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Lun 8 Juin - 16:32
Des esclavagistes
feat Kyoshiro
Assit à une table dans un des nombreux bars de Shabaody, je lisais le journal du jour, en compagnie de Kyoshiro. Nous ne nous connaissions que depuis peu, mais le fait d’intégrer l’équipage de Nakata m’avait permis de faire plus ample connaissance avec lui. C’était un épéiste, tout comme moi, ce qui nous faisait naturellement un point en commun. Du coup, j’appréciais partager quelques-unes de mes expériences avec lui, racontant notamment mon affrontement avec Elimane Loyckh, aujourd’hui Vice-Amiral. Pour le coup, j’avais vraiment failli y passer ce jour-là, mais dans sa grande clémence, il avait décidé de me laisser la vie sauve. A partir de ce moment, je m’étais juré de l’affronter à nouveau, lorsque j’aurais acquis plus d’expérience, pour lui montrer à quel point mon évolution aurait été flagrante. Mais pour l’instant, je me devais d’oublier ce petit objectif qui était bien loin de me tendre la main. Je me considérais encore comme un débutant en la matière, autant dire que Kyoshiro me dépassait très largement, et ce à tous les niveaux. Après tout, la seule chose dont je pouvais être fier, c’était ma vitesse. Cependant.. Elle paraissait si.. nulle en comparaison à celle du Logia. Je ne pouvais que l’envier sur ce point.
Attrapant mon verre d’alcool d’une main, je l’amenai lentement jusqu’à ma bouche pour en boire une gorgée, juste avant de prendre la parole pour prononcer quelques mots à l’égard de mon camarade.
- Tiens, Kyo. Maintenant que j’y pense, ça pourrait être intéressant de s’affronter un de ces quatre, non ?
Un sourire sympathique glissa sur mon visage lumineux. A vrai dire, j’avais vraiment envie de me mesurer à lui, lorsque je disposerais des compétences nécessaires : le Haki de l’Armement notamment. Car oui, à l’heure actuelle, il m’était impossible de lui causer ne serait-ce qu’une simple égratignure, étant donné que je ne pouvais guère le toucher. C’est pourquoi il allait probablement se passer un certain temps avant que l’on puisse organiser cela, mais je gardais toutefois espoir. Soudain, Terumi se manifesta, comme s’il avait vraiment quelque chose à dire à ce sujet.
- Attention à tes petites fesses, Flash. Ça risque de barder pour toi, parce que quand on pourra te toucher, on frappera là où ça fait mal !
Levant rapidement la main, je ne pus m’empêcher de me frotter l’arrière de la tête, gêné par ce qui venait d’être dit. J’espérais surtout qu’il ne m’en tiendrait pas rigueur, étant donné que je ne le pensais pas, ou du moins je ne le savais pas. Fermant alors le journal après l’avoir entièrement lu – peu de nouvelles intéressantes – je récupérai mon verre pour le terminer en une seule fois, regardant le pirate avec sympathie.
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Lactoria D. Keith
Tadake Kyoshiro
Pirate
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Lun 8 Juin - 22:23
Des esclavagistes
Après être récemment arrive sur Shabaody et avoir fait quelques rencontres pour le moins inattendues, le jeune homme avait finalement décidé de se poser en prenant un verre avec l’un de ses nouveaux camarades. Quoi de mieux pour apprendre à se connaître ? Ils s’étaient tous deux rencontrés dans les flammes de la bataille, le meilleur moyen au monde de renforcer le lien entre deux individus, mais l’enfer du combat était bien derrière eux et il pouvait désormais apprendre à se connaître un peu plus…posément. Sirotant un simple jus d’orange afin d’apaiser la chaleur du soleil qui avait décidé de cogner aujourd’hui, le jeune homme écoutait avec une certaine jalousie son camarade lui conter ses aventures les plus palpitantes. Jalousie ? Bien entendu car le jeune niais ne pouvait pas se targuer d’avoir vécu autant d’aventures que son nouveau camarade et d’avoir rencontré des adversaires aussi puissants que lui. Chanceux ! Bientôt la conversation prit une toute autre tournure lorsque son nouveau compagnon lui annonça l’envie de l’affronter un jour ou l’autre, car c’était bien en affrontant des combattants puissant que l’on acquérait de l’expérience. Souriant à cette annonce, partageant le point de vue de son compagnon, Kyoshiro lui répondit donc :
« Effectivement, ça pourrait être sympa. Il faudra se faire ça un de ces jours. »
Matin ou soir, aujourd’hui, demain ou après-demain : ils trouveraient facilement le temps de s’organiser cela. Si la conversation suivit son cours comme de bien entendu, l’attention du jeune homme fut monopolisée par des bruits qui parasitèrent sa conversation. Des cris, pour être précis.
