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Lun 28 Juil - 13:56
I'm Sad,
La miss aux cheveux vert est là. Buvant un verre d'on ne sait trop quoi, elle est pensive. Depuis cette nouvelle, elle ne sait plus réfléchir. Hélésya... Morte ? ... Cette nouvelle était tombé comme un cheveux sur la soupe. Elle l'avait apprit en visitant une ville succeptible de la cacher. Mais tout ce qu'elle y a trouver, ce sont des gens sauvés de peu, sauf sa soeur. Celle-ci semble avoir été enterrée dans un cercueil de métal. Quant à son tueur, il est dit " puni " comme il se dit d'après des témoins. Mais même ça, cela ne lui suffit pas. Alors elle boit. Elle noie ses larmes dans son verre d'alcool en se demandant bien ce qu'elle allait faire. La petite fille qu'elle était est désormais seule.
Elle repense à sa vie. Une vie heureuse avec sa famille, jusqu'à ce qu'ils soient pris en otage par des esclavagistes. Suite à cela, elles ont été enfermées dans une sorte de camps avant de finalement être séparées. Elle s'en souvient. Oh oui qu'elle s'en souvient. S'était il y a quelques années. Ce jour là, la demoiselle était encore avec sa soeur à se frotter à elle pour avoir chaud. Elles se remontaient le moral mutuellement. Jusqu'à ce jour où finalement, ils ont décidés de séparer le groupe pour plus de " sécurité ". C'est donc le hasard qui a choisit et qui a fait qu'un homme dégueulasse s'était approché de Héléya. Il a commencé par lui saisir le bras et à la tirer. Automatiquement, la soeur jumelle a tenté de s'interposer, mais d'une baffe, elle avait été repoussée. S'était avec impuissance qu'elle a vu sa soeur se faire prendre ailleurs. Ainsi a commencé leurs vies à part.
Depuis ce temps là, la belle répondant au nom de Mina s'était battue. Bien qu'esclave, elle était un normal fragile et parfois violent. Malheureusement, ses " maîtres " savaient la calmer en frappant plus fort. C'est donc dans une existance de violence, de peur et de crainte que la belle a vécue durant deux ans. Jusqu'à cet accident lors d'un transporte où elle a profité pour s'échapper. Se cachant, survivant tant bien que mal, la demoiselle a repris des forces en s'abritant dans une auberge où heureusement, l'homme gérant la bâtisse était gentil. Depuis cette libération, la miss c'est mis en tête de se venger et retrouver sa soeur. Mais désormais, qu'avait-elle à faire ? Sa soeur est morte, ses parents aussi, et même le malfaiteur est mort... Que lui reste-t-il ? Ses sauveurs qui n'ont pas réussis à sauver sa soeur ? L'idée de s'en prendre à eux la prenait soudainement, mais elle abandonnait sa rancœur en buvant tranquillement dans cette taverne douce à première augure.
" Hélé..."
Une larme de plus tombe dans son alcool. Elle regarde le verre et ses mèches vertes cachent ses yeux. Elle s'immobilise en réfléchissant à quoi faire. Elle se fou de son apparence. Son corps avantageux, ses armes bien visible, peu oseraient se frotter à elle normalement. Mais visiblement... un homme tente sa chance privilégiant le physique.
La voix est froide, cassante et pleine d'émotions. Elle ne veut pas qu'on la touche. Elle veut juste comprendre ce qu'il lui arrive. Indirectement, parler comme elle l'a fait la soulage durant une brève seconde. Comme si parler avec peu de tact la défoulait. L'homme insiste encore et quelque chose la démange. Elle se met donc à réfléchir jusqu'au moment où l'homme touche une de ses mains. Là, c'est comme une explosion de sensations dévastatrices. Le sang de la verte ne fait qu'un tour dans ses veines et elle attrape son verre pour le briser sur la tronche du gars. Une belle punition pour lui, qui semble avoir de belles coupures immédiatement agravées par l'alcool qui semble adoucir la douleur. Bien entendu, cette phrase est ironique. Cela ne lui ressemble pas, pourtant, ce geste qui traduit une grande violence pour peu lui a fait un bien fou. La belle s'en rend compte et commence à se poser une question. Se levant en se rendant compte de son geste, elle paie sa consommation avant de s'échapper de là.
S'en allant marcher dans quelques ruelles, elle se pose contre un mur. Sa tête lui fait mal, elle n'en peux plus de ces souffrance. Que doit-elle faire désormais ? ... Se mordant la lèvre, elle attrape sa tête entre ses mains comme si elle avait un mal de crâne et qu'elle tentait d'apaiser celui-ci via des paroles à elle même. Sa soeur lui manque, mais une question reste en suspens : et maintenant ?
« Il existe deux leviers pour faire bouger un homme, la peur et l’intérêt personnel. » « C’est le succès qui fait les grands hommes. » [i]«Ce que je cherche avant tout, c’est la grandeur : ce qui est grand est toujours beau.[/i] »
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Lun 28 Juil - 19:56
Intérêt Surprenant
Feat. ▽ Mina Yataru
Un soleil de plomb frappait ce jour-là la petite île de Whiskey Peak, faisant planer un nuage désagréable de vapeur d'alcool au sein des ruelles sablonneuses. Des murmures interdits s'élevaient dans l'une d'entre elles, le regard des passants suivant les mouvements fluides d'une jeune femme au cheveux bleus. Pour une fois, ce n'était d'ailleurs pas ces derniers qui semblaient provoquer tant d'émoi, ni les ailes grisées qui dépassaient de son haut et encore moins sa renommée, elle n'en avait aucune après tout. Non. Ce qui surprenait les chasseurs de primes qui peuplaient l'île ce n'était nul autre que son étrange accoutrement. En effet, elle se promenait doucement au milieu de la rue ensoleillée armée d'un parapluie visiblement fait en verre ; les cheveux quelque peu en bataille, elle n'avait pas pris le soin de le coiffer ni même de les attacher, semblant totalement insensible à la chaleur qui était pourtant amplifiée par son accessoire. Bonnie Clyde faisait peu cas de l'attraction qu'elle provoquait, elle avait l'habitude d'attirer les regards, le plus souvent pour de mauvaises raisons, son extravagance n'étant plus à prouver. Elle grimaça alors qu'un homme inconnu s'accrochait à elle - visiblement bien éméché - et que les effluves de son haleine alcoolisée venaient lui chatouiller le nez. Autour d'elle, le silence se fut quelques instants, tous retenant leur respiration, certains mêmes se mettant en garde. Dans une ville comme celle de l'île aux cactus un geste malheureux comme celui de l'inconnu avait déjà créé moult altercation. D'un geste, elle repoussa la main qui avait agrippé son épaule comme si elle avait chassé une vulgaire poussière et continua son chemin sous les soupirs de son entourage.
La jeune femme observa les allentours, à la recherche d'un lieu où se poser. Elle ne connaissait pas encore très bien l'île, étant arrivée ce matin à peine, cependant pour le peu qu'elle en avait vu, elle n'appréciait que très peu cette dernière. Apparemment, les habitants ne s'abreuver que d'alcool, or la jeune femme n'en buvait que très rarement, lui préférant les sodas et autres boissons sucrées. Elle poussa un soupir las. Après avoir quitté Impel Down, elle s'était arrêtée pendant un temps sur l'Archipel de Shabaody, essentiellement pour apprendre à contrôler ses tout nouveaux pouvoirs, mais aussi pour établir un plan de route. Elle n'était pas encore sûre de ce qu'elle devait faire pour atteindre l'objectif qu'elle s'était fixé. Cependant, il lui paraissait évident que pour changer le monde, elle devait acquérir un bon nombre de choses qu'elle ne possédait malheureusement pas et qui ne se trouveraient pas sous une pierre... Elle était donc partie sur les mers, commençant par remonter la voie numéro une de la mer de tous les périples. À présent que son aventure avait commencé, elle se devait de trouver des alliés de tailles, Grand Line n'avait pas de pitié pour les faibles, seuls les forts survivaient et pouvaient prétendre à la réalisation de leur rêve. Il fallait aussi qu'elle acquière une certaine renommée. Mais avant toute chose pensa-t-elle alors qu'elle déglutissait... Il fallait qu'elle trouve à boire ou bien sa gorge allait finir desséchée.
