Tornade de feu

« La vie est un poison quand elle n'est plus qu'un instrument à combler l'ambition, l'orgueil, la jalousie. » - Sándor Márai

Shabaody, c’était vraiment un endroit incroyable. Il y régnait une harmonie sans faille, et les bulles s’envolant lentement donnaient un charme unique. J’aimais m’y balader de temps à autre pour me dégourdir les jambes et éviter l’ennui. En effet, étant seul ici, je n’avais pas grand-chose à faire pour m’occuper, aucun ami. Le seul qu’il me restait était Nakata, mais celui-ci faisait son propre chemin, comme un grand. Mais moi.. J’avais décidé de rester seul, sur cette île, dans l’espoir de trouver une quelconque voie qui puisse s’offrir à moi. Depuis la dissolution des Storms, mes objectifs étaient flous, si bien que je ne vivais qu’au jour le jour, errant presque sans but dans les bars. Il m’arrivait de me battre parfois, ou bien de m’enfuir lorsque des agents du Gouvernement ou même des Chasseurs de primes me retrouvaient. En effet, suite à quelques actes et incidents, j’avais écopé d’une prime de 16.000.000 de Berrys, ce qui n’était pas rien pour un début. J’étais loin d’atteindre celle de certaines grandes pointures bien sûr, mais je gardais espoir. Après tout, je n’étais pas n’importe qui.. Un ancien membre des Storms, un ami proche d’un homme à la destiné incroyable. Il y avait de quoi faire !

Ainsi je me trouvais ce jour-là, et surtout à ce moment-là, dans une forêt au niveau du Groove 8. J’aimais passer par là car je la trouvais simple mais jolie et j’adorer y écouter les oiseaux chanter. C’était un vrai petit coin de paradis. Toutefois, par habitude, étant un criminel recherché, je restais sous forme hybride. Mon corps était presque entièrement caché sous une veste à capuche orange, de longues manches blanches, tout ce qu’il fallait pour me prendre pour quelqu’un de normal en somme. Les seules choses distinctives comparées à un être humain étaient mes griffes –que j’arrivais facilement à cacher-, ma peau légèrement verdâtre mais surtout ma queue me donnant une carrure élancée. Marchant lentement entre les grands arbres, je ne manquais pas de lancer quelques regards sur les côtés, au cas où. Et comme à mon habitude, je ne pouvais m’empêcher de converser seul, ou tout du moins avec cet autre moi.


« Je me demande ce que devient Nakata. J’aimerais bien le revoir un de ces jours, à l’occasion. »

« Oh tu le sais bien, il compte beaucoup trop sur lui-même. Il n’ira pas loin ! »

« Pourquoi tu dis ça ? Je suis certain qu’il a des amis sur qui compter. Et puis.. J’en fais partie, moi ! »

« Tu parles. Tu devrais arrêter de débiter autant de conneries, ça te monte à la tête. Vous êtes seulement les seuls survivants de ce maudit équipage, rien de plus. »

« Mmhh… Je ne pense pas comme toi. »

M’arrêtant en pleine conversation, je restais immobile, tournant la tête vers la droite. Je sentais la présence de plusieurs personnes et j’entendais quelques mots. Ces personnes semblaient être à ma recherche d’après leurs dires. En tout cas, la description y ressemblait fortement. Grommelant un peu, je sautai en l’air, m’accrochant à une branche, et je montai un peu plus haut de façon à ne pas être vu et à pouvoir agir tel un animal sauvage. Je n’avais plus qu’à les attendre, ces chasseurs…

« Notre conversation n’est pas terminée, Terumi. »

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« La vie est un poison quand elle n'est plus qu'un instrument à combler l'ambition, l'orgueil, la jalousie. » - Sándor Márai