« Hum ? »
Tournant la tête vers la source de ces bruits, le jeune homme ouvrit des yeux de surpris et d’effroi en voyant la scène qui se jouait devant eux. Quatre hommes armés tentaient de mettre en chaînes une jeune femme qui se débattait, le tout sous le regard amusé d’un homme bedonnant pourvu d’une moustache ridicule. Un homme intervint, le compagnon de la femme sans doute, et le grassouillet dégaina un pistolet et vint loger une balle dans l’épaule du jeune individu, autorisant ensuite l’un de ses gardes à gifler la femme pour la calmer et faire taire ses cris et pleurs.
« Je m’excuse, je t’abandonne quelques instants. »
Son syndrome du chevalier servant reprenant le dessus une fois encore, le jeune homme se leva en trombe de sa chaise et, après avoir salué son camarade d’un discret hochement de tête, attrapa d’une main son sabre et se dirigea vers la scène qui se jouait sous ses yeux. Ne désirant pas attirer des ennuis à son camarade en le mêlant à son syndrome du chevalier servant, le jeune homme se dirigea vers la scène d’un pas assuré et pressé, la détermination se lisant aisément sur son visage. D’ordinaire il ne tournait jamais le dos à quelqu’un qui semblait être dans le besoin – comme c’était le cas ici – mais aujourd’hui, plus que n’importe quel jour, il ne pouvait pas faire l’autruche. Blesser un homme tenter de défendre sa femme, et frapper celle-ci…quel genre de monstre agissait de la sorte ? Un monstre qui ne méritait pas que le preneur prenne des gants, clairement. Il allait lui faire regretter sa brutalité en la lui faisant payer au centuple.
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Mar 9 Juin - 19:11
Des esclavagistes
feat Kyoshiro
L’épéiste se trouvant en face de moi semblait apparemment assez d’accord avec ce que je venais de lui proposer : à savoir un entraînement en quelque sorte. Cependant, je n’avais aucune idée de quand il pourrait être mené. Un jour peut-être ! Dans tous les cas, notre conversation fut tristement interrompue par un phénomène étrange. En effet, alors que Kyoshiro venait à peine de terminer sa réponse, nous fûmes dérangés par un bruit qui n’avait rien de naturel. Des cris ? De femme en plus ? Pourquoi ça ? Entendant cela, le Logia ne put s’empêcher de se lever en s’excusant auprès de moi pour aller voir ce qui se passait. C’est alors avec surprise qu’il découvrit une petite bande de sagouins, aussi dégoûtants que des animaux errants et puants, en train d’enchaîner une jeune demoiselle en détresse. Pour quelle raison lui faisaient-ils subir ça ? Il n’y aurait sûrement pas d’explication possible, ou en tout cas aucune qui ne pourrait justifier cet acte. Ne cautionnant pas ce genre de chose, je me levai à mon tour, entamant quelques pas pour me rapprocher de la scène. La femme se débattait avec énergie, bien que l’épuisement semble se faire ressentir avec le temps.
Fixant le plus gros, probablement le boss de ces salopards, je détournai finalement le regard quelques instants pour m’adresser au gérant du bar sur un ton des plus sérieux.
- Excusez-nous monsieur, mais nous devons régler un léger problème. On paiera le moindre dommage.
- Tu plaisantes j’espère ? Tu t’excuses de sauver quelqu’un maintenant ?
Soupirant légèrement à l’intervention de Terumi, je fis comme s’il n’avait rien dit, l’ignorant totalement. Mon regard se reposa alors sur le groupe pendant que mes bras commencèrent à prendre une toute autre apparence. Les transformant en pattes avant de Stégosaure, ils s’allongèrent de façon à atteindre la taille d’environ deux mètres de long, tout en prenant plus d’ampleur. Ainsi, tendant mes bras avec rapidité en avant, je pus agripper la jeune femme pour la tirer et l’amener vers moi. Ses chevilles étaient toujours enchaînées, mais cela ne l’empêchait pas d’être déplacée compte tenue de la longueur de la chaîne principale servant à la traîner. Ceci fait, je la déposai en sécurité à quelques mètres de là, sur une chaise où quelqu’un pourrait venir s’occuper d’elle. Bien évidemment, par réflexe, je n’oubliai pas de frapper à grand coup de poing sur bracelets afin de les briser nettement. S’en suivit un sourire taquin adressé à nos adversaires pendant que mes bras reprenaient leur apparence normale.
