Feuille de personnage Niveau: (0/0) Expériences: (0/0) Berrys: Beaucoup
Ven 31 Oct - 2:42
Vice-amiral : Hijima Malia
Vice-amiral : Ezra Ronald
Vice-amiral : Sakuraba Yu
Contre-amiral : Utomo Karast
Mariejoa, la grande, la belle, la sainte, la radieuse mais aussi la brumeuse. Quelques jours auparavant elle avait accueilli le Conseil mondial, réunion des dirigeants des cent cinquante nations membres. Aujourd’hui elle verrait défiler un tout autre groupe d’individus, dont les premiers étaient déjà présents. Officiellement, il ne s’agissait que d’une « simple » réunion des Shichibuaki. C’était en tout cas les instructions que tout le monde avait reçu. Ainsi, comme d’habitude, tout le monde arriverait au compte-goutte, en attendant que le maitre de cérémonie – la louve brune – fasse son apparition. Les premiers arrivés furent un groupe non négligeable de… de héros. Du moins c’était comme ça qu’une importante partie de la population voyait ces soldats aux faits d’armes nombreux.
Pour bien se représenter la pièce:
La salle était relativement grande, très bien éclairée et divinement décorée. On l’avait spécialement aménagée pour l’occasion. Tout d’abord il y avait une grande table rectangulaire, particulièrement visible une fois la porte passée. Elle était réservée aux membres du Gouvernement mondial. Sur la droite de celle-ci il y avait deux autres tables, la première pour les Capitaines Corsaires et la seconde pour les autres invités. On avait également installé un bar dans le coin inférieur droit de la pièce et chaque hôte était invité à aller s’y servir selon son bon vouloir. Derniers éléments à pointer du doigt : le balcon avec le magnifique panorama et le grand tableau blanc dans le fond de la pièce.
(Malia) - Qui vote pour Ron’?
Un bras se leva, celui du concerné.
(Ronald) - Qui vote pour Malia ?
L’ensemble des bras se levèrent. La jeune femme bondit sur la table en revendiquant sa victoire : « Je t’ai battueuh ! » victoire que le blond contesta naturellement. Il remit en question la neutralité des collègues qui leur avaient servis de juges et se leva à son tour pour s’approcher du seul dans la pièce qu’il jugeait totalement neutre : Rasgarat Abel. Les fesses vissées sur sa chaise, le regard inexpressif dirigé droit devant lui, l’homme encore couvert de bandages ne prêta pas la moindre attention à l’officier, du moins jusqu’à ce que la présence de ce dernier dans son champ de vision ne devienne perturbante – et par là, comprenez que Ron avait rapproché son visage si près qu’Abel pouvait y voir la forme de ses pores.
(Ronald) - Hey, monsieur tro d4rk, on a besoin d’un avis. Entre Malia et moi, lequel d’entre nous mériterait le plus d’être promu amiral ?
(Abel) - …
(Ronald) - Haha, cette enflure a coupé son audioprothèse ! C’est un silence lourd de sens Malia, je gagne !
(Yu) - Et moi je continue de dire que ce débat n’a pas de sens. L’Amirale-en-chef n’est pas prête de prendre une décision qui pourrait nous mener à perdre un Amiral, sans compter le possible retour d’Aokiji, Kizaru et Akainu.
(Malia) - On sait Yu, c’était juste pour tuer le temps.
(Karast) - Y a autre chose que j’ai envie de tuer, beugla-t-il depuis l’autre bout de la pièce, t’appelles ça un milkshake ? C’est aussi chaud que le thé de ma mamie ! T’es à Mariejoie mec ! J’imagine que tu dois cuisiner pour des Dragons Célestes de temps en temps. T’as envie de leur servir du thé ?
Ne sachant trop quoi répondre, le jeune homme assigné au bar fit « oui » de la tête.
(Karast) - Mais non bordel ! Tu dois leur faire des milkshake, faut suivre ! Et c’est froid un milkshake, c’est froid !
Ils étaient là, les officiers hauts gradés de la très prestigieuse Marine. Tous n’avaient pas pu venir, mais le gratin avait répondu présent et heureusement, peu d’entre eux étaient aussi bruyant que le contre-amiral Utomo Karast. Tenez, le vice-amiral Mojoni Kisa par exemple, silencieuse, discrète, dont on pouvait entrevoir la tignasse dépasser la table, elle était entrée, avait pris une boisson sucrée puis était allée s’assoir sans prononcer le moindre mot. Pacifique l’avait forcé à venir, lui n’était pas là par contre. Elle leva soudain la tête pour dévisager le nouveau groupe d’arrivants. Ces personnes n’étaient pas censées assister à une simple réunion de capitaines Corsaires et chaque officier présent dans la salle le savait.
Capitaine exécuteur : Trawley Ferdrik
Directeur AOI : Aston Finley
Directeur CP8 : Poka Viktor
Division scientifique : Lisa Benz
(Finley) - Moi qui pensais qu’on arriverait les premiers.
(Ferdrik) - Techniquement nous sommes premiers. Leur amirale-en-chef n’est pas encore là.
(Shadow) - Ouais, et après ça s’étonne d’être devancé par les Décimas ?
(Viktor) - Asya Lida est une militaire compétente, elle doit être en train de s’assurer que tout se passe pour le mieux.
(Lisa) - Si vous sous-entendez qu’il pourrait y avoir un risque d’attaque, permettez-moi de vous dire que c’est ridicule. Mariejoa est probablement l’endroit le plus sûr au monde, le relief la rend très facile à défendre, sans parler de la garde ni des systèmes de défenses. Des études tendent même à prouver qu’à l’annonce d’une réunion des Shichibukai, l’ensemble du monde a plutôt tendance à se tenir tranquille.
Personne n’y trouva rien à redire ou plutôt, personne ne voulut se fatiguer à lui faire comprendre que de simples données n’excluaient en rien la possibilité d’une attaque. Satisfaite de son intervention, Lisa redressa fièrement ses lunettes avant de se diriger vers le fond de la pièce pour vérifier que le grand tableau soit bien en place.
Autre lieu autre mœurs, loin de là, à environ dix milles kilomètres, aux pieds de Redline, tout un dispositif spécial avait été mis en place pour accueillir les invités. Ils arrivaient par voie maritime et accostaient sur une sorte d’îlot terreux artificiel, du quel ils prenaient place sur une grande plateforme, protégée par un l’imposante garde de Mariejoa. Cette dernière, issue du cerveau des Benz, s’élevait rapidement grâce à un ingénieux système de poulie et de réservoirs d’eaux, jusqu’à la Terre Sainte, où ils étaient alors reçu par un impressionnant nombre de soldats au garde-à-vous. Ce n’était précisément pas ce qu’eut à subir Parcival Bradley. Le directeur du CP3 n’avait eu qu’à quitter sa somptueuse demeure et marcher un peu pour arriver devant l’imposant édifice.
En général, le MJ1 ce sera le GM, le MJ 2 ce sera les Shichi et les Cinq légendes. Pour ce tour ci, faut juste décrire votre arrivée, puis vos éventuelles interactions avec d’éventuels personnages. Vous pouvez arriver n’importe quand (par rapport aux autres) du moment que ça reste logique.
_________________
PNJ (Gouvernement)
Fenice Nakata
Messages : 15023
Race : Humain
Équipage : Tengoku no Seigi
Feuille de personnage Niveau: (52/75) Expériences: (879/1000) Berrys: 2.235.426.002 B
Ven 31 Oct - 3:25
Au-dessus des lois de ce Monde... ♠
❝ La pauvreté n'ôte de noblesse à personne, la richesse oui. ❞
Présentation brève du personnage • Nakata Fenice est un forban connu à travers le Monde pour être devenu récemment un membre du groupe des puissants Schichibukais. Maudit du fruit du Phoenix, il est craint à travers le monde. En tant qu'ancien agent du Gouvernement Mondial, il recherche ardemment la justice et l'égalité. Capitaine d'un équipage, il chérit ses camarades plus que tout au monde et ne pardonne aucune agression extérieure. Amoureux des arts et de la nature, il passe la majeure partie de son temps libre à penser et à exercer.
Résumé des précédents RPs • Devenu Schichibukai suite à des combats mouvementés face à l'équipage d'Harushige, Nakata a récemment fait parler de lui par l'intermédiaire de la conquête de Graou Island et par la mort de son bras-droit, Hato. Convié à la réunion de Mariejoa, le Phoenix, plus mûr et plus fier, s'apprête à tourner la page de son ancienne existence et à devenir un combattant au sommet.
Présentation brève du personnage • Holly Wate est une jeune pirate recrutée par Nakata sur South Blue. Elle l'a accompagné à maintes occasions, comme pendant la Grande Guerre ou la conquête de Graou Island, et est devenue une membre à part entière de l'équipage. Dernier bastion de la délicatesse au sein d'un équipage de fous, elle s'est assagie suite à de récentes mésaventures et en est revenue plus forte et déterminée à protéger ceux qu'elle aime.
❝ Laisse-moi raconter ❞
Comme prévu, le Gouvernement Mondial n'avait en rien perdu sa capacité à faire dans la démesure et dans le grotesquement grandiose. Nakata n'était toujours pas arrivé au sein de cette probablement fabuleuse salle de réunion qu'il se sentait déjà assailli de nausées devant un peuple aussi riche et bourré de privilège. La montée de Red Line grâce à une machine au mécanisme vraisemblablement complexe avait de quoi étonner, mais le Phoenix n'était plus à ça près. Poursuivi par quelques marines portant à grand peine ses ustensiles de peinture, conservant lui-même sa guitare accrochée à son dos, l'artiste se mit à suivre la direction naturellement indiquée par les soldats au garde-à-vous. Démesure, démesure... Poussant un léger soupir, essayant de ne pas y prêter attention en se demandant ce que pourraient bien protéger ces petits combattants alors qu'une pléthore de hauts-gradés se trouvaient à quelques dizaines de mètres, le Schichibukai continua sa progression en essayant de ne surtout pas prêter attention à ce qui l'entourait. Se retrouver ici lui donnait incroyablement envie de vomir. Fort heureusement, cela n'allait pas durer longtemps, quelques heures tout au plus. L'avantage qu'avait également le Fenice, c'était que son fruit du démon lui permettait, tout du moins s'il le souhaitait, de redescendre vivement jusqu'à Shabondy sans avoir à emprunter leur mécanisme saugrenu. Tant d'argent dépensé pour une minorité, tant de forces déployées pour étaler leur grandeur et leur force militaire... Définitivement, ces gens-là ne comprenaient rien à l'égalité. Tout n'était que sornettes et idioties, en ce lieu de débauche et de péchés. Au final, les Tenryubitos n'avaient rien à envier aux hauts-gradés du Gouvernement : tous partageaient cet innommable passion pour le tape-à-l’œil et le futile. A vomir, songea-t-il. Le combattant fut à peine arrivé à la porte de la salle qu'il entendit une voix fluette et féminine vanter les statistiques et la rigueur mathématiques. Reconnaissant vaguement l'uniforme de la Section Scientifique, plus sobre qu'on ne pouvait le croire au premier abord, le musicien prit la parole avec un sourire amusé et presque provocateur, ne mâchant pas ses mots alors qu'il venait tout juste de réaliser sa première entrée officielle :
Sauf votre respect, illustre scientifique, je doute que les Yonkous ne se préoccupent véritablement de statistiques. Ils sont des hommes d'actions, pas de pensées, et ils ont probablement cet illustre mérite que celui de comprendre que tout n'est pas acquis. Mais après tout, le Monde serait trop juste si la Section Scientifique passait son temps à travailler pour le bien commun plutôt qu'à calculer des inepties, pas vrai ?
Le mépris et la condescendance dont il avait usé dans ses palabres n'étaient nullement camouflés : il était un pirate et avait cette réputation ici. D'un rapide coup d’œil, le jeune homme repéra quelques têtes célèbres dans le lot, remarquant qu'il ne reconnaissait toutefois qu'un quart de la populace regroupée pour l'occasion, pour le moment. Rasgarat Abel, son camarade et son aîné au poste de Schichibukai, en faisant partie. Tout comme Ezra Ronald et Sakuraba Yu, que les réputations précédaient constamment. Se retournant pour indiquer avec un sourire franc et chaleureux aux quelques marines qui lui servaient d'escorte qu'ils pouvaient poser le matériel dans un coin de la pièce et s'en aller, Nakata s'approcha de sa place attitrée et y posa sa guitare sans plus poser de questions. Il n'avait nul besoin de sympathiser avec des gens comme eux, qui, tôt ou tard, risquaient d'être de l'autre côté d'un champ de bataille. Garder de la distance, rester sobre et efficace, ne mâcher ni ses mots ni ses actes, voilà ce qui allait lui permettre de marquer les esprits. Et cela, le Phoenix était déterminé à le faire : il n'était pas venu ici pour faire figuration et se tourner les pouces, comme d'autres pourraient l'imaginer. Il allait participer activement, prenant la parole à chaque occasion pour s'affirmer aussi violemment que possible. Après avoir posé précieusement sa guitare, comme s'il s'était agit d'une pièce sublime, le Fenice se retourna pour aller installer son nécessaire à peinture à gauche de la porte d'entrée. Il pouvait de la sorte avoir une vue sur le tableau, les divers tables et, bien évidemment, la vue majestueuse qui s'offrait à lui. Comment peindre la richesse ? En montrant le démesuré. Et sur ce plan, pour le moment, le forban était servi...
Called to the ring, Taking me round by round It hurts and it stings, Taking me down, down, down You think that you caught me, I can hear you taunt me Fractured and I'm falling down, My enemy is watching me bleed
But I'm not dead yet So watch me burn.
Fenice Nakata
Erwin
Messages : 5013
Race : Humain
Feuille de personnage Niveau: (41/75) Expériences: (123/500) Berrys: 224.997.549.666 B
Ven 31 Oct - 14:17
Au dessus des lois de ce monde... [1]
« - Erwin, tu vas être en retard ! - Ça va, j’ai encore deux minutes, Shabondy est pas si loin que ça ! »
Katia me regardait avec insistance tandis que j’enfilais mon pantalon, ayant passé une matinée détente en caleçon dans la pièce à vivre. Nous avions rendez-vous aux alentours de quatorze heures à la place qu’on nous avait indiqué, le Groove 58,devant un entrepôt que j’étais allé visité par simple suspicion. Là-bas, un employé quelconque du Gouvernement Mondial, peut-être moins désagréable que Tifanny Redhawk, devait nous prendre en charge. Devant mon expression pensive, alors que mon pantalon était encore sur mes genoux, ma sœur vint me donner un coup de pied dans le tibia qui me fit regretter sa force décuplée de Zoan. Je me levai pour essayer de faire partir la douleur tout en retenant un cri et finit par m’étaler de tout mon long sur la table en face de moi, amortissant ma chute par le fondant au chocolat qui vint tâcher mon superbe tee-shirt blanc.
On allait être en retard, j’avais mal, et j’étais couvert de chocolat. Je ne savais pas laquelle de ces situations était la plus ridicule. Marmonnant une série de jurons, j’utilisai mon pouvoir pour accélérer les choses. Quand on peut se téléporter, certaines choses comme se déshabiller deviennent un jeu. De temps à autres, il m’arrivait quand même de m’y prendre de la manière « normale », mais c’était de plus en plus rare à mesure que je m’entraînais, trouvant moins fatigante l’utilisation de mon cerveau que celle de mes muscles.
Après être sorti de la chambre, je vis Hope y rentrer, lui-même épuisé par la soirée qu’il avait passé à tenter de me raisonner quant au fait de « faire confiance à la marine ». Lui comme Holly la savait corrompue, à l’exception que Hope avait lui-même été dans le système. Lorsqu’il entra dans notre chambre partagée, il commença à pousser des injures d’une nouvelle sorte, critiquant surtout ma manie de laisser traîner mes affaires. Pire qu’une mère celui-là.
Quelques instants plus tard, j’arrivai auprès de la cage de Kotaro qu’on m’avait recommandé tacitement d’emmener avec moi pour cette rencontre, sinon pour quoi d’autre ? Je regardai Cid qui était à côté d’elle et tentai un sourire qu’il reçut avec l’affection d’un père, se levant pour me souhaiter bonne chance, une tape sur l’épaule. Je n’attendais plus que Mike pour partir à l’aventure !
_________________________
L’accueil était tout à fait différent de ce à quoi je m’attendais. A peine étions-nous arrivés qu’une jeune officier, une femme d’une vingtaine d’année à la chevelure rousse et bouclée, s’empressa de nous aborder. Elle ne semblait pas intimidée par la cage que nous avions à côté de nous, de même que son ton assuré m’induisit à la croire, si ce n’était ses cheveux similaires à ceux de Mike et moi du moins dans leur couleur.
« - Nous allons nous occuper de Kotaro à présent, bien sûr celui-ci sera sous bonne garde… Vous recevrez la moitié de la prime maintenant conformément aux instructions que nous avons reçus, et le reste ultérieurement. »
J’acquiesçai sans montrer mon agacement. Cent-vingt millions, ce n’était pas rien, presque le prix d’un Supernova beaucoup moins dangereux… Sans m’attarder dessus, je me dirigeai vers les marines qui allaient prendre la bête en charge. Il devait encore dormir, une chance pour nous d’ailleurs. J’avais pris soin de remettre un peu de gaz pour qu’il ne cause pas de grabuge, et à fortiori j’avais eu raison. En regardant les marines, je n’aperçus pas mais sentis la jeune femme rousse se diriger vers Mike et tenter d’engager la conversation. Sûrement du genre « Pourquoi vous traînez avec un type aussi dangereux ». Et si j’avais entendu cela, j’aurais douté qu’elle parle de Kotaro.
« - Ah, et ne vous enfuyez pas après, nous devons vous conduire jusqu’à l’endroit où votre présence serait… appréciée. »
Ce mot semblait faux. Il aurait pu être remplacé par « demandée » ou « ordonnée » mais notre interlocutrice avait le sens de l’argumentation. Elle ne tomberait pas dans ce piège d’agacement sévère dans lequel nous avait cantonné cet abruti d’agent spécial. Après quelques secondes, nous arrivâmes donc à l’endroit indiqué. Pas moins de dix marines s’étaient réunis pour s’emparer du Supernova, avec à leur tête un Colonel assez âgé mais dont la force se lisait sur le visage. J’ouvris alors la cage, et ils prirent notre victime tout en nous transmettant une mallette par la même occasion. Je le remerciai poliment en me retournant et en fermant la cage à présent vide.
« - Une seconde, lançai-je en touchant la cage et en disparaissant avec celle-ci. »
Je remis tout à Micqueot pour être sûr que personne n’y touche. L’argent et la cage, d’une pierre deux coups. Soupirant, je revins après une dizaine de secondes sur les lieux où la rouquine avait commencé à grogner quelques jurons à mon adresse et qui s’arrêta en me voyant arriver. C’était la journée de la politesse ou quoi ?
Fait que je n’avais pas remarqué, Miu s’était collé à ma jambe tandis que je me téléportais, et par habitude je l’avais pris avec moi. Soupirant, je l’amenai sur le sommet de mon crâne et l’autorisai ainsi à rester avec moi pour cette rencontre, ce qui ne sembla pas déranger plus que cela notre guide. Elle se retourna et d’un pas militaire et chronométré se dirigea à l’endroit où nous devions nous rendre : une réunion de la plus haute importance dont nous n’avions, alors, encore aucune idée.
Après les fouilles de sécurité, nous arrivions enfin à la vierge Marijoie. Cette ville me foutait les jetons. C’était l’endroit de prédilection des riches, de ces nobles « Dragons Célestes ». Ils n’avaient des dragons que le titre, à mon avis. Quant au céleste… Habiter dans cet endroit situé si haut au-dessus du niveau de la mer ne les autorisait pas vraiment à se considérer comme l’égal du ciel. Cependant, ces pensées, je les gardai pour moi. La rouquine nous abandonna un peu avant la salle de réunion, nous indiquant juste qu’elle avait d’autres choses à régler.
« - Au fait, on doit trouver qui ? Demandai-je au moment où elle venait d’être engloutie par la menue foule qui nous entourait. »
Je soupirai un instant et finis par fermer les yeux pour me concentrer sur les voix. Avec tout ce brouhaha, je n’étais pas capable d’identifier ces personnes avec certitude. Mais une chose était sûr, nous étions dans un nid à monstres. Me tournant vers Mike, je lui chuchotai en simple confidence :
« - Il doit sûrement y avoir quelque chose d’énorme en train de se produire. »
Et alors que je continuai à marcher distraitement, ayant vu l’intérieur de la salle d’un coup d’œil tout aussi pensif, je ne vis la porte qui se rabattait sur moi qu’au dernier moment. C’était dans ce genre de cas que je ne pensais pas aux personnes derrière moi et que ma propre survie primait. C’était aussi dans ce genre de cas que j’utilisais comme un réflexe mon pouvoir pour me téléporter à l’intérieur de la salle sous le regard de ces puissantes personnes qui n’avaient sûrement rien demandé, et que la porte derrière moi venait heurter le mur à son opposé en n’ayant heureusement blessé personne sur son passage. Je pouvais supposer fortement que c'était Mike qui l'avait repoussé au niveau des gonds lorsqu'elle s'était rabattue sur lui, juste derrière moi, ce qui avait déclenché son pouvoir des coussinets. A défaut de faire un tour sur elle-même, elle s'était totalement décrochée de son cadre pour aller heurter le pan de mur en face d'elle.
Me retournant vers Mike, je lui fis un signe de la main pour m’excuser. En notant la présence de Nakata qui était sûrement la seule personne que je connaissais ici, mais dont je ne voulais pas mobiliser l’attention, je me rendis compte que nous étions à cet évènement qui avait été nommé quelques temps plus tôt dans les journaux : La réunion des Shishibukais. Mon regard se tourna alors vers les personnes présentes dans la pièce qui était à présent sans porte.
« - C’est… - Miuuu »
Mon ami animal laissa échapper son petit son habituel, posant une patte sur sa bouche comme pour s’excuser. Lui aussi devait se sentir ‘coupable’ pour ce petit incident. Je me tournai alors vers la porte et traversant la pièce sans détailler les personnes qui l’occupaient, je pris la porte et la ramenai à sa position d’origine grâce à une nouvelle téléportation qui devrait me permettre d’esquiver leurs regards. Elle n’était pas cassée, mais les gonds avaient sauté. Un officier vint m’aider à réparer mes erreurs, et quelques secondes plus tard, tandis que je ne savais pas où était allé Mike, il m’indiqua la place que j’occuperai dans la réunion. Enjoy !
Spoiler:
Voilà, donc les infos m'ont été données par MP. Erwin arrive donc devant la porte qu'il manque de se prendre et il faut voir le rp suivant pour comprendre ce qu'il se passe. Erwin ramène la porte à son emplacement d'origine et c'est 'comme si de rien n'était'. A la fin du rp, il se dirige vers l'endroit où il doit s'asseoir. Du coup c'est au tour du MJ. Je reprend mon tour au tour suivant xD
Erwin
PNJ (Gouvernement)
Messages : 1160
Feuille de personnage Niveau: (0/0) Expériences: (0/0) Berrys: Beaucoup
Dim 2 Nov - 5:41
- Mariejoa bonjour, que puis-je faire pour vous ?
« Bonjour, Albion Bacchus, j’étais censé tenir le bar et servir d’hôte à nos prestigieux invités. J’ai malheureusement contracté un violent rhume et serai dans l’indisponibilité d’exercer ma fonction aujourd’hui. »
- Vous dîtes que vous êtes Albion Bacchus ?
« Euh, oui c’est bien ça. »
Albion put lire le visage incrédule de son interlocuteur via son escargophone. Il avait appelé à la dernière minute, certes, mais ne pensait pas que son absence génèrerait tant de problème.
- Mais alors si vous n’êtes pas venu, qui était l’homme qui s’est présenté sous votre nom ?
Membre des Shichibukai : Rasgarat Abel
Membre des Shichibukai : Reina Elisabeth
Membre des Shichibukai : Mozero
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, être capable de se changer en une fraction de seconde ne rendait pas le choix de tenue plus facile. Dans le cas d’Elisabeth – qui n’avait pas besoin de garde-robe pour stocker ses vêtements mais possédait tout de même un gigantesque dressing, à en faire pâlir d’envie n’importe quelle fashion-victime en virée shopping sur San Faldo – ça n’avait fait qu’accentuer le problème. Derrière la simple mais efficace robe noire choisie pour l’évènement se trouvaient deux heures d’hésitation, d’aller-retour entre les différentes paires de chaussures et les miroirs et de réflexion. Et pourtant l’esthétique, Eli en était loin, très loin. Son dada c’était plutôt la baston, les grosses armures, les épées, les arcs, les lances, etc… D’ailleurs si ça n’avait tenu qu’à elle, la réunion elle y serait allé en pyjama, ou en armure de dragon – parce qu’elle est classe l’armure de dragon. Ce qui l’en avait empêché ? Les paroles de sa tante Jézabel.
Tu as déjà vingt-cinq ans Elisabeth, il est grand temps de te trouver quelqu’un de bien et de te marier, sans quoi tu deviendras une vieille rombière imbaisable, qui ne pourra assurer la pérennité de notre famille.
Cette phrase raisonna dans sa tête alors qu’elle déambulait dans les couloirs de Mariejoa, avec comme seules compagnon sa fidèle lame noire accrochée dans son dos et une mouche qu’elle tenta vainement de chasser d’un revers de la main, avant de remettre cette dernière dans la poche – oui, des poches sur une robe ! Autant joindre l’utile à l’agréable. Arrivée au niveau des grandes portes menant vers cette sale qu’elle ne connaissait que trop bien, elle fut agréablement surprise par ce qu’elle y trouva : tous les officiers présents dans la pièce avaient encerclé deux jeunes inconnus en arborant un air menaçant à leur égard.
- Oh, ça m’a l’air agité par ici, dit-elle en matérialisant une petite hache dans sa main, je peux me joindre à vous ?
La tension n’eut pas le temps d’augmenter qu’un bruit assourdissant suivit d’une secousse intrigua l’ensemble des personnes présentes. Le plafond s’effrita avant de littéralement s’effondrer. Les débris manquèrent d’écraser un Abel attentif, qui écarta le danger à l’aide de quelques vecteurs sombres bien placés. La Flèche fit cependant attention à bien laisser tomber un débris particulier, plus volumineux, vêtu d’un manteau trop voyant et à la voix tonitruante. L’homme tombé de l’étage supérieur s’étala lamentablement sur le sol puis se releva comme si de rien n’était.
- Wokey, cette fille en bleu m’a raconté n’importe quoi ! Mais au final je pense que c’est le bon endr… oups. Euh, c’est à qui la guitare ici ? Et puis non on s’en fout, dit-il en la balançant à travers la pièce. Barman, sers moi un Cuba libre, « Lightning Force » est dans la place.
Mozero aimait bien parler de lui à la troisième personne, avec son surnom en prime. Il trouvait ça classe. Non, c’était définitivement classe. Les pirates qu’il coulait lui disaient que c’était classe. Il y avait des places assises au niveau du bar et notre Mozie aurait bien voulu pouvoir s’y assoir et boire tranquillement, mais tout le monde ne semblait pas du même avis.
[…]
- D’accord, récapitulons : vous avez vu un fantôme géant, avec des cornes et des bras ? »
« Oui ! Enfin, je n’ai pas eu le temps de bien le voir, mais il était là ! Il faisait au moins quatre mètres ! »
- Bon et qu’est-ce qu’il voulait ce soi-disant fantôme ?
« Et bien pas grand-chose… à vrai dire, je pense qu’il m’a pris juste pris la banane que je m’apprêtais à manger. »
- Ah, alors ça doit être Freddy. Ne vous en faites pas Prince Johns, il n’est pas méchant et il ne vous embêtera plus.
_________________
PNJ (Gouvernement)
Sabor
Messages : 566
Race : Humain
Équipage : Inquisition
Feuille de personnage Niveau: (38/75) Expériences: (3/350) Berrys: 51.000.000 B
Dim 2 Nov - 21:52
Au dessus des lois de ce monde ...
With
Erwin Dog
BREF ... • Suite à la capture du Supernova Kotaro, la non-remise de sa prime sur Seppen Town a poussé Erwin et Mike a assisté à une réunion afin d'en savoir plus sur les projets dans lesquels le Gouvernement veut les embarquer et ainsi leurs donner l'argent.
" Arrivée en "douceur" ... Et à l'heure ! "
~~~ Matinée à Micqueôt ~~~
J’ai passé toute ma matinée à parler avec Blanche. Jenifer était trop occupée à régler quelques trucs administratifs et je n’osais pas trop déranger le reste de la troupe. Du coup, j’ai pu parler de la journée qui allait arriver.
-Normalement, on devrait vous téléporter l’argent dans la pièce où on se réunit tout le temps. Il faudrait que quelqu’un y soit tout le temps où que vous changiez de tour de rôle pour éviter que par je ne sais quel moyen cet argent se retrouve volé.
Deux cent quarante millions de berries. Il est vrai que ça peut être une somme qui donne envie, il serait malheureux qu’elle n’arrive pas à la bonne destination ou que l’on se la fasse piquer sous le nez. Partant donc quelques instants après, c’est quand j’entends Katia dire qu’il faut partir dans deux minutes que je commence à mettre mes chaussures, faisant mes lacets correctement avant d’enfiler mes gants et de prendre ma flûte.
~~~ Arrivée à Shabondy ~~~
Arrivant directement sur le groove numéro cinquante-huit de Shabondy, dernière île de la moitié de Grand Line avant de Nouveau Monde, le changeant de décor me surprend quand même un peu. Il est vrai que passer de la Mairie de Micqueôt à là, ça change, surtout lorsque c’est aussi rapide. Seulement, nous avons autre chose à faire que contempler le paysage et la marine arrive à me remettre les pieds sur terre, nous expliquant qu’on aura le reste de l’argent plus tard et cetera, et cetera. Un peu déçu quant au fait d’avoir le reste plus tard, je laisse Erwin gérer le reste, prenant mon escargophone.
-Blanche ? Je t’appelle vite fait pour te dire qu’il n’y aura que la moitié pour l’instant.
Puis je raccroche. Elle m’a prévenu qu’il fallait rester vague, que le danger était partout même avec ces petites bêtes. Regardant curieusement la bestiole en y repensant, j’entends la voix d’une femme, rousse, qui s’approche derrière moi, me faisant me tourner face à elle d’un coup sec.
