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| Ven 29 Aoû - 2:52 Du repos sur ces mers. Suite à mon casse qui m'avait valu une prime, désormais, je me faisais un peu oublié pour avoir la paix. Parcourant les mers à la recherche de recrues autres que Hikari, je ne me faisais pas trop remarquer, bien que l'envie y était. Aujourd'hui, je naviguais via un bateau de pêche. Voguant au hasard le plus complet, je me demandais bien où j'allais atterrir. Je m'ennuyais à mourir au point que je regrettais presque mes courses poursuites avec la marine. Je ne devais pas y penser, sans quoi, j'allais encore faire des bêtises pour mon plus grand plaisir. Soupirant de lassitude, je vois au loin un grand édifice en pleine mer qui interpelle immédiatement mon regard. Qu'est-ce que c'est que ça me dis-je ? Allant demander des informations au pêcheur, celui-ci me donnais les informations que je demandais. Oh ? Un restaurant ? Voilà qui me faisais plaisir, cela faisait un moment que je n'ai pas bien manger comme un roi. Peut-être pourrais-je me permettre une petite escapade là-bas ? Ce n'est pas comme si j'étais l'homme le plus recherché du monde... Les gens ne vont pas me courir après pour 15 petits millions de Berry. Décidé comme pas deux, je lançais mon dévolu sur ce lieu atypique. Débarquant avec hâte donc, j'entrais dans le lieu et prenais une table. Visiblement, les gens ici n'étaient pas stressés d'avoir ma présence. Comme affirmé plus haut, ils ne semblent pas impressionnés par une quelconque prime. C'est un restaurant qui doit marcher droit qu'importe les invités, qu'ils soient de marque ou non. Commandant tranquillement de quoi manger, je me demandais bien comment le reste de cette journée allait se passer. Haaaa, quel plaisir de pouvoir prendre un peu de repos. Mine de rien, les " affaires " cela creuse. Une fois que ma commande arrivait, je vins à l'engloutir avec appétit. Miam, un vrai délice. Payant d'avance la prestation, je me faisais gourmand en prenant un peu plus de dessert. Ce repas avait été un régal au point de me demander si je ne pouvais pas soudoyer quelques personnes pour obtenir plus aisément des bon petits plats sans payer un rond. Seul détail, je ne savais pas que toutes ces personnes étaient d'ancien marins. Qu'importe leurs origines, je me contentais d'aller au bar pour terminer mon repas en beauté, loin d'imaginer qu'un client me reluquait. " Hey toi..."Alors que je m'enfilais un verre de liqueur, voilà qu'un homme assez imposant s'approche de moi. Que me veut-il ? Le regardant du coin de l'oeil, je demande au barman de me servir un autre verre. Mon acolyte inconnu semble ne pas apprécier ce geste trop confiant et il dégaine une lame assez impressionnante. Pour sûr, à défaut d'être large, elle est longue, quasiment aussi grande que moi. Que voulait-il faire là ? Ouvrant grand les yeux, alors que son bras commence à s'abaisser sur moi, je donne un grand coup au niveau de son coude pour lui faire mal et empêcher son geste de se terminer. Regardant la lame tomber au sol, je remarque qu'elle est usée par le temps. Dommage, si elle n'était pas ancienne, elle aurait pu être une chouette arme... Mon adversaire ne semble pas en avoir assez et il tente de plus belle de m'attaquer. Esquivant le coup, je le prend au niveau de la taille et je le fait passer par dessus le bar afin de l'envoyer valser contre les bouteilles. Le brouhaha provoqué par ce choc est tel que le chef sort des cuisines, avec un joli couteau de cuisine. Sa voix ne fait qu'un tour et il est clair dans ses dires : dehors les malfrats. Tandis que je me comporte comme quelqu'un n'ayant rien fait, voilà que le gorille tente de nouveau sa chance en prenant un tesson de bouteille cassé. Manque de pot, l'ayant à l'oeil, je vois le coup venir à 40km. Me décalant, je lui met une belle droite histoire de l'assoupir un peu, avant de finalement regarder les dégâts. " ... Combien pour le tout ? ... "Je suis plus préoccupé par le montant des réparations que par les regards meurtriers de ces personnes qui semblent alliées à cet homme mis K.O. Au final, même les petites primes ont du monde au cul au final. Quand ce ne sont pas des marines, ce sont les civils ou autres forbans des mers... _________________ Il n'y a qu'une seule vérité... Ce monde m'appartient. Dita | Epicode | | | | |
| | Ven 29 Aoû - 7:28 ] Hello There
C'était un jour comme un autre. Je buvais tranquillement mon thé dans le coin sombre de ce restaurant que l'on m'avait attribué à ma demande, en feuilletant un vieux carnet de médiation qui me rappelait les années insouciantes où je rechignais encore à ôter la vie pour régler un conflit. Soit, j'évitais encore les dommages collatéraux quand c'était possible, mais j'avais bien mis six mois avant de tuer pour la paix. Je finissais tranquillement mon thé, un journal que j'avais déjà finit de lire plié sur la table. j'appelais le serveur, clairement effrayé par mon apparence, pour en demander un deuxième. Autant prendre son temps avant de repartir en mer. La salle était presque pleine, et on pouvait y voir tous les genres de gens, du vieux riche à ce qui semblait être un chasseur de prime, mais je n'y prêtais pas grand intérêt. Je finissais ce qui était déjà ma troisième tasse de thé en réfléchissant à l'endroit où je pourrai bien me rendre.
Grand Line Gamin! Grand line!
- Tais toi Lenn.
Ce n'est qu'en voyant le visage inquiet du serveur que je me rendis compte que j'avais parlé à voix haute, ce n'était pas la première fois que ça m'arrivait, mais c'était assez rare, je lui adressais un sourire et renfonçais mon visage dans mon carnet. Une fois ma tasse finie, je me levais et sortais mon paquet de cigarette de mon costume, je pouvais bien m'en griller une avant de partir.
Oh fait All...
Qu'est-ce qu'il y a encore?!
Ce gars avec les cheveux rouges, c'est pas l'un des mecs des avis de recherche?
Ah oui?
Je prenais mon journal en main, et je l'ouvrais rapidement à la page des avis de recherche. Il était là, Ren Tao, tête mise à prix à 15.000.000 de Berry. C'était pas mal, mais en fait, je m'en battais foutrement la raie, tant qu'il ne participait pas à tout ce qui pouvait rentrer dans ma définition du mot "Guerre".
On dirait bien.
On se le fait?!
Certainement pas. Je n'en vois pas l'intérêt.
L'argent ça sert toujours, on a besoin d'argent si on veut arrêter la guerre.
D'une part, c'est pas 15 petits millions qui vont faire la différence, et puis je n'ai aucune envie de me lancer dans un combat inutile.
Chochotte!
Je ne répondis rien, c'était inutile. Je sortais donc tranquillement en regardant le mur pour éviter de me faire remarquer, et je me plaçais en terrasse pour fumer ma clope. Le ciel était d'un bleu pur qui donnait envie de s'y plonger, qu'est-ce que c'était long d'éradiquer la guerre... Il me faudrait bien une bonne centaine d'année si je voulais y arriver tout seul. J'étais assis, pensif, tellement que je n'avais pas remarqué que j'étais observé par quelques autres clients, qui étaient loin d'être rassurés, je leur faisais ma plus belle grimace mais je n'engageais pas la conversation, j'étais très bien comme ça. Je sortais de ma torpeur en entendant un bruit sourd provenant de l'intérieur du bâtiment, je me levais doucement en écrasant ce qui restait de ma cigarette dans un cendrier que m'avais gentiment apporté le serveur à qui je faisais si peur. J'ouvrais la porte pour voir, prêt du bar, un homme deux fois plus mastoc que moi, ce qui, bien que je sois plutôt fin, restait quand même un exploit, semblait au prise avec le jeune homme roux que j'avais repéré auparavant.
Eh bien! On dirait qu'il va y avoir de l'action.
En effet, mais je ne m'en mêle pas tant que personne ne risque de mourir.
Comme d'habitude en somme.
Je me contentais de me caler contre le mur et d'observer la scène tranquillement, en demandant une quatrième tasse de thé. Il semblait que c'était l'armoire à glace qui avait entamé les hostilités, et il ne comptais pas en rester là, il tentait à nouveau d'attaquer son opposant qui se contenta d'esquiver sans difficulté avant de l'envoyer valser dans les bouteilles, créant un raffut qui s'occupait d'interpeller les quelques clients trop absorbés par leur repas pour avoir compris ce qui se passait. Alors que le patron sort couteau au poing, le gros type tente à nouveau sa chance mais cette fois avec un tesson de bouteille, mais son adversaire ne fit rien de plus qu'esquiver et lui décoller une puissante droite histoire de l'envoyer dans le cirage.
" ... Combien pour le tout ? ... "
Ce type était fort. Je n'en avais pas assez vu pour me faire une réelle idée, mais c'était clair qu'il n'était pas du même acabit que le gorille qui l'avait agressé. Alors que je m'apprête à ressortir pour prendre mon thé en terrasse et peut-être même me griller une autre clope, ce qui semble être le groupe d'acolytes du premier gars s’apprête à lancer les hostilités, je m'approche rapidement, dans leur dos, pendant qu'un des leurs sort un pistolet et met le hors la loi en joue. Mon sang vicié ne fit qu'un tour, je fonçais et m'interposais entre le tir et sa cible, après tout, je ne risquais rien.
Tu as pris ton temps gamin.
Oh... La ferme!
Je saisissais rapidement le bras du tireur et mettais ma jambe sur son épaule avant de lui démettre le coude, et de le regarder s'écrouler, son bras dans la main, devant ses trois amis. Je m'adressais alors à eux pendant que les personnes encore présentes dans la salle criaient en croyant que j'allais mourir.
- Prenez vos deux amis et dégagez avant que quelqu'un y passe vous êtes absolument ridicules.
Je n'avais pas besoin de le dire deux fois, l'un des trois gonzes prit le type à qui j'avais déboîté le coude pendant que les deux autres portaient péniblement celui qui était dans le coltard. Sans rien dire, et toujours sous les regards terrifiés des gens présents dans la salle, j'allais me rasseoir en faisant attention à faire couler le moins possible de mon sang sur le luxueux parquet du restaurant. Au bout de quelques secondes, le serveur arrivait avec mon thé, que je prenais tranquillement.
- Monsieur, vous devriez aller voir un médecin.
- Oh, ne vous inquiétez pas. J'en suis un. dis-je en buvant une gorgée.
