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Lun 23 Juin - 19:03
Résumé des épisodes précédents:
Suite à l'enlèvement de Katia, la petite sœur de Erwin, et la mort de Len, l'ami d'enfance de Holly, ces derniers se sont retrouvés sur l'Archipel des Gekko, retrouvant la jeune fille mais perdant le garçon dans l'explosion d'un bateau. Guidés par leur soif de vengeance le petit groupe aidé de Mike a décidé de retrouver les personnes responsables et de leur faire payer chèrement ce qu'ils ont fait. Après avoir obtenu bon nombre d'informations, Katia et Hope, un ancien marine qui aide Erwin dans ses aventures, ont élaboré un plan d'infiltration dans les laboratoires de Pharma'Coop, l'entreprise responsable de tout ça, dans le but de retrouver le chef de cette organisation que les rumeurs sans preuves accusent d'expérimentations sur des sujets vivants et non-consentants, et de se venger. Cependant des mercenaires du Nouveau Monde auraient été employés pour protéger le laboratoire.
Infiltration (1).
Le grand matin était arrivé. Rapidement, Katia et Hope avaient pris leurs dispositions pour contrer aux éventuels gêneurs, provoquant une rumeur d’évènement dans le centre-ville, organisé par le casino. Cela écarterait les personnes environ une ou deux heures, les faisant attendre pour quelque chose qui n’aurait pas lieu d’être. Ma sœur s’était arrangée une heure avant mon départ pour que j’ai bien en tête les plans du laboratoire. Nous avions chaque couloir, chaque entrée et sortie de surveillées : Une par Mike, l’autre par Hope, la dernière par moi-même tant que je serai dans l’entrepôt. Si les choses fonctionnaient à merveille, à dix heures quinze je serai à l’intérieur et je serai ressorti à quarante-cinq. Ainsi, j’avais réussi à prendre la place de l’un des employés qui devait réceptionner le colis, le faisant porter malade. Il n’y avait semblait-il rien d’intéressant à l’intérieur mais toutes les informations le concernant étaient noircies au marqueur. Impossible de discerner une lettre ou un nombre qui aurait pu m’aiguiller sur la nature du colis. A ma ceinture, cachée derrière l’uniforme, je portais mon revolver et mes balles spéciales, tandis que mon automatique s’était logé au-dessus de ma cheville, caché par un pantalon bouffant, assez épais dans son style pour masquer la forme.
Mon haut était totalement noir, et me descendait jusqu’au bassin, un peu trop grand pour moi et sentant la sueur à plein nez. Le pantalon marron semblait lui aussi ne pas avoir été lavé depuis quelques jours à cause des couches de béton séchées qu’on pouvait y trouver. Il appartenait sûrement à un mercenaire qui faisait de petits métiers de temps à autres. Dommage pour lui, cette fois-ci il était le maillon faible, ma sœur s’était contentée de le ligoter dans l’appartement et de le bâillonner. A présent, seule Holly devait s’y trouver, tout le monde ayant pris ses positions, Katia en hauteur pour observer la scène.
L’entrepôt se trouvait à une trentaine de minutes de marche du port. Une petite trotte que l’on parcourut sans que je ne voie le temps passer, discutant avec entrain à mes quelques collègues moroses dont le seul centre d’intérêt semblait être la prime de risque qu’on allait nous attribuer. Je soupirai, finissant la marche tranquillement dans un silence quasi-religieux.
Lorsqu’on arriva devant les laboratoires de Pharma’Coop, les employés étaient agités à souhait. Personne ne nous prêta attention et on passa les mesures protocolaires sans de réels soucis. Une femme d’une vingtaine d’année nous poussa presque vers l’emplacement où nous devions déposer la grosse avant de nous ordonner de passer par l’accueil pour recevoir notre dû. Ce fut à ce moment-là que je décidai de disparaître à l’intérieur du bâtiment… Et par la même occasion que je fis exploser à coup d’automatique les alarmes incendies qui se mirent à sonner.
Les employés ne se firent pas prier et telle une cohorte de moutons, ils sortirent en hurlant, brisant le calme en un instant. Ce ne fut pas eux qui me prirent le plus par surprise. Un coup de feu retentit à mes pieds à ce moment-là, et mon regard croisa celui d’un homme tandis que les voix dans ma tête tambourinant, me déconcentrant longuement.
L’alarme à l’intérieur du bâtiment n’arrêtait pas de résonner. Hope regarda avec un sourire satisfait les employés sortir, apparemment accompagnés de quelques mercenaires sans grande importance. Cependant, son regard fut particulièrement attiré par une jeune fille qu’il reconnut instantanément, bouillonnant de rage à l'instant même où sa silhouette se dessina dans son champ de vision. C’était elle, la fille de Graou Island, l'un des membres de cette organisation qui avait torturé Katia. Sans hésiter, emporté par une pulsion violente, il sortit de l’ombre et envoya deux lames d’air dans sa direction.
Katia regardait à travers ses jumelles la sortie dont Hope devait s’occuper. Elle posa l’équipement que Malia leur avait fourni un instant avant de ronchonner. Il était passé trop vite à l’action, ce n’était pas dans ses calculs de le voir céder dès les premières secondes. Prenant son escargophone, elle appela Mike en lui lançant directement :
« - Il va falloir qu’on accélère le mouvement, Hope a attaqué. Il faut que tu te lances aussi dans l’arène. »
Elle raccrocha alors, regardant la mercenaire dans la direction de Mike. Son sang ne fit qu’un tour lorsqu’elle sentit que derrière elle une présence se profilait déjà.
« - Ne vous affolez pas, on a la situation bien en main. Mon escouade s’occupe de tout. »
La jeune mercenaire du Nouveau Monde se voulait rassurante mais elle savait que les choses n’allaient pas jouer en sa faveur. Elle écoutait avec un certain intérêt toutes les voix autour d’elle que son Haki lui permettait de percevoir, dont celles de plusieurs intrus. Et sa capacité lui permettant de les isoler, elle s’intéressa à l’une d’elles en particulier. La plus proche. Tirant un katana traditionnel du fourreau à sa taille, elle fit signe aux scientifiques de s’éloigner, mais leur précisa à haute voix de ne pas rentrer dans le bâtiment s’ils ne voulaient pas finir piégés.
« - Je vais terminer ce que j'ai à faire ici rapidement… Sors de ta cachette, je sais que tu es là ! »
Malgré sa capacité à ressentir les voix, quelque chose semblait brouiller légèrement sa capacité… Comme si un ou plusieurs des intrus pouvait lui-même entendre des voix en continue, provoquant un écho dans son esprit.
Pour Holly:
Si tu veux t'insérer dans le rp, tu peux à tout moment. J'ai dit que t'étais dans l'appartement mais personne a vérifié, donc t'es libre aussi de ce côté là. Si tu souhaites un récapitulatif de la situation, MP moi o/
Erwin
Sabor
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Mer 25 Juin - 12:50
« Infiltration ! ♪ »
Le réveil a été difficile ce matin. Hier soir, Katia m’a donné un dossier sur des informations concernant l’explosion et la mort de mes amis. Je me suis donc couché bien plus tard que tous les autres malgré le fait que je me suis endormi comme une masse. Seulement, la nuit n’a pas été de tout repos, j’ai fait de terrible cauchemar ou je revois Rolanda se faire découper en rondelles devant moi. Heureusement, lorsque je me suis réveillé, Hope n’était déjà plus dans la chambre et Ton avait décidé de s’installer dans mon sac à dos, personne ne m’a vu me réveiller avec les yeux embrumés et des larmes sèches sur les joues. Nous avons agi vite, très vite même, sans prendre réellement le temps de bien manger, je me suis retrouvé habillé avec le sac sur le dos, baillant après cette courte nuit.
C’est donc les yeux presque fermés que je me dirige vers le bâtiment de la Pharma’Coop et honnêtement, je n’ai pas tout compris à ce que je devais faire. Tout ce dont je suis sûr, c’est que je dois surveiller une porte d’accès au bâtiment et … Voilà, c’est à peu près tout. Je ne me souviens pas de laquelle ni de ce que je dois surveiller exactement. En tout cas, j’arrive à l’une des entrées et je ne vois ni Hope, ni Erwin, ce qui me fait croire que je suis au bon endroit. Cependant, depuis le début j’entends un bordel pas possible dans mon crâne, tout le monde s’excite, tout le monde court partout, les voix partent dans tous les sens … J’essaie, sur le coup, de les laisser faire, qu’elles passent et que je m’y habitue mais pour dire vrai, tout ce bordel m’handicape, me forçant à me coller à un mur et me tenir la tête comme un fou.
La porte d’entrée s’ouvre, laissant une armada de personne sortir, en profitant pour entrer, fermant la porte derrière moi et attrapant l’escargophone que j’entends enfin sonner, les voix dans ma tête s’étant calmées un peu.
-Il va falloir qu’on accélère le mouvement, Hope a attaqué. Il faut que tu te lances aussi dans l’arène.
Elle raccroche presque aussitôt. L’arène ? Mais … Qu’est-ce que je dois faire moi au juste ? Soupirant, je regarde par la fenêtre de la porte, apercevant une femme avec un katana dans la main. Elle parle, ce qu’elle dit ? Je n’en ai aucune idée, tout ce que je sais, c’est que c’est la seule à être armée, c’est sans doute elle que je dois combattre. Fronçant des sourcils, je soupire rien qu’à l’idée de sortir et de retrouver tout le bordel des voix. Certes je les entends encore mais dehors c’est pire. Je décide donc de regarder derrière, voyant un couloir éclairé se diviser en deux à son extrémité.
Je me gratte le bout du nez, mon regard voyageant entre le fond du couloir et l’extérieur grâce à la fenêtre de la porte. Je serre ensuite le poing, réfléchissant à un plan ou quelque chose. Je donne un coup de pied dans la porte, des voix entrant à nouveau dans ma tête et me faisant plisser les yeux. Les gants tenus par mes dents, je tente de me concentrer sur la demoiselle sortant de quelques pas et formant une grande boule d’air que je compacte ensuite. Mon explosion ne sera pas puissante, elle a été formée rapidement et donc elle fera juste voler les gens. Même un enfant y survivrait je crois, le but de celle-ci est juste d’isoler la jeune femme et d’entrer dans le bâtiment pour y combattre.
C’est la première fois que je pense à ce genre de stratégie, le fait de penser qu'elle sera sûrement plus à l'aise dehors que dedans par exemple. Habituellement, je fonce presque tête baissée mais en gardant mes distances. Seulement là, ma vie est aussi en jeu et ces gens ont tué déjà beaucoup de monde, c’est vraiment du sérieux ! Après avoir lancé mon explosion qui se dirige doucement vers la femme au katana, je tourne les talons et pénètre dans le bâtiment en courant, fonçant en fond du couloir et me cachant à gauche, rangeant mes gants dans mes poches, attendant une réaction de la demoiselle.
Shtoum (c)
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Sabor
Holly Wate
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Mer 25 Juin - 15:33
Début de l'infiltration en solo
Erwin Dog & Mike Tay
Je regardais le bâtiment, fronçant les sourcils en voyant des employés sortir en courant, une sonnerie hurlant en fond sonore. Déclencher l’alarme incendie pour vider le bâtiment, c’était une bonne idée. Une bonne idée éphémère, hélas. Du coin de l’œil, j’observais Hope, pestant légèrement quand je le vis lancer une attaque. Ça sentait mauvais, très mauvais. Me faufilant dans la foule des employés et des quelques gardes, j’enlevai ma capuche quand je fus certaine qu’on ne me suivait pas, laissant mes cheveux retomber dans mon dos. Aussi silencieuse et rapide que possible, je fis le tour du bâtiment, arrivant dans le coin que Mike devait prendre. Lui aussi, il venait de passer à l’attaque. J’étais à la traîne, sur ce coup. En même temps, je ne devrais même pas être là à l’origine.
Faible, dans un mauvais état. Cela faisait deux jours que je ressentais ça, restant allongée dans la chambre qu’ils m’avaient cédée. J’étais le maillon faible de la chaîne, celui qui sert de boulet pour les autres. Mais c’était fini. Pendant le laps de temps où j’étais restée couchée, la douleur s’était peu à peu évanouie, me rendant plus apte à reprendre du service. Même si, pour ça, je devais m’imposer au beau milieu d’un plan qu’ils avaient confectionné avec soin. La veille, j’avais écouté une bonne partie de la conversation, essayant toutefois de me montrer discrète. Une discrétion qui avait payé, vu que personne n’avait fait de remarque, ce matin-là, ne venant même pas s’assurer de si j’étais encore dans ma chambre ou non. J’étais libre de faire ce que je voulais. Et, pour le coup, j’avais suivi la petite troupe, me dissimulant du mieux possible avant que tout ne commence.
J’étais donc là, à longer un mur, jusqu’à l’une des entrées condamnées. La porte était toujours là, dissimulée à moitié par des planches de bois. Arrachant une à une ces planches, je m’approchai de la serrure, laissant le soin à ma neige de prendre la forme de la clé permettant de l’ouvrir, durcissant celle-ci pour que le geste ne soit pas vain. L’action me parut longue, ne durant réellement que quelques minutes. Le cliquetis tant attendu ne tarda pas, me laissant ainsi le soin d’ouvrir cette porte. Une ouverture que je voulus discrète, qui fut loin de l’être. Une seconde alarme se déclencha, couvrant partiellement l’alarme signalant un incendie. Il y avait sans doute un système signalant une entrée non autorisée par là. Je pestai, me mettant à courir à travers le couloir que je venais de découvrir. Etrangement, la seconde alarme ne dura pas longtemps, s’éteignant aussi soudainement qu’elle était apparue, ne laissant la place qu’à la première. Etrange. J’avançais rapidement, essayant de rendre mon pas léger. Une tentative qui se révéla plus ou moins réussie, jusqu’à ce que, au détour d’un couloir, je me retrouve nez à nez avec deux gardes. A l’expression qu’ils affichaient, ils étaient tout aussi surpris que moi. Pourtant, ils ne tardèrent pas à réagir, me menaçant des armes qu’ils portaient, il y a quelques secondes, à leur ceinture. Reculant prestement, je me retrouvai le dos contre le mur, affichant une mine contrariée.
« Vous, vous étiez pas dans mes plans. »
Honnêtement, je n’avais pas réellement de plan, juste l’envie de m’enfoncer de plus en plus dans ce bâtiment de cette société de malheur, dans le vain espoir de retrouver les responsables du meurtre de Len.
Me menaçant de leur arme, ces hommes ne tardèrent cependant pas à rejoindre le royaume des rêves, une boule de neige compacte dans la tête de chacun. De quoi les assommer pendant une dizaine de minutes, me laissant le temps de m’aventurer un peu plus au sein de ce bâtiment.
Mais, là était la question : où est-ce que je devais aller, maintenant ?
C’est en tâtonnant que j’avançais, ouvrant au passage quelques portes, ne découvrant que des pièces vides de tout occupant. Il n’y avait plus personne, dans mon secteur. Les mains moites, je montai à l’étage supérieur, quittant avec nervosité la cage d’escalier pour m’aventurer dans les couloirs. Sur quoi j’allais tomber, nul ne le savait.
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Mer 25 Juin - 22:33
Infiltration (2).
