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Are we forced to prevent them from this ? [PV Erwin Dog]
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Lun 14 Juil - 17:36
Are we forced to prevent them from this ?


« Remember there’s always people poorer than you »


Aaron se trouve sur un bateau de marchands. Il fait voyage vers St Johns, pour la gloire et devenir plus fort. Il est allongé sur un lit miteux, dans sa cabine. Il regarde le plafond, rêveur. Il n’a jamais cessé de bouger ces 2 dernières années et a donc eu très peu de temps pour retracer le chemin qu’il a parcouru jusqu’ici. Il a eu tellement de péripéties. Il est même incapable de se souvenir de certaines, car il a souvent finit dans un état pire que piteux. Il se demande d’ailleurs comment il a fait pour être en vie encore aujourd’hui. Il a vécu de nombreuses péripéties plus dangereuses les unes que les autres, alors qu’il ne savait à peine se  battre, mais il a toujours su s’en tirer. Souvent grâce à ses ailes qui lui permettait de fuir très facilement. Ce jour là, Aaron se souvient d’une aventure particulièrement dangereuse, qu’il n’avait pas fuit, pour une fois.

//FLASHBACK//

Aaron sort de sa planche de bois qui lui sert de navire, tellement il est en mauvaise état. D’ailleurs, il se demande comment il a pu arriver jusqu’ici sans s’être noyer, lui qui ne peut plus nager après avoir mangé un fruit du démon, il y a de cela 1 an, déjà. Mais le fruit lui a conféré tellement d’avantages. Il lui a permit d’être plus fort, et plus résistant. Mais surtout, ses ailes lui avait permit de survivre jusqu’ici, ainsi que ses yeux perçants. Il se souvient d’ailleurs que la maîtrise du vol avait été très compliquée, au début. Enfin là n’est pas notre propos. Aaron se décide à explorer les environs, toujours aussi intrépide notre faucon. Il regarde aux alentours, pour ne pas effrayer des marins innocents, et se transforme en faucon. Le voilà donc animal. Il peut alors sentir toutes les nuances de l’odeur de la mer, mais ressent aussi les différents flux d’airs qui s’entremêlent dans les cieux. Le faucon sent un courant ascendant courir le long de ses plumes et prend son envol pour s’engouffrer dedans. Il monte alors rapidement dans les airs, jusqu’à atteindre une hauteur convenable. Il examine alors l’île et remarque un grand village, qui semble très pauvre. Dans chaque ruelle des saletés se sont engouffrés. D’ailleurs l’odeur est vraiment dérangeante. Aaron tourne autour de l’île à la recherche d’activité intéressante, mais apparemment, le village semble presque désert. 2/3 pleupleus se baladent dans les coins sombres du village. Qu’est-ce qui a bien pu amener à tous ces habitants de se cacher de cette manière ?

Il a beau regarder aux alentours, rien. Sa curiosité est piquée, et Aaron ne partira pas aussi facilement. Il retourne vers le port pour repartir du début, mais c’est là qu’il aperçoit un second navire ! Il est beaucoup plus beau que celui d’Aaron, enfin, c’est pas compliqué puisque rien est plus moche que son truc qui lui sert de bateau… Enfin, Aaron pique vers le bateau et se stabilise juste au dessus, pour confirmer ce qu’il pense. Il n’y a pas si longtemps qu’il a arrimé et le propriétaire doit surement se trouver dans les parages.

Le faucon s’élève à nouveau dans les cieux, puis remarque une personne avec une présence impressionnante. Comment a-t-il pu le louper tout à l’heure ? Il préfère rester à l’écart pour le moment dans les cieux, observant les faits et gestes de ce jeune homme. Il n’avait rien de spécial physiquement, mais l’instinct d’Aaron en faucon ne le trompe jamais. Il est fort. Bien plus que lui qui n’a pas l’expérience.
Il ressent aussi que l’homme n’est pas belliqueux. C’est étonnant ce qu’un animal peut ressentir. Ils sont capable, avec leurs instincts, de sentir si un homme peut être dangereux pour son intégrité, ou non. Ici il semble que l’objet de sa curiosité ne soit pas un ennemi, au contraire. Il hésite un moment, puis lorsque la personne rentre dans le village, il s’engouffre dans un courant descendant qui le fait plonger à toute vitesse vers lui. A quelques mètres du sol il se stabilise et se transforme à nouveau, mais en forme hybride ce coup-ci, juste devant lui. Il continue de battre des ailes alors puis ses serres se déposent gracieusement sur le sol. Il étire longuement ses ailes puis les replie dans son dos.

« Bonjour, je m’appelle Aaron Livingston ! Et toi ? »

Il tend sa main droite en signe de paix en quelque sorte. Il espère ne pas avoir effrayé l’humain qu’il a en face de lui avec son arrivée quelque peu… Fracassante. Mais son instinct lui disait aussi qu’il en avait surement vu d’autres. Très direct, Aaron poursuit

« Tu sais pourquoi l’île est presque déserte ? Les gens sortent de chez eux le moins possible, c’est vraiment étrange… »
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Lun 14 Juil - 18:23
Charognes !

J’étais arrivé sur l’île de Namakura moins d’une heure auparavant, une carriole m’avait déposée à quelques mètres d’un village dans lequel elle ne voulait pas entrer, et me voilà déjà en contact avec un jeune homme qui ne semblait pas de la région au vue des questions qu’il posait. J’évitais de les détailler, lui et sa surprenante arrivée, et me contentai de répondre négativement à sa question. Je n’avais pas la moindre idée de la raison pour laquelle il m’adressait la parole, et même si les rues étaient désertes, c’était peut-être juste à cause du soleil harassant qui tapait sur les lieux. Je haussai simplement les épaules, répondant simplement à ses présentations.

« - Je m’appelle Erwin Dog… »

A ce moment-là, un cri retentit de l’extérieur et de la ville et un homme arriva en courant, apparemment poursuivi par une sorte de vautour de la taille d’un petit éléphant, volant vivement au-dessus de sa tête. Un piaf, il ne manquait plus que ça. Je mis ma main à ma ceinture par réflexe, oubliant presque j’avais perdu de manière définitive l’arme que m’avait donné mon ancien maître. Grognant, je me contentai de tirer l’homme à mes côtés par le col pour nous dégager du chemin principal, essayant d’échapper à la vision de l’animal qui pourrait s’en prendre à nous après avoir fini d’enquiquiner cet homme.

Un coup de fusil, familier à mon oreille, retentit alors. La créature s’éleva dans les airs en essayant de se maintenir à hauteur du ciel mais vacilla longuement avant de trouver une certaine stabilité. Il avait été touché ou c’était juste un tir préventif ? Je regardai dans la rue la femme qui tenait la carabine, la rechargeant pour viser à nouveau le volatil. Elle ne pouvait malheureusement pas apercevoir derrière elle l’acolyte de cet oiseau de malheur qui abattit ses serres dans ses épaules pour la trainer jusqu’à la porte du village, une sorte de petite arche en bois sur lequel le nom à moitié effacé de la ville était marqué. Elle se prit le bois usé en pleine poire et tomba à terre, son sang commençant déjà à s’égoutter dans la poussière.

« - Il faut l’aider, hurlai-je à l’homme que j’avais essayé de traîner sur le côté, me dirigeant d’un pas rapide vers la pauvre femme. »

L’homme poursuivi regarda à peine le corps étalé à terre et se dirigea directement, couard qu’il était, dans le bar pour hurler aux habitants de se cacher, déclenchant une panique générale inutile au vue de l’évolution de la situation. Les piafs avaient décidé de se barrer, retournant sûrement vers le nid dans lequel ils logeaient. Ils attendraient peut-être le début de la nuit pour venir cueillir ce qu’ils croyaient être un cadavre à ajouter sur leur liste de repas.

« - Elle respire, dis-je en prenant brièvement son pouls. Un médecin ! »

Mon hurlement brisa les hurlements de panique tandis qu’un homme trapu sortit d’une petite baraque à l’orée de la ville, un stéthoscope autour du cou. Il ne s’en servit pas mais ça faisait de lui l’homme le plus apte à s’occuper de cette fille dans la situation.

« - Vous, et vous, lança-t-il sur un ton autoritaire. Aidez-moi à la transporter. »

Il venait de nous pointer, Aaron, le garçon apparu inopinément devant moi, et moi pour transporter la jeune fille. Je ne me fis pas prier, et même si mon camarade d’infortune ne voulait répondre aux demandes du médecin, nous serions assez de deux pour la transporter. En bougeant, j’essayai de ne pas aggraver les blessures de la jeune femme… Concept étrange étant donné que je ne savais pas comment faire. Mais je le fis. On arriva rapidement dans la salle principale du médecin qui demanda à ce que personne ne le dérange, fermant la porte, laissé seul avec la jeune fille. D’une voix étonnée je sortis un :

« - C’est pas tous les jours qu’on arrive de façon aussi mouvementée dans un village. »

Et cela résonna comme si je me parlais à moi-même, frissonnant légèrement tandis que les habitants commençaient à sortir prudemment de leurs maisons en fixant l’horizon, apparemment méfiants, sûrement vis-à-vis d’un possible retour des oiseaux qui avaient attaqué la jeune femme au fusil.
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Lun 14 Juil - 19:17
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« No Pain, No Gain »


    Et voilà, Aaron s’est fait avoir, une fois de plus. Pourquoi est-ce qu’il faut toujours que sa curiosité le mette dans des pétrins pareils ? En faite, je crois simplement qu’il aime le danger et risquer sa vie. C’est vraiment débile d’ailleurs.
Le jeune homme a une attitude plutôt nonchalante, mais il faut dire qu’Aaron a peut-être un peu… brusqué les choses avec son arrivée. Il fixe rapidement celui-ci histoire de mémoriser son visage.

