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Sam 19 Sep - 23:16
Marineford. Un soleil de plomb avait accueilli quelques heures plus tôt les marines rescapés d'Alabasta. Après l'assassinat du Roi, les choses avaient été remises entre les mains du Contre-Amiral Ursert et le monde s'était remis à tourner normalement. Si la peine s'était lu sur le visage des citoyens en quittant le port, la marine ne voyait dans ce meurtre que le résultat d'une politique laxiste sur laquelle l'Amiral Pacifique n'avait pas d'avis.
En arrivant à la base, il s'était simplement isolé du groupe et avait fait son rapport, appelant tour à tour les différents participants pour venir présenter devant une commission exceptionnelle leurs versions des faits. Les blessés furent pris en charge par l'infirmerie de la ville qui organisa ses locaux pour accueillir indépendamment les différents corps du Gouvernement.
Camille Elkens
Allongée sur le canapé de son bureau, l'Amirale Midoritaka feuilletait les derniers rapports de ses subordonnés. Alabasta promettait d'être un coup dur médiatique pour le Gouvernement, mais elle s'en fichait pas mal. Elle pensait plutôt aux différentes réunions qui allaient en découler, et au temps qu'il allait falloir lui mettre pour se préparer. Le reste, elle faisait confiance au CP8 pour s'en occuper : dès que l'affaire était née, ce dernier avait étouffé sur la majorité des îles les informations qu'avaient transmises un certain journal.
- Je me suis permis d'envoyer un Sergent pour appeler le Contre-Amiral Taito Nowaki qui a demandé un rendez-vous avec vous il y a quelques temps.
Camille Elkens se tourna, grimaçant, vers son assistant personnel, un officier assez âgé qui prenait un peu trop de liberté. Se rechaussant rapidement, elle s'épousseta un peu et s'agita en commençant à remettre de l'ordre dans son bureau mal rangé, sous le regard amusé d'un homme qui ne feignit même pas un geste pour l'aider. « Les jeunes doivent apprendre à se débrouiller par eux-mêmes ».
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- Contre-Amiral Nowaki, je suis ici pour vous guider.
Un homme d'un mètre trente environ s'approcha de l'homme qu'il avait interpellé. Sa barbe prouvait son âge intermédiaire, et son visage creusé de rides semblait imposer le respect autour de lui. Même s'il n'était qu'un sergent, et petit qui plus est, il dégageait une certaine autorité. Il n'avait cependant pas pris les choses par le bon bout et toussota en recommençant :
- Contre-Amiral Nowaki, j'ai été envoyé par l'Amirale Camille Elkens qui a décidé de donner suite à votre demande. Je suis ici pour vous guider jusqu'à son bureau.
Il hocha de la tête, satisfait, et entama sa marche assurée vers le bureau du tyran. Il ouvrirait la porte en sautillant un instant devant celle-ci, la poignée ayant été placée un peu plus haut que dans les autres pièces selon les ordres d'une certaine femme, et laisserait le Contre-Amiral entrer et présenter sa requête avant de claquer la porte derrière lui.
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Dim 20 Sep - 0:11
Entrevue surprise !
Le voyage avait été long et très silencieux de mon côté. Entouré de mes compagnons et d'autres soldats, le poids de " l'échec " pesait sur mes épaules et sur celles de nombreuses autres personnes. Je ne me considérais pas comme principale raison de cet échec, voir pas du tout, cependant, je me considérais comme faisant partit du lot de gens qui auraient pu jouer un certain rôle. Ce raté allait faire du bruit et entâcher l'image de justice que nous voulons tous représenter. Alabasta était un véritabl fiasco avec un " F " majuscule. Centes avait réussit à faire un pas vers l'avant et cela n'était qu'une très mauvaise chose de plus pour ce monde. Nous devions rebondir, je devais rebondir et continuer ma voie afin de peut-être devenir un héros, en former et qui sait... Peut-être sauver le monde un jour ?
Mettant ces rêves de gloire et autre de côté, je regardais ma soeur qui était pensive. Elle aussi prenait énormément au sérieux la situation. Alabasta n'était pas une place comme une autre, c'est un lieu important et le fait que cet endroit soit tombé entre les mains ennemies, cela ne signifie rien de bon. Chaque pas de plus de la part de Centes est un avancement vers le chaos le plus total qui soit. Il nous fallait un plan et quand bien même une bataille n'est pas une guerre, le dicton ne fonctionnait pas, car il s'agit de Centes. Alors que de base une bataille gagnée n'est pas une guerre de perdue, contre le roi des Décimas, chaque batailles perdues est un avantage de moins pour la grande finale, le grand combat final qui pourrait exploser à n'importe quel moment.
Le voyage continu dans un silence presque mortuaire. Arrivant à Marineford, le soleil m'éblouit et alors que je comptais éventuellement voir ce que nous pourrions faire par la suite, voilà qu'une personne m'interpelle. Hm ? Regardant à droite, puis à gauche, ce n'est que lorsque le petit individu se racla la gorge que j'eu l'idée de descendre la tête. Quelle idée d'employer des nains comme guides ? Quoi qu'il en soit, sa nouvelle me rendait toute chose et j'eus un bref moment d'absence. L'amirale... Camille Elkens ? Ce n'est qu'après dix secondes à réfléchir qu'un surnom me vint en tête : Midoritaka. Aussitôt, je me balançais entre euphorie, joie et crainte. Le moment tant attendu allait pouvoir enfin avoir lieu; mais qui sait comment il se passerait. Après tout, j'avais des idées et même des demandes à formulées, mais malgré un grade de contre-amiral, je ne suis pas si important qu'un vice-amiral ou un amiral ou formateur spécial et de ce fait, celle-ci allait peut-être me refouler dès ma première question... Intérieurement, je stressais tel un enfant qui allait déclarer sa flamme devant celle dont il était amoureuse et la crainte était justifiée de part le fait qu'une part de moi ressentais vraiment quelque chose, aussi rapide et presque injustifié cela soit-il.
