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Ven 3 Juil - 9:58
Le cheval de Toroa Kômatsu Shokichi & Super papy
Toroa, l'île représentant le gouvernement mondial sur West Blue. Si ce qu'avait dit Glein se trouvait être exact, j'avais tout intérêt à mener ma propre enquête là-bas. Cela faisait désormais deux petits mois que j'avais quitté cette tour à la recherche de mon frère. Je comptais bien m'occuper d'explorer chaque île de cette mer. Mon plan était déjà établi, je commencerais par toutes les terres associées au gouvernement mondial, Toroa puis Nighty Town en priorité.
Ainsi je conclus un échange de service avec un petit marchand souhaitant se rendre sur le fameux bastion de la marine. Je l'aidais à entretenir son bateau, devais le protéger si ce dernier était pris d'assaut par des malandrins et ainsi de suite. Au bout de quelques semaines de voyage, l'île était visible et dès ce moment-là jusqu'à accoster cette dernière, mes yeux ne fixèrent qu'une seule chose; l'énorme fort se dressant au sommet d'une colline. Le château devenait de plus en plus imposant, masquant le Soleil qui avait passé le zénith depuis un petit moment désormais. Puis un infime tremblement me fit quitter mes pensées, nous venions d'arriver au port. Première étape effectuée. Désormais je devais me faire aimable et me mettre dans le rôle d'un petit commerçant. Cet objectif en tête, j'empilai quelques caisses pleines de céréales et rejoins le marchant sur le pont avec ces dernières entre les bras. Les marines ne tardèrent pas, ce que j'avais entendu était bel et bien vrai, ils effectuaient des contrôles. Sautant sur l'embarcadère en jouant mon rôle d'un simple civil heureux d'être arrivé à destination après un agréable voyage, je vins à poser les caisses et lâcher un soupir. Deux marines me faisaient face, je leur tendis la main.
-Aki Gon, enchanté ! Est-ce que deux gaillards comme vous pourraient m'indiquer un endroit où l'on peut se rafraîchir à l'ombre ? Ce trajet était épuisant !
Les deux représentant de l'ordre se fichaient pas mal de moi et allaient directement inspecter le bateau. Je gardais ce bête sourire sur mon visage durant leur petite recherche, ils ne trouvaient rien, évidemment. Après cette petite formalité, un des deux marines me rejoint et m'indiqua un endroit, je m'engouffrais alors dans cette ville regorgeant de bleus. Deuxième étape effectuée. Désormais je pouvais commencer mon enquête l'esprit tranquille. Ma situation n'était pas compliquée, je me situais dans la périphérie de cette énorme château, deux zones me séparaient de ce dernier, une zone urbaine et une petite campagne. Parcourant les rues au sol pavé, je recherchais un bon petit soldat à l'écart afin de pouvoir l'interroger en toute tranquillité dans l'ombre. Non, pas un interrogatoire violent, en tout cas la violence n'était pas prévue. J'attendais assis sur une caisse, à côté d'une étroite ruelle, l'arrivée de mon bienfaiteur et il vint. Un petit gaillard qui n'arrêtait pas de remettre sa casquette en place sur son crâne, cette dernière trop grande pour ce dernier. Il déambulait dans la rue, jusqu'à arriver à proximité de moi. À cet instant, je le saisis par le bras et me plongeai avec lui dans la ruelle. Le faiblard commençait à se débattre.
-Du calme, du calme... Je ne suis pas un vilain. Je souhaite juste te demander quelque chose.
Au vu de son regard effrayé, fuyant le mien, je me rendis compte que j'étais tombé sur le pire marine possible. Ce type devait être un bleu, il faisait déjà dans son froc. Je plaquais mes mains sur sa bouche afin de l'empêcher de crier, mais cet enflure me mordit à maintes reprises jusqu'à m'arracher un petit bout de chair. Génial. Pris de surprise, je le lâchais brutalement au sol, le sang me montait à la tête, j'étais en train de perdre mon temps. Soudain le bleu cria au secours, je commençais alors à courir afin de quitter les lieux. Aucune envie d'avoir des soucis maintenant. Pourtant j'en avais déjà, trois soldats m'interpellèrent en me sommant de stopper ma course, je me glissai dans une autre ruelle dès que l'occasion se présenta et pris de l'altitude en me servant de la proximité de deux immeubles. Un marine me tira une balle dans le bras gauche, me faisant lâcher un juron. Une fois sur le bâtiment, je repris ma course et me dirigeai vers la campagne qui avait l'air calme et peu peuplée. Au bout de quelques minutes de cavale, je trouvais une grange en bois qui m'avait l'air abandonnée et pris refuge dedans. J'arrachais ma manche à l'aide de mes dents afin d'avoir de quoi me faire un garrot pour stopper mon saignement. Les marines allaient-ils me retrouver dans cet abri que je venais de dégoter ?
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Ven 3 Juil - 13:46
Hey ho ! Hey ho ! On rentre du boulot !
Le soleil vient de se lever ! C’est le début d’une belle journée ! Il est temps pour moi d’aller faucher, mais après l’p’tit déjeuner ! La discrétion au réveil et Nils : ça fait deux, mais comment en vouloir à ce papy plein d’entrain qui s’apprêtait à commencer une dure journée de labeur ? Exultant de bonheur ce matin, il avait prévu un grand repas pour galvaniser Chloé, sa petite fille, et son fils Éric venus en renforts pour la récolte du seigle. Enfin, c’était plutôt Adeline qui s’était chargée du petit-déjeuner. Après tout, ce n’était pas à l’homme de faire la cuisine en plus de travailler !
La matinée passa ainsi tranquillement : père et fils se chargeaient du fauchage tandis que Chloé jouait non loin et encourageait son père visiblement pas au niveau en comparaison du papy. Midi approchait assez vite et il ne restait plus grand-chose à couper. Nils relevait la tête de son activité de temps en temps pour regarder autour de lui et profiter de son environnement. Il était tout simplement heureux, comblé. Rien n’était plus important pour lui que de pouvoir passer du temps en famille, de pouvoir partager des moments avec eux, et comme il le disait si bien : « Je serai p’têt plus là l’année prochaine » !
On entendait quatorze heures sonner au loin et le dernier coup de faux fut prêté par Nils. S’essuyant le front, il contempla le dur labeur accompli jusque-là. Éric semblait lessivé et se laissa tomber à côté du vieux, ils prirent tous deux une rasade d’eau avant d’en asperger Chloé qui manifesta son mécontentement en croisant les bras et en boudant. Ah les femmes ! Bien toutes les mêmes et ce dès le plus jeune âge !
La pause ne dura guère longtemps et c’est avec empressement qu’ils avaient tous trois ramassé le fruit de leur travail pour l’apporter à la grange en vue de la prochaine livraison : faut dire qu’il commençait à « faire faim ». L’humeur de Chloé changea du tout au tout lorsqu’on lui demanda d’aider. Ils échangèrent ainsi encore de nombreuses minutes à discuter et rire devant la petite mais lorsqu’ils arrivèrent devant l’édifice, le vieux bonhomme remarqua la porte ouverte : « sans doute un oubli ».
Ils pénétrèrent tous trois dans la bâtisse et commencèrent à ranger les outils tout en discutant comme si de rien était. Chloé aimait cet endroit signe d’identification pour sa famille, il s’agissait en réalité d’une grange banale mais présente dans la famille depuis des générations et lorsqu’il y avait de grandes fêtes, on pouvait aisément faire rentrer quelques dizaines de personnes. La petite courait dans tous les sens jusqu’à s’arrêter devant une silhouette tapie dans l’ombre. La remarquant de loin, elle s’approchait doucement sans un mot sans que les deux adultes ne remarque son petit manège. Avançant de plus en plus, elle distinguait un jeune homme et sans une once de peur, interrogea son grand-père.
Pépé ? C’est qui le monsieur ? La tension monta d’un cran. Le vieux fermier fit de suite le rapprochement entre la porte et les paroles de la petite. Il saisit de nouveau sa faux avec un geste ample et fit un tour complet avec pour la planter légèrement dans le sol meuble. Le visage grave et sa famille à côté, il ne fallait pas prendre le moindre risque. Entendant le bruit sourd, Chloé recula d’un pas de l’homme tandis que Nils ne quittait pas la silhouette des yeux. Il tenta de prendre la voix la plus douce possible bien que la tension était plus que palpable en ordonnant à son fils de prendre la petite pour rentrer. Il finit cependant par surenchérir à destination de la silhouette avec une voix beaucoup moins posée.
Au moindre mauvais choix, je débouche ta tête comme un bouchon de bouteille de cidre. T’es qui et qu’est-ce que tu fous là ?
Nils Gratz
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Ven 3 Juil - 20:03
Le cheval de Toroa Kômatsu Shokichi & Super papy
Cela ne faisait même pas une heure que j'avais posé le pied sur cette île et je m'étais déjà attiré des ennuis. Cela était consternant, malchance ou erreur de ma part ? Certes je n'étais pas vraiment commode avec ce jeunot, mais il avait tout pour m'énerver. Sur je ne savais combien de possibilité ce fut celle-ci qui se présenta à moi. Glein m'aurait surement fait la morale et il aurait raison. Une erreur de débutant, voilà ce que je venais de faire. J'aurais dû analyser la situation plus longuement. À la vue de ce bleu j'étais certain qu'Arashi aurait pris son mal en patience afin d'attendre un autre marine. Si je continuais à agir comme cela, à part finir capturer -que ce soit par la marine ou par un garde comme Glein- je n'aurais pas fait grand-chose.
C'était donc dans cette pitoyable grange que j'avais élu domicile le temps que les marines aient abandonné leurs recherches. Après tout je n'avais pas commis de crime. En ce qui concernait ma blessure au bras, mon garrot de fortune avait l'air de fonctionner. Je m'occupais donc de ma main lorsque j'entendis des voix. À mon plus grand regret cette grange n'était point abandonnée. Deux hommes papotaient, au vu du raffut qu'ils faisaient, ils devaient sans doute ranger des ustensiles. Je lâchai un soupir de soulagement. Des fermiers n'allaient sans doute pas me poser de problèmes. Toutefois, je pris soin de me masquer dans l'obscurité d'un petit recoin de la grange. Outre le bruit émit par les deux fermiers, un tout autre chahut attirait mon attention. Quelqu'un cavalait et ce fut en comprenant cela qu'une petite fille apparu dans mon champ de vision, à quelques mètres de moi. Malgré mes efforts -minimes je l'avoue- afin de me masquer, la jeune fille me repéra et s'avança dans ma direction. Lorsqu'elle s'arrêta afin de mieux m'observer et sans doute s'interroger sur mon identité, je lui fis signe de ne faire aucun bruit en ramenant mon index sur mes lèvres. Ses yeux pleins d'innocences me scrutaient pendant quelques secondes puis elle s'exclama. La jeune fille venait de prévenir son << pépé >>.
