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Mer 23 Sep - 18:21
Ennemi public ! Gordus et sa bande ?!
Un simple arrêt pour notre équipage de pirates. Ici, sur l’île de Saquedin, nos Dokugan n'espéraient pas trouver plus qu'un peu de provisions, de quoi refaire leurs stocks avant de reprendre la route, en somme. C'est dans cette optique que notre cuisinier avait passé l'après-midi à s'acheter des denrées fraîches et de qualité. Il fallait prévoir assez de nourriture pour le prochain trajet, et composer avec l'estomac de son capitaine revenait à ajouter dix estomacs humains normaux à l'équation. En ce sens, il était d'autant plus nécessaire de faire attention aux économies de la bande pour pouvoir subvenir aux besoins primaires de tous... dont l'achat d'une énorme statue en bronze à l'effigie ne faisait bien entendu pas partie. La bosse qu'il avait reçue sur le crane en proposant cette idée, elle, était par contre offerte.
Après être revenu sur le navire avec des sacs aussi ronds et lourds que d'énormes boulets de canon, le cuistancier s'était légitimement accordé un peu de bon temps. C'était peut-être mesquin, mais il n'hésita pas à prendre un peu d'argent de poche pour aller se détendre dans un coin où on ne viendrait pas lui chercher de noises, du moins pas à première vue. Souhaitant une bonne soirée à ses chers camarades, il s'était donc éloigné du Youthful Demon pour venir s'enfoncer dans la ville, rejoignant le centre qui était comme dans la plupart des cas le point le plus actif. L'architecture ronde et voluptueuse était quelque peu étrange, d'autant plus qu'avec des toits droits sur des structures arrondies, les maisons ressemblaient parfois à de gros champignons. Mais bon... le monde était plein de diversité et au fond, c'était là la chose qui le rendait attrayant aux yeux du cuistot.
Arriva alors l'endroit que tout bonne ville devait compter pour espérer voir notre Heziel y passer un temps correct tout en cherchant à se détendre : une taverne ! De son doux nom "Le Comptoir qui Tombe", elle semblait de l'extérieur projeter la lumière et les éclats d'une soirée agitée de par ses petites fenêtres ovales. Y pénétrant en poussant les portes battantes, notre brun fut immédiatement assailli par des odeurs de tabac, d'alcool, ainsi que quelques fragrances plus ... humaines. Visiblement, ça gueulait, riait, s'insultait, et cela sans aucune retenue. Une soirée typique où l'alcool faisait preuve d'une magie sans limite, comme on pouvait s'y attendre. Commandant une bière, le Mormoilnien alla se poser sur une petite table miteuse en bordure de salle, prenant soin d'éviter de poser son verre dans la flaque de liquide renversé qui avait déjà pris possession de son support.
Les sujets défilaient, passant de la Marine, aux dernières nouvelles, sans oublier les événements locaux ou encore le temps qu'il ferait demain. N'y prêtant attention que d'une oreille, Heziel était plutôt concentré sur la prochaine étape du voyage : visiblement, ils passeraient par l'archipel de Konomi, mais ils avaient encore une trotte à effectuer pour y parvenir. De quoi se forger un peu plus ! Soudain, alors qu'il se concentrait un peu plus sur la conversation, il se rendit compte qu'elle tournait principalement autour du même mot qui revenait en boucle.
- ... enfoiré de Gordus ! Pour sur si je pouvais, je lui couperai les doigts à celui là !
- Ouai ! Une bonne chose de faite ! Cet enfoiré a fait couler mon navire !
- Vous croyez qu'il ne s'en prend qu'aux pirates ? Je n'aurai pas besoin de vendre des timbres si il n'avait pas mis la main sur mon commerce !
- Parait que même la Marine le recherche... mais ce vaurien passe encore et toujours entre les mailles du filet ! Comment on peut se faire autant d'ennemis et continuer de cavaler ? Et c'est pas comme si il était seul, en plus !
Les complaintes défilèrent ainsi pendant plusieurs minutes, énumérant les bassesses et exactions du-dit Gordus. Apparemment, un type pas net et pas chic du tout, qui tapait un peu sur tout le monde dès que ça pouvait lui apporter un quelconque profit. Il avait un réseau plutôt étendu et parvenait toujours à s'en tirer. La plupart de ses sous-fifres craignaient sa vengeance plus que l'emprisonnement, et le peu de charges qui pouvaient être retenues contre eux rendaient les exécutions impossibles. De fait, ce voyou ne posant pas de danger majeur, on reléguait son cas à des gens qui n'avaient guère les ressources pour s'en occuper... perpétuant ainsi son cycle pervers.
