BREF ... • Résumé | Tout ce que tu voulais c'était acheter du bois ... Pauvre Mike.
" «In»justice ? "
« Je m’ennuie. » Au milieu de la grande salle du trône du grand château de la grande petite île qu’est le Royaume de Grewordté, les ordres brefs et concis du roi raisonnent, ses sujets commençant presque à courir dans tous les sens afin de trouver la moindre distraction qui pourrait plaire au dirigeant. Bien sûr, ce dernier ne s’ennuie pas vraiment, il aime juste le fait de voir ses larbins courir dans tous les sens en soupirant pour montrer un ennuie que tout le monde sait faux. Néanmoins, il ne faut pas contredire le roi sous peine d’être décapité. Après quelques minutes d’impatience et de soupirs exagérés, les sujets sont en file indienne face au trône, tous décalés sur la droite afin de ne pas marcher sur le tapis rouge réservé uniquement à l’altesse des lieux. Les sujets défilent donc les uns après les autres devant le roi, proposant des occupations plus loufoques et extraordinaires les unes que les autres quand enfin, il s’exprime à nouveau. « J’ai une idée ! Je vais aller me promener ! » Tout content, il saute de son trône immense pour sa petite taille et part vers sa chambre afin de se changer. Discrètement, l’un des sujets se tournent vers l’un de ses camarades, un peu déçu. « C’est moi qui lui ait proposé … » Le pauvre n’a qu’un haussement d’épaule comme réponse, son camarade ayant la langue coupée à cause d’une bêtise autrefois, il avait été surpris à lécher de la confiture sur son doigt. Il a perdu le pot de confiture, la langue et le doigt.
Le Royaume où tu te trouves, Mike, est tantôt en fleurs, tantôt sans verdures, bien sûr, les pauvres citoyens des lieux doivent obéir aux caprices du roi sous peine d’avoir un membre coupé. Au choix c’est la tête, une main et parfois même une jambe, ceci étant facilement prouvé en voyant les traces plus ou moins lavées un peu partout sur les routes et dans les caniveaux de la ville. Quant à toi, si tu es ici, c’est parce que Micqueôt a besoin de bois et vu que les arbres passent leur temps à être coupés et replantés sans arrêt, tu penses que tu pourras en acheter une bonne partie sans avoir à découper dans ton île. Il est vrai que pour toi, l’épaisse forêt de Micqueôt est aussi une part de ton foyer puisque tu y as vécu presque cinq ans, à affronter les sangliers et à chasser les insectes et les fruits des bois grâce aux ordres que tu donnais aux oiseaux et aux petits rongeurs avec ta mélodie. En parlant de musique, tu n’as pas pris ta flûte aujourd’hui, tu es là pour les affaires et c’est la raison pour laquelle Blanche t’accompagne, elle te sert de garde du corps officiellement. Officieusement, elle voulait juste échapper à Joey qui passe son temps à lui courir après. « Je crois que c’est là-bas Mike. » La douce jeune femme vient prendre le bras de son ami dans le sien. D’après les règles de la dernière fois où elle est venue, les personnes ne doivent se déplacer que seule ou en groupe de deux où ils doivent se toucher afin que tout le monde puisse savoir qui connait qui. Une règle débile mise en place par des imbéciles et respecter par le peuple, trop faible ou trop blasé pour ce soucier de contredire le roi.
D’ailleurs, lorsque Blanche prend ton bras, tu recules la tête en haussant les sourcils, tu es surpris puisque la jeune femme n’est pas du genre à être aussi proche des gens de la sorte mais tu laisses faire, elle t’a dit avant de venir ici qu’il faudrait faire tout ce qu’elle dit sous peine de mort. Pour le coup, tu ne la croyais pas et de toute façon, tu ne la crois pas. Tu as réussi à virer un groupe de malfrats hors de la mairie de Micqueôt et contrôlé le cartel sans vraiment avoir reçu d’aide il y a peu de temps, tu te penses plutôt puissant sur les Blues mais tu sais aussi que tout peut arriver donc tu restes sur tes gardes. Au loin, tu vois un groupe étrange s’approcher. D’abord, il y a un nain avec les cheveux rouges tout comme toi mais les siens sont frisés et ses vêtements semblent bien trop ornés pour lui ce qui le force à tirer sa cape quand il se déplace. Sur les côtés, deux demoiselles aux cheveux roses avec une coupe semblable au nain se pavanent afin de réjouir la vue du petit bonhomme qui sourit bêtement devant le spectacle au fur et à mesure qu’il avance, les trois personnes étant suivies d’un grand et gros homme encapuchonné qui traîne une hache énorme au sol, l’arme étant plus grande même que le nain. Soudainement, tu te fais tirer hors de la route, laissant tomber ton carnet que tu as emporté pour noter les divers frais que tu vas faire aujourd’hui. La jeune femme t’explique que le roi qui s’approche refuse qu’on lui coupe la route sous peine de se faire couper les pieds.
Ton regard parcours la distance entre ton carnet et le roi qui est bien à cent mètres de Blanche et toi. Pouffant de rire, te moquant ouvertement de ton amie, tu dégages ton bras de son emprise, traversant la route pour ramasser ton carnet. Penché en avant, tu remarques aussi qu’une pomme se situe au milieu de la route, cette dernière appartenant à un vieillard qui tient un magasin de fruit et légume et qui semble attendre le passage du roi pour pouvoir la ramasser. En bon garçon que tu es, tu ramasses la pomme et par malheur, l’altesse te voit et s’exclame en hurlant. « Cet homme possède la même couleur de cheveux que moi ! Il m’a coupé la route et de plus, il touche une pomme en portant des gants ! Que dis-je ! Des mitaines ! C'est une quadruple infraction ! » Interloqué et surprise, l’une des deux donzelles qui accompagne le roi se penche et lui chuchote discrètement. « Cette dernière règle n’existe pas votre altesse. » Outré, le petit homme vient donner un coup de boule à la femme qui tombe en arrière afin d’hurler de plus belle. « Je fais ce que je veux ! J’invente les règles que je veux ! » Discret de par son caractère mais imposant de par sa voix grave et sa carrure importante, celui qui semble être le bourreau s’exprime à son tour. « Pardon votre altesse, qu’est-ce que je lui coupe ? » A cet instant, le petit bonhomme complètement hystérique arrête de sauter sur place en hurlant, croisant les bras et fermant les yeux, se concentrant. Quant à toi, tu donnes la pomme à l’homme qui la prend très rapidement sans même te remercier, s’enfermant dans son commerce.