Recevant une tape sur l'épaule de ma soeur, celle-ci m'encourageait à sa façon, avant de me laisser aller. Suivant donc le mec qui servait presque de majordome sur le coup vu ses manières, je le suivais jusqu'à arriver devant une certaine porte. Là, le temps semblait suspendre son envol. Respirant calmement, je faisais abstraction de toutes ces émotions qui m'envahissaient. Je devais avoir l'esprit tranquille, mais comment faire quand on espérais cette rencontre depuis longtemps ? Je m'apprêtais à ouvrir moi-même la porte - quand je voyais que le petit homme avait du mal à l'ouvrir - mais ce dernier réussit à l'ouvrir. Prenant une grande inspiration, oubliant de laisser mes sacs - contenant mes deux armes fétiches * à l'entrée, j'entrais dans la pièce afin de me présenter. Me mettant rapidement au garde à vous une fois entré dans la pièce, je laissais les mots s'échapper, démontrant une certaine nervosité naturelle, mais pas excessive.
" Contre-Amiral Nowaki Taito. "
Rompant le garde à vous une fois que j'en eu l'accord, via une parole, ou un simple signe, je vins alors à regarder droit dans les yeux cette femme. De vue, qui pourrait croire qu'elle est une des trois personnes les plus hautes dans cette hiérarchie ? Elle n'a pas l'air d'un enfant candide certes, pourtant, on ne peux pas affirmer qu'elle ait un air particulièrement sauvage. Comme le dirait ma soeur : il faut se méfier de l'eau qui dort. Bref, je me devais de faire vite, car même si les amiraux sont des personnes influentes, ils ont aussi des devoirs administratifs à remplir et chaque réunion en plus ou en moins compte, et avec moi, cela devais faire une de plus, et non de moins...
" Je voulais m'entretenir avec vous sur plusieurs sujets qui me travaillent actuellement. Certains sont d'ordre généraux, connus de tous, mais d'autre... plus personnel. "
Jusque là, n'importe quel psychologue aurait fait l'affaire allait-elle se dire. C'est donc pour éviter cette réflexion que je repris rapidement mon discours, espérant ne pas l'ennuyer, car mine de rien, malgré sa forte présence imposant le respect, son physique m'amadoue un peu, sans pour autant affirmer que je la trouve plus jolie demoiselle au lieu d'être une redoutable combattante amirale de la marine.
" Je tenais en premier lieu à vous remercier pour ce que vous avez fait il y a de ça quelques années. Malheureusement, je ne pouvais pas vous voir directement pour le faire en personne. Vous ne vous souvenez peut-être pas de cet incident, mais... vous nous avez sauvé ce soir là, moi et mes compagnons, alors que nous étions pris en otage par ces pirates. "
Voilà une bonne chose de faite. Restant debout sans prendre le temps de m'asseoir - en supposant qu'un siège soit à ma disposition - je repris doucement la parole en ayant largement un stress en moins. Je me détendais au fur et à mesure que mes paroles sortaient de ma bouche.
" Je ne vais pas vous déranger longtemps, surtout si vous avez d'autres choses à faire, mais j'aimerais discuter avec vous d'une chose. J'aimerais obtenir une aide de votre part afin de pouvoir accomplir certains objectif que je me suis fixés. S'il vous plait, amiral Midoritaka, acceptez de m'entrainer. "
Pris de court par cette réunion improvisée, cette entrevue surprise, et le coup de l'émotion, je n'arrivais pas à bien argumenter ma demande et d'ailleurs, je laissais planer un certain silence, démontrant que je lui laissais la main. Libre à elle de me poser des questions si elle se montrait juste pro, ou me surprendre si celle-ci est douée de tchatche. Car amiraux ou non, ces gens restent là des êtres humains. Ils aiment des gens, ont ou avaient une famille et qui sait si par hasard, elle n'accepterait pas de m'ajouter dans sa liste de " contact " si on peut dire.
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Lun 21 Sep - 21:31
Camille Elkens
- Non, j'ai pas le temps.
Malgré les paroles intenses de Taito, l'Amirale Midoritaka n'avait pas été touchée par ses mots. Un petit « De rien » avait fui ses lèvres lorsqu'il avait évoqué ses remerciements, puis elle avait froncé les sourcils en entendant parler d'entraînement. Bien sûr qu'elle en mourrait d'envie, mais il était impossible qu'elle prenne ne serait-ce qu'une heure pour décompresser. Avec toute cette tension, elle sentait bien que les choses allaient s'échauffer aux alentours des différents pôles du Gouvernement et elle devait enclencher les mesures nécessaires à la protection des bases pour les marines qui étaient sous sa juridiction. Soupirant, elle sortit le dossier concernant les fonds attribués à cette opération. De la paperasse, encore de la paperasse, elle n'en pouvait plus.
- M'dame, voici les dossiers des nouvelles recrues affectées à vos troupes.
Le recrutement avait commencé récemment, et déjà plus d'un milliers de novices s'étaient engagés pour renforcer les rangs de la marine. Elle blêmit en voyant le petit homme dépassé par la pile de dossiers qu'il ramenait certainement de quelques salles plus loin dans la base. Posant sa main sur la table elle inspira un grand coup avant de regarder à nouveau Taito. Il pouvait être une échappatoire... Mais son auxiliaire de vie ne permettrait jamais un tel excès.