-Petite garce ! Murmurai-je avant de lentement commencer à me relever.
Néanmoins je n'eus pas le temps de me relever totalement, une faux se planta dans le sol. À la vue de la lame effilée plantée dans la terre, je me stoppai et redressai ma tête afin de découvrir à qui j'allais sans doute me frotter. Un vieil homme chauve arborant une longue barbe blanche me faisait face. Malgré son âge, il avait l'air d'être dans une condition physique acceptable. Papy avait de bons restes hein ? Son petit discours de vieillard vint à m'énerver, je mordis ma lèvre inférieure afin d'éviter tout juron cette fois-ci. Une seconde s'écoula, puis deux, puis trois... Toujours rien ? Je levais doucement mes bras, faisant mine d'être pris au piège -ce qui était le cas à vrai dire- et me relevai totalement, tout en douceur. Une fois debout, je pointai mon garrot du doigt et mis en évidence ma morsure à la main. Enfin, je me concentrai sur mon intonation pendant un instant afin de m'exprimer d'une voix innocente et apeurée, dénuée de toute agressivité.
-Comptez-vous abattre un gamin de seize ans, perdu et malencontreusement blessé sans lui laisser le temps de s'expliquer ? -Je ramenai doucement mes mains vers ma veste avant de l'ouvrir dans le but de mettre en évidence le fait qu'il n'y avait rien dedans - Regardez, avec quoi pourrais-je bien vous nuire ? Alors s'il vous plait... lâchez cette arme et discutons de cela dans le plus grand calme.
Évidemment je jouais en partie la comédie, mais une chose était vraie dans tout cela, je ne souhaitais pas causer de problème à ce vieillard ainsi qu'à sa petite fille. Si toutefois, le sexagénaire souhaitait me nuire j'aurais riposté avec toutes mes forces sans aucune hésitation. Vieil homme ou non.
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Sam 4 Juil - 12:05
T'es qui l'marmot ?!
Ah ces jeunes ! Toujours le chic pour se ficher là où on ne veut pas : c’était à la fois valable pour Chloé et pour le jeunot qui se dressait maintenant devant lui l’air blessé. Ce dernier semblait avoir compris qu’il ne valait mieux pas embêter le vieillard mais Nils n’en faisait qu’à sa tête. Savoir qu’un individu était caché dans sa grange, sa famille pas loin de lui et salement amoché qui plus est ! Sans nul doute qu’il s’agissait d’un voleur, ou tout au moins un type qui avait fait des conneries il n’y a pas si longtemps que ça.
Chloé et Eric avaient fui en direction de la ferme de famille, les deux protagonistes se retrouvaient donc seuls dans la grange laissant ainsi le champ libre au vieux si ça venait à dégénérer. Le jeunot demandait de pouvoir s’expliquer en montrant son absence totale d’arme. C’était un avantage pour lui et il comptait bien s’en servir. Nils arracha sa faux du sol et la tendit vers le jeune homme comme pour le pointer, lui signifiant ainsi de garder ses distances. Au moindre faux pas, il pourrait de suite asséner un coup puissant. La fatigue du travail de la journée l’empêcherait de faire durer le combat, surtout face à un jeune en pleine fleur de l’âge mais le fauchage du seigle avait au moins eu le mérite d’échauffer pépé.
Plutôt qu’un combat, il valait mieux tenter l’intimidation.
Bouge pas l’marmot ! J’te jure que du blé ou une tête c’est le même geste ! Visiblement, sentir que le danger avait été présent obnubilait le vieux et rien ne semblait le sortir de sa fureur. Même s’il n’y avait rien d’alarmant à première vue, lui ne s’en souciait guère. De plus, il ne savait toujours pas ce que l’adolescent faisait là et il fallait tirer ça au clair avant de jouer à la grande faucheuse : c’était comme si ce jeunot cachait quelque chose !
La colère prenant toujours le dessus, le fermier fronça plus encore les sourcils, il rabattit son arme en position de fauche prêt à frapper. Tout dépendrait de l’attitude de son opposant et il avait tout intérêt à filer droit !
Je répète : Qu’est ce que tu fous là ?!
Le vieux avait crié. On sentait vraiment qu’il avait du mal à contrôler ses émotions : il revoyait une nouvelle fois sa petite fille très proche de l’homme dans son esprit et bien que rien ne se soit passé, il avait imaginé maints scénarios catastrophes. La situation devait se résoudre, et vite !
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Sam 4 Juil - 19:56
Le cheval de Toroa Kômatsu Shokichi & Super papy
Les vieillards... même si ce fut mon mauvais choix qui me mena ici, je pouvais bien me plaindre de mon manque de chance. C'était même légitime. Ces vieux croûtons lents. Typiquement ce que je n'aimais pas dans ce monde. Quant bien même le vieil homme me faisant face semblait sortir du lot, il restait irritant. Tandis que sa famille quittait la grange, le sexagénaire relevai sa faux et me pointai avec. Malgré mon petit manège qui avait pour but de lui faire clairement comprendre que je ne pouvais le nuire, il continuait de me donner des avertissements. Était-je tomber sur un déviant ? Non... ce type était en train de se faire dessus en réalité. Je souriais intérieurement. Sa famille, cette petite fille. Je restais de marbre face à sa faux, je me concentrais sur une seule chose. Devais-je me faire passer pour un innocent gamin afin de jouer sur la corde sensible ? Ou bien était-il suffisamment atteint ou malin pour ne pas me croire et s'acharner sur moi ? Je laissais l'homme avec ses pensées, il allait peut-être se calmer. Ce comportement devait être passager, il avait eu peur pour sa petite fille.
J'attendais une réaction positive de sa part, mais l'homme semblait toujours aussi énervé. Au bout de quelques secondes de silence, il prit sa lance et d'un mouvement de bassin préparait son coup. Comptait-il réellement me faucher, -pour reprendre ses mots- moi qui ne lui avais rien fait ? Elle était où sa foutue sagesse ? Dans un bocal avec son dentier ? Le vieillard reprit la parole et me donna une nouvelle carte à jouer. Non, il m'invitait plutôt à utiliser une carte que j'avais oubliée l'histoire d'un moment à force de jouer la comédie. À quel point devais-je aller loin dans mes explications ? Après tout je n'étais qu'un pauvre gamin qui recherchait désespérément son frère dans un monde de sauvagerie ! Voilà ce que je comptais utiliser. Alors, toujours de cette même voix innocente, je prenais la parole mais cette fois-ci je le regardais droit dans les yeux ainsi il aurait pu voir que je ne lui mentais pas. Du moins en partie. Je cachais simplement des informations.
-Vous avez eu peur pour votre petite fille, c'est tout à fait normal... ça montre à quel point vous êtes quelqu'un de génial. - j'en profitais alors pour me répéter- Avez-vous vraiment envie de m'abattre juste pour cette crainte ? Ces blessures m'ont été infligées par un marine qui m'a prit pour une brute. Je lui ai juste posé une question sur... - je m'interrompais durant un instant, faire le petit frère pur et sain d'esprit qui se livrait à un vieil homme.- ... mon frère qui a disparu il y a maintenant quelques mois de ça !
Boarf, il ne me manquait plus que les larmes, mais je n'étais pas joueur au point de me faire pleurer devant un vieil homme trop stressé. S'il ne me pointait pas avec cette faux, je lui aurais sans doute recommandé une thalasso.
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Dim 5 Juil - 12:38
Ah les femmes !
L’intrus ne se démontait pas face à papy et voilà que maintenant il se foutait de lui ! Comme si il pouvait savoir ce qu’il pouvait se passer dans la tête du vieux, lui qui avait expérimenté toute une vie alors que l’autre gugusse n’était qu’un gamin ?! C’en était trop, il ne fallait pas pousser pépé dans les orties et son explication était plus que bancale. Si un marine te prend pour une brute, c’est que t’es une brute. Point… même si au final, le jeunot n’avait rien fait et que ses paroles étaient plutôt censées.
Nils avait de plus en plus de mal à se contenir. Le jeunot considéré comme une brute par la marine… sa petite princesse avait donc failli se retrouver dans une situation dangereuse : Papy ne pouvait plus reculer, il banda ses muscles et arma plus encore son geste, c’était maintenant sûr, il allait frapper. Il contracta fortement ses cuisses pour donner de l’ampleur à son geste, ce serait un coup magistral.
Docteur Nils Robert Gratz ! Je te préviens que si tu ne te calmes pas tout de suite, tu vas te démerder pour faire ta bouffe ! Et ça : à vie ! Adeline, la femme du vieux fermier venait de faire irruption dans la grange et avait l’air furibonde. La vieille portait un tablier de cuisine immaculé et un rouleau à pâtisserie dans les mains, elle avait assisté à la fin des explications. Maintenant postée à l’entrée du bâtiment, elle avait complètement interrompu Nils dans son mouvement qui restait alors comme figé dans le temps, comme un enfant prit en faute au point d’en rester bouche bée. Quelques secondes passèrent avant que Nils ne bredouille quelques mots.
Ça suffit ! Pose moi ça où j’ten fous une ! Tu vois pas qu’il est blessé ?!
Mais c’est lui qui…
Il pourrait être ton p’tit fils !
Mais il ment et il… Nils reprenait doucement le cours de ses pensées mais ne laissa pas pour autant tomber sa garde. Au final, c’est vrai que le jeunot n’avait montré aucun signe d’hostilité mais un intrus restait un intrus et il ne fallait prendre aucun risque surtout que maintenant, un nouveau membre de sa famille était présent ! Prudence était mère de sûreté.
C’est un sale voleur ! Et un sale go… La vieille lança son rouleau avec force sans que Nils ne puisse finir sa phrase. Elle se rapprochait assez vite jusqu’à son niveau et lui martela le crâne en rythme pour que ça rentre : « A-rrête De Jouer Au Vieux Con » !
