Feuille de personnage Niveau: (43/75) Expériences: (297/500) Berrys: 341.428.650 B
Sam 14 Fév - 17:31
Un Ancien Foyer en Danger!
Une larme perla dans les yeux du Golem pourtant réputé auprès de ses subordonnés pour avoir un cœur de pierre tandis qu’il regardait l’ombre de l’île qui se dessinait au loin, le cœur lourd de souvenirs, bons comme mauvais. Cela faisait plus de dix ans désormais qu’il avait quitté cette île, et au fur et à mesure que les circonstances de ce départ lui revenaient en mémoire il sentait le chagrin monter en lui. Il ne pensait que très rarement à sa famille, qu’il s’agisse de son père, de sa mère ou de sa sœur. Pourtant la majorité de ses actions, son mode de vie et ses objectifs étaient dictés par ce qu’on leur avait fait subir. Même s’il n’en parlait jamais chacune de ses actions était réalisée en leur nom, dans le but de les rendre fier, peu importe où ils se trouvaient, dans le but de les venger, de laver leur nom de l’affront qu’il avait subi. Sentant la colère monter en lui il se força à se calmer, il maitrisait de nouveau ses pouvoirs désormais, après de longues séances d’entrainement sur South Blue. Néanmoins il avait peur que les problèmes de perte de contrôle qu’il avait pu rencontrer lors de son arrivée sur Las Camp ne refassent surface, sentant le côté bestial de son Fruit du Démon se réveiller en lui de temps en temps. Cependant cette fois-ci Jiro ne serait pas là pour le stopper et l’empêcher de tout détruire autour de lui s’il perdait ce contrôle. A vrai dire personne sur ce navire n’en était capable, sur cette île non plus sans aucun doute, pour le bien de tous il devait se montrer fort et surtout ne pas laisser place à la colère, s’il le faisait les conséquences risquaient d’être dramatiques!
Se retournant brusquement il fit signe à ses compagnons qu’il retournait dans sa cabine, provoquant alors quelques regards interrogatifs qu’il laissa sans réponse. Il était vrai que le Commandant Révolutionnaire avait pour habitude de rester sur le pont lors de l’arrivée sur une île, mais pour cette fois il préférait tenter de se calmer un peu avant de poser le pied sur celle-ci. Certains événements laissaient une cicatrice éternelle chez la personne qui les avait vécu, on pouvait tenter de les oublier, continuer à vivre comme si de rien était, en n’y pensant plus tout simplement. Mais un jour ou l’autre tout le monde était rattrapé par son passé, cette cicatrice se rouvrait sans qu’on ne puisse rien y faire, sinon affronter la dure réalité. Pénétrant dans sa cabine il porta finalement ses mains au visage, laissant alors place à ses émotions tandis que les larmes se mettaient à couler. Il savait pertinemment qu’il aurait fini par pleurer, son retour sur l’Île de Micqueot où il était né et avait vu sa mère et sa sœur mourir avant d’en être banni avec son père représentait trop d’émotions d’un coup pour qu’il puisse s’en empêcher durant tout leur séjour. Pleurer maintenant lui permettrait donc de pouvoir se concentrer un peu plus sur la raison de la présence des Révolutionnaires ici.
Finalement après quelques minutes il commença à entendre de l’agitation sur le pont, ainsi que les bruits de la ville aux alentours. Se décidant alors à affronter les fantômes de son passé il sortit de sa cabine, s’avançant parmi ses hommes et remarquant rapidement que la planche menant au port avait déjà été installée. Aussitôt il se dirigea vers celle-ci, s’il devait affronter son passé autant le faire dès maintenant. Descendant alors du navire il posa finalement le pied sur le ponton à côté duquel ils s’étaient amarrés, se dirigeant aussitôt vers la ville. Il n’avait aucune inquiétude concernant les soldats encore présents sur le navire, ils savaient quoi faire et ne serait pas non plus perdus sans lui, et de toute façon il serait rapidement de retour. Avançant alors d’un pas décidé il traversa le port, portant à peine un regard aux divers inconnus qui y travaillaient, pénétrant dans une rue sans hésitation. Cela faisait plus d’une décennie qu’il n’avait pas marché entre ces maisons, les lieux semblaient d’ailleurs avoir beaucoup changés. Néanmoins le Golem connaissait parfaitement le chemin qui menait à son ancienne maison, certaines choses ne s’oubliaient simplement jamais.