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| Ven 29 Aoû - 12:19 L'ambiance dans ce restaurant ambulant était appréciable. Du moins, encore plus si des forbans n'essayaient pas d'obtenir ma prime en voulant me faire la peau. Malheureusement, bien que je ne sois pas dieu en combat, ou le tout puissant tout court, ce n'est pas le premier venu qui pourrait m'avoir. Sauf si bien sûr, il vient tenter sa chance après qu'une armée me soit passé dessus. Mais autant le dire, dans l'immédiat, ce n'est pas le cas, bien au contraire, j'ai juste eu droit à une mise en bouche, un échauffement. Reprenant la dégustation de mon verre, complétement las de la situation, je baissais comme jamais ma garde à ce moment précis, mais c'est là que mon ange - ou démon - gardien apparu pour m'aider. Que dis-je... me sauver. En effet, alors que je sirotais mon alcool, voilà que des gens approchent et ont en tête de me tirer dessus. Tirer sur une personne à bout portant, à moins d'être un logia, avoir un gilet part-balle ou un être déjà mort, il n'est pas possible de survivre à une telle attaque. Et pourtant... Je me réveille uniquement quand un bruit de coup de feu retentit dans la pièce. Détournant les yeux, je remarque une chevelure blanche en pétard ainsi qu'une silhouette humaine entre moi et l'arme à feu. Hm ? C'est qui ça ? Il c'est pris une balle pour moi ? Mélina ? ... Non, c'est pas elle, mais alors qui est-ce ? Intrigué, la suite se passe assez rapidement. Il parle comme si de rien était, il semble même ignorer le fait qu'il a une balle dans le corps. La douleur ne se voit pas sur son visage, il n'est même pas affecté visiblement. Est-il maso au point de ne ressentir aucune douleur, y compris celle d'une balle ? Cette personne m'intrigue autant qu'elle m'intéresse sur le coup. Mettant une raclée à ses opposants, le lieu semble se vider de sa vermine. Arquant un sourcil, je regarde ce jeune homme qui n'est pas comme les autres, bien au contraire, il n'est pas un " humain " à proprement parler. Ou alors, il est encore plus bizarre que cette fille aux cheveux verts que je traque. Sans demander quoi que ce soit - comme un remerciement - il se replace sur une table en demandant du thé. Un tel comportement, jamais je n'avais vu ça avant... Il est intéressant au point qu'une idée germe immédiatement dans mon esprit, mais avant de la rendre crédible, il me faut plus de détails sur lui. Ce jeune homme n'est pas n'importe qui, c'est certain. Ainsi donc, je termine mon verre et commande deux digestifs pour nous. Me frottant la nuque, je m'approche de sa table pour alors demander si je peux m'asseoir, en sachant que lors de ma demande, je commençais déjà à mettre mon postérieur sur la chaise. " Bonjour..."Le fixant de mes orbes dorées, je remarque aussitôt ses cicatrices et marques de ... sutures ? Est-ce vraiment cela ? Car on croirais voir un homme qui a de multiples coutures. S'en est presque inquiétant. Gardant mon calme, le serveur se contente d'apporter les digestifs, dont un que je tends à mon acolyte du jour. Suite à cela, le petit serveur s'en va nettoyer le sang sur le sol. " Je suppose que je dois dire merci ? ... Et bien... Merci. Mais simple question qui doit être banale pour toi... Comment se fait-il que tu ne sembles pas sourciller suite à cette balle ? Qu'es tu au juste ? "
Désignant son visage avec mon index, je ne le traitais pas de monstre, mais clairement comme quelqu'un de différent, en espérant ne pas le choquer. Buvant tranquillement, je me demandais comment parler correctement avec lui. Après tout, si ça se trouve, sans être parano, ce jeune homme est peut-être le chef du groupe de forban et toutes ces interventions n'étaient qu'une seule et même partit d'un plan pour me capturer. Il y a tellement de tordus dans ce bas monde... Bref, le regardant dans les yeux, je ne cachais pas mon intérêt. Dans mes yeux brûle cette petite lueur qui indique qu'on a tapé dans l'oeil de l'autre. Joignant mes mains, je jetais quelques coups d'oeil aux alentours, ne voulant pas être interrompu par de quelconque malfrats. Sans quoi, je ne serais pas si gentil. Soupirant, je me mettais bien dans ma chaise pour alors regarder un bref instant le plafond. Attendant une réponse, je relançais quelques questions histoire de lui donner de la matière à répondre, ou du moins, j'espérais. " Je ne dois rien t’apprendre, mais tu donnes une impression de personne plus que spéciale... Et sans faire d'avances douteuses... J'aime ça. Dit moi, quel est ton nom ? Moi, c'est Ren Tao. Que fais tu sur ces mers ? "
Histoire de savoir si cette personne pourrait marcher avec moi. Aprs tout, il est peut-être un marine ou un civil rattaché à cette faction. Patientant en douceur, je vins à regarder sa tasse de thé. Un homme qui bois du thé... C'est rare de nos jours, vraiment. Ces points faisaient que chaque secondes en sa compagnie décuplait ma curiosité maladive dans ce genre d'instant. Un fin sourire naquis sur mes lèvres, mes idées étaient visibles, il m'intéresse, c'est certain. _________________ Il n'y a qu'une seule vérité... Ce monde m'appartient. Dita | Epicode | | | | |
| | Ven 29 Aoû - 16:18 ] Yes, a cup of tea please!
J'étais toujours la cible de toutes les attentions, et Lenn commençait à s'impatienter, mais je n'avais pas encore bu mon thé et d'ailleurs j'en aurai bien pris un autre.
Dis All, j'en ai marre d'être observé, on se barre où on les tue, mais on fait quelque chose.
Tu n'as vraiment qu'une seule réponse à tout.
C'est parce que c'est une réponse qui marche.
Je buvais rapidement mon thé pendant que l'homme que je venais de sauver s'approchait de ma table, c'était à prévoir. J'avalais la dernière gorgée pendant que celui ci me demandait si il pouvait s’asseoir, mais c'était juste pour la forme.
" Bonjour..."
Je ne répondais pas mais me contentais de sourire, il allait évidement me remercier, et je me contenterai de dire que ce n'était rien en hochant la tête avant qu'il ne reparte la conscience tranquille. Quoiqu'il s'agissait cette fois d'un hors la loi recherché, et visible, plutôt fort. J'allais donc m'en faire un allié, après tout, cela risquait sûrement de me servir. Alors qu'il allait entamer la conversation, et que Lenn commençait à faire abstraction des quelques gens dans la salle qui nous fixaient encore, je faisais signe au serveur de m'apporter ma cinquième tasse de thé, et un verre de whisky pour celui de nous deux à qui l'alcool faisait encore de l'effet. Je joignais ensuite les mains pour écouter ce que ce Ren tao pouvait bien avoir à me dire.
" Je suppose que je dois dire merci ? ... Et bien... Merci. Mais simple question qui doit être banale pour toi... Comment se fait-il que tu ne sembles pas sourciller suite à cette balle ? Qu'es tu au juste ? "
La balle, je l'avais oubliée la balle, je l'avais prise dans l'abdomen, et je ne l'en avais pas délogé. Aussi, aussi dégouttant que cela puisse être, je commençais à parler tout en mettant les doigts dans le trou de mon thorax.
- Ne t'inquiète pas, ce n'était rien, je n'y ai pas perdu grand chose, si ce n'est mon costume, je mettrai les réparations et le pressing sur ta note.
Arrivait la question la plus problématique... Qu'étais-je?! Il n'était pas très difficile de répondre, un mort ramené à la vie par un fruit du démon, mais cette réponse amenait d'autres questions, qui elles amenaient un Lenn déchaîné et peut être la mort de toutes les personnes présentes dans la salle. Mon visage changea du tout au tout, je prenais un air grave et je répondais froidement.
- Je te répondrai bien, mais d'abord je vais te poser une question, tu pense pouvoir me contrôler si je deviens dangereux? Si tu me dis que je ne risque pas de tuer quelqu'un avant que tu n'aies eu le temps de m'attacher ou je ne sais quoi, je pourrai répondre à cette question. Dans le cas contraire en revanche, soit il faudra remettre cette réponse à plus tard, soit tu restera sur ta faim. L'on pourrait aussi m'attacher directement, mais je préfère éviter de me mettre dans une position vulnérable devant quelqu'un dont je ne connais rien.
Je le regardais les yeux dans les yeux, essayant de lui faire comprendre que j'étais sérieux et que ce n'était pas de mon ressort, puis je sortais la petite bille de plomb de la plaie par laquelle elle était entrée, et je la laissais tomber dans ma tasse vide dans un petit /cling/ qui brisait le silence que je laissais passer.
Pffff! T'es nul All! C'est nettement moins drôle si tu les préviens avant.
" Je ne dois rien t’apprendre, mais tu donnes une impression de personne plus que spéciale... Et sans faire d'avances douteuses... J'aime ça. Dit moi, quel est ton nom ? Moi, c'est Ren Tao. Que fais tu sur ces mers ? "
Il est amusant, il n'a absolument pas peur, il est seulement intéressé. Laisse le poser ses questions, j'ai bien envie de voir si il pensera toujours comme ça quand je l'aurai écharpé.
Je te laisserai essayer si il répond par la positive.
- Spéciale? Non, ce n'est pas les termes que j'entends le plus souvent, terrifiante en revanche, ça revient couramment. Dis-je en relevant la mèche couvrant mon œil suturé et en souriant à nouveau pendant qu'on nous apportait nos boissons.
- Pour ton nom, je suis déjà au courant, tu es une star naissante. déclarais-je en tendant le journal que j'avais avec moi.
- Je m’appelle Allenn, je suis médecin, et comme toi un hors la loi, j'écume les mers depuis déjà quelques temps pour accomplir un but assez personnel et inaccessible.
Je finissais ma tasse rapidement en profitant du fait que plus personne ne m'observait, puis je remarquais que mon interlocuteur portait un intérêt tout particulier à la boisson que je commandais encore et encore. J'appelais le serveur et je lui demandais de m'apporter deux bouteilles de rhum aussi vite que possible, ce qu'il fit. Une fois les deux bouteilles sur la table j'en tendais une à mon camarade.
- On va jouer à un jeu, celui qui s'écroule en dernier peut poser toutes les questions qu'il veut, et l'autre sera obligé de répondre à tout honnêtement.
Haha, mais c'est complètement déloyal comme duel! Tu sais très bien que l'alcool ne nous fait plus aucun effet!
Je sais mais j'aime bien ce type et j'ai envie de m'amuser.
Je prenais ensuite ma bouteille, la levais et lui lançais un " Je commence! " Avant de boire ma bouteille cul sec, à nouveau sous les regards inquisiteurs des clients et du personnel. Une fois ma bouteille finie, je la reposais violememnt sur la table, et, même si il n'avait même pas vraiment répondu à mon défi, je prenais la parole.
- A toi, impressionnez moi monsieur le mis à prix.
Y a vraiment que toi pour proposer ça à un inconnu, quoiqu'un pourrait se faire un paquet de blé en participant à des tournois de boisson.
