Feuille de personnage Niveau: (0/0) Expériences: (0/0) Berrys: 0 B
Dim 18 Jan - 5:33
Chef d’armée : Knightwalker D. Arias
Maréchal : Taka Sayouri
Baltigo, la Terre Blanche, l’île où le vent ne s’arrêtait jamais de souffler ; un vent rebelle et révolutionnaire porteur d’espoir et de promesses. Perdue au milieu de Calm Belt, cet immense continent abritait le centre névralgique d’un mouvement Révolutionnaire unifié, solidaire, réuni autour d’un leader charismatique qui avait réussi ce que personne n’avait pu faire depuis plusieurs siècles. Sa vaste armée était infiltrée partout dans le monde, avait les moyens financiers, techniques et militaires pour s’opposer ouvertement au Gouvernement Mondial. Dernière prouesse en date : attaquer Marineford de front. Knightwalker D. Arias avait fait trembler ce symbole de suprématie militaire, révélant ainsi au monde entier qu’à présent, il faudrait composer avec lui et son armée.
Aspirant dans la paille de son soda, le regard perdu vers l’horizon lointain, il repensait à cette annonce émise par Mijushike, l’illustre chasseur de prime qu’il connaissait très bien. Un homme de son influence pousserait sans aucun doute une vague de jeune chasseur à traquer des primés, ce qui pourrait être un coup dur pour la Révolution. Il repensait aussi à cet étrange appel de Kaiten-Su, quelques heures plus tôt. Cette attaque imminente du Gouvernement Mondial concordait trop avec la récente capture de cette commandante. Sans chercher à savoir si la menace était réelle ou non, il avait de suite ordonné à Taka d’éditer certaines barrières, tout en envoyant des demandes de renfort aux repaires les plus proches. Certains étaient déjà arrivés, d’autres étaient encore en chemin, mais Oulanov restait injoignable.
(Sayouri)- Ils ont franchi les premières barrières depuis une heure. S’ils ne sont pas affectés par la Terreur, ils devraient être au large de l’île d’ici quelques minutes. Ah et euh… j’ai édité les barrières comme tu me l’a demandé.
Pas d’attaque nocturne, ni d’équipe Nord et Sud. Juste une charge frontale à l’Est au petit matin… Aucune des informations annoncées ne s’était avérée vraie au final, prouvant une fois de plus que le Gouvernement Mondial savait y faire en matière de désinformation. Les rebelles chargés de surveiller les côtes leur confirmeraient l’étendue réelle de la menace.
(Arias)- Merci Sayouri, je ne sais vraiment pas ce que je ferais sans toi, répondit-il à la jeune femme qui rougit instantanément.
Bras Droit : Ceresa Yoko
Nebula : Akiko
Nebula : Yorkshire Mendela
Deux étages plus bas, dans un grand salon confortable siégeaient deux invités de marques, tout droit venus du Nouveau Monde. Reçu par la figure numéro 2 des Révolutionnaires, affalée sur une gigantesque chaise adaptée à sa taille de semi-géante. A sa droite, assise à même le sol, l’archère solitaire inspectait une à une les flèches de son carquois tout en caressant de temps en temps. A l’autre bout de la pièce, le trappeur était en proie à d’intenses réflexions, se disant que s’il avait été un facteur homme-poisson il aurait pu facilement piéger la reine de l’île des hommes-poissons.
(Mendela)- Vous savez, j’ai actuellement une bombe dans mon slip qui pourrait tuer tous les individus de cette pièce.
(Akiko)- Pire phrase de séduction de tous les temps.
(Mendela)- Ce que je veux dire c’est que vous devriez allez au bout des choses quand vous fouillez vos alliés. Je n’ai eu qu’à accepter de venir ici seul et non armé pour que vous me fassiez confiance.
(Akiko)- Les hommes sont des baratineurs, les femmes sont des hypocrites.
(Mendela)- Ah, les êtres humains. C’est fascinant de voir comment vous êtes capables d’accorder votre confiance à autrui si facilement.
(Akiko)- On n’a besoin de personne d’autre de toute façon, n’est-ce pas Chidori ?
Le poussin jaune géant couché dans un coin de la pièce se contenta d’un faible cri en guise de réponse à sa maitresse. Lasse d’avoir à materner les deux pirates depuis leur arrivée, Yoko ne se fatiguait même plus à leur répondre et attendait simplement que l’escargophone sonne pour qu’on lui autorise à libérer les forbans.
Capitaine de Division : Kennenga Dongsu III
Rien de tel qu’un parfait au poulpe pour commencer la journée. Ce breuvage à la composition douteuse n’avait pas beaucoup de fan parmi les Révolutionnaires. Dongsu lui-même ne le buvait pas par plaisir mais par obligation. Il avait essayé d’arrêter et eut alors l’agréable de surprise de voir débarquer dans sa chambre ce matin-là un nuage fluorescent. Il l’avait regardé avec étonnement pendant une trentaine de secondes, sans que le nuage ne manifeste la moindre réaction. Puis soudain, une puissante voix grave avait résonné directement dans sa tête : « RIEN DE TEL QU’UN PARFAIT AU POULPE POUR COMMENCER LA JOURNEE », suite à quoi le nuage avait disparu. La première réaction des gens étrangers au Nouveau Monde à l’évocation de cette histoire était de se poser des questions sur la nature du nuage, ou le parfait au poulpe, ce qui faisait bien rire Dongsu Kennenga III, qui savait comme toute personne sensée qu’il était totalement stupide d’essayer de comprendre le fonctionnement du monde.
(Dongsu)- Il semblerait que l’un des navires s’est détaché de la flotte principale, dit-il en manipulant les leviers pour ajuster le jeu de lentilles.
Quand on lui demandait s’il était un chien ou bien un homme, Dongsu répondait en plongeant ses yeux grands ouverts dans ceux de son interlocuteur, avant de se mettre à trembler pendant vingt-trois secondes. Il était Dongsu Kennenga troisième du nom, héritier de son père Dongsu Kennenga II, lui-même héritier de sa mère Dongsu Kennenga première. A son vingtième anniversaire, alors qu’il n’était pas coutume dans la famille d’offrir des cadeaux, son oncle Gilfoyle lui avait fait parvenir un immense colis à l’intérieur duquel se trouvait P800-SE, un être mécanique haut de quatre mètres, pilotable directement depuis l’intérieur.
(Dongsu)- P800-SE vous souhaite la bienvenue !
A ces mots, il cibla le navire avant d’appuyer sur de nombreux boutons. L’immense machine ejecta via plusieurs orifices une nuée de cadavres d’animaux en tout genre vers l’embarcation. Lapins, veau, kangourou, chèvre, chien, chat, mouton, brebis, varans et autres réjouissances. Les corps en putréfaction étaient farcis en explosifs censés se déclencher au moindre contact. Fier de cette entrée en matière, Dongsu Kennenga III prit une nouvelle gorgée de son étrange breuvage et grimaça. Décidément, rien de tel qu’un parfait au poulpe pour commencer la journée.
Par défaut, l'ordre de passage est donc le suivant : Nakata Fenice – Mike Tay Vous êtes à bord d’un navire de la Marine qui faisait partie de la flotte, mais qui s’est séparé de cette dernière pour accoster au Sud-Est de l’île. L'île est entourée d'une "zone" où tous ceux qui s'y trouvent sont pris d'une terreur extrême. Chairoka, qui se trouve à bord, utilise son pouvoir pour vous rendre tout simplement incapable de ressentir la peur. Le délai est toujours de 72 Loooooooooongues heeeeeeeeeeures dont il ne faut paaaaaaaaaas hésiter à se servir parce que vous n’êtes que deux (pour l'instant). A chaque fin de tour vous aurez les actions des PI gouvernementaux qui précèderont le post des PI révo. Dongsu Kennenga III pilote une sorte de mécha de 4m. Il se trouve derrière une barrière invisible qui bloque tout ce qui n’est pas révolutionnaire.
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PNJ (Révolutionnaire)
Fenice Nakata
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Race : Humain
Équipage : Tengoku no Seigi
Feuille de personnage Niveau: (52/75) Expériences: (879/1000) Berrys: 2.235.426.002 B
Lun 19 Jan - 0:24
Opération Terre Blanche. ♠
❝ S'ils sont plus grands que nous... ils ont les pieds aussi bas que les nôtres. ❞
Présentation brève du personnage • Nakata Fenice est un forban connu à travers le Monde pour être devenu récemment un membre du groupe des puissants Schichibukais. Maudit du fruit du Phoenix, il est craint à travers le monde. En tant qu'ancien agent du Gouvernement Mondial, il recherche ardemment la justice et l'égalité. Capitaine d'un équipage, il chérit ses camarades plus que tout au monde et ne pardonne aucune agression extérieure. Amoureux des arts et de la nature, il passe la majeure partie de son temps libre à penser et à exercer.
Résumé des précédents RPs • Suite à la réunion et à la brève discussion que Nakata mena avec l'un des directeurs des Cipher Pol, l'offensive est menée droit vers Baltigo, dans l'objectif de faire tomber la Révolution une bonne fois pour toute. Mais si le plan semble légèrement modifié, la Révolution garde le privilège d'entamer les hostilités...
Présentation brève du personnage • Holly Wate est une jeune pirate recrutée par Nakata sur South Blue. Elle l'a accompagné à maintes occasions, comme pendant la Grande Guerre ou la conquête de Graou Island, et est devenue une membre à part entière de l'équipage. Dernier bastion de la délicatesse au sein d'un équipage de fous, elle s'est assagie suite à de récentes mésaventures et en est revenue plus forte et déterminée à protéger ceux qu'elle aime.
❝ Laisse-moi raconter ❞
Comme il avait été convenu durant la réunion, les effectifs de la marine et plus largement du Gouvernement Mondial mobilisés pour cette mission suicide étaient tout bonnement stupéfiants. Des hordes de navires de guerres, cuirassés et armés jusqu'aux dents, saignaient la mer et transperçaient les vagues en faisant régner dans leur sillon leur implacable et indiscutable justice. S'il avait eu à plusieurs reprises l'occasion d'observer des rassemblements de forces gouvernementales, Nakata n'avait jamais été plongé au cœur d'une si puissante offensive. A vrai dire, il commençait même à se demander si une telle tentative avait déjà eu lieu, dans l'histoire de la marine... Il s'agissait en effet de renverser leur plus grand et terrible ennemi depuis bien des décennies. Lui porter un coup bref, fatal, en visant la gorge et aussi promptement que possible... Même si la chose, sous certains aspects, avait de quoi le motiver et le booster d'adrénaline, il n'en restait pas moins relativement impressionné devant une telle armada. Mais bon, quoi de plus normal ? Le Schichibukai n'était à vrai dire même pas certain que les marines eux-mêmes puissent assimiler la totale portée de la chose... Il s'agissait là d'une bonne partie de cette monumentale armée, capable de terrasser et de soumettre la moitié du monde humain, après tout. Quand le bateau sur lequel il se trouvait vira de bord, changeant soudainement de cap, le musicien comprit que les choses sérieuses n'allaient pas tarder à commencer. Il commença donc à pointer son regard sur la Terre Blanche, à l'horizon, trépignant d'impatience et de l'envie de se joindre à la bataille aussi rapidement que possible. Mais qui diable pouvait lui en vouloir ? Il était un homme d'action, un bandit des mers qui n'avait plus cessé de combattre depuis près d'une dizaine d'années... Et puis, c'était de toute façon tout ce qu'on lui demandait : d'affronter les ennemis de l'ordre et de les vaincre aussi impitoyablement que possible. Comme quoi, le Fenice n'aurait jamais fini de s'étonner à remarquer que la cruauté, lorsqu'elle se trouvait du bon côté, était généralement plébiscitée et encouragée...
Le capitaine de Tengoku no Seigi n'eut toutefois pas réellement le temps de songer à tout cela plus longtemps : en effet, le Quartier de la Révolution prenait d'ores et déjà les devants, comme l'indiquait l'actuelle pluie de cadavres qui se dirigeait droit vers eux. Tout sourire, l'artiste se mit à courir sur le pont, parvenant bien rapidement au niveau du bastingage sur lequel il posa un pied sans cesser sa course. Le blondinet bondit alors avec une ferveur surprenante, d'immenses étendues azurées prenant immédiatement place là où auraient normalement dû se trouver ses bras, lui permettant alors de s'élever dans les cieux plus fermement que jamais. Prenant la lourde décision de faire ce qu'on attendait de lui, à savoir protéger ses compagnons d'arme, Nakata ne tarda pas à hurler, tout en fondant droit vers les projectiles improvisés :
Hanare dan !
Si l'objectif initial du combattant était tout simplement de percuter les carcasses pour les renvoyer fermement à l'envoyeur, il n'en fut rien : en effet, ses jambes, qui se mouvaient à une vitesse vertigineuse, firent éclater les cadavres les plus proches de lui, qui eux-mêmes firent exploser ceux qui se trouvaient à côté d'eux, et ainsi de suite. Une véritable déflagration naquit alors au milieu des cieux, faisant temporairement disparaître le Phoenix dans un nuage de fumée opaque et sombre. Malheureusement, il en fallait plus pour terrasser un mythique : ce dernier battit des bras énergiquement, ou plutôt des ailes, et dissipa momentanément ce masque de fumée tout en souriant avec arrogance à l'intention du robot géant, à quelques centaines de mètres de là. Le Fenice déclara alors quelques mots, même s'il n'était pas certain que qui que ce soit ne puisse les percevoir :
C'est un piètre amuse-gueule que voilà... J'espère que ce robot ne coûte pas trop cher, j'ai horreur des destructions futiles. Seigi no kuchibashi !
Impertinent et grandiose, arrogant et puissant, Nakata se révéla être un parfait acteur pour de telles prémices. Ses jambes se changèrent en pattes aussi bleutées que ses ailes tandis que son corps en lui-même arborait désormais une forme volatile plus propice au vol. Son nez et sa mâchoire se déformèrent jusqu'à donner un bec, et le Schichibukai s'élança alors violemment droit vers son ennemi, dans le but de tout simplement passer au travers. Triste ironie, le nom de cette offensive signifiait "Bec de la justice". De quoi en irriter plus d'un. Quoi qu'il en fut, si ce pauvre capitaine de division ne prenait pas rapidement la décision de s'écarter, il risquait de voir une créature mythique de près de deux mètres d'envergure lui passer littéralement au travers. En effet, pour s'assurer de pouvoir bien transpercer la montagne d'acier, le blondinet qui n'en était d'ailleurs plus un avait recouvert son bec de haki de l'armement...
Rien de telle dans une bataille que de faire couler le premier sang.
Called to the ring, Taking me round by round It hurts and it stings, Taking me down, down, down You think that you caught me, I can hear you taunt me Fractured and I'm falling down, My enemy is watching me bleed
But I'm not dead yet So watch me burn.
Fenice Nakata
Sabor
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Lun 19 Jan - 12:06
Opération Terre Blanche
With
Nakata Fenice
BREF ... • La réunion étant terminée, Mike a donc patienté que la guerre commence.
Dans le RP : Mike pousse des cadavres et en fait exploser à distance, ainsi, il forme un moyen pour Nakata de se camoufler quelques instants avant d'attaquer pour qu'il puisse jouir d'un effet de surprise !
" Ça commence fort ! "
Mes yeux s’ouvrent en grand alors que je sursaute, le crâne et le dos en sueur … J’ai dormi ? Vraiment ? A un moment pareil ce n’est pas vraiment une chose que l’on pense faire ou que l’on souhaite faire pourtant … Soupirant, je parcours la pièce du regard, ayant un faible espoir de voir Erwin apparaître mais non, rien. Je suis éternellement seul depuis quelques heures si ce n’est le fait que l’on m’observe tout le temps … Peu importe l’endroit où je vais, je sens que l’on observe et c’est dérangeant, j’ignore comment font les grands, tout ce qui est Amiral ou je ne sais quoi de très bien placé hiérarchiquement, ils doivent avoir une tonne de personne aux fesses pour les épier du regard ou les surveiller ... N’arrivant pas à sortir de mes songes, je me dirige vers un évier où je laisse l’eau couler quelques instants avant de me passer un coup sur le visage, un peu d’eau fraiche fait du bien en tout cas, puis, je commence à monter sur le pont, les mains et le visage encore humide, quand mes mains se plongent dans mes poches, sentant que j’ai quelque chose dedans.
-Oh, Wave.
Je commence à sourire en revoyant le mot qu’elle m’avait laissé avant que je ne quitte la réunion. Sacrés personnages ces Cinq Légendes que Erwin prend pour des super-héros, seulement, je n’ai vraiment eu affaire qu’à trois d’entre elles mais c’est Wave que je ne dois pas décevoir, elle semblait redevenir une enfant en pensant au fait d’obtenir un Pacifista et vu qu’à l’heure actuelle je suis forcé d’aider la Marine, je pense qu’ils peuvent bien me dédommagé d’un robot en sachant qu’ils n’ont même pas versé la seconde moitié de la prime de Kotaro, ce sale lézard que l’on a livré. En tout cas, j’espère que Blanche a bien planqué l’argent, dès la fin de cette bataille, je retourne sur Micqueot afin d’installer un système de sécurité, on ne sait jamais … Imaginons que Micqueot se fasse attaquer ?
Enfin arrivé sur le pont, m’étant arrêté dans les escaliers pour regarder le petit mot de la bleue et le ranger par la suite bien au fond de ma poche, je prends ma flûte en main, réalisant que je tremble presque. Il est vrai que c’est bel et bien la première fois que je suis seul et ce n’est pas pour me rassurer. J’ai toujours eu quelqu’un sur qui compter, peu importait les problèmes mais là, sans Aria pour me donner la force de croire en ce que je fais, ni Blanche pour me soutenir, il est vrai que Erwin ne serait pas de refus, il a ce truc en plus qui fait que je me sens confiant, comme si j’aimais le fait que l’on se protège mutuellement. En cet instant, il est étrange que je pense à Pharma’Coop, surtout que nous devons toujours sauver Yugo, ce pauvre gamin est victime des conflits entre la Marine et la Révolution, je ne peux l’accepter …
Alors que mon esprit divague, je remarque que Nakata est sur le pont lui aussi, sûrement en train méditer quand je m’approche de lui étant à quelques mètres avant qu’il n’hurle je ne sais quoi, me précipitant vers la barrière quand il saute dans les airs, se transformant plus ou moins en oiseau avec du feu pour tenter de pousser des … Des cadavres d’animaux ?! Quelle horreur ! C’est donc en grimaçant que je constate que les cadavres volants explosent, pensant que c’est déjà la fin pour mon ami qui vient de subir un grand nombre d’explosions à la suite.
-Nakata ! Non !
Heureusement pour lui, il est expérimenté et puissant, devenant un être entier de feu, un phœnix. Quelle beauté qu’est ce spectacle de voir un oiseau aussi mythique sortir d’une explosion et de sa fumée sans la moindre blessure. Je réalise après quelques instants à admirer le pouvoir de mon ami que le navire est attaqué. Ma tête se tourne vers la terre qui n’est plus très loin, une espèce de gros robot envoie donc des animaux morts explosifs sur nous, c’est donc ça les techniques de combat de la Révolution ? Je hausse les épaules brièvement, laissant mes gants tomber au sol avant de faire un bond sur la barrière puis dans les airs, agitant mes bras pour repousser tout cadavre se dirigeant vers moi et tentant d’en exploser à distance en formant des bulles d’airs qui foncent vers les projectiles, formant ainsi au loin un mur d’explosion et de fumée afin d’aider Nakata. Puisqu’il fonce vers eux, autant qu’il soit un peu caché au maximum et profiter, en plus de sa puissance, d’un effet de surprise.
-Mais … Attends une seconde …
Je réalise encore une chose, est-ce que le robot là-bas est-il un pacifista ?
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Jeu 29 Jan - 9:51
Amiral MidoriTaka : Elkens Camille
Directeur AOI : Aston Finley
Amiral en chef : Asya Lida
Il régnait un silence de plomb à bord du seul navire à avoir pris ses distances avec le reste de la flotte Marine. Ses prestigieux passagers, exceptionnellement réunis pour une opération de grande envergure, n’avaient rien d’un équipage soudé. Chacun avait ses aises quelque part sur le bateau, de préférence le plus loin possible des autres. C’était vrai pour les Shichibukai, mais également pour les différents cadres du Gouvernement Mondial, à l’exception de l’amirale-en-chef qui, à l’aide d’un lien mental établi avec chaque passager du vaisseau de guerre, s’occupait de maintenir une forte hypnose destinée à contrer la terreur artificielle censée frapper les individus non-autorisés à s’approcher de la Terre Blanche.
Ça, c’était la version officielle.
(Finley)- Lida, l’île est en vue et nous sommes attaqués. Est-ce que tu as… ?
(Lida)- J’ai fait du mieux que j’ai pu et le plus proprement possible dans le délai imparti.
(Finley)- Les ordres du vieux…
Alors que certains attaquaient les carcasses explosives pour protéger l’embarcation, Camille Elkens alias Midoritaka, perchée au sommet du mat principal, tira une balle renforcée au Haki destinée à se loger dans la tête du géant métallique qui leur servait d’adversaire. Elle fut ainsi à nouveau témoin du très étrange pouvoir de « La règle » dont Kizaru avait déjà fait les frais plusieurs mois auparavant ; une barrière translucide bleutée bloqua tout simplement la balle qui retomba à l’eau. Elle s’était donc attendue à ce que la Foudre où le Phénix – tous deux précipitamment partis en direction de l’ennemi – soient également stoppés et fut donc surprise de les voir passer au travers de la barrière translucide bleutée.
Membre des Shichibukai : Mozero
Capitaine de Division : Kennenga Dongsu III
Mozero n’avait pas cherché à bloquer quoi que ce soit. Aux premiers tirs il s’était jeté à l’eau, trop excité à l’idée d’avoir de l’action après tant de blabla inutile. Il était là pour tordre des cous, distribuer des claques et briser des os, le comment du pourquoi de la chose ne l’intéressait pas des masses. Aussi, qu’elle ne fut sa déception lorsqu’il accosta et ne vit qu’une seule cible à bousiller. Pas digne d’une entrée mais le plat de résistance sera plus consistant, s’était-il dit alors que sa main droite commençait à bourdonner. L’instant d’après, dans une effusion d’éclairs verts et de flammes bleues, le robot avait laissé place à un étrange petit personnage qui se contenta de fixer les deux Corsaires de ses deux yeux globuleux. Mozero l’attrapa par le col tout en parlant à son collègue.
(Mozero)- Primo, c’est moi qui ai le first blood, toi t’as juste l’assist. Deuxio, c’est quoi ce pouvoir qui n’a aucun sens ? Tu peux voler, t’as un bec mais tu fais du feu ? Sûrement un genre de zoan type piaf. J’y connais que dalle mais être capable de parler aux pigeons et de lâcher ses fientes sur les gens ça doit être cool, dit-il sans même regarder son interlocuteur, trop occupé à refaire le portrait de sa victime.
Il remarqua alors une étrange clé à molette dépassant de la poche du chien en peignoir sur laquelle on pouvait lire : QG. Profitant de ce court moment d’inattention, Dongsu empoigna ladite clé puis… plus rien. Ils avaient disparus. Précédemment en fouillant dans la tête des deux Corsaires, Chairoka y avait trouvé des éléments la poussant à penser qu’ils pourraient tous deux passer la barrière – ce qui, en cas de pépin aurait pu s’avérer utile. En prenant l’initiative de la sorte, ils agissaient donc, sans vraiment le savoir, en accord avec son plan.
Membre des Shichibukai : Rasgarat Abel
Membre des Shichibukai : Reina Elisabeth
Le Mystique : Madooka Groogal
Plusieurs minutes plus tard, lorsque le bateau arriva finalement au niveau de la barrière et que le directeur de l’AOI eut terminé de téléporter tout le monde de l’autre côté, le groupe improvisa un rapide camp qui servirait de centre d’opération pendant que Groogal déployait son haki sur l’ensemble de l’île et ses environs. Le reste des Shichibukai n’attendit cependant pas que le mystique soit sorti de sa méditation pour agir et se dirigèrent donc (à haute vitesse bien sûr) vers un étrange empilement de rochers – probablement un autre poste de garde côtier. Le centenaire mit bien cinq bonnes minutes avant de finalement briser son silence, la mine grave.