Parvenant rapidement devant ce qui avait été par le passé l’endroit qui l’avait vu naître et grandir il se stoppa finalement, les émotions se bousculant en lui. Il demeura ainsi immobile quelques secondes, ne sachant pas réellement quoi faire désormais. Mais son retour dans le passé fut soudainement coupé par une violente explosion sur la gauche du bâtiment face à lui, détruisant une partie de la bâtisse. Kiru resta sans voix quelques instants, surpris par la destruction subite de son ancien foyer. Finalement il se remit à courir, se dirigeant vers la partie qui venait d’exploser, il n’avait même pas pris le temps de réfléchir avant de se jeter à l’assaut. Le maudit ne pensait plus qu’à une seule chose désormais, quelqu’un était en train de détruire son ancienne maison, quelqu’un tentait de détruire son passé, et il devait le stopper!
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Kabayochi.M.Kiru
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Dim 15 Fév - 13:13
Flashback
Micqueot : l'île où vivait un monstre
L’Île de Micqueot, lieu fortement réputé pour ses bars et son très célèbre vin, Itelzbulger Stein. Beaucoup appréciaient se rendre en ces lieux afin de s’y détendre de la meilleure façon possible, un vrai paradis pour tous les adeptes d’alcool. Ainsi de cette manière il aurait été légitime de la part de notre jeune héros de s’y rendre pour ces quelques raisons évoquées, mais tout semblait en réalité être différent. En effet surement ce dernier aurait-il souhaité se diriger en cette terre pour des raisons si futiles, mais le fait est que tout demeurait bien plus grave et complexe que cela. Il s’agissait là d’un devoir qu’il ne pouvait se permettre de ne pas accomplir, sachant au plus profond de lui que peut-être jamais l’occasion ne se représenterait, personne ne pouvant deviner de quoi sera fait notre futur il n’y avait aucune issue possible. Une partie de son funeste passé se trouvait sur l’île et jamais celle-ci ne pouvait être oubliée si rien n’était fait, notre borgne l’avait très bien deviné. Loin d’être craintif de ce qu’il allait faire, ou hésitant quant aux barbaries qu’il avait en tête de commettre, c’est son infime part d’humanité qui tentait encore de le dissuader. Un acte irréparable qu’il allait produire de ses propres mains, pouvant alors faire de lui une âme rongée et aveuglée par la vengeance encore plus qu’il ne l’était déjà.
Le dilemme qui prenait part en son for intérieur paraissait loin d’être anodin. Beaucoup d’arguments s’entremêlaient afin de ne laisser place qu’à la confusion la plus absolue qu’il puisse être. Chaque fois des flashbacks revenaient en sa mémoire comme pour le guider vers une conclusion que lui seul pouvait choisir. Jamais il ne pourrait oublier tout le mal que l’on lui eut causé par le passé. Autrefois jeune noble turbulent, il avait été enlevé par de vils hommes afin que sa propre disparition soit responsable d’une profonde tristesse chez son père. Des détracteurs s’en prenant donc au fils d’un grand homme pour provoquer sa chute, sans même penser une seule fois aux conséquences que cela pourrait engendrer pour leur otage – ici notre héros donc –. De ce fait chaque jour, pendant presque plus de deux ans, de barbares et odieux actes furent accomplis sur Hibari, et ce seulement pour assouvir leurs désirs les plus maléfiques et pervers. Maintenir ce dernier en détention aurait été déjà amplement suffisant, mais il eut fallu que leurs pensées dégénérées s’apaisent de par la souffrance d’un autre. Le tout prenait quotidiennement la forme de jeux, tous différents d’un jour à l’autre, et chaque fois un peu plus sadiques, laissant toujours l’espoir à notre protagoniste qu’à l’issu de ceux-ci la liberté lui serait offerte - espoir qui lui permettait de rester en vie -, chose qui n’arriva bien entendu jamais. On s’extasiait devant sa souffrance, voilà ce qu’il en était.