Alors que la nuit était déjà tombée, le cuistot se retira finalement après avoir mis un point d'honneur à payer sa note. Il laissa la lueur de la lune scintiller dans ses yeux quelques instants, le vent venant caresser sa peau avant de s'infiltrer par endroit dans sa chemise. Il soupira. Maintenant qu'il y pensait, certaines personnes au marché s'étaient elles aussi plaintes du fameux Gordus. C'était regrettable, mais tant qu'il n'était pas spécialement impliqué, il avait un équipage à suivre. De fait, il n'allait pas se lancer dans une chasse à l'homme alors que...
- Aidez-moi ! Au secours !
Le temps d'écarquiller les yeux passa, puis il se jeta vers l'origine de la complainte. Courant sans lésiner sur ses efforts et de par ses capacités naturelles, il ne lui fut guère difficile de trouver la personne qui lançait cet appel à l'aide. Lorsqu'il vit un jeune garçon au chevet de ce qui était visiblement son père, salement amoché et gisant sur le sol, son sang ne fit qu'un tour...
- S'il vous plait... aidez mon papa... on a rien fait...
- Qui c'était, petit ? Dis moi tout.
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Heziel Coffe
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Sam 26 Sep - 19:47
Ennemi public ! Gordus et sa bande ?!
Le gosse fondit en larme suit aux mots du cuisinier. Par terre, à coté de lui, son paternel respirait difficilement. Du sang coulait de sa bouche et sur son front, de diverses blessures de gravité moyenne. Il gisait là, passé à tabac et pas de la façon la plus douce qui fut. Le poing du cuistancier se serra de lui meme face à cette vision, alors qu'il attendait des informations de la part du plus petit. Ce dernier ne parvenait plus à articuler un mot, encore paniqué. Heziel s'agenouilla et plaça une main rassurante sur son épaule.
- Calme toi. Respire... qu'est-ce qui s'est passé ?
Le petit sanglota encore quelques instants avant de se frotter les yeux et de parvenir à s'exprimer de façon sensée. Il leva ses yeux rougis par les pleurs vers le visage avenant du Dokugan, avant de se confier.
- C'est mon papa... Il... il est sorti tard du travail et je suis allé le rejoindre... il travaille au port... et... et puis les méchants monsieurs sont venus, ils ont volé le paquet de travail de papa... et Chucky...! Papa n'a pas voulu alors... alors ils l'ont...
Une poigne assurée vint se saisir du poignet du forban, et ce à sa plus grande surprise. L'homme était encore conscient et avait visiblement suffisamment de volonté pour effectuer ce genre de gestes. De son rictus édenté, il reprit la parole.
- Les... hommes de... Gordus... ma caisse de Methyline... la peluche de... Vino... partis... vers... la vieille carrière...
Il toussa et cracha du sang avant de s'effondrer sur le coté dans un gémissement de douleur. Heziel appela au secours, s’époumonant jusqu'à ce que quelqu'un vienne. Une fois la sécurité de l'adulte assurée et la prise en charge de son état faite, il se tourna vers le petit en se redressant.
- Prend soin de ton papa, Vino. Je vais récupérer ce qu'on vous a pris.
Sur ces mots, il quitta la ruelle d'un pas décidé. L'homme avait parlé d'une vieille carrière. Peut-être qu'il trouverait les malfrats à cet endroit ? S’arrêtant en chemin pour demander sa route à quelques couche tard qui arpentaient encore les rues, il ne lui fallut pas longtemps pour savoir qu'il devait quitter la ville pour se diriger vers le sud. En cet instant, il ne pensa même pas à prévenir les membres de son équipage. Si les Dokugan étaient unis, ils n'en restaient pas moins des individus très différents les uns des autres qui pouvaient être saisis par des sujets diverses. En l'occurrence, Heziel ne supportait pas de voir ce qu'il considérait comme des injustices se produire devant lui sans bouger le petit doigt, et c'était la raison précise pour laquelle il comptait bien retrouver ces bandits, et même ce fameux Gordus. Il ignorait alors tout de sa prime de 60 millions de berrys, mais il avait déjà bien assez de raison de lui éclater la tronche.
Il se déplaça rapidement dans la fraîcheur du soir, empruntant de nombreux chemins sinueux en direction de la partie montagneuse de l’île. Autour de lui, le silence était seulement brisé par les caresses du vent et le bruissement des feuillages perturbés par de petits animaux nocturnes. Un bon pas lui permis d’atteindre la carrière en une trentaine de minutes. Le spectacle qui s’offrit à lui n’était pas des plus beaux à voir : le complexe était totalement abandonné. Peut-etre qu’en cet endroit la terre n’avait plus rien à offrir aux hommes qui habitaient cette ile ? En tout cas, c’était également une planque parfaite. Il s’engouffra donc dans l’entrée principale et s’enfonça dans les ténèbres avec la ferme intention de foutre une raclée à ce Gordus si il lui tombait dessus. Une idée qui semblait bien lointaine, jusqu’à ce qu’il aperçoive une lumière faiblarde… celle d’une lampe à huile qui était allumée, bien trop loin en dessous de la surface pour qu’on puisse le deviner de l’extérieur.