(Groogal)- Plusieurs éléments me perturbent. Je ne sens pas la voix de Vadim Oulanov, par contre le Trappeur est présent sur l’île, ainsi que cette fillette du Nouveau Monde avec son arc et son oiseau, j’ai oublié son nom…
Ses indications, couplées au schéma de l’île pré établi grâce à leur source d’Impel Down permirent au vice-amiral Yu Sakuraba d’établir un plan plus détaillé de Bartigo qui tenait compte des différentes forces en présence. Vadim Oulanov était absent, Sayouri Taka ainsi qu’une centaine d’autres personnes se trouvait au QG, il y avait également une centaine de voix particulièrement jeunes au Centre de formation dont une plus spéciale mais inconnue, Yoko Ceresa et une dizaine d’autres personnes occupaient le complexe scientifique, Mendela Yorkshire était seul au centre de ravitaillement, enfin la fillette et son oiseau étaient au centre des archives, accompagnés toutefois d’une vingtaine de voix très étranges, assimilables à un troupeau de bêtes féroces au repos.
(Groogal)- Pour Arias par contre… il semblerait qu’il soit à quelques milliers de mètre du sol.
Division scientifique : Benz Lisa
Vice-amiral : Sakuraba Yu
Mais pour cette dernière info, Chairoka et les autres n’avaient pas eu besoin du vieux. En effet tous fixaient dans le ciel ce que certains d’entre eux avaient à tort pris pour une étoile filante… Leur attaque avait à peine débuté que le Révolution contre-attaquait déjà avec force. Sans perdre son sang-froid, Lida chercha les Cinq Légendes du regard, avant de se tourner vers le reste du groupe.
(Lida)- Notre idée a fonctionné, mais la situation n’est pas exactement celle que nous avions prévue. Finley, téléportez les Cinq Légendes auprès de notre flotte. Les Shichibukai pourront retenir les individus puissants mais il va falloir envoyer des renforts un peu partout, je vous laisse gérer ça, Vice-amiral Yu.
(Yu)- Comment sommes-nous censés nous déplacer sur l’île ? Si j’ai bien compris le fonctionnement de la téléportation, le directeur Aston sera incapable de se transporter vers des lieux qu’il ne connait pas.
(Lida)- Il me suffirait de m’introduire dans la tête d’un Révolutionnaire une fois que j’aurai rejoint la flotte… Mais sinon, vous pouvez utiliser les pouvoirs de Mike Tay, dit-elle en désignant ce dernier du menton.
(Lisa)- Je vous ai donné les différents éléments dont l’officier Nowaki aura besoin pour une bombe électrique. Il n’aura qu’à se servir dans vos poches.
Chairoka connaissait avec précision l’étendue des pouvoirs de Mike depuis les premières minutes de la réunion ; ceci expliquait d’ailleurs la raison pour laquelle il était toujours présent – et libre – alors que son binôme était activement recherché. Lisa Benz s’empara ainsi du plan détaillé et y rajouta une multitude d’angles et de distances obtenus via une un lien mental établi par l’amirale-en-chef avec le vieux Groogal, ainsi qu’Aston, qui connaissait du coup les positions exactes de chaque navire de la flotte. Du coup Finley téléporta les uns après les autres chacune des Cinq Légendes, avant de finalement emporter l’amirale-en-chef…
Tous avaient remarqué l’étrange docilité des Cinq Légendes ainsi que leur manque flagrant de vivacité qui contrastait beaucoup trop avec le bruit qu’ils avaient pu faire durant la réunion. Personne cependant n’avait cherché à connaître avec précision la cause de ce changement brutal de comportement, par désintérêt pour certain, ou par peur de creuser au mauvais endroit pour d’autres. En tout cas, ceux dont le leader s’était montré dubitatif quant à cette opération étaient sur le point de faire face à Knightwalker D. Arias.
Directeur du CP9 : Shadow
Capitaine exécuteur : Trawley Ferdrik
(Yu)- Je suis donc aux commandes. Amiral, j’aimerais que vous restiez ici au cas où l’ennemi nous attaquerait. Lisa, préparez les Alphabetos. Quant à vous Tay, j’ai plusieurs instructions à vous donner.
Elles étaient simples, tout ce que le maire de Micqueot avait à faire était de pousser. Il devait pousser une dizaine d’exécuteurs de l’AOI ainsi que trois immenses boites en acier, chacune ornée d’un numéro de série, vers le QG. Enfin, il devait aussi pousser le Capitaine exécuteur de l’AOI ainsi que le Directeur du CP9 vers la salle des archives. S’extirpant alors de la troisième boite, les mains couvertes de taches, Lisa Benz réajusta ses lunettes.
(Lisa)- Pacifistas Alphabetos C, P et U opérationnels.
Pas de résumé é_è
Nakata : ce mini-casse tête/dilemme que ça a été de choisir entre t'imposer tout ou te laisser libre... J'ai naturellement opté pour la seconde solution et donc dans ce rp t'as quatre possibilité. (1) Tu es "téléporté" avec Mozero au QG, (2) Tu attends les autres et avec les Shichis vous partez défoncer le poste avancé, auquel cas tu pourras choisir n'importe quelle destination autre que le QG, (3) Tu ne pars pas avec les Shichis et décide de rester au camp, loin des problèmes, (4) aucun des trois précédents, tu boycottes l'anim' et décide de poster comme ça te chante, quitte à ce que se dernier se débrouille pour que le tout reste cohérent (genre se proposer en héros pour aller sauver les marines de l'autre côté)
Mike : Juste pour te rappeler la situation actuelle. Ton perso est DANS LE FLOU concernant Erwin.
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Jeu 29 Jan - 10:18
Nebula : Yorkshire Mendela
Centre de Ravitaillement
(Mendela)- Je demande l’autorisation d’utiliser des armes.
- Refusé…enfoiré, répondit-il en crachant sur le pirate.
Mendy essuya patiemment le glaire qui coulait sur son masque et laissa retomber le révolutionnaire en sang, avant de se diriger vers la femme qu’il avait identifié comme étant la maitresse de l’ensanglanté. Plaçant alors sa main au niveau de son cou, il réitéra sa demande, sur un ton toujours aussi monocorde.
(Mendela)- Je demande l’autorisation d’utiliser des armes.
- Non ! Relâche-là ! Pourquoi t’en prendre à nous, pourquoi retourner ta veste ? On ne t’a rien fait !
(Mendela)- Tu voudrais comprendre. Grisé par ta condition humaine, tu cherches la solution à cette énigme, tout en étant parfaitement conscient qu’elle ne changera en rien le sort qui t’attend si tu réponds mal à ma requête : je demande l’autorisation d’utiliser des armes.
- Va crever, saleté de pirate !
Yorkshire savait que ce serait difficile, mais pas à ce point. La torture n’avait pas marché, tuer un à un les subalternes devant les yeux du responsable n’avait pas marché non plus. Cette femme étant la dernière d’entre eux, il fut alors contraint à changer de méthode. N’était pas esprit piégeur qui voulait et cette tâche n’était pour lui qu’une sorte de jeu auquel il gagnait à tous les coups.
Bras Droit : Ceresa Yoko
Complexe scientifique
Des blouses blanches en mouvement dans toutes les pièces, obéissant aux ordres vociférés par la figure d’autorité en charge du complexe, voilà comment décrire l’ambiance qui régnait parmi les laboratoires, les salles d’assemblages et autre locaux destinés à toutes sortes de choses. La réaction pouvait paraitre excessive mais la Marraine de Sagev ne voulait pas laisser au Gouvernement Mondial la moindre miette de son travail. De toute façon, les plans, les formules et les schémas suffiraient à réitérer l’exploit autre part dans le monde, plus tard.
(Yoko)- Emmenez de nouveaux caissons pour y mettre tout le matériel et brûlez toutes les blouses blanches non utilisées.
- Vous pensez vraiment que nous n’avons aucune chance de gagner ?
(Yoko)- Que l’on gagne ou que l’on perde, nous ne pouvons pas rester sur cette île. Ce serait trop risqué. De plus, il vaut mieux être prêt à plier bagage au plus vite si Arias venait à périr, lâcha froidement la semi-géante en s’exprimant au subalterne qui devait lui arriver à hauteur des genoux.
Maréchale : Elpa Andromède
Centre de Formation
L’adolescent empoigna son sabre en bois et chargea à nouveau le maréchal qui lui servait de professeur. Nullement impressionnée, l’archère esquiva l’enchainement d’attaque avec la grâce d’une ballerine, avant de prendre ses distances d’une série de bonds arrière avant de décocher une ultime flèche vers le front de son jeune adversaire, ce qui mit alors fin au combat. Andromède aida l’élève à se relever sous les applaudissements du public massé autour de cette salle d’entrainement.
(Andromède)- Vous applaudissez, mais dans d’autres circonstances, cette flèche lui aurait été fatale. Si je vous ai tous convoqué ici ce n’est pas pour cette courte démonstration mais bien pour vous briefer sur la situation actuelle. Vous n’êtes pas sans avoir que l’île en état alerte depuis hier soir et il est fort probable que vous soyez amenez à combattre le Gouvernement Mondial dès aujourd’hui.
Age moyen dans la pièce : douze ans. Certains accueillirent la nouvelle comme l’occasion de faire enfin leurs preuves. Pour d’autre – la majorité – l’annonce avait un côté « fin du monde » particulièrement déplaisant. Face à toutes ces petites têtes inquiètes et apeurées, Andromède Elpa abandonna son air sérieux pour prendre un ton beaucoup plus doux, presque maternel.
(Andromède)- Ne vous en faîtes pas, jamais Arias ne vous enverra en première ligne. Tant que vous resterez au sein du Centre, il ne pourra rien vous arriver.
Phrase qui demeurerait vraie aussi longtemps que Sayouri resterait vivante et consciente.
Nebula : Akiko
Son compagnon : Chidori
Centre des Archives
Cette vaste bibliothèque aux rayons remplis de bouquins et autres documents écrits en tout genre n’avait pour ainsi dire pas ou presque pas de personnel attitré. Il n’y avait de toute façon pas énormément de fréquentation en dehors d'Arias et de quelques rares Maréchaux ou Commandants, qui s’y aventuraient de temps en temps pour en extraire des infos qu’ils faisaient ensuite circuler un peu partout dans le monde, aux repaires de l’armée Révolutionnaire qui le souhaitaient. Ceci était d’ailleurs la principale fonction de Bartigo, qui se démarquait ainsi considérablement d’une vulgaire planque de pirate. Pas de grand effectif militaire, pas d’imposant QG ni de lieu armé et excessivement protégé, juste un gros relais de communication, un phare, un lien unissant les Révolutionnaires du monde entier.
Peu de fréquentation, pas de personnel, cela n’était pas tout à fait exact. D’étranges entités s’occupaient effectivement du Centre des Archives sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Ces dernières, amenées par Arias lui-même depuis une très étrange île du Nouveau Monde n’avaient ni nom ni forme officielle connue. Ainsi pour les habitants de Baltigo il était de coutume de les appeler « les bibliothécaires ». Seule une vérité était connue à leur sujet : ils ne supportaient pas le bruit d’une intensité supérieure à celle d’une conversation à voix basse. Hausser le ton suffisait à les réveiller et dans ces cas-là, il valait mieux avoir un excellent sprint.
Trop occupée à lire une série de magasines dédiés aux femmes en couple datant d’un demi-siècle, Akiko n’avait pas encore pu rencontrer l’un de ces mystérieux gardiens, de même pour son Thunderbird de compagnie affalé sur une table, l’esprit vagabondant au pays des rêves.
Maréchale : Taka Sayouri
Quartier Général
De l’extérieur, une série de bâtiments blancs pas très imposants au milieu desquels avait été aménagée une sorte de place pavée : la Place Blanche ; l’ensemble semblait émerger soudainement du désert rocailleux qu’était l’île. A l’intérieur, un imposant complexe s’étalant sur plusieurs niveaux sous-terrain, où de nombreux groupes servaient de relais pour toute une série de communications partout dans le monde. Une attaque à Area Eleven, un navire coulé à Berk Town, une tentative déjouée à St Urea, une menace d’éruption sur Friends Island, une communication interceptée à Kaiten-Sû, un capitaine de division arrêté à Alabasta, etc… Le tout munit d’une importante quantité de Den Den Muchi blanc.
Le QG c’était aussi un important réseau de couloir, de porte et de salles en tout genre, repos, bureau, conférence – avec estrade et tableau noir, le tout bien aménagé mais très peu décoré et surtout sans fenêtre. Seules exceptions à cette dernière règle, les bureaux des maréchaux placés aux sommets des parties émergées des différents bâtiments, dont les balcons offraient une vue sur la place ainsi que sur l’horizon (mais pas sur la mer, bien trop éloignée pour être vue d’ici).
Ainsi, Sayouri Taka, aux premières loges pour voir apparaitre Dongsu au centre de cette place Blanche fut assez surprise de constater que le capitaine de division en peignoir n’était pas seul. Sous les auspices de cette barrière translucide verdâtre qui entourait la zone, elle alla directement à la rencontre des nouveaux venus en bondissant depuis son balcon.
(Sayouri)- Le Gouvernement Mondial envoie ses chiens faire le sale travail ? Sans mauvais jeu de mot Dongsu.
En guise de réponse, Dongsu se contenta de fixer la Maréchale avec ses grands yeux, avant de se mettre à trembloter avec vigueur pendant vingt-trois secondes.
(Sayouri)- Autant prévenir de suite : la violence ne sera pas tolérée ici, dit-elle en pointant du doigt le ciel teint en vert par la barrière disposée autour du quartier général.
Ce post ne fait qu'introduire les différents lieux de l'île. A noter que chacun de ces lieux est entouré d'une barrière spécifique et est donc régi par une règle. J'ai plus ou moins explicitement révélé chaque règle durant le post.
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PNJ (Révolutionnaire)
Fenice Nakata
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Race : Humain
Équipage : Tengoku no Seigi
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Ven 30 Jan - 0:52
Opération Terre Blanche. ♠
❝ S'ils sont plus grands que nous... ils ont les pieds aussi bas que les nôtres. ❞
Présentation brève du personnage • Nakata Fenice est un forban connu à travers le Monde pour être devenu récemment un membre du groupe des puissants Schichibukais. Maudit du fruit du Phoenix, il est craint à travers le monde. En tant qu'ancien agent du Gouvernement Mondial, il recherche ardemment la justice et l'égalité. Capitaine d'un équipage, il chérit ses camarades plus que tout au monde et ne pardonne aucune agression extérieure. Amoureux des arts et de la nature, il passe la majeure partie de son temps libre à penser et à exercer.
Résumé des précédents RPs • Suite à la réunion et à la brève discussion que Nakata mena avec l'un des directeurs des Cipher Pol, l'offensive est menée droit vers Baltigo, dans l'objectif de faire tomber la Révolution une bonne fois pour toute. Mais si le plan semble légèrement modifié, la Révolution garde le privilège d'entamer les hostilités...
Présentation brève du personnage • Holly Wate est une jeune pirate recrutée par Nakata sur South Blue. Elle l'a accompagné à maintes occasions, comme pendant la Grande Guerre ou la conquête de Graou Island, et est devenue une membre à part entière de l'équipage. Dernier bastion de la délicatesse au sein d'un équipage de fous, elle s'est assagie suite à de récentes mésaventures et en est revenue plus forte et déterminée à protéger ceux qu'elle aime.
❝ Laisse-moi raconter ❞
Malheureusement, mademoiselle, je crains fort que l'immunité dont vous semblez jouir ne puisse vous sauver bien longtemps. Il faut admettre que le Gouvernement a le chic pour donner du poids à ses offensives de masse.
Le blondinet qui s'était jusque là contenté de demeurer les bras croisés et les paupières fermées adossé à l'autre côté du mur, dans le couloir qui menait à cette petite salle d'entraînement, se dévoila dans l'encadrement de la porte, posant son épaule gauche sur le battant de celle-ci, dans une attitude qui manquait effrontément d'hostilité. Le léger sourire tristement navré qui demeurait sur les lèvres de Nakata en disait long tandis qu'il balayait l'assemblée du regard : même si les adultes devaient accepter que leurs actes puissent amener de sévères réprimandes, il avait un léger pincement au cœur en ce qui concernait ces jeunes là. Après tout, il aurait tout aussi bien pu se trouver à leur place, s'il était né sur Baltigo plutôt que sur South Blue... Toutefois, si le Schichibukai avait pu saisir le sens des dires de la maréchale un peu plus tôt, c'était tout simplement parce que malgré son apparence décontractée et emplie de quiétude, il demeurait constamment sur ses gardes. Son haki de l'observation lui avait permis de comprendre les intentions de la femme vis-à-vis de son élève... Glissant ses mains dans ses poches, démontrant une nouvelle fois qu'il n'avait aucune intention hostile, le Phoenix tenta de retrouver la voix de Mozero et de Dongsu au milieu de ce brouhaha ambiant. Malheureusement, il se heurtait encore et toujours à un échec cuisant : son haki était encore trop naissant pour qu'il ne puisse traquer un tel déplacement, qui lui avait d'ailleurs paru à la limite de la téléportation, et il n'était pas non plus capable de reconnaître une voix après l'avoir entendu si brièvement. Ainsi, le zoan mythique craignait qu'il ne doive se cantonner aux moyens de recherches habituels, ceux qu'il utilisaient auparavant, pour retrouver la trace de son prétendu comparse et de cette cible qu'il lui avait récemment volé. Avec un soupir d'exaspération, portant sa main droite à sa tempe pour la masser lentement, le Fenice sembla se désintéresser un bref instant des élèves et de la gradée révolutionnaire, priant tout simplement pour qu'aucun envoyé du Gouvernement Mondial n'ait la fâcheuse envie de venir les embêter directement. Ils avaient à parler... Mais de toute façon, le garçon semblait pour le moment débarrassé de la foudre, ce qui, en soi, était une très bonne chose.
FLASHBACK.
L'aide fournie par Mike, bien qu'elle ne fut pas franchement nécessaire, lui facilita grandement les choses. Le phoenix se promit de le remercier en temps voulu tandis que son corps enflammé traversait soudainement le corps métallique, le pourfendant violemment, accompagné de mystérieux éclairs verdâtres. Une fois cette opération menée à bien, le jeune blondinet posa pieds à terre, reprenant une apparence humaine, et découvrant le chien à la place du robot ainsi que l'un de ses collègues, non loin de là, bien décidé à lui piquer sa première cible. Le forban se rapprocha de l'autre criminel, une veine battant sur sa tempe tandis qu'il rétorquait avec agacement :
Tu te sens puissant avec tes étincelles ? Comme si j'allais te laisser te faire plaisir avec ce pauvre clebs... Je sais que tes goûts sont douteux, mais si tu le souhaites vraiment, je peux te démembrer en même temps que...
Pouf, disparu. Le chien et l'autre Schichibukai avaient tout bonnement disparu du champ de vision de Nakata qui, de prime abord, cru à une étrange farce. Il pivota sur lui-même en usant de son fluide de l'observation, mais ne trouva rien ni personne. Littéralement évaporés. Il se mit donc en route dans une direction aléatoire, et se fraya un chemin en évitant soigneusement les combats inutiles, parvenant bien rapidement au centre d'entraînement où il entendit les voix d'Andromède et des enfants. La suite s'imposait d'elle-même.
FIN DU FLASHBACK.
Le maudit se retrouvait donc directement face à l'une des cinq plus hautes figures d'autorité de l'armée de la Révolution. Cette femme était capable de prendre la tête de tout un segment de cette imposante masse de combattants pour les mener contre les troupes du Gouvernement Mondial... Ça n'était pas rien. Mais comme l'heure n'était pas forcément à l'humour et à l'humour foireux, le Fenice se retint de siffler d'admiration et d'arborer un faciès amusé, reprenant la parole dans la plus grande des consternations :
Je vais faire bref, je n'ai que peu de temps devant moi. Le Gouvernement laisse une certaine marge d'action aux Schichibukais, mais je doute que leur patience ne soit optimale en ce qui me concerne... Pour le moment, tout du moins. En bref, donc : je ne suis pas votre ennemi, je ne suis venu là qu'à cause d'ordres et si je conçois le fait que certaines pertes seront de toute façon à déplorer, j'aimerais autant que possible éviter d'y mêler des enfants. Votre mort à vous non plus n'est pas nécessaire, Elpa.
L'utilisation du patronyme était toujours un bon moyen de prouver qu'il la connaissait sans aller dans les détails. Puisqu'il pratiquait l'adage "Connais-toi toi-même" depuis deux bonnes décennies, le jeune garçon passait désormais son temps à se renseigner sur ses adversaires... Et encore plus sur ses hypothétiques alliés. Mais comme son temps était compté, l'artiste ne marqua une pause qu'un bref instant avant de désigner un groupe de marmots constitué dans la salle d'un coup de menton :
Mais il y a un moyen de vous innocenter, et de vous sauver. Tous. La législation du Gouvernement Mondiale, stricte, crée un fossé entre tous les représentants des diverses branches, tant et si bien que les marines ou l'AOI n'ont pas grand chose à dire à propos de nos actions, les Schichibukais. Et c'est là que ma proposition intervient. Je peux vous sauver, tous, en vous faisant passer pour mes subordonnés. J'ai un moyen de vous faire quitter l'île en toute sécurité, grâce à un ami. Je possède également une île, Graou Island, où vous saurez vous ressourcer en attendant de pouvoir reprendre votre vie. Le voyage risque d'être long, mais en finalité, vous serez indemnes.
Au moins, personne ne pourrait reprocher à Nakata de faire dans la dentelle, ce jour-là. Il ne comptait pas s'arrêter en si bon chemin, puisqu'il savait pertinemment que la maréchale serait sur ses gardes et craindrait qu'il n'exige une compensation. Il enchaîna donc rapidement, levant ses deux mains à hauteur de son torse, comme s'il souhaitait leur prouver une bonne fois pour toute qu'il n'avait aucune intention hostile :
Et sauf si vous ne souhaitiez m'aider à l'avenir, je n'exigerai aucune contrepartie. A vous de savoir si vous pouvez me faire confiance ou pas...
Malgré le fait que cette proposition pouvait apparaître comme étant particulièrement louche aux yeux d'une personne constamment sur ses gardes, le blondinet était plutôt confiant quant à ses chances de réussites. Andromède devait bien comprendre que si elle prenait son temps ou qu'elle refusait la proposition, les gamins sous ses ordres risquaient de tous y passer. Par conséquent, il lui fallait prendre une décision, et rapidement de préférence... Alors, allait-elle prendre le risque de suivre le Phoenix, au risque de mourir, ou celui de les affronter, lui et le reste des justiciers avec la certitude d'y laisser sa peau ? Le Fenice espérait avant toute chose qu'elle fasse preuve de raison et de perspicacité. D'autant plus qu'elle pourrait comprendre facilement que ce sauvetage pouvait également lui profiter : il pourrait montrer à tous les révolutionnaires du Monde entier qu'il n'était pas leur ennemi... Et ce au nez et à la barbe des représentants de l'ordre. En tout cas, si elle acceptait, le maudit n'espérait qu'une chose : qu'il soit en mesure de trouver Mike rapidement... Et qu'il accepte de l'aider, évidemment.
Called to the ring, Taking me round by round It hurts and it stings, Taking me down, down, down You think that you caught me, I can hear you taunt me Fractured and I'm falling down, My enemy is watching me bleed
But I'm not dead yet So watch me burn.
Fenice Nakata
Sabor
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Dim 1 Fév - 18:11
Opération Terre Blanche
With
Nakata Fenice
BREF ... • La réunion étant terminée, Mike a donc patienté que la guerre commence.
Dans le RP : Mike pousse donc tout le monde comme demander et part s'isoler avec un Pacifista.
" Quelqu'un a commandé un Pacifista ? "
Alors que Nakata disparaît dans la fumée, un sourire confiant se dessine sur mon visage, fier d’avoir pu aider un ami alors que je descends de la barrière sur laquelle je suis retombé suite à mon attaque, me tournant alors vers le pont, ne voyant plus vraiment la côte de là où je suis, du moins, ne voyant plus le robot qui pourrait être un pacifista, ce dernier étant entre les mains de Nakata et de son rival. Rapidement, un homme arrive, commençant à téléporter tout le monde un peu comme Erwin est capable de le faire. Chose très étrange d’ailleurs, depuis la veille, je n’ai pas de nouvelle de mon ami et l’homme-là, qui était à la réunion si je me souviens bien, a le même pouvoir. Mes sourcils se froncent, soit Erwin a été tué et donc l’homme a récupérer son pouvoir, soit … Il n’y a pas d’autres solutions dans ma tête, un brin paranoïaque, je tente de parler à l’homme une fois que les consignes sont données, voulant en savoir plus. Marchant à présent sur l’île de Baltigo, étant habitué aux téléportations maintenant, je m’approche donc de l’homme au cache-œil et à la moustache, déglutissant un instant, étant tout de même impressionné.
