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Mer 1 Avr - 20:52
Un nouveau navire ! Le village aux cloches ?!
Après avoir récupéré le médecin, Kraehe Kongvist, sur l'île précédente, nos pirates s'étaient remis en route pour de nouvelles aventures. Un constat avait rapidement été effectué au sein de la troupe : ils manquaient de place. La petite embarcation qui convenait jusque là pour transporter le petit groupe semblait se réduire à chaque fois que quelqu'un d'autre montait à bord... de plus, un équipage pirate digne de ce nom se devait d'avoir une caravelle digne de cette appellation ! Se prélassant sur le pont, Heziel se détendait, accompagné du bruit des vagues et des oiseaux. Une nouvelle île approchait, peut-être l'occasion de trouver une embarcation apte à subvenir aux besoins actuels de l'équipage ?
Néanmoins, le détail qui capta le plus l’œil du pirate fut l’énorme cimetière de navires qui semblait reposer là. De loin, il pouvait les voir. Des mats, des voiles déchirées, des fragments qui flottaient, tellement nombreux qu'ils en formaient presque une seconde petite île. Visiblement, cet endroit était dangereux pour la navigation, à moins que la raison fut autre ? Il n'en savait rien. D'instinct, n'étant pas pire en navigation que n'importe qui d'autre sur ce navire, il alla changer la direction de ce dernier pour accoster plus loin. Ils devraient gravir une côte, mais ça valait toujours mieux que de se jeter dans des récifs.
Le débarquement se fit sans encombre. Nescafé, juché sur l'épaule de Kain, semblait renifler les alentours, sans doute perdu dans ses pensées hamstériques profondes. Le capitaine, quant à lui, faisait preuve de son enthousiasme naturel et se mit immédiatement à escalader la paroi rocheuse escarpée pour arriver jusqu'en haut, rigolant comme un débile à l'idée de trouver quelque chose de comestible sur cette île. Pour sa part, Loyal rechignait à grimper, se plaignant comme à son habitude du fait que le monde n'était pas assez bien pour sa majestueuse sainteté de nain. Cela arracha un sourire narquois à Heziel alors qu'il pratiquait le « Loyal Shoot », une invention de son crû qui consistait à trouver un individu de un mètre onze avant de le jeter dans les airs le plus haut possible. Kain serait sans doute surpris de voir défiler une demie-portion encapuchonnée à côté de lui. L'avantage ? Le plaisir de jeter le teigneux en plus de lui faire grimper la muraille naturelle.
Alors qu'il grimpait à son tour, suivant le docteur au chapeau noir, le cuistot se tourna vers l'énorme rassemblement de bateaux fantomes une dernière fois. Quelque chose clochait dans cet endroit. D'ailleurs, un voile dense et grisâtre semblait s'en élever par endroit, faisant presque penser à des feux de bois...
- De la fumée ..?
La zone... était-elle habitée ? Mais qui pourrait donc vivre dans un endroit pareil ? C'était absurde. Il y avait toute une île sur laquelle loger, alors résider dans un pareil tas de débris n'avait aucun sens aux yeux du brun. Il haussa les épaules, plaça un bras plus haut que l'autre et continua son ascension tout en observant le vaste troupeau de reliquats pendant quelques secondes encore. Finalement, il se décida à ne plus y faire attention. La montée terminée, tout le monde pu se dégourdir les jambes sur une vaste plaine fouettée par le vent marin. L'endroit avait cet aspect grandiose et quelque peu magique que l'on retrouvait sur certaines îles de ce vaste monde. La nature semblait forte et fière, mais douce et accueillante en même temps. C'est donc d'un bon pas qu'ils progressèrent vers le cœur de l'île, les discussions allant bon train entre les différents Dokugan.
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Mer 8 Avr - 8:55
Kaizoku Ni Ore Wa Naru !
~Un jour quelqu'un a dit, qu'il y avait un trésor inestimable quelque part sur l'océan. Que la personne qui le trouverait deviendrait le Seigneur des Pirates. C'est l'ère de la piraterie, la quête du plus grand trésor, le One Piece!
L'équipage était en train de progresser avec une bonne humeur généralisée. Ils étaient désormais en train de traverser un vaste champ à la recherche d'une âme qui vive, en dehors de l'auteur du mystérieux feu de tantôt. Les quatre hommes étaient bel et bien présent pour cette petite escapade. Loyal était monté et avait posé son auguste arrière train sur l'épaule du capitaine qui portait ainsi le canonnier et le hamster de l'équipage. Kain semblait rigoler aux remarques du nain qui étaient toutes plus méchantes les unes que les autres. C'était ainsi que l'on pouvait qualifier de ces deux adjectifs la boule de gomme bleutée : méchant et petit.
Alors qu'ils venaient de pénétrer dans une petite clairière, ils découvrirent avec un certain émerveillement quelques animaux sauvages. L'un d'entre-eux n'était autre qu'un animal bien singulier. Il s'agissait d'un sanchien. Cet animal possédait le corps d'un sanglier, sauf en ce qui concernait sa queue qui était celle d'un labrador. Il n'avait d'ailleurs pas de sabot et possédait des pattes similaires aux canidés. Cela le rendait d'autant plus dangereux qu'il était aussi bête qu'un sanglier. Une petite meute de ces bestioles était en train de se dorer le ventre tout en mangeant de la manière la moins élégante possible quelques glands trouvés là.
C'était non sans une certaine envie, ainsi qu'un filet de salive, que Kain alla se placer à côté des animaux qui ne sentirent même pas le prédateur s'approcher. Ce fut dans un sursaut généralisé qu'ils découvrirent le capitaine à quelques dizaines de centimètres d'eux en train de ricaner doucement. La scène qui suivit n'aura pas été transcrite sur les manuscrits, car jugée trop rébarbative. La seule anecdote qui revient de ce petit événement fut la nouvelle que le capitaine fit du rodéo sur l'un d'eux jusqu'à ce que ce dernier n'aille s'enfoncer la tête la première dans un arbre.
Quelques minutes plus tard, l'équipage avait réussi à récupérer un petit peu de bois sec. Un cercle de pierre avait été formé et grâce au pouvoir de Kraehe, le médecin, couplé à une allumette, le feu put prendre. Heziel venait d'embrocher avec une froideur déconcertante les quelques sanchiens qu'ils venaient de capturer. Il les avait passé au rasoir avec une certaine dextérité afin de ne pas être gêné par cette épaisse peau caractéristique. Une fois la cuisson terminée, l'équipage put se faire un pique-nique improvisé au beau milieu de cette forêt dont ils n'avaient pas encore le nom. Alors qu'ils étaient en train de se régaler et de se divertir dans une ambiance festive, un petit garçon était en train de les observer, maladroitement caché derrière un arbre non loin d'eux...
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Ven 12 Juin - 14:21
Un nouveau navire ! Le village aux cloches ?!
Les choses allaient bon train entre nos différents membres de l'équipage. Un bon casse croûte allait être de mise grâce aux sanchiens trouvés dans le coin. Heziel s'était fait un plaisir d'en tirer les meilleures parts, afin d'en cuire la viande dans une sauce de son crû. Voilà qui était gras mais qui promettait de caler tous les estomacs présents, exception faite du légendaire vide intergastrique du borgne en personne. Alors que Loyal et Kraehe se lançaient des piques sous les yeux exaspérés du cuisinier, un bruit ostensiblement semblable à celui d'une tondeuse à gazon provenait du chef aux cheveux blancs qui annihilait littéralement la viande qui lui était confiée.
Pendant ce temps, la petite silhouette semblait réfléchir dans son abris de feuillages. Ces gens n'avaient pas l'air comme eux... mais il se méfiait malgré tout. Du haut de ses huit ans, le jeunot avait appris à se méfier des étrangers, surtout lorsqu'ils ressemblaient fortement à des pirates. Après tout, peut-être qu'ils étaient sous ses ordres mais qu'il ne les avait tout simplement pas encore vus dans les parages ? Quoi qu'il en fut, il lui fallait rapidement se rendre au village et prévenir les autres qu'ils maraudaient encore dans les espaces verts. Hélas, son plan ne se passa pas comme prévu puisqu'en détalant de sa cachette, il se prit les pieds dans des racines avant de s'étaler de tout son long dans un cri très aigu.
- Qu'est-ce que … ?
L'équipage se retourna comme un seul homme sous la nuisance sonore, observant le petit garçon avec une certaine surprise. Vêtu d'un large habit bouffant qui lui donnait des rondeurs imaginaires, il se débattait au sol tout en implorant la pitié d'un adversaire imaginaire. Visiblement, il était tout de même assez peureux, au fond. Mais c'était compréhensible : se retrouver ainsi seul contre quatre terrifiants pirates (cinq en comptant le rongeur) devait être une expérience difficile pour un jeune de sa trempe. Heziel se souvenait parfaitement de sa propre peur lors de l'attaque du village de Mormoilnoeud, il y avait longtemps de cela. Même si le contexte restait assez différent, le fond subsistait : les forbans n'inspiraient hélas guère la confiance dans ce vaste monde. Il se redressa et s'approcha du plus jeune.
- Tu nous épies sans même te présenter, c'est malpoli tu sais !
Il effectua un large sourire alors que le garçon ne savait pas comment prendre cette phrase. Etait-ce une menace cachée ? Une blague ? Finalement, faisant comme si il n'avait jamais eu peur, il pointa du doigt le cuisinier avant de s'armer du peu de courage qu'il avait pour lancer une bravade.
- Tais toi, vilain pirate ! T'es méchant, tu vas faire bobo ! Vous êtes les vilains qui obéissent à Corneville, hein ?!
Sur ces mots, le cuistot se massa le menton en réfléchissant. Visiblement, il y avait là méprise. Il n'avait jamais entendu parler d'un type avec un nom pareil. Et puis en plus, il n'obéissait qu'à son capitaine, donc ça limitait tout de suite son implication dans l'affaire dont pouvait bien parler le jeunot. Alors que Loyal ruminait des injures dans son coin, très vite repris par le médecin avec lequel ils vivaient d'amour et d'eau fraiche (et surtout de crasses monumentales entre les deux), Heziel se frotta la tête.
- Heu.... désolé, on connaît pas ce mec. C'est qui ?
- Vilain menteur ! Tu mens ! Hein... dis... tu mens hein ...?
Pas très sûr de lui, le mioche semblait voir en ces quelques étrangers de nouvelles têtes moins menaçantes que quelques minutes plus tôt. Même si le plus grand faisait peur avec sa grosse ancre et ses muscles tout gonflés, ils n'avaient pas l'air hostile. Finalement, le brun pointa du doigt quelques morceaux de sanchien qui restaient sur la broche, avant de plisser les yeux, pardonnant aisément au garçon sa vivacité de parole et de réaction.
- Allez, viens manger avec nous et faisons connaissance !
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Jeu 3 Sep - 23:08
Kaizoku Ni Ore Wa Naru !
~Un jour quelqu'un a dit, qu'il y avait un trésor inestimable quelque part sur l'océan. Que la personne qui le trouverait deviendrait le Seigneur des Pirates. C'est l'ère de la piraterie, la quête du plus grand trésor, le One Piece!
Heziel venait de tendre une main amicale vers le petit bout d'homme qui épiait avec peu de scrupule le jeune groupe de pirates. Kain n'avait que deux neurones, le premier était atrophié et se faisait donc protéger par le second. Il avait malgré tout pu comprendre la phrase de son ami d'enfance. Il ne l'entendait pas de la même oreille. Tel une mère protégeant ses petits, il se jeta devant les morceaux de viandes à quatre pattes et bomba le dos avant de lâcher un sifflement digne des chats. Il se fit attaquer par une poêle marquée du sigle « BooBoo ». C'était un k.o.
Le petit garçon se joignit timidement au reste du groupe, la source de ses inquiétudes, à savoir surtout Kain, était immobilisée. Loyal se faisait une joie de l'attacher à un arbre avec une corde qu'il avait pu sortir de son grenier. Ainsi, Nescafé descendit de l'épaule de son maître et grimpa cette fois-ci sur le cuistot. Se retrouvant dans les cheveux de ce dernier. Kraehe était également assis près du feu et gardait les yeux fermés. On se doutait qu'il serait attentif à l'histoire que le jeune garçon s'apprêtait à compter à nos héros.
Le garçon prit un bol de ragoût que lui tendit le cuistancier. Ce dernier sembla vérifier dans un premier temps s'il ne s'agissait pas là d'un poison. Pour prouver la bonne foi de l'équipage, il fit engloutir au goinfre attaché à l'arbre une bonne lampée, équivalente à trois bols. Ce ne fut réellement qu'à la première cuillère avalée que l'enfant finit par sourire. Il décida finalement de prendre la parole.
Enfant : C'est bon... Et vous n'avez pas l'air d'être aussi méchant que ça. Je m'appelle Hop.
S'ensuivit les présentations enjouées de la part du groupe de pirate. Même Loyal avait bien voulu y participer. D'un naturel si grincheux, il avait mis cette énoooorme part de sa personnalité de côté, car le jeune Hop était plus petit que lui de 4 centimètres environ. Le garçon souffla sur la soupe qui fumait légèrement, puis il en prit une nouvelle lampée. Nescafé posa une question qui fut réinterprétée par Kain afin qu'elle soit compréhensible aux oreilles du jeune garçon.
Kain: Quel est cette île ?
Effectivement, cette île ne figurait sur aucune carte d'East Blue. Il y avait une part de mystère, il fallait retirer le voile.
Enfant: Nous sommes sur Bell Island.
Nescafé: Bell Island ?! La fameuse Bell Island ?!
Kain: Tu l'as connais Nes' ? Elle a quelque chose de spéciale cette île?
On pouvait remarquer une énorme goutte de sueur sur le front du petit rongeur. Il scrutait la soupe avec un regard vide. Il répondit au capitaine avec une voix anormalement grave.
Nescafé: J'ai lu quelques informations concernant cette île. On dit que c'est... ~ il se met à fixer l'équipage tout à coup avant de reprendre sa phrase~ une île fantôme !
Malheureusement, cela n'a pas eut l'effet escompté, seul Kain a réagit à ses mots. D'un autre côté, il était le seul à pouvoir le comprendre. Le hamster continua sur sa lancée.