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| Ven 29 Aoû - 17:55 Cette personne ne respirais pas la normalité. Non, il a quelque chose de spécial, outre le fait d'avoir une balle dans le thorax comme s'il avait une tâche sur son costume. Il s'en fou royalement et cela ne manque pas de m'intriguer. Pourtant, il y a bien du sang, ce n'est pas comme s'il avait un gilet spécial, rien de tout ça... Il a pris de plein fouet la balle et s'en fiche comme de sa première sucette. Est-il immortel ? Loin de me douter que je touchais de près à la vérité, je lui parlais et écoutais ce qu'il me disait. Hm ? A main nue, le voilà qui retire la balle comme si ce n'était rien pour lui. Pfff, un monstre amusant, voilà ce qu'il est à mes yeux, tandis que pour ceux autour de nous, il doit être un monstre tout court. Souriant, je le laisse parler donc, tendant attentivement l'oreille. Sur ma note ? Rien que ça ? C'est lui qui a fait le bon samaritain, je n'ai rien demandé à la base... Passons ce détail, cela serait un sujet idéal pour une dispute et pour l'heure, je ne veux pas. Alors que je lui avais posé une question classique sans doute, voilà qu'il prends un air grave. Pas le genre d'air qu'on a quand on en pleine gueule une question qui gêne, mais un air noir qui démontre que quelque chose ne va pas. Sa demande est simple, claire, précise et sans détours. Il est sérieux ? Fou à ce point pour tenter de tuer des gens comme ça ? Pas mal, étrangement, je suis intéressé par les psychopathes, ça tombe bien non ? Le laissant dire donc, je me contente de hausser les épaules et lui répondre avec une lueur dans les yeux, traduisant la prise au sérieux de ses propos. " Et bien... Qui sait. Quoi qu'il en soit, je suis du genre à tenter le tout pour le tout, donc je dirais que oui. Si tu essaies de faire un truc qui ne me convient pas, je tenterais de t'arrêter. Que dis-je... Je t'arrêterais."Affirmation et non supposition. Malgré tout, je ne suis pas le genre de personne qui dit cela dans le vent. Non, s'il tente quoi que ce soit, je me donnerais à fond pour le stopper ou l'entraver sérieusement. Bref, le regardant montrer son visage pour prouver pourquoi on le surnomme comme étant effrayant, je siffle d'admiration. Belle opération Frankenstein. Intrigué au plus haut point, je ravale ma salive ayant une envie moindre que de consommer quoi que ce soit. Pas que ses coutures soient dégueulasses, mais elles coupent un peu l'appétit. Pour sûr, Hikari serait mal à l'aise, tandis que moi, je commencerais presque à l'être. Regardant le journal qu'il me tendait, voilà que je voyais ma photo. Mouai, il y a plus classe niveau pose, mais au moins, un regard bien lugubre avec une cigarette au bec, ça a la classe selon moi. Souriant en coin, je redressais mon regard vers lui. Son introduction était intéressante. Claire, mais pas trop direct afin de lui donner un peu de mystère et justement, j'adore ce point. Surtout la fin de sa phrase. Un rêve inaccessible dit-il ? Avant qu'il ne commande de l'alcool, je me contente de lancer l'air sérieux, bien que la voix est lointaine. " Vraiment ? Bizarrement, moi j'en doute... Sans être optimiste comme pas deux, je pense que rien n'est inaccessible. Il suffit d'y mettre des efforts ou... avoir les gros moyens à disposition."
Suite à ces mots, voilà que deux bouteilles de rhum atterrissent sur la table. Boire cul sec ? Boire je sais faire, mais cul sec une bouteille de ce genre, cela ne va pas me laisser indemne après un moment... Je le regarde faire avec un regard toujours plus étonné. Il est humain ou pas ? Car l'allure à laquelle il boit est limite hallucinante. Il n'aurait pas commander de l'eau pour lui ? Car il descend cela comme si s'était le cas. Impressionné, je me contente de le fixer lui et sa bouteille. Il y a un truc qui cloche, mais loin de me douter de l'horrible vérité, je me contente de prendre la bouteille. " Qu'à cela ne tienne..."A mon tour, je descends la bouteille, mais à une allure bien moins grande. Limite, je prenais trois fois plus mon temps. Quoi de plus normal, même si ce n'est que du rhum, à la longue, ça chatouille fortement la gorge. Ce n'est pas du whisky heureusement, mais il faut l''avouer, boire comme un trou de la sorte, ça fait pas du bien, surtout quand je me rappel de comment j'ai terminé avec Méliandre. Même si j'ai couché avec, là, je n'aimerais pas coucher avec lui... Posant la bouteille sur la table, j'essai de garder éveillé mon esprit. Le rhum, ça tape, heureusement, on n'est pas exposé au soleil, mais mine de rien, j'ai un petit picotement en tête. C'est barbant. Bref, autant revenir sur un sujet intéressant. " Mais dis moi... Quels sont tes projets ? Car sans vouloir faire exprès de vouloir t'intéresser, sache que j'ai pour manie d'affirmer que justement rien n'est impossible. Tu sais pourquoi ? Car à défaut d'y arriver seul... a plusieurs, je suis sûr qu'on peut y arriver. "Souriant en coin, j'espérais l'appâter suffisamment pour lancer le fameux sujet que sont nos projets différents et peut-être communs. Je mettais bien mes coudes sur la table pour éviter de tanguer. L'alcool, ça monte doucement, mais sûrement. Je vais finir pompette s'il me demande de descendre une nouvelle bouteille et ça, c'est pas une bonne idée. Car en combat, cela me dérangerais fortement, surtout lors des attaques de lancer. Bref, gardant encore caché mes gants avec mes lames, je vins doucement à le fixer pour éviter de regarder ailleurs et perdre pied. " Bien... Allenn... Du coup, compte tu aussi devenir une ' star ' ? "_________________ Il n'y a qu'une seule vérité... Ce monde m'appartient. Dita | Epicode | | | | |
| | Ven 29 Aoû - 20:48 ] Yes, a cup of tea please!
Cet homme me regardait toujours avec les yeux d'un enfant qui trouve un jouet, et même si c'était à la fois flatteur et rafraîchissant, c'est tout aussi désagréable, au point que j'en ai presque envie de libérer la bête, mais il ne faut pas exagérer. En fait, je pourrai le faire, je pourrai passer la main à Lenn, puisque tant qu'on ne lui parle pas de notre mort, il est encore capable de se contrôler, et moi de le gérer. Mais il suffirait d'une question mal posée pour que toutes ses entraves se brisent et qu'il se libère, hors de question de prendre un risque pareil tant que je n'ai aucune certitude que mon interlocuteur pourra le gérer.
" Et bien... Qui sait. Quoi qu'il en soit, je suis du genre à tenter le tout pour le tout, donc je dirais que oui. Si tu essaies de faire un truc qui ne me convient pas, je tenterais de t'arrêter. Que dis-je... Je t'arrêterais."
All, il a dit qu'il m'arrêterai, donc tu peux me laisser tenter ma chance, dis, tu peux hein?
Si ce Ren Tao se comportait avec moi comme un bambin avec un nouveau joujou, Lenn lui était plus proche du chien à qui on tendait un os, et une fois celui ci entre ses crocs, il ne lâcherait certainement pas prise. Je me perdais à regarder la salle, l'heure du repas était passée, une bonne partie des clients était déjà partis, il ne restait plus qu'une petite douzaine de victimes potentielles de l'animal.
Eh All! Il a dit qu'il me laissait tenter, dépêche toi de répondre à ses questions ou alors encore mieux, laisse moi le contrôle. Moi aussi je ne tiens pas à ce qu'il me vrille la cervelle, en revanche, je veux me battre.
C'est vrai que ça me permettrait de garder un certain contrôle sur toi et d'éviter que tu ne tue quelqu'un.
Pas vrai?! Alors vas-y! Efface toi!
Je discute un peu plus et c'est d'accord, il aura ses réponses, et tu auras ton combat, et comme personne ne meurt, je suis content aussi.
" Vraiment ? Bizarrement, moi j'en doute... Sans être optimiste comme pas deux, je pense que rien n'est inaccessible. Il suffit d'y mettre des efforts ou... avoir les gros moyens à disposition."
je ne répondis pas, l'immortalité était certainement le plus gros moyen à la disposition de quiconque, mais je continuais à faire planer le doute, il n'aurait pas ses réponses aussi facilement. Je buvais ma bouteille rapidement avant de lui dire de faire de même, et je fus surpris de voir qu'il se prenait au jeu, de façon plutôt efficace d'ailleurs, de mon vivant je n'étais pas un gros buveur mais je n'aurai sûrement pas pu faire de même. J'applaudissais silencieusement pour lui montrer mon respect.
" Mais dis moi... Quels sont tes projets ? Car sans vouloir faire exprès de vouloir t'intéresser, sache que j'ai pour manie d'affirmer que justement rien n'est impossible. Tu sais pourquoi ? Car à défaut d'y arriver seul... a plusieurs, je suis sûr qu'on peut y arriver. "
All! Tu as assez discuté! Laisse moi le contrôle.
Ne sois pas aussi impatient, je t'ai dis que tu aurais ton combat.
- Oh mais entendons nous bien, je ne dis pas que mon objectif est inaccessible pour moi, ça me prendra sûrement quelques siècles, mais j'y arriverai.
Allerrrrr All!
Je prenais une grande inspiration, je fermais mon unique œil valide, me concentrant sur les sons, les odeurs, et la voix de Lenn dans ma tête.
Excuse moi, je dois aller aux toilettes.
Je me levais rapidement et me dirigeais en trombe vers les toilettes du restaurant. Si il y avait bien un inconvénient à ne pas sentir le toucher, c'était ne pas savoir quand je devais évacuer, en général je palliais à ça en ne buvant rien, mais je venais de boire au moins 2 litres de liquide en moins de trente minutes, et je sentais que si je n'y allais pas vite, je risque de me pisser dessus par inadvertance et il n'y avait pas plus honteux. Je me dépêchais, puis je retournais m’asseoir, des couches, je devrai porter des couches, sauf qu'un mec en costard et couche culotte, ça serait vraiment trop ridicule. Je me rasseyais à ma place.
" Bien... Allenn... Du coup, compte tu aussi devenir une ' star ' ? "
Absolument pas, ou plutôt je m'en fous complètement, ma renommée n'aura aucune incidence sur mon but, et être recherché en soit ne m'intéresse pas.
Changement de plan, je ne te donnerai pas le contrôle de mon plein grès, ce serait comme accepter qu'on puisse se battre pour tout et pour rien.
Traître...
Je regardais à la fois mon interlocuteur dans les yeux.
- Mais en attendant, nous n'avons pas finis notre jeu, à moins que tu souhaite déclarer forfait?
Arrête de lui bourrer la gueule, comment je peux me battre avec un adversaire déchiré moi hein?!
Justement, sur ce coup là, tu ne te battras pas, ou du moins tant qu'il ne posera pas de question tabou.
Je faisais signe au serveur de nous apporter les deux bouteilles suivantes, puis je posais une simple question à mon camarade de boisson.
Petite question, qu'est-ce qui t'a amené sur la voie du hors la loi, moi c'était par obligation, mais j'aimerai bien en savoir un peu plus sur toi, moi aussi.
