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Ven 24 Oct - 16:40
Faire le plein ! Un problème de bétail ?
Heziel affichait un sourire radieux tout en observant droit devant lui. Ce début de matinée semblait prometteur. Là, derrière l’étendue d’eau restante, la terre les attendait ! Les provisions s’amenuisaient et l’appétit de Kain n’aidait pas vraiment à garder les stocks en quantité correcte. Surtout qu’il avait tendance à aller chaparder de la viande dans les tonneaux de sel du cuisinier pour se faire un « en-cas » comme il appelait ça à chaque fois qu’il se faisait prendre. Un jour, le brun devrait vraiment faire quelque chose à ce sujet… mais pour l’heure, terre signifiait île, île signifiait vie et vie signifiait nouvelles réserves ! Qu’ils trouvent un village auquel regonfler leur cargaison ou encore des animaux et baies sauvages, ça suffirait jusqu’à l’île suivante. Notre cuistot plaça les poings sur ses hanches avant de prendre une grande inspiration détendue. Puis il partagea la nouvelle à ses nakamas (oui, « ses », n’oubliez pas le petit Nescafé).
- Terre en vue ! Tout le monde debout là-dedans !
Il avait crié assez fort pour réveiller le colosse et son petit hamster qui roupillaient encore dans la soute de leur embarcation. Ce n’était pas une caravelle mais il était inutile pour eux de voir gros pour le moment, ils n’étaient après tout que deux hommes et un rongeur à bord. Heziel agrippa le rebord et observa la formation terrestre en vue. Elle avait l’air d’être boisée et la température était bonne. La fraîcheur matinale était à peine présente et notre pirate, en chemise blanche, se sentait comme un poisson dans l’eau. Il élargit son sourire et plissa les yeux, visiblement satisfait à l’idée d’aller faire quelques bonnes courses pour ses compagnons.
- Des paysages différents pour de nouvelles emplettes… et de nouveaux plats ! Géniaaaaaaal !
Depuis qu’il avait quitté Notebouque, un mois plus tôt, le cuistot marin avait eu l’occasion de mettre en pratique certaines connaissances théoriques, notamment des recettes requérant des ingrédients ou produits locaux qu’il n’avait jusque-là jamais pu manipuler directement. Cette aventure, aussi bien humaine que culinaire, lui plaisait de plus en plus. Qui savait ce qui pourrait l’attendre sur Grand Line ? Bon, ils étaient encore très loin d’y être, mais ça le faisait déjà rêver. Désireux d’approfondir son art tout en découvrant ce monde si vaste, Hezzy était frétillant de bonne humeur à chaque nouvel îlot et l’ambiance de cet embryon d’équipage en était positivement affectée. Il était une véritable boule de joie et surtout, il s’occupait intégralement de la gestion des vivres. Son capitaine avait quelques… problèmes avec les responsabilités, mais il le connaissait bien et ne lui en tenait pas rigueur. Il savait qu’il pouvait faire confiance à son ami d’enfance, là n’était pas le problème ! Juste… pas sur certains sujets et l’approvisionnement régulier de leur petit groupe en victuailles, ainsi que l’écoulement contrôlé de celles-ci, n’en faisait pas partie du tout. En vérité, autant le dire, si le brun n’était pas là pour essayer de museler l’appétit de son armoire à glace de camarade, toute trace de substance comestible serait effacée en moins de trois jours de voyage.
- Tant que j’y suis, je devrai aller préparer quelque chose à manger.
L’originaire de Mormoilnoeud se déplaça d’un pas léger jusqu’à la soute de l’embarcation, où il s’affaira à établir une liste mentale des éléments à sa disposition pour réaliser ce petit déjeuner. Les œufs avaient été consommés en premier lieu, il n’en restait donc aucun. Il manquait d’équipement pour conserver certains ingrédients, qu’il cuisinait peu de temps après leur obtention pour éviter de les gâcher. Un lot de patate était encore disponible, mais la conservation longue de ces féculents le poussa à ne rien en faire pour le moment. Selon ses souvenirs, il restait néanmoins une bonne grosse cuisse de porc à préparer. Il avait des oignons, de l’ail, et du pain conservé dans un emballage de tissu afin de ne pas se rassir trop vite. Ça serait bien suffisant pour un petit déjeuner. Il ouvrit donc le tonneau dans lequel il avait entreposé la viande… seulement pour constater qu’il était vide. Il resta béat devant cette révélation, observant le sel encore marqué par feu madame la cuisse de porc. Il se retourna comme un robot, l’air suspicieux, avant de se diriger vers le capitaine qui ronflait encore en dormant comme un loir, n’ayant visiblement pas daigné se lever suite à l’appel de son compagnon. Après quelques fouilles, il retrouva un os rongé à la perfection sous le corps de son ami, ce dernier s’étant visiblement endormi dessus pour cacher son méfait. Heziel esquissa un sourire, une goutte de sueur perlant sur l’une de ses tempes… tandis qu’une veine battait sur l’autre. Il avait encore piqué sans demander la permission, pendant le sommeil du cuisinier en plus ! Enfin… on ne pouvait pas changer sa nature de goinfre. Cela ne voulait cependant pas dire qu’on ne devait pas la combattre.
Fort de cette réflexion, Hezzy retroussa l’une de ses manches avant de lever son poing bien haut au-dessus de sa tête. Ce qui s’en suivit fut une cacahuète digne d’une prestation olympique qui se dirigea droit vers la boite crânienne du borgne avec toute la violence passionnelle d’un cuisinier privé de ses ingrédients du jour. Son mécréant de compère allait non seulement se lever et faire face à son méfait, tel un gamin pris après avoir fait une bêtise, mais en plus de cela il aurait droit à une belle bosse qui lui rappellerait pendant plusieurs jours de ne pas jouer avec les nerfs de son ami lorsqu’il s’agissait des provisions. La leçon s’effacerait sans doute de la matière grise diminuée de Kain tôt ou tard, aspirée par le vide sidéral de son cerveau. Ceci étant, c’était un geste libérateur dont Heziel n’allait pas se priver. Le poing de notre cuistancier alla percuter avec force la tête du grand gaillard, s’enfonçant dans sa tignasse grise jusqu’à son crâne.
- Tu vas te réveiller et t’expliquer tout de suite, ABRUTI !
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Heziel Coffe
Valentine D. Kain
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Mar 28 Oct - 22:17
Voilà une agréable journée... Cette dernière touchait à son terme. Le trio de rookies allait bientôt atteindre une île. C'était ce que disait la carte que Nescafé avait subtilisé durant une discussion charmante dont les détails vous échapperaient. La journée n'avait pas été des plus calmes. Kain était un ventre sur pattes. Il était très difficile de canaliser son appétit vorace. Pour vous donner une idée de ses repas, il a une nécessité de manger l'équivalent de trois repas en un seul. Ceci, uniquement en tant normal quand il n'a pas si faim que ça. Le ravitaillement des pirates se devait donc d'être régulié. Heziel Coffe, l'ami d'enfance du borgne, tentait plus que jamais de veiller au grain. Cependant, notre héros avait échafaudé des plans incroyablement intelligent, ce qui était un exploit en soit. L'histoire débuta au moment de l'application du dit plan.
Alors qu'Heziel Coffe et Nescafé semblaient dormir à point fermer, cela n'était pas le cas pour le capitaine du navire. Ce dernier avait son unique œil qui clignait de manière répétée. Il n'arrivait pas à trouver le sommeil. Ses narines s'agrandirent et semblèrent renifler quelque chose. Un filet de bave dégoulina alors de ses lèvres et alla noyer par inadvertance le visage de Nescafé. Kain se leva et se dirigea, en faisant le moins de bruit possible, vers la kitchenette du navire. Ce qu'il ne savait pas à ce moment-là, c'est que son filet de bave avait réveillé notre rongeur malgré lui. Le hamster pesta, mais le pirate ne sembla pas l'écouter. Énervé, Nescafé décida de le suivre discrètement. L'odorat de notre héros le mena jusqu'à un tonneau rempli de sel. Là, il retira le couvercle et plongea sa main dans le récipient en essayant de ne pas renverser de cristaux. Comment un abruti pareil pouvait faire preuve d'autant de délicatesse ?! Il en sortit une belle cuisse de porc. Satisfait de sa trouvaille, il remit le couvercle en place et alla prendre l'air. Il prit le soin de refermer la porte derrière-lui. Il évitait de ce fait un réveil intempestif d'un cuistot indigné. Il retira les quelques grains de sels qui étaient collés au morceau de viande avant de commencer à le déguster. Il admirait le calme plat de l'océan. C'est alors qu'il remarqua finalement le hamster qui était monté sur le rebord du bateau où était adossé le capitaine. Là, il vit le morceau de jambon avec admiration. Apparemment, lui aussi en voulait un morceau. Kain n'était pas très partageur, il mangea très rapidement le cuissot et proposa l'os à l'animal. Il avait laissé quelques morceaux de viandes à droite à gauche, mais rien de suffisant pour notre petite boule de poil favorite. Nescafé fit mine qu'il se suffirait de ces restes. Il commença à ronger l'os. Une fois que le rongeur eut fini son repas, il montra l'os bien taillé à son maître. Ce dernier lui demanda de jeter les preuves de leur méfait puis, il bailla et retourna à l'intérieur du navire. Contrairement à ce que l'on pouvait penser, notre hamster n'en fit rien. Il avait en tête un plan bien plus machiavélique. Le rongeur entra dans la cale du bateau où s'était recouché notre héros. Il se hissa sur le ventre de ce dernier qui s'était déjà mis à ronfler. Deux petites lueurs jaunes illuminaient le noir apparent de la pièce. Doucement, il glissa l'os sous le bras de Kain. Il ricana quelques secondes et alla lui-même se coucher. Ce n'était plus qu'une question de temps avant qu'Heziel ne comprenne le forfait qu'avait commis le capitaine la veille.
