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| Ven 6 Juin - 18:18 Une mission sur le pouce HAHAHA Je vais leur en faire voir de toutes les couleurs une fois que je serais de retour à Impel Down. Et oui, je viens d’être recrutée là-bas mais avant de vraiment vouloir être gardienne et rester là-bas toute ma vie, il me fallait voir le monde tel qu’il est. De mes propres yeux, avec ce que je peux encore voir. Et tout ce que j’avais comme arme ? Un simple katana… Je n’étais pas franchement bien équipée pour servir la marine avec ça mais malheureusement, pour l’instant c’est tout ce que j’avais en ma possession.
Partant alors d’Impel Down, je me suis mise en quête d’aller explorer une première mer. A savoir West Blue. Pour l’instant, mon objectif avant de retourner à Impel Down est de devenir plus forte, plus endurante. Juste pour pouvoir endurer les différents niveaux de la prison en fait. Et non également un peu pour que je puisse torturer des petits prisonniers. Oh fufu, c’est bien pour cette chose qui m’excite autant, de faire partie de l’élite là-bas. D’ailleurs, je me demande si je reverrais Silver et Hayden un de ces jours. Peut-être bien que oui, peut-être bien que non. A vrai dire, je n’en sais rien…
Bref, pour l’instant, il me faut partir à l’aventure et à la conquête du monde comme on dit ! Je veux me poser en premier lieu sur West Blue. D’ailleurs, mon objectif est de faire les quatre Blue avant de rentrer à Impel Down. Tandis que je prenais alors ce bateau qui allait m’amener à West Blue ; peu importe l’île après tant que j’ai du travail. Justement, on me contacta par den-den mushi pour me prévenir que je devais me rendre sur une île dont je n’avais jamais entendu parler. Apparemment des brigands faisaient des dégâts et en tant que marine à présent, il fallait que je m’en occupe. Et surtout que je montre de quoi je suis réellement capable.
Bon et bien, c’est parti. Mon bateau se dirigea vers cette île ; j’en profitais alors pour me reposer, faire le vide dans ma tête pour qu’aucunes émotions débiles ne viennent entraver mon boulot. Je vais les arrêter, essayer – je dis bien essayer – de ne pas trop leur faire de mal et ensuite les refourguer à Impel Down. J’avoue que je me chargerais bien personnellement de leur cas. Quand je les aurais capturés bien sûr. Mais bref, après un voyage plutôt long, enfin je vis la terre qui allait me permettre d’aller capturer des brigands. Ah oui, je viens de tilter une chose ; comment est-ce que je suis censée retrouver le QG de la marine qu’il y a sur cette île ? Moo…
Je ne peux décemment pas mettre le pied sur terre sans savoir où est-ce que je dois me rendre. Et même en me demandant aux quelques marines qui m’accompagnaient, tout ce que j’eus comme indication, ça a été un « Ils sont en plein centre ville, tu verras petite, le bâtiment ressemble à une tour. » Merci pour l’indication les mecs, je vous rappelle que je suis à moitié aveugle hein. Mais non bien sûr que je vais trouver. Si je veux me faire un nom dans la marine, j’ai plutôt intérêt à avoir des repères rapidement. Arrivée à bon port, je descendis alors du bateau, et faillis me casser la figure à peine descendue. Purée… je pensais m’être suffisamment bien habituée à ne pas voir grand-chose mais voilà que je rate quand même une marche et me casse la figure.
Me relevant rapidement pour faire genre que l’on a rien vu, je commençais alors à me diriger vers le centre-ville. M’aidant de… bah rien du tout, en fait. J’y allais un peu au feeling. Si, je demandais bien à quelques gens mais je crois que je leur ai fais peur car au lieu de me dire ce que je souhaitais, ils ont pris la fuite… Puis un bruit d’explosion se fit entendre un peu plus loin, de là où j’étais située. Hm je suis certaine que ce sont les brigands ! Bon tout d’abord, je dois retrouver le QG de la marine pour être un peu plus au courant de la situation.
Courant dans une direction qui me paraissait être la bonne, je tombais sur une rue avec en face un bâtiment aux allures de mairie. Ce n’est pas ce qu’ils ont dis ; que ça devait ressembler à ça le QG ? Oh je n’en sais rien à vrai dire, je ne vais pas chercher et je vais aller demander concernant ma mission. Tous les détails. Je suis certaine qu’ils pourront m’aider. Puis tandis que je m’avançais rapidement, je vis la silhouette d’un homme devant moi. Je crois qu’il porte un katana lui aussi. Il doit être la marine, c’est certain !
« Hé toi là ! Oui, toi je te parle. Rassure-moi t’es bien de la marine hein ? Non parce que j’ai besoin de savoir. On m’a dit qu’il y avait des brigands et je dois les retrouver. Alors tu viens avec moi. »
Je parlais d’un ton direct, n’y allant pas par quatre chemins pour exprimer le comment du pourquoi. Bon, j’espère qu’il va pouvoir m’aider, histoire que je ne me sois pas déplacée dans cette rue, pour rien. HRP : Voilà bon, le début est peut-être pourrave, je t'avoue que je ne sais jamais comment commencer^^ Enjoy tout de même =) | | | | |
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| Sam 7 Juin - 23:28 Une mission sur le pouce Oh je sais ce que vous êtes en train de vous imaginer en lisant les premières lignes de ce récit, oh je sais que vous pensez que je vais vous expliquer d’où venait le jeune homme et ce qui l’avait mené à mettre les pieds sur cette île, comme je tente de le faire à chaque fois, mais aujourd’hui je ne le ferais pas. Pourquoi ? Pourquoi le ferais-je ? Pourquoi gaspillerais-je plusieurs lignes de texte à vous expliquer quelque chose dont vous vous fichez ou qui n’ont que très peu d’intérêt ? Il ne revenait d’une longue traversée du désert, se dirigeant vers un oasis lointain où il pourrait se ressourcer, entouré d’autres êtres humains qu’il avait si chèrement manqués durant ces jours ou ces semaines de solitude. Il ne revenait pas d’une très périlleuse mission où il avait été gravement blessé et qui nécessitait des soins qu’il espérait pouvoir trouver sur cette île qui apparaissait à l’horizon. Non, c’était un jour comme les autres, un jour passé à ne rien faire d’autre que ressentir le vent caresser son visage et les vaguelettes caresser les flancs de son bateau. Rien…vraiment rien…c’était dans ces moments-là qu’il ressentait à quel point la chaleur humaine et les interactions sociales pouvaient lui manquer, c’était dans ces moments-là qu’il se rendait compte à quel point il était seul et à quel point cela le rongeait. Ou du moins était-ce ce qu’il devrait ressentir sur son gardien ne trafiquait pas sa mémoire, s’il ne lui faisait pas croire que contempler la mer était quelque chose de reposant qui lui faisait oublier tout le reste, comme un brouillard masquant tout. Certes, quelques jours plus tôt il avait bien déposé un dénommé Ren sur une île après une rencontre assez mouvementée et surprenante sur une autre ile entièrement recouverte de forêt, mais c’était de l’histoire ancienne et il avait eu tout le temps nécessaire pour s’en remettre et pour permettre à son corps et ses muscles de se reposer des efforts fournis là-bas. Il pouvait désormais regarder, l’esprit libéré, sa prochaine destination apparaître devant ses yeux. Au fil des minutes il pu voir la forme de cette île se dessiner, une île qui semblait plutôt ovale à l’inverse des autres îles qui étaient généralement plus circulaires que cela. Mais ce n’était bien sûr qu’un détail sans importance. En arrivant, ce qui frappa le jeune homme fut la taille de cette ville qui prenait à elle seule facilement la moitié de l’île, l’autre moitié étant dominée par une large et dense forêt. Ce n’était pas juste un grand village avec quelques maisons qui se battaient en duel, c’était une vraie grande et dense ville comme il en avait rarement vu auparavant et cette communauté respirait d’une certaine…vie. C’était une véritable ville vivante et active dont le fond sonore des passants discutant entre eux n’était également que par celui des passants parlant beaucoup trop fort. C’était plaisant, c’était vivifiant de se sentir vivant en voyant les gens rire et sourire autour de soi, c’était une des choses qui mettaient le plus en joie ce jeune homme qui venait de poser le pied dans cette ville. D’ordinaire il se serait précipité dans la taverne ou l’auberge du coin afin de prendre la température et de connaître ce qu’il y avait à savoir sur cette île et ses dangers, sur les personnes qui pourraient avoir besoin de son aide ou les importants problèmes à résoudre. Mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui, vêtu de son t-shirt noir, de son pantalon noir et de sa veste d’un bleu nuit discret, il était d’humeur à se laisser flâner dans les rues et à laisser son regard voguer au gré de ses envies. Il n’avait pas d’objectif en tête, il n’avait pas de réserves à faire, il n’avait pas envie d’acheter quoi que ce soit mais voulait simplement s’imprégner de la chaleur de cette communauté et flâner pour le simple plaisir de flâner. À force de traîner dans les rues et ruelles, à force d’avancer sans trop vraiment regarder vers où il se dirigeait, il fut arrêté par la vue d’un massif bâtiment qui attira son attention pendant quelques secondes, des secondes suffisantes pour se faire aborder par une demoiselle qu’il ne connaissait ni d’Adam ni d’Eve. Une drague ? Non, pas vraiment, cette demoiselle prenait le jeune homme pour un marine et ce dernier ne parvint, dans sa surprise, qu’à barbouiller une phrase qui ressemblait à : « Moi ? Non, mais je… » Que pouvait-il dire d’autre ? Les marines étaient vêtus d’uniformes blancs, de casquettes et de vestes blanches tandis que lui ne portait pas de casquette et était tout de noir vêtu. Comment pouvait-elle réellement le prendre pour un marine, à moins qu’elle n’en n’ait jamais vu un seul de sa jeune vie ? Ne comprenant toujours par la situation, essayant de comprendre pourquoi elle avait pensé à lui pour l’aider à retrouver des brigands alors qu’il venait à peine d’arriver sur cette île. Ne pouvait-il pas passer une seule soirée sans que rien de surprenant n’arrive ? Apparemment non. Restant sur ses positions, toisant la demoiselle du regard sans arriver à masquer sa surprise et son incompréhension, le jeune candide tenta de protester en lançant un discret : « Venir avec vous ? Mais…mais je n’vous connais pas. » Bien sûr qu’il ne la connaissait pas. En général il n’était pas contre le fait de se faire aborder part des inconnues dans la rue, mais pas pour le genre de chose que la demoiselle était en train de lui proposer. Le regard toujours plein d’incompréhension, Kyoshiro attendait désormais une réponse. | | | | |
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| Dim 8 Juin - 13:01 Une mission sur le pouce J’étais sûre que cet homme était un marine même si à première vue, il ne ressemblait pas vraiment à un marine. Enfin, qui suis-je pour parler de tenue ? Moi-même, je n’ai pas de casquette et de manteau comme les marines. Je ne suis qu’une débutante mais tout de même, je suis certaine qu’il fait de la marine lui.
« Moi ? Non, mais je… »
Ah ce doit être une ruse pour ne pas se faire prendre pour un marine. Ce doit être ça, c’est certain ! Enfin, je crois que c’est un truc du genre. Ah merdouille, maintenant, je me perds dans mes doutes. Oh et puis zut, il devrait bien pouvoir m’apprendre deux trois choses tout de même. Je ne distinguais pas totalement ses émotions, parce que je ne voyais vraiment pas grand-chose à vrai dire. Bouh, ce n’est pas comme ça que je vais arriver à me faire un nom dans la marine moi en pensant de la sorte.
« Venir avec vous ? Mais…mais je n’vous connais pas. »
Hum… effectivement, il ne me connait pas. Et je ne le connais pas. Ca peut sembler quiproquo. Hum que devrais-je dire dans ce cas ? Je me sens un peu conne là sur le coup, pour tout dire. Tandis que je comptais lui répondre, des hommes me foncèrent dessus me faisant tomber et certainement le jeune homme avec. Me relevant rapidement, je commençais à les insulter. Et l’envie d’en finir tout de suite se faisait ressentir. Ils vont voir ce qu’ils vont voir. Enfin, avant que je ne décide de les retrouver, il faut que je réponde au jeune homme. Peut-être comme ça il voudra bien m’aider avec un peu de chance.
« Beuh mais si, je suis Aiden Morgan, une nouvelle recrue ! »
Je me présentais, croyant toujours que ce gars était un marine. Le regardant avec un air plus que déterminé, je montrais du doigt une direction.
« Il faut qu’on les rattrape, je suis certaine qu’ils sont partis par là ! »
Un ton limite froid mais là, tout ce que je voulais, c’était d’aller torturer un peu ces malfaiteurs. Secouant un peu la tête aux alentours pour essayer de voir où ces hommes avaient pu passer, j’avais ma main sur le fourreau de mon sabre. J’étais prête à aller les combattre et les réduire en bouillie tiens. Ils vont voir ce que ça fait que de pousser une jeune fille. Surtout quand celle-ci a des pulsions de violences, impossible à qualifier. Et de nouveau du bruit se fit entendre non loin de là. Tch… Il faut vraiment que l’on se dépêche d’aller les arrêter, ces gars. Regardant à nouveau le jeune homme, je trépignais presque d’impatience, sur place.
