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Race : Humain.
| Dim 25 Mai - 15:11
LA PLUME, LA FLECHE & LE REVOLVER
- Maitre-Jeu a écrit:
Nom de la Mission : Borin des Fourrées Faction Requise : Peu importe Nombre de Personnage : Un seul
Descriptif : Alors que vous vous promenez dans la forêt, vous rencontrez un étrange archer de vert vêtu. Il vous explique qu'il a besoin d'aide pour piller un manoir de riches gens afin de redistribuer l'argent à des personnes dans le besoin ! Charmez pas un homme aux intentions si louables, vous décidez de l'aider... Pour garder tout le butin pour vous, évidemment.
Précision : Borin n'acceptera pas que vous le trahissiez, et il sera prêt à se battre ! Ses tirs sont redoutables, tout autant que son agilité, et vous aurez du mal à en venir à bout...
Récompense : 875.000 berrys volés dans la maison des riches.
Quelque part dans la sombre fôret de l'île de la nuit ...Nigthy Town ... C'est une île des plus particulières de la mer de l'ouest. Sa spécificité est que depuis la nuit des temps les terres sont plongées dans le noir. Effectivement, une sorte de couche de nuages très foncés barrent la lumière du soleil et les habitants ont su apprendre à vivre dans l'obscur le plus complet. Yao respectait déjà ces habitants, car de construire une ville dans une île ou il faisait nuit toute la journée était très difficile. Mais avec le temps, le voyou se sentait bien ici, car il trouvait que dans n'importe quelle rue ou n'importe quel quartier, le fait que ces villes soit plongées dans le noir les transformaient comme un immense terrain de chasse ou les plus pourris des brigands s'amusaient à jouer. Le mafieu connaissait déjà bien les deux grandes villes de l'île. Eleme, la capitale et le siège d'un QG de la marine, et Térèsse, la seconde ville ou tous les hors-la-lois venaient y boire un coup, faire leures petites affaires ou toutes sortes d'occupations illégales. Mais ce qui l'interessait depuis un petit bout de temps était cette fameuse rumeur qui circulait dans les rues infâmes de Térèsse. Il y aurait un certain nombre de courageux villageois qui auraient bâtis un village dans au fin fond de la fôret ... C'était seulement pour cette raison qu'aujourd'hui, Yao comptait bien s'y rendre, afin de voir si il n'y avait pas un petit billet à gratter la-haut, ou quelques hommes à engager comme chair à canon dans un plan bourbier ! Et voici ses péripéties .. [~~] Les buissons bougeait dans la fôret sombre de Nighty Town. Un homme en sortit, et se sentait complètement perdu. C'était lecas, cela faisait déjà plusieurs dizaines de minutes qu'il tournait en rond sans se rendre compte ou aller. C'est homme se posa alors contre un tronc d'arbre et sortit un objet de son kimono. C'était une pipe asiatique, déjà prête. Il alluma le bout de l'objet et commença à tirer quelques lattes de fumer dessus. Oui, comme vous pouvez le constater c'est bien Yao qui se trouve appuyé contre un arbre au beau milieu de nul part.Il voulait se rendre au fameux village dans la fôret et avait emprunté un chemin pour, d'après ses sources. Mais vu que sur cette île il faisait toute la journée nuit, il n'arrivait pas vraiment à s'orienter dans cette fôret qui cachait le peu de lumière qu'il y avait. Ainsi donc, à la hauteur des arbustes, on ne voyait strictement rien. Et plus il passait du temps à marcher et à traverser la flore locale, il se demandait bien comment un groupe de villageois avait pu batir une civilisation dans un tel endroit. Alors qu'il fumait tranquillement sa pipe orientale en faisant une petite pause, un sifflement strident résonna dans ses oreilles. A peine le temps de se demander ce que c'était, Yao eut la réponse. Un flèche traversa les feuillages et se planta dans les écorces à quelques centimètres de sa tête. Yao regarda du coin de l'oeil la flèche sans comprendre ce qu'il ce passait, et réagissa après. Il se leva brusquement et se demandait bien qui pouvait l'attaquer ! Etait-il un forban voulant avoir la bourse du jeune homme ? En tout cas la précision du tir était remarquable, surtout que le guerrier au dragon tatoué sur le torse n'avait rien vu venir ! C'est alors que seconde fois, le sifflement refit surface. C'était sans doute une nouvelle offensive et Yao se prépara à se défendre. Le premier tir était loupé, l'agresseur avait donc du mieux viser cette fois ci pour atteindre sa cible, mais d'ou allait-il tirer ? Un feuillage bougea, c'était la prévention d'une nouvelle attaque. Yao se décla de justesse et brisa la nouvelle flèche d'un revers de la main. Les morceaux du projectiles tombèrent alors à terre. L'expert en art martiaux avait réussit à esquiver cette attaque, mais il n'en sachait toujours pas plus pourquoi on le visait et, plus importait, qui tirait. C'est alors que des bruits étranges se fit entendre dans les hautes sphères des arbres. Quelques feuilles tombaient, c'était le signe que quelque chose ou quelqu'un se déplacait dans le feuillage des cîmes. Puis, il entendit un ombre tombé derrière lui, et avant même que Yao eut le temps de réagir, qu'il sentit une pointe en acier se braquer contre sa nuque, suivit d'une voix étrange. - Oy Oy Oy gente personne ! Je suis le noble voleur de vert vêtu, archer à ses heures perdues et hôte de ces bois touffus ! Je te prie de me passer ta bourse, riche que tu es, ou