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Lun 28 Sep - 23:37
Ennemi public ! Gordus et sa bande ?!
Ses pas résonnaient malgré sa discrétion dans le vide caverneux qui le voyait progresser. D'un calme Olympien, Heziel fixait ce qui se trouvait devant lui. Du vieux matériel gisait là, abandonné au sol. La structure affaiblie par le temps et l'abandon ne semblait tenir que part un coup étrange du destin. Pourtant, la lumière qui jaillissait de la rencontre de l'huile et d'une étincelle n'était pas faite par mère nature. Des gens habitaient encore les lieux, c'était certain. Son objectif ? Les trouver, les passer à tabac si il s'agissait de malfrats, et apprendre où il pourrait trouver leur maudit chef avec lequel il avait encore des comptes à régler... bien qu'il ne l'eut jamais directement croisé. Mais c'était aussi ça, d’être un Dokugan : savoir s'interposer lorsqu'il le fallait dans des affaires auxquelles ont était totalement étrangers. Une grande spécialité du cuistot !
Soudain, un rire retentit. Il se répercuta dans les profondeurs et sembla venir de partout à la fois. Alors que Heziel s'approchait d'un chariot de mine encore sur ses rails, le rire retentit une deuxième fois, l'amenant à se mettre sur ses gardes. Qui qu'ils furent, les types qui s'abritaient dans ces mines savaient qu'il était ici et voulaient sans doute s'amuser à lui foutre la frousse. Un petit cliquètement l'alerta. Il baissa les yeux pour remarquer un petit dispositif qui roulait en sa direction, visiblement lancé par quelqu'un. Lorsqu'une lumière aveuglante s'en échappa brièvement, le cuistancier poussa un cri de surprise avant de tomber vers l'arrière, le cul droit dans le fameux chariot qui grinça, avant de commencer à rouler sous le choc...
- H-Hé...?
Nageant dans les airs de la façon la plus comique qui soit, le brun tenta vainement d’empêcher le manège infernal de commencer. Ce fut sans succès. Alors que le chariot se mettait à descendre une pente, prenant graduellement de la vitesse, Heziel poussa un grand cri tandis qu'il était emmené dans une sorte de montagne russe endiablée et sans système de sécurité !
- SHIKUUUUSHOOOOOOOOOOOOOOOoooooooo...
La suite ? Une série qui lui sembla sans fin de loopings qui n'avaient pas lieu d’être, de virages beaucoup trop serrés à son gout et de prise de vitesse déjantée. Alors qu'il se recroquevillait dans son cockpit de fortune qui en était presque à faire des étincelles de par le parcours de folie qu'il avait entamé, le cuistot fut saisi d'un mal de bide sans précédent qui lui monta jusqu'aux jours. Passant du rose au vert, il plaça les deux mains devant sa bouche en tapant des pieds dans sa voiturette de la démence, ce qui ne fit qu'accentuer l'aspect "violent" des choses. Ses intestins lui firent comprendre qu'ils allaient bientôt ne plus accepter cette situation des plus insoutenables. Ses yeux s'écarquillèrent et une petite larme s'échappa, disparaissant dans le tracé de ses mouvements dignes de Seaunich (un hérisson d'une île lointaine, connu pour ses sprints fabuleux). Une plainte étouffée précéda un bruit peu classe qui marqua le largage de la cargaison stomacale.
Soudain, le chariot entra en collision avec un rocher en bout de piste, forçant notre cuisinier marin à effectuer un vol plané aussi gracieux que celui d'un chewing gum jeté de la fenêtre d'un Umi Resha. Les yeux en spirale, la bouche déformée dans un rictus de confusion, le forban n'émit quasiment aucun bruit autre qu'un gros "heuuuuaauueuuh..." alors qu'il s'envolait droit vers l'une des cavités rocheuses. Le choc fut sans doute rude, mais il était déjà tellement paumé qu'il ne s'en rendit quasiment pas compte. Et puis, il avait la tête dure.
Lorsqu'il arrêta finalement de bouger, il était collé contre le mur, le cul en buse, la tête fournie d'une énorme bosse rose encore fumante. Un peu de salive coulait encore de sa bouche sous l'exercice difficile et il allait sans doute mettre plusieurs minutes à s'en remettre. Mais il allait sans doute devoir revoir son planning, car alors qu'il se décidait à prendre un peu de repos, un grognement sinistre se fit entendre dans son dos.
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Jeu 1 Oct - 22:51
Ennemi public ! Gordus et sa bande ?!