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| Ven 29 Aoû - 23:03 Cet homme dégage un quelque chose qui m'intrigue. Plus le temps passe, plus mon attention est monopolisée. Au point que je me permet quelques folies comme boire un peu trop, ou même, avoir la simple envie de parler un peu trop de moi. En effet, de base, mon passé ne regarde que moi, alors pourquoi est-ce que je parlerais de moi à un pseudo inconnu ? Pour gagner sa confiance peut-être et encore... Tentant de chasser le mal que l'alcool provoque en moi, je me concentre sur ce jeune homme aux dons assez étonnants. Je n'arrive pas à mettre un pourquoi du comment à son insensibilité aux balles, mais une chose est sûre, il n'est pas totalement humain. Un fruit du démon sans doute... Mais quel genre ? Il ne tient qu'à moi de le découvrir comme il se doit. Soit en le lui demandant, soit en le devinant suite à certains actes. Ainsi donc, je l'écoute me répondre à quelques questions. Visiblement, il est optimiste, même si je prend certains mots comme étant une imagination de sa part. Des siècles ? Il a le temps en effet... Soupirant donc à ses dires, je le laisse dire sans rien ajouter. Il se doit d'aller au petit coin et il n'est pas question de le suivre ou le stalker. Patientant, je demande vite au barman de me servir de quoi digérer et éliminer un peu l'alcool. Heureusement, mon acolyte du jour reviens juste après sans remarquer ma technique visiblement. Ouf. Sourire aux lèvres donc, la tête un peu plus légère, je pouvais le regarder en face sans flancher. Admirant son seul oeil donc, je le laisse parler comme quoi la renommée n'est pas son premier objectif. C'est rare de nos jours... Les gens qui se disent criminels ou autre font justement le contraire. Ils veulent se donner de l'importance en ayant une prime sur sa tête. Et ces papiers sont aussi important que le membre pénien... Plus c'est gros, plus c'est soit disant efficace... Quelqu'un qui n'est pas intéressé par cela est une denrée rare et indirectement, j'aime ça. Il pourrait être quelqu'un d'efficace dans mon idée d'organisation. Souriant en coin, je me laisse charmer par ses aveux en tout genre. Et le pire dans l'histoire, c'est que je connais même pas 10% de sa personne. Le laissant reparler de notre jeu, je me contente d'affirmer ses dires. Pas question de me défiler aujourd'hui. Le laissant commander les boissons, j'écoute sa question avant de me remettre à boire pour le jeu. " Et bien... Disons que je n'ai pas eu le choix. Je suis né comme tel. Si je devais le dire explicitement, je ne suis même pas réel selon certaines sources. En effet, j'ai été abandonné très jeune et pris soigneusement par des tueurs qui se cachaient et se cachent encore aux yeux du monde. La suite est plutôt classique... J'ai rejoins une organisation criminelle de force, mais elle a été décimée. Du coup, je la joue solo. Du moins... Pour le moment." Je le laissais deviner où je voulais en venir. Une organisation verrait bientôt le jour, voilà mon idée. Sourire aux lèvres, je me remis à boire un peu de la bouteille, mais impossible de la finir entièrement. Je vais terminer pompette sinon. Il est de toute façon évident qu'il a un truc, donc pourquoi jouer à un jeu que j'ai automatiquement perdu hein ? Reposant la bouteille aux trois quart plein, je la fixe pour alors soupirer en douceur. " Tu comptes me saouler pour mieux tenter de me capturer ? Ou me soutirer des informations ? "
Ricanant sur le coup, je laisse mon index et mon pouce aller dans une de mes manches et d'un coup sec, je plante un lame assez aiguisée pour s'enfoncer dans la table sans mal. Souriant comme quelqu'un de dangereux - comme lui -, je retire mes doigts de la lame pour alors lui dire. " Et si nous jouions à autre chose de plus amusant... Le lancer de couteau sur une cible ? ... Le perdant devra un gage à l'autre. Quel qu'il soit... Moral ou non, peu importe..."Clairement, s'il gagnait, il pourrait faire de moi sa pute, ou à contrario, si je gagnais, il serait mon ami à jamais. Enfin, en supposant que tel soient nos souhaits. Souriant de bon coeur, je me demandais s'il était bon au lancer de couteau, ou bien s'il était juste un médecin avec un don avantageux ? Allez savoir. En tout cas, j'osais espérer que celui-ci soit intéressé par mon histoire d'organisation, car actuellement, j'en avais les bases, il ne me restais plus qu'à construire sur celles-ci pour grandir et me faire un nom dans ce bas monde. Accepterait-il d'ailleurs de faire partit de la partie ? _________________ Il n'y a qu'une seule vérité... Ce monde m'appartient. Dita | Epicode | | | | |
| | Sam 30 Aoû - 3:10 ] I'll tell you.
Pourquoi tenais-je tant à en savoir plus sur cet homme et à me jouer de lui? c'était sans doute mon côté farceur qui voulait profiter de l’intérêt qu'il me portait malgré moi. Mais c'était évident, Ren Tao était malin. Il savait parfaitement qu'il n'avait aucune chance de gagner contre moi avec les règles que j'avais fixées, mais il jouait malgré tout pour en connaître davantage sur moi et je devais avouer que j'aimais ça. Pour dissiper tous ses doutes sur une éventuelle tricherie de ma part, j'empoignais la bouteille qu'il n'avait entamé qu'au quart, puis je la buvais comme je l'avais fais pour la précédente, d'une traite, avant d'ouvrir la mienne et de faire de même. Je reposais ensuite le récipient en essuyant mes lèvres et en tirant la langue.
- Je préfère le goût du thé.
Voilà ensuite que le gars sort une fine lame qu'il plante dans la table comme si c'était du beurre, avant de me lancer un défi au... lancer de couteau? J'en avais un peu fait avec mes camarades de l'escouade animale, mais cela remontait déjà à 17 ans, et en plus il imposait un gage au perdant.
- Je pourrai accepter mais je vais dire tout haut ce que je pense, je pense que tu m'accorde plus d'intérêt que je ne peux t'en accorder, donc je ne tiens pas tellement à changer les règles du jeu, mais on peut également laisser tomber la boisson et continuer à se poser des questions et à semer des indices.
Je laissais ensuite planer un léger silence avant de reprendre d'un thon enjoué, une étincelle dans l’œil et un grand sourire sur mes lèvres.
- En fait je suis lassé de ces petits jeux, je vais donc répondre à ta question, mais avant, je t'en pose deux toutes simples, quel âge penses tu que j'ai? Si j'ai bien compris, tu es à la recherche de compagnons, est-ce que je suis en train de passer une audition?!
Pourquoi? ça t'intéresse?!
Avoir des alliés est toujours un atout, tu devrais le savoir depuis le temps qu'on se balade partout. Surtout si comme tu le souhaite tant, nous partons pour Grand Line.
Après tout, je lui avais demandé si il pensait pouvoir arrêter Lenn, et il avait répondu par la positive, je n'avais plus aucune raison de me sentir coupable si quelque chose arrivait, et je n'avais pas passé suffisamment de temps avec lui pour le qualifier d'ami, aussi sa mort serait déplorable, mais pas insurmontable. Pendant ce temps, je ramassais le couteau qu'il avait enfoncé dans la table, puis je m'alignais face à une cible usée et trouée de partout, placée sur le mur, sans doute pour jouer aux fléchettes, et je l'envoyais de manière précise, en plein dans le mille.
Je vois que le faucon immortel de l'escouade animale n'a rien perdu de sa superbe
Il semblerait.
Satisfait de mon lancer, je faisais pirouetter la lame dans la paume de la main avant de la saisir en me rendant compte que j'avais totalement oublié quelque chose...
- Au fait, tu cherche des compagnons, mais pourquoi d'ailleurs?! tu dois bien avoir un objectif bien à toi.
C'est le blé, c'est évident.
C'est possible, mais même si c'est ça, j'aimerai qu'il ait le cran de me le dire lui même.
Je gardais la lame en main, elle était légère et maniable, c'était "de la bonne came" comme disais Lenn. Je commençais à jongler avec en réfléchissant à la suite des événements, même si c'était difficilement évitable, j'aurai préféré garder Lenn enfermé.
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| Sam 30 Aoû - 16:39 Petit à petit, nous en apprenions plus l'un sur l'autre. Suite à de nombreuses réponses après des questions directes ou non, je me faisais un portrait du jeune homme en tête qui dépasse cette image que j'avais de lui au début de notre rencontre. De prime abord, il est le genre de personne à ne pas fréquenter de part son air étrange, mais la réalité est qu'il semble être mystérieux à souhait et donc, il pousse à la découverte. Je marchais dans son sens, en cherchant à me faire aussi remarquer par son regard. Après tout, l'échange se doit d'être complet non ? Silencieux durant un moment, je me posais la question pour savoir si nous allions continuer à boire ou pas. Même si je ne le démontre pas, mon esprit est un peu embrumé à cause de ce liquide aux effets tant regrettables. Le jeune homme en face de moi n'est pas con, il le prouve clairement en se faisant assez direct dans ses propos. Las de ces jeux, il n'y va pas par quatre chemins et ses questions tombent petit à petit. Quel âge ? S'il est une recrue potentielle ? La question est-elle rhétorique ? Pour moi, elle l'est sur le coup, mais passons. Je me contente de sourire délicatement et lui dire ce qu'il désire entendre. " Quel âge ? .... Je dirais la vingtaine peut-être. Ou un poil moins. Pourquoi cette question ? Il y a un piège ? Pour ce qui est de l'audition... Tout dépend de ta propre estime. Mais qui sait... Tu sembles spéciale et j'apprécie cela. "Je ne mentais guère. Dans ce genre de moment, il fallait mêler réponse directe, mais pas trop. Après tout, il faut savoir appâter le client n'est-ce pas ? Bref, le laissant réfléchir à ces dires, voilà qu'il pris la lame pour aller la planter - d'un lancer franc - dans la cible désignée plus tôt. Sourire aux lèvres, je notais sa rapidité et sa précision assez impressionnante, même pour une personne comme moi. Le laissant revenir sur le sujet assez important, je l'écoute d'une oreille attentive, puis finalement, avant de lui répondre, j'observe cet énergumène jouer avec une lame. Sa question tombe à pique, mais avant de répondre... D'un geste précis, je me saisis de la lame entre ses doigts et d'un mouvement brusque, puissant et sans hésitation, je lance la lame qui va se planter un poil au dessus de l'autre lame, mais surprise... On dirait que la mienne a frappé avec un angle suffisant pour décrocher la sienne de la cible. Souriant en coin, je retourne mon regard vers lui pour alors lui répondre en me remettant sur une chaise. " Une organisation. Le genre ? ... Je ne sais pas trop, bien des mots pourraient la définir. Criminelle, mais sans excès, voleuse, trafiquante, illégale. Bref, le genre de groupe qui serait craint si possible, ou au moins respecté de part son efficacité. Du moins, ce speech, ce sont les gens qui subiront nos assauts qui diront cela de nous. Ce que je recherche pour ma part... C'est former une famille. Un groupe soudé, pas dans le sens physique du terme, mais dans le sens mental. Des gens qui ne se connaissent pas, mais qui coopéreraient sur certains coups seuls ou ensembles. Des gens qui n'auraient pas peur d'affronter les grands afin de devenir encore plus grands que ces derniers, des personnes qui n'hésiteraient pas à prendre les missions dangereuses pour montrer que seule la motivation et le courage ainsi que l'inconscience permet de grandir. Pour l'argent bien entendu, car une organisation qui ne recherche pas à faire du profit, c'est ni plus ni moins des bénévoles... Mais surtout... pour montrer que la liberté n'a pas de limite. Pas pour nous du moins. "La passion, l'envie et le désir se mêle à mes propos. Mes yeux expriment clairement ces émotions qui veulent être transmissent en ces mots. Le fixant toujours avec ce sourire en coin, je le fixe en me demandant s'il a cette lueur que je cherche. Une étincelle dans les yeux qui prouve qu'il est vraiment spécial, que mon flaire ne m'induit pas en erreur. Attendant sa ou ses réaction(s), je me permet de prendre un peu de thé avant de finalement reprendre la parole. " Quitte à être cash... Tu te sentirais apte à suivre ce genre de groupe ? Ou bien la vie à plusieurs c'est pas ton truc ? Car le peu que j'ai vu de toi m'intrigue au point de te vouloir à mes côtés... Comme un frère parmi celles et ceux que je cherche, car justement, ils sont uniques. "Cela avait le mérite d'être clair. Malheureusement, alors que j'allais enchaîner pour tenter de le convaincre, le chef de cuisine débarque ne semblant plus où donner de la tête. Il s'exclame d'une voix assez rauque. Un homme, c'est un homme pour sûr. Il semble ne pas apprécier nos projets, bien qu'ils ne soient que des idées pour le moment. " Je ne sais pas ce que vous manigancez, mais vous n'êtes plus les bienvenus ici. Partez, ou nous ferons appel à la marine locale la plus proche de notre position. "Pense-t-il que sa toque me fait peur ? Limite choqué d'un tel retournement de situation, je reste à ma place avant de finalement me lever et aller chercher mes lames. Les ramassant en douceur, j'en lance une vers le jeune homme en espérant qu'il l'attrape, bien que s'il ne l'attrape pas et se fait planter, quelque chose me dit qu'il serait pas trop gêné par celle-ci, vu comment il encaisse des balles... Lui lançant un regard presque complice, je me contentais de parler avec lui, ignorant le chef cuistot sur les nerfs. " C'est moi... où il nous donne des ordres Allenn ? Je ne sais pas pour toi, mais moi... je n'apprécie guère cela, surtout après les consommations que nous avons prises. Que dirais tu d’apprendre le respect à ces insolents ?" _________________ Il n'y a qu'une seule vérité... Ce monde m'appartient. Dita | Epicode | | | | |
| | Dim 31 Aoû - 1:35 ] Appelez donc!