Elle s'arrêta devant la porte d'un bar alors que le bruit d'un fracas se faisait entendre, coupant le fil de ses pensées. Levant les yeux elle eut tout juste le temps de voir une jeune fille au cheveux verts et aux formes particulièrement avantageuse en sortir, visiblement perturbée. Bonnie lança un regard dans l'entrebâillement des portes, ses yeux s'arrêtant sur un homme se tenant le visage entre les mains tout en poussant des gémissements de douleur, un liquide ressemblant à du sang dilué dans ce qu'elle supposa être de l'alcool goutant le long de ses avant-bras et de son menton.
▬ La petite salope ! C'est quoi son problème ?!
De toute évidence, il avait fait quelque chose qu'elle n'avait pas apprécié et elle le lui avait rendu. Étrangement, Bonnie eut un petit sourire d'appréciation, d'habitude peu réceptive à ce genre de scène, elle se devait tout de même d'admettre qu'elle appréciait les méthodes de la jeune inconnue, radicale mais efficace. Et une sorte de satisfaction l'envahissait alors qu'elle voyait l'individu retirer les bouts de verre enfoncés dans ses joues en pestant. Il valait mieux se méfier du verre, il paraît fragile à première vue, mais il s'avère être une arme redoutable. L'ancienne gardienne d'Impel Down sortit de sa rêverie alors que l'homme se précipitait vers la sortie, visiblement décidé à suivre celle qui l'avait blessé. D'un geste nonchalant, elle plaça son parapluie en travers de la porte. L'homme prit ainsi l'objet de verre en plein dans le ventre, sa respiration se coupant sur le coup tandis qu'il faisait un vol plané dans la rue, s'écrasant misérablement sur le sol. Se relevant tout en se tenant les côtes, il jeta un regard noir à l'ange qui se contenta de hausser les épaules. Alors qu'il faisait un pas vers elle, la jeune femme fit apparaître des entraves de verre au sol pour le faire tomber de nouveau et le bloquer au sol. Elle se pencha au-dessus de lui.
▬ Quand une lady se refuse à vous, il vaut mieux ne pas insister... Monsieur.
Sur ces mots, elle observa les ruelles qui l'entouraient... Si elle ne se trompait pas l'inconnue était partie par la droite. Poussé par un instinct qu'elle ne s'expliquait pas Bonnie suivit sa trace. Quelque chose dans l'expression de la verte l'avait interpelé, quelque chose qui lui rappelait son propre reflet alors qu'elle était elle-même perdue et sans repère quelques mois plus tôt. S'enfonçant dans les ruelles, elle finit par tomber sur celle qu'elle cherchait adossée à un mur, la tête entre les mains. Doucement, Bonnie se plaça en face d'elle, assombrissant l'éclat du verre de son parapluie pour le rendre opaque et ainsi bloquer les rayons du soleil, offrant au moins un peu d'ombre à la jeune fille.
▬ Si tu sers trop fort tu vas attirer les nargoles...
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Ishvara D. Karma
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Perturbée, la miss répondant au nom de Mina repensait à son passée. Elle déteste être faible, depuis qu'elle a brisée ses chaînes, elle ne veut plus pleurer. Car pleurer, cela lui rappel ce jour où traînée dans la boue, on l'a empêchée de retrouver sa soeur qu'on enlevait sous ses yeux. Ses repéres, sa raison d'être, son autre moitié, tout ça lui a été retiré. Maintenant qu'elle l'a perdu à jamais, que devait-elle faire ? L'amour fraternel qu'on a envers une soeur ou un frère, que devient-il ? Qu'est-ce qui le remplace ? Elle a un emplacement vide dans son corps et son esprit. Par quoi pouvait-elle remplacer ce manque ? Qui allait la guider, qui allait la rendre heureuse ou lui donner envie de vivre ? Devait-elle en terminer avec sa vie ? Ou bien est-ce une bonne idée de se suicider ? ... Les questions envahissent sa tête et finalement, quelque chose l'intrigue. Doucement, une petite voix se fait entendre. Autrefois éclairé, désormais, la miss était à l'ombre.
Ses yeux dorés se redressent doucement sur la personne responsable du dérangement. Amoindrissant sa prise sur sa propre tête, elle oubliait les questions. Se contentant de regarder la petite demoiselle avec son parapluie d'une étrange consistance. Serait-il en verre ou un autre matériel du genre ? Quoi qu'il en soit, une fille assez jeune physiquement semble lui faire face ? Attirer des quoi ? La question lui brûle les lèvres et finalement, devant la curiosité, elle prononce d'un ton démontrant une grande préoccupation dans ses pensées.
" Un... Nar...quoi ?"
La belle avait presque un air candide. Elle démontrait qu'elle est perdue. Loin d'avoir l'air qu'elle a au présent, elle serait presque capable de fondre en larme selon les dires de la petite demoiselle presque mignonne à ses yeux. Se mordant la lèvre, sa douleur refait surface et elle se serre un bras avec une main crispée. Comment oublier ? C'est impossible. Sa soeur est morte et donc, rien ni personne ne la raménera à la vie. Cette horrible vérité la rendait malade dans tout les sens du terme. En elle, Mina bouillonnait et plus le temps passait, une idée naissait dans sa tête. Mais en serait-elle capable ? Tuer ? Torturer ? Frapper ? Elle qui autrefois était douce et le semble encore ? ... Non. C'est une femme. Une ancienne esclave. Jamais elle n'a connue la douceur d'un couple. Jamais un homme ne l'a caressé pour le plaisir. Personne n'a réussis à l'adopter ou la dompter. Au contraire, ces années noires l'on forgée comme un bloc de pierre devenant aussi dur que le diamant. Elle a été formée... pour devenir folle dans ce genre de moment. A savoir quand la bombe à retardement va exploser. Prochainement visiblement.
" ..Q... Que me veux tu ?"
Alors que la belle allait tenter sans doute de parler, voilà que deux gorilles et l'homme de tout à l'heure se pointent. Bloquant un côté de la rue, l'homme semblant être un gros porc avec de l'argent, il envoie ses gardes du corps pour régler le souci qu'il a, à savoir mes coups et ceux de la miss vu comment il l'a regarde. En Mina, c'est une drôle de sensation qui naît. D'ordinaire, elle crierait et leur ferait comprendre qu'ils ne sont que des enfoirés. Mais là, elle ne part pas. Elle attrape au hasard une de ses armes, en l'occurence une machette, puis la serrant avec hésitation, la poigne se fait de plus en plus sûre comme si elle décidait à s'en servir enfin. Son regard se met à changer en petite partie. Ses mots sont encore hésitants, mais elle semble le penser.
" Partez... O... Ou cette fois... J... Je vous ferais vraiment mal..."
Un simple ricanement provient des gorilles et du maître de ceux-ci. Ils semblent disposés à les leurs casser jusqu'au bout. Mais est-ce une bonne chose ? Allez savoir...
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Mar 29 Juil - 1:51
Je n'aime pas le porc
Feat. ▽ Mina Yataru
L'ancienne gardienne d'Impel Down observa la jeune femme avec plus d'attention tandis que cette dernière s'apercevait doucement de sa présence, semblant sortir peu à peu d'une sorte de transe. Bien qu'elle semblât plus vieille que Bonnie de quelques années, l'ange avait l'impression de se retrouver face à un enfant perdu au milieu d'une large foule, seul et désorienté, au bord des larmes. La jeune femme aux cheveux verts leva doucement les yeux sur Bonnie, révélant deux orbes opales visiblement surprises. Bonnie la laissa l'examiner. Suivant le mouvement des iris qui montèrent sur son parapluie avec curiosité, la bleue arbora un léger sourire énigmatique, fière de sa création.