-Dis donc, toi, qu’est-ce qui te force à trainer avec le gars dangereux ? -Erwin ? -Oui, c’est cela … Erwin.
Je me penche sur le côté, regardant Erwin alors que celle-ci se redirige vers lui sans attendre une réelle réponse de ma part. Elle explique que notre présence est demandée, sûrement cette histoire de réunion dont tête de banane parlait. Par la suite, Erwin dépose le tout sur Micqueôt comme prévu, ainsi, Blanche et les autres pourront réceptionner l’argent et surtout ne pas toucher la cage. Une fois Erwin de retour, la femme s’arrête de l’insulter de fils de chose ou de petit bonhomme pas très intelligent pour commencer une marche stricte afin qu’on la suive.
-Au fait Erwin, elle t’a insulté de « petit con ».
~~~ Arrivée à Marijoa ~~~
Riant légèrement, nous nous dirigeons ensuite vers Marijoa où Erwin me confit que l’on va sûrement voir quelque chose d’énorme. Malgré le fait que j’ai marchandé pour garder ma flûte lors des fouilles, j’ai perdu la bataille lorsque le fouilleur a vu que mon instrument de musique caché une épée. Soupirant, j’arrive devant la porte avec comme seule arme mes coussinets que je fixe un instant, marchant bêtement quand Erwin se téléporte pour éviter de se prendre la porte qui est en train de se fermer dans la tronche. Dans un réflexe, je tends la main devant moi, la poussant simplement à l’autre bout de la pièce sans le faire exprès, précisons le.
-Oups ?
La porte fonce donc mais mes yeux se ferment, ne voulant pas voir le résultat de cette équation indésirée. Je fais quelques pas quand je me cogne à quelqu’un … Qui est-ce qui peut bien se mettre devant moi ainsi ? Ouvrant un œil, puis l’autre, un peu gêné, j’explique en bégayant que je n’ai pas fait exprès et que je ne voulais pas me retrouver le nez cassé à cause d’une porte. Pendant ce temps, Erwin et un gars réparent la porte alors qu’une femme à la poitrine bien plus que généreuse s’approche, une hache à la main.
A peine celle-ci eut le temps de finir sa phrase que le plafond tombe sur le sol après avoir fait trembler la pièce. Un homme apparaît, les débris restant mystérieusement en haut alors que je me penche vers Erwin.
-Tu crois que tout est toujours aussi bizarre dans les réunions du Gouvernement Mondial ?
Déglutissant, je m’éclipse doucement en ignorant les gens qui regardent le dernier arrivé. Je m’installe donc à la table, du fond où il n’y a personne. J’ignore si celle-ci est réservée mais il y a personne et après tout … Je suis un invité !
Mike Tay a écrit:
Mike arrive donc, profitant de l'arrivée de *remonte pour voir le nom* Mozero pour aller s'installer à la table normalement vide si j'ai bien compris donc la table "Autre".
Feuille de personnage Niveau: (38/75) Expériences: (96/350) Berrys: 1.000.409.790 Berry
Jeu 6 Nov - 13:19
Réunion
au sommet
• Nom : Elimane • Prénom : Loyckh • Âge : 25 ans • Grade : Vice-Amiral • Time Type : Présent • Affiliation : Gouvernement Mondial Section Marine • Condition/Habits : En uniforme réglementaire • Lieu : Shabondy puis Marijoa • Situation Initiale : En route vers la réunion • Situation Présente : Réunion en haut lieu
En marge de l'assemblée Le vent en poupe, notre navire avançait à vive allure. Je dormais encore dans ma spacieuse cabine quatre pièces située au troisième étage du bloc principal, non loin du poste de commandement, appelé également château. Mes rêves informes me baladaient par-ci par-là sans vraiment avoir de sens. J'étais bien là et ne donnais du mal à personne. Morphée se retira rapidement lorsqu'un vacarme assourdissant résonna dans mes quartiers. Sortant de mes songes, je m'habillai expressément tout en sortant une onomatopée indescriptible afin de répondre aux réitérations sonores. J'ouvris la porte à moitié habillé vu le tambourinage incessant mais heureusement, j'avais mes sous-vêtements. En effet, une jeune femme se tenait de l'autre coté en passe de toquer à nouveau. Elle se stoppa automatiquement en me voyant torse nu puis, les pommettes rougissant un rien, me signala que nous allions arriver et que le capitaine demandait à tout le monde de sortir de leur cabine pour manœuvrer correctement le navire dans le port. Elle ne semblait pas savoir quel était mon grade mais je ne pris pas la peine de le lui signaler: elle était nouvelle, très jolie et déjà assez embarrassée que pour rajouter cela au malaise. Je n'étais pas non plus de ceux qui roulaient les muscles avec un haut grade.
Cependant, elle remarqua mon manteau accroché au cintre que j'avais lui-même placé au dos d'une chaise haute. Elle commença une sorte de bégaiement que je stoppai de suite avec un simple sourire. J'attrapai une pomme dans le plateau posé sur une armoire et sorti en compagnie de la jeunette qui n'osait plus rien dire. J'entrai dans le poste de commandement en remerciant mon escorte puis saluai le capitaine. Je sorti au dehors sur un balcon donnant à l'avant du navire et vis qu'on était effectivement arrivé. Les arbres formant les grooves de Shabondy semblaient plus imposants encore que lors de ma dernière visite de l'archipel. Je n'attendis pas qu'on accoste pour retourner dans mes quartiers, prendre une douche et ranger mes affaires. Une fois prêt, je regardai par la fenêtre: nous avions bien abordé le quai.
Quelques minutes plus tard, je marchais dans les rues au sol végétal d'un des grooves dont le numéro m'échappait. Ma destination était Marijoa. Je me dirigeais donc vers mon point de cible, au bord de la mer. J'avais rendez-vous avec un certain Alfred Beaugarde, un genre d'Apollon suranné, les années pouvant faire énormément de ravages. L'homme d'une cinquantaine d'années, se tenait là, debout sur le pont d'un navire muni de plusieurs rangées de colonnes sur son pont supérieur. Je montai à bord sans plus de cérémonie et allai m’asseoir sur un abaque, les colonnes ne supportant rien, je pouvais ainsi être en hauteur pour admirer le paysage. Un pacage où des vaches paissaient, un tailleur de pierre sculptant une femme court-vêtue et un marin pécheur présentant ses plus belles pièces à ce qui devait être un chef de restaurant. Plusieurs marines entrèrent encore dans le bâtiment naval puis nous levâmes l'ancre. Il ne fallu pas longtemps au bateau pour arriver en bordure de Red Line, en lieu et place du système d'élévation.
En regardant le mécanisme très intelligemment pensé, je me suis tout de même posé la question: "où vont-ils chercher ça?". C'était certes pratique mais quelle idée aussi d'habiter aussi haut. Je sortis mon cahier à croquis et calquai le système dans sa grande majorité. J'aurais eu le temps de finir, vu la lenteur de notre montée, mais je préférai contempler la vue alors que la nacelle arrivait au sept cents mètres. Flirtant avec les nuages, les jets de lumière imposaient une clarté magnifique aux lieux et, une fois la couche nuageuse traversée, ceux-ci renvoyaient une image floue et mystique de l'archipel en contre-bas
Au sommet, je jetai un coup d’œil vite-fait aux bâtisses civils au look burlesque et condescendant. L'endroit ne me plaisait vraiment pas. Un couple de noble non-terryubito passa non loin. Sans tendre l'oreille pour écouter, je fus atterré par leur conversation au dialogue abscons frisant la médiocrité. Quelle mentalité. Le monde hautain et prétentieux de ces gens était sans doute le coté que je détestait le plus dans la Marine. Les terryubito et autres nobles ne nous représentaient pas et ne connaissaient que trop mal la situation mondiale. Leurs fastes idiots et leurs lubies démesurées devaient un jour cesser... Mais ce n'était certainement pas pour tout de suite.
Je reçus un plan de la salle afin qu'on puisse savoir où s'asseoir, mais l'architecte, monsieur Orlakzora n'était pas le meilleur dessinateur. A croire que son âge n'excédait pas 5 ans tellement c'était mauvais. Mais la vue d'ensemble était là et le matériel et/ou le temps n'avaient sans doute pas aider cet homme. Je dû stopper ma progression suite à un appel sur den-den muchi. La personne avait fait apparemment un faux raccord et ne devait visiblement pas tomber sur moi. Je repris ma marche vers la salle de réunion, entouré d'une demi-douzaine de soldats qui m'accompagnaient. Arrivé à un premier sas, je dû traverser une sorte de portail en enlevant tous les appareils de communication que j'avais sur moi. Procédure usuelle? Aucune idée, mais il était vrai que la sécurité devait primer, après tout, si quelqu'un aux mauvaises intentions enregistrait tout sur un denden, ça risquait de poser problème. De même si les conversations étaient simplement écoutées en direct via un appel silencieux. Mais d'un autre coté, toutes les personnes qui y assistaient sauraient dans tous les cas de quoi on avait parlé et même si ce n'était pas immédiat, pouvaient rapidement rapporter les informations à d'autres. Bref, je ne m'attardai pas sur ces questions et continuai ma progression dans le large couloir.
Arrivé à quelques mètres de la porte d'entrée, je vis plusieurs personnes s'afférer à remettre celle-ci sur ses gongs. Une entrée fracassante d'un précédent visiteur ou un défaut de conception? Aucune idée et cela me fût bien égal. Je passai à coté d'eux, vu qu'il y avait place et entrai dans le lieu de l'assemblée. Je ne pris pas la peine de regarder tout le monde par manque de curiosité et me dirigeai plutôt vers le bar car je commençais à avoir soif. Le jeune homme derrière le comptoir me demanda ce qu'il me ferait plaisir.
« Un thé vert s'il vous plait. Si vous avez à l'orange, je suis preneur, sinon nature c'est bon. »
Il s'arrêta un instant, portant son regard au dessus de mon épaule comme pour regarder la réaction d'une ou plusieurs personnes derrière moi, puis il me servit le thé en souriant. En chemin vers une place, je refroidis mon thé afin qu'il devienne glacé et rejoins une chaise sur un coté long de la table. Je remarquai que la table des shishibukai, logiquement au nombre de sept, formait un hexagone... Donc un des corsaires allait s'asseoir sur un coin de table! Certes un heptagone aurait été très compliqué à fabriquer en raison des conditions au nombre de Fermat, mais un octogone aurait été sympa. La place vide aurait permit une fenêtre sur les autres tables. Car, autre incompréhension, la disposition des places n'était pas vraiment réfléchie, la plupart des présents étaient disposés de façon à tourner le dos aux autres tablées. Aussi, je lâchai en douce ma pensée sur ces emplacements.
« L'organisation aurait pu être plus poussée tout de même. »
La justice sans la force est impossible, la force sans la justice est tyrannique. Suis tes idéaux mais reste dans le droit chemin sinon gare à toi, Invité, je serai là!
Elimane Loyckh
PNJ (Gouvernement)
Messages : 1160
Feuille de personnage Niveau: (0/0) Expériences: (0/0) Berrys: Beaucoup
Sam 8 Nov - 2:45
Amiral Midoritaka: Elkens Camille
♫ I’ll tell you what you want, what you really really want, ♫
Elle ne chantait pas vraiment “bien” mais bougeait en rythme, sans trop en faire non plus ; faire d’amples mouvements nue dans une douche au sol mouillé comportait un sérieux risque de mauvaises chute.
♫ So tell me what you want, what you really really want, ♫
Non, se laver les cheveux ne fait pas partir une coloration, pas une vraie bonne coloration en tout cas. Elle frottait donc son crâne sans crainte, remuant les hanches frénétiquement car la chanson arrivait à l’un de ces moments préférés.
♫ I wanna, I wanna, I wanna, I wanna, I wanna really really really wanna zigazig ha ! ♫
Le pommeau de douche en guise de micro, elle entama le couplet avec la chorégraphie correspondante. Sa volonté d’entendre sa propre voix par-dessus le bruit de l’eau la poussait à chanter bien plus fort que nécessaire. Un bruit qui n’avait pas échappé à l’impatient devant la douche qui tapait frénétiquement du pied.
- IF YOU WANNA BE MY LOVER…
- Amiral Midoritaka, vous savez qu’on vous attend à la réunion ?
- YOU GOTTA GET WITH MY FRIENDS !
- Cessez de faire l’enfant, il s’agit d’une affaire de la plus haute importance ! En tant qu’amirale de la marine, il est de votre devoir de…
- MAKE IT LAST FOREVER, FRIENDSHIP NEVER EEEEEEENDS !
- Ah, j’ai cru comprendre que le Vice-amiral Loyckh était présent.
Et soudain l’eau s’arrêta de couler. L’officier quitta précipitamment sa douche pour apparaitre dans son plus simple appareil devant le vieil homme chargé de la ramener à l’ordre. Myaichi était une sorte d’assistant personnel, qui la suivait partout dans ses déplacements. Il était content d’avoir su utiliser les bons mots pour presser la demoiselle. Une fraction de seconde plus tard, la chevelure verte encore dégoulinante, les rôles s’étaient inversées et c’était elle qui le pressait pour sortir.
- Allons-y, je suis prête !
Vice-amiral : Hijima Malia
Vice-amiral : Ezra Ronald
Vice-amiral : Sakuraba Yu
Contre-amiral : Utomo Karast
Comme un certain manchot l’avait laissé s’entendre, si on montrait des images de la réunion à un tiers en lui demandant ce dont il s’agissait, sa première réponse n’inclurait certainement pas un important sommet mondial au cours duquel on discutait de choses sérieuses. Ca dansait sur les tables, ça sirotait du milkshake trop chaud ou du thé trop froid, ça faisait des trous dans le plafond ou envoyait valdinguer des portes. Cette dernière ne vola pas bien loin d’ailleurs car Malia, qui avait anticipé l’agression, s’était déplacée à toute vitesse pour empêcher l’objet massif de s’écraser sur le corps chétif de la binoclarde, sauvant ainsi le zoli tableau déployé pour l’occasion. Une seule main avait suffi et de toute façon la porte se volatilisa presque aussitôt.
Lorsqu’ils virent le rouquin et sa bêbête entrer dans la pièce, le sang d’une majorité des officiers présents dans la salle ne fit qu’un seul tour. En effet, quelques jours plutôt, leur nouvelle supérieure s’était montrée particulièrement casse… insistante concernant la mise à prix de sa tête. Ronald quitta ainsi sa place pour s’approcher d’Erwin, accompagné par Kisa, Malia et même Yu. Les quatre vice-amiraux encerclèrent ainsi les deux rouquins et affichaient des têtes hostiles.
(Kisa)- Je pense qu’ils se sont perdus.
(Ronald)- Et moi je pense que j’ai trouvé de quoi grignoter cette après-midi.
(Malia)- Avec les 30% de sa prime, j’aurai largement de quoi m’acheter une nouvelle lame.
(Yu)- Je ne sais pas pourquoi on vous a laissé entrer ici sans menottes, mais je compte bien y remédier.
Karast aussi avait quitté sa place au bar, mais pour une autre raison.
(Karast)- Elle a dit « probablement ». Je traduis pour toi Nakachose, ça veut dire qu’elle n’en est pas absolument certaine.
Il était chaud, chaud pour partir dans un long monologue destiné à descendre le pigeon, (mal)heureusement pour le pirate, c’est à ce moment-là qu’Elisabeth et Mozero firent leur entrées, mettant tout simplement le contre-amiral hors de lui. Il délaissa temporairement le phénix pour s’en prendre au dernier venu. Sous l’effet de la colère, Utomo Karast sortit les crocs. Sa bouche se déforma progressivement tandis que son regard devint plus bestial. Le visage presque entièrement recouvert de poils, il aboya littéralement à l’intention de « Lightning Force ».
(Karast)- Mariejoa, la Terre Sainte ! Un peu de respect, pirate de m…
Le concerné, amusé par la situation, balança son cuba libre à peine entamé derrière lui tandis qu’un fourmillement verdâtre se mit à émaner de sa main droite. Son faciès se déforma en un large sourire qu’il ne pouvait réprimer tant l’excitation était grande.
Assis en bout de table, dos au tableau, Finley Aston n’était pas d’humeur à plaisanter. Il faisait partie des rares privilégiés à précisément savoir ce qui les attendait aujourd’hui. D’ailleurs cette réunion, exceptionnellement, il la co-présiderait. Jugeant le moment opportun, il se leva et prit une profonde inspiration. Il détestait avoir à imposer son autorité et préférait gagner la confiance de ses partenaires et subordonnés par l’humour et la légèreté, mais la conjoncture actuelle ne le permettait pas.
(Finley)- Assez ! Retournez tous à vos places !
(Karast)- T’as pas d’ordre à me donner…
(???)- Lui non, mais moi si.
Directeur du CP9 : Shadow
Amiral en chef : Asya Lida
Vice-amiral : Mojoni Kisa
Cette voix, Karast fut le seul à l’entendre, elle s’était directement manifestée dans sa tête. En réaction il reprit forme humaine et alla s’assoir à la longue table rectangulaire, en même temps que les autres officiers. Comme si tous avaient reçu un message similaire au même moment. Les seuls à ne pas avoir bouger étaient les Corsaires. Soudain, l’auditoire accueilli un nouvel invité !
(Lida)- Quant à vous, dit-elle en s’adressant aux Shichibukai, j’imagine que vous êtes ici pour écouter ce qu'il se dira, sinon vous auriez fait comme vos trois collègues. Aussi je vous prierais de rester calmes et coopératifs.
(Karast)- Ouais Lili, montre-leur qui est le boss !
« Lili ». Elle n’aimait pas ce surnom. Quelque part dans sa tête l’Amirale-en-chef nota qu’il faudrait sanctionner le Contre-amiral Utomo pour ça. Il prenait toujours ses aises avec les gens, mais elle n’avait jamais pu le supporter. Chairoka fit donc mine d’ignorer l’intervention de l’officier rebelle et traversa la pièce avant d’aller s’installer aux côtés d’Aston. Il y avait encore de nombreux sièges vides mais elle décida tout de même de commencer. Elle donna un ordre discret à Lisa Benz qui activa un Den Den particulier. Ce dernier projeta une image qui s’afficha en grand sur le tableau. Elle montrait un visage bien connu des gens dans la pièce.
Capitaine exécuteur : Trawley Ferdrik
Directeur AOI : Aston Finley
Directeur CP8 : Poka Viktor
Division scientifique : Lisa Benz
(Lida)- Avant d’entrer dans le vif du sujet, abordons rapidement l’Ordre Decima.
Il y eu une transition sur le tableau. La série d’images suivantes montrait un jeune homme attaché à une chaise ; visiblement prise en pleine séance d’interrogatoire.
(Lida)- Derrière ce sourire niais il y a Natao Mukimo, le dixième. Nous l’interrogeons sans relâche depuis plusieurs semaines, mais il ne nous donne rien.
(Finley)- Pour être exact, il ne nous donne rien d’utile. Ce garçon est un abruti fini et bien qu’il ne semble pas sous l’influence de Centes, ce dernier n’a vraisemblablement partagé aucune information digne d’interêt avec lui et il sera très bientôt transféré à Impel Down.
Pour être resté avec Natao pendant plus d’une semaine à tenter de lui faire cracher le morceau, Fin’ ne le savait que trop bien. Même lui et ses talents en matière d’interrogatoire n’étaient pas venus à bout du « dixième chevalier ». Le tableau afficha désormais les photos officielles de l’ex Vice-amiral Makui, de sa sœur Nala, de l’ex Contre-amiral Aaron Marukon, ainsi que la mystérieuse rouquine aperçue très récemment.
(Poka)- Mais nous ne sommes pas dans le flou pour autant. Abel a empêché les Kokuwo de ramener une série de nouveaux fidèles à Centes en les forçant à battre en retraite. Et plus récemment, le Vice-Amiral Loyckh a pu enrayer l’attaque de San Faldo…
(Ferdrik)- Je vous arrête tout de suite Viktor, l’intervention d’Elimane a simplement donné suffisamment de temps à mes hommes pour intervenir.
Le débat s’installa mais ne passionna pas énormément de monde. Peut-être que quelqu’un devrait y mettre fin.
Résumé : le début du post, on voit l'amirale mais hormis le fait qu'elle veuille voir Loyckh, y a rien d'intéressant.
Ensuite on revient à la réunion. Malia bloque la porte, mais Erwin la téléporte pour la réparer. Juste après ça, comme je l'expliquais dans le précédent post sans m'y étaler, les officiers se lèvent pour encercler Erwin et Mike. Au même moment, Karast se lève pour "saluer" Nakata.
Ensuite les Shichi (Mozero et Elisabeth) arrivent et les officiers ne se concentrent plus sur Erwin et Mike. Mozero et Karast ont un clash quand Loyckh entre dans la pièce.
L'amiral en chef arrive et "calme" la situation. Il manque des protagonistes mais elle lance officiellement la réunion en abordant d'abord la question des Decimas. Pour suivre ce qu'il est ensuite dit, ils abordent les faits du dernier event mais aussi la tentative de Conquête de San Faldo par les Decimas
Natao:
Il est le dixième chevalier de l'ordre decima. Avant l'event, il s'est infiltré à Mariejoa pour prendre l'apparence du général des armées et usurper son identité. Il a ainsi pu ordonner à la Marine d'aller attaquer Centes de front (c'est grâce à cette petite manœuvre tactique que Centes s'est retrouvé avec de puissants pions). Natao a bien sûr été découvert et, comme le dit ce post, il va être transféré à ID (niveau 6, bien sûr).
_________________
PNJ (Gouvernement)
Fenice Nakata
Messages : 15023
Race : Humain
Équipage : Tengoku no Seigi
Feuille de personnage Niveau: (52/75) Expériences: (879/1000) Berrys: 2.235.426.002 B
Sam 8 Nov - 13:46
Au-dessus des lois de ce Monde... ♠
❝ La pauvreté n'ôte de noblesse à personne, la richesse oui. ❞
Présentation brève du personnage • Nakata Fenice est un forban connu à travers le Monde pour être devenu récemment un membre du groupe des puissants Schichibukais. Maudit du fruit du Phoenix, il est craint à travers le monde. En tant qu'ancien agent du Gouvernement Mondial, il recherche ardemment la justice et l'égalité. Capitaine d'un équipage, il chérit ses camarades plus que tout au monde et ne pardonne aucune agression extérieure. Amoureux des arts et de la nature, il passe la majeure partie de son temps libre à penser et à exercer.
Résumé des précédents RPs • Devenu Schichibukai suite à des combats mouvementés face à l'équipage d'Harushige, Nakata a récemment fait parler de lui par l'intermédiaire de la conquête de Graou Island et par la mort de son bras-droit, Hato. Convié à la réunion de Mariejoa, le Phoenix, plus mûr et plus fier, s'apprête à tourner la page de son ancienne existence et à devenir un combattant au sommet.
Présentation brève du personnage • Holly Wate est une jeune pirate recrutée par Nakata sur South Blue. Elle l'a accompagné à maintes occasions, comme pendant la Grande Guerre ou la conquête de Graou Island, et est devenue une membre à part entière de l'équipage. Dernier bastion de la délicatesse au sein d'un équipage de fous, elle s'est assagie suite à de récentes mésaventures et en est revenue plus forte et déterminée à protéger ceux qu'elle aime.
❝ Laisse-moi raconter ❞
Le Phoenix avait tout juste eu le temps de s'intéresser aux divers plans et aux innombrables façons de peindre l'endroit que de nouveaux arrivants se firent sérieusement remarquer. Quand la porte traversa en effet la pièce droit en direction du tableau, avant d'être stoppée nette par l'intervention victorieuse d'une gradée qui passait par là, Nakata arqua un sourcil légèrement interrogatif. Il n'aurait pas pensé qu'un tel zèle eut été possible en ces lieux. Peut-être aurait-il dû songer à une entrée plus... Provocante ? Passer à travers les fenêtres pour réaliser une réception en roulade avant parfaitement exécutée aurait été sympathique, en son genre. Cela étant, ça n'aurait pas été aisé pour transporter tous les matériaux dont il avait besoin, sans compter sa jolie guitare en bois peint. De fait, le blondinet nota cette arrivée pour une prochaine fois, dans le cas de figure où il devrait arriver les mains vides. De quoi attirer plus d'un regard. Mais quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il découvrit deux têtes rousses qui ne lui étaient pas inconnues ! Erwin et Mike, deux jeunes hommes dont il ignorait beaucoup, mais qui avaient au moins eu le mérite de ramener Holly en un seul morceau. Pour cela, le Schichibukai ne pouvait que leur en être reconnaissant. Ce fut lors de leur arrivée que le type qui avait déjà eu l'occasion de se montrer désobligeant pendant l'appel qui avait servi d'intronisation au Fenice cru bon de prendre la défense de la petite savante blondinette, comme s'il avait peur qu'elle réponde à côté de la plaque. Comme c'était touchant... Le forban était prêt à renvoyer sa remarque cinglante à son envoyeur quand un nouvel arrivant se fit remarquer à son tour. Alors que son haki l'informait de la présence d'Elisabeth, ses yeux eurent tout loisir d'observer Mozero envoyer sa guitare au hasard, sans se préoccuper de l'instrument le moins du monde. D'un mouvement fluide et impeccablement réalisé, le maudit du mythique rattrapa son instrument et retourna le placer près de ses ustensiles de peinture. De toute évidence, le laisser près de la table des corsaires n'avait pas été une bonne idée.
Par la suite, le blondinet se retourna en direction de son compère qui, lui aussi, semblait avoir un goût prononcé pour les entrées fracassantes. Remarquant que Karast détestait vraisemblablement les pirates en tout genre, le Phoenix le poussa d'un coup sec tout en prenant la parole, faisant écho à sa gueule déformé :
Économise ta bave, le clebs. J'imagine que le sol en a moins besoin que toi.
Petite vengeance personnelle vis-à-vis du "Nakachose". Sans se préoccuper davantage de l'attitude de ce marine, le corsaire continua sa progression jusqu'à s'arrêter deux ou trois mètres seulement de Mozero, le fixant d'un œil froid et menaçant. Lorsque les éclairs du Schichibukai firent leur apparition, les flammes azures apparurent à leur tour, émergeant du bout des doigts du Fenice pour remonter jusqu'à son coude. Le fait était qu'il n'allait pas se laisser marcher dessus de quelque manière que ce soit. Ses mots, précieusement choisis, allaient en ce sens :
Mon sens moral, ou tout du moins ce qu'il en reste, aurait tendance à m'interdire de tabasser un pauvre marine en plein milieu d'une réunion. Cela étant, pour ce qui est d'un hors-la-loi qui, à lui seul, stigmatise la faction des rêveurs, je n'aurai aucun scrupule. Alors donne-moi une seule raison de te cogner et crois-moi, je le ferai.
Pour le coup, le pirate n'avait pas spécialement noté le calme soudain du côté des marines, mais remarqua tout de même avec une légère surprise que ceux-là retournaient tous docilement à leur place, comme si l'intervention du type tranquillement assis jusque là avait eu un effet à retardement. Toutefois, Nakata comprit qu'il n'en était rien lorsqu'il perçut une autre voix, proche d'eux, qui ne tarda pas à franchir le pas de la porte d'un air relativement autoritaire. Du coin de l’œil, faisant toujours face à Mozero, le blondinet regarda la jeune femme s'avancer au milieu de la salle déjà joliment détériorée alors que celle-ci prit la parole. Ses mots suffirent à fixer un sourire amusé sur les lèvres de l'artiste qui serra violemment le poing, dispersant soudainement les flammes azures comme si elles n'avaient jamais existé. Il retourna se placer là où il avait posé ses instruments de peinture, les installant tranquillement comme si de rien n'était. Le chevalet, la toile, les divers crayons et pinceaux, tout y était. Pour le coup, le Phoenix n'était pas certain d'avoir le temps de passer à la coloration, mais le plus important était bien de prendre le plan de la salle et surtout de représenter les personnages tels qu'ils lui apparaissaient. Alors, pour Mozero, un ventre protubérant ou un strabisme affligeant ? La question était encore à l'étude tandis que le musicien commençait d'ores et déjà à prendre comme points de repaire le fond de la salle, dessinant rapidement quelques points de fuite. Bien évidemment, il allait faire en sorte de passer outre les dégradations matérielles d'ores et déjà opérées : elles ne servaient pas à grand chose, ici. Le Fenice écoutait donc d'une oreille distraite le début de la réunion, jetant de temps à autres un coup d’œil rapide en direction du tableau puis droit vers l'amirale en chef, qui semblait présider la réunion. Comme on pouvait s'y attendre d'une personne de son acabit, elle semblait calme, posée, sérieuse, respectée et respectable. C'était autre chose que l'ahuri de clébard, a priori.
Mais lorsque la chose dérapa soudainement, laissant quelques gradés se disputer la légitimité d'une bien piètre victoire, le Schichibukai ne put se contenter de rester calme et concentré. Il posa soudainement son crayon sur le petit rebord du chevalet destiné à cet effet, ne se gênant guère pour le faire claquer et attirer ainsi l'attention des personnes présentes dans la salle. Il croisa ensuite les bras et jaugea l'assemblée d'un regard relativement méprisant :
Si vos réunions au prétendu sommet ne sont guère plus qu'un flot de paroles insensées dans l'optique de gonfler vos pathétiques ego, vous pouvez d'ores et déjà oublier volontairement de m'inviter la prochaine fois. Je ne suis pas venu ici pour assister à un pitoyable étalage de mérites, et je doute que mes confrères ou que les deux têtes rousses ici présentes y trouvent également un quelconque intérêt.
C'était envoyé, mais ça n'était pas la seule chose qu'il allait dire, au contraire. Maintenant qu'il était lancé, l'objectif était de continuer à capter l'attention des personnes présentes et surtout de leur faire comprendre que ni le passé ni les quelques récents exploits qu'ils avaient pu connaître ne devaient être évoqués ici.
Je ne sais pas ce qu'il vous faut pour que vous compreniez que la situation est désespérée. Les Yonkous dominent le Nouveau Monde plus puissamment que jamais, et ils ont assis leur autorité suffisamment justement pour que personne ne puisse leur nuire directement. La Révolution d'Arias est désormais suffisamment puissante pour se lancer dans des affrontements directs, en témoigne leur contrôle quasi total sur les mers de North et de West Blue. Les hors-la-loi et leurs marchés noirs étendent peu à peu une influence économique qui tendrait également à tous nous nuire... Sans parler des Decimas, dont le cas est plus préoccupant que jamais. Alors, sauf votre respect, je doute que le passé, qui semble être aussi douloureux pour vous que pour moi, soit réellement nécessaire à évoquer. A moins, bien évidemment, que vous ne pensiez que la situation se réglera d'un claquement de doigts... Mais vous n'êtes pas assez candides pour cela, je me trompe ?
