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| | Dim 13 Juil - 16:21 Natives Attack « Remember your beginnings » Notre jeune faucon est en pleine mer, se dirigeant vers l'île de St Johns, en quête de gloire et de combat. Mais aujourd'hui n'est pas notre propos. Aujourd'hui, Aaron est quelque peu nostalgique. Il fait voyage avec de quelconques marchands qu'il a promit de protéger en échange du transport. Aaron surveille donc les alentours de son œil perçant, mais il a tout de même la tête ailleurs. il regarde ses longues ailes de faucons qui lui ont été conférés grâce au fruit du démon qu'il a mangé il y a de cela 2 ans déjà.. 2 ans que sa vie a radicalement changé, alors qu'il était dans une forêt luxuriante.
/FLASHBACK/
Aaron n'a rien de ce qu'il est aujourd'hui. Il est musclé, mais beaucoup moins, il ressemble presque a un ado, a un morveux. Il se demande d'ailleurs où est-ce qu'il a bien pu atterrir. En ce moment même, il est en pleine course, en train de fuir une espèce de panthère géante, qui fait quasiment la taille d'un ours. C'est la première fois qu'il voit ça, et malgré son tempérament de guerrier, il faut bien dire qu'il n'est pas vraiment de taille face à ce monstre. Mais Aaron, pas complètement taré non plus, a décidé de s'enfuir, mais de ce fait, il en devient une proie. Alors que Aaron passe son temps à esquiver branches et racines pour sauver sa peau, la bête qui lui court après se contente d'arracher tout cela sur son passage. Il cherche donc une cachette qui pourrait lui éviter de nombreuses souffrances inutiles. Le problème qui se pose bien sur c’est que la proie n’est pas habitué a un climat aussi humide et chaud, provoqué par la forêt, alors bien sur, il se fatigue beaucoup plus vite, sans s’en rendre compte pour le moment. A courir à toute berzingue comme cela, il va finir par trop se fatiguer et se faire tué, mais tout à coup, il se dit que plutôt d’essayer de tuer la bête sans être sur d’y arriver, pourquoi ne pas simplement l’effrayer ? Il prépare alors son coup, sortant un stylet de son fourreau, il savait qu’il y aurait très peu de chance qu’il ne le retrouve, et même s’il lui tenait à cœur parce qu’il appartenait à sa défunte mère, il en retrouverait d’autres de la même qualité. Enfin, retournons à nos moutons. Aaron s’apprête à lancer son stylet, mais pour cela, il faut qu’il se retourne, il n’aura pas de seconde chance.. Il se prépare donc, puis d’un geste rapide, il se stoppe et se retourne, et, en un éclair il vise l’œil de la panthère.
« Styletto’s Throw ! »
Aaron ne cherche même pas à regarder si son stylet a atteint sa cible, il fonce et glisse au sol entre les jambes de la panthère. Puis il entend un hurlement de douleur sortant de la gorge de celle-ci, il imagine donc avoir réussit son coup et se retourne pour voir la bête filer dans l’autre sens, en couinant tel un petit chiot. Le jeune homme sourit alors, puis, complètement abattu, se laisse tomber au sol pour reprendre son souffle. Il en profite d’ailleurs pour regarder autour de lui et aperçoit des arbres à perte de vue. Comment retrouver son chemin ici ? Il semble bien partit pour rester un moment ici. Une fois remit de ses émotions, notre jeune héros décide alors de repartir plus tranquillement, en observant le paysage fait d’arbres de toutes les tailles et de toutes les formes. La plupart avaient d’ailleurs de très longs troncs et des feuilles au bout de celui-ci très larges. Quels étranges arbres, lui qui n’avait jamais connu que sa petite forêt où il a vécu plusieurs années..
Aaron n’aura cependant pas l’occasion de se balader tranquillement bien longtemps. La panthère était revenu à la charge, beaucoup plus tôt que ce qu’espérait Aaron. Et ce coup-ci, pas d’échappatoire, car elle était enragée, et il était évident que le malchanceux ne pouvait pas fuir sans se faire rattraper cette fois-ci. La bataille s’annonce rude. Mais avec un œil de moins, cela rendait les choses beaucoup plus aisées.
