« Toute la misère du monde n’est rien à côté d’un adieu. » PV Méli & Kaze Kernoza et son équipage en tête, les pirates se dirigeaient donc vers le port qui était censé accueillir le navire qui pourrait possiblement remplacer le MOT pour les voyages à venir. Le blondinet, malgré la bonté et l'humilité manifestement naturelles chez l'autre capitaine, ne pouvait pas s'empêcher de lui faire pleinement confiance. Et si les autres profitaient de l'isolement pour Kyoshiro pour le combattre et le terrasser ? La chose, bien que possible, n'était pas vraiment intéressante, quand il y pensait un peu plus longtemps. En effet, le Fenice gardait à l'esprit que ces gars étaient quatorze lorsqu'ils étaient arrivés dans le hangar, un petit peu plus tôt, et qu'une embuscade aurait non seulement été simple à organiser, puisque Tengoku no Seigi ne connaissait pas Area Eleven... Alors pourquoi essayer de les séparer ? Ils ne feraient que perdre du temps. Sauf si on partait sur l'idée qu'ils ne voulaient pas prendre de risques non plus : dans ce cas de figure, tenter de les tuer les uns après les autres serait une chose véritablement sage. Le Shishibukai, soudainement, secoua sa tête de droite à gauche d'un coup sec, chassant ces mauvaises et néfastes pensées de son esprit. S'il se laissait aller ainsi, il mettrait bien peu de temps à succomber à une paranoïa aussi omniprésente qu'omnipotente... Et ses décisions en tant que capitaine d'un équipage en pleine évolution et en pleine progression risquaient forcément d'en pâtir. Il tenta donc de reprendre pleinement possession de ses moyens et continua d'avancer calmement, songeant plutôt au chemin qu'ils prenaient. Maintenant qu'il y faisait attention, le maudit du zoan ne reconnaissait ni les pavés qu'il foulait, ni les maisons qui encadraient les ruelles, aussi stoïques et éternelles que les volcans de South Blue. Nakata prit donc la parole avec un air interrogatif sur le visage : -Nous ne sommes pas arrivés par là... Il y a plusieurs ports ? Kernoza se tourna légèrement dans sa direction et hocha la tête avec un sourire aussi sympathique qu'à son habitude, répondant avec empressement et politesse : -Et bien, oui. En réalité, vous avez du le voir depuis la mer, l'île est un archipel composé de deux îlots en forme de un, ou de i, en fonction du point de vue qu'on prend. L'un des deux est contrôlé par la marine, l'autre est endroit de débauche et de piraterie. Celui-là, en l'occurrence. Du coup, les villes sont étendues sur les côtes, et engendrent des ports d'une taille extrême par endroit. Le musicien écouta l'explication avec attention et hocha la tête doucement une fois que son homologue eut terminé, signe de sa compréhension. Il songea alors qu'ils risquaient de marcher un certain moment, si le navire en question était positionné loin du hangar, mais se contenta presque mécaniquement de mettre un pied devant l'autre pour avancer. Au final, où que soit ce mystérieux bâtiment, ils finiraient bien par tomber dessus... Peu-à-peu, la méfiance soudaine et piquée à vif par la mort d'Hato en vint à s'endormir, laissant le Fenice dans son état naturel. Désormais, ils étaient presque aussi nombreux que les membres du Arashi Dake, alors en cas d'attaque surprise de la part de ces derniers, Tengoku no Seigi parviendrait probablement à prendre l'avantage... Du moins, il n'y avait plus qu'à l'espérer : dans le cas contraire, ils feraient un bien pitoyable équipage de Shishibukai... Et le Gouvernement Mondial regretterait probablement leur offre s'ils l'apprenaient. Le groupe continua de marcher pendant un instant avant que la blonde, prénommée Monica et apparemment lieutenante de Kernoza, tendit un doigt en direction de quais non loin de là, juste aux abords d'une place assez conséquente où s'entremêlait de véritables lacis d'étals colorés où semblaient se vendre toutes sortes de choses, à commencer par les produits issus de la mer. -C'est par ici. De fait, lorsque les pirates prirent cette direction, Nakata les suivit sans poser davantage de questions, se contentant de mettre un pied devant l'autre en détaillant du regard les divers étals avec intérêt. Ce genre de paysages recouverts d'autant de couleurs qu'un oiseau l'était de plume avait le don de titiller son instinct de peintre, et l'envie de prendre une toile pour graver cet instant à tout jamais aurait pris l'ascendant sur sa raison s'il n'avait pas eu plus sérieux à régler dans l'immédiat. Son rôle de capitaine avant tout, celui d'artiste après. C'est avec cette pensée qu'il avança sur les pontons avant que son regard ne tombe subitement sur ce qui leur était offert, ou plutôt sur le véritable chef d'oeuvre qu'on voulait leur offrir. Une caravelle flambant neuve, et d'une taille qui outrepassait clairement celle du MOT. Alors que Kernoza et les autres membres d'Arashi Dake étaient déjà montés sur le navire, le Phoenix s'approcha tout simplement de la coque, muet, et posa sa main sur le bois qu'il caressa doucement, appréciant sa fermeté inébranlable. A vrai dire, même le MOT n'avait jamais été dans un état aussi impeccable... C'était comme s'il n'avait jamais été effleuré par les vagues de Grand Line, ce qui était probablement le cas.

