Enfants petits, petits soucis ; enfants grandis... grands soucis !!!
Les vagues vinrent frapper une à une la coque du bateau tandis que nous nous dirigions vers l’archipel Shabaody. Devant nous, l’horizon semblait lier l’océan avec le ciel, seules les ondulations de l’eau permettaient de distinguer l’un de l’autre.
J’avais changé de destination après mon arrêt à St Poplar… alors que je me dirigeai vers Marine Ford pour faire mon rapport sur l’étrange labo que j’avais découvert avec toutes ces expériences, j’avais reçu une information concernant la présence d’un supernova sur Shabaody. Grâce au train aquatique, je pus rapidement me rapprochai, rejoignant Water Seven, d’où j’avais embarqué dans ce navire pour rejoindre ma nouvelle destination. Cette dernière n’était toujours pas en vu, ce qui pourrait inquiéter plus d’un navigateur s’étant aventuré sur Grand Line. En effet, cet archipel était le seul endroit de cette mer ne dégageant aucune onde magnétique permettant de se diriger avec un Log Pose, mais heureusement que le gouvernement connaissait chaque recoin de ce monde… ou presque en tout cas. J’étais à l’avant du navire, les cheveux au vent, quelques gouttelettes venant fouetter mon visage et, alors que le soleil se mettait à cogner de plus en plus fort, l’île était enfin visible. On pouvait apercevoir une tâche verte grossir de plus en plus au fur et à mesure qu’on se rapprochait. Bientôt, des arbres se dessinèrent distinctement et je pouvais voir les bulles suinter de l’île.
Une fois le pied mis à terre, je ne perdis pas de temps, je devais retrouver rapidement ma cible avant qu’elle ne s’échappe. Je traversai donc les groves 40, la zone touristique, j’avais des chances d’y croiser des pirates avares de souvenirs pouvant me conduire au supernova et cela me permettrait aussi de rejoindre la zone de non-lieu, un endroit où les forbans pouvaient agir assez librement, là où j’avais le plus de chance de mettre la main sur celle que je recherchais. Et alors que je marchais tranquillement à travers la mangrove, j’entendis des pleurs non loin de là… en levant la tête en direction de la plainte, j’aperçus une petite fille, blonde. Elle me faisait penser à Sarah, le jour où je l’avais trouvé, elle devait à peine avoir cinq ou six ans. La pauvre petite était tombée par terre, s’écorchant le genou et sa glace s’était renversée au sol au passage. Personne ne semblait réagir autour d’elle… pas de parents ou d’accompagnateurs. Je l’aidai donc à se relever et posa un mouchoir sur sa plaie pour empêcher le sang de couler et un autre pour qu’elle puisse se moucher et sécher ses larmes. Elle continuait de fixer sa glace qui fondait lentement sur le sol chauffé par les rayons du soleil, j’en achetai donc une nouvelle et lui offrit, redessinant alors un sourire sur son visage.
- Où sont tes parents jeune fille ?
Elle haussa les épaules l’air de dire qu’elle en savait rien et continua de déguster sa glace. La pauvre, je ne pouvais pas me permettre de la laisser toute seule… je remis donc ma mission à plus tard en attendant de retrouver sa famille. Cependant, ce que je n’avais pas vraiment prévu, c’est que, me voyant m’occuper de cette enfant, des parents vinrent m’amener tour à tour leurs bambins pour que je m’occupe d’eux le temps qu’il puisse faire les magasins tranquillement sans que je puisse rien dire... ils ne m'en laissaient pas le temps. Je me retrouvai donc rapidement une bande de cinq marmailles qui se mirent à hurler et pleurer après leurs parents. Comment pouvais-je gérer une telle situation, bien que je ne puisse me résoudre de les abandonner.
