Terre en vue ! Armageddon Town est un nom prometteur. Je ne sais pas ce que je vais y voir mais j’espère bien m’amuser. Il s’agit de ma première mission pour la marine. Je ne suis qu’un simple lieutenant parmi tant d’autre. L’uniforme blanc agrémenté de la typique mouette me colle à la peau comme à chacun de mes collègues. Je ne l’aime pas, il est tellement impersonnel. Dans un élan de spontanéité, je vérifie que mes supérieurs ne m’ont pas à l’oeil et j’arrache les manches pour plus d’aisances. Mes breloques en tout genre sont quant à elle toujours bien présente. Je refuse de m’en séparer et ma casquette, que j’ai soigneusement disposée à l’envers, maintient mes cheveux sauvages dans une coiffure plus ou moins maitrisée. Comme à mon habitude, mon oeil droit est couvert cache typique des pirates mais pourtant significatif de ma personne. Sans plus attendre, nous posons pied à terre par escadrons. Parfaitement aligné comme nous l’impose le règlement, nous sommes au garde à vous. Pourquoi je me plie à ces rituels idiots ? Et bien tout simplement pour pouvoir me balader en ville plus rapidement. Déjà, le capitaine du navire nous explique les détails de la mission. Je réprime un bâillement qui, malheureusement, est plus fort que moi. Lui ne semble pas m’avoir remarqué mais le second ne manque pas de me rappeler à l’ordre d’un signe de tête parlant. Me reprenant légèrement, je finis par porter attention aux consignes ne témoignant tout de même pas un grand enthousiasme.

« Un éminent commandant révolutionnaire a élu domicile sur cette île. Il n’est pas encore réellement dangereux mais il semble avoir pris du galon durant les dernières années et a augmenté récemment son activité. Le gouvernement ne peut plus se permettre de l’ignorer. Votre but n’est pas de le capturer mais de déterminer l’emplacement exact de leur base. » Et un lourd bruit sourd retentit sur le quai. C’est un soldat qui a laissé tombé une caisse en usant de toute sa maladresse. Le capitaine l’ignore et se racle la gorge. D’un signe de main, il nous intime de nous lancer à l’aventure. Tous les moutons s’élance sans réfléchir la moindre seconde. Pendant quelques minutes, je suis le mouvement, à la moindre occasion, je m’éclipse, déjà que je fais tache avec mon uniforme customisé. Une opportunité se pointe. Un garçon d’à peu-pret mon âge cours devant l’escadron. Bien que nous ne le poursuivons pas, il accapare la plus grande partie des regards et finit par s’engouffrer dans une ruelle perpendiculaire, cédant le passage à la troupe. Troupe dont je ne fais d’ailleurs plus partie, tant j’ai sauté sur l’éventualité de m’écarter des pions de service envoyé en première ligne. Parfait, le reste de l’équipe ne m’a pas vu. Je laisse un long soupir s’échapper alors que je suis contre le coin du mur, appuyé discrètement dans le mouvement typique des échappées-belles.

Une question me taraude cependant l’esprit, pourquoi ce garçon fuyait ? Un révolutionnaire peut être. Ca pourrait être intéressant de le retrouver. Après tout, je n’ai rien de spécial à faire pour le moment, la mission ne va pas se faire en une après midi, j’ai donc le temps de me renseigner sur lui. A la seconde même, je contourne la ruelle qu’il a emprunté pour arriver par le versant opposé. Je remarque une échelle accolée sur le flan nord du bâtiment menant jusqu’au toit. Je l’agrippe et monte les échelons un à un pour finalement pouvoir observer la vue panoramique du point de hauteur. Sans grande surprise, j’aperçois la chevelure immaculée qui se… cache dernière une poubelle métallique ? Et bien chacun son truc ma foi. Il ne semble cependant pas m’avoir repéré. Je l’observe quelques minutes, il n’a pas l’air bien méchant, surtout effrayé et essoufflé. Je continue d’avancer dans sa direction, toujours plusieurs mettre au-dessu de sa tête, une fois arrivé à son niveau, je m’accroupis et montre le sourire le plus espiègle qui soit.