Clairement, Ren Tao cherchait à me recruter, je ne savais même pas si cela m’intéresserait de rejoindre l'organisation qu'il cherche à créer, mais je sais qu'en tout cas, je veux m'en faire un allié. Les lois n'avaient aucune importance dans la réalisation de mon objectif de pacification du monde, le fait de faire parti ou non du cercle des gens qui les suive n'avait donc aucune incidence sur mes idées, cela m'était d'ailleurs déjà arrivé de faire équipe avec des marines par le passé. Je l'écoute me répondre.
" Quel âge ? .... Je dirais la vingtaine peut-être. Ou un poil moins. Pourquoi cette question ? Il y a un piège ? Pour ce qui est de l'audition... Tout dépend de ta propre estime. Mais qui sait... Tu sembles spéciale et j'apprécie cela. "
Je ricanais, évidement qu'il y avait un piège, mais ça n'était pas très important. Il avait du prendre mon histoire de siècles pour de la rigolade, et c'était très amusant de se dire qu'il n'avait même pas envisagé l'idée que je sois immortel.
- Pour information, j'ai 36 ans.
J'avais toujours le sourire en coin que je gardais depuis le début de notre discussion, mais peut être qu'il allait enfin comprendre ce que j'étais, enfin au moins en partie. Il m'explique ensuite le but de son organisation future, qui est en fait plus une idéologie qu'un objectif, mais c'était toujours intéressant, une famille... cela faisait 17 ans que j'avais quitté la mienne, et je n'avais jamais pensé m'en recréer une, peut-être parce que j'avais un frère qui me suivait partout où j'allais depuis toutes ces années. Régler un conflit n'était pas une science exacte, après m'être contenté d'écouter le discours passionné de Ren Tao, je rattrapais aisément la lame qu'il me lançait en me demandant ce que je comptais faire. Non, régler un conflit n'était pas une science exacte, en 17 ans, j'avais essayé toutes les méthodes possibles et imaginable, mais si il y avait bien une méthode à la fois efficace, et qui évitait des combats inutiles, c'était l'intimidation. Je recommençais à faire tournoyer le couteau dans ma main, avant de prendre la parole.
- Je préfère éviter les combats inutiles, en revanche si cet homme veut appeler la marine et transformer son restaurant en champ de bataille...
Je lançais alors mon couteau vers lui, faisant glisser la pointe de la lame contre sa joue, qui laissa rapidement couler un filet de sang. Puis je reprenais le rictus habituel de Lenn que j'arrivais maintenant parfaitement à Imiter, et je le regardais avec mon œil dément qui disait bien que si il lançait les hostilités lui même, je ne me gênerai pas pour lui péter les doigts uns à uns et ruiner sa carrière de cuisinier, ou pire encore.
... c'est son choix je suppose.
Haha, tu m’imites de mieux en mieux!
Je vais le prendre comme un compliment. D'ailleurs, si la marine arrive, tu auras ton combat, autant mettre Ren au courant de tout, si il veut vraiment que je bosse avec lui.
Tu veux vraiment t'allier avec ce type? Je doute qu'il nous aide dans notre projet.
Si je dois lui filer un coup de main pour en récupérer un de lui, ça m'ira. En fait tu sais quoi? Je te laisse la place, je doute qu'il te pose beaucoup de question, donc je garderai le contrôle.
J'effaçais ensuite doucement ma présence, et voyais ce rictus imité se transformer en vrai, pendant que le chef cuisinier était reparti dans les cuisines sans doute pour appeler les marines, et que trois cuisiniers armés de couteaux en étaient sortis et gardaient la porte, prêts à nous attaquer au moindre mouvement de notre part. Lenn s'approche doucement, mais les cuisiniers ne bougèrent pas, sans doute son apparence démoniaque les avait elle intimidé.
- Enchanté Ren Tao! Première fois qu'on se parle, je te dirai bien on s'en prend deux chacun mais trois n'est pas divisible par 2, du coup je m'occupe des trois.
Sans rien ajouter de plus, même si ce qu'il avait dit en disais déjà long, La bête fonce au milieu des trois hommes pour en éliminer un d'un simple coup de poing en pleine face suivi d'un déboîtement de l'épaule pendant que les deux autres l'attaquent, lui transperçant le ventre à deux reprises. Sauf que le mort-vivant ne sourcille même pas et se contente d'attraper la victime suivante par la nuque pour l'asphyxier alors que celui qui reste lui met coups de couteaux sur coups de couteau, créant 6 grosses plaies dans le corps du zombie.
Lenn arrête de le laisser te frapper, c'est moi qui vais devoir faire les coutures après. Et en plus je devrai m'occuper du costume.
Sans rien dire, la créature envoie la victime déjà en train de baver sur celle encore capable de tenir debout avant de l’assommer d'un coup simple en plein visage. Et de pénétrer dans la cuisine en marchant pendant que de grandes quantités de son sang corrompu tachent son costume blanc avant de se déverser sur le parquet somptueux du restaurant.
- Menu Fretin
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| Dim 31 Aoû - 2:48 Je ne suis pas totalement un adepte des bains de sang. Certes, j'y ais été plusieurs fois confronté, mais désormais c'est du passé. La mort n'est qu'une option de chaque instants, c'est selon moi, l'ultime recours. Bref, la situation allait doucement, mais sûrement déraper. En effet, mon acolyte plus âgé que je ne l'aurais jamais pensé commence à s'exciter. Il use de l'intimidation à merveille, s'en prenant au chef directement. Celui-ci malgré son fort caractère se contente de rester immobile. Il comprends parfaitement le message du jeune homme et il déplace juste une main afin d'essuyer la trace de sang qu'il a sur la joue. Une fois cela fait, alors que mon ami du jour semble se concentrer, voilà que le chef retourne en cuisine, sans doute pour se mettre en sécurité et appeler. Voilà que trois commis sortent et armés de couteaux. Oh ? Intrigué, je m'apprêtais à participer, mais voilà que Allenn semble possédé. Oui oui, il me parle comme s'il était un autre. Dédoublement de la personnalité ? Cela expliquerais fortement son air pensif de chaque instants. Bref, admirant ce nouveau " lui ", je le laisse parler comme quoi, trois adversaires pour nous, c'est insuffisant. Pourtant, trois que divise deux, cela donne un demi, non ? Cela serait barbare de devoir couper en deux une personne, l'option est donc mise de côté et je décide de le laisser faire. Qu'il fasse le show, je m'improvise spectateur et je juge la prestation. Il se bat tel un sauvage, il ne va pas par quatre chemin et visiblement, il a bel et bien une aptitude qui lui permet de ne pas ressentir la douleur, voir être immortel. Les coups pleuvent de partout, mais malgré tout, il ne bronche pas. Un à un, il élimine ses proies et sans mal apparent, il termine vainqueur de ce premier round. Je me permet de siffler d'admiration sur le coup, car vu ce qu'il a pris, n'importe qui serait à l'agonie. Mais lui, non. Souriant, je me contente d'écouter le chef qui gueule depuis la cuisine que ses commis doivent gagner du temps avant l'arrivée des marines. Un navire serait-il en approche ? Voilà qui est très problématique... Loin de me douter que les forces marines la plus proche n'est guère menaçante puisqu'il s'agit d'une patrouille avec à son bord pour seul responsable un Lieutenant, je me contente de me diriger vers la sortie et aller à ce qui sert de " port ". Aucun bateau ne semble apte à filer entre les pinces d'un navire de grosse taille. Zut... Regardant au loin, voilà qu'une voile se fait voir. La taille du bateau n'est pas impressionnante, mais les mouettes sont là. Ces marines répondent présent. Tant mieux. Rentrant de plus belle dans le restaurant, je pousse délicatement les portes des cuisines et manque de peu de me prendre une casserole qui vole dans les airs. Je me contente de m'adresser à l'immortel qui doit s'amuser comme un petit fou. " Une petite patrouille de marines viennent nous dire bonjour. Plus nombreux que les sous fifres ici. Je t'en garde ? "Sans attendre, je retourne en salle. Des gens se planquent à défaut de partir. Idiots... Les marines arrivent enfin, ils ne semblent pas être là pour plaisanter. Me mettant derrire le bar, je les fixe avant d'écouter le speech habituel. Haut les mains, état d'arrestation, case prison, rendez-vous, bref, la totale quoi. M'ennuyant de ce discours, je me contente de poser ma main sur ma bouche, avant de finalement laisser les hommes viser avec leurs fusils et leurs épées. Ils comptent vraiment faire du mal à cet endroit ? Impressionnant.. " Venez donc nous chercher... Nous sommes juste là. "Le lieutenant en a déjà assez, ni une ni deux, il s'empresse de déclarer le feu et les coups partent d'eux-même. Coordonnés, ils tirent, rechargent et recommencent. Criblant le bar de balles, bien des bouteilles y passent et l'alcool coule à flot. Dommage que aucun n'ait eu l'idée de lancer du feu pour flamber le tout. Au moins, je serais sortis de ma cachette. Restant patient, je me demandais quand est-ce que Allenn allait sortir des cuisines et aussi, combien de balles il allait encaisser s'il fonçait dans le tas. Il serait amusant de compter tient. Sortant mes lames, deux dans chaque mains, je me préparais un plan d'attaque. Vingts bras-cassés et un Lieutenant... C'est largement jouable. Je respire un grand coup et me prépare à l'assaut qui promet d'être amusant. _________________ Il n'y a qu'une seule vérité... Ce monde m'appartient. Dita | Epicode | | | | |
| | Mer 10 Sep - 16:32 ] Hop! Punnis
Ce regard, je le connaissais bien, le regard de quelqu'un qui voyait un être qui ne devrait pas exister, qui niait son existence jusqu'au plus profond de lui même, ce regard qui me niait moi. Ce regard, c'est celui du chef cuisinier qui me regardait entrer calmement dans la pièce, couvrant le sol de mon sang, il dévisageait ma face détruite à s'en donner la nausée, et n'osait prononcer un mot. L'ambiance crée par ce silence et le regard maniaque de Lenn donnait une ambiance macabre à la scène dont celui ci n'hésita pas à jouer.
