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J’étais toujours aussi seul, à naviguer sur l’océan. Je cherchais des pirates dont la tête étaient mises à prix pour m’entretenir et surtout venger les membres de mon clan. Pourtant, s’il fallait voler ou frapper n’importe qui, tant qu’il y avait un tant soit peu d’argent à se faire après, j’étais l’homme idéal. Je voyais au loin une île. C’était l’occasion de m’arrêter un voir deux jours histoire de faire un bref état des lieux et voir s’il n’y avait pas de primé sur l’île. C’est ainsi que j’avais amarré  ma petite barque dans un endroit assez isolé histoire de ne pas avoir de visite surprise pendant mon absence et je pris la direction du centre-ville. La nuit allait bientôt tomber et je me devais, si je voulais trouver un endroit calme pour la nuit, chercher une auberge ou quelque chose dans le genre. C’est comme ça que je commençais à errer dans le centre-ville jusqu’à ce que la nuit soit tombée. Et une fois la nuit tombée, j’étais toujours dehors. En effet, la seule auberge que j’avais trouvée sur mon chemin était complète. Manque de chance ou coups du sort ? Toujours étant que j’allais encore une fois passer une nuit dehors, le ventre complètement vide et sans un rond. Car en effet, je n’avais pas effectué la moindre chasse depuis longtemps. J’étais complètement fauché niveau Berry, il ne me restait rien du tout. J’allais devoir me débrouiller et même si je devais voler quelques personnes, je le ferais sans aucune pitié. Tant qu’après je puisse survivre à tout ça. C’est ainsi, qu’alors que mes pas se faisait de plus en plus et silencieux, j’avais entendu un cri au loin. Une femme, c’était un cri de femme. Et d’après le son qu’elle venait de pousser, elle avait bien besoin d’un coup de main. Ma faim, mais surtout ma curiosité m’emmenèrent sur les lieux. Je pus donc apercevoir la femme qui se faisait agresser par trois hommes et un autre, blond cette fois-ci, qui essayait de l’aidée.

Je pouvais pas rester là sans rien faire. C’était impossible de regarder une femme se faire agresser par trois hommes. Pas par trois hommes. Ils n’avaient donc pas de fierté ? Attaquer une femme à trois ? C’était vraiment que des pédales et je devais leurs montrer ce que ferais un vrai bonhomme. Prenant alors appui au sol, j’apparus derrière l’un des trois hommes avant de lui balayer la jambe d’appui. Ma main l’avait en même temps agrippé par le col et mon autre bras vint s’abattre sur sa poitrine pour lui faire finir sa course encré au sol. Les deux autres, voyant leurs compagnon sans vie au sol essayèrent tant bien que mal de m’attaquer. C’était sans compter ma vitesse, j’étais nettement supérieur à eux. En fonçant sur celui qui était plus près de moi, mon front vint s’abattre sur son nez, qui gicla d’un coup une grande quantité de sang et fit reculer de quelques pas l’homme. Je pris alors appui sur son torse pour le pousser violemment au sol et m’élancer, par la même occasion, vers un le dernier encore debout. Il essayait de courir dans la direction opposer à la mienne et me donnait son dos. Ma main se déposa instinctivement sur son crane avant de, avec une puissance rare, écraser sa tête contre le sol. Tout ce grabuge provoqua un gros nuage de poussière et surtout, j’avais attiré l’attention sur moi. C’était pas du tout bon tout ça. Une fois fini avec eux, je repartis en direction de la victime que je venais de sauver et j’aperçus sur le coter d’autre personnes assez bizarre. Sourire aux lèvres comme à mon habitude, je pris la parole pour me foutre littéralement d’eux.

« Tu veux ma photo ? un autographe ? Casse-toi d’ici, avant qu’il ne t’arrive la même chose. »

