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Mar 26 Jan - 0:40
Dernière ligne droite !
Toujours les mains écartées et vide en direction des jumeaux, mon regard est plein d’aplomb. Je ne vacille pas et ne tremble pas, je suis droit, sur de moi, appuyé sur ma décision qui est maintenant devenue irréfutable. Face à face, j’ai beau être à leur mercie, je reste confiant. Ils ne sont pas mauvais et si le gouvernement les menaces, je ne suis pas convaincu que se soit pour de bonnes raisons. Pourquoi diable vouloir éliminer deux anciens membres ? Je finirais bien par le savoir mais je me refuse d’exécuter une tel mission si je ne suis pas convaincu que c’est la bonne chose à faire. Shella et Cello semble simplement souhaiter s’enfuir et vivre leur vie tranquillement ce qui est finalement compréhensible. Si je me fille aux paroles de la fille un peu plus tôt avant qu’elle ne perde le contrôle, elle et son frère ont déserté parce que ils désapprouvaient les méthodes du gouvernement. Eux et moi sommes pareil à la simple différence que je suis probablement plus stratège ce qui me permet de survivre. Je me moque en réalité bien du gouvernement, je veux juste être tranquille et avoir la paix et j’ai décidé de faire d’eux mes alliés !
Comme promis, je la regarde se transformer en cyclope comme un peu plus tôt sans interagir. Elle s’approche de moi et tends la main en direction de ma nuque. Si je veux m’enfuir, c’est maintenant ou jamais mais je n’en fais rien. Je ne me débats pas, je ne laisse transparaître aucun mouvement hostile dans sa direction. Le regard toujours sur, je le plonge au plus profond de ses yeux pendant que je sens sa main se resserre autour de ma nuque m’imposant ainsi une entrave de la quelle je ne peux plus m’échapper sans y laisser la vie même si j’essaye du mieux que je le peux. Je pourrais cependant lui inoculer une plus grosse dose de paralysant simplement en lui parlant mais je ne le fait pas pour plusieurs raisons ; premièrement, je ne les attaquerais pas, quitte à moi même en subir les conséquences et ensuite parce que je viens de leur donner l’antidote.
Cello l’attrape d’ailleurs et en bois une gorgée suffisante pour annuler les effets du poison si il s’agit bien du remède. Et en effet, il s’agit bien du remède ! Dans à peines quelques secondes, il va probablement pouvoir sentir que ses membres ont retrouvé leur mobilité normales et que ses sensation sont parfaitement intacte. J’ai l’espoir que cela leur donne un sentiment de sécurité et que leur méfiance envers moi s’estompe peu à peu. Malheureusement, je ne peux pas faire grand chose de plus pour les convaincre. Je viens de mettre ma vie entre les mains de Shella, c’est le mieux que je peux faire ! Bien que le meilleur moyen de le convaincre reste encore probablement de leur parler des ponéglyphes. Cependant si ils n’en ont jamais entendu parler, cela revient simplement à me mettre en danger pour rien.
Chaque seconde perdue est dangereuse, le vieux semble avoir passé un coup de fil et je ne veux pas savoir de quoi il s’agit, les renfort seront probablement bientôt la, nous ne pouvons pas nous permettre de trainer sinon leur évasion sera plus difficile. A l’heure actuel, si on arrive à partir avant que le reste de la marine arrive, je pourrais encore dire que Kyoran les a mangé, sans laisser de preuve, le corps inerte de Asilov serait suffisamment convainquant, et puis ; pas de restes pas de preuves. J’ai donc prit une vois relativement basse pour être certain que personne ne puisse entendre ce que je leur dit à part eux deux avec le regard toujours tendu mais décidé dans le quel on pouvait lire que j’avais déjà un plan en tête.
« C’est bien l’antidote. Cependant, la marine est en chemin, si vous acceptez de me suivre, il faut partir maintenant ! »
Si on perd plus de temps, les choses vont se compliquer. A eux de voir quel chemin ils décident de suivre. Je pense leur proposer une bonne alternative aux décimas, mais la seul chose qui les bloque probablement est le manque de confiance qui est malheureusement normal. Pourtant, j’ai bon espoir. Si leur confiance en moi étant inexistante, ils n’auraient même pas essayé de boire le potentiel antidote, ils m’auraient simplement attaqué à deux de front me laissant alors peu de chance de victoire. Pourtant, Cello avant tenté une manoeuvre désespéré en buvant la fiole. Si Shella n’avait pas eu un minimum confiance en ma personne, elle l’aurait empêché de boire. De ce que j’en ai vu, elle est trop proche de son frère pour le laisser prendre un tel risque inconsidéré. Elle sait qu’ils ont besoins de moi même si elle ne le dit pas de manière explicite. Cello semble le réaliser aussi mais son sang chaud l’aveugle d’ou j’accepte de me mettre brièvement en position de soumission.
Si ils acceptent, je les suivrais simplement, mieux vaudrait être partit avant les renforts. Si elle me lâche et me donne leurs accord, nous partirons directement sans perdre une seconde de plus.
« Si vous acceptez, je vous conseil de partir maintenant. Le mieux serait que tu me porte par le cou comme si tu m’emmenais avec vous comme otage pour me tuer plus loin ! Ainsi, je pourrais revenir et dire au gouvernent que je vous ai éliminé, je sais comment faire pour ne pas laisser de traces. »
Ai je ajouté en les regardant sérieusement pour la dernière fois ; le grand moment de la décision finale était arrivé !
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Logan Seyfried
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Jeu 28 Jan - 9:58
Pendant que Kibachiyo restait en retrait, le borgne se faisait prendre par la gorge par la fille cyclope. Il était semblait-il en position de difficulté, peut-être qu'il allait même peut-être mourir. Le jeune homme ne pouvait rien faire d'autre qu'attendre que la marine rapplique, suite à l'appel du vieillard en colère. La douleur avait de bien curieux effets sur l'être humain, quand chez certains elle énervait, chez d'autres elle rendait triste. Le borgne, lui, était calme face à la menace, alors qu'il parlait d'antidote très nettement. Ainsi donc c'était bien vrai cette histoire de poison, Kibachiyo avait bien été empoisonné. Heureusement il avait su fuir à temps pour ne pas trop en subir les effets, une chance pour lui qu'il n'ait eu qu'un mal de crâne comme conséquence d'exposition.
Ce n'est qu'après de longues minutes que la cyclope relâcha sa prise alors que son frère se remettait sans doute du poison dont il avait été victime. Encore une fois le borgne essayait de rallier Cello et Shella à sa cause avec une infernale ténacité. Il tenait une sacrée couche ce type-là, et en plus il ne craignait ni le vieillard ni la marine dont l'arrivée était imminente. En réalité il s'avéra que l'individu était du côté de la justice aussi, ce qui expliquait que le patriarche ne l'ait même pas calculé durant son combat, alors que Kibachiyo avait manqué de se faire tranchoisonner, une fusion entre trancher et empoisonner. Ainsi donc le jeune révolutionnaire ne serait jamais fait pour s'entendre avec le borgne, vu qu'il était du mauvais côté de la vie. Qu'à cela ne tienne, Kibachiyo finirait par lui régler son compte si jamais il devenait gênant.
Il ne restait plus qu'à attendre que le quatuor parte pour qu'il les suive de loin jusqu'à ce qu'il soit en mer avec eux. Il fallait quitter cette île, et si le borgne tenait à sa couverture il ne devrait pas tarder, sinon les soldats l'appelleraient trop amicalement et familièrement pour qu'il soit un criminel. Le mieux était de travailler sa future filature afin de tuer Cello et Shella et réussir sa mission. Il était bien plus tenace que ce qu'il faisait souvent croire aux gens, la traque allait bien vite commencer.
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Jeu 28 Jan - 22:36
Loreai Shella et Loreai Cello.
Cello but avec précaution et calme les premières gorgées du liquide offert par Logan lorsque celui-ci accepta docilement la menace offerte par sa jeune sœur pour le tenir en respect, un peu plus tôt. Ce qui pouvait être assimilé à de la simple folie n'en était pas, à ses yeux... Car il ne faisait aucun doute que sous cette forme monstrueuse, Shella était largement en mesure de broyer la nuque de son opposant avant même qu'il ne tente quoique ce soit de stupide... ou après, dans le pire des cas. En effet, même en la mettant subitement à mort et à moins de lui couper le bras, elle posséderait sans doute une poignée de secondes au minimum lui permettant de mettre à exécution la menace fatale qui planait alors sur la tête du borgne : le type semblait toutefois conserver son calme et c'était dans cet état d'esprit rassuré que l'ancien commandant avalait donc ce qui s'avéra rapidement être un antidote. Son état, en effet, ne se dégrada nullement... Tout au contraire, il ne lui fallut guère plus de quelques minutes pour que les sensations de toucher et de plein contrôle de ses mouvements ne fassent à nouveau leur apparition. A nouveau maître de son corps, il fit donc un signe affirmatif de la tête à sa jeune sœur, l'expression toutefois plus grave qu'à l'accoutumée. Celle-ci relâcha alors Logan, reprit forme humaine et s'empressa de l'imiter, avalant goulûment les quelques gorgées qui restaient à se disposition avant de relâcher la fiole et de trembloter, fatiguée et endolorie. Elle prit donc temporairement appui sur le jeune homme tandis que celui-là écoutait sérieusement mais calmement les dires du marine, ne tardant guère à répondre un instant plus tard :
-Si tu peux vraiment nous permettre de disparaître alors c'est d'accord... Mais si on ne rejoint pas Centes, on ne rejoint personne.
