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De la bonne bouffe ( Pv Cloé Bellavi )
Taito Nowaki
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Mar 15 Avr - 23:40

Une histoire de bouffe




Diantre que ce voyage en mer me rend dingue. Une seule chose me trottait dans la tête depuis quelques temps. Un repas. Un repas qui est resté gravé dans ma tête car il était simple, mais ô combien bon. Un vrai délice. Et encore, je suis modeste, surtout si je compare avec la qualité de nos repas actuellement. Les repas étaient insipides, sans originalités et peu plaisant à la vue. Bref, le cauchemar du cuisinier, or je ne le suis pas. Mon mécontentement était tel que je râle depuis mon départ de ce lieu où j’ai goûté ce fameux repas. Il faudrait vraiment que je retrouve ceux qui l’ont fait. Cette idée idiote en soit s’était infiltré dans la tête et maintenant, j’avais que cette obsession. Chaque fois que je m’énervais sur le navire dans lequel je voyageais, je finissais toujours par faire référence à ce repas et ces personnes. Un nom ? Seul un nom féminin me revient. Cloé. Bref…
Actuellement, nous approchons d’une archipel très reconnue. Archipel Paradise. Intérieurement, j’espérais que celle-ci porte bien son nom, car j’avais vraiment besoin d’un bon repas et de me changer les idées. Sans quoi, j’allais encore exploser et laisser ma mauvaise humeur parfois naturelle prendre le dessus pour ne pas changer. Regardant l’horizon, je laissais les mousses de l’équipage s’activer au travail. Pour ma part, je planais dans ma petite tête. Je rêvais d’évasion et de repos. Voilà une pensée rare venant de moi. Moi qui ai une image de mec instable, très violent et addictif des explosifs…

Mon attention revient sur la terre ferme quand je sens une pression sur mon épaule. Ma sœur veut me parler et je ne tarde pas à l’écouter en me retournant. La miss en question a toute mon attention. La regardant dans les yeux poliment, je l’écoute sans broncher. Elle sait me captiver par sa simple présence. Pas pour rien que lors d’épreuves à deux, nous sommes souvent les meilleurs. Je la connais mieux que quiconque et inversement. Le lien qui nous unis a beau être quelque peu cliché, il est le plus sincère qui soit. Nos aventures dans le passé nous a forgé aussi proche que des amants. Bien que malgré notre lien fort, on est très loin des câlins et embrassades d’un couple amoureux. Bien au contraire. Nous sommes plus proche des coups de savate et des engueulades d’un duo d’emmerdeurs.
Quoi qu’il en soit, nous discutions de tout et de rien. Celle-ci tentait encore et toujours de me contrôler à sa façon. Me divertir est souvent un bon moyen pour que je pense à autre chose et qu’ainsi je sois plus calme. La miss excellait dans ce domaine. Soit elle usait de douceur, ou bien elle m’engueulait. La finalité était la même, elle avait le dernier mot. Et le pire dans l’histoire, c’est que cela ne me gênait jamais. Jamais je ne me suis plaint d’être manié ainsi par ma sœur. Quelle histoire ne trouvez-vous pas ?

Après quelques heures de voyage, voilà qu’au loin, la terre ferme se faisait voir. J’avais déjà ma petite idée en tête. Aller m’acheter la première chose qui me vient à l’esprit. Me connaissant, cela sera forcément un sandwich. Qu’importe à ce qu’il soit, cela serait un repas à base de pain et quelque chose entre les deux tranches principales. Je me connais par cœur ( et quoi de plus normal… ). Admirant le paysage, je vins à retourner dans ma cabine pour me préparer et être le premier à descendre une fois que nous aurions accostés. J’étais un vrai enfant de temps à autre. Même si je cache ce côté de moi-même, je ne pouvais le niais. Selon le lieu, le moment et le contexte, je suis un enfant. Sûrement est-ce Hotaru qui déteint sur moi. Lui et sa manie d’être ce qu’il est. Grrr…

«  Taito ? »
«  Hum ? … »

Quand on parle du loup. Me retournant vivement, je regarde le jeune homme qui se contente de me regarder de haut en bas. Impatient comme souvent, je le presse un peu pour qu’il ouvre sa bouche et me dise ce qu’il veut me dire. Rien d’intéressant sur le coup. Je m’en lasse et le lui fait comprendre, mais là… il me fait un cinéma. Paf, voilà qu’il veut m’accompagner une fois sur la terre ferme. Bon sang, mais il veut que je sois sa baby-sitter bientôt ? Quoi qu’il en soit, ma sœur insiste ces derniers temps pour que je sois sympathique avec lui et non violent et impulsif. C’est donc en suivant la démarche que j’accepte sa demande. Si avec ça ma sœur n’est pas contente, alors je me devrais d’acheter un livre sur «  comment faire plaisir aux femmes, outre la voie évidente ». Pas besoin de dessin sur la signification de cette phrase je suppose ? Bref… Secouant la tête, je donne mon accord à Hotaru qui s’emballe comme souvent. Il exprime sa bonne humeur.

Suite à ce petit moment tranquille, nous finissions enfin par accoster. Ni une ni deux, me voilà qui dévale le pont pour alors respirer un grand coup. Le port est tranquille et je me sens enfin libéré d’une oppression. Alors que notre capitaine de navire nous donne une belle permission d’une journée, je me contente de m’en aller doucement avec le jeune blondinet qui suit mes pas. Je me contente de faire le tour du port jusqu’à bousculer quelqu’un. Personnellement, je ne m’arrête pas car je ne remarque même pas la chose trop emporté par mes pensées, en revanche, le blondinet à ma suite remarque quelque chose d’étonnant. La personne ne se prend pas mon épaule, mais semble faire comme un pas de danse pour éviter qu’il y ait un choc. Le blondinet reste scotché et moi, je me retourne doucement en l’entendant encore s’émerveiller pour des histoires.

«  Hm ? »
«  Tu as vu ce qu’il a fait ? »
«  Qui ? »
«  Cette personne… »

Le jeune homme pointe du doigt la personne responsable de son espèce de «  moonwalk  », mais moi, je divague de son doigt pour regarder ailleurs et là, je crois voir quelqu’un qui… Impossible. Est-ce vraiment la réalité ? Je ne suis pas sûr alors je préfère faire ce que je fais le plus souvent dans ce genre de cas. Interpeller à ma façon.

«  Hey. HEY !!! »


Je hurle plusieurs fois en direction de cette demoiselle. Pas la personne qui m’a bousculée, mais bien une personne qui est ailleurs de la position du mec que Hotaru me désigne du doigt. Celle-ci me semble si familière. Se pourrait-il qu’elle soit… Cloé ? Tel un chien devant un morceau de viande, les oreilles dressées sur ma tête, je commence à avancer en sa direction continuant de l’interpeller de manière peu poli il faut bien l’avouer. Hotaru me suis de très près intrigué par mon comportement. Peu de fois il m’a vu aussi… intrigué par quelqu’un.  






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Mer 16 Avr - 19:41


Un pied à terre sur Archipel Paradise

Cet ensemble d'îles est parfait pour se reposer loin du tumulte de l'océan. Cela faisait quelques jours que le Cornelia se dirigeait vers l'archipel. L'ambiance était beaucoup plus calme depuis le départ du voyageur du nom de Fukashi. Cloé s'était surpassée pour satisfaire au niveau culinaire. Elle élargit son art pour faire plaisir à une clientèle d'un bistrot. Cette expérience lui avait fait ressentir un nouveau sentiment, un sentiment de fierté. Le brigantin commençait sa manoeuvre d'amarrage. L'allure du navire commençait à ralentir. Rey prit une longue vue. Il aperçut l'étendard de couleur blanc et bleu. C'était celui de la marine.

-Ils pensent vraiment qu'à leur tronche ! On n'a donc pas le choix... on va être juste aux côtés d'un navire militaire...

Cloé qui observait l'île se rapprocher, elle tourna la tête et vit le bateau militaire. Il était deux fois plus grand que le petit brigantin. Cloé se sentait toute petite. C'était la première fois qu'elle voyait d'aussi près un navire comme ça. Le Cornelia semblait en piteux état comparé à celui de la marine. Sur la coque et les voiles il y avait toujours le même emblème.
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Cloé le connaissait, mais elle n'avait pas grandement confiance en eux. Sur son île natale, le vice-amiral dirigeant la partie détente, était un soldat corrompu. Au fond d'elle, il y avait de la méfiance et de l'inquiétude. Pas de numéro de fraction visible sur le navire. Il était possible que ce soient des hommes envoyés pour retrouver la belle. Cloé se rapprocha du capitaine.

-Rey... Il fait partir de quel fraction ce navire ?
-Bé je ne sais pas, mon ange. Pourquoi ?
-Pour rien. Simple curiosité!

Elle laissa le capitaine continué l'amarrage et se dirigea vers ses appartements. Une fois dans sa cabine, elle se laissa tomber sur son lit. Elle regardait le plafond. Dans son esprit, tout se basculait. Peut-être qu'elle allait devoir quitter le Cornelia. Cette idée lui créa une douleur dans la poitrine. Elle aimait sa nouvelle vie sur ce brigantin. Cette jeune femme avait ouvert son horizon pour évoluer dans la vie. Le navire était à l'arrêt et l'équipage déchargeait la cargaison. Marvin tapa à la porte de la demoiselle et passa sa tête pour avoir la jeune femme.

-Tu viens nous aider?
-J'arrive.

Elle se tapota ses joues pour se resaisir. La livraison était pour un pêcheur. Il n'y avait pas grand-chose à retirer de la cale. C'étaient seulement des outils pour réparer les ravines et les filets de pêche. En quelques minutes, l'ensemble était livré. Cloé gardait un oeil sur le bateau de la marine. Elle voyait une agitation et un comme restait statique comme du mabre. Soudain, le regard de cet homme mystérieux se posa sur celui de la demoiselle. En une fraction de seconde, le visage de Cloé rougit. Elle esquiva cette emprise et quitta le pont du Cornelia en direction de la ville. Elle fit signe au capitaine avant de s'éloigner du navire.  Sur le port, elle fixait les pavés devant et ne prêtait pas attention à son environnement. La belle était préoccupée et voulait profiter des activités de l'archipel. Le temps était ensoleillé et agréable. La température était entre 23 et 25°. La demoiselle glissait sur le sol d'une manière assez discrète, c'était comme une marche rapide mais sans l'effort. Dans un écho, le son d'une voix masculine arriva aux oreilles de la jeune femme. Le corps de la belle se retourna lentement, provoquant une vrille retardataire. La chevelure rose se rajoutait au mouvement. Cela amplifiait le côté angélique de la belle. Ses yeux bleus se posèrent sur ceux d'un jeune homme.

-Excusez-moi?!

Elle se posta d'une manière pour évoquer son mécontentement. Elle n'avait pas l'habitude d'être interpellé de cette manière. Généralement, les gens étaient trop timide pour approcher Cloé. Sa beauté la situait à un autre niveau pour certaines personnes. De temps à autre, elle aimait cette tranquillité comme aujourd'hui. Il fallait qu'un marine vienne briser sa bulle. Elle voyait que l'homme était accompagné et observait ces deux soldats.

-Je peux vous aider, peut-être?

Elle afficha un sourire aux deux hommes en attendant une réponse de l'un d'eux.

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Mer 16 Avr - 20:25

Une histoire de bouffe




J’avais vraiment faim moi. Je serais capable de bouffer un « roi des mers » et je pèse mes mots. De la bonne bouffe valait mille fois plus de la merde. Or ces temps-ci, je suis nourri avec cela justement. Mon ras-le-bol me poussait à l’énervement le plus total. Mais heureusement, je semblais avoir trouvé mon ticket salvateur. Si la personne que j’ai repérée est la bonne, alors mon estomac est sauvé. Oui oui, je pars sur un avis positif alors qu’elle n’a pas encore écouté ma proposition et encore moins dit « oui », mais à ce niveau-là, je ne me fais pas de soucis. Peut-être qu’au fond, j’allais faire comme souvent je fais avec les gens. Je ne laisse pas le choix. Bref, je l’interpellais elle en criant simplement. Je ne disais pas son nom, je criais un simple « hey » pour attirer l’attention. Alors que plusieurs personnes se retournaient, elle se décidait à faire de même après un petit temps. Sans doute que l’information se devait d’arriver au cerveau. C’est une femme après tout. Sa démarche était gracieuse. Dans ma tête, celle-ci avait comme des airs de diva. Serait-elle top-modèle ? Ou mannequin ? Cela ne m’étonnerait même pas. Sa silhouette était telle que si j’étais du genre pervers, je baverais en voyant ces atouts où il faut et je jurerais par ce bassin en v à faire revivre un mort. Manque de pot, je suis assez calme à ce niveau-là. Tellement posé que récemment, quelqu’un a supposé que j’étais de l’autre bord. Je vous laisse imaginer comment a fini cette personne. Bref, revenons à nos moutons.

J’avais l’attention de la concernée visiblement. Que demander de plus ? La regardant de haut en bas, j’approchais. Puisque je suis en fonction, outre mes habits classiques, je porte par-dessus l’uniforme du parfait Marine. Seule la veste trône sur mes épaules faisant comme une cape. La fixant, je me place doucement, mais sûrement face à elle et laisse le temps à Hotaru de se placer à côté de moi. Le jeune quant à lui d’ailleurs semble avoir des étoiles dans les yeux en la voyant. Oh ? Serait-il ? … Non…

« Eu…Euh…. »


La scène m’amusait intérieurement. Elle avait simplement demandé si elle pouvait nous aider. Hotaru semblait tellement sous l’emprise de son charme qu’il avait presque la bouche entre ouverte. Limite on croirait que le jeune homme attendait que la belle réagisse de façon aguicheuse en passant un doigt sur son menton et fermer sa bouche en balançant une phrase aguicheuse dans le genre « Et bien ? Parle mon bichon ». Si elle osait dire des paroles de ce genre, je suis sûr qu’elle tuerait sur place le médecin. Pauvre petit cœur… Bref, il se devait de revenir sur terre et c’est donc via un tapotement de mon poing sur son crâne que celui-ci cessait d’avoir des étoiles dans les yeux.

« Tient toi tranquille toi… »
« O.. Oui Taito. »
« Bien. Bon… Alors. Hum… Nous aider ? Je sais pas si nous aider est juste, cependant, m’aider moi… c’est sûr. Tu es bien Cloé non ? Cloé Bellevue ? »
« B… Bellavi. »
« Au temps pour moi. Cloé Bellavi non ? Bref. Taito Nowaki, lieutenant de la marine. J’ai goûté récemment à un repas organisé par toi. Ou du moins, tu y as participé. Et malheureusement, la qualité de la bouffe sur notre navire n’est pas top ces temps-ci. De ce fait, je me demandais si… un repas similaire là, tout de suite, le plus rapidement possible, ce serait possible ? »

Pas un s’il te plait, très direct, que demander de plus venant de moi ? Attendant patiemment, j’aurais imaginé la miss en train de sourire et dire simplement qu’elle était d’accord avant de finalement aller en cuisine. Malheureusement, dit comme je l’ai dit, cela sera difficile. Mais heureusement, à défaut de ne pas être le meilleur gentleman de ces mers, le blondinet est là pour rattraper certaines de mes bêtises verbales.

