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Mar 26 Aoû - 19:19
Traqueurs et Traqués [1]
Pharma’Coop, une entreprise pharmaceutique illégale qui faisait des expériences sur les humains, venait de perdre un de ses laboratoires de manière tout à fait imprudente en enlevant ma sœur et en simulant la mort du meilleur ami de Holly. Au moment où elle s’apprêtait à le retrouver, il s’est fait tout bonnement exécuté d’une balle dans la tête. Il n’y avait plus rien à faire, et en affrontant la mort en face, j’avais remarqué à quel point mon impuissance était pesante. Je ne pouvais pas faire face à tous les ennemis qui promettaient de venir faucher ma vie, celle de ma sœur et de ma famille naissante : Hope, Cid et Mike. Mes amis qui étaient rapidement devenus plus que de simples connaissances. Nous vivions ensemble, mangions à la même table, discutions, rions, partagions nos peines et nos peurs. C’est ainsi que mon ancien maître d’arme, Cid, avait décidé de me reprendre en tant qu’élève. Nous utilisions toutes sortes de terrains pour nous entraîner : désert, forêt, bord de mer… Il m’obligeait à évaluer précisément la vitesse du vent pour ensuite rapidement définir le changement d’axe que la balle allait subir lorsqu’elle sortirait du canon du sniper qu’il m’avait offert en guise de première arme.
Actuellement, nous avions décidé de rester sur l’île de Micqueot où nous habitions avec Mike dans la mairie. Le matin-même, mon enseignant avait décidé de me mettre à l’épreuve : j’allais traquer une proie avec l’aide de ma sœur, Katia, et nous allions devoir l’abattre pour le dîner. Notre proie n’était qu’un simple sanglier. Après avoir affronté deux chimères sur l’île de Gaimon, je ne pensais pas réellement que cette créature allait nous poser problème. S’il y avait bien une chose que je rechignais à faire pourtant, c’était ôter la vie. La prendre de mes propres mains me faisait me sentir plus coupable que lorsque le pauvre animal finissait dans mon assiette.
En me levant de mon lit, je rengainai mon arme dans mon holster après l’avoir nettoyée. Un révolver à balle spéciales sur lequel ma sœur travaillait pour créer de nouveaux effets, de nouvelles techniques. Je souris en voyant que Cid dormait toujours comme un grand enfant, enroulé dans sa couverture. Quand j’ouvris la porte, je vis que Katia était déjà dans la salle commune, habillée dans une tenue de sport. Elle avait pour une fois troqué sa féminité pour quelque chose de plus pratique dans la nature. Je ne le relevai pourtant pas, me contentant de lui adresser un sourire qu’elle accueillit en détournant le regard. C’était comme ça depuis que Len, l’ami d’Holly, était mort. Elle avait partagé sa captivité avec lui, c’était normal qu’elle soit secouée par son décès. Je me dirigeai alors vers la salle de bain où j’entendis l’eau couler. Une pensée me vint pour Jennifer et Blanche, les deux femmes de la demeure, la première protectrice de l’île et la seconde alliée de Cid. Si j’arrivais et les surprenais en train de se doucher, elles ne me le pardonneraient pas de sitôt. Je préférai attendre dans la salle commune, prenant mon petit-déjeuner sans réellement me presser. Derrière moi, la porte s’ouvrit et Cid sortit, habillé de la tête au pied, à l’exception de sa tête sur laquelle les cheveux encore humides partaient dans tous les sens.
« - Dépêche-toi ! Me lança-t-il amicalement tandis que je grommelais une remarque désobligeante sur le temps qu’il mettait à se doucher, ce qu’il ne releva pas alors que je fermais la porte de la salle de bain. »
Après m’être douché et avoir mis mes vêtements du jour, je finis par rejoindre Katia et Cid qui s’étaient installés devant la mairie, attendant sans réellement montrer de signe d’impatience. J’avais fait le plus vite possible. D’un pas léger, je me dirigeai vers l’orée de la forêt où devait débuter notre traque. Cid me tendit mon sniper que je tins à mon épaule grâce à une hanse accrochée spécialement pour le maintien. Ma sœur, dotée d’un fruit du démon de type Zoan mythique, prit sa forme hybride. Ainsi elle pourrait mieux sentir les odeurs et suivre les traces de notre proie. Déglutissant, j’évitai de me concentrer sur les voix autour de moi. Les animaux étaient vraiment gênants quand il s’agissait du Haki de l’Observation : Ils possédaient eux aussi une voix ce qui rendait difficile l’utilisation de cette aptitude que je venais à peine de commencer à contrôler.
A l'écart dans une taverne, sur l'île, un groupe de six personnes.
« - Les gars, il y a rien qui vous paraît étrange avec le contrat du jour ? - Qu’est-ce qui te dérange, Ivan ? - Ce gamin… Je l’ai déjà vu quelque part… - C’est juste une cible de plus, ne t’emmerde pas avec ça. - Mais Marc… ! - On a un contrat, on l’exécute, point à la ligne. Fais pas ta chochotte et prépare ton matériel, notre informateur nous a dit qu’il devait aller en forêt aujourd’hui, il sera isolé, on l’aura plus facilement… Par contre y’a une gamine avec lui. - C’est qui cette gamine ? - Sa sœur, mais elle est pas dans le contrat. - Il vient de qui ce contrat d’ailleurs ? - … - Tu nous le diras pas ? - Je sais pas de qui il vient, mais c’est bien payé. C’est tout ce qui compte. Aller, on y va. »
Erwin
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Sam 30 Aoû - 1:42
~°« Gamin, soit content, les hautes brasses considèrent que t'as gagnée le droit d'avoir une promotion au rang de Lieutenant et quelques jours de repos suite à notre dernière mission. File donc de ce navire pour les trois prochains jours et profites-en, j'veux pas t'voir dans le coin avant au moins ce soir, c'est un ordre ! »°~
Voilà ce que lui avait dit le colonel Marsters un matin avant de virer du navire, presque à coup de botte dans le derrière, la jeune nouvellement promue Lieutenant Prince au milieu du port de l'île dans laquelle l'escadron se trouvait amarré le temps de rencontrer un informateur et de faire des provisions : l'île de Micqueot. Aussi connue sous le doux nom du « coin a picolots » de North Blue dans la 4ème S.R.E.C..