Alors qu’il regardait dans son dos, le cuisinier constata en effet qu’il n’était pas seul : fort malheureusement, la chose massive qui se tenait là ne risquait pas de vouloir discuter ou prendre le thé. Ressemblant à un énorme chat baveux à la tête de rat, cette chose qui était en réalité un rashat semblait ne pas encore avoir eu son casse-croute. Elle s’approcha de lui en grognant de plus belle, ses deux yeux ronds et jaunâtres brillant dans l’obscurité ambiante. Heziel recula doucement, tout en mettant les mains devant lui, une petite goutte de sueur sur la tempe. Finir dans l’estomac d’un truc aussi moche n’était pas une idée qui lui plaisait particulièrement, en effet...
- Tout doux, madame la souris…
Un rugissement tonitruant de la part de l’animal lui fit remettre en question la sagesse dans le choix de ses mots, et il détala immédiatement dans l’autre sens, les bras en l’air d’une façon étrangement stupide, s’engouffrant dans un des tunnels qu’il parvenait à discerner avec les minutes passantes. Derrière lui, des pas lourds et furieux marquaient la course poursuite nouvelle dans laquelle il était devenu le gibier.
- OK, SOURIS EN COLERE, SOURIS EN COLERE !
L’animal qui pesait son poids n’en était pas moins doté d’une étonnante agilité, couplée à une rapidité surprenante : d’un bon trois mètres de haut, l’hybride enragé se déplaçait avec aisance dans les galeries souterraines, ne perdant pas à un seul instant la trace du brun qui courait pour éviter de se faire mordre (et manger, surtout) l’arrière train. Après l’épisode du chariot diabolique, voilà que notre pauvre Mormoilnien se retrouvait pourchassé par une créature bizarre au fond d’une vieille mine abandonné, comme si il n’était qu’un morceau de fromage (ou de poisson, selon si vous considérez que le rat à l’avantage sur le chat ou l’inverse) avec des jambes suffisamment solide pour le changer en challenge amusant.
Après une bonne séance de course, cependant, il se retrouva dans une impasse. Devant lui, une grande muraille naturelle s’élevait, nivelant le terrain. Il lui fallait escalader ou sauter au-dessus, mais la créature sur ses talons ne lui laissa pas le choix. Elle se jeta sur lui avec férocité, et il eut à peine le temps de se retourner pour se faire plaquer dos au mur, tenant dans ses mains la gueule massive et dégoulinante qui dégageait une haleine fétide au possible.
- Buhuhuhuhu ! Il est foutu, Hem !
- Gihihihi ! Fait comme un rat, Nems !
Ne savant pas si il préférait mourir entre les mâchoires de la chose qui n'attendait que le moment ou il lâcherait pour le croquer de façon vigoureuse, ou de l'humour vaseux dont il était l'infortunée victime, Heziel leva les yeux. Sur la corniche, deux silhouettes se dessinaient. Deux hommes l'observaient, éclairés par des torches qu'il avaient amenées avec eux. L'un était bouffi, court sur patte, avec des bras ronds et longs, tandis que l'autre était maigre comme un clou, avec un long nez crochu et un béret. Les deux ricanaient à leurs aises de la situation du cuisinier.
- Vous êtes qui, vous déjà ?!
Le plus mince afficha un long sourire et tenta d'adopter une posture classe. Ce qui, vous le devinez, ne fit que renforcer l'aspect ridicule de tout son attirail.
- Tu le sais déjà...
- Impossible de ne pas savoir...
- Nous sommes Hem et Nems ! - Nous sommes Hem et Nems !
Même la bestiole se stoppa et, de concert avec le cuistot, regarda le duo improbable et totalement inconnu avec une goutte de sueur large à l'arrière de la tête. Alors que le cuisinier reprenait la parole, un grognement sourd vint se caler sur ses dires, comme si le rashat approuvait ce qu'il racontait.
- Jamais entendu parler.
- Enfoiré !
- Comment oses-tu !
Le plus gros agita alors quelque chose qui attira l’œil de Heziel. Il s'agissait d'une petite peluche de chien visiblement bien malmenée, de laquelle un peu de rembourrage semblait s'enfuir par intermittence au gré des gestes inconsidérés du lourdaud. Le brun serra les dents, doutant fortement du fait que cette créature artificielle fut entre les mains de son véritable propriétaire...
- Hoy, hoy... d'où vous tenez ça, vous ?
- Un gamin voulait pas nous lâcher la grappe, alors on lui a pris !
- On est méchants !
- Très méchants !
- Mais ça peut te faire quoi, tu vas mou... HHHHHEEEEEEEEEEEEEEEE ?!
Les yeux exorbités, la langue dehors et une belle crotte de nez liquide coulant sur la partie supérieure de ses lèvres, le plus maigre observait le saut prodigieux du cuistot pour parvenir jusqu'à eux, alors que le rashat venait de se manger le mur de façon magistrale, ce qui eut pour effet de le calmer pendant quelques minutes. Atterrissant sur la tête du plus costaud, Heziel l'assomma complètement, enfonçant ses souliers sans retenue sur son visage avant de rebondir tout en récupérant la peluche pour venir se placer contre le malingre qui ne savait déjà plus quoi faire.