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Called to the ring, Taking me round by round
It hurts and it stings, Taking me down, down, down
You think that you caught me, I can hear you taunt me
Fractured and I'm falling down, My enemy is watching me bleed

But I'm not dead yet
So watch me burn.

« Toute la misère du monde n’est rien à côté d’un adieu. » PV Méli & Kaze Alors que le capitaine de Tengoku no Seigi ne s'occupait de rien d'autre que de toucher la coque impeccable de ce si merveilleux navire, Méliandre, pourtant navigatrice, ne sembla pas autant subjuguée par le charme du bâtiment que son camarade. Chose logique : selon Nakata, elle était plus névrosée que lui, plus matériellement attachée à ses souvenirs. Certes, le blondinet n'abandonnerait pas le MOT de gaieté de cœur s'il devait le faire un jour ou l'autre, mais il se doutait toutefois que ce dernier n'aurait que peu de voyages à faire avant de couler irrémédiablement de toute manière... Et même si ce bateau clinquant l'avait pour l'immédiat séduit, ça ne serait peut-être pas le cas une fois qu'il y songerait à nouveau : à l'instant présent, il se contentait par conséquent d'apprécier la beauté de cette majestueuse caravelle, si gracieusement offerte par Kernoza et les deux équipages. Quoi qu'il en fut, alors que la demoiselle grommelait et lui collait une Ysalis encore endormie dans les bras, le Shishibukai se contenta de la laisser monter en détaillant un peu plus la coque de son regard presque émerveillé. Il n'aurait jamais pensé qu'on lui offrirait un navire aussi somptueux, et au final, le fait de l'accepter ou non ne changerait pas grand chose à la sympathie du geste. Si cela ne suffisait pas à faire en sorte que le Phoenix fasse totalement confiance en ces forbans qu'ils venaient tout juste de rencontrer, une chose était certaine : force était de reconnaître qu'ils montaient tous en flèche dans son estime. Quelque part, malgré sa nature devenue quasi paranoïaque suite à la mort d'Hato, il commençait à avoir du mal à croire que ce genre de personnes ne puissent leur vouloir du mal... Qui diable s'appliquerait à faire un tel cadeau simplement dans la perspective de trahir à l'avenir ? Peut-être que la chose était plus réaliste aux yeux de personnes calculatrices et froides, mais selon le Fenice, ça n'était pas possible, c'était tout bonnement illogique. Quoi qu'il en fut, après un instant de contemplation, le garçon, gardant la gamine panda dans les bras, entreprit de monter sur le navire avec agilité, se retrouvant bien rapidement sur un pont étincelant. Plusieurs choses étaient visibles depuis sa position, mais la chose qui l'impressionna le plus fut manifestement la serre destinée au domaine botanique qu'Holly adopterait sans aucun doute. Si elle revenait un jour ou l'autre, du moins... Faisant fi de ses inquiétudes, une fois n'est pas coutume, le célèbre forban commença à arpenter le pont sous les quelques regards des membres de l'équipage d'Arashi Dake. Ceux-là restaient calmes et détendus, attendant vraisemblablement que le Phoenix et ses camarades ne terminent leur visite. Nakata cru apercevoir un sourire amusé sur les lèvres de Monica, la seconde, mais il n'y prêta pas plus attention et se contenta d'avancer jusqu'à une porte qu'il ouvrit, lui dévoilant aussitôt les méandres du navire. Tout de bois charmant, et décoré avec raffinement sans que cela ne semble trop noble ou trop pédant, l'intérieur était agréable, personne n'aurait pu le nier. Le capitaine de Tengoku no Seigi se dirigea dans un premier temps vers la salle à manger, où il déposa Ysalis sur une banquette pour qu'elle termine son repos imposé plus correctement. Restant dans la même salle que la petite, le forban se contenta de scruter la mer à travers l'un des hublots. Lorsqu'elle fut réveillée, il lui déclara qu'elle pouvait l'accompagner si elle le souhaitait. La gamine hocha la tête, un peu impressionnée par cette environnement, tandis que le musicien continuait sa visite sans trop se préoccuper d'elle. Il semblait ébahi, émerveillé, comme un homme pénétrant un temple renfermant des millénaires de sagesse et de savoir. A chaque porte qu'il ouvrait, la surprise était à son comble : parfois une salle de bain, parfois une cabine, d'autres fois une salle entière décernée aux animaux de l'équipage... Tout était là. Tout ce dont ils avaient besoin. Kernoza avait veillé à tout, vraisemblablement. Son poste de capitaine devait rendre ce genre de miracles envisageable, après tout...