le bout de ma fllèche pointue se dressera au fond de ta nuque. ~Fort. Cet homme avait réussit à mettre Yao dans une sale position, et comme il le pensait, c'était bien un brigand qui comptait s'en prendre à lui. Mais une chose le tracassait. Cet homme se trouvait dans son dos et avait l'avantage, le mafieu ne pouvait donc pas se retourner pour voir qui lui parlait. Et au son de sa voix, de son langage et de son comportement, il semblait bien être quelqu'un de franchement bizarre ... Pourquoi il chantait quant il parlait ? Yao fit alors semblant de lever les mains en l'air, comme il se rendait déjà. Il glissa alors lentement sa main de façon discrète dans son kimono. Son agresseur s'attendra surement à ce qu'on lui sorte la bourse, mais ne se laissant pas faire, Yao en décida tout autrement. Il empoigna son révolver et se retourna en une fraction de seconde, braquant son arme à feu entre les deux yeux de l'homme, qui fut surprit de la tournure de la situation, désaventageuse pour lui. - Salut mon pote, cela vaudrait mieux pour toi que ce soit un mal entendu, non ?L'homme fut choqué de la réaction de sa proie, qui n'était pas docile que ça. Après tout choisir Yao comme victime était sans doute une mauvaise idée. Il fit alors un rapide salto en arrière pour prendre quelques mètres de distance, car la situation était désormais trop contraignante pour lui. Son accrobatie était grâcieuse et précise. En le voyant faire, Yao se doutait bien qu'il n'était finalement peut être pas tombé sur n'importe quel guguss arpentant ces bois. Cela expliquerait aussi le fait qu'il ne l'ai pas entendu tomber derrière lui. Maintenant qu'il était un peu plus loin et que la situation s'était calmée, Yao pouvait analyser son interlocuteur. Il était, comme l'avait prononcé, de vert vêtu. Mais pas n'importe comment, il avait enfilé une tenue en cuir moulant de couleur vert kaki, ce qui le rendait excessivement moche avec son corpsplutôt diforme, c'est a dire des mains et des pieds assez gros alors qu'il avait un corps de lâche. En plus de ça, sa tenue était particulièrement débile, outre son costume en cuir serré, il portait de longues bottes juqu'aux genoux et un bêret vert avec une affreuse plume de pigeon planté dedans. Sa barbe passait du roux au blond en passant par le brun, et l'homme louchait, surement à cause d'un strabisme. La réaction de Yao suite à l'analyse de l'homme en face des lui était des plus surprennante. En regardant ce clown à l'allure trop bizarre (mais surtout perché), le guerrier shaolin se mit à exploser de rire, arrêtant même de braquer son adversaire ! Il se mit alors a se plier de rire, lâchant pour l'occasion de chaudes larmes. Il essaya même de se calmer, mais en jetant un autre regard discret sur son interlocuteur, le fou rire se remit de plus belle. - Oy Oy Oy petit farceur vaguabond, qu'est ce qui te fais autant rire ? Est-ce l'excitation que te procures le fait d'être en face du voleur le plus noble ? ~Yao mit plusieurs secondes avant de se calmer et de laisser respirer sa gorgre. A force de trop rire, il en avait mal. Quand il allait mieux, il lui répondit. - Bwahaha ... Ouais je crois c'est ça ... Ahahah ! T'es trop fort toi, je sais pas d'ou tu sors, mais t'as du rester perché tout en haut de ton arbre Bwahahah !- Oy Oy Oy, et bien je suis heureux d'apprendre que je te cause tant de joie ! Je me présente, je suis Borin, le noble voleur de ces riches passants et bienfaiteur des plus démunis, le chevalier servant de la luxurieuse fôret ! Et toi, qui es tu ? ~- Mon nom est Yao, je suis un homme d'affaire en quelque sorte ... Tu es un voleur alors ? Et bien on marche du même côté ... D'ailleurs, trève de rigolade, je cherche le village de Xérèsse, je me suis perdue dans la fôret, et je meurs de faim ... Pourrais tu m'y conduires ?Yao avait prit une tête d'enfant sage et triste. Son instinct lui disait qu'en faisait cette race de personne démunie, ça allait marcher. En plus de ça il semblait bien que ce Borin soit un gros pigeon, alors pourquoi ne pas le plumer ? Héhé ..
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| Mar 27 Mai - 14:53
LA PLUME, LA FLECHE & LE REVOLVER (2)
Feu de camp au centre de Xérèsse, au fond de la fôret.
Yao était assied sur un tronc d'arbres comme tant d'autres entouraient l'immense feu de camp que les villageois avaient façonnés et équipés. Ainsi ce feu était leur seule source de lumière au quotidien, et la flamme brûlait à chaque instant de la journée. Ainsi, en voyant le jeune voyou arrivé à son but, vous devez bien vous douter de ce qui c'était passé.
Le guignol en vert kaki avait ramené, suite à la requête de Yao, le jeune homme au village de Xérèsse. Et il se prenait tellement pour un noble chevalier qu'il lui avait même servi à manger. Ce Borin était incroyablement naïf, et con. Mais cet homme aux aspects de clown avait la faculté de se faire adorer et presque idolâtrer par les villageois de cette fôret. Yao en y réfléchissant un petit plus, surpris qu'ici il ne soit pas considéré comme un clown, et après avoir écouté des petites parties de conversation du bout de l'oreille, il comprit que c'était ce même archer qui ramenait les seules richesses que possédait ce village. Et comme Borin lui avait dit, il volait les riches marchands afin de transmettre l'argent aux plus démunis : ces villageois.
