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Le sang versé [solo - FB]
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Mar 12 Fév - 22:58

Le sang versé



Le sang versé [solo - FB] 26763010
Chapitre 1 : Un abruti peut en cacher un autre
Qu’allais-je devenir ? Où est-ce que ma vie me menait ? Cela faisait maintenant plusieurs mois que j’avais quitté mon île natale, l’endroit où j’avais grandi, pour suivre les pirates qui l’avait attaqué et ainsi protéger mon village. Autant de temps que je les suivais dans leur mauvais coup, obligé d’obéir à un capitaine qui ne pense qu’à l’argent et à la notoriété. La souffrance et le malheur des autres ne l’inquiétaient pas du tout, bien au contraire… il semblait prendre du plaisir à faire souffrir les gens, une mentalité loin d’être la mienne. Mais que pouvais-je faire ?

Ce monstre avait décidé de poser pied à terre sur une petite parcelle de terre sur East Blue, l’Archipel des Gekko, un endroit à première vue bien singulier, mais le manoir qui surplombait la ville m’inquiétait. Non pas qu’il me faisait peur ou que j’y ressentais un danger, simplement qu’un tel bâtiment allait attirer les hommes avec qui je voyageais, pouvant causer pas mal de tort à leurs occupant. J’essayai donc de me renseigner sur la raison de notre présence ici, savoir s’ils avaient déjà repérer la grande maison où si nous n’étions là que de passage.

- Pourquoi on est venu ici ? Il y a rien, cette ville est morte ?

Je ne pensais pas un mot, je trouvai en réalité ce village bien charmant, les fleurs dominant un paysage naturel et très pur.

- Hein ! En quoi ça te regarde gamin ! Depuis quand tu t’intéresse à ce qu’on fait ? On n’a même plus le droit de se désaltérer ?! Alors la-ferme !

Ce type était vraiment l’un des plus stupides que je connaissais, ce qui le rendait d’ailleurs sûrement aussi cruel ; cet abruti venait à l’instant de me dire ce qu’il ne voulait pas me dire… enfin peu m’importe, le plus important était qu’apparemment il n’avait pas repérer la vieille bâtisse. J’étais donc soulager.
Nous entrâmes donc tous dans un bar et l’équipage commença à se diriger vers une table pour s’y installer.

- Hé gamin… rends-toi utile, va donc nous chercher de quoi picoler ! Et traîne pas !

J’obéis donc et allai chercher des pintes de bières pour tout le monde. Puis, une fois ces dernières remmenées, je m’installai seul au bar pour boire un coup moi aussi. Dans ce moment de solitude, je repensai à mon ancienne vie, à mes amis et ma famille qui me manquait ; j’imaginais les aventures de mon héros d’enfance et me demandais où il pouvait être aujourd’hui. S’il avait été là, il aurait pu me porter secours et j’aurais pu partir avec lui à l’aventure… au fond de moi c’est ce que je voulais, j’en rêvais.
La soirée dura et dura encore, des flots d’alcool avaient déjà coulés et ils avaient encore soif et partageait désormais leur conversation avec une bande de jeune racaille du coin qui voulait bien se montrer à leur yeux… peut-être dans l’espoir de venir avec nous par la suite. Et c’est là que le drame arriva…

- Eh les gars, vous vous en occupez quand de la vieille baraque en haut ? On peut venir avec vous ?

Ces abrutis venaient de balancer ce qui me faisait la plus peur, la présence d’une famille riche ici, ce qui, surtout dans l’état actuel des choses, allait titiller l’envie de richesse de mon cher capitaine.

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Chapitre 2 : Une révélation meurtrière
Malgré le niveau d’alcoolémie du tyran, ce dernier pris soudain un air plus que sérieux et posa son verre sur la table. Malgré la haine que j’avais pour lui, je devais au moins lui reconnaître une chose, c’est le respect qu’il inspirait à ces hommes. En effet ces derniers, en quelques secondes, venaient de stopper leur activité pour laisser s’exprimer leur chef.

