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Sam 2 Aoû - 1:29
The fall of an angel
En ce jour, nous avions décidé de garder un peu notre calme. Les incidents d'il y a quelques jours ne sont que du passé. Certes, ils changent notre présent actuel, mais là, dans l'immédiat, je prenais un peu repos face à tout ça. La perte d'Hikari avait été comme une bombe en moi. D'ailleurs, j'avais effacé cette scène de ma tête, mais je ne peux pas nier que le soir-même... Alors que j'étais allongé sur ce lit qui est le mien, j'ai versé une larme. Une perle salée coulant de mon oeil à ma joue en silence. L'île n'est pas la plus dangereuse du monde. Un repaire idéal pour les brigands et autres vilains de cette terre. La marine est présente, mais peureuse comme elle est, présente ou non, cela ne se voit pas. D'ailleurs, il y a plus de mauvais marines qu'autre chose. Des gens prêts à déserter ou trahir sa patrie. De bon alliés pour s'en servir comme des pantins. J'avais décidé de rester pour nous préparer pour la suite. Une autre île nous attendait, mais pour y aller, il faut un log pose, sans quoi, le temps de trajet prendrait mille fois plus de temps. Malheureusement, nous ne trouvions pas cet genre d'appareil ici. Nous restions donc là pour simplement trouver des informations et une fois cela fait, nous pourrons reprendre la route. Ou alors... Peut-être que trouver une navigatrice ne serait pas débile comme idée. Malheureusement, notre informatrice est morte, alors comment faire hein ? Tentant vainement d'appeler le personnage secret qui entretenait des relations secrète avec Hikari, une fois de plus, celui-ci me raccroche au nez semblant vouloir être oublié. Je me lasse...
Las de la situation, je me lève de mon lit pour alors regarder dehors par le hublot. Il fait jour. Je m'en vais en silence bien que suivis par l'oiseau que je gardais prisonnier dans ma cabine jusqu'à maintenant. Pubble, Mina et Gin ont besoin de repos visiblement. Sans piper un mot donc, je partais du navire pour retourner dans les souterrains. L'île était intriguante au final. Je ne me lassais jamais de marcher dans ces ruelles. Les gens y étaient sombres. Certains gentils, mais la plupart sont des pirates, des brigands. Ils ont ce regard qui vous insulte, ou cet oeil qui vous fixe l'air de vous signaler que vous allez y passer. Pour ma part, je n'y fait pas attention. Actuellement, je ne remarque personne qui soit au dessus du niveau d'un chaton... Ma personne en tant que " Panthère noire " pour ne pas taper dans le cliche du fameux " roi de la jungle ", je me sent confiant tout en étant sur mes gardes.
Où aller ? Le bar ? Non... Il doit être en piteux état. Soupirant, je me masse la nuque par lassitude, puis je m'enfonce un peu plus dans ce lieu obscure. Sans le savoir, je me dirige vers un marché noir où se vend énormément de choses et notamment illégalement bien entendu. Mon regard divague, il regarde quelques marchandises, puis finalement, je ne trouve pas mon bonheur. Sur les centaines de stands qu'il y a, un manque à l'appel. Et impossible de savoir duquel il s'agit. Haussant les épaules, je commence à rebrousser chemin, jusqu'à entendre de drôles de paroles. Visiblement, des hommes courent après quelqu'un, ou quelque chose. Détournant la tête, voilà qu'un homme à la carrure d'un boeuf poursuit un enfant. Il l'attrape par une jambe et tel un vulgaire jambon, il le pend en l'air la tête à l'envers. Un esclavagiste ? Pfff... Un malfrat de bas étage. Voler la liberté à des gens pour les vendre. Quelle utilité ? De toutes les méthodes que je serais capable d'utiliser pour me faire de l'argent, celle-ci est bien la dernière que j'utiliserais tant elle est sans... goût. C'est fade, vu et revu... Non, il n'y a aucun plaisir à faire cela.
Fermant les yeux sur cette capture, même si je n'aime pas la chose, je n'ai pas à intervenir. L'enfant est sans doute un adopté. Dans le mal, il y a du bien. S'il devient un esclave, il tombera peut-être sur des maîtres qui l'aimeront. Bien que là, c'est juste rêver les yeux ouverts. Revenant à moi-même, de nouveaux cris se font entendre. Cette-fois, les gens semblent plus séreux sur ce coup. Leurs paroles ne sont pas discrètes, mais au moins, ils sont clairs. " Trouvez moi cette garce !!! Avec ses ailes sur le dos, elle fera une pièce de choix pour la vente du jour ! "
Des ailes ? J'ai entendu des récits sur les différentes races dans ce monde. Les être cornus, les êtres ailés, et même des anges... Se pourrait-il que cette personne recherchée soit une des leurs ? Quoi qu'il en soit, pour une raison que j'ignore, j'ai envie de rencontrer cette personne. Ainsi donc, je prend en chasse les hommes en me disant qu'ils vont la trouver. Et une fois cela fait, il ne me restera plus qu'à prendre la demoiselle ou le monsieur d'entre leurs griffes. Alors que je les suis, voilà qu'un d'eux me repère. Il me faut donc donner une explication, sans quoi...
" Je suis... Un envoyé du patron. Il m'a recruté pour retrouver cette chose rare. Aller, dépêchons nous..."
Ils me crurent, mais qui sait si la personne n'est pas dans le coin et ne m'a pas entendu dire cela ? Il serait dommage de passer pour un ennemi envers la demoiselle en question. Bref, marchant avec eux, je me mis à la recherche d'une personne avec des ailes et une chevelure bleue. Hm ? ... Akaiko ? Non, elle n'a pas d'ailes, du moins, je n'en ais jamais vu. Peut-être un fruit du démon. Qui sait. Après une longue recherche, nous débarquions dans un coin plutôt tranquille. Un vieil endroit qui semble à l'abandon. Un endroit parfait pour se cacher. Nous commençons à entrer dans ce lieu pour fouiller et éventuellement trouver la personne désirée. Qui est-elle ? Que fait-elle ? Pourquoi se balader ici alors qu'elle ou il doit savoir qu'avoir des ailes, c'est dangereux sur ces mers ?
Voulant aller plus vite, je me met à siffler pour alors attendre que mon compagnon ailer arrive. Manque de pot, celui-ci ne semble pas vouloir coopérer un jour. Cela me fait penser que je ne lui ais pas donné de nom. Quel nom pourrait-il avoir ?