Le lendemain matin, alors que Kain était toujours en train de dormir, une ombre pesante se rapprochait. Le capitaine ne connaissait pas le destin que son crâne allait connaître sous peu.
Heziel: Tu vas te réveiller et t’expliquer tout de suite, ABRUTI !
~ Quelques minutes plus tard ~
Kain: Ferre en fue ! (tr : Terre en vue !)
Le pirate avait le poing levé vers la terre qu'ils étaient en train d'approcher. Son visage avait été atrocement déformé. Le hamster était en train de se moquer de lui. Bien évidemment, le borgne ne savait rien de toute cette manigance. Kain se secoua la tête. Ses yeux devinrent des étoiles, l'aventure devait probablement les attendre sur cette île ! Quelle genre de péripéties allaient-ils bien pouvoir vivre ? Dieu le sait, et bientôt vous aussi. L'ancre fut larguée aux abords de l'île. Le fait qu'ils avaient une si petite barque et qu'ils n'avaient toujours pas de pavillon noir à arborer les aidait grandement. Ils n'avaient nullement besoin de cacher leur embarcation. Notre héros ne calculait pas ce genre de broutilles, malgré que Nescafé avait par le passé tant bien que mal essayé d'expliquer ceci à son maître. Ils avaient jeté l'ancre aux abords d'un petit village. Kain s'étira et se mit à sautiller comme un enfant sur la terre, heureux de pouvoir marcher de nouveau sur un sol dur. C'est alors que lui vain l'idée du siècle. Il fit monter le rongeur sur sa tête. La vision de son futur proche ne laissait transparaître aucun doutes sur ses intentions. Des gouttes de salives perlèrent sur la terre qui en devint humide. Il prit son élan et commença à courir à vive allure après avoir lu une pancarte affichant « Marché ». Un nuage de poussière empêchait à quiconque de savoir qui il était, mais on pouvait facilement comprendre son dessein par la phrase suivante :
Kain : J'AI FAIMMMMMM!
Notre capitaine favoris allait-il s'attirer des ennuis dans ce petit marché ? Il était fort probable que le théorème qui consistait à dire que le pirate était un aimant à emmerde soit vérifié de nouveau. De plus, il sembla qu'il avait laissé son ami d'enfance derrière-lui sans songer une seule seconde qu'il aurait peut-être pu avoir besoin de lui. Ne serait-ce que pour transporter les sacs de provisions. L'originaire de Mormoilnoeud était un récidiviste du « je fais ce qui me passe par la tête ». Cela faisait parti de son charme, en quelques sortes...
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Kain parle en #990000
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Jeu 30 Oct - 13:51
Faire le plein ! Un problème de bétail ?
Avec un petit sourire de coin, le cuistot admirait son œuvre. Cette dernière se présentait sous la forme d’une énorme bosse ainsi que de différentes boursouflures sur la tête de son capitaine, qui avait eu un réveil pour le moins corsé. S’expliquant avec clarté et honnêteté (comprendre : bredouillant qu’il n’avait jamais entendu parler de cette cuisse de porc), Kain avait eu le droit à quelques autres cacahuètes made in Coffe pour se rafraichir la mémoire. Avouant finalement son méfait, avec une honte qu’il oublierait bien vite (dans la journée, tout au plus), le pirate aux cheveux blancs s’était ensuite précipité sur le pont. L’idée d’accoster plaisait au trio dans son intégralité. Heziel était loin d’être de mauvaise humeur, malgré le petit interrogatoire qu’il avait dû mener quelques minutes plus tôt. Au final, il décida que la très petite troupe mangerait un peu plus tard. Le temps de voir ce qu’il pouvait trouver. L’ancre fut larguée aux abords de l’île, sur des docks miniatures qui ne devaient sans doute pas servir à des bâtiments de plus grande taille. Leur embarcation restreinte paraissait déjà grande vis-à-vis de cette configuration. L’endroit devait sans doute être habité, les pontons étaient entretenus. La fine équipe débarqua donc en toute sérénité. Tout ce que le jeune cuisinier espérait, c’était de trouver un endroit où pouvoir réapprovisionner l’équipage en vivres pour encore quelques jours. Il se tourna vers Kain, qui avait placé Nescafé sur sa tête.
- Kain, j’aurai sans doute besoin d’aide pour -
- J’AI FAIMMMMMM!
Il détala à toute vitesse sans écouter un seul traitre mot de ce qu’Heziel avait tenté de lui expliquer. Un nuage de poussière se souleva sous la « charge » du mastodonte affamé. Mais comment pouvait-il avoir aussi faim ? Quel goinfre ! Le cuistancier des mers resta sur place, une petite goutte de sueur sur la tempe. Il se frotta finalement l’arrière de la tête, plissant les yeux en conservant le sourire. Après tout, il était de toute manière déjà trop tard pour qu’il puisse rattraper son compagnon qui avait au moins eu la décence de se diriger vers le marché. Ça aurait pu être pire ! Il aurait pu se perdre… oui, ayant grandi avec Kain, Heziel avait appris à positiver et voir le bien dans chaque action stupide de son camarade.
- Bon, je vais devoir me débrouiller tout seul j’imagine… héhé…
Il continua donc sa route, marchant d’un pas léger. Inutile de courir après Kain et de se fatiguer pour rien. Il espérait juste que ce grand dadais ne ferait pas de bêtises… pas trop, en tout cas. Le fait que l’endroit soit habité ne faisait plus aucun doute. Que les habitants soient amicaux, c’était moins certain. Le brun haussa les épaules tout en continuant sa marche sur le sentier conduisant à l’apparent marché : il n’y avait aucune raison que ça ne se passe mal, après tout ! Après quelques minutes d’une petite promenade rafraichissante, le fait de parcourir la terre ferme étant des plus appréciables après plusieurs jours ou plus passés en mer, Heziel finit par percevoir une activité humaine plus intense et chaleureuse. Sortant de la zone légèrement boisée, il se retrouva dans un petit village qui avait l’air d’être tout à fait paisible. L’architecture était assez simple, le patelin se composant de bâtiments aux formes semi-sphériques semblables à celles d’igloos. Les habitants étaient vêtus en toute humilité de tissus aux couleurs fades. Néanmoins, le sourire qui illuminait le visage de chacun donnait à cette scène somme toute banale une dimension attrayante. Des étals étaient disposés de-ci de-là et ne tardèrent pas à attirer l’attention de notre petit chef qui commença par un marchand de légume. Il ne voyait pas Kain d’ici, s’était-il perdu tout compte fait ? Au moins, il ne cassait rien comme ça.
- Bonjour ! Je vais vous prendre des oignons, une dizaine devrait suffire. De l’ail aussi, ainsi que quelques échalotes dans les mêmes quantités. Oh, quelques carottes aussi, disons huit, ainsi que du choux. Si vous pouviez aussi me dépanner quelques…
La liste continua ainsi devant un commerçant certes heureux de voir son chiffre d’affaire grimper en flèche de façon inattendue, mais également un peu perdu dans sa tâche. Oui, Heziel ne faisait jamais les courses à moitié… surtout qu’il avait un balourd à charge qui se ferait un plaisir d’écouler la cargaison en moins de temps que prévu. Le marmiton s’affaira à ne laisser aucun étal de côté et les passa au peigne fin, décelant tout ingrédient qui pourrait lui être utile pour la confection de nouveaux plats. Il essayait d’imaginer des recettes consistantes pour que Kain évite de retourner dans les placards, pour ainsi dire. Hélas, le colosse avait un appétit d’ogre et Heziel doutait de l’efficacité de sa méthode. Il acheta également des œufs, du beurre et des biscottes dans l’optique de faire une omelette à la chapelure dont son capitaine se souviendrait longtemps. Tout ça avec une bonne purée et des haricots… oui, ça pourrait éventuellement le caler pendant quelques temps. L’omelette à la chapelure était une valeur sûre lorsqu’il s’agissait de couper la faim de quelqu’un. La densité de l’omelette, à cause de la chapelure même, pouvait vous bourrer l’estomac en moins de deux. Hélas, il s’agissait ici d’un appétit vorace et presque inextinguible qui ne cessait de surprendre le cuisinier de bord.
- Parfait, ça devrait faire l’affaire ! reste plus qu’à…
Après une trentaine de minute de courses, celles-ci étant accélérées par l’expertise et l’œil avisé de notre cuistot, il se retrouva finalement avec un stock impressionnant à transporter. Ayant tout payé en bonne et due forme, son porte-monnaie venait d’en prendre un coup. Pas grave, ils auraient l’occasion de trouver plus de fonds sur la route. Une caisse et deux sacs remplis de choses à manger, voilà qui allait faire quelques heureux. En tout cas, le pirate aigre-doux soupira légèrement avant de plisser les yeux à nouveaux, se saisissant de la caisse en bois sous le bras droit et des deux sacs, larges et bombés par leurs contenus, sur l’épaule opposée.
- … Tout transporter. Et retrouver le zoive…
Effectivement, le représentant premier de cet équipage naissant format miniature manquait à l’appel. Heziel restait serein, il finirait bien par se montrer tôt ou tard. Après tout, on ne restait jamais bien longtemps sans nouvelle des exploits du capitaine Kain D. Valentine, grand maitre des catastrophes et situations loufoques… Ceci dit, ça ne voulait pas dire qu’il poireauterait ici longtemps. Le cuistancier commença donc à parcourir les étals avec ses provisions sous le bras, dans l’espoir de trouver son ami d’enfance assez vite pour qu’ils ramènent tout cela au bateau ensemble. Ils aviseraient ensuite de la nécessité ou non de rester dans le coin quelques temps avant de reprendre la mer. Pour l'heure, il fallait mettre la main sur cette tête de balais ambulante. C'est dans l'optique de cette noble quête que notre boucanier s'arma de sa voix la plus enchanteresse.