Une légère moue prit cependant place sur le faciès de Bonnie alors que son interlocutrice lui laissait entendre qu'elle n'avait aucune idée de ce que pouvait bien être des nargoles. L'ange soupira doucement. Elle n'aurait su dire si c'était parce qu'elle était déçue de voir une énième ignorante à ce sujet ou bien si c'était le ton haché et incertain de l'inconnue qui l'avait déstabilisée ; mais en observant l'air innocent de la femme, Bonnie concéda qu'elle ressentait tout de même un peu de pitié pour cette dernière... Nul doute que si elle l'avait rencontrée en d'autre circonstance, la verte ne lui aurait fait ni chaud ni froid ; elle avait le physique solide et l'air de ceux qui ont vécu beaucoup de choses, suffisamment pour se forger un caractère. Pourtant à l'ombre du parapluie, c'était une femme prête à se briser qui se tenait devant elle. Elle ne savait pas ce qui avait pu la mettre dans cet état, mais elle imaginait aisément qu'il s'agissait de quelque chose de grave.
Voyant que la personne en face d'elle semblait retomber dans ses idées noires Bonnie se pencha en avant avec toute la délicatesse dont elle pouvait faire preuve pour ne pas l'effrayer, l'image de l'enfant toujours présente dans un coin de l'esprit de l'ange bien qu'elle tentât de l'effacer, ne voulant pas trop se laisser attendrir. L'implication sentimentale n'avait jamais été son fort et ne risquait pas de le devenir. Elle essaya de prendre un ton doux, forçant sur sa voix habituellement monotone.
▬ Ils sentent l'angoisse des gens et en profitent pour pénétrer dans leur esprit... Ils chamboulent tout dans leur cerveau et les empêchent de réfléchir correctement... Peut-être que tu en as déjà attrapé quelques-uns...
Les tremolos dans sa voix lui donnèrent plus l'impression d'être comique que rassurante et elle rosit de frustration, gonflant les joues tout en se fustigeant mentalement. Bien évidemment la jeune femme ne se rendait pas compte que ce qu'elle disait aurait difficilement pu passer pour quelque chose de rassurant, qu'elle y ait mis le ton ou non. Aussi incapable socialement parlant soit-elle, Bonnie n'aimait pas rester sur un échec aussi reprit-elle sur le ton de la confidence.
▬ Une fois qu'ils sont rentrés, c'est vraiment dur de les faire sortir... Mais ne t'en fait pas, je connais un remède.
Elle se mordit l'intérieur de la joue. On avait fait mieux. Même elle était forcée de le reconnaître. La jeune femme ne semblait pas beaucoup plus rassurée, lui demandant ce qu'elle lui voulait. Bonnie eut un soupir, visiblement sa tentative n'avait pas été comprise.
Elle ouvrait la bouche pour lui expliquer par a plus b qu'elle était pour une raison obscure inquiète de son état mentale - chose hautement inhabituel pour elle, mais qu'elle soupçonnait due à une sorte de phénomène d'identification -, lorsque l'homme de tout à l'heure se pointa au milieu de la rue accompagné de deux hommes. Certainement, ses gardes du corps... Bonnie leva les yeux au ciel. Sérieusement ? Le gros lard prenait à peu près les deux tiers de la rue de par son corps imposant bloquant efficace, quoi qu'un peu vulgairement, toutes issues. Elle observa l'autre côté de celle-ci qui était encombré mais tout de même suffisamment praticable pour fuir. Du moins pour elle. L'ange lança un regard hésitant vers l'inconnue, vu son état, elle n'était pas sûre qu'elle puisse s'échapper. Elle fut tentée de partir pendant un instant, cependant un sentiment de responsabilité quant à la femme aux cheveux verts dont elle ignorait toujours le nom lui étreignit le cœur. Elle soupira lourdement. Pourquoi avait-il fallut qu'elle ne soit pas totalement insensible et puisse ressentir la culpabilité ?
Elle allait se mettre en garde, prête à se défendre contre les deux gorilles et le tas de graisse qui obstruait son chemin lorsqu'elle entendit le bruit significatif d'une lame qu'on dégaine à ses côtés. Se tournant vers sa voisine, elle la vit avec une machette en main, visiblement plus sûre d'elle-même que tout à l'heure. Il lui fallait donc un stimulus pour lui remonter le moral ? L'adrénaline pouvait décidément faire des miracles. La menace que prononça la verte à l'encontre de leurs adversaires pouvait sembler hésitante, mais Bonnie reconnu dans son ton qu'elle était bien réelle. Un rictus étira ses lèvres fines, elle préférait vraiment voir son interlocutrice dans cet état. Elle était bien loin d'imaginer le cheminement des pensées de cette dernière.
Leurs opposants ricanèrent ne la prenant de toute évidence pas au sérieux. L'ange fronça les sourcils, n'aimant pas l'attitude supérieure qu'ils prenaient. Elle se mit un peu en retrait, accordant à son alliée du moment le droit d'ouvrir le bal... Les hommes rirent de plus belle en voyant cela, pensant certainement que Bonnie n'était ni plus ni moins qu'une pauvre fille sans défense prête à s'enfuir dès que l'occasion se présenterait. Leur employeur renifla fortement, il fallut quelques secondes à la jeune femme pour comprendre qu'il riait.
▬ On fait moins la maligne, hein ? Ne pense même pas à fuir ma jolie... Je ne suis pas méchant voyons. Je vous propose un deal, vous venez avec moi bien gentiment et j'oublierais vos actions. Je vous traiterais très bien, vous verrez...
Il se lécha les lèvres à ses mots, les reluquant avec une envie malsaine. Bonnie eut un haut-le-cœur, cet homme la répugnait. Ses deux acolytes rirent grassement à ses allusions... La jeune femme jeta un coup d'œil à sa camarade, pesant le pour et le contre avant de répondre, ne voulant pas l'embarquer dans quelque chose qu'elle regretterait plus tard.
▬ Non merci... Je ne fais pas dans la zoophilie.
L'homme prit une teinte bleue alarmante alors qu'il accusait le coup de sa déclaration. Il la regarda avec dédain et supériorité alors qu'il claquait des doigts et que ses gorilles commençaient à faire craquer leurs doigts comme pour les impressionner. La jeune femme savait qu'à ce jeu-là, elle avait des arguments plus convainquant, mais elle préférait garder son jeu en main encore un peu plus longtemps. Elle se tourna vers la fille aux cheveux verts.
▬ L'idéal serait de neutraliser les deux idiots et de passer à travers le gros tas. Tu peux t'en charger ?
Un claquement lui fit reporter son attention sur les deux hommes de main qui avaient à présent sorti des couteaux à cran d'arrêt, près à en découdre.
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La rage au ventre, mais encore fragile, la verte avait écoutée ce que la gamine - physiquement parlant - avait dit. Des nargoles ? Sa définition était étrange, mais passons. La laissant dire, la jeune émeraude ne disait rien à cela. Elle trouvait cela puéril et purement enfantin. Pourtant, cela la faisait sourire intérieurement. Pourquoi ? Parce que cela aurait été du style de sa jumelle de sortir une histoire pareil. Un anomal féerique qui n'existe pas pour dire un truc con, mais touchant et remonter le moral. Cette pensée refaisait penser à Hélésya, mais cette fois, elle n'en pleurait pas. Elle gagnait en lucidité et en force. Bref, alors que la petite d'en face commençait à la rassurer à sa façon, cet instant fut brisé par le retour du mauvais dragueur. Ces hommes qui croient que l'argent rappelle à Mina ceux qui les ont capturés avant. Et cette imagination met le feu aux poudres en elle. Doucement, mais sûrement, elle se sent envahit d'un feu de rage. Une rage qu'elle n'a pas connue et tente de maîtriser, mais avec lenteur, elle perd le contrôle, mais ne le sait pas.
Doucement, l'homme semble rire. Se sent-il supérieur ? Son regard la terrifie intérieurement, mais ce qui l'envahit en cet instant l'empêche d'être immobile. Son arme lui donne de la force, elle se sent habité d'une conscience nouvelle. Est-ce ça la folie ? Le pouvoir d'agir qu'importe la situation ? Bref, n'écoutant plus les dires de l'homme, elle remarquait juste son air supérieur. Il est définitivement comme les esclavagistes. Le fric lui dit qu'il peut contrôler le monde et briser qui il veut, quand il veut. La réponse à cela est la suivante : Non.