« Respire, tu vas te faire attraper. » Je saute depuis l’étage pour atterrir de manière étrangement calme sur le sol. Je n’ai aucune intention agressive dans ma posture et cela se sent. Je ne suis cependant pas un idiot non plus, mon marteau est à porté de main, mais ça il ne peut le voir. Après tout, sous sa forme original, celui-ci ne fait pas plus de dix centimètres. Je le détaille de haut en bas. Le silence est parfois plus parlant. Vu son état, il est probable qu’il se méfie de moi. Je ne garde cependant pas mes distances. Je m’approche et penche doucement la tête sur le côté détaillant son visage. Il peut voir mon uniforme sans soucis vu la distance qui nous sépare. Peut-être que la fuite sera son choix ? Ou la confrontation. Il ne m’est cependant pas forcément hostile. Alors que je m’apprêtais à lui poser la question qui me brulait les lèvres, des coups de feu retentirent à l’ouest coupant court à toute discussion.


« Suis-moi si tu veux. » et je disparais dans cette direction. Alors que je m’approche de l’endroit fatidique, je remarque au détour d’une boutique un attroupement d’homme en blanc à mouettes bleues. Oh, on dirait mon escadron… Ouais… ben du coup je vais plutôt aller de l’autre côté. Usant de tous mes talents de voleur expérimenté, mon pas est léger et je m’efface sans le moindre souci. Continuant ma route, je vois finalement la place se profiler sous mes yeux. La bataille fait rage, les révolutionnaires affrontent la marine. Je ne veux pas faire partie de cette bataille, je travaille dans l’ombre moi. Revenant sous mes pas, je décide de me diriger vers le quartier des révolutionnaires. Je serais probablement plus utile là-bas à la recherche que sur le front. Cependant, un des révolutionnaires m’aperçois et mon uniforme me trahis. Il me fonce dessus avec un sabre dans chaque main. J’esquive sans soucis, dansant entre les lames tranchantes, je ne pose même pas la main sur mon maillet, je n’en ai pas besoins, il est faible. Usant simplement de mes mains, je lui porte quelques coups stratégiques. Ils ne sont pas puissant mais rapide et vite, il s’effondre. Cependant, il pousse un cri dans son dernier moment de conscience. Cela alerte un de ses acolyte. Il porte un escargotphone sur lui. Je dois l’empêcher de me signaler de suite mais je risque d’être trop loin.

Et pendant ce temps, où est le garçon aux cheveux blancs ?

Alors que je m’élance à toute vitesse en direction de mon opposant, je me demande déjà ce que je peux faire pour l’empêcher de contacter ses acolytes. A coup sur le vais arriver trop tard. Je le vois attraper son escargophone en main et s’apprêter à appeler. Les choses s’annonce compliquée. Cependant, le jeune garçon aperçu un peu plus tôt fait une entrée fracassante. Usant de toute sa maladresse il s’effondra sur le révolutionnaire. Il ne me lâche pas du regard ayant remarqué le missionnaire qui gisant inconscient à mes pieds. M’a-t-il suivit comme je le lui ai proposé ? Je n’en sais rien mais ce personnage atypique m’intrigue de plus en plus. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il était du style bruyant. Pour la seconde foi de la demi-heure, il se mit à hurler pour une raison qui m’était inconnue. Si il continue, il va finir par signaler notre position à toute l’armée révolutionnaire. Cela n’arrangerait pas mes affaires car mon escadron rappliquerait lui aussi. Qui plus est la bataille fait déjà rage non loin d’ici. Je ne tiens pas à faire partie des pions de première ligne. N’écoutant que mon instinct, avec une bonne couche de réflexion derrière certes, je m’élance à sa poursuite. Si le blanc de cheveux voulait d’une course poursuite, il va l’avoir. Ma force ne vient cependant pas de mes talents de chasseur. Ma spécialité c’est plutôt d’effacer ma présence mais quand bien même je devrais pouvoir le rattraper si j’utilise mon marteau. Je laisse ma main se balader dans mon cou ou balance un petit pendentif à la forme d’un maillet noir gravé d’étrange motif. Je le sépare de la chaine qui le retient et le lance en l’air vers l’avant, avant de sauter à plusieurs mètres de hauteur dans un élan encore incompréhensible pour le moment.