« C…Ce qu’il veut dire, c’est qu’il a adoré votre repas de la dernière fois et qu’il demande s’il peut goûter de nouveau à un repas similaire tant cela était bon. Bien entendu… il est encore sous le choc de ce fameux délice, d’où quelques oublis de politesse. Mais bien sûr qu’il dit s’il vous plait et tout le tralala. E…Et si vous avez besoin d’un commis… j… je serais bien présent pour me porter volontaire M….Mademoiselle Bellavi. »

Il me joue quoi là le blond ? Il fait une crise d’hormone ? Ou une crise d’eau de rose ? Bon sang de bonsoir, jamais je ne l’avais vu si… attaché à quelqu’un en si peu de temps. Ses yeux sont limite des cœurs et ses rougissements ne sont pas masqués. On croirait voir un enfant qui est complétement charmé par le pseudo amour de sa vie. Je n’en revenais pas sur le coup et cela en devenait presque gênant. Oui oui, même moi je suis gêné de devoir supporter cela. Je me demandais presque sur le coup si elle n’avait pas usé d’un pouvoir mystique ou d’un parfum avec des aphrodisiaque pour ne pas l’enchanter. Non c’est vrai quoi, vous avez déjà vu ça avant ? Moi pas et je ne comprenais pas. M’enfin qui sait, peut-être que la demoiselle allait le faire descendre sur terre via des mots simples et clairs du genre « désolé mon chou, tu n’es pas mon genre ». ET PIM !!! Diantre que cela me rendrais fou de joie. Pas que j’aime voir souffrir le jeune blondinet, mais cela me vengerais pour toutes les fois où il m’a fait des petits coups dans le dos pour se venger de quelques moments martyr qu’il a subis.

Soupirant, je regarde alors la miss pour alors secouer la main comme pour écarter de la fumée. La fumée que le jeune homme relâche fictivement tant il fume pour les yeux de la miss visiblement. Donnant un coup gentiment sur la tête du blond pour le garder avec nous avant qu’il s’envole au paradis qu’il s’invente, je reprends la parole pour presser un peu. Après tout, plus elle réfléchis, plus j’ai de chances que ce soit un non. Il faut donc la mettre vraiment au pieds du mur, comme ça, plus vite elle me répond, plus vite mon repas sera servis huhu.

« Bref, après pour les détails je m’en fiche. Le prix si tu en exige un aussi. Tout ce que je veux, c’est un bon repas comme jamais j’en ai eu. Tes conditions sont les miennes. Cela te convient-il ? »

Doucement, alors que tout se passe bien jusqu’à preuve du contraire, voilà qu’une main se dépose sur l’épaule de la douce demoiselle. Visiblement, quelqu’un de vigilent débarque. Violet… Craintive ces temps-ci, elle fait sentir sa présence en appuyant un peu sur l’épaule de la demoiselle et l’interpelle à son tour.

« Il se passe quelque chose avec ces deux-là ? »


Au moins, ça a le principe d’être direct et sans détours. Je priais que le fait de lui « tomber dessus » à trois ne nous fasse pas remarquer et nous attire des ennuis. C’est donc dans un soucis d’avancer les choses et pas faire traîner que je réponds à sa place.

« Non non… Je négocie un bon repas. Cela me changera des purée du bateau… Bon sang quelle horreur… Bref... Je peux l'avoir ce repas oui ou mince ? S'il-te-plait. Cloé.»







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Jeu 17 Avr - 22:40


Une requête un peu spécial

Elle se tenait statique devant les deux soldats. L'un d'eux semblait être troublé par quelque chose et l'autre plus impulsif. La belle observait les deux hommes et continua d'afficher son sourire. Elle écoutait et s'aperçut qu'ils connaissaient son prénom et nom. Una aura aggressive commençait à émaner de la part du plus impulsif, son partenaire semblait calmer le jeune homme. C'était un duo équilibré. Elle n'avait pas le temps de placer un mot. La requête de ce soldat était honorable, mais cela commençait à ressembler à un caprice.
Cloé se reculait lentement pour essayer d'échapper aux deux hommes, mais elle se heurta à quelque chose. Elle sentit une main se déposer sur son épaule. Soudainement, la pression exercée par cette main fit tourner le corps  de Cloé. Son intuition lui disait que cette marine était dangereuse. Un peu gêné, Cloé la salua par respect et par crainte. La situation était un peu bizarre aux yeux de la demoiselle. Ces trois agents de la marine semblaient se connaître, vu la familiarité entre eux. La belle reessaya  de rentrer dans la conversation.

-Je.. Excusez-moi !

D'une voix forte et claire, la jeune femme fit régner le silence. Elle avait réussi à avoir l'attention de ce groupe militaire. Elle se plaça au centre, sur sa gauche il y avait la femme, au centre le capricieux et à la droite le timide.

-J'aimerais mettre les choses au clair. Je veux bien vous aidez avec quelques conditions. Pour en dicuter, je vous propose d'aller dans un café ou dans un parc. Loin des quais et des flots, je les vois souvent.

Elle esquissa un doux sourire vers la femme et le timide. Puis dans un geste amical, elle osa prendre la main de la marine. Malgré sa première impression, Cloé restait simple et nature avec elle. De temps à autre, elle se retournait pour tirer la langue aux garçons. Elle s'était intégrée à cette bande. Ce petit groupe de jeunes avançait dans les ruelles de la ville portuaire, les deux femmes en tête faisaient forte impression sur la gent masculine de l'île. Quelques personnes interpellaient Cloé pour savoir si elle était l'idole des blues Calyssia. Celle-ci répondait avec douceur qu'elle n'était pas la bonne personne. Cette histoire d'idole continuait à poursuivre la demoiselle et elle commençait à perdre patience parfois. À ce moment, elle devait montrer patte blanche devant la marine. La marche avait duré quelques minutes pour atteindre une petite placette.
Ce petit coin de verdure était peu fréquenté et ensoleillé. Les esprits de la belle s'étaient calmés et en voyant un banc, elle se dirigea vers celui-ci comme une enfant avec des petits sauts et des sourires lancés aux trois marines. L'insouciance de Cloé était tellement naturelle et sans arrière-pensée. Elle déposa son fessier sur les lattes chaudes du banc en bois. Elle secoua sa chevelure rose dans les airs.

-Pwoa! Il fait chaud aujourd"hui !

Elle regardait les trois individus et faisait signe de s'installer auprès d'elle.

-Donc voilà mes conditions. D'un , je vais vous faire le repas pour ce midi mais vous devez acheter les ingrédients que je veux. De deux, si je monte sur votre navire cela ne veut pas dire que je m'engage dans la marine. Et de trois, si quelqu'un rentre dans la cuisine sans y être autorisé risque sa vie.

Par une expiration forte, la poitrine de la belle bougeait. Cloé était soulagée d'avoir émis ces conditions. Elle se releva du banc pour se positionner face aux autres et se pencha légèrement. Son regard était plongé dans celui du râleur.

-Bon, on va faire les courses.

Elle prit le bras de l'homme et le serra entre ses seins. Elle voulait faire changer l'attitude à ce jeune homme. La belle dirigea la marche et avançait en direction de la fontaine à reculons. Le pied de la demoiselle glissa et relâcha sa prise. Cloé sentait son corps être basculé vers l'arrière. La maladresse n'était jamais bien loin avec elle. Comme dans un réflexe, elle utilisa ses capacités à la vue des trois marines. Son regard était en mouvement et aperçut les visages des individus. Cloé avait glissé sur le sol avec une agilité et une rapidité sans nom. Une fois redressée sur ses jambes, elle sourit avec une certaine gêne et continua sa marche seule. Chaque pas augmentait ses battements cardiaques. La cage thoracique résonnait à chaque pulsation du muscle cardiaque. La jeune femme avait peut-être dévoilé son secret à des inconnus juste par réflexe. Elle avançait dans les ruelles à la recherche d'un marché. Elle se stoppa devant une grande harche en pierre avec une bannière.

-Nous y sommes. On va commencer par faire le tour des étales.

Elle afficha un sourire crispé. Au bout de quelques minutes, elle reprit son calme et sourit quelquefois à ses compagnons d'un jour. En faisant le tour, elle avait repéré les meilleurs. Elle allait de stand en stand et achetait le nécessaire. Des poches commençaient à être nombreuses et certaines allaient finir dans les mains des marines. Cloé avait acheté des épices, des légumes, des féculents et de la viande. Cloé reprenait sa démarche enjouée avec des petits sauts.

-Voilà et maintenant je peux faire quelques chose.

Elle attendait devant le dernier stand, une boucherie. C'était autour de ces trois soldats en blanc et bleu de prendre la tête.

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Ven 18 Avr - 0:53

Une histoire de bouffe




Une requête qui change des requêtes habituelles comme demander une clope ou autre. La demoiselle semblait perdue au départ. Sûrement trouvait-elle notre assaut étrange. Pour ma part, je m’en fiche. J’avais faim et c’est tout ce qui compte. Regardant ma sœur qui était apparue derrière elle, je me demandais bien comment allait réagir la demoiselle. Pauvre Cloé quand même. Elle n’a rien demandé et la voilà réquisitionnée comme une star à qui on ordonne de signer des autographes. Après un mini moment de perte, la demoiselle revenait à elle. Avait-elle peur ? Non… J’espérais que non à vrai dire. Mais quelque chose me dit qu’un petit blond serait là pour faire en sorte qu’elle se sente bien. Heureusement, elle allait bien. Prenant la parole, elle se faisait claire dès le début. Que demander de plus franchement ? Elle voulait dans un premier temps en discuter ailleurs. Avait-elle marre de voir un paysage familier ? Bah… Soit. Tant que j’ai mon repas, comme je l’ai dit avant, ses conditions sont les miennes, même si elle me demande de me jeter d’un pont, de jouer le chien face à elle, de devoir aller brûler un immeuble etcetc.

De manière enfantine donc, elle ouvrait la voie vers un lieu vert. Plus je la regardais, plus j’avais l’impression d’avoir une enfant face à moi. Elle sautillait presque comme un cabri. Bien que l’image soit mignonne en soit, elle me laisse de marbre. Par contre, le blondinet qui me suis et ma sœur… Des deux, c’est le blond le plus intrigué. Toujours avec des étoiles dans les yeux, il semble l’admirer de haut en bas. Pfff… Coup de foudre à la con. Les histoires qui sont fini avant qu’elles ne commencent, ça me fait bien rire. Bref, pas question de tuer le jeune homme dans ses histoires perdues d’avance. Autant le laisser rêver un peu.
Nous avançons donc dans ce petit par ce petit parc et voilà qu’elle s’assoit sur un banc. Nous invitant à la joindre, pour ma part, ma sœur et moi, nous restons assis. Le jeune blond lui par contre, d’un air tout aussi enfantin que le sien, puis avec un sourire jusqu’aux oreilles, il se met à côté d’elle, laissant quand même un espace. Waow. J’aurais cru qu’il aurait tenté une avance plus direct, mais bon. Restant silencieux, j’écoute ses conditions qui me font rire intérieurement. Monter sur un navire et être engagé comme marine ? Si s’était aussi simple…

«  C’est d’accord. »


Ma voix était claire, précise et elle dévoilait toujours cette impatience naturelle que j’avais. Qu’elle soit Cloé Bellavi ou Bellevue, je m’en fichais. Tout ce que je voulais et que j’allais avoir, s’était mon menu gastronomique au goût délicieux. Point, à la ligne. Peut-être suis-je égoïste, cependant, là, je ne pensais qu’au bien d’UNE seule personne. Mon ventre d’amour. Limite si je le pouvais, je le caresserais comme un chien en lui susurrant des paroles douces comme quoi la belle allait bien le chouchouter avec un repas digne de ce nom.
Enfin, elle annonçait que nous partions pour faire les courses. Se relevant suivis de Hotaru, elle fit une chose que je n’imaginais pas. Mon bras finissait entre ses seins encore couvert de plusieurs tissus fort heureusement. Ouvrant grand les yeux, je ne comprenais pas pourquoi elle faisait ça. Quant au jeune blond, autant dire qu’il rougissant de jalousie, mais se retenait d’un quelconque commentaire. J’espérais qu’il n’avait pas le cœur brisé. Pauvre petit. Restant de marbre en apparence bien que mes joues soient rouges, je regardais la belle avancer à reculons. Hum ?  D’un coup, elle lâchait prise quand celle-ci semblait faire un faux pas. Selon moi, c’est une simple fausse manœuvre, mais pour les yeux de mes acolytes, c’est une autre histoire. Ils avaient clairement vu son glissement peu naturel sur le sol. Tel un savon. Ma sœur haussait un sourcil, tandis que le jeune blondinet additionnait ce talent à sa grande beauté. Bref, je vous laisse deviner qui a posé des questions du genre «  tout va bien ? rien de cassé ? ».

La suite de la marche se passait plus calmement. Mes bras contre MON corps, seul, nous avancions tous ensemble à notre allure jusqu’à arriver à un fameux marché. Souriant, je me disais que c’est là que ça allait faire mal à mon portemonnaie. Nos courses débutaient enfin. C’est après une bonne ruée partout à voir les étales que nous finîmes nos courses à une boucherie. Arrivant là où la belle avait trouvé tout ce qu’elle voulait niveau viandes, je m’exclamais de façon très distincte.

«  Parfait. Allons sur notre bateau, j’ai grand faim. »


Ouvrant la marche vers le fameux navire, je restais proche de la demoiselle et mettais la main à la patte. Oh bien sûr il n’y avait pas trop de sacs à porter, car entre-temps, le jeune blond avait insisté auprès de la belle pour porter plusieurs sacs. Il était fou d’elle, cela se voyait à mille kilomètres. La demoiselle l’avait-elle compris ? Ou bien était-elle encore trop innocente dans sa tête pour imaginer cela ? Dans le doute, alors que nous étions tous deux en tête du cortège que nous formions tous les quatre, je me permis de lui demander discrètement.

«  D’avance, la question n’est pas pour moi. Je préfère préciser afin d’éviter tout soucis… Es-tu célibataires ? Et niveau râteau… Es-tu du genre brutal à casser la personne en deux ? Ou bien plutôt douce à dire un discours en sucre et faire les yeux doux pour dire pardon ? … »

Oui, la question fait peur. On ne se connait pas, et je lui demande cela comme si j’étais son ami de toujours. Quelle situation quand même. Derrière nous, le blond et ma sœur traînaient la majorité des sacs. De quoi faire un festin. Souriant en coin à la belle, je vins alors à apporter une précision pour éviter les gestes… ambigües.

«  Ow… Hm… Pas que jte déteste ou autre, mais… évite de placer mes bras au mauvais endroit… Je n’aimerais pas provoquer certaines jalousies huhu… »


C’est vraiment ambigu comme discussion. Aussi, j’y mets vite un terme une fois que nous arrivons devant le navire. Montant en premier, j’informe le capitaine de mon  «  caprice » et après une certaine négociation, voilà qu’il accepte. YES !!! Victorieux, je fais donc signe à tout le monde de monter. Direction… Les cuisines. Pas le temps pour la miss de dire bonjour aux membres qui semblent eux aussi apprécier ses charmes, pas le temps de dire bonjour au capitaine ni rien d’autre. Je lui laisse qu’un seul temps, celui de se diriger vers les cuisines. Comme je me tue à le répéter : j’ai faim !