- KAAAAAAAAAAAAIIIIIINNNEUUUUHH ? OÙ T’EEEEEEEEEESS?
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Jeu 30 Oct - 18:30
Kain n'avait qu'une seule envie, manger en quantité gratuitement. Nescafé qui s'agrippait tant bien que mal à ses cheveux semblait bien s'amuser. Les deux avaient un filet de bave qui flottait à l'air, ne souhaitant en aucun cas se décrocher de leurs lèvres. Les passants regardaient le borgne hurler tout en courant. Des stands commençaient à se faire entrevoir, il redoubla d'efforts pour y arriver le plus vite possible. Ce qui intéressait par dessus tout notre héros était la « bouffe gratos ». Les échantillons que certains commerçants proposaient pour pouvoir attirer la clientèle curieuse. Il n'y manqua pas, que ce soit de la boisson ou du saucisson découpé en rondelles, il en avait presque pour son compte. Notre personnage s'accapara toute la nourriture qu'il pu. Il se déplaçait de stand en stand à la vitesse de l'éclair. Certains commerçants se demandaient même comment leurs mets pouvaient disparaître à la vitesse de la lumière. Un charcutier attira tout particulièrement l'attention du pirate et de son fidèle compagnon. Ils ne firent aucun quartier et attaquèrent l'assiette posée à la vue de tous sans sommation. Le fouet ne vit pas sa dernière heure. Le commerçant prit alors un fouet entamé et découpa des rondelles sans prêter attention à l'assiette. Ce n'est qu'une trentaine de secondes plus tard qu'il remarqua que sa vaisselle était toujours vide ! Il n'était pas loin de la réalité. Il n'eut pas de mal à comprendre ce qu'il se passait en voyant les deux pirates. Tous deux avaient une serviette autour du cou et se léchaient les babines tout en attendant la prochaine rondelle. Le capitaine se fit sévèrement sermonner et dû s'en aller. N'ayant pas pris d'argent sur lui, il ne pouvait en acheter. C'est alors qu'un rassemblement attira son attention.
Il s'approcha du monde qui semblait captivé. Deux hommes étaient en train de faire un bras de fer. L'un d'eux était assez fin et semblait avoir beaucoup de mal. Il luttait, mais se fit battre à plat de couture par son adversaire. Un homme au crâne rasé couvert de cicatrices qui ricanait. Un petit gros moustachu s'exclama. Il leva le bras du vainqueur en annonçant que son champion invaincu n'avait toujours pas... été battu. Ce jeu de rue avait habituellement un gain. Ici, le gain était, une cuisse de bœuf ! La participation était malheureusement payante. À en juger par la bourse bien remplie du petit gros, il avait dors et déjà remboursé le prix de sa viande. Kain s'avança, admiratif de la pièce. Il pu comprendre les règles du jeu par l'équation suivante « Kain = faim » ; « solution = viande » ; « gagner jeu = viande = plus faim ». C'est alors que notre héros demanda quelques pièces afin de pouvoir tenter sa chance. Il fut acclamé par l'animateur. L'adversaire de Kain ne semblait pas avoir peur de la taille du colosse. Il esquissa un sourire mauvais avant de s'échauffer l'épaule. Notre héros s'avança et donna les pièces nécessaires à la participation au jeu. Il posa l'ancre sur le côté et fit légèrement trembler le sol. La population fut effrayée par cet objet si imposant. Le pirate pose ses fesses sur la chaise tout en rigolant. Nescafé descend de ses cheveux et lève ses deux pattes en l'air. Le rongeur invita les deux adversaires à saisir la main l'un de l'autre sans demander l'avis de l'animateur. Ce dernier tenta de se ressaisir et annonça le début du duel. La boule de billard commence à forcer. Les deux mains ne bougèrent pas. Notre héros semblait assez... passif. Comme on pouvait s'y attendre, il savait qu'il devait gagner le jeu, mais comment... C'était là une toute autre histoire. Le visage du chauve changea de teinte, passant du beige naturel au rosé, puis au rouge, puis au cramoisi. La main du pirate ne bougeait pas d'un millimètre, à contrario, celle du « champion » tremblait comme jamais. Nescafé expliqua le but du jeu en faisant des mimes maladroites. Le pirate cligne de l’œil et sourit à son rongeur. Il acquiesça d'un « j'ai compris ». Il abat alors sa main sur la table qui explose sous l'impact. Un bruit de craquement provint de l'épaule de la boule de billard. Il lâcha une larme avant de s'écrouler au sol tout en se tenant l'épaule. L'animateur en resta médusé. Il se secoue la tête avant d'annoncer que le challenger était le grand gagnant de ce défi ! Il n'eut pas l'opportunité de remettre le prix au pirate. Il était déjà parti en compagnie de son rongeur, de son ancre et de sa pièce de viande qu'il goba.
Un piège sembla lui être tendu par le destin, alors qu'il était en train de regarder les étables tout en marchant, il fut attiré par une mamie qui faisait griller des brochettes. Il se déplaça rapidement, trop rapidement. Il n'avait pas vu la peau de banane sur sa route. Le hamster n'avait pas pu le prévenir, trop occupé à savourer son morceau de jambon. Kain dérapa sur la peau et vola en avant, droit sur la mamie. Il se prit le haut du stand sur la figure, se retourna sous le choc et s'écrasa sur la mamie. Le stand ne pu tenir et s'écroula sur ce dernier. Les villageois furent interloqué et se dirigèrent vers le stand. Tout à coup, la poutre qui servait à maintenir l'édifice vola et s'écrasa dans le mur d'une maison. Cela dévoila une femme vêtue de sa plus simple tenue qui était en train de prendre une douche. Elle hurla, se cachant les parties intimes de ses mains. Les hommes eurent tous à l'unisson des hémorragies nasales. Ce qui semblait être la grand-mère de la fille débarqua dans la pièce, elle aussi entièrement nue tout en demandant si la douche était libre. Les hommes se mirent alors à vomir à l'unisson. Toute l'attention se retourne alors vers le capitaine qui finit de sortir des décombres. La mamie teneuse du stand était complètement dans les vapes. Le borgne se saisit de la peau de banane ravisseuse et lui hurle dessus avant de la jeter par inadvertance sur la figure d'un autre. Des regards noirs fusent alors en direction du pirate qui ne comprenait pas ce qui se passait. La situation était critique et ça, il s'en doutait. Il fit un petit signe de la main à tous les villageois qui étaient restés statiques.
Kain: Salut.
Il s'enfuit sans prévenir à vive allure. Il est poursuivi de près par tous les citoyens qui hurlaient des insultes à l'égard de notre héros. N'étant pas une personne appréciée, il en profita pour dérober tous les stands de viande sur son passage. Notamment l'étale de l'homme qui avait le bon saucisson ! Toute sa cargaison lui fila sous le nez. Tous accrochés par un fil, ils disparaissaient un par un dans la bouche de notre héros. Il courut tout droit et commença à entrevoir son ami d'enfance qui était en train de hurler. Kain lui fit de grands signes tout en avalant un morceau de viande supplémentaire. Il n'y prêta pas attention, mais saisit par le cou Heziel avec le saucisson dans sa course. Tout en courant à vive allure, le borgne annonça sans se retourner au cuistot :
Kain: C'est dangereux, faut partir !
Cependant, savait-il où il allait ainsi ? Car le bateau était exactement à l'opposée de sa trajectoire...
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Kain parle en #990000
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Jeu 30 Oct - 21:52
Faire le plein ! Un problème de bétail ?
Après quelques minutes à hurler « Kain » comme un idiot, Heziel vit soudainement se profiler une autre colonne de poussière au loin. Il fut pris d’une sueur froide pendant que son esprit réalisait ce qui pouvait probablement causer ce dégagement poussiéreux, assez opaque pour complètement cacher ce qu’il y avait derrière. Il raffermit la prise qu’il avait sur ses achats, bien décidé à ne pas les laisser derrière lui, tandis qu’une montagne d’injures et de sermons jaillissaient de la direction à laquelle il faisait face. Il plissa les yeux et reconnut en définitive son abruti de capitaine qui revenait en courant, détalant comme un lapin devant une meute de villageois enragés. Il lui faisait des grands signes en dévorant un bon gros morceau de viande. Ceci dit, le cuisinier avait du mal à penser que c’était la cause de ce soulèvement populaire !
- Bon sang, Kain ! Mais qu’est-ce que t’as encore fou- *HRUGH*
Il n’eut pas l’occasion de finir sa phrase. Dans un mouvement digne d’un lariat (ou du coup de la corde à linge, si vous préférez), le grand bonhomme s’empara de son camarade en lui coupant net la respiration. Sa délicatesse légendaire à l’œuvre, le borgne manqua de peu de faire avaler sa pomme d’Adam à son compère. Peu regardant quant à l’état de ce dernier, il se contenta de lui expliquer la situation de la façon la plus concise pour son cerveau quelque peu limité.
- C’est dangereux, faut partir !
Les yeux révulsés l’espace d’un instant, le cuistot dans un premier temps surpris revint à lui lorsqu’il sentit un poids en moins sur son épaule gauche. Non, DEUX poids en moins. Les saaaaaaacs ! Il tenta vainement d’attraper le vide, mais la vitesse de course du mastodonte était telle qu’il en était déjà bien loin. Il agrippa bien fermement la caisse de bois qui lui restait, toussant un bon coup pendant que l’homme aux cheveux blancs les emmenait tous trois –Nescafé étant également là- dans une direction totalement inconnue.
