« The Hunt is On - Rengar »
Arnbjörn Vilfridson × Kabayochi.M.Kiru
C'était une journée morose, le vent était faible, la pluie fine et pâle comme des pleurs de jeunes enfants. Le ciel était chargé d'une noirceur qui en devenait presque malsaine, moi qui était revenu dans sur la première voie de Grand Line en quête de soleil comme à Little Garden, me voilà bien embêté pour le coup.
Cette fois-ci j'avais trouvé refuge dans une barque de pêcheur, mais jamais je n'avais été le bienvenu, le chef du bateau m'avait refusé une première fois, alors je m'étais faufilé dans le poisson frais pour me cacher, je n'avais eu qu'à remonter quelques îles jusqu'à celle-ci, elle portait le nom d'Ukkari, un nom qui avait d'étranges sonorités comparée à celle de Little Garden, comment les sonorités d'une île pouvaient être opposées de l'une à l'autre. Sûrement l'évolution relative à chaque île, leur manière d'évoluer, de vivre, de penser et de croire. Toutes les îles sur lesquelles j'étais passé étaient différentes par leurs rites, leurs coutumes, leurs indulgences, leurs accueils, mais il y avait une chose commune, c'était la noirceur de l'homme à vouloir ravager à plus ou moins grande échelle, et ça, c'était quelque chose d'insupportable à mon sens.
Mes pas me menaient dans un chemin hasardeux, quoi de plus normal pour un homme qui ne connaît pas cet endroit. Alors que mes pieds frappaient à répétition des flaques d'eaux de plus en plus grandes et glissantes, une idée me vint : celle de demander ma route, il m'avait fallut environ dix minutes pour y penser, je devais arrêter de me perdre dans mes pensées, surtout qu'à part mon beau-père jamais je n'ai trouvé de personnes capables de m'offrir des discutions aussi philosophiques et intenses, je dois sérieusement songer à trouver un penser ici.
C'est après quelques minutes encore que je vis au loin une jeune femme, rien d'extraordinaire d'un point de vu physique : une femme. Mais son pas assuré et me laissé croire qu'elle habitait ici et qu'elle pourrait donc m'indiquer les endroits importants de la ville. Je me dirigeais vers elle et je fis d'une voix courtoise.
-Excusez moi mademoiselle, mais pourriez-vous m'indiquer quelques lieux fréquentables pour un voyageur tout juste arrivé ?...
La réponse ? Je n'en ai jamais eu, elle m'était passée devant comme une tempête, me crachant quelques injures fastidieuse, elle était vraiment pressée, je la comprends, certaines activités n'attendent pas hélas.
Je me remis donc en quête d'une personne pour m'aider, mais les rues étaient quand même bien vides, je balançais mon regard de droite à gauche pour chercher sur ce panorama pluvieux une taverne ou un magasin d'ouvert pour demander ma route. Et mon choix se décida sur une taverne avec un nom bien particulier : « Au Ragnard pervers ». Il fallait de tout dans le monde, mais si le nom me semblait peu courtois au fur et à mesure que mes pas me dirigeaient vers ce lieux, une odeur délicieuse de nourriture parvenait jusqu'à mes oreilles. Je n'avais pas faim, mais je retenais le lieux car le poisson frais depuis une semaine commençait sérieusement à m’écœurer. Une fois devant je pris le soin de pousser la porte d'un geste puissant et assuré et ce que j'y vis me surpris. Des hommes et des femmes, jusqu'ici rien de surprenant, mais j'avais rarement vu autant d'or réunit en une pièce, cet endroit était remplit de riches hommes et riches femmes, peut-être étaient-ils aussi bons que leurs porte-monnaie était remplis.
Alors que je m'apprêtais à demander quelques renseignement une voix me coupa, venant du bar, un grand homme de ma taille, mais qui semblait aussi fin qu'une branche de Laurier Rose.
-De quelle île êtes-vous le roi monsieur ? Ou quel grade occupez-vous dans la marine ?
-Aucun.. je cherche juste des rensei...
-Je vous prierai bien de sortir, votre pauvreté incombe de gêne les personnes présentes, allez donc vous bourrer dans le bar à côté de l'entrée du tunnel pour Alabasta, vous y serez très bien cher ivrogne torse-nu.
-Merci pour l'information que je cherchais monsieur, je vous souhaite une agréable journée.
Sans attendre de réponse déjà la porte claquée derrière moi et la pluie était à présente battante. Les flaques se confondaient dans l'horizon marin, rien à faire, j'allais devoir subir ce temps pourri pas mal de temps hélas. Je pris donc la direction du tunnel pour Alabasta en cherchant un bar juste à côté de son entrée. Il ne fut pas difficile à trouver, ne faisant pas attention au nom étrange j'en poussais les portes avec la même force que d'habitude. Cette fois-ci le publique n'était pas le même, beaucoup moins riches et beaucoup plus joyeux j'étais à présent en compagnie de pirates, révolutionnaires, hors la lois tous plus alcoolisés les uns que les autres. C'était pas plus mal. Mais hélas il n'y avait pas une table vide, juste une place disponible sur une table à deux, n'ayant pas le choix je parti prendre place face à l'homme qui siégeait sur celle-ci.
-Excusez-moi jeune homme, mais puis-je prendre place à votre table ? J'aimerai vous demander en même temps quelques renseignement sur l'île sur laquelle je vient d'arriver.