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Sam 13 Déc - 13:15
Prepare yourself St Urea !
Hotaru s'activait comme à son habitude. Habillé de manière classique, ce dernier cachait sa blessure au niveau des côtes. Les bandeaux montraient bien qu'il avait eu un truc et pas des moindres, en effet, le jeune homme s'est pris une balle et avait été soigné. Mais une fois sur pied au bout de cinq heures , ce dernier n'avait pas voulu lâcher son poste. Bien au contraire, il voulait aider de plus belle et il en allait même jusqu'à aller voir les prisonniers pour les soigner. C'est ainsi qu'il tenta de donner son point de vue à ces derniers, mais en vain. Les deux révolutionnaires restaient sur leurs positions y compris celui qui avait blessé le jeune médecin. Cependant, Hotaru avait cru sentir une certaine compréhension venant de celui qui l'a blessé. Ce dernier s'en voulait et cela est compréhensible. Bref... Malgré sa blessure qui le forçait à ne pas se dépasser comme à son habitude, le jeune homme faisait le tour du bâtiment pour voir si tout le monde était opérationnel, puis une fois cela fait, il partit du Q.G en ville pour aller sur le navire qui nous a emmené ici.
Sur ce dernier, j'y étais tranquillement installé à réfléchir à un plan. Cinq heures que nous ne faisions rien et j'avais un mauvais pressentiment. M'endormant à moitié sur un énorme papier à côté d'un plan de la ville, je me frottais la tête pour attendrir mes nerfs qui étaient plus qu'en boule tant dans mon corps que dans ma tête. Soudain, deux mains se posèrent sur mes épaules et une voix douce se fit entendre au creux de mes oreilles.
" Repose toi Tai'... " " ... On ne peux pas. C'est maintenant qu'il faut frapper. Pas dans trente ans. Imagine s'ils font appel à des renforts alentours ? " " Certes, mais dans l'immédiat, nous n'avons que très peu d'hommes opérationnels. Pas même toi, moi et le jeune chasseur de prime pourrions y arriver seul. Et je doute que se servir des prisonniers comme bouclier humain soit une option que tu aimerais prendre. " " ... Tch..."
Elle me connaissait, étant ma soeur. Les méthodes un peu déloyales ne sont pas mon genre, ou du moins, celles qui consistent à tout laisser reposer sur une seule personne ou faire des choix immoraux. Ainsi, les deux prisonniers que nous avions fait resteraient là durant l'attaque quoi qu'il arrive, surveillés par plusieurs personnes. De toute manière, attachés par des liens solides et rien autour d'eux, à moins d'une aide extérieur, il était presque impossible de sortir de là, sauf s'ils avaient des dons de passe-muraille. Chose dont je doute.
Regardant ma soeur, je me redressais avant de regarder un de ses pommeaux.
" ... Je vais devoir prévenir tout le monde de mettre des bouchons d'oreilles pour éviter de subir ses effets hm ? " " ... En effet, cela serais plus sûr. "
En effet, une de ses lames est utile, mais malheureusement, l'effet n'est pas impartial. Sa lame est capable de " chanter " une mélodie qui endort les gens, mais le katana ne fait pas la différence entre ennemis et amis. De ce fait, seul l'utilisateur est épargné de ce chant. C'est donc pour cela que j'avais pensé aux bouchon d'oreille pour éviter d'entendre cette mélodie.
Alors que tout le monde se reposait en cette douce nuit, très rapidement, l'aube pointa le bout de son nez et si l'on regardais bien... De drôles de petits points montraient le bout de leurs nez au loin sur la mer. C'est un jeune matelot qui nous réveilla pour la plupart en hurlant sur le navire.
" DES GENS !!! "
Alors que j'étais encore endormi, j'entendis la sonnerie de mon den-den mushi. Grognant un grand coup et envoyant ma commode de nuit voler dans la pièce, je me redressais pour décrocher.
" Hm ? Allô ? " " Commandant Nowaki ? Est-ce vous ?" " Oui ?.. Qui est-ce ?" " Nous sommes les Lieutenants Striker et Leiss. Nous avons reçu votre appel et nous venons pour prêter main forte. Nous avons tenté de faire tourner le message, mais dans l'immédiat, il n'y a que nous de disponibles. " " ... * baille * Combien êtes vous au total ? " " Une centaine au total, précisément, nous sommes cent-huit. " " Hm... Plus cinquante de notre côté, cela ferais donc environ cent-cinquante.. Contre on ne sais trop combien... Bien. Venez et nous allons faire une réunion pour réfléchir du plan d'action. "
Les deux points au loin laissaient place à deux navires de la marine. A différence du notre, ces derniers ne cachaient pas leurs appartenances. Haut en couleur, drapeau dévoilé, si les révolutionnaires nous maintenaient en constante surveillance, alors ils pourraient savoir que des renforts sont là et que la " guerre " est plus proche que jamais. L'assaut est pour quelques heures si ce n'est pas des minutes... Les deux navires rejoignirent le port et une fois tout le monde présent, les haut dirigeants de l'opération se rassemblèrent dans une pièce de notre navire. De présent, il y avait moi, violet, Hotaru, les deux lieutenants, quelques personnes digne de confiance et - avec le fait que Violet ait insisté pour qu'il participe - la présence de Shigo avait été souhaitée. Attendant que tout le monde soit là, je vins alors à laisser tout le monde s'asseoir.
" Bon... Nous allons être rapide, car chaque minutes comptent tant pour eux que pour nous... La bataille précédente a été rude tant pour nous que pour eux. Sur le total de nos troupes, il doit en rester à peine trente d'opérationnelles, le reste est considéré comme trop amochées. Il nous faut donc trouver un plan... Les cibles se sont réfugiées dans un grand bâtiment qui faut limite forteresse désormais. Les révolutionnaires sont plus que jamais au courant de notre présence, reste à savoir quelles sont leurs forces réelles et combien ils sont. Quelqu'un a-t-il des proposition à faire quant à la marche à suivre pour prendre possession de ce ' fort ' et reprendre cette île des mains ennemies ? "
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Taito Nowaki
Shigo Ike
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Dim 21 Déc - 23:09
"Risk, la conquête
de Saint Urea !"
Le chasseur de primes s’éveilla au milieu du pont. L’agitation ambiante avait finit par le tirer hors des bras de Morphée. Sans doute pouvait-il blâmer les cris des marines, les bruits sourds de caisses que l’on lâche au sol ou, tout simplement, la sirène des bateaux marines en approche ? Difficile de choisir. Néanmoins le résultat fut aussi précipité que douloureux : Ike se releva brusquement, encore à moitié endormi, et percuta un mousse qui portait un lourd baril. Le chargement du soldat lui tomba dessus et lui écrasa à moitié le pied. À grand peine, Ike se retint de le faire valser par-dessus bord et se contenta de l’insulter copieusement en sautillant sur un pied, son autre petit peton fermement en main.
« J’ai connu mieux comme réveil, bordel ! », rala Wilson intérieurement.
Faisant fi de la mauvaise humeur de l’ex mercenaire, Wade posa son pied endolori à terre et se dirigea sans plus tarder vers la cabine de Taito. D’un coup d’œil, il comprit qu’il était encore tôt dans la matinée, aussi n’était-il pas trop en retard pour les réjouissances. Néanmoins, il avait encore un épineux problème à régler avec l’officier, avant de remettre les couverts et d’aller bouffer du rebelle. Un calcul on ne peut plus simple : des thunes donnaient des flingues. Des flingues donnaient plus de primes et donc de thunes. Et bis repetitas. Vu ? Bref.
En chemin Ike fut intercepté, une fois n’était pas coutume, par son pote le marine dénommé Bob. Ce dernier l’attrapa littéralement par le col et l’amena dans une pièce, au beau milieu d’une discussion entre plein de soldats, dont l’homme lézard, le petit toubib et sa sœurette. Une simple salle carrée, munie de multiples fauteuils autour d’une grande table leur servirait donc de QG pour planifier la prochaine attaque. Soudain, Bob se rapprocha et lui glissa à l’oreille :
- Violet Nowaki a insisté pour que tu participes à la réunion, alors je suis vite venu te chercher. Essaie de te tenir à carreau pour une fois ! « Comme si c’était mon genre de faire des vagues... », bouda Wade intérieurement.
Wilson était un habitué des sommets militaires, de par son ancienne expérience dans une compagnie de mercenaires. Aussi, il prit place en silence et écouta attentivement le résumé de la situation. Apparemment, Taito s’en remettait à ses deux potes gradés qui venaient d’arriver en faisant un barouf d’enfer. Les lieutenants Striker et Leiss, c’étaient les noms de ces taches, commencèrent à se chamailler sur la marche à suivre. Après avoir rapidement analysé la situation, l’énergumène proposa une solution qui lui était familière :
- Sinon, on fait diversion ? C’est mon rayon ce genre de truc, vous savez ? Un genre de prise en sandwich ? J’attire leur attention devant, avec une petite troupe et, par derrière, vous arrivez vous payer du shish kebab de révolutionnaires ?
Soudain, l’un des deux nouveaux officiers se leva et frappa du poing sur la table. Ses cheveux bruns voltigèrent lorsqu’il posa son regard ardent sur Ike. La mâchoire carrée crispée et son nez camus retroussé, il s’écria à pleins poumons :
- Où vous croyez-vous, raclure des mers ? Nous sommes en pleine concertation stratégique, pas au jardin d’enfant ! Un peu de sérieux que diable, la situation est préoccupante ! - Du calme, Benny. Je cale que dalle à votre jargon de soldats. De toute façon, je suis plutôt dans le concret, vous savez ? Discuter des heures, ça laisse le temps aux autres glandus de se regrouper et de se barricader. - Et vous pensez sérieusement que votre proposition va tenir la route deux seconde face à ce genre de situation, chasseur de primes ? le tança l’autre lieutenant d’un ton glacial. - Faut bien se lancer, Bill ! C’est soit ça, soit on trouve un local qui nous montre un éventuel passage secret... Après, y’a toujours la solution de sauter d’un barrage et d’atterrir dans les chiottes du complexe, mais ça marche que dans les films. - Maudit clown ! Tu oses te moquer, maintenant ?
L’homme colérique se leva soudain, les traits crispés, jusqu’à ce que son collègue l’arrête en le retenant par la manche :
- Lieutenant Striker, attendez un instant. Rechercher un passage dérobé serait sans doute une bonne idée. Il faudrait envoyer un petit groupe d’éclaireurs à la recherche d’un tel endroit... - Nous n’avons pas de temps à perdre avec les fadaises d’un bouffon en culotte courte ! le coupa son collègue. Regardez-le ! Il est sale, ses habits sont élimés et il n’est même pas armé ! Il sera inutile, voire même nuisible à notre mission.
Alors qu’Ike allait lui dire le fond de sa pensée, Bob le prit de court :
- Lieutenant, permission de parler demandée ! - Quoi donc, soldat ? - Le chasseur de primes est plus utile que vous ne le croyez. Il a tenu tête au capitaine de division locale, pendant que le commandant attrapait le révolutionnaire primée José Fine.
« Putain, José Fine, quoi... Ses parents avaient un sens de l’humour vaseux ! », pouffa Ike intérieurement.
Tandis que les marines partaient en vrille, sans doute une habitude des gradées de monter sur leurs grands chevaux, Wilson se leva. Profitant de leur discussion houleuse, il s’approcha rapidement du commandant Nowaki et lui chuchota :
- Euh, Taito, j’ai un souci. Mon équipement est tombé en rade, et j’ai pas un rond pour m’en acheter un neuf. J’ai une super affaire pour une paire de Desert Eagle du feu de dieu, mais ça coute un bras... Comment dire, j’pourrais avoir ma part de la prime de José tout de suite ? Ou alors une avance d’un demi million de Berry, à retenir sur ma paye après ? Sinon je n’risque pas de servir à grand-chose, mais ça me fait trop mal de l’admettre devant l’autre glandu...
Il espérait seulement que l’homme lézard ne péterait pas un plomb. Après tout, si Hotaru était en vie, il y était un peu pour quelque chose, non ? Il avait transformé le bide de son agresseur en steak tartare en moins de deux secondes et empêché le petit toubib de se prendre une autre volée de balles. Il lui en devait bien une, parti de ce principe, non ?
« Y’a qu’à espérer qu’on partage le même point de vue... », grogna intérieurement Wilson, toujours aussi optimiste.
Tout le monde était assis à leurs places respectives. La réunion pouvait commencer pour mieux se terminer le plus tôt possible. Mettant les points sur les i, j'espérais mettre tout le monde d'humeur, malheureusement, la situation critique montait à la tête des principaux invités. Le chasseur de prime qui était une aide quoi qu'on en dise, mit son grain de sel et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il créa une belle réaction chez mes collègues. Ils commençaient à se chamailler... S'ils continuaient ainsi, nous allions nous entre-tuer et non nous allier pour nous battre. Me retenant de m'énerver, je vins à m'asseoir et admirer le show de Ike. Il est énervant, c'est indéniable et pour sûr, s'il n'avait pas sauvé Hotaru, il aurait déjà la tête contre la table.
La situation était chaude. L'ambiance à l'état d'ébullition, malgré la défense du jeune Bob, le chasseur de prime risquait de juste passer pour un rapace selon les nouveaux officiers ici présents. Mais alors qu'il me demandait un truc assez peu normal selon moi - surtout vu la situation - ma soeur agit d'elle même. Plaquant d'un coup puissant le manche de sa lame sur la table, j'haussais un sourcil en coin et les deux lieutenants se taisaient sur le coup.
" Cessez vos blabla. Le temps nous manque, alors au pire, nous réglerons nos problèmes plus tard voulez-vous ? "
Semblant montrer que malgré son statut de femme elle savait faire régner l'ordre ici-même, elle se remis assise sur sa chaise et attendais mes dires. Pour ma part, je regardais de plus belle le chasseur de prime qui avait osé me demander un dépannage financier. Est-il foutrement sérieux ? Vu son air... Oui. Soupirant, je vins alors à répondre d'abord à monsieur. Le fusillant du regard, on pourrais croire que j'allais lui prendre la gorge et la lui briser dans la seconde à venir.
" ... Ok... Mais je vais être clair avec toi, c'est pour te remercier de ton aide et du fait d'avoir sauvé Hotaru que j'accepte ta requête."
Son histoire d'argent était réglée, mais désormais, il nous fallait absolument un plan et agir dans l'immédiat. Bref, me redressant, je vins donner un coup sur la table.
" Nous l'avons déjà dit. Cette réunion doit se finir au plus vite et nous devons agir rapidement. Je suis d'accord sur le fait qu'un chasseur de prime n'est pas le bienvenue à la base, cependant, il a démontré son utilité par le passé. Tant ici qu'ailleurs et de ce fait, je l'avoue devant tout le monde dans la pièce : selon moi, on a besoin de lui. Croyez moi Lieutenants... Il est bien plus utile qu'il en a l'air et serez capable de vous étonner. Bref... La situation est délicate, mais pas besoin de le rappeler. La logique des choses voudrait que les révolutionnaires de l'île aient eu vent de l'attaque et donc qu'ils se soient regroupés dans la forteresse. Mais là encore, ce n'est qu'une hypothèse. De ce fait, la seule option valable semble être la prise de pouvoir par la force."
Violet se gratte doucement la gorge avant de simplement prendre la parole.
" Je vais être franche... Je n'aime pas ce décret, pourtant, le décret Décima joue clairement en notre faveur." " Violet..." " Selon la situation, nous sommes obligé d'user de ce décret. Notamment contre la population si par malheur elle s'en mêle. " " Mais cela devient de la dictature..."
Je n'aime pas cette situation, mais il faut faire avec. Loin de me douter que des innocents se retrouvent impliqués dans l'histoire, je m'apprête à reprendre la parole quand soudain, le den den mushi se mette à sonner. Décrochant, je vins alors à entendre des gens crier. Si on écoute bien et qu'on est intelligent, la situation ailleurs est ainsi : les gens en ville se font attaquer et virer des locaux que nous avons installés. Des révolutionnaires ou plutôt... civils semblent avoir rejoints le camps des révolutionnaires. Nos méthodes n'auraient-elles pas plus ? Rhaaa... Cela complique encore plus les choses. Il faut donc faire un choix. Stoppant la communication, je vins à réfléchir avant de taper un grand coup sur la table, faisant sursauter le jeune médecin. J'étais piégé aujourd'hui... Me remettant sur ma chaise, fulminant intérieurement, je vins alors à dire.
" ... Les amis de nos ennemis deviennent nos ennemis. Voilà un des termes de ce décret. Les ennemis du gouvernement se doivent d'être arrêtés. Il n'y a pas d'obligation d'avoir des motifs, voici un autre terme de ce décret. Bref, face à la situation actuelle, une attaque de front est presque impérative, et au moins calmer la population dans un premier temps. J'en viens donc à la question principale... Qui est contre l'application de ce décret afin d'agir librement ? Et qui est pour ? "
Petit à petit, les voix s'élevaient et il ne restait plus que Violet et Ike pour répondre. Et dans le pire des cas, ce serais à Bob de trancher, même si l'idée même de laisser le choix à un non gradé me laissais perplexe. Bref... Regardant ma soeur, cette dernière laissait sa voix se faire entendre.
" ... Contre mon gré au vu de la situation... Je suis Pour."
