|
|
| |
| Messages : 5013
Race : Humain
| Dim 13 Juil - 23:45 | | | | |
| | Lun 14 Juil - 13:33 — Contrat sur les Grooves — « The hunt is on! - Rengar. » Arnbjörn Vilfridson × Erwin Dog Les aurores furent annoncées à l'aide de plusieurs chants d'oiseaux différents qui semblaient se répondre. Ouvrant un œil sans difficultés je réussis à me relever sur les coudes pour faire état des lieux. Cela faisait au moins cinq ans que j'étais en voyage et j'avais encore du mal à m'habituer aux voyages sur Grand Line, c'était un océan bien étrange... Heureusement que les capitaines de bateaux commerciaux acceptaient de me prendre comme passager à titre de garde du corps, ça me payait au moins la nourriture en deux voyages, de quoi survivre en somme. Décidant de me relever j'arrivais à me repérer à l'aide de l'unique hublot de la cave et même s'il y avait un bruit humain, il n'avait rien à voir avec la berceuse marine, je comprenais bien que nous étions arrivés à destination.
Je pris quelques soins à m'étirer, dormir contracté comme un lionceau alors que j'avais la taille d'un lion des cavernes ce n'était pas ce qu'il y avait de plus agréable pour le repos nuptial. Sentir chacune de ses vertèbres craquer était un son tout à fait délicat pour vraiment se réveiller, je devais maintenant trouver une auberge pour me laver dans de l'eau douce. Réunissant juste ma bourse pour mes prochains repas je pris la direction du pont central pour remercier le capitaine. Après quelques marches usées en bois de chêne je pus respirer un air nouveau, la lumière de l'astre solaire n'était pas obstrué aujourd'hui et il faisait bon de découvrir de nouveaux lieu. Devant moi s'étendait donc l'archipel Shaboady. Une île resplendissante, des arbres aussi hauts que ceux de Little Garden, je retrouvais ici une partie de mon île, même si les arbres n'étaient pas du tout les mêmes. À la suite de quelques pas venant de ma droite je détournais le regard pour voir le capitaine, cet homme de la trentaine avait le physique d'un homme qui mange beaucoup trop sa dépense physique en exercices, un homme bon et généreux, comme ses repas d'ailleurs.. j'avais bien un ou deux kilos de gras à très rapidement éliminer.
-Merci beaucoup Arnbjörn ! Même s'il n'est rien arrivé pendant le voyage nous étions en sécurité avec un grand homme comme toi. Si jamais tu as besoin d'un bateau pour voyager je serai toujours heureux de te prendre avec moi.
-C'est un plaisir d'avoir fait voyage avec un homme comme vous, vos goûts culinaires sont vraiment exceptionnels. Je vous remercie du fond du cœur. Je vais à présent vous laisser, peu-être trouverai-je une prime pour me nourrir quelques temps. Au plaisir monsieur.
Je lui tournais alors le dos pour commencer à marcher vers la planche qui servait à descendre du navire. Je fus couper par le passage d'une femme, brune aux longs cheveux et possédant des courbes à faire rougir beaucoup d'hommes et à déchaîner les passions. C'était une femme qui était aussi ici comme passagère clandestine, mais je ne l'avais pas souvent vue parmi nous, une femme discrète et très peu vêtu. Même les femmes de la tribu portaient plus de tissus. N'y prêtant pas plus d'attention je pris la direction d'un de ces arbres géants, il avait comme tous les autres une porte, il semblerait que dans cette île les arbres géants servent de commerces, de tavernes et d'habitations.
C'était vraiment un lieu singulier et agréable, la chaleur n'avait rien d'étouffante, les foules de personnes étaient abondantes, mais elles aussi n'étaient pas étouffantes, un lieu fluide et qui semblait des plus agréables, au loin je pouvais distinguer des monstres d'acier sur lesquels se mouvaient des wagons avec des gens qui semblaient hurler. C'était là bien étrange. Comment cela était-il possible ? Ce monde que je parcours depuis cinq années à encore tant à m'apprendre. Je ne pourrai jamais assez remercier et haïr mon beau-père pour m'avoir fait prendre conscience des défauts du culte du Grand Lion comme je le pratiquais, à présent, ma rédemption suis son court et me permet de pleinement vivre.