L’ancêtre avait laissé tomber son arme pour tenter de parer les coups en fermant les yeux, les bras au-dessus de la tête, ne les rouvrant que quelques secondes après la fin de la punition. Il constata alors que la vieille était déjà au niveau du jeune pour observer ses blessures et lui demander comment il se sentait. Elle savait qu’elle pouvait lui faire confiance. Le docteur Gratz commença à lui dire de faire attention mais Adeline se retourna avec un regard noir qui paralysa la parole du vieillard avant de focaliser de nouveau son attention sur l’intrus, lui offrant un sourire délicieux.
Résigné, Nils n’insista pas et se mit à bouder sur place, levant les yeux au ciel. Il savait qu’il ne pourrait rien faire. Et dire qu’on parle des femmes battues… mais les hommes alors ? Une chose était sûre : c’était elle qui portait la culotte !
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Dim 5 Juil - 17:00
Le cheval de Toroa Kômatsu Shokichi & Super papy
Avec mon dernier discours, je pensais pouvoir calmer une bonne fois pour toute le vieillard. Il devait bien ressentir de la pitié à mon égard désormais. S'il était normalement constitué en tout cas. Et bien non, contre toutes mes attentes le papy se prépara à m'asséner un puissant coup de faux. Dommage pensai-je à cet instant, j'allais devoir me battre avec lui. Une fois son élan pris je fléchis mes genoux afin d'amorcer mon esquive lorsqu'une autre personne se mit à crier. Surpris par ses paroles, je cessai brusquement mon mouvement et tombai sur les fesses. Le sexagénaire lui était figé tel une statue. Son visage grave se transforma en celui d'un pauvre gamin ayant peur d'être puni par sa mère. Cette image intimidante qu'il s'était donné venait d'en prendre un coup.
Apparemment une vieille venait de me sauver. Cette dernière fermait le clapet au vieux dès qu'il tentait de se justifier. Enfin une personne raisonnable parmi les ancêtres, même si elle avait l'air d'être un cas... elle aussi. Suite à cette discussion à sens unique, je pris soin de ne pas m'exprimer et restais campé sur mes fesses afin de pouvoir me donner cette image d'enfant perdu face à la grand-mère. Le vieillard reprit de plus belle, mais cette fois-ci il ne fut pas interrompu par des mots, mais par un rouleau de cuisine. Puis vint une scène plutôt particulière. La mémé rejoins le vieil homme sans qu'il puisse avoir le temps de reprendre ses esprits. Une fois face à lui, cette dernière le roua de coup jusqu'à ce qu'il ait lâché sa faux. Une fois l'arme au sol, la vielle femme se retourna vers moi avant de s'abaisser et de saisir ma main blessée. Là où le papy était méfiant la mémé était bien trop gentille. Je lui rendis alors son sourire et pris un ton plus naturel cette fois-ci, décidant de ne plus jouer la comédie. Cette vieille femme me plaisais bien, elle contribuait au peu de réconfort disponible dans ce monde à problèmes.
-Ça va, je pense m'être occupé de ma plaie au bras correctement. Le marine m'avait logé une balle pendant que je cavalais. À vrai dire j'ai surement effrayé son camarade en lui posant une question sur un sujet qui me tient à cœur -je levai ma tête et m'adressai désormais au vieil homme- mais ce n'est pas une raison pour me considérer comme une brute.
Je soupirai et écartai doucement les mains de la grand-mère qui tenait la mienne puis me relevai. Je regardai alors la personne âgée un court instant avant de me mettre en marche vers la sortie de la grange. La vieille m'inspirait de la gentillesse, je n'aimais pas trop cela.
-Je ne comptais pas vous attirer des ennuis en venant ici, je pensais que l'endroit était abandonné. Désolé de vous avoir importuné.
Désormais je devais réfléchir à un nouveau plan afin de récolter d'éventuelles informations sur mon frère. En espérant que les marines eurent arrêté de me rechercher durant cette drôle de rencontre.
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Dim 5 Juil - 18:46
Ah les femmes ! (2)
Professionnel jusqu’à connaitre presque toutes les techniques sur le fait de bouder, Nils n’en faisait qu’à sa tête. Au point que lorsque l’intrus prit la parole, il le mimait discrètement avec un air idiot en dodelinant de la tête et en tirant la langue. La vieille ne s’en rendit pas compte et observa plus attentivement la blessure que lui montrait le jeune, en tant qu’infirmière, son œil était expert. Les premiers soins avaient été efficaces mais il ne s’agissait pas là d’un traitement efficient : il fallait panser la plaie et enlever la balle qui pouvait devenir source d’infection.
Alors que le blessé se levait pour partir, il s’excusa pour « la gêne occasionnée ». Adeline fit non de la tête avant d’expliquer son point de vue.
Taratata ! Tu vas nulle part. T’as besoin qu’on enlève cette balle et qu’on te fasse un pansement. Elle expliqua ça d’un ton très calme sachant qu’elle avait déjà démontré ses talents de persuasion quelques minutes auparavant. S’il devenait nécessaire de réutiliser le rouleau à pâtisserie, elle n’hésiterait pas une seconde. Le vieux se réveilla soudainement entendant ces propos comme si un signal d’alarme silencieux s’était mis à retentir.
Quoi ?! Non mais tu vas pas en plus le soigner !? Il a une balle ! C’est un crimi…
Oh toi ! J’te préviens ! Le vieux ne se laissait pas faire mais finit par céder à condition qu’il soit suffisamment prêt pour pouvoir le surveiller. Après tout, ce n’était qu’un jeune et il le maîtriserait forcément aisément. Baissant les bras, Adeline finit par accepter avant de sortir avec l’adolescent lui soufflant à voix basse : « au fond il n’est pas méchant… juste borné ». Saisie d’une idée de génie elle ajouta suffisamment fort pour que Nils entende, un grand sourire malicieux se dessinant sur son visage.
Et puis j’ai fais un gâteau ! Et du café ! Tu sais : seule grand-mère sait faire du bon café. Le vieux docteur bougonna quelque peu histoire de marquer le coup mais il ne put s’empêcher de sourire. Non pas parce que sa femme avait réussi à placer sa vanne qu’elle avait trouvé plusieurs années plus tôt mais parce qu’il savait qu’il pouvait avoir confiance en elle. Ils étaient toujours amoureux au bout de tant d’années ensemble et leurs disputes restaient parmi les plus beaux moments qu’ils avaient pu vivre.
Oubliant la frayeur qu’il avait pu avoir, l’ancêtre sortit de la grange pour rentrer à la maison. Au final, peut-être en saurait-il plus sur le nouvel invité de la famille. Sans compter le plus important : il avait faim.
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Dim 5 Juil - 20:50
Le cheval de Toroa Kômatsu Shokichi & Super papy
M'apprêtant à reprendre mon petit périple sur cette île et ainsi laisser mes deux aînés reprendre leur train de vie quotidien, la vielle dame me stoppa tandis que je posai mon pied à l'extérieur de la grange. En temps normal, j'aurais simplement ignoré la remarque. Après tout perdre mon temps dans un endroit paumé en pleine campagne avec deux personnes âgées n'était pas mon passe-temps favoris, gentillesse ou non. Là mamie fit mouche, ma blessure n'était pas réglée. En effet, il se trouvait que je fus négligent quant à cette dernière. Un simple garrot pour arrêter le saignement et puis tout aurait dû être fini... voilà ce que j'avais pensé lors de mon arrivée dans cet abri. La balle avait élue domicile dans mon bras et selon les dire de mémé, elle allait surement me causer d'autres soucis plus importants qu'une simple douleur. Lorsque j'étais encore dans cette tour, nous étions encadrés par des gardes chacun spécialisés dans un domaine précis. Dont la médecine. Et auparavant ce furent ces derniers qui se chargeaient de nous guérir. Mais, ici, qui allait s'en occuper ? Le vieillard était apparemment docteur, toujours d'après les paroles de la grand-mère, mais ce dernier n'avait pas l'air très entrain à me soigner. Sa conjointe aurait facilement pu le convaincre, alors je me retournais vers elle, sourire aux lèvres, et acceptais l'offre. Gâteau, café, soin et ensuite je serais reparti.
Nous sortîmes alors de la grange, je suivais les deux vieillards et les observais. Ils avaient un train de vie paisible, au milieu de ces champs de céréales. Le cadre était reposant, je scrutais le ciel toujours aussi bleu, avec un nuage de temps en temps. Le soleil était à mi-chemin entre l'horizon et le zénith désormais, j'imaginais que j'avais bien le droit à un peu de repos non ? Souriant en coin, bien que gêné par ma situation, je vins à ouvrir le dialogue avec le vieux couple. Histoire de calmer le papy et peut-être de le découvrir sous un nouveau jour.
-C'est beau ici, est-ce de l'orge ?
En espérant que mon ignorance n'aurait pas énervé le docteur-fermier. Je ne m'y connaissais pas trop dans ce domaine à vrai dire cela ne m'intéressait guère. Mais bon, il fallait bien échanger non ? Après quelques minutes de marche nous arrivâmes devant une ferme, leur domicile sans aucun doute. Ma foi, cela convenait bien à l'idée que j'avais d'eux ainsi qu'à leur rythme de vie. La vielle dame s'apprêtait à ouvrir la porte quand un problème que j'avais oublié le temps de notre route refit surface.
-Arrêtez-vous ! Nous sommes ici pour ce jeune-homme, nous avions quelques questions à lui poser.
Suite à cela je vins à me retourner afin de découvrir deux de mes anciens poursuivants. Je grimaçais, cela m'énervait d'avoir affaire à eux ici auprès de ces personnes. Je lançai un regard navré au vieillard qui se trouvait à mes côtés.
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Dim 5 Juil - 22:31
Keskidi ?
Le couple pratiquait souvent de longues promenades, souvenir de l’époque ou la sœur du docteur Gratz était encore en vie. On aurait presque pu croire qu’un sourire se dessinait sur le visage du vieillard tandis qu’il reprenait vie dans son environnement… ça aurait pu être le cas si l’autre marmot n’avait pas interrompu le flot de ses pensées avec une question idiote ! Il s’apprêtait à répondre mais Adeline comprit avant lui et entama la discussion à propos du travail de son mari avec passion et toute la sympathie qu’on pouvait lui louer, c’est qu’elle connaissait bien son mari la vieille ! Finalement, mamie sauva la situation une nouvelle fois et redonna le sourire au vieux qui, même sans participer à la discussion, semblait moins anxieux voire ouvert.