-Qu’avez-vous fait de mon ami, Erwin Dog ? Je ne l’ai pas vu depuis hier soir et là je constate que vous avez son pouvoir alors … Soit vous l’avez tué et vous avez rapidement retrouvé son fruit du démon, soit … Non, il n’y a pas d’autres solutions à ce que je sais …
Mon regard ne quitte pas l’œil de l’homme, il peut clairement voir que je ne suis pas à l’aise mais il ne sait sûrement pas que je suis bel et bien déterminé à savoir où est mon ami. Quelques instants après, une jeune femme explique que les pacifistas sont prêts. Elle attire mon attention à ses dires mais j’évite de le montrer, soupirant et demandant si tout le monde est prêt pour commencer ma série de poussage. J’explique fièrement que la poussée risque d’être un brin plus remuant pour l’estomac que la téléportation alors que je commence à pousser une à une les diverses personnes que je dois pousser, commençant naturellement par le capitaine et les directeurs du CP9 vers une salle d’archives, me demandant pourquoi ils ont du temps à perdre là-bas à lire des archives alors qu’il y a une guerre qui va bientôt commencer. Une fois fait, alors qu’il ne reste plus que les personnes à pousser vers la quartier général, je continue naturellement à pousser les gens, au même rythme que précédemment afin que rien ne soit louche alors que j’en arrive enfin à devoir pousser les trois caisses.
-A nous de jouer alors ?
Mon index vient frotter ma poche, à présent je suis seul et la seule directive que je veux suivre est celle de Wave. Je dois réussir à voler un Pacifista mais si je le pousse, il risque de tomber directement dans l’eau comme les balles tout à l’heure à cause de la barrière. Je réalise qu’ils risquent de trouver ça louche que les caisses mettent autant de temps à arriver, c’est pourquoi j’en pousse une, le Pacifista U à ce que j’ai compris. Je n’ai jamais aimé cette lettre de toute façon. Maintenant seul avec le C et la P, je me dis qu’il faudrait peut-être en garder un de côté. Ainsi, l’un des deux serait pour les Cinq Légendes, et le second pour assurer la protection de Micqueot suite à quelques reprogrammations … Si cela est bel et bien possible. Je soupire un instant malgré tout, poussant le Pacifista C vers le quartier général comme demander et poussant le P dans un autre sens, sens dans lequel je me pousse également, m’isolant donc avec la caisse.
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Dim 1 Fév - 19:02
Vive la Révolution ! [7]
« - Tu es sûr de ton plan ? »
Une liasse de prime, des rapports et un beau petit bordel jonchaient sur la table, abandonnés depuis quelques dizaines de minutes par le garnement qui avait rendu visite aux Révolutionnaires sur Las Camp. Sa sœur, affalée dans un fauteuil de fortune récupéré par son frère la veille au soir se contenta de soupirer, dévoilant un rapport « Effectif du Royaume d’Illusia », rédigé un mois plus tôt par l’informatrice Malia Blake. Cette dernière avait rejoint, par mesure de prudence, le jeune téléporteur sur Height Rock et dormait à présent aux côtés de Hope. Le regard de la féline se porta alternativement sur son frère et sur cette liasse, au-dessus de laquelle trônait l’avis de recherche de Nakata Fenice, ou du moins celui qu’il avait avant d’entrer dans l’ordre des Shishibukais. A présent que sa prime était gelée, il ne représentait plus un gain à gagner pour les chasseurs de primes.
« - Non, mais c’est le meilleur que j’ai pour le moment. »
Déplaçant l’affiche de Nakata, celle de Taka Sayouri se dévoila. Le rouquin n’avait pas réellement de temps à perdre, après ce qui venait de se passer sur Las Camp il était dans l’urgence la plus totale. Prenant ses armes à sa ceinture, il réfléchit un instant à haute voix.
« - Si Arias meurt sous les assauts du Gouvernement, alors ils tenteront d’abattre les révolutionnaires restant sur Baltigo. Cela veut dire qu’ils chercheront une porte de sortie. - Et tu veux être cette porte de sortie ? - En réalité, oui, mais pas sous ma bannière. La Révolution en tant que petits mouvements séparés causera beaucoup de dégâts mais il faut quelqu’un pour les réunir sous leur égide. Un mouvement solide, capable de s’opposer fermement au Gouvernement, quitte à mettre dix ans pour se reconstruire. »
Katia jeta à nouveau un coup d’œil sur la liste des primés. Elle n’était pas très confiante dans le plan qu’avait concocté son frère. Il cherchait un leader pour les révolutionnaires, et pourtant rien de bon ne ressortirait de cette histoire. D’une part car il n’était pas allié à la Révolution, mais surtout à cause de son profond caractère lunatique ces derniers temps. S’il se décidait tuer quelqu’un, au milieu de l’agitation, et que ça se révélait être une erreur, ils le payeraient tous.
« - Mais dans ton plan, Taka Sayouri ne doit pas mourir ? - Si elle décide de s’allier à nous, elle vivra, cependant… J’ai bien peur que son pouvoir l’empêche de quitter Baltigo tant qu’elle peut encore sauver des vies. »
Erwin disait ça tout en prenant le tas d’affiches qu’il feuilleta quelques instants. Yoko, Vadim, Sayouri, Koma, Nakata… Ils étaient tous des leaders potentiels. Malheureusement trop peu nombreux dans cette optique, et seuls deux d’entre eux semblaient avoir assez de charisme pour réussir l’exploit de réunir les nations. Il faudrait donc, en priorité, prendre contact avec ces personnes. Et avec Mike, bien sûr, mais d’une certaine manière il avait plus l’impression que le contacter serait le mettre plus en danger qu’il ne l’était déjà.
« - Et pour ce ‘brideur’ du côté des Gouvernementaux ? - J’y ai pensé mais… c’est sûrement une personne avec un pouvoir. S’ils m’ont accueilli à la réunion, ça voulait dire qu’ils pouvaient m’empêcher de semer la zizanie, je me demande simplement comment… - Mais ça pourrait être une machine, on a déjà vu le cas… »
Elle faisait référence à une désagréable expérience du passé du jeune rouquin, un souvenir dont il aurait aimé se débarrasser.
« - Et si le plan n’aboutit pas et que tous les révolutionnaires meurent ? - Alors il faudra s’en remettre au destin… Je pense me rendre d’abord… »
Et il sortit le schéma recopié de Baltigo, selon ses très précieux souvenirs.
« - Ici, au Complexe Scientifique. Si j’en crois mon instinct, je pourrais trouver là-bas au moins un des candidats… Ou au pire récupérer quelques plans qui pourront te servir. »
L’avis de recherche de Mozero, ainsi que celui d’Andromède et de Sor étaient rayés. S’il avait fait ce choix délibéré, c’était parce qu’il ne connaissait pratiquement rien de ces personnes, ou que les rumeurs disaient plus de mal que de bien sur leur personnalité. Katia avait acquiescé mollement. Son frère préparait déjà la succession de cette Révolution décadente, et il semblait vouloir tout mettre en œuvre pour la rendre le plus compétent possible.
« - Pourquoi Nakata ? - Je veux lui laisser une chance… Et il y a Holly à prendre en compte dans l’équation. Quel ami serais-je si je ne donnais pas un avantage sur les autres à son bien-aimé ? »
Soupirant, le jeune rouquin finit de se préparer vivement.
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Son apparition se fit sans un bruit, quelques secondes à peine après celle d’un chien et du Shishibukai Mozero à qui il adressa un sourire narquois. A la fois étonné et satisfait de son arrivée en ses lieux, le jeune homme tenait sa mallette d’une main ferme. Il regarda autour de lui pour apercevoir La Règle, une des candidates, un peu plus en hauteur mais dont le timbre de voix résonna dans l’assemblée pour donner la loi qui régissait cet endroit.
« - On dirait que c’est mon jour de chance, sourit le jeune homme en regardant la Maréchale. J’avais justement à causer avec vous… Mais plus tard. »
Puis se tournant vers Mozero, il finit par hausser les épaules, indiquant ainsi qu’il dénigrait sa présence autant que possible. Si la barrière empêchait la violence, son esprit tordu trouverait certainement une autre manière de faire le mal. En tout cas, la présence de cet homme ne changeait pas ses plans d’un iota !
« - Arias est encore en vie j’imagine… »
Ayant déjà capté les voix présentes, il sentit arriver de nombreuses personnes par les airs. Lorgnant sur les exécuteurs de l’AOI, le jeune homme préféra se faire la male rapidement, disparaissant dans les airs pour observer les alentours un bref instant, repérant le complexe scientifique. Il apparut à la fenêtre de celui-ci, et aperçut à l’intérieur la présence d’une géante dont le visage était bien connu des affiches gouvernementales.
Apparaissant en hauteur, de sorte à ne pas se faire écraser d’un simple coup de pied, le jeune homme salua la femme d’un geste amical de la main avant de dire plus sèchement :
« - Je m’excuse pour mon intrusion, mon nom est Erwin Dog, le Gouvernement et moi-même ayant eu un léger désaccord, j’ai décidé de vous offrir mon aide… Si Arias venait à mourir, il me serait possible de vous faire quitter l’île rapidement, bien sûr j’admets que vous pourriez vous montrer méfiant, cependant c’est pour cette raison que je vous propose d’attendre ou non à votre convenance le temps qu’il faudra pour se décider à quitter les lieux. »
S’arrêtant un instant de parler, le souvenir de l’acerbe remarque de Ronald encore dans son esprit, le rouquin reprit finalement pour élucider toute la situation d’un coup :
« - La seule chose que je désire est que même si votre leader meurt, vous fassiez tout ce qui est en votre pouvoir pour maintenir une Révolution unie. Si le Gouvernement vous a toujours dans les pattes, il aura moins de temps et d’effectifs à consacrer à ma… trahison. »
Spoiler:
/!\ Suite de ce rp : Aux grands maux... Les grands remèdes. C'est donc mon premier tour ici ! Beaucoup de blabla, Erwin arrive sur l'île et part directement pour le complexe scientifique.
Erwin
Maître-Jeu
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Lun 9 Fév - 4:17
Nebula : Yorkshire Mendela
Membre des Shichibukai : Reina Elisabeth
Centre de Ravitaillement
Avec la Flèche et le Phénix, elle avait attaqué un poste d’observation côtier, puis avait attrapé une étrange botte et s’était retrouvée ici, à l’entrée du Centre de Ravitaillement. S’attendant à être accueillie par une myriade de révolutionnaires, elle fut assez surprise de constater les nombreux corps inertes qui jonchaient le sol du complexe. Curieuse mais prudente, Elisabeth avait donc suivi les traces de sang jusqu’à arriver dans une cafeteria déserte lorsqu’elle fut soudain interpellée par une voix familière issue d’une série d’escargophone haut-parleurs.
(Mendela)- Mesdames et messieurs, une nouvelle joueuse est entrée dans la partie. C’est une invitée de marque, ainsi je vous prierai de l’accueillir comme il se doit.
(Elisabeth)- Yorkshire, c’est toi ? Qu’est-ce que tu fais ici ? hurla-t-elle sans trop savoir si son interlocuteur pouvait l’entendre.
Aucune réponse dans un premier temps. Cependant notre pirate connaissait l’individu et sa propension à commettre des coups fourrés. Tous ceux qui se frottaient à lui finissaient d’une manière ou d’une autre par tomber dans l’un de ses « pièges »… Même le Gouvernement Mondial y avait eu droit et a en juger par l’état des lieux, la Révolution n’y avait pas échappé non plus. Revêtant ainsi une armure légère, Elisabeth s’apprêta à arpenter les couloirs du lieu lorsqu’un bruit dans son dos attira son attention.
(Mendela)- Je vous rappelle les règles du jeu : le dernier participant vivant aura le droit de choisir l’un des prisonniers et pourra quitter les lieux. S’il reste plus d’un participant en vie d’ici la fin du jeu, c’est-à-dire dans dix minutes, alors ce sera Game Over pour tout le monde. Bonne chance !
(Elisabeth)- Toujours aussi dérangé, commenta-t-elle en dégainant Kokuto Yoru.
Membre des Shichibukai : Mozero
Maréchale : Taka Sayouri
Qartier-Général
Mozero observait la maréchale en s’efforçant au mieux de réprouver toute envie d’engager le combat avec elle. En effet, une poignée de seconde plus tôt, une dizaine d’exécuteurs de l’AOI ainsi qu’un Pacifista s’étaient écrasés sur la Place Blanche, déclenchant alors chez le Corsaire une furieuse envie de combattre traduite par la production d’une multitude d’éclairs verdâtres. Cependant à peine avaient-ils voulus lancer une offensive qu’ils s’étaient tous écroulés au sol, raides comme des planches, incapable de faire le moindre mouvement. Après avoir observé l’arrivée impromptue d’un mystérieux rouquin aussitôt disparu, Taka n’avait eu qu’à dégainer un esgargophone pour qu’une équipe vienne ramasser les ennemis pour aller les entreposer ailleurs.
(Mozero)- J’aurais vraiment préféré qu’on se tape dessus
(Sayouri)- Tu peux toujours essayer, on a encore beaucoup de place au sous-sol, répondit-elle alors que le Corsaire prenait place en face d’elle, dans son bureau.
Mozie grimaça en avalant ce qu’il avait à tort pris pour du rhum et faillit briser le verre au sol avant de se souvenir que ça lui était probablement interdit dans le contexte actuel. Se contentant de le reposer calmement sur la table, il s’affala sur son siège en fixant le plafond. Après tout, elle avait été gentille une première fois, elle le serait peut-être moins la seconde fois.
(Mozero)- Le rouquin de tout à l’heure, il …
(Sayouri)- Je sais très bien de qu’il s’agit. Merci.
C’était un moment important ! Il était l’un des sept capitaines corsaires, elle était maréchale de la Révlution, ils se rencontraient en pleine bataille mais avaient l’occasion de parler, donc forcément c’était un moment important, historique. Mozero le sentait, mais préférait de loin l’action au blabla. Il n’était pas l’un de ces grands pontes capable de sortir de longues et belles phrases remplies de mots compliqués et important, ou de mener un deal à amplitude mondiale…
(Mozero)- On a été envoyé pour…
Elle l’interrompit en lui glissant sous le nez un document fraichement rédigé qui n’attendait plus qu’une signature. « Je soussigné Mozero, membre attitré des Shichibukai, confirme ma volonté de prendre comme subordonné Knightwalker D. Arias. » L’idée lui parut tellement ridicule que le pirate ne put s’empêcher de rire aux éclats, sous le regard exaspéré de la jeune fille pourtant assez fière de son idée.
(Sayouri)- Je ne vois pas ce qu’il y a de drôle, on ira montrer ce papier aux officiers en bas et ils ne pourront plus…
(Mozero)- Et moi qui pensait être le moins futé. T’es complètement débile en fait ! Le Gouv’ a la possibilité de coffrer leur plus grand ennemi, tu crois vraiment qu’ils en auront quelque chose à foutre d’un petit Corsaire comme moi ? Ça aurait limite plus de sens si je le demandais pour toi.
(Sayouri)- Faux, la Guilde Marchande, South Blue, ta puissance, tu es important pour eux. Et puis Arias passe avant tout le reste, ma vie y compris.
(Mozero)- T’es pas rationnelle là… T’as même pas trente piges et tu vas crever pour un type qui serait prêt à te jarreter dès que tu ne lui seras plus utile ?
(Sayouri)- Ce n’est pas du tout son genre, tu n’y connais rien, répondit-elle en détournant le regard vers la fenêtre.
(Mozero)- Bien sûr que si, ils sont tous comme ça. De toute façon, si tu crèves et que le Gouv’ finit quand même par le chopper, bah ta mort n’aura servi à rien. Alors que si tu survis, les connaissant, ils vont tout faire pour le capturer vivant, donc t’auras une chance d’aller le sauver.
Pacifista Alphabeto : α-U
Quelque part au sud de l’île
La massive caisse de bois et de métal s’écrasa au sol sans prendre le moindre dégât mais s’effondra seule pour laisser place à son contenant.
_Recherche des fichiers de données _Analyse de l’environnement _Chargement des modules de pilotage _Recherche des extensions _Initialisation…
Le combattant d’acier se redressa alors et tourna son visage vers le seul humain présent dans les parages. La pupille rouge était un témoin de l’activation de la fonction de scanner.
_Identification : _Civil _Aucun incident reporté _Désactivation des armes lourdes
Suite à quoi le Pacifista se mit à avancer vers un étrange empilement de rochers visible à l’horizon, pour lesquels ses capteurs semblaient indiquer la présence de vie humaine.
Maréchale : Elpa Andromède
Centre de Formation
A peine avait-il donné de la voix qu’une trentaine d’armes en tout genre furent pointés vers sa personne. L’arc d’Andromède n’y fit pas exception, même si la maréchale était parfaitement consciente de l’inutilité de son geste. Dévisageant l’inconnu de son œil mauve, elle le laissa parler dans un premier temps, histoire de cerner le genre d’individu à qui elle avait affaire. Il s’avéra donc qu’il n’était pas venu en ennemi, mais cherchait plutôt à sauver des gens. Ex-pirate magnanime et altruiste ou forban lucide en quête de puissance ? Difficile à dire, mais de toute façon dans la tête d’Andromède, il n’y avait qu’une seule réponse possible à lui donner.
(Andromède)- J’ai été dans la marine, Fenice, et je connais les méthodes du Gouvernement Mondial. Qu’est-ce qui me prouve qu’il ne s’agit pas là d’un odieux piège ?
Au fond, elle savait bien qu’il ne lui mentait pas en lui disant tout cela, seulement voilà, être maréchale au sein de l’Armée Révolutionnaire impliquait pas mal de responsabilités. Abaissant son arc, sous les regards interrogateurs des enfants qui ne comprenaient pas vraiment l’enjeu de la scène, elle reprit avec un ton moins formel, plus naturel, presque familier.
(Andromède)- Et puis, je ne peux pas fuir en sachant que les autres se battent contre l’ennemi. Cette île représente bien plus qu’un simple repaire, c’est le fruit de plusieurs années de dur labeur, c’est le symbole de l’espoir pour des millions de personnes dans le monde…
Elle aurait bien voulu aller plus loin dans ses lamentations mais l’un des jeunes Révolutionnaires, visiblement occupé à cogiter depuis l’arrivée de l’invité, en décida autrement. Briss, neuf ans, n’avait jamais rien connu d’autre que les affres de la guerre, à Armageddon Town.
- T’es un pirate qui travaille avec la Marine… Donc t’es un double méchant ! hurla le gamin en chargeant le Shichibukai
Armé d’un manche à balais métallique qu’il tenait avec ses deux mains, Briss bondit avant de rabattre violemment son arme à la verticale, sur son adversaire. Dans les premiers instants de l’attaque, Andromède avait hésité à intercepter le garçon, mais avait fini par le laisser faire. Il ne risquait rien de toute façon et le Phénix pouvait s’en donner à cœur joie, vu que « tout ce qui se trouvait dans la zone délimitée par la barrière était invulnérable ».
Motivés par le courage de leur camarade et mus par un élan de solidarité, une vingtaine d’autres enfants se joignirent à l’assaut.
Directeur du CP9 : Shadow
Membre des Shichibukai : Rasgarat Abel
Capitaine exécuteur : Trawley Ferdrik
Centre des archives
En arrivant sur place, la première chose qui frappa le directeur du CP9 et le capitaine exécuteur de l’AOI fut les étranges ronflements audibles dans toutes les pièces : « Chhhhhhhhhhhhhhht » Comme si on leur rappelait constamment que le silence était de mise. De toute façon, les multiples pancartes accrochées un peu partout dissuaderaient n’importe quel individu censé de faire le moindre bruit. En effet, après une poignée de secondes de marche, ils avaient pu y lire des messages tels que : « Apprenez à connaitre les préférences littéraires de chaque bibliothécaire pour pouvoir l’amadouer plus facilement ». Ou encore « Si un bibliothécaire s’approche de vous, surtout retenez votre respiration et ne le regardez pas dans les yeux », on peut aussi citer celle-là : « Ne faites pas le moindre mouvement brusque, les bibliothécaires sont particulièrement attentifs à ce qui se déplace au-delà d’une certaine vitesse », mais bien sûr, rien ne détrônait le plus grand et le plus fréquent de tous ces panneaux : « On ne peut quitter le centre des archives que si tous les bibliothécaires sont endormis ».
Abel ne pouvait espérer tomber sur un meilleur lieu. Au moins il n’y aurait pas de blabla inutile. Ne restait plus qu’à trouver celui ou celle qui lui servirait d’adversaire au milieu de toutes ces rangées de livre… sans haki, la tâche s’avérait particulièrement pénible.
Bras Droit : Ceresa Yoko
Complexe scientifique
Lorsqu’elle sentit sa présence à l’extérieur du complexe, elle déploya ses majestueuses paires d’ailes multicolores, prête à éliminer l’inconnu qui venait de pénétrer dans sa zone. Mais lorsque ce dernier apparut une fraction de secondes plus tard juste sous son nez, elle comprit alors de qui il s’agissait et préféra écouter dans un premier temps ce qu’il avait à dire. Parce qu’après tout, s’il était ici, cela voulait probablement dire que la rumeur colportée à son sujet n’était qu’une manigance du CP8… Poka était un adversaire redoutable.
(Yoko)- Moi ? Maintenir la Révolution unie ? dit-elle avant d’éclater de rire
Pour la marraine de Sagev, cette proposition avait de quoi faire sourire. Elle qui connaissait si bien le mouvement révolutionnaire et avait activement participé à son unification ne savait que trop bien à quel point ce dernier était dépendant d’une figure d’autorité telle que Knightwalker D. Arias. Mais pour ne pas laisser le petit être en face d’elle se noyer dans son ignorance, elle prit le temps – et la peine – de lui faire un petit topo de la situation.
(Yoko)- Malheureusement, Erwin Dog, les choses ne sont pas si simples. Si je me limite aux Maréchaux, chacun à sa propre idée de ce qu’est la Révolution. Elpa en a une vision édulcorée, Oulanov est le plus radical d’entre nous, je prône les moyens détourés d’arriver à ses fins, ainsi qu’une certaine discrétion. Taka n’est qu’une groupie sans énormément de jugeote, prête à obéir aveuglement au moindre désir d’Arias.
Il y avait encore beaucoup à dire sur ses collègues mais elle préféra ne pas s’étaler d’avantage. Elle s’était limitée aux maréchaux mais aurait très bien pu élargir le champ aux commandants. Zora rêvait de prestige, Mivi et Sor étaient trop gentil, Koma manquait de subtilité, Jonas avait tendance à se croire plus important qu’il ne l’était vraiment, Kiru voulait faire la révolution au sein de la révolution, etc… Aucun d'entre eux ne ferait l’unanimité.
(Yoko)- Notre leader est véritablement la seule entité qui nous unit. Avant lui, nous étions une faction disparate, désorganisée à travers le monde. Je suis consciente de ce que je risque en restant sur l’île et je suis même la première à vouloir quitter cet endroit, mais en toute honnêteté, pour sauver la Révolution, c’est Arias qu’il faut aider.
Elle savait qu’il avait le pouvoir de sauver la Révolution, mais elle était aussi rodée dans l’art du deal et savait que sans contrepartie alléchante, il n’avait aucune raison de le refuser. Persisterait-il à vouloir la sauver ? Irait-il chercher un autre candidat en dépit de ses avertissements ? Déciderait-il d’aller sauver Arias ? Quitterait-il tout simplement l’île en laissant cette page de l’histoire s’écrire sans lui ?