Le roi sait que s’il laisse son bourreau te couper un membre, la joie sera totale mais courte, aujourd’hui il ne fait pas très beau et même s’il apprécie de voir ses deux sujettes danser, elles pourront très bien le faire dans la salle du procès. « Qu’on l’emmène au château, il va avoir le droit à un procès ! » Le regard du petit bonhomme voyage autour de lui, pointant du doigt une personne au hasard. « Vous ! Vous serez son non-avocat et m’aiderait à le descendre ! »
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Lun 20 Juil - 20:15
Sale Môme !
Encore une mission rondement menée ! Y a pas à dire : le vieux est pas si mauvais que ça dans la marine… enfin… il devait s’agir d’une simple mission de reconnaissance pour « une organisation qu’on sait pas d’quoi ça cause » comme il le répétait assez souvent depuis quelques jours. Une simple mission qui aurait dû durer quelques heures et voilà deux jours que le vieillard était sur l’île. Il avait décidé d’y aller seul, devoir tenir la main d’un guguss pour aller observer des broutilles, il en était hors de question. Et puis au moins le docteur avait la paix.
Décidant qu’il avait été temps de rentrer, Nils s’était dirigé vers le port où une mise en scène digne d’un festival arrivait sur la grande rue. Un tapis rouge, des danseuses et du monde s’attroupant tout autour devait signaler un bonheur certain mais les habitants paraissaient anxieux, angoissés au point que ça ne présageait rien de bon. L’ancêtre, intrigué par ces évènement observait sans se cacher la scène : le roi avança et prononça bon nombre d’inepties allant jusqu’à invectiver un roux qui se trouvait là évoquant un procès.
Ravi d’avoir pu contempler la crétinerie humaine jusqu’à son paroxysme avec ce gamin jouant au « gouverneur » du royaume, Nils s’apprêtait à partir lorsque ce foutu gosse lui donna un ordre. Se retournant, le vioque observa le jeune d’un air incrédule. Il mit d’ailleurs plusieurs secondes avant de réaliser qu’il s’adressait à lui et une envie soudaine le prit de vouloir jouer à « qui est le plus con ». Il se redressa de toute sa hauteur pour le regarder droit dans les yeux levant la main comme pour foutre une fessée à un enfant qui n’aurait pas été sage.
Dis donc sale mioche ! Tu veux pas de la oui-crevette avec ton non-avocat ? Va falloir te trouver quelqu’un d’autre pour tes petits jeux gamin ! Assez fier de lui, le vieillard ne s’attendait au retour de bâton qui s’ensuivit. A première vue, un silence de plomb s’abattit sur la zone mais il fut vite rompu par une véritable crise de nerf au point qu’on ne différenciait plus la couleur de visage des cheveux du roi.
- Qu’on l’emmène aussi ! Ça en fera 12 pour le prix de 3 ! Un procès pour voutra… goutra… outro… pour pas gentillesse envers le roi ! Pour être vieux et pour avoir fait une blague sur les poissons !
Tandis qu’un préposé aux nouvelles lois prenait des notes pour ne pas oublier celles qu’il faudrait bientôt ratifier, des gardes se dirigeaient pour empoigner le rouquin et le vieillard. Ne se laissant pas faire, Nils refusait de se laisser attraper mais tomba dès le premier pas en se prenant les pieds dans le tapis rouge. Il n’en fallut pas plus pour le maîtriser.
- Vous serez les non-avocats l’un de l’autre et à devrez défendre l’autre sans jamais vous défendre vous-même ! Qu’on les emmène dans la salle de non-procès !
Jetant un dernier regard vers l’horizon, le grand-père allait devoir encore une fois mettre plus de temps que prévu pour rentrer au bercail.
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" «In»justice ? "
A cause du vieux désigné par le roi qui a un caractère pas forcément des plus supportable à ce que tu peux comprendre des quelques dires qu’il dit, tu te retrouves dans l’emprise d’un garde qui te tient le bras sans vraiment trop forcer, le pauvre homme sous cette armure argentée et rougeâtre transpire et ne te demande qu’une chose à travers son regard qui est de ne pas opposer de résistance. Tu peux clairement voir qu’il te supplie et, en bonne âme que tu es et puisque tu ne veux pas te mettre un Royaume à dos, tu te dégages simplement le bras, faisant signe à ton amie de venir aussi, vous retrouvant tous forcé de suivre le maître de l’île jusque devant le château qui est si énorme qu’il doit bien occupé la moitié de l’île. Seul inconvénient, ce dernier ne dépasse pas les arbres en hauteur, comme s’il avait été conçu exprès pour la hauteur ridicule du roi. Le stress monte un peu en toi mais ce n’est rien comparé à ce que Blanche ressent. Elle connait un peu cet endroit et les victimes des procès ne s’en sortent jamais en un seul morceau. D’ailleurs, ton amie vient te chuchoter quelques mots à l’oreille, t’expliquant de défendre le mieux que tu peux le vieillard sans te défendre du tout au risque de perdre ta langue. Elle dit aussi que les citoyens de cet endroit sont des froussards et qu’ils n’oseront pas t’attaquer sauf si le roi l’ordonne. Dans ta tête, ça sonne comme une demande d’offensive si quelqu’un tente de te couper quelque chose … Tu ne comptais pas te laisser faire de toute façon.
La route jusqu’au château a été longue. Le trajet était court mais avec un roi dont les jambes sont petites que celle d’un enfant de huit ans, forcément, ça n’avance pas. Néanmoins, une fois dans la cour royale, le petit être s’exprime. « Toi, toi et toi ! C’est l’heure du procès ! Apportez tout ce qu’il faut ici dans les cinq minutes ! Sinon, je vous coupe les jambes ! » Affolés, les trois jardiniers foncent à l’heure et ramène au hasard des chaises, des tables et un marteau de bricolage. Bien sûr, ils n’apportent pas assez de chaises et donc les spectateurs comme Blanche doivent rester debout plus loin. Sans réelle gêne, tu t’installes sur la chaise et te gratte les cheveux en attendant que ça commence. Le stress qui naissait en toi ne te fait plus du tout d’effet puisque tu sais que tu n’auras rien au final, cependant, ce n’est surement pas le cas de la personne âgée avec toi qui doit normalement te défendre au risque de perdre un morceau. De chaque côté de sa chaise d’ailleurs, un garde surveille. Tu penses que le fait qu’il n’ait pas voulu se laisser faire lui a provoqué cette garde rapprochée tandis que toi, seul le pauvre homme en sueur te surveille. Il passe plus de temps à déglutir pour s’hydrater et à soupirer à cause de la chaleur plutôt qu’à te surveiller ceci dit en passant.