Ses dires étaient francs et directs : le jeune garçon ne souhaitait pas offrir sa liberté à n'importe quel homme, même si celui-là, directement ou non, leur sauvait la vie. De manière générale, cela ne semblait pas le gêner de rester en contact avec Logan, voire de devenir alliés, mais il entendait bien offrir à Shella une vie paisible et digne de ce nom... C'était d'ailleurs à l'origine ce qui les avait poussé à choisir Centes plutôt que les révolutionnaires : les Decimas faisaient peur au Gouvernement Mondial tout entier, contrairement à la Révolution brisée qui n'inspirait plus que le mépris. Le Monarque aurait assurément pu leur trouver une place où subsister éternellement, à l'abri des représailles de la part de leurs anciens collègues, alors qu'ils n'auraient fait qu'amener davantage de malheurs sur les révolutionnaires ou autres criminels qu'ils auraient pu côtoyer... De facto, si le borgne était bel et bien en mesure de les faire passer pour mort, Cello n'allait pas s'y opposer... Mais il ne fallait pas non plus s'attendre à ce qu'il lui obéisse au doigt et à l'oeil. Songeant que, de toute manière, la situation était pressante et qu'ils auraient, plus tard, l'occasion de discuter plus calmement, le BEAST prit sa jeune soeur dans les bras et entreprit alors de s'enfuir à travers quelques petites ruelles, laissant derrière lui le vieil homme blessé et l'émissaire de Centes.
Sergent-chef Stecknek.
-Sergent Chosj, aidez le lieutenant Gratz ! Vous trois, menottez celui-là, on l'embarque tant qu'il est encore chaud !
Le sergent-chef avait fait aussi vite que possible, mais avait visiblement manqué les frères Loreai de peu : ceux-là semblaient avoir déserté la place... Plus inquiétant et intriguant, Seyfried n'était pas visible non plus : avec un peu de chance, il les suivait en filature et ne tarderait guère à se manifester à nouveau, mais si en revanche il avait été capturé en tant qu'otage que les deux criminels souhaitaient échanger contre une rançon ou quoique ce soit d'autre, la situation allait brutalement devenir encore plus épineuse... Stecknek se rapprocha du vieillard tandis que quelques hommes lui apportaient les premiers soins, tentant d'essuyer avec dégoût le poison qui perlait tout autour de lui sans le toucher directement. Si ce vieux débris était encore en état de parler, c'était le moment où jamais : la justice n'attendait pas.
Asilov est lvl 20. Shella est lvl 18. Cello est lvl 17.
Logan > Cello coupe court à la discussion : il aide sa soeur à marcher et s'enfuit. A toi de voir si tu les suis ou pas, mais dans le doute, j'ai dit que t'étais pas dans le champ de vision du sergent-chef lorsqu'il arrive (tu peux au pire dire que t'étais un peu plus loin et qu'il t'a pas remarqué au début, c'est qu'un sergent-chef )
Nils, t'as l'occasion de livrer quelques renseignements aux marines, si t'as suivi la situation. Seiryuu, t'as carte blanche, comme d'hab !
Ordre de passage : Nils - Logan - Seiryuu Vous avez 72h chacun. Peuvent s'y ajouter de manière exceptionnelle 24 autres heures à condition de poster dans le topic des groupes de l'event au préalable.
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Nils Gratz
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Dim 31 Jan - 18:43
Nostalgie
Nils avait tout suivi de ce qui avait pu se tramer devant lui. Du moins, c’est ce qu’il pensait dans la mesure où sa vue était tout le temps biaisée et qu’il comprenait sans cesse de travers. Un jour viendrait ou il aurait des foutues lunettes mais le groupe de marine arrivant, il sortit lentement de ses propres réflexions.
A peine arrivés, voilà que le plus haut gradé apostropha l’ancêtre pour lui demander des renseignements et celui-ci hésita un long moment. Il faut dire qu’il avait été refroidi par la conversation qu’il avait eue plus tôt avec le supérieur, un simple « Ok » alors qu’il commençait seulement à lui raconter les évènements. Détournant le regard et tentant de croiser les bras, il fit une moue indéchiffrable avant de bougonner un « Ok » à son tour pour finalement garder le silence quelques secondes. Fallait pas déconner avec pépé même si le pauvre sergent n’y était pour rien.
Un pauvre matelot qui n’avait rien demandé et qui tentait de faire son possible pour prendre soin des blessures du grand-père reçut malencontreusement un peu de poison qui commençait à attaquer un poil sa peau. Dans un faux mouvement, il eut un geste abrupte envers papy qui se mit à rouspéter encore plus fort qu’à l’accoutumée.
Nan mais dis donc ! Donne-moi ça l’marmot ! Va pas mettre ton aiguille dans la botte de poil avant de vendre ma peau au marché sale mioche ! Tentant de reprendre les ustensiles, il commença à s’administrer les premiers soins lui-même et à guider les gestes des autres pour être le plus efficace. S’en souvenant, il retira le poison qu’il avait plus ou moins autour de lui pour permettre aux autres d’approcher et d’effectuer les premiers soins et indiqua une fiole dans sa tenue, un antidote pour le pauvre marin qui venait de s’en prendre plein la figure. Continuant ainsi ses gestes de façon experte avec l’expérience qu’il avait et les nouveaux outils dont il disposait, il répondit finalement au sergent.
J’sais pas trop c’qu’ils bricolent mais à mon avis, ça m’a plutôt l’air d’être une drague en bonne et due forme. Vas-y que je te prenne par le cou et que je discutaille un long moment après avoir sorti toutes mes queues. Quoiqu’il en soit, ma pauvre petite Ginny ne sait pas trop qui prendre comme prétendant… et ça me désole parce que pour le coup, je pense que l’autre rouquin était pas mal… mais si, tu sais ! L’autre là ! C’lui qui bouge dans tous les sens et qui cause… bon c’est vrai qu’il est pas très jojo mais au moins il a offert un coup à boire aux deux et il n'a pas un grand-père pourri jusqu’à l’os ! Parce que l’autre, bah j’l’aime pas du tout. Ils sont partis par là-bas mais ça me rappelle l’époque de ma jeunesse où j’ai rencontré mon premier amour, Jeanne ! Ah lala ! Qu’est-ce que j’avais pu faire pour la séduire et… Nils avait montré d’un signe de tête la direction des deux Loreai mais ne parvenait pas à se taire, laissant ainsi sa nostalgie prendre le pas sur la mission dont il ne se souvenait sans doute plus avoir été chargé.
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Mer 3 Fév - 1:46
Mort en scène.
Sur un air entendu et son état amélioré, Cello intime à sa soeur de me lâcher pour la laisser prendre à son tour quelques gorgées de l’antidote. Une fois cela fait, elle s’effondre dans les bras de son frère apparemment morte de fatigue. Il y a quelque chose de louche la dedans. Normalement les possesseurs de Zonas ont un physique plus robustes que les simples humains. Cependant, dans son cas, elle semble s’être fatiguée avec sa simple transformation. Une nouvelle question se profile donc dans ma tête mais je la remet à plus tard, pour le moment, j’ai assez à penser pour trois. Sans trainer plus qu’il ne le faut, je leurs emboite le pas pour les suivre ; et heureusement car les renforts arrivent déjà pour aider le vieux Nils à se relever. Par un heureux hasard, nous sommes partis avant alors que je glisse quelques mots à l’autre garçon.
« Je ne suis pas non plus un idiot. Viendra probablement un jour ou j’aurais besoins d’aide et je compterais sur vous et votre honneur, ou en tous cas ; sur toi, pour m’aider. Mais chaque chose en son temps, je t’ai promis mon aide et tu l’auras. »
Il semble étrangement plus calme. La tête brulée montre son cerveau et ce n’est pas pour me déplaire. Ma phrase est cependant logique, personne ne prendrais la peine d’aider des inconnus juste par idéaux commun sans espérer un minimum en retour. Cela ne m’inquiète pourtant pas à outre mesure, j’aurais tout le temps de parler avec eux plus tard. Le moment me semble parfait pour lui poser une question qui me brule les lèvres depuis qu’il a évoqué le nom de Centes.
« As-tu déjà entendu parler des ponéglyphes ? »
Sa réponse est des plus importante. Forcément j’ai une échappatoire possible mais si il sait de quoi il s’agit, j’aurais la un argument des plus important pour le convaincre de me rallier et ainsi lui prouver que mon appartenance au gouvernement mondial n’est que purement intéressée et que je suis moi même bien moins innocent que je n’y parais… pour peu que je paraisse innocent, ce qui n’est pas vraiment le cas. Bref, quoi qu’il en soit, j’ai à faire et pour réussir à les faire passer pour mort un peu d’aide de la part de Cello est obligatoire.