« Kyoran ! » sous le poids de mes mots pourtant simples, le marteau se met à grandir. En seulement quelques secondes, il se fait épineux et de plus en plus imposant, des écailles commencent à le recouvrir et sa forme se modifie. Il ne cesse d’augmenter en taille et finit par faire plusieurs mètres de longueur et de haut. Sauf qu’à ce moment, il n’a plus rien du pendentif qui trônait autour de ma nuque. Un énorme dinosaure se tenait la, au milieu de la place presque désertique pour l’heure. Les civils se sont calfeutré chez eux à l’entente des coups de feu. J’atterris sur le dos d’un kentrosaure étonnement imposant. Je fais partie des rares possesseurs d’une arme ayant mangé un fruit du démon de type zoan et il s’agit d’un zoan ancien qui plus est, réputé comme faisant partie des plus rare et puissant, plus encore que les logias pourtant immatériels. Sans attendre la moindre seconde je m’élance à dos de dinosaure à sa poursuite. Vu le courage que cet individu avait montré jusqu’a présent, cela l’effrayera probablement plus que tout autre chose mais je dois bien avouer que cela m’amuse, probablement un esprit joueur mal placé pour l’heure.

« Mais arrête toi enfin. Je ne vais pas te faire de mal. » dur à croire vu ma monture certes, mais je suis sérieux pourtant. Il est effrayé et continue de courir. Je ne sais même pas si il m’écoute. Quoi qu’il en sois, je gagne rapidement du terrain sans me fatiguer. Je suis bientôt arrivé à son niveau. Heureusement que nous ne sommes pas au centre ville avec des petites ruelles, sinon Kyoran ne pourrait pas m’aider et j’aurais du courir après le garçon. Après tout, c’est lui qui m’a poussé à le poursuivre non ? Il peut toujours se retourner et m’affronter mais j’ai un doute. Je n’ai pas besoins d’être le plus fort. Je dois simplement le lui faire croire. Comme cela j’éviterais la confrontation directe et pour le moment je m’en sort pas mal. Il était maintenant à portée de mâchoire.

« Vas y Kyoran, bouffe le ! » je me force à garder mon calme le plus sérieusement qui soit. Après tout si il fuit la marine, c’est qu’il a quelque chose à se reprocher non ? Je ne sais pas comment il va réagir mais j’attends ça avec impatience alors qu’un sourire espiègle finit par percer à travers le masque sobre qui figure sur mon visage. Cependant, cette expression ne dure pas. Très vite, un sentiment d’inquiétude s’empare de tout mon être.

« STOP, PAS PAR LA ! » il ne le sait peut-être pas, mais si il continue tout droit, il tombera dans la bouche des révolutionnaires.

« Vient ici toi ! » je suis debout sur la tête de Kyoran qui dans un mouvement bestial suite à mon commandement me propulse dans la direction du fuyard. Sans toucher le sol, je l’attrape par le torse le plaquant au sol quelques mètres plus loin l’emportant. Presque directement, un coup de feu retentit. Un révolutionnaire l’avait prit pour cible et dans sa course, le garçon aux cheveux blanc fonçait dessus, comme une proie on ne peut plus facile à abattre. Me relevant le regard plus noir que jamais, je pose une vision voilée sur le tireur. Ce garçon ne porte même pas l’insigne de la marine. Rien n’indique qu’il n’est pas un civil, alors pourquoi le prendre comme cible ? Les révolutionnaires ne sont ils pas supposés se battre pour le peuple? Cela m’énerve au plus haut point. Je ne suis pas un ange non plus mais les actes irraisonnés ne sont pas pardonnable. Cette fois-ci, je n’ai pas juste à faire croire à une supériorité. Je vais le mettre hors d’état de nuire, immédiatement. Une nouvelle fois, de mon pas léger, je semble voler jusqu’a mon opposant. Mon regard est surement plus sérieux et vif que lors de la course poursuite improvisée. Je n’aime pourtant pas prendre les armes mais je n’ai pas le choix. C’est un simple soldat, la résistance ne sera pas forte, pas besoin de mon marteau-dinosaure. Quelques coups bien placé et c’est déjà finit. Pendant l’affrontement, il a craché du sang et une partie à atterrit sur mon visage. Ma casquette est tombée libérant une chevelure de feu en bataille. Je finis par revenir vers le garçon aux cheveux immaculés toujours les goutes de sang sous mon oeil droit alors que le gauche est toujours couvert de son habituel cache-oeil. Pendant que je reviens, l’assommé se met de nouveau à respirer. J’ai volontairement évité les points vitaux. Je ne veux pas tuer.