Un non phénoménale nait dans la tête de l'émeraude qui sert fortement son arme entre ses doigts. Dans sa tête, ses idées logiques se brouillent de plus en plus. Pour la première fois de sa vie, elle se sent sauvage et forte. Pour sa soeur, pour elle, pour sa survie. Elle désire... tuer cette personne en face. Tendant l"oreille pour écouter la belle, elle fait un simple " oui " de la tête. Les deux molosses se contente d'approcher en étant armés d'un couteau à cran. Hm ? Face à une machette, Mina gagnait niveau portée. Bref, se concentrant, son air devenait de plus en plus sérieux.
" ... Je vais te faire... regretter d'être venu au monde... Saloperie..."
Détournant son air vers la belle demoiselle, elle se fit un poil plus douce.
" Avec plaisir..."
Se retournant, elle fit un premier pas hésitant. Le second l'était moins. Idem pour le troisième, jusqu'à ce qu'elle soit apte à marcher sans peur. Ses doutes s'étaient envolés laissant place à un courage à toute épreuve. Du moins en apparence, car quant elle terminé proche des deux lourds, elle esquivait les deux coups avant de tenter une tranche au niveau du buste. Malheureusement, l'homme interceptait son coup et l'envoyer planer plus loin. Sonné durant un bref instant, la belle remarquait qu'elle saignait à la bouche. Essuyant d'un geste de main ce liquide carmin, elle portait la main à sa bouche pour alors lécher ce sang. Elle ne voulait plus le voir couler. Pas le sien... Mais celui des autres... Ses pupilles semblaient se dilater. En douceur, elle devenait une prédatrice emportée par son instinct de chasseuse. Se redressant, elle s'approchait de nouveau et cette fois-ci, c'est avec talent qu'elle désarmait un des garde avant de lui mettre un coup puissant de machette dans la jambe. Le faisant se plier sur place, elle avait toute la suite pour l'autre. S'en chargeant comme un diable, c'est après une lutte où des coups avaient été donné de chaque côté que la belle verte s'en sortait avec quelques coupures, notamment une qui semblait dévoiler une partie de sa poitrine.
La demoiselle hésitante de tout à l'heure ne semblait plus être là. S'était une autre femme qui voyait le jour. Pour combien de temps ? Allez savoir. Se léchant les lèvres, elle regardait en direction du petit gras qui commençait à presque à avoir peur.
" ... A ton tour mon gros... Tu me veux ? ... Tu vas m'avoir..."
Regardant en coin la petite bleue, elle demandait son avis. Après tout, pas question de ne pas lui laisser de quoi s'amuser.
" Tu.. viens jouer avec moi ?"
Elle se faisait presque douce, mais jusqu'à quand va durer cet état de semi-contrôle ?
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Jeu 31 Juil - 3:50
Morale en Kit
Feat. ▽ Mina Yataru
Un déclic. Bonnie était bien loin des considérations de sa comparse, placée où elle était elle ne pouvait voir que son dos à moins que la demoiselle ne se retourne vers elle. Pourtant la jeune ange, sans qu’elle ne puisse l’expliquer, sentit un changement nouveau s’opérer chez celle-ci. Peut-être était-ce à cause sa posture, ou tout simplement de l’aura qui émanait à présent de la femme mais elle eut le sentiment que cette dernière avait retrouvé une flamme de passion. La passion de la colère. Celle qui déchire tout sur son passage et enivre vos sens pour les désinhiber, vous faisant parfois faire des choses que vous n’oseriez même pas tenter dans vos rêves en temps normal. Des choses que vous regretterez une fois votre esprit apaisé et votre raison retrouvée. Si Bonnie avait eut un semblant de conscience ou d’emprise sur la réalité peut-être serait-elle intervenue à ce moment là. Peut-être aurait-elle prononcé les bons mots pour calmer son alliée du moment. Malheureusement, le destin était joueur et il semblait avoir un sens de l’humour particulier. Bonnie avait beau être d’un grand esprit et être peu réceptive aux sentiments passionnels qui engendraient la violence en temps général, elle n’en était pas pour autant une bonne samaritaine. Elle avait une conception de ce qui était normal altérée, pas la même morale que les autres… Elle avait pour crédo de laisser les gens faire ce qu’ils pensaient être le mieux pour eux. La femme avait l’air d’avoir besoin de se défouler un bon coup et elle ne l’en empêcherait pas. Qui plus est Bonnie n’avait aucune certitude quant à la réalité de son ce que lui disait son instinct. Quel aurait été l’intérêt d’intervenir avant la tempête si au final il n’y avait aucune tempête ? L’ancienne gardienne jeta un regard furtif sur leurs opposants, ils avaient beaux être trois elle savait qu’elles auraient l’avantage, les deux hommes de mains étaient lambda et leur employeur avait déjà du mal à lever le bras sans être essoufflé.... Dans tout les cas la situation n’était pas trop risquée, juste… Barbante.
La bleue aperçue la main de sa voisine se serrer autour de la garde de la manchette, confirmant ses doutes quant à son état. Sans se retourner elle hoche la tête pour lui signifier qu’elle concède à la demande de Bonnie et va se charger des deux lourdauds. Ces derniers continuant à se rapprocher tout en ricanant. Faisant hausser un sourcil à Bonnie. Elle s’était toujours demandée d’où venait ce sentiment de supériorité que les hommes ressentaient face aux femmes… Les paroles de l’émeraude la firent doucement tressauter. L’ange ne s’était vraiment pas trompé quand elle avait pensé la femme en colère. Cependant, elle semblait tout de même garder un certain contrôle puisque son ton se fit plus doux alors qu’elle se tournait vers Bonnie pour lui dire qu’elle s’exécuterait avec plaisir.
L’ancienne gardienne d’Impel Down lui fit un signe pour l’inviter à se lancer comme seule réponse, inclinant légèrement la tête alors qu’elle balayait l’air de sa main ouverte vers la direction de leurs adversaires. Elle observa ensuite sa comparse avancer avec de plus en plus d’assurance vers les deux gorilles. Sa première attaque fut soldée par un échec, la jeune femme étant projetée un peu plus loin. Le corps de Bonnie se tendit un instant alors qu’elle faisait un pas en avant son regard voyageant de la jeune femme à terre aux gardes du corps, prête à intervenir si la dite jeune femme ne se relevait pas. Fort heureusement elle sortie de son état groggy en essuyant le sang qui avait coulé de sa bouche. Quelque chose changea dans son regard, la rendant presque… animale ? Bonnie observa les pupille de l’inconnue se dilater. Prenait-elle du plaisir à voir le sang couler ? C’était un sentiment qu’elle ne comprenait pas.
À ce moment, l’ange sut que la situation allait changer du tout au tout, les gorilles allaitent passer un très mauvais moment. Cependant restant fidèle, elle décida de ne pas intervenir, pas quand le premier homme se fit trancher la jambe, ni quand le second reçut une série de coups acharnés. Elle se contenta d’orienter son parapluie afin d’éviter quelque petites éclaboussure de sang qui parvinrent jusqu’à elle. Finalement, l’homme s’écroula au sol laissant la femme victorieuse mais dans un sale état. Pour l’esprit distingué de Bonnie qui préférait les attaques sophistiquées et réfléchies, reposant sur une stratégie imparable, la scène qui s’était déroulée devant elle ressemblait plus à un mini carnage désordonné qu’autre chose… Lançant un regard vide aux hommes au sol, elle se reprit. Il était insultant pour sa camarade de reléguer cela au rang de carnage, après tout les victimes étaient toujours en vie, ce n’était juste pas… vraiment fait en douceur. Du moins selon elle. Elle essuya tout de même son parapluie des quelques goutes de sang qui l’avaient touchée avec un air détaché, elle avait vu pire que deux gars se faisant lacéré ci et là par une femme entrée dans une colère sanguinaire.
Pendant ce temps, l’émeraude s’était dirigée vers le gros lard qui servait de patron aux deux gorilles. Elle se tourna tout de même vers elle pour lui demander avec douceur si elle souhaitait participer. L’homme les regardait avec panique, suintant de sueur par chacun de ses pores et agitant ses mains dans une veine tentative d’apaisement…
▬ A… Attendez ! Je suis sûre qu’on peut s’arranger… J’ai de l’argent…
La fille aux cheveux bleus cessa d’écouter, elle avait mieux à faire que d’entendre les suppliques d’un sombre idiot qui pensait que l’argent réglerait le moindre de ses problèmes, préférant fixer un papillon qui passait dans le coin.