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Lun 4 Aoû - 2:13
Mauvaise Journée
Feat. ▽ Ren Tao
Pop. La bulle qu'avait réussi à former Bonnie explosa doucement, faisant écho au bruit des vagues qui venaient s'échouer contre le ponton de Maisetsu Island. La langue de la jeune fille passa furtivement sur ses lèvres fines pour y récupérer les restes de pâte caoutchouteuse qui s'y étaient collés. Debout à la frontière entre la plaine herbeuse et l'édifice de bois auquel étaient accostés moult navires et autres moyens de transport marins plus ou moins identifiable, l'ange semblait impassible. Ses yeux vident de toute émotion fixant un point sur le bord de l'embarcadère, comme hypnotisée par le remous de l'eau. Vide. Comment cela se faisait-il que ce point soit vide ? Recommençant à mâcher le bonbon dans sa bouche, elle survola du regard le reste pont en bois. Mais ne trouva pas ce qu'elle cherchait. La bleue pencha la tête sur le côté, son expression restant aussi indéchiffrable qu'à l'accoutumer. Elle prit son menton entre ses doigts dans une moue penseuse, son autre bras replié autour d'elle pour maintenir sa position. Elle était persuadée d'avoir laissé sa barque ici il y a deux jours lorsqu'elle était arrivée... Bonnie avança sur la structure, observant attentivement les recoins les plus cachés, peut-être que quelqu'un l'avait déplacé. Ne voyant rien, elle décida d'approfondir sa recherche, soulevant les bâches, les tas de cordages, et même les couvercles des poubelles dans l'espoir de trouver le rafiot qui lui servait de bateau. Cependant, elle dut se rendre à l'évidence qu'aussi petite la barque soit-elle jamais sa coque, son mat et sa voile n'auraient pu être cachés dans de pareils endroits.
Un soupir las lui échappa alors qu'elle comprenait la triste vérité : on la lui avait volée. Sérieusement, qui irait voler un bateau aussi petit ?! Surtout sur Grand Line. C'était déjà un miracle qu'elle ai pu arriver jusqu'ici en un seul morceau depuis Whyskey Peak. Bonnie souffla de nouveau à l'intérieur de la gomme pour en faire une bulle.
▬ Voilà qui est embêtant...
Si elle n'avait plus de navire comment allait-elle bien pouvoir partir ? Elle aurait pu monter sur un navire de commerce si elle s'était trouvée sur une autre île, mais les seuls bateaux de ce genre qui accostaient Maisetsu Island étaient contrôlés par des capitaines véreux qui n'hésiteraient pas à lui demander une compensation financière mirobolante...
▬ Vous semblez avoir un problème ma douce demoiselle, peut-être puis-je vous aider.
Une ombre se glissa au-dessus d'elle, lui faisant lever les yeux pour observer d'où elle provenait. Devant elle se tenait un homme de haute stature, au physique androgyne mais néanmoins séduisant. Il lui souriait. Un de ces sourires trop larges qui sentent l'hypocrisie à plein nez.
▬ À moins de me fournir un nouveau bateau, je ne vois pas comment...
Bonnie encra ses iris bleus dans les yeux de son vis-à-vis, son regard plus polaire que les pôles eux-mêmes. Cependant, cela ne sembla pas déstabiliser l'homme qui lui sourit plus largement encore.
▬ Oh ! Vous êtes chanceuse, je connais justement un charpentier qui officie sur cette île, peut-être pourra-t-il vous aider.
La jeune femme sentait l'embrouille venir, cependant, elle avait vraiment besoin d'un bateau dans l'immédiat, peut-être que l'homme pourrait réellement l'aider qui sait...
Elle le laissa la prendre par l'épaule et l'amener jusque dans les souterrains. Alors qu'ils marchaient dans une des nombreuses ruelles de la ville en sous-sol l'escargophone portatif de l'homme sonna. Il lui jeta un regard prudent avant de décrocher et de commencer à chuchoter à son correspondant. Bonnie n'avait pas une très bonne ouïe cependant, elle entendit distinctement les mots "ailes" et "bon prix". Il finit par se retourner un peu vers elle.
▬ C'était justement mon ami. Il a hâte de vous voir et de pouvoir vous aider. Nous sommes presque arrivés, il suffit de tourner à gauche au prochain carrefour.
Bonnie se contenta de hocher la tête, continuant de marcher comme si de rien n'était. L'ange n'était pas né de la dernière pluie, ce n'était pas la première fois qu'elle tombait sur ce genre d'individus. Un vendeur d'esclaves. Elle aurait dû s'en douter. Ils arrivèrent au carrefour à ce moment-là. Dans un geste vif, elle attrapa l'épaule du trafiquant le faisant se tourner vers elle, puis lui asséna un violent coup de genou dans le ventre, le faisant se plier sous la douleur. Profitant de cet instant d'inattention de l'homme, elle se mit à courir à travers les rues souterraines.
Après avoir couru un instant, Bonnie commença à réfléchir. Nul doute que sa fuite ne découragerait pas ses assaillants, bien au contraire. Elle était une marchandise de choix pour eux, plus rare encore que les sirènes. Même elle ne croisait presque jamais d'ange sur Grand Line tout au plus avait-elle dû en voir un... Ses yeux s'arrêtèrent sur un édifice qui semblait à l'abandon au contre bas. L'endroit idéal où se cacher, mais surtout l'endroit idéal pour chercher quelqu'un qui se cache. La jeune femme sourit, elle allait se débarrasser en vitesse de ces esclavagistes.
Debout au milieu du hangar défraichit, elle attendit que ces derniers arrivent. Ce qui ne tarda pas, sept hommes, parmi lesquels elle reconnut celui qui avait essayé de l'attirer, entrèrent dans la pièce. Son regard s'arrêta sur l'un d'entre eux. Bizarrement, il faisait tache dans le tableau. Les six autres avaient tous l'air de gros lourdauds, du genre de ceux qui se prennent pour des caïds mais qui au final ne feraient pas de mal à une mouche. Lui par contre semblait plus redoutable, ou peut-être était-ce ses cheveux rouges qui lui donnaient cet air ? Un premier homme se précipita sur elle tentant de la frapper au visage, elle se baissa avant de le frapper avec son pied au niveau des côtes, l'envoyant voler un peu plus loin. Un second voulut l'attaquer par-derrière cependant elle se retourna vivement tout en agrippant son bras avec le sien et l'envoyant contre l'un de ses collègues, les deux s'assommant mutuellement dans le choc. Voyant que le un contre un ne marchait pas trois assaillants l'encerclèrent. Leur avantage numérique ne les aida pas puisqu'elle les mâta d'un seul coup de pied rotatif. À mesure que les hommes tombaient au sol, elle créait discrètement des entraves de verre pour qu'ils ne puissent pas se relever, les piégeant ainsi efficacement. Elle se tourna alors vers les deux derniers. Seuls restaient l'homme au cheveux rouges et celui qui avait servit d'appât. Elle s'approcha de ce dernier furtivement et le fit tomber au sol d'une balayette avant de le bloquer par terre comme elle l'avait fait pour les autres.
Elle observa l'unique survivant de la bataille avec un de ces regards transperçants dont elle avait le secret. Restant sur ses gardes. Celui-là ne serait certainement pas aussi facile à abattre que les autres.