- Une vieille bâtisse ?! De quoi est-ce que tu parles minot ?

Je tentai d’intervenir pour éviter qu’ils en disent plus mais je fus vite remis à ma place.

- Ne les écoutes pas, tu vois bien qu’ils ont trop bu…
- Qui t’a demandé de l’ouvrir toi ?! Retourne boire ton ptit lait et laisse les grandes personnes discuter entre elles !

Je fis donc demi-tour sans m’opposer d’avantage, au risque de déchainer sa fureur et de causer de terribles dégâts autour de nous. Les têtes se tournèrent de nouveau vers les ados qui avaient vendus la mèche.

- Continu petit !
- Il s’agit de la maison de la famille la plus riche de l’île, les propriétaires sont rarement là… c’est leur major d’homme qui tient la baraque.
- Hum intéressant ! Les gars on y va !

L’équipage se leva d’un seul élan et ils sortirent tous du bar suivant le capitaine de prêt… sans payer bien évidemment. Je leur emboitai le pas, je ne voulais pas que les choses dégénèrent de trop.
Soudain, les battants de la porte s’ouvrirent de nouveau derrière nous, la bande de jeune nous avait suivis.

- Alors… on peut venir avec vous ?
- Oui bien sûr ! Et vous pourrez même prendre la moitié des gains.
- C’est vrai ?!
- Bien sûr que non… dégagez !
- Mais on vous a donné l’info !

Le capitaine sortis alors son pistolet et tira sur son interlocuteur direct, celui qui avait pris la parole.

- Vous en voulez une autre info ou vous avez compris le message ?

Les gamins détalèrent aussi vite qu’ils étaient venu, laissant leur camarade croupir dans son propre sang. Puis, sans même détourner le regard, le chef se retourna et reprit la direction du manoir, avec, dans ses pas, le reste de ses hommes et moi. Nous arrivâmes rapidement devant la maison, elle était immense et seul un vieux portail prolongé d’un grillage tout rouillé délimitait l’entrée.

Le pillage allait commencer…

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Chapitre 3 : Une rencontre inattendue
Le capitaine ne prit pas de gants pour rentrer, il défonça le vieux portail qui ne mit pas beaucoup de temps avant de céder, idem pour la porte. Une fois à l’intérieur, ses ordres étaient clairs… prendre tout ce qui avait de la valeur. Les hommes se dispersèrent rapidement, fouillant les étages, les chambres et toutes les autres pièces à vivre.
Moi, je me contentai de visiter les lieux, je trouvais cette maison extraordinaire, de belles décorations, des peintures magnifiques et une architecture incroyable ; de plus, je ne voulais pas participer à ce vol. Je finis par tomber sur une porte fermée à clé, d’après la disposition des pièces, cette dernière devait être une simple chambre, il était donc étrange qu’elle soit bloquée. J’enfonçai alors la porte pour voir ce qu’il y avait de si important à l’intérieur ; de toute façon si je ne l’avais pas fait, quelqu’un d’autre s’en serait occupé et il n’y aurait même plus de porte, il valait donc mieux que se soit moi.
Je fis à peine un pas à l’intérieur qu’un objet vint s’écraser sur le sommet de mon crâne, m’étalant au sol avec une bosse énorme. Le coup n’avait pas été très fort, si bien que je me relevai à peine quelques secondes après, regardant directement dans la direction de la provenance de l’objet. Un homme en habit de pingouin était en train de me menacer avec un chandelier… il devait certainement s’agir de major d’homme dont les jeunes avaient parlé tout à l’heure.

- Allez-vous-en ! Prenez tout ce que vous voulez dans cette maison et partez !

Je ne comprenais pas la réaction de l’homme de maison, pourquoi agissait-il de cette façon ? De toute manière, le capitaine avait bien pour intention de tout prendre et de partir vite. Puis, mon regard fut attirer pas une petite peluche sous le lit, cette dernière bougeait toute seule… enfin pas vraiment. En me penchant un peu, je remarquai rapidement la petite fille qui s’y cachait.