« Vite, vite ! Dépêchons-nous, ils vont nous échapper ! »
Commençant à marcher plutôt rapidement dans la direction que je pensais être la bonne. Après tout, j’ai entendu du bruit et donc de l’activité dans cette direction. Ils n’ont pas intérêt à m’échapper cette fois-ci ! Avec aide ou pas aide !
HRP : c'est un peu court mais j'espère que ça t'ira quand même ; me rattraperais sur les prochains >< *honteuse d'avoir posté ce post* | | | | |
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| Lun 9 Juin - 0:40 Une mission sur le pouce. Cette radieuse journée semblait commencer si bien que le jeune homme ne se doutait pas une seule seconde qu’elle allait être chamboulée d’une façon bien étrange. Ne pouvait-il pas simplement passer une journée calme, tranquille et sereine sans que rien de négativement imprévu ne vienne perturber son petit séjour ? Oh, bien sûr, il n’avait rien contre les bonnes surprises comme par exemple une rencontre agréable ou le fait de pouvoir aider des gens et finir par en être remercié, cependant les bonnes surprises se faisaient rares ces temps-ci et les mauvaises avaient largement pris la place. Cela ne faisait qu’à peine une poignée de minutes que le jeune homme s’était autorisé à prendre, cela ne faisait que quelques courts instants qu’il s’était autorisé à flâner dans la rue sans objectif ou feuille de route et déjà les ennuis venaient à lui. D’ordinaire voir une si jeune demoiselle, aussi légèrement vêtue que celle-ci, était censé être une chose plaisante pour les yeux mais la suite des évènements tendit à convaincre le jeune homme que les apparences pouvaient être trompeuses et que les pires ennuis pouvaient revêtir les déguisements les plus attractifs. Parmi les nombreuses personnes qui déambulaient dans les rues, habillées de tenues aussi différentes et colorées les unes que les autres, parmi toutes ces personnes comme autant de fourmis qui déambulaient à travers les rues de cette ville, il avait fallu que cette demoiselle choisisse le jeune homme comme objet de son attention. Bien sûr qu’il se demandait pourquoi, bien sûr qu’il se demandait si l’imprévu s’introduisait aussi souvent dans la vie des autres personnes que dans la sienne, bien sûr qu’il se demandait ce que cherchait réellement à faire cette personne qui ne semblait rien écouter de ce que son interlocuteur était en train de lui dire. Malgré les protestations du jeune homme, la demoiselle semblait être persuadée que son interlocuteur était un marine, elle affirmait même faire partie de la même organisation depuis peu. Surpris, le jeune homme la reluqua discrètement et ne put que lâcher un : « Une nouvelle recrue ? Et ils vont laissent sortir, ainsi vêtue ? C’en est presque indécent. » Malgré la couleur blanche qui était le seul point commun avec l’uniforme habituel de la marine, la demoiselle était bien trop peu vêtue et sa peau était trop mise à nu pour réellement faire partie de la marine. Avaient-ils récemment revu l’apparence de leurs uniformes ou était-elle une rebelle qui n’aimait pas être habillée comme tout le monde ? Il n’en savait rien. Subitement, plusieurs personnes passèrent rapidement dans la ruelle et l’une d’entre elles percuta le jeune homme à l’épaule, lui faisant perdre l’équilibre jusqu’à tomber à genoux par terre, les bras tendus pour se retenir de ne pas s’étaler de tout son long. Que s’était-il passé ? Qui étaient ces personnes qui ne semblaient pas connaître du tout les règles de bonne conduite et de sécurité dans des ruelles aussi bondées ? Il était dangereux de courir aussi vite au milieu d’autant de monde, car c’était la meilleure façon de ne pouvoir réagir et de renverser quelqu’un comme ce qui venait juste de se passer. Heureusement Kyoshiro était solide mais cela ne se passerait sans doute pas de la même façon si c’était une mère de famille, avec ses enfants, qui se trouvait percutée de la sorte. Suite à cette bousculade, l’inconnue se redressa et lança à la face du monde sa volonté de rattraper ces jeunes gens, insinuant que le jeune bretteur allait devoir l’aider. Ce dernier protesta une fois encore par un : «Mais..mais oui, mais non ! » Oui bon d’accord cette phrase n’avait ^pas beaucoup de sens mais il était encore trop surpris et déboussolé pour formuler une réponse correcte, surtout en voyant que son interlocutrice ne semblait, de toute façon, pas écouter ce qu’il voulait lui dire depuis tout à l’heure. Avez-vous déjà essayé de parler à un mur ? Bon d’accord l’image n’est pas forcément fidèle au message. Avez-vous déjà essayé de parler à la personne la plus têtue du monde, croyant toujours être dans le vrai ? Et bien c’était un petit peu ce qui était en train de se passer, du moins aux yeux du jeune bretteur qui ne comprenait pas pourquoi la demoiselle ne prenait pas le temps d’écouter ce qu’il voulait lui expliquer. Voyant que la demoiselle était toujours déterminée à poursuivre ces hommes, le garçon tenta de lever un petit peu le ton de sa voix, afin de montrer qu’il ne plaisantait pas, à rajouta : « Mais puisque je vous dis que vous vous trompez de personne ! Je viens à peine d’arriver, je ne suis qu’un simple touriste ! » Il n’était qu’un simple touriste ici, venu uniquement pour apprécier la vue et l’ambiance de cette ville, apprécier et rien d’autre. En parlant d’apprécier, il aurait bien aimé passer une soirée sans que rien de particulier n’arrive, sans que rien de surprenant ou de gênant ne survienne sur sa route…mais il faut croire que cette journée ne serait pas celle qu’il espérait. Pas encore, mais peut-être qu’une fois, peut-être qu’un jour il tomberait sur ce genre de journée. Enfin, malgré ses protestations, la demoiselle finit par commencer sa course et, sans vraiment savoir pourquoi, le garçon se mit à la suivre autant pour arriver à la convaincre que pour connaître le fin mot de l’histoire concernant ces bandits que son interlocutrice pourchassait. Il ne savait pas si cela servirait à quelque chose, il ne savait pas pourquoi il suivait vraiment cette femme mais, alors que tous deux commençaient leur course poursuite dans les rues bondées de cette ville, le jeune homme demanda à celle qu’il suivait : « D’ailleurs vous leur voulez quoi à ces brigands ? Qu’ont-ils fait de mal ? » | | | | |
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| Lun 9 Juin - 13:44 Une mission sur le pouce Avant même que je n’envisage le fait de commencer à poursuivre ces personnes qui sont sans doute les malfaiteurs que je dois arrêter, le jeune homme s’était plutôt étonné que je fasse partie de la marine. Effectivement, il avait pu voir ma tenue qui était plutôt osée, ce qui était vrai après tout. Je n’avais jamais voulu porter de tenues comme les marines. Je les trouve moche ces tenues, et puis, j’ai besoin d’avoir mon propre style. Il veut dire toutes sortes de choses pour moi… Et même si la tenue des marines se confond niveau couleur avec la mienne, il est hors de question de mettre ces tenues. Je ne suis pas la mode du marine, je suis moi-même et la pire des redoutables. Mais bref, la question n’est pas là !
Puis donc, nous nous étions fais pousser par ces hommes. Et je vis le jeune homme qui était avec moi, perdre l’équilibre et tomber sur le sol. Vraiment, ils se sont crus tout permis ceux-là. Je piquais donc une petite colère avant de lui faire part de ma volonté pour aller rattraper ces hommes. Puis du bruit s’était fait entendre. Je ne doute pas vraiment un instant sur leurs attentions en fait. Lorsque l’on m’a donné cette mission, on m’a dit d’arrêter ces hommes car ils voulaient piller les banques et commerces du village en plus de tuer des pauvres innocents qui seraient susceptibles d’être des témoins. En gros, le job basique pour un marine quoi. Du moins, c’est ce que je pensais.
« Mais puisque je vous dis que vous vous trompez de personne ! Je viens à peine d’arriver, je ne suis qu’un simple touriste ! »
La voix du jeune homme était revenue à mes oreilles. Hééé je me suis trompée c’est ça ? Mais… mais pourtant j’étais certaine ! Et mon instinct ne se trompe… Ouais bon d’accord j’avoue, il s’est trompé cette fois-ci. Shit là ! Un simple touriste dans ce cas, ça ne valait pas la peine que je lui demande de l’aide n’est-ce pas. En plus, si ça se trouve ça peut-être un civil alors je ne peux pas non plus l’entraîner dans cette histoire avec moi.
J’avais donc par la suite, commencé à me diriger vers la rue où je les avais vus fuir. Pour alors commencer une course poursuite. Et là, un peu étonnée car je ne pensais vraiment pas du coup que le jeune homme me rejoindrait, bah il était là, à ma hauteur courant avec moi lors de cette course poursuite.
« D’ailleurs vous leur voulez quoi à ces brigands ? Qu’ont-ils fait de mal ? »
La question fatidique si je puis dire. Mais peut-être, bien que ce soit un simple touriste comme il le dit, il veut m’aider. Ce serait sympa en tout cas, car s’ils sont forts, je ne sais pas si je pourrais m’en sortir toute seule. Après tout, je me prends le gros butin dès le départ donc bon. Continuant de courir à travers les rues, essayant de me repérer le plus possible, je pris tout de même du temps pour répondre au jeune homme. Il a de la chance que je sois calme disons pour éviter que je ne lui saute dessus, lui aussi.
« Ces hommes ont déjà pillé une banque et ils vont faire pareil ici… De plus, ils sont réputés dans l’assassinat de civils. Autant dire qu’il faut les arrêter avant qu’ils ne continuent leur massacre. Et apparemment, ils font partie d’une organisation de malfaiteurs qui sont super forts. »
C’est ce que j’avais eu comme information via den-den mushi, quand on me donna cette mission. Bon, maintenant, faut arriver à les trouver ces hommes. Si j’ai bien eu le temps de voir, ils n’étaient que trois. Ça devrait aller ça normalement. Logiquement du moins. Je continuais de courir lorsqu’enfin, je tombais sur eux. Bon par contre, maintenant, il ne faut pas qu’ils m’échappent. Hors de question qu’ils s’échappent. Et je compte bien engager le combat dans des délais assez bref. Je sortis mon katana de son fourreau puis me jetais comme une forcenée dans les bras de ces ennemis. Ils vont voir ce qu’ils vont voir. J’ai le sang qui bouillonne et je sens que je vais pouvoir ne faire qu’une bouchée d’eux. Je ne laissais à nouveau, aucunes émotions transparaître, me contentant de foncer dans le tas. Mais bien sûr, ils avaient certainement dû prévoir que je foncerais dans le tas, alors ils ont simplement esquivé.
Ils étaient devant nous, on dirait bien qu’ils veulent se battre. Tant mieux, j’en avais envie moi aussi. Je suis une femme certes mais je vais vous montrer ce que c’est un monstre en action. Je me mettais en position d’offensive, ne regardant plus mes alentours. Je restais seulement fixée sur l’ennemi et plus rien autour ne pouvait me sortir de cette sorte de transe. J’attendis que le premier homme fonce sur moi, tandis qu’un autre… se dirigeait certainement vers le jeune homme. Quant au troisième, il se contentait de regarder sans bouger ce qui se passait. Mon sabre au dessus de ma personne dans une position d’offensive, je comptais utiliser l’art du Iaido, un art du sabre visant à porter un seul coup à l’adversaire pour lui faire le plus de dégât possible. Puis finalement, il arrivait sur moi, j’en fis de même pour commencer à le combattre. Nos lames se touchèrent ; lui ayant des couteaux apparemment.
