Une aventure étrange, c'est ce à quoi je pense à ce moment précis. La vie est une chose bien étrange. Rien que le fait qu’un marine vienne me déranger sur mon terrain de jeu. Je jouais avec les atouts de mes pouvoirs et vu que mes pouvoirs dépassent la normale, je fus tout de suite catégorisé comme truand. Je ne sais pas si je pouvais aller jusqu’au délit de faciès, mais c’était limite tout de même.
Bref, n’en parlons plus ! Aujourd’hui, je décide de passer du bon temps. Je me suis dit qu’avec toutes ses émotions, je dois me reposer un peu et profiter de ce que l’on appelle la vie. Je décide donc d’aller le plus au Nord des mers de North Blue. Je veux voir un peu ce que cette contrée maritime avait à m’offrir comme sensation. Je pense qu’en s’excentrant le plus au nord possible, le froid devrait être plus intense. Au bord du bateau, le temps lui n’était pas favorable à une navigation sereine. Le vent était si fort que le bateau tanguait, la mer dessinaient des flots d’une amplitude invraisemblable. Sa couleur, verte foncée ne laissait passer aucune lumière. L’ambiance était morose, la vie maussade.
Je peux te dire que je suis bien arrimé aux bords du bateau. Si je tombe, je coule comme une enclume. Je stress un peu, mais les choses n’ont pas l’air facile à prévoir, car selon le capitaine nous sommes encore à quelques miles de notre destination. Lorsque tout à coup, le bateau se met à tanguer plus haut que d’habitude, il semblerait que la coque ait touché quelque chose. J’entends le marin gueuler à ses hommes : « Nous avons heurté un récif ! » et la réponse du capitaine toujours aussi forte et distinguée : « Bande de merlan d’eau douce, il n’y a pas de récif par ici, l’eau est trop profonde ! » Soudain, un bruit sourd, bref et assourdissant. Un craquement de trop, mon corps est catapulté vers la proue du navire, l’arrière vient d’éclater en morceau. C’est la panique dans tout le navire. Les marins normalement assignés à leurs tâches sont au fond du trou. Trois d’entre eux sont passés par dessus bord. L’équipage s’amoindrit. Le vent me claque le visage, la mer me gèle les os. Je reste accroché bien fermement à la tête du navire. J’ai du mal à ouvrir les yeux sous la force du vent et les picotements du sel. Le capitaine remet le couvert : « Tout le monde à la mer ! » Je ne comprends pas tous les mots, ils sont hachés. Mon dieu, il devient suicidaire et téméraire. Je ne sais pas tellement comment prendre la situation à mon avantage. Tout va trop vite. Je suis complètement perdu. Je tente de scruter au loin. Un coup d’œil, les paupières ouvertes comme poisson, c'est alors que je perçois au loin à l’arrière du bateau une énorme bestiole. Je n’arrive pas à distinguer ce que c’est, cela me semble gigantesque. La bête semble grande, des choses bougent dans les airs, comme les branches d’un arbre dans la tempête.
Quel est ce scénario apocalyptique. Moi qui pensais prendre un peu de vacances. Je dois prendre mon courage à deux mains. Je ne suis qu’un civil certes, mais je possède un don que personne ne peut avoir. Je lâche prise. Je fonce tout droit dans la gueule du loup. Je cours, dès lors que je suis arrivé à la hauteur de l’objectif, je me rends compte d’une chose, il n’y a que 2 survivants. Le premier c’est la fameuse grande gueule, le capitaine est allongé sur le bord du bateau. Il semblerait que ses deux jambes soient cassées, enfin c'est un constat. A partir du moment où ton tibia touche ton genou, je présume que c’est cassé. Le second rescapé lui, il tente de se défendre avec un sorte de harpon. Je n’ai même pas le temps de jeter un coup d’œil à ses capacités que la bête l’envoie valser dans ma direction. Le choc entre son corps et le mien est fourvoyant. Je suis expulsé vers la sortie, par chance je me rattrape à la jambe du capitaine. Le bout de mes pieds touche l’eau. Je suis tout à coup un peu mou. Je prends mon courage à deux mains et remonte au rappel. Je n’ai pas tellement confiance en ma prise, elle semble en peu tangente et molle.