L’un d’eux menaça de partir rejoindre ses parents sans même savoir où ils étaient. Je tentai donc de le retenir par le bras pour le garder avec moi, mais le petit monstre me donna un coup de pied dans le tibia avant de s’enfuir. Qu’allai-je faire ? Je ne pouvais pas me lancer à sa poursuite à cause des autres enfants, mais je n’avais pas le droit de le laisser partir comme ça…
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Ven 25 Juil - 19:20
Quelques Ennuis
Feat Alvin ~
Mes poings voltigeaient. Chacun d'eux s'élançait avec une puissance et une rapidité phénoménale. A chaque fois qu'ils se dépliaient, une sorte de claquement fouettait l'air et provoquait un son plutôt désagréable. Par moment, les jambes ajoutaient quelques coups qui émettaient un son légèrement différent. Peu importe les coups, peu importe le nombre, je devais frapper, extirper cette rage en moi par tous les moyens. Une rage née d'un sentiment terrible: le fait d'avoir du combattre à cause de l'argent. Si quelqu'un me regardait, il me prendrait probablement pour un dangereux psychotique. Merde, je tombais bien bas. Tout cela avait pris lieu un peu plus tôt dans la journée. A la base je me baladais tranquillement à la recherche d'un amusement quelconque. Après quelques bars remplis d'ivrognes et la visite d'endroits importants à Shabondy, j'avais décidé de m'atteler à quelque chose de plus distrayant. "Casino Of Legends" Un nom qui sonnait plutôt bien ! Et si l'argent ne m'intéressait guère, les jeux proposés en revanche pouvaient être plutôt intéressant. Quelques joyeux habitués m'invitèrent à prendre place avec eux autour d'une table marbrée recouverte d'un tapis de mousse vert. Un jeu de cartes, « chouette » m'étais-je dit. Si à ce moment j'avais quitté la salle sans demander mon reste, j'aurais probablement évité pas mal de problèmes. Il me fallut à tout casser quelques minutes pour comprendre les règles et éviter de me faire plumer instantanément. D'ailleurs je commençais à bien gagner et à amasser un petit pactole des joueurs présents sur la table, à l'exception d'un seul. Un petit garçon aux cheveux blancs mi-long et à l'air innocent. Il s'occupait de distribuer les cartes. Ce que je savais moins c'est qu'il trichait pour me faire gagner. Alors oui, on peut se demander pourquoi il ne trichait pas lui-même, et bien ça se résume en trois mots : les deux gros. Des hommes avec une musculature démentielle vinrent rapidement me tapoter l'épaule en me faisant comprendre que je commençais à les embêter et que j'étais suspecté de fraude. Ils me mirent à la porte sans aucune preuve et une fois dehors, d'autres personnes tentèrent d'attenter à ma vie pour prendre l'argent. A en déduire par leur costume noir similaire aux malabars précédents, ils faisaient partie du casino eux aussi. Je fis tout mon possible pour m'enfuir mais l'un des poursuivants était très agile et je dus l’assommer a quelques kilomètres de l'endroit, à l’abri des regards indiscrets et des oreilles trop attentives. Encore et toujours de la violence. Après cela j'ai essayé de trouver un endroit calme pour défouler mon cœur et libérer mon cerveau qui commençaient à s'exciter bien trop. Je commençais à me calmer quand soudain une marmelade de cris pas très mélodiques écorchèrent mes oreilles. Ma tête pivota de 90° pour pouvoir observer d'où provenait ce capharnaüm. Une jeune personne dont les caractéristiques étaient cachées par différents gamins accrochés partout sur son corps ainsi que d'autres qui courraient en faisant de petits cercles autour de lui. L'un d'eux tentait apparemment de s'en aller, une jeune fille aux cheveux bleus pâles. Je m'approchais du groupe et alors qu'elle regardait derrière elle, elle s'encastra sans le vouloir dans mes jambes et tomba à même le sol. Je m'agenouillais aussitôt sur le sol pour m'excuser avant de la relever en brossant légèrement sa robe de la terre qui venait de s'incruster dessus.
- Où tu vas comme ça ? Demandais-je surpris par sa vivacité.
Je lui laissais le temps de répondre et me relevais simultanément en regardant le tuteur que je pouvais à présent qualifier d'homme. Je m'excusais aussi à cet homme qui était peut-être son père. Mon regard repris pour cible la petite qui saignait du nez. Mon dieu, il allait forcément me tuer maintenant... Sortant rapidement un mouchoir de la poche de mon manteau aux bouts rapiécés, je vins essuyer le liquide carmin qui s'écoulait. Mon cœur reprit son rythme de tambour et je sentais que je venais encore de me traîner dans une sale histoire... pour changer.
Quand le désespoir nous gagne... notre fierté s'effondre !!!
J’étais vraiment en mauvaise posture avec tous ces enfants autour de moi… ils me donnaient plus de fil à retordre que tous les ennemis que j’avais combattu jusqu’à aujourd’hui… réunis. S’occuper d’eux était sans doute la mission la plus difficile et la plus périlleuse qu’on aurait pu me donner, mais là, il s’agissait d’un simple malentendu, aucune récompense à la clé.
La difficulté de la situation fut rapidement prouvé lorsque l’un des gamins réussi à prendre la fuite, me laissant complètement impuissant, chose bien rare, derrière lui. La seule chose que je pouvais faire était de crier après pour tenter de la faire revenir.