« - Je m’appelle Erwin Dog… »

    Il peut donc maintenant mettre un nom sur le visage. Erwin Dog… Voilà un nom qu’Aaron n’oubliera pas de sitôt. Surtout avec les évènements qui arrivent. A peine eut-il le temps de terminer sa phrase qu’un hurlement de terreur retentit à l’entrée du village. Encore les problèmes… Aaron aperçoit alors l’homme au loin qui vient de crier comme une tapette, mais il voit surtout la raison de ce cri. C’est vraiment quelque chose ce monstre. Il ressemble à un vautour, mais en… Plus grand, juste un tout petit peu. Approximativement la taille d’un éléphant. Aaron pousse alors un soupir car l’homme se dirige droit devant eux et il sait déjà que celui-ci va leur demander de l’aide d’ici quelques temps. Les 2 énergumènes sont de plus en plus proches et finalement son compagnon de fortune attrape la tapette pour la mettre à l’abri en s’écartant du chemin principal. Je me contente de me préparer à l’esquive en déployant mes ailes lorsqu’un coup de fusil retentit, et le balle frappe de plein fouet. La bête s’envole alors directement pour se maintenir hors de portée du danger, mais la balle l’avait belle et bien touchée et elle vacilla un peu avant de se stabiliser. En même temps, une petite balle de fusil face à un monstre de la taille d’un éléphant, ça change la donne. La jeune femme recharge pour s’apprêter à tirer une nouvelle fois, mais c’était sans compter le copain du vautour qui attrape la jeune femme entre ses serres. Elle lâche forcément le fusil alors qu’elle se fait projeter violemment contre le panneau indiquant le nom de la ville. Elle retombe au sol, inconsciente, et son sang dégouline déjà.

* Elle est pas très résistante celle là… *

    Cependant Aaron se retient bien de faire un commentaire, et regarde Erwin courir vers la jeune femme en beuglant « - Il faut l’aider ». Voyant cela, Aaron se garde bien d’y aller malgré la demande du jeune homme, car il n’y connaît pas grand-chose pour soigner les gens, il pourrait bien aggraver la blessure plus qu’autre chose.
Il s’intéresse plutôt aux deux grosses bébêtes qui s’en retournent surement dans leur nid, et l’hybride suit la direction qu’elles prennent pour pouvoir les retrouver facilement, parce qu’il sentait de plus en plus qu’il allait devoir les tuer prochainement.

« - Elle respire, un médecin ! »

    Ca tombe bien, Aaron n’en est pas un, il reste donc légèrement à l’écart pour l’instant, attendant qu’on ait vraiment besoin de lui, Finalement un petit homme rondouillet arrive vers le petit groupe qui s’est formé. Il à un stéthoscope autour du cou, il est donc surement médecin. Il commence à donner des ordres aux deux autres

« Vous, et vous, aidez-moi à la transporter »

    Il prend alors la jeune femme par les pieds et Erwin la prend par les bras et commencent le transport. Aaron décide donc de les suivre sans pour autant les aider car il ne voulait pas gêner, à moins qu’il ne soit qu’une feignasse, à vous de décider… Le petit groupe se retrouva alors dans une bâtisse simple avec écrit en gros au dessus de la porte Docteur. Les 2 placèrent la jeune femme sur une table puis il fit déguerpir Aaron et Erwin.

« - C’est pas tous les jours qu’on arrive de façon aussi mouvementée dans un village. »

    Est-ce qu’il fait la conversation ? Impossible de le dire, dans tous les cas Aaron le regarde en haussant les épaules

« C’est tout le temps mouvementé quand j’arrive moi… »

    Il repense alors aux deux gros vautours qui ont élu domicile sur l’île. Qu’est ce que c’était que ces trucs ? D’où sortent-ils ? Plusieurs questions restent sans réponse dans la tête d’Aaron. Enfin il n’aura pas à attendre longtemps car un vieil homme vient à la rencontre des 2 « sauveurs ». Il les fixe quelques secondes puis hoche la tête

« Vous avez le pouvoir de tuer ces terreurs… Je vous en prie débarrassez-vous d’eux ! Les villageois sont terrorisés, vous devez rétablir l’équilibre sur l’île. »

    Le vieil homme a un léger sourire en coin, comme s’il cache quelque chose, mais personne ne le voit. Aaron soupire longuement.

*Et c’est reparti… Bordel*

    Il fixe le vieil homme qui a quelque chose de perturbant qu’Aaron ne saurait expliquer, puis il hausse les épaules.

« Je veux bien m’en occuper, t’es avec moi Erwin ? » lança t-il en se tournant vers celui-ci.
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Lun 14 Juil - 21:49
Renseignements.

Apparemment, Aaron avait l’habitude de se retrouver dans des situations mouvementés… Tout comme moi. Je lui souris tandis qu’il me répondait, apparemment nous avions au moins déjà un point en commun, c’était rassurant de voir que je n’étais pas le seul à me trouver dans ce genre de situations. J’allais répondre quand un vieil homme se pointa devant nous, avec apparemment un pet au casque. Il déblatéra quelques inepties avant de nous donner l’ordre de nous débarrasser des ‘terreurs’. Les piafs ? Un peu d’organisation et il n’y avait plus rien à craindre d’elle. L’homme à mes côtés répondit qu’il voulait bien s’en occuper et je haussai les épaules en fixant le sourire du vieillard. Ses cheveux grisonnants sortaient en ondulant de son canotier. Ce n’était pas un chapeau que j’avais l’habitude de voir. Sa barbe mal entretenue semblait pousser aléatoirement sur son visage, et ses sourcils épais rendaient son visage légèrement mystérieux.

« - Je n’y irai pas sans quelques informations… Et une arme pour me défendre. »

Je regardai avec insistance le fusil au milieu de la place et le vieil homme finit par aller le chercher pour me le remettre. De toutes les manières, si une seule femme était sortie pour tirer sur ces oiseaux, ils ne devaient pas savoir s’en servir autrement que par elle. Je tins l’arme un instant, essayant de me souvenir des rudiments qu’avaient essayé de m’enseigner Cid concernant l’utilisation de la carabine. Ce n’était pas l’arme la plus offensive mais si je visais bien, elle pourrait me permettre de rendre un ennemi inapte au combat.

« - Et sinon… Qui sont ces oiseaux ? Ce sont eux nos ennemis ? »

L’homme ronchonna en me regardant droit dans les yeux avant de se retourner pour se diriger vers le bar, ignorant ma réponse. Je me tournai alors vers Aaron, et lui dis avec une certaine assurance.

« - Je ne sais pas toi, mais j’aimerais en savoir plus avant de me jeter dans la gueule du loup. »

Sans attendre une réponse de sa part, je lui proposai d’un signe de la tête de m’accompagner à la taverne. J’entrai dans les lieux où la fumée de cigarette emplissait la presque totalité de l’espace non-occupé par des loques humaines, quelques minutes plus tôt abritées par la panique et à présent de retour à leur condition d’individu peu loquasses. Apparemment, les personnes qui s’étaient montrées curieuses avaient toutes rejoint leurs habitations, seuls restaient les poivrots imbibés d’alcool et les danseuses aux froufrous malodorants.

Au moins, ici, même si on servait de la mauvaise bouffe et de l’alcool coupé avec de l’eau, il n’y aurait pas de déception. C’était tout à fait le type de bâtiment où je m’attendais à trouver des termites dans mon repas. Raison pour laquelle je n’allais pas commander ici. Me dirigeant vers le bar, j’interpellai le jeune homme assis sur son tabouret haut, en train d’essuyer les verres. Il me jeta un coup d’œil suspect quand je luis fis un signe mais daigna venir me parler. Il n’avait sûrement rien de mieux à faire.

Lorsqu’il commença à marcher vers moi, j’entendis le bruit familier du bois sur le bois. Sa démarche tâtonnante, comme s’il cherchait sans cesse un appui, m’indiqua rapidement qu’il n’avait pas deux membres de chairs mais bien un seul. Je ne pus m’empêcher de soulever un sourcil quand il posa ses deux coudes sur le comptoir et utilisa ses mains pour soutenir sa tête, me fixant sans un mot. Ses cheveux et ses yeux étaient d’un noir uniforme, pétillant, vivant de par son jeune âge. Il ne ressemblait à tout le monde et pourtant il n’avait rien d’exceptionnel. Mais il devait être au courant.

« - Excusez-moi de vous obliger à vous lever, dis-je en toussotant. »

Il eut le regard vide un instant mais m’invita tacitement à continuer, son regard apparemment posé sur mon col.

« - Qu’est-ce que c’est que ces oiseaux géants ?

- C’est une espèce née sur Grande Line… Ils vivent en communauté. Et ils ont un ‘chef’, je pense que c’est sûrement la génitrice. J’ai essayé de les étudier mais… »

Il secoua sa jambe en la cognant mollement contre le bar. Du bois, bien sûr. Il sembla sourire de manière narquoise mais indiqua par la suite :

« - Ils sont hargneux, mais si la génitrice tombe, on aura juste à attendre que les autres clamsent… Tu sais, les Longs-Bras nous font chier généralement mais on arrive toujours à les repousser au final. Ces oiseaux, ils sont un cran au-dessus, et c’est surtout qu’ils volent… »

Les Longs-Bras, une tribu qui habitait sur une autre île et qui avait pour passe-temps d’éradiquer les populations de l’île sur laquelle nous nous trouvions. Du moins, c’est ce que m’expliqua brièvement le jeune homme. Il soupira en m’indiquant leur nid, situé en haut d’une colline qu’ils avaient intelligemment aménagé.