Nescafé: Apparemment, cet endroit serait maudit. On raconte que les voyageurs des mers s'échoueraient et mourraient inévitablement en s'approchant de Bell Island. Il doit y avoir une part de vérité quelque part avec ce cimetière de navire.
Le borgne répéta par la suite les mots de son rongeur afin que tous puissent participer à la conversation. Le seul pouvant véritablement trancher était le jeune garçon. Il tremblait, comme saisit d'une peur oppressante aux mots du capitaine. Il ne put s'empêcher de laisser une larme s'échapper du coin de son œil. Il renifla et regarda tour à tour les membres du jeune équipage.
Hop: Je vais vous raconter l'histoire de cette île... Tout commença le jour où...
C'était ainsi que débuta le récit de l'histoire tragique de cette île.
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Kain parle en #990000
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Dim 6 Sep - 17:14
Un nouveau navire ! Le village aux cloches ?!
Je vais vous raconter l'histoire de cette île... Tout commença le jour où...
Hop, voilà donc comment s'appelait le jeune fureteur qui avait surpris notre équipage en plein pique-nique. C'était un local qui vivait sur cette île, la soit disant Bell Island. Heziel n'en avait pour sa part jamais entendu parler, mais ça ne le dérangeait pas plus que ça. Hantée ou non, il ne se sentait pas moins à l'abri pour autant. Pour lui, ce cimetière de navire était la cause de la rumeur, mais il devait y avoir une explication, qu'elle fut surnaturelle ou non. Il se contenta de rester assis et d'écouter ce que le gamin avait à dire concernant les lieux...
- ... un équipage de pirate arriva sur l'île. Ils entrèrent par le seul accès à la mer, celui que vous avez vu, avec le cimetière de navires. L'île entière est entourée de falaises sauf à cet endroit, c'est le seul endroit où l'on peut établir un port... et lorsqu'ils arrivèrent, ils en prirent possession immédiatement. Cela fait plusieurs années déjà que ça dure, j'étais encore petit.
Un "tu es encore petit" s'échappa des lèvres persifleuses de Loyal, suivi de la réaction immédiate du gamin qui lui demanda de se taire et de ne pas dire les choses de cette façon. Kraehe restait d'un calme impassible alors que Kain semblait ne pas saisir grand chose, si ce n'était que d'autres pirates étaient dans le coin. Alors que le mioche et le nain en étaient presque à se mettre sur la trogne dans leur coin, Heziel recentra la conversation sur ce qui l'intéressait vraiment.
- Mais pour quelle raison ils se sont installés ici sans reprendre la mer depuis tout ce temps?
Hop sembla interloqué et se retourna, reprenant son histoire là où il l'avait laissée. En parler avait visiblement sur lui un effet assez déprimant et il se remit à prendre un air morne. En même temps, après plusieurs années sous le joug d'un équipage de forbans, il y avait sans doute de quoi faire la tronche.
- C'est à cause de leur chef... Corneville... il utilise le savoir faire que nous avons dans la fabrication de cloches pour récupérer de l'argent en les vendant à son profit ! Désormais, elles ne se trouvent qu'au marché noir, notre île est considérée comme maudite par les gens de façon générale... officiellement, nous ne vendons plus rien...
- Des cloches ?
- Oui... il est obsédé par les cloches et garde même les plus belles à ses côtés. Il coule tous les navires qui tentent d'entrer ou de sortir de l'île par le seul accès maritime qu'on possède... il nous tient en laisse... si on ne lui obéit pas, il nous punit sévèrement...
Les pirates restèrent silencieux alors qu'ils intégraient les informations données. Visiblement, le plus gros problème restait donc cet équipage qui avait pris les locaux sous sa coupe. Visiblement, un malfrat qui utilisait la population de l'île comme de la main d'oeuvre. C'était logique, quelque part. Si cette île était connue pour son commerce de cloche et qu'elle venait à ne plus en fournir, alors son remplaçant légal ou non viendrait immédiatement à reprendre un sacré business... il devait avoir un peu de jugeote tout de même, ce méchant là. Mais pour les Dokugan, c'était une situation qui ne pouvait pas durer. Ils allaient donc y remédier et ce sans perdre de temps.
- Où se trouve ton village, petit ?
À ces mots, et voyant le cuistot qui se redressait déjà, Hop sembla être pris d'une certaine frayeur et se mis à agiter les bras en faisant signe au brun de ne pas poursuivre ce dans quoi il s'était lancé.
- Non, non, c'est dangereux ! Les hommes de Corneville doivent y être, et puis... il y a aussi la maladie...
- La maladie ?
À ces mots, le médecin de l'équipage fit son premier mouvement de tête depuis le début de la conversation. Sans doute allait-il trouver une solution. C'était son boulot. Ce qu'il expliqua assez rapidement au gosse qui sembla retrouver une lueur d'espoir face à l'assurance du médecin dans la résolution de leurs soucis médicaux. Quant aux hommes du criminel qui avait enrôlé toute l'île dans son commerce basé sur la fraude et la tyrannie, ils ne feraient pas long feu une fois que nos pirates leur tomberaient dessus.
Après quelques minutes, nos forbans étaient repartis vers le centre de l'île. Vers un village à sauver.
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Ven 11 Sep - 21:30
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Le long discours de Hop eut pour effet de calmer le borgne. Il demanda poliment d'être détaché une fois que ce dernier eut terminé. Il semblait que l'équipage tout entier venait d'approuver le fait que cette île avait besoin d'aide. Kain arrangea son ancre qu'il positionna correctement dans son dos. Nescafé s'était assis sur l'épaule du jeune garçon, tandis que le jeune garçon était lui-même assis sur les épaules du capitaine.
Le borgne était devant et suivait les indications de Hop qui les menait par divers endroits. Il connaissait cette île comme sa poche et trouva ainsi les chemins les plus adéquats pour un groupe comme notre équipage. Alors que Loyal lâcha une énième injure à l'attention du bambin, car il avait de la poussière sur son chapeau, ce dernier lui fit signe de se taire. Ils venaient d'arriver au village dont il énonça la situation tantôt.
C'était alors qu'il remarqua un attroupement devant une maison. Ils avaient tous un point commun, ils portaient d'étranges gilets dont le tissus était d'une couleur bleu marine. Ils portaient également des pantalons noirs et chaussaient à leur pieds des rangers de qualité. Deux d'entre-eux étaient en train de tirer une charrette qui transportait un sac bien rempli. Le petit garçon horrifié pointa alors du doigt les voyous et prononça les mots magiques « c'est-eux ». L'un d'eux se tourna alors vers l'équipage qui venait d'arriver.
Brigand: Qui êtes-vo...
Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase que le borgne avait déjà enfoncé son poing dans la figure de la victime qui s'envola dans le groupe d'individus. Il cracha quelques dents avant d'être réceptionné par ses collègues. Kain avança alors en direction des bandits tout en faisant craquer ses doigts. Il était l'heure d'un passage à tabac. Le combat ne dura que quelques secondes. L'équipage était réunit et était remonté. La pluie mélangeant scalpels et objets divers sema rapidement la zizanie au sein des troupes avant qu'ils ne se fassent rentrer dedans par les spécialistes du corps à corps. Le capitaine en avait saisi un par les chevilles avant de le faire tourner autour de sa tête. Il balaya les autres avec le premier avant de finalement le jeter comme un objet cassé.
La bagarre ne dura pas longtemps. Les corps des pirates blessés furent amassés dans la charrette qui avait été tantôt délaissée de son contenu métallique. Puis ils furent amenés en dehors du village où Kain s'amusa à renverser la charrette dans une belle flaque de boue. Le capitaine revint vers ses nakamas tandis que Nescafé termina de grignoter la corde qui fermait le sac.
[center]
Un trésor d'une beauté inestimable se déversa alors sur la place du village tandis que l'équipage était applaudit. Les biens volés n'étaient autres que des cloches au son léger. Elles étaient toutes d'une taille différentes. Elles étaient ornées de différents motifs qui laissaient exprimer l'inspiration de l'artiste. Les yeux de nos aventuriers des mers s'illuminèrent de mille et une étincelles tandis. Hop descendit des épaules du capitaine et alla se jeter dans les bras de ses parents. Ce qui semblait être le doyen du village s'approcha alors du groupe. Ce qui semblait être sa fille lui demanda de faire attention. Le papy lui demanda de rester à l'écart quelques instants, car il pouvait très bien se débrouiller seul. Malheureusement, son dos lui expliqua rudement le contraire. Il se racla la gorge tant bien que mal avant de faire une annonce à l'équipage.
Papy: Nous vous sommes très reconnaissant de votre aide.
Il marqua une courte pause.
Papy: Cependant... Maintenant que vous avez foutu une rouste aux hommes de Corneville, il risque de venir punir le village sous peu...
Une main gantée ouverte vint se placer devant la bouche du vieil homme. Ce dernier leva les yeux et pu voir l'unique œil du colosse. Kain lui sourit et renchérit avec ce ton amical et innocent qui le caractérisait tant.
Kain: Ne vous en faîtes pas ojī-san, je vais aller botter le cul à la cité toute entière. (Kain désigne Corneville, il pensait que son nom était en réalité celui d'une... ville)
Il frappa alors le creux de sa main avec son poing. Malgré le premier regard interloqué du vieillard, il se changea rapidement en un bien plus sympathique. Pour une raison que l'on ne pouvait expliquer, le groupe que venait d'amener le petit Hop inspirait une confiance hors norme. Il se contenta alors de terminer sur ces quelques mots.
Papy: Si vous prenez vos responsabilités, alors cela me va. Vous resteriez pour la journée au moins ? Nous n'avons pas grand chose et cette épidémie nous cloue au lit, mais ce serait avec grand plaisir que nous vous inviterions à dîner.
C'était sur le brouhaha des villageois et de l'estomac de Kain qui était déjà en train de se vider que le groupe de jeune pirates accepta l'invitation du doyen. Il y avait encore beaucoup de choses à faire avant d'aller voir ce fameux Corneville.
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Kain parle en #990000
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Dim 13 Sep - 15:52
Un nouveau navire ! Le village aux cloches ?!
Une journée pour le moins étrange. À peine étaient-ils arrivés au village qu'il avait fallu se débarrasser de malfrats en train de piller sans aucune considération les biens des locaux. Ces derniers, ne pouvant d'habitude qu'observer sans rien faire, s'étaient finalement réjouis avec une vigueur renouvelée lorsque l'équipage du borgne avait mis fin à leurs exactions. Le butin ? Des cloches, encore et toujours des cloches. Ce Corneville devait vraiment apprécier les cloches, ça en était ridicule. Bien entendu, lorsque cette pensée lui traversa l'esprit, notre cuisinier ne fit aucun rapprochement avec l'amour indéniable qu'il portait à la vaisselle... rien à voir, non, vraiment. Rien à voir. Hein.
Ils furent invités à dîner suite à leur arrivée fortuite. Chose qui fut acceptée avec grande joie par nos pirates. Ainsi, ils se retrouvèrent à l’hôtel de ville, dans une grande salle qui malgré des proportions très respectables, semblait bien vide et sobre. Les rapines incessantes avaient eu raison de la beauté des lieux. Néanmoins, nos pirates surent y apporter de la couleur par leurs conversations, les pitreries de Kain, et les interactions uniques qui faisaient de leur groupe l'un des plus unique sur ces mers. De son côté, Heziel se proposa d'aider à la préparation du repas. Cela pour deux raisons : jauger l'état du village ainsi qu'émerveiller quelque peu les papilles des habitants. Il comprit rapidement que la nourriture n'était effectivement pas la chose présente en abondance ici, et qu'il était grand temps que cet endroit reçoive un coup de pouce.
Alors qu'il préparait en cuisine le plan de travail avec tous les ustensiles mis à sa disposition, un raclement de gorge se fit entendre derrière lui. Lorsqu'il se retourna, il remarqua une jeune fille qui se tenait là. Elle devait avoir dans les quatorze ans. Ses cheveux formaient de larges boucles qui descendaient jusqu'à ses coudes. Ses grands yeux opalins surplombaient une expression peu rassurée. Son visage dégageait un inconfort certain alors qu'elle enfilait un tablier.
- Vous... vous êtes un pirate, n'est-ce pas... ?
- Oui. Moi, c'est Heziel Coffe. Enchanté de faire ta connaissance.
La réponse était simple et il l'accompagna d'un large sourire. Il se saisit d'un sac de pommes de terre qu'il plaça sur la surface plane qui lui servirait à la préparation du plat. Pendant ce temps, la jeune fille resta silencieuse. Finalement, elle ne laissa souffler que quelques mots.
- Je n'aime pas les pirates...
Le cuistot se stoppa à cette réponse et ne répliqua rien, gardant une mine sobre. Ce genre de réaction, il commençait à s'y habituer. Il se tourna finalement à nouveau vers la jeune fille et se contenta de la fixer alors qu'elle gardait les yeux rivés vers le sol, le visage fermé et sombre, tentant tant bien que mal de contrôler ses émotions alors qu'elle ne pouvait s'empêcher de déballer son sac.
- Vous arrivez quand bon vous chante, débarquant sur une île qui n'est pas la votre pour prendre ce qui vous intéresse, sans vous soucier de nos vies... et vous réduisez tout en miettes...
Il garda le silence alors qu'elle commençait à sangloter. Tandis qu'il continuait de sortir différents ingrédients, les pleurs semblèrent s'intensifier alors que l'adolescente, déstabilisée à la fois par la présence du pirate et sa façon de visiblement l'ignorer, se mit à frotter ses poings sur ses yeux avant de finalement reprendre une nouvelle fois.
- Si les gens comme vous n'existaient pas... si vous n'existiez pas... mes parents seraient là, à cuisiner avec moi... au lieu de le faire pour ces brutes ! N'avez-vous pas idée de ce qu'on ressent ?!
- Quand j'avais dix ans, les pirates ont attaqué mon village.
À ces mots, elle sembla se figer sur place. Comment ? Pourquoi cet homme, qui se tenait là si tranquillement, lui annonçait la chose avec autant de calme ? Pourquoi avoir rejoint un équipage si lui même avait subi ce qu'elle avait pu subir ? Cela n'avait aucun sens. Alors que les larmes coulaient encore sur ses joues à l'idée de devoir cuisiner pour ces barbares qu'elle ne pouvait que haïr, le cuisinier de l'équipage du borgne se mit tranquillement à éplucher des patates tout en poursuivant.
