"C'est sur cette île que je l'ai rencontré... Cette fille, Mikasa... Depuis ce jour-là, elle ne m'a plus quittée..."
/Flash Back/
Cette terre se trouvait sur la route de tous les périls. La ville principale se trouvait au bord de mer, logique, car c'est ici que le commerce est le plus important. Malgré le fait que l'ambiance faisait plus western, l'ile était renommée pour avoir était, à cette époque, gouvernée par une bande de hors-la-loi. Nero, le chef de ce groupe était connu pour glacer le sang de ses victimes. On le surnommait Ice-Land. Dans ce pays désertique, le contraste était important à préciser... Bref...
Hikari parvenait, toujours grâce à un navire marchand, à rejoindre cette ile alors que la canicule commençait à se calmer. Il avait pas de réelle mission à accomplir sur ce bout terre, mais le bateau qui le menait vers une de celles qu'il avait devait s'arrêter le temps que le log pose se recharge. Il devait donc rester ici environ une semaine et demi. C'est durant cette semaine qu'il rencontra Mikasa...
~ ~ ~ ~ ~ ~
Deux jours après son arrivée, il dormait dans une auberge proche de la banque. En dessous, une musique au piano, rythmait les rires des clients du saloon. Oui, car western rime avec Saloon et Banque. Le whisky coulait à flot dans la partie basse du bâtiment et les cris des bonshommes réveillèrent l'ange qui sommeillait dans un lit deux place. Ses ailes le démangeaient par moment, mais il avait pris l'habitude.
Depuis qu'il avait atterris sur les mers bleues, il n'avait eu guère le choix de vie, il avait dû subvenir à ses besoins, seuls. Il aurait pu vivre sur la même île le restant de sa vie, à chasser et à vivre en autarcie, mais il a préféré partir, voyager aux quatre coins du monde, pour retrouver une raison de vie. Trouver serait certainement meilleur mot, car il n'en avait pas, avant ça... Il avait donc décider de se battre, contre toujours plus fort... Et peut être que sur cette île, il y aurait quelqu'un d'assez fort pour l'intéresser.
Il était donc sorti de son lit, ankylosée par la fatigue. Il avait ensuite pris une douche rapide, il était descendu et s'approchait du bar pour commander un petit remontant. Le barman le servit rapidement et se dépêcha d'aller voir ses autres clients. Accoudé au comptoir, Hikari avait une vue d'ensemble sur le reste des clients. Le pianiste continuait sa musique gaie et le reste des poltrons buvaient encore à profusions... Il n'était que dix heures du matin...
Il se décida ensuite à quitter le saloon et visiter un peu la ville. Sans grand intérêt, il observait les différents bâtiments qui la composait et il s'arrêta devant une sorte d'épicerie. Elle ne vendait certes pas que des produits banals, mais c'était le mot qui la caractérisait le mieux. Oui, car entre sabres et pistolets, il y avait aussi des haricots, des pommes de terre, des radis et même des potirons. Il y avait aussi des tranches de bœuf séchées, des poêles et des fours... Bref, il y avait de tout. L'hypermarché de l'Ouest.
À l'intérieur, une jeune fille tenait la caisse et un passage menait à une sorte d'arrière-boutique. Faisant semblant de s'intéresser aux produits vendus, Hikari se baladait à l'intérieur de ce bâtiment. Arrivant aux abords du comptoir, il s'adressa à la jeune fille, Mikasa.
"Il y a quelqu'un de fort par ici ?"
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Mer 24 Oct - 15:37
Botte de cuir et étoile d'argent
Je venais d'entrer dans ce saloon, l'ambiance était merdique, que des ivrognes, pas une seule femme, rien que la façade du bâtiment laissait à désirer. Les planches de bois moisies et décolorées servant de murs à cette battisse montraient l'originalité d'une infrastructure délabrée et à rénover. Les portes montaient sur ressort grinçaient à chaque ouverture et fermeture rendant ce lieu plus lugubre qu'un cimeterre et plus morbides qu'une crypte. Des rires et des cris résonnaient à travers la salle, chaque personne présente dans cette pièce représentaient un stéréotype des cowboy comme l'on peut lire dans les livres. Il y avait "le mystérieux" assis dans un coin sombre, cachait par l'ombre de sa capuche en train de boire une pinte, "l'agaçant" assis à une table, claquant les fesses des serveuses habillaient en jupes courtes à chaque passages. Que des hommes dénués de morale et de justice, ils étaient tous la pour profiter du bon temps et se saouler jusqu'à avoir la gueule de bois monstrueuse le lendemain matin.