Si ce paysage était magnifique, la soif commençait à me tirailler sévèrement, remarquant une taverne face à moi je décidais d'y entrer, je pourrai profiter d'un mélange aux fruits de mon île s'ils en avaient. En pénétrant la taverne je dus contenir mon estomac, l'assaut de l'alcool dans ce lieu clos ne donnait un haut le coeur assez violent. Depuis combien de temps le barman n'avait-il pas vu la lumière. M'approchant de lui je sortis quelques Berry'z de ma bourse avant de lui glisser d'une voix calme et sèche.
-Une cocktail aux fruits de Little Garden, et si vous n'en avait pas une bière brune s'il vous plait.
-Comme voudra mademoiselle !
Sa réponse ironique me fit tiquer, ceux qui étaient sur mes côtés se mirent à rire, un simple coup d'oeil et je compris qu'ils buvaient des alcools très fort. S'ils aimaient l'ivresse tant mieux, moi je préfère être opérationnel pour le combat. Je pris ma collation en main pour commencer à la boire. Ce cocktail aux fruits était infecte, les fruits n'étaient pas frais et ce n'était pas ceux de Little Garden. Ils se foutaient de ma gueule ici. Le premier qui venait m'emmerder allait prendre une sévère pêche. De plus il semblait que j'étais le seul chasseur de prime au milieu de ces pirates avides et cupides.
Une voix, une voix au timbre particulier attira mon attention, tournant légèrement la tête je pu voir dans la lumière de la porte d'entrée un jeune enfant, il n'avait pas l'âge de passer le test du passage à l'âge adulte, mais plus que celui d'entrée dans l'âge de l'adolescence. Environ quatorze ou quinze ans. Il voulait un chasseur de prime, au milieu de ces pirates il souhaitait un homme de ma condition. Je ne fus pas le premier à réagir, une table de cinq ou six hommes se levèrent pour s'approcher de lui, ils dépassaient le jeune homme d'une bonne tête et le plus malodorant fis d'une voix alcoolisée.
-Et bien mon petit, on a perdu sa sucette et tu voudras qu'on te la retrouve ? Tu as de la chance ! Devant toi tu as l'équipage de la Chope Perdue, de grands chasseurs de Primes en tous genre, mais il faudra payer dix milles Berrry pour nous six. Tu as de quoi le faire ?
-Ou au pire donne tout ce que t'as maintenant, si c'est suffisant on partira récupérer ton petit jouer. Après tout à ton âge on ne peut pas se débrouiller seul !
Ils se mirent à rire en bousculant un peu le jeune homme. C'était pitoyable, comment pouvaient-ils abuser d'un enfant ? Seul contre six. Aucune moralité. Aucun courage. Aucun code. Aucune inutilité. Il y avait de la purge à faire parmi ces jeunes personnages inutiles. Je laissais mon verre à peine entamé avant de me lever pour faire à haute voix.
-Je conseil aux six idiots ivres de laisser la requête du jeune homme à un vrai chasseur de prime.
Le plus gros se retourna et me toisa du regard puis de la voix.
-Retourne boire ton jus de fruit tapette, les mecs comme toi qui se donnent un genre en buvant un verre aussi alcoolisé qu'un biberon feraient mieux de fermer leur gueule.
-Ho vraiment ?... Je crois que le l'Ocelot devrait apprendre à se respecter un Lion des cavernes... sinon...
-Sinon quoi, tu vas miauler petit chat ? Me fit-il en riant avec ses amis.
-Sinon je vais te dévorer !
Sans attendre un mot de plus je pris la décision de grandir, depuis que j'avais ce Zoan qui était l'un des plus rare parmi les Zoan des félidés ma puissance était accrue, le Lion des cavernes, un animal de trois mètres cinquante pour cinq cent kilos, un mondtre de puissance. Passant sous la forme hybride je passais d'un mètre quatre-vingt-dix à deux mètres soixante-dix. C'était grand, gros puisque mon poids était de cent-cinquante kilos et mon regard était peu rassurant. Je le dépassais de trois têtes au moins et je m'approchais de lui de quelques pas.
-Penses-tu vraiment pouvoir faire quelque chose contre l'élu du Grand Lion ? Déguerpi avant que je ne doive te dévorer. Fuyez pauvres fous !
Ils n'attendirent pas que je mette mes menaces à exécutions, le chef parti en premier et bouscula mon futur client, il fut suivi des autres pirates de son équipage, dans la taverne il n'y avait plus un bruit, il fallait savoir respecter toute personne quelque soit son âge, ses goûts, sa race. Je m'approchai alors du jeune homme en reprenant une forme humaine, c'était plus correcte pour se présenter.