« Oooookaay... félicitation Katherine : pour ta promotion au rang de Lieutenant tu as le droit de passer la journée dehors sans fric dans un coin malfamé... »
Prononça à voix basse le prince de la marine en recadrant sa casquette sur son crâne avant de pousser un soupire et marcher en direction de la ville.
La ville de Micqueot n'était pas aussi sale que les rumeurs le laissaient transparaître, probablement grâce au effort du dirigeant du coin qui, apparemment, était un civil. Ceci dit, Katherine n'avait pratiquement aucun intérêt pour les tavernes et autres bars et elle commença bien vite à s'ennuyer quand elle remarqua qu'il n'y avait pratiquement que ça comme enseigne dans les parages à visiter. Elle fut aussi accostée par quelques demoiselles un peu éméchées, ce qui n'arrangea pas son embarra et sa frustration grandissante.
Ce n'est que part un hasard total en tournant au coin d'une rue pour échapper à une alcoolique trop entreprenante que Katherine finie par quitter la ville et se retrouver devant l'entrée d'une forêt. Elle se demanda quelques instants si il ne faudrait pas mieux retourner en ville lorsqu'elle entendit sa poursuivante l'appeler derrière elle, aussi le prince ne se pria pas et s'enfonça dans la foret sans perdre de temps.
°Au moins, je devrais pouvoir être au calme ici.°
Pensa la jeune femme avant de remarquer que son ventre grondait. Elle n'avait encore rien mangée de la matinée et la faim se faisait sentir... Sans y réfléchir plus que cela, la marine plongea ses mains au niveau du coté extérieur de ses jambes dans ce qui semblait être des gants. Elle enfila de cette manière son arme, le neko no te, pour se préparer à la chasse.
« Rien de tel que de parer l'utile à l'agréable... ma proie, qu'elle que tu sois, j'arrive ! »
Un déclic sembla se produire dans l'esprit de la demoiselle au moment où elle prononça à voix basse cette phrase... elle venait de passer d'humaine se promenant dans la foret à chasseur en quête de son repas.
Katherine était alors bien loin de se douter de tout ce qui allait se produire au cours de cette journée de repos pas comme les autres.
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Sam 30 Aoû - 18:56
Urumy Bells
Traqueurs et Traqués [3]
Une constatation simple, quand on travaille dans l’armement au black, on ne gagne pas grand-chose, du coup plus les coins craignent, mieux on vend ! Etrangement oui, c’était vraiment sur les îles ou le crime était le plus haut que Urumy vendait le plus, voilà pourquoi elle sortait de plus en plus armée aussi. En même temps elle n’a jamais eu de problème vu l’arsenal que Urumy trimballe en permanence, deux révolvers à barillet éjectable, un canon à main, son kit de grenade E a la ceinture et ses bottes dont personne ne se doute le seconde fonction… Depuis quelque jour Urumy travaillait sur un nouveau projet, un fusil lourd semi-automatique a 3 canons, mais le projet était couteux ! En attendant de pouvoir le réaliser, quelques ventent non déclaré s’imposait !
L’île de Micqueot, un coin qui craint pas mal apparemment semblait parfait pour une halte de deux ou trois semaine, après 5 jours en mer Urumy arrivas à bon port, la première chose dont elle eut envie fut d’un bon verre de vin !
Une fois installé à la taverne la plus proche, Urumy enquilla plusieurs verres en fin de compte, après trois verres de vin bien mérité elle surprit une conversation à la table à côté ! Il s’agissait de 5 hommes, des mercenaires.
Urumy aperçu la photo d’un enfant, le garçon allait bientôt ce faire tuer, lui et sa sœur apparemment… Ce genre de chose ne ravissait pas Urumy, deux pauvre enfants qui se font abattre sauvagement juste car leur nom est apparu sur un contrat, un crime sauvage sans la moindre pitié n’y raison… Enfin après tout, c’est un travail comme un autre que remplissent ses hommes, ont pourrait en dire autant de mon propre travail, une marchande de mort… Chaqu’un sont travail… Urumy commandât un autre verre de vin et tachas d’oublier cette conversation !
