Some people are not what you think !
Notre destination était toute choisis. Voilà un jour que les événements contre Oda était passé. Sans rien dire, je laissais les gens se reposer dans leurs cabines, à l'exception de notre dernier membre en liste : Ayabusa. Ce jeune homme avait attiré mon attention avec les nombreuses fois où on c'est contacté. L'attaque d'Oda, c'est en partie grâce à lui qu'on l'a réussite. De plus, il connait une de mes anciennes membres, donc de ce fait, je me devais d'aller le voir, surtout si c'est pour au final, le recruter de manière officielle. Après tout, qui a dit que nous aider signifiait rejoindre nos rangs ?
Entrant dans la pièce, je laissais le médecin zombie sortir de là. Restant silencieux, j'allumais une bougie pour rendre l'atmosphère plus serein et discrète. Le jeune homme était là, allongé sur un lit fait rapidement, exprès pour les patients. Son bras en moins, il sera un bretteur de moindre qualité, ou du moins, c'est ce que je me dis. Pourtant, son regard semble exprimer l'inverse. Il n'a rien perdu de sa passion et de ses talents. Il lui faudra juste du temps pour s'adapter. Me mettant sur un chaise à ses côtés, je ne pipe pas un mot, me contentant de lui signaler ma présence et attendre que l'on cesse ce jeu mental. Qui va céder ? Lui ou moi ? Quelle personne de nous deux va briser le silence en premier ?
Attendant sans rien dire, je me mis à allumer une clope comme si de rien étais. Le jeune bretteur détourne son regards vers moi et c'est de manière lasse qu'il dit.
" Elle avait vraiment raison... Tu fumes trop..."
Ces dires sont si simples, mais malgré tout, ils ont de la valeur, car lui et moi, on sais à qui il fait référence. Hikari... Rien que d'y repenser, j'en avais presque mal au ventre. De toutes les morts dont je suis responsable ou non, c'est celle-ci que je regrette le plus. Elle ne méritait pas de mourir, mais je ne pouvais pas blâmer son envie de s'exprimer. La vérité est : est-ce que j'aurais eu le courage de vraiment la tuer moi-même si Fenko m'en avait laisser l'occasion ? Maintenant que j'y pense, je me rends compte que non, car elle faisait partit de ma famille, mon organisation. Qui plus est, la première membre, qui m'a grandement aider. Que ce soit lors de ce braquage avec Yao, ce vol de marchandise où on a recruté Mina... Bien des fois, sans elle, je n'aurais jamais réussis à aller aussi loin. Sa mort est injuste, elle n'était pas nécessaire.
" Comment la connais tu ? Que sais-tu d'elle ? "
L'épéiste ne se pressait pas pour répondre. Fouillant dans ses souvenirs, il était très expressif comme jeune homme, tout comme l'était la miss en question. La similitude me réconforte dans le sens où on vois bien que les deux étaient liés. Serais-je mélancolique ?
" Hikari... Est une fille que j'ai connu de manière hasardeuse. Elle devait avoir vingt ans à tut casser. Seule, elle survivait à sa façon. Vol, mensonges, elle avait tout pour survivre, mais ce jour-là, elle semblait vouloir autre chose. La mort. C'est donc par pitié que je l'ai recueillis, sans lui laisser le choix. Je venais à peine de me faire passer pour mort, et j'avais clairement calculé les risques de mon acte. Au départ, elle était réticente à l'idée de dépendre de quelqu'un... Et j'ai fait avec. "
Sa description de la demoiselle était presque incohérente à mes yeux. J'ai connu une Hikari tête brûlée, une séductrice, quelqu'un qui vivait l'instant comme personne d'autre. Là, j'avais droit à un portrait de fille sombre et qui ne désirait pas vivre. Peu emballé par son récit, je le laissais continuer, bien qu'un doute planait. Essayerait-il de m'embobiner ?