Spoiler:
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Ren Tao
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La chasse était ouverte et déjà, notre cible était là. Enfin... Ma cible. Restant neutre, je laissais mes pseudos acolytes du jour baver devant la belle. Ils étaient comme des bulldogs devant un morceau de viande fraîche. Suite à plusieurs " grognements ", agissant comme l'animal cité plus haut, ils fonçaient sur elle. En plusieurs petites vagues, ces gens se faisaient un à un térassés par cett demoiselle. La miss semblait jeune pourtant. Sa petite taille devait lui jouer des tours. Mais je n'étais pas captivé par sa taille, non... J'étais captivé par ses cheveux d'un bleu azur. Une couleur bien étrange et pourtant... Enivrante. Observant son regard et ses mouvements, je me rendais compte qu'elle savait se battre au corps à corps. Ses petites ailes lui donnaient un air de poupée. Mais derrière cette apparence se cache visiblement une combattante qui à l'habitude de botter des culs. Sûrement est-elle souvent pourchassée à cause de ses ailes. Les gens différents sont souvent traqués... Les gens de la tribu des longs-bras ou longues-jambes... C'est la même histoire. Sous prétexte qu'ils sont rare, on les chassent au lieu de les préserver. Bref, malgré une supériorité numérique, le petit ange n'avait aucun mal à se défaire de ses ennemis. Il ne restait que moi en bon combattant qui n'avait pas fait un seul geste brusque. Je n'étais pas là pour la capturer. Non... Simplement pour satisfaire ma curiosité et l'assouvir donc. Silencieusement, croisant son regard, je me plongeais dedant avant de finalement prendre la parole.
" ... Je ne suis pas là pour te capturer ou autre..."
Libre à elle de me croire ou non. Les comédiens en combat sont monnaie courante. Il suffit de dire qu'on ne veux pas une chose pour clairement le désirer au fond de soit. Je n'échappe pas à la règle. Mon affirmation n'est qu'une simple prise de parole. Les mots ne sont pas censurés, la sincérité ou non de même. Qu'est-ce qui lui dit que je ne suis pas ce genre d'ennemi donc ? Me grattant la nuque de manière nonchalente, j'avance vers elle d'un pas très lent. J'en oublie presque la perte qui me tracassait depuis la veillle.
" Je me nomme Ren... Ren Tao."
Sans doute a-t-elle entendu parler de moi, ou au moins voir une fois une affiche avec un montant dessus ? Bien que je ne sois primé que 15 Million, malgré tout, cela reste une prime et donc une preuve comme quoi on est dangereux, ou craint un minimum. La laissant enregistrer ces informations, je restais sur mes gardes, car mine de rien, malgré son air de poupée toute cassante, elle a mise K.O une belle poignée de mecs. Elle n'est pas n'importe qui et je respecte cela.
" Et toi ? Qui es tu ? ... Miss l'ange ? "
Regardant ses petites ailes qu'Hikari aurait trouvé toute mignonne, je vins donc me demander ce que cela signifiait. D'où vient-elle ? Qui est-elle ? Silencieux, je vins alors à entendre quelques bruits nous signalant que du monde approchait. Lui faisant signe, je m'enfonçais dans cette sorte d'entrepôt pour nous cacher. Je semblais naturel et discret et non dangereux comme quelqu'un qui veux du mal à autrui. Je laissais ma voix se faire entendre discrétement.
" Si tu veux garder ta liberté, cachons nous... "
Paroles classiques, je me cachais derrière un gros tas de morceaux de féraille. Voilà que cinq hommes plus costauds se pointaient dans l'entrepôt. Armés d'une sorte de massue imposante, ils ne devaient pas rire. Jetant quelques regards autour de moi, je cherchais la miss en me demandant ce que nous allions faire. Mais alors que nous semblions dans une petite impasse, un bruit de volatile se faisait entendre. Les gros lourds se dispersent, mais en direction de l'oiseau dehors. On semble sortit d’affaire pour le moment... Soufflant je recherche encore la miss cherchant sa fameuse frimousse bleutée.
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Ven 5 Sep - 16:49
Vraiment très mauvaise journée
Feat. ▽ Ren Tao
Les yeux plantés dans ceux de son opposant, le corps tendu et prête à esquiver une attaque qui n'allait certainement pas tarder à venir, Bonnie prit une grande inspiration, attendant un mouvement de l'homme qui lui faisait face. Elle en profita pour détailler ce dernier avec plus de précision. Son visage lui semblait familier, pourtant ses traits n'avaient rien de communs. Même si elle accordait peu d'importance à ce genre de détails, elle devait admettre qu'il était plutôt bel homme. Si l'esclavagiste qui l'avait appâtée tout à l'heure avait une beauté androgyne lui pouvait se targuer d'avoir un charme plus charismatique rehaussé par une froide suffisance...
L'ange bleu tressaillit sous le coup de l'adrénaline lorsque l'homme aux cheveux rouges orienta ses pupilles vers les siennes. Chose exceptionnelle. En temps normal, les gens préféraient éviter d'affronter son regard. Tout en la regardant droit dans les yeux l'individu affirma ne pas vouloir la capturer. Bonnie continua de le fixer pendant un court moment, interdite. N'importe qui, du moins n'importe quelle personne un minimum sensée, aurait rit au visage de cet homme qui semblait penser qu'on allait le croire sur parole juste parce qu'il affirmait ne pas être le méchant de l'histoire. Cependant, l'ancienne marine mettait un point d'honneur à défier les règles établies par l'univers. Aussi, elle se détendit soudainement.
▬ Oh... Il fallait le dire avant.
La jeune femme passa une main légère dans son cou, faisant craquer ses cervicales endolories par le combat qui venait de se dérouler avant de s'étirer à la manière d'un chat, levant les bras au ciel. La façon dont il avait parlé sous-entendait qu'il s'attendait à ce qu'elle connaisse son nom. Ne répondant pas elle se contenta de hausser les épaules. Elle n'avait strictement aucune idée de qui il était et pour parler franchement son monde ne risquait pas de s'arrêter de tourner pour si peu.
Elle chercha alors quelque chose dans l'une de ses poches avant de froncer les sourcils, visiblement contrariée. Avec une moue ennuyée, elle survola le hangar de ses grands yeux bleus tout en tournant sur elle-même. Son regard se posa finalement sur l'un des hommes à terre tandis que le dit Ren lui demandait qui elle était. Elle s'avança vers l'assaillant et le souleva sans douceur. L'homme grogna, elle avait dû lui casser quelques côtes lorsqu'elle l'avait frappé, mais elle n'en avait que faire. Passant sa main sous lui, elle récupéra dans une exclamation de triomphe une petite boite cartonnée. S'en retournant vers le rouge, elle agita le récipient au dessus de sa main et en fit sortir un chewing-gum coloré qu'elle s'empressa de mettre dans sa bouche. Faisant un mouvement vers Ren pour lui en proposer un implicitement, elle se décida enfin à répondre à sa question.
▬ Bonnie... Clyde. Anciennement...
La jeune femme s'interrompit alors que du bruit se faisait entendre à l'extérieur du hangar. Les renforts arrivaient. Son compagnon lui fit signe de le suivre tandis qu'il se dirigeait dans un entrepôt attenant au hangar, lui conseillant de se cacher si elle tenait à rester libre. La jeune femme n'eut pas à réfléchir longtemps avant de décider de lui obéir et s'accroupit quant à elle derrière un tas de sacs de ce qui semblait être du sable. Le rouge est à quelques mètres plus loin sur sa droite caché par des morceaux de ferraille assez imposants.