« Tu vas bien ? » en lui tendant une main pour l’aider à se relever. A lui de la saisir ou non.

HJ/ Suite à une erreur de manipulation de codage de ma part, ce RP a été perdu. J’ai donc du le ré écrire plusieurs jours après sa première édition. De par ce fait ; il est moins travaillé et moins corrigé que le premier. J’ai tenté de rester fidèle à l’original du mieux que je le pouvais de mémoire mais le rendu reste forcément moyen. D’avance désolé pour cela ; bonne lecture tout de même (du coup quelques incohérences sont possibles...) /HJ

Hein ? Les jolis petits quoi ? Non mais qu’est ce qui lui prend à celui la ? Sérieusement… rêver aux papillons est tout ce qu’il a trouvé à faire alors que nous sommes face à deux révolutionnaires ? C’est réellement un boulet ce type, qu’elle idée de me lancer sa poursuite. En plus maintenant je ne peux plus me permettre de l’abandonner la à son triste sort… même si ce n’était pas l’envie qui me manque.

En attendant, les deux soldats en uniforme révolutionnaire sont toujours la à nous observer pendant qu’ils rechargent leurs armes heureusement à court de munition. Je me doits d’agir vite. Si je traine, nous sommes mort, Choryo comme moi. Vite. Pendant qu’ils sont occupé à autre chose, je lance mon marteau en l’air.

« Kyoran, Kentro-Punct ! »

A l’image de la technique utilisée précédemment, celui-ci se transforme en un énorme dinosaure géant se posant devant nous et faisant une diversion efficace. C’est le moment d’agir. De mon pas léger, je m’élance sur l’arbre pour me fondre dans le feuillage. Je suis invisible de par ma discrétion entrainée. Ils ne me voient pas. Instinctivement, mon marteau retrouve son aspect original laissant mes ennemis dans une situation d’incompréhension totale.

Je continue d’avancer. Maintenant, je suis au dessus d’eux mais ils ne savent pas que je suis la. Ma respiration est lente et maitrisée, je ne peux me permettre un faux pas. Je marche sur les branches d’arbres comme sur le sol. Je me suis entrainé des années sur un fil invisible à l’oeil nu, alors cela est simple pour moi. Je n’ai pus Kyoran mais je devrais pouvoir m’en sortir.

Sans attendre, plus longtemps, je plonge vers mes adversaires. je leur tombe dessus, ils sont surpris et ne comprennent pas. Je leur place des coups bien dispersé mais je manque de puissance dans ma précipitation. Un mouvement erroné de ma part me fait glisser sur une feuille. Je glisse en arrière et me rattrape comme je peux. Cependant, j’étais dans une mauvaise posture, l’un d’entre eux me tenait en joug alors que l’autre avait la main sur son arme.

Si il ne se passe rien, je suis mort. Si je reste sans bouger, je suis mort. Si je ne bouge pas, je suis mort. Quoi qu’il arrive, seul un miracle pourrait me tirer de la alors que le garçon au cheveux blanc était toujours inconscient ? Je n’en sais rien, mais un coup de main serait le bienvenue.

Allez Logan, réfléchit ! Vite ! Je ne sais pas quoi faire, ils me tiennent en joug. Si je bouge, ils vont tirer, si je ne bouge pas, ils vont tirer. Que faire. Mon marteau est loin, trop pour que je puisse l’atteindre avant de me faire descendre comme un vulgaire oiseau. Peut-être que si je plonge en vitesse sur celui qui est le plus proche de moi pour m’en servir comme bouclier humain ? Non je n’y parviendrais pas. Ma main glisse doucement vers le sol, cherchant désespérément quelque chose qui pourrait m’aider mais ma main ne cesse de fouler le vide. Je ne me laisse pas envahir par le stress, je reste calme et posé recherchant la meilleure solution. Quoi que je fasse, la balle va partir et vu le peu de distance qui nous séparer, le révolutionnaire ne risque pas de rater son coup. Mon épaule est déjà en sang, je vais le laisse me tirer dessus mais protéger les points vitaux. Sur ce temps-la, j’en profiterais pour récupérer Kyoran. Go !