" Je l'ai simplement prise sous mon aile et petit à petit, je l'ai rassuré. Au final, nos histoires n'étaient pas si différentes que ça. Elle a abandonnée sa famille, car ils voulaient qu'elle rejoigne la marine, malheureusement, sa soif de liberté était plus grande. Elle a donc laisser derrière elle un frère qui doit avoir le même âge qu'elle, et bien des petits frères. Sans que ces derniers aient conscience de son existence. En effet, quand je me suis penché sur son sujet, j'ai fait des recherches et visiblement, les parents ont cachés son existence aux derniers naît. "
" ... Et le grand frère ? "
" Mort... "
En supposant que tout ceci soit vrai, je venais d'apprendre bien des choses sur la belle. Pourtant, j'en savais, je l'ai rencontré dans une prison, et de fils en aiguilles, on c'est rapproché. Se pourrait-il que depuis tout ce temps elle m'ait mentit ? Des doutes commençaient à m'attaquer et je me mordais la lèvre machinalement. Non... Hikari n'est pas comme ça, je le sais, elle ne m'aurait rien caché. Serrant le poing, j'écoute d'une oreille distraite les dires suivants du jeune ancien marine.
" Une fois que j'ai eu sa pseudo confiance... Je lui ais appris mes tours. Pas très douée à l'épée, elle s'illustrait mieux en corps à corps. D'ailleurs, tu as pu t'en rendre compte, mais ... son corps était une arme parfaite non ? "
Je ne répondais rien à cela. Hikari avait toujours le don pour blaguer, charmer et se jouer des gens avec ses atouts. Avouons le, elle était belle à regarder et si je n'étais pas un assassin qui réfléchis, sans doute aurais-je été un mec de plus dans sa liste de victimes ? Me contentant de sourire en coin un bref instant, je vins alors à le regarder lui.
" Et une fois notre cohabitation terminée, elle s'en est aller, gardant ma personne dans ses contacts. Même si au départ elle avait regretté notre rencontre, elle était partit contente. Bien que ce ne soit pas rentable, j'ai rebattit la demoiselle dirions nous. Jusqu'à ce qu'elle te rencontre. Là... tu as terminé mon travail... "
" Que veux tu dire ? "
J'étais assez étonné de ce qu'il m'avouait là. Surpris comme jamais, je me rapprochais et m'attendais à tout venant de sa part.
" ... Malgré les mensonges que tu as visiblement gobés... Elle t'a apprécié sincèrement. Pour te dire vrai, elle me parlait souvent de toi, de tes plans et tes envies de construire une famille soudée. Et en l'entendant, je voyais bien qu'elle était emballée par ton idée. Mais sa nature solitaire ne pouvait disparaitre du jour au lendemain. "
Elle m'appréciait ? Maintenant que j'y pense... Je me revois ce soir-là, alors que les autres dormaient, là, avec elle, devant un feu de camp. Nous discutions en paix, jusqu'à ce qu'on se pose des questions sérieuses. Elle m'avait parlé ce soir-là comme une véritable soeur, et non comme une alliée. Fermant les yeux, je vins à frémir de douleur. Sa perte devenait encore plus grande pour moi, maintenant que je connaissais un semblant de vérité.
Serrant les poings, je manquais de laisser échapper quelques sanglots. Est-ce que je me sentais coupable ? Sans doute... Mon coeur me faisait mal, j'avais l'impression d'avoir une aiguille dans le muscle qui me faisait vivre. Serrant les dents, je pris une grande respiration pour me calmer et chercher mes mots. Il fallait bien que je réponde quelque chose à Ayabusa non ? J'avais mon mot à dire non ?
" ... Hikari était ... Pas qu'une membre que j'appréciais à vrai dire. Je la considérais comme une soeur, car depuis le début de notre relation, elle était là, à remplir son rôle à merveille."