« Le vieux va devoir défendre le gamin ! Mais tout d’abord, rouquin, défends le vieux ! » Tu savais que ça allait arriver, ce moment, mais tu pensais au moins qu’il y allait y avoir un chef d’accusation aussi perplexe ou loufoque soit-il mais rien. Le petit bonhomme installé sur la table en croisant des bras te fixe en attendant une réponse. Il soupire et commence à taper du pied dans le vide quand soudain, il va pour hurler en te pointant du doigt … « Il est vieux ! Et on sait tous que les vieux ne sont pas forcément conscients de leurs actes ! Une fois les quatre-vingts dix ans passés, ils ont tendance à devenir capricieux, comme des enfants ! » Et deux en un Mike ! En plus de défendre plus ou moins bien le vieux, tu lances un regard et un sourire en coin au roi pour lui faire comprendre que la dernière partie de ta phrase lui était accordée. Il serre le point mais tu t’en moques, ton regard va se poser sur le vieux, tu attends qu’il parle lui aussi.
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Mar 21 Juil - 19:45
Objection !
Oh la vache ce que ça pouvait être moche, mais au moins tout était à la taille du vieillard. Il aurait pu s’y plaire dans un endroit pareil si ce mioche n’avait pas été aussi capricieux. Tandis qu’on l’asseyait de force dans un siège trop peu confortable pour son pauvre dos, le vieux devait réfléchir à une défense pour l’autre crétin capable de s’attirer des ennuis plus vite que son ombre. Ce n’était pas comme si lui aussi s’était empêtré dans la mouise après tout : tout était la faute du gamin roux et devoir le défendre promettait d’être d’une galère sans nom. D’autant plus que Nils considérait le chef d’inculpation des pommes comme totalement justifié : fallait être sacrément con ou alors incroyablement mal élevé pour vouloir bouffer une pomme avec des mitaines ! Se renfrognant sur sa chaise, il n’écoutait que d’une oreille discrète ce qu’il pouvait se passer autour de lui. Cependant, un âge retint son attention inopinément. Ne cherchant pas à comprendre, le grand-père se leva d’un bond en agitant le poing en direction de l’homme qu’il devait défendre.
Dis donc jeunot ! Et le respect pour les anciens ?! Tu vas voir si j’suis pas conscient d’te foutre un bourre pif moi ! Les gardes qui surveillaient le vieillard le rassirent de force, l’obligeant à se calmer quelque peu. Fulminant sur sa chaise, le vioque réfléchissait à un moyen de se sortir d’affaire, il lui fallait défendre une cause perdue mais rien n’était joué : il lui suffisait de faire comme dans toute bonne comédie. Se levant une nouvelle fois, il éclata sa main droite sur la table devant lui et montra du doigt simplement devant lui pour prendre une pose méga classe. Bombant le torse il se mit à crier « OBJECTION » !
Si seulement il avait réfléchit à ce qu’il pourrait dire après cette action si belle et si classieuse. Mais non : Nils resta presque une minute à chercher autour de lui quelque chose à ajouter, le bras toujours tendu. Seuls ses yeux semblaient chercher des réponses à droite ou gauche. Finalement, les gardes le rassirent une nouvelle fois de force et il ne put que se contenter de bouder.
Il devenait pourtant nécessaire pour l’ancien de parler. Certes, il ne pouvait pas se défendre lui-même et devait défendre un type qui avait commis un crime majeur avec des pommes. Autant dire que c’en était déjà fini pour lui, mais le docteur Gratz pouvait encore s’en sortir vu qu’il n’avait rien fait de bien grave, lui ! Prenant un air sérieux, il trouva la meilleure solution : s’il ne pouvait pas se défendre, il pouvait toujours lécher les bottes du roi.
Majesté, t’as pas oublié un truc ?! Les yeux de l’ancêtre brillaient de malice. Il jeta un regard furtif en direction du jeune roux et tenta de se lever une troisième fois sans y parvenir : les gardes commençaient à comprendre le fonctionnement du vieux et il se retrouva la tête la première dans la table devant lui, peinant à articuler sa défense.
P’f’est lui le mé’f’ant ! La preu’fe ! F’ous af’ez retrou’fé la pomme a’frès l’in’fident ? Il ‘fer’fe un bouc émi’faire ! f’est ‘fur !
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" «In»justice ? "
La personne âgée assise non loin de toi te fait sursauter deux ou trois fois à force de se lever pour rien puis de se faire plonger dans le siège de force par la puissance des deux gardes qui l’entoure. Au bout d’un moment, tu ne fais même plus attention à ses faits et gestes, tu es comme blasé de devoir défendre un ancêtre et d’espérer qu’il te défende en retour comme l’a exigé le roi. Bien sûr, Blanche, qui est un peu plus loin derrière avec les serviteurs qui doivent absolument assister à la démonstration de pouvoir de l’altesse royale, stresse. Elle se gratte le coude, se mordille les lèvres et regarde partout autour d’elle. On dirait presque que c’est ta fille qui attend pour aller aux toilettes tandis que tu la retarde à cause d’affaires de grandes personnes. Puis, après quelques instants de silence du côté du vieux, il sort enfin quelque chose plus ou moins bien, te forçant à le regarder pour l’écouter puisque tu as, comme beaucoup de monde, du mal à écouter quelqu’un et te concentrer sans le regarder. Ces dires ne te choquent pas, ses gestes ne te choquent plus et la réaction des gardes non plus. Ces derniers collant la tronche du papy sur la table devant lui alors qu’il tente toujours de parler mais tu penses que son dentier doit être décroché puisque personne n’arrive à le comprendre. Néanmoins, la suite de ses dires ne semble pas intéresser le roi.