Elle regarda ce dernier un instant, faisant mine de souffrir devant son expression inchangée et inchangeable. Brièvement et par un froncement de sourcil des plus durs, il lui fit comprendre que rien ne changerait tant qu'elle n'aurait pas fini la tonne de boulot qui lui était imposé. Pourtant, l'homme aux côtés de Taito, qui venait de déposer les dossiers et se tenait, épaules détendues, face au bureau, se tourna vers le Contre-Amiral qu'il avait accompagné :
- T'sais, on peut se fritter un peu si tu veux ? Sur la place publique on risque pas de blesser grand monde, si on définit un périmètre de sécurité. C'est l'endroit idéal ! - Quelle bonne idée ! Lança Camille en profitant de la situation avec un sourire rêveur et carnassier. Si tu gagnes, j'accepterai de te donner quelques « leçons », et si tu perds... Tu me serviras de valet et tu iras faire une commission à ma place.
Elle sourit au Contre-amiral alors que son compagnon, surexcité, s'était déjà dirigé vers la place principale. Il n'était qu'un sergent et il avait, selon son grade, peu de chances de gagner. Pourtant, dans les deux cas, Camille lui faisait amplement confiance puisque les deux situations suffisaient à la faire sourire. Dans le premier cas, elle obtenait un peu de répit dans son travail. Dans le second, elle déléguait quelques tâches à un subordonné assez gradé pour les accomplir. Dans tous les cas, elle pourrait prendre une bouffée d'air.
- Et en prime je vais arb- - Je vais arbitrer, coupa l'homme aux côtés de Camille qui commençait à taper du pied. Ces dossiers ne vont pas se remplir tout seul. Qu'en dîtes-vous, Contre-Amiral Nowaki ? Êtes-vous prêt à montrer votre force à Marineford ?
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Mar 22 Sep - 0:48
Deal with it !
Direct et sans détour, j'avais balancé ma requête, bien qu'elle ne soit pas complète. Pour dire vrai, si je voulais me livrer entièrement, il aurait fallu que cette personne et moi soyons proche, or, je n'ai pas le luxe de d'affirmer cela. Son " de rien " démontrait presque une certaine indifférence qui intérieurement me chagrinait. Certes, si elle devait être prise de compassion dès qu'elle sauve quelqu'un, elle n'en finirait pas d'avoir des longues connaissances, mais là, je me demandais si mon visage lui revenait quelque peu ? Perdu dans un chaos de pensées illogiques et peu enclin à faire avancer la situation actuelle, la seule chose qui laissait voir un certain mécontentement face à son refus assez sec était mon poing droit qui se serrait à m'en faire saigner. Moi qui suis partit de rien, après être arrivé jusque là via mes efforts - et un peu de chance - j'allais m'écraser face au mur ? Cette simple possibilité me donnait envie de maudire le " destin ", mais je n'en fis rien. Elle est une supérieur et moi étant en dessous, je ne peux que accepter SON choix, sans avoir la chance de négocier, sans quoi, je me cramerais plus qu'autre chose.
Tentant de garder la tête froide, je laissais le petit homme apporter une pile de dossiers assez imposants. Des recrues affectées à ses troupes ? Certes, cela ne signifie pas que dans le lot il y a son possible futur bras droit, ou quelque chose du genre, cependant, je ne pouvais qu'éprouver une légère jalousie envers ces personnes qui avaient la chance de pouvoir la côtoyer de plus près que moi. Rhaaaa, je mélange le travail et les sentiments. Secouant la tête, je revins à moi quand le plat d'une main se fit entendre sur un certain bureau. Mes yeux croisaient ceux de l'amirale et je me demandais bien si quelque chose allait se passer. A moins que ce simple refus signifiait en clair " vous pouvez circuler " ? Autant le dire, pour une première rencontre officielle, ce serais une douche froide des plus désagréable.
Mais très vite, la situation changea. Je compris que la belle était quelque peu très prise par son travail et qu'en plus de ça, je devenais une possible source de désordre, dans ce lieu où était instauré une gestion bien particulière. Tant qu'elle n'aurait pas terminé, elle ne pourrait rien faire en supposant qu'elle veuille dire oui en disant non. Au fond, je me prenais trop la tête, parasité par mes sentiments cachés qui m'empêchaient de totalement comprendre la situation. Au lieu de voir qu'elle pourrait bien accepter ma demande, je ne savais plus trop quoi penser, imaginant mes " rêves " anéantit, ou du moins, mes idées en sa compagnie. Quoi qu'il en soit, une voix différente de celle de l'amirale se fit entendre et je posais mon regard vers l'homme qui semblait sérieux dans sa demande. Mais le plus étonnant était l'enthousiasme que laissait voir l'amirale de la marine, présente dans cette pièce. Je découvrais un visage nouveau, me laissant penser ceci : elle est amoureuse de combat. Malheureusement, je n'eus pas le temps de totalement noter le fait que nous avions un point commun plaisant que ses propos suivants me rappellaient à l'ordre. Son deal semblait correct et pourtant... Cela sentais le piège. Secouant brièvement la tête, je me mis à me demander ce que penserait ma soeur. Sans doute prendrait-elle les choses au pied de la lettre. Si je gagne, je gagne des leçons et donc une possibilité d'apprendre à mieux la connaitre, tandis que dans le cas suivant, je devenais un valet, ce qui signifie un sous fifre qui n'a pour seule utilité que de jouer le bouche trou. Fierté personnelle oblige, le premier cas n'était pas une possibilité : je me devais de gagner, quoi qu'il arrive. J'en oubliais de penser totalement à fond en me disant que si cela se trouve, sa commission une fois faite, elle pourrait faire preuve de bonté et me donner droit à l'option A au passage, mais bon...