-Excuses moi pour cette scène. Je suis chasseur de prime, si tu le souhaites toujours je peux répondre à ta requête. Je sortis de la taverne, l'invitant d'un geste du bras à me suivre pour un coin moins malodorant. Je souhaiterai juste le maximum d'informations sur la personne primée et quelle est sa prime ? Je lui tendis ensuite la main. Je me nomme Arnbjörn Vilfridson et toi jeune homme ?
| | | | |
| Messages : 5013
Race : Humain
| Lun 14 Juil - 16:43 | | | | |
| | Mar 15 Juil - 13:49 — Contrat sur les Grooves — « The hunt is on! - Rengar. » Arnbjörn Vilfridson × Erwin Dog Le jeune homme face à moi se présenta à son tour, son nom avait des sonorités beaucoup plus abordables que les miennes. Répondant au nom de Erwin Dog je le regardais, le détaillant un peu, il n'était pas bien vieux, la barbe n'avait pas encore poussée sur les contours de son visage, il n'avait pas quinze ans encore ce jeune. Pourquoi demander de l'aide à un homme de ma caste sociale ? Il a des choses qui ne s'expliquent pas dans ce monde m'a-t-on dit, cet enfant et sa requête doivent en faire partie. Une taille.. raisonnable pour son âge et des cheveux châtais, il était encore en pleine croissance, là aussi, que pouvait-il faire seul ici ? Qu'importe, j'étais ici pour le travail et non pour me poser des questions existentielles sur un gosse en pleine adolescence.
Il se mit ensuite à parler, parlant cette fois affaire il se met à écrire la personne recherchée, une femme, c'était vague, mais quand il se mit à aborder les contours de ses courbes et diverses détails physiques je pus donc me donner une idée de son physique. Une brune aux yeux verts, pas commun tout ça. Des courbes très prononcées mises en avant par des vêtements peu épais ou encore peu nombreux... il semblait savoir de quoi il parlait, sûrement l'avait-il vue de face ? En tout cas cette description me faisait penser à cette femme sur le bateau qu'on ne voyait jamais durant le voyage ou très rarement, se pouvait-il que ce d'elle dont il me parle ? Elle voulait aller au Groove Sept, il l'avait donc vue de face c'était pour celle qu'il me l'avait aussi bien détaillée.
-Merci pour cette bonne présentation. Je la connais cette femme dont tu me parles. Elle a voyagé avec moi dans le bateau qui nous a conduis ici. Bon il faut donc la retrouver dans cette foule. Si je la croise je pense pouvoir m'approcher d'elle sans qu'elle se doute de mes intentions.
Puis il reprit, cette fois on parlait tarif, cela m'intéressais certes, il faut bien que je mange par moi même au bout d'un moment. Il me parlait de 30 000, voir 40 000 c'était une somme qui me laisserait vivre plusieurs jours ou semaines tranquillement si je ne voyage pas sur un bateau qui me fait payer. Mais je ne vais pas prendre tout son argent non plus, il faut pas abuser quoi. Mon travail consistait à trouver la personne, qui avait volé un pendentif. C'était en soit simple, même un peu trop. J'espérais juste ne pas tomber sur un Zoan Boa encore une fois ! Ça serait la dernière chose à vouloir.
-Pour la récompense on va faire comme ça : tu me payeras avec la moitié de l'argent que tu as sur toi, je dois bien vivre, mais toi aussi et te faucher pour un objet précieux est noble, mais serait-ce noble de mourir, car tu n'as pas l'argent qu'il faut pour te payer à manger ? Et tu sais, pas la peine de te justifier, mon travail c'est de récupérer ce que tu veux, après cet objet tu en fais ce que tu veux. Tant que c'est pas du volé.
Je lui souris de manière taquine, je ne pensais pas qu'il l'avait volé, il n'avait pas une mauvaise tête. À le regarder il me faisait penser à mon fils, à présent il devait être un peu plus vieux que lui, quel âge avait-il ? Quinze, seize, dix-sept ans ? Comment puis-je le savoir puisque je ne pourrai jamais revenir à Little Garden voir ma femme et mes enfants. Cette tête blonde, du moins châtain que j'avais devant moi rappeler un peu mon fils, dans sa manière d'être agir. Cette famille qui m'étais si chère me manquait cruellement.Ce furent les mots du jeune homme qui me sortirent de ma torpeur, lui aussi n'était pas d'ici, les recherches seront laborieuses décidément, autant chercher une île sur Grand Line sans le matériel qu'il faut pour cela.
