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| Mar 6 Mai - 17:22 Bon bah voilà, j'écris. Si, si, je sais taper des doigts sur le clavier d'un ordinateur, sinon, je ne serai pas là en fait et /SBAF/ Oui, oui, je vais arrêter de dire de la **** (patate). J'avais envie de partager un de mes petits textes one shot -^^- Celui ci est très spécial, on va dire que c'est un peu comme une préz'… Pour toi Une envie furieuse d’écrire s’est emparée de moi. Depuis des mois, mon cerveau semblait s’être arrêté. Des mois ou des années, après tout, tout passe tellement vite. Une semaine ou un an, tout passe tellement vite. Tellement vite qu’on perd toute contenance, même face à nos propres actes, on finit par tout perdre, on perd la vie aussi au bout du compte, donc à quoi beau se poser tant de questions. J’ai toujours dit depuis ma naissance « rien ne sert de vivre, il faut BIEN vivre ». Et oui, jusqu’ici j’ai bien vécu. En ce moment, devant ce ruisseau, qui à cause du mauvais temps voit ses eaux trop hautes, j’ai presque les pieds dans l’eau. J’ai tant pensé à faire comme ce héros de Schubert, me jeter dedans… Mais je t’ai rencontré. Alors maintenant, j’hésite à sauter. Je ne croyais plus en rien. Tu m’as sans cesse dit pendant toutes ces années qu’il fallait absolument que je mette en pratique ma propre phrase, que ne pas la mettre moi-même en pratique serait un mensonge que je m’assènerais en pleine face. Et tu ne veux pas que je m’assène des trucs en pleine face. Et comme une imbécile, je suis docile, je suis tes dires. Que veux-tu je t’ai cru, toutes ces années. Je t’ai cru quand tu parlais de vérité. Tu parlais sans cesse de cette vérité qui nous entourait et qui nous enveloppait. Tu disais sans cesse « la vérité fait mal, parce que la vérité est la vérité, tout simplement ». Maintenant, je suis très fâchée. Parce que toi, tu ne t’es pas donné la peine de me dire la vérité. Tu n’as pas mis en pratique ta propre phrase. Alors la maladie t’en a collée une, c’est ca ?! Bien sûr que tu me vénérais. Bien sûr que tu m’adorais. Bien sûr que tu m’aimais. C’est pour ca que tu n’as rien dit. Parce que tu le savais si bien, que la vérité faisait mal. Ta vérité, c’était quoi ? Moi ou la maladie ? Visiblement la maladie. Parce que la maladie, elle savait qu’elle t’aurait tout entier, tout cru. Sans trop de travail. La maladie n’a jamais trop de travail. Elle se contente de tout bousiller sur son passage. Elle bouffe donc la vérité au passage. Ah, d’accord, j’ai compris, la maladie t’a retiré ta vérité, elle t’a retiré ta phrase, donc voilà, cela t’a ramené au rang de jouet cassé, donc au rang d’être humain normal. Qui es-tu, pour m’avoir convaincue ? Qui es-tu pour m’avoir volé mon âme, ma raison, mon être tout entier se croyait entouré de ta vérité, de ce toi, qui m’enivrait. Tu m’as assistée, tant bien que mal, dans ma recherche du moi. Pour toi, j’irais cueillir la fleur intense cachée derrière ma propre nuisance. Je la coucherais entre deux pages d’un livre… Et au bout de quelques mois, l’odeur d’humanité aura disparu laissant place au cadavre de mon âme, son apparence charnelle, hideuse et pourvue d’une unique vérité. C’est ton propre cadavre que je trouverais au fond de mon âme. Ton cadavre qui me hante toute entière, le cadavre d’un amour dépareillé aux couleurs d’anachronismes grandissants, aux formes d’un monstre. Je suis un monstre ? Non, mon âme de monstre se cache dans une enveloppe normale. Les enveloppes sont des monstres de toutes façons ce serait comme de dire d’un chat que c’est un chat. Mais au moins, ce serait la vérité, n’est-ce pas ? Je te déteste. Pour