Il commença par jeter un deuxième stylet dans la patte droite de l’énorme chose, car il savait qu’elle ne pourrait pas le voir. Elle se le prit exactement là où il voulait et elle poussa un cri qui fit fuir tous les oiseaux. Ni une ni deux, elle contre-attaque en essayant de croquer purement et simplement sa proie. Aaron esquive du mieux qu’il peut mais le coup de patte qui s’en suit, lui, est dévastateur. Il est simplement projeté contre un arbre, alors que les griffes ont laissé un beau souvenir à Aaron sur son torse. Sonné, il se relève tant bien que mal pour se préparer à la nouvelle attaque ennemie. Il bondit alors en hauteur pour ne pas se faire massacrer, et, en l’air, il attrape les 4 stylets qu’il a devant lui.
« 4 Throws »
Les 4 stylets sont projetés à toute vitesse, et viennent se planter sur la tête de la panthère. Elle s’affaisse alors, dans un énorme fracas, sans vie. Aaron a gagné, mais non sans mal. Il récupère ses stylets difficilement, puis pénètre dans la forêt plus profondément, en quête d’aide. Après un moment qui lui a semblé une éternité, il tombe sur un village indigène, et s’étale devant la palissade, inconscient. Les indigènes qui semblent bienveillant décident de s’occuper de lui et le ramène dans le village. Une femme, pouvant s’apparenter à un shaman, lui prodigue alors les premiers soins après avoir retiré tous ses stylets. Elle applique une étrange mixture sur la plaie, puis bande le tout. Une fois ceci fait, elle se retire, comme s’il n’y a plus rien à faire d’autre. Aaron semble donc bien hors de danger.. Pour le moment.
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| Lun 14 Juil - 12:08 Natives Attack !
La soif de connaissance n’arrêtait jamais le jeune homme qui ne partait d’une île que quand il avait la nette sensation de ne rien pouvoir découvrir de plus qui en vaille vraiment la peine, uniquement quand son instinct lui disait qu’il avait fait le tour de l’île ou qu’il ne pouvait plus faire grand-chose d’autre pour aider la population, s’il venait à aider les habitants de quelque façon que ce soit. Contrairement à la plupart des aventuriers qui passaient rapidement d’une île à l’autre jusqu’à arriver à leur destination, le jeune homme aimait passer du temps sur chacune des îles qu’il était amené à approcher. Pourquoi ? Outre la curiosité, bien entendu, il aimait à penser qu’il pouvait parfois améliorer la vie de certaines personnes, ou soulager l’existence d’autres en les aidant d’une façon ou d’une autre. Cela pouvait être insignifiant comme les autres dans leurs tâches quotidiennes, ou primordial comme chasser des brigands ou racketteurs de l’île, mais il aimait pouvoir quitter une île en ayant l’esprit tranquille, en ayant l’assurance d’avoir au moins aidé une personne ici. Mais parfois rien ne se passait comme prévu et il lui arrivait, de temps à autre, de tomber sur une île totalement déserte ou dans une ville à la population très peu accueillante envers les étrangers voire même agressive envers eux. Dans ces conditions, n’ayant pas d’autres solutions, il essayait de faire profil bas afin de ne pas attirer l’attention tout en récoltant des informations sur les éventuels problèmes qui pouvaient subsister. Oui, si son cerveau lui hurlait de s’en aller avant de s’attirer des ennuis, son cœur, lui, l’enjoignait à rester et à faire ce qu’il pouvait pour se rendre utile. Ce n’était pas sûr, c’était risqué et dangereux mais il tentait de se tenir à ses principes, coûte que coûte. Aujourd’hui il débarquait donc sur une autre île à la végétation dense et à la forêt luxuriante, les quelques tout petits navires qui étaient amarrés au port improvisé attestaient qu’il n’était pas le seul visiteur à mettre les pieds ici. Qu’y avait-il sur cette île qui pouvait bien intéresser les gens ? Au premier coup d’œil on supposerait qu’il ne s’agissait que d’une île sauvage, pas de quoi fouetter un chat. Mais si des gens étaient amarrés ici, il devait bien y avoir quelque chose à y faire. Ce n’était pas la première fois qu’il mettait les pieds sur une île forestière comme celle-ci mais la dernière fois il avait fait une rencontre aussi gênante qu’inattendue, intérieurement il espérait donc que les choses soient différentes aujourd’hui. Armé et vêtu, il pénétra donc dans la forêt, chassa de son bras les branches qui bouchaient son passage. Après une bonne heure à fouiller la forêt, quelques bruits le firent changer de direction et bifurquer vers le nord jusqu’à ce qui lui semblait être un petit hameau sans prétention.