Question rhétorique, posée davantage pour continuer à capter les foules plutôt qu'à obtenir une réponse. Les hauts-gradés du Gouvernement Mondial ne pouvaient pas être candides. Mis-à-part la petite scientifique un peu trop à cheval sur les chiffres, ils avaient tous expérimenté la mort, la douleur et le sang. Par conséquent, tout le monde ici était au fait que la situation n'allait pas se régler d'elle-même : c'était pour cela qu'il fallait agir.
Que la marine ait échoué, que les Cipher Pol ne parviennent plus à trouver quoi que ce soit ou qu'AOI ne se heurte à des échecs à répétition, ça n'a pas à être évoqué. Si la réunion a bel et bien comme objectif celui de fortifier la puissance mondiale du Gouvernement, alors je suggère que, pour une fois, vous combattiez côte-à-côte sans tenter de vous disputer un malheureux mérite. De fait, j'aimerais grandement que vous laissiez l'amirale-en-chef poursuivre la réunion, car m'est avis qu'elle est la seule ici assez sage pour prendre la parole.
Le ton était directement donné. Si Nakata voulait bien leur prêter main forte pour éliminer l'une ou l'autre des menaces qui pesait actuellement sur l'équilibre mondial, il n'allait pas demeurer ici les bras ballants en se demandant silencieusement si ces types avaient une moindre idée de la tâche qui les incombait. Tout en reprenant son crayon pour poursuivre ses tracés délaissés un court instant, l'artiste en vint à se demander s'il n'aurait pas été plus à sa place avec les autres, sur Shabondy. Au moins son équipage n'avait pas de velléité particulière. Et puis, les lèvres d'Holly lui manquaient déjà...
Called to the ring, Taking me round by round It hurts and it stings, Taking me down, down, down You think that you caught me, I can hear you taunt me Fractured and I'm falling down, My enemy is watching me bleed
But I'm not dead yet So watch me burn.
Fenice Nakata
Sabor
Messages : 566
Race : Humain
Équipage : Inquisition
Feuille de personnage Niveau: (38/75) Expériences: (3/350) Berrys: 51.000.000 B
Mar 11 Nov - 18:09
Au dessus des lois de ce monde ...
With
Erwin Dog
BREF ... • Suite à la capture du Supernova Kotaro, la non-remise de sa prime sur Seppen Town a poussé Erwin et Mike a assisté à une réunion afin d'en savoir plus sur les projets dans lesquels le Gouvernement veut les embarquer et ainsi leurs donner l'argent.
" Regarder les mouches voler ... "
Regardant un peu partout dans la salle, tapotant du bout des doigts sur la table où une belle nappe blanche est posée correctement dessus. M’amusant à faire des plis avec le tissu, j’entends tout le monde ou presque se rasseoir, constatant que je suis pour le moment, absolument seul à ma table. De ce fait, j’étire une très légère moue avant de soupirer et de tourner la tête vers le bas où un gars demander un thé à l’orange … Les gens sont parfois tellement superficiels … Une femme arrive ensuite, commençant à raconter que l’on doit rentrer dans le vif du sujet avec l’ordre quelque chose. Murmurant à moi-même, je commence déjà à me faire de la peine.
-Et c’est parti, Mike, commençons donc à ne rien comprendre.
Seulement, plongeant ma tête dans mes bras pour essayer de me concentrer et d’écouter sans que mon regard me force à penser à autre chose, d’autres personnes commencent à parler. Relevant doucement la tête, ne laissant que mes yeux de visibles, je cherche Erwin du regard, tentant de lui faire comprendre s’il me regarde que je suis complètement paumé alors que ça vient à peine de commencer. De son côté, Nakata hausse le ton, partant sur un long monologue. Au court de celui-ci, il raconte que la marine n’est pas si puissante qu’elle peut le laisser paraître entre les échecs des uns, les tentatives en vaines des autres et j’en passe. Seulement, quand il parle de North Blue, je lève une oreille, écoutant ce qu’il dit. Je m’adresse ensuite à Erwin, tentant de ne pas faire m’entendre par toute la salle.
-La révolution sur North Blue ? Erwin, il y a de la révolution sur North Blue ?
J’avais déjà eu affaire à un gars de la Révolution sur je sais plus trop quelle île autrefois mais ça devait bien remonter à deux ou trois ans. Lui et moi avions fait équipe contre un lieutenant ou un commandant de la marine qui s’amusait à faire peur aux gens grâce à la terrible puissance dont il était capable, une histoire du genre. En tout cas, pour le coup, c’était la Marine qui passait pour des méchants.
-Ils ont fait quoi de mal en fait les Révolutionnaires pour être aussi détesté des Marines ?
Parlant toujours à Erwin, je me gratte ensuite le bout du nez, n’ayant pas conscience de la stupidité de ma question pour toutes les personnes ici présentes dans la pièce. En tout cas, dans tout ce bazar, je sens que je vais très rapidement être perdu. Trop de noms inconnus, trop de mots inconnus ou d’appellation étrange … Pourquoi me suis-je laissé convaincre de venir ici, autre qu’aller manger tous les petits biscuits salés du mini-bar, il n’y a absolument rien que je ne puisse faire ici … Mon regard se pose finalement sur Erwin, mon ami rouquin, en rentrant après la réunion, tu vas payer si je m’ennuis vraiment trop. Premièrement car, maintenant que l’on a un peu d’argent, il faudrait que l’on puisse installer les systèmes de sécurité de l’île, que l’on commence à gérer un peu mieux notre Marché Noir qui certes, n’est pas très honnête, mais ne fait de mal à personne et nous aide parfois à avoir des objets intéressants.
Feuille de personnage Niveau: (0/0) Expériences: (0/0) Berrys: Beaucoup
Mer 12 Nov - 3:57
Membre des Shichibukai : Rasgarat Abel
Membre des Shichibukai : Reina Elisabeth
Membre des Shichibukai : Mozero
- Je ne sais pas de qui tu parles mais écoute le nouveau, Il va falloir qu’on pose des limites claires et précises si on veut que notre relation ne batte pas de l’aile. Règle numéro un, on ne pique pas les cibles de l’autre. Règle numéro deux, à partir de maintenant tu m’appelleras papa, parce que j’étais là avant toi. Règle numéro trois, si tu enfreins les règles numéro un ou deux, j’ai la permission de te cogner.
Mozero et Nakata se rencontraient pour la première fois et – croyez-moi – ce fut le début d’une belle et longue amitié. Des éclairs par-ci, des flammes par-là, ils avaient déjà leur manière propre de se saluer. L’arrivée de l’Amirale-en-chef mit malheureusement fin aux salameks, mais les deux bougres n’en n’avaient pas fini pour la journée. Une tête attentive n’avait pas perdu une miette de ce qui venait de se passer. En effet, Elisabeth était à la recherche d’un candidat, d’un prétendant, il lui fallait quelqu’un qui remplisse les critères imposés par sa tante Jézabel pour assurer sa descendance. « Mozzie et Nakachose » étaient loin de ce profil idéal. L’un était trop prise de tête là où l’autre manquait clairement de jugeote. Enfin, le dernier facteur à prendre en compte était la force, ce pourquoi elle se tourna vers Abel.
- Mon pauvre, tu as vraiment l’air mal en point. Il était si difficile à battre que ça ce Vice-Amiral ? Demanda-t-elle en jouant avec un couteau sorti de nulle part.
- …, répondit-il.
- C’est vrai. La dernière fois qu’on s’est vu, c’était pour lutter contre ce garçon aux cubes. Tu dégageais une certaine « puissance », mais là avec tes blessures, je ne sais pas… tu as simplement l’air moins impressionnant.
En guise de réponse, Abel remua les lèvres. Elle parlait sans savoir, mais ce genre de provocation ne suffirait pas à lui arracher une vraie réaction. Ainsi, il se terra dans son éternel mutisme, continuant à suivre du regard le papillon qui s’était invité à ce « prestigieux » sommet… Ironie de sa part bien sûr, d’autant plus que cette réunion ennuyante, il n’y serait jamais allé si on ne l’avait pas forcé à y participer. Heureusement, quelques distractions égayaient le tout, comme le dernier Corsaire ou encore les deux roux mystérieux qui n’avaient rien à faire dans le coin.
Mozero vivait la situation d’une toute autre façon. Pour lui, cette petite sortie à Mariejoa était l’occasion de voir du beau monde, de se mêler aux gens de la haute. Il était au top de sa coolitude, et n’avait jamais fait passer autant de monde dans son lit depuis qu’il savait comment se servir de hambre – à lire am’ bré. Le pouvoir, il y avait très vite pris gout et ce n’était pas les dizaines d’équipages coulés à son actif qui diraient le contraire. Il n’hésita donc pas à prendre la parole à son tour, histoire de montrer qu’il savait lui aussi dire des choses utiles.
- De toute façon les Decima, vous en faites tout un foin mais personne ne les voit jamais. Je parie que les deux rouquins là-bas ne savent même pas qu’ils sont. Donc ouais, mon collègue à raison, on veut de l’action !
- Ah, tu veux l’action ? Tu vas en avoir ! Cinq légendes, formatioooooooooooooooooooooooooooooooooooooon !
Cette voix tonitruante ne semblait pas provenir d’un endroit en particulier. Le barman répondit à ce cri de ralliement en posant devant lui un dial qui diffusa une musique dans toute la salle, avant de carrément prendre appui sur sa table pour bondir dans les airs tout en retirant son déguisement. Il troqua son costume d’élégant hôtelier contre une armure légère mais robuste. Son bond le fit atterrir directement sur la table dédiée aux corsaires ; forbans qu’il toisa du regard. Il aurait aimé avoir ses arbalètes pour les tenir en joue.
- Deuxième légende : Irr.
Au même moment, le joli papillon qui voletait près de la table des roux se mit à grandir, puis à prendre forme humaine. Une touffe de cheveux, une paire de jambe, de bras, puis une tête, etc… Ce paon-du-jour s’était littéralement transformé en jeune fille. Elle non plus n’était pas n’importe qui.
- Cinquième légende : Fon !
Des pas ne résonnèrent pas dans le couloir. Celle qui avançait, sachet de cookies à la main, le faisait sans faire autant de bruit que ce qu’elle devrait. D’un coup de pied bien placé dans la massive porte d’entrée, elle fit alors son apparition, dévoilant sa chevelure bleue et son « V » de la victoire à l’ensemble de la pièce.
- Troisième légende : Wave !
Enfin, la grosse mouche qui voletait depuis quelques secondes autour de la table du gouvernement mondial se déforma pour prendre les traits grossiers d’une créature hideuse, munie d’ailes, d’antennes, avec toutefois des yeux et une expression faciale très… humaines. En effet, la créature finit par prendre sa véritable forme, celle du leader de ce groupe iconique, debout sur la prestigieuse table gouvernementale.
- Première légende : Maitre L ! Nous sommes les …
Perplexe, il compta le nombre de partenaires présents dans la pièce. Irr, Wave, Fon, lui-même… il en manquait un.
- Où est Freddy ? Il va bousiller notre entrée ! s’exclama Sokyu.
- On avait faim alors je suis allé chercher à manger, mais quand je suis revenue il était parti, répondit Fany en saluant les deux têtes rousses à ses pieds.
- Raaa, ça fait des semaines qu’on prépare cette entrée et il nous plante pour son estomac ! Beugla-t-il en ne manquant pas de saluer les directeurs et autres hauts dirigeants.
- Je t’avais prévenue Soso, personne dans le groupe n’est satisfait par la nouvelle chorégraphie d’entrée. Pour moi ça manque d’explosions, commenta Julia en proposant un cookie au Shichibukai occupé à peindre dans son coin.
- Pas d’explosions, lâcha froidement un Irr incapable de déterminer à quoi pouvait penser la Corsaire en robe noir qui le fixait étrangement depuis une poignée de secondes.
Toujours debout sur la table la plus peuplée de la salle, Sokyu frappa sur son torse avec force, pour attirer l’attention.
- Ne vous en faîtes pas, vu le nombre de fois qu’on a sauvé le monde, on n’est plus à ça près. Laissez les Cinq Légendes se charger des Décimas.
Mise en forme demain !
_________________
PNJ (Gouvernement)
Erwin
Messages : 5013
Race : Humain
Feuille de personnage Niveau: (41/75) Expériences: (123/500) Berrys: 224.997.549.666 B
Mer 12 Nov - 14:59
Au dessus des lois de ce monde... [2]
Un toit qui s’effondre, des marines qui nous encerclent, une femme qui matérialise une hache dans sa main… Tout ce qu’il y a de plus normal. Je m’étais tourné vers mes interlocuteurs hargneux qui semblaient tous avoir pour objectifs de me nuire ou de s’en prendre à Mike… Ou pire, à Miu. J’avais pour ainsi dire envie de leur exploser la tête contre le sol mais un peu de retenu ça ne faisait jamais de mal. Me tournant vers chacun des Vice-Amiraux aux visages connus et aux noms non moins célèbres, je pris d’abord soin de lancer un gentil « Nous avons été invités. » à la Mojoni Kisa, figure emblématique de la nouvelle ère. Puis, me tournant vers Ronald Ezra, un homme qui en imposait par sa soif de sang, la terreur incarnée de toute une ère de piraterie, je répondis plus sèchement un « Avale ta langue, ça t’évitera de dire des inepties. ». Quand ce fut au tour de Hijima Malia, mon regard fut attiré par ses charmes féminins qui m’auraient bien donné envie de me laisser faire capturé pour son bon plaisir, mais je dus me résoudre à un simple « Une lame de mauvaise qualité, ça n’en vaut pas le coup. ». Le dernier mais non des moindres était une personne que ma sœur Katia admirait pour son célèbre esprit stratégique. Le fameux Sakuraba Yu qui me fit pensé qu’effectivement, il était dangereux de laisser une personne avec mon pouvoir, qui aurait pu tenter de téléporter le bâtiment sur une île où les intervenants auraient à la merci de méchants, se balader tranquillement au milieu d’eux. Pourtant mes intentions n’étaient pas de nuire au Gouvernement Mondial. J’eus donc un simple « Demande à ceux qui m’ont demandé de venir… » à son égard, me détournant rapidement de ce groupe intéressant au profit de l’emplacement qu’on venait de m’indiquer.
Mike était déjà assis à la table vide de toute autre présence quand je m’installai à ses côtés, relevant à ce moment-là l’arrivée de la célèbre Amirale en Chef, Lida Asya, surnommée Chairoka, le Loup Brun. C’est de cette manière que l’altercation entre Mozero, le Shishibukai qui précédait de peu Nakata dans l’ordre d’arrivée dans ce prestigieux et dangereux ordre de pirates reconvertis, et le susnommé m’échappa presque totalement. Si les marines étaient célèbres, le reste de ces illustres inconnus ne me disaient rien en grande partie. La tête de l’homme qui avait tenté de calmer le jeu me disait brièvement quelque chose, peut-être une photo dans le journal ou une ressemblance fortuite avec une des personnes que j’avais rencontré lors d’un voyage.
« - Et c’est parti. »
En effet, tout le monde avait repris sa place, à l’exception peut-être de Nakata qui était en train de dessiner. Les Shishibukais s’étaient eux aussi mis en place, et lorsque la femme à la robe s’installa aux côtés de Rasgarat Abel, je compris qu’il ne s’agissait de nul autre que Reina Elisabeth. Une demoiselle avec qui je n’avais pas envie de me fritter et à qui j’adressai un sourire aussi discret que gêné au cas où elle remarquait que je l’avais épié cette fraction de seconde.
Miu s’était posé sur la table, juste devant moi. Il regardait lui aussi avec attention les photos qui étaient diffusées sur le tableau. Au nom de « Decima » mon esprit tiqua, essayant de se remémorer ce qui était dit dans les journaux à leur sujet, de la manière dont ils arrivaient à contrôler l’esprit des gens… A leurs revendications aussi, la totalité des îles de Grand Line aurait dû leur appartenir si on les avait écoutés. Bien sûr, c’était une idée bien saugrenue, mais en voyant cette personne, ce Natao Mukimo qui avait été capturé et interrogé et qui gardait un air si… Enfin, peu importe, je ne m’attachais pas vraiment à savoir si l’Ordre Decima était aussi dangereux que je le percevais ou non. Apparemment, vu la formule qu’avait utilisé l’Amirale en Chef, ce n’était pas le principal objectif de cette réunion.
L’évocation du Siège de Mars me laissa de marbre, par la suite. Ce ne fut pas vraiment quelque chose qui m’intéressa particulièrement, et si je mémorisai les visages et les noms, je me souvins aussi que deux d’entre eux avaient été désignés comme décédés dans les journaux. Enfin, un évènement qui n’était pas encore parvenu à mes oreilles ou que Malia, mon informatrice, n’avait pas pensé nécessaire de me transmettre arriva à mes oreilles : Tentative de conquête de San Faldo par les Decimas ? Ils avaient vraiment osé ? Leur défaite signifiait tout de même que le Gouvernement gardait de bons éléments mais cela sembla créer un débat auquel je ne prêtai que peu d’attention.
L’intervention de Nakata en revanche m’intrigua en partie. Miu, lui, commençait à piquer du nez et vint s’asseoir sur mes genoux pour être confortablement installé. Le Phoenix, parmi des propos qui mettaient en évidence son importance pour le gouvernement, évoqua une vérité certaine : Nous n’étions pas là pour écouter les Gouvernementaux vanter leurs mérites. Je fus cependant soulagé quand il n’insista pas sur notre présence, déjà assez contestée, et passa à autre chose. Son résumé des choses était biaisé, c’était un fait. Pourtant, il n’avait pas tort sur tout. West Blue était réellement un repère de révolutionnaires comme mes aventures là-bas avaient pu me le prouver. Ses provocations ne s’arrêtèrent pas là et je finis tout simplement par bailler, non pas par ennui, mais par mimique en observant Miu initier le mouvement.
« - La Révolution partage la moitié du Royaume de Luvneel avec le Gouvernement Mondial, mais dire qu’ils dominent cette mer est un peu exagéré, dis-je à Mike en posant les coudes sur la table et en adressant un signe de la main à Loyckh Elimane que j’avais rencontré quelques temps plus tôt sur North Blue, un sourire amical à son adresse. Mais North Blue est le cul-de-sac du monde actuel, c’est une impasse qui n’est au final pas très intéressante en terme stratégique. Même si c’est notre foyer, ajoutai-je avec une pointe de nostalgie. »
La seconde question de Mike me porta à réfléchir sur mes propres connaissances dans le domaine de la Révolution, même si je ne leur avais pas parlé depuis belle lurette et que je ne comptais pas reprendre contact avec eux : Après tout je m’étais opposé à eux en aidant la marine à plusieurs reprises.
« - Des attentats, du cannibalisme… Oui, principalement des attentats, ils cherchent à changer le monde actuel. Ma mère les combattait… »
Alors que la tension était à son comble dans la grande salle, j’inspirai profondément et entendis les paroles chorégraphiées de différents éléments bien connus de Grand Line. Des célébrités en matière de Justice, les super-héros de toute une ère : Les Cinq Légendes. Mes yeux pétillèrent lorsque je me retournai pour les observer et je frétillai sur place, comme un fan-boy en délire. Bien sûr qu’il s’agissait d’eux ! En les voyant débarquer, je lâchai à Mike, essayant de rester discret pour ne pas briser leur entrée :
« - Ce sont des super-héros ! »
Et lorsque l’absence d’un de leur membre se fit sentir, j’eus du mal à cacher une maigre déception. Cependant la jeune femme qui était autrefois un papillon nous adressa une salutation, et je ne pus m’empêche de lui répondre sur un ton admiratif :
« - Je suis honoré de vous rencontrer, Mademoiselle Fon ! »
Miu s’était réveillé à ce moment-là et avait sauté sur ma tête en faisant un signe de la patte. Il semblait content de voir quelqu’un comme elle, qui lui rappelait certainement Katia. Je ne m’étais pas arrêté sur les détails, mais il me semblait que se trouvant au-dessus de nous, cette jeune femme devait voler. En tout cas, sa transformation avait été impressionnante, autant que l’arrivée de ses confrères. Je regardai Mike avec émoi et lui dis d’une voix brisée par l’émotion :
« - Je crois que je pourrai mourir heureux maintenant. »
Tout en prononçant ces paroles, je finis par me rasseoir et observai l’Amirale en Chef qui devait en avoir plus qu’assez de ces interruptions à répétition. Je ne la connaissais pas du tout, et si elle s’avérait patiente, j’étais sûr que les choses allaient se mettre en place concrètement. Pour savoir ce que nous faisions ici, il fallait qu’elle sorte du sujet Decima pour entrer dans le cœur du sujet… Chose qui ne serait pas possible tant que des marioles feraient les pitres pour se faire remarquer ou amuser la galerie. Je savais cependant que je n’étais ici qu’un invité, il fallait donc me faire plus discret…Cependant, je ne pus m’empêcher de dire à haute voix, levé avec Miu sur la tête, à l’adresse de Chairoka, à la fois niais et désinvolte :
« - Que voulez-vous aux utilisateurs du fruit des coussinets et du fruit de la téléportation, Amirale en Chef ? Vos subordonnés ont sûrement oublié de nous dire pourquoi nous étions ici, sous la couverture d’une remise de prime et d’une réunion de Capitaines Corsaires. Ce n’est sûrement pas pour parler des Decimas que quelqu’un qui n’a pas eu le temps ou la décence de se présenter à nous a décidé de nous proposer un marché. »
Spoiler:
Alors, résumons, Erwin répond à chacun des Vice-Amiraux puis va s'asseoir. La réunion commence, il observe les photos et écoute le discours de Nakata puis répond à Mike tout en saluant Loyckh, puis arrivent les Cinq Légendes (L'ordre est arbitraire, au final ça peut se dérouler avant le discours de Nakata, juste que sans indication j'ai mis ça après). Après ça, il pose une question à Chairoka.
Erwin
Elimane Loyckh
Vice-Amiral
Messages : 4309
Race : Humain
Équipage : Solo
Feuille de personnage Niveau: (38/75) Expériences: (96/350) Berrys: 1.000.409.790 Berry
Ven 14 Nov - 16:37
Réunion
au sommet
• Nom : Elimane • Prénom : Loyckh • Âge : 25 ans • Grade : Vice-Amiral • Time Type : Présent • Affiliation : Gouvernement Mondial Section Marine • Condition/Habits : En uniforme réglementaire • Lieu : Marijoa • Situation Initiale : En route vers la réunion • Situation Présente : Réunion
Début hésitant Les énergumènes qui se chamaillaient faisaient limite peine à voir. Mozero était certes très puissant, mais ne restait qu'un sale type prétentieux. Il voulait apparemment se battre avec tout le monde dans la salle... Quel biesse ! Je m'arrêtai un moment sur la maître d'arme. Elle pouvait être jolie après un brin de toilette me dis-je en imaginant un peu le résultat.
Une voix résonna alors dans ma tête et je constatai instantanément que je n'étais pas le seul à l'entendre. Une des femmes les plus influente de la Marine allait faire son apparition, ça allait être la seconde fois que je me trouvais en sa présence. Le silence se fut lorsque Chairoka entra dans la pièce. Notre Amiral en chef, venait de faire son entrée. C'est elle maintenant qui allait mettre en exergue les points principaux de la réunion. On débuta sur les décima, les problèmes qu'ils engendraient ainsi que sur leur tentative de prise de San Faldo. Ferdrick lança d'ailleurs une pique verbale à mon attention, sans doute pour me faire réagir, je n'y pris aucun crédit et me contentai une esquisse de sourire.
Le corsaire nouvellement nommé, Fenice Nakata, monologua un moment sur l'importance d'éloigner les broutilles et d'en venir rapidement aux faits. Je ne pus qu’adhérer à cette initiative étonnante de la part d'un hors-la-loi. Je n'étais effectivement pas fan de ce mouvement pirate protégés par des lois spéciales sous prétexte de leur appartenance au gouvernement. Un pirate, tant qu'il continue ses méfait, reste un pirate à stopper. A contrario, certains équipages, non violent envers les populations, ne méritaient aucunement le titre de forbans, et pourtant ! Le peintre à la chevelure couleur blé me laissa perplexe. Il venait de faire un petit speech mais s'était remis à sa chaise et peinturlurait sur une toile. Pratiquer son art dans un moment pareil ne me semblait pas des plus judicieux, mais après tout, si ça ne gênait personne et qu'il suivait la réunion, pourquoi l'en empêcher !
La « foudre de la force » envoya les propos du phoenix dans la poubelle d'un revers de parole. Avais-je bien entendu ? Il lui demandait de l'appeler « Papa ». Franchement, ces types... J'avais leur âge calendrier et était sans doute moins puissant qu'eux, mais niveau maturité, l'avantage n'était même pas mesurable tellement la distance était importante. Pourtant, niveau gaminerie, je n'étais pas le plus radin du genre.
Tout en écoutant les conversations, je pris un peu plus attention à la foule de gens présents. J'en connaissais certains, d'autres pas du tout. Je fus néanmoins surpris de voir deux civils, un certain Mike Tay et une personne que j'avais déjà croisée, Erwin Dog. Ce dernier m'adressa un signe de tête accompagné d'un sourire que je lui rendu.
Soudain, le papillon qui voletait dans la pièce se transforma en une jolie demoiselle rousse. Sa voix aiguë me péta littéralement les oreilles lorsqu'elle commença son introduction pour le moins originale. Le barman de tantôt sauta pratiquement au même moment en se changeant en vol et finit impeccablement sa figure acrobatique. Il semblait ne pas aimer les corsaires qu'il nargua de toute sa personne. Un coup violent ouvrit la porte d'où une jeune et également jolie demoiselle entra. Elle arborait fièrement le signe de la victoire, un sachet de brownie dans l'autre main. Enfin le chef des 5 légende fit son entrée ou plutôt dévoila sa présence en se changeant d'insecte à humain.
Ensemble, ils voulurent finir leur chorégraphie qu'il leur étant impossible au moment des faits. Le soucis venait de leur nombre. Logiquement cinq, il manquait néanmoins un certain Freddy, le 4ème légende si mon compte était bon. Cassant tout leur effet, il venait d'énerver les nouveaux arrivants en seulement quelques secondes... Je ne pu m'empêcher un sourire discret. Je pris alors ma boite à tartine, gardée en l'occasion d'un petit creux et en sortis une banane ainsi qu'une pomme.
« Tenez, s'il a faim, ceci pourrait aider. »
J'envoyai alors les fruits en direction de Sokyu. Je n'attendais pas un merci, la suite de la réunion m'importait bien plus et leur venue n'était pas anodine.
Bien que vice-amiral, je n'étais mis au courant des opérations importante qu'en dernière minute. Sans doute un manque de confiance de la part des autorités. Je ne pouvais leur en vouloir, mon titre était récent et je ne m'occupais pas beaucoup de la logistique ni ne participais aux réunions de moindre importances. Pourtant, elles précédaient souvent les réunions comme celles-ci en mettant les bases des opérations avant concrétisation. Les décisions initiales y était également votées.
Au final, je ne connaissais que quelques gens présents. Même parmi les Marines, je n'avais côtoyé que deux trois d'entre-eux. Malgré tout, les médias et autres textes relayaient parfaitement les informations et seul le roux près de Erwin ne me disait rien. Je n'avais rencontré personnellement aucun amiraux, juste vu de loin pour certain. D'ailleurs, ni Shirokuma, ni Midoritaka n'étaient présents. Sans doute occupés à des affaires extérieures. Il était tout de même étrange que les deux amiraux de remplacement se portaient absents.
Erwin attendit la fin de la présentation, un peu ratée, des cinq légendes avant d'à son tour prendre la parole. Il posait une question pertinente : « pourquoi avait-il été invité par le gouvernement mondial à cette réunion ». Je n'aurais su y répondre, n'étant pas au courant des projets gouvernementaux, je me contentai d'écouter les réactions de chacun sans besoin de me prononcer. Tant qu'on ne me posait de question, je ne pensais pas devoir participer oralement à cette assemblée.
Je bus une gorgée de thé et entama un une mandarine, contenue elle aussi dans ma petite boite à tartine. Mon ventre gargouillait, je commençai également à avoir faim. Freddy ne pouvait me reprocher cela !
Du coté de Loyckh il ne se passe pas grand chose, donc je ne le fais pas intervenir tant que maintenant. Il ne fait que de la figuration en ce moment
_________________
La justice sans la force est impossible, la force sans la justice est tyrannique. Suis tes idéaux mais reste dans le droit chemin sinon gare à toi, Invité, je serai là!
Elimane Loyckh
PNJ (Gouvernement)
Messages : 1160
Feuille de personnage Niveau: (0/0) Expériences: (0/0) Berrys: Beaucoup
Dim 16 Nov - 23:32
Directeur du CP3 : Bradley Parcival
Contre-amiral : Utomo Karast
Directeur AOI : Aston Finley
Amiral en chef : Asya Lida
(Parcival)- Tu te trompes, tête blonde ! La réussite ou l’échec de l’AOI est un sujet important !
Parcival Bradley entra à son tour dans l’arène. L’air malicieux, tout d’orange vêtu, le directeur du CP3 n’hésita pas une seule seconde à répondre au discours passionné du pirate, avec le mordant qui le caractérisait.
(Parcival)- Depuis sa mise en place dernièrement, l’AOI coûte au Gouvernement Mondial une somme non négligeable. Alors certes, précisa-t-il en se tournant vers les concernés, votre champ d’action est plutôt vaste. Il n’empêche que depuis tout ce temps, hormis une liste de quelques noms ainsi qu’une capture, je ne vois pas de résultats probants, moi.
Il s’était avancé le long de la table rectangulaire, avant d’y prendre place aux côtés des deux autres directeurs de Cipher Pol présent.
(Parcival)- Ces berrys auraient pu servir autre part. Impel Down et Marineford n’ont pas encore retrouvé leur beauté d’antan, sans parler des dernières innovations de la division scientifique…
(Viktor)- Ce que mon collège trop bavard essaie de dire c’est que…
(Karast)- Tu ne sais pas de quoi tu parles, Nakatruc ! Beugla-t-il en se massant encore son flanc douloureux. Loyckh c’est un héros et l’autre essaie de faire passer la Marine pour une bande de branleurs. T’as pas à te mêler de ça, t’es pas concerné, pseudo-artiste hippie métrosexuel sans talents !