Plus de pour que de contre. Si Ike répondait pour, alors nous devrons y aller. Mais s'il disait contre, là par contre, à moins de proposer Bob pour trancher, nous serons bien emmerdés.
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Taito Nowaki
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Ven 26 Déc - 15:07
"Risk, la conquête
de Saint Urea !"
Décidément pas commode, Taito avait néanmoins bon fond. Enfin, plus ou moins. Si toute la physionomie du commandant Nowaki hurlait « Je vais t'étriper, sale petit clown! », les paroles démentirent l'aura de violence qui émanait de son corps musculeux. Alors certes, le ton froid n'aidait pas à mettre Ike en confiance, mais le fond était là : il aurait son pez' ! Il se retint d’enchaîner sur une blague cocasse, vu la réaction de la sœur de l'homme lézard. Le sens de l'humour était une qualité qui se perdait, surtout chez les marines... Un jour, il faudrait vraiment qu'il y remédie. Le chasseur de primes revint donc à sa place tranquillement, avant de faire profil bas sous le regard furibond de Bob, qui lâcha d'ailleurs en aparté un petit :
- C'est pas possible ! Faut toujours que tu te fasses remarquer ! - Arrête ton char, Bob, répliqua-t-il à voix basse. Je sais que t'adore le spectacle. Tu veux que j'aille te chercher du popcorn ?
Avant qu'il ne puisse réagir, il fut coupé dans son élan par un Taito plein de fougue. Le discours sembla recadrer tout le monde. Après tout, il était le supérieur hiérarchique des deux autres guguss, de même pour Violet-chan, Hotaru et Bob. Ils lui devaient obéissance, sinon respect ! Quant à Ike... bin il en avait peur de ce fou furieux de reptile ! Aussi, devant la promesse faite de pouvoir acheter ses flingues avec les deniers de la marine, il essaya de se tenir tranquille. Tandis que la future croisade contre la révolution semblait prendre la forme d'un grand coup de poing en pleine face, Violet-chan prit la parole en se raclant la gorge :
- Je vais être franche... Je n'aime pas ce décret, pourtant, le décret Décima joue clairement en notre faveur.
La déclaration sembla jeter un froid. Taito, d'ordinaire si prompt à foncer dans le tas, semblait réticent à l'idée d'éclater du civil fraîchement recruté par les rebelles. Néanmoins, son accès aiguë de Marie-Thérésite n'allait pas les arranger dans cette affaire. Les civils n'avaient peut être rien demandé à personne. Sans doute leur avait-on collé un fusil ou un sabre dans les mains en les menaçant de retourner ces mêmes armes contre eux s'ils ne collaboraient pas... Mais d'autres devaient certainement chercher des poux à la marine, et dans le cas présent à Ike. Au final, le problème ne se posait qu'à moitié : engagés par volonté ou via la force, consentants ou non... les civils qui tourneraient leurs armes contre eux ne le feraient pas la fleur au fusil. De son côté, la situation était on ne peut plus claire et, lorsque vint son tour de s'exprimer, il le déclara sans prendre de gants :
- Dans mon milieu, toute personne qui tourne son arme contre moi est un ennemi. Sauf toi Taito-kun, ni toi Violet-chan. Hum... J'aime pas laisser des sillons de morts derrière moi, alors si je rencontre des civils, je les assommerai si possible. Mais aucune chance que je sois pris de doute en plein milieu de la bataille : c'est le meilleur moyen de passer l'arme à gauche. Décret Decima ou pas, ces mecs vont tenter de nous tuer et j'ai pas envie de finir empaillé au dessus d'une cheminée. Pas vrai Bob ? De tout façon qu'est ce qu'on s'en fout de ton avis, quoi que t'en dise apparemment on va les bastonner quand même ! Bon, sur ce, j'vous laisse vous creuser la tête sur le pourquoi, comment, où, quoi, donc et tout et tout... J'vais partir en repérage... Hum, Taito ? Un petit coup de main ? Tu sais, rapport à notre discussion tout à l'heure ?
Comme le commandant le lui avait promis, Ike tenta de récupérer discrètement de quoi acheter ses Desert Eagle et, sur un salut militaire imité grâce à son fruit du démon, quitta la salle de réunion.Bob le rejoignit quelques secondes plus tard, alors qu'il se dirigeait d'un pas léger vers la boutique d'armes à feu.
- Tu peux pas tenir en place, hein ? Enfin, je suppose que c'est pour le mieux vu la réaction du lieutenant Striker. J'ai demandé l'autorisation de te suivre. Officiellement c'est pour te surveiller, mais en réalité je me suis dit qu'il serait plus simple de te joindre si je restais avec toi. - Bien pensé, Bob ! C'est vrai que je n'ai toujours pas de Den Den Mushi. Je passerai m'en acheter un à l'occaz, mais pour l'heure tu vas être le témoin d'un miracle ! Un homme comblé par les merveilles de l'ingénierie.
Le chasseur de primes arriva bientôt devant la fameuse échoppe. Impatient, il passa les formalités d'usages avec le vendeur et se contenta de lui demander son dû en alignant les Berrys sur la table. Le commerçant revint avec les splendides armes à feu, puis les posa sur le comptoir avant de se frotter les mains.
- Parfait ! Ils sont à vous et, puisque j'vous aime bien, je vous offre un double holster d'occasion, pour les ranger à votre taille. - Ah ! Vous avez décidé de me rendre heureux, ma parole ! J'accepte bien volontiers. Bien, sur ce, j'aurais une dernière question concernant les balles spéciales de ces merveilles. - Je vous écoute, cher client. - Très simple, j'aimerais beaucoup avoir des munitions et quelques chargeurs en rab', si possible ? - Pour les balles, je vous en ai fourni une vingtaine, en plus de celles dans le chargeur. Concernant votre autre requête. C'est... une demande pour le moins inhabituelle. J'ai peur de ne pas pouvoir l'exaucer, cher monsieur. - Je peux mettre le prix, l'ami ! tenta de le convaincre Ike.
Le petit homme prit un air dépité. Il semblait vouloir faire plaisir au chasseur de primes, mais se résolut à le décevoir :
- Malheureusement, cela m'est impossible. Je ne dispose pas de double, ni même des plans de ces bouchées de paradis.
Ike jura dans sa barbe et, alors qu'il s'apprêtait à remercier l'homme et à déguerpir, se figea sur place lorsqu'il l'entendit lui déclarer :
- Mais je peux vous apprendre où loge le fabriquant : Meka Island, sur grand line ! Il sera sans doute en mesure de vous satisfaire, si jamais vous arrivez jusque là. - Merci bien, l'ami ! Je l'oublierai pas. Sur ce, Bob, allons-y, je suis sûr qu'on a besoin de nous quelque part. À la revoyure, l'artiste !
Ce fut sur ces bonnes paroles que les flamboyants et magnifiques délices semi-automatiques atterrirent dans les mains du plus grand sociopathe de l'île, pour le meilleur et, surtout, pour le pire...
Le débat tournait en vote pour savoir qui est pour et qui est contre une certaine philosophie d'action. C'est ainsi que les choses marches, mais alors qu'on attendais des derniers avis, voilà que le chasseur de prime se mettait à parler. Son blabla ne répondait pas à la question posée et visiblement, il pensait plus à son gain qu'autre chose. Sur le coup, quand il osa me poser une petite question, je me redressais et ma soeur me retint de péter un câble. Me retournant vers elle, je vins alors à regarder en direction de la miss alors que l'homme en costume spécial partait des lieux suivis de son " allié ".
" On va dire que c'est un oui et de ce fait... "
Soupirant, je vins à simplement grogner. Les choix étaient fait. Nous allions attaquer et si des gens se mettent en travers de notre route, ils seront arrêtés et jugés si le temps nous le permet. Tch... Quelle connerie quand même ce décret. Tout ça à cause d'une menace pseudo " grande ". Les Décimas ne sont que des chiens qui méritent d'être pendu tout simplement. Malgré leurs talents de terroristes, ils ne méritent pas une telle attention que ce décret offre à ces personnes. Comme les pirates, ils mériteraient simplement le droit de se faire tirer dessus à vue, sans raisons valables. Mais passons... Nous devions donc officialiser le plan pendant que l'autre chasseur de prime allait acheter ses fournitures.
" Bon... Donc on va se séparer en trois groupes. Un groupe qui est plus officieux qu'autre chose, tandis que les deux autres seront officiels. Le premier groupe sera composé de moi et les lieutenants Striker et Leiss. Nous irons directement dans le bâtiment, tandis que vous autres, vous vous occuperez de la sécurité à l'extérieur tout simplement. Les civils hostiles s'il y en a devront être écartés, les révolutionnaires capturés si possible. La mise à mort lors d'un combat n'est pas à éviter, mais à mettre de côté si possible. Le premier groupe recevra l'aide d'une vingtaine d'hommes. Le reste des troupes effectives sera envoyées sur le groupe de soutient. " " Et Ike ? " " ... Il nous rejoindra. "
Cela pouvais sembler chiant à dire, pourtant, c'est clairement Striker que ça fit tilter. Il n'aimait pas Ike tout comme moi à mes débuts. Mais il allait devoir faire avec et moi aussi. Quittant la salle, je vins alors à me retourner vers Hotaru qui ne savait toujours pas sa place.
" Hm ? ... Toi, tu vas t'occuper de rester derrière veux-tu ? Soigne les gens comme tu sais le faire. Que ce soit les nôtres, ou les ennemis d'accord ? Y compris les civils. "
Souriant à mon ami, je vins alors à quitter les lieux et pour une fois, revêtir mon habit de marine. Certes, il était loin d'avoir la classe d'un habit d'amiral ou vice-amiral, mais malgré tout, cet uniforme représente la justice et mérite d'être porté, peu importe le grade. Rejoignant les soldats, j'exposais rapidement le plan à ces derniers et nommais Violet comme chef des opération pour le côté soutient. Quant à moi, j'allais guider mes alliés. Au passage, on nous informa un peu plus sur l'attaque de tout à l'heure. Visiblement, les civils s'en mêlent et pas n'importe qui... Des adultes ET des jeunes. Et surtout des jeunes... Cette donnée me faisait grincer des dents, car selon moi, ils usaient des jeunes pour tenter de nous frapper mentalement. Après tout, seuls des êtres à la cruauté infinie iraient jusqu'à tuer des enfants n'est-ce pas ? Me faisant bien entendre, je laissais Violet gérer cette crise. Pour ma part, alors que les hommes commençaient à marcher vers la ville, je pris la tête de la petite armée suivis de mes collègues. Arrivant en ville, je vins à faire signe à Violet. L'assaut allait être donné purement et simplement.
" EN AVANT !!! "
Il fallut à peine quelques secondes pour qu'une véritable petite marée humaine se déverse dans les ruelles de St Urea. Pour ma part, je courrais avec les deux lieutenants en direction du bâtiment où la dernière fois nous avions rebroussé chemin. Cette fois-ci, pas question de battre en retraite. Fonçant en ligne droite telle une torpille, j'ignorais les forces ennemies qui nous remarquaient à peine sur le coup. Usant de ma rapidité de Zoan, je laissais les lieutenants me suivre via un " soru " bien maîtrisé visiblement.
De son côté, Violet dispersait les hommes et donnait les ordres. Le principal était que si qui que ce soit croisait en ville Shigo Ike, il devrait l'informer qu'il est attendu en première ligne.
En ville, les réactions ne se firent pas attendre. Autant certains villageois innocents se rendaient, autant d'autre qui étaient accouplés à la révolution commençaient à sortir les armes et faire feu. En quelques secondes, les bruits de coups de feu se firent entendre. L'attaque décisive était lancée. Vers le bâtiment principal ou les grosses forces de la révolution de l'île s'étaient rassemblées la veille, c'est un véritable mur humain qui se tenait face à nous. Menaçant de tirer, ils maintenaient une force pression. Le chaos naît doucement, mais sûrement.
Résumé : - La réunion se termine. Les décisions se prennent. - Un premier groupe va se charger de la ville en générale. La majorité des troupes sont concentrées en ville, dirigées par Violet. - Un deuxième groupe composé de Taito, Lieutenant Striker et Leiss, Shigo Ike ( doit rejoindre le groupe irp ) et 20 marines se dirige vers le bâtiment. - Violet disperse les hommes en ville et ordonne que Ike soit informé de ce qu'il doit ( si possible faire ) * libre à lui de mettre son grain de sel histoire que Tai soit de bonne humeur x) * - Les civils alliés aux révo commencent à se montrer et les coups de feu raisonnent. C'est le début d'un gros bordel en ville.
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Taito Nowaki
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Sam 27 Déc - 0:05
"Risk, la conquête
de Saint Urea !"
La gueule enfarinée, Ike s'avançait tranquillement dans les rues de Saint Urea. Il se trouvait actuellement sur un petit nuage de bonheur, ses deux magnifiques acquisitions fièrement exhibées sur ses hanches. Il s'amusait à dégainer puis rengainer ses Desert Eagle sous les regards méfiants des passants. Cependant, il était tant absorbé à se familiariser avec ses deux petits chéris qu'il en oublia même de remarquer ce détail.Ce fut Bob qui l'interpella tout à coup :
- T'as pas entendu comme un coup de feu ? - Promis, c'est pas moi ! J'ai même laissé la sécurité pour... - Je le sais bien, crétin ! J'ai cru entendre des détonations vers le centre-ville... - Peut être bien, j'ai pas... commença Ike avant qu'une véritable fusillade ne se déclenche, dans la ruelle parallèle à la leur.
D'un simple regard, les deux hommes comprirent de quoi il en retournait. Ni une ni deux, ils filèrent vers l'origine des coups de feu et tombèrent dans le dos d'un petit groupe de rebelles et de civils retranchés derrière une barricade improvisée. Un grand sourire étira le visage du chasseur de primes. Il s'élança tel le vent, et fila droit sur les ennemis sans même prendre la peine de se cacher. L'un d'entre eux le remarqua malgré le barouf d'enfer causé par les tirs. Il se leva et le pointa du doigt mais, alors qu'il allait hurler à ses compagnons de faire attention, il se mangea un coup de pied retourné en pleine tête.
- Direction Pékin pour toi, mon poulet ! plaisanta Ike en dégainant ses armes de poing.
Loin de vouloir gâcher ses balles aussi vite, Wilson voulut tester la crosse de ses deux petites merveilles. Il frappa sans se retenir un homme à la nuque, tandis que la plus grande confusion régnait chez les deux mecs encore en état. Sa victime s'écroula sans un bruit, confirmant à Ike, s'il en était besoin, que ce qu'il venait d'acheter aller tenir la distance ! C'était pas de la pétoire de grand mère ça, non non non! Les deux derniers rebelles se retournèrent mais, avant qu'ils ne puissent mettre en joue l'énergumène qui venait de mettre K.O. deux de leurs potes, il se retrouvèrent chacun avec un pistolet dans la bouche. De toute évidence, il s'agissait là de civils, absolument pas habitués aux combats. Aussi, Ike en profita pour jouer au gros méchant, afin qu'ils conchient leurs sous-vêtements :
- Don't make me shoot you, my babies. Les mains en l'air bien sagement, j'aime pas gâcher les balles.
Les deux hommes se jetèrent un regard et se décidèrent à obtempérer à la vue des gars de la marine qui rappliquaient. Une fois les deux péquenauds menottés, Ike se relacha quelque peu. Il repéra un sabre pourrave et son fourreau qui traînaient aux pieds des rebelles et, alors qu'il allait rengainer ses flingues pour s'en saisir, remarqua l'atroce réalité :
- PUTAIN ! Ce con m'a mis de la salive dessus ! Un mouchoir, vite !
Avec un peu d'huile de coude, le chasseur de primes refit une beauté à son Desert Eagle souillé par l'infâme sécrétion buccale de l'autre tache. Encore heureux qu'il l'ait vu à temps. Si jamais ses flingues écopaient d'une tache ou d'une rayure dès la première journée, y'aurait de la viande sur les murs ! Un soldat le tira de sa séance de nettoyage forcenée en le secouant par la manche de son T-shirt rouge :
- Z'êtes le chasseur de primes qu'on appelle Ike, c'est ça ? - Lui même, poulet. Si c'est pour un autographe faudra repasser, j'ai pas de stylo.
Le militaire ne se dérida même pas, à la grande tristesse de Wade. Tandis que le petit magicien rengainait son flingue et se saisissait de l'arme blanche à terre, le soldat se contenta de reprendre d'une voix très protocolaire :
- Le commandant Nowaki a ordonné que l'on vous signale que vous êtes attendu au front, devant la forteresse des révolutionnaires. Il faut vous y rendre dans les plus brefs délais et... Attendez ! - Ouais, ouais t'inquiète, je connais la chanson mon gars. Pas d'entourloupine, pas de blagues vaseuses ni même de déridage ambiancé... Le boulot et juste le boulot. Z'êtes un peu coincés, vous autres, faudra changer ça un de ces quatre ! Bon aller viens, Bob, faut que tu me montres le chemin parce que j'suis perdu là.