Une idée s'installa dans une partie du crâne de Yao. Après tout, si le destin avait fait croiser Borin le voleur et Yao le mafieux, ce n'était surement pas qu'un simple hasard. Le voyou qui était un ancien moine aimait croire en ce genre de révélation et soutenait particulièrement la divinité bouddhique, qui disait que toute chose en ce monde est intimement liée.
C'est ainsi que le bandit finissait tranquillement le repas qu'on lui avait servi et attendait qu'une occasion arrive afin de parler plus sérieusement à Borin. Yao l'avait bien analysé, cet archer avait beau être incroyablement bête il n'en restait pas moins un très bon tireur et certainement un excellent voleur. Maintenant, le seul problème qui se dressait face à lui était si Yao allait tenir plusieurs heures en sa compagnie, et ça, tout était moins sur ...
- Yo Borin, j'ai besoin de te voir !
Le jeune mafieu qui était toujours assied attrapa alors le bras de l'archer qui passait à côté. Depuis tout à l'heure il faisait des aller-retour à droite et à gauche, se dirigeait par-ci et par-la, bref, adorait la fête et semblait même un brin pompette. Borin fut surpris de l'approche de son "nouvel" ami Yao et s'assied à côté de lui, prêt à l'écouter.
- Oy Oy Oy mon très cher ami Yao, je t'écoute parle moi même si la vigne me trouble l'esprit et me mettra surement K.O. ! ~
Cet homme ne pouvait s'empêcher de chanter au lieu de parler. Déjà qu'a jeun il était sacrément drôle, mais une fois légèrement ivre cela changeait du tout au tout, et on aurait même l'impression qu'il rappait, une vraie comédie ! En tout cas, Yao qui commençait à s'habituer à cette attitude s'empêcha de rire et reprit le fil de la conversation.
- Dit moi mon Noble Borin, t'es actions m'ont touchées, et je sais que même si les gens d'extérieur peuvent te considérer comme un forban, pour ces villageois tu es un héros !
- Oy Oy Oy mon très cher ami, me flatter ne marchera pas, car le chemin que j'emprunte est la voix d'un chevalier que je plussoie. Hipps ! ~
- T'es vraiment un comique toi ! Mais réveil toi Borin, je te parle de quelque chose de plus sérieux que ça ! T'as beau être bourré je sais que tu vas comprendre ! Je veux t'aider à piller un riche pour le bien de ce peuple !
Voila, tout était dit. Bien évidemment, Yao ne pensait sincèrement qu'une partie de ses paroles. Il comptait effectivement bien aider Borin à piller un noble riche, car apparemment cet archer avait volé plutôt pas mal de sous durant ses temps de "sauveur". Mais la fin de sa phrase n'était pas tout à fait exacte. Yao n'était pas noble, et s'en battait clairement les coucougnettes de ces villageois de mes deux. Il se voyait plutôt trahir ce guignol et empôcher tout le pactol pour lui tout seul, comme un vrai forban, quoi.
De son côté, Borin était aux anges. Il se demandait même si ce n'était pas une blague. Il commença alors à raconter à Yao que depuis qu'il avait commencé cette activité, Borin rêvait de se trouver un ami qui l'aiderait dans ses tâches, à qui il apprendrait la précision de l'archer et qui le suiverai partout. Un peu comme un fidèle sous-fifre, et le voleur voyait déjà le voyou comme celui-ci. Et voila qu'il allait le répéter à tout le monde, alors qu'à contrario, Yao était franchement gêné que ce connard de Borin ailles répété qu'il était désormais son chef. Qu'est ce qu'il pouvait être relou ce type la ... Mais courage Yao, bientôt ce sera toi qui sera bénéfique dans cette affaire.
