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| Mar 18 Fév - 20:43 - Quêtes a écrit:
- Nom de la Mission : Vingt-deux, v'là la marine !
Faction Requise : Peu importe Nombre de Personnage : Peu importe
Descriptif : Vous braquez tranquillement une banque quand la marine vient faire son boulot. Quelle bande de salauds !
Précision : Battez-vous, ou fuyez, selon votre préférence !
Récompense : Entre 500.000 et 10.000.000 de berrys, selon le nombre des participants et la qualité de la mission.
Térèsse, pleine journée (ou nuit plutôt ..) :
Yao se dépêchait de traverser les rues de la ville brigande sur l'ile de la nuit. Non pas qu'il avait quelqu'un aux trousses, mais qu'il était sur un gros coups. Cela faisait déjà plusieurs semaines qu'il avait un plan, plutôt audacieux d'ailleurs, mais qui pouvait lui rapporter gros. Après avoir testé les cambriolages, le jeunes bandit voulait monter d'un cran dans la criminalité locale et monter sur un braco.
Il avait pour cela tout réfléchi : il avait étudié les lieux, les horaires et les habitudes des salariés de la banque. Il avait aussi imaginé le moyen d'y aller et de s'y échapper le plus rapidement possible, avec la route à suivre la plus discrète qu'il avait trouvé. Mais voilà, après mures réflexions, Yao avait deux petits hic dans son plan. Le premier est que malheureusement pour le moment, il était seul. Et même en ayant réfléchi à tout, il fallait au minimum qu'il trouve un compagnon qui l'assisterai dans sa mission. Passons maintenant au deuxième hic : la cible est la banque de la famille royale Miyoischi, soit celle qui dirige la moitié de l'île et celle qui est sous les ailes du gouvernement mondiale. Et ce petit détail changeait l'importance du tout au tout.
Le point positif était que la famille visée possédait de grands trésors et une énorme richesse. Le tout était gardé dans le coffre fort au fond de la banque, dont l'accès était bien entendu sécurisée. Et c'était ce fameux coffre qui était la cible principale de Yao, car si on le comparait avec le reste, l'énorme marge de bénéfice faisait toute la différence. Mais cela va de soi que pour convoiter cette énorme somme d'argent, les risques étaient eux aussi de la partie. Tout d'abord, s'ils se faisaient chopper pour ça, Yao risquerait gros, mais ce n'était pas ça qui lui faisait plus peur, c'était le fait que le QG de la marine se trouvait non loin de la banque, et qu'en un rien de temps, une brigade d'intervention spéciale viendrait le cueillir à la sortie du bâtiment. Il fallait pour ce coup jouer du côté intelligence que celui de la force.
Et c'est en se heurtant face à ces deux dilemmes que Yao cherchait désormais le moyen de combler les trous. Et depuis le début de la semaine le voyou laissait filer la rumeur qu'il cherchait un figurant pour un gros coup. Dans le milieu criminelle, le bouche à oreille était le meilleur des réseaux, et pouvait parfois être d'une grande utilité ...
C'est d'ailleurs grâce à ce moyen de communication que Yao allait peut être trouver une issue à son problème. Après avoir traversé les rues de la ville dans ses pensées, Yao arrivera devant la taverne la moins réputé de la côte, celle du "Bon Truand". Voyez le genre.
Récemment il avait reçut une lettre à l'endroit ou il dormait comme réponse à sa recherche, et le rendez-vous devait se faire dans ce bar si fréquenté de tous les criminels de la ville. Habitué de ce genre de lieux et sachant que des grosses têtes du secteur s'y trouvait, Yao poussa la porte avec toute confiance. Il s'installa alors au fond du bar, isolé de la peuplade des mafieux bourrés qui jouaient au poker à côté. Le voyou commanda alors un verre d'alcool pour le tenir compagnie en attendant que la fameuse personne qui lui a envoyée la lettre intervienne. Mais le temps passa, et Yao enchaîna les verres, et c'est à son quatrième qu'une voix féminine vint lui souffler à ses oreilles, le dérangeant dans ses multiples réflexions.
- Alors le plan pour la banque royale, ça avance ?
Surpris de ce qu'il venait d'entendre Yao leva la tête en direction de son interlocutrice. Il vit alors une grande jeune femme blonde aux yeux océaniques. Sa corpulence était parfaite et la robe noire qu'elle portait la rendait très féminine, lui créant des courbes et des lignes morphologiques très fines et sensuelles. C'était sans aucun doute une belle femme, mais son charme ne pouvait marcher sur Yao, car pour l'instant, il était bien plus pré-occupé par ses paroles. Comment elle savait pour le coup de la banque ? Yao avait fait très attention à ce qu'aucunes informations de ce genre sortent de sa bouche. Posant délicatement la main sur son pistolet, caché sous son kimono, et pointant sous la table la femme dressée devant lui, Yao changea son regard. Avant même qu'il puisse ouvrir la bouche, la grande blonde reprit son discours.
- Rassures-toi Toni Montana, j'suis pas un flic j'viens juste te présenter quelqu'un hihi..
Le ton ironique de sa phrase la rendait totalement crédible. Sur le coup, Yao ne savait plus quoi faire. Il ne dit pas un mot et fit signe de la tête à la jeune femme de ramener cette fameuse personne. Peut être avait-il trouvé un compagnon de ce nom pour ce plan risqué, ou bien ces personnes voulaient l'entour-louper ? Yao n'attendait que le cours des évènements mais restait tout de même aux aguets, prêt à dégainer s'il fallait. | | | | |
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| Mar 18 Fév - 21:28 Que de douces retrouvailles que voilà. En effet, depuis que j'avais posé un pied sur l'île qu'est Nighty Town, j'avais retrouvé une amie que je ne pensais pas retrouver ici... Hikari... Cette miss était une vraie génie, une amie, une vraie soeurette selon moi. Cette personne se trouvait là en temps de repos soit disant. Mais la connaissant, vacances pour elle signifiait récolter des informations pour mieux les vendre ensuite, ou la mettre à l'envers à d'autre comme on dit. Sacré miss. Bref, depuis ces retrouvailles donc, je me remettais à bosser avec elle le temps qu'elle s'en aille de plus belle. Car elle, c'est un véritable oiseau migrateur. Un jour elle est sur une île x, et le lendemain sur une île y. Autant profiter de ses talents, même s'ils me coûtent toujours un peu. Mais bon, je savais profiter de manière équitable de notre amitié, notre complicité. Pourquoi complices tout les deux ? Tout simplement parce qu'elle et moi, c'est une longue histoire. Lors de nos débuts, elle me prenait pour un pigeon, mais très vite, j'ai su être convainquant et de fil en aiguille, peut-être nous sommes nous liés d'amitié. Nos coups marchaient, alors pourquoi changer une équipe qui gagne hm ? Bref, voilà une belle retrouvaille de faite. Voilà deux jours que j'étais ici et que je cherchais quoi faire. Un coup qui ferait du bruit. Qui pourrait me lancer au niveau notoriété. Je voulais que mon nom apparaisse dans la presse, que je soit reconnu et qui sait... craint. Même si pour l'heure, des étoiles brillaient déjà dans ce ciel noir. Il y a par exemple ce fameux " destructeur ". Lui, il est indirectement une cible que je veux éclipser. Mais là encore, rêver est une chose... réaliser ses rêves en est une autre. Ainsi donc, en ayant appris mon besoin d'action, c'est très rapidement que grâce à ses moyens, la jolie blonde répondant au nom de Hikari Nakamura m'a mis au parfum de rumeurs sombres circulant dans les ruelles, tavernes et autres lieux peu appréciables de la ville. Visiblement, quelqu'un avait des envies de faire un gros retrait d'argent hm ? Cependant, la personne n'avait soit : - Pas assez de couilles - Pas assez de compétences - Trop raisonnable et lucide Pour le faire soit-même. Enfin bref, d'après les informations qu'elle avait receuillis via ses talents, c'est-à-dire via bouche à oreilles, rumeurs par-ci par-là et d'autres méthodes, la miss avait pu voir que la personne n'était pas le premier guignol venu de n'importe où. Il était malgré tout un peu fiable. Bref, elle me proposait donc ce coup là. Et moi, je ne fit pas sept tours de langues dans ma bouche pour réfléchir. Ma décision était sans appel. " Ok..."[...] Ainsi donc, j'avais rendez-vous avec la belle à une fameuse taverne. Peu connue, un nom qui rappel bien des choses, bref, un lieu classique pour la vermine de ce monde. Entrant en douce, je regardais discrétement à droit à gauche, puis je vis la demoiselle en compagnie d'un jeune homme. Pas besoin de me faire attendre plus longtemps, la demoiselle me fit un signe et j'approchais en silence. Ll'air enjôlée, la belle souriait au jeune homme et moi, je m'assis tranquillement remarquant alors l'appaternance d'une arme. Il pointait la miss ? Voilà un acte déconseillé pour sa propre survie, mais bon. Peut-être que le fait qu'elle soit une femme faisait qu'il la prenait pour une gourde ? Alala, les hommes. Il serait surpris de voir comment elle peut-être. " Mon cher Ren... Jte présente notre ami commun ou bien ? En tout cas, il semble très amical. Oh j'y pense... Tu l'as trouvé ?"" Et très acceuillant en effet... ... Oui. Je l'ai trouvé, il est plaisant. "Fixant le jeune homme, je le jaugeais en douce. Visiblement, il avait un regard de battant. Pas une lopette qui allait détaler au moindre signe de complication hm ? Soit... Haussant les épaules, je vins remettre en place ma manche qui semblait cacher un bracelet imposant. Souriant en coin, je me mis donc à parler tranquillement. " Alors... C'est toi qui veux faire ça hm ? J'ai rapidement étudié ce qu'on m'a dit et je serais branché pour ce job. Mais je préfère prévenir d'avance, je suis pas le genre de gars qu'il faut prendre pour un pigeon. De même pour la belle blonde à qui tu sembles ... montrer ton gros calibre ?"La blonde en robe qui cachait une autre tenue souriait en coin. Lentement, elle se mis assis à son tour de manière lente, histoire de ne pas faire de geste brusques et énerver notre ami. Sérieux, voilà ce que nous étions. Reprenant le regard de mon associé, je repris donc la parole par la même occasion. " Bref... Quel est le plan que tu as prévu ? Pas besoin de rappeler les soucis et gros points à retenir sur cet établissement comme par exemple... les proprio et les établissements voisins ce qui rend le coup de base... assez tendu. Agir rapidement est une des seules options à envisager. Tu en as conscience ? "" Mhhh... Ren tu t'enflammes là... J'aime quand tu parles ainsi. A croire que tu vas prendre la tête de l'opération huhu. "Taquine comme toujours, je me contentais de grogner tandis qu'elle, elle se jouait de la situation. Doucement, en me tirant la langue, elle se permis de faire glisser un papier au centre de la table pour alors sourire de manière ironique. " En attendant les garçons... Moi j'ai chopé cela. Comme quoi, être un soit disant agent de maintenance, cela aide hm... Cela pourrait nous aider."" Nous ? ... "" Oui... Je participe mon cher. Que croyez tu ? Que tu allais être le seul à faire un emprunt sans m'en faire profiter ? Moi ta belle blonde ?"" ... La ferme..."Revenant au jeune homme en face de moi, je regardais rapidement le plan des locaux de la banque en question. | | | | |
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| Mer 19 Fév - 15:26 Suite à l'appelle de la jeune femme blonde, un homme sortit de l'ombre et s'assied à la table. Plutôt grand de taille et doté d'une bonne carrure, il n'avait pas la tête des petites merdes habituelles du secteur. Il fumait une clope et portait un long manteau. La petite touche étrange qu'on ne croisait pas tous les jours était sa couleur de cheveux : rouge. Ce qui en faisait un détail assez intriguant ...
Yao l'observa attentivement du coin de l'oeil, lui et la femme. Car c'était important pour le voyou de récolter un maximum d'informations sur ces deux personnages, qui allaient peut être devenir ses alliés.
Les deux comparses commencèrent alors un véritable discours, ou plutôt une scène attrayante que le voyou tatoué se fit un plaisir d'observer. La dame blonde , d'un air certainement ironique, invita le garçon aux cheveux de feu du nom de Ren à s'asseoir, lui demandant au passage si Yao lui semblait accueillant. Ils avaient surement remarqués le pistolet dans le kimono du Dragon Pourpre, mais ce petit lapsus n'était pas encore assez révélateur.
Reprenant la parole, ce fut ce Ren qui se mit à dialoguer avec le voyou. Tout comme sa complice, il faisait preuve d'ironie. Il semblait d'ailleurs tenir une certaine importance à ce que Yao ne le prenne pas pour un oiseau idiot et qu'il n'ai pas la tentation de le plumer. Puis, le mercenaire en face de lui fit alors un autre jeux de mot, parlant de calibre. Sur ces mots, un sourire se grava au bord des lèvres du mafieu. Bien qu'ils étaient arrogants, ces deux la avaient de l'humour et c'était un bon point.
Le rouquin reprit alors la parole, mais ce fur au tour de la blondinette de le couper, encore une fois. Ces deux la entamèrent alors une petite dispute, ou ce qui semblait être en tout cas. Balançant une vanne sur Ren, la blonde fit remarquer aux deux hommes qu'elle aussi allait être de la partie. Bonne nouvelle pour Yao qui ne refusait jamais une compagnie féminine, et puis comme on dit : plus on est de fous plu on rit ahah !
Attendant qu'ils finissent enfin leur comédie, Yao se mit à applaudir. Puis, son rire commença à éclater, ce qui se transforma bientôt en un rire incontrôlable.
- Ahahahah franchement vous êtes forts ! J'pensais que je serai tombé sur un petit merdeux voulant gagner du biff, mais à la place de ça je suis tombé sur deux clowns !
Reprennant ses esprits et en essayant de contrôler son fou rire, Yao sécha une larme qui glissait au coin de son oeil et reprit.
- Ahahah ... Nan plus sérieusement, je vous applaudi, vous semblez être le duo idéal pour ce genre de mission ! De plus je note dix sur dix votre mise en scène, jolie conception et magnifique jeu d'acteur !
Ses paroles étaient sincères. A force de les observer, et d'être le spectateur de leur comédie réussite, Yao avait su les jauger. Il en avait donc déduit que finalement, malgré qu'il ne savait pas les intentions de ce couple, il était prêt à bosser avec eux !