Le groupe arriva au niveau de la ferme mais fut surpris par deux marines qui s’avancèrent pour demander un entretien avec le jeune. La grand-mère ne savait trop comment réagir. Autant elle pouvait aisément avoir le dessus dans des situations de crises, autant dès qu’elle discutait avec les forces de l’ordre, elle semblait comme désarçonnée. Elle prit tout de même la peine de se mettre devant le jeune homme, à sa gauche, pour cacher le bras le plus touché, celui qui avait reçu la balle. Nils comprit instantanément sa femme et s’avança en commençant à jouer la comédie : il prit un air bourru à la fois imposant et épuisé, le fermier venant de finir sa journée de travail type.
Dites don’ mes cocos ! vous v’nez ch’moi et vous m’d’nnneuh des ord’s ? Qu’est c’est qu’est ce qu’vous v’lez à mon p’tiot gars là ? J’alleuh l’soigneuh parcqu’il s’feu bouffé par un sale bestio quand on a bossé dans eul champs tantôt ! L’ancêtre saisit alors le bras droit du jeune d’un geste vif pour montrer la morsure aux deux soldats, le propulsant un peu en avant. Appuyant un peu fort sur la main, il fit en sorte de provoquer une douleur pour tenter de faire perler du sang ou arracher un petit son à son protégé du moment dans le but de rendre plus crédible encore son intervention… et peut être aussi par pur rappel du fait que ce n’était qu’un marmot… Pour l’heure actuelle, il ne s’agissait pas là du questionnement le plus important : seul le résultat espéré comptait. Mamie suivit le mouvement pour continuer de cacher la blessure à l’autre bras. La symbiose entre les deux vieux en devenait touchante pour qui comprenait le manège, mais encore fallait-il que le jeunot fasse confiance au vieux et à la vue des événements précédents, on pouvait douter d’une éventuelle collaboration entre les deux protagonistes.
Depuis le début, il s’agissait en réalité d’un triangle de confiance : Papy et mamie se suivaient aveuglement, ainsi, le jeune avait obtenu l’approbation silencieuse et discrète du vieillard au moment où sa moitié vint à lui accorder la sienne. Restait encore à savoir ce que pouvait penser l’adolescent.
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Lun 6 Juil - 20:07
Le cheval de Toroa Kômatsu Shokichi & Super papy
Après avoir accepté de recevoir de l'aide de mes deux aînées, nous prîmes la direction de leur domicile. Là-bas j'aurais pu recevoir des soins concernant ma blessure par balle qui était loin d'être réglée. Suite à cette petite balade dans les champs, où je m'étais accordé une pause quant à ma venue sur cette île, nous arrivâmes devant la demeure du couple. Une ferme. Tandis que nous nous apprêtions à renter dans la maison, nous fûmes interpellés par deux marines. Je me retournai le premier lorsque mémé se mit à mes côtés afin de masquer mon bras. Je compris à son regard ce qu'elle pouvait avoir en tête. Elle avait vraiment un bon fond cette mamie. Suite à cela, le vieillard attrapa mon bras droit et le tira rapidement afin de le mettre sous le nez des marines. Ce geste brusque vint à me faire trébucher, je me situais dès lors devant ces deux casquettes bleues. L'un était la petite nature que j'avais un peu brutalisée, l'autre était le troisième de mes poursuivants. Ce dernier était celui qui n'eut quasiment pas le temps de m'observer lors de ma fuite. L'homme m'ayant tiré dessus n'était pas là.
Soudain le papy vint à faire pression sur ma main, je lâchais alors un léger cri. Non pas de douleur, -bien qu'il était semblable d'un point de vue sonore- mais plutôt de mécontentement envers le vieil homme. Refermant ma bouche d'un rictus dénué d'humour, je fixais la petite enflure qui me mit dans cette situation. L'homme qui m'avait mordu. Le visage de ce dernier était en sueur, épuisé par la poursuite ? Ou avait-il peur que je pusse lui coller un poing dans sa face malgré la présence de son camarade qui lui fixait le vieillard d'un air surpris. Il fut plutôt décontenancé par le vieux. Était-ce dû à la cicatrice sur son crâne ? En soi, il était plutôt atypique pour un fermier, je le comprenais. Mais de là à l'observer bouche bée sans rien dire. Je vins alors à m'exprimer, jouant le rôle que le couple souhaitait probablement m'attribuer. D'ailleurs je fis cette fois-ci attention à mes mots, le vieillard s'étant enervé lorsque je pris les céréales pour de l'orge. Mamie m'avait suite à cela renseigné.
-Désolé, pouvez-vous faire rapidement ? J'ai toujours du seigle à faucher...
Le bleu semblait être perdu dans cette situation. Il comprit que je mentais afin de fuir, mais ne savait quoi faire. Il lança un regard à son camarade qui ignora mes mots, toujours focalisé sur le visage du papy. Était-il connu dans ce taudis ? En tout cas m'associer à lui pour le moment semblait être la meilleure chose à faire. M'efforçant de prendre un air crédule, je vins à questionner le soldat.
-Euh... Avez-vous un problème avec mon grand-père ?
-Non... non, rien. Excusez moi, il semble qu'il y ait eu erreur.
Il se retourna vers son camarade, encore plus en sueur, pris au piège par la situation. Puis il maugréa contre ce dernier. Apparemment il venait de faire une erreur de débutant - selon les mots utilisés par le marine qui tombait clairement dans le panneau- et de ce fait avait dérangé un brave civil de Toroa. L'homme qui se chargeait d'une partie du ravitaillement des casquettes bleues. Suite à cela le marine, gêné par son partenaire, le força à s'incliner face au vieil homme et une fois cela fait ils vinrent à partir. Éberlué par cette situation je tournais lentement la tête vers le vieux.
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Mar 7 Juil - 0:44
Mamie Nova
Plus jeune, Nils avait déjà eu l’occasion de tromper la marine pour se sortir de petites encombres dans lesquelles il avait l’habitude de se fourrer avec sa sœur. Jouer la comédie n’avait donc rien de véritablement extraordinaire pour l’ancêtre, même si ses personnages n’ont vraiment rien de commun. Après tout, plus c’est gros et plus c’est crédible !
Les marines s’en allaient et le couple d’anciens voyait ça d’un bon œil. Profitant du départ, ils attendirent tout de même d’être à bonne distance avant de recommencer à respirer : on ne pouvait jamais prévoir les effets d’une intervention d’un vieux. Qu’il s’agisse du vieux ou de la réaction qu’il pouvait provoquer, tout était toujours indéterminé. Le fermier prit tout de même la peine de répondre à l’interrogation du jeunot… à sa façon.
VOUS QUOI ?! J’PEUX T’ASSURER QU’SI T’AVAIS ETE MON P’TIOT ! TU T’EN S’RAIS PRIS UNE DEPUIS LONGTEMPS ! Tandis qu’il gesticulait dans tous les sens, Adeline levait les yeux au ciel, comme si elle avait su, avant même qu’il n’ouvre la bouche, ce qu’il s’apprêtait à dire. La porte s’ouvrit alors laissant apparaître Chloé et Eric ameutés par le raffut. Ils laissèrent entrer la grand-mère qui expliqua brièvement la situation à son fils et les dernières péripéties.
Le vieux s’était alors arrêté de hurler, toussotant comme pour s’excuser de la scène envers les deux nouveaux arrivants. Sachant qu’il ne pouvait pas rester sur une note aussi négative avec son hurlement et sa réprimande, et que sa petite fille n’allait sans doute pas comprendre, il ajouta quelques mots en passant devant son petit-fils improvisé, ces derniers sonnant comme une récompense que l’on donne à un enfant pour une bonne action.
Au moins, tu as bien nommé la céréale… Aller. Viens. En entrant dans la ferme, on tombait directement sur la pièce principale : le salon. Divers vieux fauteuils ainsi qu’une table basse étaient présents en décoration. La salle à manger n’était séparée du salon que par un canapé ancien sur la gauche et offrait une vue splendide sur le jardin et les champs. La cuisine quant à elle se situait à la droite de l’entrée, elle était spacieuse et aménagée à la façon d’un bar, un style de cuisine américaine qu’avait choisi le couple pour passer des moments conviviaux avec les enfants. Pour terminer, exactement en face de l’entrée se dressait le couloir menant aux divers appartements de la famille orné de multiples dessins et photos de famille. Un dernier couloir menant au laboratoire du docteur Gratz débutait sur la droite de l’entrée, juste avant la cuisine.
Mamie se dirigea ainsi dans la cuisine et sortit un gâteau du four. De merveilleuses senteurs embaumaient la pièce principale et même le vieux se mit à baver devant un tel spectacle odorant.
Je vous ai préparé la spécialité de la famille : une recette transmise de génération en génération, le gâteau ALSA ! Elle commença à couper une part du délicieux met et lança un regard malicieux à son mari. Oh ! Il savait ce que ça voulait dire : « si tu comptes avoir une part pour le goûter, va soigner notre invité ! Sinon ce sera ceinture ». Grognant une nouvelle fois dans sa barbe, il ne put s’empêcher de répliquer.
Mais de toute façon il va mourir ! Alors une minute de plus ou de moins… La grand-mère fronça les sourcils et Nils soupira mais n’insista pas. Il poussa le blessé de la paume de la main en direction de son laboratoire tandis que Chloé et Eric s’occupaient à préparer le goûter en compagnie de « Mamie Nova ». Le docteur Gratz allait une nouvelle fois se retrouver seul avec l’individu ; la dernière fois, ça s’était mal passé, est-ce que leur relation avait cependant évolué depuis ?
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Mar 7 Juil - 17:05
Le cheval de Toroa Kômatsu Shokichi & Super papy
Content. Voilà comment j'étais lorsque les marines partirent en ayant renoncé à me questionner. Et cela n'était pas dû à mon jeu d'acteur ou une quelconque tentative de manipulation que l'on m'avait si bien enseignée par le passé. Méthodes souvent utiles, mais que je n'appréciais guère. Ici je dus uniquement suivre le mouvement que ce couple avait orchestré. Leur complicité me rappelait celle que j'eus avec mon frère à l'époque. D'ailleurs lorsque je l'aurai retrouvé aurions nous formés à nouveau une seule et même personne comme le disait si bien Glein ? Ce fut sur cette interrogation que le vieillard me fit quitter mes pensées en braillant des stupidités dignes de ce que je pensais de lui.
