« WANTED ! » PV Ghetis -Regarde ça, mon gars. T'as l'air d'un costaud, donc je te la montre, mais chut, si je me fais prendre, j'suis décapité demain soir... Le blondinet leva un regard las vers son voisin de table qui ne cessait de le harceler avec ce genre de futilités. Il se trouvait sur Fullshout, et prévoyait de rejoindre Alabasta dans les plus brefs délais pour continuer son épopée en retournant sur les Seas Blues. Bien évidemment, il ne se doutait pas le moins du monde qu'Alabasta serait pour lui comme un renouveau d'une importance extraordinaire, mais pour l'heure, il avait un soucis bien plus épineux. Nakata était en réalité entré parfaitement au hasard dans ce bar, une heure plus tôt, avec la ferme intention de se reposer un peu. Ses 25 millions n'étaient pas souvent reconnus ici, éloigné de Shabondy où la rumeur de sa présence s'était faite croissante durant les quelques mois où il y avait séjourné, mais ce gars-là semblait retenir autant d'affiches de mises-à-prix que possible dans sa boîte crânienne, parce qu'il l'avait reconnu d'office. Et cela faisait par conséquent une petite heure qu'il harcelait le primé de questions en tout genre tandis que ce dernier s'évertuait de plus en plus mollement à avaler le contenu de sa chope. Le barman l'avait regardé avec des yeux ronds lorsqu'il lui avait demandé un rhum normal, sans autre artifice qu'une goutte de citron pour relever le goût. Étrange, hein ? Au final, pas tant que ça : une bonne partie des hommes de South Blue y avaient déjà goûté au moins une fois. Comme le Phoenix voulaient justement rejoindre South Blue aussi vite que possible, cela lui donnait un avant goût de victoire et de nostalgie... Sauf que voilà ! Ce type qui le harcelait de questions lui montrait désormais une seringue remplie d'un liquide translucide avec quelques reflets verdâtres des plus dérangeants. Sous le regard mi-interrogateur mi-las du Fenice, l'inconnu se mit à se justifier : -J'ai appelé ça du ULTRAAAAAAAAAAAA-Caturne. Bim, tympans explosés. Le hors-la-loi but une dernière gorgée du rhum citron avant d'entendre le barman brailler des inepties à propos de l'alcool qui ne serait plus vendu sans drogue... Quoi ? C'était quoi, cette règle à la con ? Le jeune forban poussa un soupir tandis que son voisin souriait avec un air malsain un court instant. Bien que le zoan n'ignorait son identité, le gars en question était assez célèbre, sur Fullshout. Il s'agissait de José la claquette, un chasseur de prime officiant dans les environs. Il était reconnaissable entre tous grâce aux talons en bois de ses chaussures, qui cognaient furieusement le sol lorsqu'il marchait. Nakata tourna son regard dans sa direction et le chasseur de prime prit un air plus agréable et plus amical avant d'ajouter : -Aller, puisque t'es un voyageur connu, je te propose de la tester toi-même pour te faire une idée. Dans le même temps, il se passa deux choses bien distinctes. La première était dans l'esprit de José, et c'était la satisfaction d'entraîner ce qu'il pensait être une proie dans son piège. La drogue qu'il avait dans la seringue était condensée, fermentée et offrait une dose mortelle de cacturne. Il y avait les toxines qui libéraient l'esprit et apportaient des tonnes d'hallucinations différentes, mais aussi celles qui ciblaient les organes et détruisaient les tissus de ces derniers. C'était pour cela qu'en règle générale, il était interdit de se piquer au cacturne : danger de mort. Mais pour un primé, tous les stratagèmes étaient bons, et même si le musicien face à lui décédait, le chasseur aurait l'occasion d'empocher 12,5 millions de berrys, une jolie petite somme puisqu'il n'y avait rien à y perdre. De son côté, le Fenice songea à une toute autre chose : étant donné que tous ces gars semblaient être tombés en admiration pour cette drogue, autant l'essayer de la manière la plus radicale qui soit. Ce fut dans cette optique que notre protagoniste attrapa la seringue des mains de son voisin se qu'il se la planta sèchement dans le bras, vidant le contenu dans ses veines sous le regard époustouflé dudit voisin. Et ce qu'il se passa par la suite ne fut possible que grâce au fruit du démon du phoenix. Les toxines qui détruisaient les tissus ne parvenaient pas à faire leur office : les flammes azures soignaient le corps même à l'intérieur. A contrario, les autres toxines, celles qui agissaient notamment sur le cerveau pour déformer la réalité, n'étaient que des hallucinogènes : autrement dit, aucun danger ne fut perçu par la malédiction, qui laissa les toxines continuer leur chemin. C'était le début d'une explosion de couleur.

