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Équipage : Tengoku no Seigi
| Mer 11 Juin - 0:13 Non mais c'est quoi ce temps ??!! À cette époque-ci le jeune homme ne connaissait pas encore très bien le monde qui l’entourait, ou du moins pas autant qu’il le connaissait aujourd’hui, il était donc persuadé que rien ne parviendrait à refroidir ses ardeurs ou à le surprendre de quelque façon que ce soit…s’il avait su à quel point il était dans l’erreur d’être aussi optimiste que cela, peut-être se serait-il un peu mieux préparé en entamant son périple maritime. Peut-être s’était-il imaginé que, à l’image de son île natale, il ne mettrait les pieds que sur des îles au climat tempéré et aux forêts luxuriantes. Peut-être s’était-il imaginé que la difficulté viendrait des obstacles physiques sur sa route, des bêtes dangereuses ou des personnes peu coopératives plutôt que de quelque chose d’aussi changeant que la météo. Quoiqu’il en soit il s’était trompé sur toute la ligne et s’en rendait bien compte à mesure qu’il avançait : cette île n’était pas comme les autres car la température y était si glaciale qu’elle força le jeuen garçon à se revêtir de son plus chaud manteau, acheté quelques îles plus tôt, par-dessus son manteau habituel qui était bien trop fin pour ce genre de température. Il n’était clairement pas habitué à cette température et ses dents se mettant en claquer en rythme en furent la preuve indéniable. Malheureusement en plus d’être très froide, cette île était entourée d’une banquise qui força le jeune homme à s’arrêter bien avant d’atteindre l’île proprement dite, il allait devoir marcher sur cette étendue de glace et la fragilité toute relative de cette dernière ne le mettait pas vraiment en confiance. Trop curieux de découvrir les secrets de cette pile pour s’arrêter à cette première impression, le jeune homme mit le pied sur la rambarde et bondit vaillamment en lança un : « Et hop ! » Bien sûr qu’il se parlait à lui-même mais ce n’était pas vraiment important. Bondissant avec aisance, il retomba à pieds joints sur la banquise et entendit un craquement sourd au moment où ses jambes se courbèrent pour absorber le choc de l’impact. Arquant un sourcil de surprise, le jeune garçon se demanda à voix haute : « Comment ça, « crac » ? » Baissant la tête vers la source de ce bruit étrange et inconnu de ses oreilles, le jeune homme fut le spectateur de la naissance de craquelures sur la banquise sous laquelle il se trouvait, preuve qu’elle était trop fragile pour supporter son poids et le bond de tout à l’heure. Se retenant de soupirer en disant que ce genre de chose ne pouvait arriver qu’à lui, le jeune homme prit ses jambes à son cou en voyant les craquelures gagner en largeur et en longueur : il ne faisait vraiment pas bon de rester sur cette partie de la banquise. Sans se retourner, poursuivi par le son de la glace se brisant sous ses pieds, le garçon couru de toutes ses forces en hurlant : « Non mais, Ah ! Mais Ah ! Mais c’est -AH- pas vrai ! » Pourquoi est-ce que ce genre de chose n’arrivait qu’à lui ? Sérieusement ? Ne pouvait-il as faire une entrée en scène à peu près normale sans se ridiculiser comme il venait de le faire ? Certes, personne n’était en train de le regarder et donc personne ne serait là pour se moquer de lui comme il le pensait, mais c’était frustrant d’arriver de cette façon-là sur une île dont il ne connaissait rien mais dont la première impression n’était pas si merveilleuse que cela. Après quelques longs instants d’une course effrénée, le garçon arriva enfin sur la terre ferme mais ne désira pas rester apprécier le paysage plus longtemps, son corps lui montrait qu’il n’appréciait pas vraiment ces températures polaires et qu’il était temps de trouver refuge quelque part. Fort heureusement quelques instants suffirent au bretteur pour apercevoir un petit village vers lequel il se dirigea à vive allure, bondissant presque de désespoir dans ce qui ressemblait le plus à une auberge ou une taverne. Pour une fois il ne prêta aucune attention aux habitués de l’auberge mais plongea directement devant la chemin, tout frigorifié qu’il était-il continuait de claquer des dents en se demandant dans quel genre d’endroit il avait bien pu tomber pour qu’il fasse aussi froid. Ce n’était clairement pas possible ! Si tous les habitués se tournèrent un court instant vers l’intrus, un seul d’entre eux lâcha sur un ton blasé, avant de replonger le nez dans son verre : «Ces touristes, j’vous jure. » | | | | |
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| Mer 11 Juin - 17:27 Ce rp se passe il y a 3 ans. Le froid... Sur North Blue, rares sont les îles et archipels qui ont un climat chaud. Pour cela, peut-être que le Sud est mieux. Mais venir vers le haut, c'est prendre pour risque de se les geler à moins d'être habitué comme moi par exemple. Ayant vécu dans le froid, je ne crains guère cela. Bien que les températures atteignent aisément les 0 °, jamais je ne ressens le froid. Du moins, je ne le montre pas. Me voir claquer des dents, c'est rare. Bref, quoi qu'il en soit, en ce jour, je ne me doutais pas de ce qui allait se passer. En effet, pour le moment, ce jour était un jour comme les autres. Le réveil se faisait difficilement à cause de l'alcool de la veille et des combats, puis au final, le froid n'aide en rien au réveil, bien au contraire. Chaque fois que j'ouvre les yeux, mon lit m'ordonne de me remettre allongé et succomber à ses demandes. Malheureusement, je me dois d'être infidèle à ce lit pour mieux gagner ma vie. Après tout, je ne suis pas encore riche. Je me dois de gagner mes vivres à la sueur de mon front. La matinée s'étant passé tranquillement, c'est dans un moment de pause que je m'étais rendu dans une petite taverne. Le lieu était très souvent bondé. En effet, il n'y a pas des tonnes de tavernes ou bars dans les différents villages. De ce fait, le business est florissant. Pour sûr, quelqu'un qui trouve la recette parfaite pourrait se faire des couilles en or comme on dit. Personnellement, j'étais fidèle à une seule boisson l'après-midi. Un bon chocolat chaud. Certains arrivent à boire des bières, de l'alcool, mais pour ma part, je réserve cela pour le soir. En journée, boire n'est pas conseillé, surtout que l'impression de gagner quelques degrés n'est qu'une illusion. Bref, ne me laissant pas avoir par cette supercherie, je buvais donc ma boisson chaude. Soudain, voilà que les portes s'ouvrent et que visiblement, quelqu'un fait l'intéressant. Un touriste disent-ils ? Hm ? Détournant mon attention de ma boisson chaude, je regarde le dit visiteur. Le pauvre... Il semble si... Congelé. Haha, sûrement, n'est-il pas habitué au climat. Viendrait-il de l'autre bout du monde ? Tant de questions envahissent mon esprit. Amusé, je me contente de bouger les doigts et faire apparaitre une carte. Je la place avec lenteur sur le bout de mon doigt, joue sur son équilibre, puis d'un geste délicat, je me met à la faire tourner comme si cela était une chose aisée. D'un geste vif, je met fin au mouvement rotation, puis je place ma main sur la carte que je tends vers le barman. Celui-ci regarde ma main se soulever et dévoiler non pas une carte, mais des berrys. Surprise dirions-nous. Le sourire malicieux aux lèvres, je me contente de dire sur un ton neutre. " Un truc chaud pour le glaçon. Le pauvre... Il va nous quitter trop tôt sinon."
Se faisant, j'en revenais à ma consommation. Prenant doucement la tasse, je la portais à mes lèvres, puis avec lenteur, je laisse couler ce liquide chaud le long de ma gorge. Un vrai délice. Me léchant les lèvres, je redonne un peu d'attention au jeune voyageur qui semble perdu comme pas deux. " Il serait plus judicieux de mettre un manteau de plus... Il est aisé de tomber malade ici. Moins pour guérir par contre... "Souriant avec malice, je m'apprêtais à lancer une certaine conversation que des bruits se font entendre. Rien de grave visiblement, juste une avalanche au loin. Ici, c'est quelque chose de courant, alors pourquoi s'inquiéter hein ? Me contentant de hausser les épaules, je regarde de plus près l'homme. Il n'est pas d'ici, cela est certain. Vu comment il claque des dents, on croirait qu'il essaie de battre la mesure. Comme c'est drôle. D'ailleurs, sans vouloir me moquer, je laisse mon index et mon majeure tapoter la table au même rythme qu'il semble claquer des dents. Ne le lâchant pas du regard, je suis le seul visiblement qui soit intéressé par l'étranger. Bah... Habitudes quand tu nous tiens. Jetant un œil à ce personnage, je remarque une belle épée. Un sabreur ? " Que viens faire un non habitué ici hm ? Des amis à retrouver peut-être ? Ou bien..."
En douceur, je tends une main avec l'index et le majeur tendu. Durant une brève seconde, je plie mes doigts et les déplient pour alors laisser apparaitre une carte. As de cœur. Très significative dans l'ensemble. " Un amour perdu ? "
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| Jeu 12 Juin - 0:22 Non mais c'est quoi ce temps ??!! Le jeune homme avait toujours été habitué aux météos légèrement sèches ou humides, il lui était même arrivé, à plusieurs reprises, de vivre des hivers très rigoureux au point de réfléchir à deux fois avant de sortir dehors, mais rien d’aussi glacial que ce qu’il venait de subir en l’espace de quelques minutes. Sans vraiment s’en rendre compte il avait pu voir son corps se raidir dans sa quasi-totalité jusqu’à avoir des difficultés à se déplacer tant ses muscles étaient frigorifiés et raidis. Bizarrement la prochaine question qui lui vint à l’esprit ne fut pas de se demander comment il était possible d’avoir une météo pareille sur une île proche d’autres endroits plus doux, il ne se demanda pas non plus si ce temps était constant ou s’il y avait des pics de froid de temps en temps. Que se demanda-t-il alors ? Simplement comment est-ce que des personnes pouvaient choisir de vivre dans un lieu pareil. Si Kyoshiro avait trouvé cette île sans mal cela voulait dire qu’elle n’était pas vraiment loin de tout, les visiteurs passagers ne devaient pas manquer et pouvaient donc servir de taxis à ceux qui désiraient quitter cette île pour ne plus jamais y revenir. Alors pourquoi ces hommes et ces femmes, accoudés au bar ou à leurs tables, restaient-ils vivre ici ? C’était quelque chose que le jeune bretteur ne comprendrait probablement jamais, cependant il ne se sentait pas assez curieux pour poser cette question. Assis face au feu de cheminée, ses deux sabres toujours fermement accrochés à sa ceinture, le jeune se frotta le torse frigorifié en laissant la chaleur de ces flammes s’occuper de réchauffer le reste de son corps assez rapidement. D’ordinaire il était le premier à aller vers les gens, le premier à entamer une conversation pour connaître les gens et se faire connaître mas il était encore beaucoup trop gelé pour être en capacité de mener une conversation sérieuse sans claquer des dents. Même si son regard ne quitta pas les flammes dont la chaleur caressait désormais son visage, l’attention du bretteur fut attirée par un homme qui, évidemment, lui suggéra de mettre un autre manteau comme si le jeune homme n’y avait pas pensé…comme s’il avait un autre manteau chaud à mettre. Claquant toujours des dents, ne remarquant pas l’apparence originale de son interlocuteur puisqu’il était toujours focalisé sur le feu, le jeune candide répondit d’une traite : « Je n’avais pas prévu qu’il fasse si…froid. » S’il avait su qu’il allait mettre les pieds sur une telle île il aurait acheté, sur les îles précédentes, tout l’attirail dont il avait besoin pour survivre à des températures si polaires. Malheureusement rien de tout cela ne fut prévu et il dû donc faire avec les moyens du bord, revêtant le seul manteau chaud qu’il possédait dans toute sa mince garde-robe. Il n’était clairement pas un homme du froid…et pas un homme du trop chaud non plus, préférant bien mieux les climats plus doux voire tempérés qu’il ne trouverait certainement pas ici. Les yeux toujours plongés dans les flammes dont la chaleur faisait craquer le bois déposé dans la cheminée, le garçon écouta son interlocuteur poursuivre cette conversation en lui demandant ce qu’il faisait là, sa voix partiellement couverte par le bruit de la neige tombant violemment dehors. Retrouver quelqu’un ? Ami ou amant ? Oh non, ce n’était pas si complexe et profond que cela. Claquant toujours des doigts à un rythme qui était tout sauf régulier, le garçon lança : « Hein ? Moi ? Rien de tout ça, je suis juste curieux. » Le mot curieux piqua la curiosité d’un aîné de la salle, le même ronchon que tout à l’heure qui l’avait traité de touriste sur un ton assez peu plaisant. Levant la tête de son verre contenant une substance que Kyoshiro ne pouvait voir d’ici, il lança sur un ton dédaigneux : « Ouais c’est ça. Comme s’il y avait quelqu’un d’assez stupide pour venir ici de son plein gré. » Bien sûr que les touristes qui venaient ici volontairement, sans intention de repartir immédiatement en voyant le temps apocalyptique qui régnait ici, devaient être assez rares pour piquer la curiosité des habitants qui devaient probablement penser que rien ici ne valait pareil détour. La tête toujours détournée de ses interlocuteurs, le garçon répondit sur un ton serein qui ne trahissait aucune ambiguïté : « Eh bien si. Il y a moi. » Cette honnêteté cloua le bec au vieillard, ou acheva de le convaincre que ce touriste n’avait pas sa place ici, c’était assez difficile à dire vu d’ici. Toujours hypnotisé par les flammes qui commençaient peu à peu à réchauffer son puissant corps, le jeune homme était si abordé qu’il n’entendit même pas la porte s’ouvrir avec un plus grand fracas que celui qu’il provoqua en rentrant en toute hâte. À l’entrée se trouvait un homme vêtu chaudement, très certaine une personne d’ici, portant sur ses épaules une autre personne qui, en plus d’être inconscient, ne semblait plus porter de chaussures et de chaussettes. Que s’était-il passé là-dehors pour que cette personne se retrouve inconsciente et partiellement amochée ? C’est ce que tous les habitués se demandèrent en se tournant comme un seul homme vers l’entrée de l’auberge. Bientôt ils auraient une réponse à la raison de cette intrusion et de l’état de celui qui semblait être l’un des leurs, porté par un homme assez bien battit pour l’avoir porté sur une longue distance. | | | | |
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| Jeu 12 Juin - 1:57 Un touriste plus qu'étrange. Mais pour moi, ce n'est qu'un étranger comme il y en a des centaines de nos jours. Un de plus ou un de moins, quelle importance ? Certes, il est assez misérable à voir lui et ses dents qui claquent, mais outre cette vision peu appréciable qu'il donne, il semble si pur. Je dirais même " blanc comme neige " afin de faire un clin d'œil au climat d'ici. M'amusant donc à le prendre sous mon aile comme un petit protégé, je le bombarde de questions. Lui payer un truc par pitié et compassion, c'est bien, mais sans retour, c'est mal. Alors avant qu'il remercie ou quoi que ce soit, JE fixe les règles. J'attends donc patiemment ses réponses me demandant bien ce qu'il va dire ou inventer. Après tout, si cela se trouve, c'est un homme sanguinaire qui veut notre mort à tous ici présents ? Mais non voyons... Il ne ressemble pas du tout à cela. Bien au contraire même, il a un petit air de - sans vouloir être méchant - gentil et petit abruti heureux. Mais outre cette dure réalité, je l'apprécie bien de vue. Sourire aux lèvres donc, je bois ses paroles et m'en imprègne. Innocent, voilà ce qu'il est. Purement innocent et encore une fois : blanc comme neige. Cette comparaison lui va bien. Je vais l'adopter. Pourquoi pas le surnommer : Monsieur Snow ?Ricanant, je note la chose dans ma petite caboche puis je laisse un tiers intervenir. Oh ? Visiblement, sa présence ne fait pas l'unanimité auprès des gens locaux. Qu'importe, il sait comment réagir et il ne se fait pas prier. Son air de deux airs, justement, sert à quelque chose et il calme la situation d'une seule phrase prouvant qu'il est tout simplement niais. Amusant tout cela... Très attractif même. Il allait même jusqu'à affirmer qu'il était idiot. Là, s'était la cerise sur le gâteau. Il gagnait des points niveau curiosité. Très intrigant même. Je me mis à applaudir dans mes mains face à cette scène mémorable selon mes goûts. S'il jouait l'acteur, alors chapeau. Et s'il est sincère, encore mieux. Mais alors que ce petit show improvisé commence à devenir intéressant, voilà qu'un homme avec un autre se pointe. Visiblement, ils n'ont pas mis de chaussettes ou autre. Des inconscients ? Ils semblent avoir besoin d'aide. Cependant, ces soucis ne me regardent pas. Ainsi donc, je me contente de redonner amour et satisfaction à ma boisson que je termine d'une traite. L'homme commence alors à parler d'une voix saccadée. Quelle ambiance si soudainement. " I... Ils nous sont tombés dessus... Petits... malicieux... ils nous ont attaqués pour nos habits... Les ... les Grimanty et Grimocking..."Immédiatement face à ces paroles, je me mets à rire d'une façon bien personnelle. On pourrait penser à un hystérique sur le coup. J'en manque de briser ma tasse d'ailleurs. Bientôt, mon rire est justifié de quelques paroles pour agrémenter la raison de mon rire hilare. " Foutaises voyons... Des légendes urbaines... Pourquoi pas des Yétien ? Mi-yéti, mi-chien... Non non... Ces petites bestioles qui tirent des pantalons, culottes ou autre n'existent pas. C'est pour raisonner les enfants et éviter qu'ils aillent dans la montagne le soir qu'on les mentionne dans les comptes. Ces bestioles n'existent pas. Ou alors, si elle existent, alors cet étranger est le futur explorateur le plus connu du monde... Non non.. Ces créatures veulent dire l'existence d'autres, comme les boomlets etcetc. C'est peu logique..."