Je suis désormais le seul homme debout. Je suis posté devant la bête en tête à tête. Je dégaine mon calibre et déchaine la gâchette. Surprise, la poudre est mouillée. Je n’ai donc pas de moyen d’attaque à distance. Cette nouvelle me chamboule un peu et abaisse mon moral. Comment vais-je faire ? Je baisse mes arrières et je vois arriver dans le tumulte de la brume, un énorme tentacule fonçant droit sur moi. Je n’ai pas le temps de rentrer dans ma dimension. J’ai uniquement le temps d’ouvrir la porte juste derrière moi. Le morceau de chaire me catapulte à l’intérieur de ma dimension. Je me fracasse contre la proue du bateau. Cette jolie femme aux corps de chèvre vient de me sauver la vie de la noyade. J’ai réussi à fermer la porte préalablement ouverte. Je me retrouve donc dans un univers parallèle avec un tentacule coupé. Je n’ai pas tellement de temps à perdre. Je dois prendre le combat à mon avantage. La chose est très dur, car tout montre que je suis en désavantage dans tous les compartiments. Le terrain de jeu est un désavantage, ma puissance est un désavantage, le combat rapproché est un désavantage, ma force est un désavantage.
Je n’ai que très peu de temps pour monter une stratégie, quelque chose d’efficace qui pourrait sauver la vie du capitaine et de son matelot et peut-être du reste de l’équipage qui est peut-être encore en vie. Quelles sont les solutions ? Les possibilités, les avantages ? Si je porte un coup vers l’avant, vu la taille du monstre, je n’ai aucune chance de lui porter un coup décisif.
Je n’ai vraiment pas trente-six milles solutions sous les yeux. La solution, je l’ai depuis le début, mais je n’ose vraiment pas y remédier. La seule chose me pousse à l’utiliser, c’est de sauver la vie des civils présents avec moi aujourd’hui sur ce bateau. La bête deviendra mon pire cauchemar et pire encore. Mon fardeau. Je n’ai vraiment pas le temps de me poser toutes ses questions. Cela aura d'énormes conséquences sur mon futur, mon présent et mon passé. Let's go!
Je me poste face au monstre tentaculaire. Il est impressionnant. Je ne suis qu’une petite fourmi face à lui. J’ai confiance en mes choix et je suis le David contre le Goliath. Je n’ai pas peur. Je lève les bras en l’air, je me concentre au plus au point. La technique utilisée demande beaucoup de concentration et d’énergie. 1, 2, 3, une immense porte se forme. Je n’en ai jamais crée des aussi grosses. C’est la première fois que mon esprit arrive à ce concentrer sur une seule chose à la fois. Il semblerait que j’ai progressé. Mon caractère et mes pensées semblent avoir évoluée.
Soudain, une douleur à la poitrine. La douleur est telle que j’ai l’impression de recevoir une flèche en plein dans le cœur. Des spasmes, mes muscles ne réagissent plus aux commandes de mon cerveau. Quelque chose ne se passe pas comme prévu. Je dois agir vite, je dois pousser la bête dans le trou béant qui mène vers une autre dimension. Avant de ne plus pouvoir contrôler mon corps, je saute dans la direction du kracken et lui assigne un coup de pied monstrueux. Il se déséquilibre, je profite de mes spasmes pour le pousser de toutes mes forces. A moitié tombé dans la fausse je referme la porte sur la bête. La pression qu’il émet et telle que j’ai beaucoup de mal à refermer la porte. Aller, plus qu’un petit effort… Je pousse de toutes les forces, ahahhahahah….. Je sens mon corps tomber, ma tempe chute lourdement sur le sol et…
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Mar 21 Juil - 11:53
FARGO ZERO
Une situation tentaculaire
Réveil sec. Mes yeux ne s’ouvrent pas normalement, j’ai l’impression d’être dans un rêve. Je ne me souviens pas de tout ce qui s’est passé. Un voyage suivit d’un séjour à l’hôpital. Je ne saurais dire qui m’accompagnait ce jour-là. Est-ce hier ? Avant d’hier ? Il y a 2 ans ? Je n’arrive pas me remettre en tête les événements précédents.