Résumé : Centre de ravitaillement > Mendela Vs Elisabeth QG > Mozero et Sayouri discutent, les autres intervenants ont été neutralisés par la règle. Archives > Abel, Shadow et Ferdrik se baladent. Akiko lit son bouquin. Aucun bibliothécaire en vue pour le moment. Centre de formation > Andromède est rétiente à abandonner les siens. Les enfants attaquent Nakata Quelque part dans le sud > le Pacifista part en vadrouille Complexe scientifique > Yoko discute avec Erwin
Feuille de personnage Niveau: (52/75) Expériences: (879/1000) Berrys: 2.235.426.002 B
Mar 10 Fév - 17:28
Opération Terre Blanche. ♠
❝ S'ils sont plus grands que nous... ils ont les pieds aussi bas que les nôtres. ❞
Présentation brève du personnage • Nakata Fenice est un forban connu à travers le Monde pour être devenu récemment un membre du groupe des puissants Schichibukais. Maudit du fruit du Phoenix, il est craint à travers le monde. En tant qu'ancien agent du Gouvernement Mondial, il recherche ardemment la justice et l'égalité. Capitaine d'un équipage, il chérit ses camarades plus que tout au monde et ne pardonne aucune agression extérieure. Amoureux des arts et de la nature, il passe la majeure partie de son temps libre à penser et à exercer.
Résumé des précédents RPs • Suite à la réunion et à la brève discussion que Nakata mena avec l'un des directeurs des Cipher Pol, l'offensive est menée droit vers Baltigo, dans l'objectif de faire tomber la Révolution une bonne fois pour toute. Mais si le plan semble légèrement modifié, la Révolution garde le privilège d'entamer les hostilités...
Présentation brève du personnage • Holly Wate est une jeune pirate recrutée par Nakata sur South Blue. Elle l'a accompagné à maintes occasions, comme pendant la Grande Guerre ou la conquête de Graou Island, et est devenue une membre à part entière de l'équipage. Dernier bastion de la délicatesse au sein d'un équipage de fous, elle s'est assagie suite à de récentes mésaventures et en est revenue plus forte et déterminée à protéger ceux qu'elle aime.
❝ Laisse-moi raconter ❞
Malgré la forêt d'armes qui s'était immédiatement hérissée dans sa position, le blondinet n'avait pas bougé d'un pouce. Toujours parfaitement serein, calme et détendu, il n'avait pas montré un seul traître signe d'agressivité. Au contraire, il s'était presque adressée à la demoiselle qui lui faisait face comme à une amie. Il ne voyait pas la Révolution comme un lot d'adversaires... Chaque organisation possédait son lot de bonnes et de mauvaises personnes. De ce qu'il en savait, Elpa n'en était assurément pas une mauvaise. Le fait qu'elle s'occupe de l'éducation martiale de ces mômes semblait être une bonne chose : Nakata espérait avant toute chose qu'elle leur apprenne à se servir de leur force avec parcimonie, et à bon escient. Quoi qu'il en fut, la réponse de la maréchale ne tarda pas trop : le Supernova, qui n'avait toujours pas bougé, l'écouta donc avec intérêt, captant chaque mot comme s'il était capable de changer le destin du Monde. En réalité, c'était plus ou moins le cas : s'il parvenait à sauver Andromède ici, et qu'elle faisait renaître la Révolution de ses cendres, bien des choses pourraient en découler... Et le Phoenix pourrait tôt ou tard en profiter. Il se rectifia mentalement immédiatement, songeant que le verbe profiter n'était pas adapté à la situation : il n'était pas un vil personnage, usant de son don d'éloquence pour parvenir à ses fins, il était un opportuniste qui saisissait les options lorsqu'elles se présentaient à lui sans particulièrement chercher à les provoquer. La nuance était fine, mais gonflait son ego. En bref, après cette correction mentale, le Fenice put enfin se concentrer sur les paroles de la demoiselle : celle-ci lui indiquait d'ailleurs qu'elle n'avait aucun raison de le croire. Un piège, hein ? Avec une moue aussi amusée que fière, le forban ouvrit la bouche, s'apprêtant à donner mille et une raisons de croire en lui... Mais rien ne lui vint. Au contraire, le corsaire demeura immobile, la bouche ouverte et les coins de ses lèvres tordues en un sourire qui s'amenuisait de plus en plus. Merde, elle a raison, je suis carrément louche, là... Il avait quitté la marine pour la révolution, qu'il avait quitté à son tour pour devenir pirate. Puis il avait dernièrement embrassé une carrière de Schichibukai, renouant avec son premier employeur, le Gouvernement Mondial. Tu parles d'une girouette...
Et pourtant, elle en vint à abaisser son arc, semblant se détendre singulièrement. Le corsaire arqua un sourcil interrogatif, ne s'attendant pas à une telle manœuvre. Alors, elle lui faisait confiance sur paroles ? C'est vrai qu'il avait plus d'avantages à dire la vérité qu'à mentir, mais il ne s'attendait pas à ce qu'elle baisse sa garde aussi vite... Après réflexion, il avait eu un sacré culot pour tenter une telle approche. Malheureusement, Nakata ne se donna guère plus de temps pour y songer : s'il s'était précipité dès qu'il avait aperçu une failli, c'était tout simplement parce que le cadre ne lui donnait guère le choix. D'un instant à l'autre, un directeur ou un amiral risquait de débarquer dans la salle... Dans ce cas de figure, il valait mieux qu'il sache quoi dire à propos d'Andromède. De facto, il secoua mollement la tête, ôtant de son faciès l'expression ahurie qui avait pris place à cette détermination enjouée, se concentrant davantage sur la suite des paroles prononcées par son interlocutrice. Celle-là lui annonça qu'abandonner Baltigo ne lui plaisait guère, et que cela ne serait au final qu'abandonner l'espoir d'une flopée de citoyens à travers le monde... Après s'être gratté les cheveux d'un air gêné et embêté, cherchant quoi répondre à une telle prise de parole, l'artiste se heurta à un nouveau soucis épineux : l'un des gamins déclara qu'il était un double méchant avant de s'élancer droit dans sa direction. Vraisemblablement courroucé, l'ancien Supernova pointa son index droit en direction du moujingue avant de rétorquer :
Oï, dis pas de bêtises, t'y connais rien ! J'suis pas un double méchant, j'suis même pas un méchant tout court ! J'ai fait partie de la Révolution, ça compense et ça s'annule ! J'suis juste un normal, un moyen !
Voilà qui était dit. Maintenant que le malentendu avait été effacé et que le blondinet était nettoyé de tout soupçons de méchanceté, en tout cas de son point de vue, le capitaine de Tengoku no Seigi n'avait guère plus qu'à reporter son attention sur la véritable raison de sa présence ici : Elpa Andromède. Grâce à ce petit interlude proposé par l'un des mômes, il avait eu le temps de songer à une réponse satisfaisante. Laissant les enfants se défouler sur lui à grands coups de bâtons sans broncher aucunement, puisqu'il sentait tout juste ces coups d'une puissance ridicule, le Fenice prit sa parole en fixant la maréchale droit dans les yeux, avec une honnêteté flagrante :
Vous savez... Une île, un lieu, ça n'est rien. Une forteresse peut toujours être construite ou réparée. Si Baltigo tombe, l'espoir de millions de personnes sera en effet terriblement affecté, mais... Que pensez-vous qu'il adviendra si tous les hauts-gradés de la Révolution y passent ? Au vu des effectifs dépêchés par le Gouvernement, même Arias ne pourra pas tenir... La flotte d'un Yonkou serait instantanément balayée, soufflée. Baltigo tombera aujourd'hui. Et si vous suivez... L'espoir de ces innocents sera irrémédiablement brisé. La confusion les forcera à se tourner vers une autre figure, une autre alternative... Centes Decima. Il est plus dangereux que le Gouvernement, et risque de profiter de cet incident si nous ne l'en empêchons pas. Alors oui, Elpa, des années seront réduites en cendres aujourd'hui, et il faudra redoubler d'efforts pour parvenir à réunir les révolutionnaires entre eux, mais... Vous êtes la seule qui puisse la faire, et c'est pourquoi cette tâche vous incombe. Ne combattez pas aujourd'hui... Combattez demain, et permettez aux gens d'espérer que la Révolution triomphera. Ne donnez pas satisfaction au Gouvernement, par pitié... Si nous travaillons de concert, nous aurons l'occasion de faire ressurgir cette cause, et de babuzbaefiuzefa.
Ridicule. La tirade la plus glorieuse, digne du plus grand des orateurs, bafouée en un instant par l'un de ses gamins, qui cru drôle d'enfoncer son bâton dans la bouche du maudit. Ce dernier, perdant son sang froid, tout du moins en apparence, se jeta sur l'enfant pour essayer de l'attraper. Cette action eut pour effet de disperser le troupeau de vils bipèdes qui l'entourait, et la brebis courageuse qui s'en était pris à son organe oral s'en alla plus loin, comme si elle venait de subir la pire crainte de sa vie. Poussant un soupir en masquant tant bien que mal son air amusé, Nakata se redressa, reprenant une position debout, avant de tendre sa main à Andromède tout en la fixant une nouvelle fois droit dans les yeux :
Venez avec moi, Elpa. Aidez-moi à construire ce monde dont vous serez fière, et où ces enfants sauront grandir à l'abri des menaces. Ce monde qui permettra à chacun de vivre dans la sérénité et la fraternité. Ce monde où l'injustice et la tyrannie n'existeront que dans les contes.
Called to the ring, Taking me round by round It hurts and it stings, Taking me down, down, down You think that you caught me, I can hear you taunt me Fractured and I'm falling down, My enemy is watching me bleed
But I'm not dead yet So watch me burn.
Fenice Nakata
Erwin
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Dim 15 Fév - 15:41
Vive la Révolution ! [8]
Le rire de la révolutionnaire sonna comme le glas annonçant le mort du mouvement de Révolution unie. Et les paroles qui vinrent trancher l’air, de manière glaciale autour du maudit, ne firent qu’asséner un coup fatal aux idées reçues du jeune homme. Une utopiste, un extrémiste, une fourbe et une groupie. Et il avait cru pouvoir choisir entre ces maréchaux pour maintenir cette faction ? Si tant est que ce soit réellement un choix que lui exposait ici Yoko Ceresa. En réalité, il avait en face de lui un ultimatum, l’annonce funeste l’ultime précipice de la faction aux couleurs de l’espoir. N’y avait-il aucun moyen de résoudre ce problème et d’amener les révolutionnaires à redevenir un centre d’intérêt principal après cette sauvage exécution ?
« - Arias D. Knightwalker… »
Pensivement, le rouquin énonça en détachant chaque syllabe le nom du chef de file de ce mouvement. Ce n’était pas dans ses objectifs de l’aider. Et à vrai dire, il aurait sûrement eu plus d’ennui en l’aidant qu’en restant à l’écart, à manigancer une nouvelle aube. Peut-être aurait-il dû choisir la solution de facilité… Se mettre au service d’un des quatre Capitaines Corsaires présents sur l’île : Si Mozero et Abel ne semblaient pas être du genre à accepter ce genre de contrat, Reina l’aurait sûrement découpé avant d’avoir entendu un traite mot de sa bouche, et Nakata… Valait-il mieux ne pas penser à ce que cet homme allait faire. Obéir aux ordres ? Manigancer ? Et étrangement, alors qu’il réfléchissait, le rouquin finit par lâcher sur un ton détaché :
« - Ce serait tout de même plus amusant d’aider la Révolution… J’ai dit ça à voix haute ? »
Comme s’il cherchait un moyen de se rétracter, rougissant, toussotant légèrement, Erwin lorgna sur le regard imposant de Yoko avant de s’arrêter un instant sur ses magnifiques et terrifiantes ailes adaptées à sa taille de géante. Elles auraient fait une excellente distraction, au prix de l’autosacrifice de cette personne qui semblait en être autant incapable qu’Erwin.
« - Vous voyez, j’ai récemment appris que je n’étais qu’un microbe, une aiguille dans le pied du Gouvernement, et qu’ils étaient capable de tuer des innocents pour me le faire comprendre. Arias vous garde unis, mais il ne me semble pas que je puisse l’atteindre à travers le directeur de l’AOI et Chairoka, si on ne prend qu’eux en compte. N’oublions pas les Cinq Légendes, ou encore le terrifiant Groogal. »
Ayant arrêté de parler un instant, Erwin dirigea son regard vers l’extérieur. Son Haki, étendu jusqu’à ses frontières, l’alerterait dès que quelqu’un entrerait dans sa zone. S’il sentait un ennemi, il ferait disparaître l’usine dans laquelle il se trouvait, s’il le pouvait, avec lui, et l’emmènerait au milieu d’une plaine à l’ouest du Royaume d’Illusia. De cette manière, il pourrait continuer à tranquillement parler avec cette femme là-bas.
Pourtant, tant qu’il ne repérait personne… Il préférait rester sur la défensive. Après tout, cette opération qu’il risquait d’entreprendre était risquée.
« - Il faudrait que votre… Comment s’appelle-t-elle déjà ? La Groupie… Il faudrait qu’elle me rende indétectable pour les utilisateurs de Haki mais aussi pour ceux capables de s’introduire dans l’esprit grâce à d’autres moyens… A la Réunion, une personne m’avait projeté des images dans la tête. Tiens, d’ailleurs c’est sûrement comme ça qu’ils pensaient contrer mon pouvoir, en bloquant mes capacités mentales… »
Réfléchissant à voix haute, le rouquin s’éloignait du sujet. Il secoua la tête avant d’y revenir.
« - Mais vous avez peut-être, ici ou ailleurs, tant que vous y êtes déjà allé je pourrai y aller aussi, un appareil ou quelque chose capable de nous aider. Ne vous arrêtez pas à Baltigo, le Monde vous est ouvert grâce à mon pouvoir. En somme si vous voulez que je vous vienne en aide, il vous faudra faire votre part : Si Arias ne coopère pas, je le laisserai sur place, alors à vous de le convaincre de quitter le champ de bataille. Ma vie ne vaut peut-être pas la sienne, mais ça ne vaut pas la peine de la gâcher au moindre tournant. »
Avec un sourire malicieux, Erwin ajouta sur un ton candide, presque riant :
« - Pour la contrepartie, nous verrons si j’arrive à remplir ma part en sauvant votre leader. Mais emmerder le Gouvernement est déjà un immense plaisir en soit. »
Erwin
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Dim 22 Fév - 8:34
Nebula : Yorkshire Mendela
Membre des Shichibukai : Reina Elisabeth
Centre de Ravitaillement
Dans un grondement assourdissant, l’entièreté du complexe partit littéralement en fumée. En plus de faire trembler le sol, l’impressionnante explosion souleva une importante quantité de poussière qui se mêla à la fumée et à la combustion pour dessiner dans le ciel la forme d’une tête de mort particulière. La bombe à l’origine de l’évènement avait été spécialement conçue pour que son explosion prenne la forme du Jolly Roger tristement célèbre du terrible Quartet des Cinq, six pirates principalement craints pour leur côté imprévisible. Au centre du mini-cratère créé par la détonation, la silhouette d’un Mendela Yorkshire presque nu se profila lentement.
(Mendela)- Ça aura mis un certain temps, mais il a fini par cracher le morceau. Mmm, j’ai perdu l’habitude de la torture physique. J’irai voir Konan un de ces quatre, dit-il en s’étirant.
Mais une vaillante combattante ne voulait pas le laisser terminer tranquillement sa petite séance d’exercice. Arrivant dans son dos, Elisabeth asséna un puissant coup de pied à destination de la tête de son adversaire. L’impact dudit pied aurait suffi à faire voler n’importe qui sur plusieurs mètres, mais Mendela encaissa l’attaque sans bouger d’un iota et se retourna pour observer son assaillante.
(Mendela)- Dans mes souvenirs, tu étais bien plus faible. Je ne m’attendais pas à ce que tu survives à cette explosion. N’empêche, difficile pour « La Maître des Armes » de combattre dans un lieu où il est impossible d’interagir avec tout type d’arme ou de protection sans autorisation d’un Révolutionnaire de grade supérieur. Tu n’as vraiment pas eu de chance sur ce coup, termina-t-il en s’avançant lentement vers elle.
Le corps d’Elisbaeth était parsemé d’une multitude de brûlures profondes. Elle s’était rendue compte du problème au moment de dégainer Kokuto Yoru. La lame légendaire s’était détachée de son dos pour se planter dans le sol et refusait de bouger. La Reina avait subi cette puissante explosion de plein fouet, sans aucune protection adaptée et peinait à rester consciente. Ainsi, avant même que Mendela ne la touche, elle s’effondra sur le sol rocailleux, au milieu de cette gigantesque barrière translucide orangée.
(Mendela)- Si je t’achève ici et maintenant, je prive le Gouvernement Mondial de son plus fidèle Shichibukai et l’idée est particulièrement alléchante, dit-il en plaçant sa main droite au-dessus de ses seins, mais je pourrais aussi te sauver et compter sur ton esprit chevaleresque pour que tu m’aides dans la réalisation de mon prochain piège ; j’ai quelques histoires à régler avec l’aveugle… Qu’est-ce que tu en dis ?
Bras Droit : Ceresa Yoko
Complexe scientifique
(Arias)- Ce n’est qu’une hypothèse, bien sûr. Cependant, si je venais à disparaitre, je compte sur toi pour assurer la pérennité du mouvement Révolutionnaire. Il serait difficile pour l’un des Maréchaux actuels d’être totalement fédérateur, j’en suis conscient, mais tu as le talent et les ressources pour trouver un nouveau leader… quitte à en créer une illusion.
L’emploi de ce mot raisonna particulièrement dans l’esprit de Yoko Ceresa, qui avait parfaitement compris le message. Cette discussion ressurgit dans son esprit alors qu’Erwin lui exposait son ébauche de plan. Sauver Arias… En théorie c’était la seule solution possible. Cependant, avec du recul, elle comprit que ce n’était pas ce qu’Arias lui-même avait prévu.
- Si tu peux véritablement te téléporter, alors personne n’aura le temps de réagir. Autre possibilité : Mivi, l’une de nos commandantes, se trouve à West Blue sur une petite île nommée Las Camp. Elle sera en mesure de sauver Arias. Il te suffit de la téléporter ici, on se débrouillera ensuite pour l’emmener sur le champ de bataille avant qu’il ne soit trop tard… mais il y a une autre option...
Elle fut soudain interrompue par un léger tremblement de terre accompagné d’une puissante bourrasque que vint compléter un long bruit grave. Se précipitant vers l’unique fenêtre de la pièce, elle vit la signature du trappeur s’élever au-dessus des restes en flammes du supposé Centre de Ravitaillement. La vue de cet épais nuage de cendres suffit à lui faire regagner son habituel air malicieux…
(Yoko)-Je disais donc… Hathem Badawi, archipel Sabaody Grove 17. Il travaille pour Contestation, un journal basé à Kaiten-Sû. Si tu m’y emmenais je pourrais lui transmettre des images. De ton côté, je mettrais mes services et mon réseau à ta disposition, tu serais protégé et bien informé.
Se dirigeant alors vers l’immense porte de sortie de la pièce pour regarder dans le couloir, Yoko adressa alors ces dernières paroles à Erwin.
(Yoko)- Ta présence sur cette île m’amène à penser que tu as rejeté l’offre alléchante que le Gouvernement Mondial a dû te faire. Avant d’accepter ou de refuser la mienne, réfléchis bien à ceci : Enies Lobby et la Révolution ont des yeux partout, alors saisiras-tu l’opportunité d’échapper à une vie de reclus, de paria, de solitaire ? conclut-elle en appuyant volontairement sur le dernier mot.
Pourquoi se fatiguer à discuter d’enjeux politiques mondiaux avec un gamin, quand il suffisait de traduire en sa langue l’impact de ses décisions ?
Maréchale : Elpa Andromède
Centre de Formation
- Il est trop fort… en plus si c’est un « moyen », on doit pas l’attaquer
(Briss)- Nan, peut-être qu’il ment ! J’ai pas peur moi, je vais lui demander, attendez.
Leader autoproclamé, Briss fit face au Shichibukai, seul. Il le dévisagea de longues secondes, sous le regard bienveillant d’une Andromède qui avait déjà décidé de ne pas intervenir, avant de finalement lui poser la fatidique question.
(Briss)- Si tu étais un révolutionnaire, alors à quel endroit on t’a recruté ? Et pourquoi tu es devenu pirate ?
- Et pourquoi t’as rejoint la Marine ? enchérit une fillette.
- C’est le Gouvernement Mondial, pas la Marine, rectifia un autre bambin.
(Briss)- Ouais, mais c’est la même chose, arrête de faire ton intello.
- J’SUIS PAS UN INTELLO ! hurla-t-il avant de se ruer sur Briss.
Un cercle d’enfants se forma autour des deux belligérants, qui pouvaient s’y donner à cœur-joie puisqu’il n’y avait aucun risque de blessure, permettant ainsi à la Maréchale d’être tranquille un moment pour discuter de façon plus sérieuse. Il lui demandait de le rejoindre, il lui faisait miroiter un futur idyllique sur son île, il lui promettait un toit, une justice et autres monts et merveilles mais en vérité il comptait surtout se servir d’elle et de la force de frappe qu’elle représentait parce qu’il ne la connaissait que depuis quelques secondes, alors comment pouvait-il en être autrement ?
(Andromède)- Je…
Une brusque secousse sismique manqua de la faire chuter. Le nez rivé sur un accès vers l’extérieur, un adolescent hurla de désespoir en comprenant que la réserve de nourriture et d’arme de l’île venait de partir en fumée. Andromède quitta précipitamment l’enceinte du bâtiment et scruta de son œil mauve – avec le filtre rougeâtre de la barrière translucide qui recouvrait le Centre de Formation – l’horizon.
(Andromède)- Yorkshire… avec Reina sur son épaule. Il l’a vaincue, mais à quel prix…
Attiré par un mouvement sur la droite, elle détourna son regard du trappeur et vit deux autres silhouettes en approche des ruines en feu.
(Andromède)- Sayouri et… oh non, Mozero ! Pourquoi a-t-elle quittée la barrière du QG ? Il va l’att…
Membre des Shichibukai : Mozero
Maréchale : Taka Sayouri
Sauf que non. A y regarder de plus près, les deux individus marchaient de front… En proie au doute, Andromède posa sa main sur l’une de ses flèches et évalua la situation. Première possibilité : Mozero avait retourné sa veste, rejoint Sayouri et le duo allait rejoindre Mendela pour former un trio pro-révolutionnaire. Deuxième possibilité : Sayouri avait trahit la Révolution en rejoignant Mozero, auquel cas le duo pro-gouvermental irait neutraliser Mendela. Troisième possibilité, Mendela Yorkshire aurait, pour une raison obscure, décidé de nuire à la Révolution ou de ne pas coopérer, faisant ainsi de lui un ennemi direct.
(Andromède)- J’ai besoin de connaitre leurs intentions avant de prendre ma décision phénix, dit-elle avant de monter sur le cheval qu’un des enfants lui avait amené sur sa demande.
Mike > ce qui valait pour le tour précédent vaut encore ce tour-ci.
Les autres : flemme du résumé... j'ai édit et il s'est effacé, je veux pas le réécrire, bref... pas touche à Kokuto Yoru plantée dans le sol, l'objet n'est manipulable par personne tant que Sayouri sera consciente, etc... tout est dans le post.
Maître-Jeu
Fenice Nakata
Messages : 15023
Race : Humain
Équipage : Tengoku no Seigi
Feuille de personnage Niveau: (52/75) Expériences: (879/1000) Berrys: 2.235.426.002 B
Lun 23 Fév - 12:17
Opération Terre Blanche. ♠
❝ S'ils sont plus grands que nous... ils ont les pieds aussi bas que les nôtres. ❞
Présentation brève du personnage • Nakata Fenice est un forban connu à travers le Monde pour être devenu récemment un membre du groupe des puissants Schichibukais. Maudit du fruit du Phoenix, il est craint à travers le monde. En tant qu'ancien agent du Gouvernement Mondial, il recherche ardemment la justice et l'égalité. Capitaine d'un équipage, il chérit ses camarades plus que tout au monde et ne pardonne aucune agression extérieure. Amoureux des arts et de la nature, il passe la majeure partie de son temps libre à penser et à exercer.
Résumé des précédents RPs • Suite à la réunion et à la brève discussion que Nakata mena avec l'un des directeurs des Cipher Pol, l'offensive est menée droit vers Baltigo, dans l'objectif de faire tomber la Révolution une bonne fois pour toute. Mais si le plan semble légèrement modifié, la Révolution garde le privilège d'entamer les hostilités...
Présentation brève du personnage • Holly Wate est une jeune pirate recrutée par Nakata sur South Blue. Elle l'a accompagné à maintes occasions, comme pendant la Grande Guerre ou la conquête de Graou Island, et est devenue une membre à part entière de l'équipage. Dernier bastion de la délicatesse au sein d'un équipage de fous, elle s'est assagie suite à de récentes mésaventures et en est revenue plus forte et déterminée à protéger ceux qu'elle aime.