D’après le nombre d’odeurs et les voix que je pouvais discerner, il y avait deux hommes en tout. Deux chasseurs me prenant pour un gibier de choix. Pourquoi cherchaient-ils à me capturer alors que ma prime ne s’élevait qu’à 16 millions ? Il était facile de trouver beaucoup mieux sur Shabaody ! La dernière île avant le nouveau monde, là où les Supernova se retrouvent ! Quoi que mieux qu’une prime de Supernova en guise de récompense ? Pour le coup, je ne comprenais pas leur choix mais dans tous les cas, je n’avais pas le temps de réfléchir à ça. Je me devais de trouver un moyen de m’échapper, ou alors de les vaincre. Cependant.. Les vaincre ne serait pas si simple. En effet, je pouvais clairement ressentir cette aura sombre et puissante chez l’un d’eux. Une aura presque effrayante, d’un noir de jais. Je regardais fixement en leur direction, cherchant leur silhouette au fur et à mesure que leur odeur se faisait plus forte. Je pus d’ailleurs rapidement les apercevoir. L’un d’eux était totalement caché par un long manteau sombre et un masque recouvrant entièrement son visage, à l’exception de ses yeux. C’était lui.. Lui qui sentait la puissance à plein nez. L’autre, quant à lui, n’était pas si effrayant. Deux grosses bouteilles accrochées dans son dos, il s’avançait lentement, avant de sauter sur une bulle. Qu’allaient-ils faire maintenant ?

« Beaucoup de voix.. ? Deux sonorités.. ? Est-ce bien ce à quoi je pense ? »

« Evidemment, idiot. Le Haki. »

« Bon sang.. J’avais pas prévu une chose pareille. »

En effet, je ne m’attendais vraiment pas à ce que ces chasseurs soient dotés du Haki de l’Observation. Au moins un en tout cas. Ça allait être compliqué de s’enfuir ou même de les attaquer du coup. Soudain, le blond tira une balle en ma direction à l’aide d’un révolver. Ils m’avaient trouvé.. Après tout, ce n’était pas difficile en maîtrisant le Haki. Evidemment, je n’eus pas de mal à arrêter la balle entre les griffes de mon pouce et de mon index. Suivant celui-ci du regard, je m’aperçus qu’il se posa sur une branche, non loin de ma position. Je pris la balle dans ma main et la lançai d’un coup, avec ma force décuplée, perforant ainsi la branche sur laquelle il se trouvait. Elle n’allait peut-être pas céder, de toute façon, même si elle cassait le jeune homme n’en serait pas blessé pour autant. Vint ensuite l’assaut du masqué. A l’aide de son éventail, il créa une puissante tornade venant déraciner les arbres un par un en me suivant. Quel fumier.. Je devais vraiment me méfier de lui.

A chaque arbre emporté, je sautai sur le prochain, me mouvant avec une facilité déconcertante, laissant tomber quelques gouttes provenant d’une bouteille d’alcool à 90°. Ainsi, cela me permettait « d’arroser » la zone sans que les chasseurs ne s’en rendent vraiment compte, puisque focalisés sur mes déplacements.

« Je te souhaite bonne chance pour t’en tirer. »

« Je te rappelle que tu es avec moi, Terumi ! Si j’y passe, toi aussi ! »

« … T’as pas tort. »

La forêt fut rapidement rasée par cette attaque époustouflante, jusqu’à ce que la tornade ne disparaisse. A ce moment-là, plusieurs petites zones étaient enduites d’alcool, formant comme un cercle autour des deux chasseurs finalement. C’est donc en sautant du dernier tronc d’arbre que j’utilisai l’une de mes techniques consistant à lancer une multitude de lames d’air à l’aide de ma lame améliorée par un Heat Dial, en direction de chaque zone fortement inflammable.