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| Mer 28 Mai - 20:45
LA PLUME, LA FLECHE & LE REVOLVER (3)
Bordure de fôret, aux alentours des quartiers nobles d'Eleme.- Pss pss pss ! Suit moi Yao mon cher confrère, la diligence va bientot passer sous nos pieds, et nous nobles forbans allont l'interpellés. ~Ah, ce n'était donc plus des "Oy" quand il chuchotait ? Yao fit une grimace. Borin commençait à le souler à trop faire le chef. Dans leur plan pour piller les richesses des nobles, le voyou avait eu son mot à dire : il avait trouvé la victime. Les deux "confrères" allaient alors entrer en effraction dans un manoir secondaire de la riche famille des Miyoschi, cela vous dit quelque chose ? C'est la famille royale contrôlant cette partie de l'île, et sous les ordres du gouvernement mondial. La banque que Yao avait braquée plusieurs mois auparavant était elle aussi au nom des Miyoschi, Ren et Yao avait volé une petite somme de leur du, non sans mal. Borin avait accepté cette famille pour cible, mais avait changé tout le reste du plan à sa sauce. Au lieu de rentrer en tuant un à un les quelques gardes du corps et avoir le champs d'action libre pour tout dévaliser, comme initialement l'avait prévu le voyou, Borin lui préférait user d'une autre stratégie. C'était la raison pour laquelle les deux hommes se trouvaient perchés tout en haut d'un arbre, accrochés à une branche, attendant que la diligence passe sur le route juste en dessous d'eux. Yao en avait marre de grimper à des arbres, il n'était pas un singe, et si cela continuait ainsi, alors peut-etre que lui aussi allait devenir perché comme cet archer. D'un coup, alors que Yao rechignait, les deux voleurs s'immobilisèrent. Un bruit se faisait entendre, un bruit de pas de cheval associé à celui du métal. Le duo se concentra et se tue, attendant le moment opportun pour agir. Quelques mètres plus bas, deux hommes sur la diligence semblait s'ennuyer. Les forbans pouvaient même entendre leur conversation. "Du bon sanglier pour le roi ! Bah ça va, pendant que les plus riches mangent de la viande, les troufions comme nous se tapent des céréales ! Toi, tu crois que ça nourrit un homme des céréales bordel ?" "Doucement, imagine que quelqu'un t'entende ! Ce serait une méchante famille ils te feraient pendre pour ce que tu as dis ! Et n'oublie pas que ce sont eux qui nous protègent de la pourriture de Térèsse !" Doucement, Borin intercepta le regard de Yao. Il lui fit un léger signe de la main droite, et le mafieu y répondit en lui renvoyant un signe de la tête. Ainsi, en une fraction de seconde, les deux hommes lâchèrent la branche qui les retenait et tombèrent sur la diligence, assommant les deux hommes qui s'y trouvaient. Yao s'exclama tout en sortant le corps de la charrette : - Tu penses vraiment qu'ils te protègent de la pourriture comme nous ? Ahah tu m'as bien fais rire ...C'est alors que le voyou commença par déshabiller un des deux hommes qu'il venait de battre. Borin fit de même. Le duo s'enfila alors les habits des servants royaux et jetèrent les corps inconscients dans une mare plus loin. En moins, cela leur laisserait le temps de réagir avant qu'un de ces hommes reprennent confiance et retrouve le chemin. Bien, une fois en position et le déguisement prêt, Borin prit les rennes des cheveux et les fouetta d'un grand coup, ce qui les fit partir. Il ne restait plus qu'à voir si leur duperie allait marcher ... [...] Après une trentaine de minutes, les forbans approchaient enfin du manoir. Yao sentait l'adrénaline monter, il adorait cette sensation. Bientôt, ils virent les deux gardes qui s'occupaient des entrées et des sorties de la résidence. Vu que ce n'était qu'un manoir utilisé comme maison secondaire pour la famille royale, Borin et Yao n'auraient certainement pas la chance de croiser l'un d'eux. Et il s'avérait qu'en plus, le nombre de gardes ne soit que limité, pour un travail des plus facile. Mais avant tout, Yao devait régler d'avance un certain détail. - Bon à partir de maintenant Borin tu fermes ta gueule ! Si tu ouvres la bouche ils vont directement nous reconnaitre alors laisse moi faire le taff !- Oy Oy Oy, mais non je suis un excellent coméd...- Ta gueule j'ai dis ! Chut, on approche ...Yao mit une claque derrière le crâne de Borin, qui venait enfin de comprendre qu'il fallait se la fermer. Une fraction de seconde après, la diligence tourna en suivant la route et le duo tomba nez à nez avec les deux gardes qui crièrent "Stooop !" - Ola messieurs, que rapportez-vous de beau pour messire, alors ?- Ola sir, nous ramenons du bon sanglier frais avec quelques vêrtues de la fôret pour le seigneur, jetez y un coup d'oeil !Yao, bien que son jeu d'acteur était parfait, ne pouvait s'empêcher de stresser. Si cela ce trouvait, les gardes connaissaient personnellement les deux hommes d'avant qui tenaient la diligence. En tout cas, le voyou restait sur de sois. Le deuxième garde qui n'avait pas dit un mot se déplaca et s'arrêta derrière la diligence. Le premier lui fit un signe, et il ouvrit la porte. Une minute après il revenu à son supérieur et lui rapporta. - Rien à signaler, chef. Il y a du sanglier, de la salade et d'autres légumes pour nos Rois.- Bien, alors messieurs, la porte vous êtes grande ouverte ! J'espère que votre viande est bonne, sinon j'en connais qui vont passer un sale quart d'heure ahah !