- tiens tiens, comment on se retrouve? susurra mon double, comme le bourreau brandissant la ache au dessus de la nuque du condamné.
Le cuistot se mordit la lèvre supérieure, toujours incapable de croire qu'une chose pareille puisse arriver, avant de sortir deux lames et de se jeter sur mon corps mi-vivant tel une souris bondirait sur un chat qui l'aurait acculé, tout en hurlant à plein poumons. Un simple direct en pleine gorge suffit à le plaquer au sol, et Lenn se rapproche rapidement, saisit un couteau qui traînait et se place au dessus de l'homme prêt à mourir.
- fais ta prière, le vioque. dit il alors que cet homme ne devait pas être bien plus vieux que nous.
Lenn prend son élan, et envoie le couteau vers le cœur du cuisinier, qui fuse, prêt à lui ouvrir les entrailles et en vider le liquide rougeâtre dont j'avais déjà du bien perdre la moitié. Mais, au dernier moment, le poignard s'arrête.
Certainement pas
Sérieux?! Mais tu crains!
Je répète, on ne tue que quand c'est nécessaire.
Quand ça t'arrange en fait.
On va dire ça.
Je m'approchais du cuisinier qui me regardait comme si il pensait que je l'avais pris en pitié, puis l’assommais d'un bon coup de pied en pleine gueule, avant de reposer le couteau. Et alors que je m’apprêtais à retourner en salle pour continuer ma discussion, j'entends les marines proférer des menaces, rendez vous, tout ce que vous direz pourra être retenu contre votre arrière grand oncle et le père noël, enfin ce genre de trucs. A les entendre, ils sont nombreux, peut être quinzes hommes, voir plus. Ce n'est pas un problème en soi, le problème, c'est qu'une balle mal tirée, et je me brise les os. Je vais jouer la carte du mortel, ça sera plus amusant. Je sors donc de la salle, pendant que les marines canardent le bar où semble s'être réfugié mon acolyte. Je les regarde tirer, puis je me jette sur eux comme un enragé, devenant une cible prioritaire, ils me mitraillent et me transpercent de toute part, je saute, et m'écrase sur le sol comme une masse.
- Oh le con! Il a foncé et il est mort fit un des hommes qui m'avait mit à terre.
J'étais par terre, inerte, vraiment comme un poids mort, aussi les marines ne tardèrent pas à recommencer à arroser à nouveau le bar. Je laissais passer quelques secondes, puis je me relevais rapidement et attrapais celui qui avait osé parler par les bras avant de les lui briser par une double clef, le laissant tomber, hurlant, au milieu de ses camarades pendant que Lenn ricanait.
- Que tu crois.
J'étais au milieu des lignes ennemies, troué de partout, et redevenais à nouveau leur cible prioritaire semblait-il. Je faisais une roulade pour éviter les tirs et voir trois hommes s'effondrer, touchés par les tirs de leurs propres comparses., puis j'attrapais un soldat pour le jeter sur un autre, pendant qu'un troisième me transperçait d'un coups de sabre dans le dos que je ne sentais même pas. Leur moral commençait à baisser, sans doute cela laisserait-il le temps à mon nouvel ami de sortir de sa cachette pour me prêter main forte, en supposant que j'en ai besoin.
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| Mer 10 Sep - 19:34 Sortant de la cuisine, l'autre jeune homme avait l'air d'un démon. Il fonçait vers les marines sans avoir peur de quoi que ce soir. Il serait con que l'un d'eux use d'une balle en granit marin. Après tout, c'est l'une des seules choses très efficace contre eux n'est-ce pas ? Enfin bref, regardant du coin de l'oeil la scène, j'admirais mon compagnon se faire trouer comme une passoire. Oh ? Il est pas immortel en fin de compte ? Voilà qui n'arrange pas mes affaires, moi qui espérais qu'il serait capable d'en tuer plus d'un avant que j'intervienne. Bon ben, j'allais devoir me la jouer solo on dirais. Poussant un profond soupire, je maintient bien dans mes mains mes lames et me prépare à tirer celles-ci sur mes adversaires du jour. Mais alors que j'étais convaincu que s'en étais terminé pour mon acolyte, le voilà qui reviens d'entre les morts et en beauté qui plus est. Brisant le bras d'un idiots qui le pensait mort, tout comme moi, il se lance de nouveau dans un véritable massacre. Amusé de la situation, trouvant ses capacités bien utiles, je me disais qu'il était temps de participer un peu. Même s'il en avait pas vraiment besoin, il serait dommage de ne pas profiter de cette opportunité pour me dégourdir les jambes. Moi qui avais souhaité un bon repas, désormais, j'avais droit au moment sportif pour digérer tout ça. Me redressant d'un coup, je lance plusieurs fois des lames vers quelques personnes. Les lames touchents parfois les cibles, d'autres loupent lamentablement, c'est la vie. Me contentrant au maximum, ignorant petit à petit les coups de feu qui dérangent ma " méditation ", je tente de faire le vide dans mon esprit et je respire calmement. Ce que je fait ? J'use d'une capacité personnelle, me permettant d'atteindre un tel niveau de concentration, que cela en vient à " booster " mes capacités. Bien entendu, cette technique à un coutre coup assez dérangeant qui est un mal de crâne, capable de me paralyser quelques secondes. Or tout le monde le sait, une seconde dans un combat, cela peut être décisif. Gardant mon calme en sachant la situation sous contrôle, je fait le vide absolu dans mon esprit jusqu'à ne plus rien ressentir. Plus de bruits, plus de sensations... Rien. Le néant. Ouvrant grand les yeux, ceux qui pourraient me regarder ne verront que le noir absolu, aucun sentiments ou expressions venant de mes fenêtres vers l'âme. Après tout, les yeux sont les fenêtre de l'âme comme on dit. Sortant d'un coup de ma cachette, je me concentre principalement sur mes réflexes. Fonçant dans le tas, je saute sur une première personne que j'égorge d'un coup de lame dans la main. Suite à ce geste, je saisis un fusil à portée qu'un homme braquait sur moi afin de le dévier vers un de ses collègues. L'homme surpris par ce geste trop rapide tir bêtement et tue donc un de ses camarades. Me fichant royalement de ce détail, je tire sur l'arme qu'il tient encore fermement et je l'empale de ma lame pour alors me redresser et éviter un coup d'épée d'un homme maniant le sabre. Le fixant, il semble vouloir tenter de nouveau sa chance, mais lors de ma charge, je tend la main vers le bout de sa lame et sans hésiter, je la prend dans ma main pour la dévier et la faire passer au dessus de ma nuque. Ignorant le fait que le bout de son épée tranche légèrement ma main, je lui donne droit à une véritable droite qui le repousse et l'encastre dans un mur, mais même après ce genre de coup, je n'ai pas l'occasion de me reposer. Un homme criant comme un âne se met à vouloir me prendre par derrière. Esquivant le coup de justesse avec une certaine agilité, je lui saisis la nuque et le place devant moi tandis que trois hommes m'avaient pris en joue. Mon bouclier humain se fait canarder et je le lance sur ces trois loustiques et profite de la diversion pour les planter un à un dans une charge meurtrière. Ces gens ne sont que des moins que rien face à nous. Ignorant les blessures que j'ai accumulées malgré tout, je me remet en retrait tandis que le lieutenant semble vouloir se farcir à lui seul mon compagnon qui se redresse à chaque attaques. Est-il invincible ? Immortel ? Ou les deux ? Il ne reste plus beaucoup d'homme face à moi, seulement trois qui sont armés d'un outil du genre petit couteau, un katana et leurs propres poings. Alors que je m'apprêtais à les finir, ma concentration touche à sa fin et je ressens déjà les effets secondaires de mon état second. Grrr... Posant ma main sur mon crâne, j'espère que ces dix secondes ne vont pas être trop longues, car dans l'immédiat, je suis quasiment incapable de réagir trop rapidement. Limite une claque serait apte à me faire tomber tant je suis étourdis. _________________ Il n'y a qu'une seule vérité... Ce monde m'appartient. Dita | Epicode | | | | |
| | Sam 13 Sep - 23:17 ] Merci pour le repas!
Le chaos, c'est plus ou moins le mot qui décrirait le mieux la situation actuelle. Les marines, bien qu'intimidés, n'étaient pas en déroute, ils combattaient de toutes leurs force, et même ci cela était vain, c'était digne de respect. Enfin, ce n'était pas vraiment ma préoccupation actuelle, je combattais comme un chiffonnier, prenant plus de coups que je n'en donnais même si ça ne me posait pas problème. Après mon entrée en scène, Il ne restait déjà plus qu'une petite quinzaine d'hommes et leur capitaine, portant une épée très longue bien que fine, qui lui donnait un avantage de portée non négligeable, m'obligeant à esquiver ses coups pendant que j'éliminais ses subordonnés. Je sautais un peu partout, attrapant un homme pour m'en servir de bouclier face à certains tirs, quand je vis mon camarade sortir de derrière le bar, lames à la main, pour égorger un des soldats et entamer le combat. Il se bat bien, esquive presque tous les coups qui lui sont portés et utilise bien les coups de ses adversaires pour les retourner contre eux, il mérite largement sa prime. à lui seul, il élimine 6 adversaires en un clin d’œil, avant de se tenir la tête, comme pris de vertige, pendant que trois hommes s'apprêtent à l'attaquer. Je lâche mon bouclier humain et fonce vers lui, de dos. Je mets ma main sur son dos et m'en sert de support pour décocher un coup de pied dans la face d'un soldat qui l'attaquait avec un couteau, faisant tomber les deux combattants. Le soldat se relève, mon coup n'avait pas été des plus puissants, il a une dague plantée dans l'épaule, sans doute l'une de celles que mon comparse a jeté quelques dizaines de secondes plus tôt. Je plonge à ses pieds, je retire la dague de sa plaie, et en me retournant, je la lui fiche violemment dans l’œil, avant de la retirer rapidement, faisant gicler le sang. Plus que cinq adversaires et leur chef, qui ne tarde pas à m'attaquer de la pointe de son épée. j'esquive d'un bon en arrière.
