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Une histoire de verre de vert?… [FB Kemono]
Rainbow Dieulegrand
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Ven 13 Juin - 20:42
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Une histoire de verre de vert?...
 
 
 


Chercher, encore et toujours. Mais je vais passer ma vie à ca, bon sang ! Ca fait un bon bout de temps maintenant que je n’ai pas eu de nouvelle de la vieille, et me voilà complètement perdue... D’après les maigres informations que j’ai glanées, ils seraient du coté d’un endroit qui s’appelle Logue Town. Seulement voilà j’ai jamais entendu parler de cet endroit, moi ! Je viens de ma petite ile paumée dans le fin fond des blues, et la seule chance – si on peut appeler ca chance – c’est de savoir me débrouiller à peu prêt pour suivre les pistes… Seulement, vas-y pour retrouver la vieille et les Salopards, ils n’arrêtent pas de bouger, et à chaque fois que j’ai cru trouver des pistes, elles ont disparu comme els miettes de pain du petit poucet. C’est comme si Baba-sama et son équipage s’étaient envolés, presque ! Ca va trop vite pour moi toute cette histoire. Je souffle un coup, excédée. C’est pourtant une belle journée, le vent porte volontiers le petit bateau de marchandises sur lequel je suis accueillie provisoirement, et je vois même au loin se dessiner sous mes yeux le port que nous sommes sensés atteindre. Mais voilà, je suis juste d’humeur grognon, bien que ca ne soit pas du tout mon genre habituel ; en temps ordinaires, rien qui ne soit pas concret ne peut me contrarier ni enlever le sourire de mon visage. Faut croire que la joyeuseté me reprendra quand on arrivera et que je pourrai boire un coup, ca me fera peut-être oublier mes soucis présents et ca me fera renouer avec les ragots du coin ; j’étais déjà passée sur cette petite ile modeste parfaite pour récolter de l’info il y a un petit moment de ca et je m’entendais bien avec un tavernier qui sait qui je suis et ce que je fais.

« On va bientôt arriver, p’tite. Prépare-toi… Tu t’occuperas des caisses. »

Ce type là m’a peut-être accueilli à bord, mais ca ne sera pas le plus sympa de tous ceux qui m’ont laissée venir à bord ! Je n’ai rien demandé que le voyage, je n’aurais pas été une charge et je n’aurais rien mangé, c’est vraiment payer beaucoup pour pas grand chose, surtout que les caisses sont lourdes et nombreuses… Mais bon, même si c’est donner de la confiture au cochon, j’ai pas eu trop le choix. Soupire. Puis encore un soupire. Je m’étire lentement pour réveiller mes muscles et les préparer à l’effort, et c’est bien trop tôt  que nous arrivons au port et que je me retrouve à faire la moitié du boulot si ca n’est pas quasiment la totalité. Enfin bon, promesse tenue, je finis par déposer la dernière caisse à terre, salue le marchand et part sans demander mon reste, direction le comptoir ! J’entre dans le petit établissement, et au premier regard l’homme derrière le bar en train d’essuyer un verre sourit à moitié et m’envoie des salutations de loin. Cependant, j’ai comme l’impression d’être la seule fille de l’endroit, et c’est d’un œil avide qu’ils me reluquent de la tête au pied en prenant soin de noter que oui, je suis bien une fille avec des fesses et une poitrine… Mais c’est pire que ca, il y a dans un coin un groupe de types qui m’ont l’air bien louches à souhait, et c’est d’un pas nonchalant que je gagne un des tabourets.

« Alors, 'moiselle Rain’, de retour parmi nous ? Ca m’fait plaisir de te voir entière !

-Hey mon vieux, à moi aussi ! J’suis ici de passage, et j’aurais bien besoin d’un remontant, si tu vois ce que je veux dire. »


Je lui adresse un grand sourire additionné d’un clin d’œil et il me répond d’un petit rire étouffé.

« Ca roule ma belle… Je vais en profiter pour te faire gouter un nouveau truc ! Corsé, comme tu aimes. »

Il s’éclipse et reviens un peu plus tard avec un liquide vert. Vert. Oh, oui… Un liquide vert, que je ne connais que trop bien et il le sait. Il m’offre un clin d’œil, je paye ma consommation et je me redresse sur mon tabouret. Un verre d’absynthe, voilà ce que c’est ! C’est sa façon de me dire qu’il ne peut pas me parler et qu’il y a du beau monde dans la salle, et quand je parle de beau monde, c’est plutôt dans le mauvais sens du terme : il y a des mecs louches dans le coin. Je fais tout pour ne laisser rien voir de ce que je pense ou ressens, et c’est joviale que je bois mon verre tranquillement assise, me balançant légèrement au rythme d’une musique qui me trotte dans la tête. Il va falloir que je trouve un moyen de comprendre ce qui se passe ici et que je me joigne de manière officieuse à ce groupe louche ! Malheureusement je ne reste pas longtemps seule, dès que mon verre se trouve vide un gaillard vient s’asseoir vient s’asseoir près de moi et me propose un deuxième verre du liquide vert, que je refuse par instinct de conservation sous le regard de tous… Et entre autres parce que je vois qu’il aimerait bien qu’on fasse plus, beaucoup plus que simple connaissance au vu de la manière dont il me déshabille du regard sans gêne. Visiblement, j’aurais peut-être mieux fait d’accepter, parce que voilà que le gars en question s’excite.