_________________

Called to the ring, Taking me round by round
It hurts and it stings, Taking me down, down, down
You think that you caught me, I can hear you taunt me
Fractured and I'm falling down, My enemy is watching me bleed

But I'm not dead yet
So watch me burn.

« WANTED ! » PV Ghetis /!\ A partir de ce poste, l'usage de la musique est fortement conseillé, afin de s'immerger plus aisément. Merci de votre attention. /!\ J'ose espérer que vous autres, lecteurs, avez déjà assisté à un spectacle de sons et lumières grandiose, à un feu d'artifice aussi vif que coloré, ou bien tout simplement aux crépitement d'un feu puissant. Les teintes de couleur qui en ressortent sont généralement des teintes chaudes, qui attirent l’œil et captent son attention avec malice. Le rouge, l'orange, le jaune sont notamment les trois couleurs fétiches pour ce genre de phénomènes visuellement plaisants. Maintenant, imaginez-vous à la place de Nakata : autrement dit, au milieu d'un bar rempli d'ivrognes de toute sorte, d'un abruti masqué se prenant désormais pour une donzelle et d'une quantité de drogue tout bonnement astronomique. Imaginez que la couleur imprimée sur votre rétine, ce rouge vif et violent qui n'apparaît que lors des grandes occasions pour parer le ciel et les étoiles d'explosions célestes, vienne maintenant s'incruster sur tout ce que vous pouvez voir. Les armoires, le plafond, le lustre poussiéreux, les bouteilles d'alcool sur les diverses étagères, le parquet, les tables et les chaises, le paysage à travers les quelques fenêtres de la taverne, ou même tout simplement les êtres vivants, tout devient rougeâtre et semble s'animer sous vos yeux. Quelle est alors votre réaction ? La majorité des hommes y verraient une déformation du monde réel, un ersatz d'environnement stable et paisible devenu soudainement aussi maléfique que démoniaque. Et bien, pour le peintre, c'était une toute autre histoire : ce qu'il voyait là, c'était un déferlement de couleurs extraordinaires, un spectacle grandiose et inimaginable, une pléthore de vie et d'émotions brutes. Le blondinet ne put s'empêcher de rester là, muet et stupéfait, immobile et ahuri devant ce que la nature venait tout juste de lui offrir. C'était la première fois qu'il prenait de la drogue, et l'effet était par conséquent des plus violents, des plus performants : il ne s'y attendait à vrai dire absolument pas. Ce majestueux et enivrant phénomène perdura quelques instants, sinon quelques minutes, chose qui rappela bien vite au Fenice qu'il avait perdu absolument toute notion du temps. Néanmoins, étrangement, ledit Fenice n'en avait pas grand chose à faire : il était là, dans cette auberge, et profitait. Toutefois, cela fut, bien malgré lui, de trop courte durée : en effet, il eut à peine prit la décision de rester tranquille pour quelques minutes que des bras poilus et désagréables vinrent se fixer autour de son cou. Un peu surpris, notre protagoniste abaissa son regard pour découvrir... Un babouin, velu et dodu, qui tentait tout juste de l'embrasser. Non, au vu de la posture de ses lèvres, rouler une pelle était plus correct. Un babouin velu voulait donc lui rouler une pelle au milieu d'un feu d'artifice. Alors maintenant, considéré que vous êtes à la place du forban. Je vous le rappelle : c'est un pirate primé à 25 millions de berrys, anciennement camarade d'un