« Comment oses-tu, misérable petite personne, me tutoyer de la sorte ?! Je devrais te tuer ! Ou pire ! T’envoyer de suite dans ma prison pour chats errants que j’ai officialisé il y a trois jours afin que tu ne sois torturé de griffures, de miaulement et que tu ne meurs à cause d’une potentielle maladie infectieuse et surtout incurable ! » Rouge comme une tomate, le roi se lève sur sa chaise et commence à sauter sur place. Presque enragé, il pointe du doigt le grand-père en hurlant des propos incompréhensible tellement il parle vite, tellement il bave et tellement il a aussi du mal à articuler. Le bourreau, s’étant approché derrière le roi quelques instants plus tôt mais personne ne l’ayant remarqué chuchote en hurlant sans le vouloir à cause de sa grosse voix au roi. « Vous voulez que je lui coupe la langue ? » En guise de réponse, le bourreau se prend le petit maillet de juge du roi sur le nez. Une légère petite larme coule sur la joue du gros bonhomme qui pose délicatement l’outil de sa majesté avant de partir sans que personne ne s’en rende compte pour pleurer.
Quant à toi, tu commences un peu à avoir peur. Si le vieux vient à se faire couper la langue, tu risques de n’avoir plus personne à défendre et surtout, plus personne pour te défendre. Aussitôt après cette pensée, tu jettes un regard noir au vieux et hausse bien le ton pour parler fort malgré la crise du petit bonhomme aux cheveux et à la peau rouge. « C’est exactement ce que je disais, il est si vieux qu’il est inconscient de ses actes, roi. Il faut simplement envoyer ce vieux sénile sur une autre île et je me ferais une joie de vous en débarrasser ! » Tu souris, tu te forces et ça se voit mais tu espères surtout que le roi t’ai entendu. Ainsi, s’il accepte, tu vas pouvoir pousser le papy vers une destination incertaine et toi, tu auras enfin l’occasion d’acheter le bois pour lequel tu es venus car il est toujours hors de question pour toi de trancher Micqueôt !
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Sam 1 Aoû - 14:13
Ho ho ho !
La situation était loin d’être sous contrôle mais il fallait faire avec pour le moment. La tête toujours encastrée sur la table de fortune installée seulement quelques minutes plus tôt, le vieillard ne se sentait pas à l’aise, d’une part à cause de sa garde un peu trop rapprochée à son gout mais également à cause des paroles de l’autre rouquin qui le prenait pour un sénile. Sans compter qu’on voulait l’envoyer avec des chats et ça : il en était hors de question ! Pour un coup, un vieux avec des chat, ça fait cliché non ?
Dans le but de se dégager de l’étreinte de ses tortionnaires, Nils commença à libérer un gaz empoisonné au laxatif. Les gardes étaient suffisamment prêts de l’ancêtre pour en sentir les premières effluves et il ne fallut guère attendre longtemps pour entendre d’énormes gargouillis dans le ventre des deux gardes. Déstabilisés, ils lâchèrent peu à peu l’emprise sur la tête du pépé qui se releva d’un bond sur sa chaise.
Maintenant qu’il avait un peu plus d’espace pour réfléchir, il lui fallait sans doute adopter une autre approche. Le rouquin répétait un seul argument en boucle et cette fois-ci, le vieillard ne réagit pas. Prenant un air plus sénile qu’à son habitude, il chercha à donner à raison au jeunot prétentieux.
Je suis peut être sénile… vieux… mais je suis sage. Et c’est grâce à cette raison que j’ai étudié les règles de ce pays : l’enfermement avec les chats ne peut être administré en pénitence que sur des femmes avec un blase qui est situé entre malhabile et museau dans le système alphabétique. Bien sûr, il bluffait, mais il espérait que même le roi n’avait aucune idée des propres lois qu’il inventait. De cette façon, avant même que quiconque ne puisse répliquer, le médecin renchérit.
D’ailleurs, il me semble que si je parle sans la lettre intervenant entre le N et le P, je suis susceptible de gagner le pr… ma plaid… de gagner ma défense, et de ce fait, je souhaite expliquer à sa majesté, qu’il s’agissait en réalité d’un fruit que j’avais prémédité d’installer sur le chemin de sa majesté dans le but qu’il se fasse prendre. Ainsi, il est inn… il n’est pas c… il est nécessaire de le relâcher ! L’ancêtre comptait sur sa prouesse verbale pour épater la galerie. Le roi était du genre un peu joufflu à première vue et la lettre "O" avait peut-être un traumatisme vu que la logique semblait inexistante dans ce pays, il tentait ainsi le tout pour le tout. Peut-être qu’avec un peu de chance, il pourrait également se sortir d’affaire, mais en parlant de la sorte, il perdait son côté sénile.
Tandis qu’il se tripotait la barbe dans l’espoir qu’une autre illumination l’atteigne pour se sortir de cette situation maladroite, le gaz en profita pour s’étendre un peu plus loin. Ne maitrisant absolument pas sa malédiction, il avait oublié de couper les effets de son poison et surtout sa propagation. Les cartes étaient maintenant dans les mains du jeune roux et remettre son avenir entre les mains d’un sale môme, le vieillard imaginait déjà le pire.