Je venais de pénétrer dans le lieu, un silence omniprésent était de rigueur, les santiages, dont j'avais fait l'acquisition dans une supérette auparavant, claquaient contre le plancher sec du saloon. Presque tous les regards étaient braqués sur moi, ne faisant pas mine de les remarquer, je me dirigeais vers un ancien piano situé dans le fond de la pièce. Je décidais de m'y assoir afin d'y jouer une de mes musiques préférées, craquant mes doigts, tortillant mon cou, je plaçais mes mains de façons à contrôler entièrement les touches du clavier. Avec rythme et confiance, je commençais à taper du pied, formant ainsi le début de la mélodie, suivi de quelques notes, l'ambiance reprit dans le saloon, les gens ne prêteraient même plus attention à moi. Ils préféraient rigoler et écouter de la bonne musique tout en buvant plutôt que de chercher le combat avec le petit nouveau. Cela faisait plusieurs heures que j'étais assis sur ce tabouret à jouer du piano, les plus faibles étaient déjà partis, alors que les plus résistants continuaient de boire. Soudain, un homme descendu des escaliers et se dirigea vers la porte pour quitter ce lieu, je lançais un regard vers sa démarche et son atiraille et remarqua qu'il était comme moi. Il quitta le saloon ne faisant aucun bruit, l'envie de connaissance me força à me lever et m'excuser pour ma fuite s'y "précipiter", je me penchais pour faire signe de remerciement et pris la porte rapidement afin de suivre cet homme.
Il venait d'entrer dans une boutique peu commune, la seule du village d'ailleurs, elle vendait toute sorte de choses allant d'aliments aux armes à feu. Je marchais sur le sable chaud du désert, le soleil percutait contre ma peau, la déshydratation me faisais tournoyer la tête. Le manque d'équilibre arrivait rapidement, dans ce lieu, la chaleur était insupportable, rester plus d'une heure à forte température assurée une mort certaine. Je décidais alors de me réfugier dans cette fameuse boutique et donc, par la même occasion, retrouver l'homme que j'avais vu précédemment. Je marchais à travers les différents rayons, attendant le moment opportuns pour faire face à "l'étranger" et me présentais gentiment afin de faire connaissance et de parler. Je venais de parcourir un couloir présentant pas mal de sabre et divers gadgets, lorsque l'homme s'adressa à la vendeuse. J'écoutais attentivement et recueillais toute information "importante" et utiles, je voulais en savoir plus sur cet homme, mais surtout, la raison de sa venu dans cet endroit.
-"Il y a quelqu'un de fort par ici ?"
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Jeu 25 Oct - 15:50
Hikari & Shiro I'm a poor lonesome cowboy !
La jeune femme ne s'était que très légèrement étonnée de la question de l'ange. Elle avait l'habitude d'entendre ce genre de question, mais c'était l'accoutrement du faux samouraï qui la dérangeait. Ici, les gens sont vêtus de vestes en cuir, de pantalons en jean et de bottes bruyantes. Ils ne portaient pas de kimono et encore moins des sabres... Non... Ici, ils avaient des pistolets, des révolvers. Souvent, un chapeau sur le crâne les protégés du soleil et une chemise à carreau leur donné cette caractéristique bien connue du cowboy. Mais Hikari n'était pas d'ici, et ça se voyait... Et c'est cette différence qui étonna Mikasa.
Après un moment de silence, elle répondit brièvement à la question par une semi-réponse. Ce genre de réponse avait le don d'énerver le gars aux cheveux de jais. Cette réponse : "Il se peut qu'il y en ai, oui..." avait réussi à faire sourire nerveusement Hikari. Un rictus d'énervement ne tarda pas à apparaitre sur son visage, proche de son œil gauche. Il se reprit rapidement, il ne devait pas s'emporter pour si peu. Il soupira et au moment où il allait pour lui redemander d'une autre façon, plus précise et plus pressante, elle lui coupa la parole...
C'en était trop pour l'ange aux yeux rubis. Cette fille lui sortait par les yeux, déjà... Le fait qu'elle parlait en restant figé donnait l'impression qu'elle n'avait aucun sentiments et ce genre de comportement était insupportable pour le Kitamura. Il voulait s'énerver, faire tout voler, tout casser, mais c'était impossible, il aurait tout à repayer... Il ne pouvait pas, il n'avait pas assez d'argent, il voulait se calmer, mais l'impassibible jeune fille le mettait hors de lui.
"Tu..."