Bonnie jeta un regard furtif par-delà sa cachette : un groupe de cinq hommes visiblement bien plus puissants que ceux qui l'avaient encerclée quelque minute plus tôt venaient de pénétrer dans l'entrepôt. Le regard glacial de l'ancienne gardienne d'Impel Dow descendit sur les larges massues qu'ils agitaient tout en retournant les différents objets qui jonchaient le lieu. Un léger vent de dépit souffla dans ses entrailles. Du granit marin. C'était bien sa veine. De toute évidence, ce groupe de marchand d'esclaves n'était pas petit, ils avaient les moyens pour s'acheter un tel matériel... L'un des colosses se tourna vers sa position la forçant à se baisser précipitamment et perdre le contact visuel qu'elle avait sur eux... Alors que Bonnie cherchait désespérément une solution pour échapper à leur assaillant sans y laisser ses plumes, au sens propre comme au figuré, un bruissement à l'extérieur attira l'attention des gros tas. N'osant prendre le risque de se relever pour observer ce qu'il se passait, elle les entendit plus qu'elle ne les vit sortir du local.
Elle ferma les yeux de soulagement, elle pouvait gérer les petites frappes, mais ces cinq-là, elle n'avait vraiment aucune envie de les affronter. Son compagnon d'infortune poussa un long soupir, attirant son attention sur lui, mais pas seulement. Alors que l'ange portait son regard sur le rouge, elle aperçut l'un des colosses lever sa massue au dessus de lui.
▬ Attenti...
Ses mots moururent dans sa gorge alors qu'une large silhouette bloquait soudainement la lumière au dessus d'elle. Bonnie jeta un regard surpris au tas de muscles qui se trouvait à présent à côté d'elle. Ce dernier abattit vivement sa massue sur l'ange. Celle-ci roula sur le côté par réflexe tandis que l'objet venait frapper les sacs remplis de sable qui lui avaient servi de cachette formant un large nuage poussiéreux. La bleue ne put retenir un toussotement provoqué par l'irritation du sable dans sa gorge, signalant sa présence à son agresseur qui balança son arme de gauche à droite dans sa direction. Fort heureusement le sable semblait avoir agit comme un écran de protection pour la jeune femme, faisant baisser la précision du colosse qui ne parvint pas à la toucher. La joie de Bonnie fut cependant de courte durée : le mouvement qu'il avait donné à son attaque dispersa le nuage, la privant de son bouclier. Profitant de sa surprise, elle se précipita vers la sortie. Elle n'avait pas posé un pied à l'extérieur qu'une violente douleur la prit au crâne. Sa vision se fit floue et elle sentit son corps défaillir sous son poids. Soudain tout se fit noir.
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HRP:
Encore désolée pour le temps de réponse ! >.<
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Ces gens ne semblaient pas là pour rigoler. Ils ne font que montrer à quel point les Blues sont de la rigolade à côté de Grand Line. Pourquoi est-ce qu'ils étaient obsédés par cette demoiselle ? Après tout, de vue, elle ne semble pas être le genre de demoiselle à être très intéressante. Outre sa chevelure à la couleur azur et ses ailes de petit ange, elle n'avait rien de spéciale à première vue. Bien entendu, je suis en droit de me tromper... Bref, attendant de voir si ces personnes s'en allaient ou non, je n'aurais jamais deviné qu'ils ne faisaient que nous prendre en tenaille. Regardant en direction de la miss donc, je m'apprêtais à parler, mais malheureusement, les choses ne faisaient que devenir un peu plus difficile. Alors que la tranquillité nous embrassait, voilà qu'un élément perturbateur entrait en compte. La miss tente de me prévenir de l'homme derrière moi, mais il était trop tard, sa masse était en l'air, et je notais son ombre que trop tardivement. D'un coup sec sur la tête, il me mit hors d'état de nuire. Quant à la belle, même schéma à peu de choses près. Elle avait réussi à résister, mais la finalité était la même : nous nous faisions capturer comme des merdes. Alors que les hommes nous prenaient comme de vulgaires sacs à patates sur leurs épaules, mon faucon s'enfuyait ni vu ni connu en tentant d'aller prévenir mes acolytes. Cependant, c'est un faucon et non un perroquet qui parle...
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Combien de temps s'est écoulé ? Aucune idée... Quoi qu'il en soit, alors que doucement, mes yeux s'ouvrent de plus belle sur ce monde, c'est une vision floue pour commencer. Le lieu est sombre et l'odeur est douteuse. On croirait avoir un mélange de senteurs de pisse, de sang et de choses pourries. Bref, pas besoin d'être Einstein pour comprendre que nous étions dans une " prison " mal entretenue. Les barreaux nous affirmaient que nous étions dans un lieu pour nous retenir ici contre notre gré. Mais mine de rien, nos " cellules " étaient spécieuses avec une pierre en suspension sur le mur pour nous servir de " lit ". La cellule devait faire 4m² à tout casser. De quoi courir en rond pendant quelques instants, c'est tout. Me redressant tant bien que mal en position assise, un bruit métallique attirait mon attention. Un bruit de chaînes qui roule sur le sol froid et dégueulasse. Charmant... J'ai les mains attachées par un morceau de bois et de métal auquel sont accrochés des chaînes qui sont reliées à mes genoux, sans doute histoire que je ne puisse pas faire de trop gros mouvements. Laisser un prisonnier libre de ses mouvements, c'est lui laisser une chance de s'échapper. Avec une certaine difficulté, je me pose sur ce qui me sert de lit et je regarde en face de moi. Même spectacle avec la miss de tout à l'heure. Sans savoir qu'à différence de moi, ses " menottes " étaient en granit marin exprès contre ses pouvoirs que je n'imaginais pas. Regardant les alentours, je vis une petite fenêtre avec encore des barreaux. Visiblement, nous sommes toujours sous terre sur cette même île. De ce fait, tout espoir n'est pas perdu. Essayant de garder mon calme, c'est là que je me rends compte qu'un garde semble nous narguer, moi et la demoiselle.
" Alors ? On fait moins les malins une fois en laisse hm ? ... Ta copine ne jouera pas de ses dons et toi... idem. Quelle belle prise, une demoiselle qui a manger un fruit du démon en plus d'être d'une race qui rapporte gros et toi... Ren Tao, primé à 15 Millions. On va s'en faire plein les poches Kichichu-Kichichu-Kichichu."
Drôle de rire de sa part. Me contentant de soupirer par lassitude, je me contente de baisser la tête l'air complétement las et je lui réponds d'un ton se voulant insolent.