- Non, attends, reviens là et vite… sinon, sinon…
Sinon je ne savais absolument pas ce que j’allais faire. Ma situation était désespérée et, alors que je pensais déjà la petite fille perdue dans cet immense archipel, elle percuta de plein fouet un gaillard plutôt imposant, stoppant sa course net et tombant de toute sa hauteur, les fesses sur le sol. L’homme aux cheveux noirs se baissa à sa hauteur afin de l’aider à se relever. Il me fixait d’un air étrange et légèrement paniqué. Que se passait-il ? J’avais quelque chose derrière moi ? Je compris rapidement que cet état d’anxiété de sa part provenait du fait que la petite saignait du nez. Je le compris lorsque je le vis tendre un mouchoir à la gamine qui le porta immédiatement au milieu de son visage. Je le rassurai rapidement afin de lui indiquer qu’il n’avait vraiment pas à s’en faire par rapport à ce qui venait de se passer.
- Oh ! Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas ma fille ! A vrai dire je ne la connais même pas cette petite fille… tous ça n’est qu’un gros malentendu, lui signifiai-je désignant tous les enfants qui m’entouraient, je vous remercie malgré tout pour avoir rattraper cette chipie qui tentait de s’enfuir… comme vous pouvez le voir, je suis un peu débordé.
Je tentai tant bien que mal de lui faire comprendre ma situation, entre deux cris d’enfants et des tirages de cheveux en bonne et due forme.
- Je m’appelle Alvin !
J’attrapai au passage un marchand de ballon et en achetai un pour tous les marmots, espérant que cela me permettrait d’avoir le calme et la tranquillité nécessaire pour discuter quelques minutes avec celui qui me faisait face.
- En fait tout ça n’est qu’un simple quiproquo… je suis intervenu pour aider une petite fille qui était tombée par terre et en quelques secondes, un tas de parents est passé me déposer leur gamin, je n’ai même pas eu le temps de réagir que j’étais déjà entouré. Et maintenant, me voilà dans la galère.
J’esquissai un léger sourire, bien plus nerveux qu’un rictus de joie, cela faisait à peine quelques minutes que j’en pouvais déjà plus… un peu d’aide ne serait pas de refus. Peut-être bien que le grand gaillard aux cheveux sombres serait l’homme de la situation… je n’osai pas vraiment lui demander, de peut de le déranger. Et puis surtout, j’avais ma fierté, je n’avais jamais abandonné une mission et étais toujours allé au bout de mes engagements, même si dans ce cas là s’en était pas vraiment un. Ce n’est que lorsque la petite fille à qui j’avais repayé une glace s’approcha de moi et vomi sur mon uniforme, déclenchant alors un premier pleur de sa part, rapidement suivi d’une réaction en chaine de larmes et de cris, que toute ma fierté disparu d’un coup. Je m’écroulai à genou devant mon interlocuteur et dans une lamentation des plus glorieuses, le supplia de me porter secours.
- S’il te plait… aide-moi, ne me laisse pas seul avec ces petits monstres !
Je me sentais de plus en plus oppressé, surchargé par le travail et l’attention que représentait cette bande de marmailles… une mission dont je n’avais vraiment pas l’habitude.
J’attendais la réponse à mon appel à l’aide… ce type devant moi semblait tout à fait calme et serein, apte à y répondre.
- Faut pas se mettre dans tous ces états tu sais, c'est comme tout, quand on sait comment s'y prendre cela devient très facile ! Hop les demi-portions, on lâche Alvin tout de suite.
Cette phrase lâchée avec assurance me rassura quelque peu, encore plus quand elle fit effet sur les petits démons qui avaient finalement décidé de me laisser tranquille un moment. Son autorité m’impressionnait au plus au point, même moi, en tant que Commandant de la Marine… cela prouvait bien qu’on pouvait toujours en apprendre des autres. Ainsi, les enfants se calmèrent tous d’un coup, commençant même à agir de façon disciplinée et à me distiller de plates excuses que j’acceptai d’un grand sourire. Finalement, ils ne sont pas si horribles que ça ses enfants. Entre temps, j’avais pu discerner le nom de mon sauver… il s’appelait donc Halfken et était sur l’archipel depuis peu, tout comme moi. Cependant, la bonne humeur de ces présentations et de ce calme retrouvé ne fut que de courte durée, une des petites filles du groupe semblait ne pas se sentir vraiment bien ; allant même jusqu’à dire, à la vue de la mixture pourpre qui sortit de sa bouche lorsqu’elle toussota, qu’elle était vraiment souffrante… elle devait rapidement voir un docteur. Halfken semblait partager cet avis et me demanda d’emmener le groupe au parc Shabondy pendant que lui s’occuperai du cas de la gamine, ce que bien sûr j’acceptai en acquiesçant d’un signe de la tête d’un air grave et inquiet.