- Kaaaaiiiin ! Enfoir - un premier choc dû à la débandade mouvementée et le fait qu’il soit toujours maintenu par la gorge comme un animal mort lui fit ravaler ses mots. LÂÂÂÂÂÂÂCHE MOIIIIIIIIII ! Hélas, l’autre n’en fit rien et se jeta dans les bois en le trainant comme une poupée de chiffon avec ce qui restait de ses emplettes. Désormais furax, le cuistancier se débattait comme un diable mais rien n’y faisait. Soudain, une première branche vint percuter l’arrière de sa tête. Son comparse ne faisait absolument pas attention à la façon dont il traversait les fourrés. Lors d’une longue course ponctuée de-ci de-là de « Enfoiré » « Abruti » « Trop con » « Idiot » « Mes berrys » « Mes courses » ainsi qu’un rare « Je vais te buter » qui fut ravalé en cours de route, Le capitaine emmena son équipage à travers la zone champêtre. Même dans sa situation, Heziel pouvait se rendre compte que ce n’était absolument pas la direction de leur navire. Il poussa une dernière insulte lorsqu’une ultime branche l’assomma pour de bon, ayant raison de la folie meurtrière naissante du cuistot marin à l’égard de son ami d’enfance. Tout devint noir et le pirate se laissa porter tel un chiffon usé au grès du vent, abandonnant toute conscience.
. . .
Posé contre un rocher, le corps inerte de Heziel n’avait pas fière allure. Sa chemise était toute tâchée de terre et marquée par les furieux assauts des branches. Il était lui-même griffé de façon assez ridicule, notamment au visage, ce qui en aurait fait rire plus d’un. Un rictus débile s’affichait sur son minois et des spirales remplaçaient ses yeux, témoignant d’un voyage plutôt tourmenté. Ses cheveux en pagailles contenaient encore quelques feuilles ainsi qu’un petit bâton qui avait été séparé des siens au cours des pérégrinations de son comparse avec sa pauvre enveloppe charnelle. Intérieurement, notre chef vivait un rêve : il flottait dans un univers infini d’ingrédients. Tous étaient plus incroyables les uns que les autres et s’étendaient à perte de vue, devant les yeux remplis d’étoiles d’Heziel qui flottait dans le vide intersidéral de son inconscient. Des ustensiles de cuisine l’accompagnaient et il s’en saisit avec autant d’excitation qu’un chat dans son quart d’heure à qui on laisse une bobine de laine. Il était l’heure de passer à la casserole ! Du moins, c’est ce qu’il pensa lorsqu’il tenta de couper une carotte qui se fit la malle. Tout sembla lors basculer et se ranger dans deux sacs énormes vers lesquels il se précipita à grande allure. Mais en fin de compte, il était si lent… ses sacs, il devait absolument les avoir ! Ils criaient, l’appelaient littéralement au secours, demandant à être ramenés au bateau pour être vidés comme il fallait. Alors qu’il allait enfin les atteindre, les yeux pleins de détermination, ils furent tous, lui compris, aspirés par un siphon géant comme dans des toilettes.
- LES COUUUUUUUUURSES !
Il se réveilla en sursaut, bondissant de son support comme un félin en poussant un grand cri avant de regarder autour de lui, les jambes arquées et les bras pliés, le tout lui donnant l’air d’un crabe en pleine gueule de bois. Il continua de respirer lourdement en constatant qu’il n’avait plus rien, pas d’emplettes, pas de provisions, rien ! On l’entendit dire « oh non non non non non » tout en cherchant partout, surtout derrière le rocher et les arbres environnants, espérant sans doute tomber comme par magie sur ce qu’il avait pu acheter plus tôt dans la journée. Il n’en fit rien, à son grand dam. C’est alors qu’il se souvint. Tout allait bien, jusqu’à ce que…. Kaaaaiiiiin ! Il pivota et remarqua sa silhouette un peu plus loin. S’approchant avec l’air d’un psychopathe, il retroussa l’une de ses manches, prêt à lui asséner un véritable coup de grâce pour venger ses pauvres petits légumes, condiments, morceaux de viandes et l’on en passe. Quand soudain, quelque chose attira son attention. La caisse était encore là ! Il laissa son nakama pour le moment et se jeta sur la caisse, se frottant dessus avec des larmes qui coulaient sur son visage, témoignant d’un bonheur intense. Il murmura des mots doux à son dernier espoir et, chose tout à fait naturelle pour le coup, tenta de l’ouvrir pour s’assurer que tout était encore dedans. Il se rendit compte qu’il n’y arrivait pas et finalement, comprit que la caisse était dans le mauvais sens. Lorsqu’il la retourna, il tomba sur un conteneur tout à fait vidé de tout contenu. La caisse était juste posée sur la face ouverte, lui donnant l’illusion qu’il restait quelque chose dedans. Non… il n’y avait rien. Un air à mi-chemin entre la douleur et le désespoir marqua son visage, dans un sourire étrangement glauque. Les larmes recommencèrent à couler et il s’enroula par terre en position du fœtus. Il adressa ses malheurs à son capitaine qu’avait pas ses deux yeux, un peu plus loin.
- Je n’ai… même plus la volonté de te taper dessus…
Cruauté infinie, Ô rage, Ô désespoir ! Cœur brisé et larmes ! Une si belle cargaison qui venait de l’abandonner. Tous ces plats qui ne pourraient pas être faits… d’ordinaire d’une bonne humeur exemplaire, le cuisinier se laissait pour une fois aller à une sorte de chagrin comique. Quelques minutes passèrent durant lesquelles Heziel resta ainsi par terre. Alors que notre camarade se laissait aller à sa tristesse profonde face à un destin si ignoble et immonde, quelque chose bougea dans les fourrés, attirant son attention et l’amenant à se redresser.
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Ven 31 Oct - 18:41
Kain attaqua son camarade sans même s'en rendre compte. Il sprintait et esquivait les quelques jets de fruits et de couteaux. Un poids semblait à peine le gêner au niveau des bras. Le pirate n'entendait pas les cris de son ami. Ces derniers étaient couverts par les hurlements des villageois et par ses propres « OoOoOoOh ! ». Une idée de génie appuyée par l'instinct de son hamster l'amena à pénétrer dans une forêt. Il lui serait plus facile de semer ses poursuivants. Seulement, quelque chose voulait lui barrer la route, les arbres. Ces trucs gènent le passage du colosse. Il décida donc de les défoncer à coup de poings ou en fonçant dedans tête baissée. Inutile de dire que la totalité de la faune locale tenta de s'enfuir en voyant l'arrivée de ce buffle. Nescafé s'était réfugié dans le col du monstre en tentant d'esquiver tant bien que mal les feuilles et branches qui arrivaient régulièrement. Kain avait malheureusement mangé le dernier morceau de viande qui lui restait.
Il ne cessa pas sa course pour autant. Les villageois avaient abandonné la poursuite, mais il ne s'en rendit pas compte. S'époumonant et terrassant la forêt, il fut stoppé par une branche plus grosse que les autres. Son bras alla en arrière au moment de l'impact. Le borgne se massa quelques secondes le bras. Il se retourna alors pour voir où se trouvaient ses ravisseurs. Il se rendit compte qu'ils avaient renoncé et sauta de joie.
Kain : BOUHAHAHAHA BANDE DE NULS! – Il regarda alors vers le sol et vit Heziel Coffe, son ami d'enfance, K.O, avec une bosse gigantesque sur le haut du crâne. - HEZIEEEEEL ! Qu'est-ce-qu'il t'es arrivé ?! – Il se jeta sur son coéquipier, et prit son ami inconscient dans ses bras tout en pleurant. Nescafé apparut sur l'épaule du borgne et se mit lui aussi à pleurer - Je suis sûr que ce sont les villageois... Les enfoirés ! Comment ont-ils osés!
Il vociféra ainsi pendant quelques minutes avant de décider de prendre soin de son nakama. Il trouva un rocher sur lequel l'adosser. Il y avait avec lui une caisse étrange. Notre héros se rapprocha et renifla la boîte. Que pouvait-elle bien contenir ? Probablement quelque chose d'étrange... Il décida d'ouvrir la boîte sous l’œil attentionné de son rongeur. Quelques mets en sortirent.
Kain s'était assis en tailleur avec Nescafé qui avait pris la même pose juste à côté. Coude droit sur le genou correspondant et tête reposant sur leur menton respectif, l'heure était à la réflexion. Pourquoi il y aurait-il une telle boîte ici ? Le duo réfléchissait à la question tout en mangeant la nourriture une par une. Les idées ne venaient malheureusement pas, c'était lassant. Le borgne s'endormit alors que le rongeur pu comprendre la raison d'existence de cet objet de provenance inconnue. Il réveilla d'un coup de pied ninja le pirate et lui somma de remettre la boîte comme ils l'avaient trouvé. Sous ses directives précises, le capitaine s'exécuta. Puis, Kain sortit de sa poche intérieur sa pipe. Il l'alluma grâce à une petite boîte d'allumettes qu'il gardait toujours sur lui. Il fallait attendre le réveil d'Heziel qui était toujours dans le monde de Morphée. Notre héros et son acolyte se mirent face à face, des éclairs jaillirent de leurs mirettes respectives. Soudain, ils se saisirent de bâtons et tracèrent une sorte de quadrillage sur le sol. C'est ainsi que Nescafé explosa lamentablement son maître durant une dizaine de parties de morpions. Alors qu'il perdit une énième fois, Heziel se réveilla.