(Lida)- Je crois que nous en avons assez entendu messieurs. Fenice a raison, que le mérite revienne au vice-amiral Elimane ou à l’AOI n’a que peu d’importance par rapport à ce dont il sera question aujourd’hui.
Directeur du CP8 : Poka Viktor
Vice-amiral : Ezra Ronald
Division scientifique : Benz Lisa
Vice-amiral : Sakuraba Yu
Survint alors l’intervention d’Erwin Dog qui en profita pour explicitement révéler sa malédiction ainsi que celle de son acolyte. Un mauvais choix pour certains, une donnée très croustillante pour d’autres. Ronald, main plaquée contre le front, commenta à voix haute l’initiative d’un « l’abruti » pas du tout discret.
(Finley)- Nous allons y venir.
(Lida)- Mozero a soulevé un point important. Bien que nous considérions à juste titre les Decimas comme nos actuels ennemis les plus dangereux, le reste du monde n’en a pas véritablement conscience. Au terme du Conseil Mondial ayant eu lieu à Mariejoa il y a quelques jours, les rois et reines des différents pays ont dressé un amer constat de la popularité du Gouvernement Mondial et la situation n’a jamais été aussi mauvaise.
(Poka)- Entre Konan, la Triade, les Decima, les Bases Marines prises d’assauts par les pirates, les braquages de banque, les attentats à la bombe, les pillages de navire de croisière ou les prises d'otages, les gens ont peur, leur confiance envers nous a été ébranlée. Nous devons leur montrer que le Gouvernement Mondial est toujours capable de les protéger.
Les termes employés par Amaji se rapprochaient plutôt d’un « besoin de victoire ». Et encore, lui n’y était pour rien, la demande venait d’encore plus haut.
(Finley)- Et c’est là que vous entrez en jeu, fit-il en posant ses mains sur les épaules des deux roux avec un ton faussement enjoué.
(Lida)- Il ne s’agit pas que des civils. L’image du Gouvernement Mondial a été ternie par nos récentes erreurs, le Nouveau Monde ricane, les souverains s’inquiètent, les autorités supérieures sont furieuses. Heureusement, nous a été fournie la chance de redorer notre blason : Lisa s’il vous plait, basculez sur l’image suivante.
Et l’image suivante dut faire écho dans les esprits de quelques individus présents. En effet, fut alors affichée sur le tableau une photographie. Sur cette dernière, une jeune fille à la chevelure d’argent en tenue carcérale posait de profil, puis de face, tenant entre ses mains une petite pancarte sur laquelle on pouvait lire : « D2537, Harlock Zora ».
Coucou, c’est moi o/
(Finley)- Les rebelles de rang inférieur sont simples à capturer mais n’ont aucune information intéressante à fournir. Les plus gradés en revanche sont bien plus intéressants, mais se font généralement plus inaccessibles. Les rares que l’on parvient à attraper préfèrent se terrer dans le mutisme éternel de la mort plutôt que d’avoir à divulguer le moindre élément sur leur faction.
Lancé dans son discours magistral, le directeur de l’AOI se mit à marcher dans la pièce, baladant ses yeux dans ceux des différentes personnes présentes.
(Finley)- Mais tous n’ont pas cette même détermination. La lâcheté d’Harlock Zora nous aura permis d’en apprendre plus sur la Révolution en trente minutes que nous n’en savions sur des dizaines d’années.
Lida reprit le flambeau.
(Lida)- A ce stade, j’imagine que la majorité d’entre vous ont compris qu’il ne s’agissait pas d’une simple réunion des Shichibukai. En vérité, ceci est un conseil de guerre. Nous allons mettre un point final à la Révolution de Knightwalker D. Arias.
La phrase sonnait comme l’annonce d’une exécution. C’était en effet l’image qu’avait l’Amiral en chef dans son esprit. Le premier à rompre le silence gênant qui suivit cette révélation choc fut Yu, qui se leva lentement de son siège en secouant horizontalement la tête, visiblement pas du tout satisfait.
(Yu)- Permettez-moi de vous dire que c’est n’importe quoi. L’armée révolutionnaire est suffisamment puissante aujourd’hui que pour se permettre d’attaquer Marineford de front. Sans l’intervention de Tengen, beaucoup d’autres soldats auraient perdus la vie ce jour-là. Et maintenant, vous nous dîtes que malgré notre drastique diminution d’effectif, nous allons attaquer la Révolution ?
Chacun y allait à son petit commentaire, la nouvelle avait en effet de quoi intriguer. Lida empêcha rapidement le bruit de s’installer en haussant le ton.
(Lida)- Nous ne sommes pas ici pour débattre de l’éthique ou de la faisabilité de l’opération. La demande vient d’en haut et personne ici n’a le pouvoir de remettre quoi que ce soit en question, c’est un ordre.
(Finley)- Et ça vaut aussi pour vous, s’empressa-t-il d’ajouter à l’égard des Corsaires, ce papier signé des hautes instances certifie que parmi les Shichibukai présents à cette réunion, celui ou celle qui ne se montrera pas coopératif verra son titre révoqué et sera emprisonné à Impel Down.
Directeur du CP9 : Shadow
CP9 Agent d’élite : Feyton Vladimir
Capitaine exécuteur : Trawley Ferdrik
CP9 Agent d’élite : Vladic Blanca
Shadow, le directeur du CP9 jugea le moment opportun pour littéralement disparaitre de sa place, réapparaissant debout sur la table des invités. Un soru parfaitement exécuté.
(Shadow)- Vous aussi, les cinq légendes. Vous serez considérés comme de dangereux criminels si vous ne coopérez pas. Quant à vous deux… Mike Tay et Erwin Dog, j’ai une petite surprise.
A ces mots l’homme dont l’ombre cachait la majorité de son visage fouilla dans l’une de ses poches et en sortit un escargophone customisé pour avoir l’apparence d’un… ninja, auquel il fixa un autre escargophone tout blanc.
(Shadow)- Faites-moi un topo de la situation.
Le gastéropode resta impassible durant plusieurs secondes, le temps que le directeur en comprenne la raison.
(Shadow)- Je ne peux pas voir les signes que tu me fais, Scorpion… Passe-moi quelqu’un qui peut parler.
(Shadow)- Cette bande de bras cassés… Arrêtez de faire les guignols et passez-moi celle qui n’a pas de problèmes de communication !
Cette fois-ci, l’escargophone prit une mine renfrognée, tandis qu’une voix féminine se manifesta.
(Blanca)- La Faucheuse au rapport. Nous avons investi les lieux. Jennifer MacHenrick ainsi que l’ex-lieutenant Hope Stanley ont été identifiés en compagnie d’une série d’autres individus, dont une certaine Blanche pour laquelle un appel intercepté nous a permis de confirmer le lien avec les deux invités. Aucun signe du tireur d’élite signalé par l’Amiral Fuji Kujaku, nous poursuivons le repérage. Terminé.
A en juger par les regards des hauts dirigeants, on pouvait comprendre que cette mission était une initiative personnelle du Directeur du CP9. Si Viktor Poka, Ferdrik Trawley ou même Parcival Bradley se contentèrent d’un hochement de tête admiratif, le procédé ne fut pas au gout de Finley, qui s’apprêtait à sermonner son collègue avant que Fon, la cinquième légende, n’empoigne Shadow par le col, prête à lui refaire le portrait. Le leader de la bande de super-héros du rappeler à l’ordre son amie, qui finit par entendre raison et regagna sa place.
(Ferdrik)- Refrénez vos ardeurs, c’est un mal nécessaire. Il s’agit d’une opération de la plus haute importance. Nous sommes au premières loges d’un grand tournant de l’Histoire !
(Lida)- Nous marcherons sur Baltigo et décapiterons le mouvement révolutionnaire.
Résumé :
A peine arrivé, le directeur du CP3 réagit aux paroles de Nakata et des autres, au tour précédent. Ils sont interrompus par Karast qui insulte Nakata de hippie.
Ensuite il y a la petite complainte d'Erwin. L'amiral en chef et le directeur de l'AOI parlent à tour de rôle pour finalement révéler le but de la réunion : planifier l'extermination de la Révolution, rendue possible grâce aux aveux de Zora à ID.
Ensuite, les gouvernementaux précisent aux différents particpants à savoir les soldats (Loyckh), les Shichi (Nakata) et les Invités (Mike & Erwin) les raisons pour lesquelles ils sont obligés de collaborer. Ordre pour les premiers, risque de perdre le titre pour les seconds et... un truc moins cool pour les derniers.
_________________
PNJ (Gouvernement)
Fenice Nakata
Messages : 15023
Race : Humain
Équipage : Tengoku no Seigi
Feuille de personnage Niveau: (52/75) Expériences: (879/1000) Berrys: 2.235.426.002 B
Lun 17 Nov - 16:04
Au-dessus des lois de ce Monde... ♠
❝ La pauvreté n'ôte de noblesse à personne, la richesse oui. ❞
Présentation brève du personnage • Nakata Fenice est un forban connu à travers le Monde pour être devenu récemment un membre du groupe des puissants Schichibukais. Maudit du fruit du Phoenix, il est craint à travers le monde. En tant qu'ancien agent du Gouvernement Mondial, il recherche ardemment la justice et l'égalité. Capitaine d'un équipage, il chérit ses camarades plus que tout au monde et ne pardonne aucune agression extérieure. Amoureux des arts et de la nature, il passe la majeure partie de son temps libre à penser et à exercer.
Résumé des précédents RPs • Devenu Schichibukai suite à des combats mouvementés face à l'équipage d'Harushige, Nakata a récemment fait parler de lui par l'intermédiaire de la conquête de Graou Island et par la mort de son bras-droit, Hato. Convié à la réunion de Mariejoa, le Phoenix, plus mûr et plus fier, s'apprête à tourner la page de son ancienne existence et à devenir un combattant au sommet.
Présentation brève du personnage • Holly Wate est une jeune pirate recrutée par Nakata sur South Blue. Elle l'a accompagné à maintes occasions, comme pendant la Grande Guerre ou la conquête de Graou Island, et est devenue une membre à part entière de l'équipage. Dernier bastion de la délicatesse au sein d'un équipage de fous, elle s'est assagie suite à de récentes mésaventures et en est revenue plus forte et déterminée à protéger ceux qu'elle aime.
Brève explication vis-à-vis de mon poste : le premier paragraphe précède le monologue de Nakata visant à faire cesser les disputes. En gros, il est décalé par rapport au présent (qui est en gros la déclaration de guerre). Mon RP est plutôt, en premier lieu, un condensé d'analyse et de pensées, de réactions vis-à-vis aux éléments fournis à droite à gauche ! C'est à partir de la deuxième marque de peinture bleutée à gauche que les choses sérieuses commencent, de mon côté. Le reste n'est pas vraiment important.
❝ Laisse-moi raconter ❞
Bien évidemment, le Phoenix n'avait nullement espéré que le corsaire qui lui faisait face, le prénommé Mozero, ne se contente de baisser la tête en balbutiant quelques excuses à son égard, regrettant immédiatement sa conduite désagréable et hautaine. Au contraire, même : la situation qui commençait petit-à-petit à s'amorcer était conforme à ses souhaits. Ce type était un hors-la-loi tel qu'on pouvait les imaginer pour faire peur aux enfants et les maintenir dans une conduite de vie droite et respectueuse d'autrui. Il était pour ainsi dire tout ce que le Nakata combattait depuis ses dix ans et son entrée au sein de la marine. Ce genre de criminels imbus d'eux-mêmes et intéressés par la seule force l'exaspéraient au plus haut point, et l'opportunité de lui briser le crâne se faisait de plus en plus tentante. Si le blondinet avait eu dans l'optique de marquer les esprits en arrivant à Mariejoa, il n'avait pas été jusque là certain du moyen qu'il pourrait emprunter pour y parvenir. Cependant, quand il y pensait davantage, envoyer l'un de ses camarades traverser la luxueuse baie vitrée à quelques mètres de là ne serait probablement que très bien accueilli de l'ensemble des hauts-gradés du Gouvernement qui, après tout, n'attendaient de lui qu'une force légendaire. Toutefois, le Pheonix n'eut pas véritablement le temps de songer davantage à cet excès de zèle puisque l'arrivée d'une autre personne, plus intimidante, respectable et respectée que les autres eut lieu. Asia Lida, aka Chairoka. De l'amirale-en-chef émanait une aura autoritaire et sèche, comme si personne en ces lieux n'avait les capacités requises pour ne serait-ce que la jauger du regard. C'était probablement le cas, d'ailleurs. Avec un léger sourire sur les lèvres, le Fenice se désintéressa rapidement de son collègue un poil trop arrogant, retournant à la place qui était sienne docilement. Les choses sérieuses allaient manifestement commencer, et il ne voyait de fait pas d'intérêt à demeurer face à l'autre électron libre plus longtemps. De toute manière, il aurait été naïf d'espérer que leurs routes ne se croisent jamais plus : le maudit aurait tôt ou tard l'occasion de lui régler définitivement son compte, et il n'allait probablement pas s'en plaindre. Ainsi il reprit son travail artistique, tandis que l'amirale-en-chef commençait tout juste à exposer le sujet de la réunion.
Par la suite, le Schichibukai prit la lourde responsabilité de faire cesser les tergiversations des divers hauts-gradés, qui se sentaient comme soudainement investis d'un besoin de désunion et de désaccord. Restant relativement modéré dans ses propos mais n'hésitant pas pour autant à les rappeler à l'ordre, Nakata eut tôt fait de reprendre son travail de tracés sur la toile qui lui faisait face, inscrivant précieusement le relief de la salle tel qu'il se présentait à lui. Il ne prêta pas vraiment attention à l'ajout de Mozero, qui se contenta de déclarer vouloir de l'action. Le blondinet leva les yeux au ciel un court instant, exaspéré, mais se concentra rapidement sur son ouvrage, jugeant qu'il n'avait pas à discuter avec un abruti de cette pointure. S'il espérait voir chez les divers responsables de la marine et des autres institutions un tant soit peu d'intelligence, il n'en attendait plus rien de la part de ses collègues ou, tout du moins, dudit Mozero. Quant à Abel et à Elisabeth, et bien... Pour le moment, le Phoenix ne savait pas réellement quoi penser d'eux. Un guerrier respectable et à la réputation impeccable, une demoiselle au physique avantageux et aux capacités manifestement monstrueuses... Oui, nul doute : il se trouvait bien au beau milieu d'une réunion de Schichibukais. Ou tout du moins était-ce sa dénomination officielle. Etant donné qu'il y avait bien moins de corsaires que de marine, les invités étaient en droit de se demander si cela était véritablement le cas... Malheureusement, le capitaine de Tengoku no Seigi n'eut pas le temps qu'il aurait souhaité obtenir pour y penser. En effet, le Fenice fut soudainement coupé dans son élan artistique par un braillement dérangeant et tout aussi exaspérant que l'objection de son camarade, une seconde auparavant. Cette foutue réunion se teintait dangereusement d'allures de fête foraine... Et cela aussi risquait de lui déplaire au plus haut point. Laissant le barman se changer en plein saut tout en proclamant vivement le rassemblement d'une quelconque confréries d'ahuris, le peintre termina de calculer de ses yeux aguerris les dimensions de la salle avec un air satisfait. Il allait désormais pouvoir passer au plus intéressant, à savoir le choix des figurants. Chairoka et Finley seraient inévitablement présents. Abel et Yu également. Quant aux autres ? Rien n'était joué. Si l'artiste voulait représenter la scène aussi précisément que possible, il voulait également omettre tous les détails inconvenants qui lui nuisaient. Pauvre Mozero...
Reposant ses crayons et autres ustensiles un court instant, le musicien se recula légèrement sur son siège pour observer l'endroit avec plus de recul. Il remercia la surnommée Wave d'un bref signe de tête en attrapant l'un de ses biscuits tandis qu'elle lui offrait gracieusement, appréciant un tant soit peu de courtoisie en des lieux si rustres. Quant aux autres prétendues légendes, Nakata n'y accorda guère d'importance. Il n'en avait, différemment à Erwin pour qui l'expérience semblait des plus transcendantes, absolument rien à faire. Pour le peu qu'il en savait, ces gars n'étaient rien d'autre qu'un groupuscule de civils plus puissants que la moyenne. Rien de transcendant, autrement dit. Mais comme l'une de leurs membres avait été assez polie pour lui offrir un biscuit, le blondinet était prêt à oublier leur excès de zèle passé et de reprendre à zéro. Ni leur échec cuisant en guise d'entrée ni l'emportement du fameux barman ne leur seraient donc torts imputés à l'avenir. Toutefois, ce qui sembla passer comme un détail aux yeux des divers hauts-gradés haut-présent fut pour lui plus, bien plus qu'un fait anodin. Quand l'un des marines envoya quelques fruits à l'un des membres des Cinq Légendes, le Schichibukai posa tout naturellement les yeux sur le soldat en question qui, par discrétion, avait réussi à s'introduire dans la pièce sans que le blondinet n'y accorde grande attention. Ce fut à ce moment-là que le capitaine de Tengoku no Seigi en vint à reconnaître le profil d'un homme plus redoutable que la plupart des combattants réunis en ces lieux : Elimane Loyckh, récemment promu vice-amiral de la Marine. Le Fenice ne l'avait jamais rencontré en personne, tout du moins jusqu'à ce jour, mais il avait déjà eu l'occasion d'en entendre parler... Notamment par le biais de son feu précédent bras-droit, Hato. Le vampire avait en effet eu l'occasion d'affronter le gradé dans un combat singulier, par le passé... Avec un sourire aussi doucement intéressé qu'amusé, le Phoenix se promit de garder cette pointure à l’œil. Ce type aussi était un symbole de la nouvelle ère, et en fonction de l'évolution des choses, il pouvait aussi bien devenir un allié de poids qu'un ennemi redoutable. Après un instant, le zoan revint à la situation actuelle tandis qu'un autre rouquin faisait irruption dans la salle.
En effet, alors qu'il pensait que la situation reprendrait son calme et que les débats puérils cesseraient rapidement, le blondinet fut forcé de constater que ce nouvel arrivant changeait grossièrement la donne. Un air pédant et suffisant aussi effroyable que possible, des manières grandiloquentes, un sourire fier et satisfait, ce paroles visant à la zizanie plus qu'à l'entraide... Nakata ne connaissait pas même le nom du rouquin qui semblait attaché en vu de son uniforme aux Cipher Pol qu'il le détestait déjà amèrement. Croisant ses bras en poussant un léger soupir exténué, le forban scruta cet étranger peu ponctuel tandis que l'homme exposait par a + b le fait que le Gouvernement Mondial perdait son temps et son argent en conservant AOI comme une institution à part entière. Si seulement le Schichibukai avait connu l'attribution officielle de cet olibrius, il ne se serait pas gêné pour rétorquer à sa manière. Tous les services du Gouvernement Mondial avaient enchaîné idiotie sur ineptie, ces dernières années, et trouver un échec qui entachait la prestigieuse carrière de cet homme trop bavard n'aurait pas été très complexe. Quand un autre homme coupa court aux divagations de son camarade, prenant la parole de sa voix imposante, le Phoenix laissa s'échapper un nouveau soupir de ses lèvres, de soulagement cette fois-là. Malheureusement, la chose fut de court durée : l'ahuri de clébard qui l'avait déjà gêné un peu plus tôt remettait son arrogance sur le tapis, vraisemblablement endolori et frustré d'avoir été physiquement évincé aussi simplement par le corsaire qui, pourtant, ne s'était pas donné à fond du tout. Ce dernier remarqua d'ailleurs que Karast, le chien pétris d'orgueil, était un contre-amiral. Si l'on ajoutait à cela le fait qu'il était idiot, faible et lassant, il était un petit miracle à lui tout seul. Même pour un pirate, concevoir que la marine puisse se donner le luxe de promouvoir un homme plus desservi par des défauts que doué de qualités n'était pas chose aisée. Le Gouvernement était vraiment tombé bien bas... Le Fenice reprit son ouvrage artistique avec un nouveau regard levé au ciel, songeant que la chose serait plus constructive que d'écouter les divagations d'un ahuri lambda. Les insultes prononcées à son égard étaient bien loin de le frustrer de quelque manière que ce soit. Il ne cherchait pas à prouver son talent, à soigner son apparence ou à jouer à l'utopique. En revanche, s'il n'arrête pas tout de suite de m'emmerder, je chercherai bientôt un moyen de lui mettre un poing dans la gueule. La patience n'était pas un art qu'il avait l'habitude d'exercer, et fort heureusement l'intervention de Chairoka fut une nouvelle fois aussi décisive que salvatrice.
Cependant, ce fut un civil qui, jusque là, s'était contenté de demeurer discret qui intervint à son tour, se redressant pour attirer l'attention tout en prenant la parole. Erwin venait tout juste de dévoiler officiellement ses capacités ainsi que celles de Mike, à ses côtés, attirant inévitablement un lot de réactions disparates dans l'assemblée des officiers. Nakata, de son côté, se contenta d'arquer un sourcil mollement, dévisageant l'ami d'Holly par-dessus la toile qu'il travaillait. Il ne comprenait pas vraiment les motivations qui avaient bien pu le pousser à dévoiler des informations aussi capitales, mais c'était peut-être plus sain d'esprit que cela n'y paraissait... A fortiori si Chairoka était déjà au courant. Le Schichibukai, toutefois, ne fut pas surpris outre mesure des mots placés sur les deux malédictions des compères rouquins. Il avait déjà eu l'occasion de les voir brièvement à l'oeuvre, et savait que leurs capacités étaient plus redoutables qu'elles n'y paraissaient au premier abord... Mais après tout, tout le monde dans cette pièce pouvait se targuer de faire partie d'une élite. Force brute, intelligence hors du commun, connaissances érudites, esprit tactique sur-développé ou bien juste tendance outrancière à la fourberie, chaque personne ici présente excellait dans un au moins un domaine bien particulier. Tous, sauf l'abruti de clébard inutile qui n'avait cessé de geindre que grâce à l'intervention de sa supérieure directe. S'empêchant de profiter de l'occasion pour envoyer une pique à l'autre zoan, le Phoenix reposa ses yeux sur son ouvrage et reprit tranquillement la peinture, écoutant d'une oreille moins attentive qu'à l'accoutumée les diverses billevesées qui suivirent. L'homme bourru qui avait coupé la parole à son collègue un instant plus tôt ainsi que l'amirale en chef se contentèrent de répéter bêtement des faits établis par le capitaine de Tengoku no Seigi lui-même quelques minutes plus tôt, et Finley laissa sous-entendre que Mike et Erwin auraient bientôt un rôle à jouer pour rétablir la situation. Le Fenice fut toutefois contraint de laisser sa concentration artistique s'envoler quand, par un pur jeu de hasard, la photo d'une prisonnière qu'il ne connaissait que trop bien lui sauta aux yeux, laissa sa bouche se tordre en un sourire presque hilare. Le sadisme n'avait parfois aucune limite, même chez lui.
Cette foutue révolutionnaire avait été capturé. Ceci, c'était une information satisfaisante qu'il avait déjà obtenu mais qui, bien évidemment, ne signifiait pas grand chose à côté du décès d'Hato. Cependant, le fait que le portrait de cette mégère ne se retrouve affiché en plein milieu d'une telle réunion était révélateur d'innombrables informations... Et notamment de la raison qui faisait que tout ce beau monde était ici réuni. Une guerre se préparait dangereusement, se profilant à l'horizon, soufflant sur ce Monde qu'elle allait bientôt ébranler. La destinée de l'humanité toute entière allait s'inscrire dans les semaines à venir, c'était une certitude... Nakata reposa ses instruments de peinture en reprenant une mine sérieuse et en croisant les bras tandis que les hauts-gradés présents ici prenaient la parole, annonçant petit-à-petit ce qu'il attendait depuis le début de ce fichu rassemblement : une nouvelle intéressante, qui puisse justifier leur présence à Mariejoa. Combattre Arias et sa révolution, et les réduire à néant. La chose était effrayante, vu sous cet angle, et le vice-amiral Sakuraba en vint à réagir vivement, comme son génie stratégique pouvait l'exiger. Il déclara entre autres choses qu'attaquer la Révolution de front risquait d'être une grossière erreur étant donné qu'elle était désormais suffisamment puissante pour se dresser face à la marine... Et il n'avait pas tout-à-fait tort. Cependant, si les plus fortes têtes décidaient de mettre le sort du Gouvernement Mondial en jeu par une opération suicide de ce style, c'était que ladite opération suicide ne l'était pas tant que ça. L'amirale-en-chef, une nouvelle fois, imposa la fin des débats en déclarant qu'il s'agissait d'un ordre et que personne ne pouvait s'y opposer de quelque manière que ce soit. Par la suite, le directeur d'AOI brandit un papier et déclara à l'adresse des quatre grands corsaires présents qu'ils jouaient également leur place et qu'ils risquaient d'être destitués s'ils n'agissaient pas comme le souhaitaient les supérieurs. Un nouveau sourire vint se fixer sur le visage du Fenice, quelques secondes, tandis qu'il remarquait finalement que le vice-amiral Sakuraba était peut-être bien plus intelligent que ses supérieurs. La manière de faire n'était pas appropriée du tout à la situation...
Et ce qui suivit ne fut pas beaucoup plus constructif, ni même plus sage. L'un des hommes que le blondinet ne connaissait absolument pas se dressa sur la table des invités et prit la parole en brandissant un Den Den Mushi d'un air relativement fier. Après un instant de silence, il sembla s'adresser à ses subordonnés, cherchant à joindre l'un de ses contacts en particulier. Arquant un sourcil interrogatif, se demandant où pouvait bien vouloir en venir cet homme, Nakata resta calme et silencieux tandis qu'une voix féminine raisonnait dans la pièce, usant d'un ton cordial et sérieux. A en croire ses dires, ainsi que la réaction excessive de l'une des légendes, le Gouvernement Mondial venait tout juste d'user d'une mesure drastique pour forcer Mike et Erwin à coopérer d'une manière ou d'une autre. Une prise d'otages, hein ? La chose prêtait à sourire, si l'on considérait le fait que les institutions représentées dans cette réunion au sommet étaient censées défendre les civils plutôt que les oppresser. Tout le monde ne semblait d'ailleurs pas du même avis que les représentants des Cipher Pol qui se contentaient d'hocher bêtement la tête d'un air entendu : Aston Finley, le directeur d'AOI, avait l'air relativement décontenancé face à une telle opération. Et il avait toutes les raisons du monde de l'être, d'ailleurs. Le Phoenix, toujours aussi calme et silencieux, reporta ensuite son attentions sur l'amirale-en-chef qui, après un court instant de silence, déclara qu'il était désormais temps de mettre fin à la Révolution. De la bravoure, du courage... Tous les bons sentiments du Monde n'étaient pas gage de réussite et le Fenice ne le savait que trop bien. C'était dans cette optique que, les bras toujours croisés, le héraut de la piraterie ferma les paupières en se raclant la gorge pour attirer l'attention avant de prendre la parole au tac-au-tac :
Vous ne pouviez pas annoncer plus grandiose, je suppose. La nouvelle est explosive, force est de le reconnaître. Cela dit, et même si je n'ai probablement pas grand chose à y dire, je n'approuve pas réellement les mesures que vous semblez prendre un malin plaisir à user. Capturer des civils ? Menacer d'exclusion des Schichibukais ? Le vice-amiral Sakuraba a l'air d'être suffisamment sage pour comprendre qu'un assaut frontal n'est pas une bonne solution. Alors qu'en est-il si les six civils et les quatre corsaires réunis ici décident de s'unir au dernier moment à la menace que vous souhaitez combattre ? Faites preuve de réalisme : ce n'est ni par la force ni par la menace que vous parviendrez à tous nous rassembler contre Arias.
Une petite dose de cynisme n'était jamais néfaste. Le Schichibukai qu'il était n'était pas arrivé à cette place par pure hasard, il en avait conscience et savait pertinemment que le Gouvernement Mondial attachait une certaine importance à sa présence en ces lieux. La désertion d'un autre corsaire après les divers échecs à répétition de cet ordre ne serait pas une bonne chose pour le blason des institutions mondiales que voulaient pourtant redorer les pointures regroupées ici. Quoi qu'il en fut, Nakata ne laissa personne le couper dans son élan et décida tout simplement de passer aux choses sérieuses après ce sympathique préambule :
Mais ne vous en faites pas, avec ou sans menace, je compte bien combattre la Révolution si telle est votre demande. Cela étant, une question demeure : admettons que nous autres Schichibukais nous occupions des maréchaux... Qui diable aura pour objectif de terrasser Knightwalker D. Arias ? Il s'agit de l'un des trois plus puissants hommes que le monde porte actuellement. Il n'est pas du genre à perdre un combat aisément, même avec tout l'effet de surprise dont nous pourrions disposer... Et ma fidélité a des limites : je n'ai pas pour objectif de décéder prématurément. Je suppose qu'il en va de même pour mes collègues.
Ce n'était pas de la lâcheté, c'était du réalisme. Hors de question qu'il affronte une pointure telle qu'Arias sans soutien stable pour assurer ses arrières. De toute manière, si la situation basculait dans l'horreur et que la Révolution infligeait un cuisant échec aux troupes de la marine, le Phoenix n'aurait qu'à prendre son envol pour aller voir ailleurs... C'était de bonne guerre.
Called to the ring, Taking me round by round It hurts and it stings, Taking me down, down, down You think that you caught me, I can hear you taunt me Fractured and I'm falling down, My enemy is watching me bleed
But I'm not dead yet So watch me burn.
Fenice Nakata
Sabor
Messages : 566
Race : Humain
Équipage : Inquisition
Feuille de personnage Niveau: (38/75) Expériences: (3/350) Berrys: 51.000.000 B
Lun 17 Nov - 17:08
Au dessus des lois de ce monde ...
With
Erwin Dog
BREF ... • Suite à la capture du Supernova Kotaro, la non-remise de sa prime sur Seppen Town a poussé Erwin et Mike a assisté à une réunion afin d'en savoir plus sur les projets dans lesquels le Gouvernement veut les embarquer et ainsi leurs donner l'argent.
" Tu peux répéter, s'il te plait ?! "
-Erwin, est-ce qu’il vient de dire qu’ils vont tuer Blanche si jamais on ne les aide pas ?