Ainsi donc, j’ouvre les portes unes à unes, puis je fini par pousser grandement les portes battantes des cuisines. Une cuisine qui a du potentiel il faut le dire. Quatre plan de travail dispatchés dans un espace peu restreint. Limite avec de l’organisation, elle pourrait faire une partie dédiée à chaque parties d’une cuisine normale. Entrée, viande, poisson et dessert. Le fourneau est moderne et lui laisse un large choix de techniques réalisables selon son gré. Lui faisant visiter ce lieu qui sera pendant x minutes ou heure son sanctuaire de travail, je montre encore et toujours cette impatience au point de limite dire une fois que la visite est terminée «  Ok, maintenant au boulot, tu as 4 heures ». Malheureusement, ma sœur me stop dans ma folie des grandeurs. Me retenant, je soupire après avoir regardé longuement celle-ci, puis je reprends la parole pour être clair.

«  Ouai bon.. Donc bah.. Tu as tout. Absolument TOUT à disposition. Fait ce que tu veux avec les ingrédients, et hésite pas à hurler quand tout sera terminé. »


Suite à ces mots, je file comme une tornade et ma sœur lance un petit sourire à la demoiselle l’air de lui souhaiter du courage avant de finalement partir à son tour. Seul le jeune blond reste là un instant. Il déballe gentiment les ingrédients achetés au marché, et les classe de manière à ce que la belle puisse se retrouver aisément. En gentil petit commis improvisé, il attends une réaction, puis finalement, il s’adresse à elle.

«  S… Si tu as besoins d’aide… Je serais là Cloé… D…D’accord ? Oh… Moi, c’est Hotaru. Ravis de te rencontrer et …Si je puis me permettre…T…. Tu.. es sublime. »


Rouge comme une tomate et se rendant compte de sa tentative de drague alliant maladresse et côté enfantin qu’il ne peut refouler, il tente de fuir comme quelqu’un ayant fait une bêtise sentimentale en se dirigeant vers les portes. Bien qu’au fond de lui, qui sait… il désire sûrement être retenu. Alala  les joies et tristesses de l’amour coup de foudre.

De notre côté, je discute avec Violet tranquillement.

«  C’est moi… ou Hotaru a… le béguin pour cette fille ? »
«  … Tu n’es pas aveugle. Tu t’améliores. »
«  Rho… Dit que je sais pas m’y prendre avec les femmes hein. »
«  Tu ne sais pas t’y prendre avec les femmes…. »
«  Pfff… »

La journée sort du lot. La tranquillité du moment est tout simplement reposant il faut l’avouer. Mais ne vous fiez pas aux apparences, le capitaine semble réfléchir de son côté à quelque chose. Les aventures ne font que commencer.






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Mar 22 Avr - 16:12


En cuisine femme !

C'était le râleur qui prit la tête. Cloé suivit le rythme de l'homme. L'allure était rapide, cela décrivait l'impatience de l'homme. Son compagnon se tenait auprès de la demoiselle. Elle lui envoya quelques sourires amicales de temps en temps. En quelques minutes, cette petite troupe était devant le bâtiment de la marine. Ce navire était quatre fois plus grand que le Cornelia. Cloé observait ce bateau avec curiosité. Cependant, elle n'avait à peine eut le temps de s'attardé sur son environnement. Le marine faisait avancé la belle jusqu'aux cuisines. Du coin de l’œil, elle vit ce qui semblait être le bug boss de ce bâtiment militaire. Elle émit un sourire et un signe de la main pour le saluer. La demoiselle commençait à s'énerver. Être escorté comme une prisonnière, était vraiment désagréable. Elle entendit l'avertissement du soldat. Avait-elle donné de l'espoir à son ami ? Si c'était le cas, elle en était désolé. Mais elle n'eut le temps de lui répondre que celui-ci lui donna une dernière condition avant de quitter les cuisines. Cloé avait donc quatre heures pour confectionner un repas pour cet homme impatient et capricieux. Entre temps, la voix de l'autre lui proposa son aide si besoin et pour finir un compliment envers la douce. Elle regardait cet homme timide fuir. Elle resta seule dans cette immense pièce. Cette cuisine était similaire à celle du manoir du Don. Les derniers équipements à la mode et de l'espace. Cela changeait beaucoup la jeune femme. Il y avait douze feux, six plans de travail, trois éviers et douze fours. Elle ne savait pas combien de soldats étaient présents sur ce navire, mais une chose était sûre. Elle aurait un jour une cuisine aussi performante. La jeune femme enfila un tablier et dessus il y avait le symbole de la marine. Elle le retira et le retourna, porté ce symbole était gênant pour elle. En voyant, les courses soigneusement répartir sur les plans de travail, la belle aurait sans doute besoin d'une paire de bras en plus. Elle sortit sa tête des cuisines pour chercher ce fameux Hotaru.

-Ho... Hotaru?

En balayant les parages, elle vit le râleur avec la jeune femme de ce matin. Le regard de cette femme se posa sur Cloé. Elle lui sourit avant d'oser lui parler.

-Pardonnez-moi... J'aurais besoin de commis... Je ne trouve pas votre ami...

Elle se sentait mal à l'aise. Elle aperçut cette jeune militaire qui avançait vers elle et elle rentra dans les cuisines. Cloé était surprise. Elle remercia cette charmante demoiselle. Celle-ci semblait ailleurs. Cloé faisait le lien. Son regard était fixé sur l'homme dehors. Cloé souffla.

-Tant qu'il ne bouffe pas mes préparations, il peut nous aider.

Bizarrement, elle était contente. Elle avait deux commis pour l'aider dans sa tâche. Elle alluma quelques feux dans une glisse maîtrisé. Elle donna ses ordres. En quelques secondes, quatre marmites avec de l'eau étaient installés sur les feux. Puis elle donna des couteaux à ses commis. Elle leur démontra sa maîtrise dans la découpe des légumes. Dans des cubes de deux centimètres, les tomates et les pommes de terres furent préparés. La demoiselle prit les tomates et les plongea dans l'eau chaude. Pour les pommes de terres, il fallait retirer l'amidon en les rinçant sous l'eau clair. Cloé regardait l'homme. Elle lui prit ses mains pour lui montrer le bon geste.

-Ce n'est pas un sabre, mais un couteau de cuisine. Tu dois faire un geste de l'avant à l'arrière de la lame et tu auras une coupe régulière.

Elle retira ses mains avant de prendre des épices. Dans un petit bol, elle versa deux pincés de sel, un tour de moulin de poivre noir, deux cuillères de curry et une de piment rouge. Elle versa une cuillère à soupe d'huile d'olive pour lier les épices. Elle réserva au frais le tout. Puis elle jeta un œil aux tomates. Elle les piqua avec un couteau pour voir la cuisson. Elles étaient encore dur, il fallait encore dix minutes de cuisson. Elle fit signe de mettre les pomme de terres dans une autre marmite à l'un des commis. Dans les tomates, Cloé rajouta des carottes, un piments émincé, des poivrons rouge, vert et jaunes. Le tout devait faire comme une sorte de ragoût. Elle diminua le feu de cette marmite. Elle voyait l'un de ces commis qui commençait à s'ennuyer. Elle lança un chiffon sur l'homme.

-Tu veux manger ma nourriture alors bouge toi ou dégage de ma cuisine !

Cloé n'aimait pas voir des gens qui s’en foutaient et aidaient juste pour avoir une médaille à la fin. Au final, elle vira son commis dehors. Au même moment derrière la porte, il y avait Hotaru. Cloé croisa le regarde du jeune timide et l'agrippa par le col pour le remplacer avec l'autre.

-Toi, tu seras sérieux.

Cloé se lava les mains et reprit la tâche. Elle donne les directives à l'homme. Elle sorti la viande de son paquet. Sur une planche, elle installe le bout de viande. Elle prit un maillet et commença à frapper la viande. Elle devait attendrir le morceaux avant de le découper et le mettre dans la sauce de tomate. Dehors, le chef du navire gueulait. la voix de cet homme venait jusqu'aux cuisines. Ni une, ni deux, un corps vola et glissa à travers la pièce.

-Tu es puni en cuisine, Taito. Tu es vraiment incorrigible !

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Une histoire de bouffe




Quelle histoire quand même. Tout cela pour un repas. Discutant avec ma chère sœur, je me demandais bien ce que faisait Hotaru. Allait-il être téméraire et tenter une approche avec la miss ? Ou allait-il simplement s'occuper de lui dire deux trois mots doux avant de fuir ? Bah... Cette situation étrange et touchante à la fois était unique il faut le dire. Jamais je n'aurais pensé capable le jeune blondinet de tomber amoureux si bêtement. Qu'avait-elle cette miss pour tant l'intéresser ? Y avait-il un truc dans son physique qui l'attirait ? Ou bien était-ce juste les yeux ? Pourquoi je me demande cela moi. Je secoue la tête tandis que ma sœur me parle. Calme et sereine dans cette histoire, en tant que fille, sûrement s'imagine-t-elle à la place de l'autre demoiselle. Être le centre d'intérêts d'hommes etc etc. Sûrement que cela doit-être très plaisant. Ou pas. Bref, nous n'avons pas le temps de trop discuter que nous sommes réquisitionnés. En effet, une petite voix s'échappe dans le couloir non loin de notre position. Que voulait la miss ? Elle semblait appeler un autre, mais au final, elle s'en remis à nous puisque nous étions les seuls disponibles. Hotaru absent ? Voilà une chose qui m'étonnait grandement. J'aurais plus imaginé Hotaru à ses pieds à être le premier à être réquisitionné. Intrigué, je laissais ma soeur me faire avancer. Elle, elle ne refuse pas d'aider une demoiselle.

Appelé, je soupirais de lassitude. Ce matin, j'ai demandé un repas, cependant, j'ai jamais demandé de participer à l'élaboration. Je suis plus du genre à mettre les pieds sous la table et manger. Non mais quelle idée que me mettre en cuisine en tant que commis. Manquerait plus qu'elle me foutte à la plonge où on nettoie les assiettes. Hors de question... Fort heureusement, ce n'est pas ce genre de travail qu'elle donnait. Ses ordres étaient clairs et donc j'appliquais. Au départ, nous devions préparer le poste. Préparer les chauffantes pour faire bouillir quelques légumes etc etc. Bref, des trucs que même un débile pourrait faire. Une fois fait, elle nous donnait des couteaux et prouvait une belle dextérité. Ma soeur qui est habile puisqu'elle utilise un sabre était comme captivée par sa maîtrise. Cuisinière n'est pas si loin de sabreur. Niveau maîtrise, l'habileté est la même. Les cubes réguliers de la belle ne laissaient pas indifférent ma soeur et cela m'étonnais de voir ma soeur ainsi impressionnée. Pfff... Ce sont que des cubes. Ainsi donc, piqué à vif niveau fierté personnelle, quand ce fut notre tour de faire des découpes, je tentais d'agir aussi bien qu'elle et plus rapidement. Cependant, rapidité ne rime pas avec qualité. Ainsi donc, je me faisais vite reprendre. Le terme exact était " le couteau n'est pas un sabre ". Je me contentais de grogner comme un homme vexé que j'étais.

" Traite moi de pseudo samouraï tant qu'on y est..."


Bref, suite à cette parenthèse, nous faisions d'autre trucs assez simples. Cependant, l'intérêt pour moi n'y était pas. Je m'emmerdais à un point. Cuistot, c'est pas mon boulot. Goûteur, critique oui, mais pas cuistot. Ainsi donc, je mettais une certaine mauvaise foi que la belle ne mis pas longtemps à repérer et le résultat était explosif. Oubliant où elle était, elle agis rapidement et m'étonnait. Ni une ni deux, on coupait ma lumière. Je ne voyais plus rien à cause d'un chiffon qui vait volé dans la cuisine. Son ton était semble énervé et elle ne laminait pas ses mots. Quel caractère. Ma soeur se marrait presque en voyant la scène et moi, je me contentais de répondre, ou du moins essayer.

" TA cuisine ? Non mais tu..."


Trop tard, mon temps était écoulé, elle me virait de la cuisine sans attendre. Waow. Agacé, je retirais mon tablier et passais outre la porte. Bah tient... Le jeune blond était là. J'hésitais à lui taper la main pour l'ordonner de prendre ma place, mais c'est la miss qui finalement faisait cela. Ni une ni deux, elle le saisissait au col et le jeune homme était contraint de coopérer. Intrigué par son comportement, il affirmait ses dires en faisant de gros yeux. Il ne s'attendait pas à être réquisitionné ainsi. Il attendait sûrement plus de douceur. Cependant, malgré l'étonnement, il ne semblait pas déçu, bien au contraire. Il allait donc rejoindre Violet et y mettaient tout deux du cœur pour que le repas soit une réussite ET que la demoiselle puisse se calmer un peu.

De mon côté, j'étais remonté sur le pont énervé comme jamais. Ma fierté et mon égo en avaient tout deux pris un coup. Pfff... Foutu dehors par une meuf. Sans réfléchir, je donnais un coup dans un seau contenant de l'eau sale. L'eau anciennement propre, mais sale à force d'y tremper le tissu qui servait à nettoyer le pont. Suite à cette erreur donc, une partie du pont était de nouveau sale et le capitaine avait vu la chose. Ainsi donc, sa voix s'élevait et devinez où je fini ? Dans les cuisines. Oui oui, comme un vulgaire chaton, c'est presque s'il ne me choppe pas par le cou et me balance en cuisine. Quelle ironie quand même. Me redressant donc, je regardais ce joli monde qui s'activait, notamment les deux zozo devenus commis. Ma sœur mettait du sien naturellement, quant à Hotaru, il semblait heureux comme jamais. Un vrai rayon de soleil au milieu du chaos d'une cuisine bien gérée. Quel tableau...
Respirant les odeurs qui commençaient à envahir la pièce, je détournais mon regard vers la miss qui semblait attendrir de la viande. Et ben... Si elle tape un mec comme elle tape la viande, je note dans ma tête de ne jamais tomber amoureux d'elle. Pauvre Hotaru... J'espère qu'il a le corps solide, car il risque de prendre cher. Silencieux, je regarde la scène et reste planté là, ce qui risque de l'énerver. Ainsi donc, dans le but de ne pas me faire jeter une nouvelle fois, je me déplace et vais vers le seul endroit où on a souvent la paix, mais aussi le lieu que je déteste le plus en cuisine... La plonge. Là-bas, les casseroles sales s'entassent et les récipients utilisés aussi. Rien que de voir la pile qui s'y trouve, je soupire de lassitude. Aider ? Ou faire la plonge. Le choix est dur...

Secouant la tête, je vais donc voir la fameuse " chef " et lui parle. Qu'elle m'entende ou non, rien à faire, je parle et basta. Les mots qui sortent de ma bouche me blessent en bon sexiste que je suis presque, mais bon.

" Dite ch...chef. Y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour aider ? ... Oh je sais... Je vais mettre la table."


