Feuille de personnage Niveau: (53/75) Expériences: (155/1000) Berrys: 999.999.999.999 B
Jeu 3 Sep - 5:26
Il fallait bien chercher une façon d'être rémunéré ou récompensé, même si pour cela le duo devait passer pour une équipe de profiteurs prêts à saisir toutes les occasions pour acquérir quelque chose. Notre homme observa donc la gradée prendre note de ce qu'il venait de dire et se demandait si elle emmenait régulièrement un bloc note sur les champs de batailles. Elle devait être très spéciale si tel était le cas.
Enfin, le groupe pouvait au moins être heureux d'avoir gagné cette guerre, mais elle ne représentait qu'une infime partie du but final de cette alliance : vaincre Centes.
Un sourire aux lèvres quand Nakata prit sa défense pour défendre l’appropriation un peu hâtive qu'il fit des sabres de l'ex-pion. Cependant, Ghetis pouvait se vanter d'avoir une certaine fierté et n'aimait pas beaucoup servir de chaise pour asseoir la réponse de l'Aile Bleue. De plus, l'Archer portait le Gouvernement au plus haut de son esprit; sur Hunter Island les natifs pratiquaient la culture du Chaos, mais la "religion" du Vairon était le Gouvernement et rien d'autre, alors il n'aimait pas particulièrement voir le Shichibukai descendre plus ou moins cet organisme. Quand il remit les sabres à la législatrices, Ghetis s'approcha donc du Phénix et posa sa main sur son épaule, le même sourire aux lèvres.
- Je pense qu'elle a compris, inutile d'employer de grand discours, elle s'en fiche éperdument. La parole est d'argent, mais le silence est d'or.
Les grands hommes ne faisaient pas toujours de grands discours, parfois il suffisait de cinq lignes sur un livre pour qu'ils puissent marquer leur époque. Les beaux et longs discours appartenaient aux politiciens, pas aux hommes comme Ghetis ou Nakata. Alors même s'il lui disait implicitement de se taire, il s'agissait aussi d'un conseil que lui donnait son "ami chasseur" comme il le disait si bien.
Par la suite il porta son attention sur la blonde et observa le meitou un bref instant.
*Les douze sabres légendaires ont donc si peu de puissance... Ce n'est donc que l'histoire d'une lame qui en fait sa légende. Dans ce cas je ferai mon gunbai entrer dans la légende.*
Lui qui pensait que ses lames possédaient de divins pouvoirs, il fut surpris de voir le peu de compétences qu'avaient put démontrer l'arme. Certes il ne le vit point à l'action, mais s'il ne réussissait pas à accaparer l'attention du chasseur, c'est qu'il n'était qu'un bout de métal. Néanmoins l'idée de fondre plusieurs de ses sabres légendaires pour en faire un gunbai était assez alléchante.
- Capitaine, souligner le mot Amiral dans vos notes. Mon Den Den Mushi reste ouvert à tout vos appels.
Après avoir dit cela il entendit un escargophone sonner en un "Beuleubeuleubeulpfffffff" et reconnu la symphonie du Gold Den Den Mushi, un escargot qu'il fit personnalisé pour être doré. Le son venait du sac de Pride qui décrocha donc pour laisser l'animal hurler de toutes ses forces.
- Ghetis, Pride ! Vous n'allez jamais me croire ! Il y a un genre d'appel parasite qui a appelé un de nos Den Den Mushis, il annonce la mort du Roi Sato Oja ! Êtes-vous saints et saufs ?
- Mort ?! Le Roi d'Alabasta ? Bordel... La situation n'était déjà pas très bonne sur cette île avec toutes les attaques révolutionnaires qu'elle a essuyé... Le Gouvernement va encore être choisi en guise bouc émissaire... Bien, nous allons rester à Alabasta quelques temps, que je me rétablisse et que je puisse assister à la suite des évènements. Pride et moi vous rejoignons bientôt.
- Compris.
Gotcha!
- Bien... Je suppose que les évènements à venir vont être les plus importants de cette guerre aux Décimas... Néanmoins, nous avons le mérite d'avoir agrandi les rangs de la Marine et l'île va faire des Décimas un de ses ennemis. Bon courage à vous.