- J'ai toujours rêvé d'être pirate. Puis nous avons été attaqués. À cette époque, tout ce qui m'intéressait était de devenir assez fort pour protéger ceux que j'aimais. Mais après avoir pansé nos blessures et avoir repris une vie normale, j'ai compris grâce à quelqu'un qu'un pirate n'était pas forcément un meurtrier. Et j'ai aussi compris qu'un pirate était avant tout libre. Libre de faire le bien... comme le mal.
- Vous nous avez défendu aujourd'hui... mais qu'est-ce que ça change ? Vous demanderez forcément quelque chose en retour...
À ces mots, il sourit et se tourna vers elle avec son air de bonhomie habituel. Il se frotta rapidement les mains et retroussa ses manches, visiblement prêt à passer à la phase suivante dans la préparation du dîner de ce soir.
- Tu as raison. Pour aller botter les fesses de ce Corneville et te ramener tes parents intacts, j'aurai besoin d'une chose. Tu pourrais me passer le céleri, là bas ?
La demoiselle sembla interloquée par une demande aussi futile et, presque machinalement, s’exécuta après quelques secondes. Cet homme ne dégageait aucune malveillance, bien au contraire. Mais c'était malgré tout un pirate... et un pirate... un pirate pouvait-il vraiment être bon ? Lorsque Heziel s'empara du légume d'un geste doux et mesuré, elle recula de nouveau, même si elle mettait désormais bien moins de distance entre elle et son interlocuteur.
- Merci... comment tu as dit que tu t'appelais, déjà ?
- Je ne vous l'ai pas dit...
- Du pareil au même.
- ... Alicia...
- Parfait, Alicia. Tu veux bien me filer un coup de main ici ? Nous avons des bouches à nourrir.
Et alors qu'elle finissait par briser cette distance entre elle et le forban pour venir mettre la main à la pâte, au final, elle esquissa malgré tout un petit sourire timide. Et c'est au son des couteaux qui tapaient d'un coup sec contre le plan en bois que nos deux cuisiniers commencèrent leur oeuvre.
Ce soir là, Heziel ne mange que très peu pour deux raisons. Kain avait l'estomac toujours aussi avide, et un sacrifice était nécessaire pour le combler sans provoquer la disparition totale des rations restantes. Deuxièmement, il avait déjà mangé un peu plus tôt avec ces Sanchiens à la broche, et il ne se sentait pas de remanger immédiatement. La fête fut courte mais enjouée, l'arrivée de l'équipage pirate, quelque fut la pensée réelle de chaque habitant de l'île présent, ne pouvait être que de bonne augure. Durant la soirée, l'homme au chapeau noir qui officiait en tant que médecin pour les Dokugan affirma même qu'il s'occuperait d'endiguer cette épidémie qui, si elle n'était pas mortelle, était une véritable malédiction pour ce petit village déjà bien appauvri et affamé. Cette nouvelle fit sauter de joie le doyen qui portait sur ses épaules le poids de la souffrance de toute sa communauté depuis plusieurs années déjà.
Soudain, alors que tout semblait se passer pour le mieux, la porte de la salle s'ouvrit en grand et un homme assez fin au nez très ronds s'engouffra dans la pièce, plein de sueur et les yeux écarquillés dans une expression de panique.
- Papa ?!
- Mais que se passe-t-il donc ici ?!
La voix du doyen tonna au delà du brouhaha pas encore totalement calmé, ce qui amena tout le monde à l'écouter. Pour sur, le vieil homme à la barbe fournie et aux lunettes rondes avait encore de la ressource.
- C'est terrible ! C'est les hommes de Corneville ! Ils... Ils... le village est en train de brûler !
Ni une ni deux, le cuistot de l'équipage du borgne serra les dents et se redressa avant de filer droit vers le dehors. De son côté, le doyen se pétrifia et ses iris se rétrécirent en deux petits cercles empreints de la crainte du pire. La vengeance de Corneville venait d'arriver... et si personne ne faisait rien, le village en subirait de terribles conséquences !
Pour sa part, Heziel était déjà en train de sauter sur un toit encore en état. L'obscurité nocturne était criblée de flammes dansantes qui dévoraient peu à peu certaines maisonnées, sous les cris de leurs propriétaires, parfois tellement faibles qu'ils n'avaient pas le temps de réagir et de sortir avant que le feu ne vienne lécher les portes des bâtisses. Il tenta de faire sortir un maximum de personnes, mais le problème ne serait pas réglé tant qu'il ne se serait pas débarrassé des enfoirés qui venaient répandre cette destruction.
Un sifflement dans les airs l'alerta et il se baissa juste assez vite pour esquiver une sorte de chakram qui s'enfonça dans un mur derrière lui. La lame était luisante et affûtée, ayant pénétré dans la pierre comme du beurre. Il se redressa pour finalement remarquer une ombre qui se tenait sur le toit enflammé d'une des structures qui l'entouraient. De grandes bottes de bouffon, des trousses amples, une grande fraise et des tassettes. L'individu au visage encore caché par l'ombre ricana tout en faisant tourner une autre lame dans chacune de ses mains.
- C'est donc toi qui a cassé la figure à plusieurs de mes gars, hein... le capitaine Corneville n'a pas vraiment apprécié votre... entrée en matière. Je crains que mes collaborateurs et moi ne soyons dans l'obligation de vous réduire en charpie, Gyehehehehehe.
Se plaçant en garde, souple sur ses appuis, le cuistot adopta un air sérieux tout en fixant son ennemi inconnu, prêt à se battre.
- On t'a jamais dit que c'était mal de jouer avec des choses qui coupent ?
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Jeu 17 Sep - 23:57
Kaizoku Ni Ore Wa Naru !
~Un jour quelqu'un a dit, qu'il y avait un trésor inestimable quelque part sur l'océan. Que la personne qui le trouverait deviendrait le Seigneur des Pirates. C'est l'ère de la piraterie, la quête du plus grand trésor, le One Piece!
Lorsque le buffle entendit les nouvelles funestes. Il se mit à courir droit devant lui, le capitaine avait totalement oublié la présence des citoyens. Il n'avait qu'une seule idée en tête, casser la figure à ces bandits. Pour se faire, il explosa le mur en face de lui pour aller plus vite et couru dans les ruelles du village. Il se mit à courir droit devant lui à la recherche du malotrus le plus proche.
Il ne lui fallut que peu de temps avant de découvrir l'un d'entre-eux. Il avait une torche à la main et se préparait à la lancer afin d'assouvir son désir de destruction gratuite. Le borgne chargea tout en relâchant un hurlement de rage à son encontre. Le pirate eut seulement le temps de se tourner vers son agresseur avant qu'un poing ganté ne vienne s'enfoncer profondément dans sa figure. Ses dents furent arrachées et le reste de son corps s'envola dans un tourbillon. Il s'écrasa dans un tonneau rempli d'eau qui éclata à l'impact. Kain se calma quelques instants, il jeta un coup d’œil à une mère et son enfant qui se serraient l'une contre l'autre, cherchant sécurité et réconfort dans cette action. Le borgne leva son pouce et leur fit un beau sourire.
Il reprit peut de temps après sa course. Ses nakamas avaient eux-aussi rejoins le combat. Kraehe s'occupait principalement de réunir la population en lieu sûr. Il y avait beaucoup de personnes âgées ainsi que des enfants. Un accident dramatique pouvait rapidement subvenir. Loyal était quant à lui monté sur un le toit d'une maison grâce à son fameux fruit du démon. Il pouvait facilement discerner ses ennemis depuis sa position. C'était ainsi qu'une véritable pluie d'enclumes et d'objets en tout genre commençait à tomber sur la tête des pirates. Il visa par accident Kain qui su esquiver la peau de banane qui lui était destiné.
Kain arriva finalement devant un regroupement d'individus. Ils étaient au nombre de trois. Tous étaient armés de bâtons. Deux d'entre-eux étaient des hommes et la dernière une femme. Ils ne purent s'empêcher de rire en voyant arriver le borgne. Le plus gros des deux hommes se rapprocha alors du capitaine. Malgré la taille de Kain, il faisait pâle figure face à son adversaire qui devait mesurer 3 mètres. Nescafé avait beau être un hamster courageux, quelques doutes hantaient désormais son esprit.
Bandit: Oy... Ne te met pas en travers de notre route.
Il attrapa Kain par le col et le projeta dans les airs comme s'il n'était rien. Pris par la surprise, le borgne resta figé alors qu'il entamait sa chute. Il ne s'attendait pas à cela, son agresseur lui décocha une frappe vertigineuse dans le dos alors qu'il était encore en train de voler. Il cracha et mordit la poussière. Les deux autres se mirent alors à tabasser le capitaine qui était encore au sol. Nescafé esquiva tant bien que mal les talons de la dernière qui semblait vouer une haine particulière envers les petites bestioles. Le plus gros des trois comparses se rapprocha et leva son pied en direction du rongeur.
Bandit: Laisse-moi faire petite sœur huhuhu.
Nescafé trébucha sur un cailloux. Au même moment, le pied du gros lard s'apprêtait à écraser notre ninja préféré. Il ne put que fermer les yeux et prier qu'une main divine ne vienne miraculeusement le sauver. Ce qui se produisit. L'impact n'eut jamais lieu. Le hamster ouvrit alors ses deux petites mirettes pour voir le bras de son maître qui s'était mis en travers de la route de la botte. Il redécouvrit le corps couvert de bleus de Kain qui était en train d'haleter.
Bandit 2: haha.. Mais ce mec est complètement timbré hahahaha
Kain: Ne touchez pas à mon nakama!
Il posa alors sa main au sol et se releva brusquement, faisant perdre l'équilibre au gros. Les deux autres reculèrent d'un pas. Le capitaine saisit alors son ancre qui était accrochée à son dos et la fit tournoyer dans la paume de sa main avant de la reposer sur son épaule. Le regard grave, il se rapprocha des trois acolytes qui lui faisaient face. C'était au tour de la femme de s'exprimer avec un timbre dans sa voix empli d'arrogance.
Bandit 3 : Tu ne peux pas vaincre notre travail d'équipage. Notre combinaison est... invincible !
Leur travail d'équipe permettait effectivement de compenser les faiblesses de chacun tout en tirant avantage de leurs forces respectives. Le plus maigre leva son bâton tout en fonçant sur le borgne. Prêt à riposter, Kain se fit saisir en clef par le plus gros. Cependant, il ne se laissa pas faire une seconde fois. Il mordit le bras du voyou qui relâcha quelques instants son emprise sous l'effet de la surprise et de la douleur. Il en profita pour se glisser par en dessous.
Le borgne para le coup de son premier assaillant et pivota sur lui-même afin de passer dans son dos. Ainsi, les deux hommes étaient face à lui. Il fit tournoyer son ancre par la chaîne et la lança de sorte que sa trajectoire dessine un cercle. Cette dernière emprisonna les deux personnes en face de lui. Le borgne tira un coup sur la chaîne avant d'enfoncer la tête de son arme dans le sol d'un simple mouvement de bras.
Kain: Gokusha...
Ils n'eurent cependant pas le temps de dire « ouf » qu'ils constatèrent avec terreur une étrange bulle blanche. Leurs bouches qui arboraient jusqu'alors un sourire ridicule se métamorphosèrent en grimaces.
Bandits: Un fru-un frufru-un fruit du démon !
Kain: Gura Gura no DIRECTO!
Le poing du capitaine s'enfonça dans l'abdomen du plus solide des trois. La bulle éclata et l'air se fissura au poing d'impact. Le sol craquela et une bourrasque souffla à l'impact. La chaîne se délia et laissa les corps voler. La femme n'eut pas le temps d'éviter le corps de ses frères qui l'emportèrent. Ils allèrent s'écraser sur un gros rocher qui était placé à quelques mètres derrière. Le rocher fut entamé par le coup du borgne. Le combat n'était pas encore achevé. Il replaça son ancre dans le dos avant de se repartir dans sa course. Beaucoup de personnes avaient encore probablement besoin de son aide, et il allait l'apporter. C'était sa faute si une telle attaque avait été perpétrée sur ce pauvre village... Ses souvenirs du passé étant gamin, lorsque son île natale se fit attaquer par des pirates, refirent surface.
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Dim 20 Sep - 18:58
Un nouveau navire ! Le village aux cloches ?!
Une nouvelle volée de Chakrams vint à la rencontre de l'humble tête de notre cuisinier, qui parvint à esquiver les outils de mort en leur laissant tout loisir d'aller se planter ailleurs que dans sa nuque. Se réceptionnant par une roulade, il entendit un cri de guerre rauque et remarqua l'arrivée précipitée d'un pirate, armé d'un sabre. Ce dernier tenta de le trancher verticalement de haut en bas, geste imprécis et brut que Heziel n'eut aucun mal à contrer. Lorsqu'un autre sifflement se fit entendre dans les airs, il bouscula son opposant actuel pour s'éloigner du danger. La lame scintillante à la rotation rapide vint se ficher dans le postérieur du forban adverse, lui entaillant légèrement l'arrière train. Il se mit à sautiller sur place, les yeux remplis de larmes et sortant presque de leurs orbites, la langue se déplaçant en vaguelettes alors qu'il hurlait son désarroi.
Heziel lui enfonça son pied dans la figure, ce qui eut pour effet primaire de l'assommer en moins de deux, provoquant sa malencontreuse collision avec une façade non loin de là. Il poussa une sorte de bruit étranglé avant de sombrer dans l'inconscience, une partie de son pantalon déchirée et laissant voir la blessure sans doute pas intentionnelle de son allié. Allié que le cuistot avait perdu de vue... ce qui le frustra au plus haut point. Cet enfoiré se cachait dans les ombres et la fumée dégagée par l'incendie, tout en le bombardant avec ses frisbee débiles.
Un ricanement se fit entendre, et le sifflement de deux nouvelles lames parvint aux oreilles du brun au travers de la fumée. Il les esquiva avec habileté, tout comme il l'avait fait précédemment, mais cette fois un cliquetis se fit entendre alors que les chakrams arrêtaient leur course dans son dos. Deux fins fils scintillèrent à la lueur des flammes et de la lune. Ayant à peine le temps de se retourner, notre cuisinier de l'équipage des Dokugan n'eut que le temps de perdre une mèche de cheveux et subir une entaille sur la joue pour sauver sa tête.