Je décidai donc de me diriger vers la porte de la ville. M’y postant, j’attendis qu’Aaron me dise que nous puissions partir. Non pas que j’avais peur d’y aller tout seul, mais un allié était toujours nécessaire pour couvrir ses arrières, et je n’avais pas encore des yeux derrière la tête.
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Lun 14 Juil - 23:02
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« Preparatives »


    Aaron a bien prédit ce qui allait arriver, il y a quelque temps. Le peuple du petit village veut se débarrasser à tout prix des monstres, et pour cela, ils ont fait appels aux étrangers, qui sont nettement plus fort que n’importe qui sur cette île, apparemment. De toute façon, le jeune faucon veut se battre, car cela fait déjà un moment qu’il ne s’est pas entraîné. Et il veut engranger un maximum d’expérience. Ce combat s’annonçant d’ailleurs plutôt intéressant, alors il faut en profiter.

    Revenons à nos moutons, le vieil homme à la longue barbe grisonnante, on ne voit d’ailleurs presque plus sa bouche tellement les poils de sa moustache retombent, leurs ont demandé de l’aide, et donc Aaron a accepté. Erwin quand à lui semble plus réticent à l’idée de se battre en se jetant dans la gueule du loup. Il répond premièrement qu’il veut une arme… Une arme ?? Il est venu sans arme sur une île qui aurait pu être très hostile ? Il n’a pas froid aux yeux… Mais aussi qu’il a besoin de renseignements pour abattre les charognes. Le vieil homme ramasse la carabine de la jeune femme blessée et l’amène à Erwin. Vous remarquerez quand même que le mec ne se fait clairement pas chier. Il prend les armes des autres, sans demander l’avis de personne. Enfin ceci ne nous regarde pas. L’étrange vieillard ne répond cependant pas à la deuxième question, et rentre dans une taverne délabrée, telle une invitation à rentrer pour obtenir nos infos.

    Erwin rentre donc dans le bar derrière le vieillard, Aaron les suit donc tous les deux, autant avoir lui aussi les informations nécessaire à la chasse qui les attend. Le bâtiment en question est vraiment en piteuse état. Des bouts de verres sur le sol, racontant une vieille bagarre, de la crasse partout, et des hommes en train de vomir leurs tripes dans un coin. Même les froufrous des danseuses sur l’estrade étaient dégueulasses. Aaron a oublié de se retransformer pour ne pas effrayer tout le monde, mais il semble que personne ne soit assez net pour le remarquer. Il décide tout de même de revenir en forme humaine, histoire de ne pas abîmer ses précieuses ailes. Ils s’approchent, avec Erwin, du barman, qui lui-même les rejoint lentement, pas très intéressé par les 2 énergumènes. Il était d’ailleurs plutôt étrange le bougre, avec sa jambe de bois et son attitude nonchalante. M’enfin, qu’est ce qui n’était pas bizarre, dans le coin ?

« - Qu’est-ce que c’est que ces oiseaux géants ? »

    Demande Erwin après avoir entamé la discussion d’une manière hasardeuse. Le barman a alors un éclair de vivacité dans les yeux, comme si tout à coup ils avaient piqué sa curiosité.

« - C’est une espèce née sur Grande Line… Ils vivent en communauté. Et ils ont un ‘chef’, je pense que c’est sûrement la génitrice. J’ai essayé de les étudier mais… »

    Il tape alors de sa jambe de bois contre le bar pour leur rappeler qu’il n’a plus qu’une jambe, avec un sourire, il reprend la discussion tranquillement. Il semble très habitué à sa situation et ne s’en préoccupe plus vraiment.

« - Ils sont hargneux, mais si la génitrice tombe, on aura juste à attendre que les autres clamsent… Tu sais, les Longs-Bras nous font chier généralement mais on arrive toujours à les repousser au final. Ces oiseaux, ils sont un cran au-dessus, et c’est surtout qu’ils volent… »

    C’est quoi ce nom, les Long-Bras ? Encore des brigands qui se croient cool alors qu’ils ont un nom pourris. Apparemment ils vivent sur une île voisine, et viennent semer la terreur ici car le village n’a pas vraiment de défenseurs pour les protéger.
Il indique alors la colline où les bêtes ont élu domicile, mais Aaron est déjà sorti du bar, car il sait très bien où il se trouve, car lors de leur visite il avait repéré où est-ce qu’ils étaient parti se réfugier. Il n’en peut plus de cette taverne miteuse. Déjà que les endroits enfermés, très peu pour lui, mais en plus aussi sale… Aaron rejoint alors Erwin une fois que celui-ci est sorti aussi, afin de pouvoir se mettre en route.
Un allié de cette trempe ne sera pas de refus pour un combat aussi difficile. D’ailleurs, Aaron refuse rarement de l’aide, tant qu’on lui laisse une part du combat pour sa gloire personnelle.

« On y va ? T’as qu’à me suivre je sais où je vais. »

    Aaron se transforme alors en faucon, avant qu’Erwin n’ait vraiment le temps de répondre et il prend son envol, montant dans les cieux, mais pas trop qu’Erwin puisse le repérer facilement. Il se dirige alors vers ladite colline, où les vautours se sont installés. Aaron, grâce à sa vision perçante, remarque que l’espèce n’est pas si bête que ça. Ils se sont installés tout autour de leur chef, pour former une sorte de rempart avec leurs propres nids. Il est impossible d’atteindre la génitrice par derrière et régler tout cela d’une attaque surprise. Un plan plus minutieux s’impose. Après une petite dizaine de minutes de vols, Aaron s’arrête au pied de la colline et s’accroche à une branche pour passer en forme hybride.

« Ils se sont basés minutieusement, impossible de passer discrètement et de les prendre par surprise. Il faut faire diversion. Ou bien tous les massacrer. Mais la deuxième option est un peu plus compliquée. »

    En effet, battre les vautours un par un est surement facile pour les 2 tueurs de piafs. Mais à un contre 5 cela devient déjà beaucoup plus ardue.

«Je suis ouvert à toutes propositions, mais je peux en attirer pas mal et m’enfuir en vol ensuite pour te laisser le champ libre. »

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Mar 15 Juil - 2:39
Tentative d'approche.

Au moment où je commençai à me perdre dans mes pensées, Aaron interrompit le flot de celles-ci en m’adressant la parole. Il me demanda de le suivre, ce que j’aurais aisément fait… Si on avait été à pied. Regardant la carabine dans mes mains, je vis l’homme se transformer en un rapace… Un faucon. De taille normale, il semblait être tout autant humain qu’animal. Un utilisateur de fruit du démon. Là où c’était censé être rare sur les Blues, les personnes possédant ces capacités étaient relativement nombreuses sur Grande Line, et j’imaginais bien qu’elles atteignaient un nombre très élevé sur le Nouveau Monde. Cette pensée me fit sourire, je n’avais jamais été la seule personne ‘différente’. Mes pouvoirs ne me rendaient pas si spécial, et j’avais l’intention de garder cela en tête. En courant derrière le faucon, j’essayai de prendre une bonne respiration et de ne pas trop bousculer l’arme dans mes bras. Elle était chargée, mais à combien de coups aurai-je le droit ? Haussant les épaules, je me mis en joue en apercevant les oiseaux, sans tirer.

Je vis alors Aaron descendre vers le bas de la colline sur laquelle les animaux étaient perchés, et me rendis à ses côtés, me cachant à leur vue du mieux que je pouvais. Pas facile dans ces conditions-là d’être concentré. Lorsqu’il me présenta le plan, j’acquiesçai simplement. Tous les massacrer n’était de toutes les manières pas une solution recevable pour ma part. On avait pas les moyens et on serait rapidement surmenés. Quant au fait de les attirer… Oui, la génitrice ne quitterait pas le nid et serait facilement abattable. Mais là encore, ce n’était pas de mon ressort, contrairement à l’homme au Zoan en face de moi. Même sans arme il pourrait la tuer, c’était l’un des avantages d’avoir une forme hybride.

« - Je les attirerai, dis-je d’une voix assurée. Toi, contente-toi de trouver la génitrice… Et de la tuer. Si t’y arrives pas, ne fuis pas vers le village, essaye les côtes, en espérant tomber sur des Longs-Bras qui viendraient piller ces terres. »

La froideur dans ma voix était à peine recevable. Je me contentai de baisser le regard, espérant que personne ne serait blessé dans cette opération qui n’était pas censée être de notre ressort. On avait été mêlé à ça sans vraiment le vouloir, mais on ne l’avait pas repoussé non plus. Il fallait être cinglé pour mettre en danger sa vie de manière aussi… aussi bête.

« - Ne crève pas. »

Je sortis de la ‘cachette’, me mettant à vue des vautours, au sol. Alors j’hurlai pour attirer leur attention. Les regards se dirigèrent vers moi tandis que mes mouvements devenaient de plus en plus amples pour attirer leur attention. Quelques secondes supplémentaires suffiraient à… Et voilà, ils venaient vers moi. Quelques cailloux dégringolèrent, des morceaux de pailles voletèrent dans les airs et ils fondirent sur moi tel un seul rapace, cherchant leur proie. Je me contentai dans un premier temps de les observer, de constater leur vitesse, puis je disparus sur le côté tournant la tête vivement pour toujours les avoir dans mon champ de vision. Apparemment, ils ne s’attendaient pas à ce que j’utilise mon pouvoir.