Ces hommes et ces femmes avaient choisi de s’installer au beau milieu de cette forêt, sans doute pour éviter les curieux ou simplement parce que l’endroit était propice à leur développement. En y regardant de plus près, le jeune bretteur se rendit compte que ces hommes et ces femmes étaient vêtus très simplement, vêtus de larges feuilles pour tout vêtement et la simplicité de leurs habitations suggérait une culture peu avancée technologiquement. L’idée de pouvoir côtoyer ces gens et d’en apprendre plus sur leur culture naissance, primitive comme certains l’appelleraient, fit naître des étoiles dans les yeux de ce jeune candide qui n’avait jamais encore côtoyé pareille communauté. Étrangement, ce qui le surprit le plus en pénétrant dans le village fut que les habitants ne le regardèrent pas d’un drôle d’air, comme il s’y attendrait d’une communauté isolée. Si ils lui prêtèrent attention durant les premiers instants où il pénétra dans ce qui semblait être la place principale, bientôt tout revint à la normale, ils retournèrent tous à leurs occupations sans se préoccuper de lui un seul instant. Étaient-ils tout simplement habitués à la présence de touristes et d’aventuriers ? Ce serait probablement l’explication la plus logique.
Avançant un peu dans le village, Kyoshiro s’arrêta et son regard s’éleva jusqu’en haut d’un grand escalier qui menait à un plateau en hauteur, d’où émergeaient quelques voix. Que pouvait-il bien y avoir en haut ? Les mains dans les poches, le regard rempli de curiosité, le jeune garçon resta là à se demander si monter ici allait vraiment être une bonne idée. La curiosité, bien qu’inévitable, n’était pas forcément toujours une bonne idée et peut-être que ces habitants n’apprécieraient pas de le voir se balader un peu partout de la sorte. Devait-il attendre un peu ? Demander la permission ? Plusieurs poignées de secondes s’écoulèrent et il resta toujours là, à peser le pour et le contre.
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| | Lun 14 Juil - 16:08 Titre du sujet ici « No Pain, No Gain » Aaron a beau être hors de danger, il n’en souffre pas moins pour autant. Malgré qu’il soit inconscient, il convulse dans tous les sens, si bien que la shaman est obligée de l’attacher au lit solidement avec de l’aider extérieur pour le tenir bien sûr. Une fois attaché, il a beau essayer de se débattre, il ne se passe plus grand-chose. Après 2 longues heures éprouvantes, le jeune homme finit par se calmer. La shaman ne semble pas du tout préoccupée, bien au contraire. Est-ce la substance qu’elle lui a appliquée sur le torse qu’il l’a mit dans cette état ? Impossible d’en être sur. Le morveux finit par se réveiller au bout de quelques heures de repos. Il ouvre les yeux difficilement, et semble complètement dans le vide, come s’il n’avait plus aucun souvenir de ce qu’il s’était passé. Au bout de quelques secondes, Aaron se relève rapidement avec un sursaut de peur
« La Panthère !! »
Sauf que se lever aussi rapidement était une erreur. Il retomba direct sur le lit, en grimaçant de douleur, se tenant le torse de la main gauche. Une fois la douleur calmée, le jeune homme décide de regarder autour de lui, pour enfin comprendre qu’il était dans un bâtiment, et non pas dans la forêt environnante.