« Bah alors, t’as pas envie de faire connaissance ? J’suis sur qu’on a plein de trucs en commun ! »

Non, je ne pense pas. Mais alors pas du tout, et tu me les brises menu menu là ! T’es en train de me foutre tout mon truc en l’air, et j’ai très envie de te foutre mon poing mais alors en plein dans la face espèce d’ab…

« C’est avec plaisir que j’aurais fait votre connaissance, jeune homme, malheureusement je ne peux pas m’attarder ici plus longtemps ! »

Courage, fuyons ! Je lui souris le plus aimablement que mon visage crispé par la colère et l’irrésistible envie de le baffer me le permet, et ramasse mes fesses pour mettre les voiles. Bien. Super. Une fois dehors, énervée au plus haut point je me mets en quête d’une bonne cachette qui me permette de voir la bande douteuse sortir, et une fois que c’est fait je me mets à l’aise, m’autorisant enfin à expirer tout mon saoul. Me voilà en planque, prête à attendre le temps qu’il faudra pour découvrir de quoi il retourne…

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[30/08/14 00:26:35] Zeke: It's a me mario !
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Mar 17 Juin - 1:47
Une histoire de verre de vert?…
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Le destin, encore et toujours le destin. Kemono ne vivait plus que pour accomplir le sien. Mais à quel destin était-il voué ? Il ne pouvait trouver aucune réponse à cette question, du moins pour le moment. Pour l'instant, il suivait le fil qui l'avait mené à la marine, peut-être un jour devrait-il trahir, mais à ce jour, tout semblait être meilleur sous l'influence marine. Ainsi dans ce camp, le samuraï gardait l'avantage, le pouvoir. Et dieu sait que le pouvoir est alors la seule chose intéressant Kemono. Sa soif de pouvoir immense, ne réclamant que plus. Toujours plus. Quoi qu'il en soit, le samouraï faisait son métier, comme toujours. Cette fois-ci,  il avait dû s'introduire dans une sorte de groupe malfamé, des voyous, peut-être plus que ça, peut-être moins, son travail était de découvrir leurs plans, d'analyser le potentiel danger qu'ils représentaient, pour au final, certainement les éliminer. Cela faisait alors des semaines qu'il y travaillait, gagnant leur confiance, parfois au prix de sacrifices, transgressant les lois qu'il était sensé protéger. Mais c'était ça son boulot, sa dégaine était tout à fait parfaite pour ce genre de job, l'infiltration. Selon les premiers rapports de Kemono, les individus auraient des desseins qui mettraient en péril la vie d'innocents, mais il devait encore en apprendre plus, quoi, où, quand. Le Marine était déjà parvenu à intégrer le groupe comme membre à part entière et le chef du groupe lui accordait déjà un peu de sa confiance. Il y avait de quoi, Kemono ne faisait pas les choses à moitiés, et il était même aller jusqu'à tuer  un jeune membre de la marine, qui était tombé au mauvais endroit, au mauvais moment. De ce fait, il avait en quelque sorte passé le test. Après tout, que vaut la vie d'un jeune marine sans « avenir » face à celle d'innombrables innocents en potentiel danger ? Quoi qu'il en soit, quoi qu'ils trament, le Marine ne tarderait pas à le découvrir, et enfin, il pourrait âgir. Le groupe d'hors-la-loi se rendaient souvent dans un même endroit, un bar, dans lequel ils passaient le plus clair de leur temps libre. Le borne y prenait lui toujours le même excellent saké, tandis que les autres se tournaient vers des alcools plus variés, mais passons. Leur "travail" de la journée terminé, ils s'y rendirent, s'installant encore une fois à une table ronde, au fond du bâtiment. Personne ne venait les déranger, pas même la serveuse. Pour passer leurs commandes, ils hurlaient simplement à cette dernière de venir à leur table écouter leurs désirs. Ils étaient en tout, en comptant l'infiltré, quatre braves voyous.

« - La commande du matériel que nous avons faite à notre contacte est arrivée aujourd'hui. Nous allons le faire demain, à l'aube. » lança alors le chef des voyous.

Kemono n'était apparemment pas au courant de ce qu'était ce matériel. C'étaient-ils retenus de le lui faire part, par manque de confiance, où n'était-ce pas important de le lui dire ? Quoi qu'il en soit, il devait en apprendre plus à ce propos.

« - Matériel ? Quel genre de matériel ? répliqua donc le samouraï.

- Tu le découvriras bien assez tôt. Demain à l'aube, nous ouvrirons le plus grand feu que East Blue n'est jamais connu ! lui répondit l'autre avant d'avaler le contenu de sa chope. »