Les gens se taisent. Visiblement, deux clans se forment. Ceux pour et ceux contre. Commence alors un terrible débat. Certains disent qu'avec l'homme et ses dires, il y a des preuves, d'autre se fichent des preuves comme moi par exemple. Soudain, histoire de calmer les tensions, je m'adresse à l'inconnu anciennement chouchouté par mes questions et mon offert de boisson. " Et toi ? T'en penses quoi ? Faudrait-il y aller nous-même pour prouver que cela n'existe pas ?"
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| Ven 13 Juin - 0:29 Non mais c’est quoi ce temps ??!! Toujours hypnotisé par les flamme dont la chaleur commençait à calmer ses dents qui ne cessaient de claquer à un rythme totalement discontinu, le jeune homme était totalement abordé par ces flammes dansant devant lui jusqu’à ce que la pièce, devenue à peu près calme, ne s’en trouve perturbée par la brusque arrivée de deux hommes, l’un porté par l’autre et ayant perturbé quelques vêtements. Patientant quelques secondes supplémentaires jusqu’à ce que le froid devienne un peu plus supportable, le jeune garçon se pivota légèrement et tourna la tête vers les deux hommes pour les toiser du regard et se rendre compte qu’ils ne semblaient pas réellement dans leur assiette. Avait-on idée de se balader dans le froid et dans la neige en étant pieds nus ? Bien sûr le jeune homme n’était pas non plus un modèle de sécurité, sa position face au feu en était la preuve flagrante, mais il savait au moins qu’il fallait tout de même porter des chaussures et des chaussettes afin d’éviter…eh bien afin d’éviter les problèmes, tout simplement. Bientôt le premier homme, celui qui avait porté son camarade et qui semblait épuisé par tout le chemin parcouru, lâcha dans un souffle épuisé qu’ils avaient été tous deux attaqués par des choses ou des bestioles dont le nom était absolument inconnu au jeune bretteur. D’ordinaire les bêtes attaquaient pour tuer, c’était bien la première fois que Kyoshiro entendait parler d’une catégorie de créatures qui attaquaient pour subtiliser les vêtements de leurs victimes : quel usage pouvaient-elles en faire de toute façon ? C’était à ni rien comprendre. La tête toujours tournée, le garçon avoua son ignorance en lançant un discret : «Les Gri-quoi ? » Il fut, bien entendu, ignoré par les habitués qui trouvaient cela beaucoup plus intéressant de discréditer cet homme épuisé plutôt que de satisfaire la curiosité d’un étranger. L’interlocuteur du candide, un homme à l’apparence plus qu’originale et étrange, avoua que ces bestioles n’étaient que des histoires et n’étaient réelles que dans la tête des enfants à qui on racontait cette histoire à dormir debout. Des créatures qui tiraient et arrachaient vêtements et sous-vêtements de leurs proies, le jeune garçon n’arrivait toujours par à la croire mais, étrangement, il trouva cette originale des plus amusantes et intéressantes, sa curiosité venait d’être piquée à vif et il suivit le reste de la conversation avec un intérêt renouvelé. Son interlocuteur avoua que, si ces créatures existaient, il serait le plus grand explorateur de ce monde et, pour un garçon aussi curieux que Kyoshiro, ce fut un compliment dont il remercia cet homme par un : « Moi ? Vous le pensez vraiment ? C’est gentil. » Quoi ? Bien sûr que, tout crédule qu’il était, il ne doutait pas un seul instant que de telles créatures pouvaient exister et il prenait donc la phrase de son étrange camarade comme un véritable compliment qui lui faisait chaud au cœur…presque autant que le feu devant lui. L’homme étrange demanda donc son avis à Kyoshiro qui, d’instinct, se redressa d’un seul coup et lança sur un ton déterminé : « Des créatures qui volent des vêtements ? Bien sûr que je veux voir ça, ne serait-ce que pour savoir ce qu’ils font de ces vêtements. D’ailleurs, c’est quoi un boomlet ? » Bien qu’il soit curieux de connaître tous ces nouveaux mots qu’il ne connaissait pas, il était bien décidé à suivre le chemin emprunté par les deux hommes de tout à l’heure en espérant tomber sur ces fameuses créatures aux mœurs des plus étranges. La serveuse de l’auberge, voyant l’étranger se relever, partit dans l’arrière-boutique et revint vers lui en lui proposant un second manteau chaud, apparemment elle en gardait plusieurs en réserve en cas de besoin comme c’était le cas ici. Remerciant infiniment la demoiselle, lui promettant de ramener ce manteau en bon état, le garçon salua l’assistance en leur lançant au visage son intention de résoudre ce mystère et de découvrir si ces créatures étaient une réalité ou une pure invention d’un esprit malade. C’était une nouvelle énigme qui avait piqué au vif la curiosité insatiable du jeune homme qui, maintenant, ne pouvait plus quitter cette île sans avoir des réponses. Se tournant vers les deux hommes de tout à l’heure, se mettant face à l’entrée, il leur lança : « J’essayerai de vous ramener vos chaussures ! » Puis, revêtant une énième couche de vêtement, le garçon poussa la porte et sortit en direction du chemin emprunté par les deux hommes. Allait-il trouver ce qu’il cherchait ? Il n’abandonnerait pas avant que ce soit le cas. | | | | |
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| Sam 14 Juin - 0:48 Ainsi donc, ces voyageurs avaient été attaqués par ce genre de créatures ? Impossible, elles n'existent pas. Comme un savant, je démontrais que cela n'existe pas en reniant la chose. La logique n'est pas mon fort, mais pour une fois, je me mettais d'accord avec moi-même. Dans ce monde, certaines créatures n'existent pas et les Grimanty, les Grimocking et les Boomlets en font partit. Des blagues, voilà ce que ce sont. Des boutades pour les vilains enfants quand ils sont jeunes. Mais pour ma part, j'étais certain que ces choses ne devaient pas être sur cette planète. On a suffisamment de bestioles étranges sur la terre. Des rois des mers, des vaches des mers etcetc. Non... ces créatures làseraient de trop. Je ne notais même pas les réactions du jeune nouveau. Je ne notais même pas les réactions du jeune nouveau. Prenait-il vraiment mon commentaire pour de vrai ? J'espérais que non, sinon, il serait le roi des naïf à mes yeux. Malheureusement, cela semblait bien vrai. Il le croyait que je l'avais complimenté comme étant le meilleur explorateur de cette terre. Imbécile heureux va... Enfin bref, par la suite, voilà qu'un débat naissait dans la baraque et cela n'était pas beau à voir. Certains étaient pour et d'autre contre. Bref, c'est au nouveau de trancher. Niais comme il est, il désire donc aller partir à la recherche de ces fameuses créatures. Amusé, je me décidais donc à le suivre. Juste pour mieux pouvoir me prouver que ma raison a du bon parfois. Droit comme un i, j'admire le jeune aventurier qui semble vraiment vouloir partir à l'aventure. Cela me fait penser à la chasse à une bestiole inconnue. Personne ne l'a jamais vu, et pourtant, il y a des idiots qui veulent la chasser. Soupirant de lassitude, je suis donc ce jeune homme de près. Il est vraiment déterminé à retrouver leurs affaires ? Foutaises. Mais par curiosité et peut-être aussi l'envie de me moquer de lui, je le suit. " Attends moi donc..."Sourire mesquin aux lèvres, malgré le peu d'habits que j'avais, je marchais à ses côtés dehors. Le petit sentier que nous empruntions montait vers les montagnes. Des montagnes qui ne sont pas peuplées depuis des siècles. Seuls les animaux ont le pouvoir. Mais les animaux n'allaient pas nous attaquer. Bref, serein, je vins donc à répondre à sa question. " Sans me foutre de ta gueule... Hm... Comment dire ce qu'un Boomlet... Imagine un savant fou qui mélange une bombe et un poulet de taille énorme. Et bien... C'est une histoire pour les petits. S'ils ne sont pas sages, les boomlets viendront exploser sur eux. Sympathique n'est-ce pas ? Haha... Heureusement, cela ne sont que des conneries."Je rigole de bon cœur pensant ce que je disais. Ces histoires que l'on raconte au coin du feu ou au bord d'un lit le soir, c'est pour faire peur et uniquement cela. Il n'y a rien de réel à des poulets transformés en bombes, ou des grimlins qui volent des habits. C'est juste une invention de l'homme pour se distraire les nuits avant d'aller au lit. Regardant le paysage devenant, de plus, en plus blanc, nous approchions d'un début de forêt. Un lieu où quelques brigands pouvaient éventuellement se cacher. Jonglant avec quelques cartes entre mes doigts et avec habileté, je souriais en coin. " Tu vois... Pas de quoi s'inquiéter.."Un bruit se fait entendre et directement, je lance une carte dans un petit buisson. Avec lenteur, une petite tache rouge apparait sur le sol froid. Approchant du buisson tel un chasseur, qu'est-ce que j'en tire ? Un lapin. Retirant la carte incrustée dans son corps, je soupire de lassitude et relâche la pauvre bête. Oups... Elle est morte. Lentement, je fais un petit tas de neige sur ce corps comme pour l'effacer de ce monde. Une fois cela fait, je me retourne vers mon compagnon de marche et soupire de plus belle. A-t-il enfin compris qu'il s'est fait prendre pour un idiot ? " Bon... Rentr..."Pas le temps de finir qu'une sorte de mini bruit se fait entendre. Comme si une corne servait à signaler qu'un combat allait commencer. Intrigué, je me stoppe dans ma démarche pour alors observer au loin une grande nuée de poudreuse qui semble se soulever mystérieusement. Que se passe-t-il ici ? N'aimant pas trop cela, je regarde mon collègue du jour. " Tu connais le tour de magie qui consiste à s’éclipser en un instant ? C'est le moment de l'appliquer je pense..." | | | | |
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| Sam 14 Juin - 19:44 Non mais c’est quoi ce temps ??!! Le jeune garçon avait pris l’habitude de faire face aux sceptiques et aux moqueurs qui ne voyaient en lui qu’un jeune homme un peu trop simplet et surtout un peu trop sûr de lui et crédule pour son propre bien, surtout dans un monde aussi vaste et dangereux que celui-ci. Mais il était persuadé que derrière chaque histoire, que derrière chaque légende aussi farfelue soit-elle il devait y avoir un fond de vérité, aussi minuscule soit-il. Les histoires naissaient rarement du néant, que ce soit une exagération d’un fait historique ou la création de mythes autour d’une bête assez méconnue ou à l’apparence étrange, les histoires et légendes prenaient toujours en compte au moins un élément de la réalité sans forcément que ce soit l’élément central. Alors que les hommes et les femmes dans cette auberge ne cessaient de se moquer de ces deux hommes, leur répétant sans cesse qu’ils devaient halluciner et que les créatures mentionnées n’étaient réelles que dans la tête des enfants à qui on racontait ces contes pour les aider à dormir, le jeune garçon tourna la tête vers la porte et vers l’extérieur comme s’il regardait l’horizon en espérant y voir quelque chose. Bien sûr il savait qu’il y avait une chance sur deux que tout ceci ne soit réellement qu’une pure invention, que ce ne soit que le fruit de l’imagination d’un parent cherchant désespérément à faire dormir son enfant mais, tout curieux qu’il était, il ne pouvait volontaire omettre la possibilité que le verre soit à moitié plein et que cette histoire soit totalement vraie. Ignorant donc les superstitieux et les personnes pas assez curieuses pour découvrir les merveilles cachées de ce monde, le jeune homme enfila ses deux épais manteaux et sortit de la pièce, ignorant presque l’homme qui tenait à l’accompagner car il trouvait cela bien trop curieux, il trouvait cela trop curieux qu’une personne qui ne croit pas en ces bestioles cherche à accompagner la personne cherchant à prouver leur existence. Il passa donc la porte et, malgré les nombreuses épaisseurs qu’il portait, le froid atteint son visage immédiatement si bien qu’l se figea sur place pendant quelques instants, le temps de s’habituer au changement de température et d’enfouir sa tête un peu plus dans sa capuche afin de limiter les dégâts. Quelques secondes suffirent au jeune homme pour lui permettre de repartir et de suivre le chemin qui allait les mener, lui et son camarade assez légèrement vêtu, vers le chemin d’où venaient les deux hommes de tout à l’heure. En route, l’homme répondit – avec quelques minutes de retard – à la question de Kyoshiro en lui expliquant ce qu’étaient des boomlets. Immédiatement, les yeux de Kyoshiro se mirent à briller de milliers d’étoiles et il se touyrna vers son interlocuteur afin de s’écrier : « Des poulets géants qui explosent ? Génial ! Je veux voir ça ! » Il en avait vu des créatures originales, belles ou monstrueuses, mais il désirait vraiment ce qu’un croisement entre un objet et un poulet pouvait bien donner. Ne le voudriez-vous pas si vous en aviez l’opportunité ? Certes il en avait vu des créatures monstrueuses et monstrueusement grandes, il savait que certaines d’entre elles pouvaient se révéler être mortelles, cependant sa curiosité naturelle le poussait à vouloir voir de ses propres yeux les créatures dont tout le monde parlait ou dont tout le monde semblait nier l’existence pour des raisons qu’il ne désirait pas comprendre. Marchant jusqu’à arriver à la lisière de la forêt, un grondement sourd et lointain attira l’attention des deux hommes qui virent de la neige se soulever au loin, ce ne pouvait être une avalanche sans qu’il n’y ait eu de déclencheur, peut-être était-ce un groupe de créatures qui se déplaçaient à grande vitesse vers eux. Cependant, alors que la curiosité du jeune homme était sur le point d’être satisfaite, le camarade mystérieux de Kyoshiro lui suggéra de tourner les talons et de rebrousser chemin. Le jeune homme ne put, bien entendu, pas masquer sa surprise et son incompréhension tout en répondant : « Hein ? Partir d’ici alors que ça commence à peine à être intéressant ? Surement pas ! Mais vous pouvez y aller si vous voulez. » Ni une ni deux, ne désirant pas vraiment argumenter là-dessus, le jeune homme remonter sa main gauche jusqu’à la garde de son sabre et se mit à courir vers le troupeau inconnu qui se dirigeait vers lui. Pourquoi fuir ? Il comprenait l’envie de son camarade de vivre et son scepticisme, l’homme craignait toujours ce qu’il ne connaissait ou ne comprenait pas, mais le jeune bretteur n’était clairement pas du genre à tourner les talons face à l’inconnu. Il allait foncer vers lui quoi qu’il en coûte. | | | | |