ex-Schichibukai, combattant invétéré et aventurier émérite. Il n'a peur de rien, ne craint personne, sinon la mort elle-même. Et là, un babouin a l'audace de tenter d'agresser vos délicates lèvres, foulées autrefois par de capricieuses et sauvages beautés de tous les horizons. Comment réagissez-vous, hein ? Et bien, dans le cas de Nakata, ce fut plutôt simple. High kick dans sa gueule, si si la famille. Enfin, dans un premier temps, ce fut un coup de genou gauche, pour forcer son agresseur à reculer, puis ensuite seulement, un high kick des plus puissants droit dans le visage dudit babouin. Du coup, droit dans le masque de l'individu. S'il n'était pas certain que son attaque avait fonctionné, le Phoenix en avait eu nettement l'impression... Cependant, en prenant en compte la drogue qui assaillait son cerveau et ses capacités réceptives et sensorielles de toute part, il n'était pas impossible que tout cela ne soit une illusion, au même titre que les milliards de pièces d'or qui pleuvaient du ciel, dehors... -QUOIIIIIIIIIIIII ? Des milliards de pièces d'or ? C'était quoi cette île ? Sans plus réfléchir, le maudit se rua à l'extérieur, ne se gênant pas pour défoncer la porte, ou plutôt passer à travers sans tenter de l'ouvrir de façon orthodoxe. Après tout, l'ancien gouvernemental n'en était plus à cela près : il était drogué et avait un pouvoir de régénération. Autrement dit, la pluie de berrys était clairement plus intéressante. Malheureusement, cela fut de courte durée : à peine le jeune combattant fut-il dehors que la pluie sembla s'arrêter, ne laissant guère plus qu'une dizaine de piécettes sur le sol. Dommage, occasion pour devenir riche en quelques minutes grossièrement ratée. Le Fenice, las, poussa un soupir pendant quelques instants, sans plus prêter attention au festival coloré qui continuait d'assiéger ses pupilles. En fait, maintenant qu'il en avait pris l'habitude, c'était beaucoup moins dérangeant ou accrocheur. On s'y faisait, quoi. C'était le genre de trucs qui devenaient routines après quelques temps. C'est alors qu'un type passa, dans la rue, non loin du blondinet qu'il mira d'un regard sauvage, indomptable, indocile. Ce genre de gars, habillé comme un cow-boy, n'inspirait pas confiance au forban qui se contenta de le lorgner à son tour, d'un air sérieux, voire froid. Il n'allait pas se faire intimider par un illustre inconnu, après tout, si ? Quand le type disparut à l'horizon, Nakata se rendit compte qu'il était désormais au milieu d'un champ de guimauve. Rien de bien dramatique, me direz-vous, et c'est ce que pensa le jeune blondinet avant de porter l'une des guimauves à sa bouche. Elle avait un goût de... Caillou ? Et bien, oui, c'était un caillou. Alors comme ça, sur Fullshout, les guimauves se transformaient en caillou quand on essayait de les gober ? Encore une nouvelle des plus dérangeantes. Recrachant le caillou sans prêter attention à l'endroit où il allait, notre blondinet glissa ses mains dans ses poches et commença à déambuler dans le village avec une démarche légèrement vacillante. Autant en profiter pour visiter un peu, non ?

_________________

Called to the ring, Taking me round by round
It hurts and it stings, Taking me down, down, down
You think that you caught me, I can hear you taunt me
Fractured and I'm falling down, My enemy is watching me bleed

But I'm not dead yet
So watch me burn.