Sur cette discussion avec son acolyte et l'annonce de la disparition du Roi, Ghetis rompit son arène en touchant le gunbai et appela son oiseau géant pour que celui-ci ne puisse venir le récupérer lui et son équipier. Un grand oiseau blanc se posa derrière le chasseur, soufflant un vent de sable avant que le Vairon ne monte dessus et s'en aille, une bourrasque en guise de salut.
Il devenait de plus en plus nécessaire qu'il intègre la Marine, même s'il aidait la justice comme il le pouvait, Ghetis ne pourrait pas éternellement jouer le rôle de chasseur de prime.
Ciao!
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Vente sur dans le ciel et livraison dans tout Grand Line : Ici
Spoiler:
La phrase culte de Mars : [17:24:26] @ Harlock Zora : Ha, à la prison, c'est le Noctis-show ! xD
[16:48:14] Fenice Nakata a été kické par Ghetis Archer [16:48:41] Fenice Nakata a été banni par Ghetis Archer
Ghetis Archer
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Ven 11 Sep - 15:39
Centes Decima, Conseiller Aslan Oja
Le Conseiller du Roi portait la tenue de deuil d'usage. Il semblait ennuyé par les préparatifs des funérailles de son frère qui allaient l'emmener dans les tréfonds d'Alubarna, en compagnie de quelques membres de sa famille et des conseillers les plus proches de sa majesté. Ce serait une cérémonie émouvante, et prenante. Pour tout le monde, sauf pour lui. Il n'aimait pas ces mondanités, et elles n'auraient de toutes les manières bientôt plus de raison d'être.
Un sourire s'étendit sur son visage alors qu'une brèche s'ouvrit telle une fermeture éclair au milieu de la salle. Un homme en sortit, droit, accompagné de deux éminents membres du Gouvernement. Il était pour ainsi seul, faisant l'honneur à Aslan de sa présence. S'avançant et s'inclinant, le Conseiller finit par plier un genou à terre, un sourire crispé et tendu sur le visage. Dans un coin de la salle, Juugo apparut brusquement. Il n'attendait que ce moment.
- Bienvenue, Votre Majesté.
Le Roi mit un temps à répondre. Il n'avait sur le visage pas l'ombre d'un sourire. La présence dévoilée du Phoenix et des Héros de Bartigo l'avait contrarié. Bien sûr, la perte de ces Tours était comprise dans ses calculs, mais il n'envisageait pas le fait d'en perdre autant. Les possibilités de répliques étaient infinies, malgré tout il devait se concentrer sur les problèmes les plus urgents. Un bruit sourd et vif derrière lui sembla le réveiller, et il finit par dire :
- Faîtes les préparatifs nécessaires pour l'enterrement de votre faux-roi, et réunissez les citoyens. J'ai à leur parler.
Aslan accepta sans broncher, non pas à cause d'une quelconque soumission à Centes, mais parce qu'il avait en face de lui l'homme qui allait le mettre sur le trône d'Alabasta. Sortant de la salle, il fit signe à des gardes de le rejoindre et d'aller avertir le peuple. Une demi-heure suffirait après la sonnerie du clairon à alerter la population. Dans les cachots d'Alabasta, un homme de l'AOI croupissait depuis quelques jours, incapable de communiquer avec la Directrice. Des larmes de sang ruisselaient le long de son visage, et il sentait progressivement les Hakis aux alentours se distordre. La folie semblait s'emparer de lui.
Au pied du balcon, des centaines, des milliers de personnes se réunirent pour assister à la prise de parole du Conseiller du Roi, le futur Roi d'Alabasta sur qui tout le monde portait un regard bienveillant et triste. Pourtant, en voyant apparaître à l'orée du balcon le visage d'un des hommes les plus dangereux du monde, la panique faillit s'installer.
- Ne soyez pas tristes, et n'ayez pas peur, Peuple d'Alabasta.
Les mercenaires dans la foule regardèrent avec un sourire machiavélique les pauvres citoyens pris sous le joug du pouvoir de Centes. Ils enlevèrent peu à peu leurs armures, dévoilant les marques sur leurs corps et la peau mat qui les caractérisait. Ici se trouvait le peuple du désert, ou du moins ceux qui avaient gardé le cap suite à la mort de Karo. Une centaine d'entre eux, féroces et puissants, étaient prêts à servir corps et âme l'homme qui allait les aider à vivre en paix sur leurs terres.
- Vivez en paix, ne gardez en vous ni violence, ni haine, ni passions néfastes. N'intervenez pas en faveur du Gouvernement Mondial, et obéissez aux ordres des Décimas.