La femme sortit alors un papier de son soutien-gorge. Le rouquin et le voyou se penchèrent alors pour y jeter un oeil. Et ce fut une magnifique surprise quand Yao remarqua que c'était le plan de la banque en question. Mais comment avait-elle fait pour sortir ce genre de papier ? Une pensée traversa l'esprit tordu du bandit et il se mit à rire, plus doucement cette fois. Ses yeux se tournèrent vers la jeune femme et lui demanda.
- Hmmm dit donc j'aimerais bien connaître ta méthode pour soutirer les informations héhé ..
Dit avec un petit air sadique, l'alcool que Yao buvait depuis plus d'une heure commençait à lui chauffer l'esprit, et sortait ses plus vieilles tentations enfouies en lui. Mais ce n'était que sur le ton de la blague qu'il lui avait dit ça. Reprenant son sérieux, il fini par regarder une nouvelle fois la paperasse et déclara son point de vue.
- Bon, c'est simple. Cette banque est la plus sécurisée de l'île et se trouve à cinq minutes à pieds du QG de la marine. De plus c'est la banque personnelle de la famille royale dirigeant cette partie des terres, les enjeux sont risqués. Le coffre que nous visons se situe la.
Yao pointa son doigt sur le papier déplié, et regarda dans les yeux ses deux interlocuteurs, voyant s'ils le suivaient ou pas.
- Et dans la salle juste avant, c'est la salle des gardes, armés jusqu'aux dents. Mais ces gentils toutous ne seront pas le problème number one.
Laissant un petit blanc de suspens, Yao ne tarda pas à reprendre et développer le fond de ses pensées.
- Le coffre est fait d'une porte blindée. On pourrait effectivement la faire péter avec toutes sortes d'explosifs. Mais cela prendrait trop de temps et ferait trop de bruit. C'est pourquoi il faut attaquer quand le patron se trouve encore dans la banque (soit la matinée), comme ça, on le cogne, on lui prend ses clefs, on ouvre le coffre et on se casse. Cette solution serait beaucoup plus rapide et discrète, mais il y à encore quelques soucis ...
Cette fois ci, Yao commanda un verre au tavernier qui passait juste à côté. Il en profita pour inviter ses deux nouveaux compagnons et leur offrit un shooter de liqueur, la plus forte du bar.
- Maintenant passons aux éventualités. Il y a de grandes chances qu'un employé active l'alarme qui fera ramenée la marine en un rien de temps. Donc autant prendre des otages et les ramenés dans une salle fermée et pendant qu'un les surveillera, l'autre s'occupera d'ouvrir le coffre ...
Attendant les réponses suivant sa proposition, Yao prit son verre que le serveur venait de poser et s'adossa contre la banquette, savourant tranquillement sa liqueur d'alcool fort qui lui réchauffait doucement la gorge. | | | | |
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| Mer 19 Fév - 16:12 La miss et moi, cela pouvait donner l'impression que nous sommes frère et soeur. Chacun de nous se cherche. Peut-être que c'est pas faux dans un sens, mais passons. La belle jouant les petites coquines qui me taquinait, je me contentais de tenter de rester sérieux. En effet, nous étions là pour parler affaires et non jouer aux cartes avec ce garçon qui me semblait jeune. Je repensais un moment à une ancienne rencontre. Erwin Dog. Un garçon au pouvoir fortement utile. Ah... s'il avait été là, il aurait permis un vol rapide, efficace et sans encombres. Dommage qu'il ne suive pas la même voie que moi. Peut-être devrais-je le retrouver pour mieux discuter tout les deux hm ? Enfin bref, revenant à la situation présente, moi et la miss, nous regardions le jeune homme qui pour x raison se mettait à rire. Nous prenait-il à la légère ? Son rire devenant celui d'un dément. Du foutage de gueule. Voilà qui lui faisait marquer un mauvais point tandis qu'Hikari elle semblait s'en foutre. La voyant mijoter quelque chose dans sa manche, je me demandais bien ce qu'elle préparait. Les dires du jeune homme étaient sans appel. Le terme " clown " ne me plaisait ni à moi, ni à ma comparse. S'il n'était pas sur un coup quelque peu intéressant, il s'en serait déjà prise une, mais chacun de nous deux nous retenions en attendant la suite. Mise en scène ? Imaginait-il que tout ce discours avait été inventé et mis en place avant ? Il se trompait... Mais soit, je le laissais dire retenant quelques pulsions violentes. Heureusement, la belle blonde calmait les ardeurs en montrant un plan de sa poche. Elle l'avait sortit d'un endroit peu conventionnel. Souriant à la chose, celle-ci mettait les pieds dans le plat en montrant qu'une fois de plus, ses talents allaient nous permettre d'avancer rapidement. La question du rookie ne passait pas dans l'oreille d'un sourd. Bien qu'il ne semblait pas sérieux à 100%, la jeune femme s'approchait de lui en s'avançant un peu, puis lui prenant son menton entre ses doigts fins, avec un air de fille coquine, elle laissait juste quelques mots filer jusqu'à ses oreilles. " Il suffit de savoir être... explicite et les hormones d'un mâles ouvrent toutes les portes à une femme mon cher..."Se retirant l'air joueur, la belle souriait en coin avec malgré tout un sourire sadique. Qu'avait-elle fait hm ? La regardant, je laissais le jeune homme revenir à lui et mettre en place le plan et ses explications. Nous montrant l'objectif sur un plan, voilà qu'il nous informait d'une pièce avec des gardes juste avant ce coffre. Pas moyen de l'esquiver hm ? Dommage... Ecoutant son plan, il nous invitait entre temps à prendre un verre. Buvant tranquillement, c'est une fois son récit finit que je pesais le pour et le contre. La belle Hikari de son côté faisait de même. La regardant, celle-ci me lançait un petit sourire. Visiblement, nous avions la même idée, ou le même genre... " ... Il y a de nombreuses contraintes. Cependant, si on ne peux pas éviter les ennuis... Pourquoi ne pas rentrer dans le tas, sans vraiment rentrer dans le tas ? Je m'explique... En gros, le soucis numéros un est d'avoir les clefs. Pour cela, plusieurs choix. Ou bien prendre en otage le dirlo, l'assassiner et prendre ses clefs, ou alors attaquer quand le coffre est ouvert, c'est à dire quand il y a une entrée d'argent. Ensuite il y a les gardes. Il faut être suffisamment coordonnés que nous puissions neutraliser les gardes ET nous occuper de ceux qui peuvent déclencher les alarmes. Malheureusement, en supposant que nous réussissions, il y a un dernier facteur à prendre en compte... Les tiers. En effet, on réussis à prendre le contrôle de la banque. Mais si un passant passe et qu'il voit le truc, tu ferais quoi toi Hikari ?"" Moi ? Je hurlerais et sonnerais l'alerte..."" Bien... Bref, ce qui nous divise sur trois plans tendus et nous sommes justes trois. Tu vois le truc ? De ce fait, ou bien on prend en compte ces facteurs.. Ou bien il y a une autre solution. En effet, cette banque est prisée de nombreuses personnes. Les vagabonds ici ne sont pas choses rares. Un casse c'est une chose qui naît facilement dans nos têtes alors bon... Ce qui me semble le plus logique, ce serait de faire une diversion. Ma première idée serait de faire faire le salle boulot à des idiots pendant que nous, nous jouerons les clients lambda, mais trouver des mecs assez idiots pour faire cela, ça prendrait trop de temps, à moins d'avoir des larbins sans cervelles sous la main hm ? Ou bien... Il faut se préparer la veille et déclencher un petit évènement qui pourrait provoquer une panique, mais qui attirerait l'oeil ailleurs. Tel de vrais magiciens..."" ... Les magiciens détournent l'attention pour agir hm ?"" Exactement. Comme tu l'as dit cher ... inconnu... faire péter le coffre serait trop long. Mais qu'en est-il du bâtiment d'en fasse ? Un hôtel en plus huhu.. Il serait vraiment dommage qu'un étage explose. Kamizake, attentat qu'importe... " " C'est une bonne idée, mais .. cela veut dire que tous seront affolés. Gardes, clients, marines... Tous seront présents et sur le pieds de guerre hein ?"" En effet... Mais ce ne serait pas drôle si cela était... trop simple hm ? Clairement, dans l'état actuel, à trois, il est impossible de faire ce genre de casse sans un bruit, à moins de se faire passer pour les enfants du patron de la banque et qui viennent faire un gros retrait, alors pourquoi chercher midi à quatorze heures hm ? "Regardant sérieusement Yao sans savoir son nom malgré tout, j'attendais son fameux verdict. Mon idée avait des avantages et des inconvénients. L'avantage était que le plan en soit était simple. Provoquer une panique et profiter de celle-ci. Provoquer d'une confusion générale. J'aimais bien me compliquer la vie, mais heureusement, Hikari était là pour suggérer le plus simple. " Et pourquoi pas faire péter un coin reculé dans l'île histoire que la marine aille ailleurs le temps qu'on s'occupe de la banque hm ? "_________________ Il n'y a qu'une seule vérité... Ce monde m'appartient. Dita | Epicode | | | | |
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| Ven 21 Fév - 15:39 Fini les enfanteries. En parlant de la banque, Yao avait reprit son sérieux et avait ainsi étalé toutes les connaissances utiles qu'il avait enregistrées. Oui car pour assurer un maximum de chance de réussite pour le plan, il fallait déjà régler certains points.
Le voyou avait déjà fait part de la salle des gardes juste avant le coffre-fort, mais eux n'étaient pas un soucis directement car ils allaient surement être facile à monter en l'air. Le bémol était la rapidité que les braqueurs devaient faire ainsi qu'une grande discrétion, car le quartier général des bleus ne se trouvait qu'à quelques pas de la banque. Et c'est à la fin de son discours, que ses deux nouveaux compatriotes commencèrent à exposer leur point de vue.
Ren entama alors la conversation. Il expliqua à Yao que le fait d'ouvrir le coffre était un des premiers soucis rencontrés. Il fit alors apparaitre un point que le mafieu avait malencontreusement oublié : celui des tiers personnes, extérieures à la banque. Comme dans le cas présent, un gentil petit civil voulant effectuer un prêt, et arriver devant les portes de l'établissement, se rend compte qu'un braquage a lieu.
Effectivement, c'était un point important que le rouquin avait abordé. Puis, sirotant tranquillement son verre aux degrés élevés, Yao laissa continuer ses deux comparses et les écoutait attentivement. Ren reprit alors, parlant cette fois-ci d'un nouveau cas. Il pensait à engager des gens pour faire leur sale boulot. Bien sur il fallait recruter des gogoles que la rue les rendait pourris, des pions en gros. Mais cela semblait risquer, et Yao fronça légèrement les sourcils à l'écoute de cette proposition.
- Désolé de t'arrêter très cher, mais je suis contre cette idée. Un travail n'est jamais mieux fait que par soi-même, et engager des petites merdes pourrait tout gâcher ...
Le rouquin, prenant en compte l'intervention du voyou, continua alors son discours. Il expliqua qu'il y avait concrètement trois tâches à faire : surveiller l'entrée de la banque et les tiers personnes qui pourraient arrivées, s'occuper des employés afin que personne ne sonne l'alarme et soutirer les clefs afin d'ouvrir le coffre en toute discrétion. Et comme de part hasard, pour effectuer ces trois tâches, l'équipe qui venait de se composée était elle aussi au nombre de trois. Coïncidence ? Mais c'était une bonne idée et le voyou approuvait les paroles de son collègue en hochant la tête.
La seconde partie du plan du rouquin attira l'attention du bandit. Il avait eu une idée de génie. Le fait de péter une bombe dans un quelconque endroit afin d'y attirer les marines, et une fois que le champs soit libre, cela laisserait un libre accès au trio pour leur coup. Souriant au coin des lèvres, Yao attendit que ses deux collègues finissent de parler avant que lui ne reprenne.
- Franchement, très bonnes idées les amis ... Cela réduirait nos chances de se faire attraper de deux tiers, en moins ! Faire péter une bombe en face pourrait être utile car on profiterait de la pagaille crée pour s'échapper, mais si jamais on a le malheur qu'un soldat nous repère et avec toutes les forces armées présentes sur le terrain, on serait clairement dans la merde ...
Yao frotta son menton, réfléchissant un peu plus à cette idée. Après quelques secondes de blanc, il reprit.
- Faire péter une bombe dans un autre endroit, afin de faire croire à un attentat, surtout avec les décimas qui ne font que de parler d'eux, serait la meilleure option. Il faut choisir un lieu ou il y ai un maximum de civil, afin de faire un maximum de désordre ... A moins que le fait de tuer des innocents vous dérange, hu ?
Yao n'était pas franchement contre le fait de blesser des pauvres personnes qui n'avaient rien à voir avec tout ça, mais c'était dans tous les cas le seul moyen pour parvenir à leur fin.
Maintenant que le plan global était inscrit dans toutes les têtes, Yao sortit à son tour une carte de son kimono violet, et la déplia en la montrant ainsi à ses coéquipiers. C'était un plan de la ville d'Eleme, avec écrit dessus le QQ et la banque visée. Rapidement, le trio parvint à dessiner le plus rapide et le plus discret chemin pour s'enfuir de cette satanée ville afin d'arriver à Térèsse, la ou les marines ne pourront plus rien contre-eux. Après avoir pauffiné les détails petit à petit, Yao se leva et s'exclama, d'une voix soulagée.
- Bien ! Les amis, je suis très fier de vous annoncer que désormais, nous allons marcher ensemble ! Je m'excuse si j'ai pu paraitre légèrement instable sur certains points, mais on me dit assez souvent que mon humour est un peu trop noir ... Bref, double virée pour tout le monde !