- Tu bouges bien, mais ça ne sera pas suffisant pour m'échapper. Tiens !
Une nouvelle salve entama une danse macabre. Une danse endiablée et rythmée, dans laquelle Heziel n'avait pas le droit à l'erreur sous peine d'être réduit en charpie. Quelques creux dans les assauts indiquaient un déplacement de la part de l'inconnu, juste avant de relancer l'attaque d'un autre angle. Entouré par la fumée dégagée par les bâtiments en feu, ne pouvant que subir cette visibilité réduite dont il était victime, le cuistancier marin se retrouvait à la merci des tentatives hystériques de son adversaire pour mettre fin à ses jours. Il fallait qu'il trouve une issue !
- Je me demande combien de temps tu tiendras encore ! Gyehehehe ! Tu ne peux pas me battre si tu ne peux même pas m'approcher ou savoir où je me trouve !
Ces mots étaient tout à fait justes et c'était là tout le point d'attention du cuisinier en cet instant. Il devait trouver le moment parfait pour battre son adversaire. Lorsqu'il subissait les allers et retours des armes singulières de son ennemi, Heziel avait remarqué que les angles restaient plus ou moins les mêmes, indiquant qu'ils étaient maniés depuis le même endroit tout du long. Les différents schémas d'attaque reconnus, il pourrait alors frapper vers ce qu'il trouverait être la cachette la plus probable. Encore. Encore un peu, il devait tenir encore un peu... encore... Maintenant !
- BAROMETER !
Il esquiva une lame de justesse et enfonça son poing droit vers le point d'attache des fils. L'air dégagé perça dans le nuage de fumée comme dans du beurre, provoquant en partie l'affaissement de la masse volatile. Un hoquet de surprise se fit entendre alors que le bruit d'un choc éclatait derrière le crépitement des flammes. Haletant et en sueur, le cuistot se remit en garde pour voir son adversaire assis contre un mur, ce dernier encore marqué par une trace d'impact dans une position pour le moins ridicule. Le visage de son agresseur se dévoila enfin. Ses yeux sombres étaient empreints de colère, et ce sourire qui se devinait sur son visage s'était changé en rictus de rage.
- Salopard... tu vas me le payer... je vais t'ouvrir en deux, putain !
Il se redressa sur ses appuis et fit preuve d'un nouvel atout dans sa manche. Fixant ses chakrams l'un à l'autre, il parvint d'un geste rapide et précis à les déployer en une arme encore plus grande, gardant la même forme pour une allonge très aisément triplée, voir plus. S'en saisissant avant de la faire tourner autour de sa tête, il vint chercher quelque chose dans l'épaisseur de ses vêtements, au niveau de sa ceinture. Une chaîne en fer s'extirpa et, d'une manipulation de ses mains agiles, se fixa à l'arme qu'il venait de déployer. Puis il se jeta vers l'avant.
- SLICE!
L'énorme lame se mit à tournoyer en fonçant à la verticale sur le membre de l'équipage du borgne. Elle coupa aisément tout ce qui se trouvait entre elle et sa cible, y compris le sol lorsqu'elle vint à le rencontrer. Approcher ce type allait s'avérer être un calvaire... était-il le seul à avoir ce niveau dans le camp d'en face ? Si ce n'était pas le cas, alors Heziel n'avait plus qu'à le finir au plus vite pour limiter les dégâts. Ce qui ne serait pas une mince affaire...
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Lun 28 Sep - 13:26
Kaizoku Ni Ore Wa Naru !
~Un jour quelqu'un a dit, qu'il y avait un trésor inestimable quelque part sur l'océan. Que la personne qui le trouverait deviendrait le Seigneur des Pirates. C'est l'ère de la piraterie, la quête du plus grand trésor, le One Piece!
Kain était debout, il ne bougeait pas d'un pouce. Sa main tenait son ancre tandis que la tête de l'objet reposait à même la terre. Ces hommes étaient plus nombreux qu'il n'y paressait en réalité. Il ne savait pas combien il en avait repoussé déjà. Cet équipage devait facilement atteindre la centaine de pirates. De plus, ils n'étaient pas des plus faibles. Il n'était pas étonnant d'apprendre, sachant cela, qu'aucun navire jusqu'à ce jour n'avait pu pénétrer sur ces rivages sans être pillé puis coulé. Il n'en n'était pas exception faite pour le navire de notre petit groupe dont le mât brisé fut brandi aux yeux du borgne.
Ce fut son rongeur qui lui rappela à qui appartenait cela. Dans la panique, Kain mit plus de temps que d'habitude avant de comprendre que l'équipage était alors privé de navire. Un rictus de colère se dessina alors sur son visage tandis que l'équipage de Corneville lui riait encore au nez. L'attaque aggravée sur le village avait déjà placé ces hommes dans la catégorie des personnes à démolir. La destruction de cette petite maison qui avait déjà amené le petit groupuscule si loin venait de terminer le travail. Il était désormais hors de question pour notre capitaine de ne pas botter le train à chacun d'entre-eux avant d'aller retirer quelques dents à leur patron.
Kain souleva alors son ancre et se mit à charger le groupe de malfrats qui comptaient utiliser le nombre afin de le submerger. Malheureusement pour eux, alors que les tireurs avaient en joue le pirate à la tignasse grise, divers objets de différentes tailles commencèrent à pleuvoir sur leurs têtes. La zizanie s'empara de la petite communauté brigande tandis que le capitaine se jetait à l'intérieur de la mêlée.
Kain: KOMA ! (tr : toupie)
Il tint fermement le dernier maillon de la chaîne de son ancre et se mit à tourner sur lui-même à grande vitesse. Sa force couplée à la formidable énergie cinétique pouvait faire croire aux moins aguerris qu'il venait de se transformer en une véritable toupie. L'ancre ne tarda pas à faucher les premières victimes aléatoires de l'attaque du capitaine. Des os furent brisés dans le procédé et beaucoup d'entre-eux s'envolaient dans les airs à l'impact. Ils retombaient mollement plusieurs mètres plus loin, les yeux vides ou fermés, perdant connaissance suite à la virulence du coup. Alors que Kain stoppait sa démonstration digne d'un derviche turner, certains virent cela comme une ouverture. Certains armés de bâtons, d'autres de sabres ou de matraques, firent une attaque sautée groupée sur le borgne. Il plaça son ancre au-dessus de sa tête. Il para les attaques et ses jambes se replièrent sous le poids soudain. Une veine apparut à sa tempe du fait de l'effort qu'il était en train d'accomplir.
Kain: Dégagez teme!
Ce fut dans un cri de rage qu'il envoya voler ses assaillants. Repoussés en arrière, le capitaine put en profiter pour sauter de nouveau sur ses opposants. Il lança son ancre dans un regroupement d'individus et ramena immédiatement à lui son arme en tirant d'un coup sec sur la chaîne avant de venir parer un nouvel assaut. Son poing vint alors s'enfoncer dans l'abdomen de la personne qui lui faisait face.
Kain: Tatsumaki !
Après avoir craché, la personne se mit à tourner sur elle-même tout en se dirigeant vers ses acolytes. Ils firent tous déquillés par l'attaque du borgne. Il commençait à s’essouffler, mais sa témérité lui interdisait de lâcher prise. Reprenant son souffle, il ne vit pas un de ses ennemis arriver derrière lui, épée levée. Lorsqu'il se retourna, il eut à peine le temps de le remarquer qu'une enclume vint s'enfoncer dans le cadre apparemment vide de son assaillant. Kain chercha du regard Loyal et lui fit un pouce en remerciement. Dégoûté face à un tel geste, le nain essaya de lâcher une enclume sur la tête du capitaine. Cela fut cependant une peluche qui sortit de son capharnaüm, elle vint rebondir sur la tête du borgne avant de tomber au sol comme si ne rien n'était. Son pouvoir possédait de nombreux inconvénients à cause de son aspect aléatoire. Un petit « je l'aurai un jour, je l'aurai » à peine audible s'échappa d'ailleurs de la bouche du canonnier.
Toute cette bataille s'apprêtait à toucher à sa fin. La plupart d'entre-eux avaient été effectivement battu. Il n'en restait plus qu'une poignée. Probablement les plus peureux du lot. Cela se voyait, car au premier pas du borgne qui n'était toujours pas calmé, ces derniers lâchèrent un petit cri nerveux très aigu. Nescafé qui était sur l'épaule de son maître fronça les sourcils et passa symboliquement sa patte horizontalement au niveau de sa gorge afin de faire comprendre que cela en était fini d'eux. Il dessina un cercle avec on ancre avant de venir emprisonner les derniers protagonistes.
Kain: Gokusha!
Les derniers immobilisés implorèrent pitié. Le borgne entendait encore le cri des enfants dans son dos et des victimes qui pleuraient encore la perte de leur logis. L'odeur de la paille brûlée qui emplissait ses narines, le bétail qui s'agitait, les tripes d'un mouton qui avait été éviscéré laissaient un spectacle macabre derrière-eux. L'unique œil du capitaine ne laissait transparaître qu'une profonde rage. Il écarta alors grand les bras et saisit le groupe. Dans un nouveau cri il souleva le groupe. C'était ainsi que le capitaine termina le combat, par une supplex géante. Le son des dizaines de têtes s'écrasant sur le sol résonna. Kain pu récupérer son ancre et l'accrocha dans son dos avant de se retourner vers le village. Son poing était serré, il espérait que ses compagnons s'en étaient sortis. Il était temps pour eux d’œuvrer pour la sauvegarde de ce qui n'avait pas encore été détruit par ces abrutis...
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Ven 2 Oct - 13:32
Un nouveau navire ! Le village aux cloches ?!
Dans de terribles mouvements circulaires, le pirate adversaire ne laissait aucun répit à notre cuisinier des Dokugan. Chaque coup porté l'était avec une puissance non négligeable, coupant aisément ce qui se trouvait sur sa route, entaillant les bâtisses, et produisant un son strident du à la vitesse avec laquelle l'arme était manipulée et son aspect aiguisé au possible. Cernés par un sombre profond, les yeux ténébreux de l'adversaire scintillaient d'une sorte d'obsession.
- Ta tête ! Ta tête ! OOORA OOOORA OOOOOORAAAAAA ! SLICE!
Une nouvelle fois, le cuistot du se jeter sur le coté pour éviter la véritable scie circulaire qui découpa un lampadaire comme si il ne s'agissait que d'une grosse colonne de beurre. Se réceptionnant sur ses appuis, il se jeta à nouveau sur son adversaire dans une grande enjambée, avalant littéralement la distance qui le séparait de l'homme maniant le disque de mort.
- Elbow Shot !
Son coude s'enfonça droit vers le subordonné de Corneville, qui plaça le plat de sa lame en opposition et s'y appuya pour assurer sa stabilité. Il para donc l'attaque, reculant sur quelques mètres tandis que le cuisinier agitait légèrement son bras pour faire craquer son coude quelques peu engourdi par le choc. Les deux hommes se regardèrent durant quelques instants, tournant l'un autour de l'autre, tels deux fauves qui n'attendaient qu'une ouverture pour se sauter à la gorge. Le clown sinistre aux allures médiévales décida commença à faire tourner son arme autour de lui, du bout de la chaîne à laquelle elle était attachée.
L’enchaînement reprit de plus belle. Les assauts se faisaient terribles, sous la chaleur des maisons en train de brûler et le regard sans jugement d'une nuit noire. Les poings contre les lames, la morale contre le vice, homme contre homme... pirate contre pirate. Heziel se focalisait beaucoup sur l'affrontement et en oublia la fumée, les cris, les pleurs, les expositions sanglantes et macabres, les ruines. Tout ce qui attirait son attention maintenant, c'était un petit périmètre autour de lui dans lequel un disque capable de le réduire en tranche de bacon tournoyait sans s’arrêtait, comme si l'arme fut un animal grotesque cherchant inlassablement des angles dans lesquels trancher sa proie.
Après quelques minutes de ce combat éreintant, les deux protagonistes se jaugèrent. Le dernier coup serait le prochain. La douleur se répandait dans les muscles et les articulations du cuisinier, alors que son ennemi saignait par endroits et avait un œil à moitié fermé. Finalement, l'assaut parti sans crier gare, sonnant la fin de l'affrontement. Le scintillement de l'acier alerta le forban de l'équipage du borgne, suivi d'un ordre.
- MEURS !
- Appetizer !
suite à un petit bond, il leva sa jambe bien haut, puis frappa sur le disque qui arrivait à l'horizontale avec un timing parfait. Cela eut pour effet de l'envoyer se planter dans le sol, fauchant l'herbe là où se trouvaient ses jambes quelques secondes plus tot. Le cuistot effectua un atterrissage sur la chaîne avant de se saisir d'un maillon de celle-ci de sa main gauche, faisant faire quelques pas en avant à son ennemi. Ce dernier n'eut pas le temps de comprendre qu'il devait lâcher son arme. Il fut tout à coup tiré avec une force colossale droit vers le maître-coq, qui vint lui enfoncer son poing droit dans le ventre avec virulence.
- Cook Rotor !
De la salive et du sang furent éjecté de la bouche de son ennemi, dont il ne connaissait toujours pas le nom. Ses yeux se révulsèrent, une dent vola dans les airs, puis l'effet de la technique s'appliqua à son corps meurtri : la rotation du poing du cuistot lui infligea de sérieux dégâts, avant de le renvoyer dans l'autre sens comme une poupée, tournant sur lui même avant de s'encastrer la tete à l'envers dans un mur. Il retomba mollement, inerte et hors d'état de nuire.
Le cuisinier souffla un grand coup et observa autour de lui. La situation semblait revenir sous contrôle. Néanmoins il restait sur ses gardes. Les pirates de Corneville commençaient à prendre la fuite. Kain semblait s’être occupé du cas de pas mal d'entre eux, tandis que Loyal les bombardait depuis les toits. Kraehe agissait également avec une terrible efficacité. Des cris de retraite commençaient à percer dans le bordel général, et les mauvais forbans détalaient comme des chiens apeurés sans demander leur reste. Ils ne devaient pas s'attendre à cela. Ce village avait désormais des protecteurs, au moins pour les jours qui viendraient. Lentement, la terreur des villageois se changeait en regain de courage.