Un combat était entrain de commencer entre cet ennemi et moi-même. Et je compte bien l’arrêter ici, quitte à le tuer tiens ! Ce n’est pas cette pseudo mission qui va m’arrêter, c’est clair et net. | | | | |
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| Lun 9 Juin - 23:49 Une mission sur le pouce. Le jeune homme ne connaissait clairement rien de cette nouvelle île et des gens qui la peuplaient, il ne connaissait rien des coutumes de ce peuple ou de la ou des personnes qui pouvaient être considérées comme les gérantes de la ville. Il avait pris la mer pour découvrir des lieux comme celui-ci, il avait pris la mer pour satisfaire son insatiable curiosité qui ne faisait que grandir à mesure que les années passaient, il avait pris la mer pour sortir de l’anonymat et devenir quelqu’un sur qui les gens pourraient compter en cas de problème. C’était pour cela que, lors de chacune de ses visites, il prenait soin d’essayer de se faire connaître de la façon la plus positive possible, ne voulant pas laisser une mauvaise image de lui dans la tête des habitants, c’était également pour cela qu’il allait volontiers à la rencontre de tous ces inconnus afin d’apprendre la façon dont il pourrait éventuellement les aider ou améliorer leur vie. La plupart du temps ce n’était pas grand-chose, simplement aider des personnes pour des réparations, aider des personnes âgées à faire leurs courses ou aider les fermiers du coin à créer de nouveaux champs afin d’avoir davantage de récolte et davantage de nourriture. Cela pouvait paraître dérisoire à l’échelle du monde entier, et peut-être l’était-ce, mais au sein de petites communautés qui n’avaient pas grand-chose ce genre de petit coup de pouce était toujours le bienvenu. Le jeune homme ne s’imaginait pas révolutionner le monde du jour au lendemain, il n’avait pas la prétention de connaître toutes les injustices de ce monde et ne pouvait donc qu’agir à taille humaine. Il ne s’agissait pas, pour lui, de changer un pays tout entier mais d’aider les plus démunis, les plus pauvres et les plus blessés par la vie en rendant leur vie un petit peu plus agréable et douce à vivre. Certains diraient que le monde ne changera jamais et que ce genre de petite action ne se révèlerait être qu’une pure perte de temps, tandis que d’autres adoptaient une vision des choses plus globale et plus radicale afin de changer le monde. Kyoshiro n’adhérait à aucune de ces deux visions, bien entendu. Mais parfois même la meilleur volonté du monde ne suffisait pas, parfois les problèmes étaient d’une ampleur telle que le jeune homme était forcé de prendre les choses en main un peu plus sérieusement, quitte à se salir pour la bonne cause. Il ne tombait pas toujours sur de petites îles perdues aux terres trop peu fertiles pour sustenter tout le monde, il ne tombait pas toujours sur des villes si grandes que l’individualité rendait les gens égoïstes au point de délaisser et abandonner les plus pauvres : parfois le sort s’acharnait réellement sur certaines communautés. Plusieurs fois au cours de ces dernières années le jeune homme était tombé sur une communauté dont le malheur ne provenait pas de l’île en elle-même et de sa pauvreté mais belle et bien de certaines personnes. La vie était déjà assez dure et pénible pour certaines personnes sans qu’elles aient besoin que leurs congénères en viennent à les persécuter davantage. Pourquoi ? Pour s’enrichir la plupart du temps, pour le plaisir de ressentir la puissance du contrôle sur toute une population ou simplement pour faire chier son monde. Donc, même s’il n’aimait pas combattre le feu par le feu, même s’il méprisait les brutes au plus profond de son être, le jeune homme était parfois obligé d’user de violence et il n’en retirait pas la moindre fierté. Comment le pourrait-il ? Même si c’était pour sauver des vies, même si cela était fait avec les meilleures intentions du monde il en était réduit à devoir user de violence pour arrêter ceux qui usaient eux-mêmes de violence pour dominer autrui. C’était tout aussi absurde et dénué de sens que de faire la guerre pour arrêter les conflits. Vous voyez où je veux en venir ? Il aurait voulu être un diplomate, il aurait voulu être capable de percer cette carapace de chair et de faire en sorte que ses paroles atteignent le cœur-même des gens, il aurait aimé être capable d’arrêter ces conflits et ces persécutions à l’aide de ses seuls mots mais, malheureusement, il apprit bien vite qu’il y avait des gens dans ce monde que les mots ne pouvaient atteindre. C’était terrible, c’était rageant de ne pouvoir aider certaines personnes sans savoir à sortir son sabre de son fourreau, c’était terrible d’avoir l’impression de ne rien pouvoir faire sans montrer sa crédibilité par l’usage de sa violence. S’en souvenait-il de tous ces échecs ? Avait-il une trace mémorielle de toutes ces fois où il s’était senti beaucoup trop impuissant pour pouvoir le supporter ? Non, bien sûr que non, le gardien était passé par là et avait fait le ménage comme à chaque fois. Bien sûr il lui avait gardé les expériences les moins traumatisantes afin de débuter sa guérison en douceur, étape par étape, car pour le moment il n’était pas capable de supporter davantage. Et, aujourd’hui, aujourd’hui le jeune homme avait été attiré dans une situation qui, de toute évidence, allait nécessiter qu’il mouille sa chemise…au sens figuré bien entendu. Il avait été abordé par une demoiselle qui l’avait pris pour un marine, pour un soldat du gouvernement mondial, ce qui pouvait être flatteur dans un sens, mais qui refusait d’entendre raison alors que le jeune homme lui criait depuis tout à l’heure qu’elle ne pouvait que se tromper. Elle était têtue, c’était une certitude, mais elle semblait déterminée à mener sa mission à bien et le jeune bretteur compris rapidement pourquoi. Elle était venue ici pour arrêter des hommes, pour arrêter des bandits qui volaient l’argent d’autrui et, malheureusement, qui avaient peut-être déjà fait des victimes sur leur chemin les menant jusqu’ici. Était-ce vrai ? La demoiselle était-elle en train de lui raconter la vérité où le menait-elle en bateau afin de servir ses mystérieux desseins ? Plus surpris que suspicieux, le jeune garçon ne resta pas longtemps à se poser cette question et la suivit tout en l’écoutant. Il avait l’occasion d’arrêter des bandits et de les empêcher de faire davantage de mal, il avait l’occasion de s’assurer que plus personne ne se fasse voler ou ne se fasse blesser par ces individus. Avait-il besoin d’une raison supplémentaire d’agir ? Absolument pas et il lança à la face du monde son surplus de motivation par un : « Ah. En effet ce n’est pas très sympa. » Quoi ? Oui bon je sais, ce n’est pas classe du tout mais il n’avait rien trouvé de très classe à dire sur le coup ! Il se mit donc à courir au milieu de la foule qui s’écartait en voyant une espèce de course poursuite se dérouler sous leurs yeux, il ne pouvait néanmoins pas ignorer les regards incompréhensifs et surpris qui le toisaient alors qu’il passait devant des parents, devant des enfants et des grands parents. La plupart d’entre eux ne comprenaient pas ce qu’il se passait et le jeune bretteur ne pouvait leur en vouloir pour cela, il ne pouvait que se contenter de faire de grands gestes afin de demander aux passants de leur laisser le passage libre pour faciliter le travail. Mais bientôt les trois hommes s’arrêtèrent comme s’ils venaient de se rendre compte qu’ils étaient poursuivis, ils firent face à leurs deux poursuivants et deux d’entre eux se ruèrent sur Kyoshiro et sa kidnappeuse. Si le premier assaillant était armé d’un sabre, celui qui fonçait vers Kyoshiro préférait de toute évidence l’art du combat au corps à corps…mais cette fois-ci l’heure n’était plus aux paroles. L’homme se rua sur Kyoshiro, hurlant pour…hurler, tout simplement. Levant son poing, il fut trop confiant et ne vit que trop tard le jeune homme foncer sur lui à son tour et s’enfoncer dans sa défense. Usant de la vitesse de son opposant, le jeune bretteur s’engouffra dans l’espace face à lui et se tourna au dernier moment, attrapant le bras de son opposant et, d’un coup de pied bien placé, le fit décoller du sol et le catapulta devant lui avec force. L’homme plana dans les airs pendant quelques secondes avant de ressentir violemment l’effet de la gravité et de retomber sur le pavé, s’abimant le dos au point d’en lâcher un râle de douleur. La foule regarda avec stupeur l’homme faire un vol plané, ne s’attendant pas forcément à une résolution aussi rapide du combat. Ce combattant devait être le plus faible et celui des trois le plus sujet aux émotions, les émotions étant l’ennemi de tout bon combattant. Ignorant l’état de son opposant, Kyoshiro se redressa et fit quelques pas, faisant face au plus grand des trois qui était resté en retrait, probablement le patron, au beau milieu d’une foule qui commençait à prendre ses distances pour laisser de la place à cette bagarre qui commençait à attirer les curieux. Cet homme-là était grand, tout autant que le jeune candide, il était moyennement bien battit et pourvu d’une barbe noir naissante, un sabre d’abordage pendant à son côté. Se campant sur ses positions, posant sa main gauche sur son premier sabre, le pouce prêt à faire sauter la lame hors de son fourreau, le jeune garçon interpella l’homme par un : « J’aimerai autant que l’on règle ça tranquillement. Rendez l’argent volée, rendez-vous et on n’aura pas besoin d’aller plus loin. » Le premier homme semblait neutralisé sans que le sang ait eu besoin de couler, quant au second il était entre les mains de la demoiselle. Cet homme-là semblait être le chef et le principe de couper la tête pour que le reste du corps tombe était le plan que le jeune niais avait en tête. Il se disait que si le chef abandonnait, l’autre combattant encore debout devrait probablement en faire de même. C’était un pari qu’il était prêt à prendre, il n’avait rien à perdre à part un peu de temps. L’homme plissa les yeux et fronça légèrement les sourcils en entendant cette proposition qu’il semblait peu enclin à accepter. En un mouvement rapide et souple, l’homme posa sa main sur le manche de son sabre et le sortit de son fourreau en un éclair. Déçu de cette réaction, comme il pouvait être déçu à chaque fois qu’il savait nécessaire l’usage de la violence, Kyoshiro pensa à voix haute : « Ah. Bon, au moins j’aurais essayé. » Une fois encore il allait devoir user de violence, une fois encore il allait devoir se battre et désarmer son adversaire pour que celui-ci comprenne qu’il n’avait aucune chance depuis le départ. En réponse au mouvement de son opposant, le garçon se mit en position et plia ses genoux, mettant en avant sa jambe droite tout en position sa main au-dessus du manche de son sabre, prêt à frapper. Dans le meilleur des scénarios possibles le jeune homme prendrait de court son adversaire et le frapperait assez rapidement et fortement pour lui faire lâcher son sabre, l’autre scénario impliquait un combat un petit peu plus long et pénible. Il serait rapidement fixé. | | | | |
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| Mer 11 Juin - 12:40 Une mission sur le pouce Arrivés devant ces ennemis, le sang bouillonnait en moi comme un début d’incendie. Un truc bien effrayant et à la fois magnifique. On pouvait dire que j’étais dans une sorte de transe ; oui on pouvait clairement le voir. Armée de mon sabre, mon adversaire n’était pas en reste avec son arme. Il semblait moins bruyant que celui, que vient de se récolter le jeune homme à mes côtés. Le laissant alors combattre comme ça l’arrange l’autre homme, je me concentrais sur mon ennemi. Je ne laissais donc paraître aucunes émotions que ce soient, comme je savais si bien le faire et ne disant rien, je m’apprêtais à frapper mon adversaire.
Peut-être que la parole suffirait largement à régler cette affaire en douceur mais en fait, je n’y crois pas à vrai dire. Puis d’abord, je ne discute pas avec l’ennemi. Un ennemi est une personne à mettre hors d’état de nuire, le plus vite possible. Sans essayer une telle négociation que ce soit. Du moins, ça c’est ma définition de l’ennemi et sa justice. D’ailleurs, quelle justice hein ? Si je ne les arrête pas tout de suite, ils vont s’en prendre à des civils et cela va me mettre en rage complète. J’ai les nerfs rien que de penser à tout ça ; au fait que mon frère s’est fait gravement blesser par des bourrins pareils.
Je compte bien leur apprendre ce que c’est la véritable torture lorsque je les aurais capturé et entre mes mains pour de bon. Ils n’oseront plus jamais dire un seul mot ou encore, ils ne pourront plus se regarder dans le miroir tellement qu’ils seront défigurés. Et ah non, bien sûr qu’ils ne pourront plus rien voir ou rien dire ; je compte bien m’amuser et leur coudre la bouche et les yeux. Oui je suis cruelle et alors ! Demandez à ceux qui m’ont façonné de cette manière, pourquoi j’agis comme ça. Bref, revenons dans ce combat avant de complètement délirer comme une psychopathe. Bon, j’en suis une mais bref.
Revenant dans ce combat, nos deux lames continuèrent de se croiser et tandis que j’allais essayer une technique d’Iaido, consistant à trancher son ennemi en un seul mouvement, celui-ci fut bien plus rapide que moi et me fit une entaille sur la cuisse. Hm quel dommage pour lui ; oser faire couler un peu mon sang… Regardant cette vue de ce liquide carmin sortir de ma chaire et couler légèrement le long de ma cuisse, ne fit qu’accroître mon désir de torturer cet homme et tous les ennemis qui m’entourent. Prenant une goutte de sang avec mon doigt, je la lichais avant de me jeter sur mon ennemi et d’effectuer une sorte de danse avec mon sabre. J’arrivais à lui entailler légèrement les bras surtout mais je voyais bien que cet ennemi était plutôt fort. Il ne se laissait pas faire et malgré le fait que je maniais ce sabre avec la plus grande dextérité possible, il ne se laissait pas démonter. Pire, il arrivait à esquiver pas mal de mes attaques et je doute même qu’il ait laissé quelques « trous » exprès pour que je tape dedans.
M’enfin, je ne saurais jamais ; en tout cas pas pour l’instant, pourquoi avoir fais ça si tel est bien le cas. Car ayant entendu un sifflement, je vis mon homme se reculer et se mettre aux côtés de son chef ; le second ayant du certainement faire pareil car peu de temps après, ils se sont remis à courir pour s’enfuir. Et là, je commençais à piquer ma crise de nerfs.