Yao leva ainsi la main et commanda plusieurs verres pour sa table. Se rasseyant, il sortit une sorte de pipe qu'il alluma et commença à fumer dessus. Recrachant d'épais nuages de fumée dans le bar, il proposa à ses nouveaux potes de fumer dessus. Le callumet de la paix ça ne se refuse pas ! | | | | |
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| Ven 21 Fév - 22:43 Le plan du jeune homme avait été analysé par nos deux personnes. Que ce soit moi ou ma chère Hikari, chacun de nous donnait son avis sur les situations possibles. Certaines étaient bien, d'autre moins. Mais dans notre cas, il faut toujours partir sur le fait qu'on aura droit au cas le moins plaisant. Ainsi, si nous sommes préparé au pire des cas, si lors du jour J c'est un cas facile.. nous serons plus que préparé et apte à contre-attaquer. Lors de mon discours, le jeune acolyte avait coupé ma discutions pour me signaler un soucis. Visiblement, l'idée de faire faire le sale travail par des bras cassés ne semblait pas lui plaire. Tant mieux, car cette éventualité avait été là juste pour montrer mes réflexions à 360... Sa philosophie était la mienne. On n'est jamais mieux servis que par soit-même. Faire le travaille par un autre, c'est augmenter les chances que celui-ci fasse de la merde à la fin. Ainsi donc, j'avais finit de parler et la miss aussi. S'était au tour de notre compagnon de coup de parler. Son sourire disait déjà long sur ce qu'il allait dire. Visiblement, l'idée de faire diversion avec des pétards... ça lui plait. Idée approuvée avec trois voix sur trois. Unanimité absolue comme on dit. Ses dires étaient parfaits à entendre. Au moins, le plan était décidé. Il ne restait plus qu'à décider de quelques détails importants. Sourire aux lèvres donc, voilà que le jeune homme rajoute quelques mots à son précédent discours. Hm ? ... " Nous ? ... Quelle question hihi."La jeune femme laissait échapper un rire cristallin de sa gorge. Tuer n'était pas son dada, mais tuer n'était pas tabou pour autant. Durant sa vie, elle a longtemps combattu des gens de sexe opposé pour survivre et réussir à se faire une place dans ce monde. Ainsi donc, tuer des gens innocents ou non, cela lui est égal. Quant à moi, né pour tuer... c'est le dernier cadet de mes soucis... Je ne répondais même pas à la question tant elle était ridicule. Si seulement il savait ce que j'ai sous la manche au sens propre. Un objet fort utile qu'un armurier semblait cacher soigneusement ici. Un mécanisme unique, une série plus que limitée. On peut dire que faire ami-ami avec Hikari me sert beaucoup. Même si d'un côté, ce n'est pas que par intérêt que je l'apprécie. Il y a bien un mini truc entre nous, mais rien d'amoureux fort heureusement. Une certaine femme tiers me tuerait sinon. Le jeune homme sortit une carte de son kimono. Nous parlâmes de comment nous enfuir rapidement en cas de réussite ou non. Ainsi donc, nous avions toutes les cartes en main. Sourire aux lèvres, après une longue discutions, chacun de nous semblait plus que content. Le plan pour piller cette banque semblait être un franc succès d'avance. Fiers, reposés, nous n'avions plus qu'a savourer le moment de répit avant la grande explosion que nous feront d'ici quelques heures. Le jeune homme se montrait très enthousiaste. Trop même... Pour preuve, il nous invitait à boire, mais aussi marcher. Seul soucis, nous n'en avions guère l'envie. C'est donc gentiment que nous déclinions l'offre du jeune homme et que nous partîmes. Nous lui parlâmes rapidement comme quoi le plan était bien fait, qu'il ne nous restait plus qu'à nous occuper des détails et tout serait prêt. Yao devrait se farcir les explosifs puisqu'il les as. Tandis que nous, nous le retrouverons d'ici après-demain pour l'heure du fameux casse. Serein, sur la route du retour vers une petite auberge pommée, je regardais Hikari du coin de l'oeil. Celle-ci rigolait en douceur quand elle vit que je la regardais. " Alors cher Ren ? "" ... Il m'a l'air réglo. Prépare toi bien... J'veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit..."" Rhooo, toujours à t'inquiéter pour moi hein. T'en est presque mignon. "" ... La ferme."C'est dans un rire franc que la belle finissait cette nuit. Le temps s'écoulait tranquillement, laissant une journée de libre à nos deux jeunes cambrioleurs d'un jour. Nous en profitâmes pour faire un repérage rapide des lieux. Jouant le rôle de l'amant et l'amante, nous regardâmes l'extérieur de la fameuse banque en question, puis nous fîmes un repérage des lieux dans ses alentours. Comme prévu, tout serait aisé s'il n'y a pas d'embrouilles. Nous espérions que Yao de son côté faisait comme prévu, c'est-à-dire poser les bombes dans un bâtiment ailleurs histoire de faire croire à un attentat. Cette idée était grandiose. Les marines n'y verraient que du feu, à l'exception des possibles patrouilles qui seront présentes dans notre zone. Mais au moins, nous réduirons grandement les possibilités de renforts quasi immédiats. [...] Le grand jour avait sonné. L'heure de bouger était là. Me réveillant en douce, j'allais rejoindre dans un premier temps Hikari qui avait prévu quelques truc dans son coin. Ainsi, celle-ci s'en allait en premier sur les lieux. Jouant le rôle de la cliente, elle se fondait dans le décor tandis que moi, j'attendais Yao bien que je ne connaissais pas son fameux nom. Assis dans un coin à regarder le ciel l'air presque niais, j'attendais patiemment. La journée promettait d'être longue. Mais selon moi... elle sera riche en fin de journée huhu. _________________ Il n'y a qu'une seule vérité... Ce monde m'appartient. Dita | Epicode | | | | |
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| Dim 23 Fév - 20:28 Elème, 6h du matin, hôtel de luxe "Hiltong", à quelques kilomètres de la banque royale.Yao s'était réveillé tôt aujourd'hui, pour pouvoir accomplir une tâche qu'il était heureux d'effectuer. Depuis qu'il était petit, le criminel Shaolin adorait toutes les sortes de feux d'artifices. En grandissant, s'en est même devenu une passion pour l'explosion. Et c'est pourquoi, quand la nouvelle équipe se demanda la veille qui allait se charger de cette mission, Yao s'était désigné volontaire sans une once d'hésitation. Voilà qu'il devait réussit à introduire le plus luxueux des hôtels de l'île, et se baladait tranquillement dans les couloirs de l'établissement pour assouvir sa passion de destructeur. Pour pouvoir rentrer dans cette maison de riche, il n'y avait rien de plus simple. Yao avait usé d'un subterfuge qu'un gosse même aurait pu inventer. Il avait tout simplement attendu qu'un des employés de l'hôtel sortent un peu trop loin par la porte de derrière, fumer sa clope, et le voyou s'était rué dessus l'assommant du premier coup et volant son identité ainsi que ses habits. Cachant le corps encore endormi dans une benne à ordure non loin de la, Yao avait pénetré le bâtiment sans aucun soucis, et pouvait désormais se balader en toute tranquillité dedans. A cette heure-ci dans un hôtel, tous les employés s'activent afin de préparer les chambres et les services qu'ils doivent à leur client. C'était donc le moment idéal car malgré qu'il ne croise pas mal de personnes, aucun salariés ne calculaient le voyou qui semblait un brin perdu. Le bandit avait d'ailleurs tout préparé. Il avait acheté il y a quelques temps de ça, et pour un autre gros coup qu'il devait effectuer, des kilos d'explosifs. Mais pour les trimballer dans l'établissement sans que personne ne trouve son comportement louche, il devait trouver un moyen pour les cacher. Et c'est en voyant un plateau repas sur une table à roulette qui traînait par hasard qu'une idée germa dans sa tête. Voilà que maintenant, le jeune voyou servait les croissants frais aux riches clients de l'hôtel. Il profita de cette couverture pour arriver au cinquième étage. Cet endroit, qui était au parfait milieu de la structure, semblait intéressant à faire péter. Bien que l'explosion ne toucherai pas les fondations, et donc ne risquerai pas de faire écrouler le bâtiment tout entier, elle allait faire trembler tout le quartier et créer un épais nuage de fumée qui allait intoxiquer tous les survivants. Choisissant un placard à balais qui ne semblait peu utilisé, Yao y cacha cinq kilos d'explosifs dissimulés dans un sac qu'il entreposa tout en haut, à l'abri des regards. Se synchronisant avec sa montre, le voyou déclencha le chronomètre. A ssonze heure pile ce matin, un cauchemar allait avoir lieux dans cette ville, ou plutôt une magnifique illusion qui fera perdre beaucoup de vies et beaucoup d'argent à cet état. L'air de rien, et totalement serein de son geste, Yao continua sa petite ballade en sifflotant un air enfantin. Il fit le tour de l'étage et reparti par la porte de derrière, la ou il était entré. Il prit soin de déposer les affaires qu'il avait volé dans la benne à ordure ou l'homme dormait encore. Après tout, quand il allait se réveiller il se retrouverait à poil, et en plus pour mourir quelques heures après, alors pourquoi ne pas lui redonner ses affaires, le pauvre ? [...] Elème, 10h30, à la grande place carrée, en face de la banque royale.Yao resserra sa cravate tout en marchant d'un pas rapide. Il ne devait pas être en retard pour ce fameux coups, car tout allait bientôt commencer. Le voyou avait prit le temps de rentrer chez lui et de se changer, ainsi que de se préparer pour passer à l'action. Il était vêtu d'un magnifique costume noir qui recouvrait une chemise blanche et une cravate pourpre. La classe pour un braqueur était selon lui primordial. Il portait sur le dos un gros sac pour l'instant presque vide, celui-ci allait être utile pour y mettre tous les lingots d'or que le trio allaient voler. Tout en étant dans ses pensées et en fredonnant une nouvelle fois un air enfantin, Yao arriva alors devant la banque en plein centre-ville, à la grande place carrée. Ce matin il n'y avait pas plus ni moins de monde que les autres jours. Yao regardait tous ces passants qui ne se doutaient pas de la tournure que la situation allait prendre. En scrutant le secteur, il vit son collègue rouquin, Ren, assied sur un banc, l'attendant calmement. Le criminel habillé chiquement s'avança et s'assied à côté de lui, l'air de rien. S'arrêtant de siffler, Yao chuchota légèrement afin que seul lui entende. - L'heure est bientôt arrivée ahah ... T'es prêts mon pote ?L'homme à la chevelure brune lâcha un petit rire, tout discret. Il semblait content que leur plan aboutisse et avait hâte de passer à l'action, car l'adrénaline pour Yao était comme sa "drogue". Regardant une dernière fois sa montre, et voyant que les aiguilles tombèrent sur dix heures cinquante-cinq, l'homme se leva, et son collègue le suivi. S'approchant de la banque, les deux hommes attendaient que le gong résonne dans les rues de la ville.. Et c'est dans un gigantesque bruit de déflagration, de débris et de vibration que la terreur s'installa. Toute la ville avait entendu l'explosion et les passants sur la grande place carrée étaient totalement choqués. Plusieurs criaient, se demandant ce qu'il c'était passé, sachant qu'au fond d'eux ils savaient pertinemment que c'était quelque chose de grave. Bientôt, ce fut les patrouilles marines qui s'occupaient du secteur qui courouaient à grande vitesse en direction de la pagaille. Yao, qui avait penché son oreille, avait entendu parler "d'attentat" dans le den den mushi des marines. Regardant tout ce monde s'activer avec un léger sourire, le criminel se retourna vers Ren, et lui fit un petit clin d'oeil, signe de passer à l'action. Sortant de son sac un magnifique masque d'arlequin en porcelaine, car Yao comptait bien garder son identité secrète dans ce coup, il l'enfila et rentra aussitôt dans la banque. Les gens à l'intérieur étaient eux aussi choqués de ce qu'il venait de ce passer plus loin dans la ville et ne semblait pas calculer l'arrivée des deux malfaiteurs. Le Dragon Pourpre, qui était cette fois déguisé en Arlequin Pourpre, dégaina son pistolet et visant les clients ainsi que les employés, cria de toutes ses forces. - QUE PERSONNE NE BOUGE, OU J'LE FUME SA PUTAIN DE RACE, C'EST UN HOLD-UP ! | | | | |
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| Mar 25 Fév - 21:14 Le plan ayant été décidé, le bracage devrait se passer sans soucis. Nous avions pensé à tout. Fuite, contre-attaque... Que demander de plus hm ? Intérieurement, j'espérais vraiment qu'il n'y ait pas d'accrochages. Ce vol était plaisant, mais trop de difficulté me rendrait malade. Nous allions réussir de part le simple fait que nous étions motivés. La belle et moi, nous allions jouer notre rôle. Prenant les devant, la miss s'empressait de jouer la cliente dans la banque histoire d'éventuellement repérer le gentil directeur. Ouf, il était présent. Mais les molosses l'étaient aussi dans la salle des fameux gardes. Il allait être difficile de le prendre en otage à moins de profiter d'un futur chaos. Ainsi donc, la belle avait prévu bien des choses à savoir, un masque et une tenue de rechange déjà sur elle. Personnellement, que mon identitée soit révélée ou non, cela ne m'intéressait pas. Au contraire, être reconnu m'arrangerais. Souriant en douce donc, j'attendais dehors que mon troisième acolyte débarque. Celui-ci avait sans doute posé des bombes ailleurs histoire de faire une belle diversion. Notre opération coup de poing sera un succès. Nous braquerons la banque pendant que les mouettes iront "protéger" et sauver des civils. Notre plan était parfait. Nous n'aurions que peu d'escades en cas malaise. Du moins, nous prévoyons les choses ainsi. Assis sur un banc, je regardais doucement le soleil. Une présence se fit sentir. Visiblement, mon ami était là, pile à l'heure. Souriant, je le laissais parler. Sa voix ou plutôt son murmure était plaisant. Jje me contentais de dessiner un doux sourire mesquin sur mes lèvres. Oui, j'étais prêt, plus que prêt même. Doucement, chacun de nous se levait pour alors nous diriger vers la banque. Entrant en douce tel des clients normaux, la bombe fit ce qu'elle avait à faire. Un vacarme se fit entendre au loin, l'onde de choc arrivait à se faire légèrement sentir et l'ambiance commençait à chauffer. Dehors, l'agitation était totale. Des marines partaient en délaissant le lieu. Tant mieux... Nous serions tranquille. Tandis que dans la banque, cela tentait de rester calme. Souriant en coin, alors que Yao semblait chaud, je regardais en coin la belle qui dans son coin se tenait prête. Yao sortit un masque et déclenchait le plan. Un hold-up. Il hurlait au hold-up et immédiatment, les fameux gardes rappliquaient. Tous étaient là, tendus visiblement, tandis que le directeur allait se planquer dans un coin. L'attention était sur Yao. Moi, à la surprise générale, je levais les mains et les posaient sur ma tête comme si je me prenais pour un menacé. Les femmes restaient immobiles et ne touchaient pas aux alarmes. Les gardes quant à eux étaient sur leurs gardes et au nombre de cinq... Hm... Approchant tel des gens prudents, au final, je mimais le fait de me m'abaisser en douce puisque j'étais à côté de lui et donc la première " victime " possible. Mais là, je vins à saisir son arme et la retourner contre lui avant de le bousculer vers l'arrière pour le faire tomber. " A TERRE !!! MET TES MAINS A TERRE !!! "
La cible soit disant maîtrisées, voilà que les gardes approchent et pointent le jeune homme. Souriant en coin, je me recule alors qu'un garde me tape dans l'épaule l'air de dire " bien joué ". Haha... Ils sont tous niais ces gens là. Une fois bien derrière eux, je lève mon arme et tire à plusieurs reprises. Chaque gardes tombent un à un complétement pris de surprise. Yao devait bien être surpris de ce coup là, mais bon... Au moins, il jouerait la comédie à la perfection puisque cela ne faisait pas partti du plan à la base. On n'est jamais meilleur acteur que quand on ne s'en rend pas compte. Sourire aux lèvres, je tend la main à mon compagnon pour alors viser les guichets où sont généralement les alarmes. " Le premier qui bouge, il y passe est-ce clair ? Mettez vos escargophones en tout genre devant vous et ne tentez pas le diable. C'est un ordre ! "
Précis clair, je ne perd pas de temps pour sortir une lame et me diriger vers les guichets. Passant outre les bureaux, je m'en vais ligoter doucement les demoiselles et messieurs qui auraient pu activer les alarmes. Et là, voilà que la belle demoiselle répondant au nom d'Hikari avec un masque de renard se présente avec un homme gras devant elle . Le directeur en personne semblait avoir un joli collier serré autour du coup. La belle usait de ses fils avec soin huhu. La situation était sous contrôle pour l'heure, mais nous ne sommes pas aux abris d'un imprévu. Ainsi donc, revenant sur la scène, je clame haut et fort. " Ne tentez rien de stupide. Nous venons juste faire un retrait, veuillez patienter le temps que ce soit votre tour d'accord ? Quant à ceux qui veulent faire un dépot, vous pouvez me le donner s'il vous plait..."