« Mais où suis-je… »
Et justement au moment où il pose cette question, la jeune shaman arrive comme si elle avait entendu. Aaron aurait voulu le faire exprès que ce ne serait pas arrivé. Enfin bref la voilà qui débarque et le jeune homme est carrément perturbé. Des hommes sur cette île qui semble si inhospitalière ? Ca commence à faire beaucoup dans la tête d’Aaron. Mais la shaman avait surement toutes les réponses aux questions qu’il se posait. Lui qui était perdu dans ses pensées, il se rend tout d’un coup compte que la jeune femme l’examine depuis tout à l’heure, comme s’il y avait quelque chose qui n’allait pas.
« J’ai quelque chose qui te reviens pas ? »
La Shaman, toute confuse, regarde ailleurs rapidement, puis secoue la tête, presque apeurée. Finalement elle semble reprendre son calme, malgré qu’elle reste gênée.
« C’est juste qu’on a pas l’habitude de recevoir des étrangers ici… Les autres ne s’en préoccupent pas, mais moi si. »
Aaron fixe alors la Shaman, et il semble bien évident que les étrangers doivent être super rares dans le coin, quel con irait s’aventurer dans une forêt si peu intéressante, à part notre jeune et fougueux héros.
« J’imagine que c’est toi qui m’a soigné, alors bah… Merci beaucoup »
A nouveau, la Shaman rougit furieusement et Aaron la trouve de plus en plus étrange. Il ne comprend pas vraiment ce qu’il lui arrive et enchaîne
« Ca va pas ? »
Elle secoue la tête rapidement, cette étrange jeune femme métisse aux cheveux de feu. Il n’y devait pas en avoir 2 comme elle, même dans le village. C’était d’ailleurs très troublant quand on prêtait vraiment attention à elle, mais ce n’est pas le cas d’Aaron.
« Très bien… Encore merci pour les soins, mais faut vraiment que j’y aille, je suis pressé. »
La jeune femme troublée semble tout à coup triste, comme si elle ne voulait pas qu’il s’en aille. Cependant il ne s’en préoccupe pas le moins du monde et se relève à nouveau, plus lentement, comme pour se réhabituer à son corps. Il arrive ensuite à sortir de son lit tout seul, la mixture a vraiment fait un mini-miracle, mais Aaron ne s’en même pas rendu compte. Il prend malgré tout son temps pour sortir de son lit, puis il se tâte le corps et se retourne tout à coup vers la jeune femme.
« Où sont mes armes !? »
La Shaman se lève alors rapidement et prend tout l’attirail d’Aaron dans ses mains, avant de s’approcher de celui-ci pour lui tendre.
« Les voilà, j’ai été obligé de les enlever pour pouvoir te soigner. Fais attention à toi, tes blessures ne sont pas complètement guéries. »
Le pirate a eut un bon coup de pression, mais la Shaman le rassure. Il prend tout et l’enfile rapidement, puis vérifie qu’il ne manque aucun stylet. Il est alors vraiment temps de partir. Il se dirige alors vers la porte et se retourne une dernière fois
« Encore merci pour tout, et peut-être à la prochaine ! »
« Att… ! »
Elle n’a pas eu le temps de finir sa phrase qu’Aaron tellement impatient se précipite vers la sortie du bâtiment. Qu’elle n’est pas sa surprise de se retrouver dans village peuplé d’indigènes ! Il regarde autour de lui examinant les tipis qui servent d’habitations. Il est plutôt impressionné par la simplicité, et pourtant l’efficacité de ce village. Ces gens vivent en harmonie avec la nature qui les entoure. La technologie n’a pas tout ravagé comme dans certaines îles. Au loin, Aaron aperçoit alors un tas de villageois qui se sont amassés sur une sorte de plateforme qu’ils avaient construit il y a surement longtemps. Ni une ni deux, Aaron se dirige vers la plateforme rapidement, cependant, sur le chemin, il aperçoit quelqu’un qui ne peut pas venir d’ici. Il est radicalement différent. Et le pirate se rend compte qu’il est fort, vraiment plus fort que lui. Il dégage un charisme qui le rend plutôt impressionnant. Aaron sait alors très bien que le combattre serait une peine perdue. Autant essayer de s’attirer ses bonnes volontés. Il s’approche alors dans le dos de l’homme en question.