Kain n'y prêta pas attention en premier lieu. Lorsqu'il le vit, il était roulé en position du fœtus vexé, une posture ninja d'un niveau très avancé que Nescafé avait encore du mal à maîtriser. Cette technique demande un moral tellement à plat que le rongeur n'avait jamais pu ne serait-ce qu'effleurer un tel degré de désespoir. Le borgne se rapprocha de son pote et lui fit une tape sur l'épaule en lui disant que ça allait. Il n'en fit rien et ne sembla même pas le remarquer, trop occupé à pleurer en boule. Notre héros haussa les épaules et s'apprêtait à donner une bonne cacahuète sur le crâne de son ami d'enfance pour le faire redescendre sur terre. Cependant, un mouvement dans le buisson d'en face attira son attention. Il prit soudainement son ancre et la lança sans prévenir, pulvérisant l'arbre qui se tenait juste derrière. Quelques secondes plus tard, ils décidèrent finalement de se rapprocher. Notre héros plaça son ancre dans le dos et écarta les branchages du buisson. Là, il découvrit un petit papy avec une toque sur la tête. Ses yeux étaient blancs, son visage livide, et des bulles dégoulinaient de ses lèvres. Il s'était évanoui. Kain se demanda pourquoi il était dans cet état en se grattant l'arrière du crâne avant de se faire frapper par une batte de baseball made by Nescafé.
L'équipage du borgne pu finalement réveiller le pauvre vieux à coup de vent et de branches. Il se secoua la tête et passa ses doigts dans sa petite moustache avant de contempler les pirates. Il s'exclama et commença à papoter avec nos héros.
Papy: Messieurs, je vous cherchais ! J'ai besoin de vous ! Vous êtes les personnes de la situation-nyon !
Kain: … Pas envie.-Il se fit de nouveau frapper par la batte-
Papy: Je n'ai pas beaucoup d'argent, mais si vous m'aidez... Je pourrai vous donner beaucoup de nourritures, notamment de la viande, je suis éleveur ! Aidez-moi s'il-vous-plait !
Kain resta fixe quelques secondes avant de se relever, il croisa ses bras puis s'adressa à ses amis.
Kain: Bon les gars... Je crois qu'on a pas le choix, si il insiste comme ça, va falloir l'aider...
Il tourna son visage vers-eux, son œil s'était transformés en cuissot de viandes et un filet de bave dégoulinait du coin de sa lèvre. Le papy n'avait pas encore expliqué le travail, mais le pirate semblait bien déterminé à la mener à bien.
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Ven 31 Oct - 20:46
Faire le plein ! Un problème de bétail ?
À peine s’était-il remis d’aplomb qu’une ancre vola droit dans les fourrés, brisant un arbre en deux comme si c’était une brindille. Des éclats de bois volèrent aux alentours et Heziel se protégea le visage. La partie supérieure de l’arbre tomba au sol et s’y écrasa avec fracas, provoquant la fuite de quelques oiseaux et un vacarme pas possible dans les alentours. Bien entendu, cette manœuvre subtile venait du capitaine borgne qui avait réagi à une possible menace avec une efficacité sans nom. Peut-être même avec un peu trop de zèle… Kain s’approcha finalement de l’arbre, suivit de son cuisinier de bord qui avait une goutte de sueur sur la tempe. Il ne cesserait jamais d’être surpris par les réactions excentriques de son ami d’enfance, ainsi que du bordel qu’il pouvait instaurer en l’espace de quelques secondes. Un vieil homme se tenait au sol, raide comme un piquet. Il portait des vêtements aux couleurs aussi sobres que celles arborées par les villageois, ainsi qu’une toque couleur de terre. Etait-ce un cuisinier ? Heziel se frotta le menton en observant l’état catatonique du grand-père, les yeux révulsés et la bave aux lèvres, un air choqué sur son visage moustachu. En fait, il s’était évanoui. Un « bonk » qui sonna creux marqua un coup de batte du petit hamster sur l’arrière du crâne de son maitre alors que le brun se frottait la tête, plissant les yeux d’un air gêné.
- Tu… n’avais pas besoin d’y aller aussi fort, je pense… héhé…
Le trio s’affaira donc à réveiller l’ancien en lui parlant, le secouant, l’aérant avec des branches bien feuillues. Hélas, Kain se trompait de côté et tentait vainement de lui donner de l’air en abattant la partie en bois de la branche sur sa tête. Il fallut que Nescafé lui explique pour qu’il évite d’abimer le pépé encore plus qu’il ne l’était déjà. Après quelques minutes de soins intensifs –aussi intensifs que des soins donnés par trois amateurs- le vieil homme finit par revenir à lui, se redressant et lissant sa moustache. Il déclara qu’il cherchait les pirates et qu’il avait besoin d’aide, qu’ils étaient les hommes providentiels. Le cuistot se contenta de sourire en plissant les yeux, se frottant encore l’arrière du crâne. Il n’avait aucune idée de ce dont le vieux pouvait parler. Kain déclara ne « pas avoir envie » et se mangea un autre coup de batte. Lorsque finalement, l’ancêtre proposa de les rationner pour la suite de leur périple s’ils pouvaient l’aider, mentionnant la viande qu’il détenait, le trio accepta de façon tacite. Kain avait faim, Nescafé aussi. Heziel, pour sa part, n’avait plus aucune provision et même si il n’aurait sans doute pas autant de choix qu’au marché, ça restait la seule solution qu’ils avaient sous la main. Il s’approcha donc de Kain avec un sourire mauvais et lui glissa un regard de tueur, ce dernier bavant déjà.
- Oui, surtout qu’un abruti a PERDU NOS PROVISIONS…
Il reprit son air joyeux habituel et se tourna vers le vieillard tout en retirant quelques feuilles qui restaient encore dans ses cheveux. Il n’avait aucune idée de ce qui pouvait les attendre, mais il était du genre à aider. Les pirates venus de Mormoilnoeud n’étaient pas vraiment de ceux qui provoquaient le chaos et la destruction, plutôt de bons gaillards qui traçaient leur bout de chemin sans embêter personne. Du moins, dans la théorie… les accidents arrivaient, surtout avec l’armoire à glace aussi empotée qu’une chauve-souris sans radar et sans aile.
- Dis-nous de quoi tu as besoin, Ossan. Nous t’aiderons avec plaisir.
Une lueur d’espoir illumina le visage du papy à ces mots tandis que quelques feuilles volaient encore en l’air, dernier vestiges de feu monsieur l’arbre, décapité par une ancre de bateau jetée par un mastodonte avec une adresse assez impressionnante vis-à-vis de la nature de l’objet.
- Vraiment ? Merci ! Merci infiniment de votre aide-nyon ! Il commença à faire des courbettes dans tous les sens en continuant de répéter « nyon » avant de finalement se reprendre, lisser sa moustache à nouveau et continuer ses explications en se mettant en tailleur devant un cuistancier des mers un peu interrogatif. Je m’appelle Antre Kott. Je suis un éleveur de bovidés qui habite un peu plus au nord du village duquel vous avez fui. Je suis propriétaire d’un terrain d’une dizaine d’hectares que j’utilise pour faire paître mes bêtes-nyon. Le commerce me permet de subsister et la commercialisation du lait de mes vaches et de la viande de mes bêtes m’offre une vie confortable, mais…
Il serra les poings et les dents, visiblement touché par le sujet qu’il allait aborder. Heziel s’accroupit à côté de lui et se fit plus attentif, décelant une certaine tristesse dans son visage. Il n’aimait pas vraiment ce genre d’expression.
- Voilà une semaine déjà que mon taureau, Mabull, est devenu fou. Il s’accapare la plus grande partie du champ et charge sans merci tous ceux qui tentent de l’approcher, y compris les autres vaches ! Elles doivent se partager le peu de prairie qui reste et sont effrayées constamment… il ne s’est jamais comporté comme ça auparavant. J’aimerai bien regarder et comprendre le pourquoi du comment, mais il est trop dangereux. Des amis ont tenté de m’aider à le maitriser et sont rentrés chez eux en boitant ! Je refuse de me débarrasser de lui, je m’en occupe depuis tant d’années… S’il vous plait… pouvez-vous m’aidez à calmer Mabull-nyon ?
Il se courba sur ces mots, implorant l’aide des deux hommes. Sa situation ne devait pas être facile pour qu’il aille jusqu’à une telle extension. Ses affaires et sa vie quotidienne devaient fortement être impactées par ce problème. Il semblait évident qu’il lui était impensable de tuer la bête et qu’il faudrait donc la ramener à la raison sans porter atteinte à sa santé. Ce n’était pas un taureau qui allait arrêter nos moussaillons ! Le plus petit des deux afficha un sourire chaleureux en mettant sa main sur l’épaule de l’ancien avant de l’amener à se relever.
- Pas d’inquiétude, Ossan. Nous allons t’aider à récupérer ton taureau.
- Encore merci-nyon. Je ne sais pas quoi dire… je… venez donc-nyon !
- Héhé, montre-nous la route, Ossan. Nous allons calmer ton animal en un rien de temps ! Puis, quelques provisions ne seront pas de refus, nous n’avons plus rien à cause de … pourquoi tu étais poursuivi, en fait ?
Il se tourna vers son ami tout en posant la question. Il ne savait toujours pas pourquoi il lui était arrivé dessus comme un boulet de canon vivant, hurlant des choses incompréhensibles avant de provoquer la perte de tous ses achats et de l’emmener au fin fond de la forêt sans lui donner la moindre explication, l’assommant en plus au passage. Il se contenta de suivre Antre Kott tout en observant son compère, attendant quelques éclaircissements de sa part concernant les évènements récents.
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Sam 1 Nov - 17:25
Nous revoilà avec notre héros, Kain D. Valentine, déterminé à aider le vieil homme. Afin d'éviter quelconques répétition, nous allons nous attarder durant quelques secondes à ce qu'il comprit du monologue du papy.