Il serrait fort son sabre et le frappa avec force contre le sol. Il frappa ensuite sur le comptoir... Sa réaction était complètement démesurée par rapport à la situation, il le savait, mais il luttait pour se contrôler... Tout à coup il se tourna et regarda pas loin du comptoir, dans un des rayons du magasin. Il y avait quelqu'un qui l'observait... Ca faisait depuis le saloon qu'il le suivait, mais il n'y faisait pas attention, il ne se cachait pas réellement, mais il se camouflait, physiquement. Hikari savait sur qui il allait passer sa frustration... Il laissa tranquille la jeune fille qui regardait maintenant vers l'ombre dans le couloir de l'épicerie.
Il marchait toujours en direction du nouvel arrivant, ne sachant pas qui il était. Un des bourrés du saloon qui voulait se battre ou tout simplement un badot en manque d'informations ? Il le saurait bientôt.
"Sors de là..."
À ces mots, il attendait un mouvement de la personne cachée, mais le temps qu'elle réagisse, un son lourd et bruyant vint provoquer le silence pesant qu'il y avait... Ce bruit, c'était un coup de feu, et il venait de dehors. Ni une ni deux, la jeune fille passa par dessus le comptoir, dans le dos de l'ange. Elle couru le long des rayons et quitta le bâtiment, ce que fit Hikari juste après, laissant ainsi la personne, seule... Il devait se passer quelque chose, la fille avait perdu son impassible visage et semblait "paniquée".
Le soleil piquait les yeux, la protection qu'offrait le toit de la bâtisse venait gêner la vue lorsqu'on la quittait. Le temps qu'ils s'habituent, Hikari ne voyait qu'une large gamme de blanc face à lui. Même en ayant sa main entre ses pupilles et le soleil, il n'y voyait rien durant quelques longues secondes. Lorsque enfin, il put voir correctement, il vit la fille qui se dirigeait vers le saloon.
C'est ensuite qu'Hikari vit, à ses côtés, un homme...
"T'es qui toi ?"
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Lun 29 Oct - 15:41
Ça te dit de bouger ?
Je me trouvais dans cette boutique généraliste, l'homme que je suivais se trouvait au comptoir, il parlait avec la vendeuse et semblait plutôt agité. Il venait de frapper contre le bois, la colère était palpable et la tension qui régnait dans cette pièce devenait suffocante. La femme restait calme malgré les attaques oratrices du jeune homme brun. Il venait de poser une question stupide et avait donc reçu une réponse idiote. Alors pour exprimer son mécontentement, il se dirigeait vers moi, qu'est-ce que j'avais fait ? Rien, strictement rien à part l'observer. Il voulait surement me tuer, mais bon, j'allais le calmer et puis tout rentreraient dans l'ordre. Alors au moment il s'approcha de moi, je levai mes poings, souriant fièrement au jeune homme et alors que je m'apprêtai à envoyer mon gauche au niveau de son nez, un bruit de coups de feu résonna de l'extérieur. La jeune femme se précipita au-dessus du comptoir, faisant tomber quelques produits et renversant une bouteille d'eau. Elle courait à travers l'allée principale, fixant la porte, son visage inquiet ne signifiait rien qu'y aille.
Le brun se mit à la suivre, me bousculant sur son passage, il courait plutôt vite. Je décida alors de les suivre, j'y étais habitué maintenant, je me retrouvai dehors, la vue éblouit par le soleil tapant. Je venais de placer ma main au-dessus de mes yeux pour essayer de réduire l'éclairci pénétrant des rayons. Ma vue était blanchâtre, un peu flou et parsemée de points noirs et blancs. Cela prit quelques secondes avant que je n'aperçoive la jeune femme courir pour rejoindre l'intérieur du saloon. Une voix parcourue mon oreille gauche, je tourna la tête afin de voir qui me parlai.
-"T'es qui toi ?" -"Moi ? Shiro. Et toi ?"
Le désert était vraiment aride, la chaleur de ce lieu me faisais suffoquer, des lézards parcouraient les murs de bois du bâtiment situé derrière nous, quelques gouttes de sueur coulaient le long de mon visage. Ma gorge était sèche et j'avais beaucoup de mal à parler, mais l'homme qui était à coter de moi voulait discuter. Il devait être un peu maso sur les bords pour trouver cet endroit agréable et bon d'y rester. J'avais envie d'une seule chose, trouver un abri et boire une bonne pinte de rhum assis sous un toit qui pourrait nous fournir de l'ombre. La ça serait mieux pour discuter, non ? Alors tout en hochant de la tête pour saluer l'homme à mes côtés, je pointai du doigt le saloon d'où nous venions.
