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Race : Humain
| Lun 5 Mai - 1:58 A la tombée du jour, les démons ont surgi.
Il faisait une froid de canard. Pas un temps à sortir son chien. Erwin grelotta un petit moment avant d’éternuer et referma sa grosse veste sur lui. C’était une sorte de manteau hivernal que lui avait offert une connaissance, encore une personne qu’il avait aidé à se sortir de la mouise. Un vrai samaritain ce gars-là. Sous sa première couche de vêtements se cachait une petite boule de poils verte et blanche, une sorte de lapin provenant de Grande Line. Bien sûr, il n’en avait pas toutes les allures et ses longues oreilles qui pointaient sur sa tête au lieu de tomber ainsi que son corps aux allures humanoïdes le distinguait de la race à laquelle on pouvait l’attribuer sans s’y connaître plus que ça. L’un des derniers représentants de sa race, ou une anomalie génétique, Miu, nom issu du petit cri qu’il poussait pour communiquer, avait accompagné Erwin pendant plusieurs années à présent. Il n’avait pas été facile d’accepter de le trainer un peu partout. Pourtant, à présent, le rouquin aurait du mal à s’en séparer. Frottant ses chaussures sur le sol, il en enleva la neige qui y était incrusté. Une vraie horreur à toute époque de l’année. Ronchonnant, il décida de se mettre à l’abri sous le haut-vent d’une maison un peu plus grande que les autres. Deux hommes y étaient, chuchotant entre eux de manière plutôt bruyante. Ils n’étaient vraiment pas discrets. Erwin tenta de jeter ses oreilles autres part, mais quand il entendit « attaque surprise », son attention fut happée par leur conversation. La curiosité était un vilain défaut. A plusieurs reprises, il en avait payé le prix fort. Mais là, il s’agissait peut-être d’aider la marine à faire son boulot, et sûrement de sauver la vie d’innocents… Son esprit s’emballait pourtant bien vite à cette idée. Tandis que les hommes parlaient, leur plan se dévoilait comme sur un plateau d’argent. Qu’est-ce que c’était ? Une blague ? Prendre le contrôle des digues pour ensuite tenir la ville en otage en les menaçant d’inondations ? Ce n’était pas possible… Le maudit fronça les sourcils et repéra en un instant le bâtiment qui l’intéressait. Si c’était là-bas qu’ils allaient frapper, c’était aussi à cet endroit qu’il devait se rendre. Enfonçant sa capuche devant son visage, il commença à marcher le plus discrètement possible vers les lieux de la prétendue attaque. La neige, rapidement recouvrant les marques de pas qu’il laissait derrière lui. Avec la neige, il était difficile de se déplacer rapidement, et bien qu’il ait envie d’utiliser son pouvoir, cette île était remplie de marines. Il n’avait pas tout intérêt à le leur cacher, mais pas non plus à le dévoiler. Ce dilemme mis de côté, il arriva devant la tour qui menait à la passerelle menant elle-même vers la salle de contrôle qui permettait d’ouvrir et de fermer l’arrivée d’eau des lieux. Apparemment, ça évitait aussi de nombreux débordements, et protégeait en partie la ville des inondations. Erwin ne voyait pas l’intérêt de prendre un tel bâtiment, mais soit, ce n’était pas lui qui avait ces idées farfelues en tête. « - Et c’est parti, dit-il sans une once d’émotion dans la voix, la neige absorbant à la fois sa chaleur corporelle et sa bonne humeur. » | | | | |
| | Mar 6 Mai - 11:37 Une mission devant être banale, mais pas tant que ça...