Heziel, de par sa gentillesse sans bornes, assura que les pirates se portaient garant de l'affaire. Il était vrai que notre trio n'avait pas réellement le choix. Du fait des folies des villageois, Kain avait été contraint malgré lui à s'enfuir. Le moment fatidique arriva, le cuistot demanda ce qui était arrivé au Borgne. Il attendait des explications plus précises notamment sur la raison d'une telle poursuite à travers le village. À cette question, le capitaine croisa ses bras et ferma son œil. De là, il pencha sa tête légèrement sur le côté en faisant une petite grimace accompagné d'un « hmmm ». Ceci était la preuve qu'il essayait de se rappeler ce qu'il s'était passé. Une ampoule apparut au-dessus de sa tête et sa bouche ainsi que son œil prirent la forme d'un rond. Il donna un petit coup de poing dans le creux de l'autre. Il expliqua alors ce qu'il avait fait et comment il s'était fait injustement attaquer.
Kain: J'ai glissé sur une peau de banane et une poutre m'es tombée dessus. Hmmm, au moment où je me suis levé j'ai du dégager cette poutre qui était plus légère que ce que je pensais. Résultat, une mémé a crié, puis tout les villageois m'ont poursuivi. Ils étaient vraiment bizarre tous ces gens héhéhé...
Il se grattait l'arrière du crâne tout en rigolant. Nescafé ne pu donner d'explications plus détaillées au cuistot. Au moment des faits, il était avec Kain dans les décombres, il lui était donc impossible de constater quoi que ce soit. Le groupe suivait le vieil homme qui se frayait un chemin à travers les branches arrachées par le borgne. Ils rejoignirent une route qui semblait être empruntée par de nombreux commerçants. Ils devaient l'utiliser pour traverser la forêt et aller d'un village à un autre. Une dizaine de minutes plus tard, ils quittèrent finalement la forêt. Un panorama très agréable vint s'offrir aux yeux du petit groupe. Des hectares et des hectares de champs qui s'étendaient à perte de vue. L'agréable odeur de fiente de vache invita le rongeur et son maître à mettre une pince à linge sur le nez tout en se moquant des vaches alentours. Leur route fut coupée par un troupeau de mouton originaux qui passaient d'un champ à l'autre sous l'oeil attentionné d'un berger accompagné de son fidèle chien. Ces moutons étaient uniques pour une raison bien précise. Ils ressemblaient énormément à leurs cousins à l'exception faîte qu'ils avaient tous une petite corne sur le front. De plus, ces animaux ne bêlaient pas, ils codaient [note : mot inventé]. En effet, leur « cri » étaient des « coooohd » plutôt que des « beeehh » de leurs cousins. La bande de mouton passa sous les Codent. Kain se moquait d'eux, il se fit attaquer en retour. Plusieurs de ses mèches de cheveux en furent arrachées. Après cette interlude, ils arrivèrent finalement au logis de notre Antre Cotte. Ses champs étaient grands et vide. L'un d'entre-eux avait son troupeau de vaches et de moutons (classiques cette fois-ci) réunis ! L'herbe de ce champ y était rare et un poids de bouse non négligeable se trouvait sur ce dernier. À l'inverse, le champ limitrophe était verdoyant et propre. Il était bien plus grand que celui où restait le troupeau. Le borgne s'interrogea sur cette situation. Il n'avait effectivement rien compris de la discussion antérieur.
Kain: Mais pourquoi ? Elles sont bêtes vos vaches Ossan. - Il se fit cogner par Nescafé. -
Antre Kotte: C'est la faute de Mabull-nyon, mon taureau... Regardez comment elles ont du mal à...- Il se fit couper par un âne.-
Kain: MABUUUUUUL!
Le capitaine jeta son ancre au sol et se rua dans le champ vert. Il ne semblait pas content et n'était même pas sûr que le taureau se trouvait bel et bien ici. Nescafé qui était sur l'épaule du borgne scruta les alentours avec ses « super-jumelles-de-hamster-ninja » et vit au loin le monstre. Un taureau bien musclé avec de nombreuses cicatrices. Ses cornes étaient abîmées, mais il ne semblait pas s'en préoccuper. Son corps était extrêmement développé. Il était couché dans l'herbe en train de rouler. Il prenait un petit peu de végétal, le mâchait, roulait. Il faisait le même manège, mais lorsqu'il vit le borgne, il se stoppa net. Il se releva et souffla d'un grand coup de narines, les herbes se plièrent au vent qu'il créa. Puis, il fit passer sa patte sur le sol quelques fois avant de se rapprocher. Il lâcha ce qui semblait être un avertissement. Afin de ne pas perdre le fil logique de cette histoire, moi, le narrateur, vais passer en « godmod », plus connu sous le terme de « narrateur omniscient » et ouais. Nescafé et le taureau eurent une petite conversation que voici :
Mabull: Dégagez de mon champ !
Nescafé: C'est vraiment pas sympa mon grand. T'es vraiment super cruel ! Pourquoi ne laisses-tu pas ces superbes femelles avec toi pour que tout le monde puisse super en profiter ?
Mabull: Parce que c'est moi l'patron et que j'ai cette foutu épine dans le coin de ma corne qui me démange. - Il montra la fameuse épine. Elle s'était enfoncée et avait pile poil la forme de la corne. De ce fait, il n'avait pas pu la retirer jusqu'à maintenant.
Nescafé: Ton nom correspond bien à ton personnage, t'es SUPER maboule, Docteur de la suuuuuper idiotie !
Kain: C'est pas super sympa c'que tu lui dis là Nes'. Il a insulté ta maman ?
Nescafé: Ta gueule Kain ! J'essaie d'avoir une discussion concrète avec le monsieur là ! Mabull-kun, laisse-nous t'aider ! On peut arranger ça !
Mabull: NON ! VA T'FAIRE ! J'SUIS PAS UNE VACHE
Nescafé: Kain, le taureau t'as traité de gros...
Mabull : Que...
Kain: TU M'AS TRAITE DE GROS L'TAUREAU ?!
Le borgne leva ses bras en l'air et lâcha un cri de guerre avant de se ruer sur le taureau. On pouvait entendre au loin un « nyon » particulièrement prononcé alors que notre héros volait à travers le champ. Il venait de se faire battre par Mabull ! Un combat épique semblait se profiler.
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Jeu 6 Nov - 16:59
Faire le plein ! Un problème de bétail ?
En s’accroupissant rapidement, Heziel pu esquiver son camarade qui volait comme un sac de pommes de terre suite à une charge frontale du taureau. Il observa avec de gros yeux Kain qui fonçait droit vers une barrière tout en volant, puis successivement les yeux blancs et les visages pâlichons de Nescafé et du propriétaire de la bête qui suivaient du regard le trajet de la « Kain rocket ». Le petit hamster piailla quelque chose tandis que le cuistot se retournait vers Mabull. Il le chargeait de plein fouet !
- Pas cool !
Il n’eut que le temps de placer ses mains sur les cornes du taureau qui courait tête baissée à toutes pattes, laissant sa musculature saillante se préciser sous une fourrure noire qui luisait sous le soleil. Quel bestiau ! L’idée de le cuisiner aurait pu lui traverser l’esprit, dans un monde hypothétique où il aurait fallu le garder intact et où il n’aurait pas été en train d’essayer de le transformer en carpette! Les pieds du brun dérapèrent dans l’herbe et il fut pris dans le mouvement du mâle dominant qui l’entraina au travers du champ, dégageant des brins verts au passage. Il tentait de freiner sa course pour le maitriser, mais rien n’y faisait, la force de l’animal était telle qu’à moins de le blesser en utilisant leur force de façon sérieuse, les pirates en herbes ne pourraient sans doute pas faire grand-chose. Poussant sur les excroissances osseuses du bovidé, il tenta de lui faire manger la poussière. Sans succès. Mabull finit par se redresser, furieux. De la fumée s’échappa de ses naseaux et il secoua vivement la tête vers le haut. Son corps entier se tendit et il bondit vers l’avant. Le cuisinier fut projeté droit vers l’avant et poussa un cri, effectuant un vol plané auquel le petit hamster donna la note de 9/10 avec un panneau miniature. En d’autres circonstances, il aurait sans doute été flatté, mais ça ne l’aidait pas vraiment ! Il s’écrasa finalement dans un buisson qui amortit sa chute. Sa tête lui tournait et des étoiles dansaient devant ses yeux. Il se massa les tempes en se redressant tant bien que mal et soupira.
- Difficile de maitriser un truc pareil sans y aller fort…
Il fit tourner son épaule qui craqua légèrement avant de regarder vers le champ à nouveau. Kain était reparti à l’assaut en poussant de grands cris comme il en connaissait si bien. Pour sa part, Nescafé s’accrochait tant bien que mal au borgne pendant qu’il tentait de supplanter le taureau en termes de force physique. Le cuistancier finit par faire craquer ses poings puis retourna à l’intérieur du champ en courant. Une longue bataille s’en suivit entre les amateurs de piraterie et la créature cornue qui se faisait toujours plus furieuse. Néanmoins, alors que le soleil continuait de progresser dans le ciel, l’épuisement commença doucement à prélever son dû sur les corps des protagonistes. En sueur et couverts de marques et de bleus, les deux hommes restaient alertes en observant Mabull. Ce dernier était également en nage et commençait à fléchir. Le cuisinier souffla un bon coup : ce combat n’avait que trop duré. Les encouragements et cris de surprise de Antre Kott avaient retenti pendant un long moment. Il était penché vers l’avant, derrière une barrière, tendu comme un ressort. L’attente le rongeait littéralement, il savait que ces individus avaient une chance mais rien n’était joué.