Un feu, le Marine avait un indice. Il avait maintenant une raison de s'en prendre à eux, il était témoin de paroles qui suffiraient à les faire enfermer, voir même les tuer. Mais sa curiosité était grande. Il n'allait rien faire, jusqu'au moment propice. Il lui restait toute une journée pour découvrir ce qu'ils préparaient, et cela suffirait. Un des gaillard est là pour surveiller les entrer et sorties du bar, voir si quelqu'un de louche entre ou sort, savoir s'ils sont en danger. Ainsi, il surveillait les vas et viens du bar, quand soudain une femme, plutôt jeune, entra. Une chevelure multicolore, c'est ce qu'on retenait d'elle, sans aucun doute. Ils n'y prêtèrent cependant pas plus attention, même si un ivrogne vint à la rencontre de la jeune fille. Celle-ci le recala rapidement, et après avoir bu un peu de sa boisson, ele s'en alla. La bande ne tarda pas à faire de même. Kemono replaça son katana à sa ceinture et se revêtu de son chapeau japonais, recouvrant d'ombre le haut de son visage. C'est ainsi que tous les quatre sortirent, en laissant quelques petits billets sur leur table, en guise de paiement. Il faisait beau, et plutôt chaud, du moins pour un homme de North Blue comme notre marine. L'un des quatre avait particulièrement beaucoup bu et vomissait sur le pas de la porte, l'autre l'aidait jovialement, puis Kemono fixait du regard son chef provisoire qui lui révisait un plan de l'île où il avait noté l'endroit de livraison. De ce que pouvait voir le borne, l'endroit serait au sud de l'île, toujours en ville. Enfin, enfin il saurait de quoi il s'agissait. Puis soudain, le chef questionna sa nouvelle recrue.

« - Kemono, que recherches-tu ? Pourquoi nous avoir rejoins ?

- Hmm.. Je dirais que.. Je veux tout détruire, jusqu'à oublier mon identité et combien je me hais. répondit alors le marine infiltré. »

Tout n'était pas faux dans sa réponse. En effet, pour parler comme un hors-la-loi, Kemono n'avait qu'à laisser parler ses sentiments qu'il renferme normalement pour suivre son destin. Le voyou ria de sa réponse, non pas d'un rire moqueur, mais plutôt de celui satisfait de ce qu'il a entendu.

« - On dirait bien qu'on a des choses en commun, finalement, haha ! »

Puis sans un mot de plus, ils se dirigèrent tous d'un pas sûr vers le lieu de livraison. La route se devait d'être relativement courte. Une demi heure en marchant d'un pas lent, quelque chose comme ça. La paume de sa main sur le manche de sa lame, le marine suivait la troupe, attendant le moment propice pour disparaître et ainsi faire un rapport. Mais il semblerait qu'il n'était pas dans leurs intentions de s'arrêter avant d'arriver au point de rendez-vous. Ainsi son rapport devrait attendre. Quoi qu'il en soit, après quelques rues et ruelles, le groupe de voyous arriva à destination. Une énorme caisse avait été ramenée au préalable par leur contact, contenant leur marchandise. Que pouvait-elle cacher ? Le Marine ne tarderait pas à le savoir. Les marchands étaient nombreux, certainement pour s'assurer qu'on ne leur tende pas de piège. Le chef ordonna à Kemono de surveiller d'un point de vue stratégique, au cas où quelque chose se passerait. Alors ce dernier recula là où il ne serait pas vu et s'envola pour regarder toute la scène depuis le ciel. Ils parlèrent pendant quelques minutes, avant que le vendeur ne se décide à ouvrir la caisse. Kemono s'y attendait, après l'indice qu'il avait reçu, la réponse ne pouvait être finalement que "bombe". En effet, une énorme caisse, remplie d'explosifs. Suffisamment pour mettre à feu toute l'île entière, et crée, comme l'avait dis l'autre, le plus grand feu qu'East Blue ai connue. Puis soudain, Kemono observa une chevelure multicolore observer la scène, tout comme lui. Il se précipita vers elle en prenant soin de ne pas être remarqué. Katana prêt à être dégainé, il s'exclama.

« - J'espère que tu as une bonne excuse ma belle, autrement nous avons un problème. Que fais-tu là ? »

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Rainbow Dieulegrand
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Mer 23 Juil - 16:18
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Une histoire de verre de vert?...
 
 
 


Eh bien, ils ne sont pas pressés, ceux-là ! Ou est-ce moi qui ne supporte pas l’attente ? Mais bon, je ne devrais pas trop leur en vouloir… Après tout, c’est pas comme s’ils avaient eu l’air du genre hargneux à tout faire vite, je dirais même qu’ils semblaient bien tranquillement installés quand je suis partie. Ca me semble clair que les hommes louches dans le coin de la salle sont ceux que je dois attendre et surveiller si je veux avoir le fin mot de l’affaire… Au bout de ce qui me semble une éternité de ma vision des choses, les voilà qui sortent enfin, en petit comité et l’air de rien pour commencer leur cheminement. C’est à ce moment que je me rends compte que je suis juste bien trop impatiente aujourd’hui : la petite promenade de santé, elle, dure réellement un bon moment. Je suis le petit groupe de loin, mais c’est assez difficile, et je ne sais pas pourquoi, je crève de peur d’être repérée… Le frisson habituel, mais plus dans le mauvais sens que dans le bon que j’ai à l’accoutumée. Tant est que me revoilà, comme à mon habitude, à suivre des personnes que n’importe qui d’intelligent ne suivrait pas, avec l’intention ferme de découvrir ce qu’il se passe, et si c’est grave ou pas. Au moins, ca m’a l’air digne d’intérêt… Je regarde et détaille quelque peu les gaillards que je suis, et chaque pas que je fais pour les suivre renforce alors en moi un très mauvais pressentiment qui vient me ronger… Décidément, je ne sais pas ce qu’il se passe dans ma tête, mais quelque chose chez eux me met mal à l’aise, comme s’ils avaient une aura différente. Quelque chose de vraiment étrange, oui. Etrange, tout bonnement. Et ca me met, je ne sais pas pourquoi, les nerfs en pelote, tout bonnement.