Son introduction finie, il dispersa la foule, dont le regard absent indiquait l'état dans lequel ils se trouvaient. Si les uns bousculaient parfois les autres, aucun cri ne résonnait dans la cité. Alubarna était devenu soudainement calme. Le joug des Décimas venait de s'asseoir sur la Cité.
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Ven 11 Sep - 16:04
Olga, Fenrir
Un long soupir et une expression mélancolique. C'était tout ce qu'Ariel pensait avoir à offrir au monde à présent. Son âge importait peu. Elle voulait juste mourir en paix, aux côtés de ces rois si célèbres des temps jadis, de ces personnalités qui avaient détruit le monde dans lequel elle vivait. Malgré la chaleur environnante, son écharpe rouge et son long manteau gris ne la faisaient pas transpirer. Elle posa une main fripée et dégarnie sur un poteau criblé d'inscriptions et sembla en déchiffrer quelques symboles, dans une écriture qui avait été récemment remise au goût du jour.
- Tu fais quoi, la vieille ?
Un homme rebondissait dans la salle, trimbalant quelques grains de sables dans les airs grâce à son bâton-sauteur. Il souriait, impertinent et plein de vie. Ses cheveux étaient maltraités par la sueur qu'il rabattait d'une main amusée vers son cuir chevelu. Reniflant fort, il s'avança vers la vieille femme avant de se détourner, entendant le son brusque mais effrayant d'une porte qui s'ouvrait.
Cernnunos, Pixie
Deux personnes entrèrent alors à leur tour : un homme arborant un crâne de cerf craquelé, dont les cornes étaient encore en parfait état, et un costard d'une rigueur irréprochable, suivi d'un homme gracile au regard à la fois tendre et sévère.
- Ariel, Fenrir.
Le garçon sembla s'arrêter de rebondir un court instant, sans même prendre en compte les lois élémentaires de la gravité. Il pouffa avant de s'éloigner vers les salles adjacentes du tombeau.
- Un lieu mythique souillé par un enfant, se plaignit Ariel avant de lâcher un soupir et de se tourner vers ses autres compagnons. Cernunnos, Pixie.
Les deux hommes s'arrêtèrent, saluant la vieille femme à leur manière avant de se disperser dans le tombeau. Même s'ils étaient arrivés ensemble, ils n'avaient en réalité par grand chose en commun. Le premier était banquier de profession et avait pour réputation d'être un véritable requin en affaire, même s'il avait une tête de cerf. Il rappelait d'ailleurs assez souvent que cette tête était le trophée de sa victoire contre le terrible Cernunnis, un homme-cerf réputé pour avoir détruit la moitié de Water Seven il y a un demi-siècle. Il ne sentait malgré tout pas le besoin, comme son homologue féminin, de transmettre son âge à ses camarades.
Pixie, lui, préférait se montrer sous son meilleur jour en toute occasion. Il n'élevait pas la voix, jamais. D'abord parce qu'il allait dans les aigus à chaque occasion, mais aussi à cause de ses potentiels détracteurs, qui pourraient lui rabattre le caquet et l'empêcher de briller. Il brillait donc dans le silence.
Doc'
Faisant suite, quelques instants plus tard, aux différents intervenants, deux figures importantes de ce regroupement : Doc', scientifique de son état, accompagné de quelques formes de vies inhabituelles. Des chimères petites et mignonnes à en faire fondre un Iceberg. Il semblait fier de ces bêtes qu'il exhibait au bout de leurs laisses. Enfin, se trouvant en arrière-plan, Aslan Oja, le nouveau Roi d'Alabasta, semblait prendre cette réunion dans le tombeau avec un sérieux déconcertant. Après avoir emprisonné la petite garde du corps du Roi, il s'était débarrassé du cadavre de son frère dans la fosse commune. Ce pitoyable être dépendant de tout ne méritait pas un enterrement en grandes pompes.
- Nous sommes tous là, lança Cernunnos sur un ton caverneux. Sa Majesté Centes a-t-elle accomplie ce qu'elle désire accomplir ?
Aslan hocha la tête en faisant un geste vers le haut des marches.
- Il est passé dans tous les villages. Alabasta est totalement sous le contrôle des Décimas à présent.
« Et sous mon contrôle », s'empêcha-t-il de rajouter en bon Fou qu'il était.