" Bien, j'accepte. "
Une minute s'était écoulée entre le temps de ses paroles et des miennes, prouvant que malgré une certaine dévotion notable - ou facile à deviner - je réfléchissais. Je ne me voyais pas déguisé en pingouin, ou en tenue classe pour jouer le " valet ", alors autant imager la victoire pour mieux la rendre réelle non ? Alors que l'amirale allait ajouter quelque chose, son collègue - qui avait des airs de père qui calme sa fille trop évasive - fit le rabat joie en coupant net les dires de la miss et annoncer son titre temporaire. Seul détail qui me faisait tilter, s'était de savoir si l'amirale allait simplement rester ici à couler sous la paperasse ? Ou bien celle-ci allait pouvoir assister au combat, de près ou de loin ?
" Je suis prêt... Mais rassurez moi d'une chose... L'amirale Elkens pourra assister à l'affrontement non ? Ne serait-ce que d'ici dans le pire des cas ? "
N'est-ce pas mignon de s'inquiéter pour autrui ? Au fond, je retenais un léger clin d'oeil pour lui faire comprendre que je comptais bien la sortir de ces papiers, même si cela ne sera pas bien vu de la part de certains. Après tout, c'est une figue d'autorité ? Que se passerait-il si un contre-amiral venait foutre en l'air sa discipline naturelle et ses habitudes ? Certes, ils ont droit à une vie normale, en dehors du travail, mais cela reste important d'assumer son travail en temps de ce dernier. Bref, me retournant sans tarder, je rejoignais l'homme qui était prêt sur la fameuse place. L'espace était assez facile à repérer, sa forme parfaitement symétrique ne laissait place à aucune errer tant dans un sens que dans l'autre. Il me faudrait éviter le grand " bassin " où les navires accostent le plus souvent du temps. Observant l'endroit, je jetais un bref coup d'oeil vers le bâtiment principal de cette place. Qui sait si outre l'amirale concerné, d'autres hauts gradés n'assistent pas à ce pseudo événement ? Il ne fallait pas que je me mette la pression, cependant, je voyais ma soeur s'asseoir dans ce qui allait servir de " gradin ". Les limites étaient imposées et c'est donc une fois ces dernière cités que je me retournais vers l'homme qui était mon adversaire.
" ... Ce combat a une certaine importance pour moi, alors j'espère que tu me donneras le plus de fil à retordre possible. "
Même si l'envie de vaincre était pour moi une obligation, je lui souhaitais à ma façon bonne chance en l'invitant à se donner à fond. De ce que j'avais compris, il n'était que sergent, mais il n'est pas rare de voir des gens fort avec un grand grade et pour cause, cela implique de grosses responsabilités et cela n'est pas toujours le fort de certains. S'il s'était proposé, c'est qu'il était sûr de lui, qu'il se considérait comme apte à être un adversaire pour moi, voir un challenge. Le contraire serait totalement impensable. A moins que ceci soit un test pour voir jusqu'où je vais pour les beaux yeux d'une amirale ? Si tel était le cas, on pourrais aisément parler de cruauté, mais là n'est pas la question.
Quand le coup d'envoi était enfin annoncé, je ne perdis pas de temps et me mis à courir vers lui à une vitesse acceptable. Cependant, toutes les personnes qui seraient au courant de ma principale aptitude, à savoir le fait d'être un mangeur de zoan, ces personnes pourraient affirmer que là, j'étais " lent ". Courant à vitesse humaine vers mon adversaire, ce n'est qu'une fois à une bonne dizaine de mètres que j'usais d'une technique particulière. Pour les spectateurs aux yeux d'aigle, il serait aisé de comprendre que je courais en zigzagant si rapidement que je donnais l'impression d'être à deux endroits à la fois. Pour les novices, ces derniers verraient de loin deux Taito. Quand à mon adversaire, à dix mètres, il pourrait éventuellement voir deux personnes approcher, mais une fois la barre des cinq mètres passée, surprise, celui-ci verrait non plus deux, mais quatre corps courant vers lui. Approchant sans savoir si mon coup avait fonctionné et que le fait de voir quatre Taito lui foncer dessus allait le déstabiliser ou non, je bondissais sur lui et prenais une de mes armes encore protégées de leurs housses en tissu. Ne montrant pas de qui il s'agissait, je retombais au sol en essayant de frapper l'adversaire avec cette arme ne me servant pas uniquement d'arme à feu. La force déployée était telle, que si à défaut de le toucher lui je touchais le sol, ce dernier aurait droit à de légères fissures. Je n'y allais pas de main morte et pour cause, le deal en place était particulièrement important à mes yeux.
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Spoiler:
• Duplicata : Consiste à user du Soru afin de donner l'impression d'être à plusieurs endroits à la fois. > lv 29 ( 2 clones si éloignés l'un de l'autre, 4 si proches ).
• Smash with S.E : Consiste à utiliser le Smash Exploder telle une batte de baseball. Via la force du jeune homme, le coup peut faire très mal > lv 26
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Lun 28 Sep - 22:09
Des regards indiscrets s'étaient portés sur la scène en contrebas. La place était visible du bureau de chaque Haut-Gradé de Marineford, et tous étaient aux premières loges pour assister à cet affrontement. Cela aurait pu ne pas les intriguer, il arrivait souvent que des marines orgueilleux se défient sur la place publique pour comparer leurs forces et tenter de se faire connaître, mais dans le cas précis, quelque chose avait attiré leur attention. Malgré la distance, ils pourraient tous observer Taito Nowaki, le Contre-Amiral nommé suite aux événements de Bartigo. C'était sous ces regards intrigués que se déroulaient l'action.
