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« Refuser la rencontre avec autrui, c'est s'appauvrir. » - Leonor de Réconde
Le shandia s'enrichit

Marchant alors vers les ports, Caligula fit signe à un marine qu'un blessé grave se trouvait dans cette direction. Il ne le considérait pas comme un camarade, mais l'homme lui avait bien donné son pantalon, il lui devait bien cela. Regardant le champ de bataille, Caligula remarqua alors l'Amiral Pacifique. Alors c'était un Big Boss d'après les dires de certains. Pas mal, il est vrai qu'il était assez impressionnant cependant rien de plus. S'en allant alors vers les ports, le shandia remercia encore une fois Kalgara. Et il ne devait plus oublier, il était devenu un demi-dieu. Il était donc destiné à un grand destin. Il ne devait pas l'oublier...

Mais une fois devant ceux-ci, on lui avertit qu'il venait de louper un des bateaux pouvant le ramener à Marineford et que dû à un léger contre-temps, les prochains n'arriveraient pas avant quelques heures. Si celà n'était pas réellement un problème pour la plupart des personnes, le shandia lui n'était clairement pas du genre patient. Et quelques heures ne lui faisaient absolument pas rire.

Car oui d'un point de vue mathématiques quelques heures signifie au moins 2 heures et ça peut aller jusqu'à 4 heures, 5 heures, 24 heures, et encore plus longtemps. L'intervalle de quelques heures allait donc de deux heures dans le meilleur des cas, à une infinité dans le pire. Et quelqu'un d'extremement pessimiste aurait alors opté pour quelques heures = une infinité d'heures à attendre. Certes le shandia n'était pas assez intelligent pour dire tout celà, mais ce n'était qu'en gros un résumé plus clair et explicite de ses pensées.

Se decidant alors à se promener pour ne pas déverser sa colère sur un pauvre marin qui aurait alors pris le même navire que lui, le shandia marcha jusqu'à ce qu'un bruit assez embarrassant vint se faire entendre: il avait faim. Cet utilisation de son fruit du démon l'avait affaibli physiquement et aussi énergétiquement à priori. Apercevant une caravelle dont l'arrière était rempli de fruit, le shandia n'hésita pas une seconde à sauté dans celle-ci et à se goinfrer sans penser jusqu'à où elle pourrait le mener.

Après un bon repas qui fut plus que copieux, le shandia glissa toujours aussi discrètement du moyen de transport à travers lequel il était entré en y laissant le trois quart des fruits qu'il y avait avant son passage. Les pauvres marchands n'allaient sûrement pas comprendre un traître mot à cette soudaine disparition.

-Bon maintenant faut que je retourne au port. Mmmh ça doit être par là je crois...allons-y! Vous êtes prêt, démons, Pyrakiri...Pyrakiri?

En se touchant le corps, il se rendit compte qu'il avait oublié le sabre de son frère chez les marchands. Et vous vous en doutez bien, la caravelle n'était plus à porter de vue. Tout affolé, le shandia glissa de la pente sur laquelle il se trouvait jusqu'à tombé sur un homme aux longs cheveux noirs et dont le dos était couvert d'un sorte d'éventail de combat. Tombant alors au bord du ruisseau, le shandia se releva le plus rapidement possible. Heureusement pour lui, il avait pu évité de peu le fleuve et ses pouvoirs ne furent donc pas annulés sans oublié le malaise dont il aurait été pris.

-Aïe , ça fait plutôt mal dis donc. Excuse-moi l'ami, mais je suis un peu paniqué pour ne pas dire.... dis moi, tu ne saurais pas où se trouve la ville...comment elle s'appelait déjà? Elfar, ou Eltar.. à part si c'est...

Il avait entendu les marchands en parler, c'était leur destination et il était hors de question que Caligula laisse l'épée de son frère entre les mains de vendeur de fruit... non, personne ne pouvait toucher cette épée hormis lui et son frère et celà n'était pas négociable.