« Bon… J’ai vu que tes queues peuvent repousser. Ca va faire mal mais j’ai besoin que tu t’en coupe deux et que tu me les donnes. Je pourrais ainsi faire croire que c’est tout ce qu’il reste de toi. »
Et qu’il ne compte pas sur moi pour le faire, qu’il se découpe tout seul. Je pose ensuite ma main sur le petit maillet qui pend à mon cou par une cordelette pour l’attraper avant de l’arracher d’un mouvement sec du poignet.
« Ne soit pas surpris. Il va nous aider. »
Et c’est ainsi que j’ai lancé le marteau en l’air en l’appelant par son nom ; Kyoran ! Un immense dinosaure apparu. J’ai cependant préalablement réfléchit à être suffisamment loin de tout pour que personne ne remarque cela aussi aisément.
« Je vais leur faire croie qu’il vous a mangé. D’ailleurs lance moi un peu de ton sang sur mes vêtements ainsi que sur mes mains et visage. »
Une froideur maitresse de mon corps parle pour moi. L’heure n’est plus à la rigolade mais à l’évacuation, pas le temps de sourire.
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Logan Seyfried
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Mer 3 Fév - 23:54
Comme était prévu le plan, Kibachiyo continuait de surveiller le borgne de moins en moins mystérieux alors que les marines envahissaient l'île de plus en plus. Des officiers allaient bientôt débarquer dans le coin où le bouc gisait toujours inconscient, en train de récupérer de ses blessures. Il était peut-être mort, ou simplement dans les vapes, mais toujours était-il qu'il restait sur la route en plein milieu. C'est alors qu'un officier arriva et le fit menotter, comme prévu depuis de bien longues minutes. Une fois qu'il fut arrivé, Kibachiyo plia son journal et suivit le trio qui venait de s'enfuir sans se préoccuper d'Asilov, puisque la marine semblait avoir mis la main sur lui avant qu'il ait pu intervenir. C'était quand même dommage, il aurait pu essayer de le recruter.
Le borgne, pendant ce temps, avait invoqué une grande créature dont il ignorait tout du rôle jusqu'à présent. Mais de toute façon sa mission était de suivre le groupe, pas d'élaborer mille théories fumeuses sur le sujet. Pour le moment il se contentait de regarder, vu qu'il ne pouvait pas intervenir de peur de perdre sa discrétion. Il suffisait qu'il attende que le trio monte dans leur navire pour s'inviter et les suivre jusqu'à leur base secrète.
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Sam 6 Fév - 16:01
Loreai Shella et Loreai Cello.
Un bon point pour le rouquin borgne : il ne se berçait pas d'illusions candides et stupides. Certes, il prêtait main forte au duo et espérait bien évidemment quelque chose en retour, en temps voulu, mais il ne souhaitait vraisemblablement pas faire d'eux des larbins pour autant... Et c'était une bonne chose ! Car entre être contraint à obéir à un seul et unique homme ou être contraint à obéir à un Gouvernement tout entier, Cello ne voyait pas vraiment de différence... Et si les frères et sœurs avaient décidé de prendre la poudre d'escampette en délaissant volontairement leurs fonctions, tout en se promettant quelques pépins par la suite, c'était bel et bien parce qu'ils étaient lassés d'obéir sans poser de questions, sans avoir le droit même de réfléchir quant aux conséquences de leurs agissements, quant à l'éthique de leurs actions. Du coup, tout en s'écartant précipitamment de la place où le vieillard et l'envoyé de Centes se trouvaient encore, tenant fermement Shella avec lui, l'ancien marine écouta par la suite la question surprenante que lui adressait son compagnon d'infortune... Et qui concernait les ponéglyphes. Les yeux ronds, manifestement cerclés d'interrogations en tout genre, l'ex gradé finit par répondre par la négative, secouant la tête :
-Nan, ça me dit rien...
La réponse était sincère, et relativement évidente : en tant que relativement bas-gradé, il n'avait pas les compétences nécessaires pour fouiller dans ce genre de dossiers compromettants, dont seuls les plus hauts-dignitaires pouvaient soupçonner l'existence. Enfin, dans tous les cas, la suite des événements fut un peu plus bouleversante, témoignage évident de l'épineuse situation à l'intérieur de laquelle ils s'étaient tous les trois fourrés : le gouvernemental prêt à les aider souhaitait visiblement profiter de son grade et de sa crédibilité pour faire croire à un affrontement ayant mal tourné, et s'étant ainsi soldé par la mort des deux traîtres. Une stratégie intelligente, et qui pouvait assurément rapporter gros à condition de la mener à terme. Pour ce faire, ce type semblait avoir besoin de morceaux du corps du maudit du BEAST... Et misait donc sur ses queues, capables de repousser à volonté. Arquant un sourcil, Cello alla placer Shella non loin de là, assise sur une caisse et adossée à un mur, pour lui permettre de respirer un petit peu. La jeune femme avait eu le temps de récupérer quelques couleurs, et semblait globalement en meilleur état qu'un peu plus tôt... Mais elle n'était pas suffisamment en forme pour s'exposer et répandre son sang à droite à gauche. Ainsi, le jeune garçon prit sa forme canidé, celle dont il avait usé un peu plus tôt, et destina quelques paroles à Logan tout en exécutant la morbide tâche qui était la sienne :
-Tu te trompes sur un point : mes queues repoussent à volonté, mais leur perte ne m'inflige pas la moindre douleur.
Et comme pour prouver ses dires, deux des queues en question vinrent attraper les deux autres, avant de les couper brutalement sans plus de cérémonie. Ensuite, une fois que les deux membres atrophiés eurent récupérés leur taille originelle, le Loreai vint légèrement s'entailler la poitrine, toujours dans sa forme quadrupède, avant de reprendre forme humaine en laissant une grimace endolorie prendre place, sur son visage. Il passa une main sur sa blessure récente et envoya quelques gouttelettes sur son interlocuteur, appréciant d'un peu plus près le gigantisme du dinosaure invoqué précédemment. Vraiment, même South Blue avait parfois de quoi surprendre... Shella, de son côté, avait grimacé en voyant que son frère était contraint à se blesser pour garantir leur survie. Elle ne chercha toutefois pas à s'y opposer, sachant pertinemment que le résultat serait le même et que Cello ne lui laisserait pas perdre la moindre goutte de sang supplémentaire. Celui-ci, d'ailleurs, retourna auprès de la rouquin tout en prenant à nouveau la parole :
-Besoin de rien d'autre ? On peut y aller ?
Et il fallait faire vite...
Sergent-chef Stecknek.
Du côté de la place, où l'envoyé des Decimas avait été correctement appréhendé et arrêté, Stecknek commençait à maudire son poste, ses obligations, et son devoir de loyauté : ce vieux croûton était peut-être supérieur en grade... Mais sa sénilité ne méritait qu'une mise-à-pied immédiate et sans concession ! Grommelant tout en écoutant ce vieillard débiter ses âneries jusqu'à enfin entendre quelques renseignements intéressants, le sergent-chef dicta ses ordres :
-Sergent Chosj, aidez les hommes à embarquer le Decima jusqu'au QG. Revenez ici tout de suite après. Je me charge de rattraper ces deux fumiers.
Personne ne pouvait s'opposer à la marine impunément, c'était une certitude ! Le jeune Seyfried allait assurément remplir son rôle et permettre à Stecknek d'appréhender les criminels en temps et en heure, sans la moindre difficulté... Déterminé et bien décidé à faire briller la justice une fois de plus à travers South Blue, le bas-gradé se mit à fondre dans la direction indiquée par le vieillard, accompagné d'une petite troupe d'hommes aussi vaillants que lui.
Asilov est lvl 20. Shella est lvl 18. Cello est lvl 17.
Asilov est embarqué par le sergent. Nils est pris en charge par quelques troufions qui l'aident à se soigner. Le sergent-chef, quant à lui, est sur les talons de Logan, de Cello et de Shella, de la même manière que Kibachiyo. Bref, en théorie, on approche de la fin, encore un ou deux postes s'il n'y a plus d'autres rebondissements !
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Mar 9 Fév - 14:54
Viens par ici saloupio !
Laissant tranquillement se faire soigner et tandis qu’on lui administrait quelques tranquillisants histoire de le faire taire un peu, le vieillard apostropha les subordonnés en en chargeant un de lui rapporter sa faux pendant qu’il se levait tant bien que mal. La douleur ne semblait guère trop présente mais il ne pouvait pas véritablement se déplacer de façon optimale et encore moins combattre. Quelques-uns des mousses protestèrent à ce qu’il ne bouge de trop et Nils ne se gêna pas pour rétorquer qu’il ne fallait pas pousser pépé dans le cagibi… insistant finalement pour que deux d’entre eux ne le porte.
Peu rassurés avec les capacités du vieillard et son art de savoir gérer à la perfection son poison, ils se regardèrent tous un instant. Comme s’ils étaient en train de se livrer à un combat mental pour savoir lequel perdrait à la courte paille et se verrait contraint de porter « la chose ».