-Je vois, pour commencer, autant démarrer les recherches par le Groove Sept, je t'invite à venir à moi, je ne voudrais pas qu'il t'arrive quelque chose. Peu-être est-elle de mèche avec des pirates ou des hors la lois. Tu possèdes des capacités particulières ?
Je l'écoutai d'une oreille attentive en essayant de me repérer pour aller vers le Groove Sept, manière d'aller récupérer ma cible. Après sa réplique je hochais la tête pour approuver alors que mes yeux avaient trouvés le Groove approprié. Je commençais à marcher en espérant que Erwin me suive. Il y avait plus de monde qu'à mon arrivée, il sera plus difficile pour nous d'avancer. Il fallait avancer au travers des gens qui parlaient, qui bloquaient le passage, ceux qui avançaient en poussant les autres, se croyant prioritaires par rapport aux autres, c'était un zoo, ou toute l'espèce humaine dans tous ses défauts et qualités réunies. J'espérais juste que mon client arrivait à me suivre, avec ma grande taille il ne devrait pas avoir trop de difficultés.
Nous arrivâmes devant le Groove Sept après quelques jeux d'épaules, quelques mauvais regards à cause de contestations. En soit l'extérieur était comme tous les autres « bâtiments », c'était un arbre. Mais je craignais pour l'intérieur. Qu'est ce qu'on pouvait trouver dedans ? Après tout le seul moyen de le savoir était d'y entrer pour découvrir un musée des horreurs ou un lieu charmant. Je fis donc au petit homme qui était à côté de moi.
-Bon, prêt ? Je pense qu'on va devoir chercher chacun de notre côté des informations, ta petite taille t'aidera à te faufiler partout. Quant-à moi je vais essayer d'attirer l'attention pour te faciliter l'intrusion. On se retrouve quand on a fini au fond du bâtiment.
Sur ces mots, sans attendre sa réponse j'ouvrai la porte du Groove et à peine fut-elle ouverte que cela empestait la fumée de cigare, au moins je savais que c'était pas un salon de thé. Je pouvais donc un peu plus la porte en faisant quelques efforts pour ne pas tousser à cause de cette odeur insupportable qui polluait mon air. D'un air neutre, calme, mais tout de fois sévère. L'odeur de fumée était difficile à supporter, tout autant que l'odeur des marais de Little Garden, mais il fallait faire avec... The Hunt is On ! Avançant de quelques pas je masquais la porte, laissant une ouverture discrète pour que Erwin se faufile dans le bâtiment sans être vu si jamais il le voulait.
Finalement, ce Groove ressemblait bel et bien à la personne recherchée. Un lieu de luxure et de perversion. Si les murs étaient propres, soignés et tout ce qui va avec, les personnes ici n'avaient rien de net. On trouvait quelques piédestaux des femmes très légèrement vêtus, portant parfois ou non un voile de tissu sur la poitrine et un très légers sous-vêtements, elles dansaient pour combler les clients qui venaient ici prendre du « repos », nous n'avons pas tous la même vision du repos du guerrier. Le bar, sur la droite, était plein de verres vides et de bouteilles d'alcool. On n'était pas dans une taverne, mais dans une maison close. Avec ces éclairages colorés il sera difficile de trouver la personne désirée.
-Bon... Je commence par quoi... murmurai-je pour moi-même. Puis m'approchant du bar je tapais sur celui-ci pour capter l'attention du barman. Bonjour. Bon, je n'irai pas quatre chemins, je cherche une femme à forte poitrine, brune aux yeux verts très peu vêtu et qui est arrivée sur l'île aujourd'hui !
Voyant l'hésitation de l'homme je frappai encore du poing sur la table, captant l'attention des personnes proches.
-T'écoutes quand je parle ? Cette femme je veux la voir, j'ai quelque chose à lui transmettre, et c'est plus important que ton bras, j'ai voyagé avec elle avant qu'elle n'arrive ici, alors si tu veux pas perdre un ce qui te sert à t'astiquer devant les demoiselles en train de danser tu ferais mieux de balancer !
Il eut du mal à déglutir et fit un coup de tête vers le fond de la boîte avant d'ajouter avec une voix qui à ma surprise ne tremblait pas.