Suite à ce dernier grognement, mamie ouvrait la porte de sa maison et expliqua la situation à son fils. Ce dernier semblait beaucoup plus frêle que son paternel. Il n'avait surement jamais touché un outil de travail de toute sa vie et encore moins combattu... Une fois le pied posé dans l'entrée de la maison, je me présentai officiellement avant de m'abaisser vers la petite fille. Cette dernière n'était pas une petite garce comme je l'eus pensé. Après tout si elle n'avait pas alerté son grand-père, j'aurais été encore dans la grange avec une balle dans le bras. Attendant probablement une infection. Je lui fis mon plus beau sourire en gâche de remerciement puis me redressai. Quelques secondes d'observation du domicile, assez moderne pour l'âge du couple et papy m'expédia avec lui dans un long couloir, avant même que l'odeur de la part de gâteau préparé par la grand-mère m'ait parvenue. Ce couloir était orné de quelques photos de familles, où figuraient trois petites filles et l'être frêle leur servant de père. Enfin nous arrivions au cabinet du vieillard. Ce cabinet était organisé, une table d'examen, tous les ustensiles du bon vieux médecin, où du moins de ceux de ma tour. Ainsi le grincheux allait me soigner et cela grâce à mamie... décidément cette grand-mère avait tout d'une vraie chef de famille. Ne voulant perdre du temps, gêné par l'actuelle situation, j'enlevai ma veste et retirai mon garrot. L'idée d'être soigné par ce vieil homme que j'avais tant critiqué et qui m'avait tant irrité m'était fortement désagréable.
-Je suppose que je suis prêt.
Mon sang commençait à couler le long de mon bras gauche. Ma mauvaise foi allait surement me causer de nouvelles réprimandes venant de ce vieux. Au moins, j'avais décidé de ne plus jouer la comédie avec lui et de lui montrer ma vraie personne. Non pas pour lui, mais pour sa compagne.
-Euh... sans anesthésiant s'il vous plait, la sensation de ne pas sentir une partie de mon corps m'est insupportable.
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Mar 7 Juil - 21:41
Quand te reverrais-je ? Pays merveilleux !
Arrivant dans son laboratoire, le docteur Gratz s’affala sur son siège laissant son futur patient prendre possession des lieux. Il ne mit pas longtemps à enlever son garrot pour libérer la blessure et laisser le sang couler, sans broncher… et il ne voulait pas d’anesthésie ? Ah ces jeunes à toujours vouloir péter plus haut qu’ils ne le peuvent ! Le vieux approcha de la blessure pour constater qu’il faudrait retirer la balle, non loin d’un nerf. La blessure n’avait provoqué aucune liaison trop importante mais pour sûr : ça allait faire un mal de chien et il était hors de question de faire ça sans endormir. Depuis qu’il était médecin, la douleur était une chose qu’il supportait mal et puis ce n’était qu’un gosse. Il pensa à un stratagème avant d’expliquer la situation.
J’te préviens, ça va faire mal. Faut retirer la balle et elle n’est pas loin d’un nerf. Tu auras également besoin de deux ou trois points également. J’vais y aller à trois, ok ? Nils prit les ustensiles dont il allait avoir besoin et on aurait pu penser qu’il s’apprêtait à torturer le jeune l’installant dans le fauteuil tandis que lui prit position. S’emparant d’une pince pour la balle, il s’approcha du trou de la blessure. Komatsu semblait être un grand gaillard tout de même, il paraissait ne pas ressentir la douleur mais il valait mieux prévenir que guérir.
Un... Le vieillard avait déjà eu à soigner ce genre de blessure et à extraire des balles mais il était un peu rouillé préférant de loin ses recherches sur des maladies rares ou des poisons inconnus.
Deux... Sans crier gare, l’ancêtre infligea un coup précis sur le visage de l’adolescent. Une frappe douloureuse mais en aucun cas dangereuse pour son organisme ou ses muscles. Il maintint fortement le bras blessé et revint immédiatement sur la zone de son intervention pour y pratiquer l’extraction de la balle. Il espérait ainsi que la douleur serait moindre dans le bras. Tout se passa en quelques secondes, d’un geste expert, il avait retiré le corps étranger et entamait maintenant la cautérisation de la plaie. Quelques minutes plus tard, il fit de même avec l’autre blessure… sans le coup évidemment !
Le vieux contempla son travail terminé et nettoya ses instruments. Histoire de ne pas paraître pour un trop gros psychopathe, il entreprit d’expliquer son geste.
J’aime pas la douleur des autres. Alors je fais pas sans anesthésie… du moins sans anesthésie mineure quoi… N’insistant pas davantage, il reprit son occupation de rangement et invita Komatsu à rejoindre le groupe pour le goûter. Le docteur les rejoindrait dès qu’il aurait fini, après tout la journée n’était pas terminée ! Il proposa également deux antidouleurs et une sucette au jeune homme, sans doute un réflexe du temps où il était médecin apprécié de tous et surtout des enfants.
Note:
Pour le coup porté à Komatsu, il s'agit d'un coup en accord avec lui. Le but étant la référence au film bien connu
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Mer 8 Juil - 13:26
Le cheval de Toroa Kômatsu Shokichi & Super papy
Mon sang coulait le long de mon bras, je regardai le vieil homme prêt à recevoir une quelconque remarque, mais il n'y eut rien. Le sexagénaire se contentait de prendre place sur son siège et m'invita à m'installer sur la table médicale. Ne connaissant rien de la médecine, je laissais le vieux faire ce qu'il souhaitait, après tout c'était lui le docteur ici. Il scruta ma plaie pendant quelques minutes puis me mit en garde. La balle s'était logée près d'un nerf de mon biceps, la retirer allait être douloureux et m'aurait valu quelques points de sutures. Ma première cicatrice donc. Attendant le décompte du vieil homme, j'observais le plafond et me mis à penser à quelque chose d'agréable afin de faire passer la douleur. Je n'étais guère insensible comme tout humain, mais je préférais avoir mal et me sentir vivant que de ne rien ressentir à la manière d'une machine. Tout ce qui était en rapport avec les médicaments me rebutait et j'évitais de subir des traitements. Être dépendant de ce genre de produit chimique -non pas tel un droguer, mais vitalement parlant- n'était pas mon délire.
Le vieil homme commença son décompte, je me focalisais donc sur quelque chose de plaisant. Je me remémorai la vision que j'avais chaque matin sur la petite colline, attendant mon frère pour entendre ce fameux << Nous allons être en retard >>. L'homme passa à deux lorsque son poing percuta mon visage puis tout se déroula rapidement. Je ressentis quelque chose d'infime au niveau de mon biceps, tandis que je ramenai ma main droite sur mon visage surpris par le coup du vieillard. Une fois la douleur estompée je me préparai à lui crier dessus lorsqu'il m'annonça que c'était fini. J'observai alors ma plaie, il était en train de stopper l'hémorragie. Après cela il s'occupa de ma blessure à la main sans coup-bas cette fois-ci. Je ne savais plus quoi penser de lui, un vieillard acariâtre, susceptible et farfelu ayant un bon fond. Une fois sur pied je le remerciai et acceptai la sucette en refusant les médicaments. Je quittai le laboratoire, le laissant ranger ses instruments de tortures et rejoins sa famille dans la cuisine. Mamie me convia à prendre ma part de gâteau. Je m'installai alors à côté de la petite fille qui m'avait trouvé dans la grange et lui donna la sucette. Puis en attendant le vieil homme avant de commencer à déguster l'entremet, j'engageai la discussion avec sa famille.
-Je souhaitais vous remercier avant de commencer le quatre heures. Pour votre gentillesse et pour mes blessures. J'aurais pu vous causer de gros problèmes en me cachant dans la grange et vous avez su gérer cela d'une main de maître. Je vous suis grandement reconnaissant et si je peux vous rendre un service en guise de remerciement et bien je le ferais. Mais avant cela, j'aimerais mettre les choses aux claires -je vins à lancer un vif regard vers le père de la petite fille qui semblait me juger sans même me connaître- je ne suis pas un mécréant. Seulement un mercenaire recherchant son frère qui a disparu il y a quelques mois et, selon ce qu'il disait avant de partir, il aurait très bien pu rejoindre la marine. Ainsi me voilà sur cette île dans le but d'obtenir des informations.
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Mer 8 Juil - 18:59
Sincérité
Le nettoyage ne dura pas longtemps mais le vieillard avait depuis longtemps évité de pratiquer la médecine. En temps normal, c’était Adeline qui s’occupait de soigner les petites blessures et elle aurait tout naturellement pu s’occuper de celle-ci mais elle avait voulu laisser le vieux s’en occuper pour une obscure raison. Nils la connaissait sûrement et c’est pour ça qu’il n’avait pas insisté. Il respira un instant après le nettoyage, inscrivant quelques informations sur un calepin. Tout ça n’était plus de son âge et il se sentait quand même bien plus à l’aise dans les champs, dans une activité plus physique que précise.
Tandis que Chloé remerciait l’invité en prenant la sucette de bon cœur, elle plaça un baiser d’enfant du genre bien baveux sur la joue et s’en alla toute contente s’amuser un peu plus loin. Eric soupira et partit lui aussi vers sa fille pour s’occuper d’elle après l’explication hasardeuse. D’un naturel couard, il avait nullement envie d’en savoir plus et préférait occuper sa fille avant son départ. Les ennuis avec la marine : très peu pour lui !
L’ancêtre était revenu pour entendre la dernière partie. Il s’installa de l’autre côté et se servit un café qu’il dégusta sans préavis. Il attendit quelques secondes avant de partir à la pêche aux infos. Mamie quant à elle, écoutait attentivement un sourire sur le visage.
C’est bien mignon comme histoire ça gamin. Mais tu ferais mieux de t’éclipser de cette île maintenant. Il ne vaut mieux pas que tu t’attires d’ennuis avec la marine : c’est un peu un bastion ici… Papy reprit une gorgée de café avant de continuer.
Tu as beau être un mercenaire, et nom d’un épi de maïs que j’aime pas ça : c’est pas de ton âge ça gamin ! Tu tiendrais pas dix secondes face à ces types, j’les connais bien. Tu ferais bien mieux de rentrer chez toi et d’prendre une bonne douche. Il avait raison et il le savait. Le vieux travaillait pour la marine depuis son plus jeune âge mais s’attaquer aux forces présentes sur l’île revenait à se tirer une balle dans le pied, bien que ce ne soit pas le même membre, il avait déjà terminé touché et avait bien failli voir son cas aggravé depuis le début.
C’était là la première discussion sérieuse qu’il entamait avec le jeunot. Mamie sourit de plus belle voyant que le grand-père avait changé d’attitude. Il continuait de prendre un air détaché, certes, mais semblait réellement s’inquiéter pour l’adolescent.