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Le petit bonhomme, perché sur sa chaise trop haute, tourne le regard vers le bourreau qui n'est plus là, cherchant quelque part une confirmation aux règles que cite la personnage âgée en face de lui. Bien sûr, le roi a tellement pris l'habitude d'inventer des règles à droite et à gauche sans faire de registre car « c'est une perte de temps et en plus, ça change tellement souvent ... » qu'il lui est devenu impossible de se souvenir de tout ce qu'il a créé. Un soupire quitte les nasaux du roi roux qui, en ce qui concerne l'emprisonnement avec les chats, ne veut pas passer pour un imbécile face au public. « Nous savons absolument tous que cette règle a été aboli il y a au moins vingt secondes ! Cependant, en ce qui concerne ton truc avec la lettre interdite, c'est sûrement une règle de ma sœur qui, elle, n'aime pas trop tout ce qui est rond. D'ailleurs, ça explique pourquoi toutes les rues sont droites et qu'il n'y a aucune courbe. Enfin, elle n'est plus sur cette île et bon débarra ! N'est-ce pas ? » L'être de la haute s'arrête soudainement de parler et croise les bras, levant ensuite son regard vers le ciel. « Mais, un instant, rouquin ! Pourquoi disais-tu être capable de t'en débarrasser ? J'imagine que tu sais très bien que tuer une personne dont l'âge excède les soixante ans est interdit, non ? »
Pour ta part, tu hausses un sourcil. Ce que tu comprends, outre la question, c'est qu'il est dont pas interdit de tuer avant cet âge ? Les règles de cette île sont vraiment trop étranges pour toi et tu tentes de ne pas t'enfoncer comme le fait le vieux non loin depuis le début du procès. « Tout le monde sait ça. Et donc, non, je ne désirais pas le tuer. Mais je pense que l'enfermement avec les chats est trop dur pour cet homme, il vient de reconnaître ses actes, vous pouvez peut-être faire grâce ou je ne sais pas trop quoi ? » Derrière toi, Blanche semble complètement dépitée. A croire qu'il aurait mieux fallut qu'elle soit à ta position, ainsi tout ceci aurait été bien plus vite réglé et le bois serait déjà en votre possession et peut-être même que vous seriez en chemin aérien pour ton île. Mais en bref, ce n'est pas le cas et ton regard vient se porter vers l'homme qui doit te défendre et qui, malgré ses maladresses et ses idées presque aussi farfelues que le roi, semble s'en sortir mieux que toi pour la défense d'autrui. Tu n'es pourtant pas quelqu'un d'égoïste et les gens te qualifient même d'altruiste mais sous ses airs séniles, le vieux te semble l'être encore plus que toi.
« Bon, nous allons régler cette histoire une bonne foie pour toute … Mais enfin ! Qu'est-ce qu'il se passe ?! » Tu ne comprends pas, néanmoins, tandis qu'il pointe du doigt le vieux, le petit roi saute de sa chaise et se cache derrière, hurlant au monstre, au sorcier et au bûché. Quant à toi, tu fronces les sourcil. Tu avais remarqué l'aura ou l'air, tu ne sais pas trop, autour du vieillard mais tout doucement, mais sûrement, ceci se rapproche de toi et des civils derrière qui commencent à paniquer. « Oh ! Oh papy ! Attention avec ton truc ! Mais qu'est-ce qui se passe avec toi enfin ?! » Tu as reculé, laissant ta chaise vide à quelques pas devant toi en espérant faire réagir le vieux tandis que Blanche s'occupe de faire reculer quelques spectateurs, certains ne pouvant éviter d'être empoisonné et se retrouvant à genou en se tenant le ventre, de vilains mots d'estomac semblant les gagner. « Il faut l'enfermer, il est dangereux ! Au secours ! » les cris du roi réveillent les quelques gardes, postés ici et là, qui se dirigent vers le papy entouré de cette étrange chose violette. Malgré tout, ils n'y courent pas. A voir la réaction des civils et des deux gardes près du vieux, ces derniers ne veulent pas finir tels qu'eux.
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Sam 29 Aoû - 11:54
Pet ravalé, furoncle en été !
Malgré tous ses efforts, l’ensemble de l’assistance songeait toujours à l’enfermer. Que ce soit l’autre marmot rouquin qui souhaitait se débarrasser du vieillard ou même du roi qui voulait une nouvelle fois enfermer Nils, tout le monde commençait à en avoir après sa peau. Au diable ces règles maudites !
Arrêtant momentanément de se tripoter la barbe, le grand-père constatait que quelques gardes se rapprochaient dangereusement : le gaz auquel il ne songeait plus avait pris de l’ampleur et il devenait nécessaire de s’en préoccuper dans la mesure où chacun semblait paniquer. Même le jeunot accusé avec lui semblait maintenant prendre peur.
Un éclair de génie traversa alors la tête du grincheux. Le vieux se leva de toute sa superbe et exécuta des effets de manches spectaculaires en enchainant diverses poses. Sachant manipuler son propre poison, il fit en sorte que le gaz présent autour de lui se dissipe en le ravalant, gonflant ses joues à l’extrême. Quelques vapeurs de fumée violette s’extirpaient de ses narines et elles étaient accentuées par le pouvoir du vieil homme. Souhaitant véritablement en faire de trop pour accentuer l’effet dramatique, le vieillard se mit à argumenter comme s’il devenait soudainement faible et patraque. Il parlait comme s’il avait la bouche pleine exténué par son formidable jeu d’acteur.
Je viens d’avaler tout ce gaz nocif et dangereux, que seule la nature semble pouvoir relâcher. Cependant… si je meure, ce serait un suicide, et donc la mort d’un pauvre ancien tel que moi ! Z’allez quand même pas autoriser ça puisque c’est dans votre loi ! Qui plus est… je suis sur votre île… vous seriez donc responsable de ma mort... En réalité, le gaz ne ferait aucun effet à l’ancêtre, mais le côté spectaculaire de la scène pouvait jouer en sa faveur. De cette façon, il dérogeait à la règle de la protection du rouquin mais parvenait à mettre en défaut le roi en l’accusant. Qui sait ! Avec un peu de chance ce serait le roi qui devrait protéger le vieillard et il serait débarrasser du marmot comme avocat ! Et dans le meilleur des cas, il pourrait même gagner ce fichu procès !
Je demande dédommagement pour tentative d’assassinat d’un vieillard de la part du roi ! Le grand-père pointait maintenant le doigt en direction de sa majesté. Toutes ces règles absurdes semblaient pouvoir se contrer les unes les autres et il était désormais temps d’en tirer parti. Attendant la réaction du roi, le vieillard savait déjà ce qu’il allait demander et il espérait grandement qu’on lui reproche de se défendre seul. Ainsi, il n’aurait qu’à demander la libération du rouquin : les deux protagonistes seraient libres, et en plus de cela, le roi serait dans une mauvaise situation !
Jubilant intérieurement, Nils commençait à avoir un peu mal au crâne avec toutes ces réflexions. Il était grand temps de mettre fin à cette mascarade, sans compter que ça faisait maintenant quelques heures qu’il n’avait pu soulager sa vessie déjà pleine.