« - Une petite course poursuite, ça vous tente ? »

Je commençai à courir, utilisant ma capacité de téléportation pour prendre de l’avance, tout en restant dans leur champ de vision. Je me dirigeai vers la côte, à l’écart du village que j’avais vu et du chemin que la carriole avait emprunté pour m’amener jusqu’aux portes de l’Enfer. Soupirant, je m’arrêtai un instant, me retournant en pointant la carabine vers les oiseaux qui arrivaient droit à sur moi. J’essayai de viser les articulations, mais quand j’enclenchai la gâchette un son désagréable retentit. C’était coincé.

« - Bordel de… »

Les animaux arrivèrent alors sur moi en masse tandis que je lâchai l’objet offensif à terre.
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Erwin
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Mar 15 Juil - 13:54
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« Am I the leader ? »


    Le plan se peaufine rapidement, alors que les vautours n’ont pas le moindre soupçon. Ils se croient les dominateurs de cette île, et ne se doutent même pas une seconde qu’il y ait un stratagème visant à les tuer. Aaron propose donc son plan à Erwin simple et efficace, car Aaron grâce à ses ailes peut fuir beaucoup plus facilement que le jeune homme semblerait-il. Cependant, alors qu’il s’apprête à mettre le plan à exécution, Erwin, perplexe lui répond qu’il vaut mieux inverser les rôles, car il se sent incapable de vaincre la grosse bébête. Aaron, lui qui le pensait bien plus fort que lui se serait trompé ? A moins que son style de combat ne corresponde pas du tout à leur adversaire ? Dans tous les cas, cela arrange le mercenaire le mieux du monde. Lui qui est en quête d’un vrai combat, il va l’avoir, et pas des moindre par rapport à son expérience. Il n’en sortirait pas indemne, ça c’est sur. La génitrice a un tout autre niveau que ses petits piafs qui lui tourne autour.

    Aaron se contente donc d’hocher la tête calmement, alors que son cerveau est en alerte maximum, et l’adrénaline grimpe dans tout son être. Il frétillerait presque d’impatience. Erwin lui dit ensuite de ne pas mourir… Lui mourir face à des vautours ? S’il ne fait pas le poids, au mieux il s’enfuira de cette île de malheur grâce à ses ailes, tout simplement. Le jeune homme n’a pas de scrupules, il faut le dire, mais il compte bien infliger une bonne correction à ces oiseaux, car le combat fait parti de son être, il en a presque besoin. Il se cache donc dans un arbre à l’abri des regards, en patientant simplement qu’Erwin fasse diversion. Il faut dire qu’il s’est s’y prendre celui là. Il se met à hurler de partout comme un putois et gesticule dans tous les sens, pour les attirer vers lui. Il ne faut pas longtemps à ces piafs de malheur pour le prendre en chasse. Aaron sent alors l’arbre trembler légèrement car certains prennent leurs envol, et d’autres lui court simplement après. L’hybride quand à lui patiente calmement, réduisant au maximum sa respiration, histoire d’assurer sa cachette. Une fois les tremblements passés, Aaron sort de sa cachette lentement et observe le tas de piafs qui courent au loin. Il est donc temps de passer à l’action. Il s’approche discrètement de la colline histoire de pas se faire repérer par un piaf errant puis aperçoit la colonie de nid complètement vide. Il n’y a vraiment plus grand monde. Les charognes ont faim.

    C’était sans compter l’arrivé de 2 vautours, légèrement plus petit que la génitrice, qui se placent devant elle. Il n’avait pas d’autre choix que de les affronter car passer par derrière est impossible. Ils ont l’ouïe bien trop développé. Aaron est partagé entre le sentiment d’excitation face au combat qui lui parcourt le corps, et le danger que représentent ces 3 oiseaux. Plus la situation avance, et plus le combat s’annonce difficile. Mais notre héros fait face à l’adversité, comme toujours… Ou pas. Mais ce coup-ci il n’a pas vraiment le choix puisqu’Erwin lui fait confiance. Il fuira uniquement s’il est sur le point de mourir. Il est donc temps de passer à l’action. Aaron déploie ses ailes, puis empoigne un stylet dans chaque main, il vole à ras-de-terre vers l’ennemi. Il espère bien miser sur l’effet de surprise pour en amocher un, histoire de combattre à 2 contre 1 et demi. Il fonce donc sur le premier venu, alors que les monstres ne sont pas vraiment prêts à faire face à celui-ci. Il en profite donc pour attaquer le premier, ayant prévu l’attaque dès le début de sa percée, il n’hésite pas et lance son premier coup.

« Styletto’s Spin »

    Le stylet tourbillonne autour de son axe et le vautour a beau essayé de suivre la trajectoire du stylet pour l’esquiver, il n’y arrive pas. La lame se plante alors dans l’articulation de son aile droite, et le vautour pousse alors un cri de douleur… Vraiment répugnant. Le second, qui semble furieux à cause de son congénère blessé, fonce sur Aaron avec une vitesse pas anodine. Il ne s’attendait pas à ce qu’il réagisse aussi vite et donne un grand coup d’aile pour monter en l’air, esquivant in extremis la ruée du monstre. La bête ne l’a cependant pas raté complètement. Il a une entaille profonde au niveau du tibia. Le jeune homme essaye d’oublier la douleur et observe le champ de bataille rapidement. L’autre monstre ailé ne peut plus voler, il est donc hors de portée. La situation se facilite donc puisqu’il n’a plus qu’a faire du un contre un pour chacun des vautours. Cependant la seconde charogne ne lui laisse pas de répit car elle lui fonce déjà dessus, sous ses serres. Mieux préparé ce coup-ci, il esquive l’attaque aisément, se retrouvant face à  elle. Le vautour semble attendre l’attaque d’Aaron et ne semble pas totalement dénué d’intelligence, finalement. Le faucon lui, n’hésite pas.

« Styletto’s feint »

    Le stylet qu’il avait dans la main gauche fonce à toute allure vers le monstre, tout comme Aaron. Le vautour pare facilement le coup avec son aile qui semble bien plus résistante que des ailes simple. Il avait donc bien fait de viser l’articulation tout à l’heure, coup de chance. Cependant, le stylet n’était qu’une diversion. Il se retrouve alors derrière le vautour, qui se retourne, trop tard.

« Falcon’s Kick ! »

    Le coup de pied vertical frappe de plein fouet l’énorme bête, qui voltige à plusieurs mètres. Elle se rétablit tant bien que mal dans les airs, alors qu’une grande plaie béante laissée par les griffes d’Aaron dégouline de sang. La bête s’enrage d’un seul coup et lui fonce dessus plus rapidement encore que la dernière fois. Aaron n’a absolument pas le temps d’esquiver, et se contente donc de se protéger en enroulant ses ailes autour de lui. Bien maigre défense que voilà. Il est frappé de plein fouet et se fait projeté au sol violemment. Ses ailes se détendent bien sur et il se relève tant bien que mal, sonné. Son dos le fait maintenant aussi souffrir et le vautour, tête la première, menace le jeune homme avec son bec.

Comment s’en sortira-t-il ?
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Mar 15 Juil - 15:49
Échappée belle.

Sans arme, je ne pouvais pas blesser mes adversaires. Pourtant lorsqu’ils se ruèrent vers moi, je ne me contentai pas seulement d’esquiver, je tentai à nouveau de les attirer dans les étendues de cette île pour ne plus avoir à m’occuper d’eux. Il fallait que je m’éloigne assez, et peut-être ainsi laisserai-je le temps à Aaron de finir son travail. En continuant à utiliser mon pouvoir de téléportation, je me rendis vers les plaines désertiques qui n’accueillaient ni vie indigène, ni présence ennemie. C’était un vrai désert. Un endroit pour charogne. Un endroit pour mourir. Mais j’étais toujours décidé à ne pas les tuer, il me fallait les immobiliser. Juste… Je ne trouvais pas de matériel approprié et nous étions déjà assez loin. Si Aaron devait se battre, il avait sûrement déjà terminé. Grimaçant, je me tournai vers les rapaces en hurlant une dernière fois des inepties, les insultants de tous les noms d’oiseaux possibles. Puis je disparus simplement. J’arrivai à l’endroit où j’avais laissé la carabine. Les oiseaux n’étaient même pas visibles à l’horizon, ils mettraient un certain temps avant de penser à revenir à leur nid, endroit le moins probable où pourrait être leur proie. Alors je décidai dé de me téléporter en haut de la colline pour retrouver Aaron, espérant qu’il ait vaincu ses adversaires. En arrivant à vue du spectacle, je vis juste un amas de poussière qui couvrait le garçon dont les ailes se détendaient tandis qu’un rapace lui fonçait dessus.

« - Attention ! Hurlai-je à son attention. »

Au lieu d’une parole sans acte, j’arrivai à hauteur du piaf, au-dessus de lui, la carabine en l’air. Sans problème, j’arrivai sur son dos et commençai à le taper avec la crosse de la carabine, tenant celui-ci par le canon. Au moins, ça faisait une bonne arme blanche. L’oiseau s’arrêta dans les airs en piaillant un instant avant de faire un salto pour me faire tomber. Je m’accrochai à ses plumes avec difficulté avant d’en arracher quelques-unes en tombant. J’espérais qu’Aaron avait eu le temps de se défaire de sa position et d’aller s’abriter.

« - On se retrouve au village ! Lançai-je d’une voix forte avant de disparaître, ne sachant plus où se trouvait mon camarade d’infortune. »

Il pouvait ne pas venir, j’en avais conscience, mais je décidai de croire en lui. J’arrivai à hauteur du village à la second où j’eus fini de parler, espérant que personne n’allait suivre Aaron. Un homme dans la rue me regarda d’un air interrogateur avant de remarquer la carabine que je tenais toujours fermement par le canon. Son regard devint légèrement brumeux, et il se dirigea vers moi en baissant les épaules.