Après un bon moment de marche, les voilà qui arrivent dans une ruelle, avec au bout une caisse qui les attend. Heureusement pour moi, des montagnes de caisses sont entreposées, et j’arrive à temps à me planquer derrière une des nombreuses piles de marchandise, de manière à observer la scène dans le petit rai de jour entre deux énormes colonnes. Accroupie, je n’entends cependant pas très bien les voix et ne cesse de me demander le fin mot de l’histoire, jusqu’à ce qu’enfin, quelqu’un ouvre la caisse devant laquelle ils s’étaient tous rassemblés. Je dois jouer les contorsionnistes presque pour réussir à entrevoir le contenu, et quand enfin mes yeux peuvent détailler la chose, mon sang ne fait qu’un tour. La panique s’empare de moi, et je me demande soudainement : dans quoi, oui dans QUOI est-ce que je me suis ENCORE fourrée ? Je ne pouvais pas boire un verre, m’intéresser à des trucs un peu moins dangereux non. Il faut tout de suite que je me retrouve dans une histoire improbable, comme la fois ou je me suis fait enlevée avec Erwin. Seulement cette autre fois, c’était un enlèvement, quand même. Là, j’aurais pu éviter les soucis… Non, non, c’est tellement mieux de découvrir que des gens prévoient un attentat contre le gouvernement ! Car des bribes de conversations que je crois vaguement entendre, c’est bien de ca qu’il semble retourner. Des explosifs dans une si grande quantité, déposés au bon endroit… Ca serait franchement sale. Les battements de mon cœur s’accélère, et pour le coup, je me sens mal, mon angoisse est insoutenable.

Mais ca, c’était avant. Avant qu’un des leurs me tombe dessus, m’appelle « ma belle » comme un rien avec juste la main sur son katana prêt à me trancher la gorge sans doute. Ma bouche s’ouvre, mais rien n’en sort, la peur, que dis-je, la frayeur est telle que je ne peux même pas faire sortir un seul son de mon gosier. Parfait. Mes yeux s’ouvrent grand comme des soucoupes, et mes neurones peinent à fonctionner. L’adrénaline, chose merveilleuse, se décide enfin à me fouetter l’arrière train et je parviens enfin à répondre à mon interlocuteur… Enfin, si on peut appeler ca une réponse…

« Je… Je ne sais pas… J’ai … Vu la caisse, et la curiosité m’a emportée. Et vous, que faites vous là ? Et que comptez vous faire de cette caisse, je pourrai vous aider ? »

Au fur et à mesure de la phrase, je commence petit à petit à me reprendre, mais rien n’y fait… Ce que je viens de dire est tellement stupide et inapproprié que si je ne me fais pas trancher en deux, je veux bien croire en n’importe quoi…

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Jeu 24 Juil - 2:27
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La jeune femme se tenait face au samouraï, ne sachant que faire, visiblement figée par la peur. Kemono la regardait trembler, en se demandant bien pourquoi avait-elle due se retrouver là, pourquoi se serait-elle mêlée de choses ne la regardant pas, sauf s'il s'avérait qu'elle faisait partie de la marine, mais il en doutait. D'habitude il se contentait d'éliminer les témoins s'il y en avait, mais la réponse de la dame fut pour ainsi dire très originale et inattendue.

« ... je pourrai vous aider ? »

Dans sa voix s'entendait toute la détresse de son âme et dans ses paroles toute sa naïveté. Kemono se retourna alors en direction des bandits, les fixant, se demandant comment il pourrait gérer ça autrement qu'en éliminant le témoin. Il avait toujours eu du mal à jauger l'importance d'une vie, des vies, il en avait détruites de nombreuses, même celles de ses plus proches camarades. Après réflexion, il se tourna de nouveau vers la madame, qui n'avait pas bougée d'un pouce. Qu'avait-il donc décidé ? La tuer ?

« - Fuuu', pourquoi a-t-il fallu qu'il y ai un témoin... Je ne sais jamais comment gérer un témoin. Bon... -il marqua un certain temps de pause- Tu veux m'aider ? Tu vas être surprise. Mon travail est de m'infiltrer dans ce genre de groupe. Je suis membre de la marine. Pour le moment, tu vas me suivre sans poser de question. »

Puis il l'attrapa avant de s'envoler de nouveau. Dans les airs, il se permit de lui parler un peu plus.

« - Je ne m'attendais pas du tout à quelque chose d'aussi énorme, en fait. Alors il va falloir éliminer tout ça de manière discrète et stratégique. Ensuite les bombes seront confisquées par la Marine. Pour l'instant, nous allons attendre. Descendons maintenant. »

L'arrivée du marine ne manqua pas d'être remarquée, ainsi celle de la femme non plus. Tous les regards se tournèrent alors vers eux, les marchands et bandits ne cessèrent alors de fixer la jeune femme. Alors que tous s'excitaient déjà sur l'arrivée d'un témoin, le Chef des bandits leur fit signe de se taire avant de s'exclamer à son tour.

« - Kemono. C'est un témoin ? Pourquoi ne pas l'avoir directement éliminée ? Très bien, je vais m'en charg...

Le samouraï l'interrompit alors, tandis que le bandit s’apprêtait à sortir une arme de ses vêtements.

- Non ! Je préfère l'avoir en vie, celle-ci. S'il vous plaît, Boss.