▬ Danaus plexippus.
L’homme se tut regardant Bonnie avec un air perplexe… Cette dernière soupira, tendant la main pour tenter d’attirer l’insecte mais il se contenta de fuir face au mouvement.
▬ Aussi connut sous le nom de Monarque… Ce qui veut dire qu’un pauvre papillon a plus de prestance que vous qui ne pouvez même pas prétendre à son titre... Dites-moi, qu’est-ce que votre argent peut m’offrir ? Pourquoi irais-je voir un misérable dans votre genre alors que je peux trouver des centaines de papillons au delà de cette île ? Vous n’êtes rien. Et moi, j’ai besoin de tout.
L’homme resta coi devant l’affirmation de Bonnie, peu habituer à ce qu’on lui dise ce genre de chose. Elle se dirigea vers lui, s’approchant suffisamment pour sentir son haleine fétide, lui faisant froncer le nez. Il l’observa tout en tremblant de colère et de peur mêlée. Elle fit mine de continuer à avancer pour le dépasser et ainsi sortir de la rue mais il ne bougea pas d’un iota. L’ange arrêta son mouvement à hauteur du gros porc et se tourna ensuite vers la femme.
▬ Regarde le… Couper ses hommes était peut-être un brin amusant mais celui-là tomberait pour une simple éraflure.
L’homme rouge de colère abatis soudainement son gros poing sur Bonnie. Par réflexe, la jeune femme mit son parapluie entre eux, l’utilisant comme bouclier avant de sauter un peu plus loin en claquant de la langue. L’objet s’était briser, coupant les doigts boudinés que leur possesseur ramena contre son torse en poussant un grognement de douleur surfait par rapport à la blessure somme toute légère qu’il avait reçut. Elle haussa les épaules à avec une désinvolture qui renvoya seulement un étrange sentiment puisque son regard lui ne reflétait aucune émotion, blasé.
▬ Fais ce que tu penses être le mieux, personnellement je préfère te regarder faire…
Tout en disant cela, elle s'adossa le long d'un mur. Tout dans son attitude reflétait le désintérêt total qu'elle éprouvait pour cet homme et ce qui pouvait bien lui arriver. Elle fixa cependant l'émeraude avec attention, attendant sa réaction, tentant de sonder son esprit pour savoir d'où venait cette douce colère qui l'animait. Comprendre la nature humaine et l'observer se déchaîner, c'était hautement plus intéressant.
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La colère, la haine, la tristesse et la violence forment un formidable coktail. Plus le temps passe, plus la demoiselle change. Elle ne s'en rend pas compte, mais déjà, son air semble totalement différent. Absorbée par son envie de vengeance, la belle n'est plus une innocente qui se défendait en cas extrême. Bien au contraire, actuellement, elle semble être un petit ange désormais corrompu. Elle ne ressemble plus à la petite fille d'antan qui avaut peur des hommes. Non... Sa rage explose petit à petit, la possédant. Pense-t-elle à sa soeur ? Imagine-t-elle ce qu'elle se dit là haut ? Peut-être... Qui sait. Sans doute, car si on regarde bien, malgré son air dément, elle a les yeux humides. Elle se retourne vers sa nouvelle proie qui ose l'ouvrir. Mais que fait le petit ange ? Attendant sa participation, elle se tait et écoute les dires du petit homme gras impuissant. Il prétend avoir de l'argent ? Pour quoi faire se dit la verte ? Est-ce que ses millions pourront ramener sa soeur ? Même la mort contre une vie ne marcherait pas. Ainsi donc, c'est en réalisant cela qu'elle explose encore plus de colère intérieurement. Son air est dur, froid et sans appel. Elle en veut à cet homme comme s'il allait payer pour tout les autres. Et c'est le cas.
Mais avant que le grand show ait lieu, voilà que la petit miss avance. Ses affirmations, ses actions font qu'elle a intrigué l'homme riche. Il semble ne pas croire au fait qu'une personne affirme tout vouloir sans rien désirer de lui. Le refus... Une notion que les riches n'ont pas. Pitoyable. Observant en spectatrice encore calme, la belle sent ses yeux se gorger d'eau salée. Pourquoi est-ce que la verte a envie de pleurer ? Les papillons ? ... La chasse aux papillons, une vraie partie de plaisir. Dommage que le premier maître qu'elles avaient eu avant d'être esclave à vendre n'était pas du genre à accepter ce genre d'amusements. Silencieusement, elle se tait en observant la scène. L'homme lève la main sur le petit ange, mais celui-ci réplique. Ni une ni deux, elle se trouve hors de danger, tandis que le petit gros se retrouve avec des bobos. Tant mieux pour lui. C'est donc au tour de Mina d'agir. Ce qui est juste ? ... Soit.
Avançant avec des pas lents et réguliers, elle observe cet homme qui respire l'argent. Il se morfond sur sa blessure de pacotille, mais il se redresse malgré tout. Tentant de stopper la verte, il arrive à la toucher. Il la frappe en pensant que ses coups finiront bien par la mettre K.O. Mais, il a beau secouer sa tête, tirer ses cheveux, gratifier son visage de quelques coups... Ils ne sont rien face à sa nouvelle volonté. Alors que le gros gras demande pourquoi elles ne veulent pas se plier face à tant de richesses qui donne " le pouvoir ", c'est finalement quelques mots qui sortent d'entre les lèvres de la verte.
" Car c'est ce pouvoir qui a détruit ma vie... "
Le regard de la demoiselle est unique. Un mélange de colère extrême et de tristesse équivalent. Ses yeux bien que déterminés laissent des larmes couler le long de ses joues. Armée de sa machette, elle donne un coup dans le bras de l'homme qui d'ailleurs, se recule immédiatement face à la douleur. La suite... Elle ne mérite pas d'être dite. Dans un moment de folie et de barbarie venant du coeur, la verte plonge dans des ténébres qu'elle n'osait pas approcher autrefois. Mais cette fois, laissant son désespoir éclater, c'est un visage enragé aux teintes malheureuses qui voit le jour. Une fois son oeuvre terminée, la boucherie humaine finie, elle semble comme redevenir la fille candide qu'elle est de base. Admirant son acte, elle se contente de tomber à genoux en pleurant à chaudes larmes.
" Mais même comme ça... Elle ne reviendra pas..."
Se rendant compte encore une fois de l'évidence, elle laisse éclater son malheur, donnant quelques coups de machette dans ce qui reste de l'homme. Elle aimerait détruire ce monde. Recréer son ydille parfaite. Pouvoir remonter le temps ou le contrôler. Simplement, sortir de ce cauchemar. Sa vive voix retentissant dans le lieu, après un moment à déverser son venin, elle se calme petit à petit. Jamais elle n'avait montré un côté humain comme celui-ci. Depuis la mort de sa seule famille, elle encaisse, met de côté. Mais aujourd'hui, elle a évacuée et se rend compte qu'on se sent bien uniquement quand on tape. Se pourrait-il que...
* Encore...*
Reniflant pour éviter que son nez coule, elle se redresse, ou du moins essaye. Elle fuit le regard de l'ange de verre. Elle ne veux pas être jugée. Bien que petit à petit, ce regard commence à se dissiper. La belle change, elle a fait un choix. Succomber à cette voix qui lui susurre de lâcher prise. La folie l'appelle et elle est prête à sombrer.