Alors que nous avancions tranquillement vers la zone du parc pour ne pas trop devancer la malade et son protecteur du jour, un couple s’approcha d’Halfken d’un air menaçant. Ces deux énergumènes qui beuglaient dans tous les sens n’étaient autres que les parents de la petite qui me l’avaient laissée ici même il y a de cela une bonne heure au moins. Cette fois-ci, ils essayaient de jouer leur rôle de parents en accusant Half de je ne sais quel acte de pédophilie, lui qui prenait soin de leur fille qu’ils n’avaient eu aucun remords à laisser à un inconnu pour aller faire les boutiques. Ne pouvant rien faire face à cela, le grand brun se tourna alors vers moi pour, à son tour, réclamer mon aide par rapport à mon poste dans la Marine. C’était le juste retour des choses que de faire mon possible pour lui à ce moment ; je m’avançais donc vers les deux hystériques, tentant de leur faire entendre raison.
- Je vous en prie, écoutez cet homme !!! Je suis de la Marine… Votre fille est gravement malade et elle doit voir un médecin d’urgence. Si vous nous la laissez encore un peu, on pourra se dépêcher d e l’amener voir un docteur… laissez-nous faire s’il vous plaît !
La maman se mit alors à crier encore plus fort sur moi, me frappant même avec son sac.
- Vous… on vous a laissé notre petite fille en la croyant en sécurité avec un membre du gouvernement et voilà qu’on la retrouve dans les bras d’un inconnu ! On peut même plus faire confiance à la marine de nos jours. Viens chéri, on s’en va… avec notre fille !!!
Je regardais mon compère d’un air désespéré, je ne pouvais rien faire de plus dans l’immédiat, même en tant que membre du gouvernement, je n’avais aucune autorité sur des simples civiles n’ayant commis aucun crime, d’autant plus qu’il s’agissait de leur propre fille. Cependant, la vieille folle n’allait pas tarder à me donner l’unique occasion de secourir la petite Talia La mère, encore plus folle de rage qu’auparavant, me repoussa avec son bras pour se ruer de nouveau vers sa fille, faisant abstraction de tout ce que je venais de lui dire et encore plus de ce que Halfken avait pu lui raconter quelques minutes plus tôt. Tandis qu’elle tendit sa main vers le petit avant-bras de la gamine, toujours fermement maintenue dans ceux du grand brun, je la stoppai dans son élan et d’une voix ferme et autoritaire, je procédai à son arrestation.
-Madame, par les pouvoirs qui me sont conférés par le Gouvernement Mondial, je vous arrête ! Veuillez ne pas résister s’il vous plait ! -Et je peux savoir pour qu’elle motif ?! Vous ne pouvez surement pas me mettre les menottes parce que je refuse de vous céder ma fille !!!
Et, alors que je lui passai les menottes aux poignets, je me retournai afin de faire un clin d’œil en direction de Half, lui montrant qu’il avait quartier libre pour aider Talia, les parents, j’en faisais mon affaire, sous les yeux ébahis des enfants et du père qui ne savait pas comment réagir dans cette situation.
- Madame, vous venez tout juste de bousculer un représentant de la justice… c’est ce qu’on appelle un outrage à agent et c’est un délit puni par la loi ! - C’est vraiment n’importe quoi, je ne vous ai rien fait moi !!! - Désolé Madame, mais j’ai des témoins prêt à dire le contraire
Me tournant alors vers les enfants, je leur demandai de confirmer ou non ce qui était arrivé.
- Les enfants, pouvez-vous me dire si vous avez vu cette dame me bousculer ou pas ? - Ouiii Al-viiiin ! Elle t’a poussé… avec son bras ! - Mais les dires d’un enfant ne sont pas recevables, ils sont mineurs !
Fièrement, je me tournai alors vers Halfken qui, je n’en doutais aucunement, allait sans doute s’avérer un témoin capital.
- Monsieur, pouvez-vous à votre tour confirmer ou non ?
HRP: Désolé pour le retard, on a eu un petit soucis de cohérence il a fallu modifié un peu son post ce qui a pris du temps o/ Du coup j'ai mis 5 jours pour l'écrire en réalité!