« Hééé bande de sales mauviettes de mes deux ! Ca fait même pas quinze minutes que l’on combat ! Revenez bande de nuls ! »
Je n’osais pas gueuler et montrer mon mécontentement. Bon je m’excuse auprès des civils qui ne doivent rien y comprendre mais bon. En plus, je n’ai pas vraiment vu par où ils partaient. Si ça se trouve, ils se dirigent vers la fête foraine et ça, ce serait mauvais ! Il y a bien trop de monde là-bas. Regardant le jeune homme, je devais me contrôler pour ne pas exploser encore plus une durite sur place.
« Super… Il n’y plus qu’à continuer la course poursuite, on dirait bien. Ils sont forts mais ce sont de sales mauviettes qui s’échappent à la première occasion. »
Je marquais une pause avant de rajouter d’un ton plus que dégoûté.
« Je déteste ce genre de personne. Bon, on se met en route acolyte du jour dont je ne connais pas le nom ? »
La toute légère pointe d’humour que je pouvais arriver à mettre dans une conversation. A présent, il fallait rapidement se mettre en route pour continuer cette course poursuite et les arrêter à nouveau et une bonne fois pour toutes.
HRP : voilà voilà^^ Si jamais tu veux que je rajoute un truc, comme le début de la course poursuite ou quoi, hésites pas à me le dire. | | | | |
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| Mer 11 Juin - 23:14 Une mission sur le pouce. Étrangement, alors que ce n’était clairement pas l’arme la plus efficace pour ce genre de travail, beaucoup de pirates, de hors la loi ou de criminels en tout genre continuaient de privilégier le sabre d’abordage, cette arme courbée de taille moyenne, comme arme privilégiée pour les combats rapprochés. Là où on pourrait penser que l’efficacité de l’arme et sa portée pourraient être privilégiées par rapport à tout le reste, il était intéressant de constater que beaucoup de membres d’équipages de pirates continuaient d’aborder fièrement cette arme comme si elle était, en quelque sorte, le symbole de leur profession. Les pirates étaient généralement représentés comme des hommes peu convenables vêtus, à l’air mauvais, aux cicatrices parfois apparentes et armés d’un pistolet et d’un sabre d’abordage…jusque-là j’ai bon, n’est-ce pas ? Peut-être désiraient-ils manier une arme simple et classique, qui ne nécessitait pas d’entraînement supplémentaire ou peut-être aimaient-ils vraiment cette arme et la symbolique qui allait avec. De par le monde il existait bon nombre d’armes plus efficaces ou plus dangereuses que ce sabre d’abordage, des armes à l’allonge plus grande ou à la puissance plus importante…mais cette arme était parfaite pour les membres d’équipages, pour le gros des troupes car elle ne coûtait pas très cher. Cependant, à mesure que les combattants grandissaient, les plus talentueux d’entre eux se dirigeaient vers des styles de combat différents ou plus poussés, laissant tomber ce sabre pour d’autres armes plus insolites ou dangereuses, le jeune garçon fut donc plus qu’étonne en voyant le chef de ce petit trio porter une armée d’ordinaire réserve aux soldats et non pas aux chefs. Son camarade optait pour une arme tout aussi classique tandis que celui qui avait fait un vol plané préférait user son corps tout entier comme une arme à part entière, mais pourquoi possédait-il une arme si ordinaire ? Pour un chef de groupe, même un chef d’un petit gang, on se serait attendu à ce qu’il porte un véritable sabre à la limite ou quelque chose qui sortait plus de l’ordinaire, mais il semblait tout à fait serein en dégainant cette arme. Haussant discrètement les épaules en se disant qu’il n’allait pas se laisser emporter par les apparences ou les préjugés, le jeune garçon se mit en position, jambe droite en avant et main droite posée juste au-dessus du manche, tandis que son adversaire tenait son arme à deux mains dans une position verticale classique. Pendant un court instant le temps s’arrêta, pendant un court instant les deux hommes se jaugèrent du regard sans bouger la moindre partie de leur corps. Ils oublièrent la foule autour d’eux qui s’écartait lentement, ils en oublièrent même le combat qui faisait rage à quelques mètres d’eux : il n’y avait plus que ces deux hommes dans cette ruelle, rien d’autre ne semblait comptait pendant ces secondes durant lesquelles ils restèrent immobiles. Qu’attendaient-ils ? Un signal sans doute, un son déclencheur qui serait le symbole du début de ce combat, et ce signal arriva rapidement lorsqu’un petit garçon, mal à l’aise avec toute cette tension entre ces combattants, recula vers ses paroles et tomber en arrière lorsqu’il trébucha sur les pieds de son père. Dès que le bruit de la chute et des pleurs de l’enfant s’élevèrent dans les airs, les deux combattants bougèrent comme un seul homme, fonçant l’un sur l’autre avec une expression concentrée sur leurs durs visages : s’ensuivit alors un spectacle impressionnant, une véritable danse de lames. Si, en règle générale, les combattants se contentaient de fracasser leurs armes l’une sur l’autre jusqu’à ce que la défense de l’adversaire s’en trouve brisée, ici ce fut un spectacle beaucoup plus rapide et mouvementé que cela. Kyoshiro fut le premier à ouvrir les hostilités et dégaina son arme à une vitesse folle, cette attaque fut bloquée par un sabre tenu fermement à deux mains mais qui fit reculer légèrement son propriétaire sous le coup du choc, le combat put enfin réellement commencer. Les deux s’élancèrent l’un vers l’autre mais pas une fois, pas une seule petite fois durant tout ce rapide combat, les deux lames ne s’entrechoquèrent l’une contre l’autre. La force avait été remplacée par la vitesse et la brutalité avait été remplacée par la précision. Chaque coup rapide était porté avec une intention précise, mais ce coup était à chaque fois esquivé de peu par l’opposant qui contre attaquait et ainsi de suite, les passants purent donc assister à un échange de coups et d’esquives tous réalisés à une vitesse impressionnante et à un rythme effréné, aucun des deux ne parvenant réellement à prendre le dessus…probablement parce que le premier ne cherchait qu’à tuer tandis que l’autre se contentait d’esquiver et de mettre en difficulté en ne désirait que blesser tout au plus. Après quelques dizaines de secondes d’un échange intense, le guerrier inconnu recula de plusieurs pas après une esquive d’un coup horizontale de Kyoshiro, s’écartant de ce dernier avant de porter ses doigts à sa bouche et de siffler pour attirer l’attention de ses camarades. Un simplement mouvement de tête suffit à l’homme pour faire comprendre son intention à son premier camarade ainsi qu’au second qui venait de se relever difficilement. Ils s’étaient arrêtés et maintenant ils reprenaient leur course de nouveau ? C’était à n’y rien comprendre, mais ce fut sans doute la réaction de la demoiselle qui surprit le jeune homme…ou plutôt son langage qu’il ne s’attendait pas à voir sortir de la bouche d’une femme. Ouvrant des yeux ronds comme des queues de pelles, il rengaina son sabre tout en lâchant, à l’attention de la demoiselle vulgaire : « Mais…qu’est-ce que c’est que ce langage ? Une demoiselle devrait s’exprimer moins vulgairement. » Finissant de rengainer son arme, le jeune homme regarda ces adversaires s’enfuir tandis que la demoiselle lui demandait son nom, il aurait pu le lui donner, il le ferait sans doute plus tard, mais quel intérêt avait-il à le faire maintenant alors qu’elle le prenait encore pour un marine ? Il le ferait en temps voulu, mais pour le moment ils avaient des affaires plus importantes que celle-ci. Ne perdant pas de vue ses adversaires, le garçon répondit directement : « J’imagine que je pourrais me présenter quand nous aurons capturé ces gredins. » Se mettant en position, la main gauche posée sur la garde de son sabre, le jeune homme fléchit les genoux pendant quelques secondes avant d’entamer une course effrénée à une allure impressionnante, preuve indéniable qu’il avait été entraîné et que son corps et ses jambes pouvaient le porter à une telle vitesse sans le fatiguer trop rapidement. Devant eux, les bandits faisaient tomber des caisses de fruits et de légumes, des chariots et parfois des personnes par-dessus lesquelles le jeune homme s’efforçait de sauter sans les toucher. Il ne savait pas où allaient ces personnes, il ne savait pas vraiment pourquoi elles courraient et ce qu’elles espéraient réaliser en s’enfuyant de la sorte. Petit à petit, à mesure que les secondes défilaient, le second groupe rattrapa le premier et aperçu, au loin, des hautes constructions, de la lumière et de la musique qui semblait joyeuse. Qu’était cet endroit vers lequel le groupe semblait vouloir entraîner Kyoshiro et sa camarade ? Le bretteur imaginait qu’il ne tarderait pas à avoir une réponse. | | | | |
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| Ven 13 Juin - 12:58 Une mission sur le pouce J’étais toujours en colère que d’avoir du renoncer à un combat, quelques minutes à peine après le commencement, que j’avais laissé des insultes sortir de ma bouche. Le jeune homme m’en fit d’ailleurs part, un instant après. Comme quoi une demoiselle devrait parler moins vulgairement. Mouais… je ne suis pas une vraie femme, moi. Je suis un monstre, c’est bien connu, ils ne sont pas polis et vulgaires. Mais bref, je ne dis rien, haussant les épaules avec une grimace légèrement hautaine. Qui n’avait pas de signification particulière.
Je lui avais ensuite demandé s’il pouvait me donner au moins son nom mais il ne le fit pas, me répondant qu’il se présenterait après que l’on ait arrêté ces malfaiteurs. Oh bon d’accord, tant pis. Et là, la course poursuite se remit en marche. Je suivais de près mon collègue de la journée, essayant de voir un peu où je mettais les pieds en même temps. Ce serait embêtant de se prendre un petit enfant dans les pieds quand même. Tandis que nous continuions à courir, de la lumière qui m’aveuglait même, de la musique joyeuse se faisait entendre. Tss… et merde, j’en étais plus ou moins certaine, ils ont continué leur cavale dans la fête foraine.
D’ailleurs, les manèges commençaient à montrer le bout de leur nez. La grande roue que je distinguais et certainement plusieurs manèges à sensation. Du fait que les gens criaient comme des tarés. Mais le plus impressionnant, c’est qu’elle a l’air d’être immense et qu’il y a des manèges de partout ! Nos trois hommes que voilà devant nous, eux, semblaient avoir une idée en tête. Et le problème, c’est qu’il y a bien trop de civils pour que l’on puisse vraiment engager le combat ici. C’est un gros problème ça… Et puis, je remarque qu’il y a également des mascottes, donc certainement des humains derrière ces costumes. Je continuais à avancer marchant cette fois-ci avec mon sabre dégainé et prêt à combattre quand des espèces d’ours géant dont je n’arrive pas à distinguer la couleur se jetaient presque sur nous. Trois d’entre eux m’encerclèrent, ce qui fit que je perdis toute vue des ennemis. Et merde. En fait ces mascottes sont en fait ces gros ours ??
« Soyons amis tous les deux ! »
Ils répétaient ça en boucle et en chœur surtout. C’est quoi ce bordel ? Pourquoi ils disent ça hein ? Et en plus, les voilà à faire une sorte de danse… Mais dans quel monde je suis tombée et surtout dans quoi je me suis embarquée. Je cherchais du regard mon acolyte du jour.
« Dis-moi que je rêve hein ? Dis-moi que ce n’est pas vrai. Qu’est-ce que ces bisounours font là ? Ce ne sont pas des mascottes alors. »
Limite j’allais pleurer tellement que la situation était improbable. Et tant de questions arrivaient en tête. Mais pas de temps pour y répondre que ces nounours me regardaient d’un air… Argh, je ne peux pas qualifier c’est débectant en tout point. Imaginez un ours en peluche géant qui vous sourit comme s’il avait un gamin de quatre ans en face de lui. Argh, sauvez-moi par pitié… Et en plus, ils en remettaient une couche.
« Tu ne veux pas être notre amie ? S’il-te-plaîîîît »
Comme si je ne commençais pas à avoir mal à la tête avec leurs voix stupides.
« Non, non et non ! Je ne veux pas être votre amie moi ! Ca ne va pas la tête ! »
Et je crois que je viens de dire une connerie en fait… Des pleurs de la part de ces nounours géants de toutes couleurs que je ne distingue pas vraiment. Pour moi, ils sont tous blancs limite. Mais bref, les voilà à pleurer.