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" «In»justice ? "
Les mots du vieil homme semble provoquer une mini-crise cardiaque au roi qui, d'une main tremblante, vient tenter d'attraper la tunique du bourreau qui s'est éloigné quelques instants plus tôt pour pleurer suite à un coup phénoménal. Bien sûr, en voyant la main de son roi tremblante depuis l'arrière du siège où le roi est installé, l'imposant arrive à petit pas, rapides et surprenant pour une personne d'une telle carrure, laissant ainsi la possibilité à sa majesté de lui attraper les vêtements et de le supplier. « Il ne doit pas mourir ! Sinon je serais une honte pour notre pays ! Le suicide est interdit sur cette île car il ne peut être impuni ! » Quelques secondes de silence sont ensuite provoquée, semblant éternelle pour le petit homme qui relâche son emprise ridicule sur son sujet, sautant ensuite sur son bureau. « Qu'on sauve cet homme ! Vite ! » Aussitôt, une dizaine de femme en blouse accoure autour du vieillard malgré la nuance violâtre dans les airs tandis que les gardes, qui ne s'étaient pas trop approchés, reculent sans demander leurs restes.
Quant à toi, tu es perplexe. Tu ne t'es toujours pas réinstallé sur ton siège et la situation semble très bien te convenir de la sorte. Tant que le roi est préoccupé par le sort qui te semble forcément lié à un fruit maudit, tu ne risques rien et Blanche confirme ton idée. « Cet homme est incapable de traiter plusieurs choses à la fois. S'il est vraiment déboussolé par les problèmes gastriques du grand-père, tu n'as plus rien à craindre et nous pouvons parfaitement arranger les négociations pour le bois et repartir avant qu'il n'en revienne à ton procès. » Ton regard sur pose sur la jeune femme. Elle, contrairement à toi, sait que l'homme au centre actuel de l'attention est un maudit. Elle, elle sait écouter avec son haki contrairement à toi et c'est une chose que tu vas devoir travailler et tu le sais au fond de toi même si tu n'y penses actuellement pas.
« Tu ne penses pas que l'on devrait en savoir plus ? Imagine que ce vieux fou soit en fait une sorte de kamikaze prêt à exploser sur cette île aux services d'une organisation malveillante ? » Tu chuchotes ces mots à la brune qui plisse les yeux. C'est vrai que depuis tout ce qu'il s'est passé avec Phrama'Coop, vous devez tous un peu paranoïaque et la voici qui acquiesce. « On le surveillera si c'est ce que tu désires Mike, mais je ne sais pas si l'on sera apte à découvrir ce qu'il peut manigancer avant que le roi ne se reconcentre sur toi et ta … Quadruple infraction imaginaire. » Vous vous regardez tous les deux avant de sourire brièvement. Tu ne fais plus trop attention au vieux et aux femmes qui doivent prendre soin de lui. Tu te diriges juste vers l'hôpital de l'île, l'endroit où, normalement, il sera emmené, examiné et peut-être soigné ? Après tout, il possède un fruit du démon, c'est indéniable, mais qui sait s'il ne cache pas autre chose.
HRP:
Et voilà, presque moins de deux mois pour répondre ! C'est PRESQUE toujours mieux que Zora ... :3
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Sam 5 Déc - 21:43
Caprice
Quel talent d’orateur hors pair ! Y a pas à dire, l’expérience de la vie a pu entraîner Nils à savoir se conduire et tenir des propos cohérents propres à le sortir de bon nombre de situations… ou pas ! En vrai, à force de retenir sa respiration pour accentuer l’effet dramatique et éventuellement passer du rose peau au violet sur le visage, Nils tourna rapidement de l’œil à la vue de toutes ses jolies demoiselles venues pour s’occuper de lui.
Si seulement ça avait été le cas ! La première des infirmières ressemblait plutôt à un véritable mètre cube et c’est avec un plaquage digne des plus grands rugbymen qu’elle assomma l’ancêtre en le calant sur le sol avec son corps velu. Si le vieux avait encore été conscient, il aurait sans doute rien vu de plus sans ses lunettes mais un regard averti aurait pu constater qu’il s’agissait d’un okama, qui, disons-le, était du genre touffu. Les autres infirmières vinrent le soigner et le chérir mais l’okama semblait déterminé, guerroyant presque pour la survie du grand-père assommé et entama le massage le plus virulent possible usant de tous les moyens pour le réanimer. Alternant les coups sur les côtes et des baisers plus vampirisant que revigorants, même les autres semblaient perplexes quant à ces méthodes de soins et il y avait de quoi : chaque coup porté à la poitrine du vieillard écrasait un peu plus sa vessie et il ne put décemment pas tenir très longtemps. Un liquide violet se répandit sur le sol, toutes crurent à du sang et on dut vite emmener le corps ballant du vieillard en direction de l’hôpital… en réalité, il venait juste d’uriner.
Une fois à l’hôpital, il fut traité en pacha pour éviter diverses représailles et railleries que le grand-père aurait pu avoir à l’encontre de qui que ce soit… mais c’était peine perdue ! A peine réveillé, il commença à jouer à « quelle infirmière va venir apporter le dessert » criant pour avoir un goûter et le renvoyant chaque fois parce qu’il ne lui convenait pas : « pas assez de sucre ! » ; « pas assez gros ! » ; « Il ne rentre pas dans ma bouche et je ne veux pas le couper ! »…
Faut dire que papy s’amusait beaucoup de la situation, son discours et son raisonnement avait eu le don de le sauver de la situation pensait-il fièrement, restait à savoir si tout était joué ou si d’autres péripéties l’attendaient encore. Mais ça, il ne le saurait qu’après son nouveau caprice !
Faut venir faire ma toilette !! Je me sens sale ! Le regard lubrique, il espérait secrètement que l’okama ne serait pas celui en charge de la situation…
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" «In»justice ? "
Patientant dans la salle d'attente en compagnie de ton amie, tu parles de tout et de rien avec Blanche que ce soit de Pharma'Coop, un sujet qui revient souvent sur le tapis, ou même des villageois de Micqueôt qui semblent redevenir petit à petit plus sereins depuis les derniers évènements avec l'attaque du Cipher Pol 9. Tu devrais les protéger et pourtant, tu n'avais pas pu être présent, ils avaient profité de ton absence pour attaquer mais Erwin avait régler le problème en compagnie d'un jeune garçon albinos d'après ce que tu avais compris. Pareil, ce jeune homme n'a pas tardé à partir une fois l'attaque terminée en compagnie d'une bande de gamin. En tout cas, tes yeux se posent sur l'horloge, le temps ne passe pas vite quand tu attends comme ça, tu décides donc de te lever afin de te diriger vers la chambre du vieux, hâtivement suivi par la brune toujours armée de son katana. En ce qui te concerne, tu tiens la flûte dans ta main, après tout, on ne sait jamais, si le papy veut se faire péter la cervelle et celle des habitants, tu dois être prêt à le faire dormir le temps de l'évacuer. Gaimon serait une parfaite destination. Souriant un instant, tu croises l'une des infirmières du roi, une assiette avec une grande crêpe dans la main, qui t'indique après que tu l'ais questionné la chambre.