*Encore une mission agaçante.. Rester les fesses assises devant des écrans .. Ce n'est pas pour ça que je me suis engagé.*
Maew était assis sur un siège, face à des dizaines d'écrans montrant la ville et les digues, c'étaient des Den Den Mushi qui retransmettait ce qui se passait afin de surveiller la ville, après tout, la Marine contrôlait Seppen Town et son devoir était de protéger cette ville. La pièce étaient vide, c'était l'heure de la pause déjeuner, mais quelqu'un devait bien rester et vérifié ce qu'il se passait. C'était au tour de Maew de s'y coller, malgré qu'il ne soit plus un matelo il était toujours un larbin, son chef était un vrai monstre, un vieux proche de prendre la retraite et qui lui tapait sur le système a longueur de journée, car Maew était jeune, vigoureux et voulait changer le monde, chose que ce vieux schnock n'avait jamais réussi à faire. Cette même pièce était assez sombre, éclairé par les écrans et des lumières au niveau des boutons des commandes, ces mêmes boutons qui servaient à contrôler les digues, les ouvrir et les fermé. C'était donc une lourde responsabilités, car un abus pouvaient totalement inondés la ville et sûrement prendre la vie de personnes innocentes. Maew s'ennuyait, car il ne passait jamais rien, il se pencha donc sur quelques feuilles où il commença à écrire quelques lignes de son prochain bouquin. Le temps passait et ses collègues n'était toujours pas de retour, puis un bruit sourd se fit entendre. La porte d'entrée avait été pris de siège et avait complètement explosé, c'est alors que Maew commença à paniqué, car il était tout seul et ne savait pas sur quoi il allait tomber, mais il devait à tout prix, même de sa mort, défendre cette salle pour que personne ne soit attaqué. Il appuya donc sur le bouton d'urgence afin de faire sonner une sirène dans la ville pour indiquer l'évacuation, c'était contraire au protocole de le faire avant que le danger soit confirmés, mais une fois confirmé c'est déjà trop tard et des vies auraient été mis en danger !
Une fois l'alarme déclenché le système se bloque, mais il est possible de le débloquer de deux manières, soit en connaissant le code secret, soit en .. forçant tout bêtement le système à coup de poing et oui c'était assez rustique. Enfin, Maew décida de gagner du temps et ce dirigea vers l'entrée et oui vu que l'alarme avait sonné plein de marine allait se diriger vers la tour de contrôle et pourrait arrêter les attaquant, mais il fallait d'abord gagner du temps jusqu'à l'arrivés des renforts. Il arriva devant le groupe d'attaquant, ils étaient une bonne vingtaine, avec de longs manteaux et des capuches afin de ne pas être reconnus, les hommes sortirent des sabres et commençaient à rigoler en voyant seulement une personne pour protéger, il est vrai que c'était assez pitoyable en fait. Maew sera fort les dents et appuya sur son bouton afin de sortir son épée.
" Allons-y, dansons les amis." Dit-il afin de les effrayer un peu, car il savait qu'il allait perdre ce combat de toute les manières.
Maew sauta au milieu des ennemis, son but n'était pas de les tué, mais de les mettre hors combat afin qu'ils soient jugés et emprisonnées. Il balança un coup d'épée en avant, sur un des ennemi, et ce coup fît mouche, Maew n'en revenais pas, ils étaient faibles. L'un deux frappa Maew au visage ce qui le fit tomber et rouler au sol sur quelques mètres, l'homme lui avait ouvert la lèvre et Maew cracha un peu de sang, mais ça ne lui fit pas peur et il re-fonça dans le tas avant d'en toucher un autre, il en restais "plus que" 18. Le combat dura encore quelques minutes, mais Maew commença à se sentir faibles à force d'essayer d'esquiver leurs coups, d'en prendre et aussi d'en porter, il avait mis K.O quelques uns de ses opposant, mais ça ne suffisait pas. Une dizaine d'autres arrivèrent et Maew perdu espoir, ils étaient maintenant beaucoup trop pour qu'ils puissent leurs faire face, ils étaient une trentaine ! Maew commençait à s'essouflé quand il vît un homme au loin, un homme roux marchant seul vers la tour dans la neige, il se disait que c'était le chef et qu'il fallait l'abattre pour que les autres prennent la fuite suite à la perte de leurs chef. Il prit un peu d'élan et se mit à courir vers lui avant de se prendre un coup de massue en plein dans le ventre ce qui le stoppa net dans sa course et l'envoyat valser en plein dans un mur lui fracassant le crâne contre celui-ci, il avait sûrement des côtes brisées, il n'arrivait plus à respirer à cause du choc dans les abdos et il commençais à voir trouble à cause de celui à la tête.. Il se sentait partir mais ne voulais pas mourir comme ça...