L'énergumène eut le temps d'entendre Bob confier à son collègue « Ne vous inquiétez pas, il n'en a pas l'air mais on peut compter sur lui le moment venu. » avant de le rejoindre au pas de course pour lui indiquer le chemin le plus court. Bien entendu, Ike aurait pu se fier aux affrontements et remonter les baffes ou les hurlements. Pour sûr que Taito serait au bout du chemin ! Mais il trouvait plus sympa de faire participer son nouveau pote. Faut dire qu'il servait pas à grand chose mis à part ça, le pauvre ! Peut être qu'il aurait besoin qu'on lui remonte le moral ? Ouais, ça marchait bien de s'encourager avant une bataille en général. Enfin, dans sa compagnie de mercenaires, Ike se rappelait bien de Clark en train de les titiller ou de lâcher des blagues salaces avant son premier (et seul) contrat avec eux. Aussi, il tenta la même chose pendant qu'ils couraient en direction du champ de bataille :
- T'es un homme à femmes Bob ? - De... De quoi ?! - Le prend pas mal, mon gars ! J'te demande juste si t'aimes les femmes ? Pis même si t'aimes les hommes c'pas grave tu sais, j'ai rien contre ! Quoi que de mon côté je préfère les nanas. Alors, ok, j'ai jamais essayé avec un homme mais... - Ça va, ça va, j'ai compris ! Il doit vraiment te manquer une case mon gars... - Tu peux mieux faire, Bob. - Hein ? - Bah, niveau insulte t'es quand même à la ramasse ! Par exemple, t'aurais pu me demander « Ça t'a fait mal ? » et j'aurais répondu « Quoi donc? », pis t'aurais répliqué cash « Quand tes parents ont éteint le feu dans ton berceau avec une pelle ! ». Tu comprends le concept ?
Pendant un certain temps, les deux alliés de circonstances coururent sans échanger un autre mot. Puis, sans même lui jeter un regard, Bob lui lança au visage le fruit de sa cogitation active :
- Mais t'es complètement taré, en fait ! - Mieux, mais ça manque d'originalité. Et d'ailleurs non, ma mère m'a fait tester quand j'étais jeune. On est plus retourné voir le toubib, je crois qu'il a dévissé sa plaque et qu'il a changé d'adresse après... Raaah mais déride toi, Bob ! Bien sûr que c'est pas vrai ! Sérieusement, qu'est ce qui tourne pas rond chez vous, les marines ? - Je m'abstiendrai de répondre. On est bientôt arrivés, de toute façon, alors prépare toi au lieu de faire le guignol. Le capitaine de division Sataro sera sûrement là, il faudra que tu finisses le travail cette fois ! - No problemo. Par contre j'ai faim, y'aurait moyen de casser la croute après ? - Tout ce que tu veux si tu te tais dans la seconde... - Ah mais c'est que j'peux vouloir beaucoup, tu sais ?
Devant un soupir du marine, Ike préféra en rester là. Soudain, ils tombèrent nez à nez avec Taito, les deux lieutenants et quelques autres guss. Alors que le chasseur de primes s'apprêtait à le saluer à sa façon, Bob le prit de vitesse. Sans doute avait-il peur de la réaction de ses chefs devant une n'ième pitrerie de Wade :
- Au rapport, commandant ! Nous sommes arrivés juste à temps avec le chasseur de primes, semble-t-il. Quels sont vos ordres ?
« Alalalala... Bob. Petit Bob. », s'amusa Ike en pensée. « C'est pourtant simple ! On rentre, et on casse tout ! Tu devrais le connaître le Taito, depuis le temps, non ? M'enfin, il peut toujours nous surprendre et nous refaire une crise existentielle à la mère Thérésa, mais j'en doute... »
L'attaque pour la prise de St Urea avait enfin commencé. La charge multiple que les soldats effectuaient semait un peu la panique dans les rangs ennemis, mais ces derniers se reprenaient rapidement. Sans doute grâce à des encouragements venant de gens compétents tels que les cibles que je n'avais pas réussis à capturer. Mais qu'importe, motivés ou non, ces révolutionnaires vont tomber purement et simplement car notre volonté à nous - homme de la marine - est plus forte que la leur. L'avantage n'était pas de notre côté, mais pas non plus du leur et de ce fait, c'est le camps avec le plus de volonté qui gagnera. Voilà ce qu'aurais dit ma soeur, mais moi, je vois les choses différentes. C'est celui qui frappe en premier qui gagnera l'avantage, et si l'on continue de taper au lieu de laisser la main à l'adversaire, alors nous gagnerons.
Ne repensant plus à la veille, je fonçais en me concentrant sur l'objectif droit devant. Ce bâtiment devenu un véritable bastion de la révolution. Si cet endroit tombe, alors on pourra considérer que la majeure partie des révolutionnaire ont été défaits. Moi et mes collègues, nous évitions la première vague de balles offertes par nos ennemis. Nous réfugiant dans des ruelles, il nous fallait rester calme et attaquer. Devant le bâtiment, c'est une véritable muraille humaine qui se dressait. Une trentaine d'hommes armés étaient couverts par une dizaine de combattants eux-même épaulés par cinq canonnier sur les murs du bâtiment. La stratégie ennemie était assez classique. Le bataillon un attaque, protégé par le bataillon deux qui est protégé par le trois qui est protégé par les action du un... Un cercle vertueux qu'il fallait briser et pour cela, il fallait encaisser et non être gêner comme ils le désirent.
" ... Striker, Leiss ! "
Arrachant des morceaux de mur assez imposant, je laissais mes collègues se charger des cannoniers en tirant sur eux tandis que moi, j'allais disperser les rangs ennemis via une attaque toute simple. Une fois ma réserve de " projectiles ", je me mis à en saisir un et me dévoilant, je me mis à les lancer vers le groupe au sol. Les morceaux étaient si imposants qu'à moins de vouloir finir écrasés, ils devaient briser les rangs et c'est ce qu'ils firent, laissant ainsi Leiss et Striker descendre les canonniers tant bien que mal. Une fois ma réserve à sec, je me rendis compte que l'objectif numéros un était terminé. Plus de canonniers, il ne nous restais plus qu'à foncer. Me cachant un bref instant pour souffler, voilà que c'est à ce moment là que le fameux prodige tant aimé débarque. Je voyais l'enthousiasme de mes collègues, mais pas question de le chasser à cause de sa cote de popularité qui frôlait le zéro auprès de mes coéquipiers. Son coéquipier était là aussi et tant mieux. Faisant signe aux vingt hommes qui nous accompagnaient, je vins alors à confirmer la théorie de Ike.
" Tout juste.... SOLDATS !!! CHARGEZ !!! "
Prenant leurs armes, bien qu'ils ne soient que vingts et accompagnés de quatre personnes "compétentes, les soldats de tout grades se mirent à foncer vers la ligne ennemie. Sortant de ma cachette en poussant un rugissement dans le but de distraire l'ennemi, je bondis sur un bâtiment, puis un autre afin de prendre de la hauteur avant de sauter sur les ennemis. Leiss et Striker se mélangeaient à la foule pour mieux attaquer par surprise.
Malgré le nombre qui ne jouait pas en notre faveur, c'est une véritable vague à la puissance de celle d'un tsunami qui enfonçait les lignes ennemies. Décrochant plusieurs coups - et sans doute des mâchoires au passage - je mettais K.O plusieurs personnes et évitaient de temps à autres des attaques ennemis. L'attaque était tout aussi classique que leurs stratégie, et d'ailleurs, un seul mot résumait la situation : sauvagerie.
Sentant une opportunité se présenter, je me décrochais de la mêlée pour alors me diriger vers les portes imposantes du bâtiment. Appelant un maximum de renforts dans les survivants qui combattaient encore, je vins à hurler de ma voix rauque.
" EXPLOSEZ MOI CECI !!! "
Laissant les révolutionnaires postés en hauteur, impuissants pour le moment, je me mis à donner de grands coups dans la porte, la faisant presque valdinguer. Plusieurs coups devraient suffir, mais avec de l'aide, on gagnerais du temps précieux. Kiu... Toi et tes amis... Attendez moi, j'arrive.
De son côté, Violet courait dans les rues en dirigeant ses troupes avec le sérieux d'une personne jouant aux jeux d'échecs. Dix hommes par-ci, huit autres là-bas, une prise ne tenaille, une feinte ici et là. La ville était doucement aux mains de la marée marine qui l'envahissait, mais plus le temps passait, plus un souci de taille commençait à naître. En effet, plus présent que jamais, ce sont des jeunes adolescents, voir des jeunes qui étaient appellés à se battre dans les rangs ennemis. Certains marines hésitaient en voyant cela et ils se faisaient tirer dessus sans remords. Voyant que la situation risquait de lui échapper, prenant de la hauteur, Violet sortis son arme et laissait quelques rayons du soleil éclairer celle-ci, donnant un air presque divin à son intervention.
" Soldats de la marine, n'oubliez pas votre devoir. Vous avez jurés de rétablir l'ordre sur les mers et les continents. Que les ennemis soient des enfants ou des adultes, cela ne fait pas de différence. Vous œuvrez pour la justice, la vraie ! Si vous ne voulez pas tuer, même si la personne mérite ce châtiment, alors capturez les en blessant au minimum possible. ! "
Suite à ces dires, la demoiselle bondis pour atterrir au sol prête à intervenir elle-même. Rejoignant les troupes, la belle entrait dans la mêlée afin de montrer que les gradés en tout genre ne sont pas seulement ceux qui donnent les ordres et admirent les soldats se faire tuer. Eux aussi mettent la main à la patte comme on dit.
Sur chacun des champs de bataille, les gens se donnaient à fond. La guerre... Le tableau se dessinait comme bien souvent. Des gens meurent, d'autre sont blessés et au final, il y a un vainqueur et un vaincu.
Résumé : - Les hommes tentent de prendre de force le bastion. - Le groupe de taito se libère d'une petite impasse et c'est l'heure de l'invasion. - Violet motive les troupes qui hésitaient face à des enfants.
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Taito Nowaki
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Dim 28 Déc - 13:08
"Risk, la conquête
de Saint Urea !"
Au moment où Bob et les autres marines assemblés recevaient leurs ordres, simples et concis, Ike remarqua que plusieurs bouts de murs manquaient à l'appel. D'une simple déduction, au vue du champ de bataille devant lui, il en conclut que Taito venait de canarder leurs ennemis à coup de rochers ! Quand il lui avait dit, sur Armageddon Town, qu'il fabriquait ses balles lui-même, il n'aurait jamais pensé à ça... Pour l'heure, il avait d'autres chats à fouetter ! La marée de soldats se heurtait aux récifs de rebelles, telles des vagues tumultueuses tentant d'enfoncer une falaise abrupte. Alors ok, la falaise en prenait pour son grade, mais le coût était lourd. L'homme lézard et les deux lieutenants semaient la mort parmi les révolutionnaires, tant et si bien que certains commencèrent à tourner leurs armes vers le reptile bipède.
« C'est l'heure d'entrer en scène, gamin ! », clama Wilson. « La Justice triomphera, ne laissons point nos frères les marines gaspiller leurs vies ! » « Tiens, ça faisait longtemps qu'on l'avait pas entendu celle-là. », s'étonna Wade. « T'as toujours le cerveau en compote après les expériences de l'autre con, hein ma p'tite Chuu ? » « On en parla plus tard ! », ordonna l'ex-mercenaire. « Watch out ! Un sniper sur le toit, il vise Taito ! »
Ni une ni deux, Ike dégaina son Desert Eagle droit. Dans le même geste, il retira la sécurité et visa en un instant la tête de l'homme. La crosse bien en main, il appuya sur la gâchette. Ah ! Quel doux son que celui d'une détonation jamais déclenchée ! Une arme neuve, impeccablement lustrée et vissée au millimètre près. Le recul était en effet minime et la précision de l'arme sans doute démentielle. Il sentit presque sa balle s'enfoncer, pouce après pouce, dans le mur à côté de sa cible. Un instant, Ike resta là, en joue, à cligner des yeux comme un demeuré. Puis, son cerveau redémarra et intégra ce qu'il venait de se passer :
« Mais quel con... Une arme neuve ! Mais bordel ! Faut une centaine de tirs pour qu'une arme neuve se calibre à la perfection ! Connerie ! »
Mais il n'avait pas le temps de s’entraîner à une centaine de tirs ! Le sniper l'avait remarqué et, plutôt que de tenter d'abattre Taito, il tourna son arme vers lui. Instinctivement, Ike corrigea la trajectoire de son arme et cette fois-ci la balle traversa la poitrine de l'homme.
« Chiotte... Je voulais lui caler entre les deux yeux ! », râla Wilson. « Le résultat est le même ! Révolutionnaires : zéro. Ike : un. », le consola Wade.
Sans plus attendre, le chasseur de primes se lança corps et âme dans la bataille. Petit à petit, il apprenait à maîtriser ses deux nouvelles armes à feu. Effectivement, il pouvait déjà sentir tout le potentiel meurtrier de ses deux dernières acquisitions. Malheureusement, tout comme un sabre avait besoin d'être éprouvé avec le combat, un flingue devait être chauffé avant d'atteindre sa vitesse de croisière. Il allait sans doute en chier dans cette bataille, mais l'avenir serait plus brillant ! D'autant plus que, pour l'instant, il avait des marines pour encaisser à sa place. C'était donc le moment rêver pour permettre à ses deux bijoux de se roder. Un révolutionnaire tenta de le cueillir avec un sabre sur sa droite. Il s'accroupit pour esquiver et, en se relevant, gratifia le rebelle d'un grand coup de crosse dans la tempe. Le pauvre homme tomba à la renverse aussi sec. Soudain, un grand cri s'éleva :
- EXPLOSEZ MOI CECI !!!
Toujours dans la finesse, Taito ne voulait pas faire dans la demi-mesure et demandait à ce qu'on éclate la porte d'entrée du quartier général ennemi. Qu'à cela ne tienne ! Il arracha des mains à un marine qui se tenait à côté de lui son Bazooka et lui lâcha tout de go :
- Laisse faire les pros, p'tit. - Eh le chasseur de primes, tu te crois où ?! C'est une arme de gros calibre ça ! - Aucun souci, j'ai un permis pour ça. Prepare to be amaaaaaaaaaaaaaaaaaazed !
Ike ne laissa pas le loisir à ces glandus de tenter de l'arrêter. Il visa la grande porte de la forteresse et, une fraction de seconde plus tard, l'énorme boulet vrombit. Cette arme là avait été utilisée mainte et mainte fois. Parfaitement ajusté, son tir alla se fracasser contre l'ultime rempart des révolutionnaires. Instantanément, les tirs des rebelles encore debout fusèrent dans sa direction. Mais il n'en avait pas terminé !
- Tiens p'tit ! s'exclama Ike en lançant au marine le bazooka. Attrape-moi ça, faut que j'aille faire le ménage.
Sans même un regard en arrière, l'énergumène fusa vers la porte à toute allure. Des tambours plein la tête, il éclata d'un rire puissant tout en s'envolant littéralement à l'encontre de la porte, poing en avant. D'un énorme « Sonic Blast », il fit voler ce qui restait des ventaux sous le regard médusé de l'assistance. Porté par son élan, il atterrit sur un grand débris de porte et déboula dans le couloir sur son Skate en pierre improvisé. Il dégaina ses deux flingues et commença à tirer en hurlant comme un damné :
- OBJECTION !
Le comité d'accueil ne fut pas très aimable, ni très réceptif à son entrée en scène de badass. Les premiers rangs d'ennemis se prirent une pluie de pierres sur la tronche. Les autres écopèrent de balles logées à divers endroits de leur anatomie, jusqu'à ce que les chargeurs d'un de ses flingues soit entièrement vidé. Sans leur laisser le temps de répliquer, le chasseur de primes prit la poudre d'escampette en tirant les quelques balles qui restaient dans son autre arme à feu. Il rejoignit alors Taito à l'extérieur de la porte et lança d'un air guilleret :
- Demolition man, à vot' service commandant ! C'est quoi la suite du plan ?
Tout en écoutant les directives de l'officier, Ike entreprit de recharger ses deux flingues, tandis que la bataille faisait toujours rage sur la place extérieure. Mais à présent, l'intérieur leur était accessible ! Il était temps d'amener la fête jusqu'au centre de commandement des foutus rebelles et de les faire sauter en mode étoile noire !
« Euh deux secondes là... c'est pas les rebelles qui font sauter l'étoile noire normalement ? », se demanda en pensée Wade. « Does ANYTHING you EVER say makes sense ? Bordel Wade, j'vais finir par croire que t'es encore plus cintré que je ne le pensais ! », lui répondit Wilson de la même façon.
Les révolutionnaires n'abandonnent rien. Continuant de combattre qu'importe la situation, ils nous tenaient tête, mais pour ma part, je ne comptais pas abandonner. Plutôt mourir que de laisser cette île à ces rebelles. Aujourd'hui, ce sont eux qui tomberont et demain, ce seront des hauts-gradés, jusqu'à ce que ce soit la tête du leader qui termine dans un panier.Certes, la mort n'est pas obligatoire même pour le dirigeant de la révolution, mais entre nous... C'est préférable. Quoi qu'il en soit, c'est avec ce raisonnement que je me battais chaque jour. Les combats ne sont rien qu'une préparation à l'affrontement ultime et par la suite, seul le destin nous dira si l'on est destiné à participer ou non à ce combat.