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Le shandia s'enrichit

Voilà! Le village d'Elmar, ce fut donc la nouvelle destination du shandia. Mais alors qu'il s'y apprêtais pour lâcher un sprint super méga rapide afin de rattraper les marchands ou plutôt les voleurs -du moins pour le shandia- le sombre homme à la longue chevelure  lui proposa de l'accompagner en montant sur le gecko à la condition de rester calme. Déjà que lorsque le shandia se relevait il y a quelques secondes, l'inconnu se préparait déjà à un éventuel combat malgré le nombre incalculable de bandages qui ornaient son corps. Les quelques rides qui étaient sur son visage indiquaient que celui-ci avait presque son demi-siècle, mais on pouvait facilement comprendre qu'il sortait d'un combat assez fatiguant.

-Mouais pourquoi pas. Par contre je te prierais d'accélérer la cadence, merci bien!

Sautant alors sur le gecko de trois mètre de longueur, le shandia priait le grand Kalgara de le guider vers Pyrakiri. Il ne pourrait jamais se pardonner de perdre une des lames de son frère et encore moins se présenter à lui avec fierté comme il lui avait promis de le faire.

Toujours dans ses pensées à se persuader qu'il trouverait les voleurs et qu'ils leur feraient payer la monnaie de leur pièce, Caligula ne put que répondre assez sèchement à son guide.

- En quoi ça te regarde la vieille momie.

Tout comme l'homme, le rouquin lui adressa un sourire assez mystérieux, dont les réels sentiments n'étaient percevables.

_____________

La vision qui vint accueillir les deux hommes n'était clairement pas utopique et loin de là: des tonnes de personnes affamées restaient accrochés, tant bien que mal, aux portes de la vie. Un moment choqué, le marine reprit ses esprits, et partit à la recherche de son arme tandis que la momie fit un rapide tour des lieux.

Courant un petit moment, le shandia aperçut la cargaison mais le spectacle qui s'en suivit fut assez tragique.

-Mais on vous jure que la cargaison était remplie!  Je ne comprends pas!
-Te fous pas de nous enflure de marchands! Ça t'amuse de nous voir dans la misère hein?! Et ça que veux tu qu'on en fasse.

Les citoyens étaient fous de rage. Les provisions que ces marchands leur avaient ramené avaient "soudainement" disparus. De ce fait le citoyen qui paraissait le plus éénerver jeta Pyrakiri au sol avant de la piétiner de son toute sa force.
Avançant alors jusqu'aux citoyens qui s'en prenaient maintenant aux marchands, le shandia récupéra sous les yeux de tous le monde son arme blanche avant de leur tourner dos tout simplement. Le même citoyen qui écrasait Pyrakiri précédemment prit la parole:

-Eh toi là-bas! À quoi tu joues?!
- Je récupères mon arme, tout simplement.
-Donc...c'est toi qu'à manger tous les fruits des marchands? 
-Bah oui. Pff t'as encore des questions idiotes en stock?

Hors de lui, l'homme ne put s'empêcher de foncer sur Caligula avec pour seul but de le tuer à l'aide du couteau qui semblait cacher sur lui. La distance qui les séparait n'était alors plus que d'environ soixante-dix centimètres, assez pour que le shandia attrape le faible bras opposant pour le jeter par terre avant de le pousser avec son pied tel un vulgaire petit chihuahua sautant sur un cambrioleur.

"Pas le temps pour les hommes de la Mer Bleue. Ils ne font que se plaindre sans penser aux autres. Ils n'ont besoin de toi que quand ils n'ont pas d'autres choix. Malheureusement pour eux, je ne suis pas une roue de secours, moi. Je suis un shandia."
Tel était la pensée actuelle du shandia. S'il pouvait passer pour quelqu'un d'assez cruel, et qu'il s'en rendait compte, il n'oubliait en rien ce qu'on lui avait fait. Il savait déjà que sur cette mer, des gens souffraient et que ça n'en choquait pas beaucoup. Alors pourquoi lui, un homme d'en haut, devait régler les problèmes de cette mer. Il n'était qu'un invité, un spectateur comme d'autres et il ne comptait pas changer son rôle pour le moment en tout cas.