S’pas qu’j’m’inquiète pour toi gamin… ça me ferait juste chier d’avoir gaspillé mon temps à te réparer quoi… Evidemment, rester sincère plus de dix secondes, fallait pas trop lui en demander non plus !
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Mer 8 Juil - 20:49
Le cheval de Toroa Kômatsu Shokichi & Super papy
Essuyant ma joue avec la manche de ma veste, je vins à expliquer ma situation à la famille du vieillard qui m'avait recueilli et soigné. Suite à cela son fils que j'avais diagnostiqué frêle quitta la salle avec la petite fille. Le grand-père nous avait rejoint pour écouter la fin. Ce dernier prit place sans broncher et commençait à boire son café. Durant ce cours moment de silence, j'entamais le gâteau de mon hôte. Ce dernier était bon, il dégageait quelque chose de réconfortant, après tout c'était l'une des premières fois que j'eus l'occasion de manger ce genre de pâtisserie. À l'époque nous carburions aux légumes et à la viande. Les seules gourmandises que l'on pouvait manger étaient des galettes de céréales suite à une réussite de mission ou un dur entrainement. Le papy se mit enfin à m'avertir quant à cette île. Ce qu'il ne savait pas ce fut que j'avais déjà fait mes petites recherches de mon côté. Tel un automate qui usait d'algorithme tout préparé. Au moins mes seize années passées dans la tour m'avaient permis d'être conforme au métier. Je tins alors ce langage d'un ton grave afin de convaincre au mieux le vieillard. Je comptais bien faire en sorte qu'il m'aurait laissé agir.
-Un bastion ? J'étais déjà au courant de tout ça en venant ici. Et c'est la raison même de ma venue sur cette île à vrai dire. Je suis conscient des risques encourus. Cela fait désormais trois années que j'exerce mon métier, garde du corps, vol, assassinat, espionnage j'ai déjà touché à tout cela. Jusqu'à maintenant je n'ai jamais eu de problèmes avec la marine, pour une bonne raison: mon frère. Ce dernier couvrait mes arrières, préparait le terrain et lorsque je ne le suivais pas, par bêtise je dois bien l'admettre, il s'adaptait à moi. Nous formions un seul et même être. Comment pourrais-je continuer de vivre sans la moitié de ce que je suis ? Nous vivions pour survivre, peu importe ce que l'on devait faire, on le faisait. Désormais j'ai un objectif bien plus précis que de << survivre >>. Peu importe si je dois affronter des révolutionnaires, la mafia, la marine ou d'autres organisations pernicieuses ! J'atteindrai mon but, et c'est seulement si mon frère me dit << stop >> que je m'arrêterais.
Je pris une pause afin de trancher ma part de gâteau puis la mangeai. Attendant une quelconque réponse du papy, voire de la mamie. Puis je continuai de répondre à ce qu'il avait dit.
-Rentrer chez moi ? Je n'ai jamais vraiment considéré mon lieu d'éducation comme un chez moi. J'ai déserté comme mon frère. Mon père a envoyé des mercenaires poursuivre celui-ci au moment où il a appris sa disparition. Traître. Voilà comment il avait qualifié son fils. Il n'a pas plus d'estime pour nous que pour les autres mercenaires de là-bas. Je n'ose pas imaginer ce qu'il m'arrivera si je rentre maintenant, même si c'est de mon plein grès.
Je soupirai. Le principal argument du sexagénaire était le fait qu'il me trouvait trop jeune pour ce métier. J'étais évidemment touché par son discours, contrairement à une certaine personne, cet homme se souciait de ce qu'il pouvait m'arriver et cela s'entendait. Une figure paternelle hein... Mais j'étais déterminé à aller jusqu'au bout de mes recherches, ainsi je lançais une dernière réplique au vieillard.
-Il n'y a pas de question d'âge valable. Nous avons tous une histoire qui nous a mené là où nous sommes aujourd'hui. Vous fermiez, médecin et chef de famille. Moi, mercenaire. Pour être honnête avec vous, lorsque je vous ai vu dans cette grange, faux en main prêt à me trancher, j'étais prêt à me battre en usant de toutes mes ressources et de tous les coups bas imaginables. Peu importe votre âge. Mon maître n'hésitait pas à me briser les côtes alors que j'avais dix-ans après tout. Tout cela pour vous faire comprendre qu'il n'y a aucunes excuses valables, de mon point de vue, pour abandonner ma quête.
Il ne restait que des miettes de mon entremet. Ainsi je me levais doucement, remerciai et saluai le vieux couple. Je me dirigeais désormais vers l'entrée afin de quitter leur domicile. Avec cet imprévu je ne savais plus où j'en étais par rapport à mon plan initial. J'aurais surement dû attendre une journée afin de prévoir une nouvelle approche et d'éviter de retomber sur les même marines alors qu'ils eurent encore mon visage en tête.
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Mer 8 Juil - 22:21
Le sexe fort
Beaucoup d’informations parvenaient à Nils en même temps mais ce qui ressortait principalement était la vie bien remplie qu’avait déjà pu avoir l’adolescent. Bercé par la souffrance, la peine et la douleur, le couple était soudain prit de compassion pour lui, au point que mamie aurait pu verser une larme mais elle se retint à temps. Au final, c’est comme s’il n’avait jamais eu de jeunesse et ça c’était difficile à concevoir pour le papy qui n’avait considéré sa vie comme une survie qu’à l’époque où sa sœur était justement encore de ce monde.
Le jeune expliqua ainsi qu’il ne souhaitait pas retourner chez lui et qu’il devait à tout prix obtenir des informations. Autre point important, et le vieillard avait déjà pu la vérifier à plusieurs reprises, il avait le chic pour se fourrer là où il ne fallait pas et pour s’attirer bon nombre de problèmes suite à ses bêtises.
Alors qu’il était sur le point de partir en finissant son goûter, la vieille donna un coup de coude au docteur, comme pour l’inciter à l’action. Celui-ci ne réagit absolument pas et il fallut attendre que l’invité soit sur le point de sortir pour que Nils, frappé au point de manquer de tomber, comprenne ce que voulait dire sa femme. Il réagit alors, comme à son habitude, par la négative en chuchotant. Après tout, fallait bien montrer un peu de résistance devant un étranger : mémé ne portait pas toujours la culotte… enfin presque !
Non ! C’est hors de question ! La vieille perdit son sourire avant de lui asséner un coup encore plus violent. Reculant devant l’impact, il finit une nouvelle fois par céder et concéda à contrecœur à la requête silencieuse d’Adeline. Et dire qu’il parait que les hommes sont le sexe fort ! Nils entama donc une proposition difficile à refuser.
Je dois livrer le seigle que j’ai fauché tout à l’heure à une base avancée de la marine. Je connais bien le lieu et j’entrerai sans problèmes : ils me laissent même décharger seul, ils disent qu’ils ont d’autres chats à fouetter il parait... si tu te caches dans la livraison, tu devrais pouvoir passer inaperçu pour faire tes recherches. T’auras pas plus de trente minutes, mais c’est largement suffisant : toutes les bases stockent divers recensements sur plus ou moins toutes les bases pour être au courant des effectifs de chacun. Il te suffira de trouver ton info et de te planquer sous une couverture une fois la livraison effectuée. L’ancêtre était au courant de bien des choses à force de travailler pour eux, il marqua un temps avant de reprendre sur un ton différent, presque intransigeant.
Par contre, pas de grabuge gamin ! Tu entres, tu prends l’info discrètement, tu ressors et basta. Sinon tu seras puni et tu ne veux pas savoir ce que pépé fait aux gamins qui sont pas sages ! Mimant la fessée, le vieux rejoignit son nouveau compagnon sur le pas de la porte en lui tendant la main signe d’un marché conclus. Restait plus qu’à savoir si l’idée le tentait. Qu’est-ce qu’il faut pas faire pour sa femme !
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Jeu 9 Juil - 19:32
Le cheval de Toroa Kômatsu Shokichi & Super papy
Le sexagénaire savait désormais quasiment tout ce qu'il y avait à savoir sur moi. Après tout, ma vie se résumait à cela : Mercenaire recherchant son frère qui avait déserté. Enfin, déserté... qui pouvait bien savoir ce qu'il me réservait celui-là. Toujours silencieux, il faisait ses petites bricoles loin des regards. Voilà ce qu'était mon frère : une ombre. Mon ombre. Et je me devais de la retrouver au plus vite. Ainsi, je comptai laisser la famille que j'eus rencontré un peu plus tôt dans l'après-midi afin de réfléchir à une nouvelle approche. Mon but était toujours le même, trouver d'éventuels renseignements pouvant me mener à mon frère. Évidemment, si je ne trouvais aucun indice sur lui dans cette ville, cela n'aurait pas forcément signifié qu'il n'avait pas rejoint les rangs des bleus. Il aurait très bien pu se rallier à la marine sur une autre île. Voire même adhérer à leur cause sans pour autant être un des leurs, tel un chasseur de prime. En résumé, ce que je comptai faire ici allait simplement me permettre de rayer cette île de ma liste. Au mieux j'aurais trouvé son nom dans un document, me rapprochant un peu plus de mon objectif.
Étant désormais devant la porte d'entrée, je saisis la poignée et m'apprêtai à l'ouvrir lorsque le papy débita quelques mots. Bizarrement il était plus communicatif désormais, mémé avait-elle encore mis sous pression l'irascible ? Ce qui me retint fut sa proposition pour ma foi alléchante. L'homme s'occupait du ravitaillement de la marine, et cela n'était pas nouveau d'après ce que j'eus compris lors de la visite des deux soldats. Ainsi le grincheux comptait me masquer dans une charrette pleine de seigle dans le but de m'infiltrer au sein d'une base marine. Si ce qu'il dit s'avérait être vrai, que les marines lui faisaient confiance au point de le laisser seul, alors j'aurais facilement pu avoir accès à des bureaux ou autre local contenant une liste recensant chaque soldat. Cela était réalisable et abordable, seulement il me fallait une couverture. En effet, j'aurais pu facilement pénétrer la base marine, mais une fois dedans croiser un marine dans une telle tenue -à savoir mon gi jaunâtre- allait me causer de réels problèmes. Puis j'eus une idée, pour cela il me fallait aller en ville ou du moins trouver un gentil soldat comme avant. Souriant en coin je vins à me tourner vers le vieil homme qui m'avait rejoint au niveau de la porte et empoignai sa main en le regardant droit dans les yeux.