Crédit: Neko-chan in Never Utopia

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e m’étais sûrement mis dans un bordel monstre et encore une fois, il fallait que j’assume ma grande gueule. Seulement, je n’avais pas prévu que mes adversaires allaient être aussi rapides que ça. Car oui, la fille qui fonçait sur moi en ce moment même était très rapide, voir même plus rapide que moi. J’allais donc devoir revoir mes plans histoire de m’en sortir vivant car ne l’oublions pas, elle n’était pas seule. Je devais, en même temps que je l’affrontais, garder un œil sur ses compagnons en face et plus précisément sur le roux. Il avait l’air assez dangereux pour quelqu’un d’aussi calme. C’était en tout cas ce que mon instinct me disait. C’est ainsi que j’étais la cible, en ce moment même, d’une attaque frontal des plus dangereuse. En effet, la jeune femme s’était élancée vers moi, le bras en arrière comme pour prendre encore plus de puissance au moment de l’impact. Bizarre comme posture et bizarre comme attaque. Pourtant, femme ou pas j’allais sûrement pas me laisser faire. Un adversaire reste un adversaire, qu’il est des couilles ou non. C’est pourquoi, attendant qu’elle se soit assez rapprochée de moi, je voulu faire un pas rapide vers la gauche mais la jeune femme me surprit en se baissant au dernier moment. Complètement abasourdis par cette technique de combat assez particulière, je n’eus pas le temps de faire mon esquive et me pris de plein fouet le bras de cette femme qui était attaché à une sorte de système avec des couteaux. Malgré ça et la douleur qu’elle me provoquait, mon instinct de survie et surtout mes réflexes de combattant on fait que je lui avais décoché une violente droite dans le nez, que j’avais imprégner du pouvoir de mon fruit. Esquivé ceci, à une distance comme celle-ci alors qu’elle était en train de me planter avec ses couteaux n’allait pas être chose aisée.

Et si elle se l’était mangée de plein fouet comme je le pensais, la puissance de mon coup de poing imprégné par l’onde de choc de mon fruit et sa position assez bizarre allait sûrement la mettre hors course. C’était donc fini. Je m’en sortais assez bien je dois l’avouer, malgré l’ouverture et le sang présent sur mon ventre. Comme on dit, si l’adversaire est plus rapide que toi, patiente jusqu’au moment où il arrête de bouger et frappe le de toute tes forces. Et je dois dire que j’avais bien appliqué ce conseil aujourd’hui. Qui, mise à part moi, pourrait se venter ce soir d’avoir sonné quatre personnes en moins de dix minutes ? C’est pourquoi, le sourire narquois sur le coin de mes lèvres ne voulait pas s’en aller. J’étais assez fier de moi, de mes exploits. Je devenais de plus en plus fort avec le temps et je sentais cette puissance qui ne demandait qu’à exploser. Bref, la femme que je venais de sonné n’était pas venue seule. Elle était accompagnée. C’est pourquoi, mon regard se posa directement sur le roux qui l’accompagnait, comme pour lui dire de venir chercher les restes de sa compagne.

« Je pense qu’on est d’accord pour dire qu’elle l’a voulu … Malgré ça elle a accomplie ce pourquoi elle m’avait attaquée. Elle a eu mon sang non ? Ahahaha »

Crédit: Neko-chan in Never Utopia

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on coup avait atteint sa cible et la jeune fille, comme dans mes prédictions, était tombée complètement sonné au sol. Car oui, le nez est une partie du corps assez sensible et si l’ont frappait assez fort dessus, la personne en face de nous serait automatiquement sonné. C’était l’un de mes anciens cours quand j’étais encore au temple des assassins. Pourtant, elle allait vivre c’était sûr. J’y étais allé doucement, histoire que ce combat soit une sorte de leçon pour elle. Attaquer un adversaire de face comme moi, même si elle avait une plus grande vitesse, était la plupart du temps du suicide. C’était pour ça qu’elle avait perdue. Un combat était avant tout un endroit ou la stratégie avait clairement sa place. Les hommes ou femmes qui fonçaient dans le tas sans réfléchir n’était que de piètre combattant. C’est ainsi que le roux qui l’accompagnait, après avoir pris de ses nouvelles et ordonné aux autres de la faire entrer dans leur auberge. Alors j’avais donc raison, c’était bien lui le chef. Il en donnait pourtant l’apparence puisqu’il avait donné des ordres qui furent directement respecté par les autres. Il se releva pendant que la petite que j’avais combattue se faisait tractée vers leur auberge et s’approcha, d’un pas assez lent, dans ma direction. Il voulait combattre aussi ? Au vue de sa tête et l’impression qu’il dégageait c’était une certitude, même si ses gestes disaient complètement l’inverse. Il sortit un paquet de cigarette, en alluma une et commença à fumer. Il était assez bon, c’était une certitude. Il pouvait même me battre si je ne faisais pas attention, surtout que j’étais blessé après mon combat précédent. Le roux pris alors la parole. Des questions, des questions et encore des questions. Il voulait tout savoir sur moi ? Donnons-lui ce qu’il voulait.