- Je ne crois pas m'être présenté, fit le petit homme en souriant et en endossant son armure en fer rouge. On m'appelle Brutus Torboyau, Sergent de la Marine sous les ordres de Camille Elkens depuis... pfioouuu !
Il se souvenait de la belle époque. Les spectateurs autour d'eux avaient commencé à s'installer et quelques paris allaient bon train : certains pariaient sur le Héro, et d'autres sur le « Fidèle ». Ce dernier, plongé dans ses pensées, n'entendit pas le coup de départ annoncé par son coéquipier qui ne put que soupirer devant un tel spectacle. La nonchalance de cet homme était affligeante. Il se reçut alors le coup de plein fouet, mais ne bougea pas d'un iota. Sortant de sa transe, il tourna sa tête recouverte d'un casque vers son opposant et lança d'une voix rauque :
- C'est à mon tour ?
Sortant son arme, une massue qu'il maniait avec habileté, il ne laissa pas l'occasion à son opposant de s'enfuir. L'attaque le visa directement dans le ventre et eut pour but de l'envoyer valser sur une dizaine de mètres, aux pieds des gradins. La puissance était parfaitement maîtrisée. L'homme sourit et s'élança d'un saut puissant, qui détruisit les quelques pavés sous ses pieds, avant d'assener à son adversaire un nouveau coup... directement dans l'estomac. Le but était bien sûr de l'envoyer dormir, tout en lui cassant quelques cotes au passage pour son impudence.
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- Elkens a sorti son chien rouge, rigola Jasmine en regardant par la fenêtre alors que Dereto, à ses côtés, s'occupait de la paperasse qui incombait à l'Amirale. Elle n'a pas honte d'exposer ses jouets comme ça ?
Elle parlait d'une voix chantante. Si elle acceptait de collaborer avec cette fausse Amirale, ce n'était pas de gaieté de cœur. Leurs caractères se rapprochaient bien sûr sur certains points, et c'était sans doute ce qui agaçait l'ancienne Chasseuse de Prime. Alors que le combat faisait rage, la jeune femme s'éloigna de la fenêtre et alla s'installer sur le canapé tout en servant deux tasses de thé, une pour elle et l'autre pour Dereto. Elle fit mine de ne pas l'avoir fait exprès et laissa son acolyte se lever, avant de souffler un peu sur sa tasse : l'issue du combat était déjà jouée.
Brutus est niveau 38, il est plutôt solide malgré sa petite taille, il tente de te taper au ventre et de t'envoyer valser puis enchaîne avec un coup sauté sur son ventre. Autant dire que tu vas devoir faire preuve d'ingéniosité si tu veux venir à bout de ton ennemi. Pas d'avatar parce que le temps est précieux xD Tu peux imaginer le petit homme comme un nain de jeux de rôle, 1m30, l'armure qu'il porte est d'un rouge plutôt terne.
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Mar 29 Sep - 0:25
Deal with it !
Ma soeur aurait été à ma place, elle se serait encore plus méfié que moi actuellement. En effet, si on ne juge que par le grade, la victoire m'était désignée directement, mais là... Il s'agissait d'un adversaire qui donnait un enthousiasme certain à l'une des amirales de la marine, de ce fait, le grade ne signifiait rien. Après tout, certaines personnes refusent de monter en grade, pourtant, cela ne signifie pas que ces dernières sont des incapables, bien au contraire. Et actuellement, j'allais payer le prix fort. En effet, alors que je le frappais, ce dernier semblait batifoler. Oui oui, il était dans ses pensées et ce n'est que mon simple coup qui le fit revenir à lui. Ce dernier ne bougea pas d'un centimètre, seule sa tete s'était tournée vers le côté par lequel mon coup venait. La chose qui m'inquiétait le plus était le fait que j'avais presque eu l'impression que mon arme était amochée... Serait-il aussi résistant que de l'acier ? Arquant un sourcil, je repensais à ses dires lors de sa présentation. Brutus Torboyau ? Quel jeu de mot enfantin.. Pourtant, sans tarder, celui-ci me donnait droit à une démonstration de son prénom : brutus. Avec une force inouïe, il m'envoya valser plus loin, et ce n'est que la puissance de mes jambes qui m’empêchèrent à la fin de m'écraser bêtement contre les gradins. Rattrapé de justesse, je fixais l'homme qui était déjà à mon niveau. Sans réfléchir, j'usais du tekkai en ajoutant mes armes comme bouclier, mais le coup était si puissant que je me rendis vite compte du fait que si je continuais à résister avec mes armes, il allait les endommager rapidement. C'est donc suite à un choix éclair que je me décidais à laisser filer le coup sur moi. Et malgré ma défense de fer, je partis plus loin sur le champs de bataille aisément repoussé. Mes côtes n'étaient pas brisée, pourtant, vu l'intensité de ses coups, si je n'utilisais pas ma tête et mon corps habilement, il allait m'envoyer à l'infirmerie et ... pas pour quelques minutes, bien au contraire.
Dans les gradins, ma soeur, Hotaru et Clyde observaient avec attention. Sur les trois, deux étaient clairement de mon côté, alors que le troisième semblait clairement sceptique. Croisant ses mains au niveau de sa bouche, il en vint à se demander si cela valait vraiment le coup de regarder ce futur massacre. Un tel comportement intriguait immédiatement Violet qui demandait au petit génie de s'exprimer. Ce dernier soupira en douceur.