« - La jeune femme que tu as sauvé…

- On verra ça plus tard, l’interrompis-je, ne voulant pour une fois rien savoir. Il me faut une arme ! Avez-vous un pistolet ou même un lance-pierre qui pourrait servir à repousser des oiseaux ?! »

L’homme sembla un peu étonné par ma réaction mais il se gratta la barbe avant d’acquiescer d’un simple signe de la tête. Il me raconta que récemment, les enfants du village avaient essayé de construire une catapulte. Elle n’était pas opérationnelle surtout parce que la charge qu’elle pouvait contenir était assez légère. Mais c’était tout ce qu’il me fallait, tant qu’elle permettait de lancer des objets dans le ciel. Je souris en voyant l’engin que deux habitants du village transportèrent rapidement au milieu du village tandis que je me rendais au bar.

« - J’ai besoin de main d’œuvre ! »

Les poivrots des lieux me regardèrent comme si j’étais un extra-terrestre qui venait d’atterrir à côté d’eux. Les plus réactives furent les femmes qui dansaient sur scène, se mettant rapidement au courant de la situation pour aider du mieux qu’elles pouvaient. Pour une fois, les machos allaient devoir se reposer sur les bras des demoiselles. Je me rendis à nouveau sur la place dont nous allions tirer, près de l’entrée.

« - Je vais occuper les vautours avec ça, dis-je en pointant l’engin enfantin du doigt. Vous irez chercher des matériaux plus lourds pendant que certains d’entre vous m’aideront ici en consolidant la structure de l’appareil, pour essayer de tirer loin quelque chose de dangereux… Et surtout, surtout ! N’attaquez pas les faucons. »
Erwin
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Mar 15 Juil - 23:46
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« Appetizers »

Le voila donc en bien mauvaise posture le petit morveux. Comment sortir de cette situation épineuse ?

« Attention ! »

Aaron entend ceci d’il ne sait où et c’est alors qu’Erwin apparaît tout simplement au dessus du vautour. Apparaît ? Comment il fait ça lui ? Il ne vole pas et pourtant il arrive à se trouver au dessus de lui comme ça… Une téléportation ? Peut-être, peut-être pas. Dans tous les cas, Aaron est déjà bien assez occupé pour se soucier de ce petit détail sans importance.

« On se retrouve au village ! »

Il entend ce hurlement au loin et devine qu’il provient d’Erwin. Le village ? Encore faut-il qu’il puisse encore tenir debout après sont combat. Mais Aaron est tellement concentré qu’il n’y songe pas plus d’une seconde. Il se relève rapidement, alors que sa jambe gauche lui fait toujours mal. Il reste encore un garde avant de pouvoir s’attaque à la génitrice. Et il lui faut garder un maximum de stylets pour ce combat. Aaron avait empoigné une de ses précieuses armes mais la lâche à contre cœur en réfléchissant bien. Il s’élève alors dans les airs légèrement pour soulager son pied, et se concentre sur le combat, alors que son dos n’est pas non plus dans le meilleur des états. La bête protectrice avec une aile en moins, a l’air bien décidé de ne pas bouger et protégerait coûte que coûte sa reine. Très bien, Aaron viendra donc la chercher lui-même. Il fonce alors sur la bête, en reculant son poing, il prend un maximum de vitesse.

« Falcon’s Punch »

Le poing vient s’encastrer dans la tête du vautour, par la droite, et il est projeté au loin. Aaron n’en finit pas la et lui fonce une nouvelle fois dessus, pour en terminer belle et bien avec cet oiseau de malheur. Il sort un stylet, bien décidé à éliminer le piaf.

« Styletto’s throw »

La bête, sonnée, n’a pas d’autre choix que de se faire planter la jambe par le stylet, et l’empêche ainsi de s’enfuir. Cependant, Aaron, croyant le combat gagné d’avance, se précipite trop rapidement sur son adversaire, et le monstre arrive à l’envoyer valser en lui donnant un gros coup de patte de sa jambe libre. Aaron vole dans les cieux quelques secondes, alors qu’il a une nouvelle plaie, assez bénigne qui se forme sur le ventre. Il parvient à se stabiliser tant bien que mal. Cependant, Aaron est maintenant vraiment énervé. D’un geste de la main, il prend les quatre stylets qu’il a devant lui et les glisse entre chacun de ses doigts.

« 4 Throws »

Les stylets partent à toute allure, en direction de son adversaire, visant plusieurs points vitaux du monstre. Il fonce ensuite dessus avant même que les stylets ne se soit plantés, attrapant un dernier stylet dans sa main.

« Falcon’s Kick »

Le coup de pied, horizontal cette fois-ci, frappe de plein fouet sa victime dans la tête, alors qu’elle se protégeait des 4 stylets avec ses ailes. La bête est alors totalement inconsciente, et Aaron la termine en tranchant la gorge de celle-ci avec son arme. Finalement, Aaron, qui voulait économiser un maximum de stylets, et bien c’est un peu raté, puisqu’il lui en a lancé une bonne partie de son attirail dans la tronche. Mais le fait de l’avoir tué lui permet de récupérer les 6 stylets qu’il avait utilisé, et les range rapidement.

Aaron est alors vraiment fatigué, mais ce n’était que l’amuse gueule. L’heure est au vrai combat. La génitrice elle-même. C’est une tout autre paire de manche. Le jeune homme se prépare mentalement à la vraie bataille en se rapprochant de celle-ci lentement. C’était malheureusement sans compter le retour du premier garde qui lui avait barré la route, et lui avait fait perdre un stylet de plus. Aaron entendant le bruit des pas se retourne et aperçoit la bête, en bien mauvais état. Cela fait maintenant un moment que sa plaie sur son torse saigne abondamment, et elle semble avoir atteint la quantité limite de sang perdue. Elle vacille légèrement. Aaron n’hésite pas et attrape un stylet puis se concentre une petite seconde.

« Styletto’s spin »

Le stylet tourne alors, la charogne déjà bien mal en point, est incapable de comprendre la trajectoire du stylet pourtant bien évidente. Il se plante alors en plein dans la tête de celle-ci. Elle tombe alors lourdement au sol dans un violent fracas. Voila qui est fait, les 2 gardes protégeant la mère sont tombés. Il se rapproche du cadavre de la charogne, un comble, non ? Enfin il reprend son stylet et le remet dans son fourreau. Il se retourne ensuite pour faire face à sa réelle mission. Celle de tuer l’énorme vautour qui lui fait face. Il n’a rien à voir avec les autres. Il est plus gros, plus dangereux avec ses griffes longues et acérées. Même son bec s’est allongé pour pouvoir s’en servir comme d’une arme mortelle. Aaron n’a pas peur pour autant et déploie ses ailes, pour ensuite lui foncer dessus. Elle ne bouge cependant pas d’un pouce et ne semble pas effrayée le moins du monde, elle reste ainsi, plantée là. Protège-t-elle son nid ? Impossible de dire. Aaron continue sa course, mais juste avant de donner le premier coup, il donne un coup d’aile en contre sens. Il y a quelque chose qui cloche, la génitrice ne se défend même pas ! C’est là qu’il entend un battement d’aile, puis 2, puis 3, puis 4 simultanés. Il se retourne d’un coup et aperçoit l’armée de vautours qui reviennent protéger leur reine.

*Erwin, t’étais censé t’occuper d’eux… *

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Mer 16 Juil - 14:33
La mercenaire.

L’attente commençait à se faire longue. Je croyais qu’il reviendrait au village, qu’il suivrait l’instruction. Nous n’étions pas assez forts, pas assez compétents, ou du moins c’était l’impression que j’avais, pour vaincre tous les oiseaux en même temps. C’est ainsi que lorsque je vis un seul oiseau se diriger vers nous, je tentai d’utiliser la catapulte pour le viser l’abattre. Manque de chance, l’objet finit par dérailler directement, envoyant le projectile contre le sol… Directement. Je mis une main sur mon visage pour éviter qu’on ne voie les rougeurs qui s’y étaient installées. Bien sûr qu’une arme construite par des gamins avait de fortes chances de me faire passer pour un clown. Et dire que je m’étais emballé si vite… Et que tous les habitants étaient à présent à vue. Ceux qui étaient proches se mirent à rentrer dans les maisons ouvertes, quitte à abandonner les autres personnes dehors. L’oiseau s’approchait de plus en plus, décidant une forme prise entre ses serres. Aaron ?

Lorsqu’il fut à portée, je vis qu’il ne s’agissait pas d’un homme mais d’une femme. Elle n’était pas prise mais elle s’agrippait aux serres en mangeant quelque chose, apparemment d’un calme sans appel. Lorsqu’elle arriva au-dessus du village, à une quinzaine de mètres dans les airs, elle se laissa tomber de tout son poids et atterrit pourtant sans problème. C’était une femme d’une vingtaine d’années, pas plus. Elle avait un uniforme rouge et noir, des gants lui couvraient en grande partie ses mains si on exceptait le bout de ses doigts. Je lui lançai un regard suspicieux : elle semblait forte.