Le brun courut à la rencontre de son ami d'enfance et s’arrêta non loin de lui. Lui aussi, se souvenait. Et c'est surtout lorsqu'il vit le regard de Kain qu'il fut frappé par la mémoire de cet événement funeste de treize ans plus tôt. Il était rare de voir le D. Valentine aussi sérieux, et la colère pure dans ses yeux était l'un des sentiments les plus nobles qu'il fut donné à Heziel de voir.
- Qu'est-ce qu'on fait, Kain ? L'un d'eux est assommé dans un coin, un lieutenant je pense. On pourrait l'interroger.
Il savait que son capitaine n'avait besoin que d'une info : où se trouvait Corneville.
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Lun 5 Oct - 16:55
Kaizoku Ni Ore Wa Naru !
~Un jour quelqu'un a dit, qu'il y avait un trésor inestimable quelque part sur l'océan. Que la personne qui le trouverait deviendrait le Seigneur des Pirates. C'est l'ère de la piraterie, la quête du plus grand trésor, le One Piece!
Une cloche avec un tintement unique résonna à travers le village. C'était un homme masqué qui semblait assez agité. Les assaillants réagirent immédiatement à ce son qu'ils connaissaient bien. Il s'agissait là de la retraite. Les personnes qui avaient défendues le village étaient bien trop fortes pour eux. Ils ne devaient pas rester ici plus longtemps, les pertes étaient déjà lourdes. Ils s'entraidèrent afin de partir. Il n'y avait aucune course, aucune panique. De toute façon, ils n'en n'avaient plus les forces. Cette bataille, ils l'avaient perdu.
L'équipage du borgne était réuni à l'entrée du village. L'embout de l'ancre du capitaine était enfoncé dans le sol, tandis que son pied gauche reposait dessus. Ses bras étaient croisés. Son animal de compagnie était posé sur son épaule et l'imitait en ayant les pattes croisées. Ils regardaient cette racaille partir au loin. Derrière-eux se rassemblait les villageois qui venaient de retrouver espoir. Ils acclamèrent l'équipage du borgne qui avait été en mesure pour la seconde fois de les sauver.
Malheureusement, cette fois-ci, les pertes étaient bien plus nombreuses et beaucoup n'étaient pas en mesure de se réjouir de la bataille nouvellement gagnée. C'était alors que son ami d'enfance lui annonça qu'un des membres de l'équipage de Corneville était toujours présent dans le village. Apparemment, il avait été abandonné par ses alliés. Kain ne répondit pas verbalement, il se contenta d'abaisser légèrement son front avant de frapper le creux de la main avec son poing. Il récupéra son ancre et la plaça soigneusement dans son dos comme il avait l'habitude de faire. D'un pas décidé, il repartis à l'intérieur du village accompagné de ses nakamas afin de retrouver l'homme dont Heziel parlait.
La personne qu'ils cherchaient était encore inconsciente. Ils n'eurent aucune difficultée à le retrouver, sa tête était toujours encastrée dans le mur. Kain tira d'un coup sec sur le pied du perdant. Cela n'avait pas été suffisant pour le réveiller. C'était ainsi que Loyal intervint. En effet, dans sa poche, il avait gardé un petit peu de ce tabasco spécial ultra-piquant qu'il avait presque totalement vidé par... un pur concours de circonstances provoquées sur la part de pizza du capitaine. Quelques gouttes suffirent à réveiller le pirate dont la tête était devenue rouge cramoisie. Sans artifices quelconques, il put cracher des flammes quelques secondes avant de cracher quelques gouttes de sang. À genoux, il se tenait sa gorge douloureuse. Lorsqu'il prit conscience de la présence de l'équipage du borgne tout autour de lui, il comprit la situation. Le capitaine lui demanda alors sans attendre plus longtemps.
Kain: Où se trouve ton capitaine ?
Son regard était toujours sévère. Cela sembla apeurer le pirate qui se mis en position de salut, suppliant la bonne grâce de l'équipage qui lui faisait face.
Pirate: Ne me tuez pas par pitié... je vous dirai tout ce que je peux... promis...
Kain:Alors parle teme.
Pirate: En faite, ce n'est pas compliqué...
Le brigand se saisit soudainement de la chaîne qui se trouvait autour au sol et tira d'un coup sec dessus, s'aidant de ses jambes pour se jeter en arrière et donner plus de puissances à son attaque. La lame qui était enfoncée plus loin dans le sol s'en extirpa et fonça à vive allure dans le dos du capitaine.
Pirate: Il te suffit de crever GYEHEHEHEHE !
Une bulle blanche apparut au niveau du poing du capitaine qui leva légèrement son bras. Et tel un marteau qui frappait la tête d'un clou, ce dernier frappa avec précision la lame du pirate. Grâce l'effet du fruit vibrant, la lame éclata en dizaines de morceaux qui s'éparpillèrent à même le sol sous le regard terrifié de l'assaillant. Il se mit dans une position de salut encore plus convaincante que la précédente et commença à parler à une allure folle.
Pirate: Je vous prie de m'excuser, par pitié !!! Corneville-sama se trouve à une dizaine de kilomètre, dans la crique à l'Ouest de l'île. Là-bas se trouve la plus belle grotte des environs et il y fait vibrer indéfiniment ses cloches préférées, par pitié ép-
L'ancre vint attraper le malheureux. Le capitaine fit un pivot rapide sur lui-même.
Kain: HOMERUN!
Il le fit s'envoler avec une force phénoménale. Il ne disparut pas du champ de vision de l'équipage qui put constater avec succès la précision du borgne. En effet, la victime s'écrasa dans un groupe de coéquipier au loin qui le récupérèrent comme ils le purent avant d'accélérer la cadence de fuite. Les membres de l'équipage étaient un exténués de cette bataille, il leur fallait quelques heures de repos avant de reprendre la route. Kain vit que son ami d'enfance était bien amoché. Plus que de venger cette attaque, la vie de ses compagnons l'importait plus. Cela n'enlevait en rien la colère qu'il éprouvait pour ce salopard de Corneville.
Kain: Nous allons aller lui casser la gueule dès que possible.
Il annonça ces mots avec cette sincérité qui le caractérisait tant. Il était gonflé à bloc.
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Mer 21 Oct - 14:03
Un nouveau navire ! Le village aux cloches ?!
Le plan d'action était décidé. Après un peu de repos, les Dokugan iraient directement rendre une visite au salopard qui avait pris de force possession de l'île. Après avoir aidé les villageois du mieux qu'ils pouvaient, Kraehe pansant les blessures des blessés et Loyal débarrassant ce qui pouvait l'être dans son capharnaüm -même si officiellement pour lui, c'était de la récupération qui lui revenait de droit-, nos pirates s'offrirent une nuit de repos conséquente. L'ancien du village, ne parvenant guère à trouver le sommeil, réquisitionna quelques hommes pour prévenir nos forbans si une nouvelle attaque devait se produire. Après tout, on était sûr de rien avec ces satanés voyous. Ils avaient déjà attaqué de nuit, ils pouvaient recommencer... les effectifs de Corneville restaient inconnus. Prudence étant mère de sûreté, le doyen s'assura que le village pourrait enfin trouver un peu de répit.
Le lendemain, au petit jour, Heziel se réveilla dans le lit confortable qui lui avait servi à reprendre ses forces. Le combat de la veille avait été fatiguant, même si ça n'avait pas été le plus compliqué qu'il ait eu à gagner. Quelques plaies couvertes par des bandages indiquaient les endroits où le lieutenant de Corneville avait réussi à porter ses coups. Après avoir préparé un déjeuner qui en requinquerait plus d'uns, le cuistot se prépara pour une journée qui allait s'avérer compliquée. Profitant d'un peu de temps libre, il alla réveiller son corps avec un petit échauffement non loin du village, près d'une cascade. L'éveil musculaire terminé, il focalisa son esprit sur l'objectif qu'ils avaient à remplir : défaire les pirates de Corneville et libérer l'accès portuaire de l'île pour redonner à Bell Island sa prospérité. Il revint donc au village, rafraîchi par sa petite escapade. Ses nakamas semblaient prêts à partir. Ignorant une remarque de Loyal qui se voulait, comme d'habitude, désobligeante, il les rejoignit.
- Bon, on y va ?
Une fois le go du capitaine donné, notre équipage se mit en route. Les villageois leurs souhaitèrent bonne chance et prièrent pour leur succès. Ils étaient forts, certes... mais leur adversaire n'avait jamais laissé la moindre chance à aucun des équipages rencontrés depuis des années. Pour sûr, Corneville était un homme qu'il ne fallait pas sous estimer. Le jour où nos pirates reculeraient devant le risque n'était cependant pas encore arrivé : si ils pensaient pouvoir gagner, alors ils iraient. C'est dans cette optique qu'ils parcoururent une bonne partie de l'île pour finalement se rapprocher de la première chose qui avait captée l'attention du cuisinier : le cimetière de navires vu un peu plus tôt.
L'endroit semblait calme. Ils en vinrent à se cacher dans l'un des pans rocheux de la crique. Du moins, cacher... c'était plutôt Heziel qui empêchait Kain d'hurler comme un abruti, Loyal qui les injuriait et Kraehe qui pour le coup était le seul à rester silencieux. En contrebas, on pouvait apercevoir de nombreuses carcasses de navire qui avaient été retravaillées pour former de véritables petites maisonnées, bien que brutes et rudimentaires. De la fumée s'échappait de certaines alors que de nombreux pirates passaient de ça et là, transportant or, nourriture, ou encore armes. Heziel remarqua une large caisse dans laquelle des cloches toutes plus brillantes les unes que les autres étaient entassées. Un petit homme aux lunettes rondes à la coiffure du style rococo, semblable à un notaire, consignait des informations dans un carnet en observant les pièces une à une. Finalement, Heziel relâcha son capitaine lorsqu'il cessa de faire du bruit.
- Visiblement, leur camp est ici... tu aperçois quelqu'un qui pourrait te faire penser à Corneville ?
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Ven 6 Nov - 8:58
Kaizoku Ni Ore Wa Naru !
~Un jour quelqu'un a dit, qu'il y avait un trésor inestimable quelque part sur l'océan. Que la personne qui le trouverait deviendrait le Seigneur des Pirates. C'est l'ère de la piraterie, la quête du plus grand trésor, le One Piece!
Le pauvre cuistot qui était le seul avec Kraehe a avoir un tant soit peu de bon sens se donnait beaucoup de mal pour rester « discret ». Il fit une malgré cela une terrible erreur. Celle de le relâcher lorsqu'il jugea que Kain ne faisait plus vraiment de bruit. Le seul élément qui aurait pu le guider était le petit rongeur qui était camouflé dans les cheveux du capitaine. Presque au même moment où l'emprise de la main se retira, il sortit subitement de la crinière grisâtre. Nescafé portait un cache-œil ainsi qu'une épée miniature qu'il tendait très clairement en direction du cimetière de navire, sa patte de libre contre sa hanche. Pour des raisons de synchronisation, on pouvait voir que le borgne avait exactement la même position que son animal de compagnie, à ceci près que son pied était posé sur un rocher afin de lui donner la prestance d'un véritable conquérant.
Kain: CHAAAAAAAAAAAAAARGEZ !
Tel fut l'ordre du capitaine. Commandement d'une précision infaillible qui eut le don d'attirer l'attention immédiate de la totalité de la troupe qui lui faisait face. Il prit appuie sur le caillou avant de sauter directement depuis le rocher. Il se trouvait au-dessus du cimetière tandis que la quasi-totalité des brigands présents le regardaient avec des yeux exorbités. Qui pouvait bien être ce pauvre fou qui se jetait depuis cette falaise directement sur-eux ? Il ne fallut que quelques secondes pour qu'ils fassent le lien avec les acolytes qui étaient rentrés la veille bien amoché. L'un d'entre-eux qui avait encore la quasi-totalité de son corps bandé et qui ne se déplaçait qu'avec des béquilles fut pris d'une sueur froide en voyant la silhouette qui tombait dans le village. Ne nonobstant nullement ses compagnons qui s'apprêtaient à le suivre.
Brigand amoché: Le bo... le bobo.. le BOOORGNE !
Son avertissement ne servi pas à grand chose. Le capitaine du jeune équipage était déjà en train de faire la toupie dans les airs. Il tenait son ancre en arrière, une bulle blanche s'étant formée au niveau de la tête de son arme.
Kain: Gura gura no Urusai!
L'attaque eut l'effet d'une véritable bombe. La plupart des maisons alentours s'envolèrent. Elles qui étaient bricolées à partir de quelques planches rafistolées et raccordées les unes aux autres. Elles n'étaient pas assez solide pour résister à une attaque de cette ampleur. Les malheureux qui étaient à proximité furent directement éjecté par le souffle de l'attaque. Il ne faisait aucun doutes que le chef de la bande remarquerait immédiatement un tel vacarme.
Kain était déjà en train de se battre avec la plupart des hommes de mains qui étaient en mesure de tenir une arme. Il n'avait pas remarqué la forme logique de ce cimetière de bateau réaménagé. En effet, si il avait pris le temps de regarder autour de lui comme lui aurait probablement suggéré son ami d'enfance, ou Kraehe, il aurait remarqué ce bâtiment à l'extrémité de la ville. Ce bâtiment était en réalité un rocher énorme où une tranchée naturelle s'était formée à l'intérieur. Il avait été colonisé par les hommes, des planches vinrent fermer ces dernières et l'électricité y fut amenée afin que tous puissent jouir de la lumière et des besoins de base. Si il avait remarqué ce bâtiment, il aurait pu voir qu'au sommet de ce monument imposant une cloche en airain qui n'avait pas perdu un seul chouia de son éclat d'antan. Objet parfaitement entretenu, l'homme qui devait s'en occupait devait probablement la chérir de tout son cœur.
La personne qui chérissait cet objet habitait juste en dessous. Dans une demeure soigneusement bâtie en forme de cloche. En y pénétrant à l'intérieur, on pouvait voir toute sortes de matériel similaire. La première chose qui frappait était la galerie qui semblait s'étendre à perte de vue. Le jeu de lumière était fait de telles sortes qu'il puisse mettre en valeur ce trésor que le maître de maison adorait, exposait, et protégeait jalousement depuis des années.