Mon regard se figea quand je vis la personne qui me visait avec son fusil de précision, allongé à terre de sorte à ce qu’il soit à peine repérable au premier coup d’œil. J’entendais pourtant sa voix comme des dizaines de dizaines d’autres qui tambourinaient à l’intérieur de mon esprit. Je n’étais pas capable de tout dissocier, mais j’étais sûr qu’en faisant un effort je pourrais réussir à prévoir son prochain mouvement. En ayant juste une indication… Mon corps bougea de lui-même, comme un réflexe pour échapper à la mort annoncée. Je ne me fis pas attendre et tirai à mon tour mon arme pour envoyer vers le sniper une balle de fumée, histoire de ne plus être vue par lui. Il n’y vit que du feu, ou du moins c’est ce que je crus mais un ricochet vint arracher une partie de mon bonnet, découvrant quelques mèches rousses tandis que le colis qui j’avais emmené jusqu’ici commença à bouger violemment.
« - Qu’est-ce que… ? »
La caisse vola en éclat et un rugissement retentit, couvert par une seconde alarme qui venait tout juste d’être déclenchée. Mon regard abasourdi se posa sur la créature qui venait de sortir, m’empêchant de réfléchir à ce qui était en train de se passer avec la sécurité du bâtiment. Un homme-tigre venait de sortir, rugissant de colère, son regard noir se posant tour à tour sur le sniper et sur moi avant de renifler dans les airs et de se diriger dans les couloirs, trop rapide pour que je ne l’arrête dans mon état de conscience actuel. La personne en hauteur avait disparu de l’entrepôt, et ce ne fut qu’en me retournant que je sentis une personne arriver du ciel, m’écartant au dernier moment tandis que son poing écrasait le béton à mon ancienne emplacement, soulevant un peu de poussière et creusant une légère cavité. Là encore, je ne m’attendais pas à avoir une telle personne en face de moi.
« - Cid ?! »
Mon ancien maître d’arme sembla étonné de me voir, mais rapidement il se mit à réfléchir, se mettant deux doigts sous le menton. Il ne me dit pas un mot avant de soupirer bruyamment et de me lancer sur un ton désinvolte :
« - On dirait que j’ai retrouvé un morpion… Qu’est-ce que tu fais ici, Erwin ? »
Son regard se posa un moment sur moi avant qu’il ne dégaine rapidement son révolver, à peu près identique à celui que j’avais dans la main. Soupirant, je rengainai la mienne.
« - Pharma’Coop est suspectée d’activités illégales, tu sais… Et surtout, ils ont tué un ami, nous cherchons leur chef. Ne m’oblige pas à te passer sur le corps pour y parvenir. »
Le sourire de mon ancien maître se dessina sur son visage tandis qu’à son tour il rangea son arme.
Emy était à présent dotée d’une armure surprenante. Deux boucliers recouvraient ses bras, et lui permettait de stopper à peu près n’importe quelle attaque. Elle s’en servit pour intercepter les lames d’air de Hope avec une facilité déconcertante, puis s’élança lestement dans les airs sans se soucier du poids de son matériel. Son regard combattif s’était ravivé tandis qu’elle regardait l’ancien marine devant elle et tenta de l’écraser avec la pointe de son bouclier, peut-être dans l’espoir de lui perforer une partie du corps. Il avait été plus rapide que prévu, ce gamin… Erwin Dog. Etait-il accompagné ? Avait-il décidé de se séparer de ses « compagnons », Mike Tay, le rouquin au pouvoir des coussinets, très récemment nommé Protecteur de l’Île de Micqueot, et Holly Wate, une des pirates de Tengoku No Seiki, la Reine de la Neige ?
Les récents évènements l’avaient poussé à reconsidérer le niveau de dangerosité de ces personnes. Surtout celle de l’homme aux coussinets. Conquérir une île… Si leur informateur n’avait pas été sur place, l’organisation n’aurait sûrement jamais su ce qui s’était passée sur l’île réputée pour son vin. Emy soupira un instant avant de se reconcentrer sur sa cible. Heureusement qu’ils avaient prévu leurs déplacements et engagé spécialement des mercenaires pour les accueillir… Car s’ils étaient tous les quatre à s’attaquer au bâtiment, ils pourraient bien réussir dans leurs opérations.
Blanche sentit l’attaque venir. Elle savait exactement d’où, et un petit sourire s’inscrivit sur ses lèvres tandis qu’elle saisit le second katana, caché dans son dos. Son rictus s’agrandit encore quand elle sauta en arrière, faisant un salto qui lui permit d’esquiver aisément l’explosion sans blesser la moindre personne. Intéressant, ce garçon. Il était donc le fameux possesseur du pouvoir des pattes, comme le lui avait dit son employeur pour la préparer. Elle allait le tester, voir s’il était intéressant et s’il arrivait à survivre. Bougeant à une vitesse ahurissante, elle se dirigea vers son adversaire qu’elle localisa à nouveau sans mal, même s’il avait bougé. Bien, il était intéressant de voir ce qu’il pouvait donner. En s’approchant de lui, elle tenta de sauter au-dessus pour lui trancher le dos en diagonal, de sorte à ce qu’il perde déjà ses fonctions motrices et que sa vie ne soit plus qu’un enfer, jusqu’à ce qu’elle cesse par sa main experte.
« - Le Jugement Dernier, soupira-t-elle en exécutant figure, sera accordé par Blanche ! »
Un bruit familier de système robotique se fit entendre derrière la jeune féline tandis que celle-ci prit sa forme totale pour échapper aux coups de feu qui la visait. Une femme dont le bras s’était transformé en grosse mitraillette visait à présent le petit chat noir qui se mouvait lestement. Elle fêla un instant alors que la femme en face d’elle reprenait son assaut, un regard presque inexpressif sur le visage. Katia conclut rapidement à la seule solution plausible : Une cyborg.
Quand l’homme-tigre se réveilla, il sentit son corps collé à un autre. Cependant une odeur dans l’air lui indiqua qu’il avait autre chose à faire. Son odorat s’était étrangement développé, et sa conscience… Son corps tout entier refusait de lui obéir, il se sentait mue par une sorte de folie, spectateur de ses propres actes. D’un geste recouvert d’une substance noire, il fit voler en éclat la caisse et se dirigea à toute vitesse dans des couloirs inquiétants, sombres. Il détestait le noir, il détestait tout ça. Ne pas être maître de ses actes… Et quand il sentit la personne qu’il devait chasser, sa trajectoire changea, son rugissement s’intensifia et il déboula de nulle part devant une jeune femme, lui donnant un coup de patte vers le visage. « Fuis ! » pensait-il, espérant qu’il n’avait pas blessé la rose. Mais son corps développé pour combattre aurait pu pourfendre un logia, alors une humaine… Son regard s’humanisa un instant alors que son geste se ralentissait très peu sensiblement, assez pour qu’en conscience de la situation, elle puisse l’esquiver.
Résumé:
Erwin se retrouve face à un sniper qui lui tire dessus, et à un moment, la caisse qu'il a amené explose, libérant un homme-tigre qui rugit très fort - assez pour couvrir l'alarme une seconde ou deux - et fonce dans les couloirs. C'est lui qui se dirige sur Holly et tente de la faucher, il possède le Haki de l'Armement Standard. Hope se retrouve face à Emy qui utilise à présent son arme, deux boucliers, une armure au grand complet qu'elle manie sans problème. Elle tente de lui écraser le thorax. Katia est attaquée par une femme-cyborg et se transforme pour tenter de lui échapper. Enfin, Blanche attaque Mike en sautant derrière lui, donc elle pénètre dans le bâtiment et il a le temps de la voir venir. Elle tente de lui entailler le dos à la diagonale.
Erwin
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Ven 27 Juin - 15:56
« Infiltration ! ♪ »
Le dos au mur, je regarde dans le couloir qui mène à l’extérieur, voyant la femme sauter par-dessus la bulle d’air, sa chevelure brune frôlant presque l’explosion qui au final, échoue. Grinçant des dents, je commence à courir, m’enfonçant un peu plus avec les voix qui se maintiennent dans ma tête, pas baisse mais pas hurlante non plus, me déconcentrant quelques fois malgré tout ce que je pense donner pour ne pas être dévié de mon objectif que je viens de me donner : Comprendre pourquoi ils font ça et trouver Yugo. Il est vrai que j’ai appris hier qu’ils ont eu le petit … Erwin et moi, on lui a dit qu’on le protégerait, apparemment, je suis aussi incapable de faire ça …
Fronçant des sourcils, les pas de la demoiselle qui est entrée elle aussi dans le bâtiment la trahissent, me retournant aussitôt et la voyant en l’air qui me fonce dessus. Elle pense me blesser en disant quelque chose que je ne comprends pas, pas réellement concentré sur ses dires. Je recule, évitant ainsi de justesse son katana qui coupe cependant un morceau de mon long manteau. Jurant par cet acte –c’était un manteau neuf quoi !- je fixe la demoiselle et je fonce vers elle en courant, sautant au dernier moment pour prendre un minimum de hauteur malgré le fait que l’on soit à l’intérieur pour attaquer depuis le haut, hurlant.
-Close-Combat !
Il est vrai que cela faisait un bout de temps que je n’avais pas hurlé le nom d’une de mes techniques de combat en même temps que je l’exécute. Une nuée de bulle d’air est produite par les coups de paume que je fais dans le vide en direction de la jeune femme. Habile et agile, elle évite la plupart de mes bulles, s’essoufflant à peine et lorsque je retombe sur mes pieds, elle atterrit telle une ninja devant moi, un katana dans chacune de ses mains, la première étant en l’air, au-dessus de sa tête, la seconde posée au sol. Elle sourit en coin, me fixant dans les yeux et fonçant vers moi comme une furie, prête à me donner des coups par enchaînements, j’évite et nous nous retournons en même temps pour finir face à face. Seulement, je suis plus rapide qu’elle pour le coup et je la pousse, la regardant atterrir en criant de douleur dans le mur à l’autre bout du couloir. Je ramasse un de ses katanas qu’elle a fait tomber avant de voler, me dirigeant vers elle en marchant, l’arme dans les mains.
-Mike Tay, hein, c’est ça ?
Je suis devant elle, mes yeux qui fixaient la lame se posent sur elle, fixant ses grands yeux turquoise, acquiesçant.
-Qui êtes-vous ?
Elle éclate de rire, se redressant, un katana à la main me tendant sa main pour que je lui rende son second. J’écarte mon bras, jetant l’arme blanche loin derrière en souriant de manière ironique.
-Tu veux me buter et tu voudrais en plus que je te donne ton arme. -Qui ne tente rien …
Elle se lève d’un bond, tenant son bras devant elle tranchant en diagonale devant elle, finissant devant moi.
-N'a rien.
J’ai à peine le temps d’esquiver, me retrouvant blessé à l’épaule d’une vilaine coupure qui saigne. Dans un réflexe, je pose ma main dessus, me poussant en arrière et entraînant la demoiselle avec moi dans un mur, celle-ci me servant me matelas gonflable pour amortir le choc, la sonnant bien comme il faut au passage …
Shtoum (c)
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Sabor
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Sam 28 Juin - 18:33
C'est reparti pour des coups
Erwin Dog & Mike Tay
C’est un rugissement qui m’indiqua qu’il fallait que je me méfie. L’étage où j’avais atterris semblait désert, l’alarme incendie ayant fait son travail convenablement. Pourtant, ce rugissement me fit frissonner, semblant vouloir faire trembler les murs de ce bâtiment. J’espérais que la bestiole reste loin de ma position, ne gardant pas vraiment un très bon souvenir de la dernière créature que j’avais rencontré. Craquant nerveusement mes doigts, je me remis en marche, farfouillant de temps à autre dans des papiers laissés à l’abandon par des travailleurs voulant sauver leur peau. C’était une réaction logique, surtout que les dossiers qu’ils semblaient traiter n’étaient pas très intéressants.
Avec un soupir, je refermai le classeur que je venais de prendre, reprenant promptement mes recherches. Il n’y avait rien ici, juste des commandes, des principes médicaux, une liste de clients, une autre de fournisseurs. Rien pouvant m’amener au meurtrier de mon ami. C’était sans doute normal, d’ailleurs. Après tout, toute l’entreprise ne devait pas être au courant des affaires louches de certains. Ils allaient juste tous souffrir de ces actions, maintenant. Un deuxième rugissement, beaucoup trop proche, me fit sursauter. Je me tournai rapidement vers la direction de ce bruit, écarquillant des yeux en voyant la bestiole qui se jetait déjà sur moi. Un homme-tigre. La patte qu’il leva vers mon visage prit de la vitesse, tandis que je restai muette de stupeur, réagissant au dernier moment pour esquiver le coup. Une légère brûlure me fit grimacer, tandis que je portais mes doigts vers ma joue gauche, ramenant rapidement mes doigts devant mes yeux pour constater la présence d’un liquide carmin. Il m’avait touché. Sûrement pas profondément, mais c’était déjà de trop.
Fronçant les sourcils, je regardai cette créature, serrant les dents tandis que j’esquivais avec plus d’efficacité un nouveau coup. Il avait beau être dangereux, quelque chose clochait. Même si ses attaques visaient essentiellement mon cou, dans l’espoir de voir ma tête se décrocher de mes épaules, il avait toujours ce petit instant d’hésitation, me permettant ainsi d’esquiver.
Je reculais, évitant les tables, les chaises et quelques corbeilles. Lui, il suivait, ses coups se faisant plus violents, au fur et à mesure qu’il n’arrivait pas à m’atteindre. Il était le chat, j’étais la souris apeurée. Il poussa un nouveau rugissement, me laissant l’impression d’avoir percé mes tympans. Grimaçant, j’esquivai à nouveau un coup de patte, jusqu’à ce qu’il décide de me foncer dedans. Pour le coup, mon ventre avait assez souffert à cause de l’autre chimère, l’autre jour. Je n’avais pas envie de remettre ça à nouveau. Sautant, avec plus ou moins d’élégance, sur le côté, je le regardai s’encastrer dans une armoire, enfonçant les portes profondément. Ça, ça faisait mal.
Je n’avais pas le temps de jouer avec ce gros chat, il fallait que j’avance. Profitant qu’il soit bloqué, je me mis à courir à travers cet open space, prenant un virage à gauche en catastrophe pour me retrouver bloquée par un mur. Ça, c’était la poisse. Un mauvais karma. Tout quoi. Expirant nerveusement, ce sont les pas lourds de cet homme-tigre qui m’indiquèrent qu’il arrivait. Il fallait que je le batte pour avancer. Quitte à le tuer. Cette pensée, aussi inhabituelle, me donna envie de me mettre des claques. J’avais pensé à le tuer, au lieu de penser simplement à le raisonner ou l’assommer. La mort avant le reste. C’était une manière de penser qui ne me correspondait pas, pas à la Holly d’avant son départ de Graou en catastrophe. Penser aussi facilement à la mort d’une personne me faisait un peu peur. Je n’avais pas peur de l’acte, mais de moi-même. Le tuer reviendrait à changer.
Il était là, me dominant par sa taille. L’espace assez confiné de ce petit couloir lui donnait encore plus l’air d’un prédateur. Un prédateur ayant trouvé sa proie. Il dévoila ses crocs, me laissant imaginer ce qu’il pourrait faire avec. Expirant doucement, dans l’espoir de calmer mon cœur qui commençait à battre un poil trop fort, je formai un mur de neige derrière le tigre, rendant l’espace totalement clos. Je venais juste de me jeter dans la gueule du loup, ou plutôt du tigre.