Sourire sérieux aux lèvres, je laissais la belle fouiller l'homme gras qu'elle tenais. Pas de clef... Elle ordonnait de donner le code, mais l'homme semblait un peu peureux. C'est donc avec un geste précis que je lançais une lame vers l'homme. Celle-ci loupait sa nuque de peu se plantant dans le mur. " Le code et vite s'il vous plait... Ou bien, je m'assure de ne pas manquer mon prochaon coup et les prochains comptes que vous ferez... ce sera en enfer. "
Celui-ci semblait bien nerveux et finit par donner le code. Nous pouvions commencer la partie deux. Assurer une mise en sécurité du lieu pendant que la miss ouvrait le fameux coffre. _________________ Il n'y a qu'une seule vérité... Ce monde m'appartient. Dita | Epicode | | | | |
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| Ven 28 Fév - 18:04 Voilà que Yao se trouvait dans le vif du sujet. Le délinquant venait de rentrer dans la banque en brandissant son arme et en menaçant toutes les personnes qui s'y trouvaient, prétextant le braquage. Son coéquipier rouquin avait fait une entrée plus discrète, tandis que la blonde elle se trouvait déjà à l'intérieur de l'établissement. Comme prévu, et pensant qu'il agissait seul, les gardes qui assuraient la sécurité de la banque se mirent à sortir leurs armes et à viser le braqueur au masque d'arlequin.
La tension était palpable dans la banque. Les gardes étaient sur les nerfs et visaient Yao, tandis que lui riait tranquillement tout en visant les hommes de la sécurité face à lui. Les civils, eux, ne faisaient rien. Ils étaient tous trop terrifiés et paralysés par la peur pour pouvoir réagir correctement dans ce genre de situation, surtout que Yao ne semblait pas rigoler et était prêt à tuer pour pouvoir s'emparer de l'argent.
Sachant que ce n'était pas à lui de s'occuper des gardes, et que son entrée de choc n'était qu'une diversion, le voyou continuait de brandir son arme sur la sécurité, tout en marchant lentement et en attendant la réaction d'un de ses camarades. C'est alors que Ren, qui se passait pour une victime à mettre les mains en l'air, prit l'arme de Yao et la détourna contre lui, braquant ainsi son camarade. Il cria de mettre les mains à terre, mais quand le regard du Shaolin croisa celui du rouquin, le criminel comprit très vite qu'il devrait jouer un jeu d'acteur. Il fit alors semblant de s'accroupir, faisant croire aux spectateurs que tout était déjà fini. Profitant de ce moment d'inattention, Ren se retourna et alluma un à un les gardes qui avaient relâché leur attention. Ce coup de théâtre fit crier de peur plus d'un otage dans l'établissement, complètement choqués de la tournure des évènements.
Yao se releva alors et rigola d'un air sadique. Une fois que les gardes étaient à terre, toute la banque était donc à leurs dispositions, et la partie du vol allait commencer. Le plan s'enchaîna alors à vitesse grand V.
Le rouquin à la doudoune moumouté se mit alors à mettre une pression sur les clients qui devenaient désormais des otages. Pendant qu'il s'occupait d'eux, Yao s'activa lui aussi, ne perdant pas même une seconde de son temps. Il s'avança des fenêtres de la banque et baissa tous les stores. Ainsi, plus personne de l'extérieur ne pouvait jeter un oeil à l'intérieur de la banque. Dans le mouvement qui suivi, le criminel tourna alors la petite pancarte sur la porte, passant du côté "open" au côté "clock", qui signifiait que l'établissement était fermé. Ces petits gestes semblaient anodin, mais ils pouvaient éviter quelques problèmes si un potentiel client venait à se présenter devant la banque.
Sans perde de temps, Yao rejoint les autres, tout en criant sur les civils, brandissant son arme de tous les côtés. Le rouquin s'était occupé de ligoter les otages tandis que la belle blonde, elle, avait ramené le patron qui essayait de s'enfuir. Yao qui s'occupait de viser les civils, les obligeant à ne pas bouger, observa ses collègues fouiller le gros qui supervisait l'établissement.
Celui-ci ne possédait pas de clefs, et cela signifiait que c'était donc un code qui ouvrait le coffre-fort. Bien entendu, le gras faisait quelques chichis pour tout balancer. S'approchant doucement d'eux, Yao sous son masque d'Arlequin ramassa le porte-feuille que la belle avait retiré lors de la fouille du gros porc. Il l'ouvrit et découvrit une magnifique photo de famille de lui, sa femme, et son enfant, qui semblait avoir moins de six ans.
Un petit rire mesquin s'afficha sur les lèvres du criminel. Il mit alors la photo sous les yeux du pauvre homme, et lui réclama à nouveaux le code, cette fois-ci d'une manière bien plus intelligente..
- Dit donc mon vieux, ça serait bête de perdre ta famille pour un misérable coffre, alors que tes sous ne sont même pas dedans... Elle à un joli sourire ta meuf en plus ... Tu serais comment si tu venais à perdre tous tes proches niahaha ?
Le gras ferma les yeux, puis complètement terrifié par les coups de pressions simultanés que Ren et Yao avaient fait, il balança enfin le code. Et Yao pouvait dire sans sourciller que le code allait être le bon. Car pour l'avoir, il avait visé directement le point faible de tout homme : la femme.
Mais profitant de ces quelques secondes d'inattention de la part du braqueur au masque d'Arlequin, un client qui était mal attaché commençait à bouger et essayait de saisir un escargophone parmi tous les autres qui étaient posés à côté d'eux. Se retournant et voyant cela, le réflexe de Yao fut instantané. Sans hésiter, il tira une balle qui se logea dans l'épaule du client qui tomba à terre.
- J'T'AI DIT DE PAS BOUGER FILS DE P*TE !!
Yao qui devait se charger de la surveillance des otages courut alors vers le fameux rebelle et lui assena un terrible penalty dans les dents de l'homme, qui tomba assommer sous le coup fatidique du criminel et dont sa tête s'explosa sur le meuble auquel l'homme était adossé. Cette nouvelle frappe provoqua une vague de terreur parmi les otages. Voyant que Yao n'avait pas hésité à tirer sur un civil et à le faire saigner, les autres clients n'allaient certainement pas faire les rebelles de si tôt.
Maintenant qu'ils avaient le code, le moine déchu allait donc laisser la blonde s'occuper du chargement des sacs, comme il en était convenu. Lui devait s'occuper des otages, et Yao voulait s'assurer qu'un geste comme il venait de se passer n'allait plus se reproduire. Il fit tout premièrement une fouille approfondie de la clientèle, ne se cachant pas de peloter les femmes qui passaient sous ses mains. Une fois ce travail fait, il mit tous les escagophones dans un tiroir d'une des caissières, et le ferma à clef avant de jeter celle ci plus loin dans la banque.
Profitant alors de s'occuper des otages, Yao arracha ainsi tous les bijoux que les riches clients avaient, et les mit dans ses poches. Ca serait un petit bénéfice supplémentaire pour lui, rien de bien méchant quoi.
Les clients étaient tous terrifiés, et devaient surement se dire que c'était le plus fou des braqueurs qui s'occupait d'eux. Le criminel les plaça alors dans une pièce derrière, ou il allait laisser la porte ouverte pour garder un oeil sur eux. Pendant le transfert des otages, Yao reconnu une tête dans une lot, et pas n'importe laquelle. Fronçant les sourcils, le bandit exclama alors devant toute la troupe.
- Oh ? Mais c'est qu'il y a une star parmi nous, les gars ! Tu ne serais pas un membre de la famille royale Miyoischi, celle qui contrôle cette partie de l'île ?
L'homme cherchait à esquiver le regard avec le braqueur. Yao se mit alors à rire et se tapa le crâne, tout en continuant son monologue.
- Niahaha mais qu'est ce que je suis con, je braque ta banque et je vais te voler toute la fortune de ta famille, c'est normal que je retrouve un des tiens ici ! En tout cas mon pauvre, tu vas nous être très utile héhé ... - Essaye un peu pauvre connard la marine va te retrouver et tu finiras tes jours en pris..
Une grosse baffe coupa la parole du noble. Yao ne semblait pas apprécier qu'un de ces foutus merdeux lui réponde, et avec insolence en plus. Défoulant toute sa haine sur lui, le criminel masqué se mit alors à lui enchainer une série de gifles de ses deux mains. Après une dizaine de coups, et les joues toutes rouges, le jeune noble était bien décidé à ne plus parler et semblait avoir compris qu'il devait la fermer.
Yao le releva et détacha les bandages qu'il avait aux pieds, laissant ceux des mains. Cet homme pouvait être une parfaite monnaie d'échange, ou même une carte supplémentaire dans les plans de l'Arlequin. Après tout, si la tournure des évènements venait à changer de camps, cet otage royal pouvait être leur pièce de sortie. Le criminel décida alors de le mettre sur le côté, gardant un oeil sur lui et un autre sur les otages qu'il pointait avec son arme. Il se mit alors à observer ses deux compères, qui se trouvaient dans l'arrière de la banque.
- Alors mister rouquin et miss renard, on se grouille le cul ou on s'fait un barbec ici ?
Rigolant tout seul de sa blague, Yao qui n'était pas sérieux dans ses paroles restaient à son poste. Mais dans tout humour il y a une part de vérité. C'était vrai que la, il fallait se bouger le cul, car plus vite toute cette histoire sera finie, plus vite ils avaient des chances de devenir millionnaire après ce coup. Cependant, plus ils prenaient de temps, plus il y avait des chances pour qu'un pépin arrive ... | | | | |
| | Sam 15 Mar - 18:40 Attrape l'argent, casse leur les dents.
Nighty town. La ville qui ne dort jamais. La petite île de West Blue semblait à ce jour être l’épicentre d’un séisme nommé hors-la-loi. Mon équipage et moi-même avions reçu un appel de nos supérieurs, nous ordonnant de nous rendre en ville pour y remettre de l’ordre. Vraisemblablement, d’après l’appel de plusieurs civils, la ville serait sujette à un braquage par plusieurs malfaiteurs. Soit, nous allions donc devoir y mettre de l’ordre. Descendant du bateau déjà à quai, nous opérions dans un ballet de marines. Nous étions une bonne dizaine à nous diriger vers le centre, et ce n’était non pas sans difficulté. A défaut de recevoir l’aide des civils, celle des marines résidant semblait pour le moins « molle ».
« Mafuyu ! N’oublie pas que tu as interdiction d’utiliser ton fruit du démon, faute de quoi tu seras renvoyée ! La dernière fois tu as fais brûler une caserne… »
« … je le sais, je ne tiens pas à passer de l’autre côté de la barrière… »
« Si nous sommes tous d’accord là-dessus, tenez vos positions, nous arrivons. »
Il ne croyait pas si bien dire, ce que l’on pouvait voir de l’extérieur, ce n’était qu’un bâtiment à l’allure en rien suspecte. Ce qui attira notre attention, en revanche, c’était les cris venant de l’intérieur. Lâchant un soupir, je m’apprêtais à pénétrer dans l’enceinte par une des fenêtres, pensant que mes collègues feraient de même par les autres entrées et orifices du bâtiment, il n’en était rien ! Mon supérieur lui avait jugé bon de prévenir de notre présence, on ne sait jamais, des fois que ces malfaiteurs désirent prendre le café avec nous avant de reprendre la mer ! Non mais quel con !