- HIIIIIIII !
En une seconde, tout était joué : le type se retrouva pendu par le col au dessus du vide, les pieds qui touchaient encore la corniche, bras ballant comme si il voulait s'envoler pour fuir. En bas, la bébête se réveillait et elle était visiblement en rogne, mais bon... un repas était un repas, et si il ne répondait pas rapidement à ce qui allait suivre, le truand finirait en quatre heure pour créature affamée !
- Vous êtes les hommes de Gordus hein ? Où est-il ? Et ou avez vous planqué ce que vous avez volé au gosse et à son paternel ? Parle.
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Dim 4 Oct - 14:06
Ennemi public ! Gordus et sa bande ?!
La vie du brigand, ou du moins l'intégrité physique de son humble personne, tenait littéralement dans la paume de notre cuisinier peu enclin à jouer au chat et à la souris. Resserrant la prise sur le col du malfrat qui s'agitait toujours comme si cette tentative stupide lui permettait de s'envoler, Heziel le secoua légèrement tout en réitérant son ordre, d'une voix plus incisive.
- J'ai dis parle.
- Mais mais mais mais- mais il n'y avait rien d'autre que la peluche, promis !
L'angle formé par le bandit et la corniche devint soudainement bien plus obtus, accompagné d'un nouveau cri de femmelette alors que Hem persistait dans son effort insensé de devenir un oiseau l'espace de quelques secondes. Peu à peu, le dokugan laissa le morceau de tissu qui tenait dans la prise puissante de ses doigts glisser, juste assez pour que son otage commence à ressentir la chute qui lui pendait au nez si il faisait l'idiot plus longtemps.
- Qu-Qu-Qu'est-ce que tu fais ?!
- Désolé, parfois je suis... très... maladroit...
Les derniers mots furent marqués par un peu plus de mollesse dans la poigne qui maintenait le gringalet à l'écart du rashat enragé et affamé qui grattait la roche de ses griffes puissantes, les yeux brillants et ronds comme deux billes. Des larmes commencèrent à couler sur la tête du bandit, qui forma une moue ridicule alors qu'il pleurait de façon comique.
- Si je dis quoi que ce soit, je vais passer un sale quart d'heure avec Gordus, sans doute le dernier de ma vie...
- Bon, dommage.
Le cuistot lâcha prise, à la surprise terrible du plus fin du duo bizarre, qui commença donc réellement à chuter vers la gueule du rashat qui tremblait presque d'excitation à l'idée d'être servi ainsi à la becquée. La racaille fit vite le calcul, et son esprit embourbé dans la panique arriva rapidement à la conclusion que si il tombait maintenant, il ne finirait sans doute pas mieux que si Gordus lui tombait dessus. Les rashat avaient en effet la fâcheuse tendance à jouer avec la nourriture, la laissant dans un état proche du semi vivant avant de s'amuser à compter combien de coups de pattes elle pouvait encore subir avant de passer l'arme à gauche. De fait, soudainement, l'idée de dévoiler des informations sensibles sur son boss ne lui posa plus réellement de problèmes.
- JE VAIS PARLER, JE VAIS PARLER, AAAAAAAAHHHHH !
Une prise sûre le rattrapa par la cheville, le tenant tout droit au dessus de la bête, qui effectua un bond sur place pour tenter d'obtenir la tête de Hem entre ses mâchoires. Le cuistot ne permit cependant pas la chose et releva d'un geste sec le corps tout entier du brigand, le ramenant sur la corniche comme un vieux torchon qu'on jette au sol. Il s'approcha ensuite de lui, faisant craquer ses poings avec un air taciturne sur le visage.
- Dépêche toi et ne m'entourloupe pas. Ce bestiau en bas devrait être le dernier de tes soucis tant que je t'ai sous la main.
Ravalant sa salive, le cœur battant la chamade, la canaille se résigna finalement à donner au cuistancier les informations requises.
- On a volé une caisse de Méthyline... normalement, dans le coin, ils utilisent ça pour faire des médicaments... mais le boss utilise ça pour créer son propre produit... j'en sais pas plus, je le jure ! On utilise ces réseaux de tunnels pour acheminer nos prises, l'un d'eux conduit à la planque du boss mais personne ne les utilise plus depuis des années... Gordus voyage aussi en mer vers d'autres bases, je saurais pas te dire lesquelles... pitié, j'ai fait ce que tu voulais !
- Pas tout à fait. Tu vas m'accompagner jusqu'à sa planque.
- Mais-Mais-Mais il va me tuer !