« Non mais pleurez pas ! Arrêter de pleurer je vous dis bordel ! »
Comment est-ce que ça va finir ? Venez me sauvez… ou au moins faut que je trouve une stratégie, quitte à taper dedans directement…
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| Sam 14 Juin - 15:16 Une mission sur le pouce. Ce premier combat avait aussi rapide qu’intense pour le jeune garçon qui désirait en apprendre plus sur son adversaire et sa façon de combattre. Ce combat avait été suffisamment intense pour créer une étincelle dans l’esprit du jeune homme qui désirait combattre plus sérieusement son adversaire et dans de meilleures conditions, sur un terrain plus large et dégagé afin de libérer son plein potentiel et de pousser ce mystérieux combattant à se battre de toutes ses forces sans forcer à fuir. Kyoshiro aurait voulu que cette première rencontre se passe ainsi, il aurait voulu que cette danse de lame se termine par le désarmement de son opposant mais, au lieu de cela, ce dernier avait fait preuve d’une envie de survivre et de ne pas se faire attraper, préférant la fuite au combat. D’aucuns diraient que cette situation ne pouvait qu’être la preuve de la lâcheté de cet homme, de la lâcheté des criminels qui ne s’en prenaient qu’aux plus faibles car ils n’avaient pas la force ou le courage de s’en prendre à des adversaires de leur taille, mais Kyoshiro n’était pas tout à fait de cet avis. Certes, il n’appréciait guère le fait que des puissants s’en prennent aux faibles pour leur subtiliser le peu qu’ils avaient, mais il comprenait également la volonté de chaque individu de rester en vie coûte que coûte, en écoutant leur instinct de survie qui grondait au fond de leurs entrailles. Quel intérêt pouvaient-ils avoir à voler autrui s’ils ne restaient pas assez longtemps en vie pour profiter du fruit de leurs rapines ? Les voilà donc partis, courant à perdre haleine à travers les ruelles étroites de cette grande ville, faisant écrouler sur leur chemin tout ce qu’ils pouvaient trouver, personnes ou objets, afin de ralentir l’avancée de leurs poursuivants qui semblaient être aussi tenaces que des morpions collés au cul d’un homme particulièrement velu. Cet homme et cette femme, rencontrés un peu par hasard, s’étaient révélés être des adversaires coriaces que cette fuite ne semblait pas avoir refroidi le moins du monde. Bien au contraire, voir leurs adversaires les échapper sembla presque avoir boosté leur volonté d’en découdre avec eux et de découvrir le fin mot de cette histoire et des rumeurs qui entouraient ces bandits et leurs méfaits. Au bout de plusieurs minutes d’une course ininterrompue, le groupe de queue put voir des lumières, de la musique et des constructions apparaître au loin. C’est en s’approchant un peu plus qu’ils se rendirent tous deux compte que les bandits s’étaient enfuis et cachés dans une fête foraine dans laquelle ils espéraient sans doute semer leurs poursuivants, ce n’était pas une si mauvaise idée que cela : il fallait donc avancer vite pour ne pas les perdre de temps. Balayant le fête de son regard, tentant d’oublier pendant un moment la chaleur qui régnait ici et les visages enjoués des enfants qui jouaient et mangeaient des choses qui semblaient totalement nouvelles pour eux, le garçon se figea sur place en entendant cette voix qui s’adressait à sa camarade. Ces paroles…ce timbre de voix enfantin…oh non, oh non non non. Il se secoua la tête en espérant vraiment qu’il était en train de rêver : ce ne pouvait être vrai. PAS ENCORE EUX !!! Tournant la tête vers sa camarade, son visage se décomposa et un frisson désagréable remonta le long de sa colonne vertébrale tandis que des souvenirs surgissaient de sa mémoire fragmentée. Ces ours, ces ours géants et à l’air encore plus niais que le sien, il les avait rencontrés quelques jours auparavant sur une autre île. Encore eux ! Non, ils ne reconnurent pas le jeune garçon en le voyant, ce n’étaient donc pas les mêmes ours mais ils devaient certainement faire partie de la même famille. Pourquoi ? Pourquoi était-ce toujours sur lui que cela tombait ? Il en avait vu des vertes et des pas mures avec ces gros nounours géants, il avait cru s’être débarrassé d’eux pour ne jamais les revoir et voici que l’univers décidait de lui faire une petite farce d’assez mauvais goût. Bien décidé à s’écarter de là à pas de loups, le jeune homme se figea sur place lorsqu’il entendit sa camarade, comme le dénomme Ren, refuser d’être l’ami de ces gros ours. Ni une ni deux, le jeune homme fonça sur la demoiselle et lui plaqua les deux mains sur la bouche afin d’empêcher son cas de s’aggraver en disant des choses qu’elle pourrait finir par regretter. Il bredouilla ensuite, à l’attention des ours : « Ah ! Non ! Ne l’écoutez pas ! Elle ne sait pas ce qu’elle dit ! Si elle vous connaissait aussi bien que moi je suis certain qu’elle adorerait être votre amie ! » Bien sûr que la demoiselle savait bien ce qu’elle disait mais elle ne connaissait pas ces ours et ce dont ils étaient capables, elle ne connaissait pas les éventuelles violentes conséquences d’un tel refus de sa part….mais Kyoshiro, lui, en était pleinement conscience et c’était pour quoi il essayait de réparer les pots cassés…en vain. En effet, dès que le refus sortit de la bouche de la demoiselle, les plus proches oursons se mirent à pleurer toutes les larmes de leurs corps comme si une tragédie venait de se passer, exactement comme la dernière fois, et Kyoshiro ne fut pas surpris le moins du monde en voyant les autres ours de la fête foraine s’approcher à grands pas. Soupirant de lassitude du fait de cette impression de déjà-vu qui était en train de se concrétiser, le jeune garçon se mit à réfléchir à une éventuelle échappatoire et, quelques secondes plus tard, une fois son idée en tête, il souffla : « Bon. Au moins j’aurais essayé. Plan B. » D’un coup d’un seul, le garçon se tourna vers les trois ou quatre oursons et s’écria, d’un air faussement surpris : « Regardez ! Là-haut ! Un arc en ciel ! » Campant sur ses position, il leva le doigt vers le ciel en montrant un pan du ciel qui n’avait rien de précis à part les nuages qui défilaient les uns après les autres…il n’aimait pas mentir mais il aimait encore moins devoir affronter une nouvelle fois ces ours à la force incroyable. Aussi curieux que des enfants, les oursons levèrent tous la tête vers le ciel, Kyoshiro en profita et attrapa la demoiselle avant de la caller sous son bras comme s’il portait un vulgaire colis, avant de se mettre à courir à pleine vitesse. Ces ours étaient niais, ils leur faudrait plusieurs secondes ou dizaines de secondes à se rendre compte de la supercherie : il fallait donc mettre le plus de distance entre eux et le duo improvisé. Oh non, pas encore eux, il n’avait vraiment pas envie de les avoir encore une fois sur le dos. | | | | |
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| Mar 17 Juin - 13:04 Une mission sur le pouce J’avais refuse d’être l’amie de ces nounours à deux balles ; je ne voyais certainement pas en quoi cela m’aiderait. Et j’aime le monde bisounours de toute manière. Mais malheureusement, ce fut une très mauvaise idée vu qu’ils avaient commencé à pleurer comme des marshmallows fondants. Non oui, la comparaison est tout à fait stupide. Comme eux d’ailleurs. Mais bref, j’allais pour rétorquer autre chose mais un courant d’air et voilà que deux mains venaient d’être plaquées sur ma bouche. Hm… fronçant les sourcils, j’allais me défaire de cette emprise tandis que le jeune homme qui était toujours derrière moi et qui avait ses mains sur ma bouche, prit la parole.
« Ah ! Non ! Ne l’écoutez pas ! Elle ne sait pas ce qu’elle dit ! Si elle vous connaissait aussi bien que moi je suis certain qu’elle adorerait être votre amie ! »
Whut ? Alors ainsi, il les connaîtrait déjà ces horribles créatures ? Dafuq, j’aurais peut-être dû lui demander ce qu’il fallait faire dans ce cas face à eux. Fin bon, j’aurais quand même refusé leur amitié débile de toute manière. Et leurs pleurs furent encore pires. Les plus proches oursons s’approchaient de nous, tandis que tous les autres nounours de la fête foraine, eux aussi approchaient à grand pas ! Non mais c’est quoi ce bordel merde ?! On n’est pas dans un zoo non plus à ce que je sache. Le jeune homme parla d’un plan B ou je ne sais quoi puis l’instant d’après, il cria à l’attention des peluches qu’il y avait un arc-en-ciel et qu’il fallait regarder vers le haut.
Belle tentative de fuite grâce à ça. Et là, comment expliquer mon sentiment… Celui d’être traînée comme ça dans tous les sens. Il m’avait attrapé pour que l’on puisse fuir à toute allure pendant que les bisounours de mes deux semblaient regarder attentivement le ciel. Qu’ils sont niais ! Haha mais tant mieux ! Si l’on peut gagner du temps grâce à ça. Bon par contre, je voudrais éviter d’être prise pour un colis, si vous voyez ce que je veux dire… Car la position dans laquelle je me trouve, on dirait vraiment que je suis un colis. La distance entre les oursons et notre duo était plutôt convenable seulement, il en arrivait de tous les côtés. Nous allions être cernés dans quelques secondes si cela continue. Nous avions réussi à mettre une distance considérable contre ceux qui étaient proches de nous mais au fur et à mesure de continuer cette course, d’autres oursons s’approchaient de nous.
Bon et bien, je crois que nos malfaiteurs vont devoir attendre un petit peu et dans ce cas, aller taper dans du nounours. Dis comme ça, ça paraît vachement ironique mais si les gens se trouvaient dans notre situation critique, je crois qu’ils ne rigoleraient plus vraiment. Un moment après, profitant d’être arrêtés, je me défaisais de l’espèce d’étreinte du garçon pour sortir mon sabre assez rapidement puis me mis dos face à lui.
« Puisque tu sembles les connaître, je suppose que taper directement dans le tas, ça devrait le faire non ? »
Je n’attendis pas vraiment de réponse, environ six bisounours venaient de se mettre en cercle autour de nous.
« Parce que si t’as une meilleure idée, je pense que c’est maintenant ou jamais, avant que je ne veuille faire un massacre. »
C’est clair que si le garçon ne m’apportait pas de réponses qui pourraient nous sauver, je vais directement taper dedans et les flinguant de mon sabre jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un tas de laine, sur le sol. De plus, ce serait insultant de se faire malmener par des oursons. Non mais vous imaginez la honte après ! Ca vous suit pendant des années ça. Tandis que l’envie de me défouler sur ces nounours me démangeait salement, ceux-ci étaient entrain de faire une sorte de danse. Ils espèrent faire quoi là ? Je n’attendis finalement pas de réponses du jeune homme pour sauter sur l’un des oursons et commencer un massacre à la tronçonneuse revisité. A l’aide de mon sabre, je commençais à le sabrer un peu de partout. Le nounours pleurant, criant bien entendu. Faut que je le fasse taire à jamais celui-là !
C’est donc pendant ce petit massacre tout de même difficile que je parvenais tant bien que mal à réduire en cendres ce nounours. Je me déchainais comme personne n’aurait pu le voir auparavant. Je sabrais vraiment de partout, plusieurs fois pour pouvoir couper les jambes et bras du nounours. Celui-ci essayait de se défendre en faisant des grands gestes, des roulades ? Mais manque de pot pour lui, quand je suis en chasse et que j’ai ma proie, je ne lâche pas. Et que ce soit humain ou non. Ivre d’une certaine envie d’en découdre, le monde autour de moi pouvait bien continuer à vivre que je ne le saurais pas vraiment… Comment est-ce que ça va finir ? J’espère juste qu’on ne va pas devoir se taper tous les bisounours ; un seul c’est déjà fatiguant alors si on doit se les faire...
