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| | Lun 14 Avr - 19:32 Petite soirée sans prétention feat. Taito Nowaki Cela fait maintenant quelques semaines que Shun s’est vu débarqué sur l’île de Shell par Keld Rigell. Ce sympathique forgeron en voyage de perfectionnement est celui qui est venu en aide au Lieutenant lors de l’escarmouche qui a coûté la vie à tous ses camarades Marine. Épuisé lors de son arrivée, il fut immédiatement conduit à l’infirmerie de la base pour se faire soigner et mis au repos. Durant sa convalescence, le jeune homme en profita pour faire son deuil vis-à-vis de son mentor, Baba-sama, elle aussi décédait durant l’affrontement. Mais cette tragédie n’avait pas eu que de mauvaises conséquences, puisque Shun avait dû se contraindre à manger le fruit du Démon que son équipage était à la base venu chercher. Il a donc depuis cet instant développé d’incroyable pouvoir lié au Ténèbres, mais est désormais une véritable enclume dans de l’eau de mer. Utilisant alors toute sa discipline et sa volonté naturelle, il commença à s’entrainer s’en relâche pour contrôler et accroître la puissance de ses nouveaux dons dès sa sortie de l’infirmerie. Arrivant finalement à comprendre les caractéristiques de ce fruit maudit si unique, il arriva à créer plusieurs techniques pour l’aider à accomplir son travail de Marine. Mais depuis le jour de la mort de tous ses frères d’armes et de sa renaissance, une idée, un but commence petit à petit à l’obséder. Et profitant toujours de son affectation provisoire sur place, il ne cessa de penser à ce nouvel objectif tout en redoublant d’efforts à l’entraînement. Nous voilà donc trois semaines plus tard, toujours dans la ville de Shell et Shun est en charge de la patrouille du matin. Vêtu de la tenue de Marine blanche revisitée à sa sauce, il commence sa ronde dans une cité plutôt calme. L’aube n’est levé que depuis une demi-heure, une petite brume matinale recouvre les rues tandis que le chant des mouettes et des goélands s’élèvent petit à petit dans les airs. Entamant son inspection en arpentant la rue principale, certaines boutiques commencent à ouvrir malgré la tête encore endormie de leur commerçant. La plupart baillent à s’en déboîter la mâchoire tandis que leurs yeux plissés et demi-clos les rendent parfois maladroits. Continuant toujours, il croise même quelques fêtards terminant tout juste leur soirée visiblement bien arrosée, bras dessus bras dessous en titubant et en vociférant des chansons à boire. La scène tire un petit sourire en coin au Lieutenant qui concède que les fameux gaillards sont bien trop ivres pour représenter le moindre danger. Il les laisse donc passer, alors qu’il tente de conserver un semblant de sobriété en voyant un soldat du gouvernement passer tout près d’eux. Continuant donc sa route, Shun assiste au réveil de la ville de Shell et ce n’est qu’après deux bonnes heures de marche qu’il clôture enfin sa patrouille aux portes de la base militaire. Le Marine rentre donc faire son rapport auprès de son supérieur direct, et autant dire que celui-ci est on ne peut plus rapide au vu du calme de la cité. Une fois toutes les formalités, le jeune homme peut donc retourner ses autres tâches de la journée. Pour la suite des réjouissances, le Lieutenant est réquisitionné pour participer à des manœuvres tactiques afin de stimuler et de maintenir les hommes dans une bonne condition. Le but étant d’insister sur la cohésion des troupes et sur leur capacité à opérer en parfaite coordination. L’entraînement commence par une simulation d’attaque terrestre puis se poursuit avec des exercices d’interception en petit groupe de combat. Et enfin la dernière partie des manœuvres se passe en mer, jouant plusieurs scénarios de batailles navales. Ce n’est donc qu’en milieu d’après-midi que les hommes reçoivent quartier libre et Shun en profite donc pour se rendre au gymnase afin de continuer son entraînement physique. Outre la maîtrise de son fruit, il lui faut un corps en pleine force pour pouvoir tenir lors d’une utilisation répétée. Il rejoint donc la salle réservée aux exercices et commence son échauffement. Un peu de course à pied, tournant en rond dans la pièce avec quelques sprints, puis il attaque les stimulations physiques telles que des pompes et des abdominaux. Se servant dans la réserve, il récupère plusieurs poids et altères de différents poids pour améliorer la puissance de ses muscles. Et après deux bonnes heures de sueur et d’effort, Shun en termine avec ses exercices journaliers. Prenant une douche dans les vestiaires et se changeant, il remonte à la surface et part en ville pour profiter du reste de la journée. Depuis son arrivée dans l’île, le Lieutenant y a trouvé une agréable petite taverne où il a pris l’habitude de se rendre pour y déguster une bonne pinte de bière. À la base petit buveur, il a décidé de s’y mettre un peu plus sérieusement pour rendre hommage à son ancien équipage. Mais contrairement à eux, il fait bien attention de s’arrêter quand il le faut pour éviter de devenir une loque. Toutefois, ce soir le bar semble plutôt animé puisqu’en passant les deux petites portes battantes, une bouteille frôle Shun avant de s’écraser contre le mur. Ayant échangé sa tenue de Marine pour des frusques de civils, le Lieutenant s’avance dans l’ambiance anormalement tendue de la salle, avant de visser son cul sur l’un des sièges du comptoir. Le coude sur le bar tout en observant la pièce, le jeune homme se retourne vers le propriétaire jouant le rôle de barman. «Comme d’hab’ Patron !» Un sourire de la part du tavernier et celui-ci serre le soldat d’une bonne pinte de bière bien fraîche et à la mousse blanche. Shun s’en boit une bonne gorgée avant de soupirer et de dépose le verre presque à moitié vide sur le comptoir en bois. Il se retourne une nouvelle fois vers le tavernier qui essuie un verre tout en affichant une mine plutôt grognonne et en jetant un regard noir sur la salle. «Dis donc Patron c’est animé ce soir.» (c) Never-Utopia | | | | |
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| Lun 14 Avr - 21:33 Voilà plusieurs jours que l’incident sur Yakoutie Island était passé. Ma sœur blessée avait enfin reprit des forces. Cependant, elle en avait gardé une belle trace. Une belle cicatrice en forme de croix sur son buste. Chaque fois que je regardais la miss et que je distinguais cette trace, je ne pouvais m’empêcher de sentir une certaine colère m’envahir. Une colère qui est naît du fait que je n’ai pas su être là quand il le fallait. Quelle histoire avec cette hors-la-loi… Jamais je l’oublierais celle-ci. Elle paiera. Pour sûr. En attendant ce jour, je me contentais de veiller sur ma chère sœur. Celle-ci avait le droit de se reposer, mais malgré ce droit et cette obligation de retrouver des forces pour reprendre le « travail », je voyais clairement qu’elle voulait repartir sur le terrain dès maintenant. En tant que bon frère et assisté de Hotaru, nous ne faisions que la retarder un peu. Elle ne devait pas agir comme moi et pour une fois, je me sentais raisonnable. Diantre, quel changement. Bref, suite à une petite visite comme souvent, je m’étais dirigé vers un petit bar. Accompagné du petit blond, nous allions boire tranquillement entre hommes. Cette idée venait de celle du jeune homme qui lui avait des idées saines. Tandis que moi, j’en avais des moins clean, mais passons. M’assaillant sur un siège autour d’une petite table ronde, je discutais avec le jeune blondinet qui tentait d’entretenir une conversation quelque peu tranquille. Trop tranquille selon moi. Le regardant avec un air perdu, je le laissais balancer ses paroles comme un véritable moulin à parole. Purée, s’il avait un berry pour chaque mots dit, il serait riche. Au bout d’un moment, quand ma pinte était vide, je la faisais cogner contre le bois de la table pour alors en commander une nouvelle. Hotaru légèrement surpris me regardait. Il semblait avoir compris mon objectif de ce soir. Ou du moins, pour le moment. Boire… « Euh… Taito… Tu devrais… Enfin.. »« Rho… Aller Hota’… Bois comme un homme au lieu de jouer le timide hein. T’es un homme ou un gamin ? »« … J’ai 19 ans hein. Je ne suis pas un mec de 30 ans qui se saoul à la première occasion. »« Rabat-joie. »Gonflant les jours, le jeune homme se forçait à me suivre en prenant une autre pinte. Paf. 1l de bière dans le corps après ces deux pintes. Pour ma part, je me sentais vite pompette, à différence du jeune qui contre toute attente semblait… frais. Intriguant n’est-ce pas ? Bref, cela était le début d’une longue soirée animée. Les heures se suivaient et les boissons s’enchaînaient. Autant Hotaru allait de temps à autre évacuer intelligemment, autant moi, j’encaissais péniblement. Aller aux toilettes était une bonne technique. Technique que je n’appliquais pas. C’est donc avec quatre pintes dans le corps que je commençais à me sentir brûlant. Ma tête ne tournait pas, cependant, j’étais bien intérieurement. Loin des tracas de la vie. Discutant toujours avec Hotaru, j’allais même jusqu’à ouvrir un débat dans toute la taverne. Que pensaient les gens des pirates. Peu présent dans ma tête, j’avais ouvert le débat, mais