-"Ça te dit d'y aller ? C'est pas qu'il fait chaud, mais du rhum s'impose la non ?"
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Mar 20 Nov - 15:56
Hikari & Shiro I'm a poor lonesome cowboy !
"T'es qui, toi ?"
L'homme, au côté de l'ange était un jeune homme, il avait les cheveux roux et une veste verte. Il l'avait suivi depuis le début, le Kitamura l'avait vu jouer du piano dans le saloon, pourtant, il ne semblait pas lui vouloir du mal, à première vue.
"Moi ? Shiro. Et toi ? "
Alors, il s’appelait Shiro. Même si Hikari n'en avait complètement rien à faire, c'était déjà une bonne chose. Il continuait de regarder la jeune fille se diriger vers le saloon et elle entra, dans un fracas de porte, presque assourdissant. La chaleur rendait l’ouïe nettement plus lourde, comme s'ils étaient sous l'eau et que ça résonnait bizarrement.
"Ça te dit d'y aller ? C'est pas qu'il fait chaud, mais du rhum s'impose la non ?"
À ces mots, l'ange Kitamura avança en direction du saloon, ça répondrait à la question du jeunot, par la même occasion. C'est vrai qu'il faisait chaud, le soleil était à son paroxysme. L'autre voulait boire un coup, Hikari aussi, mais surtout, il voulait savoir ce qu'il se passait à l'intérieur de l'établissement. Peut être un combat, un homme fort... Qui sait. Ils le verraient en arrivant. La musique et les rires bruyants qui étaient, toute à l'heure, plus que présent, avaient maintenant disparus. La tension était à son comble, les soulards ne gémissaient même plus pour avoir une nouvelle pinte d'alcool. Ils se taisaient tous et lorsque Hikari ouvrit les portes du saloon, le silence de plomb retomba sur lui un instant. La scène qu'il vit à cet instant fut la plus marquante de la journée. Il y avait deux corps, au sol. Le premier était celui d'un vieillard qui avait sûrement prit une mauvaise chaise. Enfin, peut être. Le second était celui d'un jeune... Ils étaient morts tout les deux d'une balle dans le torse. Le jeune était encore en train de souffrir, il convulsait par moment.
Au dessus de lui, la jeune fille, Mikasa, maintenant un gros tissus au dessus de sa blessure, regardant un peu partout, cherchant de l'aide. Immédiatement après avoir vu ça, le roux qui suivait Hikari se porta volontaire pour l'aider. À côté d'eux, assis à la table, il y avait un groupe de quatre hommes. L'un d'eux, celui qui était le plus proche, avait les pieds sur la table et une bouteille en verre, certainement du rhum, à la bouche, il buvait en rigolant. C'étaient, tout quatre, de bandits des grands chemins. Hikari se déplaça lentement, toujours un œil sur eux, il allait vers le comptoir, s'offrir un boisson rafraichissante. Il s’essaya sur un des tabourets et commanda auprès du gérant. De l'autre côté, le jeune rendait son dernier souffle, dans les pleurs de la jeune Mikasa. Le roux, hors de lui, s'était levé en vitesse et regarder d'un air méchant les quatre hommes.
"Qui lui a fait ça ?"
Les poings serrés, il avançait vers la table et même s'il n'y avait qu'un mètre entre lui et la table, il mit son temps... La jeune fille le retint vite et pleurant et hurlant qu'il ne fallait pas. Il se tourna vers elle, ses yeux étaient emplis d'une émotion mélangeant la peur et la colère. Elle lui disait qu'il ne fallait pas les attaquer, qu'ils étaient trop dangereux, qu'ils auraient des problèmes s'il le faisait. À côté, les quatre hommes continuaient de rire, feitant l'ignorance. L'un deux buvaient comme un pochtron et les deux autres avaient des cartes dans les mains, ils s'était rapidement installés. Ils dominaient complètement la salle et personne n'osait les regarder.
"S'il vous plait... Ne faites rien..."
Toujours en sanglotant, il s'était mise à genoux, comme pour supplier le jeune homme de se calmer. Elle avait raison, dans un sens, les attaquer serait dangereux, mais cette situation ne pouvait plus durer. Voir cette fille pleurer fit s'arrêter le jeune roux qui lui attrapa les mains. Il l'amena un peu plus loin, dans l'arrière boutique, que le gérant lui montrait. Deux hommes prirent les corps et les portèrent jusqu'à la morgue, à côté de la banque. Hikari, avec son verre de whisky à la main observait les quatre bandit d'un air menaçant.
