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Un douleur horrible arracha Yao de son sommeil. A la première ouverture des yeux, il ne voyait absolument rien. Sa vision était flou et le contraste entre la lumière et les ombres l'empêchait d'en voir plus. Il tenta de bouger, en vain, son corps n'était pas encore assez fort et se rendormi donc dans l'incompréhension totale ...
Quelques temps après, il retrouva à nouveau conscience. Peut-être était-ce des heures, des jours, des semaines après. Il n'en savait rien. Ni ou il était, ni depuis combien de temps il était la. Le seul truc qui était sur c'était l'immense douleur qu'il avait. Ses blessures un peu partout, en les touchant, il se rappela alors petit à petit de ce qu'il c'était passé ... De la bataille à Térèsse, de ces gars surpuissants et de cette amère défaite ...
Se relevant avec peine dans son lit, ou dû moins ce que c'était censé être, le Yakuza analysa l'endroit ou il se trouvait. A priori, il était dans une sorte de hutte. D'innombrables bruits d'oiseaux lui prouvaient bien qu'il était dans une forêt. Yao se rappela alors les derniers souvenirs qu'il avait. Des souvenirs de lui entre les portes de la mort sur sa monture préhistorique ...
- Oy Oy Oy ... Tu t'es enfin réveillé ? J'ai bien cru que tu n'allais jamais pouvoir me payé, petit enfoiré ! ~Cette voix ... Plus de doute possible. Yao tourna sa tête et vit cet homme, qu'il connaissait si bien et qui lui foutait toujours autant la haine.
- Je ne comprend pas pourquoi tu ne m'as pas tué quand tu en avais l'occasion, Borrin des Fourrés. Après tout je t'ai manipulé, menti, trahi ... - Oy Oy Oy Stop toi en la, jeune ingrat ! Ta dette, je ne l'ai pas oublié. Mais je n'ai pas oublié non plus, ce lien d'amitié que nous avons tissés ! ~Evidemment, ce débile profond n'avait pas changé depuis tout ce temps. Il n'avait pas comprit que ce qui avait motivé le voyou à l'époque n'était que l'argent et la cupidité ... Enfin, ces paroles lui faisaient quand même sourire. Car même s'il ne l'admettrait jamais en public, Yao c'était aussi attaché à Borrin et jamais il ne pourrait oublier la fameuse aventure qu'ils avaient passés ensemble.
Le voyou tenta alors de se lever. Mais depuis le temps qu'il était allongé et avec les blessures qui n'étaient pas encore cicatrisé, il se mit à tomber. Cependant, ce n'était pas ça qui allait le stopper. Il se releva une nouvelle fois et s'approcha de Borrin en titubant. Le Noble Voleur de ces Bois l'aida alors à marcher.
- Oy Oy Oy mon ami ! Tu n'es pas encore prêt ! Depuis trois jours que tu t'es endormi, ton corps est toujours très endolori ! ~- Oy Oy Oy crétin ! Laisse moi ça va très bien aller.Repoussant Borrin, Yao s'empara d'un bout de boit et l'utilisa comme appui. Grâce à cette béquille improvisé, il pouvait mieux se déplacer et sortit alors de la hutte.
Les rayons du soleil traversant les cimes l’éblouirent au début. Mais en regardant mieux, Yao fut surprit de ce qu'il observa.
Le voyou ne se trouvait pas dans une simple hutte, non, loin de la, mais dans un véritable campement ! Des gens y travaillaient en harmonie, y fabriquait des armes, des pièges des vivres ou des constructions pour la communauté ...
- Borrin ... Ou sommes nous ... ?- Oy Oy Oy mon ami, je te présente le quartier général des Nobles Voleurs de ces Bois ! Le Campement Nomade de Sherwood !- Quoi ? ... Tu veux dire que tout ces gens ... t'ont suivis dans ta quête ?
Yao fut surpris. Borrin était donc devenu un leader pour cette communauté. Son travail ne s'arrêtait plus à piller quelques riches dans les bois et à donner de l'argent au peuple de Xérèsse qui ne pouvait survivre sans. Il avait fondé un véritable clan, une véritable famille ...
- Oy Oy Oy bien sur ! Et tout ça grâce à toi mon ami ! Apres notre rencontre, la flamme de l'amitié, tu m'as fais découvrir ! J'ai donc arpenter forêt et villes pour trouver d'aussi vils compagnons ! Tous ensemble, du bon travail nous faisons ! Je te présente mon plus fidèle compagnon : Gros Jean ! La-bas ce sont les frères T ... Yao ?!Yao était en train de boiter à une dizaine de mètres de la. Il le connaissait bien le Borrin : quand il commençait à parler comme ça, il ne s'arrêtait plus. Et toutes ces histoires, le voyou s'en foutait totalement. Yao était seul ci, et ses amis étaient partis sur Grandline. Il devait très vite les rejoindre !