-Dame Elis est dans la salle du boss, ils discutent affaires, il ne vaudrait mieux pas les déranger, sinon les gardes pourraient vous tuer, après tout vous n'êtes pas le premier à vouloir interrompre le boss en vous croyant plus fort que lui !
-T'inquiète, je viens pas tuer, je viens causer affaires moi aussi, dans mes poches j'ai plus d'argent que tout ce que tu gagneras durant toute ta vie. Merci de l'infos. Je te laisse ton bras.
Sur ces mots, je me dirigeais vers le fond en lançant un regard froid à l'assemblée présente, un homme de ma carrure torse-nu avec assez d'autorité devait sûrement imposer le respect. En même temps, personne ne peut provoquer le Lion, et encore moins un Lion qui est l'élu du Grand Lion. Décidant d'avancer dans la foule je me demandais ce que Erwin avait pu trouver d'intéressant ou non sur notre cible. Après quelques jeux d'épaules encore je finis par atteindre le mur du fond en attendant l'arrivée du jeune homme avec patience.
| | | | |
| Messages : 5013
Race : Humain
| Mar 15 Juil - 15:18 | | | | |
| | Jeu 17 Juil - 15:26 — Contrat sur les Grooves — « The Hunt is On - Rengar » Arnbjörn Vilfridson × Erwin Dog Erwin finit par me rejoindre après quelques courtes minutes. Bien que je ne doutais pas de ses dires puisque j'en étais déjà sûr, je me doutais pourtant bien qu'à son âge voir ce genre de spectacle qui consistait en l'union de deux êtres éprouvant un certain désir pour l'autre, devait ici ressembler au musée des horreurs. C'est par ce genre d'expériences bonnes ou non qu'on apprend, c'est ça l'apprentissage de la vie, encore heureux que le jeune homme n'est pas habité sur mon île, sinon il ne serait pas encore en vie pour témoigner de cette scène en ma compagnie. C'était dans ces situations que je me rendais compte toute la barbarie des rites que j'avais vécu et fais vivre à des enfants pendant des années, voir les cadavres revenir, les pleurs des mères et l'idiotie des pères en disant qu'il serait mieux avec le Grand Lion.
Donc oui, d'après lui, la femme que nous cherchions était Elis, la copropriétaire de ce musée des horreurs et en plus de cela elle serait dangereuse. Dans quelle galère m'étais-je embarqué, j'étais à la base venu boire un verre, maintenant je me retrouve à devoir maîtriser ou manipuler une bonne femme... Qu'importe, après tout il fallait satisfaire mon client quel que soit son âge.
Un homme qui passa devant moi me coupa dans ma réflexion, il semblait regarder mon corps dont le torse était dénudé, à voir ses yeux il n'y avait aucun appétit sexuel, heureusement, non pas que je ne supporte pas l'homosexualité ce n'est nullement quelque chose qui m'intéresse. Ses dires me firent frémir de gêne, bien que cela ne se voyait pas je n'étais pas très à l'aise en ce moment, après tout il y a de quoi, un homme qui vient vous dire que votre carrure peut attirer votre proie, ce n'est pas tous les jours. D'un mouvement de tête pour acquiescer je répondis.
-Merci bien, c'était justement pour elle que j'étais venu ici. Quant-à vous je suppose qu'il est temps de recharger un peu le canon ?
Juste après, la porte s'ouvrit, d'un mouvement rapide de l'oeil je pus la voir : Elis. Ma cliente était donc ici, elle commençait à marcher et derrière lui un blondinet, d'une carrure moins imposante que la mienne on voyait très clairement qu'il était confiant en lui, même trop confiant en lui. Il fallait absolument que j'arrive à isoler Elis et faire en sorte que le tireur ne vienne pas interférer mes plans. Je fis donc à Erwin après ses mots.
-Merci. Bon, voilà le plan, je vais aller... détourner l'attention d'Elis pour réussir à reprendre ton pendentif, il faudrait toi, que tu éloignes le tireur le plus possible de notre position, je n'aimerai pas qu'il vienne interférer dans mes actions. Tu t'en sens capable petit homme !?
Il n'y avait rien de péjoratif dans ce surnom, au contraire je reconnaissais sa valeur en temps qu'homme, pour des personnes de son âge c'était extrêmement rare ! Il faut dire qu'il a du courage et des tripes solides alors autant lui montrer que même un homme de ma condition reconnaissais ce qu'il était. Cependant, alors que je m'apprêtais à marcher vers elle, le barman lui dit sur un ton taquin.