« - C’est ici qu’on m’a demandé de venir ? Ronchonna-t-elle tandis que le vautour arriva à côté d’elle. »

Un homme arriva en tendant une bourse et en expliquant qu’elle devait se débarrasser des vautours de la montagne. Apparemment, elle devait arriver la veille. Son chemin avait cependant été bloqué par des Longs-Bras qu’elle avait massacrés sans préavis, elle précisa qu’un petit supplément serait le bienvenue et l’homme se contenta d’acquiescer. Elle aurait ça à la fin de la ‘mission’. C’était donc pour ça qu’ils nous avaient demandé d’y aller. Envoyer des innocents pour occuper les piafs leur donnait un sursis en attendant que leur mercenaire n’arrive. Elle posa le regard sur moi avec un air intéressé et dit d’une voix amusée :

« - On dirait que tu as eu une journée agitée. »

Je regardai mon accoutrement poussiéreux et acquiesçai d’un simple signe de la tête.

« - Viens avec moi, tu me montreras où est le nid exactement. »

Elle regarda alors son oiseau géant qui s’éleva légèrement et m’invita à me tenir à une de ses serres ou à monter sur son dos.

« - J’ai mon propre moyen de transport, souris-je en me dirigeant simplement vers la sortie du village. Ne me perds pas de vue, ajoutai-je malicieusement tout en disparaissant, toujours dans son champ de vision. »

J’entendis les battements d’ailes dans mon dos m’indiquer qu’elle ne perdrait pas une seconde de ce qui était en train de se dérouler. Tout en continuant à me téléporter, je m’assurai de temps à autres qu’elle était toujours derrière moi. Elle semblait assez vive puisqu’elle réagissait aux changements de direction presque instantanément. En arrivant à la colline, elle vit les rapaces qui revenaient de la petite distraction que je leur avais offerte.

« - Occupez-vous d’eux ! Hurlai-je à son adresse, tandis qu’elle fondait déjà sur le premier avec son propre rapace. »

Le soleil tapait fort, si bien que je n’arrivais pas à localiser Aaron. Je me demandais si la Génitrice était quelque part sur cette colline. Décidant de me téléporter au sommet, je réussis à l’apercevoir dans son nid, attendant patiemment que ses enfants fassent le travail. J’observai l’un d’entre eux passer les défenses et se diriger vers moi. Mettant mon casque de musique sur la tête, je me préparai au combat.
Erwin
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Mer 16 Juil - 18:52
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« Is there an end to this ? »

Aaron commence vraiment à en avoir ras le cul. Qu’est ce qu’il a pu faire au bon Dieu pour mériter ça ? Enfin, la question ne se pose pas vraiment, puis qu’une horde de vautours géants lui foncent dessus. Dis comme ça, c’est vrai que ça peut foutre les jetons. Mais Aaron est un guerrier, et il ne fuit pas l’adversité aussi facilement, enfin de toute façon dans l’autre sens y a la reine pour le manger tout cru. C’est pas comme s’il a le choix de toute façon.

Il attend les vautours et se prépare en empoignant les 2 stylets qu’il a aux poches. Ces petits oiseaux comparés aux autres qu’il avait déjà vaincus ne sont pas très impressionnant. Un ou 2 stylets suffiront à les éliminer. Mais le problème c’est qu’il y a plus qu’une dizaine de piafs… Beaucoup plus. C’est alors qu’il aperçoit un autre oiseau géant, encore un, décidément c’est devenu une habitude ici, mais d’une forme bien différente. Ce n’est absolument pas un vautour. Il ressemble plus à un aigle géant, mais tout blanc, autrement plus beau que ces charognes horribles. Son pelage brille grâce au soleil. Cependant Aaron aperçoit une petite tâche de couleur sur le dos de celui-ci. Il regarde bien et voit une jeune femme assise dessus. Des renforts ! Enfin il l’espère. Un bon petit paquet se décale alors du gros groupe et s’emploient à éliminer leur nouvel adversaire, en vain apparemment. Aaron beaucoup moins anxieux, sourit soudainement, près à donner une raclée aux vautours restant. Mais c’est là que le jeune Erwin apparaît au sommet de la colline, au dessus de la Génitrice qui est plus en contre bas, sur une surface plate, où se trouve d’ailleurs Aaron. Les vautours craignant une attaque par surprise de celui-ci, forment deux 2 nouveaux groupes.

*J'ai crû que t'arriverais jamais...*

Le jeune hybride n’a alors plus que quelques vautours à vaincre. Il n’en reste que très peu car ils croient que l’humain, de par ses blessures, est moins dangereux. Belle erreur, il faut l’avouer.
Pressé, il étudie la trajectoire du premier vautour à peine une demi-seconde, puis se met en mouvement.

« Styletto’s throw »

Le vautour, vraiment débile, se prend le stylet en plein dans la tête car il fonçait sur son adversaire et ne pouvait pas s’arrêter. Déjà un de moins. Plus que 3. Il prend son envol et fuit les 3 autres, car il ne peut pas les tuer comme ça, tous en même temps. Il cherche alors un moyen de les tuer un par un, sans trop risquer de se blesser plus. C’est là qu’il aperçoit les bois tout proche du nid de la génitrice, il s’y engouffre, alors que les vautours hésitent et le perde de vue. Deux se posent malgré tout au sol, et le troisième reste en vol. Aaron se cache bien et tout à coup il fonce sur celui qui est seul.

« Falcon’s Punch »

Le poing trouve sa cible, qui est projetée au loin, et est complètement inconsciente, pour un long moment. Plus que 2. Cependant, il s’est mit à découvert et lui foncent dessus, mais ce coup ci ils l’attaquent de chaque côtés. Aaron prend le plsu rapidement un stylet dans sa main.

« Styletto’s Throw »

Le stylet traverse la gorge du premier volatile, mais le deuxième a alors tout le loisir d’attaquer, ce qu’il fait sans s’inquiéter de son copain. Il fonce sur Aaron qui se prend un coup de griffe assez violent. C’est étonnant comment ces volatiles utilisent leurs jambes contrairement aux autres oiseaux. Je ne saurais dire si c’est parce qu’ils sont géants, tout simplement. Ah oui, Aaron est en train de voltiger dans les airs, et il vient de s’éclater salement au sol. Le pauvre, lui qui avait déjà mal au dos. Il arrive à se relever tant bien que mal, peut être a-t-il un os cassé ? Enfin l’important c’est qu’il soit encore debout non ? La bête lui fonce dessus, le croyant trop faible pour se défendre. Il prend un nouveau stylet et se décale rapidement, et le vautour lui passe devant tout simplement, il lui tranche alors la gorge avec son arme, se débarrassant de celui-ci.


Enfin tranquille ! Aaron peut maintenant s’occuper dans le plus grand des calmes de son réel adversaire. La génitrice, celle qui le fait tant chier depuis maintenant plusieurs heures. Si elle tombe, plus aucun vautour ne se battra. Enfin c’est la solution la plus plausible. Il se retourne vers celle-ci, qui se lève enfin. Un tas de feuilles et de branches tombent alors au sol, ça doit faire un moment qu’elle ne s’est pas levée, la grosse.
Il se rapproche d’elle lentement, en examinant le corps monstrueux. Son seul point faible semble être sa gorge. Atteindre directement la tête avec ce bec énorme est beaucoup trop difficile. Peut-être pourrait-il aussi la gêner en utilisant la même technique que contre les gardes, en visant toutes les articulations. Mais son corps semble beaucoup plus résistant que les autres. Un combat douloureux s’annonce pour notre jeune homme. Mais il se sent vraiment capable de le faire. Il est un peu con, mais il est mignon ! Si on regarde pas ses serres…
Aaron veut en finir vite, car il ne peut laisser le combat s’éterniser, avec toutes ses blessures qui s’accumulent. Il va finir par y laisser la peau. Il faut la tuer vite, et sans bavure. Plus facile qu’à faire. Il attrape un stylet et se concentre.

« Styletto’s Spin »

L’arme blanche tournoie vers sa victime qui l’envoie simplement valdingué au bon moment avec sa longue aile. Il tournicote en l’air avant de se planter au sol, tout simplement. Aaron pense voir une ouverture et ni une, ni deux il s’attaque au flanc droit de la bête.

« Falcon’s Kick »

Son pied tente de percer la défense ennemie mais l’aile se rabat juste au bon moment, et repousse l’attaque. Elle en profite alors pour contre-attaquer avec un coup de serre qu’Aaron évite en reculant. Il s’envole alors et tente une attaque pars le haut.

« Falcon’s Punch »

Il balance son poing en direction de la tête ennemie, mais elle esquive en exécutant un bond remarquable. En plus d’être grosse, elle est agile. Quel pied...

Il ne se lasse pas pour autant et prend une impulsion au sol pour lancer une nouvelle attaque après avoir empoigné un stylet. Il essaye d’affaiblir la bête en laissant des plaies sur son torse, mais son corps est vraiment dur et impossible de le trancher, l’arme se contente de faire des chocs, comme contre un bouclier. Sauf que la génitrice ne se laisse pas faire, elle lui donne un coup de patte violent qui le projette, une nouvelle fois. Il exécute un roulé boulé magistral avant de s’étaler par terre. Il n’arrive pas à se relever directement, et le monstre se jette sur lui à une vitesse assez impressionnante.

Est-ce la fin de l’aventure ?

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Mer 16 Juil - 20:45
Conseils.
Quelques vautours se dirigèrent vers moi quand je regardai Aaron se dépatouiller avec ceux qui avaient fondu sur lui. Dans un élan de courage, je décidai d’aller sur le dos de l’un d’entre eux. Il n’apprécia pas vraiment l’initiative, commençant à bouger dans tous les sens, poursuivi par ses camarades qui me regardaient d’un œil noir. Bien, il allait falloir que je me motive… A me battre ? La musique qui se déversait dans mes oreilles augmentait ma force… J’allais donc m’en servir. J’abattis mon poing sur le crane de la créature. La force relâchée par le coup suffit à l’obliger à plonger vers le sol… Inanimée. J’y étais peut-être allé un peu fort. Je téléportai la créature à quelques mètres du sol en essayant ainsi d’amortir la chute. Elle atterrit sans encombre, le sol l’accueillant avec un léger nuage de poussière que provoqua le léger choc tandis que ses compagnons venaient vers moi.