Je veux m’élancer mais je suis coupé nette par le trouillard en train de hurler au dinosaure. Pendant une fraction de seconde, je tourne la tête dans sa direction. Mes opposants sont cependant plus lent que moi. Vise le garçon aux cheveux blancs de son arme. Je ne peux malheureusement rien faire pour lui si ce n’est espérer que l’armé rate sa cible. Par miracle, il est troublé et passe à côté semblant chercher après quelque chose. Les révolutionnaires ont tout deux vu que le dinosaure était mon allié mais il ne semble pas savoir qu’il s’agit de mon marteau qui traine la plus loin. Bref, pas de temps à perdre. Alors que je me suis déjà ressaisit sautant sur l’occasion, ils sont toujours en train de l’observer. J’ai jusqu’à présent bénéficier d’une chance défiant l’entendement. Sans le savoir, le jeune garçon vient de m’offrir une opportunité, opportunité que je ne peux me permettre de laisser. J’ai 3 secondes pour agir.

Je commence par foncer sur celui qui se trouve le plus proche de moi. Dans un mouvement chapardeur, je lui saisi les poignets et lui impose une pression sur chacun pour le forcer à abaisser les mains. Toujours accroché, je saute profitant de mon ancrage pour effectuer une rotation aérienne et atterrir sur ses épaules. Je croise les jambes autour de son cou et serre le plus fort que je peux pour l’étrangler. Une seconde est passée.

Je n’ai pas le temps d’attendre qu’il suffoque car son collègue n’est pas loin. Je profite de sa position de faiblesse pour me saisir de son arme. Une fois en main, je m’élance en arrière et fait un salto improvisé en rebondissant sur mes mains pour m’éloigner alors que j’ai enfilé le fusil autour de mon torse via la lanière. Je me relève et le prend en chasse à mon tour. Il se retourne et me regarde une lueur d’incompréhension brillant au fond des yeux. Il n’a pas comprit ce qui se passait. Mais je ne suis pas hésitent, mes yeux sont voilé et dure, mon regard est froid. Je tire. Deux secondes sont passées.

Je garde l’arme pret de moi au cas ou et me retourne vers son collègue. Celui-ci n’était pas la, il était à la poursuite du jeune garçon. Il aurait mieux fait de rester avec son collègue mais peut revenir à tout instant. Directement, je me dirige vers mon marteau. Enfin je l’ai, le combat peut commencer. Trois secondes sont passées.

Comme je l’avais prévu, le dernier des révolutionnaires a comprit la situation. Il s’arrête de courir. Il voit son comparse a terre et le liquide rouge qui s’en échappe. J’ai évité les points vitauxs mais lui ne le sait pas. La peur passe dans ses yeux et il se remet à courir. Cette fois-ci, il ne s’élance pas en direction du jeune garçon mais part vers la gauche le plus vite qu’il le peu,il tente de m’échapper. Je me retiens un facepalm… apparemment fuir dans tous les sens était devenu la grande mode. Très bien, il peut fuir je m’en fiche, il va aller informer d’autres révolutionnaires, mais je serais parti depuis longtemps. Je dois juste rattraper le type au cheveux blancs et lui expliquer que mon dinosaure et moi représentons ses meilleures chances de survie en terre révolutionnaire. Le souci… c’est qu’il court vite… une certaine habitude peut être ? Bon il suffit, j’en ai assez de lui courir après. Je vais l’arrêter et lui expliquer la situation, et je vais le faire par la force.

« Kyoran, Kentro-Punct ! » et comme plus tôt dans la journée, je me retrouve à chevaucher du dino. A cette allure je rattrape facilement le peureux. Une fois à sa hauteur, je saute de mon animal pour atterrir juste devant lui.

« Mais arrête-toi enfin, ce dinosaure est gentil et moi je ne te veux rien de mal. Continue à courir partout et tu vas te faire canarder par les révolutionnaires. » Sauf qu’entre temps, pendant que je parlais, il aurait eu tout le temps de changer de direction… Mais je ne lui courrais plus après, je ne me sacrifierais pas pour un inconnu.

Toujours sur le dos de Kyoran, je réprime un bâillement alors que je n’ai pas le moindre effort à faire pour la course poursuite. EN sois c’est bien pratique saigner de moyen de locomotion, avec un dinosaure comme monture on peut facilement griller une priorité de droite ou un feu rouge sans réellement s’attirer de soucis… il n’a même pas de plaque d’immatriculation alors bon. Quoi qu’il en soit, la course bat son plein et plus aucun révolutionnaire n’est présent dans les alentours. Nous nous éloignons du centre de la bataille et c’est pour le mieux.