- Merci messires, bonne à soirée à vous !Et ce sera toi qui passera un mauvais quart d'heure quand la famille Miyoschi s'apercevra qu'elle s'est fait piller leur maison à cause d'un gros porc comme toi. Voila la pensée de Yao qui avait mal prit la réflexion du garde, mais qui avait dû se taire pour ne pas se faire repérer. Bref, désormais les deux voleurs se retrouvaient maintenant dans l'enceinte de la résidence, et presque en toute honnêteté. Le voyou en profita pour jeter un coup d'oeil au manoir. Cela l'aidera quand il sera à l'intérieur pour tout dévaliser. Il était grand et semblait solide, sur trois étages. Les fenêtres elles aussi étaient grandes et le bâtiment se rapprochait du style baroque. Mais une voix exclut vite Yao de ses pensées. - Oh, c'est ici qu'il faut ramener la viande les gars !C'était un cuisinier qui nous faisait signe d'approcher. Les deux voleurs se regardèrent et continuèrent leur comédie. Ils arrêtèrent la diligence et s'approcha du cuisto qui attendait le ravitaillement, surement pour se préparer à travailler la bouffe. Borin descendit alors de la charette et ouvrit la porte, empoignant le sanglier et le refilant au cuisinier. Celui-ci fut surpris, car normalement c'était à celui qui transportait la diligence qui devait se charger de la manufacture. Yao descendit, et pendant que le cuisinier gueulait au prêt de Borin, qui pour une fois écoutait Yao et n'avait toujours pas ouvert sa bouche, le voyou frappa d'un coup sec dans la nuque de l'homme qui tomba à terre totalement inconscient. - Borin, autorisation de parler.- Oy Oy Oy Yao, tu es vraiment méchant ! L'envie de sortir mes pôemes à ces rigolos était si alléchante ! ~- Ouais, bon, bref, faut pas tarder. Tu restes la pour faire genre que tu travailles au cas ou si les gardes se ramènent, pendant qu'à ce moment je ferai toutes les pièces une par une.- ... Oy Oy Oy mon très cher ami, c'est trop tard tu parles dans le vide car je suis déjà parti ! ~- Quoooi ?!En effet, Borin était déjà loin et avait traversé toute la gigantesque cuisine. Il poussa une porte et pénétra dans le manoir, sans Yao qui était toujours resté planter devant la porte des fournaux. Bon, un ordre était sans doute trop pour lui, fallait surement pas lui demander plus ... Mais Yao n'allait pas se contenter de rester la. Après tout, gardes ou pas, ce n'était pas si grave, lui aussi voulait fouiller la maison ! Il s'accourut alors vers la même porte que Borin avait emprunté et était bien décidé à piller ce manoir ! - Attend moi bordel ![...] Yao redescendit au bout d'une dizaine de minutes avec un sac totalement plein sur le dos. Au début il était parti afin de rechercher Borin, mais rapidement, quand il se trouva au milieu du salon, il avait déjà changer d'avis. Les magnifiques tableaux et objets de valeurs que possedait cette famille était trop précieux, et sa devise restait "l'argent avant tout". Mais il ne s'était pas inquiéter pour son soit disant pote, car il savait que c'était quelqu'un de compétent et qu'il n'allait pas se faire attraper. C'est alors qu'en descendant les escaliers, il croisa l'archer de vert vêtu qui l'interpella. - Oy Oy Oy mon ami, je t'avais dit de rester ici ! ~- Tu te fous de ma gueule ?! Bon Borin vite on se casse j'ai dû assomer une servante qui rangeait une chambre quand je suis rentré dans la pièce, j'ai peur qu'un garde ne la découvre, alors tu vas vite te magner le cul !- Oy Oy Oy mon petit, pressé que tu es, car c'est un travail mal éxécut...Yao n'allait pas le laisser planté la à chanter comme un joyeux débile. Et le voyou connaissait bien le guignol, quand il se mettait à parler c'était pour un petit bout de temps. Malheureusement pour lui, il n'avait pas le temps. Les voleurs ne savaient pas à quelle heure la garde effectuait une ronde dans la propriété, et cela pouvait être très bien le cas dans les minutes qui suivaient ! Il l'empoigna par le bras et l'installa sur la diligence, côté passager. Cette fois ci ça allait être le jeune vouoyu dynamique qui allait empoigner les rennes ! Une fois qu'il était au commande, il fouetta les chevaux et accelera leurs pas, fonçant sur la porte d'entrée tenue par les deux gardes précédents. Borin lui, qui ne pouvait s'empêcher de rester à sa place se mit alors debout et commença à hurler : - OYE OYE OYE GENTES PERSONNES, VOUS DIREZ AU MAITRE DE CETTE PROPRIETE QUE LE NOBLE VOLEUR DES BOIS L'A ENCORE PLUME ! ~ C'est à ce moment la que les deux gardes, toujours à l'entrée, s'étaient retournés surpris par le boucan que l'équipe de choc faisait dans le jardin. - Pince moi j'crois que je rêve ! Qu'est ce qu'ils nous font ces deux guignols ?! Ca sent le licenciement ça ! Arrêtons les ! Les deux hommes dégainérent leur fusil. Tout allait ce passer en quelques secondes, Yao comptait forcer le barage et une fois qu'ils seront à l'extérieur, lui et son collègue, pourront enfin vraiment fuir avec plus de tranquilité. Mais avant tout, il devait exploser la lourde barre de bois qui les séparaient de la route. Borin lui s'occupa d'un autre problème. Alors que Yao se concentrait à fouetter les chevaux pour qu'ils prennent un maximum de vitesse, l'archer avait remarqué la réaction des deux gardes et avait lui aussi sorti et armé son arc. Il brandissa son arme sur ses cibles avec quatres flèches à la main, puis s'exclama : - Blocking Arrow(oyoyoy). ~Il tira les quatres flèches d'une précision d'élite. Ainsi chaque pointe en acier aggripa les vêtement au niveaux des épaules des gardes et se plantèrent solidement contre le mur derrière eux. Ils ne touchaient plus le sol et ne pouvait s'extirper sans une aide extérieure. Yao lui allait pouvoir exécuter son plus grand saut à cheval de sa vie. Il avait prit assez de vitesse mais ne savait pas si la caravelle derrière allait décoller ou pas. C'était le moment de tester, et Yao fit sauter les cheveux. Les deux bêtes passèrent normalement la barrière mais la roue dérrière s'explosa dessus. Ainsi la caravelle tombe sur le côté et ralentissait fortement la courses des animaux. Yao donna rapidement les rennes à Borin et sortit son couteau pour trancher les cordes. Une fois fais, les cheveux reprirent leur vitesse de pointe. Petit à petit ils quittèrent les quartiers riches rapidement et se retrouvèrent dans la fôret. Maintenant qu'il était à ce stade la de leur route, ils ne pouvaient pas se faire attraper. Yao se décontracta alors soudainement et n'attendait plus que le retour au village Xérèsse, ou les deux voleurs allaient sans doute compter tout le pognon qu'ils avaient dérobés !