Ainsi donc, malgré ma question qui est plus là pour faire joli qu'être utile, je vais sortir les couverts et préparer une table pour tout le monde. Dans une pièce annexe, je dispose les assiettes et les verres ainsi que les couverts. Bon, plus que la bouffe à amener.
Violet et Hotaru respirant l'odeur des plats qui mijotent et commencent à exprimer le fait qu'ils sont prêt, le jeune blond et la demoiselle s'exclament.

" Cloé... J... Je crois que c'es...t prêt."
" Cloé, c'est prêt, je met dans un gros récipient avec une grosse cuillère."

Hotaru semble plus être du genre à suivre des ordres que prendre des initiatives, tandis que violet est plus adroite et prend des initiatives. La cuisine permet d'analyser les gens quand on y regarde de plus près. Sourire aux lèvres, fier de leur travail, les commis attendent les ordres de la chef et finalement, une fois le tout terminé, ils laissent le soin à la miss de sonner la cloche annonçant l'heure de la gamelle. Une chose est sûre, ils sont impatient de goûter le fruit de leurs efforts à tout les trois. Car même le chef compte. Ce n'est pas qu'un ou une superviseur de l'opération. Elle dirige certes, mais elle au moins, elle met la main à la patte. Bref. Une fois le tout prêt et mis sur la table, les gens installés, tout le monde attend la chef pour la féliciter.
Pour ma part, assis sur une chaise au bord de la table, proche de là où la chef devra à s'asseoir pour présider la table, l'assiette se remplit rapidement. J'ai vraiment faim. Et faut le dire, ça a l'air trop bon. Peut-être que malgré ma mauvaise foi, je vais laisser parler mon coeur, ou plutôt mon estomac pour elle. Agacé de l'attendre, je parle d'une voix forte, se voulant taquin et surtout pour la presser un peu.

" HEY CHEF !!! Allez venez, on a tous faim. Notamment moi. "

Comme un enfant, je laisse claquer mes couverts contre la table entraînent un mouvement de foule, qui fait cela non pas comme des gamins à différence de moi. Non, les marines se mettent à faire ce geste pour acclamer la responsable de ce bon repas. La belle se ferait-elle désirer ? Quoi qu'il en soit, en attendant, je lui sert gentiment une bonne portion. Il serait dommage qu'elle ne goûte pas à ce qu'elle a fait en compagnie de commis.




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Jeu 24 Avr - 17:02


Le repas est servit

L'élaboration du repas commençait à toucher à sa fin, un rythme plus calme et enjoué avait pris place. Cloé accompagnait ses commis dans la préparation des portions. Elle ressentait un sentiment d'être au sein d'une famille. Son sourire restait dessiner, mais elle repensait à sa mère et aux bons moments passées avec elle. Elle fut surprise de voir cet homme lui demandait en quoi il serait utile et se dirigea vers une pièce annexe pour mettre la table. La demoiselle lui envoya un sourire.

-Merci !

Elle retourna aux fourneaux, finalement elle avait réussit à voir une autre facette de cet homme. Avec l'aide de ses deux commis et de Taito, elle versa le repas dans les gamelles. Il y avait au total une trentaine de personne. La table était immense et formait un grand "U". La place au centre était réservée au maître des lieux bien entendu. Les soldats commençaient à prendre place et Cloé s'éclipsait lentement dans les cuisines. Elle avait remplit sa mission. Cependant, la voix de Taito et un bruit métallique sortit la demoiselle de ses pensées. Tout le monde attendait la cuisinière. Quand elle poussa les portes des cuisines pour rejoindre la salle, un petit comité regardait la jeune femme qui avait encore son tablier. Elle entendit des mots de remerciements des marines présents. Elle les salua avec respect. Quand elle releva la tête, elle aperçut son petit groupe de commis qui lui faisait signe. Elle avança pour s'installer auprès d'eux. Elle était un peu mal à l'aise. Mais chacun d'eux rassurèrent la demoiselle. dans un raclement de gorge provenant du centre de la table, un homme se leva.

-D'abord les grâces.

Tout le monde joint leur mains et fermèrent les yeux. Cloé observait la scène et était surprise de voir cette coutume. Le jeune blond à côté d'elle lui faisait signe de les imiter. Elle joint rapidement ses mains et ferma les yeux.

-Remercions les personnes qui ont offert ce repas.

L'homme tapa deux fois dans ses mains.

-Bon goûtons cette gamelle.

L'assemblée tapa également deux fois dans les mains et commença à manger. Cloé tenait sa fourchette et restait fixer sur l'homme au centre. Les hommes mangèrent et pleurèrent également. Cloé aperçut cet homme mettre une premier bouchée. Il déposa sa fourchette sur la table et pencha la tête.

-Pour une fois, cette enfant eut raison de prendre l'initiative d'aller retrouver cette jeune femme.

L'homme tapa du poing sur la table et rigola fortement. La foule était surprise par ce comportement étrange de cet homme haut gradé. Cloé ne comprenait pas vraiment la situation, mais une chose était claire : le repas était un franc succès. Elle entama sa gamelle sans dire un mot. Soudain, quand elle allait prend son morceau de viande, elle vit une fourchette autre que la sienne. Avec son couteau elle stoppa la course de cet inconscient.

-Essais donc!

Quand elle posa son regard sur l'auteur des agissements à l'encontre de son assiette, c'était le jeune blondinet. Elle retira vite fait son geste, avant de s'écarter un peu. Elle se souvenait des propos de Taito concernant le jeune homme. Elle déposa ses couverts sur la table avant de regarder l'homme dans les yeux.

-Je... Je suis désolé. Je te remercie de ta considération envers moi. je ne peux échanger les mêmes sentiments.

Elle inclina sa tête vers l'homme pour le remercier et lui envoya un doux sourire polis. L'équipage avait remarqué la scène et charia le jeune homme. Cloé avait fait sa part respectueusement, la suite ne concerna pas la demoiselle. Après quelques minutes à discuter avec sa voisine de table, le repas prit fini. Cloé déposa son assiette dans un autre évier. Elle espérait ne pas faire la plonge, un petit soupir fut émis de la jeune femme. Au même moment, le chef du navire se tenait derrière elle.

-Demoiselle, merci pour avoir sauver les estomacs de mes hommes.Ne t'inquiète pas pour la plonge, je trouve quelqu'un.

L'homme tourna sa tête en direction d'un jeune homme avec un visage mesquin. Le mousse était surprise et s'avança vers la plonge.

-Problème résolu. Suis-moi je te prie.

Cloé était inquiète. Elle regardait autour d'elle essayant de trouver un peu d'aide. Elle vit le petit groupe de Taito. Elle essaya de leur faire signe, mais elle les vit disparaître. Plus elle marchait, plus elle se retournait le cerveau. Elle n'était qu'une civile avec un dossier aussi vierge qu'elle. L'homme qui menait la marche, ne disait aucun mot. Il emmena la demoiselle vers la passerelle.

-J'aurais une proposition à te soumettre. Demain, d'autres troupes de marines vont venir pour disputer un concours.
-Pardonnez-moi, mais vous êtes qui ?

L'homme fut surpris par la question de la demoiselle, il était vrai que c'était une simple civile, comment pouvait-elle connaître la fonction de l'homme. Il se racla la gorge une nouvelle et recommença.

-Je suis le contre-amiral du navire. John Clark. Je dirige cette bande de mou du bulbe.

Cloé se mit à rigoler subitement. L'homme regardait cette jeune femme avec un doux sourire. La belle avait eut l'impression d'entendre Rey son capitaine. L'homme reprit la conversation.

-Comme je disais, il y aura un concours ici. Et ma fraction est toujours ridiculisée par le autres.

Ce contre-amiral eut un moment de peine et souffla. Cloé le regardait comme intriguer. Que voulait il gagner au juste ? La demoiselle se plaça devant l'homme comme si elle agissait avec son capitaine.

-Vous avez besoin de moi, c'est ça?
-Oui... C'est un concours de cuisine...

Au même moment, un petit groupe de marines passaient derrière les deux personnes. Cloé reconnu Hotaru et Taito dans le lot.

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Ven 25 Avr - 21:31

Une histoire de bouffe




Une femme qui se fait désirer, c'est quelque chose de classique. Même si personnellement, ma sœur ne semble pas être ce genre de personne. Là, nous attendions tous la demoiselle qui avait fait ce fantastique repas. Tous sont unanimes sur la qualité de ce repas. C'est certain qu'ils le trouvent comme moi je le trouve. Un repas simples, mais où il y a des saveurs fraîches. Pas de boites ou de saveurs peu plaisantes. Adieu mauvaise bouffe, bonjour la vraie cuisine faite avec le cœur. Du moins, à défaut d'y mettre plein d'amour, elle y aura mis du professionnalisme. Bref, nous l'attendions et finalement, elle pointait le bout de son nez. Elle semblait perdue. Quoi ? Une vingtaine ou trentaine d'homme avec un uniforme ça la stress ? Haussant les épaules, ma sœur et le jeune blond lui faisait des signes pour qu'elle s'installe sans crainte. Suite à quoi, il y eu un rituel habituel. Le genre de pratique que je n'applique pas car je ne crois en rien. Attendant que chacun fassent la prière, je dévorais des yeux la nourriture. Si cela ne tenais qu'à moi, j'aurais planté ma fourchette dans la nourriture et goûté le temps qu'ils prient tient. Mais un minimum de respect est là. Donc je m’abstiens.

Nous pouvons finalement commencer et autant le dire, je ne me fait pas prier. Le reste du monde non plus. Ils étaient tous heureux. Tout comme moi. J'étais sur le point de jouir tant cela était délicieux. De la fraîcheur, du sucré, du salé, un peu d'épices. Bref, le mélange parfait. Tout allait très bien ensemble et ne formaient qu'un goût unique. S'était divin et mon ventre remerciait la demoiselle. Pour preuve, j’avais le sourire jusqu'aux lèvres. Une image rare venant de moi. Pas un sourire narquois, mais un vrai sourire. Le genre de sourire qu'un enfant a quand il est content. Là, j'étais plus que content. J'en oubliais les autres et ne voyais pas les quelques péripéties amoureuses du blondinet. Pas même ma soeur ne relevait la chose. Le blondinet par contre semblait comment dire... pas très surpris de ses dires, pourtant, il ne pleurait pas. Iil était clair que ses films s'écroulaient dans sa tête, pourtant, il ne s'en plaignait pas. Sûrement allait-il s'exprimer quand il sera seul, mais quoi qu'il en soit, il ne semble pas lui en vouloir, bien au contraire. Il se contente d'un sourire pour montrer qu'il a compris ses dires. Au moins, une chose est sûre, il ne s'amusera pas à insister ou autre. Manque de pot, d'autres avaient vu et chariaient le jeune homme. Je m'y mettais doucement jusqu'à peut-être un peu trop le charier, ce qui me donnait droit à un coup de pied de la part de ma soeur. Je me stoppais alors et me contentais de lâcher un petit commentaire qui n'était ni pour flatter la belle ou quoi que ce soit d'autre.

" Au moins... Il prouve ne pas être homo comme je le sous-entendais parfois. Puis il a bon goût haha."


Petit commentaire qui ne voulaient pas mettre mal à l'aise la belle. Il serait dommage que ce repas se finisse mal à cause de ma langue qui fourche. Bref. Le repas continuait jusqu'à la fin et chacun amenait son assiette dans un bac de nettoyage. Par la suite, s'était la pause avant qu'un mec soit désigné. Ainsi donc, j'appliquais ma technique habituelle, celle qui consiste à s'éclipser. Souriant donc, j'allais rejoindre Hotaru qui semblait avoir eu la même initiative. A moins que ... Hm ? Il semblait bizarre. Arrivant à sa hauteur, je le surpris en train de s'essuyer les yeux. Oh ? Soupirant, je vins à lui taper dans la nuque en lui faisant signe de venir avec moi plus loin dans le couloir. Une fois seul à seul, je vins donc à l'entendre. Il me disait doucement ce qu'il appréciait chez la belle. Ainsi donc, son simple regard le fascinait ? Moi qui aurais cru que s'était quelque chose de plus imposant au niveau du buste... Enfin bref, après avoir entendu son discours, je me mis à réféchir. Quoi faire ? Avant, j'aurais simplement rigolé et me serais tiré, pourtant, là, je voulais l'aider. Ainsi donc, après m'être gratté la tête, je me mis à lui parler tranquillement.

" C'est pas la fin du monde. Tu sais, des femmes belles comme elle, il y en a plein dans ce monde. Alors désespère pas hein. Puis de ce que j'ai compris, elle t'a rien dit de méchant si ?"
" Non... Mais hm.. je sais pas. Cela me fait tout drôle. J'ai beau connaître sur le bout des doigts les symptômes qu'on a quand on a mal au ventre, là c'est différent. "
" ... Tu l'apprécie et tu as mal, c'est tout. Aller vieux, te laisse pas avoir. Elle semble bien t'apprécier, alors soit heureux. Si ça trouve, peu de monde ont la chance d'être apprécié d'elle, ou d'avoir le poste ' d'ami ', en supposant qu'elle te considère comme cela. Bref, aller, te prend pas la tête, au pire, offre lui un cadeau. Un truc simple qui montrerait que tu comptes pour elle, mais que tu as compris le message. C'est toujours plus sympa qu'un simple sourire. Enfin je crois."

Après une petite discutions, c'est à coup de claque dans le dos que je le faisais re-avancer vers le lieu où les gens discutaient. Plus heureux, moi et Hotaru, nous avancions jusqu'à passer proche de la demoiselle, mais là, à ma grande surprise, on m'attrape au niveau de la nuque. Comme un chat, le contre-amiral me stop dans ma marche et laisse sa voix se faire entendre.

" Lieutenant Nowaki... Justement on parle de truc intéressant. "
" Ah ?"
" J'ai pris une décision. Mais rassurez moi, vous vous souvenez bien de ce que vous aviez dit n'est-ce-pas ?"
" Qu'une fois remercier, elle pourrait partir sans nous rejoindre ?"
" ... Vous le faite exprès ? Bref... Quoi qu'il en soit, j'ai pris une décision. Il n'y aura pas une équipe, mais deux cette année. Pour le concours de cuisine. Ce fameux concours qui je cite : n'est que banalité pour vous "
" Ah... A ce propos je..."
" Silence. Je vous informe donc que je vous inscirais tous à ce concours. Formez vos équipe et demain... soyez prêt. Cette fois, on gagnera ou alors au pire du pire, nous serons sur un podium. D'accord ? Vous pouvez vaquer..."
" M...Merci."

Grommelant. Je partais chercher des participants tandis que Hhotaru était retenu par le contre-amiral. Le monsieur proposait donc à la demoiselle ceci.

" Que diriez vous d'avoir Violet et Hotaru en commis ? Vous avez déjà travaillé avec eux alors il me semble judicieux de vous donner ces deux là n'est-ce pas ? Sinon, faites votre choix parmi les gens ici présent. Quoi qu'il en soit.. Je vous cache pas que malgré l'aide que je vous demande, je ne souhaite pas que vous soyez stressé. Soyez zen et prenez du plaisir lors de ce concours. C'est plus pour mettre de bonne humeur ce loup de mer que j'ai voulu paraitre sévère. D'accord ?"
" J... Je suis partant. Enfin... S...si Cloé veux-bien ?"