Me battant avec tout ce que j'avais, je ne me fiais qu'à mon instinct. Ignorant certaine menaces, fort heureusement, certaines personnes me protégeaient volontairement ou autre. Ainsi donc, je laissais Shigo faire ce qu'il faisait sans l'importuner. Les échanges de coups se multipliaient et la guerre était clairement déclarée. Quelques soldats tombaient, mais avouons le, la majorité de personnes qui tombaient sont des révolutionnaires et tant mieux. Désormais, il restais plus que la porte à défoncer pour continuer l'assaut. Et devinez qui répond présent ?
Sans plus tarder, j'use de mon tekkai afin de me durcir et éviter des dégâts bêtement. La roquette entame bien la porte et je laisse donc le chasseur de prime faire en sorte que le dernier rempart cède. Cependant, il ne s'arrête pas, toujours aussi timbré, il fonce et nettoie une petite partie du comité d’accueil. Suite à quoi, il revient comme s'il avait juste fait une promenade de santé. Quelque peu impressionné tout en étant exaspéré par son attitude naturelle, je vins à le laisser revenir à moi et me demander la suite. La suite hein ?
" ... On met hors d'état de nuire les rebelles et on capture les autres."
Alors que j'allais entrer, mon escargophone se met à sonner et ma soeur se met à parler. Hm ? L'écoutant, je vins alors à noter ce qu'elle disait. Pour faire simple, les renforts de l'autre jours s'étaient concentrés en ville, mais ... Le fameux Sataro semblait se diriger vers nous. Oh ? Souriant en coin, je vins alors à regarder mon cher collègue.
" Terminer le travail ici ou à l'intérieur, cela te tente-t-il ? "
Le message était clair, ou bien il me suivait et Sataro viendrait nous chercher à l'intérieur, ou bien il pouvait rester là et attendre son ami. Cette fois, nous ne comptions pas rebrousser chemin, non... Nous allions vaincre. Laissant le choix à mon " ami " du jour, je faisais signe aux soldats restants. Entrant dans la grande demeure, je vins à diriger les hommes vers les escaliers de secours afin qu'ils ne puissent pas s'échapper. Moi et les deux lieutenants, nous prenions la voie principale pour monter et éliminer ceux qui se dressaient sur notre chemin. Alors que nous montions d'ailleurs, voilà que des révolutionnaires ouvrirent le feu sur nous. Me cachant derrière un pilier comme mes collègues, je vins à ordonner d'attendre. Malheureusement, les ennemis ne désirent pas cela. Une voix familière se fait entendre. Ne pas passer dit-il ? Passant outre le pilier, je vois donc le fameux chanteur du groupe. Bien décidé à ne pas nous laisser passer, il est armé d'un nouveau micro encore plus gros qu'avant. Merde !!! Leiss et Striker tentent de tirer sur lui, mais à la surprise générale, des révolutionnaires se sacrifient en prenant les balles à la place de mister Rob. Grognant, je vins me boucher les oreilles tandis qu'il nous hurlait de partir en ajoutant qu'il ne nous laisserais pas passer.
" Ferme la.."
Son cri strident était si puissant que les murs se mirent à trembler. Le plafond menaçait de s'effondrer et autant le dire, ce genre de situation n'est pas plaisante. Me décidant à agir, je vins alors à sortir de ma cachette et user d'une technique qu'il devait bien connaitre. Me propulsant d'un coup vers lui, j'usais du soru et tekkai afin de me transformer en véritable roquette. Lle percutant de plein fouet dans le ventre, je vins alors à me redresser et le fixer d'un air énervé. Cela a comme un air de déjà-vu me disais-je, mais cette fois, il ne se fera pas aider. Totalement hors de moi, je frappais d'un coup de queue les personnes qui s'interposaient entre moi et lui. Bien moins nombreux et armés que la dernière fois, je n'avais aucun mal à approcher cette fois-ci.
" ... Tu dit plus grand chose hein... " " ... P... Parce que je n'ai pas.. de son..."
Alors que j'allais le frapper, voilà que quelque chose attire mon attention. Un son plus mélodieux et assez rauque se faisait entendre. Une guitare ? Bizarrement, je ne ressentais rien sur le coup, mais voilà que Rob se redresse sans tarder. Hm ? Lui qui semblait si blessé que ça ? Iintrigué, je tourne les yeux vers le nouveau venu qui est Adam. Ce dernier touche les cordes de sa guitare avec un certain enthousiaste. Que pense-t-ils faire tout les deux ?
" Tu pensais qu'un groupe est inutile quand il tourne en solo ? ... On est aussi soudé seul, qu'en duo ou tous ensemble."
Haussant un sourcil, je me fait surprendre. Adam fait un geste brusque sur sa guitare tandis que Rob hurle une fois de plus. La combinaison donne naissance à une sorte d'onde sonore assez bruyante qui balaye tout sur son passage. Me repoussant, je m'écrase contre un pillier et m'effondre au sol. Striker et Leiss tentent de nouveau de tirer, mais leurs tirs sont déviés par une nouvelle onde sonore. Fait chier, cette attaque semble agir comme un bouclier qui repousse tout. A cela, je n'ai qu'une solution, être plus fort que la force qui repousse les choses. Fronçant les sourcils, je me concentre et m'apprête à foncer tandis que Adam et Rob préparent une nouvelle musique en déclarant clairement que nous ne passerons pas et que Kiu restera en sécurité. Tch...
Dehors, les affrontements continuent en ville. Violet maintient un certain équilibre, mais elle ne se voile pas la face. Les troupes ennemies sont nombreuses et variées. Les captures en tout genre se multiplient, mais chacune semble augmenter la frustration du camp adverse rendant leurs attaques suivantes plus virulentes que jamais. Ne cédant pas à la panique, elle ordonne un regroupement afin de se concentrer. De son côté, Sataro arrive bientôt au pied du bâtiment armé de sa faux et de son sourire assez... démoniaque. Bien décidé à en terminer avec les troupes marines, il s'apprête à donner un coup de faux et envoyer une terrible lame d'air.
Résumé : - Taito laisse faire Shigo et se retrouve donc avec une porte ouverte. - En ville, c'est la pagaille, les troupes révolutionnaires de la veille entrent dans la partie et Sataro se dirige vers le bâtiment. - Taito laisse le choix à Shigo de le suivre ou rester là. Quoi qu'il en soit, il lui laisse Sataro ( son besta ♥ ). - Taito et les deux lieutenants montent et tombent sur Rob qui les agresse, mais alors que Tai semble prendre l'avantage, Adam se mêle de tout ça et c'est désormais un Duo Chanteur/Guitariste qui se bat. - Sataro arrive en bas du bâtiment et s'apprête à envoyer une lame d'air pour couper la base du bâtiment ( en pensant sans doute que Kiu est en sécurité, que les révo ont de quoi la protéger etcetc ).
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Dim 28 Déc - 16:42
"Risk, la conquête
de Saint Urea !"
Alors comme ça, le camarade Sataro rappliquait avec des potes ? Le chasseur de primes sourit à cette idée. Le capitaine de division était un adversaire coriace et, même s'il n'était pas primé, il serait sans doute récompensé pour l'avoir mis hors d'état de nuire. Enfin s'il y arrivait pour de bon, cette fois... Qui plus est, se bastonner avec le chanteur qui hurlait à la mort ne lui plaisait pas outre mesure, il tenait à la santé de ses tympans ! Aussi, il affirma avec aplomb :
- Je m'occupe de Sataro ! J'vais lui retourner la tête, round two ! Par contre me faut un peu d'aide pour tenir à l'écart ses copains, sinon le combat risque de tourner court...
Pendant un instant, il crut que Taito s'en contrebalançait, car il le vit faire signe à des marines de le suivre. Alors qu'il s'apprêtait à gueuler en agitant les bras comme un gosse, une main s'abattit sur son épaule. Il se retourna et vit le p'tit gars à qui il avait piqué son Bazooka lui montrer le champ de bataille. Une demi douzaine de marines restaient sur la place, et quelques autres arrivaient par petites grappes. Cependant, d'autres rebelles pointaient également le bout de leurs nez un peu partout. Si Sataro rappliquait avec des renforts, devant une telle débandade, c'était la défaite assurée. Seul souci, personne ne l'écouterait, ça le chasseur de primes en était convaincu !
- Rassemblement aux portes ! entendit-il le soldat au bazooka gueuler.
Il jeta un coup d'oeil à l'homme qui venait de s'égosiller ainsi, et repéra ses insignes de sergent. Vu sa tronche enfantine, il le prenait tout juste pour un mousse ! Comme quoi... Bref, les marines se regroupèrent sous les portes et se barricadèrent derrière des gravas en attendant les renforts ennemis. Pour sa part, Ike finit de remplir ses chargeurs et, une fois ses armes à feu prêtes, alla chercher parmi les gravats s'il ne pouvait pas trouver un sabre ou deux. Par chance, il en dégota un à l'air libre, avec un fourreau dégueulasse à la peinture rayée en de multiples endroits...
« Bah ! Faudra bien s'en contenter... », admit Wilson en empoignant l'arme blanche.
C'est à peu près à ce moment qu'il entendit un cri strident s'élever des étages. Les murs se mirent à trembler et, de peur de se faire ensevelir, il préféra rejoindre la petite escouade en poste devant l'entrée de la forteresse. Son instinct semblait lui avoir soufflé une bonne idée, car il aperçut la dégaine sadique de Sataro se détacher, parmi une escouade de rebelles. Sans même se fendre d'un petit « Yop, ça va ? », l'enfoiré à la faux leur lança une énorme lame d'air. Ike se jeta au sol et esquiva l'attaque. Mais en réalité, Sataro visait les piliers qui maintenaient en place une partie de la toiture... juste au dessus de la zone où les marines s'étaient retranchés ! En catastrophe, Ike leur hurla de se replier à l'intérieur et attrapa le premier marine qui lui tomba sous les mains avant de le projeter en sûreté. Lui même plongea juste à temps avant de se faire écraser par la chute de pierres. Malheureusement, plusieurs hommes n'eurent pas sa chance... Les combats reprirent alors de plus belle, le moral des révolutionnaires gonflé à bloc suite à l'arrivée de leur leader.
- Balancez leur des grenades et forcez-les à se mettre à couvert, sinon on va se faire submerger ! ordonna Ike.
Comme il s'y attendait, personne ne fit mine de lui obéir. Les soldats, à présents pas plus de six ou sept, devaient tenir face à une horde de rebelles armés de bric et de broc. La situation leur était plus ou moins favorable, malgré tout, vu la conformation des lieux. S'ils voulaient passer, les révolutionnaires devraient le faire à deux de front maximum. Le couloir était encombré de morceaux de porte, de pierres et de cadavres, et ne permettaient pas à leur nombre de jouer en leur faveur. Néanmoins, voilà tout ce qu'il pouvait espérer : gagner du temps jusqu'à ce que d'éventuels renforts alliés arrivent ! Et s'ils n'arrivaient jamais ? Ils finiraient tous par mourir, lui compris. La guerre d'usure n'était donc pas une option !
« Fait chier ! », jura Ike dans ses dents.
Soudain, il vit Sataro se préparer à lancer une deuxième lame d'air. Ni une ni deux, il dégaina ses Desert Eagle et lui lança une petite salve pour le décourager. Le capitaine de division para toutes ses attaques avec la même aisance que précédemment, même s'il semblait souffrir à cause de sa blessure au ventre. Et pour cause ! Il avait tout de même écopé d'un deuxième trou de balle la dernière fois qu'ils s'étaient battus ! Ike compta vingt trois révolutionnaires en plus de leur chef... certains étaient vraiment jeunes et on aurait dit qu'ils tenaient une arme pour la première fois de leur vie. Par contre, d'autres ressemblaient à de vrais soldats. Le coup était tendu, mais ça valait la peine d'essayer.
« L'enfoiré est solide... », grogna Wilson. « Pas le choix, va falloir tenter un truc si on veut pas y passer, Wade. » « J'aime pas quand tu prends un air aussi sérieux, mec... La dernière fois on a quand même failli y passer ! » « Si tu fais référence à l'incident avec le singe, je n'étais que très peu impliqué... » « Bref, quand faut y aller... »
Et ils y allèrent. Non pas comme un soldat ordinaire, ni même un fier défenseur de la Justice, ou un militaire dûment entraîné et raisonné. Wade et Wilson firent ça à leur manière : un maximum de chaos ! Alors que Sataro donnait des ordres pour les encercler, Ike se jeta sur les gravats devant lui et utilisa un Sonic Blast à pleine puissance. Il commençait à gérer cette technique de mieux en mieux. Les pierres, les poutres et les tuiles du toit, les corps, les armes et une partie du sol volèrent en un instant vers ses ennemis. Ces derniers se prenaient pour des loups qui venaient de coincer un troupeau de brebis. Sauf que les brebis avaient des dents, et la plus galeuse d'entre elles comptait bien s'en servir ! L'énergumène dégaina ses merveilles et vida ses chargeurs sur la troupette, complètement prise au dépourvu. Lorsqu'il arriva à sec, il rangea ses Desert Eagle et se mis à couvert. Les marines semblèrent se réveiller et canardèrent à leur tour ce qui restait de l'escouade de rebelles.
« J'ai l'impression qu'on a fait mal. Mais Sataro a dû s'en sortir, je crois l'avoir vu sauter en arrière... », grinça Wilson.
Tandis que la poignée de soldats encore en vie continuaient tirer, Ike rechargea ses armes. Il avait déjà usé quatorze de ses vingt huit balles achetées un peu plus tôt, et se servait de ses toutes dernières pour refaire le plein... Vraiment, ces saloperies partaient comme des petits pains ! Il allait devoir se faire une réserve un peu plus conséquente la prochaine fois. Ou, tout simplement, apprendre à les fabriquer lui-même. Avec un peu de chance, s'il gardait une balle, il arriverait à comprendre comment elle était fabriquée en la disséquant... Après tout, il était ingénieur lui aussi !
Un bruit étrange le coupa dans sa rêverie. En un instant, il comprit de quoi il en retournait en voyant les marines se jeter à terre. Il les imita juste à temps avant de sentir une gigantesque lame d'air passer au dessus de son crane. Elle coupa la façade du bâtiment en deux. Ike se risqua à jeter un coup d'oeil par delà sa cachette et aperçut le capitaine de division, accompagné de cinq autre guss.
« Ok ! Leur nombre a bien diminué, déjà ! Mais faut faire vite, avant que d'autres cons rappliquent... », résuma Wilson.
Ike jeta une pierre du côté des quelques survivants marines et tenta de leur faire comprendre, par gestes, qu'il allait s'occuper du mec à la faux. Par contre, il fallait qu'ils dégomment les cinq autre péquenauds ! Le message sembla passer, cette fois, mais il redoutait vraiment qu'ils le laissent en plan au dernier moment... Il espérait seulement que ça se passe mieux pour Taito, à l'intérieur du bâtiment.
Trois contre deux... On devrais avoir l'avantage non ? Et bien croyez le ou non, ce n'est pas totalement le cas. Le duo Adam et Rob faisait des merveilles à mon grand étonnement. Ils nous maintenaient à distance grâce à des ondes sonores qui n'arrangeaient pas mes petites affaires. Les deux ne se montraient pas très offensifs, mais en manière de défense, ils faisaient un morceau de musique redoutable. Bordel de zut... Alors que je me redressais, le bâtiment trembla légèrement, signe qu'en bas, les choses sont assez tendues aussi. Me mettant derrière un pilier en compagnie de mes deux acolytes, je réfléchissais à quoi faire. La situation est comme au point mort, pourtant, pas question de reculer et partir la queue entre les jambes. Regardant mes coéquipiers, je fis quelques signes et espérais que ça marcherais. Leurs ondes sonores pouvaient nous repousser dans un sens, mais pas dans tous à la fois si ? Tentant le tour pour le tout, je vins alors à déclarer l'attaque et nous prîmes tout les trois des directions différentes. J'attaquais de face, Striker à droite et Leisse à gauche. Comment faire pour parer ceci hein ?
Alors que je m'apprêtais à frapper ces deux types, voilà que Rob positionne son micro bien en face de la guitare de son allié et d'un coup sec, son acolyte fait vibrer les cordes de sa guitare. Le son semble s'amplifier et... S'étendre. Nous repoussant tout les trois d'un coup sec. Me cognant contre un mur, je me redresse immédiatement en hurlant de continuer les assauts. Mais ce n'est pas la solution, ils semblent avoir mis au point cette technique exprès pour nous repousser et... ça marche. Me mordant la lèvre, c'est à ce moment là qu'en observant ces deux gars bloquer le passage vers la suite du bâtiment que je me mis à repenser à des dires de Violet qu'elle avait dit lors d'un entraînement.
" Si l'adversaire ne te laisse pas de faille, réalise là toi-même."
Souriant en coin, je vins alors à regarder au dessus de moi. Le plafond... Craquelé, il n'allait pas tenir et je comptais bien user de cela. Prévenant Leiss et Striker d'un geste, je décrochais un pilier et d'un coup, je l'envoyais vers les deux gars qui nous bloquaient le passage. Comme espéré, ils usaient de leurs ondes pour briser le morceau en miettes et je profitais de cela pour sauter, donner un fulgurant coup dans le plafond et grimper pour monter directement à l'étage supérieur. Comprenant leurs erreurs, les deux jeunes se mirent à jurer et s'apprêter à rebrousser chemin pour aller protéger la cible. Mais là encore, ils faisaient une erreur. Les deux lieutenants se jetaient sur eux afin de rester une belle distraction. Piégés et retenus, les deux musiciens se retrouvaient forcée à faire une impro pour leurs spectateurs surprises.