« Tu poses pas mal de question l’ami ! Mais je suis de bonne humeur, donc je vais te répondre dans l’ordre. » Une petite pause de quelques secondes avant de reprendre. « Hiryuu Ikki, voilà qui je suis. Je cherchais une auberge dans le coin et j’ai entendu crier. Mon but ? Prendre la tête des primés qui croisent ma route. »

J’avais répondu à une partie de ses questions. La dernière, c’était pas à moi d’en décider. Combattre ne me dérangeait pas, mais ça me ferait perdre mon temps plus qu’autre chose. En effet, j’avais dans l’optique de me reposer ce soir et j’avais dut affronter quatre personnes déjà. Même si la dernière, sa copine, c’était elle qui m’avait attaquée.

« Ta copine m’a attaquée, je n’ai fait que me défendre. Après si tu m’attaques aussi, je serais obligé de me défendre … Même si je suis sûr qu’avec toi, le combat durera un peu plus longtemps. »

Des mots qui sortirent de ma bouche alors que le rictus présent sur le coin de mes lèvres depuis mon arrivé était encore présent. J’attendais avec impatience qu’il attaque, même si mon envie de me barrer d’ici était aussi présente. C’est pourquoi, sans lâcher le roux des yeux, je mis doucement mes mains dans mes poches. Mon ventre saignait encore, il fallait que je trouve quelque chose pour arrêter le saignement sinon j’allais pas voir le soleil se lever.

Crédit: Neko-chan in Never Utopia

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e m’étais encore mis dans une belle merde. Combat après combat, je tombais sur des adversaires de plus en plus fort. C’est ainsi que le roux répondit à ma précédente prise de parole par des phrases assez bizarres.. C’était donc un primé ? Peu probable. Il avait pas l’air d’être un homme dont la tête était mise à prix et puis son visage ne me disait rien du tout. Puis l’air confiant, il s’élança dans ma direction. Sa vitesse m’était supérieur, pas au point de ne pas le voir, mais il était plus rapide. Malgré ça, mes réflexes étaient bien présents eux aussi. En effet, alors qu’il griffa ce qu’il restait de mon buste avec des lames cachée qu’il avait montrée à la dernière minute, j’avais eu le temps de sortir mes mains de mes poches. L’une de mes mains vint lui attraper le coude pour stopper la progression de ses lames qui griffait encore et encore mon buste. Et au moment où il prit appui avec son pied sur mon bas ventre, mon autre main vint l’attraper à la gorge avant de, tout en pivotant, lui enfoncer la tête au sol. Ajoutez à cela le pouvoir de mon fruit et vous verrez le sol se fissurer quelques peu. Je pense qu’un homme normalement constitué, même s’il était plus puissant, ne pourrait pas se relever après ce coup. Surtout que je l’avais attrapé à la gorge. Ce n’était pas un simple coup de poing, la gorge était un endroit sensible du corps humain. Et grâce à ma formation d’assassin je savais tout ça. Au sol, sur l’homme roux inerte, je roulais à coter de lui. J’étais en effet aussi en piètre état. Car oui, la fille m’avait dans un premier temps blessé et lui avait fini le travail. Regardant le ciel, je me demandais ce qu’il pourrait arriver maintenant. Je me vidais peu à peu de mon sang tandis que mes yeux étaient bercés par la lueur des étoiles.

Le roux allait sûrement survivre, un coup comme ça ne m’étais que très rarement les gens dans un coma profond ou autre. C’était juste un coup qui envoyait directement au tapis l’adversaire le temps du combat. C’est ainsi que difficilement, avant de me diriger vers le roux. Qu’est-ce que je faisais ? Putain de bordel de merde, fait pas ça. Au lieu d' aller l'aider lui, je devais plutôt fuir car j'étais vraiment blessé. Et puis en y réfléchissant bien, j'avais peut-être raison. Des gens aux alentours avaient sûrement dut appeler la marines avec le boucan qu’on avait fait. Ou plutôt que j’avais fait. Enfin bref. M’approchant de lui en boitant, j’aidais le blond à le relever. Je mis le bras du roux sur mon épaule avant de commencer à marcher, bien que difficilement, vers l’auberge où son compagnon avait emmené la fille que j’avais mis hors course au début. C’était le bon moment pour me faire des amis, surtout si ceux-ci avait une chambre pour la nuit et ceux même si j’avais complètement sonné deux des leurs. Bref, une fois arrivé à l’auberge, je pris la parole pour demander au roux la direction de sa chambre.

« Ta chambre est par où ? Je te ramène retrouver ta pote, car dans l’état ou on est si les marines nous trouvent, je pense qu’on va passer un sale quart d’heure ... »

Crédit: Neko-chan in Never Utopia