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| Dim 15 Juin - 17:18 Cette balade devenait étrange. En effet, alors que tout se passait bien, voilà qu'une véritable petite vague d'étranges bestioles fonçaient vers nous. Le mini groupe semblait si agité qu'il soulevait une belle quantité de poudreuse. Pas question de rester plus longtemps, même si je suis de mauvaise foi au point de refuser de croire à ce qui se dirige vers nous, je ne reconnaitrais rien. Je commence à faire demi-tour, mais voilà que mon acolyte semble d'un avis totalement contraire. Il veut affronter ces choses ? Alors que les bêtes approchent voilà que la poudreuse se fait moins compacte et laisse donc voir de quoi il s'agit. Des... Boomlets ? La chose est assez ridicule à voir. Un poulet normal tout ce qu'il y a de plus classique. Sa taille devait égaler celle d'un cheval. Dessus, des petits hommes verts s'y trouvait. Ils chevauchaient sur ces poulets.; Ah... Petit plus, les poulets semblaient avoir quelques améliorations visibles, comme par exemple des morceaux de fer au niveau des pattes et au niveau des ailes. Bref, vous l'aurez compris, voir cela, c'est étrange et fascinant à la fois. Dommage qu'un boomlet est réputé très instable. J'aurais pu en capturer un sinon. Je regardais mon collègue abruti se jeter dans la gueule du loup. Armé de son épée, il semblait avoir une envie d'aile de poulet. Soupirant, je me demandais ce qui allait se passer. Devais-je observer et attendre ? Bon plan me disais-je. Grimpant sur un arbre tranquillement, je regardais les montures encercler le jeune bretteur. Les conducteurs de poulets étaient énervés et regardaient avec insistance son pantalon et ses chausettes. Formant une ronde, ils tournaient à une allure lente, très lente. Ils analysaient la posture du jeune homme pour mieux en prendre l'avantage. Une technique classique de chasse, mais étrangement, je savais que ça allait bien aller pour le manieur d'épée. Assis sur une branche, je regarde le spectacle qui se déroule sous mes yeux. L'esprit léger, je sort quelques cartes que je fait apparaitre et disparaitre entre mes mains. J'échauffe mes doigts avant d'éventuellement intervenir. Les jeux de cartes et les tours magie, c'est tout une histoire. Tout est dans le doigté. Après tout, on a l'impression que les cartes disparaissent, mais en réalité, c'est juste une question de point de vue. Les cartes sont coincés entre les doigts et présentées sous un angle qui donne l'impression de ne rien avoir dans les mains. M'entraînant sur ma branche comme un touriste en train de siroter un sirop, je jette parfois un coup d'oeil à mon ami d'en bas. Seul face à 5 boomlets, le combat s'engage tranquillement. Un à un, les poulets se lance sur l'homme. Ils tentent de le renverser dans un premier temps, puis alors que les poulets chargent, voilà que les conducteurs s'élancent sur lui. Chacun est armé d'une sorte de matraque, ou quelque chose pour les assomer. Sur les 5, un d'eux s'amuse à vouloir le prendre par derrière. Aussitôt vu, voilà qu'une carte en métal vol dans le vent et se plante dans son dos le faisant couiner de douleur. Il loupe son attaque sur mon compagnon de balade et ainsi, cela fait un de moins. Les boomlets sans pilotes deviennent donc de véritables bestioles sans logique. Ils rompent le cercle et s'éparpillent un peu. Un seul reste là fixant le jeune homme. Penchant la tête sur le côté, il semble analyser et se décider. Bizarrement, les petits hommes verts s'affolent et fuit dans les hauteurs. Que se passe-t-il hm ? Se pourrait-il que ? " Il v... Il va exploser !!! "Sauve qui peut. Ni une ni deux, je descend de mon arbre pour alors tenter de m'enfuir le plus loin possible. N'ayant aucune certitude de ce qui va se passer et encore moins de quelle portée il peut avoir, je préfère la solution sûreté. Tant pis pour lui, s'il veut mourir, qu'il crève. Je vais donc me cacher derrière un buisson environ à 500m de sa position. | | | | |
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| Lun 16 Juin - 0:16 Non mais c’est quoi ce temps ??!! Des troupeaux de créatures se ruant sur le jeune homme à une vitesse impressionnante, cela n’avait absolument rien de nouveau pour le jeune homme que cette avalanche ne semblait pas impressionner le moins du monde, bien au contraire ! Il ne savait pas si c’étaient bien les créatures recherchées qui fonçaient sur lui de cette façon, il ne savait pas si c’étaient les voleurs de vêtements ou les poulets géants qui lui fonçaient dessus de cette façon mais rien de tout cela ne serait suffisant pour faire reculer le jeune homme et pour enrayer sa soif de connaissance. Ces créatures, quelle qu’elles soient et quels que soient leurs motifs, étaient assez rares et uniques au monde pour pousser le jeune homme à aller au-devant d’ennuis certains simplement pour pouvoir les approcher et leurs parler si elles étaient douées de raison. Était-ce complètement idiot ? Très certainement mais il n’était pas vraiment connu pour ses grandes capacités de réflexion et son sens de la survie…cela, il le laissait à son gardien. Tandis qu’il courrait, la main toujours posée sur son fourreau en cas de besoin, le visage du jeune homme s’éclaira lorsqu’il expression d’émerveillement naquit sur ce dernier au moment où les créatures furent enfin visibles. Enfin, enfin il pouvait contempler ces boulets qui n’étaient pas simplement géants mais bien massifs et dont le corps semblait avoir été modifié d’une bien étrange façon. C’était tout bonnement incroyable d’avoir la chance d’assister à une telle merveille de la nature…même s’il supposait que l’état de ces poulets n’était pas du seul fait de mère nature. Plissant les yeux alors qu’il ralentissait le rythme de sa course, s’adaptant au rythme des poulets, le jeune bretteur put apercevoir que de minuscules créatures se servaient des poulets comme montures et cette association pour le moins inattendue lui arracha un petit sourire amusé. Tout émerveillé qu’il était par cette découverte, conscient que son camarade sceptique allait devoir ravaler ses paroles, le jeune homme cria son étonnement et son émerveillement en lançant un franc : « Trop fort ! » Bientôt il s’arrêta, laissant aux cinq poulets et leurs chevaucheurs le temps de s’arrêter tout autour de lui. Il resta plusieurs secondes à balayer ces dix formidables merveilles de la nature de son regard d’enfant, comme s’il avait devant lui dix cadeaux le matin de noël. Il n’en revenait toujours pas et ne savait pas vraiment par où commencer pour ce tout premier contact qui, bien entendu, devait débuter sur de bonnes bases malgré le scepticisme évident de petites créatures qui le fixaient du regard. Ouvrant ses bras comme s’il souhaitait accueillir ces créatures à bras ouverts, il joua franc jeu avec eux et leur lança : « Vous ne pouvez pas savoir à quel point j’attendais de pouvoir vous rencontrer. J’ai tellement de questions à vous poser que je ne sais pas où commencer ! » Non il ne s’attendait pas à une véritable récompense compte tenu de la propension des chevaucheurs à voler les vêtements plutôt qu’à chercher le contact avec leurs potentielles victimes, mais il ne s’attendait pas vraiment à ce que ce premier contact soit aussi…direct. Plusieurs poulets se mirent à lui foncer dessus et, au tout dernier moment, ils se percutèrent tous en passant au travers de Kyoshiro qui n’était désormais plus qu’une simple image disparaissant dans un souffle de ce vent glacial. « Euh…vous ne voulez pas discuter un peu d’abord ? » La voix claire et légère du jeune candide naquit à quelques mètres derrière le groupe de poulets et de voleurs de vêtements qui se tournèrent vers lui comme un seul homme, les voleurs étant courroucés d’avoir ainsi raté leur cible. Le jeune homme n’aimait clairement pas la violence et ne voyait pas du tout quoi faire pour faire entendre raison à ce petit groupe qui n’était apparemment pas enclin à l’écouter. C’était bien dommage mais les petits hommes ne lui laissèrent pas vraiment le choix et lui foncèrent dessus. Écarquillant les sourcils l’espace d’un instant, s’attendant sans doute à ce que ce soient les poulets qui reviennent à la charge, le garçon leur lança : « Navré, mais je tiens à mes vêtements. » Ils lui sautèrent dessus, ils tentèrent de lui arracher les vêtements en tirant de toutes leurs forces mais cette fois-ci ils n’avaient pas affaire à quelques piliers de bar trop maladroit pour opposer une véritable résistance. Le jeune homme se tortilla dans tous les sens, créant une espèce de danse ridicule et attrapa chacun de ces gêneurs avant de les lancer très fort au loin, espérant gagner du temps. Alors qu’il leva ses bras et enleva du haut de son dos une créature cherchant sans doute à subtiliser son manteau ou sa capuche, le jeune homme n’eut pas le temps de le lancer car la voix puissante de son camarade, censé être renté à l’auberge, se fit entendre et l’avertit d’une explosion imminente. Un simple coup d’œil vers le poulet lui fonçant dessus suffit à lui faire comprendre la situation…l’explosion eut, malheureusement, bien lui et vaporisa plusieurs arbres tout en créant un épais nuage de fumée duquel Kyoshiro s’extirpa quelques secondes plus tard. C’était juste, s’il n’avait pas usé de sa technique de déplacement acquise durant ses années au dojo il aurait sans doute encaissé une partie de cette explosion…mais heureusement il n’avait pas du tout oublié ces enseignements. Il s’arrêta, regarda le trou formé que la neige était déjà en train de recouvrir, sautant de branche en branche pour prendre de la hauteur et localiser le reste du groupe, une expression de forte concentration ayant pris la place de son expression béate et enjouée. Il senti bientôt sa main gigoter contre sa volonté et remarqua qu’il avait complètement oublié la petite créature qu’il avait attrapée plus tôt. Tendant les vêtements de cette-ci, il l’épingla sur une petite branche avant de lever son index, comme un professeur faisant sa leçon à un élève, avant de souffler à la créature : « Vous, ne bougez pas. Je reviens vous chercher quand ce sera fini. » Quelques sauts supplémentaires, en directions de là où s’était dirigé son mystérieux camarade, et le jeune homme, du haut de son perchoir, put apercevoir les poulets et leurs chevaucheurs dispersés, fouillant la zone à la recherche de leurs proies. D’une voie claire mais néanmoins hésita, il attira l’attention des 8 créatures restantes en leur demandant : « Vous êtes certains de ne pas vouloir discuter d’abord ? J’ai horreur d’user inutilement de violence. » Bien sûr qu’il n’espérait pas grand-chose de leur part mais il était de ceux qui laissaient toujours une seconde chance, il était de ceux qui croyaient en la rédemption et qui n’usaient de la violence qu’à contre cœur. À quoi bon essayer de jouer les durs et de bluffer si cela ne faisait que provoquer ces créatures et les pousser à attaquer avec encore plus d’ardeur ? Il n’avait rien à perdre à leur demander une toute dernière fois de leur calmer…après quoi il devrait faire ce qu’il détestait faire. | | | | |
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| Mer 18 Juin - 12:38 Le jeune bretteur était comme un petit enfant. Totalement émerveillé par ces beauté de la nature, il avait des étoiles dans les yeux. Du moins, l'image pouvait très bien coller à la situation. Plus le temps passe, plus je me demande quel genre de personne il est. Serait-il un mec avec un esprit de gosse ? Ou bien autre chose de bien plus redoutable ? Quoi qu'il en soit, il est surprenant et je m'en rend compte de plus en plus. Malheureusement pour moi, l'heure n'est pas à l'admiration passagère. En effet, un boomlet fonçait sur lui sans doute dans l'objectif de le vaporiser vivant. Pour ma part, pas question de faire partit des dommages collatéraux. Je fuyais donc histoire de me mettre à l'abri. Qu'importe s'il s'en sort ou non, au moins, il serait mort avec le sourire n'est-ce pas ? Caché, le poulet géant explosait comme prévu. Déchaînant un vrai déluge de neige, l'explosion était assez impressionnante de ma position. Le souffle me faisait reculer de quelques mètres. Un beau cratère devrait se trouver là où il avait explosé. Me reprenant en me redressant une fois l'acte terminé, je me devais d'aller voir si mon camarade s'en était sortit. On ne sait jamais, même si les chances sont minces, peut-être qu'un miracle c'est produit ? Mais alors que j'allais y aller, voilà qu'un bruit se fait entendre. Redressant la tête, je voyais le jeune homme approcher. Sautant de branches en branche, il semblait plus qu'à l'aise et surtout... intact. Oh ? Aurait-il une résistance accrue ou un don spécial ? Cela m'intriguais sur le coup, mais malheureusement, nous n'avions pas de temps pour discuter autour d'un thé. En effet, proche de nous était dispersés les autres du groupe. Sans doute utilisaient-ils une technique de chasse classique qui consiste à se disperser pour couvrir plus de terrain. C'est pas si bête. Lui en hauteur et moi au sol, peut-être qu'une combinaison air-sol pourrait être amusante. Souriant en pensant à cette équipe pas vraiment désirée, je vins à regarder en direction d'une monture. Le guide me repérait et poussait un petit hurlement étrange. Sans doute que cela signifiait la charge. Du coté du bretteur, les sept autres bestioles étaient unanimes. Ils hurlaient des trucs comme pour signifier qu'ils n'abandonnerais rien. La bête fonçait sur moi. Les sept autres sur mon acolyte. Faisant face sans montrer une quelconque hésitation, je réfléchissais à quoi faire. Que ferait Madoka hm ? Me grattant le menton, je terminais ma réflexion par un simple soupire. Pourquoi réfléchir quand la solution est évidente. La bête est plus rapide que moi et obéit seulement à son maître. Je me met donc à courir, mais en sens inverse. Direction un arbre. Comme calculé, le poulet me rattrape et c'est en parfait acrobate improvisé que je fonce sur un arbre et fait une figure en faisant deux pas sur le tronc avant de me balancer vers l'arrière. Le but de la manœuvre ? Faire en sorte que l'oiseau géant se cogne puisqu'il n'aurait pas le temps de " freiner ". Boom... Atterrissant sur l'arrière de la bestiole, je regarde avec amusement le conducteur qui semble perdu. Lui tapotant l'épaule, je lui décroche une belle droite histoire de le finir. Tuer était une solution, mais dans le cas présent, à quoi bon hein ? Ayant terminé mon boulot, je retournais vers mon compagnon. Au loins, j'entendais des bruits de poulets géants. Pff, c'est bruyant ces choses et soudain, une voix retentissait dans les bois. Une voix masculine et plus rauque que les cris d'antan. " Capturez les pour le roi... C'est un ordre."Oh ? Quelqu'un jouerait-il à cache-cache ? Cherchant du regard d'où provenait la voix, peut-être que j'allais me mettre à sa recherche au lieu d'aider mon ami. Je commençais à hésiter. Le fait ? Le fait pas ? | | | | |