Le jeune semblait attendre une réponse suite à quoi, Violet était mise au courant et elle acceptait sans attendre.
De mon côté, je prenais les deux première personnes qui me passaient sous la main et je m'enfermais doucement dans ma cabine à étudier les recettes bateau de notre chef cuisinier. Bordel... N'importe quoi. C'est donc en priant le soir venu que je me couchais en espérant ne pas tomber le lendemain sur un sujet difficile. De son côté, Cloé avait pu si elle le désirer préparer son équipe comme elle le souhaitait.

Le matin suivant arrivait très rapidement et c'est de très tôt que je m'étais levé. Soupirant, la tête dans le cul, je me dirigeais vers le pont. Prêt à me rendre sur les lieux du concours, j'attendais de voir si Cloé était là, où si elle étaient déjà partit pour le lieu du concours, à savoir : en centre ville. Me grattant la nuque, je regardais le soleil se lever doucement. S'en est presque émouvant. J'inspirais un grand coup en re-priant une fois de plus pour que le sujet du concours soit simple. Un dessert ou des trucs sucrés à travailler par pitié. Je m'imagine mal devoir désosser un carré d'agneau, ou désosser un râble de lapin, ou tout ce genre de truc. Je préfèrais me contenter de la pâtisserie. Tch.. Pourquoi j'ai dit ça moi ? J'aurais pas pu fermer ma gueule ce jour là ? Me voilà collé à ce putain de concours. Secouant la tête, voilà que le contre-amiral débarque l'air furieux.

" Encore là ? Filez en centre-ville, n'attendez pas..."


C'est donc pas en retard que je me dirigeais sur les lieux du fameux concours. Aller... D'ici quelques heures ce cauchemar sera terminé.




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Sam 26 Avr - 19:19

Avertissement pour le correcteur, Cloé a écrit:
Durant les prochains postes, il est conseillé d'avoir mangé ou ne pas avoir faim. Lire à jeun peut-être douloureux et donner faim. La faim sera votre pire ennemie, prenez garde!
Du sérieux pour un simple concours

Cloé avait accepté d'aider cette troupe à regagner un peu d'honneur à travers un concours de cuisine entre plusieurs groupes de marines. Avant d'aller rejoindre sa cabine sur le Cornelia, elle salua les marines avec un joli sourire. Les petits pas de la jeune femme faisaient craquer les planches de la passerelle. Elle se dirigea à son navire avec une mine joyeuse. Le capitaine se tenait devant l'entrée du bateau. Il avait l'air d'être vraiment mécontent. Cloé s'avançait lentement vers son mentor. L'équipage était parti dans les songes d'un monde imaginaire.

-Tu t'es engagée, félicitation.

Cloé prit Rey dans ses bras. Le visage de la douce était contre le torse du capitaine. Elle agissait comme une fille avec son père.

-Et pourquoi je serais une marine ? Ma vie est ici.
-Tu as encore était trop gentille pour dire non, je parie.
-Oui.

L'homme caressa la chevelure de la demoiselle. Il la retira de son torse pour regarder le visage de sa petite fleur. Il pouvait lire comme dans un livre ouvert la jeune femme. Elle était d'une gentillesse et aider toujours son prochain comme une âme noble. Il se faisait déjà une idée de qu'il avait pu se passer. Un marin affamé lui demanda un service et elle accepta. Il laissa sa protégée se diriger vers ses appartements. Avant qu'elle ne ferme la porte, elle s'adressa à son capitaine.

-Demain je participe à un concours culinaire, tu viendras me voir ?

Rey hocha la tête et lui faisait signe de disparaître. Cloé ferma la porte en bois de sa cabine. Elle s'allongea sur son lit et se remémora cette journée. Une nouvelle fois, elle avait réussi à se faire des amis, difficilement, mais un lien était installé. La fatigue était installée et en un éclair la belle rejoint le pays des rêves. La nuit passa rapidement, Cloé avait rêvé des plats du concours qui étaient tous farfelus et impossibles à réaliser dans la vraie vie. Les rayons du matin réveillèrent la jeune femme. Le son des mouettes et des matelots entrains de s'occuper des tâches quotidiennes permirent de faire sursauter la belle. En quelques secondes, elle se changea et quitta le brigantin en direction du centre-ville. Une foule commençait à se rassembler. Dans des acclamations, une équipe de marins avançait vers un post de travail. Cloé regardait ses hommes. C'était des cuisiniers et des professionnels. Cloé se faufila pour rejoindre Violet et Hotaru. Quand elle fut à son post, elle rassura les deux commis.

-La cuisine représente les sentiments d'une personne dans un plat. Amusons-nous et donnons le meilleur de nous même.

Quand elle regarda autour d'elle, il semblerait qu'une équipe manquait à l'appel. Les juges allaient bientôt prendre la place pour détailler les principes de ce concours entre troupes de la marine. Un homme, bien en chair, essayait d'atteindre le pupitre. Quelques participants rigolaient discrètement. Cloé tira la manche de Violet.

-Allons aider ce pauvre homme.

Les deux femmes épaulèrent l'homme. Les autres juges observaient les deux demoiselles. Quand l'homme était correctement installée, les deux repartirent à leur place. Il y avait au total cinq juges et c'était les chefs des navires militaires. Il y avait donc John Clark parmi le juges. Son visage était fermé. Violet souffla et glissa un petit mot à la jeune femme.

-Taito... Il n'est pas encore arrivé cet imbécile heureux.

Une présentation du concours commença par l'homme en chair.

- Chaque année, la marine a l'honneur d'organiser un concours entre ses hommes pour définir les meilleurs fourneaux militaires. Depuis trois ans ce sont les hommes de Travis Coeurjoie qui sont les gagnants.

Il pointa la fameuse équipe de professionnelle et le chef du bataillon. Un homme élégant et raffiné. Les femmes avaient des cœurs à la place des yeux.

-Les concours aura quatre épreuves. La première est une épreuve libre. les concurrents peuvent créer un plat de leur choix. Le principal est que ce plat traduise vos émotions et le bon goût. Une équipe sera éliminé. La deuxième épreuve est plus technique. C'est un plat imposé puis une autre équipe quittera le concours. La troisième sera autour d'un plat créatif, vous aurez tous un panier différent pour créer un plat sucré ou salé. La dernière épreuve est une nouvelle dans ce concours. Elle sera dévoilée lors de la final!

La foule applaudissait l'orateur. D'un coin de l'oeil, Cloé aperçut Taito. Elle était soulagée. Le juge commença à présenter les autres juges de gauche à droite.La moyenne d'âge était autour de 40/5 ans, sauf pour Travis Coeurjoie, il avait 32 ans.

-Je suis Rim Provost, capitaine du navire 45 de la marine. Travis Coeurjoie, capitaine du navire 3. John Clark, capitaine du navire 73. Regis Truffe, capitaine du navire 66 et June Besh, capitaine du navire 18.

Les équipes commençaient à sortir les ustensiles nécessaires à la préparation de leur plat. Cloé donna ses ordres, Violet sortait des petits récipients et Hotaru préparait les casseroles et poêles. Avant de commencer la recette, Cloé restait calme et attendait l'indication basique : le temps accordé. C'était fondamental comme indicateur. Rim Provost laissa la place au tenant du titre.

-Vous avez 2 heures pour réaliser le plat.

Le son d'une cloche résonna pour donner le départ de la première épreuve. Cloé parti avec ses deux commis pour récupérer les ingrédients nécessaires. En route, elle indiqua son idée. C'était un plat familial. Des pâtes fraîches avec un bouillon épicé à la tomate et autres petits légumes. Des boulettes de viandes pour apporter de la consistance au plat. C'était une recette simple mais qui tiendra à l'estomac. Elle envoya Violet cherchait les épices, puis Hotaru les légumes. Cloé allait s'occupait de la viande et de la base pour les pâtes. Le trio se retrouver sur l'immense poste de travail. La chef de partie dirigea les deux commis sur les tâches à accomplir. Hotaru avait à nettoyer et tailler les légumes grossièrement pour les faire cuir dans de l'eau séparément. Il devait vérifier leur cuisson et réalisait une soupe un peu épaisse. Pour Violet, elle allait aider Cloé à faire les pâtes fraîches. Sur le poste, Cloé mis 300 g de farine avec une pincée de sel. Violet rajouta 3 œufs entier. Puis Cloé commença à mélanger. Peu à peu une boule de pâte se forma. Au bout d'une dizaine de minute, les mains de Cloé commençaient à perdre de leur vivacité. Il fallait dire que faire des pâtes fraîches étaient du sport. Ce fut autour de Violet de pétrir la boule. Cloé stoppa les gestes de son commis pour placer cette boule dans un récipient avec un torchon humide. Durant 30 minutes, la pâte se reposait. Hotaru commençait à retirer certains légumes pour les retailles et faire un écrasé dans un large récipient. Cloé enseigna à Violet comment trouver le mélange parfait d'épices.

-Les épices sont utiles en cuisine. Tu dois prendre en considération qui mangera ton plat. Ici des personnes hauts gradées avec peut-être des problèmes d'estomac. Donc tu utilisera très peu d'épices fortes mais d'autres plus sucrés.
-Bien. Je choisi donc lequel car j'ai pris un peu tout.
-essaye de créer ton mélange. C'est pour la soupe épaisse. je te fais confiance.

Cloé laissa la jeune femme et se dirigea vers Hotaru. l'homme avait faire les boules de viandes. Il avait pris l'initiative.

-Tu as bien travailé! Tu pourrais m'aider pour laminer la pâte.

Dans un premier temps, elle chemisa le plan de travail pour étaler la boule et obtenir une pâte allongée et épaisse. Puis venait le tour de la machine. Elle donna un bout à Hotaru qui l'inséra dans la machine. Une heure et quinze minutes s'était écoulé déjà. Les pâtes étaient détaillées et prêtes pour la cuisson dans une eau salée. Violet avait trouvé le mélange parfait pour la soupe et s'occupa de finaliser. Hotaru sortit une poêle pour faire saisir les boulettes. Cloé tournait les pâtes pour. Les minutes défilaient. il ne resta plus qu'une dizaine de minutes pour terminer le plat. Dans une assiette blanche Violet versa la soupe. Cloé sortir les pâtes, les égoutta et les plaça dans l'assiette. Puis le blondinet mit cinq grosses boulettes de viandes. Les quatre autres assiettes étaient des copies parfaites de la première. Voilà que la cloche sonnait la fin de l'épreuve. Cloé observa les autres équipes. Certains avaient des plats très élaborés et très techniques. Un peu d'angoisse montait en elle. Mais ces cois la rassurèrent. Des serveurs emportaient les plats réalisés.



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Taito Nowaki
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Sam 26 Avr - 21:06

Une histoire de bouffe




Avertissement pour le correcteur, Taito a écrit:
Durant les prochains postes, il est conseillé d'avoir mangé ou ne pas avoir faim. Lire à jeun peut-être douloureux et donner faim. La faim sera votre pire ennemie, prenez garde!

La soirée avait été rude et désormais, il me fallait agir. Me dirigeant en vitesse sur les lieux, je priais qu'un retard quelconque ne soit pas disqualificatif, sans quoi, j'allais en prendre une dans la gueule à coup sûr. Pressant le pas, je filais dans les rues jusqu'à l'endroit choisis. Le centre-ville était doucement bondé de monde. Des spectateurs. Visiblement, ils aimaient la cuisine... Soupirant, je me dépêchais de m'installer. Mes deux commis étaient là, prêt à agir. Ils ne se connaissent pas en cuisine que je sache, mais ils semblent débrouillards. Du moins, j'espère... Les fixant un à un, je voyais d'autres concurrents discuter avec leurs commis. Caresser mes escl... commis dans le sens du poil, c'est pa vraiment mon truc, mais bon, je me devais de les rassurer un peu.

" Bon... Essayez de vous amuser un maximum... Mais si on perd, je vous trou les fesses pigé ?"


Oui, j'ai une façon spéciale de rassurer, mais passons.  J'ignorais le passage où un homme avait besoin d'aide. Heureusement, Cloé et ses commis aidaient cette personne qui subissait quelques regards moqueurs et sourire qui se moquaient. Pour ma part, je ne disais rien, quoi que le ventre assez gras de l'homme me faisait un poil sourire. Merde... J'ai oublié un truc... Je m’enfuis donc rapidement et vais chercher quelque chose que j'ai oublié. Un briquet. Ainsi donc, je semble ailleurs. Je suis considéré un bref instant absent alors que j'étais présent depuis un moment. A croire que je sais me faire discret en faite.
Je reviens lors du discours de bienvenue qui annonce le début du concours. Armé de mon briquet, j'écoute le blabla de l'homme responsable du concours et hausse les épaules l'air las. J'attendais qu'ils aient fini de parler pour me lancer et vite finir tout ça. Je me demandais si je ne pouvais pas flinguer tout le monde, comme ça, je gagnerais par forfait de tous ?  Mouai...  Je doute que Cloé et les juges soient d'accords. J'oublie l'idée.

Tout le monde se prépare et sort ses ustensiles. Pour ma part, je sort de quoi me faire un bain-marie, je prépare des spatules métalliques sur du marbre et je vérifie bien que de quoi maintenir au frais est en marche. Une fois cela fait, je sais vers quoi partir. Mes commis ne sont pas si con que ça en faite. Ils m'avaient proposé un dessert en chocolat et moi, j'ai pensé à une coque en chocolat garnis. Cela serait rafraîchissant et puis, après sans doute beaucoup de plats chauds, un dessert, ça sort de l'ordinaire. Ce n'est que quand l'un des juges officialisait le départ de l'épreuve que je doutais... 2h, c'est très rapide. Je ne perdais donc pas de temps.

Mes commis faisaient de quoi farcir les coques en chocolat, et moi, je faisais les fameuses coques. Ainsi donc, je laissais fondre le chocolat blanc tout en vérifiant sa température. Je me souvenais de quelques écrits sur un livre de cuisine que j'ai lu la veille et le chocolat blanc ne doit pas dépasser les 45-50°, sans quoi, il cuit et devient pâteux. Une fois cela fait, je me devais de le travailler sur le marbre. Une fois fondu à la bonne température, je disposais seulement 2/3 de ce chocolat sur le marbre et me mis à le travailler sur le marbre froid. La température devait baisser jusqu'à environ 26-27°. Une fois à cette température, le chocolat semblait prendre un peu de volume et devenir plus consistant. Je mis donc ce chocolat plus froid dans le mélange encore un peu chaud afin que le nouveau mélange soit à environ 29-30°. Cette manipulation s'appelle le"  tablage" . Tabler le chocolat permet de le rendre plus facile à travailler ensuite et surtout... obtenir un résultat brillant à la fin sans ajouter de matières grasses quelconque. Une fois ce chocolat blanc tablé donc, je remplissais quelques moules spéciaux, laissais le chocolat bien imbiber chaque parois et vidais ces moules afin d'avoir une fine couche de chocolat. Hop, au frais.