« Toi non plus tu ne viens pas d’ici je me trompe ? »
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| Mar 15 Juil - 0:55 Natives Attack !
La plupart des gens ne pouvaient pas se passer des technologies les plus simples et finissaient par en être dépendantes au point que de vivre dans une île dépourvue des conforts les plus simples relevait de la pure science-fiction pour eux. Ces personnes-là préféraient se contenter de ce qu’elles avaient sans s’interroger et se demander si, sans telle ou telle chose, leurs vies ne pourraient pas être plus simples ou agréables : elles n’aimaient généralement pas le changement. Ayant grandi sur une île pauvre et dépourvue de ressources, le jeune garçon avait toujours vécu sans tous ces conforts et cette technologie, apprenant à vivre et à grandir à la dure en mettant la main à la pâte depuis son plus jeune âge. Comparé aux jeunes enfants nobles qui n’auraient sans doute jamais à travailler de toute leur vie, travailler pour gagner sa croûte était, chez lui, quelque chose de tout à fait naturel : inutile de se demander comment il en était arrivé à aider les gens contre de quoi manger comme seule récompense. Mais, à bien y réfléchir, c’était la première fois qu’il mettait les pieds dans une communauté qui arrivait à vivre aussi simplement que celle-ci : il n’y avait pas d’électricité, pas d’autre lumière que celle fournie par des torches et les ustensiles que les habitants utilisaient semblait des plus rudimentaires. Lui qui pensait avoir vécu à la dure, il réalisait finalement qu’il y avait vraiment toujours pire situation que la sienne et que, vu l’apparence de ces gens, ils semblaient manger à leur faim. Certes leurs vêtements étaient rudimentaires et leurs habitations étaient faites de feuilles et de bois mais au moins ils n’avaient pas la peau sur les os et les sourires visibles attestaient qu’ils n’étaient clairement pas malheureux. Finalement, en voyant cela, le jeune homme soupira de soulagement en se disant que, peut-être, il n’aurait pas besoin d’aider qui que ce soit sur cette île. Peut-être avait-il enfin trouvé une île dépourvue du moindre problème, ce qui était autrement plus simple dans une société saine et simplement comme celle-ci, elle était dépourvue d’argent et des vices qui devaient en découler. Alors qu’il gambadait dans ce minuscule petit village, croisant quelques habitants et leur souriant sincèrement, son attention fut accaparée par un bruit, comme un murmure qui, en tendant l’oreille, se trouva être une discussion lointaine. Approchant de l’escalier, il leva le nez et se rendit compte que ce bruit de fond provenait du plateau en haut des escaliers et, bien évidemment, sa curiosité fit un bond en s’en rendant compte. Pesant le pour et le contre pour savoir si c’était une bonne idée d’aller voir, ne sachant pas ce qu’il trouverait, le jeune bretteur resta là et hésiter pendant de longs instants jusqu’à ce que quelqu’un juste de derrière lui l’interpelle. Surpris, le garçon se retourna sans cacher sa surprise et il tomba sur une personne qui, de par sa tenue, ne semblait clairement pas d’ici. Un autre touriste ? Ses mots semblaient valider cette hypothèse. Un sourire amusé vint éclairer le visage de Kyoshiro qui, réagissant, à la phrase de son interlocuteur, lui demanda :
« Ça se voit autant que ça ? » Évidemment que c’était visible comme un gigantesque nez au milieu de la figure mais cela ne faisait pas mal de rompre la glace avec une petite phrase de ce genre. Joignant le geste à la parole, le garçon tendit la main à son interlocuteur avant de se présenter d’un simple :
« Kyoshiro » Quoi ? Il fallait bien commencer par quelque part, non ? Il n’allait tout de même pas bombarder de raison ce jeune inconnu dont il ne connaissait pas encore la raison de la présence ici. Peut-être était-il un grand curieux tout comme lui ou peut-être n’était-il là que simplement par le plus grand des hasards. Se retournant vers le haut de l’escalier pour indiquer à son camarade l’endroit qui l’intéressait, le jeune bretteur questionna son interlocuteur par un :
« Une idée de ce qu’il se passe là-haut ? Je suis assez curieux d’aller y jeter un œil, mais je ne sais pas si c’est une bonne idée. » Peut-être que cet homme-là était ici depuis plus longtemps que lui et qu’il en savait plus sur les coutumes ou les croyances de ce peuple : Kyoshiro ne voulait pas prendre le risque de faire une gaffe à peine arrivé en pénétrant dans un endroit sacré ou interdit aux étrangers.