Depuis le début de la réunion, je suis l’intrus. En effet, Nakata, assis à la table là-bas semble savoir beaucoup de chose, il a fait beaucoup plus de chemin que moi depuis la première fois que je l’ai rencontré. Nous avions eu une sorte de petit dialogue suivi d’une leçon. C’est grâce à lui que mon Hypnose est si puissante aujourd’hui. Il est vrai qu’à la base, je savais charmer diverses petites créatures de la forêt comme un écureuil ou deux moineaux mais par la suite, j’ai pu diversifier mes « victimes » et ainsi charmer un chat et même une jument, Rolanda. Celle-ci avait le don, au début, de ne jamais vouloir m’écouter lorsque l’on devait monter sur un bateau.
Ensuite, toutes les personnes là-bas, autour de l’immense table rectangulaire, ceux sont eux qui commande j’ai l’impression, c’est le Gouvernement Mondial. A côté de Erwin et moi, il y a les quatre … Enfin non, quatre des cinq légendes, une bande de héros qui ont fait une entrée vraiment pathétique d’ailleurs. Il y a deux maudits zoan à ce que j’ai pu voir, une mouche et un papillon.
Cependant, je n’approuve pas la manière de faire et hochant bêtement la tête de haut en bas quand Nakata exprime que, lui non plus, n’approuve pas le fait de capturer des civils. Je soupire quand même, fermant les yeux en pensant qu’ils ne savent pas où est Cid et qu’ils n’ont pas explicitement cité Katia et Joey, ceux-ci n’étant sûrement pas à la Mairie malgré ce que je leurs avais dit. Levant ensuite les yeux vers l’homme, debout sur notre table et ayant failli m’écraser la main soit-dit en passant, je passe dans ma chevelure rousse une main, tentant de me concentrer pour ne pas sortir une ânerie encore une fois.
-Mais la femme sur la photographie, là, je crois l’avoir déjà vu. Mais, elle semblait bien plus vieille.
Et bingo Mike, que des conneries à dire toi. Cependant, je fixe les photographies sur le tableau, en effet, je suis persuadé de l’avoir vu au Siège de Mars, l’endroit où Klara a été tué, la même pièce. Tournant la tête vers Erwin, je parle toujours normalement mais uniquement à mon ami, m’en moquant un peu si les autres entendent.
-Zeke avait fait en sorte de l’aspirer ou je ne sais pas trop quoi. Pour le coup, tout c’était passé vite mais, je suis certain que c’était elle mais … Ouais … Elle avait l’air beaucoup plus vieille.
Haussant bêtement les épaules, mon regard se pose à nouveau sur l’homme devant moi, toujours sur la table avec son escargophone à la main.
-En tout cas, vous n’avez pas intérêt à faire de mal à quiconque habite sur mon île.
Me levant en fronçant des sourcils, je laisse la chaise reculer en faisant du bruit.
-Je ne suis pas du genre à aimer me battre, d’ailleurs, je n’aime pas ça. Mais si vous faites du mal à mes citoyens, vous aurez affaire à moi !
Il me semble que ça doit être la première fois que je suis aussi sérieux dans ce que je dis. Il est vrai que ma plus grande préoccupation en ce moment, c’est d’en finir avec Pharma’Coop, je veux retrouver Aria, je dois retrouver Aria.
-J’ai toujours admiré la marine et tout ce qui s’en suit. Pour preuve, mon père était un lieutenant. Mais quand vous avez tué ma mère et ma sœur, c’est vrai que j’ai tourné le dos à votre bordel jusqu’à il y a quelques années …
Pour ma part, je sais très bien que la moitié voir tout le monde ici s’en moque un peu de mon histoire, après-tout, on n’est pas là pour parler de moi mais d’un grand projet qui consiste à vaincre la révolution. En y repensant, il est vrai que Erwin ne m’en a jamais rien dit de bon de cette dernière, de cette « Révolution ».
-Bref, pas la peine de vouloir capturer qui que ce soit sur Micqueôt, si jamais on doit combattre une potentielle menace, vous pouvez très bien compter sur moi.
Tournant la tête vers Erwin, je grimace à moitié, pour être honnête, j’espère qu’il va me suivre car j’ignore complètement dans quoi je m’embarque … D’ailleurs, « fruit des coussinets » je n’y avais pas pensé mais donner un nom à mon pouvoir et au fruit que j’ai mangé … C’est vraiment trop classe !
Mike Tay a écrit:
Mike tente de faire comprendre qu'attaquer Micqueôt est iutile en racontant sa vie malgré le fait que tout le monde s'en fou ! xD
Feuille de personnage Niveau: (0/0) Expériences: (0/0) Berrys: Beaucoup
Sam 22 Nov - 13:53
Membre des Shichibukai : Rasgarat Abel
Membre des Shichibukai : Reina Elisabeth
Membre des Shichibukai : Mozero
- POOOOOOOOPOOOOOOOPOOOOOOOOOOOOOOOOO ! Nakatruc ! Hippie sans talent ! Comment j’aurais pas aimé !
Mozero s’était levé pour acclamer Karast et son insulte, secouant sa main droite comme s’il venait de toucher un objet brûlant. S’il était content de voir le nouveau se faire ainsi remettre à sa place, il ne parvenait toutefois pas à comprendre la raison pour laquelle on avait convié les deux rouquins inconnus à ce si prestigieux meeting et la révélation de leurs pouvoirs respectifs n’y changea pas grand-chose. Par contre lorsque Chairoka révéla le but de l’opération derrière cette réunion, tel un enfant heureux de finalement recevoir le cadeau d’anniversaire qu’il avait tant attendu, Mozie serra le poing en lâchant une série de « Yes ! Yeeees ! ». De l’action, tout ce qu’il voulait.
- S’unir ? lol ? Tes plans de partouze tu te les gardes pour toi déjà, dit-il en regardant les autres Shichibukai, même bourré je ferais rien avec vous, z’êtes trop chelous. Et moi, trainer avec ces gars là-bas, ajouta-t-il en pointant la table des invités, jamais de la vie ! La différence de style est trop grande, ça serait mauvais pour mon image.
Abel en revanche fut moins expressif. La « grandiose » nouvelle pour reprendre les mots de son jeune collègue avait eu autant d’effet sur lui qu’une… mouche … s’écrasant contre… un… éléphant (?). Il était surtout trop occupé à défier du regard son nouveau rival – ou ami, impossible de le dire – Irr. Les deux hommes, avares en paroles, avaient passé plusieurs secondes à se regarder en silence, même après que Wave soit venue trainer le ninja par le col pour qu’il daigne rejoindre sa place. Entre la Deuxième Légende et le Capitaine Corsaire s’était engagée une importante discussion.
Elisabeth de son côté raya définitivement Mozero de sa liste. Réjouie elle aussi à l’idée de se frotter aux Révolutionnaires, elle fixa Fenice avec une attitude de défi avant de répondre à sa dernière interrogation.
- Tu n’es pas obligé de l’affronter seul. Tu n’auras qu’à rester derrière et laisser les pros s’en charger.
Elle en profita pour s’adresser de manière générale à l’ensemble de la salle, d’un air plus solennel.
- Aucun d’entre nous ne serait assez stupide que pour refuser de coopérer ici, devant vous. D’ailleurs si quelqu’un s’y risquait, il devrait tâter de ma lame.
Comme pour manifester sa présence et appuyer les dires de sa maitresse, Kokuto Yoru scintilla. Ces paroles pouvaient sembler étonnantes sortant de la bouche d’une ex pirate, mais quiconque connaissait d’avantage Elisabeth Reina pouvait voir très clair dans son jeu. Attaquer Arias et la Révolution, c’était frapper au cœur de cette faction, là où elle était sûr de trouver … cette personne.
Première Légende : Sokyu alias Maitre L
Deuxième Légende : Irr
Troisième Légende : Julia alias Wave
L’autre table aussi était préoccupée par la fracassante nouvelle, mais pas de la même manière. Peu de temps après la protestation de Yu, Maitre L – avec un L comme leader – ne put s’empêcher de protester à son tour. Il n’aimait pas l’idée, il n’aimait pas la méthode employée, il n’aimait pas le mauvais pressentiment que dégageait cette situation.
- Des tueurs, des savants fous, des mégalos qui veulent asservir le monde, ce que vous voulez, ça ne nous pose pas de problème. Mais je ne peux pas marcher avec vous dans cette histoire de guerre contre la Révolution ! C’est contre nos principes !
Suite à quoi Fon, en rage, bondit sur le directeur du CP9 encore debout sur leur table pour lui agripper le col. Ses cheveux, littéralement en feu et son regard furibond en disaient long sur ce qu’elle pensait de lui et de sa façon de faire.
- Vous n’avez pas le droit de menacer leurs amis ! C’est dégueulasse !
La jeune fille s’attendit à ce que les deux roux s’énervent, comme elle. Ainsi elle fut particulièrement étonnée par leur attitude bien trop décontractée à son goût. Sokyu profita de ce moment d’hésitation pour calmer son amie.
- Du calme, Fon. Si ces deux-là font confiance à leurs amis pour gérer le CP9, alors fais-leur confiance toi aussi et arrête de toujours tout vouloir régler par toi-même.
Partie proposer un cookie à chaque membre du gouvernement assis à la table rectangulaire, Wave n’avait pas encore exprimé de point de vue par rapport à cette histoire. Contrairement à son leader pour lequel attaquer les Révolutionnaires était hors de question, elle y voyait l’opportunité de mettre la main sur l’objet de toutes ses convoitises.
- N’écoutez pas ce vieux grincheux, les Cinq Légendes pourraient vous aider si de votre côté vous seriez prêts à faire un geste, dit-elle alors qu’elle finissait son tour de table près du grand tableau, parce que la vie de Super héros n’est pas facile tous les jours vous savez. Alors, on accepte les bonbons, les pâtisseries, les premières pages dans les magazines, les câlins et pourquoi pas… l’occasion de voir de plus près l’un de vos tous derniers modèles top-secrets de Pacifista ? Hein Lisa ? Alleeeeeeeez, s’il te plaaaaaaaaaaaaaaaait ! S’il te plait, s’il te plait s’il te plait s’il te plait s’il te plait s’il te plait s’il te plait, enchaina-t-elle en sautillant autour de la scientifique concerné, demanda à ton papa je suis sûr qu’il dira oui !
Quatrième Légende : Freddy alias Ganesh
Cinquième Légende : Fany alias Fon
Le Mystique : Madooka Groogal
Sokyu ne prit pas la peine de contredire la bleue. Il restait sur son premier avis, mais attendit de voir ce que le Gouvernement proposait. Contrairement à ce que le dernier corsaire avait laissé comprendre, il était également hors de question que les Cinq Légendes s’allient avec des pirates pour semer le trouble en pleine Terre Sainte. Si effectivement son refus d’obtempérer menait son équipe à être traitée comme une bande de vulgaires criminels, il leur restait le plan de secours : Ganesh. L’éléphant et son pouvoir, volontairement absents lors de cette réunion, représentaient la clé de secours du groupe. En cas de dérapage, il n’aurait qu’à se pointer et à tous les faire disparaitre. Enfin, c’était vrai jusqu’à ceci :
- Hum, hum. Excusez-moi, j’ai trouvé ce jeune homme occupé à dévaliser mon réfrigérateur. Je présume qu’il est à vous ?
L’image était surnaturelle, il n’y avait pas d’autre mots pour la décrire. Aux portes de la prestigieuse salle se tenaient deux individus. A droite, un homme tout droit sorti du siècle précédent, à la peau particulièrement écailleuse et aux cheveux longs et blancs comme neige. Il tirait l’une des grandes et larges oreilles de l’autre homme, bien plus grand, à la peau d’un bleu mystique et qu’on pouvait décrire comme un éléphant bipède de quatre mètres. Ce dernier, visiblement en grande souffrance, poussa une terrible complainte sonore de sa voix très grave.
- Freddy a dit désolé !
- Et bien Freddy, tu dois apprendre les bonnes manières. Lorsque l’on veut rentrer chez quelqu’un, on ne passe pas à travers son mur à toute vitesse, on frappe à sa porte.
Le vieil homme relâcha son emprise sur l’éléphant qui partit en courant rejoindre ses amis pour un câlin collectif, avant de remarquer la banane jetée par le vice-amiral Loyckh sur la table des invités. Après un majestueux plongeon de plusieurs mètres, il retomba sur cette dernière mais sans la briser et passa littéralement au travers, emportant la précieuse banane avec lui, dans les murs des étages inférieurs de Mariejoa. De son côté, Groogal s’installa au bar à présent désert et observa l’illustration de la prisonnière affichée sur le grand tableau. Il n’était pas là depuis longtemps, mais avait pu entendre les précédentes explications qui avaient raisonné dans le somptueux couloir.
- Vous savez, commença-t-il en jetant un regard glacial vers Mike Tay et Erwin Dog, beaucoup de Chasseurs de prime sont venus me trouver pour exprimer leur mécontentement. Vous avez voulu nous encadrer d’avantage avec votre Décret Decima, ajouta-t-il en brandissant sa fameuse licence orange à l’égard de Finley Aston, mais en même temps vous permettez à n’importe qui de toucher des primes sur ceux qu’ils capturent. Cette Zora par exemple n’a, d’après ce qu’il se dit sur l’archipel, apparemment pas été attrapée par l’un de mes nombreux collègues. Personne ne le revendique en tout cas. Je pourrais aussi mentionner la récente capture de Kotaro. La petite Jasmine était furieuse ; à juste titre.
Groogal « Le Mystique » entrait dans la partie et lui aussi voulait poser ses conditions. Après tout, bien qu’auteurs de nombreuses captures, les Cinq Légendes n’avaient jamais demandé de Berry, jamais directement du Gouvernement Mondial en tout cas. Certains dirigeants ne s’étaient pas gênés, mais il avait presque fallu le leur faire accepter de force.
- Je coopérerai et accomplirai ce que vous attendez de moi, mais je demande que la prime de Kotaro leur soit retirée et qu’à l’avenir seuls les chasseurs de primes officiellement reconnus par le gouvernement Mondial puissent bénéficier d’une prime dans son entièreté.
Le pachyderme émergea soudain lentement du sol en pliant soigneusement la peau de banane entre ses mains, avant d’aller s’assoir à côté du dénommé Erwin, auquel il tendit amicalement le reste de fruit.
Résumé : Mozero dit popopo pour le clash de Karast à Nakata et il dit non pour la possible alliance. Elisabeth menace ceux qui ne voudraient pas coopérer Abel s'est fait un nouvel ami. Irr aussi du coup. Sokyu dit non pour l'attaque des Révo et dit non pour la possible alliance. Wave donne des cookie aux gouv et demande un Pacifista Fon menace Shadow Ganesh apparait finalement avec Groogal Groogal milite pour les droits des CDP (c'est un bon, c'est un bon... on ne pense jamais assez aux CDP)
_________________
PNJ (Gouvernement)
Erwin
Messages : 5013
Race : Humain
Feuille de personnage Niveau: (41/75) Expériences: (123/500) Berrys: 224.997.549.666 B
Dim 23 Nov - 1:09
Au dessus des lois de ce monde... [3]
Ces personnes si « importantes » pour le monde dans lequel nous nous trouvions n’arrêtaient pas de parler. Toujours parler, encore parler. L’arrivée du directeur du CP3 donna un nouveau ton aux relations entre les différentes parties du Gouvernement : Là où certains semblaient avoir accueilli l’AOI, d’autres émettaient encore des dissonances quant au coup que cela représentait pour une maigre force de frappe. Les succès étaient maigres, les résultats peu probants. Le discours de Nakata avait suscité les réactions de Karast, un Contre-Amiral au caractère bien trempé et qui semblait prêt à parler sur un ton insolent au jeune Shishibukai, surenchéri par un Mozero qui tanguait entre le ridicule et l’improbable. Je n’avais pas dans l’idée de participer à leur débat improductif, même les surnoms n’étaient pas recherchés. « Nakatruc », digne d’un enfant de trois ans. Même le groupe nominal qu’il avait utilisé par la suite était vain, ne se basant pas réellement sur une observation subjective des choses. Le seul point que je pouvais accorder à ce fameux Karast, c’était le « hippie », mais ça n’avait pas de connotation négative dans mon esprit. Soupirant longuement, je finis par me reconcentrer sur la situation quand ce fut à mon tour d’intervenir et que les réactions dans la salle se firent disparates. Bien sûr, je savais ce que je faisais. Ce moment était stratégique, c’était au milieu des grands qui fallait se dévoiler : Sur la Terre Sainte ne venaient pas que des anges. Et nos ennemis parmi ces rangs, s’il y avait lieu de se faire des ennemis, seraient de toutes les manières rapidement au courant de nos aptitudes. Comme je l’avais dit plus tôt, nous n’étions pas là que pour une réunion de Shishibukai. La force brute du monde s’était réunie pour frapper quelque part, et mes soupçons furent rapidement confirmés lorsque le Loup Brun commença à parler de la réunion qui avait eu lieu ici, surenchéri par Viktor Poka qui étala méticuleusement les défaites des Gouvernementaux, sonnant comme une reproche auprès de ceux-ci. Le CP8 était spécialisé dans la désinformation, ou plus exactement dans la censure des informations. Son directeur n’était pas concerné par toutes ses bavures, bien au contraire, si le monde allait mal ce n’était pas dans les journaux que nous allions l’apprendre. Les rares victoires étaient mises en avant comme un signe de la suprématie du Gouvernement, même les évènements du Siège de Mars avaient été vus comme une victoire sur les traitres. Ce qu’ils voulaient était pour le moins déconcertant.
Pendant que mes pensées se chamaillaient entre elles, l’homme dont le nom ne me revenait pas s’était approché de nous. J’avais entendu sa voix, prédis ses gestes et mon corps s’était, par réflexe, décalé sur le côté pour laisser la main du directeur de l’AOI plonger dans le vide. C’était un signe, un petit indice pour lui montrer que nous n’étions pas amis et que le devenir n’était pas dans mes objectifs. Faire copain-copain avec Aston Finley n’était pas dans mes objectifs. Aston, bien sûr. Enfin, cela me revenait. Un homme important, un homme puissant sûrement mais un homme dont l’autorité laissait à désirer comme semblait l’avoir montré le début de la réunion. Son ton ne me plut pas, mais encore une fois je maintins mon mutisme. La réunion commençait à devenir de plus en plus désagréable.
L’Amirale en Chef finit par surenchérir les propos de Viktor quant à la faiblesse du Gouvernement. Elle indiqua cependant « la chance de redorer » le blason du Gouvernement Mondial. Quand la photo apparut sur l’écran, mon regard se figea un instant sur elle. Une jeune femme aux airs familiers était venue polluer l’écran. Si l’impression de déjà-vu était là, une sensation désagréable avait imprégnée l’air. Harlock Zora. Je connaissais sa prime, mais le reste des données m’était inaccessible. Une véritable source d’information selon le directeur de l’AOI qui semblait se réjouir du fait d’avoir dû la torturer pour obtenir les informations. Enfin, le tambour de guerre sonna aussi fort que possible. La voix de Lida Asya avait empli la salle et le silence qui régnait devant cette déclaration me réjouit un peu trop. J’inspirai profondément, comme pour garder mon calme, comme pour m’empêcher de frétiller devant la terrible nouvelle. On venait de sonner le glas de la mort de centaines de personnes, peut-être plus, et pourtant un large sourire dément s’était étendu sur mes traits, caché en grande partie mes mains jointes, relevés grâce aux coudes posés sur la table. Je ne portais pas la Révolution dans mon cœur. La plupart des évènements qu’avait évoqué le directeur du CP8 m’étaient arrivés sur les Blues et même avant : J’avais aidé les victimes d’attentats, été prisonnier dans une prise d’otage, avais assisté à des prises d’assauts de bases de la marine et même à des braquages. Pendant tout ce temps, j’avais été impuissant ou je croyais l’être du moins. Maintenant, je pouvais agir pour le bien de tous.
La réaction de Mozero fut la première. Après des trémoussements beaucoup moins retenus que les miens, il s’appliqua à démonter la potentialité d’une alliance tout en nous pointant du doigt comme si nous étions des intrus. Je ne le prenais pas personnellement, à en juger pour son style, il faudrait que quelqu’un lui rappelle que ce choix factice qu’on nous donnait n’était en réalité qu’un ultimatum. Je lui lançai un sourire amusé, mais ma voix était des plus sérieuses lorsque je répondis avec une froideur extrême :
« - Prends ça autrement, Mozero. Tu vas pouvoir casser des os, ce que tu sembles prendre plaisir à faire. Peu importe avec qui tu le fais, l’important c’est que tu puisses te défouler. Et si c’est une question d’image, je suis sûr que notre ami du CP8 pourra accomplir des merveilles. L’information, c’est son dada après tout. »
Essayer de converser avec un imbécile était réellement fastidieux, et ça ne me ferait pas monter dans l’estime de ce regroupement de personnes, mais je n’étais pas réellement optimiste quant à la réussite d’un tel projet sans la participation de toutes les personnes ici présentes. Et je voulais absolument que cette opération réussisse. Pourtant, cette fois-ci la réticence vint d’un membre du Gouvernement lui-même. Sakuraba Yu. Le stratège n’était pas très enthousiaste quant à l’application d’une quelconque manœuvre, mais si sur le champ de bataille c’était un combattant hors normes, il devait oublier quelque chose.
« - Ces dirigeants n’auraient pas organisé une réunion s’ils n’avaient pas déjà une idée derrière la tête, lui expliquai-je patiemment. »
Si le chef des Cinq Légendes en imposait clairement plus que moi, sa décision me surprit. Ne classait-il pas les Révolutionnaires parmi les vilains ? Pourquoi ne voulait-il pas les attaquer dans ce cas-là ? Je fronçai les sourcils en observant. Si c’était une question de valeur, je n’avais rien à redire. Après tout, c’était pour ce genre de problème d’éthique que j’avais décidé de m’opposer à Jasmine. Suite à cela, le Loup Brun et le directeur de l’AOI parlèrent. L’une pour dire que la décision n’était pas discutable, l’autre pour menacer les Shishibukais. C’est à ce moment-là qu’un homme qui s’était fait discret depuis le début des débats profita d’un instant de calme pour se déplacer d’un pas vif et léger jusqu’à notre table. Par à côté mais bel et bien dessus, nous menaçant ouvertement comme si l’opération n’allait pas nous intéresser au premier abord. Il sortit alors un escargophone-blanc pour appeler quelqu’un. Plusieurs personnes en réalité. Les échanges se firent rapidement, insensés, jusqu’à ce qu’ils parlent de Jennifer… Hope… Blanche… Mon regard s’assombrit à mesure que la voix féminine transperçait l’air autour de moi. Mais la nouvelle la plus désagréable sonna à mes oreilles comme un sifflement infernal. « Aucun signe du tireur d’élite signalé l’Amiral Fuji Kujaku ». Les liens se firent rapidement dans mon esprit. Un tireur d’élite signalé par l’Amiral ? Mon regard essaya de chercher un indice sur les traits de toutes les personnes ici présentes. C’était une blague, n’est-ce pas ?
« - Vous avez nommé cette femme Amirale ? Lançai-je alors que Fon s’énervait après Shadow. »
Mike parla par la suite, ramenant les choses importantes sur le tapis. Je secouai la tête de droite à gauche et me reconcentrai sur l’important, hochant la tête de haut en bas. Bien sûr, c’était une menace. Ils disaient clairement qu’ils tueraient nos amis, notre famille, mais l’information semblait avoir du mal à entrer et je m’étais au final concentré sur autre chose. Fermant les yeux un instant je les rouvris, pointés directement et profondément sur l’homme en face de nous.
« - Des mauvaises manières, une tendance à la menace facile, et des assassins envoyés spécialement pour l’occasion, j’imagine que nous avons affaire au CP9, n’est-ce pas ? Vous savez, la prochaine fois que vous voudrez menacer quelqu’un, assurez-vous qu’il n’adhère pas directement à votre proposition. J’ai beaucoup plus de mal à coopérer avec les personnes qui menacent ma famille. »
J’avais progressivement haussé le ton sans réellement le remarquer, au point j’avais fini par me lever, n’atteignant malgré tout pas la hauteur de l’homme sur la table. Mon regard porté vers le haut ne semblait pas ignorer le potentiel danger que représentait ces hommes, et je n’avais pas fini de parler, mais les paroles d’un autre homme cette fois-ci inconnu au bataillon percèrent comme des balles à travers mes tympans.
« - Il n’y a pas de mal nécessaire, Monsieur. Juste le mal et ses représentants. Mais comme vous l’avez dit, nous sommes aux premières loges d’un grand tournant de l’Histoire. Par ailleurs, ajoutai-je en me tournant vers l’homme qui avait menacé ma famille. Si vos hommes ont froid, qu’ils aillent demander asile auprès de la mairie. Même si l’île sur laquelle ils se trouvent est froide, nous réservons à tous nos invités un accueil chaleureux. Tant qu’il ne sera fait aucun mal à ma famille, nous resterons en bons termes, j’espère que vous comprenez ce que ça implique, CP9. »
Ma voix s’était refroidie. Ce « Monsieur » m’avait remis les pieds sur terre. Après tout, leur manière de pensée était juste mauvaise, mais ils n’avaient encore rien fait. Je décidai d’écouter attentivement les propos de l’Amirale en Chef. Baltigo, ça ne me disait rien. Sûrement la base des révolutionnaires mais elle ne se situait certainement pas sur Grand Line ou sur les Blues. Peut-être sur Calm Belt ou sur le Nouveau Monde, il y avait dans ces parties du monde des territoires très difficilement accessible.
« - Baltigo se situe où exactement ? Demandai-je à l’adresse de n’importe quelle personne apte à me répondre. »
Le discours de Nakata éclata alors. Encore une fois, ce fut un raté. Les paroles d’Elisabeth y répondirent avec ironie, une ironie mal placée quand on savait de quoi il en retournait. Je n’étais pas sûr que les Shishibukais soient capable de tenir tête à Arias, et c’était sans compter sur le soutien de ses Maréchaux et de ses Commandants. Autant dire que cette armée était tout aussi effrayante que l’un des hommes les plus puissants du monde.
« - L’inquiétude de Nakata est justifiée, Reina Elisabeth, lui dis-je après sa menace, n’en tenant pas réellement compte. Mais là encore, je suis sûr que nous n’aurions pas été convoqués tous spécifiquement ici avec nos capacités si la tête d’Arias n’avait pas de grande chance de tomber par notre participation. »
La dernière partie de cette phrase s’adressait à Nakata. Je ne voulais pas malmener son discours mais juste le tempérer. Nous n’étions pas dans une situation désespérée pour le moment. D’une certaine manière, l’annonce m’avait donné envie de croire que le Gouvernement pouvait accomplir cette tâche qu’ils s’étaient fixés. Mike parla alors à son tour, pour signifier qu’il acceptait de les aider mais qu’ils n’avaient pas intérêt à montrer des signes d’hostilités envers Micqueot. C’était plus général que la « famille » dont j’avais parlé et ajoutais sa participation au projet envisagé. Son pouvoir serait d’une grande utilité bien sûr, et sa présence me serait d’une grande aide pour surmonter l’idée de massacre auquel nous allions participer. Contrairement à certaines fois, je n’avais pas la nausée. J’étais déterminé à participer à cette exécution. Tout en écoutant Wave demander sur ton enfantin une arme classée parmi les plus dangereuses au monde, mes pensées continuaient à tourbillonner.
Mais encore une fois je n’eus pas le temps d’intervenir. L’apparition d’un des plus célèbres chasseurs de prime de l’histoire de l’humanité, une vraie légende dans son genre fit son apparition. Ne sachant pas si Mike le connaissait, je lui expliquai en quelques mots qui il était.
« - Groogal, surnommé Le Mystique, un vieux chasseur de prime dont les valeurs sont aussi vieilles que lui. Il est accompagné de la Quatrième Légende, Ganesh, l’éléphant aux quatre bras. »
Mes paroles étaient partagées entre l’admiration et la crainte. Celui qui se nommait lui-même Freddy se dirigea vers ses amis pour leur faire un câlin et finit par s’emparer d’une banane à proximité. Sa disparition, vive et intrigante, m’inquiéta à plus d’un titre. Pourtant je n’eus pas tellement l’occasion de la commenter puisque la voix du vieil homme nous accusa sans tarder. Que nous soyons au centre de l’attention d’un homme aussi respectable aurait été un vrai honneur… En d’autres circonstances. Ma réponse à sa requête fut un long soupir. J’en avais vraiment marre d’expliquer la situation, d’essayer de faire comprendre que nous n’étions pas tout à fait en tort et que ma seule erreur avait été de laisser Jasmine en vie en partant de Shabaody. Enfin, cette dernière partie, je ne la pensais pas réellement. Je n’étais pas capable de tuer une personne de son acabit. Pas encore du moins.
« - Je saisis votre problème et je m’excuse que nos actions vous aient dérangées. Voyez-vous, il faut bien commencer quelque part. La capture de Kotaro était nécessaire à plus d’un titre, nous avons bougé les premiers dans l’espoir de l’empêcher de perpétrer de longues séries de massacres mais aussi pour sa prime bien entendue, nécessaire au bon développement de l’île dont mon ami est le protecteur. Jasmine, ou l’Amirale Fuji Kujaku devrais-je dire, ne s’est qu’interposée par la suite en revendiquant tacitement notre cible déjà au bord de l’agonie. J’ai ignoré son avertissement, et si je suis ici ce n’est que par une suite de manigances qui au final pourraient nous être profitables à tous. Disons que le Gouvernement accepte par respect pour vos nombreux actes passés de céder à votre demande et d’accorder un statut supérieur aux Chasseurs de Primes, je doute que cela se décide ici, mais imaginons que la discussion s’engage et qu’elle aboutisse à une réponse positive, je proposerai alors au Gouvernement de nous dédommager pour nos futures actions contre la Révolution d’une valeur égale ou légèrement supérieure à celle qui était convenue, c’est-à-dire deux-cent quarante millions de berrys. Comme je l’ai dit, cet argent nous est nécessaire, et elle nous encouragerait, à l’avenir, à aider le Gouvernement pour un coût moins important bien sûr. »
Je souris aimablement à Groogal, sachant très bien que les paroles d’un gamin de dix-sept ans n’avaient aucune valeur pour lui. Pourtant, je parlais calmement, sans heurt ni hésitation. J’étais dans mon environnement, celui de l’hypothèse, de la curiosité justifiée. Avoir cette prime était important pour moi, autant que pour Mike et Micqueot. Nous avions nos propres projets et nos propres investissements à longs termes à faire : des systèmes de défenses plus poussés, le développement d’un centre médical à la pointe de la technologie, une agence immobilière qui pourrait gérer la totalité des actions de l’île et centraliser toutes les informations ainsi que de nombreux jobs accessibles à toutes les personnes qui voudraient repartir de zéro, effacer leur passé et se lancer vers un avenir meilleur. Nous offrions cette chance, comme elle nous avait été offerte.