D'abord, seul le barman s'en était rendu compte, puis, petit à petit se fut le reste de l'assemblé, pour enfin finir par l'un des quatre bonhommes. Faisant signe à ses compères il se leva et rejoignit l'ange accoudé au comptoir.
"Alors, tu veux jouer au caïd ? Tu sais qui on est ? Vous êtes des insectes, tout juste bon à être écrasés..."
Le barman était tout crispés, il se disait sûrement qu'il allait avoir encore un mort dans sa taverne, il se disait probablement que le Kitamura allait se faire tirer dessus. L'homme qui était venu à sa hauteur s'était mis à rire doucement. Lorsqu'il fini, Hikari avait fini son verre et l'avait posé sur le bar. Le bandit se pencha un peu sur le côté pour regarder le sabre du freelance et sourit de plus belle.
"Tu crois que c'est avec ce genre d'arme dépassée que tu peux nous faire peur. Regarde, nous on a des flingues, dis moi... Qui crois tu le plus rapide... Ton épée ou mon pistolet ?"
À l'instant même où il finit sa phrase, Hikari sourit à son tour. C'était une menace, il s'y connaissait. Ni une ni deux, il dégaina son sabre et menaça son adversaire. Il avait la lame collée au cou du bandit. Immédiatement, ses trois compères se levèrent dans un canon qui fit tomber deux chaises. Le sourire toujours aux lèvres, Hikari s'avançait vers eux, poussant légèrement le quatrième, qui devait, pour éviter d'être décapité par l'épée tranchante, reculer pour les rejoindre.
"Tu vois... Ce n'est pas l'arme qui fait le combattant... Vous voulez vous battre ? Choisissez un adversaire à votre taille..."
On voyait nettement le changement de visage qu'ils affichaient maintenant. Malgré un sourire gêné, l'un d'eux eu le courage de répondre à l'ange.
"Même si tu es fort, à quatre, on est toujours plus fort que toi ! Ah ? Vraiment ?"
Le Kitamura découpa l'homme qui était face à lui et se dépêcha de rejoindre celui qui avait parlé, il le regarda, le sourire aux lèvres. * On va voir ça * Il le frappa avec son épée, à son tour. L'homme fut aussi découpé dans la verticale. Juste après, il se tourna vers les deux autres et dévia une balle qui venait dans sa direction grâce à son épée. Toujours avec le sourire gigantesque qu'il a lorsqu'il combat, il fonça sur les deux autres, qu'il coupa en une seule attaque verticale. Son kimono n'avait pas eu le temps d'être taché du sang de ses victimes, il fit partir le liquide pourpre de sa lame dans un geste vif et puissant qui le fit se répandre sur le sol. Il remit alors sa lame à sa place, dans son fourreau et retourna s'assoir. Il commanda alors un nouveau verre de whisky...
Le barman vint le servir, tremblant. Il lui expliqua rapidement la situation. En fait, une bande de mercenaire était venu, il y a presque deux ans, ils avaient pour but de débarrasser l'ile de tout les truands, ce qu'ils firent... Au début. C'est ensuite que les fullbuster sont arrivé, une famille de riches brigands. Ils ont rapidement acheter les mercenaires grâce à de l'argent gagnés illégalement, mais ça, ceux qui veulent de l'argent, ils s'en foutent. Ils avaient donc, petit à petit, acheter toute l'ile. Maintenant, il ne reste que Grey, le petit jeune. Il ne fait régner que crime et désolation et ces quatre hommes faisaient partis de ses hommes... Bref, il venait de se mettre à dos les fullbuster et c'était pas la meilleure chose à faire sur cette ile...
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Le soir de cette même journée, la nouvelle avait fait le tour de la petite ville et Mikasa ne savait pas du tout comment faire pour se calmer... Elle était toujours entre les larmes et la colère pure. Hikari avait rejoint sa chambre et la jeune fille l'avait débusquée rapidement pour s'expliquer avec lui. Une longue explication de la part de la future collègue de l'ange n'avait pas fait sourciller le grand aux cheveux noirs. Elle avait pourtant élevée la voix assez haute pour que même les gens présents dans la banque l'entendent, mais Hikari restait muet à toutes ses agressions verbales. Elle avait quittée la chambre quelques minutes de silence plus tard.