« Sortez les mains derrière la tête ! Libérez tous les otages ou nous emploierons la force ! »
Le ton était donné, je pouvais déjà voir les escouades se former, fusil sur l’épaule. Une quinzaine de marines avaient encerclés le bâtiment, attendant d’ouvrir le feu avec un fusil à tir unique. Autant dire que s’il manquait leur cible, ils seraient obligés d’y aller au corps à corps. Quelles foutaises, l’on ne savait rien sur ces types ! Tout ce que nous savions c’est qu’ils sont potentiellement dangereux. Sans déconner ? On braque une banque par pur plaisir, avec des billes et des pistolets en plastique ? Les gradés nous envoyaient en têtes brûlées, prêts à nous sacrifier, pour avoir l’assurance qu’au final eux même puissent intervenir sans trop de risque si nous venions tous à mourir. Dans ce monde, ça va très vite, il suffit d’un fruit du démon aux pouvoirs inattendus pour tuer des gens. J’étais bien placée pour le savoir du fait de mes capacités un peu spéciales, mais sur les seas, croiser des maudits n’était pas chose courante, la moitié des hommes présent n’avaient surement jamais entendu parler de tels pouvoirs. Nous attendions, comme des imbéciles, que les brigands veuille bien nous répondre.
F*ck you, I'm alive to play with the world. CRÉDIT - CSS | | | | |
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| Dim 16 Mar - 16:51 Le coup avait commencé et il faut avouer que l'effet attendu était au rendez-vous. Moi, ma chère amie et mon cher collègue, nous avions créé une panique des plus intenses. Cependant, nous avions maîtrisé celle-ci. Pas question qu'il y ait de débordements. Les gens ne sont pas armés, quand ils vont prendre de l'argent, ils sont justes armés d'ego. Mais face à des gens comme nous, prendre un air hautain, cela ne fonctionne pas. Qu'est-ce que l'ego peut contrer ? Une balle ? Un coup de couteau ? Non... Pour le moment, ces gens qui se prennent pour des dieux car ils ont de l'argent ne sont que des pantins. Des pantins auxquels nous coupons les ficelles en cet instant. Le lieu est pris en otage, le lieu est mis sous notre contrôle. Les gardes principaux sont maîtrisés puisque tués. Que demander de plus . Nous évitons que les alarmes ne soient déclenchées, que les gens puissent appeler des secours via espérantophones. Bref, les précautions sont prises pour que rien n'entre et ne sorte de la fameuse banque. Le plan est tout simplement génial, toutes les pièces sur l'échiquier mettent les adversaires en déroute d'avance. Première étape accomplit. La banque est isolé du reste du monde. Yao et moi, nous avions fait un joli boulot sur ce coup. Agir rapidement, de manière fluide et directe. Que demander de plus. Nous faisions une fine équipe visiblement. Sourire aux lèvres, je regardais le jeune complice qui s'en donnait à coeur joie. Il laissait parler son être celui-là. Faisant pression avec moi sur le patron, il donnait enfin les codes et c'est donc suite à cela que la miss au masque de renard se dirigeait vers le fameux coffre. Entrant le code, celui-ci s'ouvrit sans difficultés. La miss était seule dans son coin en train de regarder la pièce devenue caverne d'Ali baba. L'argent allait couler à flots. Si nous arrivions à ressortir sans difficulté, nous pourrions dire que ce casse soit un véritable succès. Et je ne doutais pas que cela soit le cas. En effet, rien ne nous résistait. Du moins, je le pensais. Alors que nous étions tranquilles, voilà qu'un homme tentait de faire le malin. Mais c'est Yao qui le reprit très vite en tirant sur lui. Un coup de feu précis et net. Au moins, il démontrait notre sérieux. Pas de blague quelconque. Nous ne rigolions pas sur ce coup. Le premier qui bouge allait crever. Cela était simple et efficace. De toute façon, nous n'avons aucun contrat précis. Le nombre de victimes importe peu pour ce casse, le but principal est de prendre le cash un point c'est tout. Bref, bien recadré, la peur se lit sur bien des visages. J'en suis bien content. Ils nous notent dans leurs mémoires. Ils se souviendront de nous, c'est certain. Voilà alors que Yao faisait une belle découverte. Une célébrité était avec nous. Une parfaite personne pour jouer le rôle d'un otage ou monnaie d'échange pour nous barrer en cas de pépin. Je me frotte les mains alors que mon jeune collègue remet en place ce type. Ce riche se croyait-il au-dessus de tout ? Quoi qu'il en soit, ici, il est la dernière des merdes. Il ne s'en sortira pas indemne s'il ne fait pas comme on dit. Bref, la sécurité était faite. Je vins alors me déplacer pour aller voir la miss qui se débrouillait seule. Elle commençait à ouvrir les petits coffres classés par ordre alphabétique. Des liasses, des lingots, c'est beau à voir. Ouvrant un à un les coffres via ses talents, je souriais en coin. " Alors ? "" Un joli pactole... Ce soir, ce ne sera pas dans un endroit de merde qu'on pourra dormir hihi. "" Pas faux... pas faux.. mais continuons à charger huhu. "Heureux que tout se passe bien, je me sentais plus que bien. Alors que Yao commençait à s'impatienter, je me contentais de revenir dans la salle principale. Silencieux, je sortis un couteau de ma poche pour alors m'adosser à un mur. " Pourquoi pas un barbec oui... Avec ce temps. Bref...Tout se passe comme.. "Erreur. Alors que j'allais terminer ma phrase, je vis quelques silhouettes bouger dehors. Hum ? Que se passe-t-il ? Comment se fait-il que des marines soient là alors que nous avions fait un beau bordel ailleurs exprès ? Pfff... Grognant en voyant que le plan commençait à se corser un peu, je regardais Yao avant qu'une voix se fît entendre. Une voix claire et précise qui intimait nos personnes de sortir. Ah ? Vraiment ? Avec des otages en main, ils oseraient intervenir . Malgré notre coup, ils ne semblaient pas avoir déployé des forces d'élite, alors à quoi bon . Admirant les personnes qui se déplaçaient, je devinais qu'ils prenaient le fameux bâtiment par tous les côtés. Il faudrait donc passer en force. Soupirant de lassitude, je me rendis compte que nous aurions pu éventuellement piéger les alentours pour faire effet de surprise. Mais passons... Nous avions un invité de marque qui pouvait faire pression. Ainsi donc, je me contentais d'avancer en prenant un homme habillé en costard et laissais Yao avec le vrai homme important. Doucement, me mettant à la vue de celle ou celui qui jouait la personne qui parle avant de se battre, je vins à m'exprimer clairement. " Navré de vous avoir fait déplacer, je ne sais trop comment... Cependant, comme nous l'avons signaler à ces hommes à l'intérieur, nous faisons un gros retrait. De ce fait, veuillez cesser d'hausser la voix. Vous aurez aussi le droit de déposer de l'argent, mais uniquement aprs notre passage. A moins.... de vouloir nous donner directement ? ... Bref, plus sérieusement, allez vous faire ! Comme on l'a dit avant, le premier qui bouge, il y passe. Alors on va faire simple. Soit vous venez et certains y perdent des plumes. Ou bien vous nous laissez partir, sinon... Toutes les cinq minutes, on en tue un et je peux vous dire que si vous voulez jouer la montre... on a des gens sous la main. Un beau paquet. Je vous laisse réfléchir, mais réfléchissez pas trop. Vous allez vous faire mal et faire perdre quelques clients à cette banque... "Au moins, j'espérais être clair. Regardant l'homme qui me servait de bouclier, je vins à reculer doucement pour me remettre bien dans la pièce. La pression était forte, mais il fallait la monter au maximum. Regardant Yao, je vins à sourire en coin. " Cinq minutes... ou moins ? Non car comme on dit dans les affaires.. le temps... c'est..."" De l'argent. On a fait le plein, on est bon. "Nous pouvions partir, reste à trouver un moyen. _________________ Il n'y a qu'une seule vérité... Ce monde m'appartient. Dita | Epicode | | | | |
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| Mar 18 Mar - 22:21 En y repensant, le plan des trois criminels était parfait. Tout se passait comme prévu et marchait comme sur des roulettes. Toutes les personnes qui pouvaient porter atteinte au trio étaient hors état de nuire, les otages étaient totalement pétrifiés par la détermination des bandits et le bâtiment était désormais hors atteinte. Voila qu'il ne restait plus que la meilleure des tâches : l'extraction de l'argent. Pour cela, ils avaient tout prévu. La renarde remplissait tranquillement ces fameux sacs tandis que Yao, lui, surveillait les otages, tel était sa tâche à ce moment même. Mais alors que tout semblait pour le plus parfait, un détail les stoppa. Tout semblait trop simple, et un peu de piment dans la sauce n'était pas de refus. C'est d'ailleurs avec excitation que Yao réagit quand une voix résonna en dehors du bâtiment prit d'assaut par les trois hommes et que des ombres semblaient s'activer tout autour de la banque. Chargeant son pistolet, le criminel Shaolin s'approche de la porte avec son coéquipier roux, mais prit soin de ne pas être visible pour ceux de l'extérieur. C'était une voix féminine, et semblait nous prier pour qu'on sorte de la ou bien la force serait employée. Qu'est ce qu'ils sont drôles ces marines. On braque la plus grosse banque de l'île juste à côté de leur QG et ils croient encore qu'on allait s'arrêter à ce stade si gentiment ! Après une réponse plutôt bien réfléchi de Ren, Yao mit en avant un point. - On a des avantages sur eux. Ils ne savent pas combien nous sommes, et combien d'otages nous avons. On pourrait s'en servir héhé ...Se curant le nez. Yao fit une petite pause et jeta un rapide coup d'oeil sur les otages, toujours terrorisés des actions des malfaiteurs. C'est alors qu'une idée de génie traversa sa tête. Yao n'était certainement pas le plus intelligent ou stratégique de West Blue, mais quand il s'agissait de fourberies et de ruse, c'était un des plus doués. Rassemblant ses collègues, le trio se regroupa et parla quelques temps afin d'examiner la situation plus amplement. ~ L'idée avait été votée, tel une démarche démocratique. La carte spéciale de Yao allait donc devoir se ramener un peu plus tôt que prévu. Mais après avoir examiné la situation présente sous tous les angles, c'était le meilleur moyen pour les trois malfaiteurs de s'enfuir. Les bandits prirent alors tous les otages et les mit dans le hall. Avec sa dague, Yao détacha tous les liens qu'ils avaient aux pieds, mais laissa ceux des mains bien en place. Une fois que tout le monde fut prêt, c'est alors que la seconde partie du plan de fuite entra en action. Le voyou qui avait prit soin de cacher sa tête sous son masque d'arlequin sortit alors un sifflet de la poche intérieure de sa veste de costume. Il le posa au bord de ses lèvres, inspira fortement, et souffla de toutes ses forces dans l'objet. Le bruit fut aiguë et frôlait presque les ultrasons. Vous allez me dire mais pourquoi fait il ça ? Et bien c'est en entendant des pas rapides s'approcher du bâtiment que les gens commençaient à s'inquiéter ... - Spoiler:
Sortant d'une ruelle cachée un peu plus loin, deux vélociraptors fonçaient à toute vitesse vers la porte d'entrée. Pour ces rapides bêtes, ils atteignirent le lieu qu'en quelques secondes et ne se préoccupaient pas des marines qui encerclaient le bâtiment. Non, elles ne se concentraient que sur l'appel de leur maitre, le coup de sifflet que Yao avait fait. C'est ainsi qu'en un rien de temps les bêtes préhistoriques qui avaient semer la terreur et la surprise parmi les forces ennemies sortèrent à travers le cercle des marines, qui ne savaient pas comment réagir, et explosèrent les fenêtres de la porte d'entrée pour s'arrêter devant Yao et ses complices. Sans tarder, Ren et sa complice montèrent sur le dos d'une des bêtes, tandis que Yao prit par la peau du cul l'enfant noble et monta avec sur le dos du deuxième reptile. C'est alors qu'il sortit son pistolet, et s'adressa aux otages qui se trouvaient tous la, terrifiés, faces aux animaux préhistoriques. - JE DECLARE LA CHASSE AUX LAPINS OUVERTE ! PAN PAN PAN !Tirant à la suite plusieurs coups en l'air, cela provoqua une vague de panique chez les otages qui depuis plus d'une heure subissaient un vrai calvaire. Et leur réaction primitive fut de fuir, c'était ça qu'attendait les trois criminels ! C'est ainsi que les marines qui ne se doutaient pas de ce qu'il se passait à l'intérieur virent sortir une vague de personnes agités et totalement paniquées. Profitant de ce conflit, les malfaiteurs et les otages sortirent quelques secondes après sur le dos des bêtes sauvages mais surtout inhabituels en cette mer. Afin de se protéger d'éventuel tir, ce fut le Dragon pourpre qui lança dès leur sortie les hostilités. Armé de son bon vieux WP99, il effectua sa technique de fusillade et vida une demi-salve sur les premiers marines qui se trouvaient la, visant pour chacun d'eux les points mortels. Sans attendre une seconde les malfaiteurs sur le dos de leurs montures prirent alors la fuite et s'enfoncèrent dans des ruelles légèrement plus loin. Cela faisait déjà plusieurs mois que Yao se trouvait sur cette île et commençait à la connaitre par coeur. C'était lui qui s'occupait des chemins à prendre pour fuir. Et heureusement pour lui, il avait gagné les deux vélociraptors aux jeux face à un riche marchand il y a plusieurs semaines de ça. Ce genre de bête est particulièrement agressive, résistant, mais surtout, sont dotés d'une capacité de courir assez particulière et sont extrêmement rapides. C'était le meilleur moyen pour eux de prendre de l'avance sur les marines avant d'atteindre la seconde partie de l'île. Celle ou c'était une autre famille royale qui dirigeait les terres et donc ou la marine n'avait plus l'autorisation d'y aller, sous peine d'exécution politique. Mais pour l'instant, ils étaient bien loin de Térèsse, il ne restait plus qu'à se tailler, et vite ! HS : Les vélociraptors sont un cadeau de noel que j'ai gagné à la loterie, j'ai trouvé que c'était le bon moment pour les intégrés InRP. ^^ - Technique utilisée:
Fusillade - Demi-salve [lvl 8] : Yao vide la moitié de son chargeur (soit une salve de 9 balles) sur son adversaire.
Donc en gros je tire sur les marins qui nous encercle, sans distinction particulière.