- Bien, par qui on commence maintenant ? Toi, toi, ou encore toi ?
Je ne voulais même pas les respecter. En prononçant ces mots, je n'hésitai pas à les pointer du doigt pour qu'ils sachent à qui je parlais.
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Tadake Kyoshiro
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Mer 10 Juin - 17:26
Des esclavagistes
Dans un monde aussi individualiste que celui-ci les hommes cherchaient le plus souvent à ne pas s’attirer des ennuis, détournant le regard des situations gênantes ou choquantes afin de ne pas être impliqués, un peu à la manière des élèves baissant la tête lorsque leur professeur cherche à interroger un élève, persuadés que ne pas croiser le regard du professeur va les mettre à l’abri d’une éventuelle interrogation. Eh bien ici c’était exactement la même chose : faire l’autruche en baissant la tête ne rendait pas moins les crimes réels…ignorer un fait ne le faisait malheureusement pas disparaître. Ainsi, comme beaucoup de personnes assises en terrasse du même bar que les deux bretteurs, si Kyoshiro avait été éduqué comme une personne ordinaire il aurait sans doute détourné le regard et ignoré la détresse de la demoiselle, au risque de finir comme son compagnon, une balle fichée dans l’épaule. Mais malheureusement, sans prétention aucune, Kyoshiro ne pouvait pas affirmer qu’il avait éduqué comme le commun des mortels et qu’il trouvait cela normal de détourner le regard face à une telle situation. Depuis toujours il avait eu ce syndrome du chevalier servant, venant en aide à tous ceux en ayant besoin, et sa formation au sabre n’avait fait que lui donner les compétences à la hauteur de sa volonté d’aider les gens. Avoir un objectif sans pouvoir l’atteindre serait un peu trop frustrant, ne croyez-vous pas ?
Ainsi, soulagé de voir son camarade l’accompagner, le jeune homme fit face au groupe et se retint de siffler d’admiration en voyant son collègue déployer une transformation impressionnante. D’ordinaire il aurait très simplement laissé éclater son admiration mais la situation exigeait un peu plus de retenue et de concentration…sans doute. Comment ces crapules prendraient-elles au sérieux un joyeux luron qui, ensuite, tenterait de les effrayer ? Non, il devait jouer son rôle jusqu’au bout.
Ainsi, s’approchant du groupe, le jeune homme tourna la tête vers son collègue bretteur et lui lança sur un ton neutre :
« Il faudra trouver un médecin pour ce pauvre homme. Mais d’abord occupons-nous de ces énergumènes.»
Si le mot « pauvre » traduisait l’inquiétude du jeune niais quant à l’état de santé de cet homme qui gisait par terre, se tenant l’épaule de sa main valide, le bretteur avait le sens des priorités et savait qu’il devait d’abord se débarrasser des gardes avant de s’occuper du blessé. Ainsi, voyant un des gardes se tourner vers lui, il ne chercha pas un seul instant à négocier avec ce triste individu. Plongeant vers lui, il frappa dans son ventre à l’aide du manche de son sabre, assez rapidement et puissamment pour le faire vomir et le laisser tomber à genoux. Pivotant sur la droite, il attrapa son arme par le manche et balaya l’air, frappant le crâne du second garde à l’aide du fourreau métallique.
L’un des gardes se tenant le ventre à l’endroit où se tenait son estomac et l’autre, sonné, gisait à terre comme un sac de patates. Pas trop mal pour donner le ton de la situation, non ? Déjà les habitants aux alentours commençaient à reculer pour éviter d’être mêlés à la situation…mais cela n’empêcherait pas le duo de faire ce qui leur semblait juste. Le tour du gros viendrait après.
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Sam 13 Juin - 16:39
Des esclavagistes
feat Kyoshiro
La jeune femme se trouvait dès à présent en sécurité, à l’abri de ces pauvres hommes sans aucune morale. Par la suite, il faudrait très probablement s’occuper un peu d’elle afin de la rassurer, car être dans sa situation était loin d’être plaisant. Ça devait même être traumatisant, en soi. Mais pour le moment, Kyoshiro et moi devions nous charger de ses agresseurs, ce qui serait déjà une bonne chose de faite. Toutefois, ce n’était apparemment pas le seul problème. En effet, le compagnon de la demoiselle gisait déjà sur le sol, une balle logée dans son épaule. Pauvre garçon qui avait probablement essayé de s’interposer afin de la protéger. Décidément, ces esclavagistes n’en avaient vraiment rien à faire de la vie des gens. Tout ce qui les intéressait, c’était l’argent et le pouvoir. Pathétique… En voyant cela, le bretteur n’attendit pas une seconde de plus pour me dire ce qu’il en pensait, et ce notamment qu’il fallait tenter de trouver un médecin pour lui venir en aide. D’accord avec ce qu’il venait de dire, j’hochai simplement la tête en guise de réponse, lui montrant clairement que j’étais prêt à en finir avec cette histoire, une bonne fois pour toute.