- C'est pas le bon moment pour dormir.
Je décide de laisser mon équipier se débattre avec le menu fretin, pendant que je m'occupe de leur meneur, un homme grand, aux cheveux gris bien qu'il n'ait pas l'air si âgé, et dont la barbe, elle aussi grisonnante, lui donne l'air sauvage d'un loup, mais il n'est pas aussi fort que son apparence pourrait bien laisser penser. Son arme lui donne peut-être un avantage de portée, surtout étant donné qu'il la manie à une main, mais elle doit être loin d'être facile à manier au corps à corps.
- Eh bien monsieur, il semblerait que nous soyons des adversaires désignés, pourrais-je savoir votre grade, moi je suis un simple médecin immortel.
- Immortel mon œil! dit-il avant de me charger en hurlant comme un bœuf.
Nous débutons alors nos échange, ses coups ne sont pas très rapides, sans doute parce qu'il ne manie son arme qu'à une main, mais impossible de m'approcher. J'esquive ou je dévie tranquillement ses coups dont le rythme est facile à lire, mais je ne vois pas d'ouverture, le territoire instauré par son arme est trop grand pour que je le franchisse avant qu'il n'enchaîne, et je ne suis pas sûr de pouvoir l'éliminer en un seul coup. J'envisage rapidement de prendre un coup pour le mettre au tapis, mais difficile de ne pas se faire briser les os avec une arme pareille. Je continue à dévier les coups, j'esquive, jusqu'à ce que je vois ce que je cherchais, une ouverture. Esquivant le coup suivant, je lui fonce dessus, et quand la lame revient vers moi, je la pousse pour qu'elle me frôle la tête mais ne la touche pas, je suis déjà au deux tiers de la distance. Soudain, mon adversaire sourit, avant d'attraper son arme de sa deuxième main, et enchaîner un revers puissant et rapide que je n'avais pas vu venir. Par réflexe, mes bras se mettent en travers de la trajectoire de la lame, mais la puissance du coup me tranche le gauche et me fait perdre l'équilibre, je tombe.
- Je te le laisse.
Une contorsion apparaît sur ma face ensanglantée, mon pied encore en vol se pose, et crée une impulsion, projetant le débris qui me sert de corps vers la nuque du lieutenant à une vitesse impressionnante lui donnant l'aspect d'un éclair violet. Les crocs du mort-vivant se placent sur la nuque de sa pauvre victime, et sa main valide pousse pour lui en arracher le quart. Le soldat sort une dague de son manteau, et la plante, bien vainement, dans la tempe de la créature en train de lui dévorer la chair. L'adversaire s'écroule pendant que Lenn ramasse au vol le bras qui lui a été enlevé, il crache le bout de chair, avant d'afficher l'habituel sourire carnassier, le sang coulant de sa bouche renforçant ce sentiment de prédation.
- Tu n'as pas honte d'avoir laissé du menu fretin pareil te couper un bras.
- Sans commentaire
Je retire tranquillement la dague de ma tempe, puis je la laisse tomber par terre, dans un bruit métallique tel que ceux qui retentissaient encore dans la salle il y a quelques instants.
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| Mer 17 Sep - 15:45 L'efficacité de ma technique ne semble plus à prouver, cependant, le contre coup est plus que dérangeant. Sans rien dire, je me tenais quelque peu le visage histoire de ne pas tomber en avant. Les gens devant moi vu l'air qu'ils avaient, allaient s'empresser d'en profiter pour me buter, ou tenter du moins... Malheureusement, alors que j'allais être dans une mauvaise passe, voilà que mon acolyte m'aide à sa manière. Sans plus attendre, il me saute par dessus à la manière d'un saute mouton, puis il élimine les adversaires face à moi de façon brutale, mais radicalement efficace. Souriant en coin, je peux donc me reprendre en douce. Après avoir éliminé le peu d'hommes qui allaient s'en prendre à moi au bon moment, je retrouve enfin mes esprits. Voyant un poil plus clair désormais dans ce chaos général, je laisse donc l'immortel s'occuper du patron. Pour ma part, je tue et blesse un à un ces sous fifres qui ne demandent qu'à perdre rapidement. Ainsi donc, me sentant à 89 % prêt, je me lance de plus belle dans la bataille. Maniant mes lames et mes poings, un à un, ils tombent purement et simplement. Je me concentre sur eux et uniquement sur eux en sachant que l'autre saura s'en sortir. Il est solide de ce que j'en ais compris. Souriant, je me redresse au milieu des corps inertes, puis je me contente de détourner la tête vers mon ami du jour. Il semble en avoir terminé de manière plus... difficile ? Quoi qu'il en soit, le résultat est sans appel. Il est victorieux bien que blessé. Mais je me dit que être blessé, c'est pour lui une banalité puisque son pouvoir semble le lui permettre. Approchant en silence, je me contente de grogner et alors prendre la parole en m'adressant à mon ami. " On devrais se barrer d'ici. Prenons le bateau qu'ils ont pris pour venir ici et allons-y... Je me contenterais d'aller sur l'île la plus proche. Mais dit moi une chose... Quel est ton secret ? Je veux dire, es tu immortel ? " Laissant mon visage s'éclairer d'un doux sourire mesquin, je lui faisais signe d'approcher. Pas besoin de tuer le peu de gens qui restaient. Sans rien ajouter pour le moment, je montais dans le navire marine apte à naviguer sur une courte distance. Attendant mon collègue et peut-être futur associé, je vins alors à lui tendre un escargophone pour alors lui dire. " Prend le ... Si un jour tu as une envie d'aventure, préviens moi. Mon projet est encore loin d'être en route, mais crois moi... Un jour, je saurais faire parler de moi. Et selon tes ambitions, je serais ravis de coopérer avec toi. Un bien pour un bien. Tes rêves, je t'aiderais à les réaliser et en échange, nous jouerons ensemble dans la cours des grands, cela te tente-t-il ? Bien entendu, je ne te demande pas de faire un choix dans l'immédiat. Contact moi quand tu auras pris ta décision."
Cela pouvait sembler trop direct, mais il ne servait à rien que de tourner autour du pot. Je me contentais de sourire et regarder la mer. _________________ Il n'y a qu'une seule vérité... Ce monde m'appartient. Dita | Epicode | | | | |
| | Mar 23 Sep - 22:52 ] Un appareil et une proposition.
Pendant que j'étais au prise avec un adversaire dont le style de combat ne convenait pas au mien, mon acolyte s'était débarrassé du menu fretin sans soucis, mais ça je ne m'en étais rendu compte qu'une fois mon combat terminé. Je ramassais tranquillement la main qui m'avait été arrachée, et je lâchais un "je suis un peu maladroit. avant que mon compagnon du jour ne vienne s'adresser à moi. je lui faisais mon plus beau sourire avant de répondre à sa question.
- Je suis toujours en vie, non?
j'observais une courte pause, puis je reprenais, d'un ton plus calme, mais pas grave pour autant.
- Si tu veux tout savoir, je suis déjà mort une fois.
Mon ami me proposait de le suivre sur son bateau, c'est sûr qu'il aurait été difficile de survivre à une attaque de renforts sur ma petite embarcation, et il ne me serait pas difficile d'en voler une nouvelle une fois arrivé à bon port. J'acceptais sans soucis, je mettais la manche de ma main sanglante entre mes dents et j'arpentais le sol jonché de cadavres et blessés pour récupérer mon habituelle valisette et y fourguer ma main ensanglantée avant de franchir la porte menant à la terrasse.
- Merci pour le thé.
Et le divertissement.
Alors que j'arrive sur la terrasse, le hors la loi est déjà monté à bord du navire et me tendais un escargophone, je faisais glisser la hanse de la valisette jusqu'au creux de mon coude et le prenait dans la main. Cela faisait 17 ans que j'arpentais les mers et je n'en avais toujours pas, c'était un comble. Je montais à bord pendant que cet homme me proposait de le rejoindre, les yeux pleins d'étincelle. je ne donnais aucune réponse, la grandeur? cela importait peu, tout ce qui comptais à mes yeux, c'était ce but que je m'étais fixé, voilà 17 ans, lors de ce soir sanglant, c'était devenu mon moteur, et, depuis le temps, je ne pensais plus vraiment à quoique ce soit d'autre. Je m'asseyais en tailleur contre la rambarde du navire, plaçais mon bras tranché entre mes jambes, et je sortais mon matériel de couture. Je commençais à travailler, un point, deux points, trois points, zéro points. Je m’arrêtais, la tête basse et les cheveux empêchant celui qui me servait de navigateur de voir mon visage. Les images du passé resurgissaient dans ma tête, les soirées passées avec les amis de l'époque, Mike, Forg, George, Jason, François, et même william même si il n'était qu'un sauvage, j'aurai tellement voulu rester avec eux un peu plus longtemps. mon regard, même si personne ne pouvait le voir, s'était empli de nostalgie, cela faisait 17 ans que je m'éloignais des autres parce que j'avais peur de les blesser, 17 ans que j'étais seul avec moi même, au point que j'avais oublié ce que c'était d'avoir des amis, tout comme j'avais oublié les sensations de chaleur physique, j'avais oublié la chaleur humaine. J'étais devenu un être qui ne faisait pas le bien pour faire le bien mais juste parce que c'était le but qu'il s'était fixé, et il n'y avait aucune gloire à ça. Si j'avais pu pleurer, je l'aurai sans doute fait.
Tu n'étais jamais seul.
Lenn...
Tu disais que je ne ressentais aucune émotion, mais c'était faux. Quand je te rends triste, je suis triste, et quand tu ris, je ne peux pas ne pas rire avec toi. Ce que je veux dire, c'est que je sais que si tu ne peux pas t'approcher des autres, c'est à cause de moi, et j'en suis désolé.
Tu veux dire que...
... Ce n'est pas parce que nous avons un but que nous ne pouvons pas nous permettre d'être heureux sur le chemin. Je veux que tu puisse être heureux, c'est aussi ça mon rôle.
Lenn... Je... Je...
Et puis je l'aime bien ce gamin, ça pourrait être drôle de le revoir...