-Eh alors Elis ! On s'en va sans avoir déniché un client prêt à payer pour toi ? Pourtant vu ton corps la somme est totalement justifiée surtout l'honneur d'avoir eut le porte monnaie et la carrure pour coucher avec la reine de la maison !
-Que veux-tu mon bellâtre, personne ici n'est prêt à vouloir d'une femme, après tout qui aurait le courage de mettre 100.000 pour une à deux heures de plaisir avec moi ?
Et c'est ici que je pris mon courage à deux mains, après tout j'avais dis au barman que j'avais largement les moyens de me payer tout et n'importe quoi. Autant faire du bluff maintenant, si ça marche je m'en sors je peux récupérer le pendentif avec une diversion corporelle, sinon je devrai faire en sorte qu'elle soit physique. Je m'avançais donc en prenant la parole d'une voix forte.
-Elis ! Je veux bien être ton homme pour quelques heures, mais je te propose un jeu. Je paie après la performance, si tu as un orgasme sincère je paie rien, si tu n'en as pas je paie le triple. C'est quand même intéressant pour toi non ? Le prix de trois clients pour le prix d'un si jamais je suis mauvais. Mais pour une femme comme toi je présume qu'on peut te faire confiance ?
-Tu tiens tant à jouer avec Elis ?... Elle se retourna pour me regarder et les grands yeux qu'elle eut quelques secondes me firent sourire. Ha, c'est toi Arnbjörn. C'est vrai que tu as la carrure pour faire jouir une femme normale, mais tu penses être capable de satisfaire une femme comme moi avec une expérience sexuelle sûrement plus importante que la tienne malgré notre différence d'âge ?
-Penses-tu. Je suis capable de t'en donner deux Elis. Mais après tu peux refuser, je comprendrai que tu es peur de ce que je peux abriter, mais bon, je te comprends.
-Viens dans ma chambre qu'on règle ça, tu as les 300.000 j'espère ?!
J'affichais un sourire triomphant, ce bluff avait bien marché, maintenant il va falloir improviser avec les moyens du bord ! J'espère que sa chambre possède suffisant d'objets pour me donner plusieurs plans de secours. Elle me passa devant et je fis à Erwin dans un soupire à voix basse pour qu'il n'y est que lui qui l'entende.
-Tu m'as dis de pas la tuer je te rappelle alors je fais avec ce que je peux. Bref si tu me vois sortir seul de ce couloir avec une démarche hâtive suis moi, car je pense pas qu'on aura beaucoup de temps pour fuir. Courage pour le tireur, je ne serai pas long à récupérer ton pendentif.
Je m'enfonçais alors dans le couloir pour suivre Elis, après quelques secondes de marches j'arrivai dans une chambre des plus luxueuse et d'un équipement sans pareil. De la taille d'une maison cette chambre avait un lit immense, à vue de nez un trois mètres sur trois mètres, de quoi accueillir beaucoup de monde. Sur les cotés du lit deux commodes en bois finement sculptés, ils devaient abriter les objets nécessaires au décuplement de l'excitation. Mes yeux dérivèrent sur le fond de la salle ou trônait une grande piscine avec une douche juste à côté, un lieu de luxure pour combler le client sûrement, le lieu où l'ont brise tous les interdis.
Les yeux arrivèrent sur le lit à nouveau et ce qui j'y vis n'était pas déplaisant, mais également gênant quand on sait que je suis encore marié... Elis s'était changée en un éclair, abordant une tenue encore moins habillée, ne portant qu'une sorte de maillot de bain elle me lançait des regards sensuels, mes yeux descendaient lentement sur sa poitrine à peine couverte, ce n'était pas tous les jours qu'on pouvait voir une femme dont la circonférence de ses deux seins réunis étaient égaux à ceux de mon crâne. Je présume que je devais éteindre ses soupçons avant d'entrer en action.
-Et bien, je ne te plaît pas ainsi, tu as besoin d'une autre tenue ?
-Non, fis-je dans un sourire de parfait comédien. Ça me va totalement, après tout ce n'est pas tous les jours que l'on a l'occasion de provoquer en jeu une femme telle que vous.
-Cesse de me faire attendre et viens ici ô puissant Lion.
Sans ajouter de mot je commençais à retirer le seul vêtement qui m'habillait, à savoir mon long pagne qui descendait jusqu'à mes cheville, pour ensuite m'approcher de cette jeune femme en espérant qu'il n'arrivera rien à Erwin. | | | | |
| | | | |
| |
|