Au dessus, je me mis en route vers les étages supérieurs entendant des révolutionnaires dire qu'ils devaient mettre la demoiselle en sécurité, qu'elle devait fuir. Haha... Trop tard. Fronçant les sourcils, je me mettais à donner des coups sur des larbins, tout en encaissant quelques coups ici et là. Ma rage m'empêchait d'abandonner tout de suite, bien que de manière générale, j'encaissais trop. Mais pas question de changer immédiatement. Il devait rester deux ou trois étages avant le haut du bastion. Fonçant l'air toujours aussi sauvage, ma cible était toute désignée : Kiu. Ignorant les gens autour de moi, je pulvérisais un petit groupe de trois personnes qui tentaient de me faire barrage. Seuls quelques coups directs me touchaient et me surprenaient. Mais aussitôt, je me reprenais pour mordre les responsable et reprendre ma route. Traçant en ligne droite dans les couloirs, j'avais ouïe dire qu'ils tentaient d'évacuer les gens importants par le toit. Bien... Dans ce cas, direction le toit.
Dehors, Sataro semblait toujours aussi gonflé à bloc. N'ayant pas retenu les consignes qu'on lui avais donné, il était sur le point de se donner à fond, plus qu'il ne le devrait. Sa faux dans les airs, il commençait à la faire tournoyer, sourire démoniaque aux lèvres. Visiblement, son amitié pour Shigo Ike ne faisait qu'augmenter de secondes en secondes. Qu'il soit aidé ou non, le révolutionnaire comptait bien mettre les compteurs à jour cette fois-ci.
Violet quant à elle avait délaissé quelques hommes et elle se faisait un chemin au milieu des quelques révolutionnaires qu'elle croisait. Ordonnant aux gens de tenir leurs positions, il était clair que tant que les dirigeant ne " tombent " pas, les marines seraient pris pour cible et à la longue, peut-être qu'ils perdraient. Usant de sa lame pour étourdir les gens, elle approchait de plus en plus du bastion, dégainant sa lame chantante, une douce mélodie se faisant lentement entendre pour les personnes proches. Mais aucun risque pour les personnes juste devant l'établissement.
Résumé : - Taito et ses copains se font repousser. Mais après réflexion, ils tentent le tout pour le tout. Taito envoie un morceau de pilier vers ses ennemis qui se fait briser et use de ce leurre pour briser le plafond et monter à l'étage supérieur. Ses alliés continuent de retenir Adam et Rob. - Violet se dirige vers le bastion pour donner un coup de main. - Sataro semble préparer une attaque spéciale pour son meilleur ami.
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Taito Nowaki
Shigo Ike
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Jeu 8 Jan - 17:24
"Risk, la conquête
de Saint Urea !"
« Gamin... je la sens plus trop cette histoire... », marmonna Wilson en pensée.
Et en effet, Sataro commençait à devenir de plus en plus menaçant. Non content de lancer des lames d’air avec sa faux, l’enfoiré commençait à la faire virevolter de plus en plus vite ! C’était à se demander s’il avait tout donné, la fois précédente ! Ou alors les blessures du chasseur de primes l’avaient-elles affaibli ? Mais dans ce cas, le résultat aurait dû être pire encore pour le révolutionnaire ! Laissant là ses réflexions qui ne menaient nulle part, Ike se tint prêt. Il resserra sa prise sur le sabre qu’il avait ramassé avant de foncer sur le rebelle, quelques instants plus tôt. Il avait cru profiter d’une ouverture, juste après qu’il ait lancé une autre attaque à distance, mais il s’était trompé. Les marines en poste avaient bien fait leur boulot en éliminant les rebelles par surprise, mais Ike s'était loupé. Non seulement le faucheur avait esquivé son coup en traitre, mais il avait contre-attaqué dans la seconde et avait faillit amputer Ike de son bras gauche. À la place, il avait juste écopé d’une estafilade sur l’avant bras. Le capitaine de division souriait comme un dément, sûr de lui et prêt à passer à l’action. Sa faux semblait attirer l’air autour de lui et le compresser sur son passage en une sorte de...
Trop tard, son adversaire lança l’attaque immédiatement et hurla :
- Grim Reaper !
La gigantesque lame d’air s’élança dans tous les sens. L’enfoiré avait réussi à créer une attaque circulaire énorme ! D’instinct, Ike sut qu’il ne pourrait pas bloque et encore moins encaisser ! Alors que son fruit du démon tentait de s’enclencher pour copier la technique il le réprima, de peur de mourir, et préféra esquiver du mieux qu’il put ! Avant même que la technique ne soit effectivement déclenchée, il s’était mis à courir comme un dératé vers la base des rebelles, en direction d’un pilier. Alors que la lame d’air était presque sur lui, il sauta, prit appui dessus, puis rebondit le plus haut possible. Tandis qu’il effectuait un salto arrière, il esquiva in-extremis l’attaque, mais laissa un bout de fourreau derrière lui, découpé net. À peine sur le plancher des vaches, il sentit Sataro sur lui et esquiva par réflexe. Le rebelle le suivit et ils échangèrent de multiples passes. Ike enchainait les feintes et les esquives, mais n’arrivait pas vraiment à en placer une... L’autre était vraiment doué. Malgré sa blessure sérieuse à l’abdomen, il menait la danse sans réel souci !
« Chier ! Je savais qu’on aurait dû plus s’entrainer au sabre ! », râla Wade. « T’avais qu’à le faire au lieu de flemmarder, you lazy clown ! », répliqua Wilson.
Alors que les deux crétins commençaient à se chamailler, Chuu en profita pour prendre le contrôle du corps, ce qui n’arrivait quasi jamais ! Elle hurla en leur for intérieur :
« La victoire pour la Justice ! »
Sans aucune peur, elle fonça droit vers Sataro. Ce changement brutal de stratégie sembla le prendre au dépourvu. Il réussit néanmoins à amorcer une attaque qui laissa seulement une entaille sur l’épaule d’Ike, suite à une embardée sur le côté. Le chasseur de primes était à présent au corps à corps et ne se gêna pas pour en profiter :
- Sonic Blast !
Avant que le capitaine de division ne puisse se remettre efficacement en garde, le poing du trio déjanté fusa comme un roc... droit sur sa blessure. L’onde de choc qui suivi dût broyer ce qui restait de sa cage thoracique et l’envoya valser. Alors que Chuu, toujours sous l’emprise de ce maudit lavage de cerveau, allait vanter les mérites du gouvernement, une ombre au sol attira l’attention de Wilson. Le mercenaire crut se souiller lui-même lorsqu’il réalisa la situation. En extrême urgence, il botta le cul de Chuu intérieurement et reprit le contrôle du corps juste à temps pour se jeter à terre d’une cabriole. La faux, tenu à bout de bras par le révolutionnaire, passa à un cheveu de son nez. Il sentit presque le doux baiser de l’acier sur sa peau, mais n’en garda qu’une peur bleue comme seule cicatrice.
« Ce mec... », commença Wade. « C’est un putain de monstre ! », termina Wilson dans un frisson.
Malgré des entrailles transpercées et des os broyés, malgré leur attaque assez puissante pour, à pleine puissante, briser la pierre... Leur adversaire était quand même capable de contre-attaquer dans la seconde ! C’était quoi ce délire ?! Il était fait en quoi ce con ?! Un filet de sueur froide commença à glisser le long du dos du chasseur de primes. Il fit inconsciemment un pas en arrière pour se remettre en garde, les mains un peu plus tremblantes. À force de tout prendre à la légère, il allait finir par se faire tuer avec ses conneries ! Sataro se releva en crachant du sang, ce qui, pourtant, ne fut pas pour rassurer les compères. Au contraire, qu’il soit déjà capable de se relever leur foutait les jetons... Alors que Wade secouait les puces de Chuu dans leur tête, pour avoir failli les faire tuer, Wilson tenta d’analyser calmement la situation. D’un coup d’œil alentours, ses entrailles se roidirent à nouveau. Partout où se promenait son regard, des immenses balafres marquaient la précédente attaque du capitaine de division. Certains lambeaux de bâtiments tombaient en ruines à présents et se brisaient à terre. D’un regard, il comprit que plus aucun des marines postés devant la base des rebelles ne viendrait l’aider. Ces mecs se chiaient dessus comme pas permis !
- Tu ne sais donc qu’attaquer en lâche, ordure ? lui lança Sataro d’une voix grinçante mais, à leur grand plaisir, assez essouflé. - Tu sais ce qu’on dit... Crouching Moron, Hidden Badass ! Ou un truc du genre... répliqua Wade avant que Wilson ne puisse l’arrêter.
La remarque fut accueillie par un grincement de dents et un regard assassin. Lentement, le rebelle se remit en garde et attendit la charge de son adversaire. Malgré tout, il semblait bien diminué et luttait pour respirer. Cependant, Ike était loin de se fier entièrement à cette intuition. L’histoire lui prouvait que ce mec était capable de le surprendre. Un faux pas. Un seul faux pas. Voilà tout ce qu’il faudrait pour qu’il se fasse décapiter. Il l’avait toujours su, à vrai dire. Depuis le début du combat, Bob s’était en permanence énervé de son manque de sérieux. La raison était pourtant évidente : quoi de mieux que de ne pas penser à la mort pour oser ce qu’une personne censée ne tenterait jamais ? C’est ainsi qu’il maximisait ses chances de victoire. Il n’avait jamais été particulièrement doué au combat, ou extraordinairement fort. Il le savait bien. Par contre, il pouvait exaspérer et distraire ceux qu’il rencontrait comme personne. Ce que les autres prenaient pour des idioties ne l’étaient pas totalement. Ses fariboles, rodomontades et plaisanteries servaient à la fois à distraire son adversaire, mais aussi à éviter qu’il prenne conscience du danger dans lequel il se trouvait. Seulement... quand l’effet s’estompait, il redevenait un simple quidam pris de doute et de peur.
« Bordel... », jura Wade en aparté. « Wilson, faut que tu nous sortes de là ! » « T’inquiète, gamin... Regarde qui vient d’arriver. Mais regarde discrètement pour une fois ! » « Hmmmm hmm... » « Ouais, je vois que tu les... hum... Que tu l’as vue. Capiche ? On force l’autre con à se concentrer sur nous, on la couvre, elle attaque et on finit le boulot si jamais y’a besoin ! »
Avant que Sataro ne reprenne totalement ses forces, Ike rengaina son sabre. Il empoigna ses Desert Eagles et ouvrit le feu. Violet-chan était douée, mais surtout observatrice. Elle comprendrait sans aucun effort la manœuvre à la manière dont Ike se déplaçait. Il allait forcer Sataro à le suivre et occuper sa faux pour bloquer ses balles, mais ne se placerait pas dans la même ligne qu’elle. Il allait plutôt obliger Sataro à se placer de biais, afin que la marine arrive dans son angle mort et, surtout, qu’elle ne puisse pas être touchée par ses tirs. Quatorze coups, c’était tout ce qu’il pouvait lui accorder ! Après, il serait à sec et devrait la soutenir au sabre. Autant dire qu’il valait mieux amocher sérieusement Sataro avec ce combo !
Les bruits de coups de feux retentissent dans toute la ville. Ce n'est plus une traque pour capturer deux personnes, mais c'est bel et bien une guerre. Deux camps s'affrontent dans le but d'avoir un seul vainqueurs. Il y a des morts bien que très infimes, des blessés et des combattants encore debout. Trois scènes tournent tranquillement dans cette situation : - La première est celle où se trouve Shigo Ike. Ce dernier affronter Sataro et il faut le dire, l'affrontement est plus qu'intense. Que ce soit le chasseur de prime ou le révolutionnaire, aucun des deux ne lâche prise. La victoire est désirée des deux côtés. - La seconde se trouve dans le bâtiment au premier étage. Deux rock star combattent deux lieutenants en essayant de protéger un de leurs amies encore debout et la principale cible de cette attaque massive. Là encore, aucun des deux camps ne relâche la pression bien que les premiers essoufflements se font ressentir. - Et finalement, plus haut dans le bâtiment, il y a ma personne qui - tel un bulldozer - fonce dans le tas, balayant les quelques personnes qui s'interposent en pensant pouvoir me stopper simplement en se mettant en travers de ma route. Toutes les batailles sont tendues, mais regardons de plus près :
Violet approche de la zone de bataille et très vite, elle tombe nez à nez sur le combat entre le chasseur de prime et le fameux capitaine de division. Ses coups de faux sont impressionnants et font froid dans le dos. Guidé uniquement par son instinct et sa soif de justice, la demoiselle dégaine sa deuxième lame et remarque aisément la tentative du jeune homme pour lui offrir une ouverture. Arriverait-elle pile à l'heure pour terminer le travail ? Quoi qu'il en soit, elle n'est pas comme son frère, elle ne compte pas tenir compte du passé du jeune homme, et bien qu'elle ne l'apprécie pas plus qu'une autre personne, elle ne va pas gâcher son coup bêtement. Essayant de lire les pas qu'ils font tout deux, la demoiselle se concentre. Usant du terrain complétement saccagé, elle se cache derrière quelques débris imposants, puis finalement, elle ferme les yeux pour réfléchir calmement.
Les armes à feu du jeune homme font un tel bruit qu'il est aisé de deviner où ils sont. Ainsi donc, alors que la cible arrive, la demoiselle jette un coup d'oeil juste avant de sortir de sa cachette par le haut. Grimpant sur le débris qui la cachait, la demoiselle calcul l'angle puis elle saute sur l'adversaire. L'assaut aurait pu être parfait, mais l'ombre de la belle trahit sa position et de ce fait l'homme se retourne brusquement en lançant sa faux vers la demoiselle. Durant un bref instant, cette dernière imagine le pire, mais vivement, elle réplique en plaçant sa deuxième lame entre elle et la faux, de ce fait, à défaut d'avoir un assaut réussis, cette dernière se fait repousser violemment.
Retombant sur ses pattes, la demoiselle reste proche de Sataro et elle ne laisse pas l'occasion d'attaquer lui passer sous le nez. Dans un élan de courage, elle fonce afin de harceler le révolutionnaire qui ne sait plus où donner de la tête bien rapidement. D'un coup, alors que pour une énième fois, les lames s'entrechoquent, tournoyant sur elle-même, la demoiselle jette un sabre dans les airs en prononçant juste un nom : celui du jeune chasseur de prime. A lui de voir s'il aurait les capacités physiques pour sauter et attraper la lame et au mieux donner un coup. Quoi qu'il en soit, comptant sur lui, la demoiselle termine sa rotation et tente de donner le coup fatale, usant de son autre lame afin de trancher l'adversaire au niveau des reins. Ppeut-être deux attaques simultanées, peut-être qu'une des deux fonctionnera et mettra hors d'état de nuire l'homme plus que gênant.
Plus loin et plus haut, les deux Lieutenants tiennent leurs positions. Bien que n'arrivant pas à toucher les cibles qui leur fonce face, les deux hommes se coordonnent comme ils peuvent, mais face à deux personnes qui sont limite parfaitement synchronisées musicalement parlant, le combat est rude même pour eux. Pas moyen de les toucher via une attaque frontale, leurs ondes sont dévastatrices et efficaces et bien que les deux lieutenants ne soient pas bêtes, ils n'ont trouvés aucun moyen de les battre dans l'immédiat. Soufflant un peu, ils tentent de trouver un moyen de les vaincre, mais voilà que les deux membre du groupe de musique foncent vers eux en prétendant jouer " the best solo ". Les ondes déployées sont intenses, sans égales. Repoussés, écrasés par celles-ci, les deux lieutenants se font avoir, mais pas question d'abandonner. Se redressant encore, l'un d'eux tente de foncer dès la fin du solo et ce dernier - bien qu'il rate l'attaque - semble presque réussir son coup. Notant la chose, l'homme s'entretient rapidement avec son collègue lui expliquant ce qu'ils devraient essayer. Contre-attaquer dès le moment où ils changent de morceau. Se préparant à cela, les deux hommes se tiennent prêt à l'action.
Quant à moi, continuant de balayer les quelques civils et révolutionnaires qui tentent de faire barrage, j'en vais même jusqu'à briser des murs afin de prendre des raccourcis. En hybride, bien que je suis loin d'être invincible, il est difficile de stopper mon état de rage animale. Mais alors que j'approchais de l'avant dernier étage via les escaliers, un drôle de son se fait entendre. Serait-ce... Un violon ? D'un coup, une lame d'air me frôle et immédiatement, je stop ma course pour redresser les yeux. Un grand sourire naît sur mes lèvres.