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La stratégie que je venais de mener fonctionna plutôt bien, même si je doutais réellement de son efficacité finale. Les adversaires ne pouvaient rester enfermer dans un cercle de flammes. Ils devaient forcément avoir un moyen d’en sortir, sinon ce serait ridicule. D’autant que l’homme masqué usait d’un éventail pour commander au vent, alors éteindre des flammes avec une bonne bourrasque… C’était certain, mais au moins j’étais parvenu à les immobiliser quelque temps. Alors que je continuais de les observer, j’entendais toujours leur petite conversation. A ce moment-là, ils parlaient de mon apparence et apparemment.. Aucun des deux n’avait deviné ce que j’étais réellement. Non je n’étais pas un alligator, loin de là ! Toutefois, celui aux cheveux dorés n’avait pas tort au sujet de ma queue. En effet, en tant que « Lézard couvert », celle-ci pouvait repousser si elle venait à être coupée. Toutefois, cela prenait du temps et me rendait donc plus faible puisqu’elle représentait un atout majeur.

Suite à cela, les deux chasseurs parvinrent à créer une issue de secours entre les flammes à l’aide d’une nouvelle technique basée sur l’utilisation du vent. Effectivement, en balançant son éventail d’une certaine façon, à deux reprises, le plus puissant des deux parvint à générer deux tornades au déplacement étrange. Au lieu de se mouvoir verticalement, celles-ci le faisaient à l’horizontal. Seulement, elles ne semblaient pas se diriger sur une ligne droite puisqu’elles prenaient une trajectoire offensive, ou du moins utilitaire. Ainsi, je n’eus d’autre choix que de tenter de m’en échapper. Heureusement, grâce à ma vitesse et mon agilité, cela ne relevait pas de l’impossible. Mon corps bougeait avec une harmonie sans faille, dessinant de sublimes courbes dans les airs. Je me rendais bien compte que ces tornades n’avaient pas été envoyées par hasard. Elles avaient pour but de m’approcher d’eux, ce qui n’était peut-être pas plus mal après tout.

Les créations venteuses évitées, je me dirigeais à toute allure en direction des chasseurs, mon corps chauffant jusqu’à en devenir brûlant. Au vol, je laissai tomber ma veste jaune de façon à être plus à l’aise et pour ne pas l’abîmer. A première vue, je visais celui aux bouteilles, sauf qu’au tout dernier moment, je changeai légèrement d’angle de trajectoire, assénant un puissant lariat au niveau de la poitrine de l’homme masqué. Les plaques verticales se trouvant sur mes bras amplifiaient les dégâts et permettaient également de me protéger, en partie. Heureusement, je n’étais pas seulement protégé ici. Mon corps tout entier était recouvert de ces plaques, positionnées à l’horizontale cette fois. Ainsi, même en cas de contre, j’étais prêt à encaisser.

« Pourquoi est-ce que vous me traquez ?! Ma prime s'élève seulement à 16 millions ! Ne me dîtes pas que vous n'avez pas la force de chasser un Supernova ! »

« Idiots. »

Tornade de feu

« La vie est un poison quand elle n'est plus qu'un instrument à combler l'ambition, l'orgueil, la jalousie. » - Sándor Márai

Mon offensive brute n’avait malheureusement eut aucun effet sur l’homme masqué qui, ayant très probablement prédit mon mouvement, s’était simplement élancé dans les airs. Le regardant bondir dans les cieux, je m’aperçus tout de même que son coéquipier s’était décidé à faire quelque chose à son tour. Prenant plusieurs pinceaux et les bloquant entre ses doigts, il dessina quelque chose avec une peinture de couleur noire. Un léger sourire de satisfaction sur le visage, je me contentais simplement seulement de tourner de 180° sur moi-même pour envoyer une puissante lame d’air horizontale embrasée en direction du peintre avant de m’élancer rapidement en arrière, me méfiant du vairon. Quelle idée ridicule que d’utiliser de la peinture sur moi alors qu’avant même de toucher mon corps, l’eau de la substance s’évaporait ne laissant que de simples pigments solides tombant au sol. Très vite, l’homme au Gunbai traça une ligne verticale dans le vent projetant une longue lame d’air vers le bas. Malheureusement, mon instinct m’avait permis de l’éviter avant même qu’elle ne puisse s’approcher suffisamment de moi.