- Ho hoo, -dit-il en rangeant finalement son arme-, alors t'es comme ça, hehe. Je vois. Très bien. Garde-là, mais si elle ouvre sa gueule, je la tue. »

L'épéiste, satisfait, fixa maintenant la caisse bientôt complètement vidée. Les bandits chargeant simplement les explosifs dans plusieurs sacs de grande taille. Tous portaient chacun un sac, même Kemono, malgré son besoin de libre-mouvement pour se déplacer. Le deal se conclut enfin. Tous se dispersèrent aux quatre coins de l'île, avec comme devoir d'y cacher les explosifs. Mais au lieu de se rendre au point convenu, l'infiltré se dirigea vers le navire des voyous, y déposant les explosifs sans crainte, car personne ne veillait dessus, pas même un homme.

« - Maintenant on attend que les deux autres posent leurs explosifs, puis on les récupère et les éloigne du rivage avant qu'ils les fassent exploser, et lorsque ça explosera, ils exploserons sur leur bateau, car il faut forcément qu'ils s'éloignent de l'explosion, et avec un peu d'chance, on se sera déjà débarrassé de nos explosifs, et on survivra. »



HRP: J'ai trouvé être aller très vite, trop vite, alors si tu veux que je change, n'hésite pas.
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Une histoire de verre de vert?...
 
 
 


A la panique succède bien vite l’énervement. Je me fige totalement, le fixant de mes grands yeux quand je le vois tout embêté que je sois là… Ca n’est pas mon soucis, qu’il ne sache pas gérer les témoins ! Que je sache, je fais ce que je veux, et s’il ne voulait pas me gérer, il n’avait qu’à pas me voir ! Non mais oh. Y’a des limites, je suis pas un torchon. Et soit dit en passant, c’est mon boulot, mais ca il ne le sait pas… Je le fixe, le regard froid, attendant qu’il ait fini son introspection improvisée, et enfin le voilà qui crache le morceau… Au moins, ce qu’il dit est intéressant et vaut son pesant de patates, un marine qui aime jouer à l’espion et s’infiltrer ! Qui plus est, un marine qui me demande de lui obéir, et vu la situation je n’ai pas vraiment le choix…

« Ben voyons… »

Juste un grommellement, disons qu’il ne me prend pas vraiment au meilleur de ma forme. Mais ca, c’était avant que je finisse dans les airs. Dans les AIRS. Genre, comme un oiseau. Genre, il a des ailes, et il vole, et il m’emm… Non mais, il se gêne pas ?! J’ai pas envie de voler moi !

« Ghhh… »

J’aimerais bien lui signaler que je désapprouve TOTALEMENT cette petite balade improvisée dans un lieu selon moi TOTALEMENT inapproprié. Je rêve de regagner le sol, et lui me fait un débriefing en plein vol, heureusement car en me concentrant sur ca, je pourrais presque oublier que mes pieds ne touchent plus le sol. M’informant sur la situation, le voilà à m’avouer qu’il ne s’attendait pas à ca… Et moi, alors, moi non plus. Comme ca, ca nous fait au moins un petit point commun, on s’est fait dépasser par les évènements. S’en suit un atterrissage, et là bientôt ma colère retourne dans son coin pour que la peur et la panique reviennent en force. Me voilà tétanisée, face au reste du petit groupe de bandits et notre arrivée en interpelle plus d’un… Malheureusement pour moi, il ne suffit que de la volonté d’un seul pour que je voie ma vie défiler devant mes yeux, et mon vieux réflexe quand je l’entends qui commence à annoncer ma mise à mort se déclenche. Si mon boulot d’informatrice m’a plus d’une fois valu d’être prise pour cible, ici ca serait plutôt un moyen de me tirer d’affaire non ? Qui ne souhaiterait pas avoir une bonne info ? De plus, j’ai la chance d’en avoir un pactole d’importantes, et dans mon éventail, j’ai toujours la possibilité d’informer ces loubards l’identité de ce marine. Bah oui, moi j’ai pas de camp, je veux juste avoir la vie sauve, et vue comment monsieur s’y prend maintenant ! En m’offrant au charcutage ?

« Je…

Non ! Je préfère l'avoir en vie, celle-ci. S'il vous plaît, Boss. »


Je regarde alors celui que j’ai failli prendre pour mon bourreau par en-dessous. Il croit vraiment que ca va marcher ? Mon regard se tourne alors vers ce qui semble être le chef de la bande des malfrats et sa réponse m’ôte toute envie de l’ouvrir. En même temps, quand quelqu’un vous offre un répit contre le silence, le plus intelligent reste quand même de la boucler sévère. Leur petite affaire se clôt et je me retrouve enfin seule avec monsieur l’infiltré… Kemono, si j’ai bien suivi toute l’histoire. A ma grande surprise, nous nous dirigeons vers un bateau, et je ne peux pas m’empêcher de poser une question.

« Mais qu’est-ce qu’on fait sur ce bateau ? »

La réponse arrive, répondant à toutes les questions que j’aurais pu encore me poser. Voilà donc son plan, faire exploser leur bateau ? HA. HA. Là, c’est juste moi qui ai envie d’exploser, et pas en loupant une mission d’explosif ! Je suis à deux doigts de lui taper dessus…

« Oui, oui, tout va bien… Tu te rends comptes que je viens de frôler la mort ? Tout ca parce que tu m’as pas laissée regarder ca tranquillement ? J’aurais rien fait, moi ! Je suis informatrice, rien de plus, je chasse l’info et je me barre avant de crever ! Qu’est-ce qu’ils vous enseignent à la marine, au juste ? »

M’apercevant de mon ton, je baisse la tête, un peu honteuse d’être tant sortie de mes gonds, et les larmes me montent un peu aux yeux et je prends le soin de les ravaler comme il faut. Baissant les épaules, j’essaie de reprendre une contenance, et parle lentement et aussi simplement que possible.