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| Jeu 19 Juin - 12:32 Non mais c'est quoi ce temps ??!! Bien évidemment que le jeune homme était un grand curieux de nature et il ne voyait pas ce qu’il pouvait y avoir de mal à laisser sa nature profonde d’exprimer en toute liberté. Pendant bien trop longtemps il avait été enfermé dans l’ignorance, pendant bien trop longtemps il avait été complètement mis à l’écart du monde et enfermé sur une île isolée de tout et de tout le monde, c’était donc bien normal pour lui de désirer rattraper tout le retard accumulé, c’était donc normal de s’émerveiller devant chaque chose et chaque merveille de la nature qu’il avait ratée pendant toutes ces longues années. À chaque fois qu’il rencontrait une nouvelle créature, une de celles qui n’étaient pas dans les livres qu’il étudiait étant petit, à chaque fois qu’il voyait quelque chose d’original ou de simplement beau, ses yeux se remplissaient d’étoiles comme un enfant le matin de noël. Il avait vu des tigres massifs, il avait vu des ours encore plus grands mais c’était bien la toute première fois de sa jeune vie qu’il avait la chance de poser les yeux sur un poulet aussi massif qu’un cheval. Les poulets n’étaient pas censés être aussi gros que cela, là où certains y verraient une anomalie de la nature, une anomalie à exterminer, le jeune garçon trouver cela simplement amusant à regarder…d’autant plus en voyant que ces poulets servaient de monture à de tout petits êtres. Si toute cette île se trouvait être aussi surprenante que cette première rencontre, le jeune homme avait clairement hâte de découvrir la suite, encore plus hâte que de découvrir ce que ces voleurs de vêtements faisaient avec leurs prises. Mais avant de découvrir le reste de l’île, avant de se laisser aller à sa curiosité la plus basique, le jeune homme devait tenir sa promesse envers les hommes de tout à l’heure et essayer de découvrir le fin mot de cette histoire afin qu’ils n’aient plus jamais à craindre autre chose que le froid mordant de cette île lorsqu’ils partiraient en excursion. Pourquoi ces petits êtres ne désiraient pas discuter afin de régler cette querelle sans violence ? Le jeune homme se le demandait à chaque fois que ses mots n’arrivaient pas à atteindre quelqu’un, il connaissait bien la réponse mais ne cessait jamais de perdre espoir et d’essayer à chaque nouvelle rencontre et chaque nouvelle querelle. Ce n’était clairement pas dans sa nature d’abandonner, il était même persuadé qu’à force de persévérer dans la voie de la diplomatie il finirait par avoir de moins en moins besoin d’user de violence, à mesure que ses discours se feraient plus touchants et efficaces. Mais pour l’heure il devait faire ce à quoi il rechignait d’avoir recours, il devait jouer le jeu des brutes et des tyrans pour régler une situation qu’il ne comprenait pas encore très bien. Pourquoi le faire dans ce cas ? Car il mourrait probablement de froid s’il autorisait ces créatures à lui piquer ces vêtements, au milieu de cette neige et de ce froid mordant qui lui glaceraient les os en un rien de temps. Le jeune homme avait donc évité de justesse une explosion, laissant bon nombre de traces de pas dans la neige comme preuve de son déplacement rapide, et en avait profité pour sauver un des petits hommes cherchant à lui subtiliser ses vêtements pour une obscure raison, avant de l’épingler à une branche d’arbre comme un pin’s sur un vêtement. La situation avait retrouvé un semblant de calme pendant quelques instants mais, rapidement, sans doute devaient-ils être habitués à ce genre d’explosion, les montures et leurs jockeys repartirent à l’assaut en se focalisant principalement sur le jeune homme perché sur sa branche d’arbre. Peut-être était-ce parce qu’il avait engagé la conversation qu’il était devenu la cible de choix de ces créatures…ou peut-être était-ce simplement le hasard le plus complet. Regardant du coin de l’œil son camarade se débrouiller, le jeune homme bondit et descendit de l’arbre, courant entre les arbres afin d’attirer les trois montures et leurs jockeys loin de son camarade qui avait déjà fort à faire. Les six créatures le suivirent sans demander leur reste et, pendant leur course, le jeune bretteur réfléchit à la façon la plus efficace, expéditive et non létale de neutraliser ces six créatures. Bien sur il aurait pu foncer dans le tas et les frapper une par une mais cela aurait laissé aux autres le temps de réfléchir à une contre-attaque, le jeune homme avait besoin de les neutraliser ensemble pour éviter d’être pris par surprise par la suite. Soudain une idée émergea dans sa tête et il se mit à courir plus vite en tournant régulièrement, désorientant les créatures qui ne pouvaient plus l’encercler car elles n’allaient plus aussi vite que lui. Leurs rans se resserrèrent jusqu’au moment fatidique où, à la suite d’un bond et d’un sprint, le jeune homme arriva derrière la troupe et les créatures bifurquèrent comme un seul homme. La course les avait séparées assez pour que, lorsqu’elles tournèrent, elles soient alignées comme le jeune homme le voulait depuis le début, i dégaina son sabre et, frappant l’air comme s’il désirait toucher un ennemi invisible, une colonne d’énergie naquit de la pointe de son arbre et vint percuter le premier poulet, qui percuta le second et ensuite le troisième, la colonne d’énergie écrasa monture et jockeys contre l’arbre le plus proche, pulvérisant ce dernier avant de les éjecter contre l’arbre suivant et ainsi de suite. Trois arbres furent ainsi pulvérisés jusqu’à ce que la course de la colonne ne s’arrête, laissant retomber les cinq créatures lourdement dans la neige. Cinq ? Oui, un jockey était parvenu à sauter à temps et tenta tout de même de foncer sur Kyoshiro, espérant sans doute le prendre au dépourvu, mais ce fut raté : il se fit attraper par le col. Le jeune bretteur allait l’épingler sur une branche, comme son camarade, lorsqu’une voix lointaine retentit, par-dessus le bruit d’autres poulets approchant, ordonnant la capture de Kyoshiro et son mystérieux camarade pour être amenés à celui qu’ils appelaient un roi. La surprise du bretteur fut assez évidente pour qu’il s’interroge à voix haute : « Un roi ?» Tenant toujours la bestiole par le haut du col, le niais vint à la rencontre de son camarade et, une fois à portée de voix, se tourna vers le petit être et lui demanda : « Est-ce que tu peux nous mener à ton roi ? J’ai bien envie de le rencontrer. » Il demandait cela gentiment mais, bien entendu, il n’était pas homme à voir sa curiosité bridée par la mauvaise volonté d’une personne : il ne laisserait pas au petit le plaisir de lui dire non. Il leva ensuite la tête vers son camarade et lui demanda : « Pas toi ? » Il aurait pu aisément enfoncer le clou en lui disant qu’il avait tort depuis le temps mais cela aurait juste été mesquin et puéril, cela n’aurait clairement pas aidé à résoudre cette situation épineuse. Maintenant que l’homme savait que tout cela n’était pas qu’une rumeur sans fondement, maintenant qu’il voyait un peu plus clair, peut-être voudrait-il enfin accompagner Kyoshiro sans le harceler de son scepticisme et son étroitesse d’esprit. Peut-être. | | | | |
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| Ven 20 Juin - 14:16 Ces créatures étaient étranges et maintenant, je découvrais qu'elles avaient un leader. D'après les dires d'une personne caché. Souriant en coin, je me demandais bien quoi faire. Est-ce que le rookie se débrouillait de son côté ? Ou bien était-il en difficulté ? Rhaaa, la question me démange fortement et cela m'énerve au plus haut point. Mais au final, ma curiosité a raison de moi. je m'apprête à m'en aller vers la source de ces bruits que voilà mon acolyte qui débarque. Pas trop amoché, il semble savoir se battre et pas comme un amateur. Amusé, je laisse un fin sourire apparaitre sur mes lèvres alors qu'il se met à parler. Aller à la rencontre du roi ? Pourquoi pas après tout. Je me contente de hausser les épaules pour alors me reconcentrer sur l'orgine de ces paroles. Où se trouve celui qui a ordonné qu'on nous capture hein ? Il doit être loin sans trop l'être. Si j'étais un chasseur, où irais-je ? Me grattant le menton, je vins réfléchir tranquillement puisqu'aucun ennemis ne semblaient vouloir se rajouter. Il n'y avait pas de seconde vague, rien. Là, nous pouvions faire une pause. Les arbres me semble être une des meilleurs options. C'est donc en personne qui raisonne que je grimpais sur un arbre. Arrivant en haut après un petit moment d'escalade, je regardais l'horizon. Personne. Cela me faisait pousser un profond soupire. " Non... Il n'y a rien... On va devoir chercher..."" Chercher ? Mais... Je suis sous vos yeux... "Baissant le regard, un homme étrange était apparu. Environ a 200 m de Kyoshiro et 100 m de moi, celui-ci ressemblait à une espèce de chat. Un hybride ? Un homme qui a mangé un fruit du démon ? Pas certain sur le coup, je me demandais bien ce qu'il avait fait dans sa vie pour ressembler à cela. Quoi qu'au fond, certains se déguisent juste pour le plaisir. Haussant les épaules, je me contentais de cligner des yeux et soudainement, sa silhouette était face à moi. Sur un arbre, je ne comprenais rien. Dans un premier temps, je fixais son ancienne position, puis sa nouvelle. Comment avait-il fait ? Surpris, je me contentais donc de me jeter en arrière pour descendre de l'arbre et retourner auprès de mon compagnon. Le rejoignant, je me demandais bien ce que cette personne pouvait faire. Alors que je ne le voyais plus en haut, je vins à jeter un regard vers Kyoshiro et soudainement, voilà que deux mains ressemblant plus à des pattes gantés et aux griffes aiguisées se posaient sur nos épaules. " Nyaaah... Pourquoi ne pas simplement y aller hm ? Vous voulez voir le roi non ?"" ... Pourquoi pas..."Clignant des yeux, alors que je re-ouvrais les yeux, l'homme avait encore disparu. Il nous guidait avec sa voix. Regardant mon acolyte du jour, je lui demandais discrétement. " Il fait ça comment d'après toi ?"Commençant à marcher, nous nous dirigions vers une sorte de caverne creusée dans la montagne. Entrer ou pas ? Telle était la question. Pour le coup, je devinais presque que Kyoshiro en serait... ravi. Sûrement était-il déjà fan de cette personne. Un homme aux attributs de chats et avec un pouvoir étrange, cela devait lui donner des étoiles dans les yeux non ? Restant concentré, voilà que le chat apparu de nul part derrière nous comme s'il nous avait suivis tout le long du trajet. Il nous présentait l'antre de son " roi " comme il disait et nous invitait à entrer. Au passage, une chose me faisait désormais rire intérieurement. Son pouvoir était amusant dans le sens que plus on se pense proche de lui... Plus il est loin et inversement. Pris à mon propre jeu préféré, quelle ironie. ( img du pnj : http://img2.wikia.nocookie.net/__cb20130908134828/pandorahearts/de/images/5/51/Cheshire_Manga.jpg ) | | | | |
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| Sam 21 Juin - 14:02 Non mais c’est quoi ce temps ??!! Ces créatures avaient beau être dangereuses du fait de leur capacité à se faire exploser, en emportant leurs proies avec elles, elles n’étaient pas très intelligentes ou rapides si bien qu’il ne fallait pas longtemps au jeune homme pour s’habituer à leur vitesse et se mettre hors de portée de leur rayon d’action. Il n’aimait pas cela, il n’aimait pas blesser quelqu’un comme il l’avait fait même s’il savait que ces créatures se relèveraient d’ici quelques heures. Mais l’idée de se balader tout nu dans ce froid insupportable était une perspective encore moins plaisante : il avait beau être un éternel optimiste et candide au point que cela en soit énervant parfois, il avait tout de même quelques restes d’un instinct de survie assez prononcé. Comment pourrait-il continuer à aider les gens et découvrir le monde s’il jouait volontairement avec la mort à chaque occasion ? Il avait une responsabilité envers les gens dans le besoin qu’il finirait par croiser, il avait une responsabilité envers tous ces misérables et il lui fallait donc évaluer les situations pour savoir si cela en valait la peine de se mettre ainsi en danger. Ici ce n’était pas le cas, il n’était pas prêt à mettre sa vie en danger pour donner quelques sous-vêtements à des lilliputiens sans même savoir ce qu’ils comptaient en faire. Ces voleurs étaient désormais hors d’état de nuire et le jeune homme allait pouvoir interroger le lilliputien qu’il tenait au bout de ses doigts, il devait probablement savoir où résidait son roi ainsi que le chemin le plus court pour s’y rendre. Une voix lointaine avait évoqué le fait qu’un roi gère toute cette bande de voleur, même si ce terme devait sans doute être un peu trop pompeux Kyoshiro fut, néanmoins, immédiatement intrigué par ce terme et sa curiosité fut piquée à vif. Son mystérieux camarade bondit de branche en branche afin de prendre de la hauteur et, peut-être, de découvrir d’où venait cette mystérieuse voix…et celle-ci apparut plus tôt et plus près que les deux hommes ne l’attendait. Reposant par terre le lilliputien qui lui cracha au visage tout ce qu’il pouvait penser de lui, le jeune bretteur reporta son attention sur la voix et ses yeux s’illuminèrent, de nouveau, de milliers d’étoiles en voyant que cette personne avait l’apparence d’un chat. Après des lilliputiens et des poulets géants, il avait enfin le droit à un homme chat ? Décidément cette île, malgré son temps effroyable, se révélait être tout simplement géniale ! D’ordinaire le jeune homme avait le droit à une nouveauté par île, rien de plus, et ici il en était à sa troisième alors que cela faisait moins d’une heure qu’il était sur place. Incroyable ! Non seulement ce chat avait une apparence humaine assez amusante, mais c’était l’une des personnes les plus rapides qui lui ait été donné de voir, en l’espace d’un clignement d’œil cette personne disparaissait littéralement et réapparaissait aussi silencieusement qu’une ombre : elle était aussi rapide que le jeune homme dans ses meilleurs jours, voire davantage et c’était peu dire. Son mystérieux camarade avoua ne pas savoir comment cette personne faisait pour être aussi rapide. Réfléchissant un instant, le jeune homme ne fit qu’une supposition en lui répondant : « Peut-être une technique de déplacement rapide. Comme la mienne, ou le soru utilisé par certains membres du gouvernement mondial. » Le monde était si vaste que le jeune homme ne put que supposer qu’il existait d’autres personnes avec des techniques de déplacement encore plus rapides et discrètes que les siennes. Jusqu’à maintenant le monde avait toujours réussi à le surprendre, pourquoi pas le faire une nouvelle fois ? Mais, aussi étrange et surprenant que cela puisse paraître, cette personne ne souhaitait pas capturer les deux humains mais plutôt les mener directement à leur roi, car c’était bien ce qu’ils voulaient tous les deux. Haussant légèrement les épaules, le jeune homme suivit donc le chat pendant plusieurs minutes jusqu’à arriver à l’entrée d’une grotte massive dont l’entrée était gardée par plusieurs de ces poulets géants : ils touchaient donc bien au but. Ils pénétrèrent dans cette grotte et, immédiatement, une certaine chaleur vint les envahir, une chaleur sans donc expliquée par l’amoncellement de vêtements cloués ou plaqués contre les murs, sans doute pour garder la grotte au chaud. Après quelques secondes de marche, le chat s’écarta et, faisant une discrète révérence, nous présenta le dénommé roi d’un mouvement discret du bras. - Spoiler:
Il était là, là-haut, sur trône improvisé au bout de quelques marches. S’il ne ressemblait en rien au chat ou aux lilliputiens, le jeune homme pouvait aisément avouer qu’il était impressionné par la taille et la carrure de cet homme. C’était bluffant. Son teint de peau était étrange, son visage était tout aussi étrange mais il ne dégageait pas une aura de charisme ou de terreur que l’on s’attendrait à ressentir face à un leader ou un tyran. Rien. Reniflant un coup, le jeune bretteur leva donc la tête et, plongeant ses prunelles écarlates dans celle de ce grand homme, lui demanda le plus simplement du monde : « Alors, c’est donc vous le roi, ici ? » Pourquoi devrait-il user de formes et de diplomatie face à une personne qu’il ne connaissait pas et qui n’avait pas vraiment de responsabilités. Il devait s’être autoproclamé roi, ce n’était pas comme si un peuple tout entier l’avait désigné comme son représentant. Baissant la tête sans bouger de son trône taillé à même la roche et recouvert des vêtements les plus colorés et les plus chics que ces hommes aient pu trouver, l’homme s’exclama d’une voix puissante et rauque : « En effet, c’est bien moi. Je suis content que vous soyez arrivés ici, intacts. » Intacts ? Une explosion avait failli les emporter tous les deux, quelques minutes plus tôt, et il parlait d’arriver ici intact ? Étrange. Cette phrase ne manqua pas de piquer la curiosité du jeune homme qui, immédiatement, lui demanda : « D’habitude vous volez des vêtements, pas des personnes, je me trompe ? Alors pourquoi nous ? » On lui avait bien informé de disparitions de personnes mais aucune personne ne semblait avoir été enlevée jusqu’à maintenant : alors pourquoi changer leurs habitudes tout à coup ? S’ils désiraient des vêtements, pour autre chose que chauffer leurs quartiers, en quoi avaient-ils besoin de garder les possesseurs de ces vêtements ? Aucune raison logique ne vint à l’esprit de Kyoshiro, voilà pourquoi il posa cette question. Un sourire discret et amusé naquit sur le visage rougeoyant de l’homme, celui-ci ouvrit sa bouche et déclara : « On m’a informé de vos…talents. Il serait fâcheux de gâcher de telles ressources, c’est pourquoi j’ai une offre à vous faire : participez à la réalisation de mon projet et je vous laisserai la vie sauve. » Une offre ? Un plan ? Le jeune homme était clairement totalement perdu car il ne voyait pas du tout en quoi la collecte de vêtements pourrait faire partie d’un quelconque plan. Soit il n’était pas assez intelligent pour penser à un plan aussi génial, soit il n’y avait pas de plan du tout et ce n’était que du bluff ou une idée tout simplement ridicule. Mais cet homme, ce roi autoproclamé était en train d’essayer de forcer la main aux deux camarades en les menaçant de mort s’ils ne coopéraient pas. Pour menacer quelqu’un il fallait que le menaçant soit crédible, charismatique et/ou terrifiant : cet homme-là n’avait rien de tout cela. Il était juste…grand. Ne cachant pas sa déception, le jeune garçon rétorqua donc : « Votre plan ? Ce n’est pas pour vous vexer, mais je ne vois pas en quoi voler des vêtements est quelque chose de très utile ou terrifiant. » Se fendant d’un sourire franc et quelque peu gêné, pour montrer qu’il n’aimait pas discréditer de la sorte un leader devant ses hommes, il tint tout de même à expliquer la raison de son refus en lançant : « Désolé de vous dire ça mais, sans vouloir vous vexer, les menaces ne marchent que si les menacés ont de quoi être impressionnés ou terrifiés. Navré, mais je ne le suis pas, et j’imagine que mon camarade non plus.» Immédiatement, voyant le roi plisser les yeux d’un air contrarié, le garçon jeta un coup d’œil discret à son camarade afin de voir s’il avait bien fait, ou non, qu’il n’était pas impressionné lui non plus. Avait-il bien fait de refuser clairement, même en prenant des pincettes ? Il espérait, bien sûr, avoir le soutien de son camarade et attendit de lui une réponse ou un signe. La suite promettait d’être surprenante. | | | | |
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| Dim 22 Juin - 16:42 L'heure de voir le roi était enfin venu. Je me demandais bien à quoi allait ressembler le maître de cette tribu si on peut dire. Un piaf géant ? Une pintade avec des dents aiguisées ? Mon imagination était vraiment en ébullition. Entre les petites créatures qui volent des habits, des poulets géants explosif et maintenant un homme aux attributs de chats sans avoir manger un fruit du démon, nous allions de surprise en surprise. La prochaine étape promettait d'être exceptionnelle et moi, j'avais de plus en plus envie de former un véritable zoo. Je mettais cette idée de côté tant elle me semblait bonne. Sourire aux lèvres, nous pouvions commencer à entrer dans ce lieu secret. Du déplacement rapide disait-il ? Cela est plus logique qu'une téléportation en effet. Je me contentais de hausser les épaules l'air de dire " si tu le dit ". Souriant encore et toujours, je traçais la route pour aller au fond de cette grotte. La température de celle-ci était étonnante. Il faut dire que les murs étaient tapissés de nombreux habits. Sûrement une nouvelle mode de décoration d'intérieur. Je prendrais note pour une prochaine maison. Sifflotant tranquillement, nous terminions notre marche proche d'un fameux trône au bout de quelques marches. Voici donc le roi.. Cette chose au teint rouge bordeaux était assise comme un roi. Il n'avait cependant pas la prestance qu'un leader devait avoir. Il ne nous jugeait pas avec son regard, il ne semblait pas hautain, rien de tout ceci. Il était calme et reposé visiblement. J'étais déçu sur le coup. Mais passons. Voici que mon ami du jour parle en premier interpellant sa majesté. Celui-ci répond sans méchanceté. S'en suivait d'une petite discussion que je ne suivais pas trop. En effet, même si le pourquoi du comment était intéressant, pour ma part, je n'y voyais aucun art. Pas de magie quelconque, donc pourquoi m'y intéresser ? Mon acolyte posait les questions et moi, je suivais ce qui m'intéressait. Ainsi donc, son plan semblait être plus qu'original. Il voulait voler des habits ? Ce n'est pas hyper logique. Mais bon, la logique et ce genre de personnage, ça n'est pas additionnel. Soufflant, je laissais mon compagnon répondre à ma place et refuser l'offre. Le roi bien entendu était déçu, mais au lieu de s'énerver, il se contentait de faire mine de réfléchir. " Je plussoie... Navré, mais je ne vois aucun intérêt personnel à prêter mes talents pour des vols de ce genre. "" Vous ne comprenez pas... "Oh ? Il laissait enfin quelques sentiments se lire sur son visage. Contrarié est le premier mot qui me vient à l'esprit. Son ton de voix démontrait aisément qu'il perdait patience. Pauvre de lui, un roi qui se voit refuser une offre, il doit en avoir pris un coup dans sa fierté. Le laissant parler, je reste les bras croisés. " Autrefois, nos ancêtres collaborés avec les humains. On faisait partit de la population. Mais avec le temps, l'homme a voulu s'adapter seul. Il nous a laissé de côté pour en arriver où ? Nous transformer en légendes urbaines. Notre but est de créer un lieu où il fait bon vivre. Mais voyager n'est guère notre tasse de thé. C'est donc suite à une idée divine que j'ai décidé de construire ce royaume sous terre. A l'abri de la neige et du froid. Tous ensemble, nous pourrons vivre comme une vraie communauté. Comme avant. Sans avoir froid. C'est regrettable de voir qu'avec le temps, l'ouverture d'esprit n'a fait que s'affaiblir, mais soit... La conquête forcée du village se fera sans vous..." Claquant avec ce qui lui servait de doigts, le jeune hybride homme et chat apparaissait devant nous. Visiblement, il ne comptait pas nous inviter à prendre le thé. Son air nonchalent était clair, il n'aimait pas vraiment faire ce qu'il allait fair et vu son air, ce n'allait pas être un simple " veuillez partir s'il vous plait, le roi a parlé. ". Il me poussait en premier en m'envoyant dans le couloir, suite à quoi, il tentait la même chose vers mon acolyte. Sans attendre donc, je me redressais et n'attendais pas que le chat vienne recommencer. Je partais doucement en me demandant bien quoi faire. Je ne me doutais pas de la réelle étendue des projets de cette chose se proclamant roi. Comptait-il vraiment envahir le village pour ses pseudos convictions ? Regagnant la sortie, j'avais pas vraiment eu de scrupules à laisser l'autre derrière-moi. Indirectement, je savais qu'il s'en sortirait. En plus de cela, en réalité, le chat ne faisait que repousser son adversaire vers la sortie en tentant de le blesser, mais pas de le tuer. Pour ma part, je me mis simplement à attendre. | | | | |
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| Dim 22 Juin - 23:03 Non mais c'est quoi ce temps ??!! Le jeune homme n’était clairement pas habitué à rencontrer des rois ou du moins à être dans la même salle que l’un d’entre eux, il n’était pas du tout du même monde qu’eux et ses actions, bien que bénéfiques, n’attiraient généralement pas suffisamment l’attention pour que le roi ou le dirigeant de l’île vienne le remercier en personne. Il ne cherchait pas vraiment de remerciement de quiconque, de toute façon, mais le jeune bretteur ne savait pas vraiment à quoi s’attendre lorsqu’il apprit qu’il allait, d’ici quelques secondes, être amené au roi de cette bande de créatures toutes plus originales les unes que les autres. Il s’était imaginé les leaders comme des hommes charismatiques, richement vêtus et dont la simple présence inspirait crainte ou respect à quiconque osait regarder dans leur direction, c’était donc cela qu’il s’attendait à voir lorsqu’on le mena à la chambre du roi mais il ne put être plus surpris que cela…et plus déçu, par la même occasion. Avec une bande de créatures il ne savait pas vraiment à quoi s’attendre, un homme-chat géant ou un homme poulet peut-être mais certainement pas à une grande créature à allure humaine. Posant son regard sur la créature qu’il observa des pieds à la tête, le jeune homme fit tout pour cacher sa déception afin de ne pas vexer le roi qui n’en n’avait pas l’air, ou du moins pas tel que le jeune homme se l’était imaginé. Ce roi était grand et rouge…mais à part cela c’était à peu près tout ce qu’il y avait à dire d’intéressant sur cette personne de laquelle ne se dégageait, étrangement, aucune aura de charisme ou de sagesse que l’on s’attendrait à voir chez n’importe quel meneur d’hommes. Il était grand, il était rouge et n’impressionnait nullement le jeune homme, ni son compagnon d’ailleurs qui ne manqua pas de le faire savoir sur un ton des plus sereins. C’était soulageant de savoir que son camarade, bien qu’il ne connaissait rien de lui, partageait son refus d’avoir quoi que ce soit à faire avec ce roi et sa bande de voleurs de vêtements. Avoir un allié à ses côtés au beau milieu de l’inconnu était une chose des plus appréciables. Le roi ne bougea pas et, du haut de son trône, tenta d’expliquer ses actions aux deux intrus. À mesure que des inepties sortaient de la fosse à purin qui servait de bouche au roi, le jeune bretteur fut de plus en plus déçu de voir que, finalement, il n’avait affaire qu’à une énième brute en plus mais que la seule différence était que la brute avait des copains cette fois-ci. De nombreux copains. Ce roi ne cessait de s’accrocher au passé en maudissant les hommes de cette île de les avoir poussé à vivre ainsi reclus, comme si le fait d’avoir des poulets explosifs n’était pas une raison suffisante de se méfier d’un groupe de personnes. Ce grand homme voulait s’approprier l’île et la faire sienne, sans doute en chassant ses habitants qui n’auraient plus nulle part où aller. Avant même que le roi eut terminé sa phrase, le jeune homme lui coupa la parole et lui lança : « Navré, mais cette conquête ne se fera pas du tout. » Le regard du roi transpirait le mécontentement car il ne devait certainement pas avoir l’habitude d’un tel manque de respect et de politesse, il devait sans doute être habitué à ce que ses hommes baissent les yeux et se taisent en sa présence : il était bien mal tombé. Plongeant ses prunelles écarlates en direction du roi, le jeune homme ne s’arrêta pas là et continua son petit speech : « Vous préférez user de violence plutôt que de tenter de reconstruire ce lien par le dialogue. Cela ne me convient pas, à moi ou à ceux du village que vous mettez en danger. » Ce n’était finalement qu’une autre brute qui voulait se donner de l’importance en se donnant un titre ronflant qui n’avait finalement aucune valeur. Cependant, au-delà du refus clair de son inventé, le roi ne se laissa pas démonter et lui demanda, froidement : « Et si je vous dit que je n’ai que faire de votre approbation ? » Que répondre à cela ? C’était évident qu’il n’allait pas rester les bras croisés en voyant quelqu’un le dénigrer devant ses hommes et s’opposant publiquement à ses objectifs. Cependant le jeune homme ne s’était jamais attendu à changer les choses aussi rapidement, bien conscient que ce roi était trop obnubilé par le pouvoir pour avoir encore la possibilité d’entendre raison. Croisant les bras devant sa poitrine en guise de protestation, le jeune homme rétorqua immédiatement : « Vous me verrez forcé de vous battre devant vos troupes, si c’est la seule solution pour vous faire entendre raison. Et je n’y prendrai aucun plaisir. Je ne vous laisserai pas mettre en danger ces gens simplement parce que vous êtes incapable de dialoguer avec eux.» Bien sûr qu’il n’aimait pas user de violence, bien au contraire, mais il préférait neutraliser une personne plutôt que de prendre le risque que des dizaines d’autres, innocentes, soient injustement blessés parce qu’il aurait été incapable de prendre une décision difficile. Il préférait prendre une décision difficile, quitte à s’en vouloir et demander pardon ensuite, plutôt que de ne rien faire et regretter cette erreur toute sa vie : il n’était pas homme à vivre avec des regrets Malheureusement ce refus fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase et qui fit sortir le roi de ses gonds. Celui-ci se leva en trombe de son trône, sous le regard apeuré de certains lilliputiens, avant de cracher : « Vous osez me défier ? » Fronçant les sourcils devant cette ridicule tentative de pression, le jeune homme maintint ses bras devant sa poitrine et répondit fermement : « Puisque personne jusqu’à maintenant, n’a, apparemment, été capable de le faire : oui. » Immédiatement, n’attendant pas une réaction évidente de la part du roi, le bretteur tourna la tête vers son camarade et l’interrogea par un : « J’imagine qu’il faut que l’on aille prévenir les habitants avant que les hostilités ne commencent. Rassure moi…j’ai bien fait de m’opposer à lui ou je viens de faire une bêtise ?» Il avait été quelque peu emporté par la situation, prenant une décision sans concertation avec son camarade, mais il préférait donc s’assurer que ce dernier était toujours d’accord avec lui et restait d’accord avec sa prise de position même si elle semblait des plus risquées. Il était encore temps pour le mystérieux inconnu de partir d’ici et de ne prendre part à rien de tout cela si ce n’était pas sa volonté. Il était encore temps pour lui de faire un choix, et ce choix était ce qu’attendait le jeune niais. | | | | |
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| Ven 27 Juin - 16:08 S'opposer à un pseudo roi. Voilà une chose à laquelle je n'aurais pas imaginé participer. Silencieux à la sortie de la grotte, je me demandais ce que faisait mon collègue. Le chat avait-il éliminé le bretteur ? Non. Ouf. Intérieurement, j'étais quelque peu soulagé du fait qu'il revenait à l'extérieur et pas blessé en plus de cela. Soulagé, je vins à l'écouter parler. Visiblement, il me demandait si s'interposer entre le roi et la conquête était une bonne chose. Mon avis sur la question ? Il était simple. Haussant les épaules, je me contentais de me retourner pour commencer à me diriger vers le village qui avait une belle menace sur le dos. " Hm... Pour être honnête, ce n'est pas la meilleur chose que tu ais faite. Mais ce qui est fait n'est plus à faire... Donc autant aller se préparer comme tu dit."Soupirant de lassitude, je ne trouvais pas la situation agréable. En effet, cette quasi guerre qui a été déclarée n'avait rien de magique. Aucune opportunité de faire le show, se battre, c'est pas ma tasse de thé, mais passons. Marchant dans la poudreuse, nous reprenions le chemin inverse en tentant de nous depêcher. Du moins, au moins ma personne pressait le pas. Le bretteur quant à lui faisait ce qu'il voulait. Les villageois en danger ? Je m'en fiche, ce n'est pas ma terre natale. Aucun amis ou amies ne sont impliqués donc à quoi bon me soucier de tout ceci hein ? Bah... Autant avoir pitié. Arrivant au village, je me demandais bien comment prévenir la population. Je m'imaginais déjà le discours : " Bonjour, nous avons rencontrer des bestioles auquel on ne croit pas et ils veulent conquérir la ville ". Mouai non.. Cela n'allait pas le faire. Me rendant compte du ridicule de la scène, je me retournais vers mon collègue pour alors lui dire tranquillement. " Va les prévenir toi... Moi, je m'occupe de faire un repaire des lieux. Essaie de rassembler les gens dans un seul endroit pour ceux qui ne veulent pas combattre et ramène toi devant le village avec ceux qui veulent aider en sachant que des armes seraient pas un luxe. Oh... Et essaie d'être convaincant.. "Petit commentaire pas méchant, suite à ces mots, je me contentais de vite faire le tour du village pour repérer les lieux possibles d'être attaqués en premier. Le roi allait-il faire quelque chose lui-même ? Ou bien prendrait-il d'assaut le village de la manière la plus stratégique ? Ne sachant pas, je me devais réfléchir pour imaginer ce qu'il allait tenter. Après une bonne dizaine de minutes, mon tour de garde était terminé. J'étais devant les portes principales du village et je ne voyais pas par où il pourrait attaquer par surprise. Selon moi, il ne pourrait attaquer frontalement à moin d'utiliser des moyens de tirs à distance depuis les montagnes. Mais... ils n'ont pas cela pas vrai ? Silencieux, je laissais marcher mon imagination avant qu'au loin, proche de la forêt, des ombres se fassent voir. De nombreuses bêtes approchaient et doucement mais sûrement, une petite silhouette se faisait voir. L'homme-chat était là, se léchant le bout des pattes comme un vrai chat, l'ait toujours aussi... flemmard. " Frontal hein ?"Ricanant, je me demandais bien ce qu'il allait faire. Sortant de la forêt, des espèces de créatures ressemblant à des humains poilus au nombre de dix, portaient un trône avec le roi dessus. Toujours presque nu d'ailleurs, il semblait jouer son rôle à la perfection. Autour de lui et ses hommes, les boomlets étaient au rendez-vous avec leurs cavaliers. Merde... Cela s'annonce mal. Dans l'air, une voix rauque se faisait entendre. Le roi ordonnant qu'on dépose son trône, celui-ci se levait pour alors parler à voix haute. " Rejoignez-moi, ou subissez... Comme vous pouvez le voir, je suis prêt à prendre de force le village. Mais en bon roi, je vous laisse l'opportunité de vous racheter de votre insolence. Je vous donne quinze minutes pour réfléchir et changer d'avis. "Simple, clair et précis. Au moins, il savait ce qu'il voulait. Soupirant, je me demandais ce que faisais mon acolyte. Allait-il arriver ? Ce serait le moment. | | | | |