Usant de Kitakaze, je mus mon bras afin de créer une onde de neige, faisant légèrement reculer le mastodonte devant moi. Il ne tarda d’ailleurs pas à répliquer, me sautant dessus pour m’asséner un coup de griffes dans le cou. L’action aurait pu échouer, s’il n’avait pas utilisé la chose que je détestais le plus : le haki. Encore et toujours ce même haki de l’armement. A croire que c’était fait exprès.
J’avais voulu esquiver son coup, me transformant à moitié en neige tandis que je sautais en arrière. Pourtant, il me toucha facilement, entaillant mon bras droit tandis que je me mordais l’intérieur de la joue pour ne pas crier. Posant instinctivement ma main sur la plaie, je gémis légèrement à cause de la douleur. Prendre des coups n’était pas dans mes habitudes, loin de là. Et, au fond de moi, je me promis qu’il allait me payer ça.
Serrant les dents, je formai mon renard habituel, d’une assez grosse taille pour qu’il puisse rivaliser avec son adversaire. Adversaire qui ne tarda d’ailleurs pas à l’attaquer, me laissant le passage libre pour me décaler. Je ne tardai pas à utiliser mes cristaux sur mon renard, faisant tourbillonner ceux-ci autour de son corps de neige. Utiliser Yukinokesshō comme ça permettrait ainsi à mon allier de frapper plus fort, de laisser moins de chance à l’autre.
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Dim 29 Juin - 17:09
Infiltration (3).
« - Je ne vais pas tabasser un de mes anciens élèves, me sourit Cid tandis qu’il m’ébouriffait les cheveux. »
D’un simple geste du poignet, je retirai sa main de mon crâne et fis une mine boudeuse avant de hausser les épaules. Il allait trahir son employeur pour m’aider ? Quel nigaud. Malgré ça, je ne pus m’empêcher de sourire à mon tour. Quand nous eûmes fini de fêter nos retrouvailles, je sentis que les voix autour de nous commençaient à s’agiter. D’un coup elles semblaient s’affoler, et je fronçai les sourcils en mettant une main sur ma tête, puis un genou à terre. Elles devenaient de plus en plus puissantes, c’était une horreur. Grimaçant, je ressentis une douleur vive, appartenant certainement à quelqu’un d’autre.
« - Qu’est-ce que… ? »
Un cri de douleur m’échappa tandis que Cid s’inquiétait pour moi. Alors je sentis que chaque chose, chaque personne ici présente représentait quelque chose. J’avais conscience de chaque présence… Les mauvaises personnes comme les justes se mélangeaient les unes aux autres et j'avais la ferme impression que la majorité des voix se trouvait à l'extérieur… Pourtant plusieurs d'entre elles avaient l'air d'être dans le bâtiment. Je n’étais pas capable de les entendre de manière audible, mais j’avais la certitude que cette capacité me permettait de sentir ce que les personnes allaient faire, même si parfois c’était plus précis que d’autres. Pendant un instant je me demandai s’il s’agissait d’une capacité que j’étais seul à développer, mais mon regard croisa celui de mon ancien maître, celui-ci dit sur un ton inquiet :
« - Tu entends des voix ? »
J’acquiesçai d’un signe de la tête, suite à quoi ses doigts vinrent caresser sa barbe de plusieurs jours.
« - Cela ne m’étonne pas que tu développes le Haki de l’Observation. C’est une capacité qui permet de prédire les mouvements de tes adversaires, ajouta-t-il devant mon air dubitatif. Il te permet aussi de détecter leur présence et de les localiser, enfin il n’est pas sans failles mais c’est un atout non négligeable dans une bataille… »
Il semblait légèrement jaloux. Pourtant, il ne fit que me féliciter en m’ébouriffant une nouvelle fois les cheveux, mais je n’avais plus quinze ans. J’acquiesçai simplement tandis qu’il me demandait de me concentrer sur tout ce qui était autour de moi, c’est à ce moment-là que je réussis à entamer la maîtrise de ce qui pourrait me rendre plus dangereux encore que je ne l’étais. Presque instantanément, les voix reprirent le dessus et me firent à nouveau vaciller. Mais les personnes que j’avais localisées dans ce tumulte étaient toujours aussi incertaines… Par instinct, je décidai de me diriger entre les caisses, à l’emplacement où les débris avaient volé. Avec l’aide de Cid qui ne posa pas une seule question, je commençai à retirer les morceaux. Enfin, quand mon regard se figea sur la silhouette à terre, mes pensées se stoppèrent. Je tirai instinctivement le Den Den Mushi de ma poche et contactai Mike, Katia et Hope, disant d'une voix audible mais tremblante :
« - Cid et moi... Mon maître d'arme... Enfin mon ami et moi on a trouvé quelque chose qui devrait vous intéresser. Rendez-vous là où se trouve Katia. »
Hope esquiva l’attaque de la folle furieuse de justesse. Elle tentait réellement de le tuer, pas de demi-mesure. Et il était conscient que cette situation le désavantageait. Ne connaissant pas sa force, il ne pouvait pas le plaisir de lui broyer chaque os du corps. Tout en utilisant le Kami-E pour esquiver ce coup, l’ancien marine se concentra sur une possible riposte, analysant l’armure sans faille. Ou presque. Elle ne semblait pas si lourde que ça, ce qui signifiait qu’elle pouvait être percée ou abimée à son avis. Il tenta de lui donner un coup au visage, puis utilisa le Shigan sur l’index de son autre main pour transpercer le flan de la jeune fille qui ne vit rien venir. Son corps fut cependant plus leste qu’il ne l’aurait imaginé, et au moment où le doigt commença à entamer sa chair, elle s’élança sur le côté, se détachant de justesse de l'homme. Alors, avec le plat de son bouclier, elle envoya voler Hope dans les branchages d'un arbre, celui-ci retombant à terre. Son Den Den Mushi sonna alors mais il ne répondit pas, trop concentré à combattre son adversaire.
La jeune ingénieur hurla tandis qu’elle sentit une balle pénétrer dans sa chair. Après avoir longuement esquiver, elle avait décidé de se battre. Sous la forme hybride, elle était plus rapide, plus agile, mais ce cyborg semblait avoir des capteurs assez performants. En essayant de s’élancer dans les airs, elle sentit que son corps tout entier était ramené au sol et vit la femme-robot, une expression toujours aussi neutre sur le visage, tel un masque de porcelaine sur une poupée de chiffon. Utilisant sa seconde patte, la féline envoya un coup de griffe dans le visage de son adversaire. Pas une goutte de sang. C’était terrifiant. Dans un excès d’émotions, la cyborg l’envoya directement dans le décor, tirant trois coup directement dans le ventre de la jeune fille. A cet instant précis, le Den Den Mushi émit le son habituel tandis que la jeune fille s'étalait sur le sol.
Spoiler:
Donc, comme Blanche est à présent officiellement un PNJ de Mike, celui-ci la contrôlera totalement.
Erwin
Sabor
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Mar 8 Juil - 18:10
« Infiltration ! ♪ »
Le corps de la demoiselle tombe par terre, presque inconsciente dû au choc et à l’écrasement qu’elle vient de subir. Quant à moi, je ramasse son second katana, accrochant les deux à ma ceinture et remettant mes gants, gardant la femme dans mon champ de vision. Plissant les yeux, je remets mes gants, tournant la tête vers la blessure à l’épaule, saleté de sabreur, du moins, de sabreuse ! Je me frotte le corps, enlevant la poussière qui s’est accumulée sur moi avec ce petit bazar quand mon escagotruc sonne, me forçant à fouiller dans mon sac, grognant à cause de la plaie qui me fait mal.
-Cid et moi... Mon maître d'arme... Enfin mon ami et moi on a trouvé quelque chose qui devrait vous intéresser. Rendez-vous là où se trouve Katia.
Je hoche la tête de haut en bas, voyant que la femme se relève à quatre patte, soufflant et crachant un peu de sang, j’ai sans doute dû lui casser une côte ou deux … Je m’approche d’elle, l’engin qui permet de communiquer à la main, prêt à enlever le gant de l’autre au cas où. Elle ne fait que trois choses, la première est de lever la tête vers moi, me regardant dans les yeux, la seconde est de me tendre une main, sa chevelure s’étant entremêlée à ses doigts tendues et la troisième est de me parler.
-Prends-moi avec toi, s’il te plaît.
Elle pose ensuite son front au sol, du moins, elle laisse sa tête tomber à terre, pleurant à chaude larme en tentant de me convaincre que le-dit Cid est en fait son ami, son partenaire, son chef enfin bref, elle veut et doit le voir. Soupirant, je range l’escargophone dans mon sac, essayant de la lever mais celle-ci commence à boiter ce qui n’est vraiment pas pratique.
-Bon, laisse-toi faire.
Je passe mon bras autour de sa taille, me penchant en avant et d’un coup, je la tire. Celle-ci finit donc sur l’une de mes épaules comme l’on porte un vieux sac à patate. Elle commence à grogner mais elle n’a pas le choix, de toute façon, on doit retrouver Katia, point barre. Nous dirigeant vers la sortie, elle me demande de m’arrêter, voulant vérifier que personne ne la verra.
-Les gens qui nous ont embauché, je ne veux pas qu’ils sachent que j’ai été vaincu ou … -C’est trop tard, regarde.
Je pointe du doigt un escargot caméra dans le coin du couloir. En bref, depuis que je suis rentré, je sais que l’on me voit. Qui ? Je l’ignore, je n’arrive plus trop à suivre avec tous ces noms, mais quelqu’un sait ce que je fais et ce que j’ai fait, et je pense que pour Hope et Erwin, s’ils sont rentrés eux-aussi, ils ont aussi été vu.
-Et merde ! Bon, fonce.
Acquiesçant, je pousse la porte et je commence à courir, il n’y a absolument plus personne dehors et je ne le remarque que grâce à une seule et unique chose : les voix dans ma tête. J’entends encore des choses mais c’est bien plus calme, ça ne résonne pas et je peux vivre sans me tenir le crâne. Au milieu du chemin, je m’arrête, quelque chose cloche. Lors de son appel, Erwin a vouvoyé, ce qui veut dire qu’il n’a pas appelé que moi, seulement, Katia n’a pas répondu, ce n’est pas son genre à cette petite gamine de ne rien dire.
-Tiens toi bien.
Je fronce des sourcils, j’enlève un gant et c’est parti, une fois le gant dans ma poche, je me pousse pour me rendre de plus en plus vite à la colline où se trouve Katia, ma dirigeant sans attendre et voyant la scène, une femme robot se tient là, remarquant plus loin la petite fille qui a changé, c’est forcément son fruit dont elle m’a parlé hier soir. Je pose la femme à terre, celle-ci lève les yeux vers le robot, soupirant.
-Kalène … Pourquoi il a fallu que ce soit toi …
Je regarde le robot, puis la demoiselle que je viens de poser au sol, ayant peur de mettre fait embobiner. Seulement, je n’ai qu’une seule réaction, courir vers la jeune fille, m’accroupissant à côté d’elle et poussant un rocher sur la femme.
-Tiens, toi, si t’es vraiment de notre côté, bats-toi avec moi !
Je passe mes doigts sur la joue de la petite, ne sachant pas trop quoi faire et jetant ensuite ses katanas à la femme dont je ne connais toujours pas le nom.
Shtoum (c)
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Mar 8 Juil - 21:22
La fin
Erwin Dog & Mike Tay
Il était là, se tenant fièrement debout. Ce gros chaton n’était pas à terre, malgré mes espérances. Du sang coulait de ses blessures, mais il ne semblait pas vouloir faiblir. J’étais mal, pour le coup. Il ne pouvait pas faire comme tout le monde et s’écrouler au bout d’un moment ? Apparemment, non. Mon regard se posa sur mon renard, qui était plutôt en mauvaise posture. S’il n’avait pas été de neige, sa fin aurait été proche. Trop proche. Les cristaux ne tourbillonnaient plus, ne lui laissant ainsi que ses crocs. Des crocs qui n’arrivaient pas à mettre à mal ce chat. Il fallait agir vite, faire autre chose.
Se battre plus sérieusement.
Ce simple constat me fit frémir. Pour moi, cette simple idée ne pouvait me mener qu’à une seule chose : la mort. Après tout, quoi de plus sérieux qu’un combat à mort ? Je baissai légèrement la tête, laissant quelques mèches de cheveux couvrir mes yeux. Des yeux qui fouillaient l’intérieur de cet être, cherchant à savoir si le tuer serait la bonne solution. En fait, j’étais surtout en train de le dévisager tout en pesant le pour et le contre. Et le contre l’emportait peu à peu, tandis qu’une phrase se frayait un passage dans ma tête : et pourquoi pas ? C’était lui qui m’avait attaqué, lui qui m’avait blessé en premier. Lui qui voulait ma peau. Ce ne serait que de la légitime défense, une tentative pour sauver ma peau. Ce n’était pas mauvais, dans le fond. Pourtant, je n’arrivais pas vraiment à me lancer, à l’attaquer dans l’immédiat. Qu’est-ce que dirait Nakata, s’il l’apprenait ? Il serait déçu, sans aucun doute. Il ne voudrait plus me voir. Ce n’était pas la justice que de tuer cet homme-tigre, mais c’était pour moi la seule solution. Secouant légèrement la tête, je mis de côté mes pensées sur ce que pourrait dire ou faire Nakata. Il n’était pas là et j’étais seule. C’était donc à moi de faire mes propres choix et d’en assumer les conséquences.
Un rugissement me fit revenir à la réalité, juste à temps pour voir ma créature de neige disparaître. Il n’y avait donc plus que ce tigre et moi. Malgré moi, un vague sourire se dessina sur mon visage. Il était temps de voir la puissance que pouvait m’apporter ce fruit du démon.
Je fermai les yeux, me concentrant l’espace de quelques secondes pour trouver mon action suivante. Il fallait que je mette le félin hors d’état de nuire en seulement quelques instants. C’était plus facile à dire qu’à faire.
Inspirant doucement, je ne prêtai pas attention au pas lourd de la bête se dirigeant vers moi. Je ne faisais plus attention à un quelconque élément extérieur. Pourtant, cet élément approchait de plus en plus, une aura menaçante l’entourant. Une aura de mort.
J’expirai, ouvrant les yeux dans les secondes qui suivirent. Les quelques fenêtres de cet espace clos volèrent en éclat, tandis que la visibilité était de plus en plus amoindrie. J’avais réussi, j’avais déclenché une véritable tempête de neige dans ce lieu. Mon corps se fondit dans cette tempête, ne faisant plus qu’un avec elle. J’étais maintenant à peu près en sûreté, sauf si mon odeur me trahissait. Je le voyais en train de charger à couvrir ses yeux de ses pattes, son regard se plissant tandis qu’il regardait dans ma direction. Il savait où j’étais, mais cette tempête était légèrement handicapante pour lui, tout de même. De plus, la neige commençait déjà à s’accumuler par terre.
C’était le début de la fin.
Je continuai mon enchaînement en créant trois loups, d’une grosseur acceptable. Des loups de neige qui se mirent à encercler le tigre rapidement, l’attaquant de tous les côtés, l’empêchant de mener une quelconque attaque. Ils se mouvaient aisément, malgré cette neige qui voltigeait dans tous les sens. L’homme tigre ne tarda pourtant pas à répliquer, frappant mes créatures avec ses griffes acérées, cherchant à les démolir une à une. Il échoua pourtant, ces dernières se reconstituant au fur et à mesure, se faisant ensuite de plus en plus violente. Il s’agissait maintenant de jouer sur l’usure, de voir combien de temps il allait tenir. Car ici, c’était lui qui était en mauvaise posture. Je dominais, grâce à mon pouvoir. Un pouvoir effrayant.