" Brutus Torboyau... Il n'a beau être que sergent, c'est en quelque sorte... hm... comment le dire clairement... Un compagnon si on peut dire, de l'amirale Elkens. Son grade est clairement à but décoratif, car sa force est clairement suffisante pour justifier son rôle aux côtés de l'amirale. Ce n'est pas juste un valet qui joue les chiens derrière sa maîtresse. Pour être franc, j'espère pas qu'il y a des enjeux derrière ce combat, car Taito a je dirais... Même pas une chance sur quatre de le vaincre, sauf s'il a de quoi agir vite et bien. Je n'ai pas d'autre informations pertinentes sur lui, si ce n'est que malgré la taille, il sait taper où ça fais mal. "
La nouvelle étant tombée, Hotaru et Violet arboraient un visage inquiet désormais. Violet tentait de se mettre à la place de son frère et imaginait ce qu'elle ferait. Sans doute une analyse de l'adversaire avant d'agir. Pour cela, elle se devrait approcher, quitte à encaisser pour voir comment est l'armure. Suite à cela, elle tenterait de la neutraliser afin d'amoindrir la défense de l'adversaire, puis finalement, elle tenterait le coup de grâce le plus rapidement possible. Mais elle connaissait son frère, la subtilité, c'est pas son fort.
Et en effet, je ne réfléchissais pas ainsi. Reprenant mon souffle, je laissais voir une lueur sauvage dans mes yeux, mais qui malgré tout prouvait un enthousiasme non caché. Ce combat n'était plus une blague à mes yeux, mais bel et bien... un challenge.
" Torboyau je sais pas... Mais Brutus, c'est plus à prouver. "
Légère flatterie, bien qu'elle n'avait pas pour but de l'amadouer. Le but de la manoeuvre était de simplement exprimer le fait qu'il était désormais un vrai défi pour moi et non juste un " passe-temps ". Du moins, au moins ma personne prenait au sérieux cet affrontement, car si cela se trouve, ce nain ne me voyait même pas comme un amuse bouche - ce qui serait insultant en soit - et ne ferais que prouver certaines rumeurs, comme quoi le titre de " héros " de baltigo n'est qu'un titre en carton. Ce combat prenait une ampleur que je n'avais pas imaginé avant de débuter. Moi ? Sous pression ? Une légère sueur froide coulait le long de mon front, mais rapidement, je repris mes esprits. Je devais jouer sur l'endurance, ne pas le laisser agir à sa guise, mais avant ça, son armure était un soucis à régler. Pour se faire, je vins à retirer d'un coup sec la housse sur mes deux armes, dévoilant des canons à la proportion surdimensionnée. Pour sûr, ces jouets pourraient aisément faire baver les amateurs d'armes et je me demandais bien si dans les hauts gradés il y en avait. Bien entendu, la taille ne fais pas tout, il était temps de montrer ce que ces choses avaient dans le ventre. Il avait beau être petit, son armure rouge faisait un parfait repère pour tirer aisément avec une certaine précision, pas besoin de le marquer, il était une cible avec un " C " comme coq.
Chargeant les armes d'un geste fluide, je pointais alors les canons vers sa personne et c'est l'arme de droite qui tira en premier. La balle n'était pas destructrice en soit, cependant, ces premiers tirs allaient avoir pour objectif de déduire la résistance de son armure et sa capacité à encaisser les coups. Ainsi donc, la première balle était une balle perforante améliorée. Cependant, l'arme de gauche tira une balle d'un tout autre calibre. S'il encaissait les deux, j'aurais toute la joie de pouvoir constater qui fais quoi et quel genre de balle me serait utile dans ce combat. La deuxième balle était une balle perforante améliorée 2.0. Une fois les tirs effectués, je me reculais, gardant une certaine distance par mesure de sécurité. Restait à voir si monsieur avait encaissé ou non l'attaque, bien que la vitesse des balles étaient fulgurante. Un haki bien placé, ou simplement un réflexe amélioré de nos jours permet aisément d'éviter ce genre d'objet. Quoi qu'il en soit quand bien même selon certain la bataille était un spectacle décidé d'avance, pour ma part, je comptais bien ne pas jouer la montre et une fois mes coups réussis, qui sait comment cela se terminera.
Cherchant à voir si oui ou non cela avais marché, je vins alors à tirer un troisième coup qui semblait raté et pour cause, la balle ne le visait pas directement. Non loin de sa position, la balle s'était logée dans le sol sans faire quoi que ce soit d'autre. La vérité étant que cette merveille était une mine, mais malgré la stratégie qui se mettait en place, il ne fallait pas oublier sa position, sans quoi, pourrais être pris qui croyait prendre.
CODE DE PHOENIX O'CONNELL POUR NEVER UTOPIA
Spoiler:
Tekkai : L'utilisateur devient aussi dur que le fer, C'est un durcissement des muscle qui empêche l'utilisateur de bouger mais augmente grandement la défense .
• Balle perforante améliorée : Balle en métal améliorée, le design de la belle est fait pour qu'une fois propulsée, elle puisse perforer jusqu'à des armures légères ( 2cm d'épaisseur ). Propulsée depuis un appareil à longue portée, l'efficacité de la belle est multipliée par deux et fait quatre fois plus de dégâts. ( LV 20 )
• Balle perforante améliorée 2.0 : Balle en métal améliorée, le design de la belle est fait pour qu'une fois propulsée, elle puisse perforer jusqu'à des armures légères ( 4cm d'épaisseur ). Ne peut être utilisée qu'avec exploniper en mode sniper/canon + smash exploder ( LV 25 )
• Balle mine : La balle en soit possède un design très fin et allongé. De ce fait, elle se plante aisément dans des matériaux à résistance moyenne ( bois, pierre fissurée ). Suite à cela, après 10 secondes sans activité, la balle devient une véritable mine grâce à un systéme. ( lv 27 )
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Taito Nowaki
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Ven 9 Oct - 21:36
La lueur d'agressive, de sauvagerie, dans les yeux de Taito sembla amuser le semi-nain. Son regard s'était alors porté sur l'assistance, puis sur le bras-droit de Camille. Son collègue semblait prêt à entrer à tout instant dans le combat pour stopper un assaut un peu trop hargneux du « chevalier rouge ». Si certains le considéraient comme un chien, d'autres préféraient voir en lui l'excellent combattant qu'il était. Il devait ce surnom de « chevalier » à son armure flamboyante qui imposait, auprès de la population civil, le plus religieux des respects. Son sourire dissimulé par son armure semblait s'exprimer à travers les gestes enjoués de son corps. Il aimait la guerre, il aimait les champs de bataille où les armes s'entrechoquaient. Il n'était qu'un homme de terrain retenu par les devoirs administratifs de ses compagnons.