Soudain, la chose la plus étrange se déroule sous mon nez. La chambre dans lequel je suis allongé s’entre-ouvre. Une dizaine de Marines pénètre dans la pièce. Ils s’alignent un part un afin de créer un rang parfait. Il lève leur main au niveau de leur tête en guise de salut. Soudain, un personnage qui me paraît singulier entre à son tour. Les choses vont trop vite pour moi, je n’ai pas le temps de mettre les choux avec les choux et les carottes avec les carottes. Encore, une autre personne entre dans la pièce, cependant cette être vivant ne met pas du tout singulier. Mais ses courbes sont parfaites, son allure magnifique, sa beauté suprême. Elle entre en catimini et fait pousser des vocalises si belles et douces que l’on dirait le chant des sirènes. Elle demande à tous les visiteurs de quitter la pièce. La raison est que le patient est encore fragile émotivement.
Le petit groupe vient de partir, l’infirmière vient me faire une caresse sur la tête et change ma poche d’urine. Soudain, mon corps ne se sent pas bien, j’ai comme une sorte de convulsion, la magnifique infirmière devient la pire des infirmières, elle se change en méduse, des serpents lui poussent à la place de ses cheveux. Sa robe blanche devient un tablier de cuisine plein de sang. En voyant mon étant de stress, elle appuie sur la détente de morphine. Et me voici calmer, le diable se voit remplacer par une déesse. Mes yeux se ferment sur une vision parfaite et sensuelle. Je ne peux pl…
Quelques heures plus tard…
Woaw ! La lumière du jour. Je ne sais pas si c’est bon signe. Je lève la tête afin de voir dans quel lieu je me situe. Il semblerait que je sois arrivé dans un hôpital. Coup de pression, je vois que je suis enchainé à mon lit. Je commence à paniquer. Il semble que la marine m’ai retrouvé et m’ai enfermé dans un hôpital pour les fous. Je me débats, je commence à crier. Je me secoue tellement fort que mon lit se reverse et je tombe à la renverse. Ma tête frappe lourdement le sol et mon esprit me quitte une nouvelle fois.
Quelques jours plus tard… (NARATEUR EXTERNE)
Bonjour docteur, je pense que le patient est vraiment fragile émotivement. Cela fait plus trois fois qu’il se réveil en sursaut. La première fois, le réveil fut un peu trop brusque, le deuxième c’est la morphine qu’il l’a calmé et il y a de cela trois jours, il s’est réveillé attaché, il a paniqué et a renversé le lit et c’est cogné. Il ne s’est toujours pas réveillé depuis. La Marine nous pousse à le réveiller. La situation est compliquée. Je ne sais pas trop comment m’y prendre. Le patient n’a aucun antécédent. Ses dossiers médicales sont inexistants, ses antécédents criminels et il n’y a aucune personne enregistrée sous le nom de Fargo dans les ressources humaines.
[NARATEUR FARGO]
PIOU PIOU. J’ai comme l’impression que l’histoire se répète. Je me réveille, je me rendors. Il y a quelque chose que je n’arrive pas à comprendre, depuis combien de temps, je suis ici ? Je me mets en position assise. Je sors mes pieds du lit pour me mettre sur les jambes. J’ai le pas hésitant, je pose les pieds par terre un part un. Je sors par la porte de ma chambre et une infirmière me barre tout de suite la route. Son teint est magnifique, ses courbes parfaites. J’ai pourtant l’impression de l’avoir déjà vu, mais elle n’a pas du tout l’habille d’une infirmière. Elle est presque nue. Elle semble porter des ailes à l’arrière de son dos. Je ne comprends plus rien, toutes les choses changent. Elle me raccompagne dans la chambre.
Elle me plaque sur mon lit dans une position sensuelle. Elle semble vouloir me parler de quelque chose de sérieux. Ni voyez pas de choses sexuelles. La seconde suivante le plaquage sur le lit, je me suis dit que j’allais passer à la casserole. Elle se mit à me parler :
- « Je sais qui tu es »
Je ne sais pas comment prendre la situation. La femme est allongée sur mon corps, je ne dirais pas que je suis à deux doigts d’avoir une érection, mais presque. Je ne saisi pas la situation. Je suis à l’ouest, complétement désorienté.