Suite à cela, l’un des bandits s’avança, d’un air menaçant, en notre direction. Ne bougeant pas d’un poil, je laissai Kyo se charger de lui, puis du deuxième qui semblait vouloir accompagner son copain. Avec facilité, il put en découdre rapidement avec eux, les étalant sur le sol comme des bestioles sans énergie. Il était dommage qu’ils ne soient pas plus puissants, d’ailleurs. Mais bon, il ne s’agissait que de bandits, faibles, mais désireux d’améliorer leur quotidien très sûrement ennuyeux. Prenant un air hautain, je les regardai fixement, ricanant presque.
- Eh ben.. Je comprends pourquoi vous vous en prenez aux femmes. Vous êtes de sacrés merde quand il s’agit de personnes sachant se battre.
Il ne restait que le troisième homme, le plus dodu, tenant encore debout face à nous. On pouvait voir sa peur sur son visage, si bien qu’il commençait presque à trembler. Ils étaient vraiment ridicules tous les trois. Comment pouvaient-ils prétendre être dangereux alors qu’ils n’étaient même pas capables d’aligner un coup de poing correctement ? Je ne pus m’empêcher de soupirer d’ennui en le voyant comme ça. Il me faisait presque pitié, franchement.. Quoi qu’il en soit, nous nous devions de venger cette femme qui n’avait rien demandé. Ainsi, plaçant un pied en avant, je m’approchai lentement de lui d’un air nonchalant. Naturellement, il tenta d’attraper son revolver de sa main tremblante, me visant désespérément. Secouant légèrement la tête de droite à gauche pour lui montrer qu’il n’y arriverait pas, j’exécutai un rapide coup de pied circulaire, le désarmant sans difficulté. L’arme tomba alors sur le parquet sans même qu’il n’ait eu le temps de presser la détente. Puis, je l’attrapai par le col avant de le plaquer contre le mur le plus proche pour enchaîner plusieurs crochets du droit dans sa tête.
- Vous avez plutôt intérêt à ne jamais recommencer, ou votre situation sera d’autant plus dramatique, si vous voyez ce que je veux dire.
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Lun 22 Juin - 15:02
Des esclavagistes
Il y avait deux choses que le jeune homme avait appris à apprécier plus que tout en ce bas monde. La première était le franc sourire d’une personne dont le visage s’illuminait grâce à l’intervention de Kyoshiro : voir la joie respirer sur le visage de cette personne grâce à ce qu’il avait pu faire était l’une des choses les plus réconfortantes et gratifiantes sur ces mers. La seconde chose, plus simple, était de pouvoir se détendre après une dure journée ou après un entraînement intense. Se relaxer sur une chaise longue, un verre à la main et laisser les rayons du soleil réchauffer son corps tandis qu’une brise fraîche venant caresser son visage…vous vous y voyez déjà, n’est-ce pas ? Après l’effort, le réconfort, comme le veut l’expression populaire. Ainsi aujourd’hui le jeune homme s’était installé à la terrasse, avec son camarade, avec la certitude de pouvoir passer un agréable moment de détente sans que rien ne vienne perturber son repos et, une fois encore, il se trompa lourdement en supposant que pour une fois les ennuis ne viendraient pas toquer à sa porte. Était-il un aimant à emmerdement ou faisait-il tout pour les provoquer ? La question méritait d’être posée.