- De un, je pourrais te jeter à ce charmant animal dès maintenant, de deux il ne tuera personne une fois que je lui aurai cassé les dents.
Comprenant que le cuistot n'entendait pas négocier, son interlocuteur se résigna finalement à accéder à ses demandes -qui étaient plutôt des ordres qu'autre chose- et se leva. Ensemble, ils progressèrent dans les mines, Heziel restant sur ses gardes et tenant fermement l'arrière du blouson du malfrat en le poussant à aller vers l'avant, prêt à lui faire payer la moindre traîtrise. Ces types faisaient de mauvaises choses, et les mauvaises choses méritaient des sanctions. Aussi le brun d'ordinaire si calme et sympathique n'aurait pas le moindre état d'âme du monde à faire passer une très mauvaise journée à son guide si il décidait de ne pas être réglo.
Finalement, ils embarquèrent sur un autre circuit qui était beaucoup moins mouvementé et dangereux que le précèdent. Sans notion de temps dans ces grottes sans fin, Heziel n'aurait su dire combien de temps prenait le voyage ou depuis quand il avait quitté le Youthful Demon. Mais de toute manière, il ne comptait pas rentrer avant d'avoir réglé ce problème et savait que ses camarades comprendraient.
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Lun 5 Oct - 13:42
Ennemi public ! Gordus et sa bande ?!
Lorsque le chariot s’arrêta, Heziel dut littéralement en sortir Hem qui restait pétrifié à l'idée de tomber nez à nez avec son boss et de devoir rendre des comptes. Effectivement, expliquer à son cher chef pourquoi il avait amené un ennemi spécifiquement à sa recherche droit vers sa planque risquait de s'avérer fastidieux et peu productif... sauf si il cherchait à mourir, bien sur. Mais tout cela ne concernait pas notre cuistot qui pour sa part n'avait qu'une idée en tête : trouver Gordus, lui casser la gueule. C'était aussi simple que cela et pourtant, la simplicité du cuistancier lui avait toujours très bien réussi jusque là. Alors pourquoi pas cette fois?
L'endroit était éclairé, propre, entretenu. Pas comme le reste des tunnels que le brun avait pu emprunter jusque là. Aucun doute, des gens squattaient l'endroit, ce qui semblait confirmer la direction qu'il venait d'emprunter avec son otage qui tremblotait comme une feuille. D'une façon ou d'une autre, il n'avait plus besoin de lui. Le plus sage était donc de...
- Merci bien.
Son poing s'abattit sur le sommet du crane du voyou, qui poussa un petit bruit mal assuré alors qu'il tombait dans les vapes, les deux yeux ronds et blancs comme des boules de billards, s'écroulant au sol en ondulant de tout son corps. Une fois caché à nouveau dans le chariot, il n'était plus gênant. Le membre de l'équipage du borgne poursuivit donc ses recherches. Rien ne lui barra la route pendant plusieurs minutes, tant et si bien qu'il se demanda si les brigands étaient de sortie aujourd'hui. Finalement, au détour d'une grande cavité, il se plaqua contre un mur alors qu'il entendait des voix de l'autre coté. Il passa discrètement la tête pour apercevoir un attroupement, avec des caisses : la fameuse Méthyline ?
- Avec ça, on va pouvoir produire une bonne dose de Metex.
- Parfait. Dans ce cas, acheminez moi ça à la prochaine étape. La production ne doit pas s’arrêter.
- OK !
- Nous on va rester là quelques temps, Gordus. Histoire de voir ce qu'on peut récupérer encore sur cette île de pacotille.
C'était lui. Ce fameux Gordus. Et ses hommes, subordonnés, ou collègues. Heziel avait donc trouvé ce qu'il cherchait. Il s'avança donc vers l'intérieur de la pièce, sans chercher à se cacher, une fois qu'il eut jaugé le nombre d'opposants. Il y avait visiblement pas mal de menu fretin à première vue, mais rien qui ne puisse l’arrêter. Par contre, Gordus semblait costaud, comme deux autres avec lui. Tous trois chauves, ils avaient des traits durs et carrés, ainsi que le regard mauvais. Pour sa part, le chef gardait une expression de dédain alors que les deux autres semblaient excités à l'idée de semer un peu plus la panique sur l’île.
- Hé, l'affreux. J'en aurai mis du temps à te trouver, mais je vais enfin pouvoir te régler ton compte.
- C'est qui, celui là ?
- Tu oses menacer notre grand frère ?!
Les armes furent tirées assez rapidement, mais un geste de la main du boss intima aux autres de ne rien faire d'irréfléchi. Il s'avança d'un pas, imposant sa carrure massive dans le champ de vision de tous. S'allumant un cigare, il en tira une bouffée avant de le laisser ainsi dans sa bouche pendant qu'il parlait.