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| | Mar 15 Juil - 21:11 Natives Attack ! « Strange Culture » Aaron ne se soucie pas vraiment du jeune étranger qui est à côté de lui. Il est plutôt occupé par toute cette agitation dans tous le village. Il est très vivant. Chaque homme et chaque femme semble s’exciter à faire leurs taches quotidiennes, comme s’ils en avaient toujours plus à faire. Ils ne s’arrêtent donc jamais ? Leurs visages souriants montrent bien que qu’ils n’ont pas vraiment de soucis dans le coin. Et comment ils font pour défoncer une panthère géante ? Aaron en a froid dans le dos, ils seraient donc un village de puissants guerriers malgré leur civilisation très peu avancée. Aaron se rend tout à coup compte qu’ils ne sont peut être pas en si bonne compagnie que ça.
« Ça se voit autant que ça ? »
Ah oui c’est vrai ! Aaron est censé être en plein discussion avec un jeune inconnu. D’ailleurs sa réponse est vraiment… Débile. Bien sur que ça se voit ! T’as pas vu les autres comment ils sont habillés ? Réveille-toi un peu. Enfin Aaron garde quand même son calme et ne préfère pas se faire un ennemi de plus. Il en a déjà bien assez comme ça. A peu près sur chaque île qu’il a visité, grosso modo. Ca commence à faire pas mal, non ?
« Kyoshiro »
C’est quoi ça ? Un nom de fruit ? Ca se mange ? A moins que ce soit son nom… Ouais ça dit être ça. Aaron se fie beaucoup à la première impression, et sa première impression lui dit qu’il a pas l’air d’avoir la lumière à tous les étages. Mais Aaron se trompe bien évidemment. A moins que… Il fixe le jeune homme afin de pouvoir mettre vraiment un visage sur le nom puis continue sur la lancée des présentations, en espérant qu’il ait quand même donné son nom.
« Moi c’est Aaron Livingston. »
Ca, c’est un prénom qui envoie du pâté. Vous trouvez pas ? Lui en tout cas, il aime son nom. Si ses parents ont bien fait quelque chose, c’est bien de lui trouver un beau nom. Pas comme… Kyoshiro. Mais Aaron ne doit pas se faire d’ennemis. Surtout qu’il est encore une brêle et qu’il se ferait surement massacré par l’étranger sans soucis.
« Une idée de ce qu’il se passe là-haut ? Je suis assez curieux d’aller y jeter un œil, mais je ne sais pas si c’est une bonne idée. »
Aaron fixe quelques secondes le jeune homme, puis sourit malicieusement. Il a quelque chose en tête, celui-là.
« T’occupes, j’vais aller voir ce qu’il se passe moi. »
Il grimpe alors la plateforme sous les yeux un peu ébahit de la population. Ils ne semblent pas non plus belliqueux et le laissent passer, malgré qu'ils soient un peu réticent. Une fois en haut, il s'aperçoit qu'ils sont tous en train de vénérer quelque chose, mais quoi ? Aaron voit alors une drôle de statuette, pas très belle, en verre apparemment. Mais leur tribu est tellement primaire, il est presque impossible qu’elle fut créée par ce peuple. Elle doit surement venir de l’extérieur, et ils ont commencé à en faire une idole. Bizarre comme rituel, enfin, chacun son truc me direz-vous. Alors qu’il examine en détail cette coutume étrange, agenouillé comme les autres pour ne pas se faire remarquer, tout à coup, tout le monde s’agite dans tous les sens, alors que les femmes crient en continu. Que s’est-il produit ? Quelques secondes suffisent à Aaron pour s’apercevoir que la statuette a… tout simplement disparue. Elle aurait été volée ? Le pilleur doit être sacrément doué pour voler un objet d’adoration, qui plus est devant tout le monde, sans se faire repérer. Il a du se fondre dans la foule et saisir la bonne opportunité.