« Désolée, j’ai eu peur… Je… ne suis pas partie de chez moi depuis si longtemps, et j’ai perdu le navire marine qui m’hébergeait pour le moment, c’est difficile de le retrouver en plus. Je suis pas encore trop habituée à la possibilité de mourir aussi facilement. Bref, je t’aiderai, je cours vite, ca devrait faire l’affaire. Allons bon, si on veut pas se faire sauter la cervelle, faudrait qu’on se magne… »

Ouvrant la marche d’un pas vif, je tourne alors la tête vers lui, je lui lance simplement.

« Au fait, moi c'est Rainbow. »

Ceci avant de continuer ma « ballade ».

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La voilà qui donne son nom à notre Samouraï, comme s'il avait quelque chose à en foutre. Mais par politesse, il répondit.

« - Robot ? Original, je m'en souviendrais. Cela fait longtemps que j'ai oublié mon patronyme, alors ce sera simplement Kemono. »

Peut-être était-ce ses oreilles qui étaient bouchées, ou peut-être était-il tout simplement stupide, mais il semblait de toute façon n'accorder aucune importance à la fille, à laquelle il tourna déjà le dos pour s'envoler de nouveau. Le marine monta alors le plus haut qu'il put, cherchant de son seul oeil l'emplacement réservé aux explosifs de son collègue/ennemi. Sa cible se situait alors à environ 600 mètres au Nord-Ouest de sa position. Il se pressa alors pour arriver avant le départ de celle-ci, se demandant s'il avait vu juste. S'ils avaient en effet l'intention de retourner sur leur navire, où s'ils étaient juste des fous kamikazes. Pour ne pas être remarqué, il ne resta pas dans les airs à proximité du bandit. Allongé sur un toit, il observa son ennemi planquer les explosifs avant de s'en aller en jetant des regards à tous les passants. C'est alors que Kemono reprit de l'altitude, observant si sa cible se rendant bien sur son navire. Ce fut le cas. Le samouraï s'empressa alors d'aller chercher l'explosif, qu'il trouva comme prévu à l'endroit où l'avait déposé l'autre.

« - Yosh. Plus qu'à balancer ça là-bas. » s'exclama-t-il en fixant l'horizon de son œil.

Il se demanda alors si sa collègue temporaire avait effectuée son travail. Cependant, un explosif, en excluant celui que Robot devait mettre hors d'état, restait encore à atteindre. Celui du boss bandit, plus précisément. Il en fit alors son affaire. Il ne savait pas combien de temps restait avant l'explosion, alors il se pressa, bien que ne craignant pas la mort. Mais un job est un job, il ira jusqu'au bout. Ses ailes déployées, il fonça à toute allure vers l'endroit où le bandit devait poser ses explosifs. Lorsqu'il y arriva, le chef n'y était déjà plus. Il devrait alors chercher les explosifs, quitte à devoir exploser avec.

« - Oy, où a-t-il bien pu cacher de si gros explosifs. »

Déjà saoulé par la recherche, Kemono se servit de ses ailes pour dévaster tout ce qu'il eut en vue. Le battement de ses ailes causèrent un vent effroyable sur petite zone qui chamboula tout. Lorsqu'enfin tout se retrouva à l'eau, le samouraï jugea son travail terminé et alla retrouver Robot.. euh.. pardon.. Rainbow. Il ne fut pas difficile de repérer cette petite touffe aux couleurs de l'arc-en-ciel. Arrivant derrière elle, il fit en sorte d'être remarqué.

« - Oy. Nous en avons terminé. Mais je ferais mieux de rejoindre le bateau de par le ciel pour qu'ils ne pensent pas à une trahison. »

Puis de nouveau, il s'envola.

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Une histoire de verre de vert?...
 
 
 


Je tique quand il écorche mon prénom. Il… N’a donc aucun respect pour autrui ?... Je n’arrive décidément pas cerner ce type, la seule chose que je ressens à sa vue, c’est un profond agacement. S’il n’accorde aucune importance à ce que je lui dis et entre autres au prénom que je porte, je n’aurai qu’à écorcher son prénom en retour. Juste avant qu’il ne… M’abandonne, je lance, complètement excédée.

« Enchantée et bonne chance, Keroro… »