Un souvenir particulièrement marquant et pathétique lui revint alors. Souvent de nouveaux hommes sortis de nulle part se présentaient à lui comme le challenger de la journée, le monstre qui allait lui faire du mal sans aucun état d’âme. Il eut même appris de l’un d’eux que tous ces inconnus n’étaient en rien impliqués dans son enlèvement, mais qu’un certain homme leur avait soigneusement proposé d’assouvir leurs désirs les plus sordides en échange d’un peu d’argent. Un véritable commerce s’était établi sur les souffrances qu’endurait tant bien que mal notre héros, une véritable tragédie. De plus, jamais ces hommes n’exposaient leurs visages à l’otage, pourtant bien au courant que jamais celui-ci ne pourrait s’échapper. Surement s’agissait-là d’une sorte de masque protecteur face aux terribles actes qu’ils accomplissaient, comme si le fait d’agir sous un anonymat total atténuait leur culpabilité. Seulement, un jour vint homme le visage découvert et doté d’une sérénité effrayante, celui déclara-même :
« Bonjour mon garçon. Je me présente, Okomura Zaraki, je représenterai pour les quelques heures qui suivront ton pire cauchemar. Et je t’en prie, ne me regarde pas avec une telle agonie, cela ne fait que réveiller encore plus ma soif de dominance ! Gwahahaha ! Je t’autorise néanmoins dès à présent à me haïr autant que tu le pourras, jamais mes actes ne seront punis et d’ici quelques jours à peine je retrouverai mon bar sur Mickqueot et je t’aurais déjà oublié, alors je te confie la tâche de te souvenir de ce merveilleux moment pour nous deux. Dans d’autres occasions, je t’aurais bien servi un verre comme j’ai l’habitude de le faire à mes clients, mais aujourd’hui c’est moi le client et je suis roi ! Si un jour on te libère, passe donc me voir... Que dis-je, tu seras déjà devenu fou avant que cela arrive ! »
— Homme sans masque placé derrière Hibari.
C’est ainsi que ces douloureux souvenirs surgissaient en l’esprit d’Hibari. Surement personne n’était-il au courant que la victime à laquelle ils avaient infligé les pires malheurs du monde se trouvait désormais libre et animée d’une soif de vengeance terrifiante. Voilà donc la raison pour laquelle notre protagoniste se trouvait en cette île, celui-ci ayant fini par prendre une décision bien précise : il allait faire tomber son jugement dernier sur l’ordure qui l’avait pris haut autrefois ! Au même instant, quand sa volonté de tuer fut fin prête, un évènement inattendu vint troubler sa concentration : une grande explosion retentit. Il ne connaissait personne ici et se trouvait seul, s’étant déplacé jusqu’ici grâce à des commerçants qui acceptèrent de le faire voyager avec eux, ainsi surement lui aurait-il fallu un long moment pour retrouver sa cible parmi le très grand nombre de bars présents, néanmoins il ne put s’empêcher de mettre cela de côté afin de se diriger rapidement vers le lieu de la détonation. Sa grande curiosité habituelle faisait de nouveau surface. Cela lui accorderait par la même occasion un peu plus de temps pour méditer sur sa façon d'agir par rapport à sa présence sur l'île.
HRP :
Bon, j'ai surtout présenté la raison du pourquoi de la présence de mon personnage sur l'île ! Je me suis arrêté à l'explosion car je ne sais pas ce que tu comptes vraiment faire donc je veux pas déranger tes plans.