Ma diversion semblait fonctionner. Comme si j’étais suffisamment bête que pour me tromper de cible aussi facilement. Le plan était en marche et je n’en était pas le principal acteur. Sans le savoir Choryo tombait doucement dans mon filet. Alors que le garçon aux cheveux blanc me pense à la poursuite d’un vieillard, les autres pions de mon plan fraichement improvisé se mettent en marche. Je n’ai plus qu’a attendre que tout se face et si tout se passe bien, je pourrais entrer de nouveau en scène a mon tour et parler directement à l’espèce de garçon fuyard qui cours pour je ne sais d’ailleurs pas quel raison.

Un des deux soldats me coure après. Je ne sais pas ce qu’il me veut mais je pars du principe que c’est important et finit par m’arrêter. Il m’explique qu’il ont capturé le fugitif, tout du moins il le pense. Quel bande d’idiot, comme si ils étaient capable de retenir un homme qui m’avait jusqu’a présent échappé. Mais cela importe peu, ces soldats ont remplit le rôle que je leur avait attribué bien qu’ils n’était pas au courant.

Je le suis rangeant mon marteau qui reprend sa forme originel et que je peux placer tranquillement autour de mon cou au vu de ça taille porte clef. Comme prévu, Choryo s’est échappé. Une chose me turlupine cependant ; le soldat qui avait sa garde agit bizarrement, il picore le sol d’une manière dénuée de toute grâce et amour propre. Je l’empoigne par le col et le gifle ou une deux fois pour lui faire reprendre ses esprits. presque aussi tôt, il se réveil et me regarde hébété. Je laisse à son coéquipier le soins de lui expliquer ce qui s’est passé alors que j’analyse la situation de manière plus approfondie. Après courte réflexion, la réponse me semble relativement simple ; j’ai affaire à un hypnotiseur. Très bien, maintenant, le dernier acte doit être en place.

Loin de moi maintenant, le garçon se cache derrière les cartons et observe l’entrée de la rue. cela est bien insuffisant comme vue quand on a affaire à des acrobates. L’arrivée par les toits est bien plus dans nos cordes et c’est ainsi qu’apparu une jeune femme au traits fin. Elle n'est pas habillée comme une marine. Ses vêtements, bien que probablement d’une autre région du monde, sont ceux d’une simple civile. Un décolleté vertigineux et une coiffure sauvage la caractérisent. Assis tranquillement sur une pile de carton les jambes croisée derrière Choryo, elle s’adressae directement à lui alors qu’il scrute toujours l’horizon l’ayant probablement pas remarquée. Elle lui offre son plus beau sourire qui se veut réconfortant.

« C’est marrant ce que tu as fait au solda, tu es un hypnotiseur ? »

Sia était la seul sur le quel je peux réellement compter. Elle a cette même manie que moi d’apparaitre la ou on l’attend le moins en plus de son agilité et de sa souplesse digne d’un véritable félin. Contrairement à moi, elle ne portait pas son uniforme de marine. Elle avait été affectée à l’escouade furtive habillée en civil.

Mieux voudrait cependant pour le garçon que je ne retrouve pas Sia dans un sale état ou se prenant pour une poule !

Sia me fait des grands signes au loin. Elle a du réussir à calmer le jeune garçon au cheveux blanc et à le résonner suffisamment que pour me laisser l’opportunité de lui parler et lui en demander plus sur sa présence ici. J’arrive déjà pret de ma partenaire.

…...........................

….................

….......

« Mais quel abruti. »

Et Sia avait totalement raison. Sérieusement, qui est assez maladroit pour réussir à s’assommer tout seul pour cause de carton sauvage sur la tête. Décidément il n’en rate pas une. Dans un mouvement absolument pitoyable, il se prend une caisse sur la tête, ce qui l’empêche bien évidemment de voir… non tu n’es pas aveugle… et le voila maintenant en train de foncer dans le mur pour tourner de l’oeil en racontant n’importe quoi. Bloubibouquoi ? Encore une fois, je me retiens un énorme face palm… en fait non cette fois-ci je ne me retiens absolument pas et fait le geste significatif.