La rumeur comme quoi la rébellion avait commencé contre l'oppresseur avait rassemblé plus d'un bado à la porte du saloon. Elle avait aussi réveillé les bandits, qui n'allaient pas tarder à venir en masse pour réduire les rebelles au silence. Ils étaient tout au plus une bonne vingtaine, tous venait du Nord. Là-bas, il y avait leur village, un amas de déchet, comme dirait Hikari. Armés jusqu'aux dents, la plupart était du même style que les quatre décédés, mais deux d'entre eux étaient différent. L'un avait une lance, il semblait plus fort que la moyenne et avait les cheveux rouges foncés. Le second était encore différent, il avait autour de ses bras des chaines et c'est seulement ça qui le différencier, physiquement, des autres, mais il y avait un truc qui le rendait plus prestant, plus remarquable... Impossible de dire quoi, réellement. Ils étaient donc à l'entrée nord du petit village où vivait la petite Mikasa.
Du côté des villageois, il y avait bien des rebelles qui devaient maintenant montrer les crocs, sinon, ils finiraient morts sans n'avoir rien pu faire. Ils n'étaient que cinq ou six et avait préparer un petit accueil chaleureux. Dès qu'un des bandits sauta pour sortir de son cheval, il se fit tirer dessus... Ensuite, ce fut l'anarchie... Dans le saloon, dans l'arrière boutique, il y avait la jeune fille avec le roux et le barman... Il parlait de ce qu'il se passait... D'un coup, Mikasa s'énerva et monta à l'étage voir Hikari...
"C'est de votre faute si ce qui arrive arrive... Allez-y, qu'ils comprennent que vous êtes le seul fautif... Il va y avoir des morts par votre faute... Vous comprenez ?! Ils... Ils ont déjà tués pas mal de gens... Je ne veux plus voir personne mourir... S'il vous plait..."
Après l'ignorance d'un Hikari adossé contre le mur, à côté de la fenêtre, la jeune fille quitta, une nouvelle fois la chambre de l'ange et redescendit, sortant du bâtiment.
"Arrêtez ! S'il vous plait ! Ce combat est inut..."
Elle fut interrompu par le plaquage du roux. Elle n'entendit pas le tir qui failli la tuer d'une balle dans la tête. Elle venait d'être sauvé par ce jeune homme, mais elle ne le remercia qu'à coup de poing. "Laisse moi" avait elle laché lorsqu'elle s'était relevée. Elle se mit rapidement à courir vers l'intérieur, suivit du jeune homme. Eux deux étaient suivit par une suite d'impact de balle qui les faisait courir encore plus rapidement, on essayait de les tuer.
Une fois à l'abri, à l'intérieur, ils purent vérifier la sauvagerie des hommes. Le combat faisait rage et les deux camps étaient de même niveau. Rapidement, il ne resta plus que deux hommes (ceux un peu décrit plus haut). Celui avec la lance avait quelques écorchures, mais ça allait pour lui. Le second n'avait aucune blessure, à croire qu'il n'avait pas participé au combat. Les deux s'étaient retrouvé, l'un souriant, l'autre passif, au centre du village. Tout les autres étaient morts et ça ne leur faisaient ni chaud ni froid. Ils se dirigèrent, d'un pas commun, vers le saloon, c'est à ce moment là, que les deux rescapés de l'assaut précédent sortirent pour leur faire face, c'est à dire Shiro et Mikasa. Les deux bandits s'arrêtèrent au même instant. Le choc allait être brutal, mais les deux jeunes ne se défilaient pas. Dans le bâtiment, d'où ils sortaient, Hikari avait quitté son poste de surveillance et avait trouvé... Cet homme fort.
Le long moment de flottement qu'il y eut juste après lui permit de rejoindre l'ensemble de quatre personnes qui se trouvaient au milieu de la grande avenue. Le combat allait avoir lieu ici et maintenant. Tout le monde avait regarder Hikari s'avancer au centre du groupe déjà formé. Il avait dégainé son épée et fixait l'homme à la lance d'un regard provocateur.
"Tu m'as l'air fort, p'tit gars... Je vais m'occuper de lui, vous deux, débrouillez vous avec l'autre."
Le décor était planté, les acteurs étaient en place, le metteur en scène invisible allait donner le départ de la scène. Le vent soufflait légèrement sur la zone du futur combat, laissant voler quelques broussailles séchées à travers l'écran imaginaire que vous voyez en y réfléchissant bien. Dans très peu de temps, ce terrain sablonneux allait se changer en impact de boue du au sang coulant de leurs blessures respectives. Mais pour le moment, ils étaient donc tout les cinq sous le soleil puissant. Le combat allait débuter dans quelques secondes. Encore quelques secondes d'observations, avant l'assaut du premier...