"Tiens Mike !" Pouffe donc Blanche en l'entendant demander à avoir sa toilette. "Il t'appelle !" Tu la regardes en levant ensuite les yeux vers le plafond, tu ne trouves pas ça si drôle que ça et de plus, tu es concentré. Tandis que la jeune femme semble s'amuser de la situation, toi tu crains toujours qu'il explose et une partie de l'île avec. Arrivant devant la chambre, tu l'ouvres d'un coup sec, flûte traversière non loin de la bouche, menaçant ainsi le vieux d'une manière qu'il ne pourrait pas forcément comprendre. Après tout, un musicien prêt à jouer n'est pas effrayant comparé à une épée sous la gorge. En entrant dans la chambre, tu remarques cette petite odeur sucré sûrement dû à la crêpe qui vient de sortir d'ici. Plongeant ton regard dans celui du papy, tu prends malgré tout le temps d'enfin te présenter. "Je suis Mike, elle derrière moi c'est Blanche. Nous sommes de Micqueôt et nous nous excusons pour le procès dans lequel nous nous somme tous retrouvés embarqué contre notre gré." La demoiselle se hausse sur la pointe des pieds, passant ainsi sa tête au dessus de la tienne afin de sourire à l'homme dans le lit en lui faisant un signe de la main. "J'ai très bien compris, par rapport à ce roi et l'entourage, que vous étiez maudit, monsieur. Vous ne comptez pas tous faire exploser ici, n'est-ce pas ?"
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Mar 26 Jan - 11:39
Blanche, nouvelle infirmière ?
Voilà qu’après une crêpe assez pitoyable, c’était l’autre rouquin qui revenait et cette fois avec un mikado dans la main… enfin c’est ce qui semblait être bien qu’il n’avait pas vraiment l’air d’être recouvert de chocolat. Boarf ! Ce serait peut être meilleur que la crêpe d’avant mais faut croire qu’il n’avait pas forcément l’intention de le lui offrir.
Tu es « maïte » et elle est blanche ?! Dis-donc jeunot ! C’est pas un peu raciste ça !? Voilà que l’ancêtre commençait à se relever de son lit prêt à lui en décoller une mais il se ravisa en entendant les excuses de poil de carotte. Finalement, il y avait un semblant de bon sens dans ses paroles et il accepta ainsi les quelques mots. Il était vrai que ce procès ridicule n’avait pas été mené à la perfection et qu’il avait surtout été ridicule, même pour Nils. Lorsque Mike commença à lui dire qu’il avait compris la supercherie, le grand-père expliqua ainsi les quelques propriétés de son fruit… le poison, le liquide, l’immunité et surtout : la puissance des laxatifs. Tout ça était devenu une seconde nature pour l’ancêtre.
Ça risque pas d’pêter du coup… juste quelques personnes qui pourraient le faire à cause de leur transit mais c’est tout… Roulant les yeux au ciel et haussant les épaules, le vieillard s’allongea alors sur le ventre dans un geste maladroit faisant grincer et bouger le lit dans tous les sens. Nils releva un peu son bas et regarda blanche d’un air ravi, un peu trop d’ailleurs. Attrapant le gant de toilette non loin de lui, il le tendit à la belle nouvelle infirmière. Après tout, ce n’était pas pour ça qu’ils étaient venus ?
C’est l’heure de la toilette ! Les rides et le côté flasque de la peau du vieux ressortaient miraculeusement comme d’innombrables crevasses. Pour peu qu’il bouge ne serait-ce que de quelques centimètres, les ondes étaient capables de se propager sur le séant presque gracieux du grand-père.
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" «In»justice ? "
Alors que le lit tremble de tout son être, tu t'approches de ce dernier comme pour le maintenir, le relâchant aussi lorsque tu vois la pose lascive du vieil homme. "Je crois que je vais vomir, je vous laisse." Alors qu'elle pose une main sur sa bouche et son nez, dégoûtée au plus au point, Blanche sort de la pièce et appelle une infirmière tandis que tu détournes les yeux vers le plafond puis vers le visage de l'homme. "Ce n'est pas facile de parler avec vous monsieur. Soit vous avez survécu par chance aussi longtemps dans votre vie avec votre maladresse, soit vous vous jouer de moi." Tu tires une chaise mise à disposition pour les éventuels visiteurs devant toi, t'installant dessus en fermant les yeux. "J'ai bien compris votre pouvoir, que ce dernier est lié au poison ou au gaz aux effets spéciaux, pourquoi l'avoir utilisé lors du procès, vous avez suscité un mouvement hostile envers le roi pour rien …" Tu sembles acquiescer à une autre idée que tu expliques aussitôt. "Même s'il est vrai que grâce à ça, nous ne sommes plus en train de jouer aux avocats et je sais plus quoi." Ton regard se perd sur une croûte attachée au mur, cette dernière devant être une œuvre d'art, mais ceci ne dure pas longtemps lorsque l'infirmière en question rentre avec ton amie, cette dernière semblant être fière de sa trouvaille. Ainsi, elle vient s'installer sur l'accoudoir de ton siège en posant son coude sur ton épaule et croisant les jambes, un grand sourire sur le visage. "Tu abuses."