Allais-je vraiment devoir me battre à main nue contre une bande de piafs dégénérés ? Ils n’avaient pas l’air content en tout cas, et je sautai sur le côté pour esquiver l’un de leurs coups. Mes oreilles étaient couvertes par mon casque, la musique tambourinait dans mon esprit et je sautai dans les airs, utilisant mon pouvoir pour arriver au-dessus d’un oiseau. Celui-ci ne bougeait pas rapidement, pas assez en tout cas. Je concentrai ma force pour lui envoyer un coup unique dans le dos, lui assénant celui-ci d’une puissance fulgurante.

« - C’est bien fait pour vous ! Hurla la mercenaire en donnant un coup de pied dans la tête d’un des oiseaux, en l’air, et en retombant dans un salto sur le sol à côté de moi. Tu t’en sors bien aussi on dirait, sourit-elle. Mais la récompense sera pour moi ! »

Elle s’élança à nouveau vers les vautours qui cette fois-ci tentèrent de l’encercler. C’était sans compter sur l’aigle de l’oiseau géant qu’elle traînait avec elle et qui alla arracher les yeux d’un des adversaires avec ses serres. Je toussotai devant le spectacle qu’elle m’offrait, captivant toutes l’attention de mes supposés ennemis. Je ne croyais pas avoir à me battre contre de telles créatures, si courantes sur Grande Line, et surtout pas aux côtés d’une mercenaire pareille.

Pourtant, son regard semblait concentré sur la bataille en cours, et elle n’eut pas besoin de me faire comprendre que si je m’y mêlais, je risquais d’être une gêne plus qu’une aide. Haussant les épaules, je repartis sur la colline pour apercevoir la génitrice. Elle semblait en proie à un combat qui ne lui demandait pas beaucoup d’efforts. Cet oiseau de malheur venait même de repousser Aaron de manière à avoir toutes les forces nécessaires pour s’en prendre librement à celui-ci. Je regardai autour de moi, essayant de trouver quelque chose qui pourrait m’aider à la battre, mais en vain.

La seule chose que je pus faire, ce fut d’aller aux côtés d’Aaron et de le téléporter avec moi, en haut de la colline. La génitrice s’arrêta, regardant partout autour d’elle. Ce n’était qu’un animal après tout, elle n’était pas des plus intelligentes, même si sa force était à redouter.

« - On devrait se replier, dis-je à Aaron en lui mettant une main sur l’épaule. Si on continue comme ça, tu risques de mourir. »

Je ne craignais pas vraiment pour ma vie. Jusqu’à présent mon pouvoir m’avait préservé de la plupart des blessures qu’auraient pu m’infliger mes potentiels ennemis. La femme en bas de la colline était encore en proie à ses rapaces, elle semblait se débrouiller. Leur nombre ne cessait de diminuer, et nos forces aussi.

« - Mais si tu décides de te battre… Vise les yeux. Une fois le cerveau atteint par leur biais, tu auras gagné. »
Erwin
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Sam 19 Juil - 14:25
Are We forced to prevent them from this ?


« Make sure you killed the cow before you eat the burger »


La bête enrage de la perte de ses petits fonce sur Aaron, pleine bille. Le problème c’est qu’Aaron n’est pas dans le meilleur des états, et il est bien incapable d’esquiver l’attaque, et encore moins de la parer. C’est sans compter sur l’aide d’Erwin qui apparaît à côté de lui une nouvelle fois comme par magie, et qui cette fois-ci l’emmène avec lui, atterrissant au sommet de la colline. Aaron complètement perdu arrive à se repérer en remarquant le monstre en dessous d’eux, qui tourne et se retourne comme un con, en cherchant celui-ci. Notre ami ailé pousse alors un gros soupir de soulagement, débarrassé pendant quelques temps du mastodonte. Mais la bataille n’est pas finit. Aaron est bien décidé à anéantir ce… truc, absolument pas pours les habitants de ce village, mais lorsqu’il sait qu’il peut vaincre un ennemi, il ne fuit jamais. Seul son instinct d’animal peut l’amener à fuir, et là, il lui dit de le vaincre, pour sa gloire personnelle.
Force est de constater qu’Erwin lui est bien utile depuis le début de cette mini guerre. C’est déjà la deuxième fois qu’il le sauve du pétrin, et s’il en avait le temps il le remercierait de bon cœur. Aaron se rend tout à coup compte que c’est peut-être de là que vient sa force qu’il avait senti en lui lorsqu’il l’avait vu pour la première fois. Celle de pouvoir apporter son soutien dans n’importe quelle situation. C’est une force rare, qui a beaucoup plus de valeur que ce qu’on peut penser.

« - On devrait se replier, si on continue comme ça, tu risques de mourir. »

Aaron, mourir, face à des piafs sans cervelles ? C’est pas la première fois qu’Erwin lui dit qu’il va mourir, et pourtant ça le fait toujours autant rire, même s’il ne rigole pas vraiment, vu la situation. Aaron ne meurt pas, il survit du mieux qu’il peut, mais l’idée même de mourir ne lui effleure pas l’esprit. Donc se replier ne sert à rien, s’il ne risque pas de mourir, on est d’accord ?

« - Mais si tu décides de te battre… Vise les yeux. Une fois le cerveau atteint par leur biais, tu auras gagné. »

Enfin quelque chose qui peut lui servir ! Mais comment a-t-il fait pour remarquer sa faiblesse aussi rapidement ? Mais en y réfléchissant bien, Aaron se rend compte que le jeune homme a tout à fait raison. La seule partie vulnérable de son corps sont ses yeux, mais pour l’atteindre, il va falloir être malin, car la bestiole protège bien sa tête, justement.

« Je crois que j’ai une idée… Vas aider l’autre qui se bat là-bas, je vais m’occuper du gros piaf, reviens me chercher quand j’en aurais finis »

Venir le chercher ? Aaron tentera-t-il un assaut suicide ? Tout ça pour vaincre une espèce de piaf géant… Enfin, c’est bien de l’Aaron tout craché ça. Il déplie alors ses ailes et prend son envol. Une fois bien haut, il recherche un courant descendant. Une fois trouvé, il replie ses ailes et fonce sur la charogne à une vitesse où il a du mal à se contrôler lui-même. La bête qui continue de chercher autour d’elle finit par voir le faucon en regardant en l’air, et, presque apeurée, elle se met à courir pour essayer de l’esquiver. Comme Aaron va beaucoup trop vite, il n’arrive pas à viser, il déplie donc les ailes pour ralentir et atterrit sur le sol dans un grand fracas. Son attaque surprise est foireuse, et pas qu’un peu. Il se relève rapidement et regarde la bête qui glousserait presque.

*Bon qu’est ce que je fais maintenant bordel…*

En mauvaise posture, le jeune homme essaye de réfléchir à un plan d’attaque, mais bien sur, le vautour ne le laisse pas faire, il se jette sur lui. Aaron esquive donc du mieux qu’il peut ses attaques, appréhendant de mieux en mieux la bestiole qui répète souvent les mêmes gestes. Cette « course poursuite » si l’on peut dire dure quelques minutes tout de même, alors qu’Aaron essaye de réfléchir à un plan en même temps, mais avec ces assauts, cela semble bien compliqué. Se fatiguant rapidement, il décide d’y aller à l’instinct. Il s’envole une nouvelle fois, et se rend compte tout à coup que la génitrice ne s’était jamais envolé encore. Elle le regarde pendant un moment puis se décide à s’envoler, dans un gros bruit sourd. Il se rend compte alors qu’elle est beaucoup moins à l’aise dans les airs. Son corps est tellement gros que pour le supporter, ses ailes s’agitent frénétiquement et la bestiole en devient donc beaucoup moins agile. Aaron saute sur l’occasion pour asséner une attaque. Il fait semblant de ne pas connaître son point faible, car l’instinct pourrait lui dicter de protéger cette partie si elle se rend compte qu’il l’attaque trop.

« Styletto’s Feint ! »

L’arme blanche est bien sur parée facilement par la grande aile qui protège le mastodonte, mais Aaron en profite pour se placer derrière lui. Il en profite pour asséner le plus gros coup possible.

« Falcon’s Kick »

Son pied vient frapper en plein visage le monstre qui n’a pas le temps de se retourner cette fois-ci, car il est beaucoup plus pataud en l’air. Aaron a mit tellement de puissance dans le geste qu’il arrive à le projeter, mais il se rétablit dans les airs, alors qu’Aaron en est même essoufflé. Il reprend sa respiration du mieux qu’il peut, alors que la bête elle est sonnée. Il a enfin réussit à mettre son premier coup. C’est déjà une petite victoire en soi. Mais Aaron ne compte pas s’arrêter là. Il prend son élan et fonce vers la bête du mieux qu’il peut, alors qu’elle essaye de se protéger avec ses ailes.

« Falcon’s Punch »

Le poing dirigé vers le bas, arrive à lancer la bête vers le sol. Aaron a mit toutes ses forces dans ce dernier coup, et il croit pouvoir achever son œuvre en toute tranquillité, en lançant un dernier stylet sur sa cible. Sauf qu’il n’a absolument plus d’énergie. Il tombe tout simplement évanouit, et son corps inanimé tombe pleine bille contre le sol. Il arrive cependant à ouvrir un œil, et aperçoit la bête. Sa tête est empalée bêtement contre le stylet qu’Aaron avait lancé dans la tête d’un de ses sbires. Ironie du sort, celui-ci était retombé sur le ventre, et leurs toutes petites têtes laissent dépasser le stylet facilement. La force du coup de poing l’avait donc projeté contre celui-ci par le plus grand des hasards.