« - Je participerai à votre offensive, tout comme Mike. Ma mère a infiltré cette organisation pour la détruire, c’est à moi de mener à terme son objectif. Maintenant, si vous désirez qu’on vous aide, dîtes-nous ce que nous devons faire, s’il-vous-plaît, demandai-je poliment. En quoi mon pouvoir va-t-il vous être utile. »
Alors que je finissais ma phrase, l’éléphant apparut près de moi. Il avait fini sa banane et m’en donna la peau que je disposais devant moi, pour que la prochaine personne qui monte sur la table se ramasse par terre. Ça leur apprendra à ces malpolis.
Spoiler:
Ce qui est surtout à retenir c'est qu'on a un Erwin plutôt bavard qui donne son avis sur tout, et qui essaye de faire entendre raison à plusieurs personnes - Mais pas aux 5 Légendes, on touche pas aux super-héros. Il donne les termes d'un arrangement possible. Il répond longuement à Groogal, affirme sa participation à l'offensive et finit par demander aux Gouvernementaux d'expliquer leur plan.
Erwin
PNJ (Gouvernement)
Messages : 1160
Feuille de personnage Niveau: (0/0) Expériences: (0/0) Berrys: Beaucoup
Sam 6 Déc - 19:29
Attention, ce post est long à lire !!!
Directeur du CP8 : Poka Viktor
Vice-amiral : Ezra Ronald
Vice-amiral : Sakuraba Yu
(Viktor)- Zeke ? Comme Zeke Lundren ? demanda-t-il à Mike. Si ce que tu dis est vrai…
Le mouvement de recul d’Erwin surprit Finley qui regarda sa main, amusé par la réaction du roux.
(Finley)- Ce sera pas pour maintenant, j’imagine.
Shadow, qui avait fini par regagner sa place répondit aux harassantes questions du phénix.
(Shadow)- Arrête de sous-estimer le Gouvernement Mondial, on va vous expliquer le plan dans deux secondes, patience. Quant à vous deux, lança-t-il à l’égard des jeunes hommes qu’il avait menacé, d’accord ou pas d’accord, quoi que vous puissiez en dire, « le grand frère vous regarde ».
De son côté, Lisa luttait de son mieux contre l’envahisseur.
(Lisa)- Non Julia, tu as déjà demandé à papa et il ne veut pas ! Arrête, arrête, arrête, arrête, arrête, arrête, arrête, arrête, arrête, arrête, Stoooop !
Ezra soupira de plus belles en écoutant le long, l’interminable, le sempiternel discours d’Erwin. Avachit sur la table, il finit par dire à voix haute ce qu’il pensait depuis que ce gamin avait ouvert le bouche.
Directeur du CP9 : Shadow
Directeur du CP3 : Bradley Parcival
Vice-amiral : Mojoni Kisa
(Ronald)- Tu parles troooooop… Chuuuuuuuuuuuteeeeuh. Laisse faire les grands… Pitié… que quelqu’un arrête cet enfant.
Enfin, l’amirale-en-chef entendit la complainte du vieux Groogal et hocha légèrement la tête en prenant un ton rassurant. Cependant Finley répondit.
(Finley)- Ne vous en faites pas, beaucoup de chasseurs de primes nous ont tenu le même discours et le Gouvernement Mondial prévoit déjà de modifier le Décret Decima pour régler ce problème. Ce sera effectif d’ici peu. Je peux également annoncer que les civils ici présents qui accompliront leur devoir seront récompensés, tout travail mérite salaire.
(Lida)- Mais nous aurons tout le loisir de discuter de tout ça plus tard. Pour l’instant, laissez-nous vous présenter les tenants et aboutissants de cette périlleuse opération.
Elle savait qu’à l’énonciation de ces mots elle aurait l’attention de tout son auditoire. Ils étaient là pour ça, ils étaient curieux, ils voulaient savoir. D’un discret signe de tête, Lida intima alors à la scientifique d’afficher sur le tableau l’image suivante. Ce dernier fut alors divisé en deux parties. A droite, une séries de clichés en teinte de gris de mauvaise qualité ; sur le plus clair d’entre eux on pouvait apercevoir un immense bloc métallique percuter une sorte de champ de force derrière lequel se tenait la fille dont la photo, plus grande, plus nette et colorée, était affichée sur la partie gauche du tableau.
(Lida)- Ces clichés viennent de la Bataille de Marineford, lors de laquelle l’armée révolutionnaire a directement attaqué notre quartier général.
(Ronald)- Le premier round, commenta-t-il, lui qui n’avait pas directement pris part à cette bataille mais avait tout de même dû faire face à de puissants ennemis ce jour-là.
Il en était de même pour la Vice-amirale Kisa, chez qui l’évocation de cette date réveilla de douloureux souvenirs. Se balançant sur les pieds de sa chaise juste assez pour voir la touffe blonde du phénix au-dessus de son chevalet, elle lui adressa ces quelques mots :
(Kisa)- J’ai appris pour la mort de ton ami. Comme quoi, la rage n’est pas toujours la solution.
Division scientifique : Benz Lisa
Directeur AOI : Aston Finley
Amiral en chef : Asya Lida
S’il était assez simple de deviner le sens caché de cette phrase, personne dans la pièce ne pouvait réellement comprendre de quoi elle parlait. Ce fut alors à Lisa de parler. En effet, son rôle du jour ne se limitait pas uniquement à la gestion des projections sur le tableau. Si on avait exigé sa présence aujourd’hui, c’était pour partager à cette prestigieuse assemblée les résultats d’études, d’analyses et de recherches menées par la section scientifique. Elle redressa ses lunettes rondes d’un geste maladroit avant de se lancer.
(Lisa)- Taka. Sayouri Taka, également appelée « la Règle ». Cette jeune Maréchale révolutionnaire de moins de trente ans est dotée d’un pouvoir fascinant dont nous avons récemment pu apprendre toutes les particularités. Elle est capable d’écrire une règle sur n’importe quelle surface, qui sera obligatoirement respectée par ceux qui y seront soumis. Là où ça devient vraiment intéressant est qu’elle peut aussi choisir d’appliquer la règle à l’intérieur d’une zone géographique délimitée par de fins murs translucide, comme vous pouvez le voir sur les photos.
La jeune scientifique parlait avec passion, ce qui perturba certaines personnes dans la pièce. Sur un signe d’Aston Finley, elle fit à nouveau basculer le tableau, qui affichait désormais un schéma grossier. On devinait l’île de Baltigo au centre de ce dernier, parsemé de formes géométriques représentants les différentes structures de l’île. Enfin le tout était entouré de rectangles colorés. Cette fois, Lida reprit les explications.
Spoiler:
(Lisa)- Taka est la clé du système de défense de Baltigo. Elle est la raison pour laquelle nous ne sommes jamais parvenus à nous approcher de cette île. A vrai dire, pour certains, son existence relevait même de la fiction. D’après notre source, l’environnement de l’île est sous l’influence de nombreuses barrières, aux règles et effets pensés pour éviter les intrusions.
Et alors qu’elle pointait les rectangles colorés, une image mentale se forma dans l’esprit de l’ensemble des participants présents. Tous purent ainsi se visualiser dans une petite embarcation, au milieu d’une étendue d’eau anormalement calme – les plus aguerris reconnaitraient Calm Belt.
(Lida)- Ces trois barrières, colorées en rouge, violet et rose, sont tellement éloignées de l’île qu’après les avoir passées, Baltigo n’est pas visible avant de longues heures de navigations. De plus, elles sont superposées et combinent donc trois règles différentes qui ont permis à l’île d’éviter les visiteurs. La barrière rouge (transparente en réalité, ce n’est qu’un schéma. Ces trois barrières n’ont pas de couleurs) rend tout ce qui se trouve à l’intérieur invisible pour l’extérieur, à l’exception de l’eau et de la lumière. Tous ceux qui quittent la barrière violette sans donner le bon code verront leurs souvenirs liés à l’île supprimés. Nous reviendrons sur la barrière rose plus tard.
L’image mentale se distordit, se détériora pour se reconstruire. Toujours ce même ciel calme et ce même océan bien trop tranquille pour être réel. Cette fois, l’immense barrière polyédrique bleutée apparut clairement. On pouvait deviner derrière elle, la forme de côte se dessinant large.
(Lida)- La barrière bleue n’est par contre qu’à quelques centaines de mètres de l’île. Seuls les Révolutionnaires sont autorisés à la passer. Les autres sont obligés de devoir y pénétrer par l’une des quatre ouvertures, des lieux où des Révolutionnaires en permanence surveillent et autorisent ou non l'accès.
Nouvelle distorsion. Cette fois-ci plus d’océan paisible et de ciel clément. Le sol était sec, l’air été chaud et le vent soufflait sans cesse. Dans leur esprit se manifestait à présent Baltigo, la Terre Blanche, l’île ou soufflait le vent de la Révolution. A première vue, rien d’autre à l’horizon que cette même terre aride, mais ils étaient là et on pouvait sentir leurs regards.
(Finley)- Toujours selon notre source, Baltigo serait l’une des plus grandes îles découvertes à ce jour. Pour vous donner un ordre d’idée, il faudrait environ une semaine de marche pour atteindre le centre de l’île, où se trouvent les structures destinées à la révolution.
La suite ne fut qu’un florilège d’instructions et indications dans le charabia de l’armée. Noyés sous ce jargon militaire, certains perdirent tout simplement le fil. Fini les entrées fracassantes, la bonne humeur générale, les pseudos règlements de compte, les discussions de salons et les thés glacés, la réalité de la guerre avait fini par les rattraper. Prenant ainsi la parole à tour de rôle, le directeur de l’AOI et l’amirale-en-chef de la Marine expliquèrent plus en détail la façon dont ils allaient procéder. Chacune de ces barrières était directement reliée à la conscience de la maréchale Taka qui pouvait ainsi déterminer le nombre de personnes qui les franchissaient. Ils ne connaissaient pas la précision de cette technique mais comptaient s’en servir contre elle, en contrôlant ce qu’elle verrait. Le coup classique des illusionnistes, attirer l’attention en X pour agir en Y. N’ayant toujours pas compris comment une simple barrière d’invisibilité doublée à une seconde barrière effaceuse de mémoire avaient suffi à garder l’existence de l’île secrète, Yu interrompit le speech envoutant de ses supérieurs.
(Yu)- Vous ne nous avez toujours pas dit à quoi servait la première barrière rose, sur le schéma.
(Lisa)- Effectivement. Ceux qui pénètrent cette barrière sont frappés d’une forte terreur qui double à chaque mètre. De quoi repousser les plus féroces d’entre nous.
(Finley)- La terreur est un stade avancé de la peur. On parle de terreur lorsque cette dernière atteint un tel degré d’intensité qu’elle vous paralyse. D’après notre source, une dizaine de mètres après avoir traversé le premier trio de barrières, il est ainsi fréquent de retrouver des corps de monstres marins ou des épaves à la dérive, jonchés d’aventuriers littéralement mort de peur. Des équipages qui paniquent et finissent par péter les plombs, soupira-t-il en regardant le sol.
(Yu)- D’accord, mais comment font les Révolutionnaires pour passer ?
(Lida)- A nouveau, en énonçant un certain code à haute voix au moment de franchir la barrière. Malheureusement pour nous, ce dernier est modifié tous les jours. Avec mes capacités, je pourrai préserver une importante partie d’entre nous de l’influence de cette barrière, mais je ne saurai pas le faire avec tout le monde.
L’idée était simple : une cinquantaine de navires de la Marine franchirait ces premières barrières du côté Nord, ce qui alerterait la Révolution qui se concentrerait sur ce groupe important, pendant qu’une délégation bien plus réduite pénétrerait le premier dôme côté sud. Composé en gros des personnes présentes lors de cette réunion, cette délégation devait ensuite atteindre le second mur, qu’ils passeraient grâce à Erwin Dog. En effet, le pouvoir du jeune homme lui permettrait de transporter le groupe de l’autre côté d’un mur translucide sans trop de problèmes.
Vice-amiral : Hijima Malia
Capitaine Exécuteur : Trawley Ferdrik
Contre-amiral : Utomo Karast
(Karast)- Et quoi, ils accostent et ils se tapent une semaine de marche ? Et que va-t-il advenir des milliers de soldats côté nord ?
(Parcival)- J’ai envie de vous répondre qu’ils savaient à quoi s’attendre en s’engageant.
Loin d’être satisfaite par cette réponse toute faite, Malia protesta à son tour.
(Malia)- On parle de cinquante navires là ! C’est presque la moitié de ce qu’il nous reste ! Le prix n’en vaut pas la chandelle !
(Ronald)- Arrête, on va bousiller du révo, ça va être cool ! Que demande le peuple ?
(Lida)- Du calme. Je n’enverrai jamais mes soldats mourir pour rien. Je prendrai le temps et les dispositions pour empêcher au mieux la terreur de s’insinuer en eux. Ce sera moins efficace que si j’étais sur place, mais ça leur permettra de lutter contre leurs adversaires.
(Finley)- Vous devez vous rendre compte d’une chose importante : selon notre source, Baltigo ne serait fréquentée que par environ cinq cents personnes, dont un huitième ne combattrait pas. Cinq cents monstres, certes, mais si ne serait-ce que le quart de la flotte parvenait à accoster, nous serions de très loin en avantage numérique.
(Yu)- Oui, mais Arias en sera conscient et ne laissera pas ce genre de situation arriver, quitte à devoir intervenir lui-même.
(Lida)- C’est précisément ce que nous cherchons à faire. Notre but n’est pas de détruire Baltigo, notre seule cible, votre seule vraie préoccupation, c’est Knightwalker D. Arias. Lorsqu’il interviendra pour couler notre flotte, Dog téléportera sur place ceux qui se chargeront du chef des rebelles, c’est-à-dire vous, les Cinq légendes.
(Ferdrik)- Vous serez assistés par mes exécuteurs, s’empressa-t-il d’ajouter.
C’était à ça que servirait Groogal. La portée démesurée de son haki classique lui permettrait d’avoir une idée précise de la localisation des figures importantes de la Révolution, qu’il avait déjà croisé pour la plupart, dont il pourrait suivre les mouvements en estimant leur force pour les autres. Mais Yu n’était toujours pas convaincu.
(Yu)- Il y a bien trop d’inconnues… vous osez appeler ça un plan ? Comme Karast l’a souligné, comment se déplacer une fois arrivés sur l’île ? Comment faire si sur place on découvre d’autres intervenants ? Comment faire si l’un de ceux-là, dit-il en tendant le bras vers la table des Corsaire et la table des invités, finit par ne pas faire ce qu’il doit ! Sans parler de ces barrières... Si l’une des instructions changeait ? Si de nouvelles étaient mise en place ? Si Kamiji avait été là, il…
(Lida)- Il n’est pas là, Yu, répondit très calmement sa supérieur. On ne peut malheureusement pas tout prévoir. C’est aussi pour ça que nous avons besoin d’esprits vifs comme le tien. Cette opération comporte une part non négligeable d’improvisation.
Discrète depuis plusieurs minutes, Lisa Benz racla sa gorge pour manifester sa présence.
(Lisa)- Hum, je pense pouvoir lever une indétermination concernant la question du déplacement. Dans le rapport, il est indiqué que la source n’a pas été très claire à ce sujet mais apparemment, il existerait un peu partout sur l’île, notamment dans certains postes avancés, des transporteurs. Ces objets d’apparence anodine sont marqués par l’écriture de la maréchale et mèneraient ceux qui les touchent vers des lieux précis de l’île.
Par curiosité, lorsqu’Erwin Dog et Mike Tay s’étaient présentés, l’amirale-en-chef avait fouillé dans l’esprit de ce dernier, avec comme mot-clé « fruit des coussinets ». Elle savait donc qu’il existait un autre moyen pour eux de se déplacer, mais évita d’émettre la moindre remarque à ce sujet pour l’instant et ne tourna même pas la tête vers le concerné. Même s’ils étaient indispensables au bon déroulement du plan, leur présence en ce lieu était ce contre quoi elle luttait depuis son adhésion au Gouvernement Mondial : les magouilles.
(Lida)- Je récapitule encore une fois les rôles de chacun. Si quelqu’un a des questions, c’est le moment où jamais :
Les Vice-amiraux, emmenés par l’amirale MidoriTaka, dirigeraient l’attaque au nord. Avec leur cerveau altéré pour moins subir les effets de la terreur, ils devraient lutter contre les Révolutionnaires envoyés à leur encontre et capter ainsi toute l’attention de l’île.
Les Shichibukai, membres de l’équipe sud, devraient pénétrer sur l’île et aller retenir les maréchaux. Nakata contre Vadim Oulanov, Mozero contre Yoko Ceresa, Elisabeth contre Andromède Elpa, Abel contre Sayouri Taka.
Erwin Dog, membre de l’équipe sud, devrait faire passer le mur bleu à son équipe, puis téléporter ceux qui se chargeraient d’Arias en combinant son pouvoir à ceux de Groogal et de Lida.
Les Cinq légendes, membre de l’équipe sud, devraient se charger d’Arias, épaulés par les exécuteurs de l’AOI ainsi que l’amirale FujiKujaku.
Les directeurs ainsi qu’Aston Finley, Groogal, Asya Lida, Sakuraba Yu ainsi que Lisa Benz, installeraient un discret camp tout au sud de l’île d’où ils commanderaient les opérations. Mike Tay devra également rester sur place, où il aurait un rôle non révélé pour l’instant.
(Finley)- Ah et une dernière chose, nous partirons dès ce soir à 2h00, pour naviguer toute la nuit et atteindre les environs de l’île au petit matin. Nous serons donc vos hôtes pour cette courte soirée.
La réunion touchait déjà à sa fin, le plan avait été donné. Il pouvait le contester, le critiquer, le maudire ou le haïr, tous avaient déjà été avertis de ce qu’ils encourraient en cas de refus d’obtempérer. Les plus malins avaient de toute façon déjà compris qu’esquisser ici des signes de rebellions n’avait pas le moindre intérêt, tout se jouerait là-bas. Des sourires se dessinèrent sur certains visages, des grimaces sur d’autres. Shadow, très amusé par la situation fit un signe de tête au vieux chasseur de prime, avant chercher le regard des rouquins. Il fit ensuite un signe des doigts – son index et son majeur, avec lesquelles il pointa ses yeux, avant de pointer les leur – en murmurant « le grand frère vous regarde ». Enfin, la dernière arrivée manifesta sa présence en rechargeant sa très imposante arme à feu.
Amiral MidoriTaka : Elkens Camille
(Camille)- Et que personne ne tente quoi que ce soit d’idiot ce soir, j’ai la gâchette facile.
Rééééésumé (je sens qu'il va faire du bien celui-là) :
Le début du post est consacré aux réactions de perso par rapport aux précédentes paroles. Je détailles pas plus, parce que c'est pas intéressant (ouais, on s'en fout de vos avis tout ça).
Le post commence véritablement quand l'amiral commence à expliquer ce qu'il va se passer. Elle se met donc à esquisser le plan et projette dans les esprits des gens des images. [je vous préviens déjà, ça ne va pas se passer exactement comme ça]
J'en profite tout de même pour annoter un peu le dessin. Les grands rectangles autour sont les trois premières barrières. Le polygone bleu c'est la barrière bleue. Le cercle noir c'est Baltigo. Le rectangle au centre c'est le QG. Les quatre cercle représentent quatre complexes : B : Centre des Archives, avec la bibliothèque L : Complexe Scientifique, avec les laboratoires F : Centre de formation A : Centre de ravitaillement, avec l'arsenal où sont entreposées les armes.
Je saute volontairement le moment où ils expliquent en détail le rôle de chacun, c'est résumé dans un paragraphe de synthèse à la fin du post. Le Rp se termine avec l'arrivée de Camille. La réunion est pratiquement terminée, mais ce ne sera pas la fin du Rp. J'ai précisé au début qu'on était en fin d'aprem... l'opération aura lieu le lendemain à l'aube (parce que l'aube c'est cool).
_________________
PNJ (Gouvernement)
Fenice Nakata
Messages : 15023
Race : Humain
Équipage : Tengoku no Seigi
Feuille de personnage Niveau: (52/75) Expériences: (879/1000) Berrys: 2.235.426.002 B
Dim 7 Déc - 0:03
Au-dessus des lois de ce Monde... ♠
❝ La pauvreté n'ôte de noblesse à personne, la richesse oui. ❞
Présentation brève du personnage • Nakata Fenice est un forban connu à travers le Monde pour être devenu récemment un membre du groupe des puissants Schichibukais. Maudit du fruit du Phoenix, il est craint à travers le monde. En tant qu'ancien agent du Gouvernement Mondial, il recherche ardemment la justice et l'égalité. Capitaine d'un équipage, il chérit ses camarades plus que tout au monde et ne pardonne aucune agression extérieure. Amoureux des arts et de la nature, il passe la majeure partie de son temps libre à penser et à exercer.
Résumé des précédents RPs • Devenu Schichibukai suite à des combats mouvementés face à l'équipage d'Harushige, Nakata a récemment fait parler de lui par l'intermédiaire de la conquête de Graou Island et par la mort de son bras-droit, Hato. Convié à la réunion de Mariejoa, le Phoenix, plus mûr et plus fier, s'apprête à tourner la page de son ancienne existence et à devenir un combattant au sommet.
Présentation brève du personnage • Holly Wate est une jeune pirate recrutée par Nakata sur South Blue. Elle l'a accompagné à maintes occasions, comme pendant la Grande Guerre ou la conquête de Graou Island, et est devenue une membre à part entière de l'équipage. Dernier bastion de la délicatesse au sein d'un équipage de fous, elle s'est assagie suite à de récentes mésaventures et en est revenue plus forte et déterminée à protéger ceux qu'elle aime.
❝ Laisse-moi raconter ❞
Aussi sûrement qu'il serait idiot et déplacé que de croire que l'on pourrait obtenir d'une vache un œuf, il apparaissait désormais comme évident aux yeux de Nakata qu'il était impossible de faire de l'esprit avec Mozero. Cet homme semblait avoir une immunité naturelle formidable aux sous-entendus et aux discours emprunts à l'intelligence, tant et si bien qu'il en venait à croire que tout ce qu'avait dit le blondinet était à prendre au pied de la lettre. Levant les yeux au ciel, ou plutôt au plafond, ou plutôt aux débris qu'il en demeurait, notre artiste décida de se pencher à nouveau sur son oeuvre, ne cherchant pas plus à exposer son point de vue. Le fait de forcer les Schichibukais à agir n'était vraiment pas une bonne idée, il en était toujours convaincu... Et ce malgré les paroles un tant soit peu plus intéressantes de son autre collègue, aka Reina Elisabeth. Arquant un sourcil d'un air intéressé, le peintre la fixa avec amusement, sa bouche se tordant en un sourire satisfait. Elle le provoquait avec un peu plus de finesse que l'autre clebs, mais cela ne restait pas transcendant pour autant. Comme pour le lui faire comprendre, et ce tout en retournant à son ouvrage qui commençait petit-à-petit à prendre des couleurs, le capitaine de Tengoku no Seigi lui rétorqua à demi-voix :
Allons, mademoiselle, je crois que vous me sous-estimez. Je n'aurais pas pris la liberté de me prononcer sur la question si j'en avais vu, des pros.
Petite provocation destinée aussi bien à la corsaire qu'à l'ensemble de l'assemblée, au final. Ici, personne n'était suffisamment puissant pour pouvoir affronter Arias, à ses yeux. Et sauf s'ils décidaient d'unir leurs forces à plusieurs en même temps, la chose semblait condamnée à l'échec. Toutefois, le reste de la réunion commença à s'embourber dans d'ennuyeuses billevesées auxquelles le Fenice ne prêta guère d'attention. S'attardant sur quelques teintes plus fades que d'autres, s'amusant à mélanger ses couleurs, le blondinet continuaient de façonner son ouvrage à l'image de la réunion, choisissant d'omettre définitivement ce pauvre Mozero du tableau. Nul besoin de représenter la saleté en un lieu si clinquant. Les gens les plus sots auraient pu se méprendre, et croire que le Phoenix plaçait cet homme sur un piédestal en le représentant sur une peinture qui regroupait autant de puissants et respectés militaires... Cela étant, le temps joua son rôle, et les phrases s'enchaînèrent sans vraiment retenir l'attention du jeune musicien, et ce peu importait leur émetteur. Même l'arrivée du vieillard ne sembla l'intéresser outre mesure, comme si une sorte de décalage s'insinuait doucement entre la réunion et l'exercice de son génie sur cette toile auparavant si terne et désormais déjà si richement colorée. Néanmoins tout n'est pas éternel, et le combattant en avait cruellement pris conscience durant ses plus récentes déconvenues : une gamine, manifestement trop hautaine et idiote pour comprendre que ses paroles étaient déplacées, eut le grand malheur de s'adresser à lui en évoquant Hato... Et d'une façon peu glorieuse. Immédiatement, le peintre attrapa le côté de son chevalet et le décala pour fixer ladite gamine droit dans les yeux, la reconnaissant vaguement alors. Une marine comme une autre, qui avait été présente ainsi que sacrément inutile durant la Grande Guerre. La provocation traversa alors la pièce, bien que la majorité des personnes présentes ne purent en saisir le sens exact :
Tout du moins prévaut-elle sur l'impuissance, morveuse.
Le regard qui était destinée à Kisa n'était pas celui de l'homme passionné des arts et ne souhaitant que la justice ainsi que la paix dans le monde, non. C'était celui d'une bête, implacable et intenable, ivre de violence et de mort. Un autre mot déplacé aurait probablement scellé la destinée de cette gamine et il lui fallait à tout prix en prendre conscience. Car peu importait la présence d'illustres soldats à leurs côtés, Nakata n'allait avoir aucune retenue si cette petite idiote s'amusait à prendre la parole de façon aussi péjorative au sujet d'Hato une fois de plus. Il avait été son bras-droit, son ami, son confident et son camarade pendant plus d'une année. Ils avaient lutté et frôlé la mort ensemble, avaient mené un équipage vers un lendemain des plus glorieux. Il avait lutté durant toute sa vie pour restaurer ce qu'eux, marines, étaient incapables de garantir et de protéger. Il était mort à cause d'eux, marines, qui n'avaient pas été suffisamment doués pour prévenir la trahison de l'un de leurs compères. Il était absolument hors de question que le capitaine de Tengoku no Seigi ne permette à qui que ce soit de piétiner l'honneur de son ami, et cela valait encore plus pour les marines. Si cette fillette s'amusait à s'aventurer sur un tel terrain encore une fois, elle risquait de comprendre que Doji était bien loin d'être son pire cauchemar. Une fois les choses misent au point, l'artiste ramena son chevalet entre son regard et la gamine, afin d'éviter d'avoir à la voir une fois de plus. Il attrapa son pinceau, la main tremblante, et ferma les paupières en se mordant la lèvre, ne parvenant pas à retrouver l'entièreté de son calme et de son sang-froid d'antan. Malgré tous ses efforts, le Fenice n'était pas encore tout à fait capable de se contrôler en ce qui concernait le vampire. Ce n'était au final pas plus mal : s'il s'était contenté de jauger cette fille du regard sans lui adresser rien d'autre qu'une réprimande visuelle, il l'aurait probablement vertement regretté à l'avenir. Poussant un nouveau soupir pour reprendre contenance, le peintre se pencha sur sa toile, faisant ainsi le tri dans ses pensées.
S'en suivirent donc quelques échanges verbaux qui tentaient d'expliquer la situations aux combattants ici présent, ainsi que la grossière ébauche de plan d'attaque qu'ils possédaient à l'heure actuelle. Ce n'était pas quelque chose de mirobolant, tout au contraire, et Nakata se demanda même un instant si l'un des officiers ici parvenait à mesurer le danger que représentait une telle situation. Si l'offensive se soldait par un échec, non seulement les pertes occasionnées seraient démentielles et seulement une misérable fraction des justiciers envoyés parviendraient à s'en sortir vivants, mais en plus l'ensemble du monde civil considérerait alors que la sécurité que pouvait lui offrir le Gouvernement Mondial était désormais obsolète. Additionné au fait que les Tenryubitos provoquaient toujours moult mécontentements, les gens auraient tôt fait de se tourner vers l'un des rivaux principaux du Gouvernement actuel : Arias, qui aurait triomphé glorieusement après la défaite concédée à Marineford, ainsi que Centes, dont l'influence grandissante avait été fortifié par les récentes opérations. Sans parler de Konan et des autres grandes institutions criminelles, qui tenteraient fatalement de profiter de la situation pour se faire encore plus d'argent. Au final, le monde finirait par sombrer dans le chaos, et seuls les plus puissants pourraient assister à l'émergence d'un nouvel ordre. Les guerres civiles deviendraient légions, puisque la marine ne pourrait plus maintenir l'ordre, et les familles finiraient par s’entre-déchirer pour avoir accès au savoir, ou au pouvoir. En bref, l'ordre mondial basculerait dans le sang et les larmes pour le ou les siècles à venir. Sauf que voilà : le plan qu'exposait Chairoka rimait étrangement plus avec suicide plutôt qu'avec réussite. Après une séance de dessins mentaux que le Fenice apprécia grandement, sachant désormais pourquoi il s'agissait de l'amirale en chef, les protestations se firent à nouveau entendre. Si le cynisme grinçant et dérangeant des Cipher Pol ne brillait pas d'acuité d'esprit, Karast surprit agréablement le Phoenix avec une remarque qui ne correspondait pas à l'image du gamin capricieux qu'il avait renvoyé depuis le début de la réunion. D'ailleurs, l'artiste fut un instant éprouvé en entendant sortir de la bouche du contre-amiral le mot "advenir", qu'il aurait cru trop élevé pour son manifeste niveau culturel.