Pendant que j'avais fait cela, les commis faisaient de quoi farcir la coque. Ainsi, ils se retrouvaient sur la mise en place d'une bavaroise à la vanille. Dans un premier temps, ils faisaient donc une crème-anglaise. Lait bouillant infusé à la vanille qu'on verse sur des jaunes d’œuf battu avec du sucre, puis cuit jusqu'à un maximum de 83°. Au dessus de cette température, les œufs commencent à coaguler et cela nous donne des œufs brouillés. Une fois ce mélange fait, ils versaient cela dans un récipient vide et incorporaient une matière gélifiante dans le liquide chaud avant de finalement mettre ce récipient sur un autre plus grand remplit de glace. Sans jamais de remuer, ils vérifiaient que la température baissait. On appelle cela " vanner ". On évite la formation d'une petite pellicule peu agréable à manger. Une fois suffisamment froid, les commis ont incorporés une crème fouettée à la main et laissait ce mélange légèrement refroidir au frais.

Ces deux étapes bien synchronisé, pendant que tout restait au frais, nous nous mîmes à faire les fruits. J'optais pour un coulis de fraise ET une brunoise de fraise. Ainsi, il  aurait un subtile goût de fruit ainsi que le fruit en morceau. Il est important de garder des consistances pour les allier ensemble. La coque en chocolat allait amener du croquant et fondant, la bavaroise un fondant incomparable et les fraise du moelleux et de la fraicheur. Une fois le coulis réalisé via une cuisson et un mixage des fruits, je laissais de côté ce coulis refroidir et m'occupais de vérifier le taillage des fruits. Une brunoise est une taille très minutieuse. Environ à peine 2mm sur 2cm. De tout petits cubes. Et ça, j'en étais pas le pro... ni mes commis. Bref, tant pis.
Une fois tout ceci fini, je laissais mes commis s'occuper d'un petit tapioca au goût de chocolat pendant que moi, je commençais une partie du montage. Je mis un peu de bavaroise au fond de la moitié des coques, un peu de coulis et le reste de bavaroise. Au dessus de cette couche, je disposais de la brunoise de fraise et au milieu, je plaçais une fraise entière. Une fois ce montage fait, je replaçais une coque par dessus et voilà.
Pendant ce temps, mes commis mélangeaient du sucre, de l'eau et de la poudre de cacao pour former comme un sirop spécial, dans lequel ils cuisaient un peu de tapioca. Celui-ci allait cuire gentiment et servir de socle pour mes boules de chocolat. Souriant, je laissais mes commis gérer et ils me sortirent quelque chose d'un peu gluant. Visiblement, ils l'avaient un poil trop cuit. Tch... Nous devions faire avec. Plaçant un peu de tapioca en formant un carré dans l'assiette, je plaçais par la suite la boule de chocolat blanc et admirais mon dessert. Il manquait un truc... Et là, un commis eu une idée fabuleuse.

" Si on faisait un trou dans la coque du haut pour faire comme un hublot ? "
" ... pas con..."

Malheureusement, je n'avais pas de truc pour faire un cercle petit. A moins que... Souriant, je vins à sortir une de mes armes à feu, soigneusement nettoyer le canon et je vins à chauffer le bout de celui-ci avec le briquet. Une fois assez chaud, j'appliquais le canon sur le haut de la coque, ce qui fit fondre celle-ci, mais pas entièrement. Ainsi, j'avais une ouverture comme un hublot qui laissait entrevoir ce qui se trouvait dans la coque. Souriant, je dressais mes assiettes de façon identique, puis je laissais les juges annoncer la fin du temps réglementaire. Des serveurs en mode pingouins vinrent à emporter les assiettes et s'était l'heure de la discutions. M'approchant de la troupe alliée, je vins sourire doucement.

" Alors ... La chef a-t-il brillé aujourd'hui ?"


Je ne moquais pas de Cloé, bien au contraire, je la taquinais simplement en lui donnant un surnom de " chef ". Attendant sa réponse, je voyais au loin les juges qui semblaient déguster un plat. Soudain, alors que nous semblions tranquille, un concurrent semblait pleurer sur son sort. Il se plaignait d'avoir trop cuit sa viande. Lui " Il Cocinero Del Carne " comme il disait. Ricanant en me moquant intérieurement, je le laissais dire pour alors regarder la joyeuse troupe que nous formions tous ensemble.

" C'est ... étrange pour moi de dire ça, mais ... c'est pas si chiant que ça de faire de la cuisine en faite."

Le jeune Hotaru ne semblait pas revenir de ce que je venais de dire. Il demandait à Cloé de le pincer pour prouver que ce n'était pas un rêve. Après une petite discutions sympathique donc avec mes acolytes et éventuellement la miss, les juges annonçaient les résultats sous forme de notes. Le plus faible allait être éliminé.

" Bien. Alors ... Allons droit au but, cela nous évitera de blablater inutilement. Les résultats sont les suivants.
Chef El Buen Cocino... 55.6 / 100
Chef Pierre Dodu... 87.6 / 100
Chef Taito Nowaki... 74 / 100
Chef Cloé Bellavi... 92.4 / 100
Et enfin... Chef Kub Or... 75.8 / 100.
Vous comprenez donc... L'équipe d'el Buen Cocino représentant le navire 66 est donc éliminé. "


Les applaudissements se faisaient et les gens étaient soulagés, à l'exception de l'équipe éliminée bien entendu. Bref... Une bonne chose de faire. Nous avions donc désormais environ 1h de libre pour nous préparer mentalement à la suite. Soufflant, j'allais donc relire quelques livres pour ne pas oublier les techniques. Au passage d'ailleurs, le capitaine Clark vint me donner un coup d'épaule en me précisant d'éviter d'utiliser une arme pour me sortir d'une situation délicate. En effet, si j'avais perdu des points, c'est à cause de ce geste quelque peu... spécial. Sans quoi, j'aurais pu aisément rattraper la miss Bellavi semble-t-il. J'enregistrais le message pour alors aller m'occuper.

L'heure de pause passée, nous revoilà tous présent à l'exception de l'équipe éliminée et ils n'attendent pas pour nous donner le thème. Le plat imposé était... Une sorte de millefeuille de petits légumes et viande de canard dite " en carré ". Le temps imposé était de 3h.  Waow...
C'est partit pour la suite.

Ainsi, chacun s'occupait encore d'un truc. Pour mes commis, je les laissaient faire la taille des légumes. Carottes, navets, courgettes et finalement des poivrons. Pour ma part, je m'occupais du canard. Mort, je devais retirer principalement les magrets. Le reste de la viande, je la passait dans un hachoir pour obtenir une vande hachée. J'ajoutais quelques dés de magret et je donnais une forme carré à cette viande en pressant la viande entre deux poids. Plaçant cette viande au frais pour qu'elle prenne bien, j'allais aider mes commis. Suite à cela, nous nous mîmes à cuire individuellement les légumes. Après tout, une courgette n'a pas le même temps de cuisson qu'une carotte. Chacun cuit à l'anglaise, c'est-à-dire dans l'eau bouillante et refroidis à l'eau avec des glaçons, chaque légumes gardaient une couleur intact, bien vive. Souriant en admirant le résultat, je vins alors à sortir la viande et la saisir. Une fois bien saisis, je retirais la viande et je fis revenir quelques légumes taillés en morceau. Carottes oignons, servait de lit pour ma viande. Déposant la viande dessus, je mis à rôtir ma viande quelques minutes. Mes carré de canard se devaient être rosés. Pas plus de cuisson.
Ainsi donc une fois prêt pour moi, je retirais les cubes et mis de côté ceux-ci. Faisant bien revenir les légumes taillés pour la cuisson de rôti, je déglaçais avec un peu d'eau, et ajoutais un peu de concentré de tomate. Ainsi, j'avais un bon jus de rôti. Content de moi, je regardais l'heure et ordonnais aux commis de faire deux trois truc en plus. Une purée avec les restes de légumes etcetc. L'assiette serait visuel essentiellement. Faisant revenir au passage les légumes pour le millefeuille, alors qu'il ne restait plus que dix minutes, je commençais à dresser. Chaque assiettes se devaient être identiques.
A gauche de l'assiette, j'alternais entre tranches de carottes, tranches de courgettes et tranches de navets. Ainsi, j'avais mon petit millefeuille. Entre chaque couches, je mettais un peu de purée de légumes de rôti pour donner un aspect de vrai millefeuille version sucrée. Je remplaçais la pâte feuilletée par les légumes et la crème pâtissière par la purée. Puis à droite, je mettais mon fameux cube de canard que je nappais de jus de rôti. Puis entre les deux, je mettais quelques points de purée à laquelle je mis quelques pousses de roquette pour donner du volume à l'assiette. Jouant sur le côté symétrique, j'envoyais ainsi. Stressé comme pas possible, je restais cette fois dans un coin en attendant les résultats. Mais n'y tenant plus, je me rapprochais de ma soeur qui semblait être content, tout comme Hotaru. Ils faisaient visiblement du bon boulot avec Cloé.





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Mer 30 Avr - 1:45

Avertissement pour le correcteur, Cloé a écrit:
Durant les prochains postes, il est conseillé d'avoir mangé ou ne pas avoir faim. Lire à jeun peut-être douloureux et donner faim. La faim sera votre pire ennemie, prenez garde!
L'épreuve impossée

Les résultats de la première épreuve mettait l'équipe Bellavi en tête de course. Quelques regards  s'étaient arrêtés sur la belle et ses deux commis. Elle fit signe à l'équipe de Taito. La jeune femme était rassurée de le voir encore en liste. Lors de la présentation des plats, elle était impressionnée par le travail réalisé et de la recette. Au final ce militaire avait des ressources bien cachés. Cloé se sentait heureuse et motivée pour avancer dans ce concours.
Les juges autorisèrent une pause d'une heure pour les équipes restantes. Cloé en profita pour féliciter ses commis et de les rassurer. Des rumeurs commençaient à circuler dans le concours. Les dires avaient tous le même sujet : Qui était Cloé Bellavi?
La demoiselle essayait de rester le plus calme possible. Il était vrai ce que concours était réservé aux marines. Ce fut Violet, qui rassura la jeune femme. Cloé lui envoya un sourire, mais elle restait préoccuper. Hotaru, toujours aussi timide avec la demoiselle, lui confia sa confiance et complimenta la belle encore et toujours. Violet se permit de remettre le garçon dans le droit chemin. Cloé observait les deux soldats et s'échappa l'espace d'un instant de son inquiétude. L'heure de repos passa rapidement au final. La cloche sonnait à nouveau et l'un des juges annonça l'épreuve. La plus dure du concours. Cloé regardait la foule et ses commis. Elle avait quelques gouttes de sueurs sur le front. C'était l'épreuve imposée. Il fallait réalisé un mille-feuille des légumes et un carré de canard. Tout dans ce plat désignait la technique et la précision. Seulement, le temps était peut-être un soucis, trois heures pour le tout. Cloé regarda Violet et Hotaru.

-On va bien s'amuser!

Sur les postes de travail, il y avait déjà des boxes avec le nécessaire pour l'épreuve, mais le garde manger restait à disposition. Cloé garda les carottes, les poireaux, les céleris raves et les courgettes. Il y avait deux beaux canards entiers à vider uniquement. Violet avait sa main devant la bouche, à se retenir de vomir ses tripes. Hotaru prit les deux canaris et les vida dans un coin loin de son amie. Les deux filles s'occupaient des découper en lamelles de 2 cm sur 5 cm des légumes. Ave une mandoline, les des femmes faisaient rapidement des fines lamelles. Sur le feux, des casseroles étaient alignés et non loin des récipients avec des glaçons et de l'eau froides.
Ce procédé était pour garder la couleur vive des légumes. Bien sûr chaque légumes avaient des temps de cuisson différents, donc Cloé se creusait la tête pour pouvoir avoir tous ses lamelles en même temps. Elle eut vite trouver la bonne combinaison pour la cuisson. Elle laissa Violet à la surveillance des légumes et à les rincer. La jeune femme aida Hotaru à lever les filets des canards. Le blond semblait être doué pour cuisiner. Son levage était remarquable et rapide. Les filets étaient nettes.
Voilà que quatre pavés de magret étaient sur les planches à découper. Cloé eut une idée. Avec un emporte pièce et l'aide du garçon, ils allaient faire des cubes de magret de 7 par 7 cm pour enfin les cuir comme un magret. Le jeune homme demanda pourquoi elle découper d'aussi gros cubes de viandes. Elle expliquait au militaire de durant la cuisson la viande réduisait et donc pour avoir les cubes  à la taille souhaitée après cuisson.  Cloé montra un exemplaire du cube et ne retira pas la couverture de gras du canard. Hotaru continua à faire les autres cubes et la demoiselle prit les restes des volailles pour faire un bouillon. Dans une marmite, elle mit la carcasse du canard des légumes, de la citronnelle, sel, poivre, des oignons. Elle étouffa le tout et laissa cuir à feux moyen.
Il restait maintenant une heure et quinze minutes. Il était temps de lancé les cubes de canard dans une poêle. La cuisson fut rapide à peine de quoi caraméliser une pellicule sur les cubes. Hitaru et Cloé retira les cubes et les mis sur une grille pour les égoutter. Rapidement dans un four à base température, elle mit les cubes de viandes et les mettra quelques minutes avant la fin de l'épreuve. La chaleur des fourneaux était intense. Les commis et la belle étaient tous en sueurs et continuaient à préparer le plat. Les minutes défilaient et la fin était proche. Il ne resta plus que  cinq minutes pour dresser.
Dans des plats rectangulaire, Cloé montra un exemple de dressage qu'elle souhaitait. Elle montra comme créer le mille feuille. Elle alterna les lamelles de légumes  dans un moule et pour lier le tout juste un pinceau avec très peu de matière grasse dessus.
C'était minutieux et la main de la demoiselle tremblait par moment. Des mots de soutiens de ses deux commis lui permit de reprendre confiance et de garder son calme. Puis une fois le mille feuille finit elle retira le moule. Elle installa le cube de viande avec son jus de cuisson et dans une verrine sphérique du bouillon préalablement filtré par Hotaru. Les deux commis se répartirent les tâches et les plats furent dressés dans le temps impartit. Les mains se levèrent et des serveurs clochèrent les plats. L'épreuve imposée était enfin fini. Les juges analysaient et goûtaient les plats. Après une petite délibération les notes tombèrent.

"Chef Pierre Dodu... 91.8 / 100
Chef Taito Nowaki... 93.1 / 100
Chef Cloé Bellavi... 91.7 / 100
Chef Kub Or... 91.3 / 100.
"

La dernière équipe rangea le matériel et cria leur mécontentement. La foule hua les juges et balança des objet sur Cloé. celle-ci fut protégée par ses commis. John Clark rétablit l'ordre rapidement avec  un seule mot : Silence. Deux autres juges demandaient des explications à l'homme. Il était vrai que ce concours était interdit aux civils. Il fallait mettre tout ceci à plat. L'homme se dirigea vers le jeune femme. Le soldat laissait place à l'homme sous le costume. Dans un jeu d'acteur rudement bien mené, il dévoila que cette charmante créature était une fille illégitime et que celle-ci n'avait pu accéder à une caserne militaire dû à ses origines. C'était un débat dans certaine compagnie. Les hommes avaient des enfants illégitimes, mais les cachés aux yeux du gouvernement mondial car c'était honteux et déshonorant. Cloé fit tiré dans les bras dans l'homme, elle ne comprenait pas la situation. Mais le public présent était en larmes. Quelle histoire émouvante, un père qui retrouvait sa fille "illégitime" dans un concours de cuisine. John Clark souriait à ses collègues, comme pour avoir un accord. Ce fut Travis Coeurjoie qui donna la réponse. Cet homme avait une idée derrière la tête et le contre-amiral l'avait bien compris. Cloé resta dans la compétition. Violet et Hotaru avaient rejoins leur ami gagnant de cette épreuve et assistaient à la situation largement ridicule pour violet. Hotaru tomba dans le panneau.