- Reculez ! Laissa-la tranquille !

Je tendis mes mains vers l’avant pour montrer à celui qui me menaçait que je ne leur voulais aucun mal.

- Doucement, je ne vais rien vous faire… je suis pas comme eux ! Je suis là contre mon gré.

Le vieil homme me fixa avec assistance avant de baisser son arme, il semblait me croire. La petite fille sortit sa tête de sous le lit pour me regarder à son tour ; je lui souris afin de lui montrer que j’étais un gentil et elle me le rendit rapidement.

- Vous devez vous cacher, si jamais ces hommes vous trouves ils vont s’amuser avec vous ou pire, vous prendre en esclave tout comme moi.
- Mais je dois la protéger, je n’ai pas le droit de la laisser sans défense.
- Ne vous inquiétez pas, je vais vous couvrir.

Des bruits de pas résonnèrent dans les couloirs, quelqu’un approchait.

- Vite, vite cachez vous ! Ils arrivent.

Il était trop tard, un pirate arrivait au niveau de la porte…


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Chapitre 4 : Promesse tenue
Par réflexe, je poussai responsable de maison derrière la porte, à l’abri des regards, attrapant au passage le chandelier qu’il tenait dans la main.

- Qu’est ce que tu fais-là le gamin ?
- Bin, je fais comme vous, je pille, dis-je en montant la babiole que je tenais dans la main.
- Et t’as récupéré que ça ?
- Oh il y a pas grand-chose ici !

Le pirate jeta un rapide coup d’œil et ajouta.

- Ok bin dépêche-toi, on s’en va, on a fini !
- Ok, une dernière fouille et j’arrive !

Il s’en alla me laissant de nouveau seul avec la petite fille et le major d’homme. Je lui remis le chandelier et m’excusa pour tout ce qui venait d’arriver. La petite sortit de sa cachette et vint me faire un bisou sur la joue, passant alors devant l’embouchure de la porte… elle s’exclama.

- Le pendentif, c’est la photo de ma maman, ils l’ont pris !

Je regardais dans la même direction qu’elle, de la chambre on avait vue sur le hall d’entrée où avait été amassé le trésor. Dépassant de l’un des sacs, un bijou était visible, le fameux collier ; il était en or et même dans l’obscurité semblait briller de mille feux.

- T’inquiètes pas, je vais te le récupérer, je te le promet !

Je rejoignis le reste du groupe et me dirigeai directement vers mon objectif.

- Tu en as mis du temps gamin, tu crois qu’on a que ça à faire ?!
- Je suis désolé, je voulais être sûr de ne rien oublier.
- Et on voit que tu as été efficace. On y va !

J’attrapai le pendentif au moment où tout le monde se retourna pour sortir, mais malheureusement je fis tomber une babiole qui s’était agrippé à la chaîne du collier, captivant l’attention de chacun.

- Qu’est ce qu’tu fais gamin ? D’abord t’es même pas fichu de nous ramener quelque chose et après tu nous voles.
- Je voulais juste regardais ce collier, il est plutôt sympa !
- Ah oui… tu l’aimes ce collier.

Il attrapa alors le bijou et commença à me frapper avec, une fois, deux fois… et il continua ainsi pendant deux bonnes minutes sous la furie du reste de l’équipage. A l’étage, mes yeux croisèrent ceux de la petite fille, retenue par son tuteur pour l’empêcher de descendre. D’un regard, je lui indiquai que tout allait bien et qu’elle n’avait pas à s’en faire. Elle se contenta donc de pleurer, sans bouger, sans me quitter des yeux.

Finalement, la furie du capitaine se calma et il se contenta simplement de reprendre la tête du groupe en rigolant. Avant de partir, il me jeta l’arme de son méfait au visage, ce dernier fortement meurtri et ensanglanté. Je le ramassai et, esquissant un dernier sourire à l’attention des deux habitants de la maison, j’accrochai la chaine à la poignée de la porte en sortant et la ferma derrière moi… sans me retourner.

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