Après quelque minute les 5 hommes se sont levés, au moment où ils étaient à la porte, Urumy réalisa une chose. Avec deux révolvers a barillet éjectable a la ceinture, elle pouvait vider 24 balles en moins de 5 seconde…
C’est étrange comme le destin est hasardeux, la vie de deux jeunes enfants que je ne connais même pas placé entre mes mains. A cet instant, j’avais le pouvoir d’abattre ces 5 hommes… Urumy plaça lentement sa main sur son revolver…
Les 5 hommes sortirent de la taverne, Urumy avait replacé sa main sur son verre de vin…
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Erwin
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Lun 1 Sep - 21:57
Traqueurs et Traqués [2]
La forêt était presque déserte. Il n’y avait ni bruit de feuilles bruissant sous les pas hâtifs des animaux, ni branches croquant suite au passage d’une bête affolée. Mes oreilles, tout comme celles plus aiguisées de Katia, étaient à l’affut. Inspirant lentement, j’essayai de faire disparaître le stress. Alors le regard de ma sœur se dirigea soudainement vers l’entrée du bois, et monopolisai alors mon attention. Elle dit d’une voix faible, ciblant la direction dans laquelle se trouvait la personne qu’elle pointait du bout du doigt :
« - Il y a quelqu’un qui devrait se trouver là-bas, un humain je dirais. Si c’est aussi un chasseur, on ferait bien de… »
Sans tenir compte de son avertissement, je me dirigeai vers l’endroit où se trouvait le visiteur des bois, un pas léger frôlant le sol terreux en essayant de faire le moindre bruit possible. Alors que j’arrivai à sa hauteur, je le détaillai brièvement : On aurait dit un jeune homme, peut-être une vingtaine d’années, un peu moins ? Mon regard ne le détailla que brièvement alors que ma sœur y resta plus longtemps, intriguée. Je lançai alors d’une voix simple :
« - Bonjour, on ne vous veut aucun mal, on est… en chasse. On voulait juste vous avertir de notre présence, ajoutai-je en souriant un peu. Je m’appelle Erwin Dog et voici Katia Ray, ma sœur. »
Les présentations n’étaient là que pour mettre en confiance, ce n’était même pas une marque de politesse à ce stade-là. Il fallait juste que le nouvel intervenant puisse se sentir en sécurité, même si nous n’étions de toutes les manières pas des amis. C’est à ce moment-là que la première branche craqua et que Katia, tout en conservant sa forme hybride féline, s’élança à une vitesse ahurissante à la poursuite de la créature dans les bois. Un sanglier ? Peu importe, j’abandonnai mon interlocuteur pour aller à la suite de ma sœur. Elle était un peu plus rapide que moi grâce à son Zoan, mais j’avais la chance de m’entraîner. Et en m’entrainant, ma vitesse s’était légèrement améliorée.
En quelques secondes, l’affaire aurait pu être dans le sac. Mais un petit problème survint. Un coup de feu fendit l’air, résonnant dans les bois et faisant accélérer le pas au sanglier tout en retenant l’attention de Katia qui le perdit ainsi de vue. Elle pourrait sûrement retrouver sa trace plus tard… Cependant en ce moment son regard était captivé par son ventre. Elle le baissait, touchant avec une main curieuse un liquide écarlate qui commençait à couler de ses vêtements.
« - Katia ! Hurlai-je en me dirigeant vers elle, ne voyant le tireur qui lui avait envoyé une balle dans le ventre, provenant de nulle part. Katia ! Merde, tiens bon ! »
Ma voix portait, si bien que je ne pouvais pas cacher notre localisation. En revanche, ma main s’était sans soucis posée sur mon arme tandis que je me relevai, esquivant un coup de feu qui visait ma tête. Je savais qu’elle n’allait pas mourir. Je savais qu’elle ne pouvait pas mourir d’une si malheureuse blessure. Pourtant j’étais en colère… affreusement en colère. Celle-ci ne dura pas puisque l’homme qui avait tiré sorti, les mains sur la tête.
Spoiler:
Désolé pour la faiblesse du post ^^' A la moindre question, MP o/
Erwin
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Jeu 4 Sep - 0:30
Doucement et silencieusement Katherine inspira puis expira. Elle recommença ce manège plusieurs fois, les yeux fermés, se concentrant ainsi sur son flot respiratoire, le préparant pour la chasse à venir. Lorsqu'elle se sentit enfin prête, la lieutenant réouvrit ses yeux avant d'esquisser un mouvement qui devait l'aider à se lancer à pleine vitesse vers la forêt... mouvement qu'elle interrompit quand elle remarqua enfin la présence des deux nouveaux venus.
« Bonjour, on ne vous veut aucun mal, on est… en chasse. On voulait juste vous avertir de notre présence. Je m’appelle Erwin Dog et voici Katia Ray, ma sœur. »
Kitty se stoppa net pour poser son regard sur celui qui venait de l'interrompre. Un jeune homme à première vue, à peu près de son âge, et sa... sœur ? La petite fille qui se trouvait devant elle n'était actuellement pas humaine, pas totalement, elle était à moitié félin à première vue. Soit c'était une race hybride humaine dont elle n'avait jamais entendue parler soit... soit elle avait mangé l'un de ces mythiques fruit du démon. Ces fruits, de ce que la lieutenant avait apprit dans sa formation marine, étaient des objets très convoités qui donnaient des pouvoirs mystérieux en échange d'un lourd prix à payer dans ce monde qui était le leur : ne plus pouvoir nager.
Malgré cela le prince de la marine pouvait voir que la petite demoiselle du nom de Katia semblait à peine être à la fin de son enfance. Quel tour du destin avait bien pu pousser la petite à être touchée par la malédiction des océans ?
Ne voulant pas paraître impolie, Katherine posa la paume de sa main droite sur sa poitrine au niveau du cœur, faisant bien attention de ne pas faire de mouvement brusque pour ne pas donner l'impression qu'elle allait attaquer avec son neko no te. Elle se pencha doucement en avant dans un mouvement révérencieux pour se présenter :
« Bien le bon... »
Zyufff ! La plus petite des deux était partie à toute vitesse vers la forêt avant même qu'elle n'ait pu terminer sa phrase. Katherine écarquilla les yeux sous la surprise, cette petite était rapide ! Le petite fut rapidement suivie par son frère, le dénommé Erwin, qui s'enfonça à son tour dans la forêt laissant ainsi le prince sur place. Soudain elle réalisa, ils étaient ici pour chasser, la petite avait dut repérer une proie !