je n’y participais pas trop. Je me contentais d’éviter de tomber tout en étant aidé par le jeune blondinet qui jouait le troisième pied pour me maintenir debout. Sacré médecin. Il tentait de me raisonner, mais c’est peine perdue. Dans mon état actuel, c’est comme tenter de parler à un mur. Je suis incorrigible et bouché quand j’ai un coup dans le nez. Et encore, je ne suis pas totalement saoul. Je remarque un inconnu qui entre et il manque de peu de se prendre un verre dans la tronche. Haha… Loupé. L’observant, sa carrure m’intriguait. Et de fil en aiguille, n’étant pas dans mon état normal tant physiquement que mentalement, j’étais désormais captivé par cette énergumène. Me reprenant, je repoussais doucement le jeune blondinet qui jouait le trépied. Sourire en coin, je prenais ma pinte vide et me dirigeais vers lui. Soirée animé disait-il ? S’il savait. D’un coup, je lève le bras et le tape la pinte sur le comptoir. Le coup aurait pu sembler agressif, pourtant, je ne l’avais pas frappé. La pinte avait frôlé son oreille droite en effet, mais je n’avais pas l’objectif de le frapper. Aussi violent que je sois de manière générale, je ne tape pas les inconnus sauf s’ils font partit de la vermine. Bref, suite à cette entrée en scène tapante, je m’adressais à lui en m’appuyant d’un coude contre le comptoir. « Animé ? Jte le fait pas dire mon vieux… »Mon regard vers son visage, je le détaillais de A à Z. Hotaru rapplique et essai de me reculer en craignant le pire. Croyait-il que j’allais le menacer ? Bah… Secouant mon bras pour le faire lâcher, je me contente de m’installer confortablement sur un petit tabouret élevé. Sourire aux lèvres, je m’appuie contre le comptoir pour éviter de partir en arrière et je reprends la parole. Mon état est clair, je suis un peu saoul sans l’être totalement. Hotaru reste proche de nous comme pour vérifier que rien de mal ne se passe. Fixant l’homme qui ne me dit absolument rien, je lui dit d’une voix enjouée qui démontre le plaisir que j’ai à aborder le sujet : « Hey… Et toi, ton avis sur les pirates c’est quoi hein ? Pour ou contre ? »
Dans un moment d’engouement, je sort alors une de mes armes. Un joli revolver assez imposant avec un joli barillet. Le faisant tourner et en laissant le canon pointer des bouteilles sans m’en rendre compte, je regarde le jeune homme. De l’intimidation ? Nullement, j’avais juste envie de tripoter mon jouet. Le jeune blond semble paniquer et faire des petits signes à l’homme. Jouant de ses expressions et de ses mains, il lui indique qu’il vaudrait mieux lui faire ranger cette arme. Malheureusement, pas le temps de réfléchir que je laisse ma voix s’élever un peu dans l’air pour alors viser la sortie de mon arme. « Moi personnellement, je dit qu’il faudrait tous les descendre, comme ceci… »
Mon doigt s’apprête à appuyer sur la gâchette et c’est dans un geste rapide que le jeune blond saute sur mon bras. Mon arme fait feu, mais vers le sol. Haha. J’en rigole sur le coup alors que le blondinet fait le koala sur mon bras. Laissant mon bras vers le sol, je rigole de bon cœur. Un peu de raison dans ce moment de folie ne ferait pas de mal. Sans quoi, tout pourrait déraper. En tout cas, une chose est sûre, ce coup de feu a calmé plus d’un mec dans la taverne. Le silence est tombé alors que je suis le seul à rigoler comme un hystérique sous effet de gaz hilarant. Le jeune blond est quelque peu embarrassé sur le coup. « Taito… »« Rhooo … Hota’… Cesse de faire le rabat-joie et donne nous ton opinion tient. Oh j’y pense… Toi, tu me l’as dit ? »J’en reviens au jeune compagnon de boisson de ce soir. Lui au moins, il semble avoir les pieds sur terre. | | | | |
| | Lun 14 Avr - 23:16 Petite soirée sans prétentionfeat. Taito Nowaki Tranquillement en train de descendre sa bière, l’oreille de Shun se met subitement à siffler alors qu’un verre le frôle avant de s’écraser sur le comptoir. Gardant son sang-froid, le Lieutenant tourne doucement la tête vers celui qui tient le verre. L’énergumène s’installe en titubant sur la chaise voisine tout en s’affalant sur le bar pour ne pas basculer. C’est un jeune homme d’une vingtaine d’années, aux cheveux blancs et à la carrure plutôt svelte. Le Marine en civil remarque que le regard noir du tavernier était en fait dirigé vers ledit individu puisqu’à présent il le fusille littéralement du regard. Ne laissant pas l'occasion au Patron de répondre à Shun, c’est le jeune homme ivre qui s’en charge non sans y aller de son petit commentaire. Affichant une mine sérieuse comme à son habitude, l’un des sourcils du Lieutenant s’arque en voyant qu’on le détail des pieds à la tête. Secouant la tête en roulant des yeux au ciel, le Lieutenant boit une autre gorgée de sa bière alors qu’un deuxième individu entre en scène. Plus pondéré et plus jeune que son compagnon, il tente de calmer les choses pour éviter que celles-ci ne s’enveniment. Cependant ledit poivrot ne semble pas enclin à écouter son jeune ami, et se met alors à vociférer avec le sourire aux lèvres. Apparemment, il ne cache pas une certaine animosité vis-à-vis des hommes et femmes naviguant sous pavillon à tête de mort. Certes Shun lui aurait volontiers donné raison, mais il est pour le moment bien plus inquiet car le type vient de sortir son arme et commence à l’agiter sous son nez. Gardant son calme à l’inverse du jeune compagnon qui semble plus paniqué qu’autre chose, Shun plante son regard perçant sur l’énergumène se préparant à agir. Son bras descend le long de son corps alors que tel une griffe acérée, sa main se recourbe sur elle-même et se crispe prête à frapper vite et bien. Mais c’est finalement le jeune blond qui agit le premier, pour le bien de l’ivre car Shun n’y serait pas allé avec le dos de la cuillère. Il agrippe le bras tenant l’arme alors que le revolver fait feu sur le plancher de bois. Un silence de mort tombe sur la salle alors que le propriétaire fait quelques pas en arrière, pas vraiment rassuré d’avoir pareil client. Mais le fameux tavernier n’est qu’un modeste homme d’âge mûr, pas bien grand et plutôt rachitique, aussi il ne souhaite pas vraiment se mettre un jeune homme dans la force de l’âge et légèrement barjo à dos. Balayant rapidement son regard sur l’ensemble de la pièce, Shun décèle plusieurs types d’expressions et outre celle traduisant la peur et la crainte, certaines n’augurent rien de bon pour le jeune homme. En effet, quelques gaillards plutôt bien bâtis semblent enclin à faire payer le comportement plutôt injurieux du type ivre. Et le petit doigt du Lieutenant lui dit que leurs intentions ne se résument pas à simplement donner une leçon mais plutôt à laisser sortir de viles pulsions. De son côté, le jeune homme armé, mais au bras toujours braqué vers le sol, jouit de l’inconscience que l’alcool à tendance à prodiguer. Pestant d’ailleurs envers son compagnon qui ne veut décidément pas lui lâcher le bras, sûrement de peur que celui-ci fasse une vraie grosse bêtise cette fois-ci. Mais tandis qu’il tente de se dégager de l’étreinte, il lui revient en tête que Shun ne lui a pas donné de réponse pour ce qui est du choix entre un pirate mort ou un pirate vivant. Plutôt excédé par le comportement du jeune homme, qui lui pourrit sa soirée dans le bar qu’il apprécie pour son calme et sa tranquillité, Shun lui communique sa réponse sous la forme suivante. Plaquant sa main contre le visage du jeune énergumène, le Lieutenant lui écrase le côté de la face contre le comptoir sans prévenir. Voulant simplement le sonner, il lui chope ensuite l’arrière du colbac sans ménagement et le traine derrière lui avant de le balancer à travers les portes battantes. L’expulsant ainsi à l’extérieur dans un hourra général, le Marine vient peut-être de sauver les miches du poivrot qui doit actuellement faire copain-copain avec la poussière de la rue principale. Sortant donc à son tour tout en se craquant les doigts, Shun se rapproche du jeune homme qu’il vient tout juste de balancer. Malgré qu’il le croit bien trop ivre pour viser juste, le Lieutenant reste tout de même sur ses gardes afin d’éviter de se prendre une balle. Certes son fruit devrait pouvoir absorber une simple balle de pistolet, mais restons prudent surtout face à un type bien imbibé. «Mon gars, j’aime ce bar pour sa tranquillité. J’ai pas franchement eu une journée facile alors si en plus tu t’amuses à me pourrir ma soirée de perm’. Je te jure que je vais te faire bouffer tes dents.» Se tournant finalement vers son camarade blond, Shun enchaîne. «Ramène donc ton ami avant qu’il ne s’attire encore plus d’ennuis. Certains types du bar avaient tous sauf envie de faire copain-copain.» Tournant le dos au duo, le Lieutenant s’apprête à retourner dans la taverne afin d’y finir sa chopine alors que le calme semble être revenu à l’intérieur.(c) Never-Utopia | | | | |