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| Mer 18 Juin - 0:13 Une mission sur le pouce. Le jeune homme ne s’était frotté qu’une seul fois à ces gros oursons qui, de prime abord, semblaient extrêmement gentils et sensibles, mais il en avait gardé des souvenirs assez peu agréable par la faute de son camarade du moment qui, lui aussi, avait clairement refusé la proposition d’un de ces ours de la façon la plus impolie qui soit. Ces oursons avaient cru que Kyoshiro cautionnait totalement les paroles outrageantes de cet autre humain, de Ren, et l’avaient mis dans le même panier avant de décider de les punir tous les deux de leur impertinence. Tout se serait bien passé si l’autre n’avait pas ouvert sa bouche, tout se serait bien passé s’il avait été un peu plus conciliant et, impuissant, le jeune bretteur vit l’histoire se répéter. Il n’était plus sur une île presque déserte, il n’était plus presque le seul humain dans les parages mais le scénario qui se dessinait sous ses yex lui était horriblement familier. Dès que l’autre grossière personne prononça ces paroles, dès que ces mots sortirent de sa bouche, Kyoshiro sut exactement ce qui allait se passer ensuite et il ne fut donc pas le moins surpris du monde en voyant quelques autres oursons rejoindre celui qui venait de recevoir ce choc émotionnel. Se prendre un refus ou un vent ne devait sans doute pas être grand-chose pour la plupart des personnes de ce monde, habituées au manque de tact de leurs congénères, mais ces ours semblaient ignorer tout de cela ou du caractère de l’Homme en général si bien qu’ils voyaient leur monde entier s’écrouler à la moindre contrariété, aussi insignifiante soit-elle. Fort heureusement, si ces gros oursons étaient émotifs, ils gardaient aussi certains aspects inhérents à la personnalité d’un enfant si bien que les distraire pendant un moment était clairement du gâteau. Même s’il n’aimait pas mentir, à peine moins que d’user de violence, Kyoshiro était bien conscient que ce petit mensonge de rien du tout était celui qui leur permettrait, à lui et à sa vulgaire compagne, de se frayer un chemin à travers ce groupe de plus en plus compact et de mettre un maximum de distance avec eux. Cette ville était grande et ces ours devaient être clairement moins nombreux que sur l’autre île, surtout s’ils n’étaient utilisés que comme mascottes de fête foraine, les perdre dans ces dédales interminables de rues ne devrait donc pas être trop compliqué. Dans le pire des cas, le jeune homme gardait toujours en tête la solution d’escalader et de bondir de toit en toit : n’étant pas encore certain du niveau d’agilité dont étaient dotés ces étranges créatures, c’était un coup qu’il pourrait jouer sans trop mettre en danger les habitants de cette ville avec lesquels ces ours n’avaient absolument aucun problème. Après plusieurs dizaines de secondes d’une course ininterrompue, lorsque les ours ne furent plus dans le champ de vision du jeune bretteur, ce dernier s’arrêta et laissa la demoiselle s’écarter de lui. Au lieu de chercher des explications ou un moyen de continuer la mission sans devoir affronter ces créatures massives, elle lança à la face de Kyoshiro son intention d’en découdre avec ces ours qui, pour le moment, n’avaient clairement rien fait de mal. L’expression mal à l’aise de jeune bretteur, qui voyait les évènements s’enchaîner comme la dernière fois, disparut totalement du visage de l’intéressé, laissant la place à une expression mêlant incompréhension et désapprobation totalement. Fixant donc le chemin vers lequel il avait l’intention de se diriger, sans même regarder la demoiselle, il répondit à cette dernière : « Je ne comprendrais jamais l’attrait des gens pour la violence, surtout si c’est pour résoudre un problème que vous venez de provoquer. » Oh non il n’y avait clairement aucun sous-entendu dans ses phrases, il n’était pas assez ambiguë pour cela et préférait nettement mieux dire les choses telles qu’elles étaient. La demoiselle avait déclenché les hostilités et préférait foncer dans le tas comme une décérébrée plutôt que de chercher une solution qui n’impliquerait pas de faire couler du sang. Pourquoi était-ce toujours la violence qui était sélectionnée comme première solution ? Certes c’était plus facile et plus expéditif, mais beaucoup moins sage et vertueux. Bientôt la demoiselle prévint son camarade qui, bien entendu, se tourna et vit que sa diversion avait pris fin quelques secondes plus tôt et que les oursons se dirigeaient à présent vers eux, assez contrariés par cette stupide diversion. Toujours cette même expression sur le visage, le jeune homme répondit sur un ton calme : « Je me suis déjà frotté à eux et l’idée de recommencer je m’enchante guère. Surtout que ce n’est pas pour quoi vous êtes ici. » Avait-elle oublié qu’elle était ici pour poursuivre les bandits de tout à l’heure et non pour se mettre à dos toutes les personnes qu’elle allait croiser sur son chemin ? Apparemment oui, ce fut pourquoi le jeune homme se permit de lui rappeler la raison initiale de sa présence ici, espérant que ça lui remette les idées en place, mais ce fut un échec cuisant. La demoiselle se rua sur l’ours le plus proche et commença à le taillader comme une forcenée. Écarquillant les yeux de surprise, ne pensant pas qu’elle finirait par agir de la sorte, le jeune homme l’empoigna par le cou, de sa main droite, et la tira violemment et brusquement en arrière dans le but de la faire s'envoler et reculer de plusieurs dizaines de mètres par la force de sa puissante poigne et de sa traction. C’en était trop. S’arrêtant face aux ours qui ne comprenaient pas vraiment la situation mais qui reconnaissaient ce que Kyoshiro venait de faire, ce dernier pivota, dos à ces créatures, et plongea son regard écarlate vers la demoiselle en lui lançant sur un ton qui ne souffrait d’aucune ambiguïté : « Ça suffit. Vous êtes ici pour capturer les bandits de tout à l’heure, pas pour perpétrer un massacre injustifié et inutile. Concentrez-vous sur votre mission. » Ren, sur l’autre île, avait au moins tenté de neutralisé ces ours en leur faisant le minimum de dégâts possibles alors que cette fille, cette barbare, ne cherchait qu’à semer la mort et la destruction sans se soucier des conséquences. Était-ce ainsi que se présentait la marine d’aujourd’hui ? Une bande de psychopathes meurtriers ? Cette femme semblait plutôt être le reflet de ce que le gouvernement mondial désirait combattre : la violence et le chaos le plus total. Faisant glisser sa main gauche le long du fourreau de son sabre jusqu’à poser le pouce sous sa garde, prêt à extirper sa lame de son étui, le jeune homme garda son expression impassible sans se soucier de ce que les oursons allaient faire. Se faire frapper pour un mensonge ? Il le méritait. Mais les regarder se faire tuer sans raison par une demoiselle qui s’était révélée être une folle ? Hors de question. Il n’était pas doué pour les menaces ou le bluff, c’était sans doute la raison pour laquelle il n’avait pas précisé ce qui arriverait si la demoiselle persistait à s’écarter de sa mission. Il espérait que, même si c’était une barbare sans aucune finesse, elle avait suffisamment de jugeote pour savoir ce qui se passerait. | | | | |
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| Dim 22 Juin - 14:57 Une mission sur le pouce Je suis entrain de taper du bisounours, j’ai l’air de m’éclater alors qu’enfaite, pas du tout. Je me suis légèrement retransformée en monstre que j’avais toujours été. J’écoutais à moitié les paroles du jeune homme pour me dire qu’à la base je n’étais pas venue ici pour taper sur des oursons. Oui c’est bien vrai mais maintenant qu’ils ont laissé la partie psychopathe de ma personne, inutile de les laisser en vie. Je chercherais mes bandits un peu plus tard. Du moment qu’ils n’ont pas fais de dégâts supplémentaires dans la ville, ça devrait aller non ? Fufu, pourquoi me déconcentrer maintenant alors que je m’amuse un peu hein ! C’est tellement défoulant de taper dans le tas comme ça, quitte à faire sortir toute la mousse de ces peluches géantes inutiles. Et comme pour ne rien arranger les choses, mon sourire sadique est de retour. Je pourrais tout aussi bien leur faire des points de suture sur la tronche pour mon propre plaisir mais après on me prendrait vraiment pour une tarée et ils voudront que je retourne à Impel Down tout de suite pour prendre mon service… Ce serait vraiment dommage.
Et là, je sentis une traction sur mon cou. Hé mais quoi ?? Laissez-moi m’amuser merde ! J’allais râler, faire tout ce qu’une tarée pourrait faire pour se dépêtrer de la situation mais je n’en eus pas le temps. Juste eu le temps d’amortir un peu ma chute car je venais d’être « jetée » sur quelques mètres par mon même acolyte du jour. Tss il ne pouvait pas participer au pire ? Je gonfle les joues prêtes à exploser et déverser ma colère sur celui-ci mais il me calma d’un coup net. Je croisais un instant son regard qui voulait tout dire…
« Ça suffit. Vous êtes ici pour capturer les bandits de tout à l’heure, pas pour perpétrer un massacre injustifié et inutile. Concentrez-vous sur votre mission. »
Erf… seulement il a raison. Toujours les joues gonflées, je m’étais assise en tailleur un instant puis finalement me donnais un coup sur la tête. Il a raison, fini les conneries pour l’instant ; j’ai trois malfaiteurs à retrouver et à leur faire mordre la poussière. Quoi vous ne croyez tout de même pas que quand je vais les retrouver, je vais me faire gentille ? C’est très mal me connaître ça. Je me relevais puis époussetais un peu mes vêtements qui heureusement, n’avaient pas été touchés d’une quelconque manière. Je regardais ensuite l’homme puis soupirais longuement.
« Hum oui vous avez raison… Pardonnez mon comportement exaltant. »
Je ne dis rien de plus puis essayais de chercher la trace de ces hommes lorsque je me rappelais subitement par où ils étaient passés. Même si ce n’était pas longtemps et avec beaucoup de difficultés, ils étaient partis en direction de la sortie de la fête foraine. Bon par contre, je ne sais pas du tout où est-ce que cela mène mais on verra bien, seulement en y allant. Je fronçais les sourcils un instant pour essayer de voir un truc mais finalement je n’y arrivais pas puis me retournais vers le jeune homme.
« Hum sauriez-vous me dire si comme moi, vous les avez vu partir de ce côté ? »
Lui montrant légèrement du doigt la direction que je pensais être la bonne. De plus, je ne pouvais décemment pas lui dire que j’étais pratiquement aveugle… Ca ne le fait vraiment pas. Et étant donné que je me suis tout de même calmée pour l’instant, en fait, je n’attendis pas vraiment la réponse du jeune homme pour commencer à me diriger dans la direction que je pensais être la bonne. Si je me suis trompée, je vais vraiment passer pour une mauvaise marine aux yeux des gens, qui sont censés avoir confiance en nous. Et beh… en fait, je crois bien qu’Impel Down me correspond parfaitement. Pas besoin de sortir vraiment… J’avais rangé mon sabre au préalable mais toujours une main sur le fourreau, sait-on jamais. Et avec la pagaille que j’ai mis, les oursons semblaient plus se préoccuper de leur ami décapité et impossible à reconnaître tellement que j’avais bien fais mon travail hin hin. Tant mieux d’un côté comme ça, ils ne nous suivront plus.
Plus qu’à espérer retrouver rapidement ces trois hommes et cette fois-ci, les mettre hors d’usage une bonne fois pour toutes. J’ai de nouveau envie de m’amuser et cette fois-ci, ce seront bien eux les victimes. Bon voyons voir, où est-ce que vous vous êtes cachés bande de malotru.
HRP : désolée du retard >< Je pense que là, on va pouvoir attaquer les vrais combats intéressants^^ | | | | |
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| Lun 23 Juin - 14:54 Une mission sur le pouce. Ce n’était pas la première fois que le jeune homme faisait face à une personne qui préférait user de violence pour différentes raisons, ce n’était pas non plus la première fois qu’il devait bluffer pour essayer de calmer les ardeurs de ladite brute en s’opposant à elle. D’ordinaire les brutes les plus coriaces et les plus têtues, qu’elles agissent pour acquérir plus de pouvoir ou simplement parce qu’elles en avaient envie, étaient rarement arrêtées par de simples paroles mais cela n’empêchait clairement pas le jeune homme de continuer à essayer de les raisonner calmement et avec toute la diplomatie dont il pouvait faire preuve. Si les paroles ne fonctionnaient pas, il devait ensuite passer à la phase de bluff consistant à faire croire à la brute qu’il n’hésiterait pas à s’opposer à lui comme personne ne l’avait encore fait. Et, si le bluff ne fonctionnait pas car la brute était trop têtue ou déterminée pour rebrousser chemin, le jeune homme devait, à contrecœur, sortir son sabre de son fourreau et prendre part au combat sans n’y prendre aucun plaisir. Bien au contraire. Cette demoiselle n’était finalement qu’une brute de plus qui se faisait passer pour saine, une louve déguisée en mouton qui, de toute évidence, n’avait jamais appris ou désiré apprendre à contrôler ses émotions et pulsions qui faisaient d’elle un danger public et une menace pour n’importe qui. Et elle se disait du gouvernement mondial qui était censé protéger les civils et innocents alors qu’elle venait, sans raison, d’en attaquer un jusqu’à lui ôter la vie ? C’était impardonnable ! Mais enfin elle entendit raison et se calma l’espace d’un instant, elle osa même aller jusqu’au s’excuser auprès du jeune homme qui ne put masquer son mécontentement et son dégout envers ce genre d’attitude hypocrite. Quelques secondes plus tôt elle avait laissé libre cours à sa brutalité la plus primaire et elle osait désormais demander pardon. Lui tournant le dos, le jeune homme lui répondit sèchement : « Rien n’excuse ce que vous avez fait. Vous n’êtes pas différente des brutes que vous êtes censée combattre. » S’il fallait du courage pour admettre son erreur ou sa défaite, la volonté faisait tout, il était évident que la demoiselle avait désiré la mort de cette innocente créature de toute son âme. Pouvait-elle avoir des remords si tôt après l’acte ? Non. Elle ne regrettait pas, elle ne pensait rien de tout cela car elle n’était finalement qu’une brute. Une tueuse qui se disait être une protectrice ? Même pour Kyoshiro cette blague était de très mauvais goût. Selon lui, cette femme n’avait rien d’une protectrice, d’une justicière ou d’une marine. Elle n’était qu’une brute, une tueuse qui n’avait pas sa place au sein d’un monde aussi civilisé que celui-ci. Lui tournant les talons sans lui jeter un seul regard, le jeune homme se pencha en avant en signe de profondes excuses, à l’attention de l’ourson face à lui, et lui lança sur un ton véritablement sincère : « Veuillez l’excuser pour son comportement. Une fois cette mission terminée je ferais en sorte de donner une sépulture décente à votre ami. Je m’y engage. » Il ne pouvait ramener cette personne à la vie, c’était un regret et un sentiment de défaite de plus qu’il allait devoir ajouter à sa petite liste, si le gardien ne se chargeait pas de changer ses souvenirs rapidement, mais offrir une sépulture digne était le minimum qu’il puisse faire pour se faire pardonner d’avoir été incapable de prévoir les pulsions bestiales de celle qui fut sa camarade mais qui n’était plus qu’une brute pour lui. Il resta dans cette position pendant une bonne dizaine de secondes avant de se relever et d’aller dans la direction pointée par la tueuse, passant devant elle sans lui adresser le moindre regard ou la moindre parole. Elle méritait d’aller en prison, bien plus que les bandits qu’elle était en train de poursuivre. Sans un mot, la main toujours sur la garde de son sabre, le jeune homme se mit à courir et à poursuivre les hommes qu’il finit enfin par rattraper, quelques minutes plus tard. À force de se faire poursuivre, les hommes prirent enfin conscience de la présence de leurs poursuivants et s’arrêtèrent aussitôt, bientôt rejoints par un homme au look assez originales et pourvu de deux lames courbées des plus étranges. - Spoiler:
Si les deux sous-fifres de tout à l’heure s’écartèrent en voyant leurs poursuivants, ce ne fut pas le cas de l’adversaire de Kyoshiro et du nouveau qui venait de les rejoindre. S’avançant jusqu’au milieu de la cour dans laquelle ils s’étaient arrêtés, les deux mystérieux combattants dégainèrent lentement leurs armes tandis que Kyoshiro, observant son adversaire, lui lança dans un soupir : « Bon. J’imagine que cette fois non plus vous n’allez pas vouloir déposer les armes. » Il espérait vraiment que ce soit le tout dernier affrontement qu’il aurait à faire car il n’aimait pas du tout jouer le jeu des brutes et des tyrans. Il savait son adversaire trop têtu pour abandonner, mais il se savait lui-même trop têtu pour se laisser impressionner par le mutisme dans lequel était plongé son opposant depuis le temps. La main gauche toujours sur la garde de son sabre, il se mit lentement en position. Cela allait pouvoir commencer. | | | | |
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| Ven 27 Juin - 19:41 Une mission sur le pouce Forcément, à présent les relations entre le jeune homme et moi étaient tendues. Quoi de plus normal après tout ? Il avait vu une facette de ma personnalité hors norme si je peux qualifier cela et n’avait pas franchement apprécié le fait que je m’en prenne à un « pauvre » nounours. Et le pire dans tout ça, c’est qu’il veut lui donner une sépulture digne de ce nom ! Il n’a que ça à foutre ma parole. M’enfin, je ne vais rien dire, j’ai cherché ce froid donc bon. Je me contente ainsi de le suivre, alors qu’il était passé devant moi. Tournant ma tête pour adresser un sourire de tarée aux oursons, en me faisant discrète bien entendu avant de finalement me remettre sérieusement sur ma mission principale : arrêter des malfaiteurs avant qu’ils ne soient trop tard.