-Bien, mais avant cela auriez-vous quelque chose à mettre sur le dos ? Moins visible que cette veste. -dis-je en tirant sur un bout de ma manche- Un vieux manteau conviendra. Je vais réaliser un rapide tour en ville, ne vous inquiétez pas: aucune blessure n'est prévue cette fois-ci. Faites moi confiance sur ce coup, je vous donne la mienne pour le prochain après tout.
L'objectif était simple, trouver un bleu se baladant tout seul. Une fois trouvé, l'attirer dans un petit recoin, ou attendre qu'il soit plus ou moins isolé pour finalement réquisitionner son uniforme ridicule.
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Jeu 9 Juil - 21:56
Le lapin blanc d'Alice
En signe d’acceptation, le vieillard donna une des vieilles affaires de son fils, quelque chose de passé de mode mais qui suffirait amplement. Il embrassa sa femme qui lui chuchota quelques mots d’amour à l’oreille, et partit préparer sa charrette. En passant par la porte, papy souhaitait tout de même clarifier un point important, il se retourna vers l’adolescent prenant un air de papa qui aurait su que son gosse était sur le point de faire des bêtises.
Pas de bêtises. Ok ? Ça vaut aussi bien pour toi que pour ceux que tu croiseras gamin, hein ? L’ancêtre sortit en direction de la grange sans être vraiment rassuré. Un gamin seul dans les rues bondées de marines alors qu’il avait déjà fait des siennes, et il l’avait aidé… foutue grand-mère tout de même ! Mais bon dieu ce qu’il pouvait l’aimer.
Nils ruminait seul, à la fois pendant le trajet mais également pendant le chargement de la marchandise. Il fit en sorte de laisser un peu de désordre de sorte à pouvoir cacher le futur « cadeau » pour la marine. Il prépara également différents plans d’action pour savoir ce qu’il allait pouvoir donner comme explications si un marine devenait trop curieux.
Ce n’était pas bien, et il le savait. Rouler la marine, leur mentir, uniquement dans le but d’aider un type qui avait déjà fait du grabuge n’était pas dans son genre mais l’histoire qu’on lui avait donné avait été touchante. Au point qu’il risquait finalement sa pérennité sur l’île. Boarf, si ça tournait mal, il pourrait toujours se retourner contre son nouvel ami pour sauver sa peau. Nils secoua la tête à cette idée : non, il ne le ferait pas.
Le soleil descendait lentement à l’horizon et le grand-père avait terminé de préparer son cheval de Troie. Ayant récupéré sa faux, il s’installa à l’avant après avoir harnaché sa bête de bât. Le temps se faisait long et le vieux n’aimait pas attendre, il rouspéta comme à son habitude, une autre façon de passer le temps comme qui dirait.
Ah ces gosses ! Ils sont vraiment pas foutus d’arriver à l’heure ceux-là ! S’il se pointe pas rapidement, j’file faire ma livraison moi ! En réalité, le docteur Gratz s’inquiétait, pourvu qu’il ne fût rien arrivé au gamin…
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Sam 11 Juil - 17:24
Le cheval de Toroa Kômatsu Shokichi & Super papy
Attrapant sous le bras le vieux manteau que papy me donna, je le remerciai et lui promis que j'aurai fait aucune bêtise, pour reprendre ses mots. Je le laissai quitter la maison en premier afin qu'il pût se mettre au travail directement. Après tout un vieux, même lui qui sortait clairement du lot par son caractère hors normes, restait lent ! Suite à cela j'enlevai mon haut afin d'enfiler l'habit que le vieillard m'avait remis, néanmoins je rencontrai un problème de confort puisqu'il était trop étroit pour accueillir ma carrure. Ainsi je choisis de déchirer les manches du vêtement afin d'avoir un minimum de mobilité et pris la direction de la ville.
Une fois dans celle-ci je me dirigeai vers un quartier résidentiel. Pourquoi un tel coin me diriez-vous ? Et bien, au vu de la chaleur et puisque nous étions en fin d'après-midi, je me disais que c'était justement là qu'il y aurait eu le moins de monde, chacun avait le droit à sa sieste après tout. Mes pensées s'avéraient être vraies puisqu'une fois là-bas il n'y avait que quelques passants qui parsemaient le coin de cette jungle grise. Je fis alors quelques tours de l'arrondissement, repérant les lieux à l'ombre, les poubelles, les différents bâtiments pouvant facilement être escaladés puis commençai à m'attarder sur les passants. Il y avait de temps en temps des troupes de marines, celles-ci étaient composées de deux à trois petits soldats. Pas de haut-gradé apparemment, et cela était parfait. Je dus désormais m'occuper de trouver un moyen de séparer ces petites troupes afin d'isoler un marine et de lui réquisitionner son uniforme. Perdu dans mes pensées, je percutai une passante qui faisait bien deux têtes de moins que moi. Je découvris alors en baissant ma tête vers elle, une vieille mamie enrobée. Un signe du destin ? Aujourd'hui était la journée des vieillards séniles. Portant attention à cette dernière, je trouvais une idée afin d'isoler un petit soldat, la mémé avait deux gros paniers remplis de pastèques, melons et autres fruits ainsi que deux bouteilles de vin. Je tendis alors ma main droite vers la grand-mère, tandis que je posais la gauche sur le derrière de mon crâne dans le but de jouer la personne désolée.
-Oh excusez moi ! J'espère que vous n'avez pas mal hmm... Comment pourrais-je me faire pardonner ? Ah ! Et si je vous dépannais ! Vos paniers ont l'air bien lourds non ? Laissez moi vous défaire de se fardeau jusqu'à chez vous.
La croulante déposa lourdement ses paniers sur le sol et reprit son trajet en me tirant par le manteau. Je saisis alors les deux malles d'osiers et la suivis pendant un petit moment jusqu'à croiser un groupe de deux marines. Lorsque ces derniers passèrent dans mon dos, je tournai légèrement ma tête afin de m'assurer que personne ne m'observait et fis un croche pied à la grand-mère se trouvant devant moi. Je lâchai bruyamment les deux paniers au sol et m'abaissais au niveau de la mamie qui venait de s'éclater le nez sur le bitume. J'appelais alors à l'aide, les deux marines se ramenèrent rapidement, tels de bons samaritains. Faisant mine de m'inquiéter pour la vieille, que je nommais mama afin de feindre qu'elle était une de mes proches jusqu'au bout, je demandais un service à l'un des deux bleus.
-Désolé de vous déranger avec ça ! Pouvez vous m'aider à la ramener à notre domicile ? Mon grand-père est médecin, il pourra s'occuper d'elle une fois là-bas !
Le bleu tombait dans le panneau et accepta de m'accompagner en passant un des bras de la mamie autour de son cou. Je pris le deuxième et en se synchronisant nous soulevions la vielle qui pouvait à peine bouger les jambes. Le deuxième marine, quant à lui, s'occupait de porter les paniers. J'indiquais alors le chemin aux soldats, trajet que j'avais déjà établi grâce à mes repérages, nous nous dirigions non pas vers le domicile de la comateuse, mais dans une petite zone isolée où aucun groupes de marines ne passaient. Une fois là-bas, juste devant l'entrée d'une petite ruelle, je poussais brutalement le corps de la mamie sur le marine qui m'aidait à la supporter. Ce dernier tombait au sol surpris par mon acte. Je me retournai ensuite soudainement vers le second marine, qui avait les mains prises par les malles, et lui infligeait un coup de coude dans le sternum. Ce soldat devint inconscient suite à mon coup, je pris alors un des melons et l'éclata sur le crâne du second qui tentait de se relever. Une fois que les deux étaient plongés dans un petit sommeil forcé, je les dévêtis. Après avoir enfilé l'un des uniformes, je traînais les corps dans la petite ruelle à l'ombre et pris les deux bouteilles de vins se trouvant dans le panier. Je les ouvris toutes les deux et les mis dans les bouches des marines. Ils avaient désormais l'air de deux alcooliques paumés avec leur mamie. Maintenant je pouvais m'attaquer à l'infiltration. Je rejoins alors la zone campagnarde jusqu'à retrouver le vieillard qui n'avait pas chômé. Une fois devant lui, je brandis mon pouce en sa direction et souris.
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Sam 11 Juil - 21:57
J't'en foutrais des sushis moi !
Focalisé sur ses pensées et toujours en train de ruminer, le vieillard ne vit pas Komatsu se rapprocher. Ce n’est que lorsqu’il se mit à parler de bouffe que Nils réagit au quart de tour, explosant comme à l’accoutumée.
Comment ça y a plus de sushis ?! Et d’où il sort cet uniforme ?! Tu m’avais dit que tu ne ferais rien en ville ! Vous les jeunes, votre parole n’a plus de valeur ! Et en plus tu es en retard ! Pour le coup, c’était vrai. Dépouiller un marine ne faisait pas partie du plan initial du grand-père et pour cause : si on venait à identifier le jeune, il devrait répondre de ses actes et Nils risquait gros. Il aurait très bien pu l’introduire sans uniforme, et s’il s’était fait repéré, intervenir pour dire que c’était un de ses petits-fils désobéissant. De cette façon, le duo nouvellement formé aurait évité le pire. Et histoire de ne pas échouer dans sa quête d’information, l’ancêtre aurait pu prétexter une volonté de punir le jeune en montrant l’intérieur d’une base marine et la férocité de ceux qui la compose. Il aurait alors eu tout le loisir pour obtenir les informations pour l’autre gamin ! Il y avait tellement de solutions pacifiques que c’en devenait exaspérant. Ah ces jeunes à toujours vouloir tout résoudre par la force… maintenant, le docteur Gratz comprenait mieux pourquoi son acolyte s’attirait toujours des problèmes.
Lui faisant signe de monter dans la charrette, le vieux ne put s’empêcher de râler encore un peu dans sa barbe.