❝ Laisse-moi raconter ❞
Ah, la curiosité... C'était un talent inné, chez l'homme, et un talent qui, semblait-il, se cultivait dès le plus jeune âge ! Tant et si bien que les garnements commencèrent à se demander si Nakata était bien le moyen qu'il déclarait être, si ce qu'il disait par rapport à son passé était bel et bien véridique et fondé. Étonnamment, le blondinet était sur le point de répondre aussi sérieusement que possible lorsque la dispute entre les bambins éclata : il songeait en effet que ses interlocuteurs méritaient qu'il leur accorde une certaine importance, quel que soit leur âge ou leur capacité de discernement. Bien des adultes étaient plus cancres que certains moujingues, après tout... Ainsi, la dispute virulente entre les enfants permit un instant de répit aux deux hauts-gradés. La maréchale à qui il avait fait son offre s'apprêtait d'ailleurs à répondre lorsqu'une violente secousse, suivit par un puissant brouhaha, vint manquer de tous les faire choir. Fronçant les sourcils, aux aguets, le Schichibukai se concentra plus fortement quant à son haki de l'observation, tentant vainement de trouver l'origine de cette perturbation : bien trop loin. Il ne savait pas si cela était à imputer à ses capacités, trop peu mûres, ou si cette gêne avait été occasionnée trop loin pour qu'un simple haki ne puisse la percevoir... Et il semblait que les torts étaient partagés. Quand le hurlement d'un adolescent déchira les cieux, annonciateur de bon nombre de mauvais présages, Andromède ne sembla pas réfléchir et se mit à foncer droit vers la sortie, instinctivement. Serrant les dents, le Phoenix pivota et se mit à la suivre aussi vivement que possible. Cela ne lui disait rien de bon : pour qu'une explosion soit plus facile à ressentir grâce aux sens communs plutôt que grâce au haki, il fallait nécessairement qu'elle se situe hors de portée de ce dernier... Autrement dit, ce qui venait tout juste d'avoir lieu avait probablement un côté cataclysmique, et au final, la maréchale n'était pas en sécurité. Le Fenice, ainsi, tout en la suivant aussi promptement que possible et en attrapant deux escargophones au passage, soigneusement posés sur une étagère du côté de l'entrée, se mit à hurler à son intention :
Elpa, attendez !
Deux mots, une fugace et touchante envie de laisser la gradée de la Révolution hors des conflits. Malheureusement, c'était naïf que de songer qu'elle se contenterait d'être spectatrice d'une guerre qui assassinait les siens... Et c'était précisément pour cela que le pirate avait souhaité lui faire quitter Bartigo aussi vivement que possible. Fourbe ? Ça ne l'était pas, non. Au contraire, c'était l'attitude d'Andromède qui risquait de rapidement tomber dans l'inconscience, qui n'était finalement qu'à un pas du courage. Mais maintenant qu'elle ne semblait plus vouloir douter de lui, plus autant qu'auparavant en tout cas, Nakata s'interdisait fermement de la laisser mourir bêtement. Ainsi, lorsqu'ils furent enfin dehors, et qu'elle lui rapporta à l'oral ce qu'elle pouvait observer à l'horizon et ce qu'il ne détaillait que comme des points noirs, le Schichibukai arqua un sourcil, légèrement surpris et désarçonné.
Yorkshire ? Mendela Yorkshire ? Je m'inquiétais pour la révolution, mais si ce type est là et qu'il vous est fidèle, c'est plutôt des marines non entraînés qu'il faut que je m'inquiète.
Une légère touche d'ironie n'était jamais totalement dénuée de sens dans une telle situation. L'artiste resta aux aguets, songeant toutefois brièvement qu'Elisabeth avait pourtant eu l'air relativement sûre d'elle pendant la réunion... Finalement, ceux qui parlaient le plus étaient généralement ceux qui faisaient le moins. Peut-être que Mozero lui-même n'était qu'une brute épaisse manquant singulièrement de savoir-faire ? Ça n'était pas à exclure, oui. Ceci dit, la suite des paroles d'Andromède fut bien plus troublante encore : l'autre maréchale, Sayouri, évoluait visiblement près de la brute épaisse dont il avait été question, en le for intérieur de Nakata. Est-ce que ce type avait eu la même idée que lui, et qu'il avait profité de l'assaut sur Baltigo pour se faire quelques alliés bien placés ? Non, impossible. Cet homme était un abruti fini... Donc s'ils se trouvaient près l'un de l'autre, c'était soit qu'un affrontement entre eux deux se profilait à l'horizon, soit que le Schichibukai avait décidé de retourner sa veste. Le premier cas aurait été le plus intéressant pour le blondinet, de façon générale : il avait un compte à régler avec son collègue, et il serait de toute façon bien plus facile d'en venir à bout en le laissant s’essouffler d'abord contre un autre opposant ! De surcroît, les capacités de Sayouri semblaient bien plus menaçantes que le Quartier Général Gouvernemental ne l'avait envisagé... D'une pierre deux coups pour le jeune combattant, qui pourrait même en profiter pour récupérer subtilement les honneurs. Cela étant, tout n'était pas forcément aussi simple : Andromède, non loin du Fenice, grimpa agilement sur un cheval, déclarant qu'elle préférait en savoir plus sur leurs motivations avant de prendre une décision le concernant. Immédiatement, le maudit mythique fit un geste négatif de la tête, s'approchant de lui en lui présentant l'un des escargophones qu'il avait pris un peu plus tôt. Il lui montra celui qu'il possédait et cacha d'ailleurs ce dernier dans son écharpe, exposant brièvement son plan :
Trop dangereux, autant pour vous que pour les enfants s'ils demeurent seuls. Et puis, vous ne croyez pas encore tout-à-fait que je sois dénué d'arrières pensées à votre égard, n'est-ce pas ? Je vais y aller. Vous pourrez écouter la décision en fonction de ce que le Den Den vous rapportera. S'ils se montrent hostiles ou pro-gouvernementaux... Et bien, j'imagine que ça me donnera une occasion de vous montrer ce que je sais faire, tout simplement.
Affronter un Nebula, un Schichibukai et une maréchale de la révolution en même temps ? Défi passionnant. Le baroudeur n'avait pas eu droit à une véritable lutte depuis son affrontement contre Harushige : il entendait bien hurler à la face du monde qu'il avait changé, et que ses capacités étaient depuis décuplées. Si la situation dégénérait à ce point et qu'il se montrait capable d'abattre trois ennemis de taille en même temps, Nakata atteindrait à n'en pas douter les si désirées hautes-strates mondiales des puissants. Les Yonkous le redouteraient, les gouvernementaux lui laisseraient une plus grande marge d'action, et il jouirait peut-être même d'une réputation équivalente ou supérieure à celle de Mifune. Même s'il devait pour cela terrasser trois opposants certainement sensiblement aussi puissants que lui... Si l'occasion se présenterait, rien ne l'arrêterait. Il comptait bien faire honneur à Hato ! Le jeune blondinet avança de quelques pas, fixant le ciel au-dessus de sa tête en prenant à nouveau la parole, cette fois-ci à l'intention des bambins :
Jeune homme ! J'ai été recruté par la Révolution sur Armageddon Town. Cela étant, j'ai beaucoup bougé en tant que soldat... Sur South Blue, avec Military Island, Saint Urea... Mais aussi sur West Blue. Mais je ne suis pas resté révolutionnaire longtemps, à vrai dire... Et si je suis devenu pirate, c'était en grande partie pour m'excuser auprès d'un ami... Enfin, ce qui est fait est fait ! Ah, et jeune fille ! Si j'ai rejoint le Gouvernement... J'imagine que c'est par aveu d'impuissance. Quitte à ne pas pouvoir changer le Monde, autant pouvoir être présent pour prêter main forte aux justes et aux innocents quand le Gouvernement fait des siennes, tu ne crois pas ?
Il leur offrit alors un sourire chaleureux avant de se pencher et de poser sa main gauche sur le sol. Ses jambes s'arquèrent et ses pieds se mirent à appuyer de plus en plus violemment sur le sol qui, de son côté, commença à présenter d'inquiétantes petites fissures. Le regard empli d'une détermination froide et sans borne, le Fenice regarda alors sa destination, l'endroit où ces hypothétiques adversaires semblaient se réunir. Si cet affrontement intervenait bel et bien et qu'il dégénérait, il risquait d'être le dernier de sa carrière... Mais tant qu'à faire, le Phoenix comptait bien emporter autant d'ennemis qu'il le pourrait. Il força soudainement sur ses jambes tout en prenant la parole dans un murmure :
Cinquième voie... Sokudo.
Le sol derrière lui vola brutalement en une multitude d'éclats et le capitaine, propulsé droit vers ses cibles, se renfrogna encore un peu plus. Le moment qui allait suivre risquait d'influencer fortement sur la suite des événements : si une alliance entre ces grands noms s'officialisait et qu'ils décidaient tous de se rendre au niveau de la flotte pour mettre un terme aux affrontements, ils réussiraient à n'en pas douter. Et même si Nakata tenait à sauver la vie d'Andromède, celle des millions d'innocents valaient bien plus chères à ses yeux... Il n'aurait aucune difficulté à faire un choix dans ces conditions, de fait. Il s'arrêta une fois à quelques dizaines de mètres de ses opposants, sans pour autant briser l'effet de sa technique. Son haki de l'observation, plus actif que jamais, lui indiquait à l'avance les mouvements précis de chaque tête ici présente. Ses muscles galvanisés qui lui offraient une plus grande vitesse lui offriraient un avantage considérable pour éviter un assaut surprise... Sans pour autant lui ôter la possibilité de rétorquer. Avec un sourire impétueux, devenu sa marque de fabrique depuis quelques jours, le Schichibukai prit la parole à l'intention de cette belle assemblée :
Allons allons... Un ancien Schichibukai, trois représentants du corps actuel et une maréchale de la Révolution ? C'est cela, ce qu'on appelle un moment historique ? Vous auriez mieux fait de me prévenir à l'avance, je ne suis pas prêt pour les autographes...
Arrogance, malice, amusement : si sa vie prenait fin ici, personne ne pourrait lui faire l'affront que de déclarer qu'il serait mort en reniant ses convictions et sa façon d'être. Orgueilleux jusqu'au bout.
Called to the ring, Taking me round by round It hurts and it stings, Taking me down, down, down You think that you caught me, I can hear you taunt me Fractured and I'm falling down, My enemy is watching me bleed
But I'm not dead yet So watch me burn.
Fenice Nakata
Erwin
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Mar 24 Fév - 0:13
Vive la Révolution ! [9]
Erwin n'était pas du genre à vouloir 'aider son prochain'. Il n'était pas ce gars-là, celui qui trouvait dans la sauvegarde d'autrui une jouissance absolue. Si des milliers de vies étaient en danger, il ferait les choses à son échelle. Fuir, aider les autres, tout était fait dans un but désintéressé. Mais depuis qu'il avait sa sœur… Il prenait de plus en plus de risques inconsidérés. Kotaro, le CP9… C'était des exemples qui montraient son tempérament lunatique et instable. Il avait eu un primé à 240.000.000 de berrys, et n'était pas satisfait au point de réclamer la prime et de marchander avec le Gouvernement Mondial. Quand celui-ci avait menacé sa famille et qu'Aston lui avait fait prendre la réalité des choses en compte concernant cet homme du CP9… C'était devenu plutôt tendu dans son esprit. Il se rendait compte qu'il n'avait pas forcément pris les bonnes décisions. Et pourtant, il était là, devant Yoko Ceresa… Elle, la seconde de la Révolution, l'intrépide mais pas téméraire Marraine de Sagev.
Il s'agissait sûrement d'une des pires décisions qu'il allait avoir à prendre. Sauver Arias ? Aller chercher Mivi ? Ou… S'assurer au minimum la protection de cette femme ? Fronçant les sourcils, utilisant son Haki de manière plus avancée sur les souvenirs de Yoko à chaque fois qu'elle évoquait un nom ou un endroit qu'il ne connaissait, le garnement roux fut surpris par l'ampleur de l'explosion qui avait soufflé dans son dos, sans pour autant détruire la fenêtre. La terre avait tremblé un instant, et le ciel s'était recouvert d'un champignon de fumée en forme de Jolly Roger, alertant de la présence d'un pirate à des kilomètres…
- Je ne savais pas que vous étiez dans ce genre de choses.
Sans prendre la peine d'éluder, Erwin se remit à réfléchir. Il savait exactement ce qu'il allait choisir, il ne savait cependant pas où ça allait l'emmener. La protection de cette personne et ses informations pourraient l'aider à prendre le temps de réfléchir à la suite. Katia était déjà en train, avec Malia, de réunir les coupures de journaux nécessaires pour recouper tous les évènements les plus dangereux, qu'ils fussent révolutionnaires ou gouvernementaux. La presse libre n'existait pas réellement, après tout.
- Bien, allons-y alors. Dirigeons-nous vers l'Archipel Shabaody.
Et s'approchant doucement de la semi-géante, Erwin la toucha pour la transporter instantanément en fonction de ses souvenirs sur le Groove auquel elle avait pensé en parlant. Le Groove 17 peut-être, ou peu importe le numéro, elle pourrait s'y rendre à pied et il pourrait l'aider à y aller. Bien qu'il ait parcouru l'Archipel en long, en large et en travers, il n'était pas réellement avisé de tous les endroits qui existaient dessus, ou du moins il n'avait pas pris la peine de tous les mémoriser.
Alors qu'ils venaient d'arriver, le rouquin aperçut la présence de plusieurs personnes sur les lieux. Des passants, des hors-la-loi certainement. Il y en avait de toute sorte, mais aucun qui ne ressemblait, de son point de vue, à une semi-géante venant d'apparaître de nulle part.
- J'y pense, à quoi servira ce que vous voulez transmettre ?
Certes, le rouquin n'était pas lent d'esprit, mais il avait du mal à faire le lien entre Arias et ce qu'elle allait donner ici. Allait-elle sauver la Révolution avec ceci ? En tout cas, elle avait intérêt. Soupirant, le jeune homme étendit son Haki jusqu'à ses limites. Cette fois-ci, il devait se montrer très prudent, même s'il était en zone de hors-la-loi. Il n'était pas le bienvenue en ces lieux.
- Par ailleurs, avez-vous besoin que j'aille évacuer quelques Maréchaux, si ces derniers sont toujours vivants ? Si oui, où se trouvent-ils ?
Sur cette dernière parole, le jeune homme se contenta simplement de suivre Yoko. Il n'avait rien de mieux à faire, en attendant qu'elle tienne parole.
Erwin
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Sam 7 Mar - 21:37
Bras Droit : Ceresa Yoko
(Yoko)- Ça me servira à informer le monde.
Le Grove 17, certainement pas l’endroit le plus attractif de l’archipel ; de la mousse, des bulles, quelques traces de luttes – vous savez, lames émoussées ça et là, bâtiments en ruines, restes en décomposition – bref une zone de non-droit quoi ! Évoluait dans ce cadre digne des plus belles cartes postales un duo original. A gauche, une demi-douzaine de mètres d’élégance surmontée de l’un des cerveaux les plus malicieux au monde. A droite, un rouquin de taille standard dont les actes récents laisseraient une trace indélébile dans l’Histoire.
(Yoko)- Une bataille violente est sur le point d’éclater là-bas et il serait dommage de perdre l’atout que tu représentes.
« … Dans mon combat contre le CP8 » aurait-il fallu ajouter pour être complet. Viktor Poka et Yoko Ceresa, « délégués responsables coups fourrés » respectifs de chaque camp. Tromperie, censure, manipulation de masse, ces maestros jouaient avec l’opinion des civils comme peu savaient le faire. Pour cela, chacun disposait d’une multitude de moyens comme des agents d’élites bien formatés, des soldats motivés bien endoctrinés, le tout accompagné d’une myriade de connections partant dans tous les sens : piraterie, mafias, triade, guilde marchande, chasseurs de renoms, noblesse, monde politique mercenariat…. Décimas ?
(Yoko)- Hathem c’est moi Yoko, ouvre.
Elle s’était assurée d’être seule – pas avec ses yeux, avec son haki – pour prononcer ces mots. Un étrange escalier secret visiblement creusé dans les racines de l’imposante mangrove apparut alors sous leur nez. S’en suivit alors une longue progression dans un tunnel sombre et tellement étroit que Yoko dut se transformer en papillon pour pouvoir avancer. Ce lugubre passage s’achevait abruptement par la présence d’une échelle en métal, rouillée par le temps. En remontant cette dernière, notre duo débarqua au beau milieu d’une cabine de douche – visiblement réaménagée pour l’occasion – et furent accueillis par le fameux Hathem, dont les oreilles et les vibrisses ne trompaient personne : Hathem était un homme-souris.
- Que me vaut l’honneur ?
(Yoko)- Allons au dernier étage, je t’expliquerai en chemin.
Oui, ils n’étaient plus au Grove 17 mais au Grove 30, en zone touristique. Plus précisément, ce tunnel les avait menés au Grand Hammerfest Hôtel, prestigieux cinq étoiles autrefois très fréquenté mais aujourd’hui délaissé en raison de sa proximité avec la zone de non-droit. Après une bonne trotte dans les escaliers de l’hotêl, le petit groupe se posa finalement dans la chambre de leur hôte, où Yoko brandit une escamera qu’elle activa pour en projeter les images sur un mur blanc.
(Yoko)- Zoom Chester, l’image est mauvaise là, dit-elle en s’adressant directement au concernant via son escargophone personnel.
Le rockeur s’exécuta et le champ de bataille apparut de façon claire et nette, devant nos trois camarades. On y voyait l’énorme boule de feu progressant à une vitesse folle vers l’amas de navires dans le centre de l’écran, à bord desquels on devinait une activité grouillante.
-Mais qu’est-ce que… ?
(Yoko)- C’est en train de se passer maintenant, à Baltigo. Je veux que tu écrives un article et que tu diffuses ces images sur le grand écran près des montagnes russes de Sabaody Park.
Interloqué par ce qu’il voyait, Hathem mit un temps à bégayer avant de fournir une réponse intelligible.
- Depuis la dernière fois, ils ont renforcé la sécurité, je ne sais pas si je pourrai…
(Yoko)- Erwin et moi pouvons gérer ce problème là, tout ce que tu as à faire, c’est de…
Quartet des Cinq : Samira “La brute”
Quartet des Cinq : Saul “Le genie”
Et soudain, les images projetées sur le mur grésillèrent. Mais pas seulement elles, la musique habituellement diffusée dans l’ensemble du parc d’attraction, audible sur tous les Groves entourant ce dernier, crépita elle aussi pour finalement disparaitre complètement et laisser place à une voix masculine inconnue de la majorité du public.
(Saul)- Test, un-deux… Et ça fonctionne, on remercie le génie. Mendy, Shabondy est à toi.
Soudain, toutes les escaméras de la zone touristique – c’est-à-dire l’ensemble des Groves 30 à 49 – se mirent à diffuser les mêmes images. Scènes de concert, écrans de sécurités, mais également haut-parleurs publics et escargophones personnels, tous les gastéropodes transmetteurs de son et d’image étaient alignés sur cette même fréquence.
(Mendela)- Merci, Saul.
Quartet des Cinq : Vyvyan “Le pilote”
Quartet des Cinq : Enora “La sage”
Quartet des Cinq : Caïn “Le poète”
A l’évocation de ce nom, le visage de Yoko ce crispa. Elle comprit instantanément ce qu’il était en train de se passer et se précipita vers la fenêtre pour scruter les environs. Les images montraient une sorte de désert rocailleux – que tout Révolutionnaire gradé aurait reconnu au premier coup d’œil : Baltigo – décor devant lequel un Mendela Yorkshire improvisé en reporter s’était lancé dans un monologue.
(Mendela)- Habitants de Shabondy, citoyens du monde, bonjour, continua la voix qui s’exprimait dans l’escargophone.
Comme frappé par un éclair de lucidité, Hathem écarquilla les yeux en s’exclamant à voix haute.
- Saul, comme ce brillant scientifique au service de la Révolution qui est devenu pirate il y a plusieurs années ? dit-il en farfouillant dans une armoire avant d’en sortir un avis de recherche montrant l’homme au-dessus des nonante-huit [HRP : un problème avec mon 90 ?] millions offerts pour sa tête. Comment fait-il pour… ?
(Yoko)- Sa malédiction, interrompit Ceresa. Il a mangé le fruit du gastéropode, modèle Den Den mushi. Il peut manipuler les ondes de ces animaux et interagir avec comme il le désire. Pour interagir avec autant d’escargophone et d’escaméra, Saul doit forcément être sur l’île, quelque part en hauteur… Yorkshire et sa clique vont tout faire rater, il faut les stopper !
A ces mots, elle sauta par la fenêtre, déploya ses ailes et s’envola à la recherche de l’ex révolutionnaire. Et en effet, non loin de là, au point culminant de la plus célèbre attraction du Shabondy Park, cinq pirates dans une nacelle suivaient scrupuleusement les ordres de leur « farceur » de capitaine, prêts à déverser sur l’ensemble du monde une vague de chaos.
Membre des Shichibukai : Mozero
Maréchale : Taka Sayouri
(Mozero)- Ah, Nakata. J’ai pensé à toi, regarde.
Il lui balança le nid tressé en osier qu’il s’était amusé à fabriquer durant son bref temps de captivité au sein du QG Révolutionnaire. Mozero avait passé beaucoup de temps à peaufiner punchlines, provocations et autres blagues relativement drôles depuis la révélation sur la nature pigeonne du phénix.
(Mozero)- Je me demandais : pas trop difficile de se regarder dans la glace après avoir dévoré les enfants de ta tante dans une belle omelette baveuse, le matin ? enchaina-t-il sur un ton volontairement sérieux.
(Sayouri)- Ça suffit ! déclara-t-elle avec autorité. Je vois qu’Andromède n’a pas perdu le sens des priorités non plus. Avec deux shichibukai de notre côté, on devrait pouvoir renverser la balance.
Suffisamment proche pour qu’on puisse deviner sa silhouette et celle de son cheval à l’horizon, l’archère, paniquée par ce qu’elle venait d’entendre se rapprocha des ruines au triple galop. « Sayouri pense encore pouvoir sauver Arias, mais Fenice n’a aucune intention de se battre » pensa-t-elle. Impossible de prédire les agissements du phénix, il fallait absolument intervenir et convaincre le maréchal Taka de quitter l’île sous la tutelle de Mozero…
Nebula : Yorkshire Mendela
Membre des Shichibukai : Reina Elisabeth
Mendela profita de l’annonce pour déterrer Kokuto Yoru et l’accrocher simplement dans son dos – il était le seul présent à en avoir l’autorisation – avant de bondir vers le sommet d’un reste de mur pour surplomber son auditoire. Il avait troqué sa bombe de terroriste contre une escaméra de journaliste. Jouer les vaillants envoyés spéciaux décryptant bravement l’information directement sur place était l’une de ses plus vieilles lubies, encore fallait-il trouver un coin suffisamment dangereux. Et quoi de plus dangereux qu’une bataille au beau milieu d’une île mythique, opposant les factions les plus antagonistes au monde ?
(Mendela)- Comme le phénix qui vient de nous rejoindre l’a juste dit : c’est un moment historique. Baltigo, la Terre Blanche, est aujourd’hui le théâtre d’une bataille qu’on vous aurait probablement conté d’une toute autre manière, cher public.
Brandissant alors sa caméra vers le reste du groupe, il poursuivit.
(Mendela)- Regardez, deux Capitaines Corsaires et une… non deux Maréchaux ! Ils devraient être occupés à se battre pour leurs factions respectives, mais au lieu de ça ils discutent et complotent…
(Sayouri)- Yorkshire, qu’est-ce que tu … ?
(Mendela)- C’est le propre de l’être humain vous savez ? Trahir, mentir…Tout est une question de survie et de pouvoir. Votre fidèle serviteur n’échappe lui-même pas à cette règle puisque biaisé, tout comme vous, par sa condition humaine.
Il filmait. Ce qu’il filmait était retransmis à plusieurs heures de trajet de là, ce qu’il disait était écouté par plusieurs milliers de personnes. Des pirates ambitieux patientant sur les Groves le temps que leur revêtement soit mis en place, des révolutionnaires dévoués tapis dans leur planque en attente d’instruction, des soldats courageux patrouillant dans les rues en arborant fièrement le symbole du Gouvernement Mondial, des nobles et autres bourgeois simplement venus passer du bon temps, des chasseurs de prime au repos entre deux traques, des figures de la pègre venues sceller un deal dans un lieu neutre et public, des simples civils habitués à voir leur île bondée de bulles et de gens.