toi, je te déteste. Pour que ta belle âme dégage de mon propre univers. Cette si belle âme que je croyais pleine de vérité. Mais les âmes ne sont pas régies par la vérité, elles sont entourées de vérité. Je veux revivre ces moments avec toi. Ces moments parfaits, où tout se passait comme dans un conte de fées. Où tu semblais heureux. Où j’étais heureuse. Où tu disais sans vergogne quand je n’avançais pas assez vite ces « c’mon ! » insistants. Ca n’allait jamais assez vite pour toi. Pour toi, jamais rien n’était fait assez vite. Evidemment. Puisque pour toi, le temps était compté, tu voulais passer ton temps à mordre la vie à belles dents, sans arrêt. Tout paraissait illuminé, tout paraissait déjanté. Surtout toi, d’ailleurs, sans vouloir me montrer prompt aux insultes, tu étais sans aucun doute un de ces allumés qui faisait n’importe quoi. Un de ces personnages originaux, marginaux, qui goûtait à tout. Bien sûr, il fallait tout faire, tout vite. J’ai en mémoire la fois où nos regards se sont rencontrés dans ce miroir qui remplissait le mur. Dans cette même salle où régnait ce piano. Langoureux, il dictait la mélodie, qui sait la mélodie du bonheur, ou peut-être une marche funèbre, « Who knows ? »… Nos regards, qui se sont effleurés. Mon regard s’attardant sur ton propre regard qui fixait déjà le mien. A quoi pensais-tu ? Tu me regardais juste, ou bien me regardais-tu discrètement sans que je te voies ? Je ne le saurais jamais. Tu me regardais. Tu souriais. Alors que tu ne souris jamais sans raison. Etais-tu juste perdu dans tes pensées ? Tu voulais me dévorer des yeux sans avoir à t’expliquer ? Moi, je n’ai pas eu à chercher longtemps pour comprendre qu’à ce moment-là j’étais en train de tomber amoureuse. De toi. Pour toi. Pour tes lèvres telles un bouton de rose en pleine éclosion. Que j’aimais les mouvements de tes lèvres, ce demi-sourire, si insistant, si euphorisant. De mes lèvres j’ai tant aimé cueillir ce bouton de rose pourpre intensément empreint d’une douceur à la fois innocente et violente. Tout coïncidait. Cet instant où pour la première fois j’ai goûté à cette piètre innocence évocatrice de vérités. Alors oui, j’ai dansé. Pour toi. Pour cet amour grandissant. Grandissant en direction du vide. Grandissant et s’effondrant dans le même temps ! Je veux revivre ce premier baiser, et cette danse à la limite du macabre. Comment peut-on imaginer que tout soit terminé, et qu’un jour, sans crier gare, le moment de dire au revoir arrive sans rien prévenir. Je voulais te rendre heureux. Je t’ai rendu heureux. Oh, oui, que j’en ai conscience ! Tu es heureux. Tu l’étais au moment de mourir ! Tu as tendu cette main tendrement vers mon menton, j’étais presque étonnée. J’estimais être la perdante, te vouloir plus que tu ne me voulais. Alors j’ai repris mes esprits, j’ai saisie cette main si hésitante et la pressait contre mon visage et mes lèvres. Etais-je déjà possédée par le remord à ce moment-là ? Oui, c’est de ma faute, si tu es mort heureux. C’est une faute que tu sois mort heureux, parce que tu n’étais qu’un affreux menteur, qui s’est contenté de prendre tout ce que je donnais sans dire que tout allait s’arrêter, sans dire que tout allait disparaître. Tu as pris en sachant que tu ne prendrais pas le temps de redonner. Que tu n’aurais pas le temps de redonner. Que tu ne voudrais pas redonner. Je hais cette main qui amoureusement caressait mon dos en plein milieu de la nuit, et sans raison particulière. Je hais ces bras qui m’entouraient si tendrement que j’ai failli mourir de plaisir et d’orgueil. Je me sens vide. Ce vide est apparu dès que tu as