Aaron ferme enfin son œil, le sourire aux lèvres.
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Erwin
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Dim 20 Juil - 21:21
La fin d'une aventure.

« - Tu es prêt à souffrir, Erwin ? »

La voix de Cid résonna à mes oreilles au petit matin tandis qu’il s’approchait de mon lit avec un seau d’eau dans les mains. Sa froide vengeance pour lui avoir cassé son coup la dernière fois m’atterrit sur le haut du crâne, me faisant frémir. Incroyable, il était vraiment pire qu’un gamin. Voyant mes draps trempés je lâchai un grognement avant de me diriger vers la salle de bain pour m’y laver. Mon maître d’arme avait un sens de l’humour bien à lui, et il ne lésinait pas sur les détails quand il s’agissait de mener la vie dure. Mais grâce à lui, j’étais moins peureux. Plus apte à me protéger.


C’était inutile. Contre ces oiseaux de malheur, je n’étais d’aucune utilité. Là où Aaron avait réussi à en tuer plusieurs, je n’étais même pas capable d’en abattre un. Je regardais son combat avec appréhension tandis qu’en bas de la colline la mercenaire ne semblait avoir besoin d’aucune aide d’aucune sorte. J’aurais voulu faire quelque chose… Pourquoi n’étais-je tout simplement pas capable de me résoudre à tuer ? Je soupirai. Un jour, je tuerai peut-être un animal. Un humain même. Quelle différence après tout, à part que cette dernière espèce était plus proche de moi que les autres ?

La génitrice tomba enfin. J’entendis les piaillements des oiseaux qui s’élevèrent tout autour de moi comme un chant funèbre à l’adresse des morts. Fermant les yeux, je me contentai de prier à l’unisson pour que l’âme de cette pauvre créature rejoigne ce en quoi elle croyait, si elle croyait en quelque chose. Un instant, je restai figé sur le corps d’Aaron, étalé à terre, victorieux. La mercenaire beugla quelque chose du bas de notre promontoire qu’elle en avait fini de son côté et qu’elle rentrait au village. Souriant, je me téléportai aux côtés du petit guerrier volant et l’emportai jusqu’au village, au milieu de la place où les habitants avaient arrêté de s’affoler suite à notre départ.

Ils semblaient plus calmes. En meilleure forme. Je me contentai de leur annoncer la bonne nouvelle avant que la mercenaire ne revienne. Ils éclatèrent de joie, et le médecin vint s’occuper du jeune homme à mes côtés, que j’avais ramené grâce à ma téléportation. Je regardai le ciel qui brillait de milles feu, le soleil continuant à briller sur l’île de manière exagérée.

« - Vous avez fait du bon boulot, je vais amener ce garçon à l’intérieur. Vous voulez bien m’aider une dernière fois ? »

Le médecin semblait confiant. Sans qu’il n’ait besoin de me le dire, j’avais compris la raison pour laquelle il affichait une mine désespérée. La jeune fille à qui j’avais pris la carabine était certainement décédée. A cette pensée, le sourire qui s’affichait sur mon visage avait quitté mes lèvres. Je me contentai d’aider silencieusement l’homme avant de placer Aaron sur une table, ne sachant pas s’il allait se réveiller rapidement. Je fus surpris en voyant la jeune femme à la carabine qui mangeait une sorte de gelée étrange et qui me regardait en clignant des yeux.

« - Qu’est-ce que… ?

- Oh, oui, cette jeune fille a des capacités de régénérations assez étonnantes, elle n’est pas comme le commun des mortels… Même si elle est imprudente. »

Il la dévisagea un instant avant de sourire de plus belle, s’occupant de mon nouvel ami. Mais je n’allais pas patienter jusqu’à ce qu’il se réveille. Je pris du papier et de l’encre avant d’écrire grâce à une plume que m’avait prêté le médecin. Quelques minutes plus tard, je quittai le village.


Bonjour, Aaron.

Je te félicite pour ta victoire face à la génitrice. Je ne sais pas ce que ce village aurait fait sans toi. Tu as été un héro aujourd’hui, et tu as prouvé des capacités de guerrier incroyables. J’espère que tu t’amélioreras et qu’on aura l’occasion de se recroiser un jour.

Au plaisir de te revoir.
Erwin
.
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Erwin
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Dim 20 Juil - 22:09
Are We forced to prevent them from this ?


« The End »

“Bats toi mon fils, tu seras plus puissant que tes parents ne le seront jamais…”

Aaron est en plein rêve. Ces mots provenant de sa mère résonne dans sa tête comme un écho lointain. Il aime beaucoup sa mère défunte. Il pensait qu’après l’avoir vengé, elle arrêterait de hanter ses rêves. Mais c’est loin d’être le cas. Elle a beau avoir été tuée alors qu’il était jeune, il n’empêche qu’Aaron se souvient très exactement de son visage. Il se sent encore coupable de sa mort, car il n’avait pas été là lorsqu’elle fut assassinée sauvagement. Il a apprit depuis le temps à vivre avec, mais dans certains cas, il la revoit comme en ce moment même.

Ces mots ont un effet violent sur lui-même, et il se réveille dans un sursaut brutal. Mais il n’aurait pas vraiment dû, car son corps le fait souffrir sévèrement. Il se laisse tomber dans son lit, laissant son corps presque inanimé. Ses yeux s’habituent maintenant à la lumière et il aperçoit le plafond d’une baraque petite, mais assez bien entretenue. Il tourne la tête et voit ce coup-ci la jeune femme qu’il a « sauvé » lors de son arrivée sur l’île. C’est là que ses souvenirs reviennent, il a presque un cri de surprise et demande d’une voix forte

« Que sont devenus les vautours ?? »

La jeune femme le regarde, puis sourit tendrement. Lorsqu’on y regarde de plus près, elle est loin d’être moche. C’est plutôt tout le contraire. Avec le soleil derrière elle qui l’éclaire, elle ressemblerait presque à un ange.

« Eh, calme-toi… Tu as tué leur reine, c’est finit, tu as gagné. »

Aaron a… gagné ? Et c’est lui qui a vraiment provoqué cette victoire, grâce à son talent ? Son orgueil est tout d’un coup gonflé à bloc, comme si cette simple phrase avait suffit pour lui redonner pleine confiance en lui, car ces derniers temps, il s’était plutôt pris des sacrés dérouillés plutôt qu’autre chose. C’est surement même sa première vraie victoire, alors il n’en est pas peu fier.

« Est-ce que par hasard vous auriez… Il reprend son souffle longuement, car les blessures sont encore sévères – retrouvées mes armes ? »

La jeune femme, toujours aussi souriante, pointe alors un doigt qu’Aaron suit du regard pour apercevoir tout son attirail avec ses stylets réunis au complet. Soulagé, il repose sa tête contre son oreiller et regarde une nouvelle fois la dame en sa compagnie en tournant les yeux

« Pourquoi est ce que tu es encore là, on se connait même pas… »

Il faut dire que le faucon n’a pas beaucoup de tact, la jeune femme prise au dépourvue se met à rire quelque peu soudainement, puis elle reprend rapidement sa respiration.

« Comme tu m’as sauvé, je me suis dis que c’était la moindre des choses que de te rendre la pareille en te surveillant. »

Aaron est confus. Il n’a pas l’habitude qu’on soit aussi gentil avec sa personne, ce n’est d’abord qu’un sale pirate. Mais peut-être qu’avec les évènements récents il avait gagné la confiance du village.

« Oh j’allais oublier, ton compagnon a laissé ce bout de papier avant de partir »

Elle le lui tend et le prend du mieux qu’il peut pour ne pas avoir trop mal, il lit alors lentement ce qui est griffonné sur le fameux bout de papier.

Bonjour, Aaron.

Je te félicite pour ta victoire face à la génitrice. Je ne sais pas ce que ce village aurait fait sans toi. Tu as été un héro aujourd’hui, et tu as prouvé des capacités de guerrier incroyables. J’espère que tu t’amélioreras et qu’on aura l’occasion de se recroiser un jour.

Au plaisir de te revoir.
Erwin.


Après sa lecture, il brouille le papier dans sa main et le jette simplement dans la corbeille juste avec son poignet. Il sait toujours aussi bien lancer le bougre. Quel étrange camarade… Déjà il peut se téléporter, ce pouvoir ne peut provenir que d’un fruit du démon. Qu’est ce que ce doit être pratique. Mais il émanait de lui une force étrange, il s’était rendu compte qu’il avait le pouvoir de soutenir les autres dans la bataille, ou en tout cas il l’avait ressenti comme cela, et il le ressent toujours d’ailleurs. Il est heureux de pouvoir le compter dans ses alliés. Il est d’ailleurs persuadé à ce moment qu’il sera amené à se rencontrer une nouvelle fois. Il se contente simplement de sourire en repensant à toute cette aventure et ferme les yeux.


Aaron sort tout à coup de ses pensées. Combien de temps s’est-il remémoré sa première victoire avec Erwin ? Il est incapable de le dire. Mais le navire marchand a progressé sans encombre, et il peut apercevoir, encore très lointaine pourtant, l’île de St-Johns où le bateau met le cap. Il est près pour de nouvelles aventures encore plus passionnantes, et pleine de combats.

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