Il ne tarda pas à mettre un genou dans la neige, montrant ainsi son tout premier véritable signe de faiblesse. Rapidement, je m’approchai, formant mon épée dans ma main avant d’être véritablement près de lui. Les loups avaient cessés, regardant cet adversaire qui ne montrait plus la volonté de se battre. Sortant de cette neige qui avait été ma cachette provisoire, mon regard azur se posa sur cet être essoufflé, à bout de souffle. Je rencontrai son regard, un mélange de haine et d’amertume. Pour, enfin, finir par une demande muette, rapidement effacée par son regard habituel. En silence, je levai mon épée, l’abattant ensuite rapidement en direction du cou de cet être vivant. Pas assez rapidement. Dans un dernier sursaut, comme s’il ne voulait pas mourir aussi bêtement, il allongea sa patte, déchirant mon flanc avec ses griffes. La douleur, sourde, me fit légèrement vaciller. Un vacillement qui ne dura pas, ma prise sur cette épée se faisant plus forte.
Jusqu’à ce que la lame atteigne sa cible, jusqu’à ce que le sang gicle sur cette neige si pure. Jusqu’à ce que toute vie quitte le corps de cette bête.
La tempête avait cessé, les flocons retombant ainsi sur le sol, recouvrant légèrement le corps étendu là. Cet homme tigre était mort. Mort par ma main. En silence, je reculai légèrement, lâchant cette lame tâchée de sang. J’avais tué de sang-froid, sans même me poser une seule question avant d’accomplir cet acte. Sans un mot, je quittai des yeux le corps inanimé, regardant mon flanc droit. A travers le tissu déchiré, on pouvait aisément distinguer trois plaies, plus ou moins profondes. Si je continuais à ce rythme-là, je n’allais pas faire long feu. Déchirant le bas de ce haut déjà fichu, je m’empressai de m’en servir comme compresse, grimaçant légèrement quand j’appuyai.
Mais ce n’était pas fini.
Un craquement sonore si fit entendre, tandis que le sol se mit à trembler. L’accumulation de neige était trop importante pour la structure de ce bâtiment. Le sol ne tenait pas le choc. J’eu juste le temps de fermer les yeux, tandis que le sol se dérobait sous mes pieds. La chute ne dura pas bien longtemps, juste assez pour faire manquer un battement à mon pauvre cœur.
Quand tout ce vacarme fut terminé, j’ouvris les yeux. On pouvait dire que je venais de faire un retour à la case départ, pour le coup. Et tout ça avec une très grande discrétion.
« L’architecte a plutôt merdé au niveau de la solidité. »
Je me relevai, chancelante. Il était temps de se remettre au boulot.
Techniques:
- Fubuki [Lvl 30] Holly se change en blizzard et prend son adversaire dans un tourbillon de froid. Cette technique est souvent combinée avec Nīdoru yuki afin de transpercer l’ennemi.
- Yobidashi: Kurokkusu kita [Lvl 29]: Holly a pris modèle sur Volpha pour cette technique. En effet, elle crée plusieurs loups qu’elle manipule à sa guise. Les loups agissant en meute et étant assez dangereux. Comme pour le renard, la grosseur de ces loups dépendra de la neige utilisée pour chacun. La rose se limite à cinq loups actuellement.
-Aisusōdo [Lvl 17] : Aisusōdo, ou épée de glace, se manifeste par l’apparition d’une neige informe au départ, puis prenant la forme d’une épée ensuite. De couleur blanche, elle scintille au soleil et peut même aveugler l’adversaire en face de l’utilisateur.
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Mer 9 Juil - 5:01
Infiltration (4)
Je n’avais pas remarqué les bruits de bataille se faisaient entendre en fond sonore au-dessus. Cid regardait avec insistance la personne à terre en face de nous tandis que je rangeais l’escargophone, n’ayant eu aucune confirmation que mon appel était bien passé. Cela m’inquiétait légèrement, mais j’étais sûr que chacun de mes amis étaient aptes à se battre aisément. Et Katia était en sécurité en haut de la colline de laquelle elle nous épiait… Mais alors que je pris le jeune homme à terre dans mes bras, sa frêle silhouette me permettant de le transporter difficilement comme une « princesse dans un conte de fée », courbant légèrement mon corps, le plafond à côté de nous s’effondra et souleva de la poussière, couvrant notre vue tandis que les voix continuaient à déferler dans mon esprit.
Ce n’est que lorsqu’une tête toucha mon pied que je commençai à me reconcentrer sur ce qui se trouvait autour de moi. Une partie de cette tête poilue, sûrement celle de l’homme-tigre qui était allé totalement fou dans les couloirs du laboratoire, semblait avoir été plutôt correctement fendue tandis que l’autre était arrachée. Le sang coulait encore, et j’essayai de ne pas m’arrêter sur les détails. La poussière retomba rapidement : A ce moment-là se dégagea une énorme couche de neige sur le sol, me rappelant immédiatement les capacités de la rose. La surprise déforma mon visage tandis que je remarquais celle-ci au milieu de tout ce bordel.
Cid constata apparemment ma surprise parce qu’il prit le garçon que je tenais à bout de bras pour éviter que je ne le lâche. Son fusil était à présent dans son dos, tenu par une lanière posée sur ses épaules. Je ne le fixai pas longtemps, fronçant les sourcils en direction de la jeune femme de neige. J’avais entendu sa remarque ironique mais évitai de la soulever, son bordel nous avait certainement fait repéré dans le bâtiment : notre mission d’infiltration était un échec total. Cependant, je ne fis aucune remarque pour deux raisons. La première c’était l’état dans lequel elle se trouvait : du sang partout sur le corps, son flan en partie déchiré qu’il faudrait rapidement soigné et des coupures sur le corps. Est-ce que Katia pourrait soigner tout ça ?
La seconde raison qui m’empêchait de lui déverser mon venin, outre le fait que depuis que Cid m’avait tiré dessus il était presque impossible que l’on ne connaisse pas ma position, c’était la présence du jeune garçon dans les bras du tireur d’élite.
« - Holly… »
Tout à coup, m’interrompant, les toussotements du jeune garçon attirèrent mon attention et celui-ci se débattit dans les bras de mon ancien maître d’arme. Il tomba à terre quand le trentenaire en eut assez de le maintenir, le laissant tomber dans la neige qui sembla le ramener à la raison, se tournant alors vers la jeune femme avec un regard captivé. Je déglutis, nous étions au moins deux à connaître l’identité de cette personne supposée morte. Un ami d’enfance pour la blessée, peut-être plus. Qui aurait pu dire le lien qui existait entre ces personnes, qui aurait pu l’exprimer. Cid s’avança vers moi, les laissant à leurs retrouvailles. Il me chuchota d’une voix sérieuse :
« - Le Boss risque de venir d’un moment à l’autre, on ferait mieux d’aller voir cette Katia… »
J’acquiesçai d’un signe de la tête. Ce gars, pour que Cid s’en méfie, devait être effrayant. Mais la plupart des scientifiques étaient encore à la sortie de l’entrepôt, cela rendait le voyage direct plus difficile. Je pouvais toujours utiliser mes pouvoirs. Me dirigeant vers les deux personnes, je ne leur laissai pas le choix. Le tireur d’élite mit une main sur mon épaule tandis que je pris le bras des deux jeunes gens. Au même instant, on arriva dos à la scène, une volée de balles tirée dans les airs du sommet de la colline. A partir de ce moment, je ne fis plus attention à la rose. Katia était la seule personne présente dans mon esprit.
La cyborg regardait sans une once d’émotion la femme en face d’elle, sa camarade… son ennemi. Si elle ne lui opposait pas de résistance, elle pourrait accepter de la laisser vivre. Pendant presque une minute, elle se contenta d’analyser la situation, laissant le temps à la gamine de souffrir sans réellement s’intéresser à cet aspect des choses. A la fin du temps de réflexion, elle utilisa son bras droit pour tirer une salve de balles en direction de Blanche, sachant très bien que celle-ci allait anticiper l’attaque, ne prévoyant donc pas la suite des évènements. Puis elle banda soudainement son bras droit entièrement robotisé, et celui-ci prit la forme d’un petit canon. Le White Canon, totalement composé d’un métal à l’apparence blanchâtre comme le nom de la fille au Haki de l’Observation en face d'elle. Visant non son alliée mais la féline et le rouquin, la cyborg tira une fois de plus vers celle-ci, à première vue mal en point.
Une White Ball était très dangereuse… En touchant son objectif, elle exploserait tout simplement, formant une fumée blanche toxique qui se répandrait rapidement dans les organes de ses cibles les plus proches. Un moyen efficace en tant qu’assassin de venir à bout d’un contrat en deux temps trois mouvements. Pourtant la créature partiellement en métal ne ressentait aucune satisfaction à ôter la vie. Incapable de ressentir la moindre émotion, elle s’était mise à essayer de compenser en trouvant un but dans sa vie : Cid lui en avait donné un en lui faisant promettre de toujours être fidèle aux personnes qui l’employaient, en la faisant devenir la machine de guerre incorruptible, la mercenaire idéale.
Tandis que la balle commençait sa route, l’homme aux cheveux blonds qui lui avait donné un but arriva du bas de la colline, et un rouquin entra comme par magie dans son champ de vision, emmenant autre part le garçon aux coussinets et la jeune féline. La cyborg n’arriva pas à analyser cette incohérence dans le schéma prévu qui aurait dû aboutir à la mort de ses cibles. Est-ce que leur arrivée s’était passé avant qu’elle ne tire ou après ? La balle atterrit alors à terre, explosant dans le vide, le petit amas fumée toxique dispersée par le vent à hauteur de la colline au-dessus du laboratoire.
« - J’ai bien fait de prendre un peu d’avance sur Erwin on dirait, lança Cid en sortant sans se presser son fusil sniper. On dirait que tu n’abandonneras pas, n’est pas Kalène ? »
Le trentenaire sourit à moitié avant de la viser. Il n’avait pas jeté un regard à Blanche sachant que celle-ci n’en avait pas besoin pour comprendre l’enjeu de leurs actes. La cyborg était passé du côté de l’ennemi, mais ne se laisserait pas faire. Utilisant son bras droit, elle tira à nouveau une salve mitrailleuse vers la jeune femme, rengainant son White Canon pour faire apparaître une lame qui permettrait d’affronter la mercenaire au corps à corps.
Katia ouvrit légèrement les yeux et vit la chevelure rousse, un peu trop pétillante à son goût, de Mike. Suite à cela, elle ne fit qu’entendre le coup de mitraillette à côté d’elle avant que le décor ne change et qu’un autre coup ne fut tiré, plus éloigné à présent. Elle regarda autour d’elle et sentit ses blessures se guérir d’elles-mêmes grâce à son pouvoir. Les balles l’avaient traversée, ce qui avait déclenché la cicatrisation quand elle s'était remis à prendre conscience de la situation. En soufflant suite à sa guérison miraculeusement instantanée, elle se leva, remerciant le rouquin qui l’avait aidée d’un regard.
« - Que s’est-il passé ? »
Elle se tourna vers le garçon avec Holly et ses yeux s’écarquillèrent sans qu’elle ne puisse prononcer le nom de Len. Comment était-ce possible ? Elle ferma les yeux un instant en retenant ses larmes : ce n’était pas le moment de laisser libre cours à son soulagement, il restait encore tellement de choses à faire.
« - On a entendu une salve de balles en bas de la colline… Cid m’avait déjà précédé à ce moment-là… Je suis soulagé que tu n’aies plus rien. Mike… Est-ce que ça va ? »
La féline, sans faire attention à son frère, s'était directement dirigée vers le jeune garçon aux coussinets pour essayer de soigner ses blessures.
Erwin
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Jeu 10 Juil - 22:11
« Infiltration ! ♪ »
La jeune femme attrape ses deux katanas de ma part, souriant en coin suite à cette renouvelle acquisition mais elle n’a même pas le temps d’attaquer que la folle robotique tire une salve vers la demoiselle qui évite le tout facilement, comme si elle avait vu l’attaque venir. Elle se tourne ensuite vers Katia et moi, encore à genou, je me relève et le décor change au même moment, comprenant que Erwin vient de me sauver la vie quand je vois une explosion gazeuse qui a eu lieu au sommet de la colline. Je fronce des sourcils, la femme est encore là-haut et je crois que j’y ai même laissé mon escargotruc. Je soupire, au moins, je suis en vie c’est le principal ! Me retournant vers Erwin, je hoche la tête, le remerciant en même temps pour cet acte et réalisant qu’il n’y a ni Hope, ni le fameux « Cid ». Je grimace un peu, serrant le poing et tournant ensuite la tête vers ma blessure à l’épaule, m’expliquant au frère et à la sœur.
-J’ai affronté une sabreuse là, elle m’a pas loupé …
C’est à peu près tout ce que je peux dire au final, le reste ne serait que du superflu. Souriant quand même pour éviter de montrer au maximum que j’ai mal, la petite fille se dirige vers moi, me soignant d’une manière qui me laisse perplexe, j’avais jamais vu ça …
Ayant roulée sur le côté, je me frotte les jambes, enlevant la poussière comme je peux et grognant dû au fait que je souffre encore au niveau de l’abdomen. Je tente malgré tout de me relever, une arme blanche dans chaque main, je fronce des sourcils, voyant mon héros apparaître, Cid.
-J’ai bien fait de prendre un peu d’avance sur Erwin on dirait. On dirait que tu n’abandonneras pas, n’est pas Kalène ?
Je souris, un peu bête, acquiesçant et tournant ensuite la tête vers Kalène. Erwin, j’avais déjà entendu parler de lui une fois ou deux, il semble d’ailleurs qu’il soit ami avec le garçon à la chevelure de feu, Mike. Heureusement pour moi, je ne l’ai qu’un peu blessé, personne ne m’en voudra et surtout pas Cid ! Je me redresse presque aussi droite que la neuvième lettre de l’alphabet, souriant et fière. Les lames tournées vers l’extérieur et baissées en direction du sol, je prends appuis sur mes jambes, évitant la seconde salve de balles que j’évite vraiment trop facilement. Je peux lire dans ses pensées comme dans un livre ouvert, c’est bien trop facile. Suite à ça, son arme à feu devient une arme blanche et, croisant les épées, j’atterris sur sa lame, bloquant ainsi un potentiel coup. Seulement, la douleur se fait sentir et je faiblis une seconde de trop, la laissant me repousser comme le vent a fait disparaître la fumée blanche.
M’écroulant par terre, je la vois qui se dirige vers moi, sa lame traînant au sol et formant un trait dans la terre, ignorant totalement la présence de l’homme. Je connais la programmation de ces êtres robotiques, après tout, il faut toujours éliminer les êtres les plus faibles pour ensuite se concentrer sur les plus costauds. Un genou à terre, un bras sur celui qui est levé, je lève la tête vers la femme, riant. Pas de bol pour elle, ce n’est pas aujourd’hui qu’est écrit le Happy Ending de Blanche ! Elle lève sa lame vers le ciel comme pour m’affliger une sentence, comme pour me décapiter mais lorsque sa lame tombe vers moi, je la bloque avec l’un de mes katanas malgré le fait que je sois à genou. Je me relève un peu, bloquant toujours l’attaque. Une fois que j’ai de la marge pour attaquer, je le fais utilisant mon second bras et mon second katana pour essayer de lui trancher les jambes, repoussant ensuite sa lame et sautant en arrière pour arriver prêt d’un arbre sur lequel je m’appuis, épuisée.