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| Sam 28 Juin - 1:29 Non mais c'est quoi ce temps ??!! Même s’il savait que ce n’était pas censé être une bonne idée, même s’il savait qu’il allait encore s’attirer des ennuis, le jeune homme ne pouvait pas s’empêcher de dire tout haut ce qu’il pensait, lorsqu’il pensait que c’était juste de faire connaître son désaccord, ce qui était définitivement le cas ici. Ce roi avait décidé arbitrairement de s’approprier, tout d’abord, les vêtements de ces gens afin de lutter contre le froid régnant sur cette île ; il avait ensuite décidé qu’il était désormais temps de passer à la vitesse supérieure et de s’emparer de toute l’île pour en faire son nouveau territoire. Il était inutile de demander ce qu’il comptait faire des habitants de cette île, ceux qui étaient installés bien avant que son peuple n’arrive ici : s’il n’hésitait pas une seule seconde à envoyer ses créatures pour les chasser et leur subtiliser leurs biens et leurs vêtements, il les chasserait de l’île en un clin d’œil…ou pire, bien pire. Le jeune homme attendit un instant de voir la réaction du roi mais rien ne parut, comme s’il…lui laissait du temps ? C’était étrange car Kyoshiro s’était imaginé se faire attaquer brutalement dès la fin de sa phrase mais, au lieu de cela, ce fut un silence presque religieux qui naquit dans cette grotte tandis que le roi ne cessait de lui jeter un regard méprisant. Pourquoi ne l’attaquait-il pas ou ne demandait-il pas à ses créatures de l’attaquer à sa place ? Le jeune bretteur n’y comprenait rien mais ne souhaitait pas rester ici à attendre que les ennuis viennent à lui plus vite que prévu. Il sortit donc et expliqua rapidement à son camarade ce qu’il venait de faire, celui-ci lui confirma que ce fut une mauvaise idée mais que s’attacher au passé ne ferait pas changer le présent. Après tout pourquoi s’embarrassait-il à lui demander son avis ? Qu’il soit d’accord ou non, si c’était à refaire Kyoshiro aurait agi exactement de la même façon et n’aurait pas hésité à dire tout haut ce qu’il pensait comme il venait de le faire à l’instant. Il venait de le demander pour être simplement poli et savoir ce qu’en pensait son mystérieux compagnon, mais la réponse de ce dernier ne changerait en rien son point de vue ou sa façon de faire. Conscient de ce qu’il venait de faire et du fait que sa provocation venait, peut-être, d’accélérer les plans du roi, le jeune homme tint à prévenir les habitants de ce pays qui avaient le droit de savoir et de choisir quel serait leur destin. Se battre ? Non. Pas un seul instant, pas une seule seconde le jeune homme envisagea laisser quiconque autre que lui se battre et emprunter la voie des brutes et des tyrans pour défendre ces hommes et ces femmes, pas même son mystérieux camarade. Il était celui qui regardait le danger droit dans les yeux sans sourciller, il était celui qui faisait face aux brutes pour protéger leurs victimes, il était celui qui se résignait à user de la violence en dernier recours pour protéger ceux qui ne pouvaient se protéger eux-mêmes. Lui et personne d’autre. Il ne laisserait personne d’autre emprunter cette voie du fait de sa propre provocation envers ce roi autoproclamé. Arrivant dans la taverne, il expliqua la situation aux gens qui, au début, crurent qu’il était fou et qu’il ne racontait que des histoires pour leur faire peur et rien de plus. Mais, à mesure que son récit se faisait plus sombre et plus précis, beaucoup se rendirent à l’évidence qu’il n’était pas en train de leur mentir, son regard pur et honnête ne pouvait être celui d’un menteur qui essayait de se jouer d’eux pour une obscure raison. Non, il disait la vérité et les gens ne pouvaient croire que ces légendes étaient vraies, ils ne pouvaient croire que ce roi obscur était en route pour les exterminer. Mais cette vérité fit naître une certaine forme de courage dans bon nombre d’hommes qui se levèrent comme un seul et s’armèrent du mieux qu’ils purent, d’autres partirent rassembler les gens dans la taverne, justement, afin de protéger femmes et enfants. C’était admirable de penser à la survie d’autrui dans des temps comme celui-ci. Mais bientôt un grondement sourd descendit la vallée et le jeune homme, sortant du village, put associer ce bruit à la cohorte de créatures qui dévalaient les montagnes pour s’arrêter à une centaine de mètres du village, en un seul bloc uni. Se tournant vers son camarade, le bretteur lui expliqua que : « Je t’ai déjà suffisamment mis dans de beaux draps à cause de mes propres actions, je ne t’en demanderai pas davantage. Tu peux rester en arrière le temps que le combat prenne fin. » Bien sûr qu’il ne pouvait pas le forcer à agir comme il l’aurait souhaité mais il préférait s’occuper de cela lui-même, plus par responsabilité que par égoïsme qui était une notion qui lui était assez étrangère. La main sur le fourreau, le garçon prit une inspiration et s’avança pour faire face au roi qui venait de finir son petit speech qui donnait le temps. La voix du garçon vint percer le silence qui venait de se réinstaller. « J’ai une contre-proposition à vous faire. » Tous se tournèrent vers lui, hommes, créatures et roi, pour écouter celui qui osait répondre au roi. Ce tyran arqua un sourcil de surprise et rétorqua : « Oh. Et quelle est-elle ? » Tapotant son fourreau du bout des doigts, le garçon reprit : « Vous contre moi. Si je gagne, vous repartez d’où vous venez et n’importunerez plus jamais ces gens. » Un champion contre un autre, c’était la façon la plus simple de terminer un combat. En règle générale les hommes avaient du mal à faire de nouveau confiance à un leader qui venait de se prendre une raclée en public et c’était ce sur quoi le jeune homme comptait. Ce défi sembla amuser le roi qui demanda à celui qui osait le provoquer en duel : « Oh ? Vous pensez être de taille face à moi ? » Haussant les épaules, le niais ne put que répondre : « Je ne sais pas. Il n’y a qu’un moyen de le savoir. » Assez peu content de cette réponse neutre, le roi pointa du doigt un de ses hommes dans la foule tout en ajoutant : « Amusant. Mais avant de vous mesurer à moi, vous allez me montrer ce dont vous êtes capable contre mon bras droit. » L’homme en question, celui qui sortit de la cohorte de créatures, n’était autre que le chat qui s’avançait désormais, toutes griffes dehors et une expression assez sérieuse sur le visage…ou à travers les poils…ou….au et puis vous m’avez compris ! Les deux s’avancèrent dans la neige et s’arrêtèrent à quelques mètres l’un de l’autre, l’un préparant ses griffes et l’autre se mettant en position, pliant ses genoux afin d’être prêt pour ce qui allait se passer. Il pouvait le faire, il le savait : il pouvait égaler et surpasser la vitesse de ce chat. Ne lui demandez pas comment, il en avait simplement la certitude et il allait rendre cette pensée réalisable. | | | | |
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| Dim 29 Juin - 3:30 Quelle connerie que faire la guerre pour des histoires de présent et de passé. Sérieusement, c'est à n'en plus rien comprendre. Silencieux, je me demandais bien ce qu'allait faire le jeune niais. Attendant une réponse, voilà que celui-ci arrivait comme par magie et inconscient comme il est, il ne nous laissait pas le temps d'agir. Bien au contraire, de mon point de vue, il ne faisait qu'accélérer les choses. Imbécile me disais-je. Oser répondre à ce genre de menace, c'est faire gagner du temps à l'adversaire et non nous. Il osait braver les menaces du "roi". Il semblait vouloir montrer de quoi il était capable, au point de fanfaronner face au tyrant. Mais malheureusement, pas totalement idiot, celui-ci ne répondait pas ouvertement à ses provocations. Il laissait un sous-fifre se présenter en tant qu'amuse-bouche. Le fameux homme chat se présentait en tant que " bras droit ". Qu'allait donner ce combat hein ? Un combat ? Il n'y a pas d'intérêts dans ce genre d'événements. Il faut ajouter du spectacle à tout cela. C'est donc en bon magicien que je vins à donner mes instructions à mon équipe technique improvisée. Les villageois allaient préparer des tonneaux explosifs. Comment faire ? De la poudre à canon et des armes à feu. Nous allions réserver un acceuil digne de ce nom. Si on ne peux pas empêcher une invasion, autant piéger l'intérieur du village pour qu'ils soient décimés dès l'arrivée des troupes. Ainsi donc, je n'avais qu'une chose à faire, participer pour rendre ce moment plus magique. Envoyant une carte en métal vers le chat comme une véritable menace, celui-ci n'eut aucun mal à l'attraper entre ses doigts. Regardant la chose, il s'exprimait avec un air déjà un peu plus paresseux. Il en oubliait son sérieux. Pourtant, son regard montrait bien une conscience des enjeux. " Nyaaah ? " M'avançant en douceur, je me mettais à côté du bretteur pour alors tapoter son épaule. Il voulait jouer au héros qui défend ses compagnons ? Autant lui donner un vrai rôle et le nommer " assistant ". Quoi que c'est plus moi son assistant, mais passons. " Navré, mais c'est au magicien de faire le tour de magie... Je peux participer ?"" Nyaaaah nyaah... Personnellement, ce n'est pas comme si cela allait changer quelque chose..."" Hey chaton... J'ai une proposition à te faire. Si on te bat, jte promet de te laisser la vie sauve et au lieu de suivre ce roi, tu me suivras d'accord ?"" ... Nyaaah ? Pourquoi moi ? Et pourquoi cette proposition si soudaine ?"" Haha.. Là est la magie de la chose. T'expliquer serait trop long. Occupe toi de donner le meilleur de toi-même pour que ce combat soit inoubliable."Sans hésiter, le chat répondait par un coup de poing brutal vers moi. Mettant mes deux mains pour contrer tant bien que mal, une fois son geste stoppé, je libérais un de mes bras pour alors sortir une carte. D'un geste habile, je déployais plusieurs cartes et mimais un geste de coupe, mais au final, je lâchais ces cartes alors que le chat avait mis son bras pour se protéger. Profitant de l'ouverture, je lui assénais un bel uppercut qui le fit reculer légèrement. S'essuyant les babines, celui-ci se léchait la main avant de revenir à la charge. D'un seul coup, il se trouvait derrière moi toutes grffes dehors. Le regard comme celui d'un chat en moment de chasse, il semblait sérieux sur ce coup. Comptait-il vraiment me découper sur ce coup ? Mince alors... Aurais-je perdu en voulant jouer sur ce coup ? Son bras partait pour lancer son coup qui pourrait m'être fatal. Mais au fond... N'avons nous pas oublier un détail dans l'histoire ? Suis-je vraiment seul ? La réponse est simple et évidente. Mon inquiétude disparait une brève seconde et un sourire naît sur mes lèvres. Le moment semble se figer. Son bras aux griffes aiguisées se rapprochant de plus en plus de moi, d'entre mes lèvres s'échappe un simple murmure. " Un... zéro..." A toi de jouer mon fidèle atout dans ce tour de magie. Le bretteur allait-il s'interposer puisque le chat semblait concentré totalement sur moi à cause de son possible " instinct de chasse " ? Au final, mon tour se basait sur un simple coup de poker. Je partais du principe qu'en attirant l'attention et en faisant oublier mon acolyte, il pourrait agir librement. Mais allait-il le faire ? | | | | |
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| Lun 30 Juin - 0:12 Non mais c'est quoi ce temps ??!! D’ordinaire le jeune homme essayait de toujours faire ce qu’il fallait pour privilégier la diplomatie, solution la plus civilisée et la plus pacifique qui soit, au détriment d’un stupide usage de la violence qui ne faisait que créer encore plus de conflit. Mais parfois, malgré toute la bonté et la générosité avec lesquelles il était né, il devait se rendre à l’évidence qu’il n’était peut-être pas assez bon diplomate pour arrêter un conflit avant qu’il n’escalade et c’était la chose la plus frustrante pour lui. Dès que l’occasion se présentait il faisait tout son possible pour raisonner les fauteurs de trouble, pour leur expliquer que cette violence ne mènerait finalement à rien et qu’il valait mieux vivre une vie paisible et dépourvue de violence plutôt que de suivre la sombre voie du sang qui ne menait qu’à la mort. Cela pourrait vous paraître un petit peu cliché mais c’était sa vision des choses, il préférait voir une communauté paisible et heureusement, quitte à ce qu’elle soit isolée du monde, plutôt qu’un village ravagé par la guerre et la famine. Il avait dédié sa vie à essayer de changer les choses à son niveau, en aidant ceux dont il croisait la route et en apportant un petit peu de soleil dans le cœur des gens vivant dans le froid ou les ténèbres, ce n’était peut-être pas grand-chose à l’échelle du monde tout entier mais c’était déjà mieux que rien. Cela n’empêcherait pas les injustices, les abus ou les massacres, mais c’était un début de rayon de soleil qui, un jour peut-être, inspirerait d’autres personnes à suivre la même voie que lui. Il n’était pas idiot au point de penser pouvoir changer le monde et la nature de l’humanité par la force de ses seuls actes : il faisait juste ce qu’il pensait être nécessaire et juste. Mais aujourd’hui il n’était pas question d’aider une personne, de sortir de la misère une autre ou d’aider une communauté à avoir plus à manger : aujourd’hui était le jour où il se tenait fermement debout pour dénoncer une situation abusive et lutter contre elle de toutes ses forces. D’ordinaire il n’aimait pas user de violence quand il pouvait agir autrement, mais aujourd’hui il défendait des innocents contre un tyran et, pour cela, il n’y avait aucune hésitation possible. Il savait son combat juste. Devant lui, devant ce village en proie à un massacre en règle, se tenait un roi autoproclamé entouré de ses troupes