« Bon… aide moi à l’attacher sur Kyoran, je vais le ramener au bateau, on peut pas le laisser la… »

Ben oui, je ne peux tout de même pas le laisser la. Enfin je pourrais… je pourrais ?… Non je ne peux vraiment pas. A coup sur si je le laisse la, il va se faire faucher par les révolutionnaires maintenant qu’ils ont vu sa tête.

« Mais laisse le la, on s’en fou ! »

Sia me fait rire. Elle est beaucoup moins emphatique que moi et pourtant je sais qu’elle me frapperais si je le laissais la… qu’elle est compliquée. Quoi qu’il en sois, nous l’attachons solidement sur le dos de mon dinosaure grâce à une corde que nous avons trouvé. J’en profite pour resserrer les liens sur les poignets et jambes… imaginons qu’il se réveille avant d’être arrivé, je n’ai pas envie de devoir recommencer une poursuite au milieu des bois et sous les coups de feu. De toute façon si il se réveille, je l’assomme !

Nous voila enfin arrivé. Sans trainer d’avantage sur cette île à l’architecture militaire des plus étranges. L’air de rien, je le détache pour le poser tranquillement sur mon épaule tel un gros sac. En effet c’était plutôt suspect comme image, mais rien de bien nouveau me concernant compté à mes compagnons d’équipage. Par chance, le capitaine ne semble pas être la. Sans me poser plus de questions, je l’assied contre le mat. Sans prendre de pincettes, je le gifle… pas de réactions… Sia est plus radicale que moi, elle lui balance à la figure un sceau d’eau…

« Allez debout. »

Oh, elle à l’air pressée.

Tout en levant les yeux au ciel, je lâche son col alors qu’il me hurle au visage. Au moins je ne saurais plus confondre sa voix avec celle de quelqu’un d’autre. Levant la main gauche dans le ciel en guise d’abandon, je lance un petit regard à Sia lui indiquant que c’était maintenant son problème. Sauf que je n’ai même pas le temps de lui indiquer de s’en occuper qu’elle s’avance déjà vers lui pour lui coller une baffe bien plus violante que celle que je lui ai assigné pour le réveiller.

« Rho mais tais toi sérieux ! »

Ah elle en à marre… Sia semble en avoir assez de l’entendre crier dans tous les sens. Contrairement à ce que son sourire angélique laisse penser, elle est loin d’être une gentille petite fille douce… Elle avait se petit côté de sang chaud qui se cachait sous la couche de présentation sympathique et avenante. Je ne contais plus les fois ou c’est moi qui était la cible de ses nombreuses baffes ou autres effets de colères.

« Mais c’est nous la marine ! Et c’est Logan qui t’a empêché de te faire attraper par les révolutionnaires…»

Commandant Logan s’il te plait Sia… enfin bref, elle semblait assez énervée, et je commençais ironiquement à craindre pour la sécurité de Choryo. Bon allez changement de sujet. Plus jeune, j’avais l’habitude d’amuser les gens, je devrais pouvoir quelque chose pour le détendre. J’attrape des torches pour commencer à jongler avec. Avant de les allumer, je glisse un regard en direction de Sia. Vu le tempérament craintif du jeune garçon aux cheveux blanc, commencer à jouer avec des bâtons enflammés sous son nez pourrait lui extirper un nouveau cris insupportablement haut ! Du coup, je prends simplement quelques balles avec moi pur commencer à jongler doucement sous ses yeux. Je ne dis rien et continue de regarder mon jeux alors que je suis juste devant lui. Je rattrape les balles et reporte mon attention sur lui avant de finalement lui glisser quelques mots.

« Ca va mieux ? Tu t’es calmé ? »

Ben voila, quand on me laisse le temps de parler je ne suis pas si méchant que ça finalement.

« Je t’ai prit avec moi parce que je ne pouvais pas te laisser la sinon ils allaient t’abattre… et puis je te conseil de ne pas rester sur cette île, c’est dangereux. Je crois qu’un petit stage dans la marine te ferrait du bien… si tu continue à hurler partout comme ça tu vas te casser les cordes vocales… »

Un stage à l’armée serait probablement mieux histoire de le rendre un peu plus courageux… mais bon, si il commence par la marine se serait déjà pas mal non ?

« Alors tu viens avec nous ? »