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| Jeu 5 Juin - 15:08
LA PLUME, LA FLECHE & LE REVOLVER (4)
Xérèsse, en plein milieu de la nuit.Le village du courageux peuple de la forêt était endormi. Le feu centrale qui était leur seule source de lumière sur cette sombre île allait bientôt s'étendre. Tous les habitants de ce lieu somnolaient sans se rend compte de la supercherie qu'ils allaient découvrir le lendemain. Ce village n'avait que seule ressource économique, ce que Borin lui rapportait, et quand l'archer de vert vêtu avait donné son butin aux habitants sans que même Yao ne l'autorise, il venait de commettre la plus grosse erreur du moment. Le voyou qui s'était donné tant de mal pour obtenir ce fric allait donc se faire plumer par Borin, un guignol sorti des bois qui ventait la cause des plus faibles ? Nan, c'était impossible, Yao était bien trop avide d'argent pour se laisser faire ... C'est donc une ombre discrète qui se faufila à travers les bâtisses en bois de Xérèsse. Cette même ombre enjamba quelques villageois endormis, puis pénétra la demeure de Borin, qui lui aussi était en plein sommeil. Quelqu'un avait eu la bonne idée de le faire boire, sachant qu'une fois ivre l'homme n'allait pas tenir le choc et allait certainement s'endormir comme un nouveau né. L'ombre s'approcha alors des deux sacs remplis d'argent. Un représentait la part de Yao tandis que l'autre était celle de Borin, et tout ce pognon allait donc être donné au peuple ? Nan, quelqu'un en avait décidé autrement ... L'homme empoigna alors les deux sacs et sortit de la cabane aussi vite qu'il était rentré. Il ne laissa ni mot ni trace et quitta le village en toute discrétion. Même si le voleur n'avait pas laissé d'indices, Borin allait savoir qui était le coupable de ce vol, après tout, quand tout le monde se réveillera le lendemain et qu'ils ne trouveront pas d'argent et que Yao a disparu, les doutes se traceront directement sur lui ... Mais pour les semer, le voyou avait toute la nuit devant lui, et il devait seulement traverser la forêt ... Fallait-il encore qu'il ne se perde pas... [...] Le voyou courait depuis une heure déjà. Mais sa progression dans la sombre forêt de l'île ne lui plaisait pas. Du aux deux gros sacs qu'il portait sur son dos, cela le ralentissait dans sa course. Les sacs s'accrochaient aux buissons ou aux branches et étaient lourds. Bien que ce ne soit pas un réel problème, c'était tout de même un gène pour le voyou qui tentait de fuir avant que son ancien "camarade" ne le retrouve, certainement vert de rage par la trahison de Yao ! Il fallait donc se dépécher, Yao ne comptait vraiment pas se battre avec Borin dans cette forêt car ces lieux étaient son territoire, son terrain de chasse, et dans ce bois touffu le criminel n'avait pas toutes ses chances ! Son but était de rejoindre la ville de Térèsse, une fois la bas Borin allait surement stopper ses recherches, car le voyou avait remarqué que l'archer n'aimait pas trop la civilisation. Encore fallait-il que le guignol se soit réveillé de sa cuite ... Peut être que le voyou se faisait trop d'idées, que personne n'était après lui et qu'il allait rentrer chez lui avec un gros paquet de pognon. Que du bénéfice sans aucun soucis, le rêve idéal ! Mais ses espoirs de réussite ne furent que de courte durée. Sans s'en rendre copte, une flèche fonçait droit sur lui. Celle ci ce planta dans le dos de Yao qui, sous le choc, tomba à terre. Et merde, il était la. - Oh Oh Oh petite crapule, dans tous les états tu m'as mis, jamais je n'aurai pensé qu'un ami me trahisse ! Tout ce fric tu vas me rendre ou de ta vie tu vas me le vendre ! ~C'était bien lui, aucun doute. Il n'y avait que cet idiot pour parler comme ça. Mais son ton de voix avait changé par rapport à d'habitude. Yao savait. Il savait que Borin était énervé, et qu'il allait être relou à s'en débarrasser ! L'archer se trouvait sur une branche perché en haut d'un arbre, comme à son habitude, et d'un regard noir scrutait le jeune homme, assied par terre, arrachant la pointe de la flèche qui s'était logée dans son dos. Heureusement pour Yao la plaie était peu profonde et peu douloureuse. Le sac avait amorti l'attaque et de plus l'omoplate avait bloqué la pointe en métal. Mais voila, alors qu'il jeta le projectile en bois et en acier par terre, Yao se releva et gueula : - Désolé Borin, mais je ne suis pas partageur ! Je ne considère pas que mon travail en profite à d'autres, c'est pour ça que je te l'ai mise à l'envers, sorry ! Maintenant j'ai rien contre toi, donc laisse-moi partir, je te rend ton sac au pire et je garde le miens ...