« Il existe deux leviers pour faire bouger un homme, la peur et l’intérêt personnel. » « C’est le succès qui fait les grands hommes. » [i]«Ce que je cherche avant tout, c’est la grandeur : ce qui est grand est toujours beau.[/i] »
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Dim 3 Aoû - 19:41
Observe mais ne juge pas
Feat. ▽ Mina Yataru
La nature humaine était une chose bien étrange, insignifiante, mais se pensant d’une grandeur inégalée, cruelle, tout en se ventant d’être source de justice. Bonnie avait vu cette soi-disant justice lorsqu’elle travaillait en tant que Marine. Une justice en papier prête à s’effriter dès la première vague. Se cachant derrière une image de bon samaritain pour justifier leurs actions, le Gouvernement n’étaient ni plus ni moins qu’un amas d’hommes égoïstes, assis sur leur trône en papier mâché et couronnés de tiare en carton. Ridicule. Au final l’être humain est une créature égocentrique, soumise aux passions, se débâtant pour garder un semblant d’ordre. Pourtant, Bonnie aimait les humains, aussi misérables peuvent-ils être. Se considérant comme l’observatrice du monde, l’ange appréciait les regarder, comprendre leur comportement si complexe, appréhender leurs actions. Elle voulait leur montrer une nouvelle voie, celle de la liberté, non pas un monde mené par une fausse justice qui sert les plus puissants, mais un monde sans frontières. C’était utopiste certes. Jamais un monde parfait ne pourrait exister, elle le savait, mais elle pouvait au moins aider celui-ci à se reconstruire, tomber les masques et montrer le vrai visage des rois à leurs sujets. Les libérer de ces idées préformées, leur faire croire à des choses qui n’existent pas, leur montrer l’invisible, transformer la boue en or. Tout cela n’était qu’une question de conviction après tout. Le monde actuel n’était plus un idéal, il suffisait d’en créer un autre et pour cela, elle se devait de briser les chaînes que ceux qui détenaient les rênes avaient posé aux pieds de l’humanité.
L’homme qui se trouvait devant elles à ce moment était l’exemple parfait de la dégénérescence de la société actuelle. Et l’émeraude à ses côtés semblait en être l’une des victimes.
Bonnie pouvait sentir la rage de la femme à ses côtés, elle émanait de chacun de ses gestes. L’ange lui avait offert une porte de sortie en lui disant de faire ce qu’elle voulait, elle aurait pu choisir de l’épargner, de suivre l’avis de la bleue et de décider qu’il n’en valait pas la peine. Mais déjà la jeune femme avance vers sa future victime. Bonnie ne l’arrête pas. Elle observera, comme toujours. Elle laisse la verte prendre sa liberté de ses propres mains, faire « ce qu’il y a de mieux pour elle ». La bleue regarde avec détachement la scène, l’homme tente vainement de se débattre, cependant son adversaire semble portée par une énergie nouvelle et aucun de ses coups ne semble la blesser. Il finit par leur demander pourquoi elles ne veulent pas de son argent, l’ange ne répond pas elle l’a déjà fait, mais l’émeraude assure que le pouvoir a détruit sa vie. À ce moment, les iris bleus se perdent dans ceux dorés de cette dernière, y décelant toute la souffrance de la femme. Bonnie ferma les yeux quand des larmes commencèrent à couler sur les joues de sa vis-à-vis, comme si elle voulait préserver la dignité de l’inconnue par ce geste. Certaines larmes ne doivent pas être vues. Elle ne les rouvrit pas ensuite, pas même en entendant le bruit de la chaire déchirée par le métal et du sang qui gicle. Elle gardera l’image pure de la jeune femme désespérée qu’elle a vue dans la ruelle avant qu’elles ne soient dérangées par le gros lard et se gardent.
Le silence se fait, seulement entrecoupé de sanglots, elle ouvrit finalement ses paupières. Le spectacle qui l’accueillit était loin d’être ragoutant. Le visage de Bonnie n’exprimait aucune émotion, mais son teint se fit plus blafard. L’émeraude susurra quelques mots qui piquèrent la curiosité de Bonnie. Qui ne reviendra pas ? Face à cette évidence qui semblait la déchirer la femme recommença à donner des coups de machettes dans le corps de l’homme tout en hurlant sur lui. L’ange jeta alors un regard alarmé sur les côtés de la rue avant de pousser un soupir soulager. Il n’y avait personne en vue. Cependant, les cris de la jeune femme risquaient fort d’alerter les locaux de leur présence et il valait mieux que personne ne les voie dans une pareille situation. Heureusement au moment où elle allait intervenir pour arrêter sa comparse, cette dernière se calma, se levant tout en reniflant. La verte semblait éviter son regard. Un léger sourire vint fleurir sur les lèvres de l’ange qui retrouvait là l’image qu’elle avait eu un peu plus tôt. Celle d’une enfant perdue. Certes la femme venait d’ouvrir le verrou d’une porte qu’elle ne pourrait jamais repasser en sens inverse, cependant elle n’avait pas totalement changé pour l’instant aux yeux de la bleue.
Bonnie se redressa et s’approcha avec douceur de la verte, sortant avec délicatesse un mouchoir de sa poche pour ne pas l’effrayer. Elle tendit ensuite le bras vers l’émeraude et essuya doucement le sang qui l’avait éclaboussé ou qui coulait de ses propres blessures. Le regard morne. Semblant n’accorder aucune attention aux actes plutôt barbares que l’inconnue venait pourtant de commettre. Elle observa avec attention les coupures semblant les plus graves qui ornaient le corps abîmé de la femme pour vérifier qu’il n’y avait aucun risque d’infection.
▬ Tout à l’air en ordre, comment te sens-tu ?
Ses paroles monotones ne portaient là encore aucun jugement, même s’il n’y avait pas non plus d’empathie particulière dedans, comme si elle s’adressait à un mannequin, mais Bonnie parlait toujours ainsi. Elle n’avait pas l’intention de se forcer à agir avec trop de gentillesses vues la situation, elle avait la conviction que l’inconnue lui aurait accordé moins de confiance si elle s’était sentie inutilement surprotégée et choyé à ce moment précis.
Ayant finit sa besogne, elle se tourna vers les trois corps présents dans la ruelle. Par chance il n’y avait toujours personne dans le coin, mais elle se doutait que cela n’allait pas durer. Deux solutions s’offraient à elles. Soit elles fuyaient au plus vite, personne ne pourrait témoigner qu’il s’agissait de leur forfait, ou plutôt du forfait de l’émeraude. Cependant, il y avait le risque que quelqu’un fasse le rapprochement avec ce qu’il s’était passé un peu plutôt devant le bar… Qui plus est même si Bonnie n’avait pas pris part au combat, elle n’avait pas agi pour empêcher la boucherie que ce dernier avait entraînée. Elles pouvaient aussi cacher les corps. Mais… Elle observa sa camarade blessée un instant, réfléchissant ardemment. Vu la stature de l’homme le déplacer ne serait pas une mince affaire, surtout vu son état. Elle grimaça puis poussa un long soupir.
▬ Il vaut mieux partir vite d’ici, à moins que tu ne te sentes de porter celui-là… Les habitants risquent de chercher les coupables s’il était aussi riche qu’il le disait, on a plutôt intérêt à ne pas être reliées à ça.
Elle observa l’inconnue attendant d’avoir son avis. Se rendant soudain compte qu’elle ne connaissait rien, pas même le nom, de cette dernière l’ange se dit qu’il serait peut-être temps de faire plus ample connaissance. Peut-être pourraient-elles faire plus ample connaissance autour d’un verre, tout en se cachant ?
▬ Tu m’as l’air d’avoir besoin d’un bon remontant… Bonnie, au fait.
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C'est terminé. L'homme n'est plus rien. Il est désormais un tas de steak haché. Une victime d'une justice juste selon la miss. Celle-ci tente de cacher ce qu'elle a fait, mais ce corps est la preuve qu'elle a craquée dans sa vie. Elle a goûté au sang, elle c'est salit les mains, elle a succombé à cette petite voix au timbre si violent. La violence, la tristesse et la haine dans laquelle elle a été bercée l'a forcé à faire cela car justement c'est juste. Elle redevient plus ou moins sereine. Tentant d'oublier, mais en vain. Après tout, l'odeur de sang, ce cadavre derrière et surtout les blessures sur son corps sont des preuves comme quoi elle est passée de l'autre côté de la barrière. C'est " mal " et pourtant, elle ne peux pas nier que malgré son mal aise actuel, elle ne trouve pas que cela ne fait pas du bien. Bien au contraire même.
Silencieusement, reniflant quelque peu, voilà qu'un contact doux se fait ressentir. Revenant sur terre, la verte regarde la petite demoiselle qui semble presque la soigner. Nettoyant sa peau de porcelaine, elle ne comprends pas pourquoi elle agis de la sorte. Elle a assistée à un véritable massacre et elle ne semble pas prendre peur ? Qui est-elle pour réagir ainsi ? Est-elle malade dans sa tête ? Ou habituée ? Quoi qu'il en soit, elle la laisse faire n'ayant pas la force de la repousser. De toute façon, elle avait un air de fille qui n'abandonne pas tant qu'elle n'a pas réussis. L'écoutant donc, la demoiselle réfléchit à ses mots. Que dire pour être franche et bien imager la chose qu'elle puisse comprendre ?