fermé les yeux pour la dernière fois. J’avais l’impression que tu fermais une porte, celle qui sépare le réel et le monde du rêve. Alors oui, je te déteste. Tu n’avais pas à disparaître comme ca. Ca ne se fait pas de disparaître comme ca sans prévenir. Tu as disparu. Tout entier. Disparu. Disparu comme la neige balayée par le souffle heurtant d’un été incendiaire. Dans tout mon corps, la magnifique neige, le décor lisse de la neige recouvrant des collines, endormant nonchalamment tout le paysage de petites plumes blanches fraîchement gelées. Ta main m’a échappée. Le paysage endormi s’est réveillé dans un cri de douleur, découvrant que tout ce qui semblait s’être construit avait subitement été détruit. Intégralement. Rappelle-toi, je t’en supplie, rappelle-toi que tu m’as aimée, ne serait-ce qu’un instant. Où que tu sois, n’oublie pas que tu m’as arrachée toute entière à mon humanité. Je ne suis plus rien. Sans toi je doute d’avoir encore une raison de vivre. Ou plutôt de survivre. Je t’aime. Je t’aimais. Je t’ai souffert. Je t’ai condamné. Je t’ai oublié. Je me suis rappelée de toi. Pour toi. Pour ton image. Pour qu’elle subsiste dans cet univers en noir et blanc. Il était une fois le vent glacé qui emporta mes bribes de souvenir de toi. Pour toi ? Ce vent qui m’a aidée à tomber dans ce ruisseau maintenant glacé. Non, je ne voulais pas tomber. J’avais décidé de survivre. Pour toi. Pour me souvenir de toi. A la place de ton visage, ma dernière vision ne sera que celle d’un ciel étoilé. Un ciel étoilé coupé et redécoupé par les branches sans feuilles du saule pleureur. Dans la sombre obscurité de la nuit, j’ai vu mon corps sombrer dans le torrent visqueux. J’ai vu mon corps happé par l’eau ensanglantée. J’ai vu une étoile filante. J’ai fait un vœu. Et oui, je crois qu’il sera exaucé. Un jour, peut-être. Si tu accomplis une partie du chemin qui nous sépare, et que l’on se retrouve ensemble au paradis, ou en enfer. C’est comme tu veux. L’essentiel est là, parce que j’en ai vue une, une étoile filante. Pour toi. Mais après tout, tout ceci n’était qu’un cauchemar, hein ? Pourquoi s’en faire ? Il suffit de pleurer au réveil. En se souvenant. De tout ce qui s’est passé. Et de s’en souvenir. Ou peut-être pas. Tout simplement. Oui. Tout simplement. _________________ [30/08/14 00:26:35] Zeke: It's a me mario ! | | | | |
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| Mer 20 Aoû - 14:43 Nostalgie d'un sourire Son sourire me donne des frissons. Et je voudrais qu’elle me sourie tout le temps comme ca, à chaque heure de la journée. Je ne veux que ca pour vivre, cette fille aux yeux d’un noir plus profond que les abysses. Juste un sourire d’elle et je suis la plus comblée au monde, et tout mon être est en harmonie, la peur me quitte. Une vie pour une autre, ca a pour moi une signification si particulière… Mais que puis-je faire, que puis-je espérer de plus alors que je ne suis que la jeune fille du bout de la table ? Alors que je ne suis que la jeune fille assise seule sur le muret et à qui personne ne parle plus ? C’est elle qui est venue à moi, et nous nous sommes trouvées en cet endroit si lugubre… Voilà quelques minutes, rien que quelques minutes, et pourtant en mon cœur je sais qu’il n’y aura jamais qu’elle dans ma vie, ma seule amie. Dans deux mois j’aurais treize ans, et elle quatorze, peut-être fêterons nous tout ensemble ? Voilà quelques minutes que nous nous connaissons, et je la veux à tout jamais près de moi, comme une évidence. Un besoin à la fois rationnel et irrationnel, un besoin à la fois logique et illogique. Sa voix douce et chaude me berce encore