prêtes à l’assaut. Afin de minimiser les pertes le jeune bretteur avait opté pour une option qu’il avait vu dans plusieurs livres : un champion contre un autre champion, et le camp du champion vainqueur remporte le combat. Ce n’était pas une méthode parfaite car elle impliquait de devoir se battre malgré tout, cependant c’était la méthode qui, théoriquement, permettait d’éviter d’avoir des pertes. Concentré sur le combat à venir, visualisant les possibilités qu’il avait d’engager le combat contre ce chat qui s’était montré très rapide, le jeune homme fut extirpé de sa concentration quand son mystérieux camarade vint se mettre à ses côtés et engager une conversation avec le chat. Que faisait-il ici ? Lui qui disait que se battre contre le roi était une mauvaise idée, pourquoi n’était-il pas resté à l’abri en arrière, avec tous les autres ? Le jeune bretteur fut sur le point de lui redemander de reculer lorsque le combat s’engagea brusquement entre les deux protagonistes, apportant le chaos sur ce terrain tandis qu’il restait, là, à les regarder et attendre une opportunité de se glisser dans le combat. Le combat semblait équitable jusqu’au moment où le chat vint user de sa vitesse prodigieuse pour arriver derrière le magicien et lui asséner le coup de grâce…malheureusement son camarade veillait au grain et était au moins aussi rapide que ledit matou. Concentré sur sa proie qui se rapprochait de ses griffes à chaque seconde, le chat tourna la tête au dernier moment et ne réagit, malheureusement, pas à temps pour empêcher un fourreau en métal de lui faire un bisou des plus violents avant de l’envoyer valdinguer dans la neige. Se redressant immédiatement, sachant pertinemment que ce coup ne ferait que retarder le chat et pas le neutraliser, le garçon se tourna vers son camarade magicien et lui lança : « Je vais aller le fatiguer un peu. Quand tu en auras l’occasion, profite de l’opportunité que je te donnerai. » Il n’avait ni le temps ni l’envie de rentrer plus dans les détails car il ne savait pas encore comment les choses allaient se passer. Dégainant son sabre sans patienter davantage, le bretteur fit face au chat qui, les poils hérissés, ne semblait guère content du traitement qu’il venait de subir. Puis le silence s’installa, un silence presque religieux. L’instant d’après les deux combattants disparurent pour réapparaitre au milieu du terrain, frappant griffes contre sabre avant de disparaître de nouveau et d’entrechoquer leurs armes quelques mètres plus loin. Disparaître, apparition, frappe et disparition de nouveau : ce spectacle incroyablement rapide dura pendant cinq bonnes minutes. Oh oui le chat était rapide, oh oui il était agile mais son adversaire l’était tout autant et sa décennie d’entrainement lui avait fourni plus d’endurance que ce matou ne pourrait jamais en avoir. Les jambes du chat étaient longues, élancées mais fines tandis que celles de son opposants étaient grandes et robustes. Il serait donc le premier à se fatiguer d’un tel effort constant. Au bout d’un moment le jeune homme sentit que son adversaire avait des difficultés à le suivre, cela se lisait sur son visage et il en profita. Arme son bras droit, il réapparut une énième fois devant son opposant et, frappant l’air, lui envoya une colonne d’énergie qu’il dût bloquer à la force de ses bras et de ses griffes, l’immobilisant sur place pendant quelques instants. C’était le moment, le moment pour le magicien d’agir, le moment de neutraliser ce chat et de pouvoir enfin s’attaquer au cœur du problème : le roi. Kyoshiro espérait simplement que, dos au chat, le magicien comprenne que c’était là l’opportunité qu’il attendait. | | | | |
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| Lun 30 Juin - 5:09 Combattre. C'est primaire, c'est classique, du déjà-vu. Pourtant, cela reste le moyen le plus utilisé pour régler des conflits. C'est stupide, sans intérêt et pourtant, c'est ce que nous faisons. Pourquoi ? Parce que une seule personne refuse d'entendre raison et que cette même personne oppresse tout un peuple à ses ordres. Ainsi donc, on se retrouve face à ce chat qui semble pas si mauvais que cela. Du moins, je me suis convaincu de cela à force d'observer son comportement. Il agissait parce qu'il recevait des ordres. Sans quoi, peut-être qu'il aurait fait ce qu'un chat sait faire de mieux : se reposer. Sa rapidité fulgurante est des plus étonnante. Je crois durant un bref instant à ma mort, mais tel la plus belle des chutes dans une histoires, voilà que mon collègue vol à ma rescousse. Empêchant ce coup de patte de m'atteindre, c'est à son tour de s'occuper du matou et tant mieux. " Il est tout à toi. Jusqu'à ce que tu me le livres sur un plateau..."Le terme peut sembler barbare, pourtant, il n'est pas question de le tuer. S'en suit donc d'un combat d'un autre niveau. Usant de leurs rapidités, les paris sont lancés. Le chat ? Ou le bretteur ? Visiblement, l'enchaînement de coups est très serré. C'est l'épée contre les griffes. Ll'hybride contre l'homme pur. Moi-même, je doute de mon acolyte. Va-t-il y arriver ? Observant leurs apparitions, je me déplace en prévoyant leurs mouvements tant bien que mal. Finalement, la fameuse occasion dont il m'avait parlé se présentait enfin. Piégé par l'attaque du bretteur, le chat se trouvait à ma merci. C'est donc avec le plus de rapidité possible que je lui donnais un coup dans l'articulation d'une jambe pour lui faire plier celle-ci, puis je le plaquais au sol en faisant pression avec une carte en métal sous la jugulaire. Au moindre geste de trop, il se couperait. Nous avions gagné... Le silence se remis en place de nouveau. Sans un bruit, le roi se tenait sur son trône en subissant ce spectacle qui ne semblait pas lui plaire. Gagner avait une certaine signification. Pour ma part, alors que je laissais mon compagnon dire ce qu'il avait à dire au roi, je baissais la tête pour alors parler au chat plaqué au sol. Celui-ci ayant perdu et d'ailleurs, il semblait accepter son statut de perdant du jour. " Alors ? ... Me suivre, cela te tente pas ? Je connais une personne qui adore les chats."" Maaaouuuu..... Je..."Lentement, je me retirais pour le laisser se redresser. Mais alors que je l'aidais en tendant une main et qu'il la saisissait pour se relever, voilà que son dos se mis à faire apparaitre un imposant gerbe de sang. Comme si quelqu'un avait envoyé une lame d'air tranchante vers lui, ce qui était le cas. Le roi s'était levé et d'un coup de bras, il avait blessé son compagnon. " Les faibles n'ont pas de place auprès de moi..."Écarquillant les yeux, je ne laissais rien apparaitre de plus sur mon visage. Le chat quant à lui ne parvenait pas à gémir ou miauler. Il était tétanisé comme s'il était sur le point de passer l'arme à gauche. Le tenant par les épaules, je le tractais vers l'entrée du village alors que le véritable tyrant devenu colosse avec son imposante carrure se mis à pousser une gueulante. " Vous allez tous mourir... ICI !!! "Se levant totalement de son trône, ses bras se changeaient en sorte de lame. Il semblait préparer son assaut contre Kyoshiro en premier avant de passer au reste. Les troupes ennemies quant à elles commençaient à s'agiter. | | | | |
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| Mar 1 Juil - 1:00 Non mais c’est quoi ce temps ??!! Ce chat était un adversaire admirable, il fallait bien l’avouer, car rares furent les fois où le jeune homme eut à affronter un adversaire d’une telle souplesse et surtout d’une telle agilité. En un battement de cil, si on ne faisait pas suffisamment attention, le chat se retrouvait derrière son adversaire et pouvait lui asséner un coup fatal sans que sa victime ne le voit vraiment venir : il aurait fait un très bon assassin. Cependant, si sa vitesse était indéniable, sa carrure laissait à penser qu’il n’était pas fait pour les combats de longue durée, il devait sans doute préférer surprendre son adversaire d’entrée de jeu et clore le combat avant que celui-ci ne s’embourbe dans une longue qui ne devait pas le mettre vraiment en valeur. Après tout n’était-ce pas cela le propre des assassins ? Ils préféraient sortir de l’ombre et fondre sur leur proie avant de repartir dans les ombres tandis que le corps sans vie de leur victime n’avait pas encore touché le sol. Instinctivement, en voyant la frêle carrure du chat, le jeune homme comprit que, comme sa propre technique, la technique de déplacement de son opposant utilisait intensément la puissance des jambes et les mettait ainsi à rude épreuve. Que cette technique consiste à frapper de nombreuses fois sur le sol pour se déplacer rapidement ou que ce soit un tout autre procédé, toutes les techniques de déplacement prenaient les jambes comme point d’ancrage. Mais, comme toutes les techniques faisaient travailler les muscles, les techniques de déplacement finissaient par mettre à rude épreuve les jambes qui ne pouvaient pas supporter des déplacements rapides indéfiniment. Le jeune bretteur avait donc décidé de faire durer les choses et d’enchaîner les déplacements rapides, il préférait nettement fatiguer son adversaire pour ne pas avoir besoin de passer à l’offensive plutôt que de foncer dans le tas comme une vulgaire brute. Et cela finit par porter ses fruits lorsque son camarade profita de l’ouverture qu’il avait créée et neutralisa le chat. Bien, c’était bien, le chat était neutralisé et il n’opposait plus de résistance, au moins le sang n’aurait pas besoin de couler inutilement…du moins était-ce ce que se disait le jeune homme jusqu’à ce qu’il voit ledit chat s’écrouler en avant, du sang jaillissant de son dos. Quel genre d’homme trahissait ses propres hommes ? Quel genre de roi s’en prenait à son propre peuple ? C’était clairement indigne. Au moins les brutes que le jeune homme avait combattues avaient au moins la décence et le respect de ne pas s’attaquer entre elles, elles se soutenaient mutuellement et ne se faisaient pas des coups dans le dos comme venait de le faire ce pseudo roi-là. C’était impardonnable ! Déterminé à stopper son adversaire qui semblait ne pas pouvoir dissocier ses amis de ses ennemis, le jeune bretteur ne répondit pas à sa dernière tirade qui ne l’impressionnait nullement et préféra passer à l’assaut aussitôt. Fonçant droit sur ce monstre, le sabre fermement tenu à deux mains, il vit les deux grands bras de son adversaires foncer sur lui de chaque côté. Ni une ni deux il prit une impulsion et accéléré, sentant les deux bras passer juste au-dessus de sa tête. Vous pensiez que le combat s’arrêterait-là lorsque le jeune homme atteindrait le corps de son opposant et lui assènerait un puissant coup afin de le neutraliser pour éviter qu’il fasse davantage de dégât ? Oui, cela aurait été merveilleux si cela avait été aussi simple…mais ce ne fut pas le cas. Le ventre du roi commença à bouger d’une façon étrange, comme s’il était animé d’une volonté propre et, subitement, sa peau bougea, s'agrandit jusqu’à former un bras qui fonça à une vitesse significative vers son assaillant. Ce dernier, écarquillant les yeux de surprise, ne put que s’écrier : « Hein ??? » Une nouvelle fois il fut forcé d’user de son déplacement rapide, le bras passa à travers lui comme si ce n’était qu’un vulgaire fantôme, mais ce n’était en fait qu’une image résiduelle de l’endroit où il se trouvait avant son déplacement. Le bretteur réapparut dans le dos du monstre rouge, pensant enfin être à l’abri et pouvoir réfléchir à une stratégie d’approche : c’était une erreur. En effet, les deux épaules du monstre se mirent à bouger et deux bras naquirent à ces endroits, deux nouveaux bras opposés aux deux autres. Quelle était cette étrange capacité qui lui permettait de se modeler comme une vraie pâte à modeler ? Le jeune homme ne le savait pas mais il n’aimait pas cela. De nouveau en position, il était à l’affut et réfléchissait à une façon d’approcher le roi sans qu’il puisse réagir et modeler son corps en conséquence. Ce n’était pas simple mais il allait devoir improviser. | | | | |
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| Mar 1 Juil - 1:43 Quel homme ose éliminer ou ose tenter d'éliminer un de ses propres pions ? Le chat entre mes bras semblait se reposer. Allait-il succomber à ses blessures ? Ou survivre ? Rien n'est sûr. Je le tire vers le village pendant que mon compagnon s'occupe du roi. L'assaut ne va pas tarder et dans un premier temps, je tente d'aider le chat. Il ne bronche pas, semblant accepter son sort quel qu'il soit. Hey... J'ai besoin de lui hein. Il m'a inspiré pour des tours alors pas question de le laisser filer aussi bêtement. Le trainant dans un coin, des gens viennent admirer la scène alors que j'essaie de soigner sa blessure de la manière la plus totale. Mais moi, je ne suis pas médecin. Ainsi donc, j'ordonne de l'aide des villageois, mais en vain. Aucun n'est médecin visiblement, ils ont juste du matériel de soin très sommaire. Ainsi donc, regardant le chat anciennement notre ennemi, il s'exclame faiblement. " .... pour...quoi m'...aider ?"Je ne répond pas. "Parce que". Voilà la seule réponse qui me venait, mais je ne disais rien. Me contentant de le regarder, j'appliquais un coton sur sa plaie en me rendant compte qu'elle était profonde. Malheureusement, je ne pouvais pas rester là à le soigner. C'est donc à contrecoeur que je le laissais entre les mains de certains villageois. Mes ordres distribués en cas d'attaques et en cas de soucis avec le chat, je pouvais partir l'esprit léger. Du moins, normalement. Sortant de nouveau du village, le combat entre le roi et le bretteur semblait avoir commencé. Celui-ci n'avait pas d'égratignures. Il levait alors fièrement les bras et déclarait enfin l'assaut tant espéré par lui-même. Sans hésiter, les bommlets, les nains et autres créatures de son armée foncèrent vers le village. Aussitôt, en guise de réactions, certains guerriers du villages armés d'outils quelconque prirent part à la charge générale qui allait provoquer une véritable mêlée. Pour ma part, je me faufilais dans ce chaos pour me diriger vers le roi et mon acolyte. Coupant dans le tas, j'arrivais après avoir évité quelques personnes, proche du roi et de mon niais de compagnon. Le roi mettant une certaine pression avec son simple regard, je pouvais admirer une certaine... différence physique. Je rêve, ou il a comme des bras en plus, en plus des bras normaux ? Me frottant les yeux, je le regarde et lance quelques cartes sur lui, mais à ma grande surprise, ses deux bras semblent gonfler comme si le membre était en ébullition. Suite à cette étrange manifestation, ses bras se divisaient en membres plus fins, mais tout aussi efficaces. Il stoppait mes cartes avec une sorte de bras fins auquel se trouvait une main à chaque bout de ceux-ci. Quel genre de monstre était-il ? " Vous n'avez aucune chance. Un contre un, un contre deux... Même moi seul contre vous tous... Vous n'avez pas un seul pour-cent de pouvoir me battre. Je vais réunir de force nos populations et ensuite, je vais conquérir les autres contrées de ces mers !!! "