« Oh non... »
Sans réfléchir plus, Katherine esquissa un sourire avant de pratiquer le mouvement rapide qui lui permettait d'utiliser le Stealth Foot, cette technique de déplacement rapide qui devrait lui permettre normalement de rattraper les deux civils. De la compétition en chasse, il n'y avait rien de mieux ! La jeune femme avait encore besoin d'énormément de pratique pour maîtriser ce déplacement rapide sans perdre de vitesse, elle avait encore du mal à repérer où poser les pieds pour ne pas trébucher.
Elle était sur le point de dépasser le frère avec l'idée de rattraper la jeune soeur quand un coup de feu retentit d'une direction qui n'était pas la leur. Le prince ne comprit pas tout de suite ce qu'il venait de se passer et ce ne fut que quand elle entendit Erwin hurler le nom de sa sœur qu'elle percuta, le coup de feu venait de blesser la petite Katia ! Un deuxième coup de feu retentit, manquant de toucher le frère, et Katherine qui était toujours en mouvement bifurqua un peu sur le coté pour aller droit vers le premier arbre venu... sur lequel elle posa son pieds pour prendre une impulsion qui lui permit de partir en direction du tireur.
Katherine ne s’arrêta pas quand elle vit le tireur avec les mains sur la tête, elle se contenta de passer à coté de lui pour continuer sa course vers une autre proie... un deuxième homme qui tenait un fusil derrière le premier et qui s’apprêtait à tirer vers le duo de jeune chasseurs. Elle le stoppa net dans son élan en lui infligeant un coup de pieds sauté sans prendre le temps de ralentir. L'impact envoya l'homme directement contre l'arbre le plus proche, faisant tomber l'arme de ses mains. Avant qu'il n'ai le temps de se remettre de l'impact, Katherine le menaça des lames de son neko no te.
« Je suis le Lieutenant Katherine Prince de la Marine Royale ! Ne bougez pas où je serais forcé de mettre un terme à votre existence ! »
La jeune femme, tout en garda la pointe de sa lame contre le cou de l'homme contre l'arbre, s'adressa à Erwin à voix haute :
« Comment va la petite !? »
Alors qu'elle posait la question, elle perçut le visage livide du premier des deux tireurs – celui qui s'était rendu – et elle comprit qu'il regrettait totalement d'avoir touché la petite Katia. Ceci dit, il semblait aussi effrayé par autre chose et son regard se posa dans une direction vers laquelle il n'y avait ni la fratrie ni le prince et son prisonnier. Katherine écarquilla les yeux quand elle y vit dans cette direction le bout d'un canon de fusil qui pointait vers Erwin.
« Il y en a un autre ! »
Eut-elle tout juste le temps de s'exclamer avant qu'un coup de feu ne retentisse. Il y en avait d'autres et soit ils n'étaient pas effrayés par le rang de Katherine, soit ils considéraient que cela valait le coup de prendre le risque de se faire prendre...
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Ven 12 Sep - 17:30
Urumy Bells
Traqueurs et Traqués [6]
Urumy avait fait son choix, le choix de raison était de continuer à boire un peu de vin, le problème quand la raison est associer a l’alcool, c’est que l’alcool lui préfère la folie…
Urumy après son septième verre de vin se lève brusquement de sa chaise se tenant à la table pour ne pas chuter et en hurlant…
« BANDE DE CONNARDS !!! V’croyer que vous pouvez faire n’importe quoi avec vos flingues… S’attaquer à des enfants c’est d’geulasse ! V’botter l’cul moi… »
Urumy sortie de la taverne en titubant se dirigeant vers son bateau en marmonnant !
Le temps que notre héroïne atteigne son bateau laisser-moi vous parler de son prototype, le Tri-Fusil. Il s’agit d’un fusil munit de trois canon lourd, les deux canon inférieur ont été conçu pour accueillir des obus de 552mn (classique), et le canon du haut lui est un peu spécial, car il doit accueillir des fusées d’artifice ! La munition n’est rien d’autre qu’une fusée utilisé pour les feu d’artifice mais légèrement modifier, la première sous couche de poudre incandessante a été booster avec de la poudre incendiaire et de la poudre noire, le dernier bloc lui est remplis d’éclat de shrapnel ! En gros quand on tire avec ce truk sa fait un beau et long sifflement (comme pour un feu d’artifice), mais a l’arrivé ont a une explosion de couleur qui brule très sévèrement et qui projette des éclats de shrapnel ! En gros, a l’impact cette arme est extrêmement nocive dans un rayon de 10 à 20m (oui c’est encore un peu aléatoire) ! Le problème avec ce canon et ses munitions c’est justement qu’elles sont encore trop aléatoires, en temps normal la fusée devrait partir parfaitement droit et exploser a 100m en provoquant un rayon nocif de 15m ! Pour le moment c’est encore un peu au petit bonheur la chance… Bref vous l’aurait compris, cette arme est très utile pour un carnage de masse et non une libération d’otage HAHAHA…
Après cette parenthèse sur le Tri-Fusil, retournons a notre héroïne qui viens enfin de récupéré son prototype du Tri-Fusil pour libéré les deux enfants… (Oui Urumy va les libérer avec une belle bleu incendiaire à éclat de shrapnel aléatoire… L’alcool et les choix de raison…)
Urumy avança dans la forêt temps bien que mal, inconsciente du danger qu’elle allait faire courir à ces deux enfants en utilisant son prototype pour tenter de les sauver…
Après une longue marche elle les trouva enfin ! Il était la a une 100ene de mètre, trois hommes pointait leur armes sur les deux enfants, un autre avait une lame sous la gorge, une femme avec les cheveux bleu le tenait en otage. Les hommes hurlait, il voulait que la femme aux cheveux bleu lâche son otage, mais elle ne se dégonflait pas et gardait sa lame bien en place ! Urumy plaça une fusée dans le canon supérieur de son prototype, se mis en joue en visant a peu prêt le centre de la prise d’otage, elle avait bien du mal à viser… Enfin aligné, Urumy pressât la détente !