- Je suis sûr que vous pouvez réussir-nyon !
- Allez Kain… on y retourne !
Ils se jetèrent donc de concert sur le taureau dans ce qui semblait être une ultime tentative de le maitriser sans avoir à le blesser. Si c’était important pour ce pauvre éleveur, alors ça l’était aussi pour le brun. Ils mirent tout leur cœur à l’ouvrage et les beuglements enragés de Mabull retentirent bientôt entre deux volées d’insultes, principalement venues de Kain qui n’abordait pas forcément la situation avec autant de délicatesse que son compère. Ils tentèrent de coincer la bête en l’enserrant par les flancs, mais sans succès. Après un combat acharné, ils furent de nouveau mis au tapis. Heziel fut projeté droit vers le ciel pendant que le taureau ruait vers l’avant en repoussant Kain d’un coup de sabots violent. Se réceptionnant sur ses pieds, le pirate aigre-doux se retrouva au milieu des lutteurs. Kain se relevait d’un côté tandis que Mabull se reculait en piétinant le sol, dans la ferme intention de foncer droit devant à nouveau. Une idée germa dans le cerveau fatigué du cuisinier, qui commençait à trouver le temps long. Nescafé avait réussi à s’enfuir avant d’être propulsé avec le colosse au travers du pré. Il grimpa sur la tête du cuisinier en piaillant des choses que ce dernier ne comprit pas. Il fallait que le plus fort des bovidés gagne ici. C’était le principe de l’idée. Il fallait donc réveiller la bête qui sommeillait dans l’âme de son compagnon… le bovin ultime. LE GRAND BOVIN.
- Non mais c’est pas vrai ! Montre-toi utile un peu ! Si ton QI était un peu moins haut, je devrais t’arroser tous les jours ma parole !
Il fit plein de mouvements en pointant clairement Kain du doigt. L’objectif ? L’énerver et jouer les toreros avec les deux protagonistes. Il devait rendre Kain assez fort pour renverser Mabull et l’effrayer, sans pour autant que Mabull ne soit sa cible prioritaire. Kain ne comprendrait jamais le principe de « ne pas blesser » l’animal, mais Heziel pouvait déjà limiter les dégâts. Kain sembla ne pas saisir le lien entre le QI et une plante et se mit à bloquer : il réfléchissait.
- En plus tu passes ton temps à bouffer, on dirait le vieux Grag Hass !
Pour l’anecdote, c’était un fabriquant de bière du village de l’île de Mormoilnoeud, qui avait tendance à faire rouler ses tonneaux dans les pieds des gens lorsqu’ils ne l’écoutaient pas. Il était la plupart du temps pompette et mangeait comme un ogre. Kain, cependant, resta bloqué sur la première assertion et son ami d’enfance se flanqua une main sur le visage en signe d’exaspération. L’animal, énervé, finit par charger dans le dos du cuisinier. Il s’approchait dangereusement, cornes baissées telles deux lances vengeresses, bien décidé à en découdre pour de bon.
- Non mais c’est pas vrai ! KAIIIN !
Alors que le pirate en herbe s’apprêtait à riposter face au taureau, ce qui ne se ferait pas sans mal pour la bête, Nescafé sembla piailler quelque chose à l’attention du capitaine de l’équipage du borgne. Un changement d’air opéra sur le visage de l’homme à la tignasse blanche. Les paroles du petit rongeur avaient-elles fait mouche ?!
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Heziel Coffe
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Sam 8 Nov - 19:41
~Un jour quelqu'un a dit, qu'un trésor inestimable se trouvait quelque part dans l'océan, le One Piece. Que la personne qui le trouverait deviendrait le Seigneur des Pirates. C'est l'ère de la piraterie, la quête du plus grand trésor jamais rassemblé. L'âge de la réalisation des rêves.
La bataille dura une bonne partie de la journée. Kain était fatigué par cet énorme taureau qui ne cessait de l'envoyer voler depuis le début de la journée. Malheureusement, il n'était pas à même de le mettre à terre. Pour une raison qui n'était pas si obscure que cela. En effet, le borgne avait totalement zappé le fait qu'il ne fallait pas le blesser. En réalité, il n'était tout bonnement pas capable de faire la fête à Mabull. Il était plus agile que le Capitaine ! Quelle honte ! Les nyons répétés du papy énervaient plus que tout notre pirate qui l'insulta à plusieurs reprises entres deux vols. Nescafé qui était secoué dans la bataille décida de changer d'épaules. D'un saut ninja, utilisant les cornes du taureau comme appui, il se projeta sur l'épaule d'Heziel Coffe. Là, ce dernier se mit à faire un sacré spectacle. Oui, il jouait au plus malin en faisant des pirouettes classes, se rattrapant comme il le pouvait avec la cool attitude qui était de mise. Son ami d'enfance lui, atterrissait avec la grâce d'un éléphant qui aurait raté une marche d'escalier. Petite anecdote, comment un éléphant pourrait passer par un escalier au fait ? Passons cela, la situation était la suivante : Le bovidé se préparait à foncer de nouveau tête baissée droit devant lui. C'est-à-dire sur le cuistot qui était le nouvel hôte capillaire du rongeur. Derrière-eux se trouvait Kain qui ruminait de nombreuses insultes à l'égard de la planète entière. C'était alors que Nescafé s'exclama :
Nescafé: Les deux abrutis - Mabull et le borgne éternuèrent sans raison valable - sont vraiment ingérables !
Le cuisinier eut alors une idée. Il se retourna alors vers son compagnon et lui insinua que son Q.I état proche de celui de Mabull. Ce dernier en fut intimement vexé en lâchant un «Je suis sûr que je suis plus intelligent que lui moi, Monsieur à la coupe au bol! », un petit ricanement de mauvaise foi s'échappa de la bouche du hamster. Aux mots d'Heziel, le borgne prit un air perplexe, main sur le menton et tête en biais, il se fixa sur la phrase de son ami. Une bulle apparut subitement au-dessus de sa tête avec un oiseau qui se faisait arroser par le jeune Coffe.
Kain: Cuit ?...
Il annonça alors que le pirate était similaire à Grag Has. Le gros cochon assassin au tonneau de l'île de Mormoilnoeud d'où étaient originaire les deux protagonistes. Cependant, une fois de plus, notre héros ne comprit pas ces mots. Ne bougeant pas d'un poil, cette fois-ci il se demanda comment le gras d'une pièce de viande pouvait bien avoir du « gaz ». Une image de cola versée sur le jus de la viande apparut comme par magie dans sa bulle imaginaire. Le borgne était vraiment perdu dans ces explications approximatives.
Heziel semblait désemparé, le taureau entama sa charge. C'était sans compter sur l'aide de notre super hamster trop héroïque qui avait saisi l'idée de son hôte. Il se retourna vers le capitaine et commença à piailler.
Nescafé: Kain ! Hier soir, c'est moi qui ait mis l'os du jambon sous tes fesses. Grâce à ça, Heziel a pu découvrir que c'était toi qui avait mangé la viande, mais il ne sait pas que j'en ai également mangé tu vois. As-tu vraiment cru que tu avais glissé sur une peau de banane qui venait de nulle part ce matin ? Depuis quand crois-tu que je te berne ? C'est moi qui l'ai jeté après l'avoir dévoré pour bien me moquer ! Et c'est réussi ! Bakaaaa ! -Il fit une belle grimace qu'il nous fit à ce moment-là -
Notre héros ne bougea pas durant les premières secondes suivant cette déclaration. Des veines apparurent sur sa tempe et il retroussa des manches invisibles avant de se mettre à hurler. Son sourcil se fronça et ses canines s'aiguisèrent. Son œil blanc de colère ne laissait transparaître son iris. De la vapeur d'eau sortit de ses narines et il commença à charger comme le demeuré qu'il était. Son but ? Étriper son hamster qui était à l'origine de tous les maux de sa journée. Heziel ne bougea pas à l'arrivée du capitaine. Ce ne fut qu'au dernier moment qu'il sauta et esquiva la charge de notre héros qui concorda avec l'arrivée de Mabull. Kain attrapa le taureau par les cornes et les serra avec force.
Kain: HORS DE MON CHEMIN!
Avec sa force excessive totalement abusée de héros de manga, il jeta le bovidé derrière lui. Ce qu'il ne savait pas, c'est qu'en serrant les cornes ainsi, il brisa par la même occasion l'épine qui s'était enfoncée à proximité de la corne du taureau. De ce fait, elle pu finalement finir de quitter le corps du bovidé. Mabull était tout retourné, au sens propre et au sens figuré. D'une part car il était sur le dos dans le champ et d'autre part parce qu'il se sentait terriblement bien ! Il sautilla dans le pré, heureux. Le mec aux nyons s'exclama en voyant son taureau heureux et courut dans les champs pour féliciter le trio qui venait d'accomplir sa mission. Il stoppa in extremis la charge que préparait Kain pour assassiner son hamster. L'annonce du don de nourriture promis le calma. Une fois de plus, l'estomac du borgne venait de l'emporter. Une valeur sûre pour calmer le monstre gourmet. L'heure de la récompense avait sonné !
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Spoiler:
Kain parle en #990000
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Jeu 13 Nov - 13:08
Faire le plein ! Un problème de bétail ?