-Prends ça, salope !
Et je souris, toujours aussi fière de moi et surtout de ma performance devant Cid.
Shtoum (c)
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Sabor
Holly Wate
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Ven 11 Juil - 12:26
Heureuse de te revoir
Erwin Dog & Mike Tay
J’avançai doucement, ne prêtant pas attention à ce qui m’entourait. Mon regard était rivé sur mes pieds, par peur de me prendre les pieds dans quelque chose et de tomber. Ce n’est que lorsque la voix d’Erwin se fit entendre que je relevai la tête, lui adressant un maigre sourire.
« Je suis désolée pour tout ça, c’était pas prévu au départ ! »
C’était plutôt pathétique, mais bon. Inspirant à coup, je me tournai légèrement vers les personnes avec lui, me figeant en voyant celui qui venait de tomber au sol. Mon cœur rata à nouveau un battement, tandis que mes membres se mirent à trembler. J’avançai lentement, incertaine. Impossible, c’était tout simplement impossible. Pourtant, il était bien là, me regardant avec un air réjouis. Il était là, sous mes yeux. Je parcourus les quelques pas qui nous séparaient en tremblant, me laissant tomber à genoux face à lui. Sans un mot, je le pris dans mes bras, délaissant ma compresse pour pouvoir le serrer plus fortement contre moi. J’inspirai à fond, retrouvant son odeur caractéristique. C’était lui, bel et bien lui. Mes mains se crispèrent, tandis que je m’accrochais à lui. Des larmes traîtresses se mirent à couler sur mes joues, alors que j’appuyais ma tête contre son torse, savourant la sensation de l’avoir retrouvé. Il était là, en vie, et c’est tout ce qui comptait. Un de ses bras enserra doucement ma taille, tandis que sa main libre se mit à caresser mes cheveux. Un murmure s’échappa de ses lèvres, sans que je ne comprenne le sens de ses paroles. Tout devenait flou pour moi, absolument tout. Il n’y avait plus que Len qui comptait.
« Tu sais, tu es plus jolie quand tu souris… »
Je sursautai légèrement, redressant ensuite la tête pour lui offrir mon plus magnifique sourire à cet instant. Un sourire baigné dans les larmes. Lui, il souriait, un air moqueur sur le visage. Il avait toujours cet air-là, qu’importe la situation. C’est aussi pour ça que je l’avais aimé de tout mon cœur. Que je l’aimais encore.
Essuyant mes larmes, je sursautai quand Erwin s’approcha, nous attrapant chacun par le bras. On partait, donc. Je lui souris, le remerciant intérieurement d’avoir retrouvé Len. C’était grâce à lui que je pouvais profiter de la présence du noiraud, à nouveau.
Le paysage changea brusquement, tandis que des coups de feu se faisaient entendre. Grimaçant un peu, j’essayai de me lever, tanguant un peu avant de finalement tenir sur mes deux jambes. Len avait suivi le mouvement, fronçant les sourcils à la vue de mes blessures. D’un sourire, je tentai de le rassurer, utilisant une neige compacte au niveau de mon flanc pour bloquer l’écoulement du sang. Ma vision se fit floue, l’espace d’un instant, m’arrachant une nouvelle grimace. Prendre des coups, ce n’était vraiment pas pour moi.
« Quand tout ça sera terminé, on rentrera sur Dwarf Town, d’accord ? »
C’était plus un murmure qu’autre chose, un moyen de me dire que nous avions la possibilité de rentrer entier. De, peut-être, partir maintenant, qui sait ? Mais cela aurait été égoïste de formuler cette demande à Erwin. Attrapant la main de Len, je m’approchai de Mike et Katia, jetant de temps à temps un regard nerveux vers le sommet de la colline.
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Ven 11 Juil - 17:44
Infiltration (5)
Katia s’était mise à soigner les blessures de Mike avec une facilité déconcertante. Elle passait sa main dessus et elles disparaissaient comme si de rien était. Je ne pouvais m’empêche de sourire, constatant avec une infime part d’effroi les capacités surprenantes sont elle était capable : Si elle n’était pas ingénieur, elle aurait fait un excellent médecin. Sa mémoire lui aurait permis de retenir les formules chimiques sans problèmes, et ses capacités d’analyses auraient été suffisantes pour exceller dans ce métier de manière à être la meilleure. Je voulais lui tapoter la tête mais elle semblait si concentrée que je ne tentai rien.
Quand elle eut fini, ma jeune sœur se tourna vers la rose et constata ses blessures avec horreur, gonflant ses joues avant d’arriver à ses côtés et à ceux de Len qu’elle regarda avec un certain étonnement, ne relevant pas. Elle aussi était censée être morte alors il devait être surpris. En regardant ma jeune sœur qui tentait de s’occuper de Holly et de faire disparaître ses hématomes et ses blessures, ainsi que de réparer son flanc bien entamé, je me demandai si sa « magie » était assez efficace pour faire disparaître totalement les marques. Sur Mike en tout cas, ça avait été efficace. On aurait dit qu’il ressortait tout droit d’un traitement à l’hôpital… Enfin, en partie.
Me dirigeant vers Mike, je m’assis à ses côtés et dis d’une voix amicale :
« - Merci d’avoir protégé ma sœur… Si tu n’étais pas arrivé à temps, elle serait certainement morte à l’heure qu’il est. Tu as toute ma reconnaissance, Mike. »
Haussant les épaules et m’étirant le cou, j’ajoutai simplement :
« - Après tout ça, je pense que… Si tu veux voyager avec nous, ce sera avec plaisir. Je sais que je t’ai embarqué dans cette histoire sans te demander ton avis. »
En haut de la colline, j’entendis un coup de feu qui me fit détourner le regard. Les voix s’agitaient toujours mais l’impression que l’une d’elles s’était éteinte me parvint.
Cid regardait Blanche se débrouiller du tonnerre avec la cyborg. Elles n’avaient jamais pu se saquer si ses souvenirs étaient exacts. Pas au point de se taper dessus, mais assez pour ne pas avoir de remords à ôter la vie à l’autre en cas de besoin. Le sniper sourit en prenant son arme, et en visant dans le combat. La jeune femme était à genoux, bloquant un coup d’arme avant de de répliquer de plus belle et d’entamer les jambes de Kalène.
Ce fut à ce moment-là qu’il tira, trouvant l’angle parfait. Head Shoot. Pas de retour en arrière possible, après le tir, la sentence tomba. C’était terminé. Il soupira un instant, alors que le corps de la cyborg tomba. En abaissant son arme, le blond regarda Blanche et le corps de la cyborg. Le torse de celle-ci s’ouvrit, laissant une chemise de papiers ouverte à la vue des deux mercenaires, apparemment un petit dossier sur lequel était écrit « Genèse ».
L’homme s’en empara d’un geste simple, et se dirigea vers le bas de la colline, sans se presser, voyant Erwin assis par terre, Katia auprès de Holly et du garçon qu’ils avaient sauvé… Et un homme derrière lui, un peu plus loin, derrière un bâtiment. Sûrement un curieux. Il n’était pas vraiment discernable. En arrivant près des deux rouquins, il dit :
« - On devrait aller chercher des infos à l’intérieur du bâtiment, enfin c’est bien pour ça que vous l’avez infiltré n’est-ce pas ? Toi, Monsieur-Coussinets… Mike, c’est ça ? C’est d’accord si on y va tous les deux ? »
Il souriait de toutes ses dents. C’est à ce moment-là qu’à nouveau un coup de feu retentit.
La violence engendre la violence. Il y a un homme qui a dit cela un jour, un homme qui n’avait pas tort. La plaisir de blesser, de tuer, de sacrifier et de devenir le sacrifice… Tout cela est lié, d’une certaine manière. Katia regardait Len avec un sourire qu’elle ne dissimulait même pas et voulut même lui faire un câlin, le remerciant de l’avoir aidé à rester forte pendant toute cette épreuve. Du haut de ses dix ans, on aurait presque dit une jeune fille qui remercie l’un de ses grands frères.
C’est pour cette raison que lorsque le coup de feu final retentit, elle ne comprit pas ce qui se passait. La scène paraissait surréaliste. Des gouttes de sang vinrent tâcher sa peau, l’éclaboussant de manière totalement aléatoire. Pas exactement. Si elle s’était trouvée derrière, et qu’elle s’était amusée à calculer tous les paramètres, elle aurait pu calculer le point d’arrivée de chacune des gouttes de sang. Mais ce n’était pas un jeu. Quand la balle avait percé les os du crâne et était ressortie pour aller se ficher dans l’amoncèlement de terre qui servait de colline.
Elle ne cria pas, se contentant d’observer la scène. Derrière, l’homme qui avait tiré le coup avait déjà disparu. Le lourd corps du jeune homme faillit lui tomber dessus, mais son frère arriva à sa hauteur et le porta vers l’avant, l’empêchant de s’écrouler. Il semblait encore tenir la main de la jeune femme. Il n’était que onze heure et douze minutes. A onze heure et treize minutes, des cris sortiraient de sa bouche pour aller déchirer l’air. Trois minutes plus tard, des mercenaires arrivaient sur les lieux, encerclant le groupe.
Erwin
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Sam 12 Juil - 11:38
« Infiltration ! ♪ »
Penchant la tête sur le côté en souriant, je fais mon plus beau regard à Cid, me relevant et constatant la carcasse de la femme robot à terre, les jambes tranchées et un trou entre les deux yeux. Contrairement à ce que je pensais, j’ai un petit pincement au cœur. Il est vrai que l’on a jamais pu se saquer mais c’était plaisant d’avoir une adversaire, une rivale coriace, à présent, c’est comme si je n’avais plus personne à défier pour me surpasser. Baissant les bras, je descends la colline avec mon ami, constatant qu’il y a pas mal de blessé en bas. Fronçant des sourcils, je m’installe par terre, soufflant un bon coup, épuisée, et me faisant toute petite en posant mon regard sur le rouquin, Mike. Le petit gars n’a même plus la blessure que je lui ai infligé à l’épaule, je fronce les sourcils par curiosité, comment a-t-il pu se soigner d’une telle entaille aussi vite ? Je souris en coin suite à ça, rassurée qu’il aille mieux, après tout, nous sommes dans le même camp à présent …
Après m’avoir soigné, je roule l’épaule constatant que je ne ressens aucune douleur, en profitant ainsi pour m’étirer et me craquer le dos. Je ferme ensuite les yeux quelques secondes, remarquant que l’homme aux côtés de Holly devrait être mort mais je ne sais pas pourquoi je ne suis pas surpris. Cette femme au ruban violet, Violette, jamais elle ne se serait faite sauter dans une explosion ainsi, elle semblait avoir trop de chose à faire, trop de chose à voir pour ça. Soupirant, j’ouvre les yeux quand Erwin commence à me parler, me remerciant pour avoir sauvé Katia, je souris lorsqu’il dit ça, j’ai enfin l’impression d’être utile, de ne pas être ce pauvre rouquin maladroit duquel on se moque car il a deux mains gauches. Suite à ça, il me propose de voyager avec lui, j’éclate de rire, transperçant le silence et lui répondant simplement, la larme à l’œil.
-Enfin !
Un coup de feu attire ensuite notre attention, arrêtant de rire et même de sourire, les voix qui nous entourent s’agitant un peu puis je vois un duo descendre, la femme qui peine à marcher droitement et correctement et un gars, sûrement le fameux « Cid ». D’ailleurs, lui, à peine est-il arrivé qu’il souhaite déjà repartir, me demandant mon aide. Il sourit, comme s’il tentait de me convaincre, me demandant en fait de retourner là-bas, c’est vrai qu’en fait, il ne doit plus y avoir personne autre que les escargots qui filment. Plissant les yeux à cause d’un rayon de soleil, un coup de feu retenti et un silence s’installe. Je cherche hâtivement d’où il vient sans même savoir où il a fini, Katia brisant ensuite ce silence. Peu à peu, dans ma tête, les voix s’accélèrent et se font de plus en plus nombreuses, réalisant peu à peu que l’on est en train de se faire encercler.
-Ça ne va pas être beau à voir tout ça ...
Je secoue ma jambe, me concentrant.
-Bon, Cid c'est ça ? On y va ! Holly, Erwin et elle vont suffire. Erwin, j’embarque Katia, je ne vais pas la laisser sous le choc au milieu d’un massacre, ok ?
Je ne laisse le choix à personne, demandant à Cid de prendre la petite pour que je puisse passer devant, formant un chemin grâce à mon fruit du démon. Des hommes volent un peu dans tous les sens, d’autres s’écartant même pour me laisser passer en voyant leurs amis voler. Je me concentre un maximum sur un point au loin, les voix me feraient tomber à terre si je les écoutais, je dois juste avancer, me rendre là-bas et calmer la petite, voici mon prochain objectif.
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Mar 15 Juil - 14:43
Nous ne serons jamais heureux
Erwin Dog & Mike Tay
« Merci, Katia. »
Je me mis à sourire, remerciant la petite. Mon visage, mon bras, il n’y avait plus rien maintenant. Enfin, pour le premier, je me devais de croire sur parole Len. Mon flanc était encore marqué, même si les saignements avaient cessé. C’était toujours cela de gagné, après tout. La douleur était moins forte, plus supportable. Cette gosse avait un pouvoir plus qu’utile pour le coup. Je jetai un coup d’œil au noiraud, remarquant qu’il ne quittait pas des yeux ma médecin. Tous les deux se connaissaient, depuis cette mésaventure. Malheureusement, même. Dans le fond, j’aurai préféré que Len ne connaisse jamais cela, qu’il reste tranquillement sur notre île de North Blue.
« Je suis content que tu sois en vie, petite demoiselle. »
Len avait pris la parole, adressant un sourire à la sœur d’Erwin. Avec un air taquin, il lui ébouriffa légèrement les cheveux, avant de suspendre son geste. Un coup de feu venait de retentir, tandis que quelque chose de chaud heurta le côté gauche de mon visage. Je mis quelques secondes avant de réagir, tournant lentement la tête en direction de Len. Quelques mèches de cheveux cachaient son visage, m’empêchant de voir celui-ci. Erwin était là, le soutenant, tandis que Katia se mit à hurler.
« Len ? »
Une question. Une simple question à laquelle il ne répondit pas. Sa main toujours dans la mienne, je le secouai légèrement de celle étant libre, n’obtenant toujours pas de réponse. D’un geste, je lâchai sa main, poussant légèrement le rouquin pour voir le visage de mon ami. Un visage entaché de rouge.
« Len … »
Ma voix se fit plus faible, montant légèrement dans les aigües. Son corps me sembla plus lourd, plus difficile à porter. Ma bouche se mit à former une supplication inaudible, totalement incohérente sans doute. C’était impossible à dire. Sans un mot, je lâchai la prise que j’avais au niveau de ses épaules, laissant son poids l’entraîner vers l’avant. Vers moi. Son menton s’appuya sur mon épaule, laissant sa tête près de la mienne, tandis que j’enserrai son corps de mes bras. Un corps ne tenant plus debout tout seul.