Ce fut, bien sur le duo Hikari et l'homme à la lance qui débuta le combat. Ils se foncèrent symétriquement l'un sur l'autre. Les deux lames se confrontèrent dans un choc des plus violent. La moindre erreur pourrait leur couter la vie et ils en était conscient. A cette époque, Hikari maitrisait déjà toute les techniques de son fruit, certes, pas aussi puissamment que maintenant, mais il était fort, mais son adversaire l'était aussi. Le combat allait être féroce.
De l'autre côté, les deux jeunes se trouvaient face à l'homme armé de chaines. Sans détourner leurs regards, ils avaient tous vu les deux autres quitter leur place pour commencer le combat. Ils étaient donc rester sans bouger durant un petit moment, alors que les armes blanches continuaient, non loin de eux, à s'entrechoquer. Durant que les deux hommes aux armes de guerriers antiques se battaient le sourire aux lèvres, les trois restants gardaient un visage impassible.
Ce paragraphe est "presque" inutile, vous pouvez le sauter, si vous avez pas la foi, désolé... Les combats durèrent un moment... Vous les décrire précisément, avec tout les détails, dans le moindre recoin de poussière serait long, extrêmement lassant pour l'écrivain (moi è_é) et surtout, je pense, inutile. Je vais donc vous faire un petit résumé, qui me semble, pour le moment, dans ma tête, déjà bien suffisant. Oui, car au début, je voulais faire un truc du genre super stylé... Mais comme à mon habitude, je suis flemmard et je me perd dans mes explications... C'est pour cette raison que j'ai écrit ce paragraphe au milieu de la page 4 de mon open office. D'une part, pour vous faire partager mon écriture et de deux car je ne sais pas comment lancer le combat entre les deux jeunes et le gars avec cette chaine... Pourquoi je lui ai mis cette chaine au fait... Je sais même plus... En tout cas, les chaines, c'est stylé, c'est classe, ça me suffit pour trouver ce type stylé. Si j'avais à mettre des avatars sur les deux types, les bandits-là, j'aurais mis Gaara pour le type aux chaines et l'autre... Euh... Attendez, je vais sur internet chercher... Sanosuke Harada... Pour les connaisseurs, c'est un membre du Shinsen Gumi... Je viens rajouter ce passage, car j'ai oublié, car tout le monde ne connait pas Gaara ou Harada. L'un vient du manga Naruto et l'autre vient de l'anime "Hakuouki et un nom à rallonge"... Enfin bref... C'est pas le sujet... Je cherchais donc une façon de les mettre en scène... Enfin... retournons à nos, votre sujet. (J'espère ne pas vous avoir embêter, je vais en haut du paragraphe ajouter :"Ce paragraphe est "presque" inutile, vous pouvez le sauter, si vous avez pas la foi, désolé...")
Donc, comme dit plus haut, je vais être bref. Les deux combattants qui avaient débutés en premier les hostilités en était toujours au même point, des échanges lambda de coup à la lame. A cet instant l'autre groupe commençait le combat. C'est le roux qui tenta le premier d'avoir son adversaire, peut être par surprise, il lui sauta littéralement dessus et le frappa au visage. Alors qu'il ne paru ne pas bouger, il ne reçu, cependant, aucun dégât. L'attaque du jeune homme se fini un peu plus loin.
Focalisons nous sur le combat opposant Hikari au type à lance. Je le nommerais Harada, même si c'est pas réellement son nom... Car dans un sens, son nom, on s'en fout. Ils s'étaient éloignés du l'air du début du combat et avait presque quitté la ville. Ils se trouvaient entre deux maisons, un corps gisait au sol, un des villageois. Ils s'observaient de nouveau, quelque peu essoufflé par les affrontements. La lance d'Harada touchait le sol et la lame d'Hikari se pointait en permanence vers son adversaire. Souriant tout deux, ils repartirent à l'assaut du sang adverse. Les chocs des lames faisaient voler la terre à proximité et des étincelles se formaient lors des gros.
Le bandit se tenait à distance, grace à la longueur de son arme et attaquait surtout en coup d'estoc pourfendeur. De l'autre côté, Hikari ne parvenait qu'à dévier les attaques et à attaquer de temps à autre. Il était clairement désavantagé par la technique de son ennemi. Parant beaucoup de ses attaques, il avait compris que pour l'atteindre, il devrait sans doute accélérer le pas, mais le combat ne lui plaisait que trop. Il ne pouvait pas le terminer rapidement. Il continuait, en se faisant blesser à multiple reprise, mais sans trop de gravité. Au niveau du torse, des bras, des jambes et même du dos, diverses blessures étaient apparu durant le combat, alors que l'autre était encore "intact".