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| Mar 15 Avr - 0:15 Trop de boissons tuent la boisson. Quelle idée avais-je eu de vouloir boire à ce point ? Oublier cette histoire avec ma sœur ? Sans doute. Plus le fait de vouloir tuer le temps en compagnie d’un pseudo mec. Après tout, Hotaru avait beau avoir quelque chose entre les cuisses, il n’agissait pas en conséquence. Serait-il du genre à … Non. Je n’osais pas imaginer cela. Bien que cette évidence ne me choquerait pas. Homo ? Qui sait. Tous les goûts sont dans la nature comme on dit. Je suis le premier à respecter cela. Enfin bref, revenant à l’instant présent, le jeune homme avait tenté de modérer mes gestes. Mais autant dire que cela est très difficile. Sa nature frêle face à mon corps de bête parfois enragé, c’est si on chargeait un chaton de stopper un lion enragé. Autant dire que le chaton va perdre des poils. Pourtant, malgré l’évidence, le chaton en question tentait quand même sa chance. Quitte à s’en sortir avec des bosses, ce jeune homme tentait toujours le diable contre Taito. Sûrement est-ce pour cela qu’ils s’entendent bien indirectement. Tout s’enchaînait rapidement. Entre le coup de feu et la réaction générale, je ne me rendais pas compte de ce qui se passait. Pour moi et mon cerveau embrumé à cause de l’alcool, ce que je faisais était tout à fait normal. Il n’y avait rien de choquant à tirer dans un bar pour s’amuser. Je n’ai tué personne si ? Bon, j’ai troué le plancher, mais cela se répare non ? A différence d’un mec qu’on ne peut pas réparer. Rigolant tranquillement, je ne m’attendais pas à une réaction brutale de l’homme que j’accostais. Loin de l’imaginer en tant que membre de la marine, je voulais simplement son opinion sur une question de savoir vivre. Une question essentielle pour un homme. Est-il pour ou contre la piraterie ? Chacun a son opinion, mais je voulais me rassurer intérieurement en trouvant la même haine que j’ai pour eux en un autre. Je me sentirais moins seul et moins maniaque sur le coup. « Hey tu m’en… »Pas le temps de lui sonner les cloches qu’il me chope par le visage. Ses gros doigts m’écrasent sur la table. Sonné, j’ai l’impression que ça sonne creux dans mon crâne. Waow. L’alcool détruit le cerveau. Sans rien comprendre, il enchaîne son coup pour me maîtriser et il faut avouer que cela fait mouche. De son côté, le jeune blond reste là, complétement dépassé par les actes de cet homme plus imposant que lui. Là, il devient un chaton face au roi des félins. Même le lion est un chat comparé au charisme de ce mastodonte. Le blond s’écrase en priant qu’il ne brise pas Taito comme une brindille car là, il a cette impression qu’il peut le faire vu sa force. Il doit être bon au bras de fer se dit-il. D’un coup, il chope le pauvre marine par le col et le traîne comme une serpillère avant de le jeter au loin. Quelle force. Certes, Taito est pas un poids lourd, cependant, le jeter avec une telle aisance, cela impressionne le blond qui a mal pour son compagnon. Pour ma part, je ne ressens rien. Juste de la confusion mêlé à de l’amusement. Je ne me rends pas compte de tout ce qui se passe. Le monde est flou. Complétement flou. Je ne sais pas où donner de la tête. Oh attendez, je suis où là ? Regardant à droite puis à gauche je capte que je suis allongé sur le sol comme une merde. Qu’est-ce qui s’est passé pour que j’en arrive là ? Puis ouille, j’ai envie de m’amuser moi. Impossible de me calmer, l’alcool fait encore son effet. J’entends des dires qui deviennent incompréhensible. Pourrir sa tranquillité ? Loin de moi cette envie. Mais passons. Les dires pour le jeune blond sont clairs. Même un débile les aurait compris. Ainsi donc, il hoche la tête, mais malheureusement, pas le temps d’approcher, je me redresse déjà en titubant un peu. « H … Hey… Mais pourquoi tu agis ainsi ? … On rigole bien non ? Les autres je m’en moque. Au pire… J’ai des balles pour eux haha… Rho aller, viens t’amuser. Je suis sûr qu’à main nue je pourrais te faire passer du bon temps. … … Hey, c’est moi ou dit ainsi c’est ambigüe ? Hahaha… Du bon temps. T’as compris Hota’ ? »« T…Taito… tu as trop bu. Tu devrais te calmer un peu. »« MEUUUUUUUUUUUUUH non. Je me sent bien. Pour preuve, bouge pas. »Se raidissant, le jeune homme a compris. Sous le regard ou non du colosse, mon arme se pointe vers le blond et dans un tir imprécis, la balle s’en va dans le bar et un bruit de bouteille brisée se fait entendre. Le tout suivis de quelques cris d’indignation. Hum ? Aurais-je loupé mon coup ? Bah…. Secouant la tête, je me gratte la tête avec le canon encore fumant de mon arme avant de m’exclamer en rigolant. « Oups… loupé… »Finalement, je me décide à ranger mon arme et en revenir au colosse aux cheveux sombres. Le fixant, je semble reprendre une once de sérieux, mais cela n’est qu’illusion. L’envie de sourire me prend et je ne m’en empêche pas. « Alors qu’en dis-tu ? Aller, ne me dit pas que tu as peur. Un mach avec pour seule règle de foutre l’autre à terre, ou un bras de fer. Je suis sûr qu’on peut trouver un terrain d’entendre pour s’amuser… »Insistant, j’ai presque l’air d’un gamin. Au final, peut-être qu’une simple claque marcherait pour me calmer. Le jeune blond inquiet de mon état s’avance pour alors essayer de me contenir, mais en vain. Je soupire pour alors regarder le colosse dans les yeux. Il ne me connait pas. Autant me présenter. « Moi, c’est Taito Nowaki. Lieutenant de… …. De quoi déjà Hota’ ? »« La marine… »« Voilà… La mamine. Quoi ? Qu’est-ce que tu as dit sur ma mine ? Viens ici toi… »Saisissant par le col le jeune blond, je le secoue comme un prunier. Vraiment, l’alcool est mauvais pour la santé. Voici la preuve. Après un moment à le secouer, le gardant en l’air comme s’il était léger – ce qu’il est -, je reprends la parole. « Et tu sais pour quoi je suis doué ? Pour buter la vermine. Tu connais le machin bang qui nettoie tout dans la cuisine ? Bah… je suis mieux que lui. Et un jour, je serais plus fort que les amiraux. Tu peux me croire. Quand je serais amiral... On aura plus besoin d'hésiter. On pourra tous les tuer juste parce qu'ils sont de la vermine. »L’alcool me fait parler comme un gamin, mais au final, mes idéaux sont bien représentés. Hotaru dans ce discours se permet de citer un nom que je cite beaucoup, comme une obsession ou le fait que je sois… admiratif de cette personne. Camille. L’amiral de la marine. « Hm ? … Elle a quoi Camille ? … Attends une minute… » Redressant mon regard vers le colosse, je fronce les sourcils. « T’es son mec ? » [/color] | | | | |
| | Mar 15 Avr - 13:08 Petite soirée sans prétention feat. Taito Nowaki Grimpant les quelques marches pour normalement retourner à l’intérieur du bar, Shun s’arrête en route en entendant l’ivrogne recommencer son cirque. Levant les yeux au ciel tout en soupirant, le Lieutenant se retourne avec les bras croisés devant son torse. Il s’avance vers le duo tout en observant le jeune homme saoul qui vocifère, et c’est bien normal, son désaccord sur le traitement que le Marine en civil vient de lui administrer. Shun se dresse donc de toute sa hauteur tout en regardant d’un air plutôt sombre l’énergumène tituber sans réelle assurance. Son ami blond tente encore et toujours de calmer son compagnon mais pour toute considération, celui-ci se transforme en cible alors l’arme se lève de nouveau. Par réflexe, Shun décroise ses bras et se saisit sans ménagement du jeune garçon pour l’attirer vers lui afin qu’il ne risque rien. Le canon crache et le projectile vole jusqu’à finalement atteindre l’intérieur du bar où le bruit d’une bouteille volant en éclat retentit. Cependant toujours complètement imbibé, le poivrot semble plutôt déçu d’avoir loupé son tir. Décidément l’alcool transforme les hommes, elle les rend vils et complètement inconscient de la réalité qui les entoure. C’est d’ailleurs encore ce même alcool qui a causé la mort de tout son ancien équipage, ceux-ci se croyaient suffisamment prêt pour attaquer une cohorte de bonhommes en colère et bien équipés. Autant dire que le comportement du type aux cheveux blancs a vraiment tendance à l’exaspérer au plus haut point. Recroisant de nouveau ses bras, il regarde le jeune homme le provoquer mais n’as à son égard que de la pitié dans le regard. Le pauvre bougre ne tient sur ses cannes que par enchantement, une simple pichenette et celui-ci devrait tomber raide sur le sol pour ne plus se relever. Même ses phrases n’ont parfois aucun sens, tant le choix des mots est erroné. Chez lui, l’alcool semble l’avoir fait retomber en enfance tant ses paroles et son comportement lui font ressembler à un gosse cherchant la bagarre sans vraiment savoir à quoi il s’attaque. Cela pourrait même tirer un petit sourire amusé au Lieutenant, mais son visage reste de marbre lorsqu’il apprend une chose qui le révulse plus encore. Le jeune homme qui lui fait face est lui aussi un Marine et qui plus est un Lieutenant ! Ses sens embrumés par la boisson lui font comprendre de travers la réponse de son jeune ami. En conséquence de quoi, le Marine ivre se met à le secouer avec la vigueur que peut avoir un homme complètement plein. Regardant le spectacle impassible, Shun reste interdit un instant tant la scène semble lui rappeler de très mauvais souvenir. Certes, la ville de Shell est loin d’être un repaire de brigand sans foi ni loi. Mais de voir un soldat ivre le révolte, car pour lui, faire face à un officier qui bafoue la réputation de la Marine en se saoulant la tronche comme le pochtron du coin