... Et si tu reparles de cette conversation, je te tue gamin!
Haha, j'aimerais bien te voir essayer tiens!
Hinhin.
Cette conversation m'avait remise d'aplomb! je me relevais rapidement, je sortais un carnet de ma valise, je me levais, et j'allais le tendre au hors la loi, toujours à la barre, en parlant d'un air décidé.
- Écris ton nom et ton numéro dedans, j'ai gardé ceux de certaines personnes que j'ai pu aider, et je veux pouvoir te contacter, je n'ai pas encore de réponse définitive à te donner, mais je veux pouvoir le faire plus tard.
Ce n'est qu'à ce moment que je me rendais compte que j'avais traîné mon bras sur plusieurs mètres, à cause des quelques points que j'avais déjà cousu. Je mettais ma main derrière ma tête, et je me mis à rire aux éclats.
Au fait, tu as même réussi à plaire à Lenn, c'est que tu es quelqu'un de spécial, ça, je peux te le dire! Ah, mais au fait, je ne te l'ai pas encore présenté officiellement!
Mon visage prit soudain un air surpris, j'avais laissé, sans le prévenir, la place à Lenn. Mon double regarda ses mains, comme si il avait du mal à en croire ses yeux, avant de serrer le poing.
- TU POURRAIS ME PREVENIR QUAND TU ME LAISSE LE CONTRÔLE GAMIN!
vint alors un petit silence.
- Merde, ça, je l'ai dis tout haut.
Profite bien, ça n'arrivera pas souvent.
Le zombie sortit une cigarette d'une poche intérieure de sa veste avant d'en tendre une autre à son interlocuteur.
- Moi c'est Lenn, je suis le pauvre prisonnier qui n'a que ces quelques occasions pour pouvoirs s'en griller une, tu fume si j'en crois ton avis de recherche.
Lenn qui parlait normalement avec quelqu'un d'autre que moi, c'était tout sauf banal, et je m'amusais assez de la situation, c'était une facette de sa personnalité que je n'avais pas encore vu, même après tout ce temps.
- Au fait, si la grandeur n'intéresse pas All, moi je n'ai rien contre quelques coups d'éclats tant que ça ne m’empêche pas d'atteindre mon but, alors je voulais savoir. Si tu parles tant de la cours des grands, tu dois vouloir te rendre sur Grand line non? On comptais s'y rendre tôt ou tard.
On doit d'abord repasser par Armageddon town.
Je ne fais que discuter, ça ne nous engage à rien.
Et bien soit...
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| Sam 27 Sep - 16:36 Immortel semblait être le terme exact. Comme il le dit, il est encore en vie, de ce fait, il ne craint pas la mort. Sans rien ajouter donc, je montais sur le navire et écoutais ce qu'il disait en temps et en heure alors que je lui faisais une proposition assez irréfléchie, mais sincère. Je n'invite pas les premiers venus, cependant lui, malgré le peu d'informations que j'ai sur lui, les connaissances que j'ai de lui sont suffisante pour me faire demander ça. Je veux une alliance avec lui, le savoir de mon côté et surtout, pouvoir faire un bout de chemin avec lui. Il m'intéresse et il est hors de question que je laisse qui que ce soit mettre la main sur lui. Après tout, sa personne et son don sont deux atouts majeurs dans une bataille. Il est mort une fois dit-il ? De ce fait, il a eu droit à une seconde chance. Son don est unique, sans doute très rare pour ne pas dire ultime. Qui ne voudrait pas d'un deuxième chance hein ? Pour ma part, j'aimerais bien avoir le droit de revivre après une première mort. Pas pour avoir simplement cette chance ou pouvoir aller tranquillement à certaines batailles incertaines et tirer profit de cet " avantage ", mais simplement pour saisir cette chance qui me serait donné. Revenant à moi en m'échappant de mes pensées, je regardais le jeune zombi présumé qui me tendait un carnet. Faisant ce qu'il disait car il me promettait une suite à cette histoire. Le fixant en douceur, celui-ci changeait d'air comme une femme change de chemise... Hm ? Lenn ? Double personnalité ? On peut dire qu'il enchaîne les spécialités lui. Un corps, deux vies et deux âmes... C'est vraiment troublant ce genre d'histoires, mais pas déplaisant. Soupirant et le laissant parler, je vins alors à me faire plus sérieux sans être non plus trop strict envers lui. Il avait parlé à haute voix et cela donne une situation grotesque bien qu'amusante. Incorrigible semble-t-il. Tendant l'oreille pour écouter ce qu'il avait à dire, ses paroles ne faisaient que confirmer ma décision à son sujet. Je l'aurais, je le veux et je l'aurais pour sûr. Souriant en coin, je repris doucement la parole alors que je sortais des clopes pour nous deux. " Les coups d'éclats... Tu en auras pour sûr. Quant au reste ... Oui. Grand Line et plus tard, le nouveau monde. Mon but est d'être connu en bien ou en mal, qu'importe sur cette terre. Craint ou non, qu'importe, tant que le nom fait un effet sur les gens du monde entier. L'argent et nos rêves sont mes raisons principales de vie. "Il n'y a rien à ajouter à cela à vrai dire. Le jeune homme savait très bien mes motivations et mon offre n'avait plus de secrets pour lui. Le laissant donc réfléchir, je me mis à regarder au loin pour voir la terre sur laquelle j'allais disparaitre. Doucement, mais sûrement je me préparais pour débarquer quand nous serons arrivé. J'avais hâte de ce jour où j'aurais une quelconque réponse, que ce soit positif ou négatif, bien que j'avais une préférence pour la réponse positive si possible. Le regardant en coin, je vins alors à me demander bien des choses à son sujet, mais le temps me manquait. Ainsi donc, retournant regarder vers l'horizon, je termine ma clope avant de la lancer dans la mer comme si de rien était. " Quoi qu'il en soit, que ce soit pour une réponse, ou juste une information, n'hésite pas à me contacter... Après tout, les personnes qui seront proches de moi seront comme des membres d'une seule et même famille et ça... C'est pas le genre de personne que je laisse tomber derrière moi. Bien au contraire."Me taisant, une fois que la terre fut assez proche, je lançais mon sac par dessus bord et je quittais le navire pour toucher la terre ferme. Le laissant partir avec ce petit navire, je lui souhaitais toute la bonne chance du monde et dans ma tête, une attente se faisait : celle de sa réponse pour savoir si nos destins se croiseront de plus belle. _________________ Il n'y a qu'une seule vérité... Ce monde m'appartient. Dita | Epicode | | | | |
| | Mer 1 Oct - 17:39 ] Au revoir...
Ren nous répondais pendant que Lenn faisait tournoyer sa cigarette entre ses doigts, s’arrêtant parfois pour tirer une grosse latte et relâcher la fumée dans l'air marin. Quand nous eûmes nos réponses, je reprenais les rênes sous les plaintes de Lenn qui, même si il n'osait pas l'avouer, était plutôt heureux de cette liberté improvisée. Toujours était-il que même si je n'avais rien contre l'idée de rejoindre une organisation, au contraire, j'y étais même plutôt enclin, Ren ne connaissait toujours pas mon objectif, et s'il me demandait de faire quelque chose qui entrait en contradiction avec celui ci, je ne saurai pas quoi faire. Enfin, j'aurai bien le temps de réfléchir à cela dans les mois qui suivraient, et d'exposer mes conditions quand j'accepterai sa proposition, si je décide de l'accepter. Le temps que nous touchions terre, je continuais à réparer les blessures que l'on m'avait infligé, ou plutôt que je m'étais laissé infligé. Le voyage fut rapide, j'avais à peine eu le temps de faire plus ou moins tenir ma main en place que le bateau amarrait et que Ren descendait en silence, sans doute considérait-il qu'il en avait déjà assez dit. Je me levais, et quittais le navire à mon tour, mieux valait éviter de rester sur un bateau de la marine volé plus que nécessaire. Je mettais pied au sol, et déjà je sentais le regard des gens qui se posait sur moi, mon costume était tout troué, et tâché de rouge, enfin à ce stade, il était plus trempé que tâché. Ah ça, on pouvait dire que j'utilisais au moins autant de fil de couture qu'un hôpital ou un tailleur, mais le plus problématique, c'était de devoir laver mon costume à chaque fois, je devrai peut être en changer pour un rouge ou un noir, histoire que ce soit quelque peu moins voyant. Mais pour l'instant, le plus important, c'était de trouver un hôtel ou je pourrai passer des heures à recoudre mon corps troué de partout, car le faire dans la rue attirait bien trop l'attention. De toute façon, il me faudrait quelques jours de repos si j'espérais pouvoir à nouveau me battre, car Les sutures sont bien trop fragiles au début. Je ne tardais pas à trouver un petit hôtel ou je pourrais me calmer. J'entrais dans ma chambre, une légère odeur de renfermé parvint jusqu'à mon nez, ce n'était pas la plus chère, et l'hôtel en lui même était loin d'être le plus luxueux du coin. Je m'asseyais sur le lit avant de m'étaler dessus et de mettre ma main sur mon front.
- Dis Lenn, tu es sûr que rejoindre Ren ne va pas nous gêner?
Je ne sais pas, mais on ne saura pas si on essaye pas, et puis on aura qu'à lui dire clairement qu'on ne souhaite pas recevoir d'ordres, et que l'on se réserve notre droit de ne pas participer à quelque chose.
- Et si jamais il décide de déclencher une guerre lui même, qu'est-ce que tu compte faire? On aura beau ne pas y participer, cela restera un conflit auquel on devra mettre fin.
Tu marques un point, mais si jamais cela arrive, rien ne nous empêchera de l'aider.
Hein?!
Faire gagner un camp pour éviter que le combat ne s'éternise et que le nombre de victimes n'augmente, c'est une technique de base, on doit avoir un bon tiers de nos carnets de médiation qui sont remplis de ça.
J'observais une petite seconde de pause, pensif.
- Tu n'as pas tort.
Le silence emplissait à la fois ma tête et la pièce exiguë dans laquelle j'étais étendu, je passais bien une petite minute allongé, sans parler, sans bouger, sans penser.
Elles vont pas se recoudre toutes seules ces plaies!
Je me relevais d'un coup, droit comme un I, à la fois surpris et les idées remises en place. Posant ma mallette sur le lit, je l'ouvrais pour en tirer des aiguilles et du fil à coudre, j'y rangeais toujours de l'alcool pour désinfecter les plaies, mais je n'en avais moi même aucunement besoin. Je passais ensuite deux quelques heures à retoucher grossièrement mon corps comme on retouche un pantalon de cuir, puis je prenais une courte douche et changeais de costume histoire d'être présentable quand j'irais me payer un repas. Si manger n'était qu'un plaisir pour moi et pas une nécessité, je mangeais malgré tout après chaque combat, car cela permettait à mon sang de se régénérer, et à mes plaies de cicatriser plus vite, même si celles que j'avais eu le jour de ma mort ne s'étaient jamais réparées.
Au revoir Ren Tao, nous nou reverrons bientôt!
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