" ... Tu décides de te livrer ? Mademoiselle Kiu ? "
La demoiselle ne semble pas de cet avis. Cette dernière me sort un discours de beau parleur. Prônant le fait qu'en aucun cas elle ne permettra à ses amis de tomber au combat pour elle sans qu'elle ait mis son grain de sel dans l'histoire, elle use de son archer telle d'une lame et envoie de véritables lame d'air coupante à souhait, mais pas que... En effet, voyant que sa distance n'était pas assez courte pour me toucher à coup sûr, elle se met alors à jouer et tandis que je ricanais en me disant qu'elle perdait l'esprit, voilà que je ressentis un instant de faiblesse. Des hommes approchent durant mon état second. Quel était ce ressentis ? Cette musique si douce... Elle me ramolissait l'esprit. Mais très rapidement, je revins à moi quand la douleur d'une lame traversant ma peau se faisait ressentir. Revenant totalement à moi, je retirais la lame et propulsais le responsable plus loin d'un simple coup. Ne comprenant pas, je laissais la demoiselle s'expliquer. Avançant vers moi, elle me disait que ses mélodies étaient étonnantes parfois. Encore un peu étourdis, je la regardais jouer de son violon. Le son était doux et mélodieux, mais une envie de m'endormir me prenait. Grognant, les effets semblaient se dissiper brièvement quand je n'écoutais pas la musique. Encaissant encore des coups de révolutionnaires qui épaulaient la demoiselle, je vins alors à rugir pour briser cet instant. Se figeant durant un petit moment, me redressant malgré mes blessures par lame, je vins alors à la fixer tandis que je restais maître de moi-même, ma carrure imposant devant ajouter de la crédibilité à mes dires.
" Je suis là pour faire justice... Je suis venu pour te capturer et mettre sous les verrous toutes les personnes complices... Je ne faillirais pas dans ma tâche, même si pour cela, je dois frôler la mort... "
La demoiselle répliquait immédiatement en énonçant le fait que j'ai tué un de ses proches qui était innocent. Une erreur... Mais ne répondant rien, je vins alors à simplement lui préciser qu'elle aurait du se rendre. D'un geste, je me propulse vers elle et alors que je suis proche d'elle, elle lance vers moi une lame d'air qui me tranche au niveau du torse, mais malgré la blessure qui peut être importante sur le coup, je n'arrête en rien mon assaut et j'écrase mon poing dans son ventre, l'envoyant valser contre un mur, brisant son violon au passage. Suite à cela, malgré la présence de quelques dizaines de révolutionnaires à peine armés, je m'agenouille en respirant lourdement. C'est chiant, je suis exténué à cause de ces blessures... Encore une fois, j'ai trop forcé. Ma vue semble se troubler durant un moment. Les amis de Kiu se précipitent vers elle pour voir comment elle se porte, mais rapidement, certains se retournent vers moi, remarquant mon état assez affaiblis. Est-ce qu'il allaient en profiter ?
Dans un état plus que second, tout semblait devenir noir autour de moi. Conscient de la situation, j'ordonnais à mon corps de bouger, mais en vain.
* Relève toi... *
Résumé : - Violet arrive et prête main forte à Ike. Essayant d'agir par surprise, c'est un fail et elle se fait repousser. Deux contre un, elle harcèle Sataro et lors d'un enchaînement de coups à deux lames, elle lance sa lame dans les airs dans l'espoir que Ike use peut être de celle-ci, alors que la miss prépare aussi une attaque. - Les deux lieutenants retiennent les deux zozios et vont tenter une autre stratégie. - Taito tombe nez à nez avec Kiu qui refuse de rester là sans rien faire alors que les autres se battent pour la protéger. Elle use donc d'une technique qui consiste à affaiblir l'adversaire via une berceuse, et elle envoie des lames d'air via son archet. Doucement, elle prends l'avantage, mais Tai reprends ses esprits et fonce sur elle. Prenant de plein fouet une lame d'air sur le torse, le jeune homme frappe la belle, brise son violon et tombe un genoux à terre sur le sol, en proie à des représailles de simples révolutionnaires qui tentent de veiller sur Kiu.
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Ven 9 Jan - 16:46
"Risk, la conquête
de Saint Urea !"
Tout se déroulait comme prévu. Ike fixait de ses prunelles noires ce capitaine de division qui lui donnait tant de fil à retordre. Loin de déverser toutes ses minutions à la va vite, le chasseur de primes jouait au plus fin. Il visait la tête et feinta un tir à droite, pour mieux presser la gâchette de son arme gauche en direction des jambes de l’autre enflure. Même à distance, il tentait de prendre de court Sataro, mais ce dernier se démenait comme un beau diable. Il n’esquivait pas tout mais, les rares fois où Ike réussissait à le mettre en difficulté, il parait de sa faux, son œil d’aigle à l’affut du moindre changement quant à la direction de ses armes à feux.
« C’est ça... concentre-toi sur moi du con ! », l’intima Wilson en pensée.
Sans la regarder, Ike pouvait suivre Violet-chan grâce à sa vision périphérique. Bien sur, elle se réduisait alors à une simple tache et il devait bien prendre garde à ne pas trop s’y attarder, de peur que son ennemi ne comprenne la manœuvre. Pourtant, lorsque l’ombre de la marine se dévoila au tout dernier moment, la cible réagit instantanément ! Avec horreur, le chasseur de primes le vit balancer sa faux en direction de la jeune femme. Cette dernière para in extremis avec sa deuxième lame mais, au lieu de le lacérer comme prévu, elle fut forcée de se replier de quelques pas.
« Ce mec est trop fort, bordel... », grinça Wade.
Sans se laisser démonter, l’officier plongea à nouveau dans la bataille ! Elle se lança dans une passe d’arme agile avec Sataro puis, tout à coup, lança un de ses sabres en l’air en criant le nom de son allié de circonstance. Saisissant le message, Ike rangea ses armes à feu et fonça. Etonnamment, sa charge fut plus bruyante que nécessaire, de même que sa prise d’appui pour sauter. Sataro ne sembla pas prêter attention à ce léger détail et continua son duel contre Violet-chan. Lorsque cette dernière tenta de trancher les reins de Sataro, celui-ci dévia sa lame avec sa hampe, avant de lancer une formidable lame d’air en direction de son ennemie. Il pivota dans la foulée et, dans la continuité de son mouvement, trancha l’air pour attaquer à distance l’imprudent qui avait sauté pour...
- Que... ?!
Sataro resta paralysé un bref instant. Il s’étonna au dernier moment, en voyant que le sabre de la demoiselle virevoltait toujours, sans personne pour le réclamer ! Il n’eut pas le temps de se ressaisir, tout comme Ike l’espérait :
- Kochi da, BOKE ! lui hurla à la face Chuu de sa voix aigue.
Décidément elle était très remontée et toujours aussi endoctrinée... Bah ! Pour une fois que ça les aidait. Comme sorti de nulle part, le chasseur de primes apparut en glissant entre les jambes de Sataro et se propulsa dans les airs. D’un formidable Uppercut, Il envoya valser le capitaine de division d’un formidable « Sonic Blast ! » en plein menton. Malgré tout, il resta sur ses gardes et l’histoire lui donna raison. De ses dernières bribes de conscience, le révolutionnaire tenta de frapper à distance Violet-chan. D’une lame d’air plus faiblarde que les précédentes, il lança donc son baroud d’honneur pour tenter d’emporter avec lui la marine. Ike avait pleine confiance en cette dernière mais, par instinct, il suivit l’attaque... et se figea. Derrière la marine, sept rebelles la mettaient en joue. Et ils n’étaient pas assez cons pour être restés dans le prolongement de la technique de leur capitaine ! Pire encore, selon ses calculs, il ne devait pas lui rester plus de quatre balles !
« Merde ! »
Il n’était pas assez rapide pour devancer la lame d’air, et Violet-chan le savait. Même si ça avait été le cas, elle aurait été trop fière pour se reposer sur lui ! Elle allait donc bloquer, et se prendre une rafale dans le dos ! Trois ennemis... c’était toujours mieux que sept ! Ike dégaina sur cette pensée et, tout en fonçant vers la marine, tira. Le vendeur n’avait pas menti, même sous l’énorme pression qu’il ressentait à ce moment, ses tirs restèrent on ne peut plus précis. Son cœur palpitait, ses tempes tambourinaient à tout rompre et ses mains devaient même trembler légèrement, à l’idée de se louper et de toucher la jeune femme. Il devait éviter la marine en mouvement, la lame d’air qui la visait, mais atteindre les rebelles à une vingtaine de mètres derrière elle !
Quatre coups de feu retentirent et durent surprendre un brin son alliée, mais il espérait qu’elle lui ferait assez confiance pour se concentrer sur la lame d’air. Au loin, quatre hommes tombèrent... et trois autres répliquèrent. C’est à peu près au même moment qu’Ike arriva auprès de Violet-chan et bondit pour tenter de la plaquer. Le choc serait peut être douloureux pour elle, mais sans aucun doute préférable à trois impacts de balles ! Ils auraient le temps de se mettre à l’abri pour contre attaquer ensuite... si les trois survivants n’étaient pas rejoins par d’autres copains !
Après ces deux jours de combats, le chasseur de primes commençait à être épuisé, tant mentalement que physiquement. De plus, il n'avait fait que grignoter sur le pouce depuis une semaine... et il s'étonnait même d'avoir réussi à tenir aussi longtemps ! Son mental n'était peut être pas tant à chier que ça, en fait ! Même s'il s'éparpillait encore trop facilement. Pour l'instant, il devait se concentrer sur sa survie et celle de la demoiselle... Ainsi, Wilson crut bon de préciser en pensée :
« Wade ! Si t’essayes de la peloter dans la manœuvre je t’arracherais la tête quand elle aura fini de te tuer ! Did you hear me, dumbass ?! » « Même pas drôle... »
Violet n'était pas presque aussi fort que son frère pour rien. Sans être un géni militaire, la demoiselle savait faire la part des choses, analyser une situation et agir rapidement tout en donnant un sens à ses tactiques et coups. La demoiselle lors de ce combat avait donné une partie de la victoire à Ike. En effet, selon elle, le coup qu'elle imaginait aurait du être capable de mettre hors d'état de nuire le révolutionnaire plus que coriace malgré son état fatigué. Mais alors qu'elle avait pensé à un coup venant des airs, le jeune homme surpris la demoiselle en ne faisant pas ce qui semblait évident. Son sabre projeté dans les airs avait pour objectif d'être rattrapé rapidement afin de donner un coup rapide et précis. Ni plus ni moins. Malheureusement, le chasseur de prime était égal à lui même et malgré toute la bonne volonté de la belle pour cacher ses émotions, cette dernière pensait que cela faisait son " charme ". Bien entendu, n'imaginez pas que la demoiselle craque pour cet homme... N'est pas né celui qui arrivera à faire craquer quoi que ce soit en elle, sauf peut-être les os lors d'un combat, mais sentimentalement, Violet se dit " intouchable ".
Concentrée sur le capitaine de division, la jeune marine en oubliait les sous fifres qui malgré tout sont une menace pour elle et ses amis. Qu'importe que ce soit un chef ou un larbin, une arme reste une arme et une balle dans le crâne, qu'elle soit tiré d'un naze ou d'un leader, cette dernière a le même effet... Elle observait la défaite de Sataro grâce à l'intervention d'Ike et suite à cela, elle commençait à se détendre, préparant une parade à la lame d'air qui ne semblait pas bien menaçante. Grave erreur vu les gens derrière elle. Mais heureusement, l'homme à l'envie de monnaie était là pour sauver la mise. D'un coup, il se mis à viser la belle, qui ne comprenait pas.
" Mais que fais-t..."
Pas le temps de finir sa phrase, il tire à plusieurs reprises et dans sa direction. Bouche bée, la demoiselle écarquille les yeux et au dernier moment, contra la lame d'air, la brisant sans trop de difficulté, preuve que celle-ci avait été lancée avec peu de forces. Se faisant par la suite plaquer au sol, la demoiselle regarde derrière elle et remarque immédiatement les révolutionnaires restants. Zut... Une partie qui aurait échappée aux gens en ville ? Quoi qu'il en soit, il ne fait pas rester là, roulant sur le côté en poussant le jeune homme et se retrouvant ainsi derrière un débris imposant - et en prime, sur l'homme, et non plus en dessous -, la demoiselle se redressa en dégainant son autre lame.
" ... Va dans le bâtiment aider s'il y a besoin, je vais retarder ceux-là. Mais je ne dois pas avoir d'alliés à mes côtés..."
Dit ainsi, la belle va user d'une technique ultra puissante au point de pouvoir blesser des alliés, mais c'est faux. La belle va juste user de sa lame spéciale. Doucement, alors qu'elle fait quelques mouvements avec son katana, une douce mélodie commence à se faire entendre. Elle ne vas pas affronter ces gens directement, mais les endormir. D'ailleurs, elle insistait pour que le jeune homme ne parte en avant sans quoi, il serait pris dans l'attaque sauf si ce dernier pouvait devenir sourd, auquel cas, son épée ne lui ferait rien.
De leur côté, le lieutenant Leiss et Striker tentaient quelque chose. Ayant remarqué qu'il y avait un faible silence entre chaque mélodie et de ce fait, ils devaient tenter de frapper à cet instant. Se coordonnant tant bien que mal comparé à eux, les deux jeunes marines subissaient une fois de plus une offensive des deux musiciens, mais cette fois, c'est Striker qui agit en premier. Prenant appuie sur un mur, il usa du soru pour se propulser d'un coup et à son grand étonnement, il réussis à frapper le chanteur. Repoussé aussitôt par la guitariste, cette fois, c'est Leiss qui donna un coup. Ils avaient brisés la parade ennemie, ce qui semblait déstabiliser ces derniers. Voulant prendre les devants, les deux gradés foncèrent sur les musiciens qui avaient peu de temps pour agir. Rob dans un moment de lucidité eu alors une dernière idée. Criant à s'en faire exploser les cordes vocales, le bâtiment se mit à trembler et le plafond se fissurait ainsi que le sol. Ceci eu pour effet de stopper les deux gradés en pleine charge. Renouvelant l'attaque, Rob semblait pouvoir retenir une ultime fois ces deux gêneurs et il demanda à son ami d'aller aider Kiu. Sans plus réfléchir, ce dernier fit ce qu'il avait à faire et commença à partir. La voix de Rob était si puissante dans ses derniers retranchements, qu'à force de hurler de la sorte, il serait aphone à défaut de faire effondrer le bâtiment sur lui-même. Essayant de ne pas se faire exploser les tympans, les Lieutenants étaient mis à l'écart encore une fois. S'en sortiraient-ils un jour ?
Le jeune homme qui avait pour but de prêter main forte arriva rapidement en haut, remarquant le véritable carnage que j'avais fait sur mon passage et rapidement, il me trouva. Un genoux sur le sol, j'avais du mal à respirer, fatigué, exténué. Du sang titillait mon torse et je devais avouer que même si ce n'est pas une attaque très puissante, là, elle m'avait pas louper. Ne remarquant pas le musicien, je voyais juste ces larbins qui approchaient avec pour objectif de " venger " et protéger Kiu en s'en prenant à moi physiquement. Histoire de gagner du temps, je vins alors à puiser dans mes dernières forces et user du tekkai, bandant mes muscles au maximum. Ajoutons à cela la puissance musculaire que mon fruit m'offre... Je fus surpris du coup de guitare qui heurta ma nuque, mais sans plus malgré la fatigue. Incapable de bouger sur le coup, je me mis à fermer les yeux en grognant. J'étais pitoyable à voir. Doucement mais sûrement, un volcan entrait en éruption en moi. Ces coups - bien que très amoindris grâce au tekkai - m'agaçaient et de ce fait, je décidais de relâcher la technique de défense pour donner un ultime coup de queue circulaire, balayant quelques sous fifres et le guitariste. Mais autant les hommes de mains de bas étages étaient sonnés sur le coup, autant le guitariste lui...
Se redressant, il commençait à avancer une ultime fois vers moi, ayant clairement l'intention de... s'en prendre à moi ? Le voyant approcher, je grognais et... Paf. Un coup de guitare dans la tronche, me sonnant les cloches. Allais-je être simplement pris en otage ? Ou bien, allait-il m’achevè comme j'avais tué un des leurs accidentellement ?
Quelques minutes passaient et la situation des deux Lieutenants semblait stagner. Mais alors qu'ils allaient tenter quelque chose... Voilà qu'Adam fait son entrée de plus belle en présentant un trophée bien spécial. Mon corps inerte, menaçant ni plus ni moins de m'amocher s'ils n'abandonnaient pas. Eux, ainsi que les autres personnes présentes sur l'île.
Résumé : - Violet contre de peu la lame d'air et se fait plaquer au sol par Ike. Elle roule sur le côté en ayant remarqué les rebelles. Elle décide donc de les retenir via sa lame spéciale et intime Ike d'aller aider les autres si besoin. - Les deux lieutenants trouvent enfin une solution à leurs problème. Malheureusement, Ron décide de lancer son ultime atout. Adam en profite pour monter et arriver où Taito se trouve. - Taito se défend tant bien que mal grâce au tekkai et use de ses dernières forces dans une attaque désespérée. Adam se redresse malheureusement et l’assomme. - Adam redescend en bas en compagnie du corps inerte de Taito et le présentant comme un otage, il demande aux gens de cesser les combats ici et prévenir les autres de faire de même.
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Taito Nowaki
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Sam 10 Jan - 12:48
"Risk, la conquête
de Saint Urea !"
Aller aider les glandus à l’intérieur ? Plus facile à dire qu’à faire ! Ike était exténué, lessivé, crevé, chiffon de par terre, carpette, balayette, manchette... bref, il n’allait pas servir à grand-chose ! Néanmoins, comme Violet-chan n’aimait pas trop être contrariée, il décida tout de même de rebrousser chemin jusqu’à la base des rebelles. Il tenta de courir au plus vite, mais sa vitesse de pointe avait fortement diminuée et il mit quelques minutes, une fois dans le hall d’entrée du bâtiment à moitié effondré, à reprendre son souffle. C’est à ce moment précis que son petit cadeau d’accueil s’éleva : l’autre autiste refaisait des siennes à vouloir gueuler comme pas permis ! Un chat qu’on égorge avec micro, voilà l’image que se représentait le chasseur de primes à ce moment précis. Et il se jura d’avoir la peau du chat.