De mon temps ! Quand un ancien avait besoin d’aide on ne rechignait pas ! C’est un ordre ! Finalement l’un d’entre eux se dévoua pour l’aider en le prenant sur l’épaule. Peu rapides, ils partirent tout de même dans la direction que le sergent avait prise. Pépé était énervé et il ne fallait pas le chercher bien qu’il soit véritablement mal en point. Dans son esprit, tout était pourtant très clair : le sergent était parti dès qu’il avait su où se trouvaient les autres. Il était maintenant évident que la petite Ginny faisait tourner toutes les têtes !
Un petit sourire au coin des lèvres, il était finalement pas peu fier de sa descendance bien qu’il eut sans doute préféré la retrouver autour d’un bon gâteau fait maison. Il était maintenant en chemin pour la retrouver, mais hors de question qu’elle fricote avec l’autre sergent ! C’était quand même lui l’ancien et il faut toujours écouter les vieux ! Bougonnant dans son coin, il se demandait tout de même s’il parvenait à casser les oreilles au pauvre petit marin qui avait bien accepté de le porter…
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Ven 12 Fév - 16:05
Manger ou être mangé ?
Une relation de confiance a finalement réussi à s’installer. Je plonge mes yeux directement dans ceux de Cello avec un air entendu. Je ne cherche pas un chien qui obéit à tous mes ordres sans se poser de question. J’ai besoins d’allier ; de personnes de confiance qui me viennent en aide parce qu’ils le décident et non par simple obligation, de personnes capable de réfléchir par elles mêmes. Etrangement, je me retrouve en eux. Cette méfiance du gouvernement est malheureusement fondée. Bien que je trouve leur fugue idiote pour leur propre sécurité, je ne peux les blâmer de vouloir faire ce qui est juste à leurs yeux. C’est pourquoi je déploie tant d’énergie à les sortir de la. Je ne suis pas un gentil altruiste qui vient en aide à la veuve et l’orphelin ; si je leur porte secours, c’est parce que je vois en eux deux personnes qui se sont fait abusé par la marine sans mauvaises intentions.
Finalement, j’hoche distraitement la tête quand le roux m’explique qu’il ne connait pas les ponéglyphes. Dommage mais normale ; seul les marines des plus haut grades sont à même de connaitre leur existence. Il n’est donc pas étonnant que les jumeaux ne fassent pas partie de la confidence. Voyant que ce sujet n’aboutira à rien, je ne m’éternise pas dessus et me rapporte au plan que je lui ai exposé il y a seulement quelques secondes. Fort heureusement, il approuve pensant lui aussi que l’idée est bonne. Après tout, quel meilleur idée que de les faire passer pour mort ? Si le tout est bien mit en scène, personne ne se douteras de rien, ils seront sauvé de manière permanente sans avoir besoins de rejoindre les Décimas et j’obtiendrais la récompense pour ma mission réussie… mais ça c’est dans le meilleur des cas.
Très bien, l’heure fatidique est arrivée. Cello obtempère et se transforme en la bête terrifiante qui représente son nouveau visage. Sous sa forme animale, il me parle pour me faire arquer un sourcil d’étonnement. Ses pouvoirs sont en réalité encore bien plus puissant qu’ils n’y paraissent. Non seulement, ses bras repoussent, mais en plus, il ne ressent par la moindre douleur. Je suis content de ne pas l’avoir affronter directement, comment se défaire d’un adversaire comme ça ? C’est une question à la quel j’espère ne jamais avoir à répondre. Pour prouver ses dires, il s’en arrache lui même deux sans mal pour me les lancer à mes pieds me laissant de marbres quelques secondes pensif. Il enchaine en s’entaillant la poitrine pour me donner le sang que j’avais demandé. Je peux maintenant voir sur son visage une grimace de douleur. Apparemment, il ressent tout de même la douleur des blessures qui lui sont infligée quand il reprend sa forme humaine.
« Et bien… ton fruit est vraiment puissant, un zoan mythique je suppose ? »
Ce n’est en réalité pas vraiment une question, je n’attends pas spécialement de réponse de sa part ne me doutant pas le moins du monde qu’il pourrait s’agir de quelque chose d’autre qu’un fruit du démon. C’était plus des paroles distraites pendant que je mettais la scène en place. Sans m’inquiéter de mon uniforme, j’attrape le bas et je le déchire dans des sens aléatoire le réduisant en lambeau à plusieurs endroits. Je me couche à terre et me roule sur le sol pour le salir et donner ainsi des traces de fausse lutte. j’ébouriffe moi même mes cheveux et m’active pendant quelques secondes pour tenter de paraitre le plus essoufflé possible. Bien, ne manque plus que le sang. Sans plus attendre, le Loreia m’en envois directement sur le visage et les mains et un peu partout comme je le lui ai indiqué. Je prend un de ses membres arraché dans ma propre main et donne la deuxième à mon dinosaure gigantesque qui l’attrape dans sa bouche, laissant pendre mollement la queue sans vie offrant un spectacle qui, bien que faux, est parfaitement bien imité.
« Ne la mange pas. Garde la en bouche, tu pourrais t’amuser avec plus tard, une fois que tout sera finit. »
Tout était maintenant pret. Je ne laisse rien au hasard… jamais. Mais cette fois-ci, exceptionnellement, une chose échappe à mon contrôle ; le jeune garçon qui a affronté les jumeaux sur la place public. Je ne sais toujours pas qui il est ni ce qu’il veut. J’espère d’ailleurs ne pas le revoir, sa présence est une épine dans mon pied que je n’arrive pas à retirer. Par contre, si il a le malheur de se montrer devant moi, je prendrais les armes. Il n’a probablement pas eu le temps de totalement récupérer de son combat et avait été touché par mon gaz paralysant. Le combat serait clairement en ma faveur.
« Non je pense que j’ai tout ce qu’il me faut. Mais faite attention, on ne s’est pas encore occupé du garçon qui s’en est prit à vous un peu plus tôt. »
Mais ils devraient pouvoir s’en sortir. Après tout, leur forme animale est très impressionnante et ils sont tout de même d’ancien gradés, je ne m’inquiète pas plus que ça. Nous n’avons cependant pas plus de temps à perdre. Directement, je continue à parler leur donnant les dernière directive nécessaire à leur échappées pour diminuer au maximum les risques, trop de prudence est mieux que pas suffisamment.
« Si vous le voulez bien, je vais prendre votre numéro de Dendenmushi. Je vous recontacterais dans 24 heures pour m’assurer que tout vas bien. Dans le cas ou il y aurait un soucis… ben on verra si ça arrive. Idéalement, j’essayerais de vous donner un rendez vous pour qu’on puisse parler à tête reposée une fois toute cette histoire finie. »
Voyant que nous n’avons plus de temps à perdre, il me donne leur numéro que je retiens avec efficacité. Je me concentre profondément pour ne pas oublier le moindre numéro. Le noter serait une grave erreur et compromettrais mes actions si quelqu’un venait à tomber dessus. Maintenant que je l’ai en tête, je leur adresse un dernier mot avec un étrange sourire se veut principalement réconfortant étant donné que nous arrivons au moment décisif tout étant presque finit.
« Si vous n’arrivez pas à vous infiltrer sur un bateau ou à vous échapper de l’île d’une manière ou d’une autre, cachez vous simplement dans la ville. J’ai une montgolfière qui nous permettra de quitter l’île si besoins. Cette solution est moins bonne qu’un bateau mais à le mérite de pouvoir servir de plan B. Bonne chance. »
Et sur ce j’ai tourné les talons. Bien ; que le spectacle commence.
Une fois un peu éloigné, je laisse mes talents de diable de la manipulation se manifester. Le visage au grand sourire se fait voilé pour laisser place à un masque de glace dénué de toute humanité. Les commissures de mes lèvres se relève dans un rictus à la limite entre le malsain et le désintérêt pur et simple. Le visage couvert de sang, je laisse les goutes rouges glisser doucement sur ma peau. Ma langue ne cesse d’effleurer l’anneau implanté dans ma lèvre inférieur. L’oeil est vif et aux aguets, mes muscles tendus. Mon uniforme est lui aussi rouge d’hémoglobine en plus d’être dans un sale état. Dans ma main droite, je tiens un des membres mutilés de Cello qui traine sur le sol. A mes côtés marche Kyoran, tenant dans sa gueule la queue du roux qui pend mollement. Le cadre ne peut être mieux imité, encore une fois, je ne laisse rien au hasard. Je suis même allé jusqu’a m’entailler volontairement la peau en surface dans les branchages. Pendant que je marche, je me convainc que la situation est réelle au maximum, car après tout, qui sont les meilleurs menteur ? Ceux qui croient à leurs mensonges. Je peux maintenant retourner en arrière.
Je n’ai pas besoins de marcher longtemps. Une petite troupe était déjà à nos trousses. Plusieurs hommes se balade à ma recherche probablement. L’un d’entre eux porte quelque insigne ; il s’agit du sergent-chef Stecknek. Bien, personne de mieux gradé que moi, cela me donne une supériorité innée qui ne peut faire que m’aider. Aucun d’entre eux ne semble m’avoir vu. J’avance dans leur direction, toujours accompagné de mon animal monstrueux qui ne passera pas inaperçu plus longtemps tant pas sa masse et le sang qui lui dégoulinait de la gueule. Une fois à hauteur, je lance la queue que j’ai en main au pied du dirigeant de la troupe prenant ainsi à tous leur attention.