Ce n’était cependant pas la seule chose qui se produisait. En retombant, le Chasseur de Primes plaquant violemment le bout de son Gunbai contre le sol, créant une puissante lame d’air horizontale cette fois, se dirigeant à toute vitesse en ma direction. Avec ça, une bonne partie de la forêt se faisait balayer, ne laissant presque aucun végétal de grande taille dans toute la zone. C’était navrant de voir à quel point un seul homme pouvait détruire la nature à ce point. C’est ainsi que, suffisamment éloigné depuis déjà quelques secondes, je n’eus aucun mal à éviter en sautant.

« Allons, allons.. Ne sous-estimez pas mes capacités. »

« J’me demande encore ce que vous foutez là. Vous n’avez pas mieux à faire ?! »

Souriant presque bêtement, j’apportais l’une de mes mains à l’intérieur de ma veste, attrapant une gélule que je ne tardai pas à avaler. Poussant un léger soupir, je regardais toujours les hommes avec une fixation sans faille. C’est alors que, tapant une fois mon pied sur la terre, je disparus presque, usant de ma vitesse à 150% pour m’approcher rapidement du plus puissant des deux chasseurs. Mes sabres dégainés, je commençai la prochaine offensive, plaçant mes lames de façon à ce qu’elles soient parallèles. Enfin, assez proche de lui, je lançai deux slashs verticaux de bas en haut, utilisant la réaction chaud/froid de mes dials.

« Tourou ! »

Je suivis ensuite en exécutant juste un bond et utilisant presque la même technique, partant cette fois-ci du haut vers le bas.

« Outourou ! »

Tous ces enchaînements étaient réalisés avec une vitesse impressionnante et.. Pour le terminer, je plaçai cette fois mes sabres horizontalement.

« Hirameki ! »

Tornade de feu

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Les trois coups enchaînés, j’étais persuadé de pouvoir porter suffisamment de dégâts à mon adversaire afin de l’affaiblir ne serait-ce qu’un peu. Malheureusement, tout ne se passa pas comme prévu. Lors de la troisième attaque, exécutée à l’horizontale, l’homme masqué s’était déplacé en un instant sans que je ne puisse le voir venir. La seule chose que je pouvais remarquer était cette plaie béante et sanguinolente se trouvant au niveau de mon flanc droit. La douleur fut d’ailleurs tellement importante que je ne pus retenir un cri atroce, signe de ma souffrance actuelle. Décidément, cet homme était vraiment fort, bien plus que je ne le pensais.. Et la coordination avec son partenaire me posait de réels problèmes. Les yeux fermés et le visage crispé, je ne pus voir mon adversaire s’enfuir pour aller se cacher derrière le second, à quelques mètres. Par réflexe, j’essayais de bouger tant bien que mal pour m’écarter du duo et ainsi éviter une éventuelle offensive supplémentaire. Toutefois, je fus bien surpris de savoir que mon opposant.. N’était plus là. Comme s’il avait disparu d’un coup de mon champ de vision, tout comme son camarade d’ailleurs. Et pourtant, tous deux étaient bels et bien là, présents tout près de moi. N’ayant pas vraiment les idées en place à cause des effets de ma pilule anti-Haki, je ne pus absolument pas comprendre le subterfuge qui, en temps normal, ne m’aurait pas fait faux bond. Regardant dans toutes les directions en inclinant la tête, je compris qu’il n’y avait plus rien à craindre. Du moins, c’était ce que je pensais à ce moment-là. En réalité, je me trouvais en très mauvaise position, à la portée de mes assaillants.