« Le seul souci, c’est qu’on est un peu en dech’ niveau équipement ! » « Un sabre pourri avec un fourreau à moitié ravagé et deux flingues sans balles... What else ? » « Ah ! », s’écria Wade en se rappelant un truc.
Soudain, il sortit de sa poche une balle neuve sous le regard admiratif de Wilson. Lorsque l’ex-mercenaire le questionna sur la raison qui l’avait poussé à garder une munition de secours, Wade affirma que cette balle-ci était bien plus belle que toutes les autres et donc qu’elle allait, sans aucun doute, lui porter chance ! Mais vu la situation... il serait sans doute forcé d’utiliser sa balle fétiche...
« Dear God, par pitié, donnez-moi le pouvoir de le frapper physiquement... Oh wait ! », se rappela Wilson.
Et il gratifia leur front d’un retentissement facepalm. Avant que la chamaillerie ne s’envenime, Chuu leur rappela que les chants de la mort avaient cessés ! C’était sans doute le moment où jamais de faire une entrée en scène fracassante ! Ni une ni deux, le trublion se remit à avancer prudemment. Non seulement il ne voulait pas arriver en crachant ses poumons mais, surtout, il était en territoire ennemi ! Il devrait faire gaffe où il mettait les pieds s’il ne voulait pas finir dans une embuscade. Néanmoins, Taito semblait avoir fait le ménage vitesse grand V. Le chasseur de primes emprunta les escaliers en faisant le moins de bruit possible, jusqu’à entendre des éclats de voix dans une pièce attenante. Il se faufila jusqu’à l’ouverture, et passa sa tête discrètement dans l’encadrement de la porte. Il se retrouva devant une scène tout à fait inhabituelle.
« Oh boy... », lâcha intérieurement Wilson.
Un révolutionnaire armé d’une... guitare ? Aucune crédibilité, mais passons. Un révolutionnaire armé d’une guitare, donc, tenait en otage Taito, apparemment inconscient. Sa voix s’éleva dans le silence de mort qui devait avoir accueilli cette vision, et il demanda en termes simples que tout le monde se casse. Et puis quoi encore ? On allait s’occuper de la poussière derrière ? Un p’tit cocktail avec ça ? Tandis que les deux lieutenants de la marine serraient les dents, le chasseur de primes réagit par instinct. À contrecœur il chargea sa balle fétiche dans son Desert-Eagle sans un bruit et, au moment où le guitariste semblait un brin distrait par un marine qui allait ouvrir la bouche, Ike sortit de sa cachette. Il disposait d’un bon angle de vue, mais préféra assurer le coup. Il plongea sur le côté, de manière à dégager encore plus le corps du rebelle et de limiter ses chances de toucher Taito. Ce dernier était toujours inconscient apparemment et son ravisseur n’était clairement pas un combattant. Il était loin, très loin du niveau de Sataro. Le pauvre vieux n’eut pas le temps de tourner la tête en direction d’Ike, qu’une balle s’était logée dans son épaule. Instantanément, il lâcha son otage et tomba à terre en hurlant.
- Eh toi ! C’était ma balle préférée ! Garde-la sur toi, je la récupère dans deux secondes.
Et ce faisant, sous le regard interloqué des personnes présentes, Ike fonça avec ses dernières forces vers le débile à la guitare et lui logea un bon gros « Superhero Punch ! » dans les dents. Le coup l’envoya dans les vapes sans plus tarder et, comme promis, Ike récupéra sa balle en trifouillant dans la blessure du rebelle sans pour autant le réveiller. Du beau boulot comme il l’aimait. Ouep, les marines pouvaient bien le... C’était quoi ça ? Ah ! Il était certain d’avoir déjà vu ce mec et ce gros... MICRO ! OH SHIT ! Avant qu’il ne puisse bouger, le comparse se mit à hurler de toutes ses forces. Malgré ses tentatives pour se boucher les oreilles, Ike était aux premières loges et douilla sec !
« Putain ! Y’a tellement de bruit que je m’entends presque plus penser ! », fulmina Wilson. « Eh ! J’allais penser la même chose ! », abonda Wade. « What ? Can’t hear you, bro’ ! Pense plus fort ! », lui préconisa Wilson.
Comme d’habitude, l’énergumène s’était mis dans de beaux draps ! Mais cette fois-ci, il avait quelques potes autour de lui qui se bougèrent l’arrière train. Au moment même où le chanteur reprenait son souffle, les deux lieutenants lui tombèrent dessus. L’un d’entre eux attrapa son micro pendant que l’autre lui envoyait un direct du droit en plein ventre. Les yeux du rebelle s’exorbitèrent et il sembla suffoquer un instant. La seconde d’après, Striker l’envoyait sur les roses d’un grand coup du tranchant de la main sur la nuque. Ces révolutionnaires avaient beau utiliser des techniques et des armes hyper bizarres qui pouvaient surprendre, leur manque de formation militaire se faisait sentir face à des pros. Pis y’avait les marines qui se débrouillaient un peu, à côté, mais heureusement qu’Ike avait rappliqué, pour le coup ! Non ?
« On réveille Taito ? », proposa Wade. « Je doute qu’il apprécie notre méthode habituelle. », tenta de le raisonner Wilson. « Une paire de claques n’a jamais tué personne ! Haha ! », plaisanta le petit magicien intérieurement. « Dans le cas présent, ça pourrait nous tuer, nous... », rappela l’ex mercenaire. « Hum... Ouais, pas faux. Allons-y pour un réveil matin plus sympathique. »
Et ainsi, les mains un peu tremblantes du fait de s’approcher d’un lézard de presque deux mètres de long, le chasseur de primes tenta de réveiller Taito. Il lui ouvrit les yeux de force et l’appela par son prénom en gueulant dans son oreille. Par mesure de sécurité, il se recula de quelques pas et se cacha derrière un marine qui trainait par là... On n’était jamais trop prudent.
La situation de l'île semble s’éclaircir en douceur grâce à l'héroïsme des marines en ville et des aides en tout genre - notamment ce chasseur de prime -. Cependant, tout n'est pas terminé, même si nous approchons sans doute du dénouement, des imprévus arrivent. C'est ainsi que j'étais pris en otage alors que j'étais inconscient. Un commandant - indirectement si on peut dire - chef des opérations, pris de la sorte, c'est une monnaie d'échange assez conséquente, sauf si on connais ma manière de penser qui se serait résumé à me laisser tomber pour le bien de la mission. Le devoir avant tout comme on dit. Bref, Adam voyait bien qu'il tenait les deux lieutenants dans sa main. Rob se reposait un peu comme il l'aurait voulu. Ses cordes vocales étaient fatiguées et de plus, continuer de crier aurait pu être dangereux. Ce dernier eu une petite pensée pour Kiu en imaginant le pire si l'immeuble s'était écrasé sur lui-même...
La tension était palpable et les deux gradés se devaient de réfléchir. Si j'avais été conscient, j'aurais hurlé d'attaquer, de ne pas hésiter et descendre ces gredins, mais malheureusement, je ne le suis pas, je fait une petite sieste contre mon gré après tant d'efforts et de combats en si peu de temps. Blessé qui plus est, ma situation est plus grave qu'on pourrais le croire visiblement. Mais d'un coup, sortant de nul part, le facteur " what the fuck " de cette conquête et opération apparait. Les deux hommes de la marine restent sans voix pour la première fois depuis un long moment de leurs carrières. Tirant de manière rapide, Adam lâche prise, et mon corps tombe comme une masse au sol. Rob se mit donc à hurler en priant que le bâtiment tienne, mais épuisé comme il est, il dut faire une pause et c'est là que Striker et Leiss en profitèrent. Le mettant hors d'état de nuire, un homme de plus était capturé. Vint le tour d'Adam qui avait eu droit à une balle dans l'épaule et en plus de ça, fraîchement retirée par les soins du magicien loufoques devenu aujourd'hui " héros du jour ". Pour sûr, apprendre ce qui s'est passé ne sera pas réjouissant pour moi, mais bon, je m'y ferais un jour. Ou pas...
Alors que Leiss liait les mains des deux révolutionnaires, Striker monta pour aller pêcher Kiu en priant qu'elle soit encore sur place. Après tout, pendant ce petit désagrément, elle aurait pu être aider pour s'échapper, mais vu son état, même avec de l'aide, elle n'aurait pas été bien loin. Quoi qu'il en soit, ce dernier partait la chercher en haut du bâtiment, là où je m'étais rendu plus tôt.
Dehors, Violet se débrouillait comme elle pouvait, retenant les quelques révolutionnaires qui tentaient de donner un coup de main à leurs amis. Endormant ces derniers, la belle reprenait son souffle en douceur, jusqu'à ce qu'elle soit contactée par Hotaru, qui l'informait comme quoi la situation en ville était tendue. Les affrontements continuaient et les blessés augmentaient dans n'importe quel camp. Il fallait vite arrêter tout ça et pour cela, il n'y a pas quarante solutions. Courant vers le bâtiment, la demoiselle tomba vite nez à nez sur la scène au premier étage. Son frère était là, allongé au sol et visiblement, Ike tentait de le réveiller ? L'instant était assez amusant à voir, pourtant, elle se refusait de rire en pensant au pire. Avançant rapidement, le jeune homme ne bougeait pas. Je ne réagissais pas au hurlement de Ike bien qu'il m'ait explosé les tympans. Intérieurement, j'avais entendu son cri, mais je ne pouvais pas me réveiller directement. Après un moment de silence, un de mes doigts fit un bref mouvement.
" ... J...e... vais.... L...écla....ter..."
Soulagée, la belle sourit heureuse de voir que son frère était en vie. Cependant, l'heure n'était pas aux retrouvailles. Il fallait vite intervenir sans quoi, l'attaque en ville et sans doute le combat le plus imposant de cette bataille, deviendrait un vrai bain de sang. Ainsi donc, la belle attendait le retour de Striker qui avait récupéré Kiu. Cette dernière n'était pas en l'état de nuire de plus belle, sans son violon et son corps meurtris par le dernier coup de Taito . La demoiselle pris son frère sous le bras et le porta vers l'extérieur. Au passage, la demoiselle pris le luxe d’appeler Hotaru en sécurité sur le navire principal. Ce dernier s'occupait des blessés qui venaient en masse à cause des batailles incessantes. Que ce soit des marines ou des révolutionnaires de tout âges, il soignait tant bien que mal. Parlant avec la miss, le jeune homme fit ce que cette dernière dit, il usa du haut parleur qu'il trouva après un long moment et approchait le den den mushi, afin que la conversation soit diffusée à haute voix.
" Cessez les combats. La guerre n'a plus raison d'être. Les criminels qui étaient visés ont été capturés. Les principaux membres de la révolutions ont été stoppés ici-même. Désormais, cette île est sous la protection du gouvernement mondial et plus précisément de la marine. Veuillez cessez le feu, et déposez vos armes, sans quoi, vous serez aussi arrêtés. Il ne sera fait aucun mal aux gens qui ont été capturés. Je répète, veuillez cessez les combats. "
Les mots avaient raisonnés et durant un bref instant, un silence s'était fait. Les civils hésitaient doucement, mais sûrement, tandis que les révolutionnaires avaient du mal à accepter l'idée que Kiu et José avaient été mis hors d'état de nuire. Bien que ce ne soit pas LE gros coup du siècle ou LA grande perte pour l'entière révolution, ceci était quand même un coup assommoir. De ce fait, certains se mirent à fuir afin de partir d'ici et peut-être faire un rapport à de plus hauts gradés, d'autres tentaient quand même leurs chances, tirant sur des marines avant d'eux-même se faire tirer dessus. Cette déclaration de cessez le feu venait de marquer un tournant dans l'île. Malgré les pertes, les dangers et les moments difficiles, intérieurement, Violet et ses amis le pensaient : ils avaient réussis.
Restais à savoir si la population pourrait se tenir tranquille désormais, ou bien si ce dépôt d'arme n'était qu'un calme avant une tempête féroce. Personne n'est à l'abri d'une vendetta sévère. Violet le savait, tant que Kiu et José ainsi que tout les autres sont à portée de mains des révolutionnaires, il y a un risque d'attaque. Ainsi donc, elle repris l'appareil de communication et appela cette fois-ci la base la plus proche, priant que son message soit pris au sérieux.
" Ici Violet Nowaki. Soeur du Commandant Nowaki. Deux individus ont été appréhendés et le contrôle de l'île pris. Je demande un envoie de renforts immédiat pour sécuriser totalement l'île et rassurer les habitants, ainsi qu'escorter les détenus en lieu sûr. "
Au départ, l'agent à l'autre bout du fil demandait le grade de la demoiselle et le pourquoi de son appel, et c'est rapidement qu'elle résuma la situation.
" Le Commandant est indisponible, pour cause de blessures... S'il vous plait, croyez moi et venez. "
Heureusement, les deux Lieutenants intervenaient et arrangeaient les choses. Violet devra se pencher un peu plus sur ce détail de grade, tant pour elle que pour Hotaru. Après tout, si leurs paroles étaient tout le temps remises en question, cela ne serais pas bénéfique... Se tournant vers Ike, la demoiselle lui intima de l'aider.
" Emmenons le en lieu sûr, Hotaru va le soigner. Et... Encore merci pour tout. "
Résumé : - Adam et Rob sont mis hors d'état de nuire grâce à l'intervention inattendue de Ike. * il va voler la face aux marines le bougre * Il sont appréhendés et Kiu aussi. - Violet commence à emmener Tai sur le navire pour qu'il se fasse soigner, mais avant d'en arriver là, elle demande Hotaru d'user d'un haut parleur et via son den den mushi, elle fait entendre son discours le plus loin possible en ville. - La fin des combats est décrété, la capture des cibles aussi. Certains révos tirent encore et se font avoir, d'autre fuient. Les civils quant à eux hésitent et de ce fait, par sécurité, Violet prévient un Q.G en demandant des renforts immédiats pour sécuriser l'île dans les heures à venir et marquer la " prise de pouvoir ".
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Lun 12 Jan - 23:37
"Risk, la conquête
de Saint Urea !"
Contre toute attente, Taito ne se réveilla pas. Cependant, fidèle à sa réputation, il menaça Ike depuis son sommeil, tel le reptile dangereusement cinglé qu’il était. Encore heureux qu’il y avait quelques pros pour rattraper la donne, des mecs dignes et respectables, toujours impeccables et... Sans transition Violet-chan vint s’enquérir de l’état de son frère pour, une fois à peu près rassurée, l’attraper et l’amener vers l’extérieur. Tout en transportant la demi-portion qui s’était évanoui comme une petite fille - Oh god, un malaise... Ouf, c’était moins une ! – la marine s’empressa, via un Den Den Mushi et un haut parleur, d’appeler au calme et au respect de l’autre, à la paix et au respect de notre putain d’autorité. Le tout d’une voix emplie de classe et de dignité.
« C’est nous qu’on a gagné ! », résuma Wade dans sa tête.
Partout où ils passaient, les quelques civils et rebelles restant lâchaient prise peu à peu. Malgré ces affrontements aussi violents que rapides, la frappe chirurgicale de la marine avait été suffisamment efficace pour que les combats finissent par cesser aussi rapidement qu’ils avaient débutés. Le haut commandement de l’ile ainsi décapité, les fondations s’écroulèrent, sans leader pour leur montrer comment pisser droit.
« Amateurs... Oh merde j’ai les jambes qui flageolent ! », pensa Wade. « Tiens le coup, gamin. Hors de question qu’on aille sucrer des fraises comme des petites vierges effarouchées... Oh bordel, ce vertige là était sévère ! »
Ike poursuivait, bon gré malgré, son chemin en direction de la base flottante de la marine. Il ponctuait son avancée de quelques écarts, d’arrêts inopinés pour laisser à son cerveau le temps de faire un rapide petit « reset », ou tout simplement pour s’appuyer à un mur. Mais pas un marine ne s’arrêta pour l’aider. Il leur avait sauvé les miches aussi, à ces couillons qui étaient allés se planquer. Mais même les survivants de la place où Sataro et lui s’étaient battus comme des bonhommes passèrent devant lui sans un regard.
« Des putains d’ingrats... », rumina Wade, forcé de s’appuyer de la main au mur d’une façade une nouvelle fois. « Like if we care... Du moment qu’ils nous paient, j’men balance. », affirma Wilson, quoiqu’en réalité un peu blessé lui-aussi de l’attitude des militaires.
Au moins, le chasseur de primes se consolait ainsi : le pez, ça voulait dire la fête ! Mais plus tard... Pour le moment, il avait déjà du mal à mettre un pied devant l’autre, tant il avait dû puiser dans ses réserves. Enchainer les « Sonic Blasts », les acrobaties et les passes d’armes avec Sataro l’avait lessivé. De plus la descente d’adrénaline, après ces affrontements endiablés, le laissait sur les rotules. Il ravala sa salive, mais ne réussit tout de même pas à humidifier sa bouche sèche. Il était au bout du rouleau, mais sa fierté l’empêchait de demander de l’aide. Si ces empaffés s’en tamponnaient le coquillard, alors il ferait avec. Point barre.