prouve que celui-ci n’est pas digne de porter l’uniforme. Et le pire, c’est que celui-ci souhaite devenir un haut-gardé militaire ! Il cite même en exemple l’Amiral Elkens qu’il semble prendre pour modèle, mais je doute qu’une pareille femme se bourre la gueule avant de mettre en danger ses compagnons. Shun se résout donc à ne pas laisser passer un tel comportement de la part d’un officier au service du Gouvernement Mondial. Certes les dires de l’ivre trouve un écho chez le Lieutenant sobre, mais il aurait préféré tenir cette conversation avec un homme ayant les idées moins embourbées dans l’alcool. Shun s’approche donc du duo, alors que les deux comparses se sont visiblement séparés et que le Lieutenant saoul reporte de nouveau son attention sur le fils du Désert. Le type commence d’ailleurs à s’égosiller parce qu’il semble croire que Shun n’est d’autre que le petit-ami dudit Amiral. Visiblement la boisson le fait véritablement délirer et la fameuse « Camille » semble être une véritable obsession chez lui. Les bras toujours croisé alors qu’il arrive à portée, Shun inspire un grand coup en laissant sa tête partir en arrière. Puis sans prévenir il lui assène l’une de ses techniques, un puissant coup de boule qui sonne complètement le jeune homme ivre, en bref la « TAURUS HEAD ». S’étalant sur le sol poussiéreux de la rue principale de la cité, Shun soupire avant de détailler de la tête au pied le jeune blond sûrement pris de court par l’attaque surprise du Lieutenant. Réalisant que le blondinet n’arrivera que très difficilement à ramener son acolyte jusqu’à la base, le Lieutenant agrippe le corps de l’inconscient et le passe sur son épaule façon sac à patate. Il se retourne ensuite vers son camarade tout en lui fait signe de la tête de l’accompagner. «Je suppose que tout comme lui tu es toi aussi dans la Marine. Alors en avant soldat, on va ramener ce bon à rien à la base…» Sans arrêter son petit speech, Shun commence à prendre la direction de la caserne de Shell tout en étant sûrement talonné par le jeune garçon. «… Je pense qu’une petite nuit au mitard devrait lui remettre les idées en place. On verra ensuite si je rapporte ou non l’incident dans un rapport.» Le Lieutenant n’est pas du genre sympa, surtout envers des Marines qui bafouent l’uniforme ou qui se complaisent dans la flagornerie. Le duo rejoint donc à grand pas la base militaire et c’est donc avec le Lieutenant ivre et inconscient sur l’épaule que Shun descend dans les geôles. Il commence d’abord par congédier le jeune blond, se chargeant personnellement du sort de son compagnon. Puis c’est sans ménagement qu’il laisse tomber sur le sol glacial et humide le corps inerte de l’officier. Secouant la tête en soupirant, il sort avant de glisser et refermer les barreaux de la cellule. Quelques instants plus tard, le dormeur devrait ressentir le froid et la désagréable sensation que prodigue le contenu d’un seau d’eau sur le coin du pif. Reposant le seau au sol, Shun s’appuie contre les barreaux pour assister à la réaction du jeune homme. (c) Never-Utopia | | | | |
Taito NowakiThe Wildest Lizard | Messages : 737
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| Mar 15 Avr - 20:26 L’alcool me rend dingue. Je vocifère comme un dingue et plus le temps passe, plus je crache des conneries. Heureusement que ma sœur n’est pas là, sans quoi, j’aurais déjà les oreilles en pointes si ce n’est pas plus. Hotaru avait beau tenter de faire le fil conducteur entre moi et la raison, s’était vain. Il ne me calmait pas et moi en tant que mauvais buveur, je disais des conneries et en faisaient. Les conséquences à mes actes pouvaient aller d’un simple avertissement à un possible retrait de « titre ». En effet, un lieutenant qui boit au point de devenir un clown en publique, ce n’est pas très glorieux pour l’image de la marine. Déjà que celle-ci est bof de base, alors imaginez avec des soucis comme celui en cet instant ? Ce serait le chaos. Bref. Je parlais en me dévoilant indirectement et j’attendais une réaction de la personne en face de moi. Celui-ci semblait si impassible que même ivre, je crevais d’ennuis. Qu’il bouge bon sang. Fallait-il que je lui tire dessus pour qu’il daigne bouger ? Sans doute. AH… Il bouge. Le regardant en traduisant une grande impatience, la suite n’en est que plus satisfaisante. D’un coup sec, il me met K.O. Sa tête rencontre la mienne et son crâne à la dureté extrême fracasse le mien qui semblerait presque se craquer. Pas besoin de deux coups, un seul suffit à me faire plonger dans un profond sommeil réparateur. Le jeune Hotaru admire cet acte avec effroi. Pour lui, c’est comme s’il avait vu la mort frapper son « ami » ? A peu de choses prêt on peut dire cela ainsi. En tant que médecin, il se mordille une lèvre et agite une main l’air de dire qu’il souffre à la place de son collègue. Il a pas tort sur le fait que ça fait mal. D’ailleurs, en tant que médecin, il se doit d’aller voir son nouveau patient et c’est ce qu’il fait. Il court jusqu’à mes pieds et semble vérifier mon état physique. Mon crâne n’est pas brisé, mais mon esprit l’est. Heureusement, le jeune blond ne semble pas laissé à son triste sort. Le colosse s’occupe de charger le sac à patates que je suis devenu. Direction ? La cellule de dégrisement sans doute. Bref, les paroles de l’homme sévère ne font pas quarante tours dans la tête du jeune homme. Il se met en marche et ouvre un peu sa bouche pour parler raisonnablement. Son ton est quelque peu timide prouvant que la démonstration du scorpion a fait un certain effet sur ce jeune homme. Impressionné est le qualificatif parfait pour dire le résultat de cette démonstration. « Euh… Euh… I… Il voulait pas faire de mal hein. M… Mais il a tendance à forcer un peu trop quand il est stressé et ces temps-ci, il est stressé. »Le jeune homme démontrait une qualité chez les marines, à savoir : l’unité, la solidarité. Il protégeait ou du moins le tentait, de protéger son collègue en justifiant son acte. Certes, son argument n’était pas valable puisqu’il sous entends une certaine faiblesse en cas de stress qui devient un talon d’Achille, mais bon. Il ne voulait que rétablir une bonne situation dans le moment immédiat. Se taisant, il emmenait dons Taito avec le scorpion en cellule. Une fois mis en cellule, le blond se recule doucement en baissant les yeux. Il aime pas les emmerdes et voir des collègues en avoir. Ainsi donc, il prend congé pour aller voir la sœur. De mon côté, je me repose de façon forcée jusqu’à ce que je me réveil de force quelques temps plus tard. La sensation est étrange. Je me sent léger. Je flotte dans l’air et là soudainement, j’ai l’impression d’être plongé dans une mer tumultueuse. WAOW… « WAOW !!! »Un sursaut comme réaction à ce saut. Je saute presque au plafond et regarde le jeune homme devant moi. C’est étrange, mais j’ai l’impression de le connaitre. D’où ? Bah… Quoi qu’il en soit, je me gratte la nuque. Je prodigue quelques gestes sur mon propre corps pour montrer que je semble me réveiller d’un mauvais rêve. Cela est prouvé via quelques jurons qui démontrent mon retour au normal niveau comportement. C’est uniquement après avoir jeté un nouveau regard à l’homme que je me vois derrière des barreaux. Pas lui, mais moi… Pourquoi d’ailleurs ? Cherchant dans ma petite tête, je vins alors à me redresser pour m’adosser contre le mur. Soupirant, je démontre que j’ai compris un peu la situation et je dois avouer que cela ne me plait pas. Par où commencer hein ? « … Combien de temps ? Depuis combien de temps je suis là ? Il y a des dégâts ? … Je dois me présenter je suppose ? Taito Nowaki. Lieutenant de la marine et nettoyeur de pirate soit dit en passant. Bordel… Note à moi-même, ne plus boire à cause de quelques soucis… T’as la tête dure tu sais ça ? … Aie… J’ai une bosse ? »Je semble prendre cela à la légère, mais heureusement, le lieutenant en face de moi – bien que je ne le sache pas – est là pour me rappeler quelques règles que j’ai grillé en ce soir. Me frottant le front, je grogne contre moi-même, puis je fini par redresser mon regard vers lui. Un colosse. Il mériterait comme surnom « colossus ». Il le mérite amplement. Son corps semble plus que bien entretenu. A la limite, je passerais presque pour un mec sans muscles. S’en est presque rageant. L’envierais-je ? Un peu il faut le dire. Mais passons. Alors que j’ai envie de discuter un peu, voilà qu’une voix se fait entendre. « NO-WA-KI, TA-I-TO !!! »« … Et merde… »Dans le couloir, la voix raisonne et de loin, une petite silhouette se fait voir. Telle une diablesse, elle approche. La demoiselle à peine sortie du lit, avec encore quelques bandages au niveau du torse et une veste à peine bien mise, on voit clairement qu’elle est blessée, mais malgré cela, elle se dirige vers moi au lieu de se reposer. Derrière, la belle est suivis par un jeune blondinet qui tente de la calmer. Mais là, c’est impossible. Arrivant à hauteur du colosse, la demoiselle le jauge et lui pique les clés d’un geste de la main précis. Une grande maîtrise de ses coups se fait voir. Elle ouvre la porte et redonne les clés à travers les barreaux à l’homme. Elle se fiche de son grade et