(Mendela)- Le Gouvernement Mondial trahit les civils, les Pirates trahissent la piraterie et trahissent le Gouvernement Mondial, les Révolutionnaires trahissent la Révolution. Tout le monde trahit tout le monde parce que ce ne sont pas des groupes qui vous définissent. Ces factions vous rassurent, vous prémâche le travail, mais elles ne sont qu’illusion.
Qui irait croire cet illuminé ? De prime abord pas grand monde – ouais, le CP8 faisait bien son boulot – mais Yorkshire avait indirectement pu compter sur l’aide de Yoko Ceresa et Erwin Dog. En effet, par pure coïncidence, la révolutionnaire s’était retrouvée à Shabondy pour tenter d’y retransmettre des images directement filmées depuis la côte de Baltigo – images que Saul n’avait eu aucun mal à récupérer et qu’il diffusait conjointement au message de son capitaine.
(Mozero)- T’as tellement raison, lâcha alors Mozero.
Elle vit la menace venir mais n’eut tout simplement pas le temps de réagir puisqu’il était juste à côté d’elle. La baffe éclaire de Mozie fit tituber une Sayouri qui dégaina vainement son sabre en tentant de ne pas tomber. Le pirate enchaina alors avec un coup de pied électrifié visant l’abdomen de la jeune fille.
(Mozero)- Ça, c’est pour m’avoir humilié, sale garce. Je me charge de l’autre avec son cheval, Phénix, occupe-toi du pseudo philosophe.
Je donne aussi le niveau de Yoko (lvl 47). Pour le reste, la flemme, tu (Nakata) n'auras qu'à aller vérifier.
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Erwin
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Dim 8 Mar - 14:38
Vive la Révolution ! [10]
L’enchevêtrement de couloirs et de surprises étriquées dans lesquels Erwin avait été conduit résonnaient toujours dans son esprit lorsque les minutes commencèrent à défiler moins rapidement. Pour plus de sûreté, le téléporteur avait mémorisé la majorité des lieux par lesquels il était passé, mais c’était surtout le haut du bâtiment qui l’avait intéressé. Il se faisait discret, et observait simplement la situation sans intervenir. Il ne tiqua pas, même lorsque la Seconde – ou la Leader intérimaire – de la Révolution s’engagea pour lui dans un « Ne vous inquiétez pas, on s’en charge ». Après tout, s’il voulait gagner le pouvoir de ce papillon, il allait devoir mettre la main à la patte. Soupirant simplement devant les images tragiques de Baltigo, il fut tout aussi surpris que les autres de voir les escargophones changer brusquement de fréquence.
Celui dans sa poche émit les mêmes gazouillis que ses compères, se retrouvant de ce fait sur le sol de la pièce, hors des poches d'Erwin, et il entendit un nom qui ne lui était jamais parvenu malgré sa prime relativement élevée : Saul. Ancien révolutionnaire, apparemment lié à cet homme du Nouveau Monde qui se trouvait sur Baltigo, en train de déblatérer un discours qui réduirait la réputation des deux plus grandes puissances du monde à néant. En reconnaissant les lieux, Erwin sut qu’un simple mouvement de sa volonté lui permettrait d’y aller en un rien de temps. Il pourrait détruire l’escaméra en comptant sur l’effet de surprise mais cela ne réduirait qu’une partie du mal qui rongeait le plan de Ceresa.
Yoko parla à ce moment-là, évoquant une hypothèse forte intéressante.
« - Il n’y pas trente-six endroits élevés sur cet Archipel… Ou peut-être un peu plus. »
Pourtant, le rouquin avait vécu un long moment et était régulièrement revenu en ces lieux. Il n’eut pas besoin de réfléchir quinze secondes, le temps que Mendela déblatère d’autres idioties d’une évidence aberrante. Un plan s’était formé dans son esprit, dangereux, digne des pourritures qui recouvrait ce monde. Un plan qui le ferait flancher vers le Mal qu’il combattait. Un plan que seul lui pouvait accomplir. Tout le monde était corrompu. Et alors ? Soupirant, il se téléporta à la suite de Yoko Ceresa. La femme en forme de papillon était d’une discrétion remarquable, mais elle manquait sûrement de vitesse. En une dizaine de secondes, Erwin avait vérifié la plupart des lieux dans un champ de quelques centaines de mètres à la ronde, puis un instant plus tard il se retrouva à proximité de la grande roue de Shabaody. Il n’eut pas à réfléchir très longtemps en voyant le visage de Saul se détacher d’une bande de pirates en nacelle.
Lorsqu’Erwin avait obtenu son pouvoir, il avait appris une chose sur celui-ci. Une limite lui était imposée, mais il pouvait la contourner. Il pouvait téléporter beaucoup de choses, mais avec un poids limité. Cette limite semblait s’affranchir à mesure que ses capacités se déployaient, et outre son caractère instantané, il pouvait à présent téléporter des charges de plusieurs centaines de tonnes.
Mais il n’avait pas toujours besoin de se fatiguer. Et tendre la main était parfois la meilleure solution. En une fraction de seconde, il arriva à la nacelle qui transportait les cinq pirates, dont il ne savait absolument rien. Et sans attendre l’autorisation d’une quelconque force supérieure, il disparut avec l’objet métallique dont le système de vissage avait permis un détachement optimal de l’objet. Ainsi, celui-ci se retrouva avec Erwin devant le bâtiment dans lequel avait eu lieu la Réunion. Il était revenu au point de départ de tous ses ennuis, mais il ne comptait pas y rester longtemps. Tirant vivement son arme, il tira une balle sur la nacelle et disparut alors qu’elle venait de sortir de son canon. De cette manière, les Amiraux, Vice-Amiraux et compagnie restés à bon port pourraient s’occuper d’eux, même s’ils ravageraient certainement une partie de cette Terre pas si sainte que ça. En plein territoire ennemi.
Et un instant plus tard, sans prendre de nouvelles de ses passagers, s’assurant simplement de leur arrivée à bon port grâce à son Haki tiré à ses frontières, il apparut à quelques dizaines de mètres de l’endroit où se trouvait Mendela, sur Baltigo. Ce n’était qu’une mesure de précaution supplémentaire à l’encontre du plan de l’Ancien Shishibukai nu, avec une actuelle membre du corps des Corsaires sur l’épaule et un sabre de Haute Qualité dans le dos. Souris à l’escaméra, tu es filmé, Erwin. Affichant un air d’un sérieux déconcertant, le gamin roux tira une nouvelle balle en direction de l’appareil, et avec son Haki de l’Observation pour suivre Mendela, il en tira une seconde. Une première, explosive, avait déjà l’intention de détruire l’appareil de communication. La seconde, en revanche, allait briser les tympans de toutes les personnes à moins de douze mètres du Nebula.
Bien sûr, Erwin n’avait jamais tenté de connaître les capacités de cet homme. Pourquoi s’y serait-il intéressé ? Un homme du Nouveau Monde, un allié ou une cible qu’il n’avait jamais imaginé rencontré. Un ancien membre du corps des Capitaines Corsaires… C’était bien sa veine de tomber sur une telle personnalité ici. Et puis merde, il allait simplement arrêter cette mascarade médiatique et laisser la Ceresa libre de ses mouvements, avec une puissance comme la sienne, il pouvait au moins permettre à sa nouvelle alliée de profiter de la situation.
« - Yoko risque de pas être contente, marmonna le ‘civil’ dans son menton. »
Spoiler:
On commence à utiliser les armes.
Sur la cabine (Marijoa) :
> Explosiv Sin (Lvl 25) : Tir Spécial qui envoie une balle explosant littéralement en l'air pour libérer de minuscules éclats faits pour blesser le plus de personnes possibles. Ces minuscules éclats explosent eux-mêmes une seconde fois au moindre choc.
Sur l'escaméra, puis sur Mendela (Baltigo) :
> Explosiv Sin (Lvl 25) : Tir Spécial qui envoie une balle explosant littéralement en l'air pour libérer de minuscules éclats faits pour blesser le plus de personnes possibles. Ces minuscules éclats explosent eux-mêmes une seconde fois au moindre choc.
> Sound Ball (Lvl 31) : Balle spéciale qui crée un bruit strident et continu au moment de l'impact. Le son peut désorienter les personnes à proximité et couvre la plupart des autres sons sur une distance de douze mètres autour du point d'impact.
Erwin
Fenice Nakata
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Équipage : Tengoku no Seigi
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Lun 9 Mar - 15:03
Opération Terre Blanche. ♠
❝ S'ils sont plus grands que nous... ils ont les pieds aussi bas que les nôtres. ❞
Présentation brève du personnage • Nakata Fenice est un forban connu à travers le Monde pour être devenu récemment un membre du groupe des puissants Schichibukais. Maudit du fruit du Phoenix, il est craint à travers le monde. En tant qu'ancien agent du Gouvernement Mondial, il recherche ardemment la justice et l'égalité. Capitaine d'un équipage, il chérit ses camarades plus que tout au monde et ne pardonne aucune agression extérieure. Amoureux des arts et de la nature, il passe la majeure partie de son temps libre à penser et à exercer.
Résumé des précédents RPs • Suite à la réunion et à la brève discussion que Nakata mena avec l'un des directeurs des Cipher Pol, l'offensive est menée droit vers Baltigo, dans l'objectif de faire tomber la Révolution une bonne fois pour toute. Mais si le plan semble légèrement modifié, la Révolution garde le privilège d'entamer les hostilités...
Présentation brève du personnage • Holly Wate est une jeune pirate recrutée par Nakata sur South Blue. Elle l'a accompagné à maintes occasions, comme pendant la Grande Guerre ou la conquête de Graou Island, et est devenue une membre à part entière de l'équipage. Dernier bastion de la délicatesse au sein d'un équipage de fous, elle s'est assagie suite à de récentes mésaventures et en est revenue plus forte et déterminée à protéger ceux qu'elle aime.
❝ Laisse-moi raconter ❞
Il s'agissait là d'un rassemblement de grande envergure : chacune des cinq figures présentes ici était capable d'ébranler l'équilibre mondial en fonction de ses actions, et de semer la terreur et le chaos ou, au contraire, de faire régner paix et prospérité. Si Elisabeth ne semblait manifestement plus vraiment en état de discuter, puisque la voix que percevait Nakata grâce à son haki de l'observation était réellement faible, signe clair de manque de force, les autres semblaient globalement indemnes ou en tout cas capables de combattre si la situation l'exigeait. Enfin, il fallait tout de même avouer que ce rassemblement avait quelque chose de plutôt déstabilisant : Mendela, le pirate et ancien Schichibukai, se trouvait alors en effet totalement nu, tant et si bien qu'un nouvel arrivant aurait pu se poser quelques questions relativement déplacées. Le blondinet, quant à lui, avait tout juste terminé de prendre la parole que l'une des personnes ici présente, à savoir Mozero, lui envoya une vulgaire boule d'osier, aveu manifeste d'un manque de savoir vivre autant que d'un manque de patience. Le Phoenix ne prêta même pas attention à sa provocation à deux ronds, gardant a contrario un sourire provocateur et amusé sciemment exposé aux yeux de tous. Ce genre de situations avait de quoi le ravir, lui, l'aventurier né, et ce n'était pas quelques insultes d'une bassesse affligeante qui risquaient de le détourner de cette agréable sensation d'adrénaline, de cette osmose avec cette émotion effroyablement oppressante. Quand Sayouri prit la parole, déclarant tout simplement qu'elle était satisfaite de voir qu'un autre grand corsaire avait décidé de rejoindre la cause de la Révolution, le capitaine de Tengoku no Seigi arqua un sourcil, vaguement intéressé. Elle pensait qu'il allait se joindre à eux corps et âme pour s'en prendre au Gouvernement Mondial ? La situation risquait de déboucher sur quelque chose de plutôt sympathique, à cette allure... Tout combattant qu'il était, le Fenice ne pouvait cependant pas s'empêcher de se poser une question : était-il en mesure d'affronter les trois figures ici présentes, qui finiraient peut-être même par compter sur l'aide d'Andromède, sans y laisser sa peau ? Cela pouvait être un moyen de juger son évolution depuis la Grande Guerre, où il avait eu toutes les peines du monde à venir à bout d'Harushige, dont la renommée laissait pourtant sous-entendre une puissance tout juste supérieure à celle de Mendela...
Mais contre toute attente, ce ne fut pas un combat massif qui découla de la prise de parole de Sayouri : ce même Mendela, qui s'était jusque là tenu relativement tranquille, en vint en effet à bondir sur un morceau de muret, certainement ruine du bâtiment grandiose dont il ne restait plus grand chose, et commença alors à déblatérer un lot de billevesées à l'attention d'un escarméra, qu'il tenait lui-même. Ce qu'en vint à comprendre l'artiste, c'était que ce pauvre malade n'avait nullement l'intention de prêter main forte aux révolutionnaires non plus... Et de surcroît, il devait forcément être en liaison avec un auditoire quelconque. Bien entendu, Nakata était loin de se douter que tout Shabondy était exposé aux images filmées par ce Nebula, mais il sentait déjà que cette affaire laissait présager quelque chose de plutôt louche... La situation n'avait toutefois pas terminé d'exposer ses surprises : lorsque le pirate évoqua les trahisons et compagnie, Mozero prit la parole à son tour, déclarant quelques mots bien lourds de sens. Son haki de l'observation eut tout juste l'occasion de percevoir quelque chose que la pauvre maréchale dégustait, soudainement attaquée par celui qui avait pourtant jusque là marché à ses côtés de façon totalement pacifique. Les barrières érigées par la maudite disparurent alors tandis qu'elle plongeait dans l'inconscience, libérant sans aucun doute les marines des diverses contraintes qui les habitaient. En réalité, cette fille était la seule révolutionnaire contre qui le Phoenix aurait souhaité agir : maintenant qu'elle était tombée, il se sentait libéré d'un poids important. Toutefois, ce qui gênait le maudit du mythique, c'était la rapidité avec laquelle son collègue avait été capable de la terrasser : certes, son haki de l'observation n'avait pas été totalement concentré sur ce combattant en particulier, mais la vitesse déployée par la foudre lui rappelait étrangement... la sienne. Grosso modo, en quelques mouvements de la part de son homologue Schichibukai, le Fenice avait déjà compris quelque chose : il pouvait gagner face à ce dernier. Pourquoi ? Parce qu'en envisageant le fait que leurs capacités physiques étaient sensiblement équivalentes, Mozero n'avait guère plus que sa foudre verte pour lui : le maudit, en revanche, était capable de récupérer de toutes sortes de blessures. L'amusement qui avait jusque là été religieusement vissé sur les lèvres du musicien se changea momentanément en démence, laissant filtrer pendant une demie seconde la profonde satisfaction qui emplissait alors le forban. Cette bataille, il l'avait déjà gagnée...
Et alors que Mozero s'apprêtait à partir en direction d'Andromède pour s'en prendre à elle, intimant au capitaine de Tengoku no Seigi l'ordre de s'occuper de Mendela, alors que la gigantesque météorite percutait l'océan à quelques kilomètres et que le son peinait à traverser ces étendues abondantes qui les séparaient, un nouveau lot de surprise sembla intervenir : Erwin, débarquant de nulle part, apparu non loin de la position du Nebula et tira immédiatement deux balles dans sa direction, semblant viser l'escargophone en tout premier lieu. Étourdi, Nakata eut peine à comprendre mais parvint rapidement à envisager quelques hypothèses : soit le rouquin s'était tenu à distance depuis le début et avait décidé d'intervenir pour une raison X ou Y... Soit il avait été en mesure d'utiliser les images retransmises par l'escarméra pour se téléporter jusque-là. Impossible de savoir réellement ce qu'il en était, mais si le Phoenix était certain d'une chose à cet instant, c'est qu'il était effroyablement réconfortant de voir un allié arriver dans ce genre de moments. S'il aurait volontiers accordé quelques sympathies au jeune tireur, la situation exigeait qu'ils agissent promptement pour garder ces événements sous contrôle. Ainsi le mythique envoya-t-il quelques mots à son compère, sans se soucier davantage de Mozero dont le tour viendrait de toute manière tôt ou tard :
Non, Erwin, attend ! Andromède, Graou Island ! Je compte sur toi !
Il priait désormais tout simplement pour que le civil ait saisi l'objet de la requête qu'il venait de lui adresser : s'il utilisait son pouvoir de téléportation en amenant Andromède à Graou Island, le Schichibukai pourrait agir nettement plus librement. En théorie, le rouquin n'allait avoir aucune difficulté à amener la maréchale à bon port, puisqu'elle était encore éloignée de cette brusque agitation et que même Mozero aurait besoin d'un minimum de temps pour parvenir jusqu'à elle. Toutefois, le Fenice ne comptait pas se tourner les pouces pour autant, bien satisfait de voir cette bataille se dérouler gentiment en sa faveur. Il ne savait pas vraiment pouvoir, mais Erwin avait en effet souhaité s'en prendre à Mendela : il allait donc s'en occuper lui-même. Au final, ce n'était ni plus ni moins qu'un échange de services...
Voie finale, seiatsu. Quatrième voie, chikara.
Grâce à la voie finale, la voie de la force vint s'additionner à celle de la vitesse, offrant au capitaine un léger bonus de célérité et de puissance brute sans aucune contrepartie autre que la fatigue qui pèserait sur lui d'ici quelques minutes. Mais pour l'heure, Nakata n'avait pas à s'en soucier : il devait tout simplement combattre. Sa cible, c'était l'homme nu... Et il allait agir avec toute la vitesse dont il disposait sous forme humaine pour essayer de le prendre de court. Ses pieds ne tardèrent pas à quitter le sol et il en vint à bondir, se retrouvant dans les cieux face à Mendela, la main gauche tendue vers le Nebula et le poing droit serré au niveau de sa poitrine, dans une posture qui rappelait vaguement celle d'un archer :
Busō-shoku : Kōka... SASAYAKU !
Le poing du mélomane en vint alors à se recouvrir du haki de l'armement avant de fendre les cieux en direction de l'abdomen du hors-la-loi nu comme un ver qui lui faisait face. L'objectif ? Le cogner aussi violemment que possible. Sa technique n'était toutefois pas qu'un bête coup de poing : une onde de choc n'allait pas tarder à naître, dès l'instant où il toucherait le corps adverse, et celle-ci serait expédiée dans la direction que visait Nakata. De facto, les entrailles de Mendela risquaient d'être soumises à un violent choc. Toutefois, maître de son corps, le combattant n'oubliait pas pour autant la présence d'Elisabeth : il allait en effet agir au millimètre, afin de faire en sorte qu'elle ne soit pas soumise à plus de blessures qu'elle n'en avait emmagasiné jusque-là. Bien entendu, le Schichibukai savait que si Erwin parvenait à téléporter Andromède aux dépens de celle-ci, elle risquait de lui adresser une certaine animosité ou tout du moins une implacable froideur lors de leur prochaine rencontre... Et il n'en avait rien à faire. En vérité, il comprenait que la survie de maréchale était bien plus nécessaire pour la Révolution que pour lui-même... Le Fenice, prêt à cogner, senti alors le vent remuer sa chevelure dorée et le son cogner furieusement à ses tympans, preuve de la chute inexorable de la météorite sur la flotte gouvernementale. Il ne devait pas traîner, et devrait d'ailleurs aller rendre visite à ces justiciers du dimanche dès qu'il en aurait l'occasion...
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Fenice Nakata
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Ven 20 Mar - 18:15
Quartet des Cinq : Vyvyan “Le pilote”
Quartet des Cinq : Enora “La sage”
Quartet des Cinq : Caïn “Le poète”
Samira n’avait rien compris, mais cherchait à comprendre contrairement à Vyvyan qui attendait patiemment qu’arrive l’action ; lui ne voulait pas comprendre. Caïn par contre avait bien compris. Réagissant au quart de tour, le poète avait littéralement coupé le son de la balle explosive, empêchant ce dernier de se propager au-delà de cette vaste salle de réunion. Enora était sortie de la cabine métallique pour observer les lieux et comprendre, tandis que Saul, en proie à d’intenses réflexions partageait son attention entre envoyer une série d’ondes vers ses compagnons gastéropodes et comprendre les signaux retours.
Quartet des Cinq : Samira “La brute”
Quartet des Cinq : Saul “Le genie”
Au final, tous avaient fini par comprendre et agir en conséquence. Ainsi, une poignée de secondes plus tard, Marineford se retrouvait sous la menace d’une attaque imminente d’une coalition de pirates du Nouveau Monde tandis qu’une alerte à la bombe – téléportée directement sur les lieux d’après l’informateur – occupait la majeur partie de la sécurité de Mariejoa, sans parler de messages interceptés à Illusia, à Armaggedon Town, à Area Eleven, à Pucci ou à Alabasta, selon lesquels révolutionnaires, pirates, hors-la-loi connus, Décima – cela variait selon les lieux – se préparaient à une offensive de masse.
« Rires du Tao » : Kamissosori Hung
Et dans tout ce chaos, un homme pénétra soudain dans cette salle de réunion presque vide.
(Hung)- L’alerte à la bombe, j’imagine que c’est vous ?
(Saul)- Je suis moins doué que Mendy pour ce genre de choses, mais visiblement le Gouvernement Mondial y croit, ça doit être le contexte actuel qui…
(Hung)- Un milliard et deux-cents millions d’intérêt. Vous ne vous en sortirez pas vivants si vous nous doublez.
(Saul)- Je vous l’ai dit, les pièges ce n’est pas mon point fort… On a amassé un gros pactole en ravageant les bases militaires du Nouveau Monde. Me suis dit que ce serait l’occasion de nous racheter vis-à-vis de la Triade…
(Hung)- Abruti, n’énoncez pas ce mot ici. Enlevez vos vêtements, mettez ces haillons et portez ces menottes, nous sortons.
Nebula : Yorkshire Mendela
Membre des Shichibukai : Reina Elisabeth
Boum, bim, bang, bam,… et pleins d’autres onomatopées dans le genre. Sauf qu’après coup, Mendela était toujours indemne. Trop occupé à graver l’histoire et les détails de ce nouveau personnage dans sa mémoire, il avait tout simplement ignoré le premier tir de ce dernier… se rendant compte après coup de son erreur. L’escamera dans sa main n’avait visiblement pas bien supporté la succession de mini-explosion et l’importante coulée de sang depuis son épaule indiquait qu’Elisabeth, elle non-plus, n’avait pas apprécié.
(Mendela)- Ah oui, je t’avais oubliée. Ça va ? Toujours viv…
Le second tir n’initia pas d’explosions mais déclencha un terrible bruit. Sauf qu’à nouveau, Mendela ignora complètement l’attaque, préférant secouer le corps inerte de la Corsaire par les épaules, pour tenter de la ranimer – sans trop de succès. Mais alors que le son strident résonnait encore dans l’air, l’esprit du trappeur l’alerta d’une offensive un peu plus sérieuse. Presque comme un miroir, sa main droite se recouvrit de Haki concentré, avant qu’il ne tranche horizontalement l’air devant lui. Ce mouvement généra alors une lame d’air bâtarde qui s’entrechoqua avec l’attaque du Phénix. Le bruit du violent impact des techniques fut cependant étouffé par le son de la météorite – qui parvenait aux oreilles de nos protagonistes avec un important décalage.
(Mendela)- Cheveux clairs, excellente maitrise de l’armement, projectiles avec ton corps. Il ne manque plus que l’esprit piégeur et l’invulnérabilité… Je leur manquais à ce point ?
Sans autre forme de procès, le trappeur chargea à très haute vitesse – bien que fortement diminué avec un corps sur l’épaule – avant de présenter son talon à la face de son ennemi, assaut frontal suivi d’une série de coup des pieds, terminé par un amical coup de paume au menton, porté de sa main libre, qui devrait propulser au loin son ennemi. Ah, et caractéristique importante de ce petit enchainement : cent pourcents naturel, pas une once d’armement.
Membre des Shichibukai : Mozero
Maréchale : Elpa Andromède
Mozero de son côté s’amusait comme un petit fou. Il courait en ligne droite, ne déviant sa course que pour éviter les tirs répétés d’une Andromède à cheval qui galopait vers le Centre de Formation. Malheureusement pour elle, l’étalon avait mis trop de temps à démarrer, permettant au Corsaire de se rapprocher dangereusement de sa cible.
(Mozero)- J’ai pas envie de te courser dans le désert. Bouffe ça !