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« Toute la misère du monde n’est rien à côté d’un adieu. » PV Méli & Kaze Le jeune homme était à peine revenu dans la salle à manger, suivi de la gamine sur ses talons, que Méliandre apparut à son tour, dans l'encadrement d'une porte. Ysalis, comme à son habitude, ne pu s'empêcher d'aller la saluer plus ou moins chaleureusement, ce qui eut vraisemblablement le don de lasser la navigatrice qui prit alors la parole à l'intention d'un Nakata attentif. Ce dernier alla s'asseoir sur un canapé, croisa les bras et ferma les paupières en écoutant les paroles de la demoiselle, comprenant clairement ses craintes qu'elles souhaitaient exprimer. Toutefois, ce qui était certain, c'était que même si la mort d'Hato ne troublait pas son jugement, l'alternative de devoir faire une croix à tout jamais sur le MOT n'avait pas l'air de lui faire plus plaisir que cela... Au contraire, même. Quant au fait que Kernoza en connaissait bien plus sur eux qu'ils ne pourraient jamais en savoir sur lui, la chose avait l'air assez simple : eux étaient mondialement réputés dans le domaine de la piraterie naissante, ce qui ne semblait pas être son cas. Dès lors, il était bien plus facile de suivre le parcours d'un Shishibukai et de ses comparses plutôt que celui de parfaits inconnus, faisant visiblement tout pour rester incognito. Du coup, ça n'était pas cet aspect de la question qui dérangeait le blondinet, pas du tout : le fait que l'homme se soit renseigné sur leurs cas pouvait tout simplement contribuer à prouver son honnêteté, qu'il ne voulait les aider que parce qu'ils luttaient pour une cause louable et juste. Concernant le nombre de cabines vraisemblablement trop élevé pour l'effectif réduit de Tengoku no Seigi, pour le capitaine, ça n'était plus qu'une paranoïa maladroite de la part de la vampire : le créateur du navire en question avait probablement souhaité qu'ils puissent jouir d'un espace vital plus ample, probablement pour les futures et hypothétiques recrues. Quoi qu'il en fut, le Fenice n'en était pas pour autant absolument satisfait : il était vrai que le MOT était malgré tout un souvenir imposant dans son histoire, et que l'abandonner de cette manière au profit d'un bâtiment plus gros et plus clinquant n'était pas vraiment dans ses priorités. Ceci dit, il fallait aussi considérer le fait que leur navire arrivait en bout de vie, et qu'ils risquaient de couler sur le trajet qui suivrait, ou bien le prochain... Et étant donné qu'ils étaient une lourde majorité de maudits, la chose risquait de rapidement devenir épineuse. Alors, que faire ? Le Phoenix oscillait dans la raison, qui lui clamait de prendre ce nouveau navire et d'en jouir, et la nostalgie, qui le rangeait clairement du côté de sa camarade. Mais plutôt que de prendre une décision immédiate, le Shishibukai songea plus judicieux de repousser ce jugement. C'est en prenant la lourde décision de réfléchir plus amplement à la question dans les jours à venir, puisque le Log Pose n'indiquait pas encore l'île suivante, que le Phoenix se redressa en poussant un léger soupir, avant de hocher la tête lentement et calmement. Il prit alors la parole en sortant de la salle à manger pour se diriger vers le pont : -Oui, rentrons. Nakata parvint rapidement sur le pont, où Kaze les attendait manifestement. Kernoza et ses compagnons, toujours ici également, regardèrent le blondinet émerger. Leur capitaine s'approcha à nouveau, et demanda avec une teinte de curiosité non dissimulée : -Alors, qu'en pensez-vous ? -C'est un beau navire, c'est indéniable. La finition est au rendez-vous, les installations prévoient un grand nombre de possibilités et la coque m'a l'air agréablement solide. Toutefois... J'espère que vous comprendrez que ce genre de décisions ne se prend pas sur un coup