- Je sais pas qui tu es, mais visiblement tu es soit complètement taré, soit sacrément audacieux. L'un comme l'autre me plaisent. Mais je n'aime pas vraiment qu'on s'infiltre comme ça chez moi, tu peux sans doute le comprendre. Surtout pour me menacer.
Il se retourna et claqua des doigts tout en s'éloignant.
- J'ai des choses à faire ailleurs. Emahus, Superbus, je vous laisse me tuer ce gêneur.
- Pas si vite, enfoiré !
La masse de bandits lui arriva dessus comme une vague. Chacun s'était finalement jeté à l'assaut, sabres et haches tentant de prendre la vie du brun. Néanmoins, il avait estimé à sa juste valeur l'importance du danger : très faible, venant d'eux. Ainsi, alors que le chef disparaissait de son champ de vision pour se rendre en d'autres lieux, le brun n'eut d'autre choix que de se débarrasser rapidement de tous ces sous-fifres qui n'opposèrent pas beaucoup de résistance. Restaient cependant les deux plus gros, qui eux, semblaient ne pas être effrayés par la force du Mormoilnien. Chacun décrocha de son dos une large massue à pointe qu'il laissa tomber au sol, provoquant un bruit lourd et dégageant un peu de roche.
- J'suis Emahus.
- Moi Superbus.
- ET ON VA T’ÉCRASER LA FIGURE ! - ET ON VA T’ÉCRASER LA FIGURE !
Sans qu'il ne puisse réellement réagir, les deux brutes lui foncèrent dessus avec une vitesse assez impressionnante compte tenu de leurs tailles ridiculement importantes. Il n'eut d'autre choix que de se jeter vers l'arrière en faisant le poirier, esquivant ainsi deux coups de massue en simultané qui vinrent briser une caisse et s'écraser au sol. La force déployée par les frères de Gordus rendaient complètement hors de question le fait de subir une attaque. Avec des armes pareilles, c'était un coup à se retrouver mort en moins de deux.
Se saisissant d'une pelle qui traînait par là, le cuistot la jeta avec une force prodigieuse dans le nez de Superbus, qui se le frotta énergiquement en poussant un "aie-heu" très représentatif. Une pioche vola par la suite, puis une autre pelle, puis un chariot entier. Le cuisinier jetait tout ce qui lui passait sous la main pour essayer de se débarrasser des mastodontes, qui se couvraient le visage avec leurs avants bras en poussant des plaintes, comme quoi c'était pas du jeu et que le maître-coq des Dokugan était vraiment un gros peureux. Cela ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd et Heziel se mit donc à courir à grande vitesse vers eux, bien décidé à leur foutre une bonne rouste !
- Putain, barrez vous de mon chemin bande de ploucs !
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"Are you a man... or a monster ?"
Heziel Coffe
Heziel Coffe
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Lun 5 Oct - 20:54
Ennemi public ! Gordus et sa bande ?!
D'un bond puissant, Heziel se retrouva au dessus de la tête de l'un des deux frères, à qui il asséna un puissant coup de pied supposé lui donner une envie pressante d'aller faire un somme. Néanmoins, ce dernier para l'attaque de son arme avant de repousser le cuistot droit vers son frangin, qui attendait patiemment avec la massue en position de batte de base-ball. Pris de court, le cuistot eut tout juste le temps de se recroqueviller en plein air pour esquiver un terrible swing qui l'aurait sans doute étalé sur place. Il prit appui sur la tête du deuxième avant de reculer d'une extension, se remettant dans une situation bien plus équilibrée.
Néanmoins les deux colosses semblaient, en plus d'avoir une force phénoménale, savoir l'utiliser en travaillant en équipe ! Pendant que le premier se jetait sur notre brun, le deuxième parvint à lui empoigner un bras, le maintenant ainsi sur place. Malgré sa hargne, Heziel ne parvint pas à se défaire de l'emprise d'ours dont il était victime. Le deuxième lui arriva dans la figure d'un puissant coup d'épaule, l'envoyant voler dans une cargaison qu'il éclata au passage, rebondissant mollement sur le sol en crachant une gerbe de salive. Il se redressa tant bien que mal, mais son crane lui envoyait des signaux d'alertes et le gout ferreux de son propre sang vint bientôt lui titiller la langue. Il s'essuya le visage d'un revers de la main et se remit en garde.
Il observa les deux armoires à glace qui lui faisaient face. Depuis le début, il avait fait l'erreur de se placer entre les deux frères, ce qui ne lui avait valu qu'un retour à la case départ assez douloureux. Il devait être le maître du placement et non pas la victime. Néanmoins, avec de telles carrures, il leur était aisé de rapidement reprendre la maîtrise du terrain ! Cependant, malgré leur force, leurs coups restaient esquivables assez aisément pour notre maître-coq, pour peu qu'il ne fut pas restreint dans ses capacités à se mouvoir. L'idéal aurait été de réussir à utiliser l'un de ces gros bras contre l'autre... et pour ça, le cuistot avait une petite idée.