" ... Vide.."
Vide, c'est le mot. Depuis la mort de sa soeur, depuis cette annonce, elle se sent incompléte et il y a quelques secondes, elle se sentait... entière. Pourquoi ? Comment ? La demoiselle se comprends et ne se comprends pas à la fois. Sans rien dire donc, la demoiselle écoute son petit ange du jour, puis elle est d'accord avec elle. Il faut partir. Pas parce qu'on risque des représailles, mais parce ce n'est plus un lieu où il faut être. Ainsi donc, la verte ne répond pas à sa seconde tirade. Elle se contente de marcher en dehors de la ruelle. Malgré son état, c'est flagrant qu'elle c'est battue. Se retournant un poil vers la miss, celle-ci hausse un sourcil. Bonnie ? Voilà un nom original.
" Mina... Mina Yataru.."
Cela peut sembler froid comme introduction, mais d'un autre côté, elle est comme elle est. Un poil dépressive, donc il serait illogique qu'elle la câline et la traite comme une meilleur amie. Un remontant dit-elle ? Pourquoi pas, de toute façon, qu'est-ce qu'elle a à perdre ?
" ... Oui.. Même si malgré tout... Cela ne changera rien à mes soucis.. "
La mort est une chose qu'on ne répare pas. Au pire, on pourrait la faire revivre via des membres mécaniques. Mais un cyborg n'est pas la soeur qu'elle a eu. Elle ne l'accepterais pas, même si cela était pour lui rendre le sourire. Se dirigeant vers un lieu qui semble tranquille et malfamé soit-dit en passant, elle surveille à ce que la miss suive derrière. Que fait-elle ici ? Qui est-elle ? Et ses ailes.... oh ?
" Qu'es-tu au juste ? ... Pourquoi ne pas avoir peur ?... Pourquoi tu sembles gentille ? Tu as pitié c'est ça ? "
Pour une raison qu'elle ignore, elle se met en colère doucement. Elle se rattrape en effaçant ce regard menaçant, mais le mal est déjà fait. Se mordillant la lèvre, la miss se fou d'être ou non dans un lieu peu adapté pour leur personne. Commandant un alcool fort, regardant son verre, la verte demande l'air pensif.
" ... As tu déjà eu mal au point d'en vouloir à la terre entière ? Ressentir une chaleur brûlante en toi qui ne demande qu'à exploser ?"
Je me fiche du brouhaha dehors qui semble signaler que le corps a déjà été trouvé.
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Mer 27 Aoû - 1:15
Pitié et intérêt vont de paire
Feat. ▽ Mina Yataru
Vide... L'ange leva les yeux vers ceux de la jeune femme qu'elle venait de soigner sommairement, ses iris bleutés perçant les orbes dorés leur faisant face sans merci. Elle ne dit rien se contentant de hocher la tête. Voilà un mot avec lequel elle savait traiter.
La jeune femme commence à marcher pour vraisemblablement sortir de la rue dans laquelle elles se trouvaient actuellement. Elle ne prononce pas le moindre mot, mais Bonnie comprend le signal, elle choisit l'option de la fuite. Sans doute la plus sécurisée, les habitants de l'île avaient miraculeusement épargné cette partie de la ville jusqu'à présent mais leur chance ne pouvait pas perdurer indéfiniment, quand bien même la verte avait fait preuve d'une force incroyable pendant son combat – force que Bonnie attribuait à son désespoir -, vu leur stature respective elles n'auraient très certainement pas le temps de déplacer ce qu'il restait du corps sans être vue. La bleue darda un dernier regard polaire sur ce dernier, ce n'était pas très ragoutant à regarder, même si elle avait vu pire. Pendant un court instant, pas plus long qu'un dixième de seconde, elle ressentit une légère lourdeur sur son cœur et se demanda si elle avait bien fait de ne pas intervenir. Pas qu'elle ait des états d'âme vis-à-vis du porc qui gisait à présent sur le sol, mais elle avait peur que cela n'entraîne des complications à l'avenir... La voix de sa comparse la ramena à la réalité, heureusement qu'elle avait cru bon de se présenter deux fois, car l'ange n'avait pas entendu la première partie de sa phrase. Mina Yataru donc. Elle avait enfin un nom à mettre sur son visage. Les présentations s'étaient faites sans effusion, tant d'un côté que de l'autre, mais Bonnie n'en avait cure, après tout, elle n'était pas vraiment conditionnée pour donner dans le social. Peu lui importait que cela soit binaire, au final, elles connaissaient chacune le nom de l'autre, les autres informations étaient pour elle superflues, du moins pour le moment – car elle comptait bien comprendre la cause de ce carnage, sa curiosité piquée à vif -. Observant une dernière fois la chose difforme allongée sur le sol, elle haussa les épaules puis suivit Mina hors de la ruelle, il était trop tard pour regretter après tout...
Elles arrivèrent finalement dans un bar un peu délabré d'un cartier que Bonnie identifia sans mal comme étant très certainement le moins fréquentable Whiskey Peak. Autour d'elles, les gens les regardaient suspicieusement. De toute évidence, elles étaient dans un lieu où la méfiance était reine. Ses iris ciel transpercèrent un homme qui les dévisageait avec un air mauvais, il se racla la gorge face au regard glacial avant de détourner les yeux. Un autre se contentait de détailler les blessures de sa compagne du jour, remontant vers leur visage avant de se détourner. Si jamais les autorités venaient ici pour chercher le responsable du massacre de la ruelle, il serait le premier à les dénoncer, aucun doute là-dessus. L'ange se tendit légèrement, à choisir, elle aurait préféré un autre lieu...
Mina reprit la parole lui posant toute sorte de questions. Bonnie lève un sourcil dans une moue indéchiffrable. Elle resta muette un moment avant de finalement prendre la parole.
▬ Je suis un ange, du moins c'est comme ça que les terrestre nous appelle, là d'où je viens nous ne nous donnons pas vraiment de nom...
Ne pas avoir peur ? Elle avait assisté à des horreurs inimaginables au sein d'Impel Down, l'émeraude ne savait visiblement pas ce qu'était la vraie peur. Celle qui vous prend aux tripes et vous laisse pantelant, les jambes tremblantes, comme un bébé daim placé juste en face de la gâchette du chasseur. La bleue n'était pas du genre à avoir peur, loin de là, peu de choses l'atteignaient, mais même elle avait tremblé devant certaine torture administrée aux détenus de cette prison, et dieu sait qu'elle n'éprouvait aucune sympathie pour ces pirates à l'époque. Elle avait ressentit son cœur s'arrêter de battre le jour où elle avait aperçu Albrecht Madman dans un couloir, chaque partie de son corps se geler jusqu'à la moelle lorsqu'il avait posé ses yeux sur elle... Alors non ce n'était pas une petite crise de folie meurtrière qui allait l'effrayer, ça non. Elle se contenta de répondre évasivement, agitant la main avec lenteur comme pour chasser la question désuète loin d'elle.
▬ J'ai vu pire... Ne te méprends pas, je ne fais pas ça par gentillesse, pas entièrement, même son, j'ai de l'intérêt pour toi... Lorsque je t'ai vu dans cette ruelle, j'ai ressenti une sorte de... Sympathie pour toi. Je suppose qu'il y a un peu de pitié dans tout cela oui...
Elle pinça les lèvres, ne sachant pas trop si cela allait mettre en colère la jeune femme. Personne n'aimerait être confronté à la pitié des autres. Aussi ajouta-t-elle dans un murmure.
▬ Tu m'as rappelé ce que j'éta... Non peut-être même ce que je suis toujours.
Mina commanda un alcool fort, Bonnie quant à elle dû faire des pieds et des mains pour obtenir une boisson non alcoolisée, cependant rien à faire le gérant n'en démordait pas, les menaçant de les expulser si elle ne buvait rien. Avec un soupir de dépit, l'ange commanda une vodka au sirop de rose, espérant que le gout sucré de ce dernier couvrirait suffisamment celui de l'alcool. Elle avala une gorgée, appréciant le gout et l'odeur de la rose bien présents dans son verre pour son plus grand plaisir, tout en écoutant la femme en face d'elle.