On pouvait affirmer qu'il s'agissait là de la raison de sa vie. Il était de coutume parmi ses hommes de lui offrir une de ces choses le jour de la fête de noël. C'était après tout le jour de son anniversaire. Lorsqu'il fallait lui adresser la parole, il fallait faire tinter une cloche en début et en fin de phrase. Ne pas le faire était un manque de politesse flagrant qui méritait une exécution sommaire immédiate. Le maître des lieux n'exécutait cependant jamais ses subordonnés, car ce n'est pas vraiment poli. Il les donnait à manger plutôt à Coleridge, le terrible Coleridge. Coleridge n'était pas humain. C'était une créature surpuissante qui avait été prise en captivité sur Grand Line par l'équipage. Bestiole fidèle, elle choisit un maître pour la vie pour peu que ce dernier arrive à le battre. Ce que fit le capitaine avec brio plus tôt dans sa jeunesse. Ce monstre n'attaquait que sur ordre du chef, ce qui expliquait pourquoi ces hommes en vert derrière-lui étaient encore en vie.
C'était au milieu de tous ces beffrois, cloches, clochettes et grelots en tout genre que se dressait un trône. Trône qui prenait une forme particulière dont il n'est pas très intéressant de faire la description tellement la ressemblance avec une campane était évidente... On pouvait voir la silhouette du chef de brigands qui y reposai dessus. Il semblait las. Son poing était posé au niveau de sa joue et il souffla paresseusement. Lorsque soudain, il entendit des explosions qui n'étaient autre que le fruit de la bataille qui se déroulait juste à côté. Cela eut l'effet de lui fare mordre sa langue, en traînant un léger saignement et l'ameutement immédiat d'infirmiers spécialisés dans le soin des morsures de langue.
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Mer 25 Nov - 1:54
Un nouveau navire ! Le village aux cloches ?!
Le capitaine avait saisi la première occasion pour sauter dans la mêlée, sans laisser à qui que ce fut autour l'occasion d'établir un plan au préalable. Rien d'étonnant en soit, de la part de Valentine D. Kain. Heziel se plaqua une main contre la figure en soupirant un grand coup avant de sauter à son tour depuis la falaise : quand il fallait y aller, il fallait y aller ! Les assauts du puissant borgne eurent rapidement raison des "maisons" dispersées ici et là, telles des fétus de pailles face à un ouragan. Paniqués, les pirates de Corneville reconnurent facilement notre capitaine aux cheveux blancs, ce dernier faisant office de souvenir traumatique pour un bon nombre de sbires qui se rappelaient sans doute vaguement d'un supplex un peu trop abusé pour être réalisé par un type normal...
De son côté, Heziel ne chôma pas, loin de là ! Chacun donnait du sien et l'objectif était clair : casser la gueule à tout ces couillons qui s'amusaient à faire de l'île ce qui leur plaisait. Que ce soit les tours de Loyal, la balade presque tranquille de Kraehe, ou la force brute du second et de son capitaine, chacun avait sa façon de se débarrasser du menu fretin qui s'opposait à lui. Le brun distribuait des pains avec plus d'efficacité qu'un boulanger en pleine période de vente, chacun débouchant sur la perte de conscience d'un autre malfrat. Son corps se déplaçait fluidement entre les coups d'épées et il lui était aisé de faire usage de tout ce dont il disposait pour se battre. Il se retourna finalement après avoir balancé un type droit dans un tas de planche, observant le groupe qui lui faisait face.
- Amenez-vous, bande d'enflures !
Cela provoqua plutôt la fuite de ces derniers, que Heziel coursa avec un air interloqué, désireux de finir ce qu'il avait commencé.
- Hé, mais revenez, on commence tout juste !
Après quelques mètres, un homme d'une taille très respectable se dressa devant lui. Il avait des cloches accrochées aux bras, une campane servait de casque à son visage dont on ne pouvait voir au travers que les yeux, et une énorme cloche telle que celles qu'on trouvait dans les églises recouvrait son corps, visiblement faite dans une sorte de fonte assez solide. Le balourd, sans doute ralenti par cet attirail si étrange, se pressa devant lui.
- Je ne vous laisserai pas détruire le domaine du capitaine Corneville ! Contre nos techniques de combat, vous ne pouvez-rien !
Il esquissa un sourire sous son casque étrange. Aussi bien l'habitude qu'un système de boules quies installé dans son outil de protection allaient lui permettre d'utiliser d'une technique sonore particulièrement douloureuse pour ceux qui l'entendaient. Il s'était directement inspiré de son capitaine pour cela, et il allait faire chèrement payer au cuistot son intrusion...
- Beeeeeelll...
Soudain, le cuisinier bougea les lèvres avec un air un peu suspicieux, pointant du doigt son adversaire. Ce dernier, n'entendant rien de ce que le dokugan disait, eu le comportement bizarre de cesser son attaque avant de mettre une main devant l'emplacement logique de son oreille, cachée derrière le casque.
- Hein ? Qu'est-ce que tu dis ?
Le poing du cuistot vint s'abattre avec une force extraordinaire droit dans la "cuirasse" de son adversaire présumé, brisant net l'énorme cloche qui l'entourait avant de s'enfoncer dans son estomac. Ce n'était pas une simple cloche qui allait l'arrêter, et puis quoi encore ! Le type cracha du sang alors que sous le choc, il était projeté en arrière, son couvre chef s'envolant en dégageant finalement les boules quies intégrées de son système auditif. Il s'écrasa lourdement au sol, quasiment K.O suite à ce coup d'une grande violence, alors que le cuisinier de l'équipage du borgne faisait craquer ses poings sous le regard apeuré des autres subordonnés qui venaient de voir l'un de leurs lieutenants vaincu d'un coup.
- Je te disais que ta cloche était un peu courte, pour un type ne portant pas de pantalon.
----
Pendant ce temps, à l'intérieur du quartier général, un capitaine Corneville particulièrement agacé de l'impolitesse de ces forbans en herbe -s'introduire sur son île pour remettre en question sa loi et venir jusqu'à chez lui lui sonner les cloches n'était en effet pas des plus polis- caressait l'encolure d'une bête énorme. Les médecins autour de lui s'étaient retirés, les gants en latex sur les mains, elles mêmes pointées vers le haut. Lorsque finalement, il donna l'ordre qui fit partir la grosse bestiole en avant, sa langue apparu, avec un gros pansement dessus, et un zozotement étrange à cause de celui-ci...
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Ven 11 Déc - 0:18
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Kain: IKUZEEE
Le capitaine était en train de faire des tours sur lui-même tout en tenant son ancre. Tel un ouragan ravageur de métal, il était en train de frapper tout ce qui passait à portée de son arme favorite. Les bandits qui lui faisaient face tant bien que mal n'osaient pas s'approcher de cette furie en plein défouloir. Ces derniers étaient en train de se fier à la montagne de personnes infirmes qui s'étalaient et gisaient douloureusement sur les planches bringuebalantes de cette plateforme improvisée.
Le borgne ne prenait pas la peine de vérifier qui était qui. Il ne laissait même pas la chance aux bandits d'exprimer leur désarrois. Son air était véritablement sérieux contrairement à d'habitude. Il en voulait particulièrement à ces hommes d'avoir fait autant de mal à ces villageois qui n'étaient rien d'autres que de simples artisans au cœur bon. Cette petite île qui avait pu survivre tant bien que mal et leur aspect pacifique ne pouvait que se rapprocher très fortement de Mormoilnoeud qui était une île similaire en de nombreux points. Le capitaine n'avait pas beaucoup de regret dans sa vie. Le fait d'avoir été trop faible au moment de l'attaque de son village par quelques forbans où il avait perdu l'usage de son œil était l'un d'eux.
Alors que nos compagnons étaient encore en train de se battre avec toute la hargne que cela pouvait impliquer. Une cloche au tintement unique se mit à raisonner à travers le port. Les acolytes cessèrent immédiatement de se battre. Se demandant dans un premier temps si ce qu'ils avaient entendu était bien réel. Ils ne leur fallu qu'une seule seconde avant de lever les épées et les pistolets vers le ciel dans des acclamations plus nombreuses les unes que les autres.
Brigands: Le capitaine Corneville vient nous rejoindre pour nous amener vers la victoire ! Vive le capitaine Corneville !
Cette fois-ci, ce n'était pas la petite porte habituelle qui s'était ouverte. Il s'agissait de la double porte massive qui donnait directement jusque les quartiers personnels du capitaine. Ses sous-fifres savaient exactement ce que cela signifiait. Et un mouvement de panique fut pris par ces mêmes personnes qui s'éloignaient le plus vite et le plus loin possible de cette porte.
Brigands: LE BOSS A LÂCHÉ COLERIDGE, NIGERO!
Le borgne essayait d'en poursuivre quelques uns. Il avait dans sa main une montagne de casque. En effet, il s'était mis en tête l'idée d'avoir battu plus de ces sacripants que ses acolytes qui n'avaient malheureusement pas décidé d'en faire autant. Kain en déduisit que tous ici n'étaient que des fous, qu'ils n'avaient pas le goût pour les petits «loisirs ». Il lâcha immédiatement ses casques qui se fracassèrent dans un bruit de métal à ses pieds lorsqu'un hurlement bestial retentit depuis la porte. Une patte énorme en sortit tout d'abord. Ses griffes étaient telles qu'elles attaquèrent la pierre sur lesquelles elles venaient se reposer. On pouvait très clairement voir deux yeux jaunes qui brillaient à travers la pénombre. Tandis que cette bête s'apprêtait à se révéler à la lumière du jour, un bandit non loin de nos pirates l'air effrayait vantait les mérites de la bête.
Protagoniste de seconde zone: On ne compte plus le nombre de victime de Coleridge... On dit que ses ailes sont si puissantes qu'un simple battement de ces dernières sont capables de faire soulever des maisons par dizaines.... Que son odorat est capable de suivre la trace d'une proie sur des dizaines de kilomètres... C'est une bête de l'enfer venue tout droit de l'océan de tous les périls... De... Grand line !
Coleridge apparut finalement sous le soleil éclatant. Il avait un collier à pointe. Cette bête titanesque devait bien mesurer cinq mètres de haut. Des dents acérées allaient de paires avec cet énorme bec. Ses deux yeux globuleux fixaient avec attention le petit groupe des borgnes. Son plumage était d'une couleur beige des plus communes alors que ses ailes devaient probablement bien faire un mètre de longueur... Alors que la plupart des habitants avaient déjà désertés les lieux, Kain avait la bouche grande ouverte. Il se mit à pointer le monstre qui se trouver sur la falaise avant d'hurler.
Kain: UN POULET GÉANNNT!
Ce que le capitaine des borgnes ne savait pas, c'était que Coleridge était un volatile très intelligent à tel point qu'il comprenait certains mots humains. Il avait la fâcheuse tendance de s'énerver énormément lorsqu'on l'insultait. Il détestait notamment le mot « poulet » qui était selon lui bien trop réducteur. Il était après tout le roi des poulets. Il ne pouvait pas laisser passer un tel affront. Ce qui le différenciait de plus de ses confrères était qu'il avait des dents, lui. L'animal prit donc de l'élan et après quelques pas rapides s'élança dans le vide avec l'intention de foncer droit sur l'équipage de forbans. Il battit des ailes autant qu'il put, mais ce ne fut pas efficace. Ainsi, il fit une chute libre vertigineuse avant de s'écraser sur la réserve de nourriture des hommes de Corneville dans un fracas sans nom. Kain était en train de se rouler sur le sol tellement il trouvait la scène comique et sans aucun sens. Apparemment, les légendes sur ses ailes dévastatrices étaient encore à prouver...
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Ven 11 Déc - 15:15
Un nouveau navire ! Le village aux cloches ?!
- BAKA ! ARRÊTE DE RIRE ! CE POULET A FAILLI ME BUTER, TEME !
Effectivement, le destin avait mis Heziel droit sur la trajectoire de chute du gros gallinacé en colère, qui s'était écrasé avec toute la grâce d'un piaf en galère sur l'emplacement du cuistot en détruisant la plateforme à cet endroit, ainsi que l’entrepôt qui servait à récolter les tributs du village aux pirates. Le cuisinier regardait actuellement son capitaine avec l'air du démon qu'il empruntait parfois, celui qui pouvait faire vraiment peur et encore plus lorsqu'on ne connaissait pas le brun. Cependant, de la réserve détruite se redressa l'énorme bestiole qui regardait... notre Mormoilnien avec le même air de meurtre dans les yeux. Il l'avait dit. Ils l'avaient tous les deux dit. Il allait devoir les éliminer tous les deux pour le bien de sa fierté en tant que roi des poulets !
- COOOOOOOOOO !
Il chargea donc droit vers le second qui était inattentif à ses mouvements sur l'instant, ce dernier se retournant juste à temps pour voir une rangée de dents aiguisées lui arriver en pleine poire, ces dernières visiblement animées de l'intention sordide de mettre fin à son existence d'une façon relativement expéditive. Il effectua une autre roulade sur le coté, laissant passer l'imposant Coleridge qui alla mordre un mat avant de le sectionner en deux, broyant littéralement le bois qui le composait dans ses mâchoires d'acier.
- Oh punaise, elle en a de la force, la poulaille !
Se retournant immédiatement, une veine battant visiblement sur sa tempe, le gros perdreau se jeta à nouveau à corps perdu sur Heziel, cette fois avec une vélocité renouvelée : il tenta de le poinçonner au sol de son bec aiguisé, ce dernier s'enfonçant sans problème dans le "sol" lorsque le cuisinier sauta en arrière, de justesse. Mais à peine eu-t-il le temps de se redresser que le bec était de nouveau au dessus de lui, tel une épée de Damoclès emplumée qui le suivait à la trace.
- COOOOOOO !
Il sauta en arrière à nouveau, manquant de trébucher en se réceptionnant. Mais la terrible menace pesait toujours au dessus de sa tête, Coleridge se contentant de faire un pas en avant à chaque fois pour combler la distance qui le séparait du malotru qui l'avait insulté deux fois d'affilée.