Alvin => Du coup l'homme c'est le mari de la femme chiante hein, qui sont en fait des méchants, je te laisse faire comme tu veux pour dire qu'ils se retournent contre toi et les enfants o/
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Mer 10 Sep - 23:43
Mauvais endroit... Mauvais moment !!!
Le plan que j’avais rapidement établi pour écarter la mère de son enfant et permettre à Half de trouver un médecin, avait finalement fonctionné… Après m’avoir appuyé dans ma demande de témoin, le grand brun avait finalement pu profiter de ce moment d’arrêt pour nous laisser et conduire la petite à l’hôpital.
Je me retrouvais donc seul avec la bande de marmailles, la femme hystérique qui ne s’arrêtait pas de crier aux scandales et le père de la fille, dont le calme stoïque souligné un comportement des plus étranges pour un parent dont son enfant lui avait été retiré et dont la femme venait de se faire passer les menottes.
- C’est n’importe quoi !!! Vous allez entendre parler de moi, soyez en sûr ! Je veux voir vos supérieurs !!! Vous m’entendez !?
Malgré tous ces cris, qui faisaient bien rire les enfants… il faut dire que cette vieille folle faisait fortement penser à une sorcière plutôt rigolote à gesticuler dans tous les sens… mais l’homme à ses côtés continuait, lui, à être impassible. Il s’éloigna même un moment de nous, attirant mon attention, sans arriver à voir ce qu’il pouvait bien faire. Je me reconcentrai rapidement sur la mère qui, maintenant que mon camarade s’était éloigné, emmenant avec lui Talia en sécurité, pouvait être libérée. Je me demandais d’ailleurs où il était maintenant ?! La gamine était-elle vraiment en sécurité ? Est-ce qu’un médecin allait pouvoir trouver de quoi elle souffrait vraiment ? Pouvais-je accorder ma pleine confiance à cet inconnu dont je connaissais tout juste le nom ? Pour le moment, je n’avais pas vraiment le choix… je devais m’en remettre à lui.
- Je vous rends votre liberté Madame ! Aucune charge ne sera retenu contre vous… vous êtes libres !
Alors que je commençai tout juste à insérer la clé dans la serrure de ses liens, le mari s’approcha et lui susurra quelques mots, imperceptibles, à l’oreille. Un sourire se dessina alors sur son visage au moment où se fit entendre le cliquetis des menottes, indiquant que ces dernières n’exerçaient plus aucune pression sur les poignets de la vielle femme. C’est alors que j’eus juste le temps de voir son sac à main voler vers moi, me laissant seulement le réflexe de mettre mes bras en opposition… ce dernier semblait lesté avec une brique ou quelque chose du genre, en faisant une arme inattendue et redoutable. La violence du coup m’envoya valser en arrière, tandis que je tournai la tête vers le mari qui était en train de s’avancer vers les enfants… un poignard à la main. Il leva son bras, à deux doigts de l’abattre sur l’un de mes petits protégés. Envoyant ma main vers l’arrière pour reprendre appui sur mes deux jambes, je me projetai vers l’agresseur afin de m’interposer.
• Arm Lock •
Mon bras se rigidifia, venant bloquer la lame qui se brisa sur mon revêtement.
- Qui est-vous ? Et que nous voulez-vous exactement ?!
D’un coup du paume de la main, j’éloignai alors l’homme d’un coup violent dans l’abdomen
• Meteorite Palm •
Juste ce qu’il fallait pour le faire reculer et remettre un peu de distance entre lui et les enfants. - Dommage pour toi… tu te trouves au mauvais endroit au mauvais moment !!! Tentant de comprendre ce que cela signifiait, une seule conclusion me vint à l’esprit… ils étaient là soit pour Talia, faisant d’eux des imposteurs, soit pour Halfken. Mais alors, pourquoi s’en prendre à moi et même aux enfants ?
Spoiler:
Désolé à mon tour pour le retard... j'ai eu un boulot monstre, mais je reviens à bonne cadence, les réponses seront plus rapides désormais^^
Concernant le couple, as-tu prévu une raison particulière à leur attaque, une explication ???