Le tir partis en direction de la prise d’otage et Urumy s’écroula au sol, fier d’avoir sauvé ses enfants ! Mais en réalité, elle venait de tous les condamnés… Petit à petit, un sifflement sourd s’approchait du petit groupe !
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Sabor
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Dim 14 Sep - 11:17
« Traqueurs et Traqués ! »
Je me frotte la tête, puis les yeux, me levant avec la bouche pâteuse quand je vois Ton, mon caméléon, posé sur mon ventre, me fixant avec ses deux gros yeux. Je commence doucement à rire, tentant de me lever sans le faire tomber afin qu’il finisse sur mes genoux, je comprends rapidement ce qu’il veut … Il a faim ! Je sors donc de mon lit, Ton dans les bras, et me dirige vers la cuisine où je retrouve Blanche qui semble levée depuis un bout de temps. Lui demandant à manger pour le caméléon, on en vient à parler de Erwin. J’apprends qu’il est parti dans la forêt chasser avec Katia. Souriant en coin, je repense au jour où j’ai mangé mon fruit du démon, au jour aussi où j’ai réussi à duper tous les sangliers pour m’emparer de ce fruit maudit.
-Surveille-le, je vais me préparer ! -Mais, qu’est-ce que tu fais encore le rouquin ? -Erwin et Katia veulent chasser des sangliers ? Ils ont besoin de l’expert de cette forêt !
Elle ne semble pas comprendre et c’est normal, je crois que personne ne connait mon histoire sur cette île et la raison pour laquelle elle me tient tant à cœur. Fonçant dans la salle de bain d’où Jenifer vient de sortir, je me lave le plus vite possible, m’habillant ensuite et grimpant dans ma chambre. Un grand sourire sur le visage, j’enfile mes gants, accroche ma flûte à ma ceinture et redescends les escaliers, arrivant à nouveau dans la cuisine pour prendre Ton dans mes mains.
-A plus Blanche !
Lui faisant un signe de la main, celle-ci termine de préparer son omelette et commencer à servir quelques assiettes. Je dévale ensuite les marches, croisant Cid lorsque je sors. Lui faisant un bref signe de la main et un sourire, j’arrive enfin dehors, courant donc vers la forêt. Fronçant des sourcils parfois à cause des nombreuses voix qui habitent dans la ville. A un croisement de rue, je remarque ma bijouterie, posant ma tronche sur une fenêtre pour voir si tout se passe bien. Je fais un signe à une vendeuse, lui souriant avant de continuer ma route vers la forêt, y arrivant plutôt rapidement puisque j’utilise mon pouvoir à chaque fois que personne ne me voit. Certes, pas mal de monde connait mon Explosion pour l’avoir vu ou entendu mais peu savent le reste de l’étendue de mon pouvoir.
Alors que je cours, regardant un peu partout en fronçant des sourcils, je sors ma flûte, commençant à jouer une mélodie afin que les animaux du coin, surtout les oiseaux, les lapins, les petits animaux quoi, s’écartent, partent loin. Même s’ils sont petits, avoir toutes leurs voix qui résonnent dans ma tête m’empêche de me concentrer ou même de penser. Cependant, ma mélodie se fait interrompre par un coup de feu, baissant l’instrument au niveau de mon cou, j’entends ensuite Erwin hurler le nom de la petite. Mes yeux s’écarquillent, commençant à courir vers le bruit, me poussant sans gênes pour arriver assez près pour voir la scène, une femme disant à Erwin qu’un « autre » est là. Cherchant rapidement du regard, je vois un homme avec une arme, visant mon ami. Ni une, ni deux, mon cœur s’emballe à la pensée de voir Erwin mourir ainsi et voilà que je me pousse sur la trajectoire de la balle que vient de tirer l’homme. Le bras en avant, mon dos, dos à celui-ci de Erwin et un air sûr sur mon visage, la balle du bandit traverse mon gant mais est renvoyée directement vers le tireur, atterrissant dans son épaule lui forçant ainsi à lâcher son arme sous la douleur. Je me surprends moi-même je ne me pensais pas capable d’un tel acte.
-Il est fichu …
Je constate que mon gant est percé mais je n’attends pas plus longtemps pour donner un coup de pied dans l’arme au sol afin que l’homme soit totalement sans défense. Cependant, celui-ci pointe le doigt en tremblant vers quelque chose derrière moi. Me retournant, je vois une sorte de fusée voler de manière hasardeuse vers nous, une bombe ou … Qu’est-ce ? Prenant ma position de sumo, j’envoie une rafale de bulle d’air vers le projectile, espérant dévier la course de celui-ci bien plus loin de nous. Pendant ce temps, Ton tire un coup de feu, visant la demoiselle qui a lancé la fusée, tentant surtout de lui faire lâcher son arme comme je lui ai appris en visant l’épaule droite.
-Et bien Erwin, j’arrive pile au bon moment, hein ?
Souriant, fier de mon arrivée, je lève un pouce vers le ciel en lui faisant un clin d’œil, Ton, sur mon épaule, reprenant sa forme animale.
Mike Tay a écrit:
Vu que ça se passe après ma conquête je peux m'incruster alors je le fais ! En bref, Mike arrive et renvoie la balle du tireur qui visait Erwin et il tente ensuite de dévier l'attaque de Urumy alors que son pistolet zoan du caméléon tire vers la femme qu'il pense comme ennemie !