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Une histoire de bouffe




Avertissement pour le correcteur, Taito a écrit:
Durant les prochains postes, il est conseillé d'avoir mangé ou ne pas avoir faim. Lire à jeun peut-être douloureux et donner faim. La faim sera votre pire ennemie, prenez garde!

Le concours se déroulait plutôt bien à vrai dire. Il ne restait plus beaucoup d'épreuve et sur nos deux équipes, il restait nos deux personnes. De ce fait, sur quatre, nous avions au final 1 chance sur 2 de gagner au lieu de 1 chance sur 4. Content intérieurement de moi, je me demandais ce qu'avait fait Cloé pour son plat. Visiblement, le stress avait du bon sur moi. Je faisais des choses que je n'aurais jamais pensé pouvoir faire. Je suis ingénieur et non cuisinier, pourtant, ce livre de cuisine que j'ai appris depuis hier soir me donne de ces idées. Peut-être devrais-je me reconvertir non ? Bref, attendant les résultats, je me demandais ce qu'allait être la suite. D'après les juges, il s'agit d'une épreuve de création, mais cela me semble trop simple. C'est comme la première épreuve ? ... Haussant les épaules, je regardais les juges se rassembler et discuter. Certains pointaient des plats et d'autres faisaient non de la tête. Inversement, certains approuvés. Bref, impossible de savoir ce qu'ils pensaient. Mais bon, quoi de plus normal pour des délibérations. Me taisant, je vins donc à attendre dans mon coin. J'avais comme un drôle de pressentiment.

Le moment des notes arrivait. Visiblement, mon plat avait fait sensation, puisque j'étais le premier en liste. Waow. Jamais je n'aurais imaginé cela. Sur le coup, j'étais comme sonné et la suite me dépassait. Visiblement, la réussite de certains et plus précisément une certaine personne ne semblait pas plaire aux concurrents. Des gens s'en prenaient à Cloé et c'est par solidarité que Violet et Hotaru la protégeait. Ils l'aimaient bien, puis d'un autre côté, la protéger de ce genre " d'agression ", c'est normal. Repoussant les projectiles qu'ils envoyaient sur la miss, ils se demandaient quoi faire, mais heureusement, le capitaine était là pour arranger les choses.
Tendant l'oreille, je l'écoutais raconter une histoire à dormir debout. Visiblement, cette histoire était bien faite. Tous y croyaient, à l'exception de ceux de notre équipage. Et encore... Hotaru et son cœur d'artichaut tombait dans le panneau. Pleurant légèrement face à la scène assez émotionnelle, il trouvait cela beau. Un secret magnifique.

Bref, cette parenthèse était complétement terminée. L'émeute étouffée, nous pouvions reprendre notre concours. Pas de pause cette fois, nous devions faire notre panier pour l'épreuve création. Pierre Dodu et moi ainsi que les autres partions dans le marché pour prendre ce que nous désirions. Pour ma part, je prenais des fruits de mer. Des gros calamars, des crevettes, des gambas. Un beau pavé de saumon venait ajouter une note marine à ces protéines. Niveau légumes, je prenais des poivrons rouges, des carottes et du panais. Pour ce qui est du féculent qui garnis grandement l'assiette, j'allais me servir de riz sauvage. Un riz noir au goût plus travaillé parait-il dans mon livre. A côté de tout ceci, de la crème et autres ingrédients servant à faire une belle sauce si bien utilisés. Bref, mon panier était assez classique. Que demander de mieux hein ? Retournant sur le lieu de l'épreuve, je me préparais pour alors me lancer dès que tous les autres seront prêt. Premier sur les lieux, je m'empressais de m'installer. Les jurys me précisaient d'attendre et semblaient insister sur ce point. Intrigué, je craignais le pire.
Une fois que tout le monde était là et prêt à se lancer, comme je le ressentais, un membre du jury s'avançait et rigolait en nous faisant signe de nous arrêter.

" Navré de vous interrompre, mais ... Il y a une surprise dans l'épreuve. En effet, vous n'allez pas utiliser votre panier, mais celui de votre voisin. Ainsi donc, Chef Nowaki donne son panier à Chef Cloé, Chef Cloé à Dodu et Chef Dodu à chef Nowaki. "

Grognant en entendant la nouvelle, je venais donc prendre le panier du groas lard et donne mon panier à la miss. La regardant, je vins alors à esquisser un petit sourire pour l'encourager.

" Bonne chance miss."


Suite à cela, je retournais à mon post tandis que les juges nous annonçaient le temps impartit. 2H30. Un temps relativement court. J'avais peu de temps. Voyons voir ce que j'avais... Hum... Une entrecôte, des épices, des poivrons, des avocats et de la crème, du lait, de la farine, du citron vert. Que faire hein ? Réfléchissant, je me demandais bien quoi faire et je finissais par trouver une idée, mais 15mn était déjà passé. Zut... Je me devais agir. Mes commis allaient tailler les ingrédients et moi, j'allais préparer la pâte. En effet mon idée était de réaliser une pâte à crêpe salée. Mélangeant les œufs, le lait et l'eau, j'additionnais la farine et mixais le tout. Une fois assaisonnée, je la laissais reposer pour aller aider mes commis.
Mon idée ? Faire un tartare et le mettre dans une crêpe. Une Aumônière, voilà mon plan. Le tout accompagné d'une sauce à base de crème et d'agrumes. Mouai, cela devrait passer. J'espérais du moins. Niveau technique, je ne semblais pas être le meilleur sur ce tour. En effet, le père Dodu semblait rouler des truc et tordre d'autres. Je priais presque qu'il se goure. Grognant, je surveillais le temps puis voyais qu'à la longue, il ne me restait plus que 30 mn. Accélérant le pas, je commençais donc à lancer la cuisson de mes crêpes. Certaines réussissaient, d'autres loupaient. Heureusement, j'avais pile le nombre qu'il me fallait. Je passais donc à l'étape de dressage.
Plaçant la crêpe encore tiède au centre de l'assiette, je dressais un cercle de tartare avec dedans l'entrecôte coupé à laquelle on a retiré le gras, avocats en cube, poivrons rouges et jaunes coupés en cubes, huile d'olive, zestes de citrons vert. Pour finir, j'avais mis un peu de ciboulette pour faire un nœud à la crêpe et bien la refermer. Autour de cette aumônière, je mis un cordon de sauce à base de crème devenue épaisse grâce au jus de citron. Sourire aux lèvres, j'envoyais mon assiette peu confiant, mais content du visuel.

Regardant les autres, une seule personne montrait clairement qu'il n'était pas content. Le fameux Pierre Dodu semblait se plaindre que sa viande ou poisson était trop cuit. Je priais que cette erreur lui soit fatale. Attendant patiemment, je vins alors à m'asseoir sur le plan de travail de la miss une fois qu'il était propre bien entendu. Allant la voir, je lui souriais.

" Alors miss ? Ces fruits de mers t'ont inspirés ? ... J'espère qu'on passera tout les deux. Et si c'est le cas... Sache que l'accord qu'on a sera terminé. Vu que dans tout les cas, notre capitaine gagne cette année comme prévu. De ce fait, si on se retrouve face à face... pas de pitié ok ? "


Je rigolais doucement. Je voulais la défier un peu et voir mes talents. Si s'était juste le contexte ou si s'était bien un talent. Me retirant en douceur, je vins à regarder Hotaru et Violet. Tient... Le blondinet semblait avoir une petite question pour la miss.

" Hey Cloé. Je me demandais juste, ça fait quoi d'être la fille du capitaine du coup ? "

Sur le coup, je ne pouvais pas m'empêcher de rigoler comme un fou. Il y avait cru. Violet esquissait un doux sourire attendris par la naïveté du jeune homme. C'est là que le jury nous interrompait.

" Bien... Nous avons donc goûté les plats et voici notre verdict. Autant vous le dire, de manière générale sauf exception, nous avons été un peu déçu...
Chef Nowaki... 65.4 / 100
Chef Bellavi... Oh ? Je n'arrive pas à lire le chiffre... Quelqu'un pourrait-il me le lire ?
Bref, en attendant, Chef Dodu... 57.4 / 100.

Et pour Chef Bellavi du coup... Le résultat est de ..."


Le bonhomme osait faire durer le suspens. Grrr.





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Lun 12 Mai - 18:10

Avertissement pour le correcteur, Cloé a écrit:
Durant les prochains postes, il est conseillé d'avoir mangé ou ne pas avoir faim. Lire à jeun peut-être douloureux et donner faim. La faim sera votre pire ennemie, prenez garde!
La décision des juges

Les résultats avaient encore éliminés une équipe, pour la flot de John Clark, il y avait encore ces deux équipes en courses et donc une petit chance d'être sur le podium. Cloé se laissait emporter par l'histoire de l'homme. Voilà une autre épreuve qui allait débuter, la demoiselle commençait à perdre son endurance. Avec l'aide de ses commis et un soutien inattendue elle reprit des forces. Violet voyait son frère partir prendre des ingrédients comme l'un des rivals. Elle commençait à se préparer pour les rejoindre, mais son élan fut stoppé par son camarades Hotaru.

-Cloé n'a pas dit de bouger. Attend ses ordres.

Le jeune homme semblait bien sérieux d'un coup, Violet arrêta et se dirigea vers le chef de partie. Quand Violet fut assez proche de la belle, celle-ci lui tira le bras puis fit signe à Hotaru. Elle semblait bien étrange d'un coup et ses commis s'interrogèrent un peu.

-Mais qu'est ce que tu fous ? On doit aller chercher des ingrédients.
-Votre supérieur m'a dévoilé en quoi consister l'épreuve. Tu vas devoir faire ce que je te dis.

Les autres équipes s'installaient et sortaient des équipements pour débuter l'épreuve.
Un sourire un peu mesquin s'afficha sur celui de Cloé et d'une voix basse elle donna la liste des ingrédients plié à prendre pour Violet. Hotaru semblait un peu surprise par autant de malice chez l'être qu'il admirait. Dans un panier Violet mettait des légumes anciens, un anneau entier, des fruits exotiques, des épices et pleins d'autres choses. Car Cloé n'avait pas spécialement écrit de liste, il y avait juste de marquer sur un bout de papier ceci :


PREND N'IMPORTE QUOI !


Un membre du jury coupa les ambitions des participants avec une annonce spéciale.

-Navré de vous interrompre, mais ... Il y a une surprise dans l'épreuve. En effet, vous n'allez pas utiliser votre panier, mais celui de votre voisin. Ainsi donc, Chef Nowaki donne son panier à Chef Cloé, Chef Cloé à  Dodu et Chef Dodu à chef Nowaki.

La commis prenait les ingrédients et les déposa chez l'adversaire rapidement. Elle vit le panier qu'avait composé son frère. Cloé semblait un peu découragé, mais ses deux nouveaux amis lui mit une tape dans le dos. L'épreuve commença. Ce fut Hotaru qui prit les choses en mains, car la jeune femme semblait un perdu avec de tels ingrédients. Hotaru demanda à Violet de nettoyer les crustacés et des les découper en carpaccio avant de les mettre dans des assiettes séparées. Il envoya un sourire à Cloé.

-Tu devrais faire une vinaigrette Cloé.

L'assurance de cet blondinet redonna un nouveau souffle pour la demoiselle. L'épreuve passait à une vitesse foule, Cloé et ses commis terminaient juste sur le fil. Des cloches recouvrements les assiettes furent emmenés devant les juges. Cloé était dans ses pensées ne remarquant pas que Taito s'installant sur le plan de travail. Le son de sa voix retira des songes la jeune femme.

-Mais tu perdras contre moi de toute manière. Hotaru et Violet sont vraiment les meilleurs des commis !

Soudain, le jeune blond prit la manche de Cloé et celle-ci se retourna avec un large sourire aux lèvres. La question posée était un peu embarrassante, elle ne savait pas trop quoi faire. Violet soupirait dans son coin et vint au secours de son chef.

-Tu cherches à avoir une promotion en draguant la fille d'un haut gardé ?

La discussion fut interrompu par l'annonce des résultats. L'homme aimait faire durer le suspense en même des longueurs.

-Bien... Nous avons donc goûté les plats et voici notre verdict. Autant vous le dire, de manière générale sauf exception, nous avons été un peu déçu...
Chef Nowaki... 65.4 / 100
Chef Bellavi... Oh ? Je n'arrive pas à lire le chiffre... Quelqu'un pourrait-il me le lire ?
Bref, en attendant, Chef Dodu... 57.4 / 100.

Et pour Chef Bellavi du coup... Le résultat est de... 65.8/100 !!!


Le public applaudissait et huait à la fois. Les juges, des hauts fonctionnaire de la marine semblaient être agacés par tout ceci. L'un d'eux, Regis Truffe émit une suggestion pour Calmer la foule et l'équipe  du chef Dodu.

- Avec l'annonce surprise du capitaine John Clark concernant l'un des participants. Nous disqualifions l'équipe de Cloé Bellavi.
-Donc l'équipe de Pierre Dodu reste en compétition face à celle de Taito Nowaki !! Quel rebondissement mes chers amis !!!

Violet ne semblait aucunement étonner par une telle décision, mais Hotaru commençait à faire un caprice, défendant son chef de partie. Cloé se frotta la nuque. D'un coin de l’œil, elle aperçut son capitaine Rey. Celui-ci avait un visage très contrarié. Un large frisson parcourut le corps de la demoiselle. Elle imaginait les réprimandes de l'homme et celle-ci serait très violentes et bruyantse. Elle quitta son plan de travail pour joindre la foule et observer la dernière épreuve. Violet et Hotaru s'étaient rapprochés du plan de travail de Taito. La sœur du garçon lui lança une dernière recommandation.

-Si tu ne gagnes pas, tu peux dire au revoir à la cabine privative avec baignoire, un grand lit, une petite bibliothèque et une vue sur l'océan que le capitaine prévoit te donner.

La dernière épreuve fut annoncé aux deux derniers concurrents . C'était une épreuve simple : réaliser un plat avec des les restes des plats préparés durant les épreuves. Seulement, il y avait une condition supplémentaire ajoutant du piquant. Les commis allaient être inter-changés.