Il était temps de voir si son plan allait fonctionner ! Heziel n’avait aucune idée de ce qu’avait pu raconter le hamster au borgne, mais cela semblait avoir fait effet. Sans un mot (oui, une suite de bruits enragés et inarticulés n’est pas considérée comme un « mot » ici), le grand pirate se jeta vers son cuisinier et, par extension, vers le rongeur qui venait de devenir la cible de sa vindicte. Dans le dos du brun, Mabull chargeait avec furie. Le cuistancier et le ninja en fourrure allaient-ils finir en pancakes entre deux bœufs en colère ? Certes pas ! Au dernier moment, l’originaire de Mormoilnoeud se retourna avec vigueur avant de monter sur la tête du taureau d’un jeu de pieds habile, avant de sauter pour se retrouver derrière la bête. Celle-ci continua sa course pour finalement entrer en contact avec un Kain très en colère. Le choc de titan immobilisa les deux protagonistes dans une joute de force brute, l’homme se saisissant des cornes du taureau. Se réceptionnant, Heziel observa ce que donnaient ses manigances.
- HORS DE MON CHEMIN !
Tout à coup, la magie opéra, Le miracle se produisit. Dans un élan de force surhumaine, le mastodonte au cache œil souleva son adversaire bestial et le projeta dans son dos. Le vol plané de Mabull était impressionnant et Heziel plaça une main en visière pour ne pas en rater une miette. Nescafé donna la note de 8/10 à ce déplacement formidable. Le bovidé atterrit lourdement quelques mètres plus loin dans le dos de Kain, dans un grand fracas, soulevant au passage un nuage de poussière important. Néanmoins, le cuistot du esquiver le reste de la charge folle du capitaine pour se saisir de Nescafé, d’une roulade. Il se préparait à en effectuer une autre lorsque Antre Kott intervint pour féliciter le trio.
- Inutile de continuer-nyon ! Mangeons plutôt ! Nyonyonyon !
Visiblement, la mémoire de poisson rouge de Kain sembla prendre le dessus et tel un chat devant la promesse d’une gamelle remplie, il sembla oublier tout de la situation présente et ses priorités furent redéfinies vers le remplissage de son estomac. En arrière-plan, le grand taureau sautillait dans le près d’un air heureux. Nescafé l’avait rejoint, juché entre ses cornes. Il délivrait un air de saxophone festif aux environs. Les autres vaches commencèrent à s’approcher et finalement, ce fut un véritable concert animalier qu’offrit le petit hamster. L’ordre était rentré dans le champ de Mr. Kott. Le troupeau eut vite fait d’investir l’espace qui lui était rendu. Pour leur part, nos pirates en herbe allèrent déguster une bonne charcuterie du coin. Après tout, Heziel n’avait toujours pas eu le temps de faire à manger… son estomac grondait après tout cet exercice et il comptait bien répondre à « l’appel du ventre » comme il aimait appeler ça. Le reste de la journée se passa paisiblement, les forbans se reposant dans la petite maison de l’éleveur. C’était la moindre des choses pour lui que d’offrir le gîte et le couvert à ces pirates qui lui avaient sauvé la mise. C’est ainsi dans une excellente humeur que nos pirates profitèrent d’une minuscule fête improvisée avant de reprendre la route pour de nouvelles aventures.
- Encore merci, Ossan ! Prend soin de toi et de toute ta clique !
Un sac de provisions plein sur une épaule, Heziel faisait de larges signes au paysan qui souriait paisiblement devant le pas de sa porte. Il était temps pour nos moussaillons de reprendre la mer, ils s’étaient assez amusés ici. La quiétude était revenue dans la vie du vieil homme et notre cuisinier n’en était que plus satisfait. Il avait le sens du service ! Et puis, ils avaient été récompensés grassement. Le jeune brun avait même eu quelques difficultés à accepter autant de victuailles, craignant que l’éleveur vienne à en manquer. Cependant, ce dernier avait insisté pour que notre trio reparte avec autant que faire se pouvait. De plus, le grand borgne n’avait eu aucun cas de conscience vis-à-vis de la chose et avait accepté sans réfléchir. Notre petit groupe finit par quitter la petite case pour de bon et repartit tranquillement au travers des bois. L’objectif ? Trouver la côte et la longer, car grâce au capitaine ils n’avaient aucune idée d’où s’orienter pour retrouver le navire. Ils passèrent ainsi une bonne partie de la soirée à marcher dans le but de retrouver leur rafiot. Cette promenade n’était pas déplaisante. Kain jouait avec ses crottes de nez en discutant distraitement avec Nescafé tandis qu’Heziel songeait dans son coin. Feraient-ils beaucoup de rencontres de ce type sur Grand Line ? Le cuistot avait envie de faire la connaissance du plus de monde possible durant ses aventures. Après tout, c’était en partie sa conception de la vie de pirate.
Ils finirent par atteindre leur embarcation. Il faisait quasiment nuit. Elle était restée intacte et flottait paresseusement, arrimée au quai. Il leur fallait reprendre la route, de nombreux trajets les attendaient encore entre les îles de ce monde et qui sait… peut-être que leur prochaine destination signerait l’apparition d’un nouveau camarade ? Leur bateau s’éloigna dans la nuit. Les provisions étaient suffisantes pour une bonne semaine de voyage. Alors que nos pirates en herbes décollaient vers d’autres histoires, une petite menace se fit entendre sur un ton joyeux qui ne collait pas du tout.
- Kain ? Si jamais je constate qu’il manque la moindre chose demain, je te jette à l’eau !
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Ven 14 Nov - 20:30
~Un jour quelqu'un a dit, qu'il y avait un trésor inestimable quelque part sur l'océan. Que la personne qui le trouverait deviendrait le Seigneur des Pirates. C'est l'ère de la piraterie, la quête du plus grand trésor, le One Piece!
Comme on pouvait s'y attendre de la part de notre héros favoris, la fête n'avait pas été sans liquidation de nourriture. Un véritable ogre sur patte qui pu se repaitre autant que possible face à cette arrivée massive de mets. L'homme aux nyons était des plus aimables. Kain ne semblait pas prêter attention à toutes ces quantités dépensées uniquement pour le banquet improvisé. Il était certain compte tenu de cela que le capitaine était plus que redevable envers ce papy qui avait su tenir ses engagements. La boisson coula à flot et les vaches dansèrent. Ils s'amusaient tous comme des petits fous. Sur le rythme imposé par le rongeur, le pirate et Mabull dansaient à l'unisson. C'était une fête remplie d'amour. Le vieil homme passa une partie de la soirée à raconter l'histoire de sa vie et des relations qu'il entretenait avec ses bêtes. Nos amis le regardaient à travers le feu qu'ils avaient allumé. Les yeux remplies de lumières, rivés sur ces récits. Divers animaux furent attirés par le bruit de ce repas pas comme les autres.
La fête ne dura pas autant que nos héros puissent le souhaiter. Vint alors l'heure des séparations. Tous étaient tristes de devoir se séparer aussi vite, mais en même temps, le réapprovisionnement du navire avait été effectué avec succès. Il était temps désormais pour eux de repartir à l'aventure. Il n'était sans oublier que leur véritable objectif n'était autre que la conquête de Grand Line. Le plus grands des océans, des aventures les plus épiques et mystérieuses les attendaient. C'était un pas de plus vers ce but qu'ils s'étaient communément fixés. Être un pirate était un choix de vie qui impliquait de grands danger. Bon nombres de pirates n'étaient pas du même bord que le borgne. Cette petite histoire anecdotique prouva bien ce qu'il en était de notre jeune équipage en herbe. Leur karma n'était pas de raser le monde et de le conquérir. Il s'agissait de l'appel à l'aventure, de la quête suprême à la recherche du trésor ultime. Une telle investigation accrochait immédiatement le titre de « hors-la-loi ». Ils en avaient conscience, leur périple ne serait pas de tout repos... Ils firent de grands signes en quittant notre ami et le retour au navire ne fut pas sans calembours. Le capitaine eut une confiance complète en ses camarades qui sauraient le guider correctement. Bizarrement, le chemin du retour ne fut pas si difficile que ça à trouver. Sur les bons conseils de Nescafé qui avait été le seul à être resté véritablement conscient de la situation lors de la course effrénée du bovin, il indiqua à Kain qu'il fallait emprunté le chemin fraîchement déboisé. Le borgne fit part des indications du hamster à son ami d'enfance. Il était vrai que sa discrétion aida pour la première fois.
Cela n'a pas empêché l'équipage pour autant d'arriver au navire à la tombée de la nuit. On pouvait dire qu'ils étaient chargés et la quantité de nourriture amassée était probablement suffisante pour tenir jusqu'à la prochaine île. Ils n'en revenaient toujours pas de la générosité du vieux. Les caisses de provisions qu'Heziel avait emporté lors de leur arrivée sur l'île avaient bien évidemment disparues. Ils ne purent ainsi récupérer leurs biens. Afin de ne pas trop attiser une colère justifiée des villageois, ils levèrent rapidement la voile de leur embarcation et extirpèrent l'ancre qui dormait sur le fond du port. Kain poussa le bateau et faillit de peu à tomber dans la flotte. Suivant les directives assidues du cuistot, la nourriture fut rapidement rangée. Alors qu'ils admiraient les lumières de la ville, Heziel lança une petite phrase pour titiller le capitaine qui était à ses côtés. Il le menaçait de le jeter à l'eau s'il venait à découvrir que ce dernier ait l'idée de chaparder des vivres sans autorisation préalable. Le borgne ne sembla pas l'écouter pendant quelques secondes avant de tourner son visage vers son ami. Il y avait un os coincé entre ses dents qu'il était en train de mâchouiller.
Kain: Fu as fis quelque foze ? (tr : tu as dit quelque chose?)
On pouvait voir au loin que quelqu'un fut jeté du navire et on raconta qu'il nagea de toutes ses forces pour remonter sur le bateau qui ne l'attendait pas. C'est ainsi que se termina leur petite escale sur cette île. Le moindre de leur passage était signe de folles aventures. Qu'allaient-ils leur arriver à la prochaine île qu'ils visiteraient ? C'est l'ère des pirates, l'époque où les épopées sont tout le centre de l'univers !