La rafale de bulle d'air étant :
-Close-combat : Rafale d'attaque Forte-Paume* plus rapides et plus puissantes.
*Forte-Paume : Une attaque pouvant être aussi bien lancé au corps à corps qu'à distance. En frappant dans le vide, l'air expulsé par les coussinets frappe la cible ainsi que toutes celles étant derrière celle-ci. Si utilisé au corps à corps, la personne est poussée vers l'endroit que Mike vise.
Shtoum (c)
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Mer 17 Sep - 23:53
Traqueurs et Traqués [3]
Alors que le dénommé Katherine Prince se présenta en ayant arrêté un de nos opposants encore debout, mon regard se porta sur les alentours et je ne pris pas la peine de lui répondre, soupirant longuement en sentant que les choses n’étaient pas terminées. Nos adversaires étaient plus nombreux qu’ils n’y paraissaient, et bien que j’arrive à déterminer leurs voix, les intentions étaient momentanément passives, de quoi nous laisser le temps de nous organiser. Katia gémit en bougeant légèrement, et ses mains allèrent écarter la blessure dans son ventre pour en retirer artisanalement la balle qui s’y était fiché. Pour n’importe qui d’autres, ce genre de choses aurait été un supplice, mais elle savait que si elle déclenchait le processus de guérison avec un corps étranger à l’intérieur de sa propre chair, les dégâts seraient désagréables. Elle n’avait pas encore le contrôle nécessaire pour faire remonter doucement le petit bout de plomb. Mais alors qu’elle s’opérait sans anesthésie, deux actions survinrent. Tout d’abord, la voix de Mike arriva dans mon champ de perception, et je jetai un coup d’œil dans sa direction. Mais au même moment, il intervint, renvoyant un projectile à l’envoyeur tandis que je me surpris à dégainer instinctivement mon revolver, dans l’idée de ne pas être sans défenses devant le reste de la petite troupe que j’avais localisé. Me concentrant, je n’aperçus pas mon camarade dévié le projectile et l’arme-caméléon tirer vers la demoiselle.
« - Merci, ronchonnai-je en sentant que la partie de chasse allait être remise à plus tard. Vous tous, les gars dans les buissons, sortez ! Ordonnai-je alors en faisant un tir d’avertissement sur l’un des arbres sous lesquels ils se cachaient. »
Une à une, les personnes qui nous avaient attaqué se mirent à découvert en déglutissant. Pourtant, l’un d’entre eux, un gaillard assez maigre et au regard grisâtre, ne sembla obéir à l’ordre que par ennui. Il regarda avec intérêt la balle ensanglantée sortir du corps de ma sœur, et un éclat pétillant arriva dans ses yeux tandis que la blessure se refermait. Il sourit alors, inspirant un coup avant de dire d’une voix grave, en contradiction avec son apparence chétive :
« - Un Zoan Mythique, le Paramécia des Coussinets et le Paramécia de la Téléportation… Ainsi qu’un membre de la Marine Royale. Je suis sûr que si on ramène ton corps, on aura un petit supplément. »
Un instant, j’aperçus sur le gant blanc qu’il portait à la main droite que le logo de Pharma’Coop y était inscrit. Qu’est-ce que ça voulait dire ? Ils nous envoyaient des mercenaires même chez nous maintenant ? Pharma’Coop était une entreprise pharmaceutique véreuse. Elle avait pour but de créer ‘le guerrier ultime’ au détriment de l’éthique, engageant de longues tortures sur des êtres pensants. En ayant détruit un de leur laboratoire-mère, nous les avions sûrement mis très en colère. Mais ne nous envoyer qu’une seule personne… Non, il devait y en avoir d’autres. Cette fois-ci, j’élargis mon pouvoir jusqu’aux frontières de celles-ci, et je pus sentir la présence de cinq autres personnes. Un petit groupe que je ne pouvais juger hostile, mais dans de telles circonstances…
« - Mike, il y a des ennemis un peu au Sud d’ici… Toi, Katherine Prince, je suis désolé de t’avoir embarqué dans tout ça. On peut se débrouiller tout seuls mais… Il faut les capturer. »
N’ayant aucune envie d’attenter à la vie de mon adversaire, je finis par décider d’aller directement au corps à corps dans l’espoir d’asséner un coup de poing à mon adversaire. Celui-ci ne sembla pas tout à fait d’accord, et tandis que les mercenaires lambda fuyaient, le reste des troupes s’approchaient à grand pas.
De droite à gauche : Marie, Tom, Karim, Pénélope, Barak
Marie et Tom avaient tous les deux décidés que ce jour-là serait le jour où ils se marieraient, définitivement. Les deux tourtereaux avaient bien essayé de passer à l’église mais au moment où ils étaient sur le point de se dire oui, un tsunami avait ravagé l’île, les laissant pour seuls survivants à ce drame. Puis ils étaient arrivés à une conclusion : Peut-être était-ce dû à une antique malédiction ! Excités à l’idée de braver le danger, ils avaient décidé de se marier coûte que coûte. Cependant, les choses n’étaient jamais aussi simples qu’elles ne pouvaient le laisser paraître : le prêtre se pendant la veille de la fête, un chien avait mangé leurs alliances et s’était étouffé avec, puis une vielle dame leur avait gentiment proposé d’officier leur cérémonie mais elle était morte d’une crise cardiaque en tenant son livre saint.