« WANTED ! » PV Ghetis /!\ A partir de ce poste, l'usage de la musique est fortement conseillé, afin de s'immerger plus aisément. Merci de votre attention. /!\ Blam. Une onomatopée bien pratique pour définir tout type de bruit sourd à l'écrit, notamment lorsque cela s'apparente à une chute ou à un coup quelconque. Par exemple, nous retrouverons, quelques cinq cent années plus tard, dans les fameux comics Marvel, ce genre d'onomatopées à foison. Mais en l'occurrence, ce qui fut caractérisé par ce si fameux blam, c'était le choc entre le premier des quatre tonneaux et la tête de Nakata et, par la suite, le choc entre la tête de Nakata et le parterre de terre et de pierre qu'il foulait des pieds un instant plus tôt. Légèrement étourdis, notre garçon se redressa précautionneusement, balayant les environs du regard en se demandant d'où venait cette subite agression physique dont il n'avait pas soupçonné l'existence. La chose se réitéra, bien malgré lui : il se vautra lamentablement mais sèchement lorsque le deuxième projectile improvisé rencontra son dos, le collant au sol assez violemment. Les deux autres tonneaux ne lui laissèrent alors pas le temps de se redresser : il resta plaqué au sol tandis que les débris de bois le recouvraient encore. S'il n'avait pas son fruit du démon, cette petite épopée lui aurait permis quelques bosses à l'aspect bien sympathique... Poussant un soupir, notre jeune ami se leva une fois de plus, époussetant ses vêtements d'une façon relativement lucide pour quelqu'un qui venait tout juste de se droguer. Néanmoins, la suite sembla hurler qu'il était bien moins lucide que les apparences ne pouvaient sembler le dire : ses paupières s'écarquillèrent tandis que le type qui lui envoyait des rouleaux de papier toilette, devant lui, prenait la parole. Toutefois, contrairement à ce que l'on aurait pu croire, ce ne fut pas la colère ou la lassitude qui l'habita par la suite, comme une personne normale et censée : la drogue fit son office, et le Phoenix poussa un hurlement admiratif tandis qu'un rouleau le frappait en plein milieu du front. Ce qu'il venait tout juste de voir, avant que l'essuie-tout ne le percute mollement... C'était un pistolet à silex aux motifs dorés et précis ! Ce type, qui avait tenté de le violer dans le bar un peu plus tôt, il avait une arme à feu de grande qualité ! Le forban était certain de son pronostic : même s'il ne s'y était jamais vraiment intéressé, les années de service passées dans la Marine suffisaient à lui faire remarquer dès le premier coup d’œil la qualité d'une arme. Et le Fenice était formel : ce type avait une arme de grande qualité. Tellement grande qu'une idée germa soudainement dans sa tête : et si il le tuait pour le voler ? Il était un forban, après tout... Un écart de conduite de plus ou de moins, ça n'était pas grand chose ! C'est ainsi que le maudit en vint à se demander comment diable il pouvait en venir à abréger radicalement l'existence de ce type sur cette terre trop injuste. Il baissa alors les yeux, par réflexe, au niveau d'un autre rouleau qui vint lui frapper la joue avec virulence : il remarqua alors qu'il possédait lui aussi un pistolet à silex, mais clairement moins cool que celui de l'autre type. Mince ! Il lui fallait vraiment cette arme... Fronçant les sourcils, Nakata se mit alors à déblatérer quelques propos sans grande importance et d'un air faussement classe : -Eh toi, le thon... Tu sais que c'est pas très digne d'un pirate d'attaquer les autres par derrière ? ... Cette douce mélopée, l'artiste ne savait pas d'où elle venait : en tout cas, ce dont il était certain, c'était que cette punchline aller lui donner du courage pour abattre un ennemi de grande taille. Remarquez que Ghetis n'est pas si grand que ça : figure de style ou hallucination de la part du blondinet, à vous de trancher. Quoi qu'il en fut, ce dernier amena sa main droite au dessus de la crosse de son pistolet et commença à remuer les doigts de façon relativement ridicule, tout en fronçant les sourcils pour se donner un air sérieux. Il était prêt à en découdre. Ce qu'on pouvait voir, en tant que personnes saines d'esprit, c'était là un abruti qui, non content d'avoir les yeux d'un rouge vif et quelques grains de sables parsemés sur le visage, remuait les doigts au dessus de sa ceinture qui n'accueillait pas plus de pistolet que de lucidité. Autrement dit, le Fenice n'était pas armé, et ce serait véritablement une balle à blanc... Sauf si son adversaire du jour, lui aussi, souffrait d'une violente hallucination.