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Une histoire de bouffe




Avertissement pour le correcteur, Taito a écrit:
Durant les prochains postes, il est conseillé d'avoir mangé ou ne pas avoir faim. Lire à jeun peut-être douloureux et donner faim. La faim sera votre pire ennemie, prenez garde!
Situation amusant, nous étions désormais en train d'attendre les résultats. Chacun avait une note et s'était le moment de vérité pour Cloé. Et sa note était parfaite. Sa note en effet lui donnait la possibilité de pouvoir enfin accéder à la finale avec moi. Là, ce fut une véritable ovation pour chacun de nous. Cependant, au milieu de ces applaudissements, encore des gens démontraient un certain dégoût. Il y a des mauvais joueurs partout n'est-ce pas ? Quoi qu'il en soit, le visage des juges se décomposaient encore une fois face à un tel acte. En effet, la foule en délire était vraiment en train de délirer; Si bien qu'on aurait presque cru qu'elle allait agir et frapper les juges ou lancer des projectiles. Pour ma part, je me retenais d'intervenir, car malgré tout, Cloé a fait un merveilleux boulot. Bien mieux que ce pseudo chef Dodu. De ce fait, même si s'était pas réglo à 100% le fait qu'elle participe dans être une marine, elle méritait de participer à la finale.

Bref, suite à ces soucis, les juges agirent. Une annonce qui ne m'arrangeait pas du tout. En effet, ils décidaient de disqualifier l'équipe la plus performante et de ce fait, c'est Cloé comme par hasard qui passait à trappe. Cette annonce me révoltait intérieurement, mais je ne pouvais rien dire. Tandis que ma soeur restait de marbre désolée pour la miss, le jeune blond faisait son petit scandale. Mais au fond, qui allait écouter ce monsieur ? Un jeune homme faisant à peine adolescent ? Personne. Les juges se contentant de l'ignorer en faisant signe qu'il avait tort. Dans ce genre de moment donc, les gens ont tendance à dire au bout d'un moment par lassitude : Show Must Go On. Le show doit continuer. Et c'est ce qui se passait.
Ma soeur venait me mettre la pression à sa façon, et nous eûmes le sujet de la prochaine épreuve. Cependant, avant de commencer, je vins me stopper dans ma démarche pour alors demander une chose étonnante aux juges qui étaient tout ouïe.

" J'aimerais savoir si un arrangement était possible... En effet, mon équipe est en finale. Mais... Si eje gagne j'aimerais savoir s'il était possible de mettre en place une nouvelle épreuve ? En effet, en cas de victoire, je remet immédiatement le titre en jeu et je désire affronter l'équipe du chef Cloé. "
" Non mais qué prétentiosio.... Toi Gagner ? No mais écoutez lé, lé pitit albinos qué parle de remettre oune titre qu'el n'a pas gagné... "
" Silence tas de lard... "

Les jurys se rassemblant, ils semblaient mitigés. Alors autant donner quelques arguments.

" Ce concours est là pour que tout le monde soit content non ? Pour faire du spectacle et prouver qu'on n'est pas que des marins d'eau douce non ? Alors une épreuve de plus ? Qu'elle différence hein ? "

Le publique semblait me suivre à la majorité. Ouf. Souriant en coin, le jury rendait son verdict en disant qu'ils étaient d'accord. Même le juge qui était capitaine de l'équipage du chef Dodu semblait d'accord. Cela était louche, mais qu'importe. Confiant, je vins même dire.

" Si je gagne la seconde finale... tournée pour tout le monde ce soir. Cependant, si c'est la miss, alors ce sera double tournée de ma part."


Immédiatement, les gens semblaient quelque peu plus désirer que je gagne et que par la suite, l'épreuve ait lieu. Ouf, si j'avais mis le publique dans ma poche, cela m'avance pas mal. Espérant calmer les anciennes tentions à l'égard de la " nouvelle ", je me re-concentrais sur l'épreuve.

Utiliser des restes d'autre épreuves ? Avec des commis qui ne sont pas les miens ? C'est à double tranchant, car en effet, qui a dit que les commis se devaient d'être bon ? Clairement, je ne faisais pas confiance aux commis du père Dodu. Ainsi donc, je me devais de trouver un moyen de les occuper et faire moi-même le travail qui m'était imposé. Un plat en usant de restes ? Cela impose de nombreux choix. Des techniques, modes de cuissons etcetc. Tout devait être revu. Me faisant un plan dans la tête, je vins donc me faire une idée de plat que je lançais en réalisation. Mes commis étaient concentrés à la récupération des herbes et autres décors pour les ré-utiliser. Tandis que moi, je faisais tout le reste.

Alors alors... que faire en utilisant un maximum de produits anciens et le minimum de nouveaux ? Je me servais des "chutes" ( restes ) de carré de canard et je les faisais infuser dans de la crème. Suite à cela, je vins mettre cela dans un siphon pur en faire une belle émulsion. Par la suite, je me décidais à utiliser tout les restes d'os de viandes pour faire un fond. Cela consiste à faire revenir les os dans un peu de matière grâce. Les protéines cuisent et il y a cette délicieuse couleur qui apparait sur les os. Réaction de maillard. Cela apporte de la couleur, du goût et c'est le tout. Une fois bien coloré mais pas brûlés, je mettais des restes de légumes mal coupés. Carottes, oignons, céleri... Faisant revenir le tout, une fois que tout était bien cuit, les sucs des os bien " pincés ", je me mis à mouiller le tout à hauteur avec de l'eau. Ce fond allait cuire un long moment. Quasiment 3/4 du temps impartit pour gagner en saveur.
Durant ce temps, je prenais encore quelques légumes, de la viande pas utilisée mais crue et des blancs d’œuf. Pourquoi faire cela ? Vous la saurez bien assez tôt.
Une fois que mon fond était assez cuit, je passais le tout au chinois étamine, puis je vins à mettre mon mélange spécial dedans. Ajoutant quelque peu d'alcool, je vins laisser le tout cuire à petit feu. Que se passait-il par la suite ? Le blanc d’œuf coagulait doucement et se mis à former un petit cake sur le dessus de la casserole. Ce cake servait en réalité à capturer toutes les impuretés dans le fond. De ce fait, une fois que trente petites minutes étaient passées, je vins à retirer le cake délicatement, et passer dans un chinois étamine encore une fois le fond devenu un véritable consommé. Consommé ? C'est un fond aromatisé et sans impureté. On le dit cristal-claire. Puis enfin pour finir, je vins à faire un flan de légumes. Appareil à base de crème et œuf, purée de légumes et le tout est joué. En décor, quelques herbes.

Mon plat était donc un consommé de bœuf, flan de légume et espuma de canard. Le rendu était selon moi plaisant. Quant à mon adversaire, il avait réalité une sorte de soupe. Lui aussi avait opté pour la carte du " goût ". En effet souvent avec des restes, il n'y a que cela à faire. Une maximalisation des saveurs. Jugeant, les jurys restaient silencieux. Délibérants, ils semblaient vraiment hésiter. Qu'allaient donner les résultats hein ? Je voyais bien que mes commis avaient fait quelques merdes exprès pour nuire à Dodu, mais mine de rien, il reste un possible favori, donc quel allait être le résultat ?

" Après délibération... Le vainqueur est... ... ... TAITO NOWAKI !!! "

Sur le coup, j'écarquillais les yeux. Alors que le gros gras en face de moi jetait au sol sa toque comme quelqu'un de défait, pour ma part, je venais à hurler de joie. Levant haut le poing j'étais plus que content sur ce coup. Même ma soeur s'étonnait de me voir ainsi. D'ailleurs, elle le signalait à sa chef. Petit commentaire, elle précisait qu'elles avaient à gagner sinon... monsieur n'allait plus redescendre sur terre avant un moment.
Revenant à moi-même, je vins donc chercher du regard ma soeur, le jeune blondinet et la miss pour les inviter à monter sur le podium avec moi. Après tout, même si on me tendais la coupe, je la repoussais en montrant bien que l'heure du défi innové était là. Sourire aux lèvres, je faisais un clin d'oeil à mon capitaine l'air de dire qu'il avait intérêt à préparer ma chambre spacieuse huhu. Prenant dans mes bras mon équipe ainsi que mes autres acolytes, je vins simplement à dire en tant qu'homme motivé que j'étais.

" Pas de quartier pour ce face à face ok ?"

L'euphorie était au rendez vous, et cela ne faisait que commencer. Pendant ce temps, la coupe était remise dans un lieu derrière le podium avant d'être donné au vainqueur. Nous étions loin de nous douter de la suite à la fin de cette épreuve.




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Mer 14 Mai - 14:26


Une dernière épreuve

Cloé assistait au triomphe de son ami, elle était soulagée et heureuse pour lui. Violet et Hotaru montraient aussi leur joie auprès de leur partenaire. Une coupe en forme de deux fourchettes croisées était donné au vainqueur. La demoiselle applaudissait avec la foule, le sourire aux lèvres. Soudain, elle fut emmené sur le podium avec toute la petite troupe. Le jeune femme essayait de rester la plus discrète possible, mais avec la demande et la foule en délire, elle n'avait pas trop le choix.
Cloé devait faire une épreuve contre Taito le gagnant qui jouer son titre fraîchement acquis. Quand elle était sur le podium, elle vit le capitaine Rey. Il avait les bras croisées et semblait être impatient. La belle lui fit signe avec la main. L'annonce avait été annoncé par les juges. Son cœur voulait relever ce défi, mais elle devenait penser à l'équipage du Cornelia. Son adversaire était bien enthousiaste. Elle s'écartait du garçon lentement. Elle descendait du podium et se dirigea vers un fourneau.
Une voix familière, celle d'un matelot du Cornelia lui chuchota quelques mots.

-On doit partir. Tu viens?
-Il me faut trouver une solution pour quitter furtivement le concours...
-Ok, on va t'en créer une!

Cloé s'étira et se déplaça vers un évier improvisé. Elle lava ses mains, l'eau était froide. La foule encourageait les deux concurrents, les commis de Cloé Violet et Hotaru attendaient les directives. Quand Violet s'approcha de la demoiselle, celle-ci se recula de quelques pas.

-On doit faire quoi ?
-Euh.... Mettez de l'eau sur le feu. J'arrive.

La marine prit des marmites et les remplis d'eau avant de les mettre sur le feu. Hotaru s’inquiéta pour son chef et avançait d'un pas décidé vers elle. Ce fut Violet qui empêcha le jeune homme d'arriver vers Cloé.

-Occupes-toi de surveiller l'eau, veux-tu ?

Violet n'était pas aussi bête, elle avait compris la jeune femme. Elle soupira et continua à s'activer. Cloé sortait des légumes et les rinça, elle attendait un signe de la part de ses camarades. Le capitaine avait disparu, le cœur de Cloé se serra. Elle imaginait le brigantin qui quittait le port sans elle. Sa main agrippa son haut, elle ressentait une immense douleur en elle. Elle passa derrière ses commis et soupira. Elle n'avait pas l'esprit au concours.
Quand Cloé faisait demi-tour, Violet lui intima quelques mots.

-Ne dis rien, tu dois rejoindre ton équipage de marchand ? Bon... Je vais t'aider et puis mon frère aura sa chambre au passage...

Cloé prit dans ses bras la marine et la salua. Violet lui émit un sourire puis fit signe à la demoiselle de quitter les lieux. Au même instant, une voix de femme appeurée cria.

- Au FEU ! AU FEU ! Une boutique a prit feu !

Des hommes parmi la foule commençaient à se diriger vers le son de la voix en question. les capitaines des navires de la marine se levèrent. L'un des juges fit signe de stopper la compétition.
A ce moment précis, Cloé utilisa ses capacités pour se mêler à la foule et disparaître discrètement. Elle se faufila entre les villageois, elle croisa des marines. Elle baissa son visage puis disparut dans des ruelles menant au port. La demoiselle avait quitté ses nouveaux amis sans dire un adieu, mais il était important pour elle de rejoindre le Cornelia. Elle ne pouvait plus s'attarder autant.
Au s'aidant de caisses et cordages, elle parvient à sauter en direction du navire qui avait engagé son départ. Des mains tendues étaient dans la direction de la jeune femme, plus elle se rapprochait elle vit tout l'équipage l’accueillir.
Dans une pirouette aérienne, elle vit une dernière fois l'île et cria dans le vide aussi fort qu'elle le pouvait.

-Je ne vous oublie pas !

Les matelots réceptionnèrent la belle avant de déposer la jeune femme sur les planches du brigantin. Elle leur raconta son aventure avec des marines et la compétition culinaire. Rey ne manqua pas de lui faire la leçon, mais il était soulagé de revoir sa protégée parmi eux. Le Cornelia se dirigea vers une nouvelle destination; Cloé était triste et heureuse à la fois. Elle savait qu'au fond, elle reverrait ce trio.

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Mer 14 Mai - 20:38

Une histoire de bouffe




Gagner ce fameux concours avait été surtout un coup du hasard. De la chance à moins que le capitaine se soit arrangé ? Quoi qu'il en soit, j'étais chaud pour réaliser mon pseudo rêve du jour. Combattre une dernière fois la miss en face à face lors de ce concours. Cette fois-ci, il n'y aurait pas besoin de coopérer et donner le meilleur de soit pour une quelconque quête, mais bel et bien pour être le meilleur pour nos raisons. Pas question de perdre, en ce jour, j'avais trouvé une activité qui me plaisait bien. Sourire aux lèvres, les juges nous intimaient donc de commencer la dernière épreuve improvisée.

Chacun de nous s'activait. Mes commis faisant ce que je voulais faire, je ne regardais pas ce que la miss faisait de son côté. Je ne remarquais donc pas l'attitude étrange de la miss depuis quelques secondes. En revanche, Violet et Hotaru oui. Violet croyait comprendre et comprenait bien, tandis que Hotaru croyait qu'elle était malade ou trop angoissée. Qui sait. Bref, de fil en aiguille, la miss se faisait aider pour sortir de cette situation dans laquelle elle n'a jamais vraiment voulu vouloir être. Pour ma part, je n'y voyais que du feu.

Ainsi donc, c'est lorsqu'un événement imprévu se produisait que tout se bousculait. Le concours suspendu, les marines étaient mobilisés pour aller sur les lieux du drame. Le chaos prenait part de la foule, je ne voyais pas Cloé partir. Seule ma soeur était au courant de sa fuite. Hotaru était réquisitionné pour aider en cas de blessés.
Une fois que le feu était stoppé donc, chacun revenait sur ses pas et entre temps, Violet avait expliqué la situation au capitaine. Ainsi donc, au lieu d'inquiéter tout le monde, il racontait un petit mensonge en affirmant que sa fille avait eu un soucis et avait décidé de repartir en mer. En gros, elle abandonnait l'épreuve sans regrets, mais non sans peines. Du moins, d'après le capitaine qui arrivait à faire pleurer quelques personnes ici présentes. Pour ma part, j'étais un peu déçu, jusqu'à ce que ma soeur vienne m'expliquer à son tour la vérité. Hotaru quant à lui était tombé dans le panneau, il pleurait quelque peu sur le coup.

Allant réconforter Hotaru, je vins parler au capitaine qui me promettait mettre en place la fameuse récompense. Après tout, il avait gagné cette année n'est-ce pas ? Quoi qu'il en soit, je regardais au loin l'horizon distinguant un petit point. Sûrement le navire. Souriant, je vins simplement à dire à Hotaru qu'elle était-là bas. Sans le savoir, il se mit à hurler ce qu'elle avait dit plus tôt.

Quelle journée quand même... Qui sait quand est-ce qu'ils se retrouveront.



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De la bonne bouffe ( Pv Cloé Bellavi )  Signat10
Taito Nowaki
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