La grosse pierre, renforcée au haki, assomma tout simplement le cheval qui s’écroula en faisant chuter sa cavalière. Elle était toute à lui. Mozero accéléra la cadence et s’approcha de sa cible avec une telle vitesse qu’il souleva dans son sillage une importante quantité de poussière. Décidé à l’achever d’un seul coup, il laissa grésiller autour de son bras droit d’impressionnants éclairs verts dont la lueur lui donnait un aspect général plus terrifiant. Andromède, qui avait senti sa jambe se briser au moment de la chute, en avait profité pour lui planter deux flèches dans le torse, mais le pirate, poussé par son adrénaline, semblait ignorer la douleur…
(Andromède)- Non, pas maintenant… les enfants… se dit-elle en voyant la mort courir vers elle.
Précision : Mendela est nu, mais porte toujours son casque métallique sur l'avant de la tête.
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Fenice Nakata
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Équipage : Tengoku no Seigi
Feuille de personnage Niveau: (52/75) Expériences: (879/1000) Berrys: 2.235.426.002 B
Sam 21 Mar - 1:56
Opération Terre Blanche. ♠
❝ S'ils sont plus grands que nous... ils ont les pieds aussi bas que les nôtres. ❞
Présentation brève du personnage • Nakata Fenice est un forban connu à travers le Monde pour être devenu récemment un membre du groupe des puissants Schichibukais. Maudit du fruit du Phoenix, il est craint à travers le monde. En tant qu'ancien agent du Gouvernement Mondial, il recherche ardemment la justice et l'égalité. Capitaine d'un équipage, il chérit ses camarades plus que tout au monde et ne pardonne aucune agression extérieure. Amoureux des arts et de la nature, il passe la majeure partie de son temps libre à penser et à exercer.
Résumé des précédents RPs • Suite à la réunion et à la brève discussion que Nakata mena avec l'un des directeurs des Cipher Pol, l'offensive est menée droit vers Baltigo, dans l'objectif de faire tomber la Révolution une bonne fois pour toute. Mais si le plan semble légèrement modifié, la Révolution garde le privilège d'entamer les hostilités...
Présentation brève du personnage • Holly Wate est une jeune pirate recrutée par Nakata sur South Blue. Elle l'a accompagné à maintes occasions, comme pendant la Grande Guerre ou la conquête de Graou Island, et est devenue une membre à part entière de l'équipage. Dernier bastion de la délicatesse au sein d'un équipage de fous, elle s'est assagie suite à de récentes mésaventures et en est revenue plus forte et déterminée à protéger ceux qu'elle aime.
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Plutôt impressionnant... Ce mec avait été capable de contrer l'assaut du blondinet en utilisant une attaque à distance, contenant son poing aussi bien que l'onde de choc qui avait été censée lui ravager les organes. S'il avait réellement voulu en terminer avec ce premier assaut, Nakata aurait presque regretté de ne pas avoir directement usé de son haki avancé. Un léger sourire, toujours aussi impertinent que durant la réunion, vint se visser sur son visage tandis qu'il se tordait en arrière pour poser ses mains sur le sol et s'éloigner de son opposant grâce à une série de bons agiles et méticuleusement orchestrés. Une fois à quelques mètres, il se replaça en garde, comprenant enfin ce qui avait su ravir les têtes pensantes du Gouvernement Mondial chez ce Mendela Yorkshire... Sa puissance brute. Peut-être que quelques fanatiques féminines avaient également apprécié sa façon relativement dévergondée d'évoluer dans un environnement sans aucun égard pour les conventions et les normes sociales, mais le principal se trouvait là. Si sa prime était inférieure à celle d'Harushige, le Phoenix avait pris conscience d'une chose pendant ce bref mais suffisant échange : sa puissance n'avait rien à envier à celle du Sanguinaire... Sauf que pour la première fois, le capitaine de Tengoku no Seigi avait à combattre seul face à un ennemi d'une puissance effarante : il ne pouvait compter ni sur les distractions offertes par Akuma ni par les puissants assauts d'Hato pour lui sauver la mise. Il ne comptait pas non plus se laisser aller à son fruit du démon, étant donné que son précieux second n'était plus là pour le ramener à la raison... Autrement dit, il allait en finir seul, à la simple force de ses poings. Fort heureusement, depuis la Grande Guerre, le Schichibukai avait fait quelques progrès dans tous les domaines... Progrès qui étaient d'ailleurs assez dantesques pour qu'il ne pense avoir une chance, dans la situation actuelle. La prise de parole de son interlocuteur, plutôt de de le faire sortir de ses gonds, lui arracha une petite moue amusée. L'artiste avait l'habitude de pratiquer cette impertinente arrogance et il devait admettre que les poings communs qu'il partageait avec Yorkshire semblaient plutôt légions... Comme cette fâcheuse habitude à attaquer sans se méfier de rien. Le type, vif et brutal, s'élança droit vers le Fenice dont l'observation, suffisamment entraînée, le prévint à l'avance de son premier assaut et de sa nature. Pas d'armement ? Très bien, il allait jouer le jeu.
Le blondinet commença à reculer à petits pas tout en bloquant les coups de pieds de son opposant de ses deux mains, ne se gênant pas pour le scruter toujours avec le même air prétendument altier. Un combattant corps-à-corps, il ne pouvait pas rêver mieux... Malheureusement, les mouvements du Nebulas, s'ils auraient potentiellement pu le surprendre en temps normal, étaient sévèrement lésés par la présence de la Schichibukai sur ses épaules... Schichibukai encore et toujours vivante, si Nakata en croyait son haki. Se concentrant à nouveau sur son principal opposant, le capitaine prit la liberté d'entreprendre une réponse à ses paroles, continuant de bloquer les offensives avec une dextérité éreintante :
M'est avis qu'ils cherchaient surtout quelqu'un qui puisse te ridiculiser dans tes propres domaines... Du coup, je suppose que tu n'étais qu'un pion, simple à remplacer. Pas à la hauteur de ses prédécesseurs, moins prometteurs que ses successeurs... Peut-être que ta trahison leur a même fait plaisir ? Après tout, un pirate à la réputation stagnante n'est rien de plus qu'une épave...
Encore et toujours le même ton acerbe, encore et toujours les mêmes provocations, suffisamment efficaces pour que le jeune musicien ne persévère dans cette voie. Lorsque Mendela entreprit de le frapper en plein menton d'un coup de paume, il baissa vivement les bras, laissant témoigner d'une envie de subir le coup de plein fouet. Cette action lui permit alors de faire naître la deuxième partie de sa rétorque : il fut projeté un peu plus loin mais se rattrapa sans difficulté, exposant au forban adverse la flamme bleuté qui soignait déjà les dégâts minimes occasionnés par le coup.
Je ne sais pas vraiment à quoi tu fais allusion quant à ta présumée invulnérabilité mais si tu penses être le seul capable de te targuer d'une résistance physique hors norme, laisse-moi te dire que tu fais fausse route... Quand bien même je ne suis pas un grand esprit piégeur, je pense posséder un gramme d'intégrité et de fierté. Ils avaient sûrement envie de changement. Oh, et conseil de collègue forban : tu ferais bien de déposer la Schichibukai assez rapidement... Tu risques d'avoir très rapidement besoin de tes deux mains, crois-moi.
Le Fenice allait passer à l'assaut, et il allait le faire à fond. S'il s'était jusque là contenté de contrer les attaques sans prendre la peine d'utiliser son haki, les choses allaient changer : il allait faire tout ce qui était en son pouvoir pour terminer l'affrontement dès le prochain mouvement. La présence de Mendela ne lui plaisait pas particulièrement, pas plus que la possibilité de l'affronter en un combat singulier prolongé, mais il avait en réalité bien d'autres chats à fouetter, sur Baltigo... D'autant plus si la marine se retrouvait dans une position particulièrement périlleuse. Faisant totalement confiance en Erwin quant au reste, le héraut de la justice ferma les paupières, troquant son apparence totalement humaine pour un mode hybride plus adapté à la situation. Il s'agissait du mode Tenshi, évocation aux anges du domaine divin. Deux ailes bleutés naquirent en effet au niveau de ses omoplates, et elles n'eurent pas terminées de s'étendre que l'ancien marine les amplifiait grâce à une technique bien à lui :
Hikō.
Cette technique avait un but bien précis : augmenter la taille de ses ailes, de façon relativement drastique puisqu'elles prenaient toutes les deux un bon mètres supplémentaire. Si cela pouvait s'avérer contraignant dans les espaces limités ou étroits, Nakata se trouvait en ce moment précis à l'air libre. Autrement dit, il allait pouvoir utiliser ses protubérances volatiles de tout son saoul, faisant ainsi croître sa vitesse et son agilité. Pire encore, pour le Yorkshire tout du moins, son corps galvanisé par l'effort précédent et par l'adrénaline ainsi que par ses arcanes physiques utilisées antérieurement allait atteindre une vitesse qu'il n'avait jamais utilisé en combat réel... Une vitesse tout bonnement astronomique, qu'il contrôlait pourtant au millimètre prêt. Il disparut immédiatement, ne laissant à sa position précédente qu'un léger nuage de poussière, vestige de sa présence. Ladite poussière n'avait pas commencé à se soulever à son passage qu'il se retrouvait brusquement derrière le Nebula, étendant sa main tout en murmurant quelques mots, l'expression faciale passant pour l'occasion d'une clarté enjouée à un masque mortuaire plus glacial que les enfers :
Busō-shoku : Kōka, Te no ejji.
Sa main, sévèrement tendue, allait se solidifier à son paroxysme et se recouvrir de surcroît d'une plaque du haki de l'armement, visant à augmenter encore un peu plus son potentiel offensif. Le but du Phoenix était simple : il allait viser le bas du dos de son homologue pour lui fracasser le bassin, le coccyx et même le bout de la colonne vertébrale. En bref, si cette offensive était un franc succès, le primé qui lui tenait alors tête risquait de ne plus jamais pouvoir marcher, sauf s'il avait la chance de passer entre les mains expertes de l'un des meilleurs médecins du monde...
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Fenice Nakata
Erwin
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Sam 21 Mar - 2:03
Vive la Révolution ! [11]
Une bataille épique d’un côté, la pure tentation du massacre de l’autre. De toute part, l’esprit du rouquin était assiégé par des voix en peine, et pour la première fois depuis longtemps il était responsable du déclin d’une personne vers l’autre monde. Pourtant, lorsqu’il entendit Nakata parler, son esprit réagit au quart de tour et son Haki localisa immédiatement Mozero, suivant la trajectoire de son mouvement pour trouver Andromède un instant plus tard. Mais déjà le Capitaine Corsaire entamait la traversée vers l’Enfer de la jeune femme. Elle souffrirait milles tourments, ou s’éteindrait instantanément selon l’humeur de cet homme. De ce point de vue-là, Erwin ne désirait pas le découvrir. Lâchant sa mallette sur le sol, celle-ci s’ouvrit, dévoilant une dizaine d'affiches de primes de toutes sortes ainsi que quelques rapports récents.
Ces papiers, s’il fallait les détailler, étaient de toute espèce. Un rapport concernant une faction nommée « Décimas » sur laquelle Malia Blake, qui avait apposé sa signature en bas, avait fait son enquête. Il était daté de la veille. Maigres renseignements, coupures de presse, mais surtout corrélations entre la disparition de certains membres du Gouvernement ou leurs maigres apparitions fictives et des hypothèses sur « La Loi Décima ». « Centes » mais aussi « Kamiji » et « San Faldo » étaient des termes qui revenaient couramment dans ce rapport. Les notes gribouillées ne voulaient strictement rien dire pour quiconque n’avait pas l’habitude de lire ce genre de fouillis. Cependant, un mot ressortait en rouge de nombreuses fois sur le papier : « Danger ».
Un autre rapport était cette fois-ci sur les affrontements d’Erwin Dog et du Gouvernement. Il y avait ainsi quelques antécédents bien connus du Gouvernement comme l’affrontement avec Jasmine et, rajouté à la main, la brève intervention contre le CP9, résumant leurs méthodes d’approche et leurs points forts. De même, au dos de la feuille, le communiqué complet de la transmission aux révolutionnaires et Empereurs figurait, et un résumé complet de la réunion accompagnait le tout avec les principaux orateurs.
Malheureusement pour Erwin, il venait de laisser par la même occasion la localisation de Height Rock sur une carte qu’il avait lui-même faite. Figurait de cette manière l’entrée dans la grotte et, au dos de cette carte, un schéma détaillé des lieux.
Une lettre à l’adresse d’Aston, griffonnée et gribouillée de tous les côtés, accompagnait le tout, maculée de sang sec par endroit, sûrement oubliée parmi les autres papiers. Des excuses, principalement. On pouvait aussi entrevoir le début d’une proposition qui ne parviendrait jamais au Directeur de l’AOI. Le titre de la lettre était tout simplement « Arrêter... ».
Malgré tout cela, les papiers commencèrent à voler, et la mallette autrefois garante d’une arme semblait avoir pris la place d’un attaché-case. Erwin disparut un instant auprès d’Andromède dont il entendit les dernières paroles. Cependant, ce ne serait pas fatalement ses dernières, il l’espérait en tout cas et, sans réellement laisser d’autre choix à la Révolutionnaire de le suivre, et sans même prendre la peine de regarder Mozero et son hallucinante vitesse, Erwin disparut en ayant touché l'archère aux côtés de « La Règle » qu’il avait localisé plus tôt.
Ce n’était pas tant obéir à Nakata que chercher de nouveaux alliés qui animait ce sentiment d’héroïsme chez Erwin, mais bel et bien l’envie pure et simple d’épargner la vie d’un mortel. Elisabeth était un dommage collatéral, et profondément, le rouquin espérait qu’elle survivrait.
« - Où sont les gosses ? »
Erwin avait concentré son Haki sur Andromède, s’il avait réussi à l’attraper à temps. Bien que l’action de Mozero ait été à peine entamée lorsqu’il avait choisi de prioriser cette femme, il ne savait pas si le Shishibukai était capable de prouesses similaires aux siennes. Pour une raison absurde, sûrement un redoublement de son envie de sauver des êtres, Erwin se préoccupa de ces mômes qu'il ne connaissait pas. Insistant si besoin, il finirait par arracher l’information et téléporter Taka Sayouri et Andromède à l’intérieur du bâtiment où étaient les enfants. Les localiser et les emmener ne prendraient qu’une vingtaine de secondes, ce qu’il ferait rapidement. Une fois arrivé devant l’hôpital de l’île, il porta Taka Sayouri sur son épaule et la désarma, sans prendre en compte le reste des participants à cette mascarade.
« - Tu peux remercier Nakata, tu lui en dois une on dirait, soufflerait Erwin à Andromède. »
Et alors qu’il partirait, une Taka sûrement encore évanouie sur le dos et une rapière à la taille, le rouquin ne regarderait toujours pas derrière et localiserait Yoko sur l’Archipel. Il devait lui présenter quelques excuses, à vrai dire. Mais au moins, les retransmissions sur Shabaody devraient s’être arrêtées. C’est ainsi qu’il se retrouverait, à peine trois minutes après avoir quitté la femme, près de celle-ci. Toujours impressionné et amusé par la géante, il la regarderait et maintiendrait son Haki sur une longue portée pour localiser l’hostilité.
« - On en est où ici ? »
Erwin
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Lun 23 Mar - 1:37
Bras Droit : Ceresa Yoko
Yoko jubilait. “Loin” avait-elle répondu lorsque le capitaine lui avait demandé où elle allait. Alors que la Révolution s’écroulait, elle était parvenue à quitter les premières loges parfaitement indemne après s’être assurée d’avoir détruit les éléments sensibles du laboratoire et s’apprêtait à disparaitre pendant plusieurs semaines. Ainsi, comme Arias le lui avait ordonné, elle œuvrerait avec discrétion à l’élaboration d’une nouvelle révolution, plus forte et plus soudée que l’ancienne. Erwin Dog avait été son ticket de sortie, elle avait su saisir cette opportunité, à l’inverse des autres maréchaux, probablement morts à l’heure qu’il était.
Nebula : Yorkshire Mendela
Membre des Shichibukai : Reina Elisabeth
Pour Mendela aussi, c’était l’exaltation. Rien de telle qu’un échange de coups physiques pour égayer la journée. Le contact, les attaques parées, le jeu de jambe, les anticipations. Un combat de son niveau était capable de tirer beaucoup d’information d’un échange aussi simple que celui-là. Lorsque son adversaire se redressa après avoir encaissé son coup de paume, le trappeur était déjà certains de trois choses : Nakata le surpassait physiquement, son fruit lui offrait également une sorte d’invulnérabilité, son haki surpassait le sien. La victoire semblait impossible et pourtant, Yorkshire se considérait toujours en possibilité de gagner.
Silencieusement, il observa l’étrange transformation du zoan et en identifia presque immédiatement l’utilité : le déplacement. Lorsque le phénix enclencha son attaque, Mendy, qui anticipa la chose, sut de suite qu’il ne pourrait esquiver. Il était battu en termes de déplacement, mais avait derrière de nombreuses années d’expériences. L’astuce dans ce genre de situation était de contrôler l’endroit où l’adversaire frapperait. La violence de l’attaque du phénix le propulsa sur plusieurs dizaines de mètres, pourtant, c’est un Yorkshire indemne qui se stabilisa quelques mètres plus loin. On ne pouvait malheureusement pas en dire autant pour le corps inerte que ce dernier avait lâché au milieu de tous ces roulé-boulé.
(Mendela)- Ah, cette fois je pense qu’elle est morte. Toi qui voulais que je la lâche…
Il avait laissé Kokuto Yoru, maintenue obliquement par une sangle en cuire, pour bloquer le coup de poing. Modifier l’inclinaison de l’arme dans son dos s’était fait en un rien de temps, pour le reste, il pouvait compter sur la solidité de cette lame légendaire. Elle était l’ultime cadeau d’Elisabeth Reina et pourrait lui servir à limiter les dégâts…. Yoru lui serait utile.
Membre des Shichibukai : Mozero
(Mozero)- Hahaha Nakata, tu ne pouvais pas me faire plus plaisir !
Cette voix tonitruante qui résonna sur le côté des deux combattants était celle d’un Mozero tellement heureux à l’idée de pouvoir enfin cogner légitimement sur celui dont la tête ne lui revenait pas qu’il souriait à s’en faire mal aux zygomatiques. Le phénix des hôtes de ce bois allait devoir laisser tomber sa proie un moment, sinon quoi il perdrait bien plus qu’un simple fromage. La Foudre de la Force n’avait jamais aussi bien porté son nom ; son corps baignait littéralement dans un flux agité d’éclairs verts et parcourait à une vitesse ahurissante la vitesse qui le séparait de son oiseau préféré.
Puis, pour entamer les hostilités, rien de plus efficace qu’un bon coup de poing gorgé de haki de l’armement, dans la face.
Directeur AOI : Aston Finley
(Finley)- Tiens, mais qui voilà.
Il s’était empressé de rejoindre cette – pas si vieille – connaissance car, avec le pouvoir qu’ils partageaient tous les deux, il valait mieux être rapide pour éviter de le voir s’échapper. Fin’ avait reconnu le Haki de celui qui leur avait causé énormément de soucis. Il aurait pu l’attaquer par surprise et le capturer, ici, au Grove 17, mais avait préféré se manifester pacifiquement dans un premier temps, pour lui parler… pour lui poser des questions, pour comprendre.
(Finley)- Notre accord était pourtant simple, pourquoi avoir retourné ta veste au dernier moment ?
Le directeur de l’AOI s’efforçait de garder son calme, bien qu’il n’avait qu’une seule envie : enfoncer son poing dans la face de ce gamin. Parmi les nombreux messages d’alertes interceptés un peu partout dans le monde, l’un d’entre eux faisait mention de la présence d’une célèbre figure de la Révolution en pleine zone touristique de Shabondy. Il ne lui en avait pas fallu d’avantage pour comprendre de quoi il s’agissait et il s’était de suite téléporté sur les lieux pour vérifier l’information.
(Finley)- Le futur qui t’attend ne sera pas agréable. Je te traquerai sans répit partout où tu iras.
Maître-Jeu
Fenice Nakata
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Race : Humain
Équipage : Tengoku no Seigi
Feuille de personnage Niveau: (52/75) Expériences: (879/1000) Berrys: 2.235.426.002 B
Lun 23 Mar - 15:57
Opération Terre Blanche. ♠
❝ S'ils sont plus grands que nous... ils ont les pieds aussi bas que les nôtres. ❞
Présentation brève du personnage • Nakata Fenice est un forban connu à travers le Monde pour être devenu récemment un membre du groupe des puissants Schichibukais. Maudit du fruit du Phoenix, il est craint à travers le monde. En tant qu'ancien agent du Gouvernement Mondial, il recherche ardemment la justice et l'égalité. Capitaine d'un équipage, il chérit ses camarades plus que tout au monde et ne pardonne aucune agression extérieure. Amoureux des arts et de la nature, il passe la majeure partie de son temps libre à penser et à exercer.
Résumé des précédents RPs • Suite à la réunion et à la brève discussion que Nakata mena avec l'un des directeurs des Cipher Pol, l'offensive est menée droit vers Baltigo, dans l'objectif de faire tomber la Révolution une bonne fois pour toute. Mais si le plan semble légèrement modifié, la Révolution garde le privilège d'entamer les hostilités...
Présentation brève du personnage • Holly Wate est une jeune pirate recrutée par Nakata sur South Blue. Elle l'a accompagné à maintes occasions, comme pendant la Grande Guerre ou la conquête de Graou Island, et est devenue une membre à part entière de l'équipage. Dernier bastion de la délicatesse au sein d'un équipage de fous, elle s'est assagie suite à de récentes mésaventures et en est revenue plus forte et déterminée à protéger ceux qu'elle aime.
❝ Laisse-moi raconter ❞
Ses capacités physiques et corporelles à son paroxysme, le Phoenix s'était donc élancé droit en direction de son assaillant, troquant son habituel regard à demi amusé contre celui d'une bête féroce parée à toute éventualité, celle qui sommeillait au fin fond de son être pour ne s'éveiller que dans les plus éreintants affrontements. Nakata ne se berçait d'aucune illusion : il avait parfaitement conscience que ce Nebula, certainement expérimenté et talentueux sinon prodigieux saurait lui donner du fil à retordre. Il était convaincu que personne ne tirerait de bénéfices à voir un tel combat se prolonger, ni lui, ni son adversaire, ni le Gouvernement Mondial, ni même la Révolution : la situation pressait, et chaque décision pouvait désormais modifier l'avenir de la race humaine de façon drastique, et ce jusque dans le Nouveau Monde. C'était donc avec la ferme intention d'en terminer aussi promptement que possible que le capitaine de Tengoku no Seigi avait utilisé toute la vitesse dont il était capable pour contourner son assaillant et tenter d'atteindre un centre névralgique d'important capitale pour tout corps humain normalement constitué. Le bassin, et plus particulièrement la colonne vertébrale, n'étaient pas particulièrement résistants, pas autant en tout cas que ne pouvait l'être le torse d'un combattant surentraîné tels qu'eux deux... Et les dégâts irrémédiables qui pouvaient naître d'une blessure eurent tôt fait de motiver le musicien à frapper à cet endroit précis. Malheureusement, tout n'allait pas se passer aussi bien : même son haki de l'armement ne fut pas suffisant pour passer outre la défense que Mendela venait de dresser, et le blondinet comprit vivement qu'il ne s'agissait là ni de fluide, ni d'un fruit du démon, ni de quoi que ce soit d'autre. Son observation lui avait permis d'entrevoir la tentative de protection avant qu'elle ne se concrétise, et il n'avait pas eu le temps de modifier son geste, déjà lancé. Un sabre... pas n'importe lequel. Son bref passé d'épéiste lui avait été suffisant pour s'entendre souffler quelques légendes... ou tout du moins ce qu'il avait cru, à l'époque, être des légendes. Il existait à travers le monde 83 sabres de renoms, nommés Meitous, d'une pureté flamboyante et d'une qualité affolante. Hato et Damon s'étaient chargés de lui compter les autres contes entourant ces mystérieuses armes, lorsqu'il n'avait pas été en mesure de déceler des traces de celles-ci dans les ouvrages qu'il avait l'habitude de détailler... Et s'il en croyait leurs dires, le Fenice se trouvait nez-à-nez avec une lame d'une férocité sans équivalent à travers le monde, l'un des douze chefs d’œuvres en matière d'escrime. Le Schichibukai ne put s'empêcher d'arborer un air agacé sur son visage tandis que le choc, brut, propulsait Mendela au loin avec violence. Ce type s'en était sorti, et il allait devoir réitérer son assaut pour arriver à quelque chose...