" Je ne manquerais pas de te tuer en sortant d'ici. "
Il partit en rigolant toujours autant. Désormais, que faire ? Frotter les barreaux en espérant les limer ? Crier à l'aide en priant qu'une personne vienne nous aider ? Non, il faut attendre une ouverture, analyser la pièce et les gardes pour découvrir une petite faille et l'exploiter. Du moins, tel était mon objectif. Mais actuellement, rien à faire, donc aussi étrange et déplacé cela soit-il, comme un vulgaire prisonnier qui attend l'heure de la potence, je m'allonge et me mets face au mur. Tournant le dos à la miss éveillée ou non, je me contente de réfléchir, sans savoir si dans cette position, je ne vais pas m'endormir. Les secondes semblent devenir tellement longues quand on est prisonnier. Le temps s'écoule en douceur. Quelques gardes passent ici et là en balançant des vannes envers moi ou la miss angélique. Aussi frustrant cela soit-il, je ne réponds rien, ignorant royalement la chose ce qui peut, peut-être énerver la demoiselle en face. Après tout, ignorer, c'est laisser dire et donc cela entache notre honneur non ? Pour l'heure, je ne lui parlais pas, non pas parce que je n'en avais pas envie, mais simplement que je n'en voyais pas l'utilité. Mais peut-être que c'est elle qui brisera cette glace. Pour ma part, dans mon coin, je somnolais à moitié, réfléchissant à quoi faire et comment le faire dans la situation actuelle qui est une position handicapante à cause de ces menottes.
Ne portant pas grande attention à ma voisine de cellule, il suffirait de peu pour changer cela. Un gémissement de douleur, un grognement de mécontentement, ou qu'importe. Juste qu'elle se manifeste. Seul un détail me brûlant les lèvres et piquant ma curiosité : le garde a parlé de don. De quoi parle-t-il ? Qu'a-t-elle mangé comme fruit du démon ? Après tout, ils sont connus pour transformer le mangeur en super être humain, ou parfois en animal ou élément. Et elle ? Qu'est-elle au juste ? Petit à petit, alors que le silence régnait, je sentais l'envie de me retourner et lui parler grandir en moi. De ce fait, je me déployais doucement et me remis assis en la fixant cette fois-ci. Attendant une réaction de sa part - même ne serait-ce qu'un simple - : tu veux ma photo ? C'est à ce moment là qu'un garde passait en regardant ma personne. Ricanant, il se sentait d'humeur blagueuse et ouvrit de plus belle sa gueule.
" Hey Tao... C'est trop jeune pour toi ça. " " Hm ? ... Et ta maman ? C'est trop vieux ?"
La réaction était immédiate, ni une ni deux, sortant un trousseau de clés, il ouvrit ma cellule pour alors venir me taper. Ni une ni deux, je me levais et lui montrais qu'entravé ou non, je me battrais. Malheureusement, il me fallait m'adapter à ces entraves. Sans mal, il me fit donc mordre la poussière et quittait la cellule l'air victorieux. Crachant un peu de sang, je le laissais dégueuler ses dires sur le " respect, obéissance et la soumission ". N'importe quoi... Reprenant ma respiration, je me calmais pour alors lentement me reprendre et retourner sur ce qui me sert de lit. Une chose est sûre, il a les clés, donc il serait amusant de les lui prendre lors d'un acte similaire.
Regardant en direction de Bonnie, je la fixais de plus belle, ignorant le fait que ma lèvre saignait encore un peu.
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Ailleurs, à la surface, l'oiseau continu inlassablement de s'affoler. Esquivant de peu les tirs de Gin qui en a assez de ses bruits de volatiles et encouragé par Mina, ceux-ci ne comprennent pas la situation actuelle. Du moins, pour le moment.
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Mer 10 Sep - 21:08
Le gardien
Feat. ▽ Ren Tao
Le gazouillement agréable des oiseaux passait à travers la fenêtre grande ouverte de la petite cuisine de la maison du garde-chasse de la forêt de bambou de Shangri-La.
▬ Réveille-toi...
La jeune femme fixa sa nourrice sans comprendre. Comment ça ? Son regard balaya la pièce rapidement. Elle était assisse devant la table qui trônait au centre de la salle, un chocolat chaud posé juste en face d'elle, Tatie postée dans un coin les bras croisés sur son torse, la fixant avec un air inquisiteur. Quelque chose n'allait pas, mais elle n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Elle avait le sentiment d'oublier un élément important.
▬ Il faut que tu te réveilles Bonnie.
L'ange fronça les sourcils. De quoi l'ancienne charpentière était-elle en train de parler ? Elle était bien réveillée ! Comment aurait-elle pu être en train de petit-déjeuner dans le cas contraire ? C'était absurde !
▬ Je suis réveillée...
Un mouvement à sa droite la fit tressaillir. Ses iris bleutés se posèrent sur son nouveau voisin. Barrow. Pourquoi ? Son père de cœur, celui qu'elle avait aimé autant qu'elle l'avait haï ; pourquoi cet homme était-il là ? Elle aurait juré qu'il n'y avait que Tatie et elle dans la pièce il y a encore quelques instants. Étrangement le fait qu'il soit sensé être mort semblait passer au second plan pour l'ancienne gouvernementale...
▬ Non. Réveille toi.
Qu'avaient-ils tous à lui dire de se réveiller bon sang ?! Elle chercha du regard sa nourrice cependant la femme avait disparut, de même que la cuisine. Elle se retrouvait à présent dans un endroit sombre et humide, un frisson lui parcourut l'échine, pourtant, elle n'avait pas froid. Elle tourna sur elle-même, reconnaissant les cachots d'Impel Down.
▬ Tu dois sortir de là.
En face d'elle Barrow était à présent assis sur une chaise, des barreaux les séparant. La bleue eut un sentiment de déjà-vu : elle avait déjà vécu cette scène, mais, bizarrement, elle n'arrivait pas à se remémorer quand, il lui était impossible de se concentrer, son esprit était comme embrumé.
▬ Si tu veux rester libre, il faut que tu te réveilles !
Encore une fois les paroles de son interlocuteur ne faisaient aucun sens...
▬ Libre ? Je suis libre...
À peine avait-elle prononcé ces paroles qu'elle réalisa que leurs positions avaient été échangées, elle était maintenant assise sur la chaise où se trouvait Barrow il y a quelques minutes, pieds et poings liés, incapable de bouger. L'homme l'observait de l'autre côté des barreaux.
▬ Réveille-toi Bonnie ! Maintenant !
• • •
L'ange se réveilla dans un sursaut. La première chose qu'elle ressentit fut une douleur stridente à l'arrière du crâne. Cela faisait longtemps... Depuis combien de temps n'avait-elle pas éprouvé la sensation d'être blessée ? Depuis combien de temps n'avait-elle pas expérimenté ce tiraillement désagréable provoqué par la chaire ouverte et ces agaçants picotements provoqués par l'irritation ? La réponse était simple : depuis qu'elle avait mangé son fruit. Elle n'avait pas eu conscience d'à quel point sa nature de logia l'avait préservée des souffrances physiques que pouvait provoquer un coup. Jusqu'à aujourd'hui. Elle papillonna des yeux, tentant de vainement revenir à la réalité, mais ce simple geste lui donnait l'impression de faire un effort incommensurable. Que lui arrivait-il au juste ? C'était comme si toutes ses forces étaient drainées. Sa tête lui tournait, elle n'arrivait pas à concentrer sa vision sur un point précis tant elle était floue, le simple fait de respirer l'épuisait autant que si elle avait couru un marathon... Ce n'était pas normal. Était-ce un coup des lucioles de sable ? Ces petites créatures avaient tendance à drainer votre énergie pendant votre sommeil par le biais de vos rêves...