Cependant, c’était de cette manière qu’ils avaient découvert comment gagner leur pain, peut-être un désagréable jeu du hasard qui rendrait leur vie remplie de bénéfices. On les payait pour tuer les gens de manière à ce que cela paraisse ‘accidentel’. Et pour leur don unique, ils étaient payés à prix d’or. A côté d’eux, il y avait aujourd’hui le très célèbre dompteur Karim, un homme d’une pale beauté, aussi connu pour être l’un des meilleurs manieurs de fouet des Blues. Il était capable de dompter n’importe quelle bête, et c’est ainsi qu’il venait d’envoyer une horde de sanglier directement sur le petit groupe qu’il devait tuer. Ce serait une distraction suffisante pour les étrangler avec sa laisse d’épine. Mais il n’était pas le seul dangereux mercenaire de ce groupe. Près de lui, se trouvait une jeune femme au sourire malicieux. Cette femme-démon du nom de Pénélope était d’une fourberie sans pareil, et ses dagues étaient aussi bien des armes de jet qu’au corps à corps. Elle semblait au premier abord tout à fait normal, et pourtant son attitude provocatrice la rendait totalement antipathique à Marie.
Le dernier homme n’était pas des moindres. Il était baraqué, ses épaules larges lui donnaient l’air d’un combattant de bonne condition… Pourtant c’était sûrement le moins connu des mercenaires du quintet. Il s’était présenté sous le nom de Barak. Tout en observant le petit groupe, celui-ci se dirigea alors vers leurs ennemis.
Petit résumé:
Donc, pour mettre tout ça en scène, les mercenaires qui arrivent sont au sud de notre position. Il y a toujours un homme à côté de nous qu'Erwin attaque. Vous pouvez voir les mercenaires arriver au bout d'une minute MAIS d'abord, un troupe de sanglier nous attaque sauvagement. N'oubliez pas ce troupeau, parce qu'il a l'air totalement cinglé. Marie et Tom sont niveau 18, mas ne possèdent pas de particularité à part leur réputation, qui les a rendu HLL, et donc du coup vous pouvez les connaître de réputation. Ainsi, il faut faire en sorte que les conditions pour un mariage ne soit pas réunies... Si vous êtes superstitieux. Karim est niveau 22, il est dompteur et peut donc contrôler les animaux à proximité et perturber les Zoans. Il manie aussi le fouet très bien. Les deux plus dangereux sont Pénélope, une femme-démon (femme-cornue), ayant une force surhumaine et se battant avec un corps à corps dévastateur. Elle est de niveau 30. Attention donc à ne pas l'emmerder. Barak est... Quelque chose. Il est de niveau 35, et est le plus dangereux de tous les mercenaires. Je me garde sa PNJisation si ça ne vous dérange pas ! Le reste est PNJisable sans problème bien sûr. Quant à la personne sur les lieux, Erwin l'attaque donc je n'en parle pas. Voilà, pas besoin de tout assimiler à votre poste, juste l'idée des sangliers qui arrivent si ça vous intéresse.
Erwin
Sabor
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Jeu 18 Sep - 13:54
« Traqueurs et Traqués ! »
L’homme face à moi recule peu à peu, fuyant ensuite dans la forêt en se tenant l’épaule, saignant. Fier de moi, je me retourne, constatant que Katia a retiré la balle de son ventre et qu’elle doit à présent se soigner, seulement, comme Erwin et surement Pharma’Coop le sait, elle va avoir besoin de repos et surtout de dormir, on ne va pas pouvoir rester ici sinon la vie de Katia sera en danger. Mon ami rouquin ordonne aux gens de sortir des buissons, les uns après les autres, deux hommes sortent puis un troisième, semblant impassible jusqu’à voir Katia se soigner. Il sourit en révélant nos trois pouvoirs ainsi que le grade de la personne qui a l’épée sous le cou de l’un des bandits. Je fronce des sourcils en voyant ce que Erwin voit. Je vois aussi que son regard s’est posé sur le gant de l’homme.
-Mais qu’est-ce que vous faites ici ?
Déglutissant, Erwin me dit que du monde approche depuis le Sud, cinq personnes. Hochant la tête, je commence donc à me diriger vers le Sud, tenant Ton du bout des doigts sur mon épaule pour éviter qu’il tombe à terre. Je n’ai pas eu de réponse mais Erwin et le marine pourront facilement gérer ce gars-là, un bandit et la personne sur laquelle Ton a tenté de tirer. Courant donc, je ne m’éloigne pas trop, restant encore dans le champ de vision de tout le monde quand un troupeau d’une dizaine de sangliers court vers moi. Souriant en coin, je m’arrête, tournant la tête vers l’homme de Pharma’Coop.
-Les sangliers de la région ne me feront rien, hein.
Tournant ensuite la tête vers le troupeau, ceux-ci commencent à paniquer en me voyant, ayant des restes de la dernière fois qu’ils m’ont vu il y a un an. Les trois quarts des porcs partent dans la forêt, effrayé de par mon être sauf un qui reste face à moi. Je le reconnais bien celui-ci, c’est le chef de la tribu, celui à qui j’ai mis une bonne rouste la fois dernière quand Aria est partie et que j’ai dû évacuer ma colère. Comparé aux autres, effrayés et ayant fuis, celui-ci commence à donner des coups de sabot sur le sol, me chargeant alors que je mets ma paume face à moi, touchant ma main, celui-ci est poussé contre un arbre.
-Pars maintenant, pars !
Hurlant presque alors que l’animal couine, mon regard devient noir en pensant que quelqu’un a sûrement pris le contrôle de ces animaux pour se battre, quel monstre pourrait bien faire ça ? Je m’enfonce donc un peu plus dans la forêt, sortant cette fois-ci de la portée de vue de tout le monde je crois, faisant face après quelques instants à courir et me pousser aux ennemies.