et encore, rien d’autre ne peut m’atteindre, je n’ai que sa voix en tête. Pourtant, je sais que je ne dois pas oublier ou l’on est, on ne doit pas oublier qui nous parle dans cet endroit… Mais je n’y peux rien, l’odeur des désinfectants et de la mort, les bip des moniteurs, tous sont annihilés par elle… Par Sarah. Par Sarah et son si joli sourire, par Sarah et son visage qui même fatigué illumine encore tout ce qui l’entoure et donne le bonheur de sa gentillesse. Une poignée de jours plus tard, nous savons tout l’une de l’autre, et notre monde commun est le plus merveilleux de tous. Un petit chez nous que nous avons pour oublier où nous nous trouvons, et les raisons hideuses qui nous ont amenées ici. Ma si chère amie, qui es-tu pour ignorer avec moi les conséquences de ces heures passées à rire et jouer sous la couette ensemble ? En dehors de cet endroit, nous ne venons vraiment pas du même monde et sans cet « ici », tu ne m’aurais jamais demandé de venir me glisser près de toi pour te prendre dans mes bras et veiller dans ton sommeil. Tu donnes à tous ceux que tu croises et dans ta bonté et ton altruisme ton corps semble vidé de toute force chaque soir. Chaque acte généreux te coute de plus en plus cher et malgré tout tu continues jusqu’à être à bout de force, et dans les derniers mots du soir que tu m’adresses déjà happée par la nuit et la fatigue, il y a encore un sourire qui se cache. Un soleil vit en toi et irradies, un de tes rayons m’a touchée en plein cœur et je me pose subitement tout des tas de questions que je ne me serai jamais posées… Pourquoi mon cœur bât-il si fort en sa présence ? Pourquoi chéris-je chacun de ses câlins ? Pourquoi chacun de ses sourires panse-t-il toutes mes plaies ? Pourquoi ai-je si peur du moment où je la quitterai et retournerai à l’école ? Et pourquoi la réponse à chacune de ses questions me semble si improbable et ne m’apparaît pas clairement ? J’ai peur, j’ai si peur au vu des jours qui passent et vient ce moment le plus angoissant au monde… Notre dernière soirée ensemble. Demain à cette même heure, je serai bien trop loin de toi, et je ne pourrais pas espérer croiser ton visage radieux à mon lever. Alors tu prends ma main dans les tiennes, m’approche à toi, et tu n’es plus qu’à quelques centimètres de moi. Mon cœur bat encore la chamade, et toi tu me dit tous ces mots qu’on ne m’a même jamais soufflés rien qu’à l’oreille. Tu es ma seule et unique fleur, tu es mon unique amie, et tu as pour moi toutes ces paroles douces et tendres. Et maintenant que tu avoues ressentir pour moi quelque chose d’exclusif, maintenant que tu m’ouvres aux plus profonds sentiments de ton être je sais qui je suis pour toi et qui tu es pour moi. Toi dont la famille ne s’est jamais souciée, toi qui n’a que moi, je suis celle qui a su voir quel trésor était ton cœur et en prendre soin, et ce sentiment est réciproque… Tout est réciproque. Ca l’a toujours été. Demain quand je partirai, j’espère avoir la force de t’offrir un baiser, je l’espère de toute mon âme… Pourtant, le lendemain matin, ce n’est pas toi que je vois au réveil, mais ton lit vide. Plus de traces de toi, tu t’es envolée pendant la nuit, ne me laissant que des souvenirs qui soudainement deviennent douloureux et enserrent mon cœur avec la plus profonde des nostalgies. Plus rien de toi que ce lit vide et nos souvenirs heureux, et le souvenir de ce que je n’aurais jamais pu t’offrir, le souvenir de ce que je ne pourrai maintenant jamais te dire. Je ne m’en rendrai jamais compte, mais une place en mon être t’est destinée à jamais, celle de cette chose qui fait encore battre mon cœur et me tient en vie quand je me sens partir. Toutes ces choses que tu m’as dites, tout ce bonheur, j’aurais tant voulu le partager, mais il en est ainsi, tu seras donc partie bien avant moi, me laissant avec des sourires de toi plantés dans mon cœur… Et dans ma tête je garde ce baiser d’amour que je n’aurais jamais pu t’offrir. Un amour rien que pour toi. _________________ [30/08/14 00:26:35] Zeke: It's a me mario ! | | | | |