Le forban ne cessait de reculer alors que la bête venue de Grand Line tentait à tout prix d'exercer son droit vengeur de réparation du tort causé à son égard. Finalement, commençant lui aussi à être agacé par la pression que ça lui mettait dessus, le cuisinier de l'équipage du borgne profita d'un saut en arrière pour prendre appui avant de se jeter droit sur la tête du poulet géant, l'air passablement énervé.
- ÇA SUFFIT MAINTENANT OY !
Son poing alla s'écraser dans la "joue" de la poularde démoniaque. Sa tête s'affaissa sur elle même l'espace d'un instant alors que ses yeux sortaient de ses orbites. Un "COOOOOOO" bien faiblard marqua la chute du grand Coleridge en arrière, alors qu'il écrasait son corps rondouillard sur le plancher de fortune, dégageant un nuage de poussière.
- Un chapon qui bouffe un cuistot, on aurait tout vu...
Les yeux de la grosse bête s'ouvrirent d'un seul coup, affichant une expression de rage profonde. Ce type était cuisinier... et en plus, il l'avait traité de poulet émasculé ! C'en était trop, il devait payer. Lui qui avait du changer tant de ses frères et sœurs en nourriture durant son existence... il devait payer ! Se redressant en poussant un grondement qui restait très original de la part d'un gallinacé, Coleridge se jeta sur le cuistot, toutes griffes dehors cette fois. Il lui asséna un puissant coup de patte que notre brun eu bien du mal à esquiver. Les griffes acérées du poulet titanesque vinrent découper tout ce qui se trouvait à portée, sans distinction. Avant que Heziel ne puisse contre attaquer, faisant office d'un jeu de pattes assez impressionnant, l'animal enchaîna sur d'autres coups dévastateurs qui firent tomber les rares bâtisses tenant encore debout aux alentours.
Lorsque finalement, il sauta pour tenter d'esquiver, il se heurta à un énorme problème... une gueule géante qui se précipita sur lui et le happa sans autre forme de procès. Oui, le second des dokugan venait d’être gobé par un poulet géant. Oui, ça pouvait sans doute être drôle de l'extérieur, mais en l'occurrence, ça ne faisait pas rire le brun du tout. Coleridge, satisfait, avala d'une traite et effectua même un petit rot pour montrer qu'il était rassasié, aussi bien dans sa soif de vengeance que dans ce petit creux qu'il avait toujours et qu'il comblait en dévorant les pirates qui ne respectaient pas son maître.
Ce fut de courte durée. La grosse poularde afficha soudain une expression de malaise intense alors qu'elle se mettait à faire des pas de cotés en poussant des "COOO" qui n'avaient rien de rassurant ! On pouvait presque entendre une voix qui hurlait à l'intérieur, des choses pas très sympathiques croyez moi... soudain, sur son flanc gauche, la peau se tendit vers l'extérieur dans un bruit sourd alors que Coleridge hurlait à la mort tout en trébuchant sur ses pattes devenues totalement incohérentes dans leurs mouvements. Ses yeux se faisaient de plus en plus blancs, une langue ondulantes se présentait lorsqu'il ouvrait le bec. Un nouveau flot d'insulte marqua plusieurs coups consécutifs contre la paroi gastrique de notre cher animal géant, qui s'écroula avant de se rouler par terre, paniqué.
Les plaintes du poulet mis en position latérale de sécurité finirent par se mêler aux insultes d'un Heziel pas très content qui explosa les dents de la créature de l'intérieur, se retrouvant à l'air libre alors que Coleridge s'évanouissait dans un râle, dégageant un nouveau nuage de poussière. Pour sa part, désormais furieux, notre cuisinier était couvert d'une couche de salive gluante qui ne le présentait pas sous son meilleur jour.
Nos dokugan se tournèrent comme un seul homme vers la source de ces paroles. Il s'agissait d'un homme à la forme de campane très étrange. Son zozottement étrange était originaire d'un gros pansement sur sa langue. Ses cheveux étaient relevés comme une perruque de la renaissance et, à part sa forme incongrue, il était pour le moins bien habillé et propre sur lui. Plusieurs cloches ornaient ses vêtements et il tapait dans ses mains lentement, comme si il félicitait réellement ses adversaires.
- Ze zuis Corneville. Et vous z'etes zur mon territoire. Ze qui n'est pas poli du tout.
Cette remarque agaça grandement le cuisinier qui trouvait impensable de prendre les choses d'une façon aussi détachée après tout ce qu'il avait fait subir aux villageois. Il se précipita donc sur lui avec la ferme intention d'engager les hostilités, ou même d'en finir si c'était possible. Effectuant un saut droit dans la direction du fameux Corneville qu'ils rencontraient enfin, il plaça son poing en avant dans le but évident de le frapper sans retenue quelconque.
- Répète un peu ça, enfoiré !
- Bellu Bellu no Choku !
Lorsque son poing entra en contact avec son ennemi, il fut surpris de voir que la partie inférieure à la tête de ce dernier se mit à bouger d'elle meme, comme la bascule d'une cloche...
- Fruit du démon ?!
C'était trop tard. Une vibration intense vint parcourir son bras, lui arrachant un gémissement de douleur alors qu'un bruit terrible lui vrillait les oreilles sans autre forme de procès. Il fut finalement repoussé avec force par le capitaine Corneville, qui n'avait en réalité même pas bougé de tout l'assaut. Son corps avait fait tout le travail sans le moindre mouvement. Heziel effectua un vol plané, accrochant une planche qu'il pulvérisa avant de sombrer dans l'eau, sonné. Lorsqu'il reprit totalement ses esprits, il était en train de couler et il se hâta donc de monter à la surface. Un homme qui produisait des vibrations de la sorte... il n'avait pas réussi à le toucher ! Cette fois, sa capacité à blesser les maudits n'avait pas été au rendez-vous. Une terrible douleur lui compressait le bras et une partie de son abdomen. Lorsqu'il parvint à se hisser à la surface, il comprit qu'il ne devait plus s'en mêler. Haletant douloureusement, il se tourna vers Kain alors qu'il rampait totalement hors de l'eau.
- Celui là... je crois qu'il est pour toi, Capitaine.
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Race : Humain
Équipage : Dokugan
Feuille de personnage Niveau: (36/75) Expériences: (265/350) Berrys: 10.393.000 B
Sam 12 Déc - 18:07
Kaizoku Ni Ore Wa Naru !
~Un jour quelqu'un a dit, qu'il y avait un trésor inestimable quelque part sur l'océan. Que la personne qui le trouverait deviendrait le Seigneur des Pirates. C'est l'ère de la piraterie, la quête du plus grand trésor, le One Piece!
Corneville: bell bell bell bell bell... (note : c'est son rire) z'il zemblerait que votre petit po-to vient de mordre la pouzzièreuh... bell bell bell... Maintenant toi le vieux... l'est l'heure d'aller le rezoindre.. Bellu bell no Zammer !
Le capitaine regardait avec attention son confrère qui venait de lever le bras dans les airs. Ce dernier ce métamorphosa alors soudainement. Il prit une taille démesurée avant de prendre une teinte brunâtre. Sa main s'élargit rapidement et prit finalement la forme d'une cloche géante. Il abaissa alors tout d'un coup sa main avec la ferme intention d'écraser le borgne qui d'un saut sur le côté pu esquiver cette attaque. Plaçant son ancre sur le côté, le borgne voulu entamer une course vers Corneville afin de le frapper. Il n'eut le temps de rien faire, d'un simple mouvement de bras, la cloche qui venait de frapper le sol se déplaça latéralement et toucha Kain de plein fouet. La force de ce coup fut redoutable et le borgne fut repoussé sur de nombreux mètres. Son corps vola comme une vulgaire brindille, ce dernier percuta et traversa de nombreuses maisons.
Loyal et Kraehe tentèrent de venger leur capitaine. L'un avait sauté et était prêt à faire goûter de ses scalpels à se forcené, tandis que Loyal était en train d'essayer de se rappeler quel était le plus gros objet de sa fabrique afin d'écraser au mieux le crâne de son ennemi. Le bras de Corneville revint immédiatement à la normal, alors que les engins de morts de Kraehe ainsi que la superbe enclume étaient lancés. Soudain, ce fut le malfrat lui-même qui grandit, ou plutôt son buste.
Corneville: Bellu bellu no shield da!
Son tronc devint alors une cloche qui arborait pour motif un visage bien grimaçant. Les objets lancés n'eurent aucun effet sur l'armure qu'il venait de se créer en un instant. Les scalpels rebondirent mollement tandis que l'enclume glissait le long du corps de la cloche. L'heure fut alors à la contre-attaque. Les deux bras de Corneville se changèrent en battant battant à boule.
Corneville: Bellu bellu no Naru!
Les deux battants s'abattirent simultanément sur les parois de la cloche qui se mit à sonner de manière virulente. Loyal et Kraehe furent immobilisés suite aux vibrations créaient par Corneville. Il en profita alors pour reprendre une forme normale. Il était un utilisateur de fruit très avancé. On pouvait voir qu'il était en mesure d'utiliser avec une intelligence incroyable ses capacités. Cela dénotait d'une expérience au combat non négligeable qui manquait cruellement à la plupart des membres de l'équipage du borgne.
L'offensive du brigand de s'arrêta pas là. Ses deux bras devinrent de nouvelles cloches plus compactes cette fois-ci. D'un coup rapide, il vint frapper simultanément les deux acolytes du borgnes qui ne purent que tenter de réduire les dégâts de l'attaque. Ils étaient encore sous le choc des vibrations du fou furieux. Son action venait de porter ses fruits. Alors que ses hommes ou même Coleridge n'avaient réussi à infliger de sérieuses blessures à l'équipage, il venait de prouver en quelques instants qu'il était d'un tout autre niveau.
Corneville: Bell bell bell bell bell... Vous z'êtes tous des faiblards, vous n'avez même pas réuzzi à me faire.. bobo.. bell bell. Ze vous ai vaincu zi fazilement... bell.
Tout à coup, un amas de débris explosa à quelques mètres d'eux. Les planches volèrent à droite, à gauche sous la surprise du chef des voyous qui se retourna pour savoir qui pouvait bien lui faire l'affront de le déranger dans son monologue. Il ne s'agit de personne d'autres que Kain qui semblait remonté d'avoir été amené au tapis si facilement. Ses poings étaient levés vers le ciel et ses dents serrées. Le deuxième round allait finalement pouvoir débuter...
Alors que les deux hommes se faisaient face, une tension nouvelle venait de s'installer dans la zone. Nescafé qui avait compris qu'il ne pouvait pas rester auprès de son maître pour son combat futur joua quelques notes de son saxophone. Une mouette avec laquelle il avait sympathisé plus tôt dans la journée vint alors se poser sur l'épaule du borgne. Le rongeur monta sur la mouette et de quelques mots souhaita bonne chance à Kain avant de s'envoler.
Kain: Ne t'en fais pas Nes', je m'occupe de ce type!
Corneville: Ze me demande à qui tu parles...
Kain: C'était à mon hamster, tu es débile ou quoi ? C'était évident.
Les yeux du chef des voyous s'écarquillèrent. Était-ce parce qu'il était étonné de rencontrer quelqu'un qui parlait le hamster, ou bien de se faire traiter de débile par le borgne lui-même ? Sa réponse fut automatique et ne laissait échapper qu'un vague début d'agacement.
Corneville: Ze que tu as dit là manque de... politesse... Ze m'en vais te faire regretter ça... Gros zigoto... bell bell bell...
Battant d'un côté, et ancre de l'autre, la discussion avait assez durée ! Les deux hommes se ruèrent alors l'un sur l'autre dans un cri de guerre glorieux Il n'était pas question dans un premier temps d'utiliser toutes les capacités qu'offraient leurs fruits. Il était connu des combattants aguerris que le meilleur moyen de connaître son adversaire était en échangeant des coups. C'était exactement ce schéma-là qui était en train de s'appliquer sur cette scène. Les deux guerriers attaquaient et se défendaient à tours de rôle. Sautant et esquivant, le bruit du fer s'entrechoquant. Chacun essayaient de nouvelles approches afin de finalement pouvoir porter un coup décisif à l'autre ce qui dura à arriver.
Après quelques minutes d'échanges acharnés, ces derniers firent un saut en arrière afin de remettre de la distance entre-eux. Des gouttes de sueurs perlaient du front des deux hommes. Ils étaient en train d'haleter. Quelques compliments furent échanger entre les capitaines.
Corneville: Ze vois que tu es capable de te défendre... Quel est ton nom ?... Ze veux me souvenir du capitaine que ze vais battre aujourd'hui.
Kain: Je suis Valentine D. Kain... Et je serai celui qui un jour, deviendra le Seigneur des Pirates!
La réaction de son némésis fut différente de celles des autres adversaires qui avaient fait face à Kain. Habituellement, une telle ambition venant d'un petit équipage d'East Blue ne provoquait que l'hilarité totale de la part des tierces personnes. Cette fois-ci, on pouvait voir une veine apparaître sur la tempe du tyran de cette île.
Corneville: Ze crois que tu ne zaizis pas tout ze que devenir le Zeigneur des Pirates zignifit... Ze présume que tu n'es zamais allé sur l'océan de tous les périls?
Kain:... Qu'est-ce que cela peut bien changer au juste ?
Corneville: Cela change tout pauvre abrutis ! Ze vais te faire comprendre pourquoi tu ne pourras zamais devenir le Zeigneur des Pirates!
Le voleur se recroquevilla alors sur lui-même avant de commencer à grogner. Il tremblait, cela faisait sonner les diverses clochettes qui étaient accrochées à sa tenue d'apparat. Au bout de quelques secondes, ce dernier se releva brusquement, ouvrant par la même occasion ses bras. Dans un zozotement strident, des barres gigantesques de fer sortirent de son dos. Il y en avait exactement quatre qui avaient une forme circulaire. Kain faillit être frappé par ces barres. Il pu malgré tout esquiver en faisant une roulade en avant. Il n'avait malheureusement pas compris que c'était exactement ce que recherchait Corneville. Il ne s'agissait pas de simples tiges de métal. Des cloches par dizaines apparurent sur les poutres métalliques. Le duo de capitaine était alors enfermé dans une arène de beffrois sinistres.