« Sergent-chef Stecknek ! Apportez moi de quoi m’essuyer, j’ai du sang sur les mains. »
C’était claire mais étrangement énigmatique. Verdict ou mensonge ? Tout dépendant de si je parlais au sens littéral au figuré. La phrase évoque bien évidement le côté qui laisse entendre que j’ai tué les jumeaux, mais me permet en même temps de ne pas mentir pour plus de crédibilité. Avant de le laisser répondre, je met directement court à toute discussion ; après tout, il ne serait pas étonnant qu’après une scène, comme mon accoutrement la laisse imaginer, que je n’aie pas envie de parler. Je plonge mon regard directement dans celui du sergent-chef pour lui dire quelques mots.
« Quoi ? L’ordre stipulait bien ; mort ou vif non ? »
Voila qui les conforteras encore dans mon idée. Doucement et de manière détourné, j’amène leurs esprits la ou je veux qu’ils soient. Je ne dois pas être trop directe ou me justifier de trop sinon je vais simplement attirer la méfiance. Doucement, je sors une cigarette de mon sac qui semble avoir plus ou moins survécu. Un des soldats m’amène une boite d’allumette qui me permet de l’allumer. Je peux voir à son regard qu’il est terrifié, ses mains tremble et le sang semble le mettre plus que mal à l’aise. L’animal entrain de mâchonner les restes supposé de Cello n’aide pas non plus. Kyoran les a manger, à leur yeux, ça ne fait aucun doute. Je m’assied sur un rocher à côté d’eux et regarde e direction de la ville pour finalement dire une dernière phrase aux soldats bas gradé.
« Habitué vous à ça soldats. Il faut parfois en arriver la. »
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Logan Seyfried
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Lun 15 Fév - 17:30
Décidément ce borgne se révélait plein de surprises. Pas forcément des bonnes, Kibachiyo avait pu remarquer que le jeune homme s'avérait être un fin manipulateur pour avoir feint n'être qu'un civil devant Asilov et les autres, et pour ne pas connaître son collègue de la marine. Il fallait reconnaître que son plan était des plus ambitieux, étant donné que le révolutionnaire ne faisait que constater sa complexité. D'abord faire appel à un énorme monstre à l'abri des regards ensuite mutiler Cello ? Il était évident que le borgne voulait le faire passer pour mort d'une façon bien glauque. C'était le genre de choses qu'il ne viendrait jamais à l'esprit de Kibachiyo de faire comme plan pour faire s'échapper des gens. Quel genre de gouvernemental pouvait aider à la fuite de deux décimas en bernant au passage toute la profession ? Quelqu'un de fourbe et de calculateur.
Heureusement le révolutionnaire les espionnait discrètement pendant leur opération, et même si il ne pouvait pas entendre tout ce qu'ils se disaient, il voyait très bien là où le borgne voulait en venir. Il avait la ferme intention de les faire passer pour morts afin de les avoir pour lui tout seul, quoiqu'il ait l'intention de faire d'eux au final il voulait que ce soit lui qui l'effectue. Pourtant vu le niveau de son ami vieillard il n'aurait eu aucun mal à empoisonner le duo et à traîner leur corps leste jusqu'à leur repaire temporaire. Kibachiyo ne savait pas encore ce qu'il avait prévu pour eux deux, mais une chose était sûre : plus vite il rejoindrait ses amis les marines, plus vite le révolutionnaire pouvait s'occuper de mettre fin au destin des deux decimas. Après tout si lui ne pouvait pas les avoir, personne ne devait les avoir au final. Mieux valait qu'ils ne tombent pas entre de mauvaises mains.
Au bout d'un moment, le borgne se décida à rejoindre la garnison qui était sur les derniers lieux du combat entre l'homme bouc et le vieillard sénile. C'était l'occasion ou jamais pour Kibachiyo de tenter sa chance, mais il fallait être plus subtil désormais. Après tout, il savait désormais de quoi ces deux monstres étaient capables, ou au moins Cello dont les queues pouvaient repousser à l'infini. Le mieux était pour le moment de simplement les suivre et probablement monter clandestinement à bord de leur navire pour sans doute les tuer dans leur sommeil ensuite. C'était cruel de leur ôter la vie de façon si lâche, mais face à deux ennemis capables de se régénérer il n'avait clairement pas la moindre chance. En effet, contre un il avait déjà du mal, mais contre deux frères unis et guidés par leur instinct de survie, les chances de l'emporter étaient très minces, tandis que celles de finir jeté à l'eau au milieu de nulle part étaient bien plus élevées en pleine mer. Le jeune homme les suivit donc jusqu'à leur embarcation, espérant passer inaperçu jusqu'à ce qu'il s'introduise dans une pièce potentiellement peu visitable par la suite, comme la cale.
Résumé:
-Kibachiyo espionne Logan et les deux decimas -Kibachiyo file le train au duo une fois que le borgne a pris le chemin vers le sergent-chef. -Kibachiyo projette de s'introduire dans leur embarcation maritime afin de tuer le couple dans un moment de faiblesse.
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Jeu 18 Fév - 16:22
Sergent-chef Stecknek.
Il ne leur avait fallu que quelques minutes pour se rapprocher brutalement de la position des deux traîtres et de leur poursuivant : cette constatation ne faisait aucun doute puisqu'ils s'étaient enfoncés encore relativement récemment lorsque le lieutenant Seyfried se dévoila enfin, accompagné d'une créature gigantesque et qui ne lui voulait vraisemblablement aucun mal. Cette apparition soudaine sembla décontenancer le contingent de soldats, qui calma soudainement l'allure tandis que leur supérieur envoyait un membre mutilé dans la direction du chef de la petite bande, le sergent-chef Stecknek. Celui-ci, muet de stupéfaction dans un premier temps, rabattit par la suite son regard sur le dinosaure qui accompagnait Logan : le situation ne faisait aucun doute. Les jumeaux n'avaient pas pu fuir face à un tel ennemi, avaient été pris au piège d'une manière ou d'une autre, et avaient connu un destin bien peu enviable... La lutte qu'avait dû leur offrir le borgne roux avait probablement été mouvementée, et relativement courte : un combat dense et vif, qui s'était soldé par la mort des deux BEASTs, incapables qu'ils étaient de tenir tête à un homme de sa trempe. Pour autant, la situation ne semblait pas satisfaire le bas-gradé qui avait été envoyé pour les retrouver et les capturer : c'était d'ailleurs tout-à-fait légitime car, et ce même si son supérieur lui rappela le contraire, ramener les deux jeunes gens vivants aurait été très nettement préférable. Au final, il aurait sans doute été plus sage que le lieutenant attende des renforts avant d'avoir à agir d'une manière ou d'une autre... Enfin, il n'était pas au courant que le QG les avait renvoyé et, d'une manière ou d'une autre, il était préférable de savoir le couple de fugitif mort, plutôt que libres. Tandis que le lieutenant se reposait et reprenait son souffle ainsi que ses couleurs, Stecknek pivota pour beugler quelques ordres à l'intention de ses multiples sous-fifres, qui les exécutèrent alors sans broncher :
-Prévenez le colonel Stanken ! Dites-lui que le lieutenant Seyfried a tué les deux fugitifs ! Je lui transmettrai un rapport plus complet en temps et en heure ! -Bien ! -Vous trois, allez constater la scène et empêcher les civils de s'en approcher de trop près ! -Bien !
Prendre de multiples précautions pour empêcher les civils de se mettre en danger était également une part de leur travail : même si le rouquin avait probablement fait attention à ne mettre personne directement en danger, combattre au côté d'un tel mastodonte n'était certainement pas pratique pour éviter tous les dommages collatéraux : il était fort probable que les fondations d'un bâtiment ait été endommagée par exemple, et tant que le Gouvernement Mondial n'était pas certain de l'absolue sécurité des citoyens, il était de son ressort d'agir en conséquences.
Loreai Shella et Loreai Cello.
-Il n'est pas au courant, alors ? -Tu t'attendais à quoi ? Pas comme si la marine voulait informer... Rendre les soldats intelligents, ça n'est pas nécessaire. Tu le sais autant que moi.
Shella avait été surprise en entendant les mots "zoan mythique" dans la bouche de Logan, lorsque celui-ci avait constaté les capacités formidables dont jouissait Cello en la matière. Pour autant, son frangin, quant à lui, nettement plus terre à terre, n'avait pas vraiment été effaré : il n'y avait même pas répondu, préférant garder le silence quant à cette information relativement capitale. Dans tous les cas, si le rouquin souhaitait les aider à l'avenir, ils auraient d'autres occasions moins urgentes pour en parler : se mettre bêtement en danger n'était pas nécessaire. En tout cas, il était quasiment certain que le lieutenant allait pouvoir leur gagner quelques précieuses minutes de leur temps, sinon quelques heures : à partir du moment où les marines ne les cherchaient plus, ils n'avaient plus vraiment de raisons de précipiter leur départ... Même s'il valait mieux rester loin d'une île où des nuées d'avis de recherche à leur nom tapissaient les ruelles, bien entendu. Après un soupir d'exaspération, le garçon se rapprocha de sa protégée et profita du court répit qui leur était offert pour constater son état. Celle-ci le rassura d'un bref signe de la tête, lui glissant quelques mots calmes :
-C'est bon, ça va mieux. -On devrait soigner ça avant de prendre la mer... -C'est pas grave, je te dis. On devrait plutôt se dépêcher... -Et pour aller où ?