Quatre-vingts dix kilos pour un mètre soixante quinze, l'infirmière est plus baraquée que toi mais aussi plus petite. Contrairement à elle, Blanche est la plus belle femme au monde mais ça te fait rire de voir que le grand-père va devoir se débrouiller avec elle. "Bien, nous n'allons pas vous retenir plus longtemps monsieur. Allons-y, je ne veux pas voir ce qui pourra provoquer en moi des cauchemars jusqu'à la fin de mes jours." Tu provoques comme un fou rire chez ton amie qui se lève afin de te permettre de te lever, t'attrapant le bras, vous allez pour vous diriger vers la sortie quand la dame vous interpelle. "Demoiselle, c'est votre grand-père ?" Blanche se retourne, outrée et fixe le vieil homme en plissant les yeux, comme pour lui dire de ne pas se faire d'histoire. "Je ne crois pas, non. Ma famille ne traîne pas sur les Blues, désolée." C'est à ton tour de plisser les yeux, regardant ton amie, c'est la première fois qu'elle parle de sa famille. Certes tu n'apprends pas grand chose mais c'est toujours mieux que rien, tu sauras de quoi lui parler une fois rentré.
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Mar 26 Avr - 10:49
Quand y en a plus, y en a toujours !
S’étant retourné à plat ventre, le vieillard ne regardait pas en direction du roux mais ça ne l’empêchait pas de l’entendre. Ainsi, lorsqu’on lui demanda pourquoi, Nils ne fit qu’un geste d’épaule. Pourquoi on demandait à un ancien ses motivations ? C’est tout de même indécent ! Il fait ce qu’il veut le pauvre vieux ! Néanmoins, il se donna tout de même la peine de répondre. Une réponse emplie de sagesse que seul un vieillard sénile mais avec l’expérience de la vie pouvait sortir.
J’avais envie. Nils pouffait un peu dans son coin assez discrètement en imaginant les différents protagonistes monopoliser les toilettes et ne constata pas l’entrée en scène de l’infirmière ainsi que le retour de Blanche. Impatient, le vieillard continuait de remuer ses fesses faisant ainsi soulever la robe de chambre gentiment prêté par l’institution hospitalière. C’était proprement répugnant.
Tandis que les deux autres comparses s’en allaient, Nils eut une nouvelle idée de génie et sans bouger, alors qu’ils étaient sur le chemin du retour, il prit une voix encore plus vieillotte qu’habituelle : une sorte de supplique d’un dernier mourant.
Tu viendras quand même me voir à la maison de retraite hein fiston ? Bien qu’il ne regardait pas en direction des autres personnes dans la pièce, l’ancêtre imita la tristesse du mieux qu’il put. L’infirmière s’affaira alors à lui nettoyer le dos de ses mains calleuses et fortes et Nils semblait terriblement apprécier ça. Sans doute était-elle comme une princesse délicate et raffinée qui, après les paroles manifestement emplies de déception, ne pouvait que prendre soin de l’ancêtre. C'est ainsi qu'il se laissa bercer et dorloter par sa douce, succombant dès lors à un sommeil réparateur.
Comment pouvait-on abandonner son grand-père de la sorte ? L’infirmière, bien que bourrue, n’en restait pas moins avec un cœur de velours et jeta un regard noir envers le roux après cette seconde de réflexion : d’une part ce n’était même pas lui qui était venu la chercher pour la toilette et en plus il ne l’avait pas fait de lui-même ! Quel goujat !
« Gardes ! Il a enfreint la règle 4B 76 pour mise en tristesse d’un ancien… et il est roux ! Le cumul des deux est interdit ! »
Bien que désolée de devoir en arriver là, l’infirmière mit une « petite » tape sur le dos du lieutenant comme pour s’excuser avant de s’élancer en direction du couple. Chacun de ses pas, lors de sa course, faisait trembler le sol au point que Nils sautait dans son lit. Il était incertain de savoir si le sol n’allait pas céder sous le poids du mètre cube mais la belle et douce, du moins dans l’imaginaire de Nils, sauta comme pour exécuter un plaquage.
Pauvre Mike, il semblait que c’était reparti pour un tour… allait-il faire face à cette nouvelle situation où fuir devant tant d’imbécilité ?
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" «In»justice ? "
Vos regards se croisent à Blanche et toi, cette histoire ne se terminera jamais et, surtout, vous n'aurez jamais votre bois. Un regard curieux se pose sur le papy qui, au fond, ne semble pas être méchant ou prêt à déclencher un attentat si ce n'est celui à la pudeur. Un soupire se fait entendre de ta part, prenant la main de Blanche et traversant la pièce afin d'ouvrir la fenêtre et d'y pousser la demoiselle avant de la toucher, disparaissant ainsi de la vue de tous. "Bien. Je suis absolument désolé de la rousseur du problème que je suis ainsi que des problèmes gastriques du senior installer ici qui me seront, probablement, reproché parce que, c'est logique, je suis roux." Tu t'assieds sur le bord de la fenêtre, forçant une moue tandis que le mètre cube qu'est l'infirmière arrive à la porte, en sueur et essoufflée. Respirant d'une manière bruyante, elle vient te montrer du doigt, ses épaules montant et descendant en fonction de sa capacité à pouvoir reprendre son souffle. "Il … Il … Il … Il faut … Il faut …" S'arrêtant sans avoir pu terminer sa phrase, la dame se penche en avant, posant ses deux mains sur ses genoux afin de reposer son cœur, ses yeux sortant presque de leurs orbites. A croire qu'elle va faire un malaise, heureusement que cet hôpital n'accueille que très peu de blessé car si elle avait à courir de la sorte pour les urgences, elle serait surement déjà licenciée ou postée à l'accueil.
Haussant les sourcils, tu attends qu'elle termine sa phrase, si elle y arrive un jour... "Il faut l'arrêter !" Se prenant soudainement pour une femme agile, l'infirmière se lance dans un nouveau sprint, voulant passer par-dessus le lit du grand-père mais s'écroulant de tout son petit long sur le lit, roulant simplement sur l'homme avant de s'écrouler au sol à tes pied, les quatre fers en l'air. "Bien. Je ne voudrais pas vous déranger plus longtemps !" Et tu te laisses tomber en arrière, quittant ainsi la pièce avant de te pousser et de disparaître, provoquant une rage incontrôlée chez la femme qui devient encore plus rouge qu'elle ne l'est déjà. "Quitter une pièce par un autre moyen qu'une porte est passible de douze ans de travaux forcés !" Hurle-t-elle alors que, toi, tu es déjà loin, abandonnant le pauvre papy à son sort sur cette île avec ces lois étranges qui semblent bien lui convenir à voir comme il s'est rapidement adapté contrairement à toi. Décidément, le monde n'a pas fini de te surprendre !