éloigne les règles pour ce soir. Là, c’est un règlement de compte avec l’homme derrière les barreaux. Dans un premier temps, elle le bat avec son sabre. Avec le fourreau encore sur la lame, aucun risque de le couper. Le corrigeant comme un parent corrige son gosse, elle parle de manière forte, prononçant quelques insultes à son égard avant de finalement le saisir au col et de le plaquer contre le mur. Sur son corps, on pourrait presque lire « dame à ne pas énerver… » « Taito, combien de fois t’ais-je dit de pas t’amuser à faire ce que tu as fait hein ? TU SAIS CE QUE TU RISQUES ??? Est-ce que tu le sais bougre d’idiot ??? »« C’est bon, j’ai buté personne. »« PARDON ?!!! C’est censé plaider ta cause ? HEUREUSEMENT que tu as tué personnes. Manquerais plus que ça tient… Alors écoute moi b.. REGARDES MOI QUAND JE TE PARLE !!! »« Ouai ouai… »« Tu vas regarder en face ce mec, te saisir de ton air le plus sincère et sérieux ET… Tu vas t’expliquer avec lui ok ? Si tu es pas convainquant, je te jure que tu vas te souvenir de ma baffe. Suis-je clair ? Je sais pas qui il est, son grade etcetc, mais je pense que lui et moi, on a le même opinion de toi sur ce coup. Tu es une HONTE !. Aller, explique toi… »Miss boule de nerf se calme et se dirige vers l’entrée de la cellule pour alors regarder de son regard de feu le colosse. Une femme de caractère à ses heures, voilà ce qu’elle est. Hotaru en est même jusqu’à se cacher derrière le colosse comme un enfant. Amusant n’est-ce pas ? Elle demande gentiment d’un ton plus calme d’ouvrir la porte avant de finalement sortir et attendre l’entretient entre Shun et Taito. Pour ma part, je suis tout ouïe, prêt à écouter l’homme. Qui est-il d’ailleurs ? | | | | |
| | Mer 16 Avr - 0:19 Petite soirée sans prétention feat. Taito Nowaki Observant le Marine reprendre doucement ses esprits, Shun reste accoudé aux barreaux de la cellule. Toujours sans piper mot et les bras croisés avec les clés pendant à l’une de ses mains, il écoute les nouvelles vociférations du détenu. Enchaînant les questions avec un débit de mitraillette, Shun soupire en se demandant intérieur s’il n’en a pas marre de l’ouvrir tout le temps. Le jeune homme semble avoir quelque peu dessaoulé, pourtant il garde une certaine insouciance dans son comportement. Comme si tout cela ne s’agissait que d’un jeu ou d’une farce, chose qui en revanche ne fait pas vraiment rire le Lieutenant. «Quand tu auras fini de jouer les pitres, fais-le moi savoir…» D’une petite impulsion et décroisant les bras, Shun se redresse sur ses cannes avant de faire volte-face avec l’énergumène. Mais alors qu’il s’apprête à se barrer pour aller piquer un roupillon, il est stoppé dans son élan par un brouhaha venant des escaliers. Une voix s’élève pour hurler un nom avec insistance, et la réponse du poivrot est presque immédiate. Et sur ces entrefaites débarquent d’un pas sec et rapide une demoiselle relativement petite. Celle-ci n’est que légèrement vêtu, recouvrant tout juste un bandage conséquent qui entoure son torse. Elle est talonnée par le blondinet qui, égal à lui-même, recommence à jouer son rôle de médiateur et de garde-fou en tentant de calmer la jeune fille. Jouant encore une fois un rôle ingrat, tout le monde semble complètement se foutre de ce qu’il peut bien raconter. La petite boule nerf chope quant à elle la clé des mains d’un Shun assez dubitatif au sourcil arqué. Elle s’empresse d’ouvrir la porte de la cellule avant de la refermer derrière elle avec fracas tout en tendant finalement les clés au Lieutenant. S’en ressaisissant donc, il assiste à la violente correction du soldat par la jeune fille à grand coup de fourreau. Tout en le tabassant, celle-ci peste envers le comportement d’irresponsable et lourd de conséquence du jeune homme. Shun reste interdit sur la scène qui se joue devant ses yeux, préférant ne pas intervenir dans la querelle d’amoureux ? Et puis ce n’est pas comme s’il en avait quelque chose à faire, surtout que cela lui évite de se salir les mains puisque la jeune fille fait tout le travail à sa place. Le voyant se faire disputer comme un vrai gosse, Shun soupire car tout ceci commence sérieusement à le gonfler. Il n’est ni là pour faire du babysitting, ni pour séparer deux gamins en train de se foutre sur la tronche. Mais finalement c’est la jeune fille qui met un terme à la dispute, reprenant le chemin inverse en se plantant devant la porte fermée. Le Lieutenant hésite un instant tout en soutenant avec tout autant d’intensité le regard enflammé de Miss boule de nerf. Si elle s’amuse à ça, ce sera elle qui flanchera la première mais elle se contente de "gentiment" demander que le Marine lui ré-ouvre la porte. Shun enfonce donc la clé dans la serrure, la tourne et la laisse dans son logement alors qu’il fait brusquement bouger la porte d’un coup de pied. Il se rend d’ailleurs compte que le blondinet a trouvé refuge derrière lui alors que la jeune fille sort de la cellule, immédiatement suivi par le jeune homme autrefois complètement ivre. Celui-ci se plante devant Shun alors que sa pote attend à côté d’eux les bras croisés et avec une certaine impatience. Apparemment celle-ci attend quelque chose alors que le Lieutenant ouvre finalement la bouche pour enfin savoir ce qui se passe ici. «Bon vous commencez tous à me faciliter le transit intestinal !» Hurle-t-il d’une voix forte et puissante, on aurait presque l’impression que le ciel est en train de leur tomber sur la tête et cela remet tout le monde d’équerre. «Vous vous croyez où soldats !» Chopant les vêtements du type, il n’y a pas si longtemps enfermé, au niveau de la poitrine, il l’agrippe et l’attire à lui. «Bouge pas ça va bientôt être ton tour !» Lui lance-t-il avant de le repousser violemment contre les barreaux de la cellule. Shun reporte alors son attention sur les deux autres acteurs de cette mauvaise farce. «VOUS DEUX ! Est-ce ainsi qu’on vous a appris à vous comporter en présence d’officier !» Appuyant subitement son inde sur le torse du blond, le jeune homme semble s’écraser sous le poids de l’index. «TOI ! Lorsqu’on te congédie ce n’est pas pour que tu fasses le fanfaron et que tu ameutes toute la base ! C’EST BIEN CLAIR !» Ne laissant pas le temps à la moindre réaction de lui ou de la jeune fille, il passe à celle-ci. «ET TOI ! Tu te crois en thalasso ! Tu crois qui suffit de paraître énervé pour te faire obéir comme si de rien était ! J’en rien à faire que ce type…» Enchaine-t-il tout en désignant le détenu d’un doigt inquisiteur. «… soit ton amoureux, ton frère, ta sœur ou ta mère ! Ici c’est moi qui donne les ordres ! C’EST COMPRIS !» Prenant une petite pause en se redressant de toute sa stature qui lui donne un aspect sombre et menaçant en dominant les deux soldats, il reprend. «Maintenant je veux savoir ! Nom, grade et matricule !» Pas vraiment le genre de type à se faire marcher sur le pied, Shun leur laisse quelques maigres secondes pour obtempérer. Puis d’un pas rapide il fait volte-face pour s’occuper de l’autre Lieutenant. «Quant à toi ! Tu ne réalises même pas dans quelle merde monumentale tu te trouves ! À l’heure actuelle je ne te trouve aucune foutue bonne raison de ne pas rapporter l’incident de ce soir dans un rapport ! Tu dis être un Lieutenant ? Et mon cul c’est du poulet peut-être ! Un vrai officier de Marine ne se saoule pas comme un poivrot en présence de civil ! Un vrai officier de Marine ne sort jamais son arme pour s’amuser et encore moins pour faire feu dans la salle d’une taverne bondée ! Un vrai officier de Marine ne menace pas un camarade de son revolver par simple badinage ! Alors dis-moi misérable fiente de mouette, est-ce que tu as l’impression de mériter ton garde ! Qu’est-ce que tu as à dire pour ta défense !» La petite tornade que la jeune fille avait déclenchée à son arrivée s’est muée en véritable ouragan lorsqu’il s’agit de la colère du Lieutenant D. Myeong. (c) Never-Utopia | | | | |