Shella ouvrit la bouche mais demeura muette, incapable de trouver la moindre réponse. Aller où... L'interrogation restait entière, à vrai dire. Elle n'avait jamais été spécialement attirée par l'idéologie des Decimas ou leurs divers objectifs... Juste par une vie paisible. Maintenant, il était certain que Centes allait tenter de profiter de leurs pouvoirs et de leurs renseignements d'une manière ou d'une autre. Il n'était une bonne alternative qu'à condition de n'en posséder aucune autre. Sauf que maintenant que le duo fraternel allait être passé pour mort, il n'était plus nécessaire de se presser au sein de la première organisation puissante qui leur tombait sous la main. Alors quoi ? Rejoindre un pirate ? Lequel, et pourquoi ? Les grands noms de South Blue étaient nombreux, mais combien pouvaient être en mesure de leur offrir un hospice durablement ? La plupart des forbans souhaitaient juste vivre d'exaltantes aventures... Le contraire même des deux anciens commandants, en somme, qui souhaitaient juste se reposer et profiter de leur existence pendant quelques mois, sinon quelques années. Des hors-la-loi, alors, comme la Guilde Marchande ? Hors de question. Les deux jumeaux avaient des principes et c'était cela qui les avait à l'origine poussé à rejoindre la marine. Ils ne pouvaient pas se contenter de rejoindre de vils brigands intéressés par l'argent, même pour garantir leur survie. Une dernière hypothèse vint se greffer dans l'esprit de Cello, qu'il effaça pourtant d'un revers de la main : la Révolution était en pleine chute libre, en perdition, et n'était de toute manière pas assez présente et puissante sur South Blue pour leur livrer l'Eden qu'ils recherchaient tant. Non, définitivement, le duo risquait de galérer quelques temps encore avant de pouvoir se poser calmement...
-Viens. Éloignons-nous quand même un peu... on verra ta blessure quand on sera un peu plus loin. Les marines vont pas tarder pour vérifier. -Oui...
La jeune femme prit appui sur son frère le temps de quelques pas puis se détacha de lui avant de reprendre sa route en se dirigeant en direction du port, Cello sur ses talons. Pourtant, les deux anciens marines ne semblaient plus aussi convaincus que durant leur fuite aux côtés de Logan : ils cherchaient aussi ardemment que possible une autre solution, sans jamais parvenir à la trouver.
Asilov est lvl 20. Shella est lvl 18. Cello est lvl 17.
Nils > J'imagine que tu vas débarquer comme une fleur, à toi de voir quand tu débarques, précisément ! Logan > Du coup le sergent-chef prend la situation en main sans se douter de rien ! Kibachiyo > Ils discutent un peu, puis se dirigent vers le port, mais plus calmement que tu n'aurais pu l'imaginer !
En principe... Avant-dernier tour ?
Ordre de passage : Nils - Logan - Seiryuu Vous avez 72h chacun. Peuvent s'y ajouter de manière exceptionnelle 24 autres heures à condition de poster dans le topic des groupes de l'event au préalable.
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Nils Gratz
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Jeu 18 Fév - 18:57
Un bon parti ?
Nils n’arriva pas bien vite sur la scène et ce n’est que lorsque la conversation entre le lieutenant et sergent arrivait à son terme qu’il prit conscience de la situation. Outre le fait qu’il était soutenu par le marin qui semblait déjà en avoir marre de servir de déambulateur pour vieux, l’ancêtre eut une vision apocalyptique de la situation : très nettement, il distinguait le sang sur les habits de Logan. Sans y prêter plus d’attention que cela, il entendit en revanche très clairement les ordres donnés par le sergent et cela n’augurait rien de bon pour la suite des évènements. Renfermé dans un mutisme que peu lui connaissait, le vieillard réalisait peu à peu la situation : Ginny avait été tuée… et par celui que le vieillard avait d’abord considéré comme un parti pas si mauvais que ça. Embué, il s’était arrêté net et revoyait défiler divers évènements passés avec sa petite fille… si seulement il avait été là.
Le lieutenant avait tué les deux fugitifs. Ni plus, ni moins de cérémonie. Le vieillard s’affaissa à terre comme anéanti et le marin le laissa choir ainsi s’écartant par peur à cause des larmes qui coulaient et qui ne semblaient pas naturelles. D’une profonde couleur violette, l’une d’elle s’écrasa au sol avec un effet des plus corrosifs.
GINNNNYYYY !!! Suite à ce cri venu de nulle part, aussi tonitruant qu’un clocher annonçant midi, Nils redevint quasi muet comme une raie, le regard vide, une rage innommable envahissait peu à peu l’esprit de l’ancien, au point que du poison commençait à perler au niveau de la faux. Certes, il n’était pas en état de se battre mais pouvait-il laisser impunément la situation ?
Changeant d’attitude, il se releva, fermement décidé à tirer les vers du nez sur le pourquoi du comment de la situation. Avançant lentement, il ne contrôlait plus ce qui se passait pour son fruit et le poison se répandait au niveau de ses pieds. A l’image d’un chien ayant la gastro, on pouvait aisément suivre le chemin du vieillard et observer qu’il se dirigeait vers Logan… enfin vers le groupe au final mais l’ancêtre ne voyait plus rien d’autre, aveuglé par la rage.
Toujours affaibli, sa course vers le jeune homme prit du temps. D’abord aidé par la faux, il finit par abandonner l’idée de s’appuyer dessus pour la laisser traîner derrière lui d’une main. Il ne restait maintenant plus qu’une dizaine de mètres entre le groupe et Nils. Le désespoir l’avait gagné, prêt à frapper et s’acharner sur ce sanguinaire qui avait anéanti sa famille… il espérait seulement avoir assez de force pour porter un coup mais avec tous les événements passés, tenir debout et agir ainsi relevait déjà du miracle.
Spoiler:
Je laisse la possibilité d'intervenir avant que le vieux n'arrive au niveau du groupe !
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Signature réalisée par Komatsu
Nils Gratz
Logan Seyfried
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Dim 21 Fév - 4:36
Mais enfin, c'est moi !
Comme prévu, mon arrivée soigneusement mise en scène laisse les soldats bas gradé à ma recherche sans voix. En effet, la tournure dépeinte par ma posture et l’état de mes vêtements ne laissait que peu de doute sur le destin des deux jeunes Loreia. Faire croire qu’ils n’ont pas pu me tenir tête à moi et à Kyoran est une bonne idée qui si bien menée ne possède pas réellement de faille. Mon dinosaure semble les impressionner, quoi de plus normale ? Déjà que sa stature est plus qu’imposante, le sang qui macule son corps en plus du membre mutilé qu’il mâchonne presque gaiement ne lui donne pas un air des plus sympathique qui soit. Je tends mon bras dans la direction de mon marteau maudit pour le rappeler à moi. Il reprend ainsi sa forme initiale en se logeant dans le creux de ma main me permettant ainsi de le rattacher à mon cou à la petite ficelle destinée à cet effet. Je plonge ensuite mon regard froid dans les yeux du sergent-chef Steckneck. Celui-ci ne semble pas être satisfait de la situation et oublie un peu trop vite que le plus haut gradé ici, c’est moi. Je suis néanmoins très calme. Assis sur un banc, je reprend finalement mon souffle et me relève pour donner les directives. Je ne peux cependant pas réprimer son ambition et il est préférable de lui laisser une certaine liberté, ça le dissuadera de fouiller trop loin dans mes affaires.
« Très bien, suivez les indications du sergent-chef. Cependant veillez bien a ce qu’aucun civil ne soit impliqué. J’ai été prudent mais personne n’est parfait. Une fois fait, je compte sur vous pour nettoyer les traces de sang et le reste. Je sais que vous n’avez pas signer dans la marine pour ça, mais nous ne pouvons pas laisser un enfant ou n’importe quel civil tomber sur ce genre de choses. »
Je prends tout de même le temps de le remercier pour son travail avec un signe bref de tête. Dans la marine, les bas-gradés sont bien trop exploité et leurs efforts trop souvent oubliés. D’une voix plus forte cette fois et qui n’appelle pas à la discussion, je donne quelques directive de manière ciblée et brève. Maintenant que Cello et Shella sont probablement hors de portée, il faut s’assurer qu’aucun civil ne tombe sur une scène qu’il pourrait définir comme choquante. Il faut aussi envoyer un rapport pour annoncer la mission comme accomplie mais le sergent-chef c’est déjà chargé d’envoyer un soldat. Quand à ceux qui ont été envoyé sur le lieu du pseudo affrontement, je ne m’inquiète pas. Ils ne sauraient probablement pas se rendre compte de la supercherie tant j’ai bien préparé le terrain préalablement palliant ainsi à la possibilité d’une éventuelle vérification. C’est d’ailleurs pour ça que j’envois les simples soldats ; un oeil trop entrainé pourrait être embêtant.