Sur ma lancée, je me mets à courir dans la direction qui me semble la plus logique, et surtout différente de celle qu’a pris l’autre. Quoique ? Il me laisse, avec quasi rien d’indication, et ne me dis même pas de quel endroit il se charge. Si ca se trouve, on va se retrouver au même endroit ? Non, j’espère au moins qu’en empruntant la voie des airs, il prendra le soin d’aller s’occuper d’un autre coté que le mien. Je l’espère. Au détour d’une rue, je me planque. Me voilà pas loin d’un des loubards, qui semble avoir un souci avec son installation. A mes dépends, je remarque que ma cachette située à quelques mètres à peine de lui était bien pourrie, et voilà que le malfrat tente de dégainer une arme. Manque de chance pour lui, je m’élance de ma cachette plus si cachée que ca, en m’abaissant quelque peu et dégainant mon poignard que, dans mon envolée, je plante alors dans son bras qui tirait l’arme de sa poche de derrière. Encore une fois, je viens d’éviter une mort probable, c’est vraiment un mauvais jour pour moi ! Mais ca ne s’arrête pas là, et l’homme blessé en fait tomber son pistolet, mais cela ne l’empêche pas pour autant de tenter de me repousse. Je m’abaisse, évitant son coup et ramassant son arme au passage tout en lui renfonçant ma lame dans les mollets. Le loubard, décontenancé par ma vitesse et visiblement surpris de me voir en liberté, se penche pour m’attraper mais je suis déjà passée entre ses jambes, et le temps qu’il se retourne et je suis à moitié relevée, pile à la bonne hauteur pour lui enfoncer mon poing dans l’entre-jambe. Dans le doute, toujours employer les valeurs sures ! Et personnellement, j’ai jamais vu un seul homme capable de réagir dans la minute en recevant un coup aussi bas, dans tous les sens du terme. Automatiquement, l’homme se plie en deux, ramenant ses mains vers l’endroit touché par mon coup et j’en profite pour lui asséner un dernier coup du pommeau sur la nuque, ce qui a pour effet de le faire s’effondrer à terre. Je range alors mon petit poignard, et souris en sa direction, croisant les bras.

« Voilà une bonne chose de faite ! Règle numéro un, mon vieux : ne jamais tenter de lever la main sur une femme… »

La douleur le tétanise, et cela me donne l’opportunité de m’occuper de la petite besogne : je commence par enlever les balles du pistolet que j’ai recueilli, puis je prends son installation qui a vu de nez ressemblait plus à un patchwork pourri qu’à autre chose, et vais je ter le tout à la flotte. Ceci fait, je me frotte les mains, et voyant que l’autre type de tout à l’heure se relève un peu plus loin et me regarde visiblement énervé, je décide de courir dans une direction aléatoire, dans l’optique de semer mon poursuivant. Ce fut chose facile, et bien vite me voilà à marcher tranquillement, retrouvant mon chemin vers le lieu de la transaction. Je n’ai cependant pas le temps de retourner jusque là-bas car Keroro le piaf se pointe, mais juste le temps de me dire que tout va bien et qu’il ferait mieux de rejoindre le bateau. Rien de plus… Une des alliances les plus froides que j’aurais jamais faites, je crois. Ce type est plus glacé et glaçant qu’un iceberg.

« Pas de soucis, de mon coté j’ai fait ce qu’il fallait… Essaies de ne pas finir en canard rôti, au moins ! »

Aussitôt ai-je dit ca, il est déjà dans le ciel en route pour la fin de l’opération, et je le regarde s’éloigner, marmonnant dans ma barbe.

« Ben voyons… Et surtout, ne dit pas merci, ni rien, canard laqué va ! »


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[30/08/14 00:26:35] Zeke: It's a me mario !
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Jeu 31 Juil - 9:50
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Aussitôt élevé dans le ciel, Kemono jeta un regard en arrière, vers cette touffe multicolore. Il regrettait parfois de ne s'accorder aucun droit émotionnel, devoir toujours être aussi froid, ne penser à rien d'autre que ce qu'il avait à faire, de peur que cet événement ne se reproduise, une fois de plus. Ne s'attacher à personne, ne pas priser son cœur plus qu'il ne l'eut déjà fais. Mais peu importe. Sa mission serait bientôt terminée. Il arriva ainsi à temps au dessus du bateau bandit, qui ne comptait alors plus que deux hommes. N'en sachant rien, le samouraï tenta d'ignorer son absence, mais son "chef" lui demanda alors des nouvelles. "Keroro" ne prit alors pas le risque de descendre plus vers le bateau, qui risquait d'exploser à tout moment, mais s'exclama plutôt d'une voix portante.

« - Jagg s'est fait avoir par quelqu'un qui semblait nous suivre, mais j'ai eu son agresseur, et les explosifs sont bel et bien posés. »

Belle improvisation ? Tout dépendrait alors de la réponse du bandit.

« - ...N'aurais-tu pas pu ramener son corps ? Il était mon frère, tu le sais, Kemono, n'est-ce pas ? Tu le sais ? Alors plutôt que de me mentir avoue que TU ES LE... »

Il fut interrompu par une invitée inattendue, une explosion, qui, en plus de lui emporter les mots, lui emporta cette précieuse chose qu'on appelle la vie. La force de l'explosion alla jusqu'à envoyer brutalement le samouraï sur les bâtiments du quai. Traversant le premier mur, sa traversée aurait continuée s'il ne s'était pas repris à temps de l'effet de surprise. Il freina alors sa course pieds et mains au sol. Puis il se releva et comme si de rien n'était, retira la poussière de son habit. Il avança alors jusqu'au trou précédemment créé dans le mur et observa son oeuvre. Un bateau en feu, sombrant peu à peu dans cette eau qui en sera à jamais son cimetière. Rapidement, une foule de monde se regroupa au quai, fixant comme lui ce spectacle enflammé, se questionnant sur les raisons de cette explosion. Mais si seulement savaient-ils qu'ils auraient été à la même place si la petite Arc-en-ciel et lui n'avaient rien fais. Mais ils n'en sauraient probablement jamais rien, car il en était mieux ainsi. Qu'ils ignorent le danger planant au-dessus d'eux rendait le travail du samouraï déjà un peu plus simple, car il est vrai qu'il est dur de faire ce job avec une foule en détresse de plus à comptabiliser. Ici ou ailleurs, il retrouva alors Robot, à qui il adressa finalement la parole avec le moins de froideur possible.