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| Dim 30 Mar - 14:15 - Citation :
- Bon... Suite à l'inactivité de nos partenaires, malgré des mp sans suite etcetc et vu que Rei ne peux pas poster ayant fait une quête récemment et qu'on aimerait pas attendre plus, nous décidons de continuer la quête sans pj du coup :/
Le vol prenait des allures de polard. Un moment simple qui devient plus compliqué dès l’arrivée des agents de la loi. Ils étaient désormais le seul barrage entre nous et la réussite de notre vol. Compter les billets n’avait pas été la priorité. Hikari avait mis dans les sacs le maximum pour ne pas dire une très grande partie des richesses de cette banque. Le plan s’était déroulé à la perfection. Sur le coup, juste avant que quelques marines arrivent, j’étais confiant. Désormais, avec quelques mouettes ( sous-entendu la marine ), rien n’était plus sûr, même si nos chances de victoire étaient largement supérieures à leurs chances de nous arrêter. Pourquoi ? Tout simplement car nous sommes super-organisé. Ce n’est pas un coup que l'on s’amuse à faire bêtement. Nous sommes là, suite à une démarche précise. Il n’est pas question d’échouer si prêt du but. Les marines ont beau avoir pris en cible l’établissement, dispatché des tireurs légers tout autour du bâtiment, je comptais bien sortir d’ici avec tout le monde et nous diriger vers les fameuses frontières où à partir de là, ils ne pourront plus appliquer leur juridiction. Voici notre astuce. Aller sur la partie sale de l’île pour les avoir. S’ils franchissent les fameuses frontières, il y a de fortes chances que certains brigands s’en mêlent dans l’optique de les punir et éventuellement obtenir une part du butin. Mais pour la dernière condition, c’est mort d’avance. Le seul souci est que les tireurs jouaient un rôle important dans ce moment critique. En effet, le risque premier en cet instant est de se faire descendre. Il fallait les pousser à tirer pour ensuite en arriver au corps-à-corps ou s’enfuir. Pour cela, pas quarante solutions, provoquer une panique en eux qui ferait qu’ils craqueraient. Silencieux, j’écoutais Yao qui commençait à parler. Combien nous sommes ? C’est facile à deviner, mais soit. Approchant avec Hikari, il commençait à nous dévoiler le fait qu’il possède une carte surprise. Un atout, un petit joker. Sans nous dire de quoi il s’agissait vraiment, nous nous mettions à voter pour ou contre l’utilisation de cet atout. Pour ma part, je votais pour et Hikari me suivait dans ma démarche. Ainsi donc, la majorité l’emporte et la décision est prise. Après cette décision donc, nous rassemblâmes les otages pour nous en servir de couverture et aussi de bouclier humain sous quasiment tous les angles. Hikari et Yao gardant leurs masques, je vins attendre la suite. Soufflant dans une sorte d’Apo, voilà que des bruits rapides se font entendre. Quelque chose approche. Intrigué, je restais silencieux quant à la suite des choses. Deux bêtes surgirent dans la pièce. Brisant les une porte et créant un étonnement général chez les marines, ceux-ci se mirent à tirer à la vue en vain. Notre ouverture était là. Regardant les bêtes féroces qui semblaient obéir au maître, moi et la belle blonde, nous ne cherchions plus à comprendre. Moi et Hikari, nous montions sur une des nouvelles montures du jour. La bestiole ne semblait pas réticente. Hikari tenant le sac bien rempli, je pris les commandes. Sans plus tarder donc, alors que Yao créait la panique générale en donnant des coups de feu, nous commençâmes une belle chevauchée. Les vélociraptors, ou du moins le nôtre avait visiblement compris la situation. Ainsi, il se mit à courir, mais en s’abaissant pour épouser la foule qui s’en allait en courant. La panique générale additionnée au fait que nous nous déplacions rapidement dans la foule rendait les tirs trop imprécis et trop dangereux. Nous avions bien pensé à notre coup. Content, je faisais redresser la bestiole une fois un peu plus en sécurité. Les bestioles se mirent à courir avec précision et rapidité. Au point que les marines à pied ne pouvaient suivre la cadence. Du moins, je le pensais.. « Ren.. On a des visiteurs. »Détournant la tête, voilà que deux hommes semblaient suivre. Ils apparaissaient et disparaissaient souvent. Comme s’ils savaient courir. Intrigué, j’entendais quelques bruits. Visiblement ils utilisaient ce qu’ils appellent « Soru ». Une technique de déplacement rapide ? Quoi qu’il en soit, hors de question d’abandonner. Regardant Yao, je vins à le siffler pour qu’il me capte. « Mec… On a de la visite. Jte propose qu’on laisse la blonde aller à Téresse et nous, on les retient ces deux là. Après, on monte sur une de tes bestioles et on se tire huhu… »
Ajoutant le geste à la parole, je vins à embrasser le front de la miss qui faisait les gros yeux. Sautant de la monture, j’atterrissais au sol. Faisant face aux deux hommes, Me concentrant que sur un seul d’eux deux, je vins à foncer et à tenter de lui mettre un coup de poing dans le ventre. Mais agissant rapidement, il apparut derrière moi et me mis un coup dans le dos m’envoyant plus loin. Me redressant suite à ce coup, je me retournais et esquivais de justesse un coup avec une lame. Les deux hommes semblaient manier une lame chacun. Plus cette technique de déplacement. Tch.. « Venez danser… »« Ne soit pas arrogant petit. Nous, lieutenant de la marine, nous allons vous arrêter. Foi de Von Bartindus et Allen Freum. »« Bien… »Débutait donc un face à face. J’espérais que Yao allait participer, car deux lieutenants… bof bof tout seul… _________________ Il n'y a qu'une seule vérité... Ce monde m'appartient. Dita | Epicode | | | | |
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| Jeu 3 Avr - 20:53 Le trio continuait leur plan bien que des imprévus avaient montrés le bout de leur nez. Mais ce n'était pas un soucis, particulièrement grâce à la touche spéciale que le criminel avait dégoté. C'est vrai que ces deux vélociraptors que Yao avait par chance gagner dans un pari illégal étaient d'une grande utilité. Lui qui voulait les vendre au début avait bien fait des les garder.
C'est en vidant une bonne partie de son chargeur sur la foule de marines qui tenaient leur position que Yao créa un trou dans leur ligne. Cela permetta aux criminels de s'échapper en toute injustice, qu'elle magnifique scénario ! Ainsi les deux féroces montures commencèrent à courir écartant tous les passants dans la rue.
Le trio quitta très vite les lieux. Fallait dire qu'avec tout ce beau monde qui n'étaient présents rien que pour eux, ils n'allaient pas se faire attendre ! Ils suivèrent le chemin qu'ils avaient choisi. C'était la route la plus sure, car évitant potentionellement les rondes de marines, et qui était aussi la plus rapide pour quitter la ville. Leur but pour l'instant était d'atteindre la seconde partie de l'île, la ou les gens comme eux reignaient et ou ces bat*rds de bleus ne pouvaient rien faire !
Mais voila qu'Hikari la blondinette fit une petite remarque plutôt utile. Elle prévenu les deux mâles qu'ils n'étaient pas seuls. Avec tous les efforts que l'équipe avait fait pour s'enfuir sans problème, cela ne suffisait pas apparemment !
Bien qu'il chevauchait la bête, Yao tourna la tête et observa alors ces fameux poursuivants. C'était bien des marines. Et leurs déplacements étaient d'une rapidité déconcertante. Si les choses continuaient ainsi ils allaient très vite nous rattraper. De plus, étant dans leur dos ils n'avaient pas l'avantage.
Ren fit alors une proposition à Yao. Celui ci soupira, pas parce qu'il n'était pas prêt à se battre, mais car il venait de remarquer que jamais un de ses plans ne marchait comme prévu, il y avait toujours un pépin !
- Je crois qu'il n'y à plus que ça à faire de toute façon ! Moi qui voulait éviter de casser la gueule bêtement aux marines ...
C'est alors que Yao descendit de sa monture, laissant l'otage dessus et son collègue fit de même. Le transfert de l'otage sur les montures se fit en une fraction de seconde, et l'équipe eut pile poil assez de temps pour laisser Hikari s'échapper avec l'argent et la monnaie d'échange avant que les "grands justiciers" ne débarquent !
Se tenant prêt en plein milieu de la rue, Yao s'échauffait tranquillement accompagné de son collègue rouquin. Leurs poursuivants arrivèrent enfin, prêt eux aussi à en découdre. Et eux ne semblaient pas blaguer non plus ! Ren avait tenter de lancer l'affront, mais ce fut un échec car son adversaire esquiva son coup et lui en adressa un plus pertinant, le rouquin esquiva même la lame de son adversaire, à quelques centimètres prêt !
- Oula Ren fais gaffe ! Quand je te parlais de barbecue tout à l'heure je te demandais pas de te faire embrocher !
C'était une petite touche d'humour pour détendre l'atmosphère, comme avait l'habitude Yao. Puis le voyou reprit sur un ton insolent.
- Bon moi je m'occupe du débile de droite, Allien Freuch ou j'sais pas quoi, j'aime bien sa gueule ...
Tout en dégainant son pistolet, le voyou tatoué allait à son tour lancer les hostilités. Et pour cela, bien que son adversaire semblait être plus rapide que lui, Yao comptait bien utiliser de sa ruse, un atout fort qu'il avait en main.
En quelques secondes, le voyou concocta son plan d'approche. Bien que pour une fois il n'avait pas la vitesse dans sa poche, il avait en moins la surprise, et le criminel comptait bien l'utiliser. Il braqua alors son arme sur son adversaire qui devait se trouver à un peu moins d'une dizaine de mètre de lui. Puis le Dragon Pourpre murmurra quelques mots : "Demi-salve". C'était le nom de sa technique. Rapidement et en poussant son arme à fond, le criminal vida sa deuxième moitié de son chargeur sur son ennemi.
L'attaque n'était pas la plus puissante et elle n'allait certainement même pas toucher sa cible. Mais c'était tout simplement une diverssion. Juste après avoir tiré, Yao prit appuit sur sa jambe arrière et lança la seconde partie de son offensive. Il ne semblait pas vouloir laisser le temps à la mouette de réagir.
D'un coup, Yao bondit sur son adversaire à toute vitesse. Il n'y avait qu'une fraction de seconde entre son tir et sa deuxième attaque. Et il prit le même temps pour traverser cette dizaine de mètres. Yao bondissait tellement vite qu'il ne laissait qu'un sifflement traverser la brise du vent derrière lui. Prêt à mettre un puissant coup à son adversaire qui n'allait pas s'y attendre, ce mouvement s'appelait Naku Soyokaze, soit le sifflement dans la brise.
C'était pour l'instant la frappe la plus rapide de son répertoire. Yao n'allait jamais l'admettre mais en faisant cela, bien que ce soit risqué, il voulait clairement défier sa vitesse et celle de l'adversaire... Qui allait donc gagner ? | | | | |
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| Ven 4 Avr - 2:16 Le coup que nous avions préparé semblait bien se passer. Cependant, voilà que des complications devaient arriver. Deux Lieutenants de la marine s’étaient mis à nous poursuivre. Usant d’une technique de déplacement, ils nous rattrapaient et l’affrontement devenait obligatoire. L’argent était tout ce qui comptait le plus dans l’histoire, alors quitte à faire gagner du temps à Hikari qui allait sécuriser l’argent... C’est ainsi que nous décidâmes de nous séparer pour retenir ses adversaires qui pourraient entraver notre mission. Hors de question. Je préférais aller en prison plutôt que me retrouver sans argent. Ainsi, j’avais quitté ma monture pour me contenter de me battre avec Yao contre ces deux mecs. Pour des lieutenants, ils semblaient avoir du potentiel. Ils n’ont pas ce grade pour rien. Ils semblent forts et ne l’ont pas volés. Esquivant de peu un coup de lame, je vois que Yao arrive lui et ses blagues. Pas le temps de blaguer pour ma part. Soufflant, je me concentre sur les mouvements de mon adversaire. Yao choisit sa cible et s’en suit donc du fameux combat de chacun. Alors que Yao prenait pour adversaire le fameux « Freum », moi je me devais de me contenter du fameux « Von quelque chose ». D’ordinaire, je me souviens des noms. Mais là, ils en ont des si bizarre que je les aie oubliés. De toute façon, qui les regrettera ? Les tuer ? Mon objectif ? Non, pour l’heure, le comptage de billet importe plus. Ainsi, casser une jambe ici et là semble être la meilleure solution pour être tranquille. C’est dans cet objectif que j’entai mon combat donc. Me redressant, voilà que l’homme use de sa technique nommée « Soru » pour se mettre rapidement face à moi. Sa lame en l’air, il semble vouloir me couler verticalement. Ainsi donc, je donne un coup droit dans le ventre en guise de réflexe. L’homme bien que touché abat son bras sur moi et sa lame dévore ma chair. La lame entaille mon épaule sauvagement et j’avoue que cela me décroche un certain grincement de dents. Retenant un cri de douleur, je profite du fait qu’il soit proche pour alors tenter de l’attraper par le col, mais il se recule aussi rapidement qu’il est apparu en face de moi. Fulminant dans mon esprit, je passe ma main sur mon épaule pour constater les dégâts. Cela pique et coule doucement, mais sûrement. J’aurais droit à des points… Gardant mon calme, j’admire l’homme qui ricane l’air satisfait de lui. Pour ma part, je le fixe de manière hautaine. Si je ne peux pas gagner physiquement dans un premier temps, autant gagner mentalement et le faire flancher non ? Il s’amuse de me voir blessé et lui pas. Tant mieux. Je dessine un sourire insolent sur mes lèvres et voilà que l’homme recommence son attaque. Étrangement, il recommence son coup. Le même, bras et lame vers le haut, il semble vouloir me trancher verticalement. Ainsi, je débute un coup droit, mais au final, je me décale sur le côté au dernier moment le laissant taper dans le sol. Profitant de l’ouverture, j’en viens à lui donner un coup dans la mâchoire qui le fait vaciller. Recommençant à jouer au chat et à ma souris avec moi, il se frotte la mâchoire avant de cracher du sang sur le sol. Les rôles s’inversent. Le narguant avec mon air, je le fixe et l’intime d’approcher. Il répond favorablement et fonce alors vers moi. Il n’utilise pas sa technique… Du moins, je le croyais. En effet, alors qu’il allait faire un coup direct, il disparaît et je m’accroupis automatiquement. La lame siffle tant elle passe près de moi. Mon intuition ne me lâchait pas. Ouf. Un coup bas par-derrière ? Souriant en coin, je tends une jambe et fais un mouvement de rotation. Lui faisant un croche-patte, je tente de le faire tomber au sol via ce mouvement. Malheureusement, il se reprend et pointe son arme en prenant l’avantage de sa position. Stoppant mon autre offensive, il disparaît encore. Tch… Le regardant, je le vois alors regarder par-dessus mon épaule. Plus loin, Yao et son acolyte se battent. Revenant à mon adversaire, voilà qu’il se remet à parler. « Vous êtes fichu. Plus le combat s’éternise, plus les renforts arrivent. Vous allez finir au trou et payer pour vos actes et croyez-moi, ce sera le prix fort. »« Finissons-en alors… » Le foudroyant du regard, je sors deux petites lames de ma poche. Regard vide d’émotions et respiration calme, je me mets droit comme un i, puis suite à cela, je lance une première lame vers lui en visant une jambe. Comme désiré, il esquive et je profite de cela pour m’approcher et tenter un coup direct. S’en suit d’un petit corps-à-corps très vivace. L’homme est rapide et précis, il ne me laisse aucun répit. Et ma lame très petite ne rivalise pas trop avec son épée. Si bien, qu’à un moment, il me désarme. Faisant exprès de tomber, je mets mon bras de sorte à ce qu’il ne voit pas la lame précédemment envoyée à cet endroit et je le laisse me pointer de sa lame. Se penchant un peu, il s’apprête à me donner le coup de grâce et là… D’un coup net, je lui tranche la gorge. Du sang s’écoule de la plaie qu’il tente d’arrêter en interposant sa main entre l’air ambiant et sa plaie. Le regardant suffoquer, je me redresse et me contente de dire quelques mots. « Navré… »Le tuer n’était pas le premier objectif, mais il semblait déterminé. Je plaidais « auto-défense ». Son acolyte avait remarqué ce geste et semble déboussolé. Si bien qu’il relâchait sa pression sur Yao créant une belle ouverture. Laissant Yao finir ce combat, je me tenais l’épaule admirant ma plaie. Je ne pourrais pas continuer à me battre indéfiniment même contre des sous-fifres. Il nous fallait partir. Vite. _________________ Il n'y a qu'une seule vérité... Ce monde m'appartient. Dita | Epicode | | | | |
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| Sam 12 Avr - 14:37 Voila qu'un beau duel se prononçait. Comme le hasard faisait relativement bien les choses, il fallait que parmis les marines présents dans les alentours il n'y ai que deux qui sortent du lot et traquent les braqueurs. AInsi, c'était un coup du destin, c'était comme ça que Yao le voyait.