Ainsi les deux bretteurs se levèrent pour stopper cette injustice avec qu’elle ne cause encore plus de dégâts. C’est donc sans grande surprise que le jeune homme parvint à se défaire des premiers gardes qui devaient être assez forts pour effrayer le commun des mortels, mais quand il s’agissait de combattre des individus qui mettaient leurs vie en jeu sur les plus dangereuses mers de ce monde alors le rapport de force s’en trouvait inversé. Aussi arrogant qu’ils étaient, ces individus aux mines patibulaires déchantèrent rapidement en voyant l’aisance avec laquelle cet inconnu s’était débarrassé de deux d’entre eux, tout en écoutant d’une oreille le second épéiste se plaindre de la faiblesse de ces hommes. Ils s’en prenaient à des femmes par lâcheté et rien d’autre, mais si d’habitude Kyoshiro aurait aisément rebondi sur cette phrase pour enfoncer encore davantage ces brigands, aujourd’hui il s’abstint de le faire, préférant laisser son camarade s’occuper de l’homme grassouillet. Se tournant vers les rares brigands qui étaient encore conscients, le jeune homme posa sa main droite sur le manche de son arme et fit mine de s’apprêter à dégainer son arme : il n’en fallut pas plus pour avoir raison du courage de ces brigands qui tentèrent de s’enfuir en hurlant qu’ils n’étaient pas assez payés pour supporter ces conneries. Soupirant de lassitude devant cette lâcheté autant que de soulagement que ce soit terminé, le jeune homme se tourna vers son collègue en lui demandant :
« Il ne reste qu’à trouver un médecin pour cet homme. Tu veux qu’on reste dans le coin un peu, après ça, ou on rentre au navire ? »
C’était un peu fichu pour leur session de détente qui n’aura duré que très peu de temps, il fallait donc désormais décider s’ils allaient continuer se balader ou rentrer sur le navire en attendant la suite des évènements…ils pourraient même profiter du temps libre pour s’entraîner au sabre…qui sait ?
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Mar 7 Juil - 17:38
Des esclavagistes
feat Kyoshiro
Les trois bandits n’en menaient pas large face à nous, qui étions bien plus expérimentés, et ce sur tous les points. En effet, les deux hommes dont s’était occupé Kyoshiro n’avaient strictement rien pu faire contre lui. A vrai dire.. Sans vouloir être de mauvaise foi, même en s’entraînant pendant toute une vie, ces gens-là ne pourraient jamais s’élever à notre niveau. Pendant ce temps-là, moi, je m’étais occupé du plus gros, et sûrement le « chef » du groupe, bien qu’il n’en ait pas particulièrement l’air. Je ne pouvais rien ressentir émanant de son corps, rien qui ne puisse me montrer qu’il était fait pour diriger. Tout ce qui ressortait, c’était la peur. La peur d’être tué, de voir ses manigances disparaître à tout jamais à cause d’une seule erreur. Dans tous les cas, ils n’allaient pas s’en sortir de la meilleure des façons, et ils devaient probablement s’en douter. Malheureusement, Kyoshiro décida de laisser partir les deux autres, qui se mirent à courir comme des détraqués pour atteindre la porte du bar. Ils n’eurent toutefois pas le temps de traverser son seuil, se retrouvant avec une longue aiguille plantée dans la peau. En me servant de mes talents en tant que Médecin, je m’étais simplement efforcé de les endormir de loin en visant un point particulier. De ce fait, ils tombèrent tous deux comme des feuilles, s’écrasant à terre dans un violent fracas. Le grassouillet, observant la scène tout en restant plaqué contre le mur, commença à transpirer, laissant de larges gouttelettes de sueur s’écouler sur son visage brillant.
- Bah alors, on a peur ?
J’affichai un large sourire de satisfaction en le fixant droit dans les yeux alors qu’il ne savait plus où se mettre. Puis, dans un mouvement parfaitement exécuté, je le fis basculer sur le côté, frappant sa nuque le côté de la main afin de l’assommer, pour enfin l’envoyer valser quelques mètres plus loin près d’une table inoccupée. Je ne comptais pas les laisser s’échapper, contrairement à mon compagnon qui semblait plus sympathique que moi. Après tout, ils avaient presque commis un crime, et ils devaient être punis pour cela. Il ne restait donc plus qu’aux dirigeants du bar de contacter la Marine locale afin qu’ils puissent se charger d’eux. Ceci fait, je répondis à Kyoshiro concernant nos prochaines activités, ainsi que pour la situation de la jeune demoiselle en détresse.
- Tu oublies que je suis médecin ? Je vais m’en occuper. Ensuite.. Nous pourrons rentrer au navire.
Souriant légèrement, je sortis le matériel nécessaire de ma petite valise afin d’apporter les premiers secours. Je ne pouvais pas m’occuper pleinement de cet homme, étant donné que la Marine serait là d’ici peu de temps, mais je pouvais au moins désinfecter la plaie et la panser pour arrêter les saignements. Une fois que j’eu terminé, je fis signe à la demoiselle et me préparai à partir, en compagnie de Kyoshiro.