Corneville: Bellu bellu no... carillon! Te voilà pris au pièze zeune fou... Zusqu'à auzourd'hui, perzonne n'en n'est zorti vivant... PERZONNE ! BELL BELL BELL BELL...
Son visage se noircit et prit des traits beaucoup plus malsains que le simple homme maniéré qu'ils avaient pu rencontrer tantôt. Les beffrois se mirent alors à sonner à l'unisson dans un tonnerre de vibration qui faisait s'effondrer les habitations alentours. La colline même était en train de trembler et des cailloux de tailles diverses commençaient à tomber de part et d'autres du champ de bataille qu'était devenu le refuge des brigands. On pouvait entendre le retentissement des cloches à des centaines de mètres. La mer semblait se déchaîner aux alentours, cette dernière réagissait aux ondes envoyées par le concerto de l'adversaire de Kain. Corneville n'allait pas se faire prier, il n'avait aucunement l'intention de laisser la chance au borgne de réagir. Ses deux bras se transformèrent en deux moitié de cloche. Il les resserra et enferma le capitaine des Dokugans à l'intérieur. La tête du boss s'allongea alors avant de prendre la forme d'un battant à boule.
Corneville: Bellu bellu no great naru!
Son visage transformé en boule vint alors percuter ses bras dans une onde ultime. Alors qu'on pouvait penser qu'un seul suffirait, il frappa de nouveau contre ses bras plusieurs fois tout en rigolant. Nescafé qui était à une distance convenable de l'affrontement était en train de se faire du sang d'encre pour son maître qui n'avait pas pu réagir depuis le début des assauts de son opposant. Cette affrontement était en train de tourner au cauchemar du côté de nos héros. Cet adversaire diabolique avait un point de côté à force de rigoler.
Corneville: Tu n'es qu'un moins que rien ! Grâce à cette île ze vais pouvoir continuer à m'enrichir encore et encore ! Et lorsque z'aurai assez d'arzent, ze retournerai sur Grand Line avec la plus grande flotte et la plus puissante ! Ze deviendrai alors le véritable Zeigneur des Pirates ! Bell bell bell bell... Mesure tes propos nabots ! Bell bell
Kain: Mets-là en veilleuse quelques secondes... Tu me tapes sur les nerfs.
Corneville: Nani?!
Des doigts gantés apparurent au niveau de la fermeture artificielle de la cloche. De la poussière s'en échappa. Puis, malgré les efforts du chef des brigands, ses deux bras s'écartèrent pour laisser passer un colosse souriant. Une grimace béante venait d'apparaître sur la figure de Corneville qui ne comprenait plus rien. Il était en face du premier homme qui était intact après avoir subit tous ses assauts. Ce qui semblait à s'apparenter de la folie l'amena à pousser un hurlement strident avant de refaire sonner les cloches de son carillon. Les vibrations reprirent et le borgne restait parfaitement immobile.
Corneville: Reprends-toi ça!
Kain: Inutile.
Corneville: Nan...
Dans la précipitation, il se mordit de nouveau la langue et rouvrit la plaie de tantôt. Dans un hurlement de douleur, ses bras reprirent forme humaine afin de venir les plaquer contre la bouche. Du sang dégoulinait d'entre ses doigts, il lançait quelques impolitesses incompréhensibles à travers ses mains. Le moment était venu pour le capitaine des Dokugans de briller. Ce dernier se pointa lui-même avec son pouce, relevant légèrement le menton avant de faire une annonce.
Kain: Tes attaques vibratoires n'ont aucun effet sur moi...
Corneville: Z'est impozzible! Comment est-ze que tu peux rézizter à mes attaques comme zela ?!
Kain: Je suis un gura gura no ningen... Les vibrations sont ma spécialité. Les tiennes ne sont que des nullités.
Corneville: Quelle impolitezzes ! Bellu bellu no Spear!
Son bras se transforma en battant qui, grandissant à vue d'oeil, était en train de foncer droit sur le borgne. Ce dernier plaça son poing dans la trajectoire chargé d'une bulle blanche.
Kain: Gura gura no directo!
La bulle éclata à l'impact et le bras de Corneville subit les dégâts de l'attaque du borgne. Les vibrations qui étaient issues de son poing étaient bien plus puissantes que celles qu'il pouvait créer par ses seules attaques. Cette dernière eut tellement d'impact qu'il fut projeté en arrière. L'arène des carillons était accrochée directement à son dos. La faiblesse de cette attaque était qu'il ne pouvait pas se déplacer lorsqu'il faisait sonner les cloches. L'arène qu'il avait construit un peu plus tôt était en train de s'effondrer sur elle-même dans un fracas sonore épatant. Kain lâcha alors son ancre et entama une marche en direction de son adversaire qui était en train de se relever avec difficulté. Son némésis pouvait entendre les doigts du borgne craquer alors qu'il n'était plus qu'à un mètre de lui. Il releva alors les poings devant lui, prêt à combattre le capitaine. Il fut cependant surpris par un premier crochet qui vint le percuter directement au milieu de la joue. Une dent fut expulsée sous l'impact. Le capitaine des pirates avançait tout en martelant Corneville avec des coups de poings enchaînés de plus en plus rapides jusque aller un défouloir complet.
Kain: Machine gun blow!
Corneville qui tenta dans un premier temps de se défendre tant bien que mal ne put résister bien longtemps. Ses yeux virèrent au blanc alors qu'il était toujours en train de se faire marteler par les poings ravageurs du capitaine.Une fois son enchaînement terminé, Kain replia momentanément ses genoux avant d'effectuer un puissant saut. Son poing était levé vers le ciel.
Kain: Dokugan Punch!
Ce fut le menton qui fut touché par le poing du colosse. Ce dernier fut envoyé à quelques mètres dans les airs alors que Kain était en train de charger son coup final. Le chef des voyous utilisa ses dernières forces pour transformer son corps en cloche. Son envie ? Écraser le capitaine des dokugans de tout son poids. Il s'agissait-là d'un baroud d'honneur qui n'allait pas porter ses fruits. Une bulle blanche était déjà formée au niveau de l'épaule du borgne qui déplia alors son bras lorsqu'il jugea le timing parfait.
Kain: GURA GURA NO PISTOL!
La bulle blanche parcourut alors son bras avant d'arriver jusque son poing avant de finalement éclater lorsque son poing entra en contact avec la paroi froide du fer. La cloche se tordit à l'impact du coup, prenant la forme du poing du borgne. La langue tirée, et les yeux révulsés, Corneville venait de perdre conscience. Le bruit que fit cette cloche fut tel que l'on pouvait probablement l'entendre à l'autre bout de l'île. Les mouettes s'envolèrent des embarcations, les animaux sauvages se retournèrent, intrigués par un tel son. Ce son qui, bien qu'ils n'étaient pas encore au courant de la situation, signifiait la libération de Bell Island. Corneville fut propulsé avec une force démentielle. Son corps percuta et explosa de nombreuses bâtisses avant qu'il n'aille s'encastrer généreusement dans la colline en face. Un trou qui prenait la forme de son corps venait d'être creusé. Tout l'équipage sauta de joie à l'idée de la fin des affrontements.
L'équipage décida de se réunir rapidement. Ils s'aidèrent chacun à se relever, ils attachèrent à l'aide de chaînes solides les principaux antagonistes de l'équipage de Corneville. Les médecins qui avaient vu toute la scène demandèrent grâce en affirmant qu'ils n'étaient pas des combattants. Ils envisagèrent d'ailleurs une reconversion et d'élire Bell Island comme domicile principal. Ils avaient pu voir le mal infligé aux locaux et les soigner serait un début pour se racheter même si ils étaient contraints par le terrible bandit. Kain accrocha avec sa chaîne les pieds de Coleridge qui était encore K.O. Tous décidèrent de partir pour le village qui les avaient accueillis afin d'annoncer l'heureuse nouvelle. Ils avaient été dûment vengés.
*Peu de temps plus tard, au village*
Villageois: Regardez ! Ils arrivent ! Et... ils ont... un poulet avec eux...
Villageois : Un poulet ?
Les Dokugans arrivaient en faisant de grands signes avec leurs bras et en hurlant. Ils furent accueillis sous un tonnerre d'applaudissement. Les histoires allaient fuser. Mais il était d'abord important de faire les préparatifs pour un succulent banquet. La place du village fut aménagée et une marmite gigantesque fut emportée. Heziel eut besoin d'aide pour plumer Coleridge qui lui avait donné autant de fil à retordre. On pouvait voir son sourire satisfait sur le visage. La cuisinier l'emportait en fin de comptes sur la volaille et la terreur « volante » allait terminer dans l'estomac de ces aventuriers des mers en herbe.
Le festin fut marqué par la joie, la danse et la musique. Kraehe avait pensé la majeur partie des blessures des membres de l'équipages et avait pu confectionner un médicament naturel afin de soigner au mieux les tympans de ses nakamas. Bien que ceux-ci ne risquaient finalement pas grand chose, il était de son devoir de veiller à ce qu'ils n'aient de soucis auditifs sur le moyen terme.
La boisson coula à flot et alors qu'ils venaient de livrer une bataille où leur vie était en jeu. On ne pouvait qu'être attendrit quand on remarquait l'équipage au grand complet joyeux. Même loyal qui était de nature extrêment grincheuse, profitait de cette fête en mangeant un assortiment de baies exquises.
Durant le banquet, Kain fut interpelé par le maire du village qui lui demanda de bien vouloir lui accorder un petit peu de temps pour une discussion en privée. Ce qu'il accepta naturellement. Le maire invita alors l'équipage à rester deux jours sur l'île. Les habitants s'étaient réunis pendant leur absence et ils avaient besoin encore de matériel pour un cadeau en échange des services qu'ils avaient rendus. Après une rapide concertation avec ses nakamas, le borgne donna une réponse positive et tenta de promettre qu'ils ne chercheraient pas à savoir ce qu'il leur préparait.
Ces jours passèrent lentement et malgré les blessures des Dokugans, ils durent redoubler de vigilence pour empêcher Kain d'aller voir ce que préparait les habitants de Bell Island. Ils étaient réellement dubitatifs à les voir tous extrêmement actifs et à aller et venir dans la forêt. Les menuisiers étaient partis, et les artistes artisans s'étaient tous réunis et avaient récupérés quelques matériaux précieux qu'avait volé Corneville.
Puis vint enfin le jour tant attendu. Les cinqs membres des Dokugans avaient les yeux bandés et étaient montés dans une charrette. Les habitants de Bell Island tenaient à conserver la surprise jusqu'au bout. L'attente semblait interminable. Et sur les conseils avisés de Heziel, Kain eut également les poings liés afin qu'il ne tente pas de retirer le bandeau sur ses yeux. Une fois arrivés, ils furent mis en ligne. Ils pouvaient sentir la douce brise de l'océan qui venait leur caresser le visage. Cette sensation, le capitaine en était devenu dépendant. C'était le sentiment qu'une nouvelle aventure pointait le bout de son nez et il savait qu'il était l'heure pour lui et ses amis de quitter Bell Island. Alors que des locaux étaient derrière-eux pour retirer le bandeau, celui qui s'occupait de Kain due utiliser un escabeau pour être à la bonne hauteur, le jeune garçon qui les avaient acceuillis prit la parole.
Hop: Nous vous présentons...
Les morceaux de tissus tombèrent alors à l'unisson. Un jeune Hop au sourire radieux fut dévoilé ainsi qu'une immense chose derrière-lui qu'il pointait du doigt.
Hop: Votre nouveau navire, le Youthful Demon!
Un sentiment de gratitude infinie happa le cœur du borgne qui ne put s'empêcher d'avoir des larmes de joies et une quantité phénoménale de morve qui s'accumulait dans son nez. Il attrapa alors le jeune garçon et lui fit un câlin mémorable. Les habitants de Bell Island avaient décidé d'unir leurs forces afin de remercier les Dokugans à leur juste valeur. Le jeune garçon les avaient observés depuis le départ et avait vu que leur navire n'était pas digne d'un bateau pirate. L'idée fut acceptée avec un grand enthousiasme de la part de la population. Ils récupérèrent une caravelle qui était intialement un navire marchand et la modifièrent. De telle sorte qu'il puisse devenir un bateau pirate digne de ce nom. Alors que les Nakamas du capitaine étaient en train de monter à bord comme des enfants découvrant leur cadeau de noël, le borgne fut une nouvelle fois interpelé par le maire. Ce dernier s'approcha alors de Kain, transportant un petit coffret dans ses mains.
Maire: Voici le second présent que nous souhaitons vous faire..
Il ouvrit alors la boîte pour montrer une cloche qui brillait de milles feux. Elle avait été façonnée par les maîtres artisans de Bell Island. Ses couleurs et les pierres précieuses qui avaient été utilisées la rendait unique. Elle était probablement d'une grande valeur.
Maire: Je vous prie de bien vouloir accepter ce présent en hommage à notre amitié. Cela serait un honneur pour nous si vous arrivez à trouver le One piece avec cette cloche à bord de votre navire...
Ce fut avec de nombreux remerciement et avec un sourire honnête que le capitaine accepta le présent. Cette cloche fut placée dans un endroit sacré pour l'équipage. À savoir la cuisine. Elle était accrochée sur le mur, son tintement particulier serait capable de faire éveiller de nombreux souvenirs. La cuisine était en plus une zone où l'équipage irait souvent. Ainsi, grâce à cette dernière, ils feraient participer d'une manière ou d'une autre la population de Bell Island à leurs aventures.
La grande voile du navire avait été peinte en s'inspirant du capitaine. Son aspect le plus marquant était son cache-oeil. Le départ de Bell Island avec le Youthful Demon avait créée en quelques sortes le surnom de borgne. Kain allait désormais pouvoir se faire connaître à travers les océans à bord de son navire et n'allait plus être comparé à un simple touriste. Le tissus fut alors déployé lorsque le vent le permettait. Tout l'équipage s'était regroupé sur le côté du navire en faisant de grands signes. Kain était toujours en train de pleurer de joie et agitait un mouchoir afin de dire adieu aux locaux. La prochaine aventure s'annonçait épique... En effet, leur prochaine destination allait être une île où ils auront à affronter un forcené au grenat et une tireuse d'élite accompagnée d'un drôle animal de compagnie...Mais ça c'est une autre histoire.