Bonnie prit une grande inspiration afin de retrouver une certaine contenance. Grand mal lui en fit. Une odeur désagréable lui agressa le nez, un mélange infect d'urine, de sang et de moisissure. La puanteur était telle que ses yeux lui piquèrent. Dans un élan soudain, que l'on pourrait certainement accorder au désespoir, elle ramena ses mains contre sa bouche, essayant de retenir la violente envie de vomir qui avait prit possession de ses entrailles. Elle se força à respirer par le nez, l'odorat étant le sens qui s'habituait le plus vite. La nausée resterait, mais cela lui paraîtrait plus vivable. Peu à peu, ses sens lui revenaient, même si elle se sentait toujours aussi lourde et étourdie, elle pouvait à présent se situer. Elle était allongée à même le sol de ce qui ressemblait fortement à une cellule. Elle se releva difficilement, ses mains glissant sur les dalles visqueuses, l'ange essaya de ne pas imaginer ce qui avait bien pu se passer ici pour que le sol ait cette texture... Après plusieurs tentatives, elle parvint à se mettre en position assise contre le mur. Ses yeux dérivèrent sur les entraves que ses geôliers lui avaient posées. Un long soupir empli de lassitude traversa la barrière de ses lèvres fines alors qu'elle constatait la matière dans laquelle elles avaient été façonnées. Du granit marin, pas étonnant qu'elle se sente aussi faible.
Un bruit de chaîne attira son attention. Elle n'était pas seule. Plissant les yeux pour y voir plus clair, la bleue devina une chevelure rouge de l'autre côté de sa cellule. Ren avait donc été lui aussi capturé. C'était surprenant, il n'avait pas l'air d'avoir quoi que ce soit de spécial, du moins rien qui ne puisse réellement intéresser des marchands d'esclaves. Pendant un instant, la jeune femme se demanda s'il avait été capturé par sa faute, parce qu'il l'accompagnait... Devait-elle se sentir coupable si c'était le cas ? L'homme semblait aux prises avec un inconnu, ce dernier le frappant avec rage pour une raison que Bonnie ignorait. L'ange tenta de se lever pour le secourir, cependant, c'était sans compter sur ces saletés de chaine en granit marin. À peine s'était-elle levée qu'elle avait été prise de vertige, ses jambes flageolantes ne purent soutenir son poids et elle vint s'écrouler de nouveau sur le sol crasseux des cellules... Elle s'autorisa un grognement de colère et de frustration.
▬ On dirait bien que c'est la première fois que tu expérimentes le granit marin, ma mignonne... Dommage pour toi !
L'homme, ou peut-être devrait-elle dire le gardien vu qu'il possédait visiblement les clefs de leur geôle, sortit de celle de Ren pour se diriger vers la sienne, laissant le rouge plutôt mal en point après la correction qu'il venait de lui donner.
▬ Tu m'as l'air plutôt mal à l'aise ma jolie. Cette cellule ne te va pas du tout au teint... Ne t'en fais pas, on a déjà trouvé un acheteur pour toi, ce soir on passera pour te sortir là. Tu auras même le droit de te laver... Enfin... Vu qu'il serait dangereux de t'enlever ces menottes, tu auras sans doute besoin d'un petit coup de main.
Un large sourire prit place sur son visage alors que sa main venait serrer avec force l'un des barreaux sous le coup de l'excitation malsaine qu'il ressentait soudainement.
▬ Je vais m'en charger si tu n'y vois pas d'inconvénient, ce sont mes devoirs de gardiens, tu comprends ?
Pervers... Bonnie n'eut aucune réaction, elle se contenta de le fixer de son regard vide et scrutateur. Si les paroles de l'inconnu l'avaient effrayée, dégoûtée ou même ne serait-ce que choquée, elle n'en montra rien. Cela parut déstabiliser l'homme qui s'attendait certainement à ce qu'elle réagisse à sa provocation. Il était sans aucun doute de ces gens qui se délectent de leur pseudo-position de puissance... Caché derrière ses petits barreaux et protégés par les chaînes qui entravaient ses victimes, sans doute pensait-il être intouchable.
▬ C'est marrant... Là d'où je viens, on nous disait pourtant que le devoir d'un gardien était d'avoir le moins de contact possible avec ses prisonniers. Ceux qui ne respectaient pas cette règle finissaient entre les mains du minotaure...
L'homme la dévisagea avec surprise pendant quelques instants avant de finalement se reprendre. Il rit de son étrange rire, la regardant de haut. Prenant vraisemblablement sa remarque pour une réaction de défense dépourvue de la moindre répartie. Cependant, ceux qui connaissaient un minimum Bonnie auraient su qu'il ne s'agissait que d'une simple remarque.
▬ Ne t'en fais pas ma belle, si tu n'es pas sage on appellera notre... Minotaure à nous. Alors reste assise bien gentiment et ne fait pas d'histoire tu veux !
La bleue haussa un sourcil, l'air blasée. Croyait-il réellement pouvoir impressionner une ancienne gardienne d'Impel Down, la prison la mieux gardée du monde ? Bonnie ferma les yeux alors qu'il partait tout en riant et en parlant de respect, d'obéissance et de soumission, persuadé de lui avoir fait son petit effet. La jeune femme souffla délicatement. Elle n'avait certes jamais expérimenté le granit marin en tant que porteuse, mais elle avait manié des centaines de fois si ce n'est plus cette manière du temps où elle travaillait encore pour le gouvernement mondial. Elle allait trouver un moyen de se sortir de là avant la fin de la journée et, une fois cela fait, elle allait prendre ce bain... Seule.
▬ Il est hors de question que je perde ma liberté.
Non, elle n'allait pas perdre cette liberté pour laquelle Barrow avait sacrifié sa vie, lui accordant sa vengeance et brisant les chaînes de la haine qui l'empêchaient d'avancer. Elle reporta de nouveau son regard morne sur son voisin de cellule qui la fixait à présent, la lèvre ouverte.
▬ Est-ce que ça va ?
La question avait été posée sur un ton plat et morne, sans réel intérêt de la part de la jeune femme qui avait plus agit par politesse qu'autre chose. Cette dernière, totalement détachée de la réalité, ne semblait d'ailleurs pas voir l'ironie de la situation. Elle était avachie sur le sol, presqu'incapable de bouger tant elle était affaiblie par le granit, mais trouvait tout de même le moyen de demander au rouquin comment il se sentait. Bonnie leva les yeux vers la petite fenêtre positionnée au dessus d'elle, il faisait encore grand jour... Certes, cela ne voulait pas dire grand chose compte tenu du fait qu'il s'agissait d'un soleil artificiel et qu'ils se trouvaient sous terre, mais elle estimait, vu la luminosité, qu'ils avaient encore pas mal de temps à perdre avant que le gardien ne revienne pour l'amener à son futur "maître".
▬ Pourquoi t'ont-ils amené avec moi ? Tu es quelqu'un d'important ? Tu ne me rappelles rien pourtant... À moins que tu ne sois devenu quelqu'un d'important après que je sois partie...