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Dim 28 Sep - 13:46
Un Médecin
Feat Alvin ~
J'admettais que ma figure n'avait rien de passionnant, mais elle n'avait jamais rendu quelqu'un muet, sauf peut-être quand je l'avais décidé. Pas besoin d'épiloguer, mais le fait que je sois parfaitement normal et que les réponses n'aient pas aider une seule fois commençait à me faire douter de la compétence des médecins de Shabondy, ou de cette université tout du moins. Je perdais du temps que je ne possédais pas, Talia tournait de l’œil et son visage palot faisait froid dans le dos. C'est quand même dingue, je suis au beau milieu d'un hôpital ! Aller, une bonne bouffée d'air, ce n'est pas encore fini. N'abandonnons pas espoir. Je parvins enfin à une petite porte coincée au fond d'une alcôve minable. Comme pour les autres je frappai la porte, une voix traînante répondit :
- Fichez le camp - J'ai besoin de votre aide, savant médecin. - Allez ennuyer quelqu'un d'autre. Je suis occupé à m'enivrer en ce moment.
Ça suffit. Je saisis la poignée et poussai sans succès. Alors un coup de poing suffit à faire virevolter la porte en bois au fond de la salle. L'homme à l'intérieur de la minuscule cellule cligna les yeux. C'était un petit bonhomme miteux courbé sur sa chaise et victime d'un strabisme divergent assez prononcé.
- Oho, vous frappez très fort, l'ami, fit-il remarquer avant de roter. Fort bien, ne restez pas planter là, entrez !
Sur un siège à bascule, il oscillait d'avant en arrière. Il portait des vêtements débraillés et des cheveux gris sales partant dans tous les sens.
- Est-ce qu'il y a dans l'eau du coin quelque chose qui rend tout le monde ici... grincheux ? Demandais-je sur un ton un peu cérémonial. - Je ne pourrais pas vous le dire. Je ne bois jamais d'eau, répondit le bossu en tentant de récupérer les quelques gouttes laissées dans une chope cabossée.
Je gardais pour moi un « c'est évident » mais il décela ces deux mots dans la prunelle de mes yeux en enchaînant rapidement.
- Je suis certain que l'on pourrait s'échanger des insultes toute la journée, mais ne préférez-vous pas me parler de votre problème ? (Il récupéra de vieilles lunettes ébréchées sur le bord de son bureau et les porta jusqu'à ses yeux avant de nous examiner.) C'est donc vous ? - Pardon ? - Celui à qui nous sommes censés ne pas parler. - Auriez-vous l’amabilité de m'expliquer ? - Il y a quelques temps un homme est venu ici. Il a dit que tous les médecins de l'édifice auront droit à cinq millions de berrys si une jeune fille qui ressemble parfaitement à celle que vous tenez dans vos bras n'était pas soigné. Et un peu plus tôt dans la journée, un deuxième message nous a été adressé disant qu'un homme arrivait avec elle, et vous correspondez également à cette description. - A quoi ressemblait-il ? - Assez grand, pas très épais, un manteau en cuir, et de longs cheveux blancs, malgré son jeune âge apparent. - Incroyable... - Mais reprenez courage. Vous avez trouvé devant vous le meilleur médecin de l'archipel. Certains appellent ça de l'arrogance, ce qui serait vrai si je me surestimais, ce que je ne fais pas. Mes collègues ne sont pas plus médecins que je ne suis beau, jeune et vigoureux. L'homme aux cheveux blancs semblait vouloir que cette petite reste malade. Pourquoi ne le décevrions-nous pas ? Rajouta-t-il avant de boire longuement. - Vous faites honneur à votre profession. - Non je suis un vieil ivrogne à l'esprit vicieux. Vous voulez vraiment savoir pourquoi je suis prêt à vous aider ? Parce que je vais me délecter des cris de douleur des mes collègues quand tout cet argent leur glissera entre les doigts. - Et bien tant que cela peut aider Talia. - Exactement. (Il me fixa encore quelques secondes) Qu'est-il arrivé à votre bras droit ? - Rien d'important, on pourrait se concentrer sur elle ? - Comme il vous plaira.
Pendant plusieurs minutes, il examina la petite, lui posant tantôt des questions et relevant des données vitales le reste du temps. Il rédigea une liste au fur et à mesure sur un petit carnet et retourna s'installer sur son fauteuil. Farfouillant dans le désordre empilé sur son bureau, il finit par extraire un épais livre en cuir qu'il feuilleta un certain temps, puis, le referma brutalement.