Cependant, alors qu'il aurait tout aussi bien pu profiter de la projection pour ce faire, le zoan décida au contraire de profiter de celle-ci pour rattraper la pauvre Elisabeth qui, toujours inconsciente, avait fait les frais de la bestialité du jeune homme. Celui-ci, avec la même vitesse qu'auparavant, alla quérir le corps de son alliée en plein vol, s'arrêtant une dizaine de mètres plus loin en la tenant dans ses bras et en fixant son visage, l'air indécis. Il ne savait pas quoi penser de cette combattante, en réalité. Concernant son état physique actuel, qui semblait balancer entre la vie et la mort plus que jamais, aussi bien que concernant l'assurance à toute épreuve qu'elle semblait avoir endossé durant la réunion. Toutefois, si Nakata était certain d'une chose, c'était que cette pirate avait pris l'habitude de faire parler d'elle à travers les journaux, et que sa réputation, plutôt solide, en faisait certainement le corsaire sur lequel le Gouvernement Mondial comptait le plus. Autrement dit, si le Phoenix parvenait à la protéger et à la ramener en vie suffisamment vite pour que la Section Scientifique ne lui apporte les soins et la réanimation dont elle semblait avoir pleinement besoin, ceux-là lui en seraient clairement redevables... Chose qui n'était pas à prendre à la légère, d'autant plus qu'un nouvel élément perturbateur semblait vouloir pointer le bout de son nez.
Hahaha Nakata, tu ne pouvais pas me faire plus plaisir !
'Zero. Sentiment réciproque, je t'assure. J'avais peur que le Gouvernement ne me tienne rigueur d'une brutalité injustifiée à ton égard, mais si c'est toi qui attaque le premier... J'ai plus qu'à te défoncer la gueule.
Tout en parlant et en sentant son opposant se rapprocher dangereusement, le blondinet avait pris le luxe de déposer sa camarade sur le sol, prenant soin à ne pas empirer son état, dans un calme olympien. Une fois cela fait, il ne tarda pas à pivoter brutalement, faisant face à un Mozero manifestement au bord de l'hilarité. La situation lui plaisait autant ? Définitivement, ce chien de directeur du Cipher Pol avait de bonnes intuitions : ce type était un danger, et il fallait à tout prix l'abattre. Cette constatation, vive, piqua le Schichibukai tandis qu'il prenait une décision pour éviter cette première offensive. A vu d’œil, a vitesse de son homologue était sans aucun doute égale à la sienne, ou tout juste inférieure... Mais en prenant le temps de reposer la Reina sur le sol, l'artiste s'était vu ôter un temps précieux. Temps qui risquait de lui faire défaut pour une parade ou une esquive efficace et conventionnelle... Sans oublier le fait que ces étranges éclairs risquaient de lui passer l'envie de bloquer les attaques à torts et à travers. Ainsi, le Fenice prit une décision : il ne tarda pas à tirer un petit objet filiforme de la poche de son haut, qui s'avéra bien rapidement être un instrument de musique... Une flûte, pour être plus précis. Sans hésiter un seul instant, le garçon porta ledit instrument à ses lèvres, sachant que ce qu'il se préparait à faire n'allait être valable qu'une seule et unique fois. Mansei-tekina merodī. Une mélodie d'une simplicité surprenante, mais extrêmement déstabilisante. Le but de l'opération ? Prendre Mozero par surprise, ne serait-ce que pendant une demie-seconde, et prendre l'ascendant dans la foulée. Cette technique consistait à une naissance brutale et vive de notes enflammées, capables d'ôter sa concentration à un esprit qui ne s'attendait pas à une telle manœuvre. Autrement dit, cela jouait absolument sur l'effet de surprise... Effet de surprise amplifié par le fait qu'il était tout de même relativement rare de voir un Schichibukai combattre avec un instrument de musique.
Malheureusement, si elle présentait un lot indéniable d'avantages, cette technique présentait également ses inconvénients. Premièrement, elle obligeait au musicien à utiliser au moins l'une de ses deux mains... Et en l'occurrence, le virtuose avait même choisi d'utiliser les deux. Pour palier à ce problème, le maudit se trouvait actuellement en forme hybride : la mobilité qu'il perdait avec ses mains était aisément contrebalancée grâce aux ailes qui se dressaient depuis ses omoplates. Secondement, étant donné qu'elle se reposait en grande partie sur l'effet de surprise, le son libéré ne parvenait à atteindre son objectif qu'une fois, voire deux tout au plus, en fonction de la cible. Ainsi, Nakata n'avait pas intérêt à se reposer sur ses lauriers et à laisser son assaillant reprendre l'avantage : il usa donc de ses ailes pour se rapprocher vivement, passant à côté du bras de Mozero en se penchant sur le côté tout en recouvrant sa jambe gauche d'une plaque du haki de l'armement. Cette fois, la technique dont il usa était purement martiale. Nijū no dageki. Elle consistait à donner une telle vitesse à sa jambe que celle-là semblait se dédoubler. L'objectif du blondinet était donc de frapper l'autre corsaire de deux coups parfaitement synchrones. Le premier viserait la tête et le second le torse. Cependant, le capitaine de Tengoku no Seigi n'était pas niais, il savait pertinemment qu'il en faudrait plus pour vaincre ce pirate-là... Son but, sur le moment, n'était en vérité que de l'envoyer valser un peu plus loin. Ainsi, il pourrait éloigner l'affrontement d'Elisabeth, et donner son maximum sans aucun regret. S'il n'était pas particulièrement attaché à la vie de cette dernière, il répugnait le fait d'ôter la vie par pur sadisme, ou par désintérêt. Si l'artiste avait compris une chose depuis sa plus tendre enfance c'était que la mort était à éviter lorsqu'elle était évitable. Même un Schichibukai entrait dans cet état de fait. Ainsi, espérant tout simplement qu'Andromède et les enfants s'en étaient bien sortis et que son caprice n'apporterait pas trop d'ennuis à Erwin, le Fenice s'apprêta à croiser le fer avec ces deux pirates qui, tout comme lui, n'étaient guère plus que les symboles d'une nouvelle ère.
Called to the ring, Taking me round by round It hurts and it stings, Taking me down, down, down You think that you caught me, I can hear you taunt me Fractured and I'm falling down, My enemy is watching me bleed
But I'm not dead yet So watch me burn.
Fenice Nakata
Erwin
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Lun 23 Mar - 20:24
Vive la Révolution ! [12]
Il venait d'apparaître. Erwin n'était pas surpris de le voir, il ne savait pas quand mais il était certain qu'il le retrouverait un jour ou l'autre. Cette rencontre se faisait plus rapidement que prévu, et il n'était pas prêt. Cette lettre qu'il avait griffonné et qu'il pensait avoir laissé à Height Rock en était la preuve : Ses sentiments envers cet homme étaient confus. Il se sentait désolé pour lui. La trahison était dure à tenir, et il ne devait pas avoir réellement envie de discuter. A vrai dire, si ça avait été quelqu'un d'autre, Erwin n'aurait peut-être pas eu le temps de voir la mort venir. Cela aurait été mieux, d'une certaine manière.
Le garçon de dix-sept ans regarda son adversaire, bien plus âgé que lui. Il ne le comprenait pas. C'était quelqu'un de bien, qui avait fait des mauvais choix. Il avait décidé de travailler pour un gouvernement corrompu. Ne pas s'opposer... Obéir... Trahir... Leur trahison était commune, mais actuellement il était seul à devoir en assumer les conséquences. Erwin les fuyait, il ne souhaitait pas se retrouver confronté à ce qu'il avait fait.
« - Si tu cherches Yoko, elle doit déjà avoir quitté les lieux, répondit simplement le 'civil' en se tournant vers Aston alors que celui-ci venait d'arriver, ayant réalisé la situation dans laquelle il se trouvait, seul. »
Avec Sayouri sur le bras, c'était à deux révolutionnaires majeurs qu'il était à présent associé. Mais à Aston, il devait la vérité. A lui et à personne d'autre. Mais comme l'avait dit Ronald Ezra, il parlait trop. Les mots étaient des armes contre un homme comme le directeur de l'AOI. Son seul défaut était peut-être cette douceur qui émanait de lui. Son indulgence... Oui, il était probable que cet homme ne soit pas amené à diriger ce Gouvernement.
« - Tu sembles être quelqu'un de bien, Aston. Mais ceux avec qui tu travailles sont soit corrompus, soit ignorants. »
C'était la seule explication qu'il pouvait lui offrir. C'était maigre, et insatisfaisant. Mais Erwin ne savait pas réellement pourquoi il l'avait fait. Peut-être une envie de liberté, un maigre espoir que ceux qui l'avait menacé se retrouvent cois devant lui et ne puissent plus lui nuire. Leur extermination n'était pas une fin en soit, et soudain le rouquin se demanda quand est-ce qu'il avait commencé à penser aussi légèrement aux vies humaines.
Ces pensées ne l'occupèrent pas longtemps cependant. Dans cette situation, il n'avait d'autre choix que de fuir. Mener une bataille avec Sayouri sur l'épaule n'était qu'une bêtise en prévision. Il devrait se faire discret pour quelques temps, et peut-être changer d'identité. Ou alors allait-il au contraire clamer haut et fort son hostilité envers le Gouvernement ? Cette pensée était effrayante. Leurs ressources n'étaient pas illimitées, mais elles étaient impressionnantes. Malgré tout... Erwin avait encore envie de savoir quelque chose, et c'est la curiosité qui le maintint ici malgré la menace qui lui fit faire un pas en arrière, et son Haki constamment braqué sur l'hostilité ambiante.
« - J'imagine que tu connais Centes Decima. Une amie m'a dit qu'il s'agissait quelqu'un de dangereux, et qu'elle n'était pas sûr que vous pourriez le battre... »
Le nom de cet homme provoquait souvent l'horreur chez les personnes de la marine qui l'entendaient. Mais il était aussi un secret de polichinelle. Là où ses contacts étaient normalement efficaces, ils n'arrivaient pas à trouver ni la localisation, ni le niveau de dangerosité total de cette personne.
« - Mais à vrai dire, ce n'est pas le temps de parler de ça. La voix d'Elisabeth était très faible sur Baltigo, le plus fidèle Shishibukai du Gouvernement. Il serait nécessaire d'aller la sauver. Et normalement, je vous ai délivré quelques pirates de l'équipage de Mendela à Marijoa. »
L'idée de parler de cela comme s'il s'était agi d'une fleur parut ironique pour Erwin, mais il ne s'attarda pas à ce genre de considérations. Après tout, à présent qu'ils étaient ennemis, ce genre de coups-bas pourrait apparaître plus normal. Tout en soupirant, il finit par dire avec un sourire amical :
« - Plus vous me poursuivrez, plus je répondrai à vos menaces par la force. Aston Finley, aujourd'hui, moi, Erwin Dog-Arsenal-Ray, déclare ouvertement la guerre au Gouvernement Mondial corrompu. Retenez bien ça. »
Et sur ces mots, il disparut instantanément de l'Archipel. Sa destination n'était autre qu'un petit village d'Alabasta dans lequel se trouvait un médecin qui pourrait s'occuper de soigner la Maréchale sur son épaule. Pour éviter d'attirer l'attention, il apparut dans la maison de l'homme à qui il demanderait de soigner Sayouri, et de la réveiller surtout. A présent, il devait parler à cette femme.
Spoiler:
Alors, plusieurs petites précisions. Au moindre signe d'attaque, Erwin s'enfuira. Ni courageux, ni téméraire le gars. A tout moment donc tu peux interrompre ce petit speech. Ensuite, Arsenal est le nom de famille du père d'Erwin. C'est un hors-la-loi qui dirige une secte et a pris le contrôle d'une île gouvernementale de Grand Line en assassinant petit à petit tous les représentants. Avec ce nom, Arsenal, Finley pourra faire le rapport plus tard avec ce qu'il se passe dans mon rp avec Bellamy ou plus généralement le fait qu'Erwin est celui qui a assassiné tous les hommes politiques de l'île - sous influence, certes, mais ça il n'est pas forcé de le savoir pour le compte du Papa Arsenal. Ensuite, à Alabasta se trouve un médecin quelconque qu'Erwin a connu, comme il existe des hôpitaux sur Alabasta j'ai choisi cette île. Le médecin pourra peut-être réveillé Sayouri si t'as rien prévu d'autre, si tel est le cas, Erwin se trouvera dans la chambre, assis sur un tabouret, l'épée de Sayouri contre le mur derrière lui. Je me porte garant des frais médicaux à fixer si besoin est.
Erwin
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Jeu 26 Mar - 1:51
Nebula : Yorkshire Mendela
Membre des Shichibukai : Reina Elisabeth
Membre des Shichibukai : Mozero
C’était un moment très important, non pas pour son issue, mais pour ses protagonistes. Nakata Fenice, Mozero, Mendela Yorkshire, Elisabeth Reina, quatre forbans qui n’avaient plus rien à prouver. Quatre figures iconiques de ce monde dominé par la piraterie. Quatre acteurs majeurs de ce que l’on retiendrait plus tard – en tout cas, c’était le vœu le plus cher des Cinq Étoiles – comme la défaite de la révolution. Quoique, il serait peut-être plus juste de dire trois. Trois, parce que l’un d’entre eux – l’une, du coup – était à l’article de la mort. Mendy avait vaincu Eli, donc entre chevalerie et camaraderie Nak’ avait honni celui-ci tandis que Mozzy qui avait fait ami-ami avec l’ennemi pour finir par trahir Sayouri ne ressentit pour le phénix que mépris et – légère – jalousie. Sans persévérer dans cette figure de style boiteuse, sa tentative à lui de recrutement de Maréchal s’était soldée par une sorte de mise en esclavage. Alors voir sous ses yeux son collègue rafler non pas une, mais deux meufs – et entendez par-là des cheffes de guerre – non, insupportable.
Et puis, il ne faisait pas dans la subtilité, détail qui n’échappa ni au phénix, ni au trappeur. Le second se laissa volontairement reléguer au second plan pour laisser au premier tout le loisir de se fritter à l’ange foireux – ange foireux, les ailes dans le dos… hum. Perturbé par le son de la flute, Mozero vit au ralentit Nakata passer à côté de son poing et profiter de l’inertie pour une double attaque. Le pirate électrique para au niveau de sa tête grâce à sa main valide et encaissa le deuxième coup dans son ventre, ce qui le fit reculer de plusieurs mètres, sans toutefois le faire chuter.
(Mozero)- Arrête de me caresser, je suis chatouilleux, s’exclama-t-il avant de revenir à la charge.
Cette fois, un véritable mur de coups de poings électrifiés s’abattit sur le phénix, attaque que Mozero conclut par un puissant uppercut. Le coup ascendant vertical partit avec une vitesse telle qu’il y eu un décalage entre le mouvement du bras de Mozero et le bruit provoqué par l’électricité verte… un peu comme un éclair en plein orage, mais dans l’autre sens.
Toutefois, ce bref échange fut largement suffisant pour permettre au Yorkshire d’atteindre le corps en charpie de la Maitresse des armes. Conscient des forces et des faiblesses de chaque individu dans cette bataille, Mendela en était parvenu à cette conclusion : il pourrait battre le phénix ou la foudre seul. Il fallait donc que l’un des deux soit neutralisé. D’où la nécessité de se rapprocher d’Elisabeth. Mozero comme Nakata avaient tous deux démontré une certaine forme de loyauté envers la fonction de Shichibukai, l’un en tentant désespérément de sauver sa collège, l’autre en préférant appliquer à la lettre un plan pré établi au lieu de se faire de nouveaux alliés. Du coup, l’idée était simple, s’il s’approchait du corps inerte de la jeune pirate avec la claire intention de la tuer, il y avait une chance qu’au moins l’un d’entre eux réagisse.
(Mendela)- Mon pouvoir rend mon corps totalement invulnérable, dit-il en levant son bras au-dessus d’Elisabeth. Excepté à un endroit : ici.
De sa main libre, il pointa l’étrange casque sur l’avant de sa tête, seul élément à encore couvrir une partie de son corps avec le holster du fourreau de Kokuto Yoru. De l’autre main, il en fit une lame capable de tout couper. Damoclès planait littéralement au-dessus de la tête d’Elisabeth Reina.
Directeur AOI : Aston Finley
Fin’ reconnut immédiatement la personne qu’Erwin portait sur le dos… Cela ne fit d’ailleurs que confirmer ses doutes. Dog était passé chez l’ennemi. Il avait probablement aidé Yoko Ceresa à fuir Bartigo et était certainement sur le point de faire pareil avec Sayouri Taka. En guise de défense, il pointa du doigt le Gouvernement Mondial et la corruption de ses hauts cadres. Un discours qui fit sourire le directeur de l’AOI, qui se revu lui-même, plus jeune, à déblatérer les mêmes arguments. Il était ignorant à l’époque, une lacune comblée depuis lors.
(Finley)- C’est drôle, tes mots ne sont pas en adéquation avec ce qu’exprime ton âme.
Non, il n’avait pas fait ça pour dénoncer une quelconque corruption du Gouvernement Mondial, il avait agi par pur caprice personnel. Yoko? Aston s’en fichait. Elle devait déjà être loin, à tout mettre en place pour se faire oublier par le reste du monde. Elle leur avait échappé. Par contre les Decimas… sujet épineux. A l’évocation de ce nom, Fin’ ne put s‘empêcher de sourire. Il avait vu venir la tentative d’Erwin d’obtenir des infos à mille kilomètres… Pas question de lui donner quoi que ce soit à leur sujet.
(Finley)- S’occuper des Décimas ? C’est ce qu’on aurait dû faire après la Révolution. Malheureusement vu la gravité de nos pertes, durant les prochains mois nous allons devoir dédier tout notre effectif militaire à la protection des civils… Quant à Mariejoa, menacer de faire exploser une bombe en pleine Terre Sainte n’est pas la meilleure idée que tu aies eue. Si j’étais toi, j’éviterais de m’y téléporter à l’avenir.
Il ne comprendrait pas à quoi Aston faisait référence car il n’était pas le lanceur d’alerte à la bombe, il n’avait fait que transporter Saul à Mariejoa, qui s’en était alors chargé. Dog, lancé dans une frasque théâtrale qui ne lui allait pas du tout, en profita alors pour ouvertement déclarer la guerre au Gouvernement Mondial… des mots graves que le directeur de l’AOI ne pouvait ignorer. Grâce à son haki, il comprit qu’Erwin était sur le point de disparaitre, ce qui lui permit de poser cette ultime question :
(Finely)- Où ?
Ainsi, il eut connaissance de la position relative de sa cible et agrippa le bras du soldat qui l’accompagnait pour se retrouver dans la rue sablonneuse et familière d’un petit village perdu dans le désert d’Alabasta. Une petite fille, témoin de l’apparition soudaine des deux agents du Gouvernement fut encore plus décontenancée lorsque l’un d’entre eux se mit à parler très fort, comme un fou.
(Finley)- Je pensais avoir été clair Erwin, partout où tu iras, j’irai ! Ce sera quoi la prochaine destination ?
Et à ces mots, l’autre soldat tira sur le bâtiment pointé du doigt par son supérieur. L’énorme boulet qui quitta le bazooka du jeune homme traverserait l’encart rectangulaire servant de fenêtre, puis exploserait à l’intérieur pour y libérer un gaz soporifique.
Pour Erwin : l'agent qui tire est niveau 20 Pour Nakata : Mendela ne ment pas (on en parle si t'es pas content... oopa)
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Erwin
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Jeu 26 Mar - 15:08
Vive la Révolution ! [13]
« - Attentat à la bombe ? »
L'idée n'avait, à vrai dire, jamais touché Erwin. Il détestait peut-être actuellement ce Gouvernement Mondial, mais il n'avait jamais prévu de lancer directement un objet aussi dangereux au milieu de civils... Enfin, envoyer l'équipage d'un Nebula n'était sûrement pas le meilleur moyen de protéger les nobles qui habitaient là-bas, mais pour qu'il ait pu réfléchir aux conséquences de ses actes, il aurait fallu qu'il ne soit pas emporté par ses passions. Il se rendait cependant à présent compte qu'il aurait effectivement pu lâcher une bombe qui aurait pu ravager Marijoa... En un rien de temps, il avait le pouvoir de vie et de mort sur des milliers de personnes, et cette pensée le fit frémir. Il ne se voyait pas comme un meurtrier, car le poids d'une vie fauchée lui donnait la nausée, car l'idée même d'emmener avec lui d'autres êtres humains directement... Mais dans un sens, cette hypocrisie enfantine qui le caractérisait ne cessait de se dégrader, et bientôt il pourrait crever et faire crever. Tant qu'il était prêt à mourir, il avait le droit, n'est-ce pas ?
« - C'est un pouvoir très embêtant que tu as là, Aston, lança Erwin après avoir entendu l'homme parler tandis que, plus loin dans la rue, la voix du médecin se faisait entendre, inquiet du sort de sa maison. »
Il n'avait pas mis longtemps à comprendre comment le Directeur de l'AOI le suivait. C'était ridicule, on aurait dit qu'il avait obtenu les mêmes pouvoirs que lui avait. La capacité d'obtenir des informations juste en posant la question était embêtante, et les cris de l'homme n'arrangeaient rien à l'envie de s'échapper du garçon. Il n'allait pas s'attarder ici, mais s'il choisissait sa destination avant la question, celle-ci apparaîtrait à nouveau dans sa tête et dans celle de son adversaire – ou du moins, celui qui le poursuivait.
« - Je t'ai déjà dit que je ne pouvais pas être avec toi, mon chou. »
La réplique fit rire jaune le rouquin quand le coup de bazooka partit. Ce n'était pas comme s'il s'agissait d'un problème, c'était assez aisé à disparaître, mais l'intérêt était de choisir le moment de la détente pour s'échapper. En choisissant la destination à ce moment-là, Erwin était capable de s'enfuir sans entendre la question, même hurlée, du directeur de l'AOI. Cette idée se mit en place en un rien de temps, et la destination qu'il choisit était cette fois différente de la précédente en bien des effets. Déjà, il s'agissait du Royaume enneigé de Drum. La vaste plaine sur laquelle Erwin arriva avec sa Maréchale sur l'épaule – sa Maréchale, c'était si possessif, comme si elle était devenue par cette aventure périlleuse dont elle n'avait pas idée une part des biens du jeune rouquin – était vaste et recouverte d'une couche de neige qui lui arrivait jusqu'aux chevilles. Il faisait froid, mais il ne le ressentit pas tout de suite. L'idée de rester ici plus longtemps que nécessaire déplaisait fort au jeune homme, et l'idée de voir Aston débarquer à tout instant déplaisait plus encore à Erwin. Il ne souhaitait pas qu'il n'existe pas mais l'envie de le voir disparaître était intense.
Pourtant, cette fois-ci, le rouquin ne se relâcha pas. Il essaya d'ignorer le son qu'il allait produire et tira une Sound Ball à ses pieds. Le bruit l'entoura alors brusquement, à tel point que les hurlements du vent furent couverts quelques secondes par ce nouveau son. Ainsi, qu'importe que le directeur de l'AOI arrive et demande à nouveau où ils allaient aller, il ne serait pas pris au dépourvu. Cette fois-ci, ce fut un souvenir d'une ville sur les Blues qu'il se figura. Le Royaume d'Illusia, siège des révolutionnaires de West Blue. C'était là qu'il trouverait l'hôpital qui pourrait guérir la Maréchale. Il pourrait aussi contacter Eken Sor. L'annonce de la mort d'Arias n'allait pas être une chose aisée à faire. Cependant, il voulait d'abord parler à Taka Sayouri, dès qu'il pourrait à nouveau entendre quelque chose et que les médecins l'auraient réveillés. Bien qu'il aurait préféré un territoire plus neutre, celui-ci ferait l'affaire. Et avec l'absence du chef des lieux, il n'avait à craindre aucune interruption, il suffirait de faire forte impression sur les commandants.
Spoiler:
> Sound Ball (Lvl 31) : Balle spéciale qui crée un bruit strident et continu au moment de l'impact. Le son peut désorienter les personnes à proximité et couvre la plupart des autres sons sur une distance de douze mètres autour du point d'impact.
Même choses qu'au tour précédent, pour parler avec Sayouri et les frais médicaux.