Après un moment de course poursuite, finalement les deux groupes venaient de s’arrêter sur une place totalement vide. Entre deux bâtiments, le coin se faisait désert et idéal pour un terrain de jeu… hum de combat plutôt. Un homme au look plutôt original venait de rejoindre le groupe d’hommes que je devais arrêter pour l’heure. Il avait des cornes de mouton sur la tête ainsi que deux lames assez étranges dans leur forme. Deux des quatre hommes donc s’étaient mis un peu plus en retrait. Il restait l’homme qui était l’adversaire de mon acolyte et ainsi donc cet homme, plutôt jeune d’ailleurs. Celui-ci s’avança alors vers moi et reculant, nous nous mîmes dans un coin un peu plus reculés pour ainsi être tranquille. Son regard croisa le mien en tout premier lieu et je ne saurais dire pourquoi mais il va être un adversaire coriace.
Je venais de dégainer mon sabre, prête à combattre. Reprenant une allure fière, je regardais le jeune homme avant de prendre la parole dans un premier temps.
« Belles armes… tout autant que ta gueule, petit mouton. J’aurais presque envie de te prendre dans mes bras tu sais. »
« … Ce sont des cornes de Bélier débile. »
Tout de suite les grands mots. Halala, je vois qu’en fait, il va falloir que je révise mes quelques notions d’humour. Et le jeune homme pas très patient lança une lame en l’air avant qu’une seconde s’en clone. Surprise tout de même et en même temps très intéressée, je ne perdis tout de même pas une seconde pour me jeter sur lui, avant qu’il n’essaie quoi que ce soit. Mais l’adversaire, ayant sûrement prévu mon coup, envoya ses trois lames donc, vers ma personne. Je réussis tant bien que mal à les esquiver, encore surprise par ce tour de passe-passe. Aurait-il mangé un fruit du démon capable de faire ça ? Ou bien est-ce vraiment de la magie ? Non, vraiment. Je pense sincèrement que c’est un fruit du démon mais après, comment en être certaine… impossible à vrai dire.
Mais j’ai à présent compris un peu son style de combat. Il ne va pas sans dire qu’il va privilégier les attaques à distance. Ce qui me désavantage beaucoup, étant donné que je suis une sabreuse, il est bien évident, que j’utilise des techniques principalement au corps à corps. Et je n’ai pas d’autres lames avec mon sabre que je pourrais utiliser en guise de renfort. Mais cependant, je pense que ce combat va être quelque chose d’intéressant. Oui, vraiment intéressant. Vu déjà la tournure que ça prend… Esquivant ainsi plus facilement, son autre jet de lame, je m’approchais alors de lui pour pouvoir l’entailler mais rebond subite, il avait une autre lame cachée quelque part ! Nos lames croisant ainsi le fer…
Des coups de sabre et de couteaux commençaient à fuser entre nous deux. Je commençais à taper, encore et encore, il suivait plutôt bien mes mouvements je dois dire. Mais aussi rapide que je pouvais taper, j’ai tout de même réussi à au moins entailler un peu son bras. C’est toujours ça de gagné disons. A présent, que je suis dans mon combat, il n’y a plus de lieux, plus personne que je pourrais éventuellement entendre. Je suis dans mon petit monde ; petit monde des ténèbres que j’aime tant. Je m’amuse à manier ce sabre d’une manière folle (ref : comme Zaraki quand il combat Ichigo en gros la première fois) pour toucher cet adversaire qui ne semble pas me craindre mais plutôt impressionné par mes performances.
Je peux également distinguer un sourire sur ses lèvres. Que va-t-il me sortir cette fois-ci… Vous le saurez dans le prochain épisode !
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| Sam 28 Juin - 16:03 Une mission sur le pouce.
Les armes n’étaient pas ce qui manquait dans ce monde et chaque personne se devait d’en manier une s’efforçait d’en choisir une en accord avec son physique ou ses préférences. Les êtres les plus trapus et musclés choisissaient des armes massives et lourdes telles que des haches ou des masses afin d’écraser leur adversaire sous le point de la puissance de l’arme, conjuguée à leur propre force physique. Les plus frêles personnages, eux, choisissaient bien plus aisément des armes à distances ou des armes blanches un peu plus légères qui nécessité plus que dextérité qu’une réelle force physique pour les manier correctement. Il y avait, bien sûr, une arme pour chaque type de personne dans ce monde et le jeune homme était de ceux qui se trouvaient entre deux chaises. Pas assez baraqué pour manier une arme lourde, pas assez mince et agile pour manier une arme légère comme une dague ou une rapière, il s’était retranché sur l’arme la plus populaire qui régnait sur ces mers : le sabre. Grand, long et suffisamment résistant pour ne pas plier ou casser dès le premier impact venu, cette arme s’était popularisée rapidement autant auprès de ceux qui suivaient scrupuleusement la voie du sabre que les pirates qui cherchaient simplement une arme de corps à corps à l’efficacité éprouvée. Le jeune homme, comme son opposant, avait étudié le maniement du sabre avec assiduité jusqu’à largement dépasser le maniement que pourrait atteindre un pirate traditionnel qui ne voyait en cet arme qu’un simple outil, qu’un simple instrument. C’était bien plus que cela, il fallait embrasser la vision du sabre comme le prolongement de son propre bras pour pouvoir le maniement avec une aisance naturelle, en dépassant le poids de l’arme et en entrant en osmose avec elle. Beaucoup ne prenaient pas le temps de s’entraîner de la sorte et maniaient ces armes avec une maladresse presque risible, mais ce n’était pas le cas de celui qui se tenait devant Kyoshiro, c’était certain. Même si son arme semblait rudimentaire il la maniait avec une aisance et une rapidité qui ne laissaient aucun doute quant à son expérience et son entraînement dans la voie du sabre : il était doué, et c’était peu dire. Ignorant totalement l’autre adversaire et la brute, le jeune homme plongea ses pupilles couleur sang dans les yeux de son adversaire tandis que tous deux se préparaient, se mettaient en position en réfléchissant à leur premier mouvement qui serait décisif. Alors que le bretteur fléchissait ses genoux et se mettait en position, main droite posée sur le manche de son sabre, son adversaire, lui, tenait fermement son sabre à deux mains devant lui. Mais cette fois-ci il n’y eut pas de bruit pour donner le signal de départ, il n’y eut pas de gamin tombant en arrière pour leur donner le moment de se jeter l’un sur l’autre : ils le surent instinctivement.
Ils étaient là, figés, et la seconde d’après leurs deux sabres s’entrechoquèrent dans un vacarme de tous les diables et dans une danse d’étincelles éblouissantes pour quiconque n’y était pas habitué. À l’inverse de l’affrontement précédent, les deux individus ne cherchaient plus à se jauger en esquivant les attaques pour attendre une opportunité ou une faille : ils avaient décidés de créer eux-mêmes leurs propres failles en passant à l’offensive. C’était ainsi que se passait un combat en règle générale : chaque combattant frappait encore et encore jusqu’à pouvoir désarmer l’adversaire ou jusqu’à ce que ce dernier ne puisse parer ou esquiver une attaque de plus, c’est à ce moment-là qu’arrivait l’attaque fatale. Cela pouvait durer un seul instant, si l’un des deux faisait une erreur ou un mouvement un peu trop osé, mais cela pouvait également durer des heures si les deux bretteurs étaient aussi doués qu’endurants.
Qu’en était-il de ces deux hommes-là ? C’était un mystère car leur précédent affrontement avait été bien trop prudent et bien trop court pour pouvoir réellement déterminer ce dont ils étaient tous deux capables. Ils étaient tous deux doués, tous deux rapides, tous deux avec des muscles puissants, tous deux avec une capacité d’adaptation et d’improvisation innée, il était donc difficile de savoir qui allait l’emporter.
Alors que l’autre combat était déjà bien entamé, celui-ci débutait à peine alors que le mystérieux combattant était celui qui passait en premier à l’offensive, comme s’il n’avait aucune intention de reculer cette fois-ci, frapper rapidement avec son sabre tenu à deux mains. Son adversaire, le jeune candide, bloquait chacune de ses attaques et le repoussait en arrière, l’invitant ainsi à retenter un énième assaut qui serait voué à l’échec sans que, pas un seul instant, il ne semble découragé. Les deux adversaires étaient de force égale et faisaient voler des myriades d’étincelles autour d’eux, illuminant la cour où se passait leur petit affrontement. Soudain ce fut au tour de Kyoshiro de passer à l’offensive, il repoussa un énième assaut et pointant son sabre vers son opposant, fondit sur lui en un coup d’estoc que le mystérieux bretteur évita de justesse et faisant glisser l’autre sabre contre le sien, esquiva le coup en se décalant d’un pas. Le jeune candide se redressa et para immédiatement un coup lancé par son opposant qui profitait de son déséquilibre passager. Cet assaut fut risqué mais, désormais, la situation revenait au point de départ alors qu’une sombre et massive carrure approchait de la cour, lentement, sans que les combattants en aient réellement conscience.
Les deux adversaires se figèrent de nouveau, l’un tenant fermement son sabre devant lui et l’autre levant le sien comme s’il était prêt à frapper à travers l’air. Ils passaient enfin aux choses sérieuses…enfin au moins un des deux.
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| Mer 9 Juil - 11:38 Une mission sur le pouce C’est donc avec une certaine motivation que j’étais entrain de combattre celui que j’avais appelé petit mouton. Bah quoi, c’est vrai, bon okay j’avais confondu des cornes de mouton avec des cornes de bélier mais bon, au premier regard si tu ne sais pas trop ce que tu y vois justement, ça peut porter à confusion. Et je me confonds moi-même dans mes explications. Bref, je maniais mon sabre avec une certaine dextérité, mon adversaire faisant de même avec ses lames qu’il peut arriver à démultiplier en peu d’exemplaires. Je pense que c’est un fruit du démon, celui de multiplication justement mais peut-être qu’il fait dans l’art de l’illusion ou la magie, si vous préférez. Un adversaire à ma taille quoi.