▬ Oui...
Oui, elle avait déjà eu mal à ce point, une douleur insoutenable qui vous vrille l'esprit et vous rend incapable de penser à autre chose. Le jour où elle avait appris que son père de cœur était en fait celui qui avait détruit sa vie, et tous les jours qui suivirent... Pas une seulement minute, pas un seul instant sans pouvoir arrêter d'y penser. La rage qui vous prend et vous aveugle jusqu'au jour où vous comprenez que cela ne mène à rien. Jusqu'au jour où vous trouvez le courage d'ouvrir la porte qui mène vers l'après. Bonnie leva les yeux verre son vis-à-vis, la sondant. Pour elle, la porte avait été la mort de Barrow. Est-ce que la folie était celle de Mina ? Le mouvement dehors les informa que le corps avait été découvert.
▬ Pourquoi veux-tu exploser ?
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La belle est perdue intérieurement, dans sa petite tête, c'est un amas de petits morceaux de puzzle. Que faire ? Que dire ? Chaque mots et actes devienne une torture pour la belle verte. Si elle devait imager son état d'esprit, elle se décrirait comme étant debout, dans un tunnel blanc en face d'une porte noire, sa seule issue. Que faut-il qu'elle fasse ? Qu'elle saisisse la poignée, ouvrir la porte et passer au travers ? Ou passer son chemin et trouver une autre réponse. Elle ne sais plus où donner de la tête. Qu'importe l'alcool ingéré, elle n'est plus la même depuis cette mort. Elle n'est qu'une moitié d'elle-même et la partie manquante devient un vide qui se comble par un sentiment de haine, de rage et de colère à l'état brut. Voilà ce qu'elle est la petite émeraude. Une fille brisée qui ne veut pas flancher, mais qui pour cela doit faire des choix drastiques. Prenant son verre, elle ne fait pas attention à la petite miss qui tente de commander quelque chose de plus saint pour son petit corps de jeune fille. Autrefois, elle aurait été amusée d'une telle innocence, mais là, elle n'arrive plus à sourire comme avant. Bien au contraire, tout ce qui est joyeux et qui lui rappel sa soeur la rend malade. Le bonheur... Qu'est-ce que c'est ? Sourire ? Est-ce qu'on peut apprendre à sourire, aimer, profiter de la vie ? Non...
Ainsi donc, la miss se désigne comme un " ange ", ou plutôt, elle dit qu'on la décrit comme tel à cause de ses attributs ailés ? Intéressant, surtout avec son air qui ajoute du réalisme à cette comparaison logique. La verte hausse un sourcil en la regardant en coin. Elle ne s'en fiche pas, mais feinte l'indifférence. Cette miss aux ailes d'ange dégage quelque chose qui l'attendris et l'énerve à la fois. Sans doute ce côté innocent qui lui rappel sa soeur. Elle se détend car penser à sa soeur lui fait toujours cet effet en premier lieu, puis dans un second temps, elle s'énerve, car elle se souvient qu'elle est morte à cause de ce monde. Se mordant la lèvre, elle ne dit rien, se retenant de briser son verre dans un excès de rage injustifié aux yeux du monde, mais largement mérité à ses propres yeux. Si cela ne tenais qu'à elle, elle verrait ce monde à feu et à sang juste pour payer le sacrilège qu'elle a subit. La suite des dires de l'ange n'arrange en rien son état d'âme. Bien au contraire, elle dit ne pas avoir peur. Mina ne cherche pas à être craint dans l'immédiat, mais malgré tout, sembler si indifférent, c'est troublant. De la pitié ? Ce mot ne donne lieu qu'à une seule réponse froide et amer de la part de la fille aux cheveux d'émeraudes.
" Garde ta pitié... Je n'en veux pas..."
Quoi de plus normal que répondre cela quand on a une estime de soit assez haute ? Ne la rejetant pas pour autant, elle se contente de siroter son verre. Seul son murmure fait ouvrir un bref instant les yeux à Mina. Que veut-elle dire par là ? Est-ce vraiment sincère ce qu'elle dit ? Ou bien est-ce encore une technique pour attirer sa pitié ? Non... Elle le refuse d'avoir pitié et de faire pitié. Mais durant un instant, elle l'a ressentit, cette compréhension qu'elle prétends avoir. Il est bien là, réel... D'ailleurs, sa réponse positive quant à son sentiment de " vide ", là encore c'est quelque chose qu'elle juge sincère. Ainsi donc, elles se comprennent ? Mina ne veux pas céder, même si elle est déjà reconnaissant envers cette miss, elle ne peux pas se montrer douce. Ce serait contre ses principes de base. Vient enfin la question fatidique. Le pourquoi du comment. Ne disant rien pendant un petit moment, la verte réfléchis à quoi dire, puis au final, elle prends une grande respiration. Baissant la tête, elle se noie la vue dans son verre d'alcool à moitié vide.
" ... Il y a longtemps de cela... nous avons été kidnappés moi et une personne chère. Nous sommes devenu des esclaves. Traités comme des chiennes, des bonnes à rien, des putains, nous avions perdu notre liberté, notre raison d'être, mais malgré tout, mon lien avec cette personne m'empêchait de sombrer. Jusqu'à ce que ces gens nous séparent. Sans scrupules, ils nous changeaient de ' camp '. Depuis ce jour, je ne l'ai plus revue. De mon côté, j'ai subis plus violemment leurs traitements, jusqu'à ce que je trouve la force de me libérer. Et suite à cela, je suis partit à la recherche de cette personne, mais tout ce que j'ai trouvé à cette date... c'est une information comme quoi elle ... elle est morte, tuée lors d'une tentative de libération par deux personnes que je ne connais pas clairement. Ils ont échoués pour la sauver et ... elle me manque..."
Se taisant en manquant de tomber en sanglot, la verte se mord la lèvre et vide son verre avant de le reposer violemment au point de le briser. Le barman n'aime pas cet acte, mais à peine eut-il le temps de l'ouvrir que la demoiselle lève son regard avec une nouvelle expression. Le genre qui vous dit " parle encore et je te tue ". Ainsi donc, un long silence nait au milieu de cette pièce se fait entendre, mais heureusement, il est brisé par un murmure dévoilant une information évidente.
" Cette personne était ma... soeur jumelle..."
Alors qu'elles discutaient plus ou moins, voilà que des gens débarquent dans la taverne. Iils ont découvert le corps et qui sont les bonne poires ? Nous... Ils veulent nous " arrêter " ? Cela signifie emprisonner, qui dit emprisonner dit perte de liberté et qui dit perte de liberté dit esclavagisme indirectement. Cette logique fait qu'intérieurement, la verte explose. Non, ils ne nous arrêterons pas, ou du moins, au moins la verte. Se mordant la lèvre au sang, alors que ces personnes disent oeuvrer pour la justice, Mina se lève d'un bond pour alors parler toujours les yeux vers le sol.
" Quelle justice ? Celle d'agir pour le compte des riches qui brisent des vie grâce à l'argent ? Vous n'êtes que des pourritures corrompues et il n'est pas question qu'un de vous pose une main sur moi... et elle..."
Alors qu'un officier s'était approché en tentant de la jouer fine, je déclare carrément la guerre à cette troupe de chieurs en lui coupant net un bras qu'il tendait vers moi pour m'attraper. La machette n'a fait qu'un coup et déjà des cris se font entendre en plus du sang qui coule sur le sol. Cette fois, il n'est pas question de fuir. Ces personnes vont mourir si elles s'interposent ou ne nous laisse pas en paix. Dans ma tête, je pose doucement la main sur cette poignée de porte, m'apprêtant à ouvrir ce passage menant à une zone de non retour. La folie m'appelle, mais au milieu de la folie, il y a une raison.
« Il existe deux leviers pour faire bouger un homme, la peur et l’intérêt personnel. » « C’est le succès qui fait les grands hommes. » [i]«Ce que je cherche avant tout, c’est la grandeur : ce qui est grand est toujours beau.[/i] »