« - C'est du bon travail, Rob-.. Rainbow. Pardonne-moi si j'ai pu te prendre de haut, je n'aurai pas du. J'ai choisi de l'oublier, mais mon vrai nom est Kin. Enchanté. » s'exclama-t-il alors en lui tendant sa main, en signe de bonne foi.

Le samouraï avait alors fait un pas de plus vers sa sociabilisation nouvelle. Se remémorer ce nom après tant d'années lui avait demandé de lourdes charges morales, mais il saurait les mettre de côté, comme toujours. Katsushi Kin, il s'était un jour appelé comme cela, mais les souvenirs de ce temps étaient loin et durs à assumer. Il aurait parfois préféré rester le faible qu'il était et garder ses proches près de lui, plutôt qu'acquérir quelque chose d'aussi abstrait que la force, qu'il recherchait pourtant encore aujourd'hui.

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Le plus important, avec le canard laqué, c’est de ne pas le cramer ! Bien entendu, j’observe la scène de loin, m’éloignant et vérifiant qu’il n’y ait pas de civil trop près afin d’éviter que des innocents puissent être blessés par l’explosion. J’ai donc dans mon chant de vision le canard, voletant de ses imposantes ailes à distance raisonnable d bâtiment des malfrats. Apparemment ils semblent échanger quelques mots, je n’entends rien et reste planquée dans un ravalement de façade non loin de là, dégustant le point d’orgue de la mascarade. C’est à peine si volaille-man a le temps d’arriver et discuter d’ailleurs ! A peine les ai-je vu échanger quelques mots que l’embarcation explose dans un magnifique feu d’artifice de bois et autres trucs qui composaient le navire. Je cligne brièvement des yeux par réflexe, mais cela ne m’empêche pas de voir mon compagnon d’infortune s’envoler malgré lui vers le quai ; pour sur cette fois, son vol n’avait rien de quelque chose de prévu et géré ! Je sors de suite de ma cachette et m’empresse de me diriger vers là où il semble avoir atterrit, m’arrêtant au passage devant l’épave en train de sombrer comme pas mal de passants qui passaient par là. Hoquets d’horreur, de surprise, de peur… Ces gens là paniquent, mais ils ne savent rien et ne sauront probablement jamais ce qui s’est passé. Seule la marine aura probablement son compte-rendu, et les corps déchiquetés par l’explosion pourriront au fond de l’eau, sans que personne ne cherche à les retrouver. Je reste figée un instant, pensant au pirate aux yeux rouges, et au sort que j’aimerai lui réserver. Je veux accomplir ma vengeance, mais cela m’apportera-t-il un quelconque soulagement ? La vengeance est-elle aussi nécessaire qu’elle semble l’être à mes yeux ? Et si j’arrive face à cet individu que je hais du plus profond de mon être… Serais-je capable de le tuer ?

Je me tapote la joue pour me réveiller, et me dirige vers le lieu du « crash » en trottinant, croisant mon acolyte en chemin. Il lui restait encore de la poussière sur l’épaule, additionnée d’un petit morceau de bois. Avant que je puisse lui dire quoi que ce soit à propos de cela, le voilà qui m’adresse la parole, me laissant un instant coite. Il parle oui… Mais c’est différent. On dirait que le soldat est sorti de sa mission maintenant que c’est fini ? Ou alors est-ce une tentative pour essayer de se rattraper ? Je ne sais pas du tout comment prendre ce qu’il me dit, est-ce qu’il essayerait de… Copiner ? Ma parole, ce type est vraiment le plus maladroit que j’aie jamais vu… Et le plus mystérieux. Kin ? Jamais entendu parler. Je bat des cils, mes yeux de biche grand ouvert en voyant sa main tendu vers moi. Ca serait vraiment méchant et malpoli de ne pas la serrer, d’autant plus que mon interlocuteur fait de somptueux efforts. Je tend ma petit paluche et serre la sienne, offrant un franc sourire. Après tout, je n’ai rien perdu, et on s’en est bien sortis, non ? Je lâche sa main, et viens épousseter la poussière et le morceau de bois qu’il avait encore sur l’épaule avant de prendre la parole.

« Enchantée… Kin. Ne t’en fais pas, j’imagine que c’est ton job qui te demande une telle habitude, il faut sans arrêter te montrer professionnel, inébranlable, fort, tout ca… C’est tout oublié. »

Je plonge alors soudainement mon regard dans le sien, et ajoute d’une voix remplie de toute ma sincérité.

« Et je sais ce que c’est d’oublier son prénom… Je ne me suis pas toujours appelée Rainbow… Et je n’ai pas le droit de me souvenir de qui j’étais, et de comment je me nommais. »

Eh oui, voilà un beau point qu’on a en commun. Il a choisi d’oublier son nom, et j’ai aussi du abandonner le mien pour pouvoir me protéger de la menace qui planait sur moi… J’aimerais tellement, tellement revenir à l’époque où je m’appelais Rose. Manger avec les enfants, échanger quelques paroles avec Leora. Ma Leora. Les larmes me montent un peu aux yeux, mais je tourne vivement la tête, écartant comme je le peux mes pensées sombre.

« Le plus important, c’est qu’on y soit arrivés… Maintenant, les civils de cette ile n’ont plus rien à craindre. »

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[30/08/14 00:26:35] Zeke: It's a me mario !
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