de tête. -Assurément. J'imagine que vous voulez retourner à votre navire ? -Oui. -Très bien. Nous allons vous accompagner, alors, c'est sur le chemin. Nous rentrerons ensuite au hangar pour prévenir votre camarade. -Merci. Le Fenice inclina légèrement la tête en signe de respect et descendit à nouveau du navire, s'assura que tout le monde le suivait et prit alors la direction du MOT, en essayant de dissimuler ses maux de crâne qui revenaient à la charge, comme si quelque chose de violent venait tout juste de se dérouler. Grimaçant, il porta une main à sa tempe droite qu'il massa, dans le but vain de contenir la douleur. Il ne savait pas ce qu'il se passait, mais si la gravité des actions était proportionnelle à la douleur qu'il éprouvait, une mauvaise surprise risquait fortement de les attendre à leur retour...

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« Toute la misère du monde n’est rien à côté d’un adieu. » PV Méli & Kaze Ironiquement, sur le trajet du retour, la seule animation qui intervint fut, vers la fin, le départ de course de la vampire qui, sans prévenir, s'éloigna du groupe avec détermination, comme si rien ne semblait pouvoir l'arrêter. Et cela coïncida étrangement avec les maux de crânes encore plus cinglants qu'éprouva Nakata à cause de son haki de l'observation, encore au stade d'éveil, tant et si bien que ce dernier en reçut immédiatement l'intime conviction : quelque chose d'autre venait tout juste d'avoir lieu, quelque chose de dramatique pour Tengoku no Seigi, et qui continuait, bien sûr, la lignée malchanceuse entamée quelques jours plus tôt avec la mort d'Hato et le départ d'Holly pour sauver l'un de ses amis. Ce fut d'ailleurs à elle que songea le blondinet, en premier lieu : était-ce à elle qu'il arrivait tout juste quelque chose d'effarant ? Avec un peu de bon sens et un tantinet de réflexion, le Shishibukai comprit aisément que non, ça n'était pas le cas : déjà parce que la rose se trouvait probablement à des centaines de kilomètres de cette île qu'était Area Eleven et que son haki était encore trop peu inexpérimenté pour lui permettre d'entendre des voix d'aussi loin, et ensuite parce que la navigatrice, sur le même raisonnement, ne possédait probablement pas une ouïe assez performante pour l'entendre et voler à son secours. La deuxième option qui intervint pourtant était clairement plus plausible : le fait que quelque chose ne soit arrivé à Kyoshiro, que cela soit à cause de l'équipage de forbans avec lequel il était resté ou bien à une quelconque cause extérieure. Et si le combattant n'avait pas les pensées assez claires pour savoir si la piste était plausible, une nouvelle fois, ce fut la vampire qui lui en indiqua le contraire : ce n'était pas la direction qu'elle prenait... Et d'ailleurs, il n'y avait probablement qu'une seule chose pour laquelle Méliandre pourrait ainsi courir, à cette heure bien trop complexe à vivre : le MOT, et les souvenirs qu'il transportait sur ses flots. Un lacis d'émotions sibyllines s'emparèrent immédiatement du Fenice : angoisse, frayeur, regret, impatience, tristesse et nostalgie, névrose et appréhension, malaise et oppression... Désormais, il en avait l'intime conviction, plus ferme encore que lorsqu'il avait compris que quelque chose ne tournait pas rond du côté de son bras-droit : quelque chose venait d'arriver au MOT, et rien ne serait plus jamais comme avant. C'est pour cette raison que le forban se mit à courir derrière sa camarade, sans plus poser le question, devant les regards surpris de Kernoza et de ses compères. Toutefois, ceux qui possédaient le haki de l'observation se concentrèrent davantage pour en user dans cette direction, et ce qu'ils découvrirent fut plutôt effrayant. C'est pour cette raison qu'eux aussi se mirent à poursuivre le Phoenix et la vampire, jusqu'à ce