- C'est bien ce que je pensais, dit-il d'un ton triomphal. Cette petite a été empoisonnée. Impossible d'être extrêmement précis sur le poison car il y a certains symptômes nouveau, mais je pencherais pour un composé de la Florentine. Si elle n'est pas morte ce n'est qu'une question de temps (Il haussa les épaules). Il s'agit d'une plante rare mortelle originaire de Grand Line, l'issue est fatale. Bien qu'il y ait cette petite chance que les autres produits ajoutés modifient cet état de fait. - Vous êtes en train de me dire qu'il n'y aucun moyen de la sauver ? - Et bien vous pourriez trouver quelqu'un qui s'y connaît mieux que moi en médecine, mais hélas je crains qu'il n'y en ait pas sur cet archipel,et je doute qu'elle survive à un voyage vers une autre île. Mais si vous trouvez l'instigateur de tout ceci, peut-être possède-t-il l'antidote... Dans tous les cas je vous souhaite bonne chance. Et maintenant, sortez, que je puisse reprendre ce que j'étais en train de faire avant que vous enfonciez ma porte.
HRP: Bien sûr la raison c'est que l'autre homme l'a ordonné, ce sont des subordonnés qui obéissent tout simplement, ils n'ont pas à comprendre le pourquoi du comment ! Je te laisse gérer le combat comme il te plaira !
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Ven 26 Déc - 14:23
Fin
Feat Alvin ~
Une sueur froide glaçait le sang de son corps tout entier. Une main tremblotante tenait un escargophone aux longs cheveux blancs dans sa main. Pendant plusieurs minutes, elle resta de marbre, sa respiration haletante traduisant l'effroi qui la traversait de tout part. Finalement, après une grande inspiration , une voix se fit ouïr à travers les mystérieuses fibres escargophoniques.
- Ha... Hamilcar. C'est Lily, annonça-t-elle en se triturant les doigts. Edmond est inconscient , le marine s'est sauvé avec les enfants.
Le bruit sourd que fit la main de son interlocuteur frappant contre un mur lui échappa un petit sursaut. Déjà elle se morfondait en imaginant la punition que son échec allait entraîner. En effet si le faux couple ne s'avérait être qu'un duo de free-lance en quête de gloire et de richesse, leur employeur était quelqu'un de bien plus important : un tueur à gage. A ne pas confondre avec les chasseurs de prime, ces personnes seraient prêtes à tuer leurs parents du moment que le contrat le stipule ainsi. La renommée de celui-ci provient de son habileté à créer et manipuler le poison, aptitude qu'il ne cesse de perfectionner.
- Vous êtes définitivement inutiles. Pas de paiement ni d'antidote, vous crèverez comme des chiens d'ici une ou deux heures. Adieu. -Attends att...
Deux secondes de plus accordées à ces incompétents s'avérait déjà trop pour la pointure qu'il était. Oui, l'égocentrisme faisait partie intégrante de lui, du haut de ses cheveux pâles jusqu'aux bouts pointues de ses bottines en cuir. En s'avançant à travers les couloirs sombres de l'université, une seule phrase résonnait dans son esprit « Est-ce que je dois toujours tout faire moi-même ? ».
Personne ne semblait en mesure de soigner Talia, et les dires du seul médecin doté d'un peu de déontologie ne tendaient aucunement à avoir confiance. Tels des vagues douces et mélodieuses, mes bras la berçaient tandis que je la couvrais de paroles chaudes et rassurantes. Je ne savais définitivement plus quoi faire jusqu'à ce que l'homme si finement décrit apparaisse en face de moi. Pas de doute ces longs cheveux blancs prouvent bien qu'il s'agit de l'instigateur de tout ceci.
- Alors voilà le messie au grand cœur qui tente de tout saboter ? Que d'importance... Donne-moi la fille et j'accorderai une mort rapide. - Pour que te puisses savourer son agonie provoquée par ton poison ? - Cela ne te concerne pas, tu seras mort bien avant. Donne-moi l'enfant, je n'ai pas le temps de jouer avec toi.
La marche lente sonnait comme un glas alors que Talia poussait des cris faibles. A ma droite, j'ouvrais une porte menant manifestement sur le toit du bâtiment. Gravissant les marches le plus vite possible, j'atteins le sommet puis sort en poussant brutalement l'ouverture avec mon épaule. L'homme m'attendait à une dizaine de mètres avec un air démoniaque gravé sur son visage. Un grincement de dent s'échappa de ma bouche, la fuite se révélait impossible. Je déposais Tania à contrecœur sur le sol grisâtre.
- Je te laisse ici, je reviens bientôt pour te chercher... j'espère.