" Que compte tu faire ? Te venger et donc... trahir un jour ou l'autre Fenko ? "
La question cruciale tombait enfin. La logique des choses et ma politique voudrait que je fasse cela. Qu'un jour ou l'autre, le meurtrier de ma chère et tendre amie soit puni. De ce fait, Fenko devrait payer de son acte. Mais nous sommes alliés, je ne peux donc pas le trahir, sans quoi, notre alliance deviendrait un simple mensonge. Non... Une nouvelle idée naissait dans ma tête. Nous nous sommes alliés, car nous avons le même potentiel, nous sommes au même niveau. Mais quand l'un de nous prendra le dessus, il est clair que celui qui a atteint ce stade supérieur veuille gratter sur la part de l'autre. Et c'est là que j'agirais. Voilà ma décision.
" ... Pas à proprement parler... Mais... Il devra répondre de ses actes. "
Une mort pour une mort comme on dit. Et j'espérais que ma mission avait fait tressaillir mon compagnon sanglant. Qu'il allait réagir et ne plus me sous estimer. Non... Je voulais que comme mes ennemis, il me craigne. Convaincu de ma " stratégie ", je vins alors à enfermer ces pensées dans mon esprit puis je revins à Ayabusa. L'homme aussi avait des choix à faire.
" ... Quant à toi, que comptes tu faire ? As tu réfléchis ? "
" Reprendre ma route et continuer mes petites activités. "
" Pourquoi ne pas nous rejoindre ? "
Intrigué, je vins alors l'admirer faire. Il semblait surpris. L'ex marine ne l'avait-il pas vu venir ? Il est pourtant un candidat parfait, et il pourrait... reprendre la place de son amie non ? Le jeune homme réfléchissait et d'une voix usée, il reprit la parole.
" Je vous ais aider pour ce coup simplement pour savoir qui avais côtoyé Hikari. Maintenant que j'ai ma réponse, en quoi est-ce que cela me servirais à vous rejoindre ? "
" ... Tu t'es dévoilé au grand jour non ? Ta tranquillité est menacé, plus que d'ordinaire du moins. Alors pourquoi ne pas simplement nous accompagner et grandir avec nous hm ? "
" Comme une famille hm ? Laisse moi deviner... je reprends le rôle d'Hikari n'est-ce pas ? "
Après avoir réfléchis un petit moment, je vins à soupirer.
" ... Non... Car tu n'es pas Hikari. Si tu te juge apte à reprendre son rôle, ok, mais... Quoi qu'il arrive, la miss reste la miss et toi, tu es toi. Enfin je suppose. Par tous, tu seras considéré comma la personne que tu es et non le rôle que tu as. "
" ... Laisse moi réfléchir veux-tu ?"
Ne répondant rien, je vins alors à quitter la pièce en lui souhaitant une bonne soirée. Il n'y avait rien à dire, ou rajouter de plus. J'espérais une coopération de sa part, mais rien ne m'affirme qu'il le fera. C'est donc serein que j'allais dormir après une journée éprouvante. Seul, je vins à m'arrêter devant une photo où se trouvait moi et Hikari à une certaine époque. Abaissant la photo, je m'endormais sans dire un mot.
L'aube se levait rapidement et je fus le premier à me lever. Allant sur le pont, je méditais sur toutes ces histoires, puis finalement, je me dirigeais vers là où se trouvait Ayabusa. Ne pipant pas un mot, je n'ouvrais pas la porte et me contentais de retourner dormir. Sa réponse peut attendre.
Laissant un peu de temps passer, ce n'est que deux jours plus tard qu'il me donna sa réponse, acceptant de faire route avec nous, le temps qu'il se conforte dans son idée de nous rejoindre. Pour ma part, j'avais eu une nouvelle idée. Simplement pour rendre hommage à la chère défunte et aussi me soulager l'esprit, je m'étais mis en tête de rencontrer sa famille et notamment un de ses fameux frères : Hotaru.
CODE DE PHOENIX O'CONNELL POUR NEVER UTOPIA