« Bordel, où est-ce qu’ils sont passés ces deux-là ?! »

« Je ne comprends pas… Ils n’ont pas pu disparaître comme ça, en pleine chasse. C’est étrange.. »

L’interrogation fut courte puisque rapidement, je fus pris dans une explosion inconnue. La balle logée dans mon épaule, je me trouvais en très mauvaise posture. J’eus tout de même le réflexe d’essayer de déloger la balle à l’aide de mes griffes, chose qui s’avéra concluante grâce à mes connaissances en médecine. Toutefois, la douleur et l’hémorragie étaient bien là. Qu’allais-je bien pouvoir faire désormais, face à ce duo intrépide et invisible ? C’était une question que je me posais moi-même à cet instant, haletant et maintenant l’endroit de ma première blessure avec ma main.

« Va falloir qu’on trouve un moyen de s’en sortir. »

« Merci de ta réflexion, ça ne m’est pas venu à l’esprit… »

« J’aime ton art du sarcasme. »

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« La vie est un poison quand elle n'est plus qu'un instrument à combler l'ambition, l'orgueil, la jalousie. » - Sándor Márai

Ma blessure me faisait de plus en plus souffrir et il n’y avait plus rien que j’étais en mesure de faire pour affronter ces hommes. Continuer le combat ne ferait que m’épuiser davantage et peut-être même ouvrir un peu plus la plaie, entraînant des complications sévères. Mes yeux se fermaient légèrement, crispés par la douleur répétée et mes jambes tremblaient quelque peu. Je n’avais donc plus qu’à à faire dans cette forêt, il me fallait fuir. Toutefois, je ne connaissais toujours pas la position de mes adversaires et cela m’embêtait beaucoup. C’est ainsi que, par un réflexe d’inspiration afin de réguler mon rythme cardiaque, je pus ressentir l’odeur de ceux-ci à seulement quelques mètres de moi. Ils s’étaient donc servis d’un moyen quelconque pour se rendre invisible… Quoi que. Au moment où je relevai la tête, après avoir fait cette trouvaille, je me rendis compte qu’ils étaient là en réalité, physiquement. Tout du moins jusqu’à ce que mes yeux ne remontent jusqu’à leur visage caché. Peut-être un coup de cet homme utilisant la peinture ? Possible mais je n’avais guère le temps d’y réfléchir plus en détail.

En effet, quelques secondes après, l’homme au Gunbai disparu pour réapparaître juste derrière moi. Je relevai ainsi ma queue de façon à le balayer ou au moins esquiver un éventuel coup. Il n’y avait donc aucun moyen qu’il me touche. Ceci fait, je bondis sur le côté pour m’éloigner de ces deux-là, par précaution.

« Il faut que je parte.. »

Très vite, l’homme au Gunbai reçu un appel via Den Den Mushi. D’après ses dires, leur proie était une toute autre personne.. Un homme caméléon. En effet, il ne s’agissait pas de moi. C’est bien ce que je me disais après tout.. Pourquoi s’attaquer à quelqu’un comme moi, disparu de la civilisation depuis déjà quelque temps et ayant une prime si basse ? Il ne pouvait s’agir que d’une erreur. Toutefois, ils ne comptaient pas assumer leur erreur et partir simplement, loin de là.. Au contraire. Je n’avais pas besoin de lui pour me soigner ou quoi que ce soit. Il me suffisait juste de m’éloigner un peu pour pouvoir agir tranquillement. Mais la chose qui semblait plus particulièrement l’intéresser était la pilule qui m’avait servi à brouiller son Haki de l’Observation. En partie en tout cas, puisqu’il débutait en médecine. Regardant vers le bas, je plongeai une main dans ma veste, attrapant une petit dizaine d’échantillons que je rangeai dans une sacoche en tissu, avant de la lui lancer. Il s’agissait de quelques-unes de mes substances.

« Vous.. Trouverez de quoi faire à l’intérieur. Laissez-moi partir maintenant.. »

Tournant rapidement la tête, je m’échappai en insistant le plus fort possible sur mes jambes afin de gagner en vitesse. Je me devais de rejoindre un endroit calme, à l’abri de ces chasseurs afin de panser ma plaie.