Aaron saute alors du haut de la plate forme et atterrit souplement, se dirigeant ensuite vers Kyoshiro, pour le prévenir. Il interpelle alors le jeune homme d'une voix qui en dit long sur son inquiétude.
« Les villageois adorent une statuette en verre, sauf qu’elle a disparu, littéralement. J’pense qu’elle a été volée, mais le gars est doué, même moi il m’a roulé. »
Aaron en vient d’ailleurs à se demander s’il n’est pas un aimant à problèmes. A chaque fois qu’il débarque sur une île, y a une couille. C’est pas la première fois que cela lui arrive, bien évidemment. A peine a-t-il finit sa phrase qu’une troupe d’indigènes les interceptent. Ils semblent très énervés et tous les regards se dirigent vers les 2 énergumènes. C’est alors que l’un balance, d’une voix rauque
« Je suis sur que c’est eux qui l’ont volée ! Regardez, il revient du temple sacré, il a pu la voler sans que personne ne s’en rende compte ! C'est un pillard j'en suis sur ! Brûlez-les ! »
Comme je disais, les problèmes.
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| Jeu 17 Juil - 2:30 Natives Attack !
En mettant les pieds ici le jeune homme ne savait pas vraiment à quoi s’attendre, comme c’était le cas d’ailleurs, mais il ne fut pas plus surpris que ça de croiser un autre touriste. Ce genre d’île calme et reculée du monde attirait les curieux qui croyaient pouvoir y faire fortune en découvrant quelque chose que les autochtones pensaient sans valeur, ou qui croyaient pouvoir profiter de la crédulité des gens pour s’enrichir. Cependant il subsistait des éternels curieux comme le jeune Kyoshiro qui pénétraient sur cette île avec la ferme intention d’apprendre à connaître cette toute nouvelle culture qui s’offrait à eux. Cette culture devait avoir des principes, des règles et des lois spécifiques, mais également une religion à part entière. Comment le jeune homme s’en doutait-il ? Au pied de l’escalier il fut assez près pour identifier le bruit et il n’y avait aucune chance qu’il parvienne à confondre un chant religieux, une prière, avec tout autre son. Il ne parvenait pas vraiment à identifier clairement les paroles mais leur rythme et leur répétition suggérait un chant religieux qui fut la raison même de l’hésitation du jeune homme. La religieux était un sujet délicat, personnel et parfois tabou : les gens venaient prier en espérant que leur espoir se matérialise. Les gens désespérés se tournaient vers une force supérieure et invisible pour justifier leurs malheureux et ils appelaient ça le courroux divine ou la punition divine. Si le divin pouvait être la source de bien des malheurs, il pouvait également être source de salvation et de réconfort, c’était ce à quoi servaient les lieux de cultes : des lieux où chacun venait se recueillir en espoir voir des lendemains meilleurs. Certes les changements drastiques étaient rarissimes et plus dus à la chance qu’autre chose, mais cela n’empêchait pas les croyants de revenir tous les jours pour prier encore plus fort, en espérant sortir de leur malheur. Certains trouvaient que c’était une preuve de lâcheté que de se tourner vers le divin pour justifier leurs malheurs ou pour trouver la salvation, mais le jeune homme n’était pas de ceux-là. Il n’avait jamais vraiment été élevé et éduqué dans ce domaine-là car ses parents savaient que ce n‘était pas une prière qui apportait du pain sur la table mais bien du travail et de la détermination.