À force d’efforts, Ike réussit à rejoindre, cahin-caha, le navire de guerre sur lequel tout avait commencé. Il entendit Violet-chan en pleine tractation avec un couillon de l’administration, qui ne savait que lui demander son grade sans prendre en compte les bonnes nouvelles qu’elle lui annonçait... Glandu ! Suite à l’intervention rapide des deux lieutenants aussi sympas que des couvercles de cercueils, du point de vue du chasseur de primes, le rapport prit fin et, sans doute, le QG allait-il envoyer de quoi le dédommager pécuniairement... entre autre. C’est alors que la demoiselle se tourna vers lui pour demander de l’aide :
- Emmenons-le en lieu sûr, Hotaru va le soigner. Et... Encore merci pour tout. « Putain, tu manques pas de toupet cocotte... Tes subordonnés me laissent sur le carreau alors que je suis sub-claquant, ton frère a essayé plusieurs fois de me dézinguer et faut que je t’aide à le porter ? Bah ! Au point où j’en suis... »
Ainsi donc, l’énergumène opina et prit sa part de l’âne mort qu’était le commandant Nowaki. Ainsi chargé comme une bourrique, il clopina durement jusqu’à l’infirmerie. Après trois épisodes où il faillit s’évanouir sur le chemin, Ike entraperçut la lumière. Le coin où il avait séquestré Bob et l’autre glandu, qu’il avait finit par abandonner en mer, se tenait droit devant lui. Ils installèrent le lézard sur un lit d’examen et, sans attendre qu’on l’y autorise, Ike s’allongea quelques instants sur un autre. C’était un pari dangereux, car s’il n’était pas capable de se relever à cause de ses muscles endoloris et exténués, il allait finir par s’endormir... et louper sa récompense ! Il jura et se releva en grognant. Une grimace plaquée sur son visage de trublion, il s’assit au bord du lit et regarda Violet-chan d’un air usé, avant de lui demander tranquillement :
- Et sinon, pour ma récompense on fait comment ? José vaut treize millions, tandis que Kiu un peu plus de cinq, si je ne me trompe pas ? J’vais être sympa et prendre la prime de Kiu, plus trois millions pour le dérangement... J’vous laisse le reste. Ça couvrira aussi le demi-million que Taito m’a prêté. C’est green ?
Alors qu’il attendait sa réponse, une voix tonitruante s’éleva depuis le couloir :
- Honte sur vous, chasseur de primes ! Seul l’appât du gain vous guide, vous ne valez guère mieux que ces rebelles que nous venons d’appréhender ! Vous me dégoutez ! - Mon p’tit Benny, si j’avais le temps devant moi, je t’apprendrais à respecter le mec qui a sauvé les miches de ton commandant. Mais j’ai pas que ça à foutre, alors j’vais être bref : paie-moi ma part et j’me casse. Vu ?
Le lieutenant Striker vira au cramoisi et s’avança d’un pas décidé dans sa direction. Ike regretta instantanément son saut d’humeur. Même s’il ne pouvait pas piffer ce type, il aurait dû se calmer, la jouer finaud ou y aller avec de l’humour. À force de faire le mariole et de chercher des noises, il allait finir par voir sa part se volatiliser et, surtout, par se faire encastrer dans le mur ! Et vu qu’il n’avait plus tellement la force d’opposer de résistance... En dernier recours, le chasseur de primes tourna la tête vers Violet-chan, dans l’espoir qu’elle calme ce primate avant que ça ne dégénère...
Vu que, sur le forum, Taito n'a pas été prélevé de ses 500k qu'il m'a prêté pour m'acheter mon équipement, c'est comme ça qu'on va procéder: 8 555 555 pour moi, les 10 millions pour Taito. Evidemment si les captures de José et Kiu sont validées ! Merci d'avance \o.
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Shigo Ike
Taito Nowaki
The Wildest Lizard
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Les affrontements terminés, il fallait mettre cette place en sécurité. Cette île ne le serait pas avant quelques heures, mais dans l'immédiat, on peut remarquer clairement que l'ambiance générale de l'île est redevenue calme. Violet me dirige vers le navire pour m'y faire soigner. En chemin, personne ne bronche, bien que malheureusement, les marines aident uniquement ceux de la marine. De ce fait, Ike se fait mettre de côté malgré ses blessures et son état de fatigue. C'est ingrat, mais bon... Sur la route, il n'y a pas d'acclamations, pas de réel héros désignés par les villageois. L'heure est au recueillement pour pleurer ceux qui sont morts, ou pleurer pour ceux qui sont sur un chevet, entre la vie et la mort. Malgré la prise de contrôle, il faudra sans doute du temps aux villageois pour s'habituer aux nouvelles règles qui risquent d'être instaurées. Intérieurement, la demoiselle se demande si malgré la prise de pouvoir, les civils accepteront d'être sous la coupe du gouvernement. Ils sont sans doute persuadés que les révolutionnaires sont les gentils de l'histoire, que les marines ont joués le mauvais rôle aujourd'hui et pourtant... Peu importe la manière, le gouvernement mondial mettra en oeuvre les moyens necessaires pour arriver à gagner la confiance du peuple. Que ce soit de la propagande, du lavage de cerveau ou des promesses, il y arrivera. Bien qu'intérieurement, la demoiselle désirait uniquement une méthode simple et légale pour y arriver, loin des magouilles qui souillent le système.
Arrivant au navire, la demoiselle demandait de l'aide au chasseur de prime et écoutait sa réponse. Hm ? Arquant un sourcil, elle ne s'attendait pas à ce genre de réponse, mais soit. Heureusement, il vint l'aider et ils arrivèrent à transporter le blessé à l'infirmerie sans trop de mal. Faut dire... Taito pèse un sacré poids. Mais heureusement, une fois mis sur un lit, le poids ) porter était moindre. Violet observait les actions du jeune chasseur de prime et repensait à son intervention. Il est vrai que leurs rencontres n'ont pas été... très fortuites, cependant, quand on regarde de plus près, il sait se montrer utile. Aussi, il est responsable de la réussite de la mission du jour, ce qui n'est pas rien. Alors que la belle allait lui parler, le jeune toubib qui se sentait mieux entrait dans la pièce en même temps que les deux lieutenants. Sans plus tarder, le petit blond se mis à s'occuper de Taito en regardant la blessure au torse qui le fit blêmir.
Au passage, le jeune chasseur avait demandé sa part du gain, ce qui est normal selon la belle demoiselle, bien qu'il y a l'art et la méthode de faire et avouons le... Ike ne l'avait pas. Autant mettre un éléphant dans un magasin de porcelaine... Soupirant, la guerrière ne s'attendait pas à l'intervention musclée d'un des lieutenants ayant participé à la bataille. La situation chauffait vite et Hotaru ne pouvait pas se concentrer avec un tel vacarme. Aussi, quand la belle était réquisitionnée du regard, cette dernière se levait de son siège pour s'apprêter à parler, mais c'est une voix meurtrie qui se fit entendre en premier.
" ... L... La.... ferme !!! "
Sursautant presque sur le coup, Violet se retourna pour regarder son frère à peine conscient. Hotaru lui intimait de ne pas forcer, mas pour moi pas question de laisser ces gars s'entretuer. Me redressant avec difficulté, je m'appuyais contre le mur dans mon dos et je vins alors à regarder Ike. Sans savoir de quoi il avait clairement parler, je voyais qu'encore une fois, il s'attire l'amour des lieutenants du jour.
" ... C... C'est une infirmerie... Pas... un club de combat... "
Violet m'intimait de me reposer et elle repris le flambeau de mes paroles.
" Lieutenant Striker, Lieutenant Leiss, sortez s'il vous plait. Nous vous tiendrons au courant de la situation. "
Se faisant, le plus renfrogné envers Ike quittait la pièce avec un air de " ce n'est pas terminé ". Une fois tous réunis, la demoiselle se contentait de soupirer alors qu'Hotaru entreprenait de faire des points de suture sur mon torse; Tch... Ca fait mal cette opération. Le laissant faire, je vins alors à écouter ma soeur qui prenait les décisions à ma place, en mon nom.
" Tu seras payé, comme on l'avais convenu. En les termes actuels, ça ne me dérange pas. Les officiers verront cela en temps voulu. Mais sache juste que ton aide ne sera pas cachée. Et quand bien même certains ne voudront pas entendre parler de toi à cause de ton statut de rapace ambulant... Sache que nous trois, nous raconterons la vraie version. "
Certes, il devait s'en foutre, mais pour la miss, il n'y a pas plus grande richesse que la reconnaissance de ses supérieurs. Se redressant, elle me fit une bise, puis elle me laissait seul en sa compagnie. Laissant le jeune blondinet me soigner comme si de rien étais, je vins alors à fixer l'énergumène. C'est chiant un chasseur de prime, mais des comme lui, c'est efficace. De ce fait, je vins alors à simplement souffler.
" ... C'est con à dire... Mais ton aide nous a été précieuse. Violet a tout résumé. Aussi... j'aimerais qu'on se revoit un jour. Que ce soit lors d'une course à la même prime, ou pour une mission quelconque... j'ai peut-être une idée qui pourrais te plaire. "
Grognant en sentant l'aiguille titiller ma chaire, je vins alors à respirer profondément avant de finalement regarder le jeune blondinet. Lui aussi a souffert de cette bataille, idem pour ma soeur, bien qu'elle s'en sorte mieux que nous. Bref, laissant le jeune homme vaquer à ses occupations, Violet était en train de calmer les lieutenants et notamment Striker afin que Ike puisse partir de là sans risquer de se faire descendre. De toute façon, il devait se faire payer, donc pour sûr qu'il allait rester un petit moment ici.
L'heure tourne et la vie reprends doucement son cours. Les marines sont vigilents et ce n'est que le lendemain que les " renforts " demandés arrivèrent à l'aube. L'île pouvait désormais être surveillée et prise en charge. L'heure de partir s'annonçait à grand pas.
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Taito Nowaki
Shigo Ike
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Sam 17 Jan - 21:59
"Risk, la conquête
de Saint Urea !"
Alors que le lieutenant « Striker-j’ai-des-hémorroides-mais-j’assume-pas » hurlait sa rage envers sa nouvelle douleur anale, le bien nommé Ike, un fait inattendu se produit. Le chasseur de primes avait demandé de l’aide à Violet-chan d’un regard empli de détresse, mais surtout de dépit devant tant de connerie. Mais ce fut le malade, jusqu’à présent inconscient, qui répliqua d’une voix éreintée :
- L... La.... ferme !!!
Les personnes bien portantes sursautèrent comme un seul homme et la marine se retourna vers son frère aux portes de la conscience. Le p’tit toubib s’occupait de lui et tentait de l’obliger à se reposer, en vain. L’homme lézard se redressa avec difficulté, avant de ramener le calme dans la pièce. Effectivement, la joyeuse bande de lurons ne se trouvait pas dans un fight club… Et pour cause ! Personne ne s’appelait Tyler ! Logique imparable. N’empêche que ça faisait toujours du bien de le rappeler. Violet-chan demanda aux lieutenants de sortir, puis se tourna vers Ike avant de lui lancer d’un air reconnaissant :
- Tu seras payé, comme on l'avait convenu. En les termes actuels, ça ne me dérange pas. Les officiers verront cela en temps voulu. Mais sache juste que ton aide ne sera pas cachée. Et quand bien même certains ne voudront pas entendre parler de toi à cause de ton statut de rapace ambulant... Sache que nous trois, nous raconterons la vraie version.
La demoiselle ne comprenait pas vraiment ce qu’elle venait de faire, Ike en était persuadé. Tout ce qu’il demandait depuis le début, outre le pez, c’était juste un peu de reconnaissance. Toutes ses sottises et ses fanfaronnades n’avaient d’autres buts que de prouver que, lui aussi, était un super héros ! Il avait botté le cul de pas mal de révolutionnaires sur ce coup et s’entendre dire qu’il serait congratulé lui réchauffa le cœur. Il ne courrait pas vraiment après les louages en général. Il n’en avait pas grand-chose à faire de l’avis de la plupart des gens qu’il rencontrait, en réalité. Il faisait ça pour son plaisir perso’. Cependant, après l’attitude ingrate des autres péquins, se voir ainsi remercier lui fit chaud au cœur. N’empêche qu’il avait une réputation à tenir… Aussi, il se contenta de prendre une pose « cool » et de lâcher :
- Yeah… Whatever…
Ce à quoi Violet-chan ne répondit pas et, après une bise à son frangin, quitta la pièce sans un mot. Hotaru continuait son œuvre en silence, tandis que le commandant Nowaki fixait l’énergumène. Il soupira soudain, avant de prendre la parole à son tour. Ses remerciements, pour le coup, laissèrent Ike sur le cul et il dû trouver une chaise pour s’asseoir, de peur de tomber des nues. Violet-chan passait encore, puisque le chasseur de primes la soupçonnait d’être follement amoureuse de lui… Enfin un peu. Bref, elle le supportait. Mais Taito ? Il avait pris un coup sur la tête pour lui lâcher un « Thanks bro’ » sans même ciller ? Pire encore ! Il lui proposait qu’ils se revoient ? Ike se retint de demander au p’tit blondinet si son patron avait pris un trop gros coup sur la tête. Au contraire ! Il allait profiter de la situation ! C’était pas tous les jours que Taito devait remercier quelqu’un de la sorte… Aussi, Ike lui adressa un grand sourire, décidément bien content de les avoir suivis jusque sur cette île.
- On pourrait s’organiser ça ouais… J’ai quelques trucs à faire, notamment devenir encore plus awesome. Pis me faire un costume de super héros et trouver un équipement digne de ce nom… J’vais prendre ton numéro et j’t’appellerai quand j’aurai terminé. Ça roule, bro’ ?
Le marine n’était pas vraiment au top, cependant. Il se faisait recoudre par Hotaru et grognait sous la morsure de l’aiguille. Ike lui souhaita bon courage et s’éclipsa. Il tomba alors sur Violet-chan qui calmait les deux lieutenants. Ces derniers jetèrent un regard noir au chasseur de primes qui, pour le bien de sa récolte de Berrys, se retint de justesse de leur adresser un baiser sarcastique. Puisque personne ne l’en empêcha, Wade resta à bord jusqu’à l’arrivée des renforts, le lendemain. Il s’écroula sur un lit de camp, dans une cabine inoccupée, et sombra en un instant. Il fut réveillé par le bateau marine nouvellement arrivé qui, comme précédemment, s’annonça avec un tintamarre retentissant. Le chasseur de primes grogna, trépigna, se retourna en tous sens mais, trop tard, le sommeil l’avait abandonné. Il se leva de mauvais poil mais se força à sourire pour récupérer sa part des primes. Une fois cela fait, il prit la poudre d’escampette après un adieu rapide à ses nouveaux potes.
Sans grande surprise, Ike se dirigea vers le marchand d’armes qui l’accueillit une nouvelle fois avec le sourire. Il lui acheta une centaine de balles, puisqu’il avait enfin de quoi s’éclater, ainsi qu’une paire de grenades explosives et une grenade aveuglante qu’il fixa à sa ceinture. On n’avait jamais trop d’explosifs sur soi ! Après quoi, le chasseur de primes se dirigea vers la forge tenue par ce putain de hippie défoncé aux herbes homéopathiques. Comme la veille, il éprouva quelques difficultés à communiquer mais, finalement, réussit à lui faire comprendre ce qu’il voulait :
- Deux sabres ! Acier ! Résistant ! Acheter maintenant ? Toi comprendre ? Dumbass… - Je comprends tout à fait, oui. Mais remettre une arme blanche si exceptionnelle à un demeuré me semble…
Le commerçant suspendit sa phrase lorsqu’Ike le foudroya du regard, le poing levé et tremblant de rage, juste devant ses yeux avec un air meurtrier sur le visage. Le forgeron se dépêcha de lui vendre deux sabres et de quoi les attacher dans le dos, puis soupira d’aise lorsque le fou furieux se carapata. Les armes étaient en effet de bonne qualité. Deux superbes sabres aux fourreaux laqués de noir et aux dimensions parfaites pour le gabarit de notre chasseur de primes. Les lames en alliages semblaient résistantes mais aussi diablement aiguisées que des rasoirs ! De plus, deux lanières retenaient la garde de chaque arme. Lorsqu’il en demanda la raison à son fournisseur, ce dernier lui répondit :
- C’est rapport aux lois dans certaines iles. Ils tiennent à ce que les armes soient tenues au fourreau par des lanières de cuirs. Elles peuvent se retirer si vous le désirez, mais je vous conseille de les garder pour le... - C’est cool. See ya, bro’ ! le coupa Ike avant de lâcher quelques billets et de s’éclipser.
Enfin, l’énergumène était à peu près paré. Il se dirigea vers le port et prit la première navette qu’il trouva. Peu lui importait la destination, pourvu qu’il y trouve un bar et de l’action ! Ensuite… Et bien il trouverait quoi faire ! Sans doute lui faudrait-il un navire, afin de se déplacer sans l’aide de personne… Ouais, sa prochaine étape serait donc un chantier naval ! Sur ces bonnes paroles, l’énergumène bailla et, une fois dans sa cabine, s’endormit à nouveau comme une loque. Cette aventure sur Saint Urea l’avait réellement épuisé… Une bonne nuit de sommeil serait donc la bienvenue !