La suite est à toi. ~ © Maew Heaven - Dreaa - Kuro'.
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Race : Humain
| Mer 7 Mai - 12:47 Les démons dirent aux hommes : 'Montrez-nous la lumière'.
Venant juste d’entrer dans la cage d’escalier qui menait aux couloirs des digues, Erwin ne remarqua pas les ombres qui s’avançaient derrière lui, couverte à la vision des hommes par la neige tombant sur la ville. Il ne se rendit pas non plus compte de la personne qui avait réussi à l’apercevoir, combattant une trentaine d’individus dans le couloir. Lui, désarmé, ne pouvait de toutes les manières pas les affronter. Tout ce qu’il finirait par faire serait de mourir dans d’atroces souffrances s’il affrontait directement ces personnes. Son pouls s’accéléra lorsqu’il entendit enfin les bruits de bataille. Au moment où il arriva devant les pirates, la cage d’escalier derrière lui explosa, rendant l’accès par celle-ci impossible. De l’autre côté, le même phénomène eut lieu, ne touchant cependant que l’entrée et la structure de la petite tour. La surprise défigura le jeune homme, sa bouche grande ouverte et les yeux écarquillés. Il tenta de se reprendre rapidement mais les forbans se dirigèrent vers lui en le voyant arriver. A peine cinq, ce qui était suffisant pour le maîtriser s’il n’utilisait pas ses pouvoirs. Ronchonnant, le garçon se laissa faire et finit rapidement saucissonner, passant à côté d’un marine au milieu des adversaires. Je lançai un : « - Capturez-le, et qu’on en parle plus ! » Celui qui me tenait par les poignets, ceux-ci fermement attaché dans mon dos, me poussa vers l’avant. J’espérais sincèrement qu’ils allaient écouter mon conseil, ça me permettrait d’avoir quelqu’un à qui parler en captivité. Mon geôlier m’amena dans la salle de contrôle, en haut d’une tour avec pour seul accès la passerelle de laquelle nous venions. Intéressant, ça voulait dire que les marines ne pourraient pas entrer pour venir me porter secours… Ou nous porter secours, à fortiori le surveillant de cette salle n’était toujours pas mort. J’essayai de jeter un coup d’œil dans le couloir pour voir ce qu’il s’y passait. L’entrée, trop étroite, ne me permit pas d’atteindre mon but. J’abandonnai rapidement, me concentrant sur les deux hommes qui jouaient avec tous les boutons pour activer quelque chose. Silence total. Pas un seul bruit, pas un seul déclenchement. Ils commencèrent à se gueuler les uns sur les autres, tandis qu’à mes yeux la console de contrôle du bâtiment m’apparut comme le nez au milieu de la figure. Je tentai de le leur faire constater à plusieurs reprises, mais ils étaient sourds à toutes mes interventions. J’haussai alors la voix : « - Eh ! Vous ne pouvez pas contrôler cet endroit sans un code d’accès, bougre d’idiots ! » C’était peut-être l’insulte de trop. Ils se tournèrent vers moi comme un seul homme, un sourire à la fois narquois et démoniaque sur le visage. Leurs yeux brillaient d’une lueur féroce tandis que leurs mains se dirigèrent lentement vers leurs armes. Alors une ampoule sembla s’allumer dans leurs esprits au même instant. Ils se dirigèrent en courant vers la passerelle en hurlant : « - Tuez pas le marine ! On en a besoin ! Les gars, tu… » J’arrêtai de les écouter. Mon regard se concentra alors sur la console, et oubliant mes liens je me téléportai vers celle-ci. Bien, le système était assez simple et sa complexité ne relevait que de l’utilisation d’un code numérique, sûrement avec un nombre de chiffres assez important. L’autre solution pour arriver à le déclencher… Je n’osais pas tester, et en entendant les hommes près de l’entrée, je revins à ma place initiale en un instant. | | | | |
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Race : Humain
| Ven 13 Juin - 15:44 Et les démons ainsi devinrent des hommes.