La mort. Quelque chose qui nous tombe dessus sans prévenir. Quelque chose qui fait horriblement mal. Ma tête me faisait mal, mon crâne semblait sur le point d’exploser. Je n’étais plus capable de formuler une pensée cohérente, de faire attention à ce qui m’entourait. Je voulais juste ne plus souffrir. Incapable de supporter ce poids aussi longtemps, mes genoux fléchirent, me faisant tomber au sol et entraînant le noiraud à ma suite. A genoux, je le fis lentement tomber en arrière, le couchant sur la terre. Mécaniquement, je ramenai ses jambes bien, faisant en sorte de lui donner une posture adéquate pour dormir. C’est ce qu’il faisait, après tout. Il allait dormir pour toujours.
Je n’étais plus qu’une coquille vide. Les yeux dans le vague, mon regard était posé sur le visage de celui que j’avais aimé, le regardant sans vraiment le voir. Des larmes coulaient sur mes joues, atterrissant sur les siennes, diluant légèrement le sang qui s’était écoulé. Il n’était plus là pour me réconforter, pour me dire que tout allait s’arranger. Il n’était plus là pour faire quoi que ce soit.
Le silence, opaque, laissa peu à peu filtrer le bruit. Un bruit fort, assourdissant. Posant mes mains de chaque côté de mon crâne, je me mis à me balancer d’avant en arrière, lentement. Peine, douleur, joie, peur, envie de meurtre. Tout se bousculait dans ma tête, comme si une tornade s'abattait sous ma boîte crânienne. Comme si je devenais folle. Agrippant mes cheveux, dans le vain espoir d'interrompre ce flot ininterrompu et douloureux, je me mis à gémir, tandis que mes cordes vocales s’efforcèrent à produire des mots corrects.
« La ferme … La ferme … LA FERME ! »
Un cri, sortit tout droit de mon être. Tremblante, je me relevai, formant sans m’en rendre compte mon arme habituelle. Alors, je me jetai dans la masse, tranchant sans voir, accueillant avec un soupir les quelques voix qui disparaissaient.
Je voulais juste que ce bruit, à l'intérieur de mon crâne, cesse.
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Mar 15 Juil - 19:39
Infiltration (6)
Toutes les voix se brouillaient dans mon esprit tandis que j’entendais Katia hurler. Sa peine réveillait en moi les émotions les plus primaires, les plus évidentes. J’avais l’impression de ressentir sa douleur, sa tristesse, non pas à cause de ce ‘Haki de l’Observation’, mais parce qu’elle était ma sœur, que nous étions liés par un lien plus fort que le sang. Je voulais la prendre dans mes bras, mais ceux-ci étaient déjà occupés à soutenir le corps de Len que bientôt Holly me reprit, n’admettant pas encore sa mort. Je luttai pour essayer de reprendre le contrôle de mes mouvements, alors j’entendis les bruits de pas environnants se diriger vers nous, amenant un flot incontrôlable de voix, de soif de sang, de choses que je n’arrivais pas à comprendre. Je ne pus apercevoir que la jeune rose qui allongeait le corps du jeune garçon au sol. J’aurais voulu l’aider, mais tétanisé, je ne pouvais rien faire. La mort l’avait fauché, aussi vive qu’une balle de révolver. Je regardai le visage tourné vers le ciel, constatant le trou au milieu de son front, et ses yeux encore ouverts… Katia, toujours en pleurant, alla les fermer d’un geste tendre d’enfant. Elle redoubla ses hurlements alors que la cohue se faisait derrière nous. Hope arriva alors, juste après que Mike ait dit quelque chose que je ne compris pas. Mes genoux tremblaient, mes bras ne voulaient plus me répondre. Il était mort… Si vite. Il n’avait rien vu venir. Ce garçon n’avait pas pu dire ‘Au revoir’ à la jeune fille. Et il ne le pourrait plus, car s’il y avait bien quelque chose d’absolu sur cette terre, c’était la mort.
Holly bougea avant moi. Après que Cid ait pris Katia dans ses bras et que Mike se soit dirigé à nouveau vers le laboratoire, il enchaîna le pas, rangeant des documents dans sa veste. Je les fixai s’éloigner. Un homme courut alors vers moi tandis que la jeune fille, maîtresse de la neige, commençait à se déchaîner sur le groupe, sûrement des mercenaires engagés par le laboratoire. J’esquivai facilement son coup de poing, et il tenta à nouveau de m’en donner un, mais j’étais plus agile, mes réflexes n’étaient pas à démontrer, même s’ils pouvaient encore s’améliorer.
Tout en sortant mon pistolet, je le mis sur la tempe de l’homme. Mon cœur battit un instant, mais je ne pus que l’effrayer. Je déglutis un instant avant de lui donner un coup de crosse dans le visage. Il recula un instant avant de demander aux autres de venir. Leurs voix étaient tellement embrouillées, j’aurais tellement eu envie que cela s’arrête. J’entendais Holly hurler, sûrement en proie au même mal qui me poursuivait. Les mercenaires s’étaient réunis autour de la rose, même s’ils ne pouvaient pas la tuer. Je voulais l’aider, mais cela aurait été superflu. Elle n’était pas un vulnérable agneau. Juste une fille qui venait de perdre son ami, une personne qui cherchait vengeance et qui ne la trouvait pas au bon endroit.
« - Comment est-ce que je peux juger ? Dis-je en laissant s’écouler une larme sur mon visage. »
Abandonné par ma mère, puis par mon père, fuyant mes amis, je n’avais jamais trouvé un foyer dans lequel m’installer, et je n’avais pas créé le mien. A présent je courrais après une femme que je connaissais à peine et qui me renierait peut-être au premier coup d’œil. Et j’étais toujours incapable de tuer. Je continuais malgré tout d’esquiver inlassablement les coups des mercenaires sans jamais me résoudre à faire le sale boulot. Mike aurait pu le faire. Hope et Cid aussi. Holly le faisait actuellement.
« - Merde ! Hurlai-je. »
Les personnes qui m’assaillaient s’arrêtèrent un instant, et je dirigeai alors mon révolver vers le sol. La balle percuta l’herbe verdoyante, je me téléportai alors une quinzaine de mètres plus loin. Le son qui en sortit fut si strident que les personnes les plus proches perdirent connaissance. Seulement trois mercenaires sur les soixante qui devaient être ici. Le bruit s’arrêta rapidement, le réglage était encore à améliorer mais c’était déjà un début. Un bruit sourd retentit derrière moi, des hommes volèrent alors, poussés contre la colline. Je jetai un coup d’œil, et vis Hope, le corps blessé mais encore debout. Il me sourit avant de repartir à l’assaut des personnes qui s’étaient dressées contre nous.
S’il y avait bien une chose qui était absolue, c’était la mort. Cela je l’avais bien compris. Mais il était hors de question que je crève ici. Dos à dos avec Hope, je sortis mon automatique, prêt à immobiliser les personnes en leur tirant littéralement dans les pattes.
Katia regardait le sol se dérober sous ses pieds tandis que les bras d’un homme venaient la saisir. Un homme qu’elle ne connaissait pas. Mais elle n’avait pas la force de se débattre, et elle se laissa donc faire. Les voix dans sa tête étaient apparues suite à la mort de Len. Pragmatiquement, elle savait ce que cela signifiait, mais ce n’était en aucun cas un réconfort. Des larmes coulaient sans s’arrêter sur ses joues tandis que le rouquin, Mike, dégageait le passage à l’aide de ses pouvoirs. Et Holly… Que lui était-il arrivé ? Comment avait-elle réagi ? Il était son ami… Et son premier amour. Ravalant sa peine, la jeune zoan tenta de réfléchir. Impossible. Le vacarme dans son esprit l’en empêchait. Elle sentait les voix tambourine dans son esprit encore embrumé par la perte de son camarade de cellule, de torture. Elle déglutissait, essayant de reprendre son calme.
« - Alouette, gentille alouette…, commença-t-elle à chantonner en pleurant, sa voix tremblant encore. »
Elle continuait la comptine dans le silence le plus totale, que Cid brisa bientôt en indiquant la route à suivre. Il tenait Katia contre elle, essayant de la calmer avec sa chaleur. Bientôt, ils arrivèrent dans une salle où des caméras de surveillance montraient le massacre en train de s’effectuer dehors. Mais surtout, quelques papiers qui pourraient intéresser Mike…
Erwin
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Mer 16 Juil - 16:18
« Infiltration ! ♪ »
Cette pauvre fille est complètement folle ! Certes, le gars est mort mais ce n’est pas une raison pour devenir fou et tuer tout ce qu’il se trouve sur son chemin. Fronçant des sourcils, je tente de suivre Cid qui a la petite dans les bras, suivant le rouquin aux coussinets mais comme par hasard, on me bloque le chemin, deux vermines avec des sabres de qualité moindres veulent se battre. Roulant des yeux, je saute en arrière, grimaçant lorsque je retombe sur mes jambes à cause de la douleur et fonçant vers eux, les désarmant et les plantant chacun dans l’épaule pour la rendre inutilisable pour l’instant, ils ne pourront pas s’équiper d’armes pour l’instant et cvoilà déjà deux soucis en moins sur toute la foule qui nous entourent. Penchant la tête sur le côté, j’évite une balle qui m’était destinée, facile ! De plus, je n’ai même pas à m’occuper du gars qui a tiré vu qu’il est sans doute déjà mort par la drôle épée ou je ne sais quoi de la fille aux cheveux roses. Fronçant ensuite des sourcils, je commence à reculer, montant sur la colline. Ce gamin là, il peut se téléporter et l’autre folle là-bas est une logia, ils ne risquent rien par rapport à moi qui est blessée et qui de plus n’a pas de fruit de démon pour me protéger.
-Prends ça toi !
Je coupe le bras d’un homme qui a voulu me frapper, le regardant pisser le sang sans aucun dégoût et le voyant ensuite courir vers la foule, effrayé par ce membre manquant. Je ne compte pas mourir, oh non, tant que j’ai mes deux katanas, Blanche, ne se laissera pas marcher dessus, parole de femme !
J’avance plutôt rapidement, regardant toujours derrière moi de temps à autre pour voir si Cid et la petite Katia me suivent bien. Au final, j’ai laissé la femme avec Holly, Len et Erwin mais ce n’est pas mon soucis majeur, ce que je veux faire, c’est me rendre dans le laboratoire et faire taire ces putains de voix, m’éloigner de cette foule et, dans le meilleur des cas, trouver des informations sur Aria, sur les monstres qui nous attaquent, des réponses quoi ! Au fur et à mesure que l’on avance, on s’éloigne de la foule, envoyant balader dans les airs ou je ne sais trop où les gens qui me sautent dessus. Le regard toujours fixé sur un point imaginaire, je manque de peu de me manger un poteau, l’évitant à temps et réalisant que l’on est proche du laboratoire, entendant derrière moi la petite qui commence à chanter une comptine enfantine. J’ai vraiment été égoïste sur ce coup, j’ai pris Cid et la petite avec moi sans demandé l’avis de personne, bon, le gars m’avait demander d’y aller avant ça mais la pauvre, elle n’a pas trop eu le choix. M’indiquant la direction à suivre, je cours maintenant aux côtés du gars, prenant le rôle d’ouvrir les portes et de les fermer alors qu’il passe avec la petite.
Rapidement, on arrive dans une pièce où des écrans reliés à des escargots qui filment nous montrent le bordel qu’il y a à l’extérieur. Du sang vole de partout alors que la chevelure rose de Holly se démarque, plus loin, Erwin est en train d’assommer quelqu’un et à côté, c’est la fille qui se bat aussi avec ses armes, ayant un peu de mal à tenir à cause de ses blessures. Je soupire, détaillant la pièce où nous sommes, il y a une grande table recouverte de papiers étranges que je commence à parcourir du regard en remettant mes gants, désignant une chaise à Cid pour qu’il puisse y installer Katia. Les dossiers racontent beaucoup de choses différentes, d’abord, on dirait qu’il y en a un pour chacun de nous, Holly, Len, Katia, Erwin, Hope … Il y a même le mien ici et plus loin, j’en vois un concernant Yugo. Mes yeux s’écarquillent et je me penche sur la table, m’allongeant presque dessus tellement elle est grande au milieu de cette pièce, ouvrant celui-ci et fronçant des sourcils.
Il est vrai que je savais qu’il avait été enlevé mais je ne sais pas pourquoi, ça m’était sorti de la tête, d’ailleurs, je m’en veux pour ça, un pincement au cœur se faisant ressentir alors que j’ignore totalement les images derrière moi qui éclaircissent ou non la pièce en fonction de ce qui est filmé. Je parcours les images du dossier, lisant rapidement les textes et constatant qu’il manque une page à la fin. Je reprends ma respiration, un peu en colère, refermant le dossier et le jetant sur la table en voyant que le portrait du gamin est barré d’une croix rouge. Qu’est-ce ça veut dire ? Plissant les yeux, je regarde les autres dossiers, celui de Len et de Katia ont aussi leurs portraits barrés d’une croix rouge alors que Holly, Erwin, Hope et moi non.
Me grattant la tête, ma chevelure rouge souffre de mon manque de compréhension, je n’arrive pas à savoir pourquoi eux sont barrés et nous non. Il faut que je me concentre, m’installant sur une chaise et fixant les dossiers un à un, voyant même celui de l’homme poisson et l’autre d’un homme tigre. Puis le déclic se créé, une sorte d’étincelle dans mon crâne embrase ma chevelure rouge feu et je donne un coup de poing sur la table. Si eux ils sont barrés, c’est tout simplement car ils ont déjà été testés ! Fronçant à nouveau des sourcils, j’ouvre une fois encore tous les dossiers, réfléchissant à présent sur la ou les pages manquantes, pourquoi laisser des dossiers incomplets ? Je lève ensuite mon regard vers Cid, je suis silencieux depuis tout à l’heure, le pauvre, je ne dois pas être d’une compagnie très agréable, en même temps … Avec tout ce qui se passe, c’est vraiment le cadet de mes soucis. J’ouvre le dossier me concernant, allant à la dernière page et c’est ainsi que je comprends tout.
-Mike Tay : Dernier emplacement : Île de Micqueôt. Mais merde ... Quelle saloperie !
Je donne un coup dans la table, il manque toutes les pages concernant les lieux où sont les victimes ! J’attrape les dossiers nous concernant les mettant dans mon sac en jurant … Comment est-ce que je vais pouvoir les retrouver … Ce bordel de monde est si vaste … Je dois sauver Yugo, protéger mes amis et venger Rolanda … Ma respiration comme mon pouls se fait de plus en plus fort, hurlant de rage à cause de la pression que j’accumule au fur et à mesure de notre avancée dans ce bordel, m’interrompant quand mes yeux se posent sur un mot, un nom : Aria. Honteux de ma réaction, je regarde Cid en n’espérant ne pas être jugé, attrapant le dossier de mes mains tremblantes et m’installant confortablement sur la chaise, ouvrant le dossier doucement.
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Jeu 17 Juil - 18:53
Folie ?
Erwin Dog & Mike Tay
La folie. Etat dans lequel se trouve une personne qui adopte un comportement anormal. On est fou si l’on est un danger pour nous ou pour les autres. Enfin, c’est ce que disent les livres. Je devais devenir folle, sans doute. Après tout, comment peut-on qualifier une personne qui se met à entendre des voix dans sa tête et qui réagit violemment ? Cette situation n’était pas saine, assurément. Mais, pour le moment, ce n’était pas mon principal souci.
