Feuille de personnage Niveau: (33/75) Expériences: (112/220) Berrys: 149.714.000 B
Lun 20 Avr - 16:41
Giuletta et Vincent
Impossible Idylle ?
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Le navire sur lequel Vincent et Morihei les avait débarqué rapidement. Pour cause: le comportement déplacé du maitre du Warlord envers le chef cuisinier. La pauvre femme avait pour charme un beau visage et une silouhette avantageuse, ce qui ne pouvait que rendre cet homme fou d'elle. Il lui avait d'abord fait des avances un peu discrètes, mais une fois une bonne dizaine de bière engloutit, il n'était plus le même et s'était vu interdit l'accès à la salle de restauration du bateau. C'était toujours la même chose avec lui, de toute façon. Au début, ça avait fait rire le futur prisonnier, mais à la longue, ça devenait lassant. C'était donc sur une ile où ils ne voulaient pas forcément se rendre qu'ils furent littéralement largués. Mais peut être n'était-ce que le destin qui les menait là où ils devaient se trouver. En effet, c'est sur cette île qu'ils rencontreront pour la première fois le futur élève de Vincent: Johnattan !
"Bon. Voici le premier exercice de la journée. Tu vas rentrer ici et tu me ramènes à boire. - Mais... J'n'ai pas d'argent ! - Bien sûr ! Ce serait trop facile ! Allez, va !"
Le maître du Warlord l'envoya valser sur la porte qu'il eut juste le temps d'ouvrir et de pousser sans la détruire violemment. Par contre, son arrivé fut très remarquée. Tout le monde s'était tourné vers lui, comme s'il s'agissait d'une intrusion non tolérée. Il se repositionna rapidement correctement et marcha, tentant d'être le plus "noble" que l'on puisse être dans un endroit comme celui-ci. Se dirigeant directement vers le bar, il savait qu'il n'avait pas des centaines de choix pour avoir ses boissons sans payer. La première qui lui vint à l'esprit fut celle que Morihei aurait choisi: la violence. Mais il n'était pas comme son tyran de maitre. Selon lui, il n'avait que quatre ou cinq choix. L'un d'eux, étant de ne rien dire et de partir comme un voleur ne lui ressemblait absolument pas, mais il savait que c'était la manière la plus simple d'agir, mais il ne le ferait pas. Les autres choix pouvaient se séparer en deux camps: la vérité et le mensonge, qu'il soit par omission ou pas.
"Je voudrais deux bière, s'il vous plait."
N'ayant toujours pas fait son choix pour l'instant, il laissa passer sa chance d'être le plus honnête possible. Il ne lui restait plus que trois choix. Ressentant peu à peu une pression qu'il ne pouvait caractérisé, il vit arriver les deux bières. Derrière elle, le tavernier était un peu bourrue, à croire qu'il ne faisait confiance à aucun de ses clients.
"Voilà, monsieur. Ca vous fera soixante berrys, s'iouplait. - Oui. Pas de soucis."
Il essayait d'être le plus serein possible, mais il sentait sa voix s'évader par instant. Il resta impassible un moment, sans vraiment bouger. L'homme resta devant lui sans bouger. Il ne le regardait pas directement, mais sentait son regard le percer. Il ne bougeait toujours pas, puis il sentit la pression s'accroitre alors que le patron posait ses mains sur le bar, il allait parler.
"Ah ! Vous les voulez maintenant !? C'est que..."
Une sorte de grognement sortit du gérant juste avant qu'un type au loin l'appelle et qu'il s'éloigna. C'était sans doute car il fouillait ses poches à cet instant là, qu'il crut qu'il avait cet argent fictif. Il le suivit discrètement du regard, sans pour autant l'observer avec précision. Il regardait tantôt le plafond, tantôt les autres clients du bar. Il y avait une femme qui chantait non loin. Il lui semblait qu'elle le regardait, mais c'était peut-être son imagination. Il attrapa lentement les deux pintes et s'éloigna rapidement du bar, se dirigeant vers une des tables, non loin du bar. Première étape terminé, et il n'avait pas parlé. Du coup ni de mensonge, ni de vérité. Alors qu'il s'approchait de la porte, un homme entra et il vit, au loin, Morihei lui faire des signes à la fois ambigus, mais qui avaient tous un sens. Il lui disait simplement qu'il avait soif... A sa manière. Il dévia de sa trajectoire, lorsqu'il sentit comme un air de famille entre l'homme entrant et le gérant de la taverne. Etait-ce son fils ? Ou bien un jeune frère ? Il s'asseya et deux tables le séparait de la sortie...
Il ne toucha pas à sa pinte, ni à celle de Morihei pendant un moment. Il n'avait pas le courage de se relever. Que dirait-on, si on le voyait se lever alors qu'il n'avait pas toucher à ses boissons. On le considèrerait directement comme un voleur qui tenterait par tout les moyens de s'en aller sans payer son dû. Plus le temps passer et plus il se sentait piéger. Il ne savait pas quoi faire, et le drame arriva. Le tavernier quitta l'enceinte de son bar et fit le tour de sa grande pièce à vivre pour chercher l'argent qu'on lui devait. C'était fini ! Il allait devoir tout avouer. Mentir ! Peut être ! Il ne savait pas ce qu'il pouvait dire à cet homme ! Que ferait-il s'il lui disait qu'il n'avait pas d'argent ? Que ferait-il ? Il commençait à s'inquiéter ! Devrait-il se battre ? Il ne le voulait pas ! Il approchait toujours plus...