Cela étant, le vice-amiral Sakuraba démontra une nouvelle fois qu'il n'avait rien à envier aux plus grands génies du siècle grâce à une analyse concise et objective de la situation. Il avait pas tort, en aucun point : si Nakata ne comptait pas mettre de bâtons dans les roues du Gouvernement Mondial, il ne comptait pas non plus jouer son existence sur Baltigo. Et puis, il était complexe de faire absolument confiance en Mozero, étant donné que ce dernier cherchait plus à cogner qu'à obéir. Le débat fut toutefois tué dans l’œuf, puisque Chairoka enchaîna immédiatement, secondée par la scientifique à l'allure simplette. Le Phoenix haussa les épaules d'un air peu convaincu tout en reprenant son oeuvre, la parachevant avec une certaine dose de satisfaction. Son rôle allait donc être celui d'affronter un maréchal, comme il avait pu s'y attendre... Vadim Oulanov. Il ne connaissait pas grand chose de révolutionnaire, sinon rien. Mais un affrontement qui comportait son lot de surprises était toujours plus intéressant. Le capitaine de Tengoku no Seigi n'ajouta donc aucune objection, songeant que tout était désormais suffisamment limpide. Il se redressa donc, quittant son tabouret pour la première fois tout en attrapant sa guitare. Il passa la sangle de l'instrument autour de son cou et la plaça dans son dos avant de s'avancer vers la baie vitrée tout en regardant l'amirale-en-chef et en prenant la parole :
Et bien, si tout est clos, je vais prendre l'air. Vous pourrez me trouver devant, si je suis d'une quelconque utilité. Heureux d'avoir fait votre connaissance, amirale-en-chef. Directeur, Vice-Amiraux, Erwin, Mike, je vous salue.
Le Fenice avait jeté un regard à Finley, à Loyckh, à Yu, à Erwin ainsi qu'à Mike, leur faisant ainsi comprendre que ces salutations leurs étaient destinées. En réalité, il n'était pas méprisant au point de priver les autres d'au revoir : il se contentait simplement de saluer ceux qui, à ses yeux, le méritaient. Les Schichibukais, les cinq légendes, aucun de ces combattants n'était parvenu à faire forte impression à ses yeux. En s'arrêtant devant la baie vitrée et en glissant ses mains dans ses poches, l'artiste ajouté à l'attention de Chairoka tout en regardant le ciel bleuté :
Le savoir-vivre n'étant vraisemblablement qu'une option ici-bas, j'imagine que personne ne me tiendra rigueur pour la fenêtre. Le tableau, je vous l'offre. Considérez cela comme une preuve de bonne foi. Oh, et tant que j'y pense. J'espère que certains auront la présence d'esprit de se sacrifier pour la bonne cause, tant qu'ils en ont l'occasion. Sur ce.
Paroles sans contestes destinées à Mozero, à Karast ainsi qu'à Kisa. Le capitaine forban n'ajouta rien d'autre et se contenta de bondir, les mains toujours dans les poches et le corps à l'horizontal, traversant tout simplement la baie vitrée en fixant le sol qui se rapprochait dangereusement ainsi que le vent qui fouettait son corps et ses habits. Cette première réunion n'avait pas été grandiose...
Called to the ring, Taking me round by round It hurts and it stings, Taking me down, down, down You think that you caught me, I can hear you taunt me Fractured and I'm falling down, My enemy is watching me bleed
But I'm not dead yet So watch me burn.
Fenice Nakata
Sabor
Messages : 566
Race : Humain
Équipage : Inquisition
Feuille de personnage Niveau: (38/75) Expériences: (3/350) Berrys: 51.000.000 B
Dim 7 Déc - 11:27
Au dessus des lois de ce monde ...
With
Erwin Dog
BREF ... • Suite à la capture du Supernova Kotaro, la non-remise de sa prime sur Seppen Town a poussé Erwin et Mike a assisté à une réunion afin d'en savoir plus sur les projets dans lesquels le Gouvernement veut les embarquer et ainsi leurs donner l'argent.
" Blablablablablablablablabla ! Tu parles trop Darlin', tu parles trop ... "
-Tu parles troooooop… Chuuuuuuuuuuuteeeeuh. Laisse faire les grands… Pitié… que quelqu’un arrête cet enfant.
Grimaçant, j’attrape la manche de Erwin, le tirant sur la chaise afin qu’il se rassoit pour éviter un quelconque autre conflit, il serait quand même tant que l’on sache pourquoi on est ici. Depuis tout à l’heure, on cause tous de gauche à droite sur des choses plus ou moins futile qui ne font que retarder la chose … Même s’il est vrai que je n’en ai pas fini avec le vieux marron là-bas. Nous avons capturé Kotaro et nous l’avons même livré, tout travail mérite salaire. Mon regard ne quitte pas l’homme là-bas, il semble connaître Zeke et … En fait, j’ignore si c’est une bonne chose d’avoir parlé de lui ici. Il doit avoir assez de problème avec la rousse qui lui en voulait pour lui mettre des membres du Gouvernement sur le dos.
Ensuite, l’image de la femme révolutionnaire passe pour faire apparaître des photos d’une guerre à je ne sais pas où. La réunion commence vraiment à partir de cet instant ! Nakata et d’autres gens parlent cependant, j’imagine que ledit Hato doit être mort et que cette personne doit avoir un lien ou quelque chose. Soupirant, je pose mon coude sur la table, la main vers le haut pour poser nonchalamment ma tête sur ma paume de main. Heureusement que j’ai mes gants d’ailleurs, je me serais envolé vers le plafond sinon. En parlant de ça, depuis que j’ai mes coussinets, cette position est plus confortable pour mon menton.
Enfin passons. Tout d’abord, elle explique le pouvoir d’une femme que je ne comprends pas, soupirant de plus belle. Les choses que j’ai comprises sont moins nombreuses que le nombre de doigt que j’ai à ma main depuis le début de cette réunion qui a tardé à commencer. La jeune femme aux premiers airs innocents continue de parler lorsque des images s’incrustent dans ma tête, revivant cette espèce de sensation désagréable de mes débuts avec mon haki et les voix incontrôlables sans le mal de crâne cette fois-ci cependant. D’abord en océan avec des barrières de couleurs puis sur l’île puis peu après, ces visions se terminent. Dès lors, je me tourne vers Erwin, je sais très bien que je n’ai pas été le seul à avoir subi ces vues mais c’est comme un réflexe de me tourner vers lui. Tout d’abord pour savoir s’il va bien mais ensuite parce que c’est mon ami et que je m’inquiète pour lui.
D’ailleurs, ils parlent ensuite de mon ami dont Miu est étrangement calme depuis le début de tout ça. En fait, nous devrions passer une barrière qui est censé rendre l’île invisible, cependant, comment saurons-nous que nous avons passé cette barrière si après celle-ci on n’est toujours pas capable de voir l’île à l’horizon ? Je grimace légèrement, regardant de l’œil les personnes présentes autour de moi à la table. Mon regard reste longtemps fixé sur l’éléphant, un mélange d’admiration et de curiosité pouvant se lire dans mon regard comme dans un livre ouvert. J’ai déjà vu des zoans, Katia en est une, Ton idem mais jamais j’en ai vu qui semblait vivre sous la forme hybride, ce doit être le genre de chose courante sur le nouveau monde après tout.
Ils débattent ensuite le pour et le contre. Suivant un peu le débat, je ne parviens pas à prendre de décision, après tout, il est difficile de se ranger du côté d’un avis que d’un autre quand on ne sait quasiment rien. Ensuite vient le point de tout ça, les rôles. Alors que Erwin servira de transport en commun pour arriver sur l’île, mon rôle à moi est non révélé ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Plissant les yeux en dévisageant la brune, je refuse d’être du bétail à sacrifier, après tout, ces quelques mois en présence de mon ami rouquin et des autres sur Micqueot m’a donné goût à la vie alors il est hors de question d’être envoyé en sacrifice.
Tournant ensuite la tête vers mon ami de façon outrée, j’entends que le départ est pour ce soir. Une chance que l’on ait le temps de rentrer sur Micqueot prévenir tout le monde et pour le Gouvernement présent sur l’île et pour notre absence mais alors que tout le monde commence à s’agiter à se lever tout ça, une femme verte entre, nous prévenant de quelque chose bon. Ensuite, c’est Nakata qui part d’une manière vraiment classe, nous saluant avant de partir.
-Erwin, faut qu’on rentre un peu sur Micqueot histoire de les prévenir. J’ai peur que si Blanche ou Jeni passent à l’attaque si voient des gens louches rôder sur l’île. Bon je ne doute pas des filles mais, il faudrait éviter une guerre pour rien, tu comprends ?
Je tends ensuite ma main à mon ami. Après tout, la réunion est finie …
Mike Tay a écrit:
Avant de poser ses questions au Gouvernement, Mike veut rentrer prévenir Blanche et les autres sur Micqueot.
Feuille de personnage Niveau: (0/0) Expériences: (0/0) Berrys: Beaucoup
Sam 13 Déc - 8:51
Membre des Shichibukai : Rasgarat Abel
Membre des Shichibukai : Reina Elisabeth
Membre des Shichibukai : Mozero
Elisabeth, qui s’était levée pour donner plus de poids à sa phrase eut un petit sourire en entendant la réponse de Nakata. Il n’avait pas froid aux yeux et c’était tout à son honneur… Peut-être qu’en le choisissant comme partenaire, son enfant hériterait de ce trait de caractère. Mentalement, le phénix gravit ainsi les échelons dans sa liste de candidats. De son côté, ignorant royalement le « nobody » qui avait essayé de lui parler sur un ton bien trop courtois à son goût, Mozero eut beaucoup de mal à cacher sa grande excitation à mesure que les détails de cette dangereuse opération leur était révélée. Ainsi, à la fin du récapitulatif final, comme s’il venait de voir la meilleure pièce de sa vie, il se mit à applaudir.
- Excellent, ouais excellent ! C’est le meilleur cadeau que vous pouviez nous faire quoi ! Comme dit l’autre, on va broyer du révo ! D’ailleurs, dit-il en s’adressant à ses collègues, si vous ne voulez pas de vos morceaux, laissez-les moi.
Il fut toutefois assez irrité par la suite quant à la méthode utilisée par le petit nouveau pour quitter les lieux. Sortir en sautant par la fenêtre… tellement 1503, tellement dépassé, tellement banal, tellement ringard. Lui ferait mieux la prochaine fois, il entrerait en sautant par la fenêtre. Ouais !
L’autre qui avait du mal à contenir ses émotions était Fon, qui fulminait sur sa chaise… littéralement. En effet, la température autour d’elle était montée de plusieurs degrés durant le speech et les mots de « la Foudre » sonnèrent comme la goutte d’eau qui fit déborder le vase. La chevelure à nouveau en flamme, elle n’avait juste pas encore décidé sur qui déchainer sa colère. A côté d’elle, Ganesh, bien plus serein – il n’avait rien suivi et avait passé ces dernières minutes à tenter de faire le plus de formes possibles avec ses quatre bras – tenta maladroitement de lui caresser la tête, ce qui ne fit qu’aggraver le problème. Soudain, sentant la colère furibonde de son amie prendre une ampleur démesurée, L lâcha d’un ton ferme :
- Laisse-tomber Fon.
- Mais, ils vont... protesta l’adolescente
- Je sais. Mais fais-moi confiance.
Première Légende : Sokyu alias Maitre L
Deuxième Légende : Irr
Le Mystique : Madooka Groogal
La première et la deuxième légende s’étaient échangés un regard lourd de sens au moment de l’évocation du rôle des Cinq Légendes durant l'opération. Conscient d’avoir l’attention sur lui, L se força à commenter la décision des dirigeants.
- Je ne peux pas vous dire que j’adhère à cent pourcents, ce serait mentir. Après, si les Cinq Légendes sont encore présentes dans cette pièce, c’est parce que je préfère largement l’idée de ne cibler qu’un seul homme, plutôt qu’une myriade de Révolutionnaires comme ça aurait pu être le cas si vous aviez opté pour une guerre. Vous pouvez compter sur nous pour mener à bien cette opération.
Ça sonnait tellement faux dans sa bouche qu’Abel, qui était déjà au niveau de la porte, à côté de l’amirale verte, esquissa ce qui pouvait être interprété de sa part comme un sourire – à condition d’avoir l’œil et beaucoup d’imagination aussi. Convaincante ou pas, dans l’immédiat le Gouvernement Mondial devrait se contenter de cette phrase. Wave, qui n’avait pas trop suivi non plus, dégoutée par le refus catégorique de celle qu’elle avait – à tort visiblement – toujours considéré comme une amie, boudait avachie sur son siège. La tête ailleurs, elle gribouillait mollement sur le carnet de croquis dont elle ne se séparait jamais, avant d’en arracher la page pour la mettre sous le nez de Mike.
« Rendez-vous au Gelato Palazzo, on va se manger des glaces. Viens seul par contre, j’ai pas assez d’argent pour en offrir à plus de trois personnes et j’ai déjà promis à ces deux-là que j’irai avec eux s’ils assistaient à la réunion (je pensais pas qu’ils viendraient Oo)… donc en t’invitant j’explose mon budget…façon de parler, ‘fin d’écrire, parce qu’un budget ça n’explose pas, je le saurais sinon o/ Bisous partout et à tout de suite ! Wave »
Était écrit dessus en grand dans une calligraphie ronde et régulière.
Suivant l’initiative de Nakata et d’Abel, les Cinq Légendes prirent également congés de leurs convives en passant par la grande porte. Et très étonnement pour ce groupe d’ordinaire bruyant, on pouvait entendre les mouches voler dans le couloir, tant ils étaient silencieux.
Ne se donnant même pas la peine d’argumenter avec ce gamin près de dix fois plus jeune que lui, Groogal se massa le menton, pensif. Il avait accepté le job contre une importante – très très importante – somme de Berrys et comprenait à présent la raison de ce montant exorbitant. Son rôle n’incluait pas de combattre mais restait risqué, pas à cause de ce que pourraient faire les Révolutionnaire, mais à cause des initiatives personnelles de certains protagonistes côté bleu-blanc. S’il n’avait pas dans l’idée d’intervenir d’avantage, il ne put rester indifférent à la dernière remarque de Mike.
- Tu ne peux pas te permettre d’être aussi naïf quand tu traites avec le Gouvernement Mondial, gamin. Ne les sous-estime pas et ne leur donne pas l’opportunité de rendre vos vies plus infernales qu’elles ne le sont déjà. Tes amis iront très bien si tu joues leur jeu pour l’instant.
Il avait volontairement appuyé sur les derniers mots et quitta également la pièce en passant lui aussi par la grande porte. A l’instar de ce qu’il s’était passé pour les Cinq Légendes, un individu l’accosta pour l’accompagner jusqu’au prestigieux – très, très prestigieux – Hôtel Richissime, un neuf étoile (sur les cinq maximum, ouais) gigantesque dans lequel résidaient généralement les chefs d’Etat en visite à Mariejoa. Le lieu était surnaturel, voire même paranormal. Vous pouviez par exemple vous situer dans un couloir et décider au hasard d’ouvrir une porte sur votre droite et vous retrouver au beau milieu d’une île tropicale reconstituée pour la clientèle, avec le climat, le sable fin et l’océan azur. Si l’envie vous prenait de chausser des skis pour dévaler des pentes, il existait également une mini montagne reconstituée dans une autre pièce. Pas envie de glisser sur de la neige ? Pas de problème, il y avait aussi une autre montagne, en bonbons. Toujours pas envie ? Il suffisait alors d’introduire une demande au service d’accueil pour faire construire sa propre montagne.
Quatrième Légende : Freddy alias Ganesh
Cinquième Légende : Fany alias Fon
Troisième Légende : Julia alias Wave
Passons les éléments moins intéressants comme les armures en or massif, les reconstitutions de savanes en guise de zoo, ou encore le sol littéralement capable de « se nettoyer tout seul » pour s’attarder sur le plus important. Le rez-de-chaussée abritait un immense centre commercial, dans lequel on pouvait trouver de tout, des marques de vêtements chers et branchés aux restaurants en tout genre – tous tenus par des chefs poly étoilés, bien évidement – le tout uniformisé par un style architectural traditionnel. Le Gelato Palazzo n’y faisait pas exception. Sorte de mini-château orné d’une pléthore de miroirs agencés de façon à donner aux clients l’illusion d’être dans une pièce aux dimensions infinies, le lieux proposait tous les parfums possibles et imaginables et allait même plus loin, en proposant sur sa carte des parfums inimaginables – gout arc-en-ciel, un must à essayer une fois dans sa vie. Seulement voilà, prix à la carte pour une boule « classique » : vingt millions de berrys.
- Ganesh vouloir trois boules bananes ! affirma-t-il en refermant le menu d’un air déterminé.
- Nan, j’ai dit une ! rectifia la bleue en posa également le sien sur la table.
- Haaan… Wave radine.
- De toute façon, on attend que Mike vienne avant de commander, ajouta Fon en jouant avec son reflet sur un miroir plus loin. J’espère qu’il va venir.
Wave balaya le reste de la salle d’un regard las. Ils n’étaient pas les seuls clients du moment, le reste des quelques tables disposées dans la pièce étaient occupées par des nobles en tout genre, qui s’étaient pour la plupart plein de la présence de ces deux « gueuses » accompagné de leur disgracieux pachyderme. La sécurité de l’hôtel avait dû leur expliquer la situation – ce qui n’avait pas suffi à les faire changer d’avis, mais les avait temporairement calmé – les rassurant en leur rappelant que de toute façon, tant qu’ils seraient là, personne ne risquait rien.
- Moi j’espère qu’ils vont continuer à nous surveiller de loin, soupira-t-elle.
Résumé : La réunion en tant que telle est terminée. Les trois Shichi réagissent mais Abel est le seul à quitter précipitamment la pièce, en même temps que Nakata donc, mais lui par la porte.
On entre alors dans la dernière partie de ce rp : l'entre-deux ! J'entame la partie réservée à Mike ici, les autres devront attendre l'autre post. La réaction des cinq légendes par rapport à cette opération est assez équivoque, ils sont pas chaud chaud, même si leur leader assure qu'ils feront le job. Ils partent juste après ça, mais Wave a le temps de glisser un message à Mike pour le rdv pour aller manger une glace.
J'en profite pour expliquer deux trois trucs pratiques (comme ça je le ferai pas après), quand vous quittez la pièce, vous êtes accostés par des gens de l’hôtel qui vous donnent une clé et vous conduisent jusqu'à l'Hôtel Richissime, où vous êtes pris en charge. Chacun dispose d'une suite présidentielle ++ rien que pour lui. Par contre, comme le fait comprendre Wave, vous êtes "surveillés" (ça je préciserai au prochain post). Juste pour les touristes ça, Loyckh t'es comme chez toi et tu peux te balader librement.
_________________
PNJ (Gouvernement)
Erwin
Messages : 5013
Race : Humain
Feuille de personnage Niveau: (41/75) Expériences: (123/500) Berrys: 224.997.549.666 B
Sam 13 Déc - 10:34
Au dessus des lois de ce monde... [4]
« Le grand-frère vous regarde », hein ? Laissant échapper un long soupir suite à cette remarque, je ne suivis pas l’altercation entre la jeune scientifique en blouse blanche et la troisième des cinq légendes – malgré tout le respect que je portais à celle-ci. Comme je l’avais prédit, Groogal m’ignora. Soit il n’avait pas assez de réparti, soit son grand âge l’avait rendu sourd, soit il se croyait supérieur à moi. Dans le dernier cas, il avait sûrement raison, mais j’évitai de le relever, ce n’était pas vraiment à mon avantage. La pire chose qui put arriver se produit par la suite : Ronald Ezra me dit que je parlais trop. J’eus un petit pincement au cœur, rougis un instant et me tournai vers Mike, presque les larmes aux yeux en disant d’une voix presque brisée :
« - Je l’aime pas celui-là. »
Suite à la séquence émotion, je redevins un peu sérieux. Aston annonça quelque chose d’intéressant pour le futur des chasseurs de primes. Puis les plans commencèrent à apparaître les uns après les autres sur le tableau. Je ne les commentai pas tous à haute voix – il paraît que je parle trop apparemment – et me contentai d’emmagasiner toutes les informations possibles et d’imaginer le nombre de problèmes que l’on pourrait rencontrer sur le chemin. Ce qui m’intrigua particulièrement était le pouvoir de cette fameuse Taka Sayouri. Un tel pouvoir, de telles possibilités… Et il allait juste être remis dans la nature comme ça ? S’il tombait entre les mains d’Hadès ou d’Erika… Ou pire, entre les mains du Gouvernement Mondial, le monde deviendrait un enfer. Je déglutis bruyamment à cette pensée et essayai de la faire sortir de mon esprit. Il y avait bien des manières d’utiliser une capacité comme celle-ci.
L’autre point qui m’intéressa, en dehors de mon rôle, c’était les orbes qui permettaient de se téléporter d’un endroit à l’autre de l’île. Comment son pouvoir permettaient-elles de les lier entre elles ? Ne s’agissait-il pas d’un autre fruit du démon ? Ou peut-être était-ce une technologie que nous n’avions jamais rencontrée. Je fermai les yeux tout en essayant de me concentrer sur la réunion et de réfléchir. Qu’est-ce qui nous disait que la règle « Ceux qui touchent cet objet doivent être révolutionnaires sinon ils meurent » ne pourrait pas être appliquée ? Fronçant les sourcils, je finis par laisser toutes ces pensées de côté. Ce n’était pas mon problème à partir du moment où je faisais ce qu’on me disait de faire. Miu avait rejoint mes genoux pour s’endormir après la vision qu’il n’avait pas partagé avec nous, une sorte de mer très calme que j’associai simplement grâce au nom à Calm Belt. Elle m’était familière sans pour autant que je puisse dire pourquoi.
Lorsque le sacrifice de masse de marine fut énoncé, je me demandai un instant, tout à fait pragmatiquement, pourquoi ils ne réduisaient pas le nombre de sacrifices au lieu d’envoyer cinquante bateaux contre un peu plus d’un demi-millier de révolutionnaires. Je ne voulus pas dire que j’étais d’accord avec la jeune Malia, tout simplement parce qu’ils semblaient bien s’amuser à commenter à tout va quelques suppositions. A l’évocation de mon rôle, j’eus un sourire cynique. Envoyer les Cinq Légendes à l’abattage, c’était ça mon rôle ? Je ne connaissais cependant rien de leur puissance, peut-être étaient-ils suffisamment forts pour réussir un coup tel que vaincre l’un des trois hommes les plus puissants du monde. A ce moment-là, les cheveux de Fon prirent feu et la température autour de la table monta subitement. Je fis un signe d’éventail avec la main, le sachant tout à fait inutile. Donc Arias… Les Exécuteurs de l’AOI… Et lors du résumé une personne s’introduisit dans le rapport. Je mis alors une main sur mon visage pour cacher mon agacement.
« - L’origine de tous nos problèmes, hein ? »
Encore une fois, un long soupir m’échappa. Je relevai le regard vers Lida pour écouter la fin de ce résumé. Je pourrais faire tellement plus si le plan ne comportait pas une attaque frontale. Téléporter plusieurs escadrons de marines aurait été aisé dans les bonnes conditions, si j’avais connu Baltigo au préalable. Pour cela, si j’arrivais juste à parfaire… Non, de toutes les manières mon rôle avait été défini, je m’en tiendrais à ça. Je n’étais pas responsable des morts qu’il y aurait parmi les marines.
Outre toutes ces remarques, deux choses avaient attiré mon regard sur le plan : Le complexe scientifique, dans lequel j’aurais aimé me balader un peu, mais surtout la bibliothèque qui devait contenir des ouvrages intéressants, des rapports… Des choses qui pourraient m’être utiles à connaitre quelques détails sur ma mère. Je souris en pensant à cela. Il fallait que j’arrive à me rendre dans ces lieux coûte que coûte. Mon rôle serait terminé une fois les Cinq Légendes déposées à destination. Combattre Arias ? Très peu pour moi, j’étais loin d’être dans ne serait-ce que le top dix des combattants.
« - Roger ! Je veux dire, Bien Reçu ! »
Je m’étais levé à la fin de la réunion en imitant grossièrement un salut militaire avant de soupirer. Décidément, ce genre de chose, ce n’était pas ma tasse de thé. J’étais si remonté tout à l’heure, et il avait fallu que cet imbécile d’Ezra la ramène. Tiens, si je devais choisir entre le sauver et le laisser crever… Bon, je le sauverais quand même, je ne suis pas un bâtard après tout. Ma gentillesse était une faiblesse. Regardant Mike, j’acquiesçai d’un signe de la tête sans pour autant faire mine de me téléporter. Le vieil homme avait déjà commencé à me faire remarquer – indirectement, je n’avais pas le plus infime espoir qu’il s’adresse à moi après tout – que ce n’était pas quelque chose que le Gouvernement permettrait.
« - Ne t’en fais pas, je m’en occuperai plus tard si le Gouvernement accepte de nous prêter un Den Den Mushi Blanc, dis-je à Mike en souriant. Juste pour leur dire que nous serons absents quelques temps, après tout il ne faudrait pas qu’ils s’inquiètent inutilement. »
Je savais bien que de toutes les manières, s’ils ne voulaient pas que nous prenions contact avec nos amis, je devrais trouver un moyen de m’évader de Baltigo histoire de quelques minutes pour prévenir mes compagnons… Sans que le CP9 ne le remarque. Mais autant ne pas s’emmerder avec ça s’ils étaient coopératifs… Ah, c’est vrai, ce n’est pas eux mais nous qui étions en position de faiblesse là. Quel casse-tête… Je haussai les épaules, à nouveau, tout en me dirigeant vers la sortie. Miu s’était confortablement installé sur ma tête. J’ignorai le reste des interactions, ne demandant pas à Mike s’il voulait partir avec moi. De toutes les manières, il allait falloir que j’aille me reposer… Une rude journée nous attendait demain.
Sortant de la salle, je vis Nakata prendre la fenêtre. J’aurais pu aussi, j’aurai vraiment pu… Mais là encore, cela m’aurait demandé d’utiliser mon pouvoir, et je n’étais pas sûr que j’en aie le droit ici. Quittant la pièce, je remarquai rapidement que j’étais surveillé au grain. Je me dirigeai immédiatement vers la chambre que l’on m’avait attribuée, pour pouvoir m’y reposer. Mes pas me dirigèrent vers un grand hall, une sorte de centre commercial pour riche où tout était à un prix exorbitant. Malheureusement, je n’avais pas l’argent pour ce genre de bêtises. Soupirant devant le jeune groom qui m’avait pris en charge, nerveux dans ses gestes rigides mais droit dans son attitude professionnelle, je décochai un sourire à celui-ci qui se reprit tout en essayant, en vain, de ne pas me jeter un regard inquiet.
« - T’es nouveau ici ? Lui demandai-je. - Oui, Monsieur. - T’as déjà servi un Dragon Céleste ? - Non, Monsieur. - Ah, c’est pour ça que t’es toujours ici alors. »
J’avais sorti ça en regardant autour de moi. Cela ne me dérangeait pas de sortir une pique pareille, à condition que les « ne dépasse pas la centaine mais c’est supérieur à trente millions. » ne grimpe pas pour « insinuation sur le comportement des Dragons Célestes ». Tout en continuant ma route vers ma chambre attribuée, je continuai d’observer les décors alentours. Finalement nous arrivâmes à mon lieu d’hébergement que j’ouvris sans tarder.
« - Bon Courage pour la suite ! Lançai-je au groom en fermant la porte alors qu’il me saluait respectueusement. »
Allant m’installer dans un fauteuil, Miu sur une table basse, je finis par fermer les yeux, juste un instant.
Spoiler:
Pas grand chose à résumer, Erwin va dans sa chambre sans demander son reste - et il boude un peu quand même à cause d'Ezra.
Erwin
PNJ (Gouvernement)
Messages : 1160
Feuille de personnage Niveau: (0/0) Expériences: (0/0) Berrys: Beaucoup
Mar 23 Déc - 0:11
Amiral Midoritaka : Elkens Camille
Partie de Loyckh
Mariejoa était une immense ville au sommet d’une immense montagne. Elle trônait littéralement sur le reste du monde et avec autant de superlatifs et de démesure, sans parler du manque d’oxygène, il était facile d’y perdre la notion de la réalité. Toujours plus haut, toujours plus immense, le sommet de la plus haute tour du très prestigieux bâtiment administratif offrait un panorama digne des plus belles cartes postales. Cependant Camille n’était pas ici pour admirer le paysage. Scrutant les environs tout en se concentrant sur les nombreux gastéropodes de communication rangés sur sa droite, elle attendait Myaichi.
- Nous y sommes, madame vous attend au sommet de cette échelle, Vice-amiral Loyckh.
Dix mètres plus bas, après avoir traversé moult couloirs, le Myaichi en question arriva face à ce qui semblait être une impasse si on ne prêtait pas attention à l’échelle métallique incrustée dans le mur. Le vieil homme s’était empressé d’aller trouver le jeune officier après la réunion, lui expliquant qu’un supérieur désirait le rencontrer pour une entrevue de la plus haute importance. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un ordre, il avait compté sur le sens du devoir du militaire pour que ce dernier accepte de le suivre sans poser trop de questions. En haut de l’échelle, il aurait à ouvrir une trappe, suite à quoi Elkens Camille l’accueillerait d’une manière assez éloignée des standards.
- Loooooooooyckh ! hurla-t-elle en se jetant sur lui pour le prendre dans ses bras. Enfin je te rencontre, c’est trop bien ! Je suis ta plus grande fan ! continua-t-elle sur un ton hystérique en lui serrant vigoureusement la main, les yeux remplis d’étoiles.
Soudain, comme si une idée importantissime venait de lui revenir en mémoire, elle farfouilla dans ses affaires avant d’en sortir une affiche qu’elle déplia. Sur cette dernière on pouvait voir une grande illustration d’Elimane Loyckh, posant tel un super-héros, le menton haut et le regard déterminé.
- Avant toute chose, il faut absolument que tu me dédicaces ce poster ! Si tu pouvais mettre : « pour Camille, ma besta » et ajouter une phrase stylée du genre « Ice Time is coming », ce serait super cool !
De façon assez surprenante, Camille, ou plutôt l’Amirale Midoritaka, réfréna assez rapidement son ardeur lorsqu’une voix monocorde se manifesta dans l’un des combinés. Se précipitant sur le viseur de son arme, elle scruta un lieu donné, mais émit un soupir de soulagement après une poignée de seconde. Sans quitter son viseur, elle haussa alors la voix à l’égard de son subordonné.
- Nous n’avons pas beaucoup de temps donc faisons ça vite. Tu as vu la réaction des Cinq étoiles quand on leur a assigné Arias. Je suis pratiquement certaine qu’ils vont se défiler. Malheureusement, on ne peut pas risquer la vie de plusieurs milliers de soldats à cause des états d’âmes de quelques civils… Je suis censée mener les troupes au Nord, mais je serai bien plus utile en luttant contre Knightwalker.