Cette soif de sang sembla alors entourer son armure. Les personnes les plus éloignées croyaient voir une vapeur sortir de son armure, et les plus proches ne pouvaient se concentrer que sur l'envie féroce de combattre de cet homme. Même l'auxiliaire de vie de Camille eut du mal à se souvenir qu'il devait respirer, et fit un mouvement vers son compagnon comme s'il s'apprêtait à le calmer. Mais c'était déjà trop tard. L'attaque fut fulgurante. Non content de d'arrêter la première balle à mains nues, alors que son armure avait été transpercée, il dévia la seconde au sol en ne la faisant explosée qu'une fois qu'elle avait atteint le pavé.
- Meurs...
Il n'avait été dans la bataille qu'un cours temps, mais son poing menaçait déjà de s'abattre sur son ennemi alors qu'un glas sommatoire s'échappait de ses lèvres. Sa vitesse de déplacement, son envie de se battre... Il semblait être quelqu'un d'autre. Sa soif de sang trop longtemps contenue s'était expulsée d'un coup, et l'avait entraîné dans un mode berserker des plus virulents. Taito n'avait aucune chance de s'en sortir vivant. L'affolement se lisait dans les yeux du compagnon du fou alors qu'une ombre vive s'élança vers l'homme en un instant. Son poing qui semblait vouloir s'abattre sur le Héro de Bartigo n'atteignit jamais sa cible.
La silhouette de l'Amiral Pacifique s'était incrustée entre les deux combattants. Il avait, d'un mouvement ferme de la main, arrêté l'opposant de Taito. Il ne jeta pas un coup d'oeil au Contre-Amiral avant de rejeter le Sergent plus loin. Ce fut la voix colérique d'une femme qui le ramena à la raison.
- Mais qu'est-ce que tu as dans la tête, bordel ?!
Camille Elkens s'avança vers le Sergent qui la regarda, interloqué. Il balbutia quelques paroles avant de retirer son casque et de se recevoir une gifle monumentale de la part de l'Amirale. Celle-ci soupira finalement avant de se redresser et de lui caresser la tête brièvement, alors qu'un semblant de larmes semblait vouloir sortir des yeux de son ami.
- Je m'excuse pour le comportement de mon subordonné, Contre-Amiral Nowaki, John.
Elle s'inclina un instant avant de reprendre un sourire enjoué.
- Mais plus de peur que de mal comme on dit, heureusement que tu étais là. - Que signifie toute cette cohue ? - Le Contre-Amiral Nowaki souhaitait que je l'entraîne et je lui ai proposé d'accéder à sa requête s'il gagnait un combat contre Brutus... - Tu n'as de toutes les manières pas le temps de t'occuper d'un entraînement...
L'Amirale acquiesça simplement. Elle semblait savoir depuis le début quel allait être l'issue de ce combat, ou ce qu'il aurait dû être sans l'état de Brutus. Elle le regarda, inquiète, avant de retourner son attention vers Taito.
- Je m'excuse pour ce déconvenue, encore une fois. Vous allez de toutes les manières être bien trop occupé pour vous entraîner. Nous souhaiterions que vous rejoigniez le détachement du Contre-Amiral Karast sur Grand Line. Des événements étranges sont survenus et il s'avère que vous êtes le seul Contre-Amiral libre pour l'assister. Vous pouvez emmener quelques hommes, et Brutus sera aussi du voyage.
Elle se tourna vers le Sergent qui acquiesça brièvement en grommelant quelques excuses.
- Le Contre-Amiral Karast vous informera de la situation sur place. Un navigateur vous attend sur le port pour vous guidez jusqu'au lieu de rendez-vous.
John Pacifique fronça les sourcils puis regarda Camille Elkens avant de se diriger vers les bureaux centraux. Il fut bientôt suivie de son alliée Amirale qui salua Taito avec un sourire.
En mode berserker Brutus te OS. Bref, du coup j'ai éludé le rp pour permettre d'enchaîner d'ici le 15 avec l'event, et la transition se fait par ce post. En ce moment avec les études c'est la meilleure solution que j'ai trouvé. On peut le continuer en FB si besoin est (Sans les amiraux, avec quelques interactions mineurs). Pour toute question / incohérence (Je suis pas top-top là), MP moi ^^
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Taito Nowaki
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Sam 10 Oct - 2:23
Bad ending !