Autant en profiter pour combler sa curiosité naturelle et en apprendre plus sur l'homme qui l'accompagnait dans son malheur... Peut-être aurait-il une idée pour les faire sortir de là.
CODE DE PHOENIX O'CONNELL POUR NEVER UTOPIA
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Ishvara D. Karma
Ren Tao
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Alors que j'avais repéré les clés et que des idées naissaient dans ma tête, j'assistais à un petit échange de paroles entre la belle et le geôlier. Visiblement, la belle était emprisonné avec du granit marin afin de l'affaiblir. Pour devoir user d'une telle précaution, la belle devait être une sacré personne, ou quelqu'un avec un pouvoir suffisamment grand pour faire prendre de telle moyens pour emprisonner une petite fille. C'est ça qui m'intrigue en elle, malgré son apparence, elle dégage quelque chose de plaisant. De plus, ses dernières paroles suite à sa joute verbale ajoute un côté intéressant chez elle : elle tient à sa liberté. Or, à mes yeux, trop de monde oublie cette chose qu'on a tous en nous. Un jour ou l'autre, on la perd, ou on se la voit arraché, ou bien elle disparait quand nos objectifs deviennent flous. Elle, elle semble avoir cap plein nord pour justement garder celle-ci et tant mieux. Je me permet donc de sourire en coin à ces paroles. J'en oubliais presque la compassion que j'avais pour elle du fait qu'elle avait tenu tête à cet homme qui était un brun pervers semble-t-il. Deux longues nattes bleues, une poitrine acceptable et un air de jeune fille et en voilà au moins un qui aurait une certaine excitation... Comme c'est débile.
La miss après m'avoir remarqué se met à m'adresser la parole. Restant zen au possible, je me contente de faire un signe de la tête. Tout va bien en effet, outre un goût amer en bouche, mais quoi de plus normal après ce qui vient de se passer. La regardant, j'analysais le moindre de ses traits sans pour autant m'amuser à la dévisager comme un scanner. Non, cela serait trop déplacé. Silencieux comme pas deux, je ne me lasse pas de cet aspect faible qu'elle émet en cet instant. Ses chaînes sont une nuisance et il faut les lui retirer. Suite à quoi, je suis sûr que la situation serait plus douce qu'actuellement. La laissant me regarder et noter un certaine étonnement, je suis conscient qu'elle ne me connait pas. Vu son regard du moins... C'est donc sans surprise qu'elle me pose la fameuse question. Durant un petit moment, je me contente de me redresser et me diriger vers les barreaux. Posant ma tête dessus, je reste appuyé contre ceux-ci, comme si je cherchais à les traverser pour lui faire face directement. D'une voix normale sans aucune chaleur ou froideur quelconque, je m'exprime clairement afin qu'elle puisse m'entendre.
" Disons que le gouvernement a trouvé utile de mettre ma tête à prix pour une braquage bien organisé... 15.000.000... Même si ce n'est pas grand chose dans ce bas monde, c'est sans doute suffisant pour qu'ils aient de quoi s'amuser durant un petit moment visiblement... Quant à toi, je suppose que le pouvoir que tu sembles avoir ainsi que ta race font que tu es une proie d'exception ? Outre la couleur de cheveux qui mérite des regards."
Simple compliment sans envie de flatter. La fixant en douceur, je termine par me retirer pour retourner à ma place en douceur. Les idées se multiplient et les scénarios aussi. Comment faire pour attirer le garde qui a les clés ? Comment faire pour l'avoir en sachant que la belle ne semble pas apte à désarmer quelqu'un, mais surtout en sachant que de nous deux, c'est elle la plus précieuse visiblement ? Une idée germait dans ma tête, mais il allait que la belle coopère.
" Dit moi... Es tu bonne pour mentir et jouer la comédie ? Car j'ai une idée, mais il faudrait que tu me fasses confiance. Oh bien entendu, notre liberté ne tient pas qu'à moi, mais toi aussi. Hm ? ... Voici mon idée... [... ] Ou alors... Peut-être simplement que je peux me rouler au sol comme un chien battu, mais je pense que ma feuille avec mon nom précise bien ' mort ou vif ', tandis que toi... Ils te préféreront vivants il me semble. Comme tu veux. "
La laissant choisir entre mon premier plan ou mes idées foireuses bien qu'elles pourraient marcher si les autres étaient des idiots, je me faisais patient. Une fois la décision prise, je vins donc à attendre le moment opportun. En attendant, je me mis donc dans l'esprit de discuter avec elle. En apprendre plus sur elle était notamment mon principal objectif.
" Outre ton nom.. Parle moi de toi... Qui es tu outre Bonnie Clyde. Tu disais tout à l'heure être partit. Que veux-tu dire par là ? Pour ma part, je répondrais à tes questions et je te garantit une seule chose de sûre entre nous... On va sortir de là. "
Oh bien entendu, elle ne semblait pas être le genre de personne qui se devait d'être absolument rassurée même dans une situation comme celle de maintenant. Elle n'est pas faible, ça je peux le voir rien qu'en regardant ses yeux. Sa liberté comme elle l'a dit plus tôt, elle ne veux pas la perdre. Souriant en coin donc, je regarde les lieux et les analyse. Pas moyen de sortir en douce à moins d'être un rat. Il allait donc falloir user de la manière forte et si ça se trouve, on est dans un vrai labyrinthe. Ne sachant pas où nous étions précisément, je me contentais de soupirer et reprendre un peu la parole en attendant que " l'heure " approche.
" Dis moi, par simple curiosité, as tu une famille ? "
J'étais curieux de savoir d'où lui vient cette force dans le regard. Une personne qui parle ainsi de la liberté, ce n'est pas une personne ordinaire. Loin de là, c'est limite selon moi quelqu'un qui l'a perdu une fois, mais qui ne la perdra pas deux fois. Avais-je raison ? Ne le sachant pas, je me contentais de me fier à mon instinct. Qu'elle me réponde ou non, cela n'était pas d'une grande utilité, le but était juste de tuer le temps jusqu'au moment M. Et il approchait à grand pas. Sans doute qu'une fois notre discussion terminée, nous pourrons commencer notre plan. D'ailleurs, quand je vis que l'heure approchait enfin, je me mis à la regarder d'un air sérieux voulant clairement lui demander si elle était prête. Notre libération ou tentative du moins, allait tenir sur ce que nous allions faire juste maintenant.
L'emprisonnement est l'ennemi de la liberté. Ayant fait connaissance de cette miss, j'aspirais désormais à la libérer en même temps que moi, qu'elle le veuille ou non. Qu'importe l'image que j'avais auprès d'elle, ses réponses m'avaient suffit. Bien entendu, l'idée qu'elle me rejoigne me trottait dans la tête, mais la décision n'appartient qu'à elle à mon grand regret. Attendant l'heure approcher, je me concentrais et espérais que ça allais marcher. Ainsi donc, quand l'heure éait enfin là, je vins à mimer le fait d'être souffrant. La belle savait quoi faire et j'attendais qu'elle le fasse. Quand les gardes me virent me rouler au sol comme un demeuré qui voulait la mort, ils paniquèrent quelque peu. Sans tarder, ils demandaient à la miss ce que j'avais et très vite ils eurent une explication à la mord moi le noeud. Une crise qui ne pouvais être soigné que par médicament dans ma poche. Dommage que je n'avais pas les mains libres. Ainsi donc, ayant eu l'informations, ils vinrent à entrer dans ma cellule, chose que j'appréciais.