Rejoignant alors l'homme de tout à l'heure, il vit un autre homme, aussi sec et pâles que les autres, dire qu'il voulait bien leur raconter l'histoire d'Elmar. Le shandia s'approcha du gecko tout ouïe et en essuyant Pyrakiri, il ouvrit l'oreille pour un peu mieux comprendre la situation.

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Le shandia s'enrichit

Alors tel était la misérable situation du village d'Elmar. Le shandia comprenait un peu mieux la situation et la nervosité des pauvres villageois sans pour autant prendre une mine désolée. Bien sur qu'il éprouvait un tantinet de pitié pour ces hommes, mais il ne pouvait le montrer après ses précédentes action au près de ceux-ci. Et même dans un autre cas de figure, il ne le montrerait surement pas du moins pas aux hommes de la mer bleue.

Soudain plusieurs cris vinrent alerter le shandia qui se mit à courir dans la direction d'ou provenait le précédent "bruit", idée que partagea aussi l'homme qui avait emmené le rouquin. La première chose que vit le marine fut une embarcation détruite puis quelques villageois impuissants face à un énorme chacalot. Le shandia fut dans un premier temps surpris par la taille de celui-ci mais du se re-saisir assez vite lorsque plusieurs ombres se distinguaient peu à peu dans l'eau.

Des poissons chats et des chacalots (de tailles raisonnables) sortirent de l'eau ou attendirent, pour les plus fourbes, sous l'eau. La "momie" n'avait pas mis bien longtemps avant d'éliminer deux poissons chats et ce en très peu de temps ce qui impressionna la plupart des spectateurs.

Alors un autre poisson chat un peu plus téméraire malgré la mort de ces camarades voulut s'attaquer aux villageois. Caligula saisit alors son épée et une fois que la poiscaille fut à proximité, il sauta et enfonça l'épée dans l’œil gauche de celle-ci pour la retirer subitement avant de lui monter sur la tête et de lui placer un coup de poing sans aucune retenue. Même avec le bras gauche en moins, le shandia pouvait être redoutable.

L’enchaînement avait porté ses fruits mais le shandia qui se croyait tiré d'affaire n'avait pas fait attention à la bête qui voulait surement emmener Caligula dans sa tombe le fit voler d'un mouvement de la tête et qui ouvrait grand sa bouche pour recueillir son repas.

-Oups?!

C'était ce que se disait le rouquin qui s'apprêtait à se faire engloutir...

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Le shandia s'était, visiblement, senti poussé des ailes ou peut-être que comme un enfant de 3 ans, il n'avait pas conscience du danger pour sauter sur un animal dont il ne connaissait ni les compétences et ni l'existence. Car en effet, ce fut la première fois qu'il vit un animal marin de ce type. Chez lui, les animaux étaient un tantinet différent et aussi un peu plus originaux que de simples poissons avec une vulgaire gueule de chat.

Alors que le poisson chat allait ne faire qu'une bouchée du shandia (au sens propre du terme), une petite tornade vint recueillir le jeune homme qui était dès lors tiré d'affaire. Le shandia soupira avant de se tourner vers le sombre inconnu qui l'avait sauvé.

-N'attends rien de ma part! J'ai pas besoin de...

Il n'avait pas fini sa phrase et constata donc qu'il était sur la tête d'un ennemi encore plus dangereux que tous les autres: le Chacalot Noir. Au début, l'animal n'avait pas remarqué le rouquin sur sa tête et il aurait put ne jamais le remarquer si cet idiot de marin ne s'était pas mis à hurler.

-Foutu vieillard! Tu veux me tuer ou quoi?! Fais quelque chose avant qu'il me voie...et vite...s'il...te plait...