- Oh Oh Oh sale voyou, cet argent ne nous ai pas destiné, si je l'ai volé ce n'ai pas pour mes besoins mais pour les plus démunis qui crèvent de faim ! ~- Boarf, je m'en doutais bien, dommage ... Coup éclair ! Pan !Alors qu'il venait de finir de parler, Yao usa d'une de ses techniques au pistolet. Borin semblait se battre avec de la distance, l'attaquer au corps à corps dans son terrain n'allait que mettre Yao en danger. Le mercenaire dégaina alors son pistolet et tira un coup précis en une fraction de seconde, au point ou même l'archer fut surpris de cette réaction. Mais Borin n'était tout de même pas le premier rigolo venu. Et malgré qu'il soit légèrement con, il était tout de même assez expérimenté. Par pur réflexe, l'homme des bois réussit à esquiver l'attaque en se décalant d'un pas rapide derrière le tronc de l'arbre sur lequel il était perché. Mais ce n'était pas ça qui allait arrêter Yao, qui ne comptait pas tuer son ami mais bien de prendre la fuite et d'arriver à Térèsse avant que Borin ne le rattrape. C'est alors qu'il profita de ce court moment de supériorité dans ce combat pour enchainer les attaques. Yao ne voulait pas que l'archer prenne le dessus sur lui. C'est alors qu'il continua et tira cette fois-ci deux coups, mais pas n'importe comment. Le voyou fit deux gestes rotatifs quand il tira les balles. Cette technique lui permettait de rendre la trajectoire du projectile d'acier courbe et non rectiligne. Pour le nom de cet assaut, Yao ne c'était pas cassé le cul, c'était simplement " Tir courbé" Ainsi les deux balles détournèrent le tronc d'arbre ou Borin s'était caché. Puis, elles ciblaient l'homme et fonçaient à toute vitesse sur lui. Yao ne s'arrêta pas pour savoir si son attaque avait ou pas bien marché. Après tout, son objectif premier était la fuite. Rester planté la à se tirer dessus n'était pas ce qu'il recherchait. C'était pour cela qu'il s'était déjà mit à courir à peine son pistolet rangé dans son étui, avec sur lui les deux gros sacs remplis de liasses de billets qu'il avait ramassé.. [...] Cela faisait déjà une dizaine de minutes que Yao avait reprit son infernale course dans la forêt sombre. Le voyou se doutait bien que ses tirs courbés n'avait pas touchés l'archer ou même le coucher. Mais dans tous les cas, cette attaque lui avait permis de grappiller un peu plus de terrain. Et selon lui, plus Yao se rapprochait de la ville, plus il avait de chance de s'en sortir, avec toute sa santé et tout le fric, du moins. - Snake Arrow(ow ow ow) ! ~Cette voix, encore la, et bien plus rapide que prévu. Apparemment Borin n'avait pas chômé pour poursuivre son ancien complice. De plus, c'était bel et bien le nom d'une de ses techniques, surement similaire à celle que l'archer avait effectué pour bloquer les deux gardes la nuit précédente. Mais le bémol pour Yao était qu'il ne voyait toujours pas son adversaire. Borin devait surement se trouver sur une branche, caché derrière les feuillages comme à son habitude, mais à quelle position du voyou ? Par logique, on pourrait penser qu'il était dérrière, vu que le mercenaire avait prit de l'avance sur l'archer. Mais ce ne fut pas le cas. Effectivement, de son côté gauche, deux flèches fonçaient à toute vitesse sur lui. Et ces flèches n'étaient pas normales, comme les autres qu'ils tiraient. Oui, car celles-ci zigzaguaient entre les arbres et se déplaçaient tel des serpents. Une sorte de trajectoire courbé que Yao avait utilisé auparavant mais en plus technique. C'est la que Yao comprit tout le sens du nom de sa technique, et fini par courir encore plus vite pour semer ces projectiles de bois et d'acier. Mais les flèches étaient plus résistantes et rapides que prévu. Elles ne faisaient que de gagner du terrain alors que Yao qui se donnait à son maximum pour courir vite, lui, en perdait. De plus il avait beau faire des détours ou sauté des obstacles, ces foutus flèches ne le lâchaient pas d'une semelle. Il devait trouver une solution, un moyen de s'en débarrasser. Il comprit alors que pour ce cas, il ne fallait plus fuir mais bel et bien les affronter ! C'est pourquoi Yao jeta les deux sacs dans un buisson un peu plus loin et se retourna brusquement. Dans sa rotation, il dégaina son pistolet, et une fois face aux projectiles qui fonçaient vers lui, le mafieu dégaina alors et tira une nouvelle fois, mais cette fois ci d'une précision hors-paire. - Tir croisé !Le voyou tira alors deux balles. In extremis, il sauva sa peau. Les deux balles percutèrent les pointes en métal des flèches ce qui les fit dévier de leur trajectoire et arrêta brusquement l'effet qu'elles avaient. Une se planta contre un arbre plus loin et l'autre tomba par terre. Voilà que c'était fait. Mais Yao ne se sentait toujours pas rassuré. Comme il le pensait, tant qu'il se trouvera dans cette forêt il sera une proie facile pour Borin. De plus, à force de courir bêtement le voyou usait ses forces. Yao récupéra alors ses sacs et s'adossa contre un robuste tronc d'arbre. A l'affut de chaque mouvements dans les arbres face à lui, le mafieu prit quelques secondes de repos avant de repartir. - Drill Arrow (ow ow ow ) ! ~Sa voix résonna dans le vent. Et merde, une nouvelle attaque ! Qu'est ce que ça allait être, encore ? Cette fois ci, le bruit provenait de derrière lui. Yao eut à peine le temps de réagir avant de se faire embrocher. Une flèche tournant sur elle même traversa plusieurs troncs d'arbres avant d'entamer celui ou Yao se posait. Elle le transperça et