Las de ce genre de discours sans magie quelconque, je lance une carte rapidement qu'il tente d'attraper, mais pour une fois, il semble la louper. Et là, quelque chose se produit. Je ne le remarque pas, mais peut-être que mon collègue oui, le frôlement de la carte coupante a provoqué une faible coupure qui laisse perler quelques gouttes de sang. De ce fait, peut-être que Kyoshiro peut en conclure qu'il ne s'agit pas du pouvoir d'un logia. Intrigué par son pouvoir, voilà que l'homme commence à faire un mouvement de rotation comme s'il s'apprêtait à tourner sur lui-même. Ses deux bras redevienne une seule entité, mais les voilà qu'ils grossissent comme si une matière gluante sans être collante recouvre ses membres d'origine. Quel don a-t-il bon sang ? Commençant son mouvement de rotation, il se sert de ses bras énormes pour tenter de nous balayer. Je plonge vers l'avant pour me rapprocher de lui et tenter un coup dans le visage, mais sortant de son ventre, un bras me repousse vers l'arrière avec une force que je n'aurais pas imaginé. Souffle coupé, je suis surpris. Ce combat va être difficile. Se retournant vers Kyoshiro, il lance une attaque avec ses deux bras surdimensionnés dans le but de l'écraser comme un puceron sans doute. Plus bas, les villageois se lancent dans une lutte acharnée contre ces créatures. En quelques heures, ce lieu paisible est devenu un vrai bordel... N'est-ce pas magique ? | | | | |
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| Mer 2 Juil - 1:44 Non mais c’est quoi ce temps ??!! Aussi fourbe et enquiquinant puisse s’être montré l’homme-chat de tout à l’heure, le jeune homme ne put pas lui en vouloir un seul instant pour s’être opposé à lui ? Pourquoi ? Parce qu’il n’était tout, d’abord pas du tout quelqu’un de rancunier et était de ceux qui donnaient une seconde chose bien plus facilement qu’ils ne devraient, surtout pour leur propre bien. Il était du genre à tendre la main aux gens qui faisaient des erreurs mais qu’il pensait être rattrapables, il pardonnait bien trop facilement et cela lui avait joué bien plus d’un tour : mais c’était dans sa nature profonde que d’avoir foi en l’humain et de vouloir en aider les représentants chaque fois que l’occasion lui était présentée. C’était pour cela qu’il ne pouvait tourner le dos à ce chat qui ne faisait que suivre les ordres…des ordres. Ces ordres étaient la seconde raison pour laquelle il ne pouvait tourner le dos à cet homme blessé : les soldats n’étaient pas toujours d’accord avec les décisions de leur souverain, mais ils s’efforçaient de les respecter par loyauté envers lui. La loyauté, c’était un concept si peu respecté de nos jours qu’il ne pouvait qu’être salué et respecté par le jeune bretteur. Le souverain, le tyran, était un horrible personnage qui voulait conquérir et massacrer parce qu’il avait soif de pouvoir, mais même malgré cela son bras droit été resté fidèlement à ses côtés sans jamais questionner ses décisions, aussi horribles soient-elles. D’ordinaire Kyoshiro en serait arrivé à la conclusion qu’il partageait les valeurs de son maître et qu’il ne valait pas mieux que lui, cependant le fait que son maître soit prêt à le blesser fit naître une certaine empathie au fond du cœur du jeune homme. Comment pouvait-il en vouloir à ce valeureux combattant qui avait été trahi et blessé par le maître qu’il servait avec une telle loyauté presque indéfectible ? C’était impossible. Si le jeune bretteur n’était clairement pas du genre à ressentir de la haine envers un individu, il était capable de savoir quand il s’avérait nécessaire de l’arrêter et c’était clairement ce qu’il ressentait envers le roi qui lui tournait à présent le dos. Même s’il avait un pouvoir étrange, même s’il semblait capable de se faire pousser des membres à foison, son opposant n’allait certainement pas flancher maintenant et n’était nullement impressionné par l’étrange spectacle qu’il lui offrait là. Bientôt, entendant les bruits de pas, le jeuen homme jeta un œil et vit son camarade arriver en trombe, neutralisant d’autres adversaires au passage sans grande difficulté. Mais ce qui surprit Kyoshiro ne fut pas tellement cette intervention que l’exemple que donna cette même intervention : elle inspira les habitants du village qui, subitement, se mirent à hurler comme possédés d’une fureur guerrière et foncèrent dans le seul but de se battre. Était-ce une blague ? Le jeune homme avait mis son instinct de survie de côté et avait plongé le premier afin d’éviter les pertes, afin d’éviter à d’autres habitants de vivre sanas parents, sans maris ou sans fils. Étaient-ils prêts à sacrifier si facilement leurs vie et à abandonner leurs proches de la sorte ? HORS DE QUESTION ! « PAS UN PAS DE PLUS ! » Kyoshiro disparut de derrière l’homme et réapparut à quelques pas de là, il leva son sabre en l’air et l’abattit droit devant lui, créant une puissante lame d’énergie qui traça une profonde ligne dans le sol et coupa le champ de bataille en deux. Pendant quelques dizaines de secondes il resta là, immobile, fixant tour à tour les deux camps afin que sa détermination ne laisse planer aucun doute sur le fait que, si jamais quelqu’un osait franchir cette ligne, il s’exposait au courroux du bretteur et ce dernier ne plaisantait pas. Il avait beau ne pas être agressif, il ne supporterait pas que quelqu’un sacrifie volontairement et inutilement sa vie de la sorte. Mis de mauvaise humeur par cette action puérile et inutile, il plongea son regard dans celui du roi et le coupa sèchement dans son dialogue, lui lâchant simplement : « Vous êtes très optimiste de nature ou vous aimez simplement le son de votre propre voix ? Car là, avec tout le respect que je vous dois, vous êtes lassant. » Furieux d’être coupé de la sorte, espérant sans doute que ses opposants seraient effrayés par un tel discours, le roi serra les dents en une expression mauvaise. Ses bras furent soudainement animés de spasmes et s’épaissirent largement jusqu’à ce que leurs extrémités deviennent des…armes ? Oui, des armes. Certains bras devinrent des lames massives tandis que d’autres, moins nombreux, se changèrent en fouets longs et aux multiples extrémités bardées de pointes acérée. Il ne rigolait plus désormais et allait en finir avec ces outrecuidants qui osaient se dresser contre lui et contester son pouvoir. « Préparez-vous à mourir, misérables. » Insensible à ce genre de provocation, le jeune homme dégaina son sabre et se mit en position, une expression toujours aussi déterminée sur le visage. Si son adversaire y allait à fond, il se devait de jouer au moins dans la même catégorie que lui. | | | | |
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| Mer 2 Juil - 17:17 Le roi a une force étrange. Sans doute le pouvoir d'un fruit du démon. Cela veut forcément dire que dans l'immédiat, je suis largement moins puissant que lui. Moi et mes tours, peut-être qu'on pourrait le leurrer, mais pas indéfiniement. Il n'y a que le bretteur qui pouvait lui tenir tête via son déplacement rapide. D'ailleurs, je ne me doutais pas qu'il s'agissait d'un fruit du démon. Mais passons. Il nous fallait se battre contre cette chose, mais visiblement, Kyoshiro avait une autre idée. Alors que les deux groupes allaient continuer de se heurter violemment, voilà qu'il séparait ceux-ci d'un coup de lame. La scène avait un air de miracle il faut le dire. Il n'avait plus cet air niais et ridicule, mais un regard d'homme qui prenait ses responsabilité. Il luttait corps et âme pour une justice qu'il considérait comme juste. Ce que j'en pense moi ? Je me contente de hausser les épaules. Cela me laisse de marbre. Qu'il pense et fasse ce qu'il veut. Admirer certains, envier d'autres, ce n'est guère mon habitude. Même si au final, je dois avouer que son action part d'une noble attention qui décrocherais presque une larme à ma pauvre personne. Bref, usant de la parole comme une arme, il clouait sur place le roi qui n'appréciait guère cela. Fier orateur qu'il est, humilié en cet instant, son corps semble exprimer ce qu'il ressent. Une rage et une envie de tuer incroyable. Si extraordinaire que ses bras deviennent des armes. Quel est donc ce pouvoir de transformation ? Il est comme un homme qui pâte à modeler. Il semble faire ce qu'il veut de son corps comme si ce n'était rien et tout à la fois. C'est intrigant de voir cela. Hm ? Un fouet qui fait comme un martinet et des lames ? Le fouet me rappele presque cette fille qui a presque réussis à nous arrêter moi et Madoka. Cette " guide " qui semblait faire une visite des montagnes à deux marines. Souriant en coin, je m'amuse presque de la scène à la fois fascinante et grotesque. Quoi qu'il soit, il est temps de le battre, si on en est réellement capable. Profitant du fait que le monarque face un duel de regard avec mon acolyte, je fonce sur lui et lui asséne une droite dans le but de le réveiller un peu. Totalement absorbé par son combat visuel, il se la prend de plein fouet, mais immédiatement, il semble revenir à la réalité. Clairement enragé par ce coup dégradant pour son image de souverain qui se doit d'être au sommet de tout, il riposte avec rapidité en lançant ses armes vers moi, mais sans rien comprendre, je me fait transporter ailleurs. Détournant les yeux, je remarque que ce n'est pas Kyoshiro qui a agis... Mais.. " N...nyaaah... I.... Il s'en est... fallu de peu..."Hein ? Que faisait-il ? Ecarquillant les yeux, je ne m'attendais pas à son retour. Pourquoi a-t-il quitté ceux qui se devaient de le soigner ? Il risque quoi ? Il est idiot de faire ça, mais d'un certain côté, c'est pas pour me déplaire. Cachant le fait que je suis touché et que cela confirme mon envie de l'avoir proche de moi lors de mes périples, je me redresse et époussette mes vêtements. " Tu devrais te reposer, le show ne fait que commencer..."" Pas question... J... Vous vous battez... Pour des raisons que j'ai compri... compris et ... je veux vous aider. Puisque vous êtes compréhensif."Soit. De toute manière, je ne suis pas le genre à refuser une aide si elle est justifiée. Cachant une légère inquiétude pour son dos encore rouge suite à ce liquide carmin qui a coulé et qui coule encore un peu, je me demande quel est son plan. Regardant d'un air totalement neutre le bretteur, il lui fait signe. Disparaissant encore et encore, il approche le monarque qui joue de ses armes pour frapper l'air maintes fois. Les échanges se multiplient, le sang coule de plus en plus. Comme un compte à rebours... Il est temps de rejoindre sérieusement la partie. J'entre de nouveau dans la mêlée en invitant Kyoshiro à donner le meilleur de lui-même. Bien que ça, c'est évident. Un vrai combat nécessite des réponses sérieuses. | | | | |
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Race : Humain
Équipage : Tengoku no Seigi
| Jeu 3 Juil - 16:48 Non mais c’est quoi ce temps ??!! D’ordinaire le jeune homme était habitué à affronter des combattants assez ordinaires, des hommes qui se battaient avec des armes et des styles simples ou des bêtes sauvages qui lui fonçaient volontiers dessus en ligne droite, sans aucune forme de finesse ou de feinte, son expérience avait été composée de combats qui ne comportaient pas trop de surprises ni de renversements de situations, c’était sans doute la raison pour laquelle il ne se sentait pas à l’aise face à ce combattant massif qui bouleversait tout ce à quoi Kyoshiro était habitué. Il était habitué à combattre des adversaires bestiaux ou humanoïdes, au physique prédéfini, il était habitué à observer le style de l’adversaire et presque deviner sa façon de combattre avant même que le combat commence et ce rien qu’en observant l’arme qu’il portait. Observer son adversaire, étudier son style de combat et y déceler dans failles dans lesquelles s’engouffrer : c’était la façon classique dont un combattant débutait son entraînement, c’était la base de tout combat mais le jeune homme était, aujourd’hui, tenté de jeter toutes ces bases à la poubelle car elles ne s’appliquaient guère à ce roi. Cet homme-là n’avait pas un style prédéfini puisqu’il n’avait pas d’armes à proprement parler, il n’avait pas un physique humanoïde standard car il était capable de modeler son corps à sa convenance et rien ne garantissait qu’il ne puisse pas augmenter sa taille ou sa corpulence de façon impressionnante : il n’avait, jusqu’alors, montré qu’une petite partie de ce dont il était capable mais ce n’était que la partie immergée de l’iceberg. Le jeune homme et son camarade ne pouvaient réellement deviner jusqu’où pouvait aller cette capacité à modeler son corps tel une pâte à modeler, le roi venait de créer deux armes à la place de ses bras mais qui ne garantissait qu’il ne puisse pas transformer son bras en canon ou créer une armée de petits bonhommes à partir de sa propre chair. C’était flou, tout cela était flou et c’était la raison pour laquelle ils devaient se montrer prudents et précautionneux. Très prudents. Si Kyoshiro, jusqu’à maintenant, avait réussi à s’en sortir à peu près grâce à son agilité qui, quoi qu’en pense son camarade, était bien due à sa formation d’épéiste et non à un fruit qu’il n’avait même pas conscience de posséder, il savait qu’en finir rapidement était une priorité avant que le roi ne montre les réelles limites de son pouvoir et ne mette en difficulté le duo. Désormais, à la place de ses deux bras, sans compter les deux dans son dos, le roi possédait une lame et un fouet à plusieurs embouts et la combinaison des deux allait être des plus pénibles à combattre : si le sabre, en soi, ne posait pas grande difficulté, la difficulté consisterait à s’occuper de tous les embouts du fouet à la fois. Comment faire ? Le bretteur ne le savait pas et allait devoir improviser, peut-être que couper le bras devrait suffire. Même s’il n’aimait pas faire du mal aux gens, il supposait qu’avec une telle capacité le roi pourrait faire repousser son bras, tel un lézard ayant perdu sa queue, sans trop de soucis. Profitant de la conversation que Kyoshiro avait avec le roi, le mystérieux magicien en profita pour frapper le roi qui, immédiatement, tenta de lui faire payer cet affront. Prêt à bondir sans trop savoir comment faire pour sauver son camarade, puisqu’il ne pourrait s’occuper des deux armes en même temps, le garçon se ravisa lorsqu’il vit l’homme-chat venir à la rescousse de son camarade et le ramener à ses côtés. Pourquoi risquer sa vie alors qu’il était déjà bien blessé ? Avait-il donc aussi peu de considération pour sa vie que les villageois en avaient pour les leurs ? Décidemment Kyoshiro ne comprendrait jamais. Il tint tout de même à tenter de convaincre le chat de se raviser et lui dit : « Tu es déjà bien amoché, laisse nous faire. Mais si tu sais si ton roi a une faille, c’est le moment ou jamais de nous le dire. » Malheureusement le chat n’écouta pas à jeta sa vie aux ordures lorsqu’il bondit à l’assaut de son roi, n’écoutant que son courage ou sa folie, comme s’il espérait pouvoir le vaincre à lui seul mais il ne le pourrait évidemment pas. Que faire ? Le regarder s’épuiser, seconde après seconde, jusqu’à ce qu’il finisse par s’écrouler ? Regarder son roi achever le traître qu’il était devenu ? Non, évidemment que non. Ni une ni deux, le jeune homme bondit et, profitant que l’attention du roi soit focalisée sur son ancien bras-droit, trancha le bras formant le fouet étrange qui s’envola dans les airs, dans une gerbe d’un liquide rougeâtre avant de retomber par terre tel un poids mort. Le garçon réapparut à quelques mètres de là et jeta un coup d’œil à l’homme-chat pour voir comment il s’en sortait. Mais ce fut une erreur, ce fut une erreur de penser que le roi ne pourrait pas se régénérer presque instantanément, une erreur de croire qu’il ne créerait pas deux nouveaux bras à la place de celui qu’il venait de perdre et ne les enverrait pas sur son opposant qui, pendant quelques secondes, eut le dos tourné. C’était une erreur de débutant que son inquiétude pour autrui avait provoquée. Une erreur de privilégier la santé d’un autre au détriment de sa propre sécurité. | | | | |
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