Le shandia voyait une ombre se dessiner juste au dessus de lui et en levant la tête c'était bien une énorme patte noire qui planait sur sa tête. Caligula s'empressa de sauter et grâce à ce mouvement in-extremis le chacalot se frappa sur la tête ce qui eut pour effet de l'abasourdi quelques temps. Néanmoins, le marin venait de s'exposer à un autre problème. Il était désormais un utilisateur de fruit du démon, plus précisément un zoan, et la direction vers laquelle il se dirigea...l'eau. Heureusement pour lui, un poisson chat vint sortir de l'eau le shandia put s'accrocher à l'une de ses moustaches.

- Tu pourrais faire mieux gamin ?

Caligula, malgré sa position peu crédible n'allait pas attendre bien longtemps pour répondre au vioque quand celui-ci fut violemment projeté jusqu'à la terre ferme. Tout sourire, Caligula vit la patte de ce même chacalot se diriger vers lui. Il utilisa la moustache du monstre marin pour s'en servir comme une liane et de une, esquiva le coup, de deux, offrit gratuitement le coup de patte qui lui était initialement prévu au poisson chat sur lequel il était agrippé déclenchant alors un combat entre les deux bêtes.

Atterrissant sur la terre ferme à son tour, il se tourna vers l'homme armé d'un éventail qui, surement sous l'emprise de la colère, énonça une suite d'injures.

-Pépé! C'est pas une raison pour s'énerver comme ça. Tu es rouillé, c'est pas grave.

Le shandia ne savait pas à qui il avait à faire, vraiment pas...

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Le shandia venait, encore une fois, de taquiner l'homme qui se trouvait à ses côtés mais au fond il devait bien reconnaître que celui-ci avait un potentiel qui dépassait largement le sien. En plus de maîtriser le geppou sans pour autant être un agent de la marine, l'inconnu avait démontré sa force dès sa première offensive envers les bêtes qui se trouvaient face à eux. Éliminer ces monstres ne lui avait causé aucun soucis jusqu'à maintenant et le coup reçu tout à l'heure était plus du à une erreur d'inattention qu'autre chose. Ainsi, les pics que lançait Caligula était plus de gentilles provocations que de réelles insultes. Et l'homme ne les avait pas trop pris à cœur, heureusement pour le shandia.

Sa réponse fit sourire Caligula qui n'avait pas daigné répondre cette fois. Pourquoi? Car le shandia y voyait plus une blague qu'autre chose. La fin de la phrase l'avait surpris mais il devait avouer que son arme lui offrait une certaine classe, pour un pépé.

Il venait maintenant de donner un conseil au shandia. Évidemment son orgueil le poussait à ne pas écouter le conseil mais celui-ci pourrait bien lui permettre d'être largement plus efficace pour cette bataille.
Alors il regarda le brun faire. Sa démonstration fut assez incroyable. Un bon mélange de dextérité, de vitesse, et de force ce qui fit son effet et malgré le coup que lui avait porté le poisson chat, il avait réussi à provoquer, chez l'ensemble des bêtes, un repli stratégique sous la mer. Quand il revint, le shandia s'empressa de faire quelques étirements tout en lui parlant.

-Je suppose que c'est à moi. Bon je vais t'en découper des moustaches mais sache qu'ils ne sont pas plus fort que moi! C'est juste pour voir si t'es propos sont vrais.

Et après ça, il effectua lui aussi un bond pour ce diriger vers le premier poisson chat qui refaisait surface. Moins fort que le brun, le shandia ne put atterir que de justesse sur la tête du poisson et une fois dessus, il glissa jusqu'à la moustache et tenta de l'arracher de toutes ses forces. Le spectacle se trouvait assez comique et Caligula ne parvenait pas à arracher cette moustache. De plus les autres poissons approchaient à vitesse V de lui.

-Bon dans ce cas!