ressortit de côté, frôlant la tête du jeune voyou et l'entaillant légèrement la joue. Le mafieu fut choqué de la précision et de la technique de l'archer. Mais il n'avait pas le temps pour rêvasser ! Il entendit plusieurs pas et des bruits dans les feuillages à côté de lui. Ca y ai, il avait trouvé la position de Borin ! C'est alors que Yao qui comptait toujours pour en découdre pointa son pistolet et tira une nouvelle fois. Cette fois ci ce fut une salve-complète. En gros Yao vida son chargeur sur son ennemi avec une dextérité et une rapidité impressionnante. Pendant prêt d'une minute entière, les rôles s'étaient inversés. Dorénavant c'était Yao le chasseur et Borin la proie. Il fallait dire que les niveaux entre les deux hommes s'égalisaient. Mais l'archer avait toujours l'avantage du terrain, et ce facteur l'aida à esquiver la plus part des balles du mafieu. Mais une giclée de sang sur un tronc dans les cimes prouva à Yao qu'il n'était pas mauvais viseur. Il l'avait bien touché, seulement ce n'était certainement pas assez profond pour le battre, vu les gestes que Borin effectuait avait toujours autant de rapidité. Quoi qu'il en soit, il était le moment de continuer sa route ! Autant profiter de cette petite blessure pour regagner du terrain et arriver dans la ville ! [...] Complètement épuisé, les vêtements déchirés de partout, deux autres flèches plantés dans son dos, Yao aperçut enfin la lumière artificielle de la ville. Il sauta du bout de ses forces et traversa les buissons pour tomber sur les pavés de Térèsse. Au bout du rouleau , et surtout à bout de souffle, Yao se posa contre un mur et s'assied, attendant son ennemi. Cela faisait déjà plus de deux heures que les hommes se poursuivaient et s'échangeaient des tires de chaque côté. Leur niveau était équivalent, ce qui rendait la tâche pour chacun des deux encore plus épuisante. Alors que Yao n'en pouvait plus, il dégaina tout de même une nouvelle fois son pistolet. C'était le dernier chargeur qu'il avait sur lui, toutes les autres balles avaient été tirées en forêt précédemment. Comme il s'en doutait, Borin se montra à son tour, quelques minutes plus tard. Il se trouvait sur la branche du dernier arbre de la forêt avant que ce soit la ville. Lui aussi avait les vêtements déchirés, lui aussi était complètement épuisé et quelques tâches de sang laissaient douter que lui aussi avait reçu quelques balles dans son corps. Il n'avait plus de flèches à son dos et ne se trouvait plus dans son terrain de chasse. Bien que les deux protagonistes soient au bout de leurs forces, ce fut Yao qui avait finalement remporter cette course mortelle. Il se leva avec du mal et s'adressa à l'homme qu'il avait combattu durant les heures précédentes. - Tu sais Borin ... *respire * ... au début je te prenais pour un idiot, mais finalement je me suis rendu compte que c'est moi l'idiot... Durant ces derniers jours passés avec toi, j'ai pu découvrir quelque chose que je ne cherchais pas, mais qui m'ait tombé dessus : l'amitié. Et cette amitié, je ne l'oublierai jamais. Ces sous, tu n'as qu'à considérer que c'est une dette que j'ai envers toi désormais. A la prochaine mon ami ...
Borin fut touché par les paroles de Yao. Le mafieu se retourna avec un léger sourire. Ce sourire cachait un soulagement mais aussi un peu de vices. Le voyou se mit alors à marcher lentement en direction de la ville, trainant les deux sacs d'argents derrière lui. - Oy Oy Oy Yao ... *respire* ... Je n'oublierai jamais ces paroles ! Ce sont celles d'un homme, et je n'oublierai pas non plus l'homme que tu es ! Ni même la dette que tu me dois crapule ! Mais sache que pour moi tu étais aussi un vrai compagnon, et ça me touche tellement que je vais en pleu.... *chouine*
Borin n'avait pas réussi à terminer sa phrase que des grosses larmes coulaient de ses yeux. Pas des larmes de tritesse mais plutôt de joie, ou plutôt celles du à une séparation. Après avoir pleurer comme un gros bébé quelques minutes, Borin admira Yao s'en aller, puis sécha ses larmes une dernière fois et repartit dans la forêt, les mains vides. Mais pour lui l'argent importait peu, la vraie richesse était celle du coeur ... * Naïf et idiot que tu es Borin, ce n'était qu'un mensonge pour que tu me laisses enfin en paix ... *
Ce fut les pensées de Yao en ce moment la. Mais la vérité était tout autre. Le jeune voyou se mentait à lui même, car les paroles qu'il avait sorti juste avant étaient réellement celles d'un homme. Et un homme ne ment pas, il dit simplement ce qu'il à sur le coeur. Sauf que pour le jeune malfrat, le mensonge était pour lui plus facile à digérer ... Mais c'est vrai qu'il n'oublierai jamais ce fameux Borin, idiot et noble voleur des bois sombres. Un dernier sourire se marqua sur le visage de Yao accompagné d'un air pensif. A quoi bon pensait-il à ce moment même ? Nul ne le saura, voila tout ... En tout cas, ce qui l'attendait, c'était un bon plat chaud suivi d'un gros somme !
Crédit: Neko-chan in Never Utopia | | | | |
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