-Ah, vous êtes cinq, quand même. -Ce n’est pas le rouquin que nous visions mais nous aurons sûrement un gros plus si on ramène son corps aussi, non ?
Fronçant des sourcils, j’adopte ma position de sumo, les détaillant un à un. D’abord, un il a un grand musclé, puis un couple semblant ordinaire par rapporte à la femme à côté qui ferait peur aux enfants aux détours d’une ruelle sombre. Enfin, il reste l’homme avec le fouet qui reprend la parole un instant.
-Tu n’as pas croisé mes amis ? -C’est toi l’idiot qui a forcé les sangliers à nous charger ?
Gardant donc les cinq dans mon champ de vision, je le vois sourire, sûrement fier de son attaque. Une chance c’est que les animaux ont fuis maintenant, autre que son fouet, il ne pourra plus appeler d’aide animale.
Mike Tay a écrit:
Vu sa "réputation" auprès des sangliers, Mike les fait fuir et le mâle dominant se met hors jeu tout seul. Ensuite, il fonce vers les 5 gros méchants pour causer un peu.
Shtoum (c)
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Erwin
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Dim 16 Nov - 20:16
Spoiler:
C'est un post d'abandon, j'ai donc décidé de faire une ellipse par facilité. Pour résumer ce qu'il s'est passé entre temps : les mercenaires sont arrivés et se sont présentés puis ont engagé le combat. Les deux tourtereaux ont décidé de ne pas poursuivre la bataille et se sont enfuis (Libre à quelqu'un d'autre qui ferait l'abandon après moi de choisir qu'il les a fait fuir). Voilà, voilà.
Traqueurs et Traqués [4]
Le combat était déjà bien entamé. Si Tom et sa compagne avaient pris la fuite lors des premières minutes de l’affrontement, Pénélope et Barak s’étaient montrés plus résistants. Le dompteur semblait, quant à lui, préparer minutieusement sa fuite. Ils n’étaient pas faibles mais leurs techniques de groupe laissaient à désirer : Des mercenaires recrutés sur le tas, qui avaient pour seul objectif de s’enfuir si les choses tournaient mal. Nulle paie ne valait de se faire tuer sur le champ de bataille, à part peut-être celle d’un commando privé comme la marine. Mais là, c’était une question subjective. Au moment où les choses avaient commencé à dégénérer, j’avais ramené Katia et ceux qui le désiraient à la mairie. Pour ne pas avoir à prendre de gants, il fallait le moins de personnes possibles aux alentours. Mon style de combat était basé sur mon habileté à m’approcher de l’adversaire et à lui tirer à bout portant.
« - Ne les laissez pas arriver au corps à corps, avait dit Karim en claquant son fouet trois fois d’affilé au sol après avoir sifflé dans une sorte d’étrange conque. »
Je me rendais bien sûr compte de tout ça, dans cette instance de combat que nous étions, ils n’avaient pas l’avantage et j’aurais pu les tuer en un rien de temps. Cependant, comme j’avais tendance à le faire remarquer, je n’étais pas de ces personnes qui craignaient la mort si ma vie était sacrifiée pour le bien de ma famille, mais l’infliger… C’était une toute histoire. J’avais toujours été incapable de tuer quelqu’un de sang-froid. Une question de mental, m’avait dit Cid à certains moments. Pourtant, c’était autre chose que ça, j’en étais conscient. C’était cette peur de ressembler à tous ces pirates, à toutes ces raclures qui prenaient impunément la vie des autres sans penser que c’est « quelque chose de mal. ». Je ne l’avais pas présenté dans ces termes à Cid, car lui-même s’était déjà porté garant du rôle de la Grande Faucheuse. Il avait tué pour le bien de son pays natal, pour une cause juste dont il ne s’était jamais justifié. Si, quelques temps plus tôt, il avait pu tuer tous nos ennemis de Pharma’Coop, il l’aurait fait. Et il voulait que je sois prêt quand le temps viendrait où il faudrait prendre des mesures drastiques. Que je ne sois pas un poids.
« - On dirait que tu as encore un long chemin à parvenir, Erwin Dog, s’écria Barak comme pris dans un accès de fureur. »
Dirigeant la paume de sa main vers moi, je remarquai un petit canon en son centre. A une vitesse prodigieuse l’air alla se compresser à la sortie du canon et l’expulsa vers nous, détruisant quelques buissons et arbres sur son passage. Je disparus, emportant avec moi nos alliés. Mon corps apparut sur le côté de la longue trace de terre que l’air avait formé. A présent, nos ennemis étaient dans les airs, attachés à un oiseau géant.
« - Ne le poursuivons pas, lançai-je d’une voix essoufflée. Rentrons. »
Alors que je dis cela, le son familier du métal frictionnant avec l’air arriva à mes oreilles. J’ouvris les yeux et reculai à nouveau. Qu’est-ce qu’ils nous envoyaient cette fois ? Regardant l’objet atterrir à nos côtés, j’eus à peine le temps de réagir alors qu’une explosion balayait le terrain autour de nous. Le reste d’herbe et d’arbre était calciné ou réduit à l’état de cendres. Fantastique, une partie de ce terrain allait être inutilisable et il allait falloir que Katia examine les environs pour voir si aucun fragment de bombe ne s’était dispersé avec la terre.
« - Reculez tous, il va falloir démarquer la zone pour éviter que quiconque n’y vienne… Et merde, c’est quoi ce merdier ? Pourquoi des assassins ? »
Tout en grognant, je me retournai vers la ville et m’y dirigeai d’un pas pressé. Il fallait trouver un moyen d’arrêter Pharma’Coop le plus vite possible.