Je tuais. Mon épée filait sans que je n’y prête attention, devenant une extension mortelle de mon bras. Je n’étais pas une épéiste hors pair, juste une débutante qui avait de la chance. Et assez de connaissances en médecine pour savoir taper là où cela fait mal. Tendons, poumons, artères, cœur. De quoi faire souffrir et de quoi tuer rapidement. De quoi soulager mon crâne, également. Les voix se faisaient plus insistantes, me tourmentant un peu plus encore. J’avais parfois l’impression de perdre pied, que toutes ces voix allaient prendre le dessus. Que j’allais sombrer. Pourtant, je tenais bon, m’accrochant le plus possible à cette envie d’en finir le plus rapidement possible pour pouvoir retrouver Len.
C’était lent, affreusement lent. Une voix avait beau s’éteindre, une autre semblait apparaître. L’épée était trop petite, trop peu efficace. Alors, je me mis à former une nouvelle arme avec une portée plus importante que la précédente. Une faux, d’un blanc synonyme de pureté. Une pureté bien vite entachée par un liquide carmin qui sortait des corps de ces mercenaires. Je fauchais la vie comme on fauche le blé lors des moissons. Pourtant, je ne ressentais aucun plaisir, juste du soulagement face à la douleur qui semblait s’amenuiser petit à petit. La douleur au niveau de la tête, pas celle au niveau du cœur. Tu es plus jolie quand tu souris. Je l’entendais encore dire cela, rajoutant à la fin une petite pique pour m’énerver. Cette phrase, il la disait toujours quand j’étais triste ou quand je boudais, étant enfant.
Il n’aurait plus jamais la possibilité de me dire ces mots-là.
Arrêtant mes mouvements, je posai mes deux mains sur mon crâne, une grimace déformant mon visage baigné de larmes et de sang. La douleur revenait, plus vive que tout à l’heure, profitant de mon instant de faiblesse. Serrant les poings, je me mordis la lèvre inférieure jusqu’au sang, cherchant à détourner mon cerveau de cette chose qui prenait de plus en plus de place dans mon esprit. Il fallait qu’ils disparaissent, qu’ils disparaissent tous. Il fallait que je sois seule avec Len, qu’on nous laisse tranquille. Je voulais disparaître avec lui, m’éteindre, sans doute, pour ne plus souffrir.
Je perdais pied, ne prêtant plus attention au reste. Amis, ennemis, qu’importe. Je n’aspirais plus qu’à une chose : le silence. Pourquoi attaquer au lieu de m’enfuir ? Car Len était toujours là, car je n’y pensais pas. Car j’agissais plus par l’instinct que par la raison et que ce premier me dictait d’agir. Et l’option la plus rapide et la plus efficace était l’attaque.
Lâchant la faux au sol, je fermai les yeux. Les voix se faisaient plus fortes, laissant filtrer un excès de confiance, de joie. Un sentiment négatif se fit pourtant rapidement sentir, reprit par d’autres. Peu à peu, je m’entourai d’aiguilles, tantôt grosses, tantôt fines. Un cocon piquant se formait autour de moi, comme si j’étais entourée de porc-épic plus gros que la moyenne. Et enfin, ces aiguilles partirent, fonçant tout droit, vers des cibles mystères. Je n’avais toujours pas rouvert les yeux, préférant ne pas voir ce que je faisais. Le doute était la pire chose qui pouvait s’insinuer en moi. La première salve partie, je formai rapidement la deuxième, puis la troisième. Jusqu’à ce que les cris cessent et qu’un silence reposant règne. Alors, j’ouvris les yeux, posant mon regard sur mon œuvre. Des corps, éparpillés, criblés d’aiguilles qui commençaient déjà à fondre. La gorge était l’endroit le plus touché, suivit rapidement du crâne pour mes plus grosses armes. Le carnage était terminé.
J’avançai doucement vers le corps de Len, dégageant de mon passage les quelques gêneurs. Je pouvais entendre quelques râles de douleurs, mais je faisais fi de tout ça. Len était bien plus important que ces pauvres types. Doucement, je me mis à genoux au niveau de sa tête, laissant cette dernière reposer sur mes jambes. Dire que je faisais abstraction du trou au niveau de son front aurait été pur mensonge, mais je parvenais tant bien que mal à l’oublier un peu, me concentrant essentiellement sur mes souvenirs.
« Tu seras le grand trappeur dont parlait l'ancêtre … rien que de te voir paraître les loups prendront peur … plonge, plonge, dans ton songe … pour être un jour le sauveur … il faudra mon doux dormeur … renaître et renaître. »
Ma gorge était enrouée, tandis que je murmurais ces paroles. Une comptine, une simple comptine qu’il aimait tant. C’était sans doute sa préférée, avec toute une histoire de loup, de renouveau. Une histoire qui me donnait envie de croire qu’un être pouvait renaître, quelque part. Brusquement, j’éclatai en sanglots, baissant la tête légèrement pour être un peu plus près de son visage. Je voulais qu’il se réveille, qu’il me traite d’idiote, qu’il me dise que tout n’était qu’une mauvaise blague et qu’il était désolé que je l’ai autant cru. Je voulais sentir ses bras enserrer ma taille, ses mains dégager mes cheveux devant mon visage, ses lèvres contre les miennes. Je voulais qu’il me dise une dernière fois qu’il m’aimait.
Techniques:
- Kamakita [Lvl 22]: Suivant le principe d’Aisusōdo, Holly module la neige afin de créer une faux cette fois-ci. Celle-ci peut-être plus ou moins grande, selon l’envie de la demoiselle.
- Nīdoru yuki [Lvl 24] : Holly crée des aiguilles qu’elle propulse vers son adversaire afin de le transpercer.
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Jeu 17 Juil - 20:55
Infiltration (7)
J’avais l’impression que l’esprit d’Holly s’était fragmenté, qu’il ne restait plus de cette jeune fille triste que les graines de folie que cette organisation aux buts malgré tout encore obscurs avait planté dedans. Les voix s’éteignaient les unes après les autres, et même si je ne voulais pas l’avouer, j’étais soulagé. Un soulagement qui me faisait me sentir coupable d’exister. Toutes ces personnes mourraient mais mon mal de crâne qui s’amenuisait soulageait mon esprit. J’étais incapable de le contrôler. Quelle faiblesse… Hope était dos à moi, repoussant un ennemi, envoyant une lame d’air à un autre. Je ne pouvais pas faire ça, me défendre, repousser en blessant… Les tireurs n’avaient pas cette chance. Notre art de combat était fait pour tuer. J’essayais de trouver une autre manière de l’utiliser.
« - Attention ! »
Hope me repoussa tandis que je me retenais de réfléchir et para un coup avec son Tekkai. Il envoya ensuite un coup de pied dans le visage de l’attaquant qui valsa vers la rose en pleine crise de folie. Je savais mon camarade était inquiet… Le sang coulait à flot. Il fallait s’éloigner, avant qu’elle ne les tue tous. Sans me presser, je me relevai et indiquai à l’ancien marine de me toucher l’épaule. Nous allions nous téléporter.
Au passage, j’arrivai à côté de Blanche, et sans aucune intention hostile j’essayai de lui attraper le poignet pour l’emmener en haut de la colline, là où nous serions à l’abri. La folie se déchainait plus bas. Ne regardant pas le massacre, j’aperçus le cadavre le cyborg. Jambes tranchées, balle dans la tête. Son thorax était ouvert aussi, ce qui voulait dire que quelque chose en avait été sorti. Je fermai juste les yeux, essayant la solution de facilité : éliminer les voix dans mon esprit, les taire. Je ne savais pas reconnaître une simple émotion, comment Cid avait-il pu dire que cette capacité était un atout.
« - La mercenaire qu’on avait vu sur Graou Island… Elle s’est échappée, dit l’ancien marine en regardant certainement la neige se teindre d’une couleur écarlate. »
Je me contentai d’acquiescer d’un signe de la tête, les râles des mercenaires hors-la-loi m’arrivant à l’esprit. La douleur des survivants était trop forte. Comme une si petite fille était-elle capable d’éteindre autant de voix ? Hope me donna une tape sur l’épaule, comme pour m’indiquer que c’était fini. J’ouvris les yeux, légèrement, avant de me concentrer sur la scène en contrebas. Holly se dirigeait à présent vers le cadavre de Len, elle s’était approchée si près de lui, entourée des corps mutilés des mercenaires… Je ne pris pas la peine d’emmener Hope et Blanche, apparaissant aux côtés de la rose, sans lui faire un reproche. Elle n’en avait pas besoin. Je ne pouvais pas la blâmer.
« - Je suis désolé, Holly, dis-je d’une voix à peine audible. Il faut qu’on parte d’ici, il faut qu’on… Dès que Mike reviendra, il faudra qu’on parte, tu comprends ? »
Les larmes me montaient aux yeux mais je résistai. Je ne savais pas pourquoi. Est-ce que je ressentais ses émotions à cause de mon ‘Haki’ ? Ou était-ce mes propres sentiments qui m’empêchaient de me retenir ? Je n’aurais su le dire, je partageais juste sa peine à cet instant, peu importe la façon dont elle était transmise.
Katia regardait l’écran. Ses pleurs avaient cessé, et les douleurs avaient commencé à s’amenuiser au fur et à mesure qu’elle quittait les lieux du drame. Pourtant, en regardant Holly massacrer toutes ces personnes, elle se souvint de cette chimère qu’elle avait abattu sur l’île. Elle se souvint de cette jeune fille aux cheveux roses dont lui parlait Len. En détournant le regard, elle tenta de ne plus accentuer son mal de tête. Elle croisa alors le regard du mercenaire qui l’avait trainé jusqu’ici.
Cid semblait fixer Mike, ou plutôt les dossiers, tout en gardant un œil attentif sur la porte. Il ne voulait pas se laisser surprendre. Et il semblait savoir que quelque chose arrivait, comme mue par son instinct. Son arme en main, il s’apprêta à la pointer vers la porte.
« - Mike… Tu as l’air d’être surpris, mais on ne doit pas trop traîner ici. On risque de tomber sur des Mercenaires plus puissants, et avec cette jeune Logia, on ne sera pas au maximum de nos capacités. »
Cid parlait d’une voix posée, les yeux à présent rivés sur l’écran. La bataille s’était terminée dehors.
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Dim 20 Juil - 12:22
« Infiltration ! ♪ »
Je pousse tous les dossiers et papier qui traînent sur la table et qui ne semble pas important, ayant déjà mis ceux que je veux de côté. Ouvrant le dossier de Aria, j’étale comme je peux les feuilles, les papiers et tentent d’en apprendre le plus, est-ce ma Aria ? Vraiment ? Mon regard se déplace rapidement de feuille en feuille, son portrait est barré d’une croix rouge à elle aussi sur la couverture, ça m’inquiète beaucoup à vrai dire. Il y a une expression qui revient souvent à travers les papiers que le parcours : « Projet Génèse ». Alors que je parcours le dossier, des voix dans ma tête commence à revenir, comme si l’on avait ouvert une porte sur l’extérieur depuis ma tête. Grognant je range tout en vrac dans le dossier, prenant tous ceux qui m’intéressent lorsque Cid me conseille de partir. L’air pensif, je lui réponds aussitôt.
-Bonne idée, on file.
Mon regard se porte ensuite sur Katia, la pauvre gamine est tâchée de sang sec. Quand on sera parti, il va vraiment falloir qu’on se repose, physiquement oui, mentalement surtout ! Une fois que j’ai tout ce dont je pense avoir besoin sous le bras, des bruits de pas se font entendre dans le couloir, se faisant de plus en plus fort en se dirigeant vers nous. Je remarque alors que Cid a son arme sortie depuis tout à l’heure, fronçant des sourcils, je saute par-dessus la table, ouvrant la porte alors qu’un type, totalement seul, arrive en me faisant des grands signes, semblant amical à première vue. Je reste cependant sur mes gardes, laissant tomber mon gant par terre et me penchant pour le ramasser et le mettre dans ma poche, me poussant juste à temps pour éviter l’homme qui court sans s’être arrêté, s’écroulant sur la table et glissant de l’autre côté, se relevant comme s’il était heureux de son gag. Se relevant, il nous détaille, Katia, Cid et moi. Se jetant ensuite à genoux devant Cid … Il ne va pas le demander en mariage quoi ?!
Combattant toujours difficilement, j’arrive cependant à baser ma façon de battre sur mon haki de l’observation, évitant simplement les coups et frappant que très peu, mais puissamment je dois tout de même économiser mes forces. A un moment, alors que je me prépare à esquiver, j’entends Erwin derrière moi et tout change. Au lieu d’avoir une foule de personne en train de combattre, je me retrouve à avoir le ciel devant moi, je me suis retrouvée en hauteur. Regardant un peu partout autour de moi, je vois qu’il y a un nouvel homme, le fameux Hope. Souriant en coin, je recule, butant sur le cadavre de la femme robotique. Je perds mon sourire, plus d’une personne a encore perdu la vie aujourd’hui, ce n’est vraiment pas possible.
Le rouquin, Cid et la petite s’écartent de la foule, discrètement, j’en profite pour les suivre, jusqu’à ce qu’ils rentrent dans le bâtiment. Seulement, ils ferment derrière eux et je me retrouve contraint de chercher une autre entrée. Faisant la moue, je commence à faire le tour du bâtiment, ne faisant que deux pas et brisant une vitre, bien plus rapide. Entrant donc dans la bâtisse, je fais quelques pas, je ne suis pas ici pour rien, je suis ici pour Blanche ! Cette femme est tellement extraordinairement belle, puissante, intelligente, la perfection incarnée ! Je commence déjà à me faire des idées, des rêves comme dans les contes de fée où elle sera ma femme et où nous aurons pleins d’enfants … Sur un petit nuage, je tombe par terre, m’écroulant lamentablement en voyant que je me suis un peu égaré. Soupirant, je regarde un peu ce qui m’a fait chuter, une tête de tigre. Mon regard se fige un instant, je cligne des yeux et je hurle, courant vers Cid en pleurant presque.
Lorsque je débarque dans le bon couloir, le rouquin a la politesse de m’ouvrir la porte donc je fonce, m’écroulant par-dessus la table et finissant en carpette de l’autre côté, me relevant cependant avec classe. Sautant à genou devant Cid, lui attrapant la main.
-Cid ! Mon ami ! Acceptes-tu que j’ai un rencard avec la parfaite, la sensuelle, la magnifique, Blanche ?
Je me relève suite à ça, le fixant dans les yeux en souriant bêtement. Je veux son accord, il est comme son grand frère pour elle et je ne voudrais pas le contrarier. Et puis il vise si bien qu’il pourrait m’avoir alors que je suis sous la douche, ce serait honteux tout de même.
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Lun 21 Juil - 17:04
Tristesse
Erwin Dog & Mike Tay
J’inspirai bruyamment, de manière spasmodique. Mon cœur s’emballait, tandis que mes larmes coulaient sur mes joues, nettoyant vaguement mon visage au passage. Je voulais qu’il ouvre les yeux et se mette à sourire, même si, au fond de moi, je savais pertinemment que c’était impossible. Je ne pourrai plus voir cette fossette quand il se mettait à sourire, plus jamais. Attrapant mollement sa main, je me mis à la serrer dans la mienne, profitant de ce contact avec l’illusion qu’il allait répondre à mon geste. Plus qu’une volonté, c’était un besoin. Le besoin de me réconforter, de me voiler la face, de croire qu’il était toujours là. Mais il resta inerte.