que tout se beau monde ne se retrouve devant les vestiges coulants d'une épave trop vieille et brisée pour porter qui que ce soit. Méliandre était désormais aux côtés de Zima, et les autres animaux étaient également sur les quais, en compagnie des objets de valeur de l'équipage, comme les Den Den Mushi et les instruments du capitaine. Nakata cligna des paupières devant ce spectacle désolant, n'en saisissant dans l'immédiat pas toute la gravité. Il fit cinq ou six pas, comme vide d'expression, pour se rapprocher de l'endroit où gisaient mollement les restes de celui qui avait autrefois porté son drapeau et ses idéaux. C'est à cet instant qu'il se prit soudainement conscience de ce qu'il venait de se passer, et une autre personne lui revint toute aussi vivement en mémoire : Damon. Il ne fallut qu'y penser pour que l'ancien révolutionnaire n'apparaisse soudain, émergeant de l'eau en crachant et en reprenant difficilement son souffle. Il remonta sur le quai, trempé jusqu'aux os d'eau salée, et déposa les sabres d'Hato près du reste des objets épargnés par les flots, ainsi que les animaux. Le bretteur tourna son regard en direction de son ami d'enfance, qui remarqua alors sur son corps une immense blessure de l'épaule jusqu'à la taille. Faisant fi de cela, prouvant une fois de plus une volonté hors norme, le vigie s'approcha de son capitaine et tomba à genoux, posant un poing sur le sol et s'inclinant devant le Shishibukai avant de hurler, la voix chargée de remords et de regrets : -Je n'ai pas pu les empêcher de couler le MOT ! J'ai perdu un combat, et j'ai failli à ma tâche ! En bon bretteur, il ne demandait même pas au Phoenix de l'excuser pour cela, se haïssant probablement tellement qu'il ne le voulait même pas. Toutefois, le Fenice, toujours muet, s'approcha de lui jusqu'à passer à côté de lui, marquant un temps d'arrêt suffisant pour poser sa main sur l'épaule de son comparse, en unique signe d'empathie. Unique signe, pourtant chargé d'émotions, tant et si bien que le sabreur serra les dents avec haine. Le zoan, quant à lui, s'approcha de ses animaux jusqu'à ce qu'Element, le faucon, ne vienne se poser sur son épaule. Il prit alors la parole, laissant s'échapper son ire, sa fureur et son animosité : -Je ne sais pas qu'ils sont, je ne sais pas ce qu'ils veulent, mais ils paieront. Même si je dois me damner et m'arracher les bras pour ça, je le leur ferai payer. Ses poings se serrèrent jusqu'à se que ses ongles ne viennent faire saigner les paumes, de minuscules flammes azures venant se fixer sur la plaie avant de croître exponentiellement, telles de puissants torrents jaillissant de ses mains pour remonter jusqu'à ses coudes. Le jeune homme se tourna en direction de Kernoza et prit la parole avec la même intensité que précédemment : -J'accepte ton navire. L'autre capitaine, lentement, hocha la tête pour approuver. Il n'avait pas grand chose d'autre à faire, de toute façon... Du moins, c'est ce qu'il croyait. En effet, Damon le regarda à son tour et prit la parole vivement : -Ils venaient des hangars, et l'un d'entre eux avait une jeune femme sur ses épaules. Je ne sais pas à quoi cela rime mais... Et il n'eut pas le temps de terminer sa phrase car, dans le même état que Nakata précédemment, les membres de l'Arashi Dake se mirent à courir en direction du hangar, les cœurs battants. Pour le meilleur comme pour le pire, une union venait de naître. A son tour, le Fenice se mit à avancer, moins promptement, en direction des hangars. En passant à nouveau à côté de Damon, il prit la parole une fois de plus : -Repose toi, panse tes blessures et relève la tête. Tu auras une occasion de te venger, je te le promets. Et ces paroles, ou tout celles du moins la dernière phrase, s'adressaient également à Méliandre...

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