L'alliage d'Archenemy grinça contre la paroi du fourreau quand ma main la dégaina. Il fit de même, sortant à son tour un nodachi gris éclatant, signe d'un acier d'excellente qualité. Mes deux mains s’agrippèrent avec force sur la poignée et nos frappes s'entrechoquèrent dans un tonnerre d'étincelles. Nos deux forces se confrontèrent brièvement et un coup de pied dans sa ceinture abdominale me dégagea de l'emprise. Un saut par renversement arrière lui permit de retrouver l'équilibre. D'un coup sec de la main il déblaya la trace de mon pied sur son manteau puis ses yeux se plissèrent. Il prit appui sur ses jambes et sauta en ma direction, effectuant un mouvement circulaire sur lui-même et donnant ainsi l'impression que son corps était entouré d'une seule et même lame. J'inversai la saisie sur mon épée la poignée se retrouvant face à mon visage et le reste parallèle à mon corps, touchant pratiquement le sol. L'offensive fut telle que mon équilibre se brisa, me projetant en arrière en glissant avec force sur le sol. La poussière accumulée sur cet endroit presque désert s'envola au même moment et mes yeux ne purent distinguer sa silhouette. Ce fut extrêmement bref, un déplacement presque imperceptible dans l'air. Si ce signe précurseur de l'attaque était suffisamment évident pour être conscient de ce qui arrivait, le laps de temps imparti, lui, était trop court pour que je puisse esquiver. Une giclée de sang tapissa le sol, le même sang qui perlait à la pointe de sa lame. Alors qu'une brise décollait sa longue chevelure de sa redingote sombre un rictus se profilait doucement sur son visage mesquin. Pourquoi s'arrêter à une coupure superficielle si près de la tête ? Soudain tout devint plus claire, le doute et la raison se perdant dans les limbes de ma réflexion ; je tombai de tout mon long sur le sol, incapable de bouger un membre.
- Le poison que j'utilise perturbe les transmissions moteurs. Tes muscles fonctionnent tous parfaitement, mais ton cerveau est incapable de traduire ses ordres aux axiomes. Bref tu es fini, profite des quelques minutes qui te restent avant que ton cœur lâche, c'est un muscle lui aussi. Tu es au courant n'est-ce pas ? Cette dernière phrase se ponctuant par un rire exagéré.
Enfin, il allait récupérer son test, son bien, son expérience. C'est le buste bien droit qu'il s'en approchait. A travers cette petite, il espérait probablement voir les résultats d'un nouveau produit toxique, ou cherchait-il à accomplir un assassinat via sa mort ? Quelle importance pour lui, une vie de plus ou de moins n'allait probablement pas modifier quelque chose au vide présent à la place de son cœur.
Talia fondit en larme à la vue de sa main pâle qui se rapprochait d'elle. Pourquoi s'était-elle arrêtée ? Pourquoi était-elle devenue rouge ? Elle essuya ses yeux et se rendit compte que ce qui avait changé de couleur n'était pas la main mais le sang sur ses pupilles, juste le temps d'apercevoir un morceau noir traversant l'épaule de l'homme effrayant. « C'est impossible » se dit-il au même moment que la vive douleur retentit. Il tourna légèrement la tête apercevant son assaillant les yeux fermés et le visage inexpressif, seul le corps placé en une position parfaite. Halfken avait inconsciemment ôté l'une des chaînes bridant son pouvoir. Son cerveau, seul, avait agi, outrepassant la volonté et la réflexion. Oubliez la vraisemblance, son esprit libéré était capable de se déplacer de lui-même, et même de sectionner le plexus brachiale à son emplacement exacte. Privé de ce nerf primordial, Hamilcar ne possédait plus aucune motricité dans son bras directeur. Précaution inutile puisque le second mouvement trancha sa tête, qui dégringola avec le reste du corps à travers les étages pour finir écraser contre la terre plus bas. Le danger écarté, Halfken s'étala à son tour sur les pavés froids. Le seul muscle encore en fonctionnement était son cœur qui pompait le sang le temps que le rein et le pancréas nettoient les toxines présentes empêchant l'activité ordinaire des fonctions vitales. Au réveil, le solitaire fut déchiré à la vue de Talia dont la poitrine ne se soulevait plus. Il trouva un collier doré dans le cœur de la paume de sa protégée. Une légère pression ouvrait un loquet présentant les écrits suivants « Talia Heartfillia ». Dans les jours qui suivirent, un hôpital nommé Heartfilia fut créé. Il est dit qu'Halfken l'aurait créé en son nom, mais aucun document officiel ne semble confirmer qu'il en soit le fondateur. Une seule chose importe, si ce bâtiment avait existé plus tôt, une enfant serait peut-être encore en vie aujourd'hui.