C’est à ce moment que le papy de la marine arrive à notre niveau. Il est encore loin mais parvient à entendre quelques bribes de la conversation. Alors qu’il semble dans un premier temps encaisser la nouvelle de manière relativement acceptable, il change du tout au tout en quelques secondes. Une substance visqueuse et apparemment corrosive s’échappe de son corps ; il semble avoir perdu le contrôle. Par un heureux réflex le soldat qui le soutient s’écarte rapidement. Un profond cris de désespoir s’échappa du vieux, après tout, quoi de plus normale ? Je me retourne en direction du petit groupe de soldats ébahis face à la situation. Ils ne peuvent pas rester la, c’est trop dangereux pour eux sauf peut être pour Steckneck qui est tout de même un peu au dessus du lot.
« Allez y, je me charge du commandant Gratz. Stecknek, je vous conseil de ne pas vous éterniser ici. Retournez au QG, les soldats auront besoins de vos derniers indications la bas. »
Je ne veux pas que mes soldats soient blessé à cause d’un affrontement hasardeux. Nils a beau être mal en point, son pouvoir est terrifiant et une simple éclaboussure pourrait mettre en péril la vie de quelqu’un. Dans un combat à un contre un, je devrais facilement pouvoir m’en débarrasser ; après tout, il est en très mauvais état depuis son combat contre Asilov et en ce qui me concerne, je ne me suis même pas encore battu sérieusement et suis donc en pleine possession de mes capacités. Mais me battre contre lui ici est trop dangereux, trop de civils, de soldats, des enfants même. Malheureusement, il semble impossible à raisonner et aveuglé par la rage.
Une fois les soldats en mouvement et surtout loin de moi qui suis la cible principale du commandant, j’essuie rapidement le sang sur mon visage avec un bout de tissus de mon uniforme en lambeaux. Je change finalement du tout au tout et pose sur le vieux un regard plein d’émotions indescriptibles. Un mélange de frustration mais aussi de joie ; un sourire à son égard mais pourtant plein de mélancolie. Avant qu’il ne se demande pourquoi je réagis de cette façon, je prends la parole alors qu’il avance dans ma direction.
« Mais enfin pépé, tu ne me reconnais pas ? »
Je lui laisse quelques secondes pour se questionner et fait semblant d’être quelque peu offusqué par ce manque d’intérêt de sa part. J’enchaine ensuite peu après avec le noyaux dur de ce qui est le plan le plus bizarre de probablement toute ma carrière mais qui pourrait étrangement marcher au vue du personnage qui se tient devant moi.
« C’est moi ! Ginny ! Je suis un homme maintenant ! »
Nils avait montré une grande crédulité armé d’une niaiserie à toute épreuve. Déjà il pensait avoir reconnu en Shella sa petite fille alors qu’elle le niait entièrement ; du coup, pourquoi pas ? Si je peux lui éviter de trop souffrir avec un tel stratagème, je n’hésiterais pas une seconde ! Je reste cependant sur mes garde. Il peux très bien me prendre pour un idiot et vouloir se battre à tout prix. Bien que je souhaite cette situation, je dois me montrer prudent, juste au cas ou !
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Logan Seyfried
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Mar 23 Fév - 20:56
De plus en plus le duo avançait toujours plus vers le port, et pour ne pas arranger les choses il était lui-même suivi par la marine, à entendre leur pas régulier en groupe. Cependant au bout d'un moment il finit par ne plus rien entendre, peut-être que le cyborg était rentré voir l'officier pour lui faire part de son royal baratin. Kibachiyo ne pouvait pas entendre d'aussi loin, mais pour lui ça ressemblait à "vous avez vu, j'ai tué les deux criminels comme un pro, prenez-en de la graine ! Au fait faudra qu'on se voit pour ma promotion, j'ai quand même fait un doublé". Mais il savait bien que ce n'était pas vrai du tout, il n'avait rien tué du tout, c'était comme se recouvrir de ketchup, mais avec du vrai sang. Enfin, la marine ne pouvait pas savoir, et l'humain déduisait de ce qu'il voyait, alors il était certain qu'il recevrait moult éloges pour son acte. Bien sûr le papy poison avait aussi joué son rôle en éliminant le bouc, on pouvait dire qu'au moins lui avait fait son rôle. Pour le marine ripoux, c'était bien moins ça, lui il avait juste feint l'élimination alors qu'il suffisait que Kibachiyo se pointe avec les deux "morts" pour démolir sa réputation. Mais c'était réservé pour une autre fois, pour le moment il devait se concentrer sur le duo et non sur l'officier ripoux.
Le jeune homme semblait blessé suite à la coupure du borgne sur son membre de supposé Zoan. Visiblement il jouait au gros dur, couper une de ses queues n'était pas si peu douloureux que ça. Sans compter que Kibachiyo ne pensait pas avoir tant blessé le couple, surtout que ce n'était pas la fille qui était atteinte. Le révolutionnaire continuait de les suivre discrètement, d'assez loin mais assez proche pour ne pas les perdre par les dénivellations de la forêt. On pouvait dire que ça lui faisait les mollets toutes ces grimpettes dans la nature, il se sentait plus en forme que jamais pour éliminer les deux décimas pour le bien du monde. Il était évident que malgré ça, ils avançaient lentement, ce qui ne faisait que retarder toujours plus le plan du borgne. Le port n'était plus très loin, et maintenant que la marine avait cessé le feu sur cette zone, plus personne ne s'attendait à ce que d'autres bateaux partent. Bien sûr le embarcation devait se trouver plus loin, mais dans un sens ça faisait toujours partie du port et de la zone surveillée.
Le tout était simplement d'attendre qu'ils arrivent à "bon port" et qu'ils montent à bord de leur navire pour que Kibachiyo puisse oeuvrer sans l'intervention du borgne gênant. Il était avec ses copains les marines depuis quelques minutes et Kibachiyo ne se préoccupait même plus de ce qu'il pouvait raconter comme bêtises à ses collègues et son supérieur; car il était évident qu'un morveux comme lui ne pouvait pas commander un officier comme celui qui le suivait. Pour le moment tout était dans la patience, rien de plus. Le révolutionnaire était certain de ses idéaux, faisait parfaitement confiance à sa faction et oeuvrait pour le bien du monde, même si ça pouvait paraître un long chemin. Chaque mission le rapprochait de ce but, et pour le moment il fallait éliminer deux décimas dangereux, et de nombreuses personnes, même sans le savoir, plaçaient leur confiance en lui pour ça.
Résumé:
-C'est pas super folichon, je vous offre une macédoine de fruits pour grignoter ?
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Ven 26 Fév - 15:34
Sergent-chef Stecknek.
Les premiers ordres avaient promptement été dicté, et Seyfried, qui était resté en retrait jusque-là pour récupérer un peu de son apparemment ardent affrontement, décida d'agir en ce sens en fournissant quelques précisions et compléments aux directives lancées par le sergent-chef. Conserver les civils à l'écart le temps que l'environnement soit en meilleur état semblait effectivement judicieux, mais Stecknek s'en fichait en réalité plus ou moins : même les gosses n'étaient pas du genre à s'évanouir pour quelques gouttes de sang, et sauf si des monticules de tripes et d'organes témoignaient de l'assassinat des deux traîtres, le danger de voir un honnête citoyen s'évanouir à la vue de la zone de combat était moindre. Non, pour le bas-gradé il s'agissait avant toute autre chose de surveiller tout ce que les deux jumeaux auraient pu faire avant leur mort : leur traque était un dossier tenu secret, et il était envisageable qu'ils en sachent assez pour gêner le Gouvernement Mondial d'une manière ou d'une autre... Il fallait donc, pour les marines, être certains du fait qu'aucun message ne pouvait parvenir à un de leurs complices, même post-mortem. Car même si l'envoyé des Decimas, Asilov, était désormais derrière les barreaux, rien ne garantissait que Shella et Cello s'étaient cantonnés à cet unique outsider... Dans le cas de figure où ils auraient été en contact d'une manière ou d'une autre avec d'autres comparses, il fallait enquêter plus profondément. Bien sûr, tout perspicace et lucide qu'il était, le bas-gradé n'était pas assez clairvoyant pour imaginer que son supérieur était au final l'un de ces complices... Et c'était notamment pour cela qu'il accepta de le laisser seul en compagnie du lieutenant Gratz après un moment de flottement : il ne savait pas vraiment comment calmer l'ancêtre, de toute façon, il était donc bien content de voir quelqu'un d'autre s'en charger... Quelques autres ordres beuglés, et la troupe était de nouveau en route. Le Quartier Général les attendait !
Loreai Shella et Loreai Cello.