« - Merde ! » Le hurlement des pirates se fit entendre sur toute la digue, et ils déboulèrent presque tous dans la salle comme un seul homme, les uns se marchant sur les autres. En avaient-ils fini plus rapidement que prévu ? Leur air dépité semblait m’indiquer tout le contraire : Ils étaient dans un état d’affolement général… Jusqu’à ce que les coups de feu et les « Rendez-vous immédiatement ! » qui se hurlaient dans le couloir mirent Erwin sur la piste : des marines avaient pris d’assaut de petit groupe d’envahisseurs. Les regardant un instant, le rouquin bailla en pensant qu’il ne pouvait s’agir que d’une mauvaise blague. Leur coup qui semblait si parfait, totalement anéanti pour une raison qu’il n’aurait pu imaginer… Ou alors tout simplement par un oubli passager d’un passage secret prévu dans le cas où les entrées principales seraient mises à mal. En se remettant sur pied sans ses liens, le jeune homme passa comme inaperçu. Ils étaient bien trop concentrés à gueuler dans tous les sens que quelque chose allait mal, à fermer la porte blindé pour se rendre compte que leur prisonnier s’évadait. Mais celui-ci n’avait pas dit son dernier mot et s’évader sans faire un dernier coup d’éclat ne l’enchantait guère. Pour montrer qu’il en avait un peu dans le ventre, il se téléporta à côté du bouton qui permettait de déverrouiller la porte. Sans hésiter, il appuya dessus, faisant un signe amical vers les pirates qui, abasourdis, ne réagirent pas sur le champ. L’un d’entre eux tira son arme à feu de sa ceinture et s’apprêta à faire feu quand le coup d’un marine partit aussi sec, la porte à peine entrouverte. Le forban tomba comme une mouche et le système annonça l’ouverture totale des lieux. Erwin se mêla à la foule sans soucis, et disparaissant, il se téléporta vers l’auberge sous le haut-vent sous lequel il avait été plus tôt. Ses pas le conduisirent alors jusqu’à une auberge où, tant bien que mal, il réussit à obtenir une chambre en prétextant qu’il ne s’y était pas pris plus tôt à cause de la tempête de neige. Il préférait clairement se faire suspecter par un petit aubergiste plutôt que passer le reste de la nuit dehors. Faisant sonner les berrys sur le comptoir, on lui attribua la chambre numéro dix-huit et il ne tarda pas à aller prendre ses quartiers, regardant la digue par la fenêtre dans les escaliers pour ne voir qu’un voile de neige. Impossible de dire si tout s’était bien passé, mais acculés comme ils étaient, les pirates ne devaient avoir eu aucune chance. Erwin se dit donc qu’il n’y avait pas à tergiverser, et il soupira longuement avant de monter définitivement, sortant Miu de ses vêtements pour montrer à la petite bête qu’ils étaient en sécurité… Et qu’elle n’aurait plus à supporter la chaleur sous ses couches de tissus, le rassurant ainsi tandis qu’il s’installait déjà sur le côté droit du lit, sur l’oreiller, apaisé. Erwin s’assit à son tour et, enlevant juste ses chaussures, il regarda le toit en croisant les bras derrière la tête. Au final, ici ou Grande Line, ça ne changeait pas des masses, il se laissait toujours entraînées dans des situations plus étranges les unes que les autres. Tout en baillant, il se dirigea vers les douches et prit une serviette, laissée à disposition des clients par l’auberge. L’eau était chaude, ruisselant sur son corps en petits chemins aidés par les formes de ses muscles. Il plaqua ses cheveux contre son crâne, releva la tête et s’étira longuement avant de continuer sa toilette. Enfin, lorsqu’il arrêta l’eau, il entendit des bruits de pas dans les douches Il ouvrit sa cabine après s’être essuyé, une serviette sur la taille, et ne fit pas attention à l’homme d’affaire grassouillet qui entrait à son tour dans l’un des petits carrés réservé à la propreté du corps. Puis, récupérant ses affaires, le rouquin se dirigea rapidement vers sa chambre, chauffée par la cheminée du petit salon de l’auberge qui embaumait les lieux d’un parfum de sapin, plus fort et envoûtant que d’habitude. | | | | |
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