Un combat, c'est un échange. Quelque chose qui se passe aussi lentement que rapidement. Les personnes les plus apte à comprendre et exprimer ce que cette chose sont les mélomanes, ou les personnes qui ont l'habitude de la musique. Le principe est le même : on ressens un rythme et on s'y habitue. Quand bien même je ne remarquais même pas que mon adversaire n'était pas dans le rythme, pour ma part, j'étais à 300% dedans. Ce petit jeu avait un but et très important pour moi. La défaite ou une interruption serait comme si le monde s'écroulait sous mes pieds, sans que je puisse rien y faire. Après tout, n'y a-t-il rien de plus frustrant que désirer un moment dans notre vie, que celui-ci arrive enfin et qu'au final, PAF... on vous empêche de réaliser ce que vous désirez ? Alors qu'à côté, d'autre arrivent clairement à réaliser leurs objectif sans aucun accrochage ? Cela donne lieu à une seule conclusion, mais qui est vraie : le monde est injuste, le destin aussi et le pseudo hasard aussi. Et pourtant, même en sachant cela, je continuais à me battre la tête haute dans l'espoir de passer outre ces contre-temps, convaincu que j'arriverais à vaincre.
Cet homme en face ne lâchait rien et pour cause, il encaissait ou déviait les coups. Ce n'est que trop tard que je notais le changement de comportement. Pendant une seconde, cet ennemi avait été dans la bataille, dans le tempo parfait. Alors qu'une certaine vapeur sortait de lui comme s'il allait exploser, le petit bonhomme rouge s'emporta. Sa vitesse, sa force, tout était décuplé et je n'eus que quelques secondes pour comprendre et réagir, ou du moins commencer. Cette sensation... Alors que certains dans les gradins comprenaient la situation et que d'autres étaient septiques, pour ma part, j'avais déjà ressentis cette sensation. Je l'avais eu en moi pas plus tard que lors de la bataille à Alabasta, alors que des morceaux énorme de bâtiments menaçaient mes compagnons. Là, cette impression était multipliée par cent au minimum. Mon poil se laissait hérisser à cause de la peur et une goutte de sueur froide s'écoulait de mon front alors que je laissais mon arme tomber au sol. Serrant les poings, aussi stupide cela puisse-t-il sembler, je m'apprêtais à répondre à son coup quitte à être tué sur le coup. Prêt mentalement, je pouvais presque ressentir ce picotement étrange, cette impression de force, comme si toute ma férocité et mon envie de me dépassait se manifestait dans mon poing. Mon cerveau comprenait la situation, mais mon corps n'arriverait jamais à suivre. Quoi qu'il en soit, j'étais partit pour bouger, mais tout s'arrêta en un clignement d'yeux.
Un corps sculpté avec le temps, aussi puissant que redoutable, il s'agissait de l'ours blanc de la marine : Shirokuma. Ce dernier avait mis en déroute mon adversaire qui avait eu clairement l'intention de me tuer et non de " jouer " avec moi. Devenant simple spectateur, je me mis à regarder l'Amirale Elkens qui semblait en pétard. Hm ? Le résultat était sans précédent : PAF !!! Une gifle qui retentit presque dans l'espace actuel. Pour sûr... cela fais presque réfléchir ma personne sur mes sentiments. Une baffe comme ça, je serais endormi sur le coup je pense. Secouant la tête et observant alors la suite, je me sentis presque mal pour l'Amirale qui devait se justifier auprès de son collègue. Tellement, que j'hésitais à mettre mon grain de sel, bien qu'en soit, elle n'allait pas être blâmée comme si elle était la cause d'une chute de base marine par exemple...
Je m'étonnais en l'entendant s'excuser, à tel point que je détournais alors le regard avant de me gratter la nuque, l'air presque timide, tandis que quelques rougeurs venaient souiller mon visage. Chassez le naturel et il reviendra au boulot. Gêné, je vins alors à grommeler légèrement et dire quelques paroles les plus discrètes possibles.
" N. N.. Ne soyez pas... Désolée... Amirale Elkens "
Je notais ses autres dires avec intérêt. Quand bien même ce n'était pas une remise à plus tard de ce combat ou autre, j'étais envoyé ailleurs. Je noyais ma déception et frustration- aussi grande que le bâtiment que représente Marineford - dans la joie d'une nouvelle mission qui semblait importante. En effet, comment le prendre avec tout ce qui a été dis ? Ais-je été pris pour un pigeon ? Est-ce que tout ceci était juste pour tuer le temps ? Ou au final est-ce juste moi qui imagine mal la chose à cause de la frustration que je ressentais face à une occasion en or de fréquenter la fameuse Amirale ? Mettant de côté cette question, je rougis légèrement au salut de l'Amirale ainsi qu'à son sourire et quelque peu naïvement, je répondis à ce salut de la même manière, cachant en partit mon visage. Merde... Je joue à quoi moi là ? Fait chier...
J'en ignorais presque le nain qui s'était excusé. Me dirigeant alors vers le port au plus vite - bien qu'en soit, j'y étais à deux pas, pour pas dire limite sur place, je fus rejoins par mes compagnons qui me demandaient comment je me sentais. Reprenant bien sur mes épaules mes armes, je vins à grogner de mécontentement montrant bien un énervement certain, allié à l'engouement de la mission actuelle. Peut-être que le contre-amiral Karast allait me changer les idées, ou même... ce fameux Brutus, après tout, lui aussi était du voyage. C'est donc sans tarder que je pris sous mon aile mon équipe avant de finalement monter à bord du premier navire en direction de Grand Line. Chacun s'installaient et quand tout le monde étaient prêts, le bateau partit du plus vite.
Restant dans mon coin, je ne pipais pas un seul mot au départ, mais ce n'est que plus tard que je tenta d'adresser la parole au semi-nain, afin de lui signaler que je ne lui en voulais pas. Après, je n'avais pas fait attention au fait que j'avais quelque peu démontré une certaine déception - affichant clairement que ce pari avait eu un réel enjeu pour moi - et que la fin actuelle ne me plaisait pas. M'enfin... Quoi qu'il en soit, les dés étaient jetés et l'aventure continuait.