RETOUR EN ARRIÈRE
North Blue [Hôpital Saint Ursula] (13 mars XX48)
Point de vue externe (Dr. Darwin)
Zoé, nous avons un nouveau patient. Il semblerait que celui-ci soit un enfant. Il semble sous état de choc, ce sont des gardes Marines qui nous l’amènent tout droit de Grand Line. Soit, doux avec lui, il est vraiment dans un très mauvais état. Ne lui donne aucun médicament, il est bien trop jeune pour subir de tels traitements. Ouvre lui la chambre 407, c’est la plus grande et la plus accueillante. Couche le sur le dos et raconte lui une histoire.
AUJOURD’HUI
North Blue (13 mars XX48)
- Je sais que ce que je te raconte là, tu as du mal à y croire, mais je peux te donner des tas de raisons auxquelles tu pourrais me croire. La première est toute simple.
Elle s’arrêta de parler d’un coup d’un seul et se mit à faire des gestes en langage des signes. Je suis un par un ses gestes, son langage est aussi parfait que le mien. Je suis complétement paumé.
/*Toutes les conversations qui s’enchaineront, seront en langage des signes*/
- « J’ai perdu ta trace à la suite de l’incendie que tu as causé. Je te cherche depuis tout ce temps. Tu étais tout le temps en mouvement et c’est aujourd’hui que je te trouve. »
La femme me caresse le front, j’ai tellement de mal à la reconnaître. Je sais pourtant que dans le corps médical les infirmières étaient h24 à mon chevet, à me border, à me rassurer lors de mes plus horribles cauchemars. Elle me prend dans ses bras et me colle contre ses seins. Et me chante une berceuse.
Miser, qui amat, videtque quod cupit nunquam ; magis miser, qui amat videtque, nec tangit ; miserrimus, qui amat videtque tangitque, nec tangit, ut vult, nec sibi gerit morem. Expertus hanc sententiam miser dico. At cui tot insunt commoda ac facultates, diis is est profecto amans adaequandus.
Le déclique ! Mais comment aurai-je pu oublier cette personne. Je m’en veux de ne pas me souvenir de la personne qui m’a bordé durant 20 ans. La femme qui me lisait mes livres, qui m’accompagnait aux toilettes. Elle n’a pas prit un pet de ride, elle semble la même. Je suis totalement perdu, je m’affale dans le lit d’hôpital afin de me mettre de mes émotions. Elle se lève du lit et me lâche la main pour sortir par la porte. Elle m’envoie un bisou de la main et me fait un signe d’amour avec les mains. J’ouvre ma main et trouve un petit morceau de papier avec écrit dessus « Retrouve moi, là où l’on s’est perdu ». Soudain, une peuplé de monde se rassemble dans ma chambre, une horde de marine ainsi que le capitaine. Je suis traité comme un héro, mais cette effigie ne me plait guère, je veux juste sortir d’ici.
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Mar 21 Juil - 13:52
FARGO ZERO
Une situation tentaculaire
Le temps s’écoula peu à peu
Je ne revenais pas tout ce qui venait de se passer en peu de temps. Je venais d’emprisonner une bête dans ma dimension. Enfin je n’en étais pas certains, mes souvenirs étaient flous. Je pris alors une barque, mes bras, une boussole. Je devais avoir le cœur net. Je dois être sûr à 100% de ce qui se trouve de l’autre côté. Sur le chemin, je pensais vraiment à tout ce qui c’était passé. Je n’étais même pas sûr de savoir si le déroulement des événements était vrai ou tout simplement inventé par mon subconscient.
Je venais de trouver Zoé, l’infirmière morte par mes mains. Je venais de recevoir des éloges par la Marine même. D’ailleurs en y repensant, le jour de l’accident avec la pieuvre géante, je venais de sauver une dizaine de civils et une dizaine de soldats. Mon action fut qualifiée d’héroïque, mais je ne méritais en aucun cas cette récompense. C’est pourquoi j’ai quitté les lieux rapidement pour avoir des réponses à mes questions.
Après une route un peu longue, j’arrive sur le lieu précédemment quitter sur un brancard. Il n’y a que la mer à perte de vue, des bras de mers et le souffle de la brise. Je n’ose pas ouvrir une porte dans ma dimension part peur de trouver ce que je dois trouver. D’un geste de la main, je pénètre dans ma dimension. Je referme la porte et je regarde devant moi. La pénombre apparaît. L’immense monstre est posté devant moi, tout aussi remonté que jamais. J’ai trouvé mon démon, la bête de mes cauchemars. Il vit désormais au plus profond de moi…