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| Jeu 4 Juin - 0:22 (sans titre) Il semblerait que je me sois perdue… Il y a quelques heures encore, je crevais de peur, ne sachant même pas vraiment pourquoi. Et soudain, j’ai compris, et j’ai eu encore plus peur, mon cerveau s’est bloqué et mes pensées ont fini par voler autre part. Je voulais nier l’évidence, mais on ne peut pas nier éternellement. Une gifle en pleine face, quelques encouragements que je n’aurais pas cru si j’étais l’ancienne moi, toute une vie pour la musique à laquelle je ne croyais plus. Perdre sa confiance en soi, se faire humilier c’est possible d’en sortir ! Il suffit juste d’un peu de temps, d’amis, d’amour, de vent et de rosée… Un coucher de soleil, et les choses ravissent votre cœur et le changent sans même que vous en ayez conscience. Un changement doux, un espoir qui vient se lover comme un nuage de barbe à papa. C’est fini, je vais jouer ! Oui, j’en suis capable… On m’a répété que je ne jouais pas de mon instrument de façon conventionnelle, mais je n’ai jamais osé le hurler, je n’ai jamais osé gueuler et jouer bien fort tout ce que je rêvais… Les musiciens disent souvent mauvaise générale, bon concert. Ma générale n’était pas mauvaise, c’est juste que… Ca n’était pas moi qui jouais. Ca n’était que l’ombre de moi-même qui essayait de sortir quelque chose, qui essayait de simplement faire de la musique. Alors c’est décidé. J’emmerde les convenues et la bienséance musicale, j’emmerde les oreilles trop prudes, j’emmerde les musiciens avec une vision académique et tous ceux qui s’y rattachent. A partir de maintenant, c’est MOI qui vais jouer. Vous ne voulez pas voir ou entendre ma musique ? Allez vous faire encul**. Demain, chers jurys, vous allez morfler. Moi je ne veux pas servir des notes et des nuances, je veux vendre un rêve, des émotions, des visions, des paysages et même la chair de poule, pourquoi pas après tout ! J’en ai rien à foutre, et même si je tremble, c’est pas juste le stress, c’est parce que tant d’émotions contenues pendant trop d’années, tout ce que je m’efforçais de taire et qui était trop brute pour sortir simplement du frottement d’une corde et du crin de l’archet, c’est difficile à contrôler… Mais je me sens d’attaque. Je vais jouer. Pour vous, pour moi, parce que malgré toutes mes mésaventures je veux croire en l’avenir et je veux offrir ce « moi » à tous ceux qui le voudront ou en auront besoin. Je ne me prétends pas bonne ou mauvaise, c’est un partage de musique… Je jouerais, je jouerais du plus profond de mon âme. J’ai eu si peur de jouer pendant tout ce temps… J’avais peur qu’on me voit, du jugement, mais vous tous, vous m’avez finalement rappelé que le jugement n’est rien. Il n’est rien comparé au bonheur que je pourrais peut-être apporter rien qu’en jouant quelques notes à un cœur démuni… Je ne dois pas abandonner, j’ai encore du chemin à parcourir certes ! Mais je n’hésiterai pas à vous prêter de ma force, ensemble frayons nous un chemin vers des jours merveilleux, vers ces rêves et ces utopies ! _________________ [30/08/14 00:26:35] Zeke: It's a me mario ! | | | | |
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