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| Mer 16 Avr - 1:11 Quelle histoire. Je ne sais plus où donner de la tête. Entre ma soeur qui me tabasse et qui me fait la leçon et cette situation de merde, je me sens comme perdu entre un monde x et un monde y. Quelle sera la suite de tout ça hein ? Ma sœur sort comme une furie de cette cage et personnellement, je la suis. Certes, pour ma sœur j’aurais dû rester dans la cage pour les fauves, mais elle n’est pas en position d’exiger quoi que ce soit. Après tout, notre acolyte colosse n’est qu’un lieutenant comme nous. Mais cela, nous ne le savons pas. La scène devient vraiment un jugement peu sérieux avant un possible jugement plus sérieux. Après tout, à moins que ce gars soit un vice-amiral ou un haut gradé, il ne peut en rien décider de mon sort. Cependant, comme il le souligne si bien, il peut faire un rapport pour me mettre des bâtons dans les roues. Qui sait. Il est peut-être de ce genre. Impitoyable, même avec ses collègues. Du genre à aimer les marines qui respectent les mœurs de cette faction. Personnellement, même si j’ai depuis longtemps embrassé leurs règles, je ne m’y plie pas entièrement. Bien entendu, cela ne me donne aucunement le droit de faire ce que j’ai fait et aussi chiant cela soit-il à admettre, je reconnais avoir fait le con en ce soir. Malgré le fait que je ne sois pas en fonction officiellement et fort heureusement. Bref, alors que je sors tranquillement comme calmé après le savon que ma sœur ma passé, la suite s’enchaîne rapidement. Dans un premier temps, le colosse laisse sa voix rauque courir le long du couloir. Quelle voix. « The voice » même… L’homme démontre son mécontentement et il n’y a pas à dire, il l’exprime clairement. Plus clair que cela, on meurt. Il m’engueule et j’aime pas ça, mais il est tout à fait dans son droit qu’importe son grade. Suite à cela, il s’en prend à mes comparses. Hum ? Sont-ils vraiment en faute ? Aurait-il lui aussi des tendances élitistes ? Hotaru est ainsi de base… Un peu lâche, mais heureusement, c’est un médecin et non un soldat qui se doit de faire preuve de courage tout le temps. Quant à ma sœur, outre avoir passé ses nerfs sur moi, elle n’a pas vraiment fait d’erreur si ? Quoi qu’il en soit, je les laisse prendre pour ce qu’ils ont fait et j’attends mon fameux tour. Quelque chose me dit que cela sera joyeux. Le blondinet a du mal à répondre un simple « oui » après les dires de collossus, mais il fini par le dire. Jamais je ne l’avais vu si… craintif. Même moi quand je le vise avec une arme, il n’est pas si nerveux. Ce mec a vraiment un charisme exemplaire. Serait-il le fils caché d’un amiral en réalité ? Après sa gueulante assez imposante, voilà qu’il demande des présentations. Enfin ! Sûrement n’a-t-il pas pas pris conscience de qui nous sommes. Car même s’il y a faute nous sommes un poil gradé, même si c’est très peu. De ce fait, s’il est d’un grade moindre que nous, malgré la morale qu’il nous fait il serait indirectement en tort pour oser hausser le ton sous prétexte qu’il prêche la bonne parole. Bref, le moment de vérité approche. Pas besoin d’ordonner deux fois, les deux comparses de ma personne répondent en se tenant droit. « H… Hotaru… N..N…Nakamura. Médecin de la marine. J… Je n’ai pas de grade à proprement parler, m… même si je pourrais me… considérer comme un lieutenant ? … … Aucune idée. »Suite à ces dires assez timides, c’est ma sœur largement plus sûre d’elle qui enchaîne. « Nowaki Violet. Lieutenant de la marine et accessoirement sœur de cette énergumène possédant le même grade que moi.... Sauf votre respect monsieur, je suis navré que vous ayez assisté à ce qui est clairement un règlement de compte entre lui et moi. Cependant, il est de mon devoir d’assurer mon rôle de sœur et donc d’agir de la sorte quand cela dépasse les bornes comme c’est le cas actuellement. Que cela vous plaise ou non. Approuvez ou non mes méthodes, cela relève de la simple opinion personnelle… »Après ces dires, elle se tait et laisse l’ouragan humain s’en prendre à moi. Bordel, j’en ais les tympans qui vrillent sur le coup. Il me rabâche le clapet sévèrement là. Silencieux, je le laisse parler et finalement, je me dois de parler, alors autant le faire… Prenant une grande inspiration, je me mets au garde à vous comme s’il s’agissait d’un amiral en face ou d’un simple supérieur, puis je prends la parole. Loin de moi les dires d’ivrogne inconscient, place à l’homme qui a un devoir à accomplir, mais qui sait dire ce qu’il veut dire. « Nowaki Taito. Lieutenant de la marine et frère de la demoiselle ici présente. Pour ce qui est de ma défense, elle est simple. J’ai fait une connerie en effet. J’ai laissé mes émotions prendre le dessus et abusé des boissons. Même hors de mes fonctions cela est inacceptable et donc en guise de réponse à votre question, non je ne mérite plus mon grade. Cependant, dans le passé et l’avenir, je le mérite. En effet, je me suis engagé dans la marine afin de tenir une promesse que je me suis faite. Que mon blason soit sale désormais, que je sois en possession d’un grade ou non, cela m’est complétement égal. Un simple marine qui a des objectifs et le cœur à l’ouvrage est peut-être plus compétent qu’un vice-amiral qui a perdu sa foi. Vous voulez me dénoncer à mes supérieurs ? Soit, allons-y. Niveau sanctions, il tombera ce qu’il y a à tomber c’est-à-dire au mieux un avertissement vu que cela est la première et sûrement la dernière fois qu’une telle chose se passe. Au pire, une rétrogradation à la vue des dégâts commis. Cependant, comme affirmé plus haut, je m’en contre fou. Qu’on me traîne dans la boue, qu’on me rosse, qu’on me crache dessus, qu’on me batte ou qu’on m’engueule, cela ne changera rien au fait que je suis conscient dans chacun de mes actes et que je suis prêt à assumer chacun d’eux. Que je sois amiral, vice-amiral, simple lieutenant ou bouseux de première, je servirais toujours les objectifs de la marine qui est de maintenir l’ordre et la justice sur ces mers. Peut-être que notre conduite n’est pas exemplaire en ce jour, mais le but d’une erreur comparable à une chute, c’est justement de pouvoir se relever et apprendre de celle-ci. J’ai failli à ma tâche aujourd’hui, mais il est hors de question de recommencer demain ou un autre jour. Cela vaut aussi bien pour moi que mes compagnons. »Le fixant dans les yeux, j’attendais son jugement. J’avais parlé. D’un ton peut-être insolent, d’un air peut-être hautain, mais quoi qu’il en soit, il pouvait désormais voir la bête qui sommeille en moi. Nous trois sommes unis et visiblement, cela fait notre force. Notre but ? Atteindre nos objectifs et cela en servant la marine du mieux que nous pouvons. C’est aussi simple que ça. Attendant ses dires, une petite voix se faisait entendre. « E…Et vous… Qui êtes vous…M… Monsieur ? » | | | | |
| | Mer 16 Avr - 12:26 Petite soirée sans prétention feat. Taito Nowaki Comme il l’a prévu, les deux Marine se dresse au grade à vous et se présente avec leur nom et ce qui semble être un garde. Oui parce que pour le blondinet et la jeune fille, leur niveau hiérarchique semble quelque peu flou. C’est encore une fois face à deux Lieutenant que Shun se retrouve, mais il en faut plus pour impressionner le jeune homme. Intérieurement il est tout de même soulagé de ne pas avoir poussé une gueulante sur des soldats plus gradés que lui. Car à ses yeux, ils ont peut-être le même grade que lui, mais cela ne les dispense pas de se tenir et de se conduire en véritable Marine. Le jeune blond semble plutôt du genre lâche et peureux mais tout cela change avec le temps, et puis un médecin conserve une place plutôt privilégiée parmi les marins. La miss est quant à elle bien plus assurée, et elle répond aux doutes de Shun sur la relation qu’elle entretient avec le fauteur. Comme il s’agit d’une sœur corrigeant son frère pour avoir fait une bêtise, le Lieutenant se contente d’un léger acquiescement de tête. Il comprend comme à chacun les liens de la famille, et il accepte de ne pas leur en tenir rigueur malgré une certaine familiarité. Puis nous arrivons au fameux poivrot, Shun lui gueule dessus jusqu’à lui faire siffler les tympans puis c’est le calme plat. Se mettant au garde à vous, le jeune ouvre finalement la bouche afin de donner une réponse au Lieutenant. Et à sa grande surprise l’ex-pochtron fait preuve d’assurance et d’abnégation quant à son rôle au sein des forces navales. Assumant ses fautes et se montrant prêt à affronter les conséquences de ses actes. Il en viendrait presque à impression Shun qui reste toutefois de marbre avec ses yeux perçant plantés dans les prunelles de son interlocuteur. Se montrant complètement indifférent à son rang et à son garde du moment qu’il peut continuer de service la Marine. Sans hésitation il se montre prêt à recommencer troufion de base, car visiblement cela ne l’effraie pas outre mesure. Il semble ainsi avoir compris la leçon, jurant quasiment sur l’honneur de ne plus se rabaisser à un comportement similaire à l’avenir. Comme quoi il nous arrive parfois d’apprendre de nos erreurs, même si cela nécessite un petit coup de pouce de temps en temps. Intérieurement Shun sourit, il est plutôt ravi de voir qu’il existe encore des soldats avec du cran et de l’énergie à revendre. Les bras croisés et silencieux, en bon auditeur, il laisse le jeune homme finir sans l’interrompre. Comme il s’en doutait lors de ses divagations à la taverne, le jeune homme et lui partage une vision de la justice plutôt similaire. Outre ces quelques points communs, le trio semble on ne peut plus uni face à l’adversité hors il s’agit là de qualité essentielle à tout bon marin qui se respecte. Après tout, c’est grâce cette force que la Marine se place comme le bras armé du Gouvernement Mondial et qu’elle fait trembler de sa puissance bon nombre de Pirate et autres Hors-la-loi. Lorsque le discours s’achève enfin, Shun reste toujours interdit tout en commençant à réaliser quelques pas de réflexion. Certes il fait partie de ceux qui se montrent intransigeant envers les tire-au-flanc, cela dit les trois soldats qu’il voit devant lui ne correspondent pas à cette définition. Aussi il commence sérieusement à penser que cette petite incartade peut cette fois-ci en rester là. Plaçant finalement les mains dans son dos tout en faisant volte-face envers les trois acolytes, il s’avance vers eux tandis que le médecin laisse échapper une petite