Centes Decima, Troisième Chevalier de l'Ordre, « Messenger »
Des bruits de pas résonnèrent dans les escaliers. Centes, avec une certaine flegme, descendait les marches. Son visage affichait une expression satisfaite. Il était toujours suivi des deux figures qui avaient marquées la marine pendant des années, ainsi que d'un petit homme qui ne se trouvait être autre que le Troisième Chevalier de l'Ordre des Chevaliers Décimas, Sail Kamizuri, dit « Messenger ». L'homme suivait comme son ombre le souverain devant lequel s'agenouillèrent les Fous, tous sans exception.
- Relevez vos têtes. Assistez à ce moment historique de vos propres yeux.
Sa main à plat vers le plafond en pierre était dirigée vers le centre de la pièce. La stèle des ponéglyphes, sublime et immuable, était posée au centre de la pièce telle la souveraine de ces souverains déchus. Leur lignée pure venait de s'éteindre au profit d'un bâtard aux maigres prétentions, qui ravissait Centes par sa loyauté indéfectible et sa soumission proche de la vénération. Ainsi, en s'approchant de la stèle et en sentant l'aura qu'elle dégageait, le souverain perdit presque sa contenance et faillit jubiler devant ses hommes.
- Quel est ce signe ? Je ne l'ai jamais vu...
Sail venait de parler. Sa voix, si elle avait été à peine audible, portait assez pour aller aux oreilles de l'homme qui l'avait recueilli. Celui-ci lui lança un regard bienveillant avant de porter sa main couverte d'un gant sur la stèle.
- Je vais t'apprendre. Approche-toi. Créons l'histoire.
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Ven 11 Sep - 16:13
La table ronde autour de laquelle étaient réunis les six Fous des Décimas n'accueillait que cinq de ses représentants. Le Roi d'Alabasta était présent, ainsi qu'Olga, Doc', Cernunnos et Pixie. Entra alors, sans s'asseoir à la table, le représentant des hommes du désert. C'était une femme d'une vingtaine d'années, à l'image de Kala, mais son visage était recouvert d'un demi-masque. Il semblait ne représenter qu'une vague image de renard.
- Les douanes ont été renforcées, et des veilleurs se sont installés le long des cotes et près des terres.
La voix de la femme à la peau mat résonna dans la salle du palais royal. Les hommes des sables, des mercenaires impitoyables et entraînés, avaient pris leurs marques en quelques jours. Ils s'étaient dispatchés sur l'île et la surveillaient avec un sérieux déconcertant. Pour eux, la guerre était loin d'être finie et ils jouissaient d'une position particulière dans le nouvel ordre établi. Ils étaient en plus aidés par le Contre-Amiral Ursert et les marines ayant survécus à l'attaque. Plusieurs centaines d'hommes étaient mobilisés pour veiller non aux violences internes qui avaient totalement disparues, mais bien aux visites qui pourraient ramener de potentiels gêneurs.
- Le Gouvernement n'aime pas la situation à Alabasta, et la disparition de l'agent de l'AOI a amené des demandes d'interventions dans la ville. Nous avons bien sûr dû rediriger leurs doutes vers le peuple du désert.
La femme représentante du peuple acquiesça simplement. Elle ne s'en souciait pas plus que ça.
- Ils ne savent toujours pas que les Décimas... ? - Comment pourraient-ils ? - Ils ont certainement des doutes, mais leurs forces actuelles ne leur permettent pas de mener un combat de front contre nous.
Avaient successivement parlés la femme du désert, Aslan et Cernunnos. Ce dernier semblait sûr de ce qu'il avançait. Chacun acquiesça lentement. Ils n'étaient de toutes les manières pas là pour débattre de cela.
- Le prochain mouvement est-il prêt ? Demanda soudainement Olga en soupirant. - Nous n'attendons plus que le feu vert de Centes et les derniers détails de notre agent, répondit calmement l'homme à la tête de cerf. Ils ne devraient pas tarder à arriver. - Toutes les forces seront mobilisées ? - Les Chevaliers n'interviendront pas, et l'opération nous est totalement confiée. - Est-il sage de sacrifier autant pour seulement deux personnes ? - Nous n'y allons pas que pour deux personnes, Olga. Nous y allons pour une armée.
Elle finit par hocher de la tête. L'opération allait bientôt commencer. Aslan se retira le premier, moins concerné par cet événement que les autres. La femme du désert aussi, puis chacun des intervenants disparut.