Sale gosse ! Le trajet pour la base n’était pas très long en soi et il avait l’habitude de le faire seul ou bien avec son fils, mais l’ancien était dans un état de stress inhabituel et la route sembla paraître une éternité. Une éternité silencieuse, complètement concentré sur l’objectif à imaginer quelle bêtise pourrait encore faire son jeune protégé. Arrivant à l’entrée de la base, le vieux se présenta comme à son habitude à deux marines. Bien qu’il eut la voix quelque peu tremblotante, on le laissa passer sans peine. La charrette se dirigea dès lors vers l’entrepôt. Nils attacha sa bête, récupéra sa faux et soupira comme s’il avait effectué un travail éprouvant. Se rapprochant quelque peu du seigle en désordre, il ajouta en chuchotant :
Tu peux y aller. Mais fais gaffe ! J’te préviens : pas de grabuge sinon… retrouve moi ensuite et place toi sous la couverture que tu trouveras sur la charrette. Je mettrais 30 minutes tout juste pour décharger. Alors magne toi et je répète mais pas de grabuge ! Il avait parlé un peu plus fort qu’il ne l’avait voulu pour la fin. Quelques marines regardèrent dans sa direction mais reprirent aussi vite leurs occupation : ils n’avaient pas dans l’idée d’aider le vieux qui, depuis plusieurs années, refusait toute aide. L’ancêtre commença alors doucement son déchargement, ça durerait trente minutes et pas une de plus. Komatsu serait seul pour son travail.
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Dim 12 Juil - 21:43
Le cheval de Toroa Kômatsu Shokichi & Super papy
Le vieillard avait fini les préparatifs depuis un bon moment déjà. J'arrivais, sourire aux lèvres, devant lui, après tout j'avais tenu parole: aucun soucis déclenché. Enfin... des marines auraient surement déjà trouvés les trois corps dans la rue, bouteille de vin en bouche et melon éclaté sur leur tronche, mais j'étais déjà loin de tout cela. Néanmoins, à la vue de l'uniforme emprunté, le sexagénaire rouspétait. Encore une fois... Suite à son petit coup de gueule habituel, car oui je m'étais désormais accommodé de ses sauts d'humeurs, je prenais place dans la carriole et nous entreprîmes notre trajet. Durant ce dernier, l'homme restait silencieux, concentré sur son rôle à jouer et sûrement encore remonté quant à ce que j'avais fait. Mais mon acte était nécessaire, de mon point de vue du moins, puis cela partait de la bonne intention de ne pas vouloir lui attirer de problème.
Au bout d'un petit quart d'heure, nous arrivions dans l'entrepôt. Le papy régla le problème des marines en se présentant. Ces derniers semblaient ne pas douter de son intégrité. L'homme pénétrait donc dans le hangar avec le chariot. Une fois cela fait, il m'informa du temps dont je disposais, trente minutes. Dès lors je choisis de briser mon silence afin de mettre au courant papy de ce que je comptais faire dans cette base. Non pas lui rappeler l'histoire des informations à trouver sur mon frère, mais plutôt ce que j'aurais dû faire au cas où je me serais fait remarquer par quelques soldats.
-Dites, je ne sais pas comment vous souhaitez manœuvrer s'il y a un soucis. Pour ma part si je rencontre un quelconque problème avec les marines, je ne reviendrais pas vers vous. On ne se connait pas. D'ailleurs je n'ai pas envie de vous connaître plus que cela. Votre vie est bien trop paisible... jee ne souhaite pas la mettre en danger plus qu'elle ne l'est déjà par ma faute. Si je ne suis pas ici dans trente minutes, partez de là sans broncher. De toute façon je pense que vous comptiez faire cela depuis le début n'est-ce pas ?
Je dégageai alors les céréales tandis que papy avait déjà commencé son job, puis quittai la charrette. Remettant correctement la casquette sur ma tête, je me dirigeai vers une porte. Celle-ci n'était guère verrouillée. Je me trouvais désormais dans un long couloir desservant sur d'autres et parsemés de portes. Ma mission débutait, je m'engouffrais dans cette base qui m'était inconnue, et à une intersection tombai nez à nez sur deux soldats. Je m'excusai rapidement et pu continuer mes recherches sans le moindre problème... pour l'instant tout du moins.
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Dim 12 Juil - 23:58
Moins vite... moins vite...
Le jeune était parti aussi discrètement qu’il avait été possible de le faire et avait demandé au papy de ne pas l’attendre s’il ne revenait pas. De toute façon il n’avait pas prévu de faire autrement… une nouvelle fois, le vieux secoua la tête : entêté comme il pouvait l’être, il allait forcément l’attendre. Il l’observa une dernière fois tandis qu’il prenait la porte et commença le travail.
Moins vite… encore moins vite… il était nécessaire que la demi-heure soit respectée pour que l’adolescent ait le temps de revenir. Un marine approcha du grand père pour savoir si tout allait bien, il faut dire que sa lenteur se rapprochait de celle d’un escargot. Nils improvisa quelques courbatures accompagnées d’un petit râle pour paraître le plus crédible possible, venant même à jouer l’offusqué lorsqu’on lui proposa de l’aider. Le temps serait bientôt écoulé… et toujours aucune nouvelle de son protégé. Espérons qu’il ne se sera pas en retard une nouvelle fois.
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- On a retrouvé deux marines saouls avec une vieille y a pas longtemps. - Ouais, faut croire que le manque d’action leur manque et qu’ils passent leur temps à se saouler. - Faut le dire vite quand même, y a Gin qui s’est fait agressé cet après-midi. Faut toujours rester vigilant… - Tu as sans doute raison, ouvrons l’œil !
Tandis que les deux marines marchaient en riant de leur discussion dans le couloir, ils croisèrent un jeune individu, vraisemblablement trop jeune pour faire partie de la marine. Jamais ils n’auraient pensé si bien dire. Ils le saluèrent et avancèrent, tendus de ne pas l’avoir reconnu, il ressemblait en tout point à ce qu’avait décrit le marine qui s’était fait agressé.
Une brève discussion s’ensuivit après que le jeune ne se soit éloigné. Ils venaient de convenir d’un plan et se séparèrent. Le premier retourna sur ses pas pour se rapprocher de la cible, il se contenterait de le surveiller en gardant ses distances, tandis que le second partit en direction du hangar.
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Le docteur n’avait même pas fait le tiers de son travail lorsque le marine fit irruption devant lui. Il le prévint alors qu’il y avait peut-être un problème dans la base et qu’il allait rester prêt de lui pour éviter qu’un civil ne soit blessé si quelque chose venait à se passer. Nils prit soudainement peur, comme s’il savait que Komatsu s’était fait repérer et qu’il allait avoir des ennuis. Imaginant divers scénarios dans sa tête, il croisait discrètement les doigts comme pour faire une prière silencieuse, espérant qu’aucun problème n’arrive.
Comment ça un problème ? Qu’est-ce qu’il se passe au juste ? Le marine expliqua qu’ils avaient peut-être trouvé un intrus dans la base et qu’ils souhaitaient juste en avoir le cœur net avant de déclencher l’alarme. D’ici quelques minutes, tout serait sans doute terminé mais en attendant, il faudrait faire avec lui. Sans que Nils ne puisse répliquer, le nouvel arrivant commença à aider au rangement. S’il refusait, ça apparaîtrait suspect, s’il acceptait, il aurait fini bien trop vite…
Il ne devait rester pas plus de dix minutes à l’adolescent.
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Mar 14 Juil - 22:21
Le cheval de Toroa Kômatsu Shokichi & Super papy
S'infiltrer dans une base de la marine n'était pas chose aisée et sans risques. Malgré cela, mon envie d'accéder le plus rapidement possible à des informations sur mon frère prit le dessus. Évidemment ces informations n'étaient qu'hypothèses, que je me devais d'affirmer ou de réfuter. Ainsi, ce fut avec l'aide d'un vieux fermier sénile ou encore d'un irascible médecin, que je réussis à pénétrer, vêtu de l'uniforme d'un bon soldat, le repère des bleus. Désormais j'étais plongé dans une succession de couloirs parsemés de portes. Par où commencer ? Je n'avais pas le temps de me poser cette question, si quelqu'un me trouvait ici ma mission aurait été un échec. Je me mis alors en mouvement, bien que je n'avais aucune idée d'où je pouvais me situer dans ce petit labyrinthe. À chaque tournant je me demandais si j'allais tomber nez à nez avec d'autres marines comme ce fut le cas récemment. Le problème était simple et mon ignorance en fut la source. Si un marine me vit me diriger dans un lieu où une personne de mon supposé grade n'avait pas le droit de se rendre, alors forcément j'aurai attiré l'attention.
De ce fait, je me déplaçais dans ces couloirs en catimini, prenant le temps d'observer du coin de l'œil la présence ou non de soldats à chaque intersection. Et ce fut rapidement que je me rendis compte qu'un petit malin m'avait pris en filature depuis un moment désormais. Souhaitant m'assurer de ce comportement plutôt étrange à mon égard, celui d'un marine respectable et dévoué, je me mis à faire des pas de plus en plus longs et rapides jusqu'à prendre un tournant. De là je m'arrêtai et attendait le soldat au croisement. Trois autres soldats passèrent dans le couloir où j'attendais mon éventuel poursuivant, je les saluai rapidement et les suivis de près, histoire de tenter de dissuader l'autre du fait que je sois un infiltré. Suite à cela, j'aperçus une porte entrouverte, une personne apparemment plus haut gradé vint à sortir de cette dernière et se dirigea dans la direction opposée. Je me rendis dans cette pièce, sans me préoccuper d'être suivi cette fois-ci. Il me suffisait de trouver les documents et pour moi mon plan serait achevé.
Entrant dans la pièce, j'y découvris un bureau avec quelques ornements dessus. Mais surtout le plus intéressant, des étagères pleines de documents, triés par ordre alphabétiques. J'ouvris quelques tiroirs et y découvrit des noms. Photo, noms, grade, date de naissance... c'était ce qu'il me fallait. Sans plus attendre je cherchais directement à la lettre K afin de voir mon nom inscrit. Kain, Kise, Khazix, Koali, Konan, Kozuki. Pas de Kômatsu. Me mordant les lèvres je vins à claquer le tiroir de l'étagère et en me retournant je remarquai l'énergumène qui m'avait pris en chasse. Un motif valable, j'en devais trouver un et ce fut en me rappelant de ce qu'il faisait actuellement que je mis le doigt sur le mien.
-Mince... j'ai l'impression qu'un type s'est infiltré dans notre QG. Son visage ne me revenait pas ! Du coup je me suis dit qu'il souhaitait probablement nous nuire. Pouvez-vous m'aider à fouiller les dossiers afin de voir si oui ou non on trouve quelqu'un ? Je comptais m'occuper des noms allant de A à K en attendant le retour du supérieur. - Je tendais la main vers le soldat et sourit - Kise Louis, enchanté. D'ailleurs votre visage ne m'est guère familier, qui êtes-vous ?
Je vins à m'approcher de lui et fermai la porte du bureau avant de poser ma main sur son épaule.