Lors d'un échange plus brutal que les autres les déboussolèrent, Harada s'était éloigné dans un saut olympien. Il avait, pour une fois, levé sa lance en hauteur et allait tenter une attaque à distance. Que ce soit de près ou de loin, cette technique ressemblait beaucoup au Demon slash de l'ange aux cheveux noirs. Pour la repousser, il dû, à son tour, user de cette technique. Le choc des deux attaques fut tel qu'il détruisit les vitres alentours dans un brouhaha extraordinaire. Ne laissant pas le temps à la poussière de redescendre, la lance la traversa, créant un cercle d'air vide dû à la puissance du coup. Hikari l'évita de justesse et fit glisser son épée le long de l'arme ennemie. Il frappa horizontalement pour le couper en deux, mais l'autre esquiva en sautant par dessus lui. Il atterri quelques mètres plus loin, toujours aussi sauf. Le combat sembla durer une éternité, mais il ne dura guère quelques minutes. Les échanges comme celui là furent nombreux et la fatigue commençait à se faire ressentir des deux côtés.
Le dernier coup fut porter par Hikari, lors d'une attaque similaire à celle précédemment contée, Harada avait faillit transpercer l'ange, mais il parvint à esquiver. Sans attaquer directement, l'ange se courba un peu et utilisa sa seconde attaque de base, le Dragon Slash. L'attaque fut prise de plein fouet par le bandit qui vola à quelques mètres de là. Bien sûr, l'autre homme n'était pas mort, mais la puissance du coup l'avait bien amoché, et il n'était plus en mesure de combattre. Hikari avait gagné...
De l'autre côté, le combat avait tourné cours lorsque l'homme à la chaine avait attaqué. Avec une rapidité déconcertante, il était parvenu à se défaire du roux, presque en une fraction de seconde. Une seule attaque avait suffit. Il lui avait juste foncé dessus et l'autre n'avait pas pu esquiver. Il gisait maintenant à terre, à côté de la jeune fille. Le coup porté avait été si vif et précis qu'il ne tua pas le jeune homme, mais il ne se relèverait pas de la journée. Par contre, la jeune fille ne se laissa pas avoir aussi facilement. Elle sortit ses deux épées et ne laissa "aucune" ouverture. Certes, elle avait un niveau de combat assez bon, mais son adversaire réussirait aisément à contourner cette défense...
Les attaques incessante du bandit blessés, petit à petit, Mikasa, qui n'arrivait à contrer que les attaques que l'autre lui laissait parer. Lentement, elle fut recouverte de sang, alors que l'autre n'avait rien du tout. Elle n'était pas parvenu à le toucher... Il était extrêmement fort ce type. Il s'amusait avec elle, c'était un véritable psychopathe. Et alors qu'il allait la terminer, qu'elle voyait sa dernière heure arriver, cet homme sauta pour esquiver une attaque venant de son flanc gauche... Hikari était revenu et s'interposait maintenant entre lui et elle. Son sabre entre lui et l'homme aux chaines, il voulait le combattre à son tour. Le combat précédent l'avait fait entré dans une envie de combattre proche de celle qu'il avait lors de son combat contre son frère. Il voulait absolument tuer...
Alors qu'il s’apprêtait à attaquer son adversaire, l'ange fut stopper par deux autres hommes qui apparurent devant le gars aux chaines. Lorsqu'il les vit, le gars qui ressemble à Gaara (je vais pas m'embêter avec "le gars aux chaines" hein...) changea de regard et laissa les deux autres prendre le commandement des opérations. Ils parlèrent un moment au duo survivant. Ils leur dirent qu'ils les laissaient vie pour l'instant, mais qu'ils reviendront si jamais on s'en prenait encore à la famille Fullbuster... Ils repartirent comme ils étaient arrivaient, d'un coup. Au même instant, la jeune fille tomba dans les pommes. Les blessures qu'elle avait reçu était plus que grave et un médecin n'aurait pas été de trop...
Quelques jours plus tard... La fille se réveilla, à ses côtés il y avait l'ange aux cheveux de jais qui dormait contre le mur de sa chambre. Il avait veillé sur elle durant toute sa convalescence. Le combat avait été éprouvant. Hikari savait qu'il n'aurait pas été de taille face au type qui ressemble à Gaara et il aurait préféré ne pas le rencontrer encore... Mais bientôt, il reviendrait pour lui foutre sur la gueule...
/Fin du flash-back/
"C'est sur cette île que je l'ai rencontré... Cette fille, Mikasa... Depuis ce jour-là, elle ne m'a plus quittée... Mais jamais je n'aurais cru m'attacher autant..."