Daignant enfin quitter sa lunette visée pour le regarder droit dans les yeux, elle lui demanda d’un air beaucoup trop sérieux comparé à son attitude habituelle. (C’était sa sniper face, qu’elle avait quand elle se concentrait avant de réaliser un tir parfait).
- J’aimerais que ce soit toi qui diriges l’attaque au Nord. Tu es expérimenté et possèdes un pouvoir puissant, tu seras le mieux à même de protéger les autres. Je t’ai vu à l’œuvre à Marineford, ton combat contre les Maréchaux, le colosse… Je sais que je peux te… vous… vous faire confiance, Vice-amiral.
Directeur AOI : Aston Finley
Partie d’Erwin
Fin’ avait beau y baigner depuis plusieurs années, il commençait à peine à s’habituer à tout ce luxe. Son passé de militaire et son quotidien au sein des renseignements lui faisaient voir l’hôtel Richissime sous un angle totalement différent. Peu de couverture possible, sécurité à la fois particulièrement élevée et peu apparente, trop d’éléments précieux au mètre carré pour engager un combat sans crainte de se retrouver avec une dette de plusieurs millions. Cet endroit aurait fait un bon centre des opérations s’il n’avait pas été aussi voyant. S’arrêtant devant la porte qu’on lui avait indiqué, il haussa la voix à l’égard de ceux qui étaient chargés de surveiller ce client particulier :
- Vous pouvez vous éloigner, je prends la relève et je compte lui parler un petit moment.
Ils prirent d’avantage de distance sans toutefois quitter l’étage. Satisfait, Fin’ frappa trois fois, avant d’ouvrir la porte derrière laquelle se trouvait une très simple mais très jolie chambre aux teintes aussi harmonieuses que chaleureuses. Erwin Dog était là aussi.
- Toc toc, ce n’est que moi. Erwin Dog… Heureusement que j’ai de quoi me moucher, je suis allergique aux chiens.
Aucune gêne, aucune honte, il assumait — il revendiquait, même — cet humour à deux balles, pas de Vice-Directeur-Epola-la-rabat-joie pour lui dire : « ta blague était pourrie, Fin’ ». Elle n’avait jamais su saisir son humour de toute façon, pas comme Alucard. Lui ça l’aurait fait marrer. Ouais, ça l’aurait fait marrer, pensa-t-il avant de revenir à l’instant présent. Ayant bien fait ses devoirs, il s’avança jusqu’à la fenêtre et invita le rouquin à le rejoindre sur le balcon – seul endroit de la pièce que les escaméras ne couvraient pas totalement. Il leur faudrait toutefois parler à voix basse.
- Je vais faire ça rapidement parce que nous sommes surveillés. Sache que je n’approuve pas les décisions de mes supérieurs en ce qui vous concerne, toi et ton ami. Je veux vous aider, mais j’ai aussi des responsabilités auxquels je ne peux pas me dérober. La mission qu’on s’apprête à mener est risquée et je n’ai pas envie d’avoir des remords plus tard pour avoir été trop gentil envers vous.
Il parlait rapidement, utilisait des pronoms ou des groupes nominaux pour éviter de citer des noms précis, faisait des allusions, sans oublier que tout ça était dit à voix basse.
- Nous n’avons pas vraiment besoin de toi, nous avons juste besoin de ton pouvoir et d’après ce vieux fou de Vegafunk, ma malédiction me permettrait de le copier partiellement, dit-il en déboutonnant son uniforme. Il te suffirait de m’apprendre la téléportation, de mon corps et de ce que je touche, comme tu l’as fait avec la porte d’entrée. Tu pourrais quitter Mariejoa, tout ce calvaire et retourner sur Micqueot pour protéger tes amis.
Sa chemise blanche aux manches retroussées, le Directeur était paré à apprendre sa leçon, mais prit la peine de fouiller dans les poches internes de sa veste bleue pour en sortir un premier escargohpone anormalement pâle, accompagné d’un de ses semblables en bien meilleure forme.
- Mais si tu tiens vraiment à être de la partie, tu pourrais aussi te contenter de les prévenir discrètement grâce à ce modèle. Dans ce cas-là par contre il faudra qu’ils continuent à agir comme si de rien n’était, pour ne pas éveiller les soupçons. Je connais Shadow, enfin je connais sa manière de procéder et crois-moi, tes amis sont loin d’être les seuls en danger là-bas.
Fin’ savait qu’il lui posait un vrai dilemme. Si Erwin acceptait sa première offre, dans le cas où il parviendrait à mettre les siens hors de portée du CP9, il y avait de fortes chances que son autorité de Directeur de l’AOI et son passé dans l’amirauté ne suffisent pas à empêcher la Marine de mettre la tête du rouquin à prix. Si ce dernier refusait, il courrait le risque de déclencher à tout moment un massacre sur North Blue — pour lequel bien évidemment Shadow ferait en sorte qu’il soit nommé responsable, en massacrant ses amis au passage — sans parler de la dangereuse opération qui se profilait.
- Ils t’ont menacé avec une prime et je ne peux pas te garantir à cent pourcents de pouvoir l’annuler mais, si tu m’enseignes ta technique, j’essayerai.
Conscient de la quasi non faisabilité de la chose, il s’efforça à le faire transparaitre le moins possible, en s’imaginant notamment Alexo dans son plus simple appareil, ou même mieux, habillée comme cette nuit-là. Oh qu’il aurait aimé que ce soit son anniversaire tous les soirs.
Directeur du CP3 : Bradley Parcival
Partie de Nakata
- Phénix ! Phénix, attendez-moi !
Il arriva à sa hauteur, essoufflé après le marathon qu’il venait de se taper — il y en a qui sautent du cinquième étage et il y en a d’autres qui prennent les escaliers — mais toujours avec le sourire aux lèvres, parce qu’il était au-dessus de ça. La fatigue ? C’était bon pour les faibles. Il était l’élite, il était le directeur du CP3, le plus efficace des Cipher Pol alors oui, il ne transpirait jamais — les gouttes sur son front ? De l’eau qu’un jaloux avait dû lui balancer, tout simplement — et se redressa rapidement en essayant de masquer au mieux son essoufflement.
- J’ai haaa… quelque chose haaa… à vous… haaa… attendez, juste haaa… deux secondes…
De toutes ses forces il lutta contre cette irrépressible envie de régurgiter ces fruits rarissimes importés d’un petit coin perdu de South Blue qu’il avait privatisé pour pouvoir en manger sur commande toute l’année, malheureusement son corps fut plus fort que sa tête et il dégueula devant lui — mais avec classe et dignité, le buste bien droit, pas comme un misérable adolescent éméché à moitié conscient ! Enervé contre lui-même pour cet aveu de faiblesse, il s’agenouilla dans la seconde devant le Corsaire, la tête rivée sur le vomi.
- Dépêchez-vous de me passer votre tenue ! Imaginez ce qu’il se passerait si quelqu’un me voyait à côté de… ça, dit-il en regardant le liquide brunâtre avec dégout.
Puis, conscient de sa propre bêtise, il fit signe au pirate de laisser tomber l’affaire et l’invita plutôt à s’éloigner le plus rapidement possible des lieux du crime. Si le phénix avait ôté ses vêtements pour nettoyer le vomi, puis qu’il avait continué à se balader avec, on aurait éventuellement pu remonter jusqu’à lui, Parcival Bradley. Quoi que non, de base un pirate c’était pouilleux, crasseux, mal rasé, borgne, manchot ou unijambiste, avec un petit singe ou un oiseau — Or par A + B on constate que phénix = oiseau, la théorie se confirme, cqfd — donc un Corsaire qui se promenait avec du vomi, ça n’aurait pas choqué grand monde. MAAAAIS, avec le risque que quelqu’un fasse une mauvaise corrélation, il valait mieux ne pas opter pour cette solution.
- Phénix, je me suis attardé sur votre magnifique peinture et je dois avouer que la manière dont vous m’avez représenté est particulièrement intéressante. Si votre ramage est aussi beau que votre plumage… euh, je veux dire ce tableau me plait beaucoup et je suis prêt à vous l’acheter pour... quarante ? Quarante-cinq ? Je sais que c’est assez malhonnête de ma part mais c’est tout ce que j’ai sur moi ! Après vous savez, avec votre œuvre exposé dans ma galerie, vous pourriez devenir célèbre, hahahaha.
Il avait opté pour le vouvoiement. Non pas qu’il respectait ce pirate, mais il était primordial de lui faire croire qu’il était important, qu’il appartenait lui aussi à cette élite, à ces gens biens, branchés, qui se vouvoyaient et discutaient art dans ces soirées mondaines à plusieurs kilomètre d’altitude. Alors certes, lui acheter sa bouse quarante-cinq millions — Petit caprice — sonnait peut-être creux, mais au moins on ne pourrait pas dire qu’il n’avait pas fait tout ce qui était en son pouvoir pour le séduire, l’amadouer. Reprenant une mine bien plus grave, le Directeur tout d’orange vêtu jeta un regard nerveux à droite, puis à gauche avant de reprendre.
- Bon écoutez, vous et moi, nous sommes pareils. Nous sommes des guerriers, les meilleurs, nous sommes craints et jalousés pour ça. Du coup j’ai une petite affaire ici et dès que je vous ai vu, j’ai su que je pourrais vous demander de m’aider. Alors voilà, Mozero, le Capitaine Corsaire qui vous a précédé, est littéralement sorti de nulle part. Je veux dire qu’il n’était qu’un pirate, sans vouloir vous offenser (je n’ai rien contre les pirates, j’ai un ami pirate — bon, il est à Impel Down, mais ça c’est une autre chose), bref il était totalement inconnu. Et d’un seul coup, il arrive comme une fleur en nous amenant un primé de premier choix… Oui ! Louche, n’est-ce pas ?
En dépit de son côté excentrique, Parcival Bradley avait aussi du flair, beaucoup de flair. Même si l’AOI s’était attribué tout le mérite, c’était lui qui avait permis de retrouver la trace du Decima cagoulé mystère. C’était aussi lui qui, par exemple, avait pu établir l’existence d’un lien entre Harushige et la Triade, il savait donc parfaitement que ces derniers devaient en avoir après le pirate en faveur duquel il avait plaidé, malgré l’avis défavorable du Vice-amiral Pacifique, pour la nomination au rang de Shichibukai.
- J’ai mené mon enquête et bien que je n’ai rien pu trouver de tangible, je reste persuadé que Mozero collabore directement avec l’ennemi. Je ne vous demande pas ouvertement de l’éliminer, mais disons que s’il lui arrivait un malencontreux accident et qu’il devait en mourir durant l’assaut… vous pourriez en toucher plusieurs centaines.
Il parlait de millions, bien sûr qu’il parlait de millions, pourquoi s’épuiserait-il à raisonner en milliers ? Connaissait-il seulement quelqu’un qui raisonnait en milliers de berry ? Non, se dit-il sans même avoir besoin d’y réfléchir.
Quatrième Légende : Freddy alias Ganesh
Cinquième Légende : Fany alias Fon
Troisième Légende : Julia alias Wave
Partie de Mike
- Miiiike ! s’écrièrent le gigantesque éléphant et la frêle adolescente à l’unisson.
Eternels gamins, Fany et Freddy se disputèrent pour savoir à côté de qui s’assoirait le nouveau venu, débat auquel Julia mit fin en leur faisant remarquer que, la table étant ronde, il n’avait qu’à s’assoir entre les deux. Vexée par le ton légèrement condescendant qu’elle sentie dans la voix de son ainée, Fanny s’empressa alors de dire qu’elle était nulle avec les formes et que la géométrie ne servait à rien. Comme si elle venait d’entendre la pire des inepties, Julia — qui redevint Wave, la scientifique de génie — laissa tomber sa cuillère remplie de glace sur le sol pour exiger de la rouquine qu’elle s’excuse auprès des math en reconnaissant je cite : « que les formes sont très importantes dans la vie ».
- D’ailleurs Fany, les formes, c’est aussi ce que les autres aiment regarder. Pas vrai Mike ? lui demanda Wave, pour avoir du soutien.
- Euh… c’est n’importe quoi ! s’exclama Fon en rougissant d’un seul coup. En plus je n’ai que quatorze ans, mon corps se développe encore !
- C’est ce que tu te répètes le soir avant d’aller dormir ? Parce que tu sais, quand j’avais quatorze ans, j’étais déjà bien développée, lâcha la bleue avec tellement de sarcasme qu’on pouvait deviner la forme de ses cornes, ses canines pointues et le sourire diabolique sur son visage.
Comme à son habitude, Fon, dominée par ses émotions s’enflamma en posant une main sur la table, ce qui fit fondre les trois boules qu’ils s’étaient finalement commandées pour calmer un Freddy trop impatient et trop gourmand. L’éléphant, en pleures devant son banana split qui rendait l’âme implora la bleue et l’enflammée de se calmer, ponctuant ses phrases primitives de coups de trompe graves et doux, ce qui fit fuir un bon nombre de client mais alarma la sécurité qui arrivait au compte de goutte pour encercler le Gelato Palazzo.
- Pourquoi t’es toujours obligée de te moquer de moi ?
- Calme-toi Fon, je rigolais ! Tiens, prends un cookie, tenta-t-elle en lui tendant le paquet presque vide.
- Ganesh veut sa glaaaaaaace ! hurla le pachyderme avant de remarquer le bol rempli d’un client qui avait déserté les lieux.
- Non, j’en ai marre ! Vous m’embêtez tout le temps parce que je suis la plus jeune, mais moi aussi je peux vous embêter ! Je pourrais dire qu’en fait tu veux demander à Mike qu’il t’aide à voler un Pacifista durant l’a…
Paniquée à l’idée que ce projet ultra méga top secret ne soit découvert, Wave se précipita vers l’adolescente pour lui couvrir la bouche, tout en l’empêchant de se débattre. Se tournant vers les quelques locaux encore présent, elle s’empressa de justifier ce qui venait de se dire, en affichant un grand sourire.
- Elle raconte n’importe quoi, le sucre qui doit lui être monté la tête ! « Voler un Pacifista », c’est la dernière expression à la mode vous savez ? C’est une référence à la colombe, l’oiseau de la paix, qui vole, parce que la guerre c’est mal, haha ! Ganesh, Mike, on s’en va ?
Fon tenta de mordre celle qui la retenait, mais ses dents se refermèrent sur le doigt de Wave sans que cette dernière ne ressente quoi que ce soit. Son fruit du démon, se rappela-t-elle alors. Freddy, de son côté se disputait avec un enfant de trois ans bien décidé à ne pas se faire voler sa glace par ce grand monsieur bizarre.
- Sale monstre, éloigne-toi de mon fils ! s’écria le noble père en chargeant le colosse de quatre mètre, armé d’une cuillère en argent.
- Galileo ! dit alors l’éléphant dont le couvre-chef se mit alors à briller.
Une fraction de secondes plus tard, Freddy réapparut aux côtés de ses camarades, la bouche couverte de cette glace qu’il avait finalement pu manger grâce à son pouvoir. Les pleurs de ce gamin sonnèrent à ces oreilles comme la victoire pour laquelle il avait si ardemment lutté. Grandis, devient fort et peut-être qu’un jour, ce sera toi qui m’ôtera la glace de la bouche, se dit-il — pas aussi clairement que ça, mais vous avez saisi l’idée.
Partie de Loyckh : Camille te demande de diriger l'ensemble des soldats au nord de Baltigo Partie d'Erwin : Fin' te propose d'assurer ton rôle, pour que tu puisses aller sauver les tiens Partie de Nakata : Parcival te propose plusieurs centaines de millions pour que tu élimines Mozero Partie de Mike : Wave veut que tu l'aides à dérober un Pacifista
_________________
PNJ (Gouvernement)
Fenice Nakata
Messages : 15023
Race : Humain
Équipage : Tengoku no Seigi
Feuille de personnage Niveau: (52/75) Expériences: (879/1000) Berrys: 2.235.426.002 B
Mer 24 Déc - 0:08
Au-dessus des lois de ce Monde... ♠
❝ La pauvreté n'ôte de noblesse à personne, la richesse oui. ❞
Présentation brève du personnage • Nakata Fenice est un forban connu à travers le Monde pour être devenu récemment un membre du groupe des puissants Schichibukais. Maudit du fruit du Phoenix, il est craint à travers le monde. En tant qu'ancien agent du Gouvernement Mondial, il recherche ardemment la justice et l'égalité. Capitaine d'un équipage, il chérit ses camarades plus que tout au monde et ne pardonne aucune agression extérieure. Amoureux des arts et de la nature, il passe la majeure partie de son temps libre à penser et à exercer.
Résumé des précédents RPs • Devenu Schichibukai suite à des combats mouvementés face à l'équipage d'Harushige, Nakata a récemment fait parler de lui par l'intermédiaire de la conquête de Graou Island et par la mort de son bras-droit, Hato. Convié à la réunion de Mariejoa, le Phoenix, plus mûr et plus fier, s'apprête à tourner la page de son ancienne existence et à devenir un combattant au sommet.
Présentation brève du personnage • Holly Wate est une jeune pirate recrutée par Nakata sur South Blue. Elle l'a accompagné à maintes occasions, comme pendant la Grande Guerre ou la conquête de Graou Island, et est devenue une membre à part entière de l'équipage. Dernier bastion de la délicatesse au sein d'un équipage de fous, elle s'est assagie suite à de récentes mésaventures et en est revenue plus forte et déterminée à protéger ceux qu'elle aime.
❝ Laisse-moi raconter ❞
Les éclats de verre commençaient tout juste à heurter le sol que ses ailes bleutées se déployèrent sur ses omoplates, battant les airs violemment pour amortir sa chute et lui permettre de se rattraper tout en beauté et en agilité, les mains toujours dans les poches. Instinctivement, Nakata leva son regard jusqu'à la baie vitrée qu'il venait tout juste de défoncer avant de se raviser tout en poussant un soupir las. Il avait bien fait de quitter cette salle aussi rapidement que possible. Mozero, Karast, Kisa, l'un d'entre eux aurait risqué de perdre la vie s'il y était demeuré davantage, en se moquant de la raison et du calme qui ne semblaient pas être attribués à sa réputation. Or, un incident diplomatique de premier ordre n'était pas son objectif immédiat : quoi qu'en pensait Méliandre, son poste de Schichibukai relevait d'une nécessité absolue et le Phoenix se devait de le conserver précieusement. Poussant un nouveau soupir en remarquant la présence de deux gardes manifestement interloqués, le blondinet commença à se diriger vers un petit piédestal naturel à quelques dizaines de pas de là, songeant que l'opportunité était bonne pour observer l'océan, ou plutôt le peu qu'il pourrait en percevoir à travers les nuages. Même s'il avait l'habitude de prendre de la hauteur pour découvrir de magnifiques paysages, il n'était que rarement monté aussi haut pour une longue durée... Mais étant donné que le Gouvernement Mondial semblait d'avis que séquestrer les corsaires était une bien sage option, le capitaine de Tengoku n'avait guère plus de possibilité que celle de se plier à leur petit jeu. Haussant les épaules en entendant un intrus arriver, le forban prit la peine d'user de son haki de l'observation fraîchement acquis, soupirant un court instant en remarquant diverses voix qu'il n'avait pas pu repérer par sa simple vision. Des types cachés, et vraisemblablement chargés de l'espionner. Ils risquaient d'être déçus : il n'avait pas prévu de faire quelque coup vicieux que ce soit, dans l'immédiat. Quoi qu'il en fut, plus par politesse et courtoisie que par réel intérêt, le Fenice marqua l'arrêt quand l'homme qui le poursuivait tenta de prendre la parole, lamentablement coupé dans son élan par ce qui semblait être un point de côté. Gardant le silence en pivotant lentement et en jetant un regard patient mais tout de même au bord de la crise de nerf à celui qu'il analysa comme étant un directeur d'un Cipher Pol, le héros resta stoïque tout en le regardant rendre à la terre le repas avalé la veille. Inutile de préciser que le pirate ne prêta guère attention aux gesticulations et aux suppliques qui suivirent, formulées par un interlocuteur qui semblait finalement doué d'un don poussé en matière d'humour. En revanche, ce qui suivit eu le bon d'attiser sa curiosité et de la piquer à vif.
Prenant la peine de marcher à côté de son homologue en demeurant les mains dans les poches et la guitare accrochée à son dos, dans un attitude nonchalante au possible et peut-être également un peu provocante vis-à-vis du respect que méritait le titre de Parcival dans de semblables circonstances, Nakata écouta donc les dires de l'homme. Dans un premier temps, rien de tout cela ne sembla le passionner. Il se contentait de lever les yeux au ciel en sifflotant tranquillement, ne réagissant pas aux éloges pitoyables que tentait de lui glisser l'autre homme. Pour le coup, l'artiste savait pertinemment que les œuvres d'un pirate, aussi brillantes furent-elles, ne pourraient jamais attirer l’œil des nobles de Mariejoa, bien trop orgueilleux et imbus d'eux même pour accepter une babiole créer de la main du rebut de la pire espèce qu'il était à leurs yeux. Cela étant, il notait tout de même dans un coin de la tête qu'il lui faudrait rétorquer à cette prise de parole, dans l'espoir que l'occasion de glisser quelques mots à ce prétendu collègue à ce sujet se présenterait tôt ou tard. La suite lui arracha toutefois un sourire amusé. Le monde était petit, et les coïncidences amenaient parfois un spectacle bien inédit... Ce type souhaitait donc, en échange d'une forte somme d'argent, lui demander de s'occuper du cas de Mozero pendant la bataille de Baltigo ? L'offre était alléchante, d'autant plus que le Phoenix avait justement songé à profiter de cette occasion pour faire avancer les choses en sa faveur. Bon nombre d'individus seraient prêts à lui prêter main forte s'il leur livrait le corsaire, mort ou vif, et le fait que le travail soit rémunéré à si forte dose avait de quoi l'intéresser davantage encore. Graou Island avait besoin d'argent, et constituer une flotte susceptible de faire vaciller l'équilibre mondial ne serait pas de tout repos non plus... De fait, le Fenice devait admettre que prêter main forte à cet homme en détresse manifeste était intéressant. Il allait toutefois omettre quelques détails, comme le fait qu'il aurait tôt ou tard fini par s'en charger, avec ou sans argent en prime.
Pour ce qui est de la toile, je ne compte pas la vendre. Elle appartient désormais à l'amirale-en-chef, mais je suis persuadé qu'elle acceptera de faire un geste pour remercier l'un de ses collaborateurs pour l'assiduité dont il fait preuve si vous lui demandez la permission de l'obtenir. Ne me pensez toutefois pas naïf pour vous croire sur parole : je sais très bien que les Tenryubitos et vous autres, les bureaucrates orgueilleux, ne voyez aucune autre richesse que celle du crime en mes œuvres. Si votre univers me reste sibyllin à bien des égards, croyez-moi, j'en ai vu largement suffisamment pour comprendre que bien des nobles trouveront votre splendide dégurgitation plus attrayante que ma toile. Maintenant, je ne suis qu'un homme, et il me serait complexe de savoir si cela est grâce à une véritable présence de don... Ou si l'aliénation de la richesse et de l’opulence est suffisamment présente pour vous transformer en un tas d'immondices immorales et égocentriques au possible.
Après ce sympathique échange verbal, destiné à faire comprendre au directeur de Cipher Pol que le Schichibukai n'était pas dupe et qu'il comprenait parfaitement qu'il n'avait pas sa place ici, à Mariejoa, Nakata décida de passer aux choses sérieuses. Il ajouta donc avec un air amusé, usant une nouvelle fois de son haki de l'observation pour remarquer que ceux qui l'espionnaient se trouvaient toujours à une distance raisonnable :
Quant à Mozero, et bien... J'imagine que vous êtes loin d'être aussi niais que vous ne le laissez présager. J'ai en effet grand besoin d'un secours financier. J'aimerais croire que vous êtes parfaitement honnête, mais je suppose que vous comprenez qu'un pirate ne se base pas seulement sur la bonne foi. Soyons donc concis : je demande trois cent millions payés d'avance, et sept cent millions après la bataille, si la chose vous convient. Etant donné que je suis placé sous étroite surveillance et qu'on ne me laissera pas agir comme je le souhaite, je n'ai de toute manière aucun moyen de disparaître dans l'immédiat. Le deal me semble plus équitable ainsi, n'est-ce pas ? Dans le cas contraire, et bien... Je suis certain que sieur Mozero sera satisfait d'apprendre que vous lui cherchez des poux. Je me demande si une brute incapable de penser plus de deux secondes sans éprouver de violente migraine comprendra qu'un assaut frontal sur Mariejoa ferait tout un tas de regrettables victimes collatérales...
Du chantage ? Evidemment. Le capitaine de Tengoku no Seigi n'était pas parvenu au sommet à grand coup de naïveté et d'honnêteté. Ce type qui lui faisait face ne lui inspirait aucunement confiance, mais puisqu'il avait justement l'occasion de lui mettre des bâtons dans les roues s'il ne se pliait pas à ses exigences, il n'allait pas s'en priver. Le poète s'arrêta donc et jeta un regard malicieux et arrogant à son interlocuteur, les mains toujours dans les poches. Comment diable pourrait réagir ce type-là ?
Called to the ring, Taking me round by round It hurts and it stings, Taking me down, down, down You think that you caught me, I can hear you taunt me Fractured and I'm falling down, My enemy is watching me bleed
But I'm not dead yet So watch me burn.
Fenice Nakata
Erwin
Messages : 5013
Race : Humain
Feuille de personnage Niveau: (41/75) Expériences: (123/500) Berrys: 224.997.549.666 B
Mer 24 Déc - 2:09
Au dessus des lois de ce monde... [5]
J’avais beau être confortablement assis dans cette superbe chambre d’hôtel, mon esprit n’était pas à Marijoa. La peur me tiraillait malgré mes grands airs, la peur de perdre ma famille à cause d’une simple erreur de ma part. Que devais-je faire pour les sauver ? Laisser tomber la marine et affronter directement le CP9 ? Non, nous partagions un objectif commun et ils avaient besoin de moi pour l’atteindre. Baltigo… Cet endroit était vraiment une plaie en soit, c’était le lieu de tous les dangers, de tous les mystères mais aussi le lieu où je pourrais trouver des informations sur ma mère. La Bibliothèque ? Peut-être serait-ce mon premier objectif une fois que j’aurai opposé les Cinq Légendes à Arias. Leur vie était importante mais mes recherches… Mais à quoi pensais-je ? Je pourrais m’en occuper après la bataille. Pendant celle-ci, il vaudrait mieux que je me tienne à carreau.
Alors que mes pensées partaient dans tous les sens et que l’assurance de la réunion retombait, quelqu’un toqua à ma porte et entra. Miu alla directement se poser sur mon épaule, grognant face à l’homme qui venait d’entrer… Et pas n’importe qui. Aston Finley, directeur de l’AOI. Si je ne m’étais pas souvenu de son nom dans un premier temps, il n’en restait pas moins l’une des plus puissantes personnes présentes actuellement à Marijoa… Et surtout l’une des personnes ayant le niveau d’influence le plus élevé, malgré les reproches faites par d’autres personnes lors de la réunion.
A peine fut-il entré qu’il détendit l’atmosphère avec un jeu de mot. Je souris et laissai même échapper un petit rire, rougissant légèrement.
« - En fait, Dog n’est pas mon vrai nom de famille, je l’ai choisi… »
Tout en inspirant, je décidai d’arrêter ici cette histoire à dormir debout, qui devait de toutes les manières avoir été soigneusement été inscrite dans mon dossier par Redhawk. Décidément, plus j’y pensais, moins mes contacts avec les marines étaient amicaux. Pourtant, en suivant Aston sur le balcon, je ne pus m’empêcher de remarquer qu’il était beaucoup plus sympathique que les autres personnes à qui j’avais parlé jusque-là malgré mon attitude distante lors de la réunion. Il dégageait peut-être quelque chose qui me faisait penser qu’il était du côté de la justice. Ses premières inquiétudes étaient justifiées – après tout, j’étais en train de penser à la marche à suivre ce qui fait de moi, malgré mes convictions, un potentiel traître – et je ne pus que répondre simplement, à voix basse, par un :
« - Mike fera ce qui est en son pouvoir pour vous aider. »
Tout en disant cela, je fis signe à Miu d’aller me chercher quelque chose sur la table de chevet : un petit bloc note et un stylo. J’écoutais avec intérêt la proposition de ce directeur, acquiesçant simplement d’un signe de la tête en l’écoutant. Il était poli, je me demandais s’il lui fallait l’autorisation de la personne pour… copier son pouvoir. S’il le demandait, c’était peut-être par simple politesse, ou parce qu’il se souciait réellement de ma situation.
« - Merci, Aston, dis-je familièrement avec un large sourire sur le visage, prenant dans ma main ce que Miu m’avait rapporté et griffonnant un mot à l’adresse d’Aston et un autre à l’adresse de Mike tout en restant à l’abri des escarméras de surveillance. Donne ça à Mike, s'il-te-plaît. »
Je glissai le reste du bloc note et le stylo dans ma poche avant de tenir Miu contre moi. Puis, tenant le directeur de l’AOI par le bras, je lui glissai les deux papiers dans sa main et chuchotai à son adresse :
« - Téléportation. »
Nous disparîmes tous les deux… Pour réapparaître exactement au même endroit. Le changement avait été imperceptible. Tout à coup, je me dégageai de son contact violemment et hurlai d’une voix virulente :
« - Comment vous avez fait pour savoir ? Putain ! »
Prenant une chaise dans la chambre, je la jetai violemment contre l’escargophone de surveillance qui fut réduit l’instant d’après en morceau. Je détruisis les autres en me téléportant à leurs côtés et en les broyant d’un coup de poing. Ayant fini mon cinéma, je m’approchai d’Aston et lui fis un signe amical de la main, à couvert de tout regard extérieur, rapidement. Puis je disparus.
Sur le message à l’adresse d’Aston, il y avait marqué « Merci, mais je sais très bien comment ça fonctionne. Je te suis reconnaissant de m'avoir donné cette chance, tu n’as pas à t’attirer des ennuis inutiles pour moi. Des hommes comme toi, il y en a trop peu dans le Gouvernement Mondial pour que celui-ci s’en passe. ». Sur celui à l’adresse de Mike, quelques mots étaient griffonnés, plus simples. « Fais confiance à Aston. Fais ce qu’ils te demandent, je mettrai nos amis en sécurité. Choisis des alliés pour cette bataille à venir, les Cinq Légendes, Nakata, devraient être de confiance. Si tu dois fuir, ne viens pas sur Micqueot. Si j’échoue, contacte l’informatrice. ».