Continuant de gémir de douleur, les deux sous fifres approchaient, puis finalement, l'un d'eux s'empressa de fouiller mes poches. Une fois assez proche de moi, je vins alors à me redresser doucement grâce à l'aide du garde et c'est là que j'agis avec rapidité. Ni une ni deux, je donnais un coup de pied dans les genoux du type et je me laissais tomber sur lui. Le deuxième homme assez surpris et ayant imaginer ce coup venir, il courait vers la grille, puis ils se mis à hurler pour que des renforts viennent. Soupirant, je me mis à fouiller les poches de l'homme inerte à mes pieds, et je trouvais pour mon plus grand bonheur les clés. Retirant ces chaînes immondes que j'avais, je vins alors à m'approcher des grilles. Ouvrant la porte qui n'était plus vérouillée, je vins alors à m'approcher dangeureusement du garde qui ne semblait pas assez sûr de lui pour oser m'affronter. Lui donnant droit à une terrible droite, je vins donc l'assommer net.
" ... Bon... Maintenant... "
Me retournant vers Bonnie, je vins donc à prendre les clés de sa cellule et je vins donc l'approcher. Regardant celle-ci, je saisis ses chaînes qui semblaient plus spéciales que les miennes. Hm ? Du granit marin ? ... Soufflant, je vins alors à lui dire d'un ton neutre.
" Je te retire ce tourment..."
Enfonçant la clé dans l'endroit adéquat, je vins alors à la laisser récupérer alors que des gens semblaient approcher. Il nous fallait gagner du temps. Car vu son état, elle n'allait pas pouvoir me montrer son talent que les autres semblaient craindre... Allant donc à la porte, je vins à la barricader comme je le pouvais, puis je fis un tour dans le couloir des cellules pour tenter de chercher une sortie. Mais rien n'y fait... De petites ouvertures montraient clairement dehors, mais elles étaient si infimes... Hm... Que faire que faire. Sifflotant, c'est là que je vins à entendre soudainement le bruit d'un oiseau. Hm ? Se pourrait-il que ? Sifflant encore une fois, l'oiseau dehors répondit à mon appel et c'est là que je vins à comprendre. Ils étaient là...
Souriant en coin, je vins donc à retourner près de la porte. Prenant une simple matraque que les gardes avaient sur eux, j'en lançais une vers la demoiselle pour qu'elle puisse se protéger en cas de fuite. Puis par la suite, je vins ouvrir la porte et c'est cinq bonhommes qui nous tombaient dessus. Fonçant dans le tas comme un véritable fléau, je tentais de frapper le plus de monde et de faire le plus de dégâts. Mais après avoir donner quelques coups, vérifiant qu'il restait peu de monde assez apte à combattre, je m'engouffrais dans les lieux à la recherche de mon équipement. Mettant hors d'état de nuire toutes les personnes que je croisais en chemin, je terminais par arriver dans une salle où des armes se trouvaient entreposées, d'où d'ailleurs les miennes. Entrant dans la pièce, je vins donc reprendre mes armes et pris quelques truc pour la miss. Mon escargophone était là et sans attendre je le saisissais.
" Hey... Vous êtes où ? " " Ren ? Ah bah enfin.. On est au navire pourquoi ? " " Venez en bas.. On doit être dans un entrepôt ou un truc du genre. Suivez mon oiseau... "
Retournant là où Bonnie devait se trouver, je vins alors à me rediriger vers là où j'avais entendu mon oiseau et je tentais de lui faire comprendre le message. Celui-ci s'en allant, je m'en allais rejoindre la demoiselle à qui je donnais les armes récupéré plus tôt. De nouveau, des bruits de personnes approchaient et plus nombreuses cette fois. Soufflant, je vins vérouiller la porte et la barricader comme je le pouvais. Les bruits de coups se faisaient entendre, puis des coups de feu suivirent. Restant proche de la demoiselle, je vins alors à rester calme au possible. Elle avait beau avoir l'air d'une gamine, je ne la prenais pas comme tel, d'où le fait que je ne lui disais rien pour la rassurer. Sans doute que je jugeais que mon air calme devait suffir. Restant de marbre, j'attendais patiemment.
La porte menaçait de céder et face à cette vérité, je me redressais pour faire face à celle-ci. Qu'ils soient dix ou quinze, qu'importe, car le côté étroit des lieux jouait en ma faveur. Mettant en place mes gants armés, je vins donc à faire face. Quand la porte céda, je vins donc à sourire en coin. Un des colosses de tout à l'heure était là et c'est lui que je pris pour cible. Fonçant, je lui donnais un premier coups de genoux dans les parties avant de le prendre au niveau des oreilles. Me hissant sur lui, je retombais lourdement sur lui en donnant un puissant coup de coude et de jambe dans le corps. Usant de ma lame pour le taillader comme je le pouvais, par la suite de cet assaut, je me reculais et tentais d'esquiver des tirs ennemis. Combien de temps encore je vais devoir tenir hein ?
Grognant, je vins à entendre après un petit moment le son d'un oiseau. Souriant en coin, je vins à dire à la miss de ne pas se tenir proche des murs. Une explosion retentit et un des murs du fond s'effondrait. Sans réfléchir, je me saisis de la belle comme d'un vulgaire sac. Courant vers la nouvelle sortie, nous étions protégé par des tirs de couverture. Gin était là, accompagné de Mina. Ni une ni deux, nous prenions la fuite hors de ce lieu, puis durant la fuite, je vins à lancer un regard à la miss pour alors la jeter dans une ruelle annexe. Ce dernier regard avait des airs de deux airs. A elle d'interpréter mes " dires ", mais au fond de moi, j'espérais qu'elle avait compris ce que je voulais lui dire. Souriant en coin, je quittais les lieux et groupé comme nous le sommes, nos tortionnaires auraient tendance à plus vouloir nous capturer nous, que la petite ange seule qui est ailleurs. Ainsi donc, la laissant derrière moi, je lui laissais ce simple message dit via les yeux.
" Tu dois vivre quoi qu'il arrive. "
La liberté... C'est se battre tout les jours pour vivre. Personne n'a le droit de nous la retirer. Retournant au navire, nous nous tenions prêt à lever l'ancre si les idiots nous suivaient jusqu'en haut. Les armes de Gin et les folies meurtrière de la belle étaient utiles et personnellement, mes droites aussi avaient de quoi servir ces ennemis.
Au final... Après s'être caché, nous nous rendions compte que cette histoire était terminée. Déçu de cette fin, je me contentais de raconter mon récit à mes coéquipiers juste après quoi, je me m'enfermais dans ma cabine pour réfléchir à tout ça.