C'est alors que Caligula se mit à mordre la moustache du poisson qui en ressentant la douleur se mit à agiter celle-ci dans tous les sens. Le shandia saisit alors son épée et réussit à couper un morceau de cette moustache avant qu'il soit expulsé jusqu'au pied du brun.

Bon, il avait dans ses bras un petit bout de moustache un peu plus grand que lui.
C'est déjà ça.

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Le shandia s'enrichit

La moustache ramenée par le shandia symbolisait la ténacité de celui-ci qui, malgré les difficultés et la différence de puissance apparente entre lui et son ennemi, n'avait pas défailli. Chose assez compréhensible: sa nature de shandia l'empêchait de se défiler face au défi du brun et ce aussi fou et dangereux soit il.

Bien évidemment, le morceau ramené par le rouquin n'était pas très grand et le brun ne se cachait pas pour en rigoler. Il est vrai qu'en continuant ainsi, les deux hommes n'en auraient jamais fini de ces animaux et le village ne serait pas sécurisé avant un long moment. Avec la ferme intention d'en finir une bonne fois pour toute, celui-ci s'approcha alors du lac et joignit ses mains. Il y eut un moment durant lequel les deux pointures présentes se firent face. Le brun de deux mètres face au Chacalot noir à la taille largement plus imposante que celle de ses compères. On aurait dit que leurs yeux s'étaient croisés et qu'il ne se lâcheraient plus jamais. Le chasseur de prime s'adressa alors au monstre marin qui semblait le comprendre. Le shandia en retrait ne fit pas attention aux paroles mais était attiré par cet instant où le temps semblait s'être figé. Et d'un coup la confrontion se brisa. 

Un décor soudain apparut dans le village d'Elmar. Un climat chaud, sec et aride semblait avoir pris place et ce sans parler des gradins qui donnaient sur une place centrale avec le brun, Caligula ainsi que les villageois regardant toujours le combat qui dès lors semblait s'être fini.

-Wow!

L'homme avait carrément asséché toute la flotte et ce d'un simple mouvement de main. Le shandia le comprit immédiatement : il était lui aussi un utilisateur de fruit du démon. Cependant ce pouvoir était plus surprenant que le zoan antique dont disposait Caligula et ce au moins à première vue. Il s'était d'abord légèrement incliné vers le shandia, assez stupéfait, puis lui avait tourné dos avant de lui proposer une sorte d'alliance.

Rejoindre cet homme ne plaisait pas spécialement au shandia quand bien même celui-ci soit fort, toutefois ce n'était pas un non catégorique et une image vint faire changer l'avis du marin.
Était-ce le climat qui troublait sa vue ou bien la fatigue de la bataille? Caligula ne le savait pas mais alors il vit sous ses yeux un homme à la longue chevelure rousse se tenir face à lui, resserrant une arme blanche dans ses mains et dont l'ombre était merveilleusement dessinée par le soleil. Il vit un homme que tout shandia, petit ou grand, faible ou fort, peureux ou courageux, ne pouvait s'empêcher d'admirer.

Il vit le guerrier Kalagara.

Il ne savait si il avait rêvé durant cette courte période, mais pour lui rien n'était hasard. Lorsqu'il se remit de ses esprits, le brun se trouvait déjà en compagnie des villageois qui, face aux morceaux de poisson, ne purent se retenir plus longtemps et commencèrent s faire chauffer marmites et casseroles. Ils firent ensuite des courbettes pour exprimer leur gratitude envers les deux hommes et certains même proposaient de venir dîner avec eux car la fête de ce soir serait mémorable. Le shandia ne put malheureusement y participer : sur Powder Island le devoir l'appelait et il ne devait pas y manquer.

Et c'est en quelques instants que Caligula avait quitté le village d'Elmar avec cependant quelques mots qu'il répétait en boucle à voix basse:

-Ghetis Archer...San Faldo...Je dois en être sur...

Oui il devait s'assurer que l'image de tout à l'heure n'était qu'une légère hallucination et non un vision et pour ça, il le suivrait jusqu'au bout.