Mais même s’il ne connaissait pas le réconfort et la chaleur que procurait une prière, il était assez ouvert d’esprit pour comprendre que certains ressentaient le besoin de s’ouvrir à quelqu’un, lui dévoiler ses pensées les plus secrètes sans savoir s’il était vraiment là à les écouter. Il comprenait l’importance de la religion dans certaines cultures et c’était pour cette raison qu’il hésitait à pénétrer dans ce qu’il supposait être un lieu de culte : la plupart d’entre eux étaient sacrés et les étrangers n’y étaient pas très bien vus. Cependant son interlocuteur ne semblait pas avoir autant de remord que lui et, outre sa familiarité encore assez mal placée, il se permettait de dire au jeune bretteur ce qu’il devait faire pendant que lui, sans gêne, allait voir de quoi il retournait là-haut. Ne répondant que par un haussement d’épaule traduisant son indifférence, puisque cela revenait au même que ce soit lui ou un autre qui jette un œil, le jeune homme recula de l’escalier et se laissa aller à regarder le village et à sourire aux habitants qui osaient croiser son regard. C’était plaisant de trouver des hommes et des femmes arrivant à vivre aussi simplement que cela et arrivant à sourire à la vie de la sorte, c’était….rafraichissant. Mais ce bonheur rafraichissant fut de courte durée lorsque les chants religieux, là-haut, furent remplacés par des cris de panique accompagnés d’homme et de femme courant dans tous les sens, un air inquiet et paniqué sur le visage. La première pensée du jeune bretteur fut la suivante : qu’avait bien pu faire son interlocuteur pour créer une telle pagaille ? Certes, le jeune niais avait tendance à faire confiance aux gens mais le timing était trop parfait pour être une coincidence. Voyant le concerné redescendre et lui expliquer la situation, le jeune optimiste resta d’un calme olympien même quand les habitants semblaient l’accuser, lui et son interlocuteur, du vol de la statue. Paraître paniqué ne ferait de lui qu’un meilleur coupable alors qu’il n’avait rien fait, il ne pouvait pas en dire autant de l’autre étranger. Regardant les habitants, il leur lança donc sur un ton clair :
« S’il avait volé votre statuette, il ne se serait pas attardé ici et aurait disparu depuis longtemps. Je suis sûr que cela ne le gênera pas que vous le fouilliez pour vérifier. Quant à moi, je suis resté ici jusqu’à maintenant et je viens tout juste de rencontrer cette personne.» Oh bien sûr ils diraient sans doute que sa parole ne valait rien et qu’il ne faisait peut-être que semblant de ne pas connaître cet homme pour ne pas être soupçonné. Si leur idole sacrée leur avait été subtilisée, la moindre des choses qu’il pouvait faire était de les aider à la retrouver. À ce propos, il tint donc à préciser :
« Si cela ne vous gêne pas, je vais aller y jeter un coup d’œil. » Suivi par quelques habitants qui s’assuraient qu’il ne s’enfuirait pas, le jeune homme gravit les quelques marches jusqu’à se trouver sur la plateforme qui comptait encore quelques fidèles restés là, atterrés par ce qu’il venait de se passer. Au centre de cette plateforme était élevé un autel sur lequel devait être déposée l’objet du vol et, vu que l’autel devait être constamment entouré de fidèles, le jeune homme en vint à supposer que le voleur devait être rapide ou devait avoir utilisé une technique de déplacement rapide pour que personne ne se rende compte du vol. À moins que le voleur ait un quelconque pouvoir d’invisibilité ou quelque chose du genre, pour qu’un vol ait lieu sur un objet qui était au centre de l’attention de tout le monde, les options possibles étaient limitées. Approchant de l’autel sous le regard suspicieux de certains et curieux d’autres, le jeune homme commença à balayer les alentours pour voir d’où aurait pu venir la personne et par où elle aurait pu sortir. Il n’avait pas beaucoup de temps devant lui et son option la plus simple serait de foncer vers le porte pour intercepter le voleur, si ce dernier désirait fuir immédiatement.
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