Ren avait son adversaire et semblait déjà avoir entamé le combat. Bien entendu, rien n'était joué d'avance et le voyou ne préférait pas faire de prognostics. C'était maintenant à son tour d'attaquer, et lui même engagea le combat contre un des deux bleus.
Le mafieu avait joué de la ruse mais ce n'était pas assez pour avoir son adversaire dès le départ. Voyant Yao fonçer a toute vitesse et suivant une rafale de balles le visant, Allen le marine se mis alors à effectué une nouvelle fois de sa technique de déplacement rapide. Ainsi il disparut sous les yeux de Yao et réapparut à une dizaine de mètres dérrière lui.
- Soru ... Pas mal ta vitesse minot mais ce n'est pas encore suffisant ! Zenpachi !
Le lieutenant qui avait dégainé son sabre pendant qu'il parlait au malfaiteur lança alors la contre-attaque. Il se mit à frapper avec son arme le vent. Mais le coup porté semblait etre tellement technique qu'il ne le frappait pas mais découpait bien l'air ! La conséquence de ce geste fut qu'il envoya droit sur Yao une puissante vague d'air tranchante.
Ne voyant cette technique que pour la première fois, mais ayant entendu beaucoup de récits sur les sabreurs et à son sujet, le voyou fut surpris mais ne tarda pas à réagir. Au moment opportun pour s'en sortir, Yao fit une roue arrière et la lame d'air frôla le torse de l'ancien moine...
Mais ce n'était pas fini ! Le braqueur se remit en position sur ses deux jambes et observa son ennemi : il n'était plus la, et c'était un mauvais signe pour lui ! Comme il le pensait, pendant que Yao avait esquivé sa première attaque, le marine s'était rapproché de lui et réapparut à environ un mètre du criminel.
- Spike !
Une sorte d'approche similaire à celle de Yao, mais en plus rapide et plus puissante ! Arrivé à porté de bras, le marine abatta son sabre sur le voyou. Celui ci eut le temps de réagir et de sauver sa peau. Il saisit l'opportunité qu'il avait et réagissa au bon moment. Avec ses deux mains, il les plaqua contre le plat de l'arme adversaire ce qui stoppait la lame et donc le coup.
Bien qu'il ai arrêté cette attaque, Yao était toujours en mauvaise position. Car lui avait les deux mains prises tandis que son adversaire en avait une de libre. Bien évidemment, il en profita et assena un puissant coup de poing dans le nez à Yao. Le voyou se mangea le coup de pleins fouet et recula de quelques pas à la limite de trébucher. Il n'y avait pas à dire : il était quand même sacrément fort !
Les deux protagonistes prirent à nouveau leurs distances. Le masque d'arlequin s'effrita sous les doigts de Yao. Le marine ne put s'empêcher de rire. Maintenant que son visage était à découvert le voyou ne pouvait plus reculer et était obligé de battre son adversaire ! Car même si il fuyait et pour le coup qu'il venait de faire, tous les gouvernementaux de l'île allaient être à leurs trousses ...
- Et bien mon petit, il est temps d'en finir !
A la fin de ses paroles, le débile de Freuch disparu une nouvelle fois ! Allait-il attaquer de face, comme à son assaut précédent ? Bien sur que non, c'était trop prévisible ! Mais un débile reste toujours un débile, Yao savait déjà à l'avance ou est ce qu'on allait le frapper, dans son dos, car c'était la meilleure opportunité pour la mouette d'en finir avec le bandit.
Et comme il l'avait prévu, le mongole réapparut dérrière lui. Mais cette fois ci Yao avait été plus vif et plus nerveux que son ennemi. Il se retourna d'un coup sec et dans la seconde avant que le bleu ne frappe, lui déclencha une pêche phénoménale. C'était le Kenjuu, alias le coup de poing qui équivallait à un boulet de canon. Pour le plus grand malheur d'Allen, n'ayant pas vu venir le coup il se le prit de plein fouet. Son corps vola sur plusieurs mètres et s'arrêta brusquement contre un mur en pierre.
- Pathétiquement prévisible ... C'est qui qu'a l'air d'un gros débile, encore une fois ahah ? Oula c'est que ton nez pisse vachement du sang ! Il serait pas cassé par hasard ? Ahah !
Effectivement, son nez avait bien l'air brisé. En plus la petite provocation du bandit toucha directement le coeur du marine. Ca semblait bien piquer le lieutenant, qu'il se releva touchant son nez. Son regard avait changé, il n'avait plus le calme comme les minutes auparavant et désormais on pouvait lire de la haine. Surement la haine de s'être fait frapper par un minot, selon lui.
- Toi petit b*tard ... JE VAIS TE SAIGNER !!!
Voila que le lieutenant semblait s'agiter, il rentrait dans une grosse colère. Yao qui était à une quinzaine de mètres de lui ne parlait pas. Il savait pertinament que tout allait se jouer dans les prochaines secondes. Le voyou joignit alors ses mains comme si il priait et ferma les yeux. Il allait dévoiler sa botte secrète, son pouvoir spécial qu'il avait développé durant toutes ces années en suivant un entrainement de moine particulièrement dur.
Le marine lui brandit une nouvelle fois sa lame. Lui aussi semblait vouloir exécuter sa technique la plus puissante de son répertoire. Il tendit son bras à l'horizontal et contracta de toutes ses forces. Tous les nerfs allant de son épaule à son poignet ressortirent. Il empoignait sa lame d'une telle façon que jamais il ne la lacherai. Yao lui restait toujours immobile, quel était donc son plan ? En tout cas, mené par sa haine, Allen Freum fonça droit sur Yao.
- Guillotine ! - Souhei !
Allen disparut à nouveau. Mais il était évident que cette fois ci ce n'était pas d'attaquer par surprise, il comptait prendre le plus de vitesse possible pour décapiter le voyou. Yao lui ouvra les yeux peu avant sa disparition, et son corps gonfla d'un coup. Il poussa d'une trentaine de centimètres et sa masse musculaire doubla de volume en une fraction de secondes !
Le voyou fit un pas sur sa droite et tendis son bras gauche à hauteur d'épaule, poing fermement serré. Le simple pas sur le côté que le voyou avait fait signait la fin du lieutenant. Celui ci stoppa brutalement sa course. Le bras doublé de volume du criminel frappa violemment la jugulaire du marine qui n'avait rien vu venir. Bien que son coup soit stoppé, à la vitesse dont il bougeait son corps était obligé de partir. Ainsi Allen s'ecrasa au sol totalement K.O.
Aussi vite qu'il s'était transformé, Yao reprit sa forme normal et observa son adversaire. Il était au sol, incapable de bouger et de respirer correctement. Sa jugulaire semblait avoir éclaté, sa fin était proche. Le voyou jeta ensuite un coup d'oeil vers son collègue. Il avait du finir son combat un peu avant Yao et avait lui aussi tuer son adversaire, de plus Ren avait été témoin de la technique secrète du Dragon Poupre. Maintenant, il fallait se casser en vitesse !
- Bon Ren, on a prit vachement de retard et les autres troufions du gouvernement vont pas tarder à débarquer, autant se casser au plus vite ! Mais avant ...
Yao s'approcha du corps du marine en train de succomber. Il était sur le point de mourir mais sa chute avait l'air d'être extremement douloureuse. Le voyou dégaina alors son calibre et le poingta en direction de la dépouille du lieutenant.
- Tu as vu nos têtes, je ne peux te laisser une chance de survivre, considère ça comme un cadeau ...
Il appuya sur la gachette, le coup partit. La balle se logea entre les deux yeux de l'homme qui arrêta de bouger sur le champs. Rangeant son arme à feu dans sa veste, les deux hommes reprirent la route. Il fallait désormas rattraper Hikari et semer les marines avant d'arriver à Térèsse, ou une fois la bas, pourront enfin dire que leur braquage avait porté ses fruits. | | | | |
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| Dim 13 Avr - 18:11 Combat terminé, il ne nous restait plus qu’à partir. Soupirant en me remettant de toute cette agitation, je vins alors à regarder vers mon acolyte. Lui, il n’avait pas terminé son combat. Me frottant la nuque, je regardais avec attention ce qui se passait. Visiblement, l’adversaire de mon acolyte Yao semblait avoir pris cher. Tout comme Yao qui semblait avoir pris des coups. Quoi que je n’en étais pas sûr. De là où je suis, je ne distingue pas tout avec exactitude. Admirant la scène qui se produisait, je me doutais bien qu’il devait s’agir du combat final. Le cliché type dans un combat où chacun donne son attaque ultime et où après cette attaque, un seul des deux se relève. One rise and one fall. Un se redresse et l’autre tombe. Attentif, je regardais le petit voyou se concentrer tandis que son adversaire fonçait sur lui. Avec une vitesse qui pourrait surprendre, je me demandais bien comment il allait contrer l’attaque. Ma réponse ne tardait pas. La suite se passait presque en un clin d’œil. Un battement de cils et voilà que la scène était terminée. Un choc fulgurant sans être trop dévastateur se fit ressentir. Le marine venait de mordre la poussière. Et quand j’y repense, j’arrive à distinguer ce qui c’est passé. Yao semble avoir frappé avec une force qui était démentielle. Tellement étonnante qu’il en avait fait gonflé son bras durant ce court laps de temps. L’explication de cela m’était inconnue, mais j’étais sûr de ce que j’ai vu. * Et ben…* Contre toute attente, voilà que le marine semblait encore vivant ET conscient. Son sort ne laissait aucun doute. D’ailleurs, en parlant de sort, je me rendais compte que j’avais agis précipitamment. Notre but primaire n’était pas de les tuer, mais pour mon cas, j’ai agis comme un idiot. J’aurais pu le blesser à la gorge sans le tuer. Bah… Tant pis. Haussant les épaules, je me dirigeais vers la bestiole à écailles qui étaient resté dans un coin à l’abri. Pendant ce temps, mon ami de fortune s’occupait de son autre compagnon d’aventure. Un coup d’arme à feu se fit entendre et il ne nous restait plus qu’à imaginer une trompette chantonner la chanson annonçant la mort d’un combattant. Mais pas le temps de faire ce genre de cérémonie… Nous nous devions de rattraper ma copine, ma compagne qui avait pris de l’avance exprès. Désormais, elle serait proche de l’endroit prévu, pour sûr. Montant devant sur la bestiole qui s’agitait, j’attendais mon cher acolyte pour alors lui adresser un regard neutre. « Allons-y oui… et ne trainons pas cette-fois… »Notre coup semblait réussi désormais. Plus rien ne pourrait nous arrêter. Une fois prête, la bête s’élançait à toute allure vers l’endroit que nous avions choisis. Les frontières de ce lieu n’étaient plus très loin. D’ici peu de temps, nous pourrons festoyer comme il se doit. Compter les liasses sera un vrai bonheur. Je m’en délecte d’avance. Sourire aux lèvres. Cependant, toutes les histoires comme les nôtres n’ont pas de fin facile. Non… Pour preuve, lors de notre route, une escouade de marines nous avait rattrapées. En vérité, elle nous avait tendu un piège. Ayant profité de notre combat, elle s’était avancée au cas où ils échoueraient. Cependant, nous n’avions guère plus de temps à accorder à ces larbins. C’est donc de manière risquée que nous forcions le pseudo barrage de marines. De simples laquais qui attendaient les supérieurs. Aucun n’était adepte de techniques comme les lieutenants ou autre. Ils étaient juste bons à recharger un fusil et à remettre en place une baïonnette. Malheureusement, une balle arrivait à toucher mon épaule faisant grandir la douleur à ce niveau-là. Super… J’aurais besoin de bons soins et donc de dépenser de l’argent. Grognant, je laissais l’espèce de dinosaure nous emmener derrière la frontière où nous étions enfin tranquilles. Là-bas, Hikari nous attendait. Avec les sacs, elle semblait n’avoir pas trop eu de soucis. Juste un sac endommagé à cause d’une balle qui l’avait percé. Heureusement, une balle de fusil ne perce pas un sac au point de faire couler des liasses de billets. Des pièces éventuellement, mais ayant volés des billets…. Il ne nous restait plus qu’à compter la monnaie. C’est donc en sûreté dans ce lieu remplit de brigands que nous nous installions le soir venu pour alors nous mettre à compter le butin. « Héhé… 50/50 je suppose mon cher ? »« N’oublie pas Ren… Il faut aussi partager avec moi huhu. Et malheureusement pour toi, je sais compter. »« … C’est vrai… »L’ultime discutions avant sûrement notre départ. Quoi qu’il en soit, alors qu’Hikari semblait s’éclipser en étant certaine que je lui donnerais sa part plus tard, je me contentais de discuter avec le jeune homme. Sourire narquois aux lèvres, je vins alors à me basculer sur ma chaise. Une cigarette au bec, je lui disais l’air penseur. « Que comptes-tu faire plus tard hum ? Car vois-tu… Après cette coopération, je pense qu’il serait amusant de se côtoyer de temps à autre.. Voici ce que je te propose. Plus tard, je laisserais derrière moi un moyen de me communiquer. Si tu as un besoin quelconque… Contact moi et on discutera affaire. Qu’en dis-tu ? »_________________ Il n'y a qu'une seule vérité... Ce monde m'appartient. Dita | Epicode | | | | |