Peu à peu, mon cœur se calma, mes larmes arrêtèrent de couler. Ma respiration se fit plus calme, plus lente qu’avant. Je regardais, sans vraiment voir, cette bouche, ce nez, ces pommettes que je connaissais tant. Des endroits que j’avais embrassés, soit pour le taquiner pour les deux derniers, soit par amour pour le premier. Des endroits qui me seraient bientôt inaccessibles. Les mains tremblantes, je ravalai mes dernières larmes, m’abaissant un peu plus pour toucher ses lèvres avec les miennes. Ce contact ne dura que quelques secondes, le temps de me souvenir de notre relation d’avant, de celui qu’il était à l’époque. Le temps de me rappeler que c’était terminé.
Me redressant un peu, je dégageai de son front quelques mèches, serrant toujours sa main dans la mienne. Il me manquait déjà, horriblement. La voix d’Erwin coupa court à mes pensées, me sortant légèrement du brouillard dans lequel j’étais. En silence, je me mis à caresser les cheveux du noiraud, continuant toujours de fixer son visage. Le rouquin voulait partir, quitter cet endroit. Est-ce qu’il comptait Len dans ses plans de fuite ou, maintenant que ce dernier était mort, est-ce qu’il l’excluait ? Non, ce n’était pas son genre, pour le peu que je le connaissais. Agrippant un peu plus fort la main du défunt, je ne pris pas la peine de relever la tête, gardant obstinément mon regard posé sur ce corps inerte. Je ne voulais pas le quitter, je ne pouvais pas même. Quelques secondes après, je relevai doucement la tête vers Erwin, mes yeux embués de larmes.
« Pourquoi est-ce qu’il est mort, hein ? Pourquoi je n’ai pas pu le sauver … ? »
Ma voix se cassa à la fin, tandis que quelques larmes coulaient à nouveau sur mes joues. Je rabaissai la tête, essuyant d’un geste rageur mes yeux. Pleurer n’était plus à mon programme. Si Len avait été là, il ne m’aurait pas permis de pleurer ainsi. Mais voilà, il n’était plus là. Je m’accrochai à cette main comme à une bouée de sauvetage, suffoquant presque face à la sensation de vide qui oppressait ma poitrine. Ses rires, son sourire, ses yeux, sa fossette, son attitude, son caractère. Tout, absolument tout me manquait. Et c’était ma faute s’il était mort. S’il ne m’avait pas connu, si nous n’avions pas été aussi proches, tout ceci ne serait pas arrivé. Il serait en vie, sur l’île de Dwarf Town, en train de discuter avec Cale, apprenant la médecine pour aider les autres. Il aurait connu une autre fille, dont il serait tombé follement amoureux. Puis, il aurait eu des enfants, qu’il aurait vu grandir. Et, à la fin, il serait mort de ce qu’on appelle une belle mort. Il n’aurait pas été torturé, ne serait pas mort d’une balle dans le crâne. Et c’était ma faute.
D’une voix faible je pris la parole, serrant toujours la main de Len dans la mienne.
« Je ne veux pas partir sans lui … »
Il aurait beau tempêter, s’allier avec Mike ou Hope pour m’écarter de Len, je ne bougerais pas d’un pouce. Il était tout simplement hors de question que je parte sans lui, en l’abandonnant dans cette mer qu’il ne connaissait pas. Et qu’il ne pourrait jamais apprendre à connaître.
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Lun 21 Juil - 18:38
Infiltration [8]
Holly s’accrochait au cadavre de Len comme on s’accroche à son dernier souffle. Je la comprenais. Je n’avais jamais vécu une scène aussi intense. Je n’avais pas perdu de proches, même si la mort avait longtemps parcouru le même chemin que moi. Avant Len, je me souvenais de cet homme que j’avais aidé à mourir sur l’île où j’avais retrouvé Mike. Il y avait aussi cette petite fille, utilisée pour des expériences chimiques qui l’avaient poussée à tenter de nous tuer. Déglutissant, je mis un genou à terre en acquiesçant, regardant le corps qui allait bientôt commencé à devenir froid et rigide, à pourrir et à retourner nourrir la terre. Nous ne pouvions pas le laisser comme ça, sur cette herbe sèche, sur cette île qui avait accueilli sa mort, sûrement prévue avant même qu’il y pose le pied. J’avais été imprudent, négligeant même. Et un innocent, une personne aimée par cette jeune fille aux cheveux roses, avait trouvé la mort. Ce n’était pas ‘le repos éternel’. Il s’agissait d’un lieu qu’on ne connaissait pas, dont on était constamment effrayé. « Et s’il n’y avait rien ? ». Cette question parcourait parfois mon esprit, faisant frissonner mon corps en l’obligeant à l’oublier.
S’il n’y avait rien, il fallait profiter de chaque moment que la vie nous avait offert. Il fallait les déguster, les dévorer à pleine dents. S’il n’y avait rien après la vie, il fallait trouver une raison pour nous pousser à rester le plus longtemps possible. Un sourire amusé se posa sur mon visage. Un sourire adressé à la mort, à l’oubli.
« - Il aura une sépulture sur ton île natale, dis-je à Holly en regardant le corps sans vie. »
Sans ajouter un mot, je mis ma main sur son épaule et touchai le corps du garçon. Le processus commençait déjà. L’herbe jaune était encore mêlée au sang du mort, partiellement balayé par la neige pourpre qui habitait les lieux. La Neige Pourpre. Si l’on me demandait comme décrire cette fille en deux mots, ce serait ceux-là. Utilisant mon pouvoir, je les ramenai à l’appartement pour me laisser le temps de réunir le reste de la petite compagnie, et disparus en les laissant seuls. La voix de Holly quitta alors mon esprit, sans que je ne sache si c'était la sienne ou celle d'un autre.
En arrivant en haut de la colline, une seconde à peine plus tard, j'entendis de nouvelles voix percer dans mon esprit. Celles de Hope et de Blanche certainement. En regardant la scène en face de moi, je commençai à réfléchir, essayant d'ignorer mon léger mal de crâne. Le massacre avait réellement eu lieu, et si on arrivait à faire le lien avec la logia, il fallait s’assurer qu’on n’arrive pas à le faire avec nous. Les scientifiques avaient sûrement été évacués dans la capitale de Trader. Je pris alors mon escargophone, le cœur encore lourd des évènements qui venaient de se produire. Déglutissant, je dis quand Cid décrocha à la place de Katia, celle-ci ayant eu la prévenance de ramener son appareil avant de partir :
« - Assurez-vous qu’il n’y a plus personne dans le bâtiment… Et faîtes exploser tout ça. »
Je n’utilisai aucune formule de politesse et me contentai de raccrocher, essayant de contenir mes émotions. Hope me jeta un regard inquiet alors que je m’asseyais devant l’usine, attendant le ‘Boom’ final.
« - Blanche est une grand fille, elle peut te dire ce qu’elle veut ou ne veut pas toute seule. Et tant que tu la traites bien, tu as ma bénédiction… Sinon… »
L’homme à la veste en grande partie blanche, d’un blanc terne et cassé comme son esprit, sourit au nouveau venu et rangea son arme, ne le considérant pas comme une menace. Katia bailla alors, et sursauta, surprise par l’appel du Den Den Mushi à l’intérieur de sa poche. Elle grogna suite aux instructions que son frère avait données, mais c’est Cid qui fut le seul à parler. Lorsqu’il eut raccroché, le tireur d’élite lança un : « Et s'il-vous-plaît, c’est pour les chiens ?! » qui alla nourrir le silence dans lequel l’appareil s’était éteint. Haussant les épaules, il se dirigea vers les caméras et le tableau de contrôle de l’endroit. A première vue, personne dans le bâtiment. Tout avait été évacué efficacement. Ce lieu d’expériences interdites et illégales pouvait donc fermer ses portes de manière définitive.
En se redressant, le blond demanda à Katia, qui apparemment avait des maux de têtes assez importants, de partir avec Mike et le garçon qui voulait rencontrer Blanche. De toutes les manières, elle n’avait pas le choix. Elle ne râla pas, se contentant de suivre l’ordre du mercenaire en espérant que son problème disparaîtrait rapidement.
« - Je vais m’occuper de tout faire péter. Notre patron avait mis des explosifs à retardement, ça fera un beau feu d’artifice avec tous les produits chimiques qui sont ici. »
En souriant, le mercenaire se contenta de se diriger vers la salle où il pourrait enclencher le processus. Pharma’Coop avait défié les mauvais gamins : Ce Mike avait une capacité d'adaptation extraordinaire et cette Holly en avaient dans le ventre, sans compter sur Erwin qui était un cas à part.
Spoiler:
Autorisation de Holly pour la téléporter
Erwin
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Mer 23 Juil - 13:25
« Infiltration ! ♪ »
Je regarde la scène se faire, impassible. Un homme débarque de je ne sais où et tout ça pour sortir avec une certaine « Blanche », sûrement la fille contre qui je me suis battu car je n’ai vu personne d’autre comme fille dans les environs. Soupirant, je range les dossiers que j’ai sous le bras dans mon sac, ayant à présent les mains libres. D’ailleurs, je remets mon gant aussi quand l’escargophone de Katia se met à sonner.
-Assurez-vous qu’il n’y a plus personne dans le bâtiment… Et faîtes exploser tout ça.
Je hausse un sourcil, exécutant ensuite l’ordre de Cid en prenant la petite dans mes bras. Soupirant, je fais un signe de la tête au nouvel arrivant, quand faut y aller, faut y aller. Je commence donc à courir, si jamais il fait une mauvaise manipulation et que ça saute, je ne veux pas être dans les parages, je tiens à la vie quand même, surtout maintenant que je sais que Aria a quelque chose à voir avec cette histoire. Tout en courant, je fronce des sourcils, elle a fait partie d’un truc du nom de « Genèse » et cela m’intrigue surtout si ce truc a quelque chose à voir avec les personnes de la Pharma’Coop. Je prends conscience petit à petit de l’enjeu. Erwin a failli perdre Katia, cette petite qui a vu deux fois sa vie frôler la mort. Holly a perdu Len dans l’explosion du bateau et moi, j’ai perdu toutes les personnes qui comptaient le plus pour moi. La personne qui s’en tire le mieux dans tout ça c’est tout de même Hope.
-Tout va bien ma grande ?
Comme si tout pouvait aller bien … Elle est pleine de sang séché, elle commence à avoir mal au crâne et surtout, c’est une gamine ! Aucun enfant ne devrait mériter de vivre ce genre d’« aventures », Je tente un peu de la serrer contre moi pour lui remonter le moral malgré le fait que l'on arrive près de la sortie du bâtiment, le nouveau prenant de l’avance pour nous ouvrir la porte. Le soleil m’éblouit un peu une fois dehors mais je ne perds pas mon temps avec ce genre de broutille, Fermant les yeux quelques instants à cause des voix que j’entends, on dirait que la mort est passée par là, laissant derrière elle la douleur, la haine et la tristesse, tout ce que j’ai ressenti « ce jour-là ».
Je me retourne de temps à autre pour voir si Cid sort, cependant, je ne perds pas mon temps, si il veut sauter dans l’explosion ce n’est pas mon soucis, je dois ramener la petite à son frère au niveau de la colline, c’est tout ce qui compte. Surtout qu’en plus, elle a bien bossé, elle m’a soigné mon épaule ! Je souris, attendri par la pensée de revoir Erwin serrer sa petite sœur dans ses bras, me rappelant que moi aussi j’ai eu une petite sœur mais c’était il y a fort longtemps …
Accompagnant le rouquin et la gamine, je suis aux anges, Cid m’a donné l’autorisation de prendre la main de la magnifique Blanche. Je suis sur un petit nuage, sautillant presque de bonheur jusqu’à ce que l’on arrive sur la colline tous les trois. En voyant la beauté qui me fait face, je commence à devenir tout rouge, me cachant derrière Mike, j’ai perdu toute trace de courage …
Citation :
Autorisation de Erwin pour prendre Katia dans les bras de Mike.
Shtoum (c)
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Sabor
Holly Wate
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Mer 23 Juil - 15:21
Triste réalité
Erwin Dog & Mike Tay
J’avais fermé les yeux, appréhendant la réponse du rouquin. Faire la difficile n’était pas l’attitude qui convenait le plus dans une situation pareille, mais agir autrement aurait renié ce que j’étais. J’ouvris à nouveau les yeux quand il prit la parole, indiquant que Len serait enterré dignement sur Dwarf Town. Tournant la tête vers lui, je lui adressai un maigre sourire en guise de remerciement. Erwin était quelqu’un de gentil, de compréhensif aussi. Et me permettre d’emmener Len sur notre île était la plus belle chose qu’il pouvait m’offrir à cet instant. Je n’avais pas à l’abandonner ici, au milieu d’inconnus morts par ma faute. Il allait pouvoir avoir une sépulture dans son chez lui, permettant à sa mère de lui rendre visite. La réaction de cette femme, si douce en général, serait la pire. Allait-elle crier, pleurer, maudire les responsables ? C’était difficile d’imaginer à l’avance la réaction d’une personne face à cette tragédie. Un parent ne devrait jamais avoir à enterrer son enfant. Jamais.
Le décor changea, tandis que je sentais la main d’Erwin sur mon épaule. Nous quittions ce champ de bataille pour retourner dans ma chambre, celle que j’avais quitté sans leur autorisation. Erwin ne tarda pas à repartir, laissant le silence s’installer dans les lieux. Un silence bien trop oppressant. Je restai encore quelques secondes à regarder le corps de mon ami, secouant légèrement la tête de droite à gauche ensuite. Je n’allais pas le laisser sur le parquet, certainement pas. Attrapant la base de son crâne, je le soulevai délicatement, dégageant mes jambes ensuite. Ces dernières étaient poisseuses à cause du sang qui n’avait pas encore eu le temps de sécher à sa guise, à cause de la trop grande quantité. Mon visage n’exprima pourtant pas un quelconque dégoût ou une quelconque tristesse, non. Il resta neutre, tandis que j’attrapai les bras du noiraud, le redressant suffisamment pour ensuite l’attraper par les aisselles et le soulever. La manœuvre, bien que totalement absurde d’un point de vue externe, me permit de l’installer dans mon lit. Un lit moelleux, quelque chose de bien plus confortable qu’un vulgaire parquet. Même s’il n’allait pas sentir cette différence.
Le visage fermé, je me dirigeai vers la salle de bain, attrapant une bassine que je remplis d’eau, ainsi que quelques serviettes. Je ramenai rapidement le tout dans la chambre, m’agenouillant près du visage de Len. Machinalement, j’attrapai la plus petite serviette, la trempant dans l’eau avant de la ramener vers le visage du noiraud. L’eau effaçait peu à peu le sang sur cette peau livide, permettant d’oublier l’horreur que ce fût avant. Je répétai l’opération plusieurs fois, enlevant le sang séché de ses cheveux, nettoyant un peu sa plaie. Juste de quoi oublier. Rabattant quelques mèches sur son visage, elles dissimulèrent tant bien que mal la blessure mortelle, donnant l’illusion que rien ne s’était produit. Il semblait dormir paisiblement, en proie à un sommeil sans rêve.
Paisible, le mot qui aurait le plus correspondu à l’aspect de son visage à cet instant. Une erreur, un mensonge, une illusion. Attrapant sa main, je posai ensuite ma tête contre le matelas, mon regard dirigé vers ce visage si doux. Un regard vide, n’exprimant rien.
Le linge usagé teintait peu à peu la bassine de rouge. C’était cela la triste réalité.