question avec ce comportement tout timide qui le caractérise. Faisant comme si de rien n’était, il finit par se planter devant eux avant de soupirer les yeux clos. Ils les ré-ouvrent pour regarder successivement chaque membre du trio, puis se place devant la cellule et referme la porte à clé. Se munissant du trousseau il retourne l’accrocher à sa place, au clou. Se retournant une dernière fois vers les jeune gens avec un sourire plutôt carnassier. «Bon ! Vous faîtes preuve de solidarité et vous en avez plus ou moins tous les trois dans le pantalon, j’aime ça. Je ne vais rien signaler pour ce soir... Mais attention ! Je vous fais une fleur pour cette fois alors vous avez intérêt à vous tenir à carreaux désormais. Soyez digne de votre grade. Que vous soyez en service ou en perm’, vous vous devez de faire bonne figure. Car avec ou sans uniforme nous restons quoi qu’il arrive des Marines. Vous avez des objectifs alors donnez-vous les moyens d’y arriver !...» Reportant son regard avec plus de précision sur le jeune Hotaru, le sourire de Shun s’agrandit. «Et pour répondre à ta question, je suis le Lieutenant Shun D. Myeong, ancien second des Salopards. Et je compte bien reformer ledit équipage…» Laissant planer le mystère plein de sous-entendu, Shun prend le chemin des escaliers pour remonter à la surface. Peut-être que cette "invitation" va pousser le trio à le suivre pour en apprendre plus ? Qui sais… Mais pour le moment le Lieutenant gravit les marches pour rejoindre la fraîcheur de la nuit. Décidant de faire une petite pause nocturne, il s’installe sur la digue de la base pour profiter des vents marins et du bruit des vagues. Un endroit parfait pour discuter d’un possible recrutement, non ? (c) Never-Utopia | | | | |
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| Mer 16 Avr - 15:05 L’entretient était mouvementé, mais plus raisonnable. Il n’y avait plus de gueulante qui aurait été capable de réveiller tous les supérieurs de la base. Heureusement d’ailleurs, car le simple fait d’imaginer des supérieurs apprendre tout sur cette histoire… cela me fait froid dans le dos. Cette histoire devait à tout prix ne pas s’ébruiter. Bref, je parlais donc clairement en donnant mon opinion. J’espérais convaincre l’homme en face de moi bien qu’au fond, le convaincre ou non n’était pas la question. En cet instant, il n’y avait qu’une question d’éthique et d’image personnelle. En effet, je ne supportais le fait que l’homme puisse me voir uniquement comme un simple ivrogne. Non. Mon image compte et j’aime la soigner sans trop la soigner. Être un lieutenant reconnu par son professionnalisme n’est guère ce que je veux. Je veux être reconnu pour ce que je suis et non ce que je semble être. Nuance. Le fixant, je termine mon discours donc et je note l’intervention du jeune blond. Comme toujours, il semble si petit face à nous. Comme si sa présence était littéralement engloutit par la nôtre. Mais au fond, ce n’est pas plus mal. Car il sait tirer parti de cet atout qu’est le fait de ne pas avoir de « présence ». Après tout, qui a dit qu’il fallait forcément du charisme ou de la présence pour être quelqu’un de bon et de talentueux ? Les rêves du blondinet ? Je n’en ais aucune idée, cependant, plus je le côtoie, plus je sais qu’il pourrait aller loin s’il s’accroche. Sûrement est-ce pour cela que je le tolère si longtemps auprès de moi depuis notre rencontre. Un lien amical s’installe depuis le départ. Un lien amical personnalisé dirions-nous. Après tout, il est mon cobaye préféré pour tester mes nouvelles armes héhé. Revenons donc au colosse face à moi. Celui-ci semble réfléchir à tout ce que j’ai dit. Est-il convaincu ? Là est la question. J’attends de voir ses réactions, mais celui-ci semble impartial. Il est impassible en plus de ça et cela à le don de me faire presque stresser. Il a un charisme certain et il prend son boulot à cœur. Dommage que je ne sache pas son opinion sur les pirates, mais passons. Il se contente donc de résumer brièvement la conclusion qu’il veut faire de cette histoire. Une petite morale qui réchauffe nos cœurs. En effet nous sommes des Marines. Il ne faut pas l’oublier. Souriant en coin, je ne suis pas déçu de sa réponse. Hotaru tremble presque en le voyant le regarder lui. Il fini par enfin se présenter avant de disparaitre doucement plus loin. Ainsi donc, il est un ancien capitaine de la Marine et un … lieutenant ?!! Sur le coup, je me sens comme offusqué, mais je ne peux me retenir de me retenir sur ce coup. En effet, quand on repense à son comportement, on voit qu’il à l’âme d’un leader et qu’il est fait pour ce poste qu’il convoite. Instinctivement donc, outre le choc provoqué par l’énonciation de son grade, l’idée de le joindre semble naître dans ma caboche. Comme celle de ma sœur. Les gens loyaux qui ont des idéaux similaires aux nôtres, elle aime ça. « Les salopards hein ? … Au moins… pas besoin de dire notre nom à l’ennemi, il le dira tout seul puisque cette insulte est l’insulte de base de tous les ennemis que nous battons héhé… »
Ma blague semble faire rigoler Hotaru et sourire en coin ma sœur. Visiblement, ils ont la même idée que moi. C’est donc en tant que Lieutenant que je me dirige vers la sortie et ainsi me joindre à lui dehors. L’air frais caresse mon visage. Un peu d’air pur ne fait pas de mal. Bien au contraire, j’en jouirais presque sur le coup. Soupirant d’aise, je regarde dans un premier temps le ciel avant de reposer mon regard vers le colosse qui semble aussi pensif que moi quand je suis bourré et qu’on m’a posé une question existentielle. Approchant en silence, je me mets à côté et m’accoude au rebord de la digue. « Hm… Lieutenant Myeong, avez-vous un peu de temps dans l’immédiat ou plus tard ? Pourquoi ne pas discuter de deux trois choses de manière posées, soit ici ou dans un coin tranquille où boire et manger un coup ? Car après votre petit récit, je dois bien avouer qu’un détail nous a fait tilter. Vous dites vouloir former un équipage, ou plutôt… reformer. Auriez-vous besoin d’un coup de main ? Car après votre démonstration de parole et de force, je dois bien avouer que seul un dupe ne comprendrait pas que nous ayons des points communs assez frappants. Dites… Simple curiosité… Pourquoi avoir rejoint la marine Lieutenant ? »Une petite discutions qui se forme tranquillement. Peut-être d’ailleurs que celle-ci conclura sur la mise en place d’une futur alliance ? Qui sait, seul le destin nous le dira. Plus loin, encore au niveau des cellules, quelques dires se disent tranquillement, mais sûrement. Violet et Hotaru discutent. « Dit donc Hotaru… Je viens de capter un truc… Tu dis avoir bu avec Taito. Visiblement, autant que lui. Mais… Comment se fait-il que, tu n’ais pas fini comme lui ? Tiendrais-tu l’alcool ? »« Euh… Promis tu lui diras pas ? … Je ne tiens pas l’alcool, cependant… le jus de pomme oui. »S’en suis d’un rire féminin. Quelle histoire quand même. | | | | |
| | Mer 16 Avr - 17:14 Petite soirée sans prétentionfeat. Taito Nowaki Sans attendre la moindre réponse du trio, Shun remonte donc des geôles non sans un petit sourire en coin. Sa carrure plutôt imposante et haute est surtout un inconvénient lorsqu’il doit arpenter des escaliers aussi étroits. Arrivant finalement sur la dernière marche, il sent le vent nocturne lui lécher le visage dans une agréable sensation de fraîcheur. La nuit est belle et douce, sans pour autant être excessivement froide. Savourant donc cet air vivifiant, le Lieutenant arpente l’extérieur de la base en direction de la mer. Suivant les odeurs d’iode et le bruit des vagues s’écrasant contre les rochers, il atterri au niveau de la digue protégeant le terrain d’entraînement extérieur. L’océan est relativement calme malgré le son sourd du ressac qui se répète inlassablement. Effectuant un petit saut avec souplesse et facilité, Shun se retrouve perché sur la fameuse ligne brise-lames. Le jeune homme s’y assoit tout en laissant ses pieds ballants dans le vide qui surplombe les rouleaux. Plaçant ses mains derrière lui, il laisse sa tête tomber en arrière dans un long soupire. Son visage se retrouve alors face à l’immensité de la voûte étoilée, où la lune belle et ronde inonde la nuit d’une lueur fantomatique. Le petit sourire toujours aux lèvres, le Lieutenant ne peut s’empêcher d’intérieurement se moquer de lui-même. Son petit numéro de tout à l’heure lui a rappelé de vieux souvenirs qui ne le faisaient pourtant pas autant rire à l’époque. Le genre de discours qui a été le sien il y a quelques minutes, semble étrangement ressembler à ceux que Baba-sama avait tendance à leur faire. La vieille a su prendre une place à part dans le cœur du jeune homme qui se retrouve soudain bien mélancolique, ainsi bercé par la mer. Mais bien heureusement Shun est interrompu par la présence du Lieutenant Nowaki qui s’installe à ses côtés. Le fils du Désert secoue légèrement la tête comme pour dissiper ses idées tristes et nostalgiques, il ne faut pas vivre dans le passé si l’on veut avancer. Visiblement, Taito semble relativement intéressé par la subtile proposition de Shun, mais veut d’abord en savoir un peu plus sur son interlocuteur. Chose tout à fait