Son sourire toujours sur les lèvres, je me demandais ainsi ce qu’il comptait préparer. Non pas que je n’aime pas vraiment les surprises mais bon… Et là, ce fut assez rapide tout de même à suivre. Il était entrain d’effectuer une sorte de danse acrobatique avec ses lames avant de m’en envoyer une ; que je réussis tant bien que mal à arrêter à cause de la vitesse. Vu la vitesse qu’il peut employer en balançant ses lames à la forme bizarre, j’ai plutôt intérêt donc à faire très attention à ne pas me faire toucher. Ou pas trop du moins, ce serait tout de même malheureux. La tension étant palpable, il était tout de même difficile de savoir qui allait l’emporter. Tous deux, nous commencions à nous fatiguer. Forcément étant donné la puissance que l’on mettait dans nos affrontements.
Cela devait bien faire une vingtaine de minutes que nous combattions tous les deux, mais le combat semblait s’éterniser. Et je déteste les combats qui s’éternisent, c’est d’un chiant je dois dire. C’est surtout qu’en plus, je ne m’amuse plus du tout quand c’est le cas. J’aime les combats rapides, et douloureux en même temps. Parfois, je fais preuve de patience mais que quand j’ai trouvé une personne à torturer que là, oui, je prendrais toute ma journée s’il le faut. Mais pas en combat. Bref, étant aussi essoufflée que le jeune homme, nos regards se croisèrent automatiquement, tandis que nos armes étaient prêtes à l’attaque. A nouveau, nous nous plongions dessus, nos lames se croisant encore une fois. Mais cette fois-ci quelque chose de différent. Un léger avantage de vitesse pour moi qui me permit ainsi de toucher le jeune homme au niveau de la cuisse. Mon sabre était certes aiguisé mais pas non plus hyper beaucoup, ce qui fait que je ne lui fis qu’une entaille de bien trois centimètres. Non, je ne suis pas satisfaite, ce n’est pas assez. M’enfin bref, celui-ci bien sûr se mit à avoir mal, à geindre de douleur. Oh oui continue, j’aime entendre ces pleurs de douleur ; c’est d’un jouissant. Bref.
Tandis qu’il avait un genou à terre, je m’approchais alors de lui, ma lame sous son cou puis chose très surprenante… au lieu de m’attaquer, celui-ci lâcha ses deux lames avant de mettre les deux mains en l’air, comme s’il se rendait. Euh… est-ce que les bandits se rendent si facilement d’habitude ? Hum il ne me semble pas mais soit. La capture sera plus facile comme ça.
« Bon crache le morceau maintenant, pourquoi vous vous en êtes pris à des civils, vos affaires de vols et j’en passe ? »
« Je… je n’en sais rien Mademoiselle ! Je vous jure je n’en sais rien ! »
« Tu ne veux pas que je te mette la lame dans la jugulaire par hasard ? Réponds. »
« Je vous dis que je n’en sais rien ! J’ai juste été engagé comme ça pour battre les marines qui s’opposerait à Mister X. »
Je le bute maintenant ou bien ? Non parce que franchement, je n’y crois pas une seconde. Le pire dans tout ça c’est que ce jeune homme vient de poser ses lames à terre devant moi et qu’il semble trembler comme une feuille. C’est quoi le problème ?? Faut que je rembobine, ce n’est pas possible. Il y a même pas dix minutes, il ne montrait aucunes faiblesses et là d’un seul coup… il se met à trembler de peur, comme une lopette.
Des pas se firent entendre par la suite… Un homme avec une longue veste arriva sur les lieux. Ce doit être lui le fameux Mister X. Je ne l’avais pas vu car trop occupé avec le jeune homme mais il semblait être resté en retrait durant tout ce temps pour voir comment on pouvait bien se débrouiller. Le jeune homme qui m’accompagne, lui est entrain de se battre à côté.
« Tsss la marine… Toi le trouillard, je croyais t’avoir dis de les éliminer ! Tu ne sers vraiment à rien. »
« … »
« Alors comme ça on ne dit plus rien hein. Tu devrais être reconnaissant tout de même, je t’ai donné du travail. »
Bon… je vois que ça discute sans moi là. Il n’y a plus qu’à profiter de l’occasion comme on dit. D’un seul coup de revers, ma lame fit un rapide demi-tour pour me poser contre le torse de cet homme qui venait d’arriver. Et comme je le pensais, je viens de lui foutre une de ses peurs à manier mon sabre plus que dangereusement. Il commença presque à gueuler mais de mon air impassible, j’allais limite lui faire rentrer ma lame dans son torse. Un peu plus et je le transperce. Tout de suite, il se calma le rustre. Un homme comme lui ne mériterait même pas d’être nommé « boss ». Même ses pions sont plus forts que lui. Encore de ces organisations qui ont un chef ultra nul et qui se protègent au moyen de pions forts.
« Et bien, la partie est terminée Mister X. Vous êtes arrêté pour vol, violence sur civils et j’en passe. Quant à toi mon petit mouton hum… je ne sais pas ce que je devrais faire de toi. »
Je réfléchissais à ce que je pouvais bien faire de lui tandis que j’attachais l’homme à un poteau électrique qui se trouvait non loin. Le jeune homme avec qui je suis en froid actuellement, devrait certainement avoir bientôt fini son combat je pense.
HRP : voilà voilà >< avec un gros retard déso ; en espérant que ça te plaise comme ça^^ sinon je change | | | | |
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| Jeu 10 Juil - 3:34 Une mission sur le pouce Contrairement à ce que l’on pourrait croire la maîtrise du sabre ne signifie pas simplement d’apprendre à tenir son sabre et à le faire virevolter dans tous les sens en ayant l’assurance de toucher l’adversaire à un moment ou à un autre, si la maîtrise du sabre était une voie à part entière et considérée par beaucoup comme un art, l’art du sabre, ce n’était clairement pas par hasard. Si l’art du sabre était le plus souvent considéré comme l’art de tuer, et le sabre un instrument de mort, le lien entre un bretteur et son arme était bien plus profond que cela et allait bien au-delà de la maîtrise d’un vulgaire outil. Aucun bretteur ne maniait un sabre de la même manière ou avec le même état d’esprit que durant le maniement d’une pelle ou d’un râteau…enfin bon, vous voyez sans doute l’idée. Les êtres humains ont tous des manies qu’ils doivent éradiquer pour pouvoir arpenter la voie du sabre car ces manies finiraient par les mener à leur perte, cela pourrait vous paraître ridicule et insignifiant mais cela pourrait faire la différence entre victoire ou mort. Parmi toutes ces manies, deux sont les plus tenaces. La première est que les hommes ont tendance, peut-être pour se donner du courage ou pour effrayer l’adversaire, à laisser échapper toute leur rage en criant comme des fauves rugissant au milieu de la plaine….pourquoi ? Crier n’aidait qu’à se faire repérer plus facilement et n’aidait qu’à s’épuiser rapidement car crier fort, longtemps et régulièrement demandait tout de même des efforts et un travail sur son souffle qui puisait dans les réserves d’énergie de la personne. Il fallait donc apprendre à faire silence, à combattre la bouche fermée et les dents serrées, à lutter sans se laisser contrôler par ses émotions comme la rage ou la frustration de ne pas toucher son adversaire. La première leçon à apprendre était la suivante : les émotions sont le pire ennemi de tout adepte de la voie du sabre, de toute personne voulant simplement manier le sabre ou croyant profondément en le bushido. Le pire ennemi. La seconde horrible manie, plus complexe, était un mouvement instinct que la personne pouvait faire au moment de frapper. Instinctivement, au moment de frapper, le regard de la personne finissait toujours par dériver vers l’endroit qu’elle visait et c’était l’une des pires choses qu’il fallait oublier car, pour un combattant expérimenté, ce genre de signe revenait à mettre une pancarte au-dessus de la tête en disant « Je vais t’attaquer par-là ! Attention ! ». Regarder son adversaire droit dans les yeux du début à la fin, c’était quelque chose qui prenait du temps mais que tous les combattants dignes de ce nom finissaient par apprendre à faire. Et aujourd’hui, les deux bretteurs se battaient aussi bien avec leurs sabres qu’avec leurs yeux perçants. Cela faisait bien plusieurs grosses poignées de secondes qu’ils étaient là à se jauger après s’être battu avec ardeur et habilité, attendant que l’autre fasse le premier pas et finalement ce fut au tour du mystérieux bretteur de passer à l’offensive, ouvrant une nouvelle danse de sabres et d’étincelles jusqu’à ce que le jeune Kyoshiro trouve enfin quoi faire pour mettre fin au combat sans perdre davantage de temps. Ni une ni deux, il bondit en arrière pour se libérer un peu d’espace et frappa l’air comme s’il essayait de le trancher de son sabre, mais ce fut une lame d’énergie qui naquit de la pointe de sa lame et qui fonça sur le sabre, ce dernier fut forcé de parer. Il écarquilla les yeux un instant en voyant cette colonne d’énergie se diriger vers lui, remplissant l’entièreté de son champ de vision et pris la seule décision qui s’imposait : bondir pour l’esquiver. Bondissant, il entendit un bruit suspect et tourna la tête derrière et au-dessus de lui, ses yeux s’écarquillèrent encore plus en voyant le jeune niais lui foncer dessus…et nul besoin de dire que dans une telle position il ne put vraiment se défendre et éviter le coup non-tranchant de la lame qui lui laboura le coup et l’éjecta violemment à terre. Quoi ? Vous espériez vraiment qu’il allait le trancher comme un boucher ou un vulgaire sauvage ? Si le sabre avait un côté non-tranchant ce n’était pas par hasard et ce n’était pas sans utilité. Il fallait user de tous les atouts à sa disposition pour éviter de faire couler le sang. Retombant avec une grâce assez relative, le jeune homme fut déçu et en même temps soulagé de voir que le chef de la bande ne semblait qu’être une grande bouche de plus qui avait engagé de puissants lieutenants pour paraître fort, pour que la simple présence de ses lieutenants ait un effet dissuasif. Tant mieux, c’était préférable de pouvoir éviter un autre combat inutile. Rengainant son sabre, le jeune homme lança à la demoiselle : « C’est donc ici que nos chemins se séparent, ma présence n’est plus nécessaire. » Il n’avait ni le temps ni l’envie de rester à ses côtés plus longtemps car il devait réparer le mal qu’elle avait fait et donner une sépulture décente à ce pauvre ourson. Elle allait sans doute être assez occupée à ramener ces trois-là en prison mais c’était sa mission, pas celle du jeune garçon. Ce fut une journée surprenante, mais il aurait vraiment espéré qu’elle se déroule et se termine différemment. | | | | |
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| Ven 11 Juil - 11:11 Une mission sur le pouce Ainsi, le chef de la bande était totalement sous mon contrôle et le jeune homme aux cornes de bélier également. J’avais même envie de torturer un peu leur chef mais je n’ai pas mes ustensiles sur moi donc c’est bien dommage. Puis si tout ce petit monde voit ce que j’aurais pu faire, et bien… je crois qu’en plus d’être une tarée, je pense que je me ferais interner directement en fait. M’enfin, comme je l’ai dis, je n’ai rien ici avec moi donc ce n’est plus la peine d’y penser. D’ailleurs, une idée me vient à l’esprit. Pourquoi ne pas le prendre avec moi pendant que je vogue sur les Blues. Peut-être qu’après en rentrant à Impel Down… soit il me suit (s’il est toujours vivant, d’ici là) soit et bien, je lui dirais de faire sa vie là où il le veut. A voir, en tout cas, c’est décidé, je le garde avec moi !
Et donc à peine le dos tourné que le jeune homme qui m’avait accompagné, se tourna vers moi pour ensuite me parler.
« C’est donc ici que nos chemins se séparent, ma présence n’est plus nécessaire. »
J’allais le remercier mais cet imbécile partit comme la vitesse de la lumière. Grr, cet homme va rester un mystère, je n’aurais même pas son nom ! Piètre homme me dis-je. Mais là, je n’ai pas que ça à faire en fait. Il faut que j’aille livrer tout le petit groupe, pas mon nouveau souffre-douleur bien sûr. D’ailleurs, celui-ci ne sait pas du tout à quoi il va s’attendre désormais en m’accompagnant dans chaque déplacement que je compte effectuer. C’est donc après avoir livré mes hommes au QG de la ville que j’appris enfin comment s’appelait ce mystérieux garçon : Ludwig Erzhog.
Bon et bien maintenant, que vais-je bien pouvoir faire ? Je ne compte pas retourner sur les lieux de mon massacre au nounours, et à vrai dire, je me fiche bien que cet ourson géant ait une sépulture ou quoi que ce soit. Franchement, ça me sidère toujours cette histoire. Faire un enterrement digne de ce nom pour un nounours. Non mais faut être un peu barge quoi. Ou trop monde rose, monde bisounours. Au choix. Mais moi, je me casse. Et c’est ainsi qu’avec mon petit mouton comme j’aime bien l’appeler pour faire chier, je pris un bateau qui m’emmènerait… et bien, je ne sais pas trop où à vrai dire. Peu importe la destination.
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