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| Jeu 17 Avr - 13:45 Désormais que ces deux gradés de la marine étaient mort, il n'y avait plus aucune raison de rester dans les parages. Ren monta sur la bête préhistorique et Yao prit le devant et les rennes. Sans tarder une minute de plus ici, qui allait être blindé de bleus dans quelques temps, le voyou tapa de son pieds les côtes du vélociraptor qui accelera d'un coup. Tout de même, ils avaient de la chance d'en avoir, car ces bestioles la en plus d'être particulièrement puissante sont dotés d'une grande rapidité et agilité, qui dépasse même ceux des chevaux. Ainsi en les utilisant, Yao était sur qu'aucunes autres montures de cette île n'allait pouvoir les poursuivre. Les deux hommes traversèrent alors les rues, effrayant les passants sur le bas côté, et se dirigèrent vers la porte secondaire nord-est de la ville. Les braqueurs avaient étudiés le plan des beaux quartiers par coeur. Et la porte par laquelle ils comptaient sortir était la moins sécurisée. Mais alors qu'ils s'en approchaient, une lueur et une agitation surpris Yao. Voila que les mouettes avaient usées de leurs avance pour edifier un barrage sur la route des deux bandits ! En s'y approchant plus prêt et en observant bien la porte, il n'y avait rien de bien méchant. Une haie en bois dont la bête pouvait sauter et une dizaine de sous-fifres prêt à tirer. Bien, les deux hommes ne voulant pas perdre leur temps allaient donc forcer le passage. Serrant les côtes de la monture préhistorique avec ses deux pieds, la bête accelera de plus en plus. Bientôt, elle atteignit sa vitesse de pointe maximale, il fallait dire que sur son dos sa s'agitait beaucoup ! Les marines qui semblaient effrayés par la vue du monstre fonçé sur eux se mirent alors à tirer, avec un temps de retard. La bête avait la peau assez dure pour encaisser une partie de la salve, ce qui ne l'arrêta pas. Ainsi comme si c'était un saut d'obstacle, les deux hommes sautèrent aussi du barrage créant un sacré bordel chez les marines. Malheureusement ce "forcing" n'était pas parfaitement réussit. Ren se plaignait d'avoir prit une balle dans l'épaule, et à plusieurs centaines de mètres plus loin, Yao remarqua qu'une baillonette lui avait tranchée la chair de sa cuisse. Ce n'était que surperficiel mais la blessure pissait beaucoup de sang. Enfin bon, un peu de bobo pour un gros sac rempli de berrys, y a pas de quoi s'inquiéter, surtout qu'il ne restait plus que de la foret à traverser avant d'arriver de l'autre côté de l'île, la ou ils seront en toute sécurité ... [...] Le trio se retrouva alors pour la dernière fois. Il y avait les sacs blindés de billets verts, de l'alcool à gogo et une bonne ambiance de victoire. Tout ce que les brigands avaient du faire pour remporter ce magot en vallait le coup ! Yao était plutôt heureux. De une car il allait finir riche, et de deux car pendant cette aventure c'était fait un pote sur. Une fois que le partage fut fini, que la blonde partit, il ne restait que Ren et Yao. Un fumait sa clope tandis que l'autre se chargeait de fumer une pipe avec un mistérieux produit à l'intérieur. Les hommes se mirent alors à parler d'affaires, de la suite des evenements etc. - Ce que je comptes faire plus tard ? Tu vois la pipe que j'a dans les mains, c'est de l'opium, ça te défonce le crâne. Et ben plus tard, tu verras cette merdre sur toutes les îles de West Blue ... Et je ne m'arreterai pas la croit moi ! Enfin bon, c'est un tas de projets parmis tant d'autres quoi ... Et toi ?Yao avait l'air rêveur, c'était son comportement à chaque fois qu'il pensait au futur. Oui car le jeune voyou ne voulait pas se contenter de faire des conneries a droite et a gauche. Il voulait créer un réseaux et l'étendre sur toute la mers, voir plus tard sur toutes LES mers ! Oui, il le sentait, il avait l'âme d'un grand traficant, alors pourquoi pas se lancer dedans ? Suite à la réponse de son compagnon, le bandit sortit un objet de son kimono. C'était son Den Den Mushi, qu'il posa sur la table, face à Ren. - Tiens, prend mon numéro, je serai ravi de refaire affaire avec toi ! Et on risque bien de se croiser plus tôt que prévu, je le sens ... | | | | |
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| Jeu 17 Avr - 14:55 Une petite discussion de conclusion s’imposait. Moi et le jeune homme, nous parlions tranquillement dans ce lieu classique. Intérieurement, avoir fait équipe avec ce jeune homme m’avait donné des idées. Notamment celle d’éventuellement lui proposer de travailler avec moi. Mon idée de former un groupe de mercenaires était vraiment au goût du jour, cependant, il me fallait des associés. Bien que j’aurais pour sûr Hikari à mes côtés, je me devais de trouver des gens avec du potentiel et surtout, une fidélité à toute épreuve. Les gens qui disparaissent au bout d’une semaine, cela ne m’intéresse pas. Le but d’une famille étant d’être unis avant tout le reste. Bref, lui, il semblait répondre à ces critères que je m’imposais. Ainsi donc, je pouvais bien lui demander cela non ? Sourire aux lèvres, ma clope se laissant fumer en douceur, je regardais le jeune homme qui fumait sa pipe comme un petit vieux. Comme moi, il était heureux sûrement à cause du casse qui est une réussite. Je l’écoutais attentivement avant de finalement sourire et assimiler ses dires. Ce que j’allais faire ? Simple. « Je pense que je vais voyager un peu à la recherche de personnes aptes pour un projet. Suite à quoi, je pense qu’ Est Blue sera un premier arrêt dans ma quête. De ce fait, si tu me cherches, penche plutôt pour là-bas. »Sourire taquin aux lèvres et sérieux à la fois, je l’admirais sortir de son kimono un petit den-den mushi. Intrigué, je le laissais faire et prenais donc son fameux numéro. Il me faudrait en avoir un, mais cela ne tardera pas justement. Laissant ce sourire énigmatique sur mes lèvres, je me lève en douceur considérant le petit récit terminé. Chacun de nous a une petite somme coquette dans sa poche, sans doute une future prime selon l’importance de ces actes selon les autorités et surtout… une bonne dose d’adrénaline qui nous a été injecté lors de cet évènement. Que demander de plus ? Me levant donc, je lève doucement la main comme un signe d’au revoir, puis lui lançant un dernier regard, je lui réponds d’une voix faible, mais sûre. « Cela est certain… »Suite à ces mots, je quitte donc le petit lieu pour alors marcher en douceur dans les ruelles sombres. Je vois rapidement une silhouette adossée à une petite murette. Souriant de manière taquine, je m’approche de la demoiselle. Celle-ci et son allure de jeune fille très sensuelle s’approche alors de moi me murmurant quelques mots. Un murmure qui se perd dans la nuit. La belle a préparé sa part et me fait ses au revoir. En effet, elle ne voyage pas avec moi pour l’heure, mais cela viendra. J’en suis certain. Acceptant ses petits murmures, je la laisse dire et finit par lui faire un au revoir comme bien souvent. Après cette petite monotonie, je m’en vais dans un petit hôtel à la con. Dormir et compter mes billets est une belle idée. Loin de me douter que loin d’ici, une personne me recherchant est sur les lieux de l’incident. _________________ Il n'y a qu'une seule vérité... Ce monde m'appartient. Dita | Epicode | | | | |
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| Jeu 17 Avr - 16:24 Next Time Journée de merde que voilà. Ce jour-là dans ma chambre, j’attendais les ordres vu que je n’avais pas de mission prévue lorsque Suichiro Suman débarqua dans mon espace personnel pour m’engueuler.
« Ah vous voilà vous ! Il y a un braquage dans une banque et une fuite, et vous, vous êtes là à ne rien faire ! Vous allez tout de suite me faire le plaisir d’aller sur le terrain et ensuite me faire un rapport ! »
« Ouais… ouais okay… »
Oui, vous vous en doutez, je n’étais pas du tout chaude à aller y faire un tour. Normal quoi, super y’avait un braquage et alors ? On va me dire que tous ces chiens de la marine et du gouvernement sont tous ailleurs et qu’auquel cas je suis à peu près le seul agent en fonction qui reste dans la ville ? Non mais là, c’est un peu du foutage de gueule. Je n’ai pas cherché à savoir pourquoi le bâtiment était désert ; certainement encore une attaque surprise ou je ne sais quoi qui aurait pu faire que. On venait de me déranger pendant ma pause réflexion en plus de ça.
Descendant alors en ville, j’allais pour me rendre sur le lieu de l’incident quand une attaque surprise se passa en même temps. Des petits rebelles qui avaient l’air de vouloir se battre. Non mais sérieux, je ne vais jamais avoir le temps d’aller sur le lieu et si jamais retrouver la trace des bandits et les courser jusqu’à ce que je les retrouve et que je les batte. Alors, ça m’emmerde ces journées comme ça où rien ne se passe comme prévu. Ils m’avaient de plus mis en colère, ce qui n’était pas pour arranger les choses en plus de ça, voyez vous. Enerver une femme qui a en plus un fruit avec le mot loup dedans – auquel cas ceux qui savent comment se comporte les loups, on va dire que ce n’est pas la joie – bref, il fallait se douter que ça allait faire des étincelles. Me transformant en hybride, il ne me fallut alors pas longtemps pour les mettre à terre, tellement énervée que j’étais. Oh je ne les ai pas tués bien sûr, j’aurais pu en faire mon goûter mais ce serait mes supérieurs là, qui ne seraient pas contents.
Enfin remarque, je m’en fiche un peu vu que je compte tourner ma veste. Mais pour l’heure, je ne peux pas encore partir ; pas maintenant, je ne suis pas assez forte et il me faut récupérer quelques informations essentielles. Bref, une fois que je leur avais mis leur petite raclée, je repris ma forme humaine avant de me rendre sur le premier lieu – enfin le lieu majeur – de l’incident. La grande banque de Nighty Town avait été volé et voilà qu’il allait falloir que je fasse un travail pour rendre ensuite un rapport alors que je n’ai même pas pu participer ne serait-ce que pour essayer d’arrêter les bandits. Ce n’est pas juste du tout. Je me transformais totalement en louve et je commençais par retrouver les odeurs.
« … Hm ? Qu’est-ce que… Pourquoi ces deux odeurs en particulier ? »
Je venais de tomber sur deux odeurs pas méconnues du tout. L’une d’entre elles que je ne pourrais jamais oublier appartenait à Ren Tao ; mon amant. Et l’autre, un peu moins familière doit être celle du ledit dragon pourpre que j’avais combattu une fois sans pouvoir l’arrêter dans sa mission. Mais qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Je doute arriver à retracer ce qui a pu arriver ici, même avec un peu d’imagination. Surtout qu’il y a une odeur pestilentielle avec eux. Je ne saurais même pas décrire ce que c’est comme animal ? Ou un autre type de vie, enfin je n’en sais rien mais ce n’est pas une odeur douce à mon flair.
Tout en parcourant les différentes odeurs, faisant mon rapport en même temps, je me suis remise à penser à cette année que j’avais vécue avec Ren. Me demandant par la même occasion ; est-ce qu’il était encore sur Nighty Town ou pas ? Il est bien possible que non malheureusement… Alors que j’aurais pu le retrouver, voilà que je le perds encore de vue. Vais-je vraiment pouvoir un jour, me retrouver avec lui ? Je ne demande même pas à essayer de rattraper le temps perdu, seulement avoir des nouvelles de lui, lui dire que le gouvernement en est après lui – toutes les choses que je m’efforce de garder enfouit au plus profond de moi pour le jour où je pourrais enfin le revoir. Limite à passer du côté obscur.
[…] Ce fut après deux bonnes heures à préparer ce fichu rapport tout en faisant le constat de l’incident laissé par les traces et la venue des deux hommes que je retournais au QG pour le donner à mon supérieur. J’omis volontairement de parler des deux hommes que j’avais reconnus grâce à mon odorat, mettant alors deux faux noms. Il se peut qu’il retrouve tout de même les noms des vrais bandits mais en attendant, essayons de gagner un peu de temps et d’en faire gagner surtout. Mais tandis que je pensais que ça allait marcher, et bien non ! Il a fallut que quelques marines viennent foutre la merde en disant qu'ils avaient reconnus Ren. Tss... Et voilà, moi qui voulais essayer de leur sauver la peau tant qu'il en était encore temps ; ça a total foiré !
Bien sûr il a fallut que je donne une explication et tout ce que je sortis c'est que je m'étais trompée en marquant Len Mao. Grand sourire intérieur malgré l'engueulade que je prenais dans la figure. Au final, je me pris seulement un avertissement pour mon incompétence et un envoie immédiat sur Logue Town. | | | | |
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