logique, si on veut s’engager c’est le minimum syndical que de connaître son futur capitaine. Il laisse donc le jeune homme poser ses interrogations sans piper mots, l’écoutant attentivement tout en le laissant finir son petit monologue. Se redressant donc quelques peu jusqu’à se retrouver assis à contempler l’océan, Shun répond donc au jeune homme. «J’ai du temps devant moi. Mais je t’en prie appelle-moi Shun, nous avons le même grade après tout… Bon alors récapitulons. Oui je cherche des soldats pour remplacer l’ancien équipage dont je faisais partie. J’en suis le seul rescapé et sans l’aide d’un sympathique forgeron je serais sûrement mort à l’heure actuelle. Comme tu t’en doutes, le but de cet équipage sera la chasse aux pirates. Mon plus grand souhait, mais aussi mon plus ambitieux, est de mettre un terme à la grand ère de piraterie. Je suis rentré au service de la Marine pour cette raison mais aussi suite à une promesse que j’ai faite il y a longtemps…» Le ton de sa voix baisse en même temps que sa phrase se termine, il semblerait que la nostalgie soit le mot d’ordre de la soirée. Shun ne peut s’empêcher de penser à la promesse de vengeance qu’il a faite sur le cadavre des membres de sa tribu. Mais pour être franc, son esprit est surtout tourmenté par cet autre serment qu’il fait à celle qu’il aime. Il lui a juré en ce jour sombre qu’il reviendrait pour elle en homme d’honneur, en digne héritier de son titre de Prince aujourd’hui déchu. Le silence de sa soudaine réflexion ne dure qu’un instant avant que le Lieutenant ne le réalise. Il s’éclaircit la gorge pour reprendre une certaine contenance, puis enchaîne. «... Bref, je suis plutôt content que tu sois venu me voir. J’avoue que la première impression ne te donnait pas gagnant, bien au contraire. Mais j’apprécie les personnes qui n’ont pas peur d’assumer leurs actes et qui apprenne de leur erreur. Tu as de bons camarades, l’union a toujours fait la force et ne croit jamais le contraire. Le navire que j’ai commandé à la base devrait être opérationel d’ici quelques jours. Une fois qu’il sera fin prêt je prendrais la mer pour accomplir mon dessein. Comme je te disais, j’ai en effet besoin d’hommes pour m’aider dans ma tâche.» Shun s’arrête soudain pour se lever et s’étirer de toute sa hauteur avant de soupirer d’aise. Fourrant ses mains dans ses poches, il bondit du haut de la digue pour atterrir souplement juste à côté du jeune homme. Se laissant doucement tomber en arrière, il appuie son dos contre le mur de la jetée tandis que ses yeux se rivent sur la base endormie. «Il y aurait sans doute trois places de libre si jamais cela vous intéresse, toi et tes amis. Vous devriez y réfléchir… à moins que tu préfères rester ici à patrouiller en ville dans une petite vie pépère et sans histoire. Personnellement j’ai d’autres projets bien plus ambitieux que de jouer les ronds-de-cuir dans une modeste base des Blues.» Reportant finalement son regard sur son voisin, il le détail des pieds à la tête avec un air intrigué. «Et toi Taito, pourquoi la Marine ?» Sans lui laisser temps de répondre, il enchaine avec un petit air amusé en se rappelant les dires de son interlocuteur lorsque celui-ci était encore bourré. «… Aurais-tu le béguin pour une certaine jeune femme qui se trouve être un de nos amiraux par hasard…?» Shun ne peut alors s’empêcher de pouffer de rire à sa petite boutade mais d’un bon rire, sympathique et franc.(c) Never-Utopia | | | | |
Taito NowakiThe Wildest Lizard | Messages : 737
Race : Humain
Équipage : Aucun
| Mer 16 Avr - 18:27 Faire connaissance avec le lieutenant était devenue une priorité. Après tout, ma personne et mes acolytes avions remarqué comme une demande bien cachée. Il souhaitait reformer un équipage. Certes, mais … Nous aurait-il jugé apte à le suivre ? Je voulais en avoir le cœur net. Ainsi donc, j’étais allé à lui pour discuter. Discuter est parfois plus utile qu’un combat, quoi que le contraire soit aussi vrai. La parole exprime des choses que le corps ne peux pas dire et inversement. Silencieux, je venais donc interroger le lieutenant qui malgré tout avait des qualités d’orateur. Il avait fait preuve de professionnalisme et d’autorité. Pour sûr, il a un charisme de capitaine, cela se ressent et c’est sans doute ce talent qui a fait qu’indirectement, je l’accepte en tant que futur capitaine. Je me devrais de prendre une décision, mais celle-ci semble déjà faite. J’observe donc le monsieur qui semble pensif. Se reverrait-il dans le passé et réfléchirait-il à ce qu’il a fait ? Regrette-t-il quelques actes ? Quoi qu’il en soit, je suis là pour faire connaissance et non le juger négativement. Pour une fois que je suis posé et sociable. Pas d’utilisation d’arme au rendez-vous, outre la langue si on peut la compter comme étant une arme. Posant mes bras sur le rebord de la digue, je le laisse parler. Tout comme lui, j’observe la mer à l’horizon. Cette étendue d’eau semble dessiner bien des choses. L’imagination est libre d’imaginer ce que nous voulons. Personnellement, je vois des pavillons au loin. Des pavillons noirs qui semblent nous narguer. Des pavillons pourchassés par des mouettes. Les mouettes sont nombreuses. Certaines plus grosses que d’autre. Chacun d’entre elles ont une signification. Elles représentent quelqu’un. Où suis-je ? … Bah… Je verrais bien. Fermant mes yeux, je vins alors à sourire doucement et l’écouter. Mettre fin à l’ère de la piraterie ? Voilà des objectifs ambitieux. Ricanant, je vins alors l’interroger rapidement pour avoir plus de précisions. « Ainsi donc… Les Yonkous, tous les criminels qui se disent pirates et éventuellement ceux qui sont sous la coupe du gouvernement feraient partit de tes cibles ? … Voilà ce que j’appelle de l’ambition héhé. »Son histoire est intéressante. Il semble y mettre du cœur à l’ouvrage. En effet, on peut clairement ressentir la nostalgie qu’il a dans sa voix. Visiblement, lui comme moi, on a vécu des choses peu plaisantes. La différence est que lui, il arrive à transmettre ces sentiments plus clairement et aisément que moi. Je l’envierais presque sur le coup. Bref. Je le laisse s’éclaircir la voix et reprendre la parole. Cette fois-ci, il semble parler plus sur ce que j’ai dit tout à l’heure. Je suis flatté de ses dires, mais cela est rare que je le sois. Venant d’un homme à vrai dire. Je le laisse dire et sourit à sa réponse. Il est très perspicace à ce que je vois et j’apprécie cela. Le laissant se mettre à l’aise, je l’écoute me poser sa question. Malheureusement, il semble se souvenir de quelques détails et là, il faut dire que ça m’étonne. Surpris du côté direct de la question, je tousse après mal avoir avalé ma salive. QUOI ?!! Moi ? Le béguin pour l’amiral Camille ? Non ais il a fumé quoi lui ? Je tousse tandis qu’il rigole d’un rire franc. Reprenant mes esprits, je vais donc à lui faire quelques aveux. « T… T’imagine rien. Je connais à peine cette personne et pour preuve. Mais je vais d’abord répondre à ta première question. Pourquoi la marine hum ? Au départ, c’est plus pour remercier un sauvetage. En effet, pour faire simple, disons que notre famille a été tuée par des pirates et nous à l’époque, nous avions été pris en otages. Ces idiots ont attaqués un navire qui était celui de quelqu’un de spécial. Besoin de faire un dessin pour te faire deviner qui s’était ? Bref… Nous avons été libérés par cette demoiselle vice-amiral à l’époque, puis voilà. Après moult réflexions, nous avons décidé de nous engager pour remercier et aussi parce que la justice autodidacte est superflue. Tandis que se joindre à la marine, c’est quelque chose de plus efficace. Bref. Voilà le classique. Après, pour ce qui est personnel, disons que… Hum… En fait on s’en fiche. »Même moi je ne connais pas la réponse pour la question sur l’amiral. Je sais juste que j’aimerais la rencontrer pour la remercier comme il se doit. Et pour cela, quoi de mieux que servir la marine et devenir aussi grand qu’elle ne l’est ? Éventuellement demander des conseils, mais dans l’immédiat, cela n’est qu’un rêve. Il me faudra me battre pour arriver à son stade. Souriant en coin, je reviens donc au sujet principal à savoir sa proposition de recrutement. Je ne suis pas sourd à ce niveau-là et j’ai bien capté cette demande. « Pour ce qui est de servir des desseins pour le moins noble et identiques… Je pense qu’une réflexion s’impose. Mais je pense que d’ici quelques jours, si vous nous donnez une date précise… Ce fameux jour, vous ne serez pas seul sur le port. Et encore moins dans votre quête qui deviendrait nôtre. »
Des dires simples mais efficaces. Je concluais notre discutions là-dessus. Outre continuer sur le sujet Elkens, je ne vois pas de quoi nous pourrions parler en plus. Et sur le coup, je n’avais pas envie d’étaler ma vie immédiatement. C’est donc poliment que je me mettais au garde à vous avant de m’éclipser doucement. Je le laissais seul pour qu’il réfléchisse et se fasse à l’idée d’être désormais en compagnie d’une future base de nouvel équipage. Qui sait comment cela tournera. Une chose est sûre : Une belle bande de salopards vient de renaître. | | | | |
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