Il se mit à courir à toute vitesse vers l'un d'eux. Ils sourirent, pensant de façon légitime qu'il allait tenter quelque chose de stupide, fonçant tête baissée dans le tas. Un coup de massue vint accueillir le bras, qui s'évada sur le coté avant d'esquiver un second coup et de prendre appui sur l'arme au sol pour rebondir vers le visage de Emahus.
- Peppery Shot !
Sortant l'une de ses mains de la sacoche qu'il portait toujours sur lui, le cuistot enfonça sans retenue aucune un flacon de poivre dans l'une des grosses narines du butor en face de lui. Ce dernier, certainement pas prêt à recevoir un tel traitement, commença à sentir la moutarde lui monter au nez et les larmes aux yeux. Le cuistot, s'accrochant à lui alors qu'il se débattait, lui enfonça le flacon dans l'autre narine avant de sauter hors de portée du deuxième assaillant. Eternuant comme un diable, le colosse poivré se mit à gesticuler dans tous les sens en poussant des injures, assénant des coups aléatoires que son frère évitait tant bien que mal.
- Hé ho, fais gaffe un peu !
Soudain, il poussa un gémissement de douleur. Profitant de son inattention, le brun lui avait asséné un cook bullet droit dans la rotule, lui faisant plier l'articulation dans un craquement sourd et toucher terre du genou. Alors qu'il s'effondrait vers l'avant, Superbus n'eut pas l'occasion d'esquiver un coup de violent de la part de son frère, venant de la partie non cloutée de l'arme (à sa grande chance, sans doute). Il exhala sèchement alors qu'il s'effondrait au sol dans un petit nuage de poussière. Le deuxième, furieux d'avoir ainsi été retourné contre son propre sang, leva des yeux rougis vers le cuisinier, continuant d'éternuer et de gigoter. Il poussa un cri et commença un vrai carnage, faisant fi de la marchandise et ne la considérant plus que comme un obstacle parmi tant d'autres.
La bataille fut cependant de courte durée. Désormais handicapé et privé de son partenaire, Emahus finit par commettre une faute qui lui coûta la victoire. Laissant le cuistot se faufiler entre son arme enfoncée dans de la machinerie inutilisée qu'il venait de changer en tas de ferraille, il ne put que subir un puissant Uplifting Gastronomy, qui amena le brun à enfoncer ses deux paumes dans son thorax, lui coupant le souffle de façon nette. Ses yeux tournèrent au blanc et il s'étala lui aussi, hors d'état de nuire. Ce fut cependant une bien maigre victoire : les adversaires avaient été vaincus, mais il manquait le plus important. Gordus s'était enfui. Heziel pris l'initiative de fouiller les deux frères, initiative qui se révéla concluante : chose incroyable, une carte était dessinée à la va vite, reprenant les différents points du réseau du malfrat. Un très grand réseau qui s'étendait quasiment partout, à l'exception du Nouveau Monde et de la deuxième partie de Grand Line. Un point attira son attention : une île appelée Whiskey Peak. Il n'avait pas connaissance de cette île, et ne savait rien de sa population... peu engageante pour des individus comme lui. Néanmoins, pour ceux qui savent ce qui se passe en ces lieux, il semblait que malgré les chasseurs de primes, Gordus avait réussi à s'en faire un QG. Sans doute utilisait-il un quelconque subterfuge pour ne pas être découvert. C'était là que le cuistot devrait poursuivre sa quête. De plus, cette histoire de "Metex" ne présageait rien de bon, surtout si c'était basé sur une substance chimique utilisée pour réaliser des médicaments...
N'ayant rien d'autre à faire pour l'heure, le brigand lui ayant filé entre les doigts, il se décida donc à rentrer en ville. Après quelques passage aux bons endroits, il parvint à faire bouger la milice locale jusqu'aux mines en question. Cette dernière récupéra tout ce qui avait pu être volé aux habitants et offrit ses remerciements au cuistot des Dokugan, qui pourtant n'était pas satisfait. Ce vaurien ne payait rien pour attendre. Il était loin d’être l'objectif principal de Heziel, mais notre cuisinier combattant savait que si il venait à passer sur cette île de Whiskey Peak, il lui rendrait une sacrée visite... Enfin, il n'oublia pas d'aller s'enquérir de l'état de Vino et de son père, rendant sa peluche au gamin. Son paternel se remettait de ses blessures, ce qui était une bonne chose. En quittant l’île de Saquedin le lendemain, après être rentré tard dans la nuit sur le navire, le second de l'équipage se jura de coincer cette ordure si la chance venait à se présenter... car il faudrait bien que quelqu'un le fasse.