_________________

Called to the ring, Taking me round by round
It hurts and it stings, Taking me down, down, down
You think that you caught me, I can hear you taunt me
Fractured and I'm falling down, My enemy is watching me bleed

But I'm not dead yet
So watch me burn.

« WANTED ! » PV Ghetis /!\ A partir de ce poste, l'usage de la musique est fortement conseillé, afin de s'immerger plus aisément. Merci de votre attention. /!\ Un tir, unique, précis, vif et droit. Alors que le forban n'avait plus porté une arme à feu depuis des lustres, il semblait être animé d'un esprit malin capable d'accroître fortement ses capacités dans le domaine. Toutefois, Nakata ne s'était pas rendu compte tout de suite que les munitions avec lesquelles était chargée son arme toujours aussi imaginaire n'étaient pas que de simples balles : et pour cause, elles explosèrent violemment lorsqu'elles entrèrent en contact avec le pauvre inconnu, le désintégrant soudainement dans un torrent de flammes destructrices et infernales. Le brasero força d'ailleurs notre jeune artiste à se jeter au sol, par pur instinct, pour éviter d'avoir à se confronter à quelques vives douleurs. Même si son fruit du démon semblait pouvoir soigner la majorité sinon la totalité de ses blessures et ce presque instantanément, le combattant ressentait toujours la douleur des coups qui lui étaient infligés. Ainsi, une telle déflagration risquait de le laisser dans un mauvais état pendant quelques secondes, tout au mieux... Mais fort heureusement, grâce à ses réflexes innés toujours aussi époustouflants, notre tireur eut le temps de se mettre hors de portée de l'explosion. Après un instant de silence, notre forban qui était alors resté aux aguets décida de se redresser, se demandant ce qui avait bien pu avoir lieu pour la cible de l'explosion. Lorsqu'il ne découvrit pas le cadavre de son ennemi du jour, le blondinet jugea que même ses os avaient été calciné au point de ne laisser aucune trace. Légère attristé sur le coup, songeant qu'il était dommage que ses proches n'aient rien à mettre dans une hypothétique sépulture, le Fenice rangea son pistolet au niveau de sa ceinture et haussa les épaules un bref instant avant de se tourner à nouveau. Une histoire rondement menée : il y avait fort à parier que plus personne sur Fullshout ne viendrait lui chercher des noises. Tout le monde entendrait parler de ce duel, aux quatre coins du globe, et il deviendrait célèbre comme étant le plus brillant tireur du siècle... En tout cas dans son imaginaire encore sous le joug tyrannique des substances pas si licites. Ce fut sur une victoire éclatante que notre futur Schichibukai glissa ses mains dans ses poches et, avec un sourire terriblement niais, déformé par la drogue qui n'avait de cesse de tourmenter son pauvre cerveau, qu'il s'en alla en direction des sables de Fullshout...

_________________

Called to the ring, Taking me round by round
It hurts and it stings, Taking me down, down, down
You think that you caught me, I can hear you taunt me
Fractured and I'm falling down, My enemy is watching me bleed

But I'm not dead yet
So watch me burn.