Après quelques minutes de marches à travers les dédales de ruelles, le duo de frère et sœur décida de cesser la progression temporairement. Cela était nécessaire pour vérifier l'intégralité des blessures et contusions endurées depuis le début des affrontements et, plus largement, de cette période mouvementée dont ils venaient tout juste de sortir... Apparemment. Car Cello conservait une funeste idée en tête, une idée noire. Celle que les marines finissent, d'une manière ou d'une autre, par leur tomber dessus à nouveau... C'était plausible et même probable tant qu'ils s'attardaient sur l'île, mais surtout tant que l'affaire n'était définitivement pas close. Certes, s'il était absolument honnête, le lieutenant Seyfried allait probablement précipiter les choses grâce à son autorité : les rapports allaient être bâclés pour mettre le plus rapidement possible un point final à cette enquête, qui était après tout parmi les dossiers secrets du Gouvernement Mondial. Pas la peine d'inquiéter les civils et de les pousser à la suspicion : il leur fallait simplement annoncer que les deux commandants traîtres étaient morts pendant une bataille livrée face à un autre officier, grâce à l'admirable coopération de Gratz et des figures locales... Normalement, oui, normalement. Le rouquin n'avait jamais été un idéaliste, un optimiste : il conservait toujours des idées noires quelque part dans sa tête, contrairement à Shella qui montrait généralement bien plus d'entrain. C'était leur équilibre qui leur avait permis la survie jusqu'à maintenant, après tout ! Les deux jumeaux entendaient bien poursuivre de la sorte encore un bout de temps...
En tout cas, les blessures dont ils avaient à souffrir n'étaient pas graves : la pression et l'adrénaline avait en réalité fait bien plus de mal, aggravant leur état psychologique jusqu'à déraison. Ils étaient talentueux, pas expérimentés, après tout : ils n'avaient que rarement eu à combattre directement au front, et s'étaient généralement cantonnés aux sessions d'exercices et aux paperasses en tout genre. Mais maintenant que la pression était définitivement retombée d'un cran, Cello pouvait le dire sereinement : plus de peur que de mal. Ils auraient pu terminer pire, bien pire, si seulement le borgne n'avait pas tenté de leur prêter main forte... Et si seulement le vieillard n'avait pas arrêté Asilov, également. Rejoindre Centes était avec le recul une probable erreur. Maintenant, c'était à l'époque leur seule alternative viable à la peine de mort sans contestation ni jugement possible : ils n'avaient pas eu le choix qu'ils possédaient désormais. Après un signe de tête, les deux anciens marines reprirent la route du port, en bien meilleur état et un petit peu plus rapidement qu'auparavant : ils étaient désormais décidés à s'en aller pour de bon, et peut-être même à quitter South Blue pour s'assurer qu'ils n'auraient plus jamais de problème avec la justice locale. Ils auraient de toute façon l'occasion d'en discuter à l'avenir...
Lorsqu'ils parvinrent au niveau des cas où l'agitation n'était pas aussi élevée qu'ils n'auraient pu l'imaginer, les deux jeunes repérèrent rapidement un tout petit navire, manifestement à des pêcheurs locaux. Cello prit le parti d'utiliser son fruit du démon pour se transformer en la bête quadrupède qu'il avait déjà démontré un peu plus tôt : il usa de ses sens accrus pour vérifier qu'aucune présence n'était à bord. L'instant suivant ? Les deux jumeaux, de nouveau sous forme humaine, montaient sur le bateau et vérifiaient un simple état de fait : s'il était possible de le manœuvrer à deux. Et c'était apparemment le cas. Alors, prendre le risque de voler un petit bateau ? C'était jouable. Les possesseurs partaient certainement de nuit pour revenir à l'aube, là où la pêche était la plus fructueuse... Autrement dit, à cette heure-là, ils étaient très probablement chez eux, et ne se douteraient de rien. L'autre option était de devenir des passages clandestins...
Asilov est lvl 20. Shella est lvl 18. Cello est lvl 17.
Nils / Logan > Les marines exécutent les ordres, Stecknek s'en va. Kibachiyo > En gros : Cello et Shella montent sur un petit navire de pêcheurs et le visitent très, très, très discrètement. Personne (à part toi qui les observe) ne les a vu traverser les quais, et encore moins monter à bord. Ils semblent regarder un autre navire marchand, nettement plus imposant, et se demander s'ils y vont seuls en volant un bateau, ou à bord d'un autre. A partir de là t'as le choix : tu peux laisser tomber, foncer dans le tas, essayer de monter dans un petit bateau aussi pour les suivre à distance, les pousser à monter dans le navire marchand... Simplement, si tu ne les attaques pas là et que tu tiens à les attaquer une fois qu'ils auront quitté l'île, faudra une autre animation ^^
Ordre de passage : Nils - Logan - Seiryuu Vous avez 72h chacun. Peuvent s'y ajouter de manière exceptionnelle 24 autres heures à condition de poster dans le topic des groupes de l'event au préalable.
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Nils Gratz
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Ven 26 Fév - 23:13
Le vieux chaperon rouge
Il était une fois, un vieillard plus sénile que jamais. En réalité, il voyait aussi bien qu’une taupe qui serait en train de regarder le soleil. Aveuglé par la rage en ce moment présent, il s’arrêta tout de même un instant pour plisser les yeux en direction du rouquin. Perplexe et bien que le poison continuait de suinter au niveau de la faux, Nils reprit sa perspicacité légendaire l’espace d’un instant. Inspectant de haut en bas le jeune roux, il ne put réprimer quelques paroles.
Que tu as grandi mon enfant…
En vrai, le jeune homme semblait bien plus grand et s’il avait eu des lunettes, il aurait sans doute remarqué que la jeune Loreai n’avait rien à voir avec Logan mais il ne fallait vraiment pas lui en demander de trop vu l’état dans lequel il se trouvait depuis un moment maintenant.
Que tu as des cheveux courts mon jeune enfant… De plus en plus perplexe, le poison suintait de plus en plus. Quelques secondes seulement passaient entre chaque réplique et il devenait de plus en plus soupçonneux. Mais comment aurait-il pu en être autrement ? Le vieillard était aveuglé par sa volonté de retrouver sa petite Ginny, le caractère avait changé mais sans doute avait-elle réalisé qu’il ne lui voulait que son bien… peut-être que c’était véritablement sa petite fille ?
Que tu as maigri de la poitrine mon bel enfant… Levant la main, il s’apprêtait à s’approcher du visage du lieutenant. Ses pensées divaguaient, il ne savait plus vraiment où il en était. Le sergent était maintenant parti depuis quelques secondes et il espérait vraiment que cet être soit sa petite fille. Elle était différente… enfin d’après ce qu’il était capable de percevoir, autrement dire pas grand-chose, mais avec un peu d’imagination, la supercherie semblait pourtant faire de l’effet à l’ancêtre.
Que votre bandeau est joli ma petite… Ah la folie des bandeaux pour cacher les yeux et faire semblant d’être un pirate. C’était bien une lubie de la jeunesse que le grand-père avait toujours du mal à comprendre et à apprécier. Un bandeau qui cachait un œil… mais ? Depuis quand Ginny portait un tel bandeau ? Depuis quand faisait-elle semblant d’être une pirate ? Etait-ce donc pour cette raison que le gouvernement la recherchait ? Etait-ce pour cette raison que la jeune enfant n’avait pas voulu passer du temps avec son grand-père ? Elle serait donc devenue pirate ?
Totalement perdu dans ses pensées, l’ancêtre ne savait plus quoi penser. Le poison perlait toujours autant au niveau de la faux mais c’est le regard presque attendri qu’il dirigeait sa main vers le visage de Logan. Il ne restait plus qu’à savoir si ce dernier se laisserait faire ou bien s’il réagirait d’une autre façon. La balle était dans son camp, si tant est qu’il y ait véritablement une balle quelque part !
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Lun 29 Fév - 1:19
Plus belle la marine !
Décidément, ce sergent-chef Stecknek doit être tenu a l’oeil. Il semble faire partie de ces marine qui n’ont pas grand chose a faire des civiles et qui préfère s’assurer un grade de choix en faisant les courbettes devant les hauts-gradés. Je dois me méfier de lui, plus encore que je ne le pensais car non seulement il est méfiant, certes pas envers moi mais méfiant tout de même, mais en plus, il est trop centré sur lui même que pour faire un soldat correcte. Cependant, je n’ai pas le temps e m’en inquiéter tout de suite, tout ce qui compte c’est qu’il obtempère et qu’il ne me gène pas, ce qui est le cas à l’heure actuelle. La marine est un organisme plein de bonne intentions mais malheureusement pourri jusqu’a la moelle. Sans attendre plus, il suis mes ordres et retourne au quartier général apparement content de ne pas avoir a gérer le vieux qui est maintenant mon plus grand problème. Par chance, tant pour moi que pour sa santé mentale, il semble doucement rentrer dans mon jeu et s’approche dangereusement de moi comme si il attendait une sorte de câlin… hein ? Il semble oublier un petit détail la… Parce que oui, quand on joue un rôle il faut le faire à fond, quitte a presque y croire !
« Non mais… Pépé… Tu n’as pas compris, je suis un homme maintenant ! La science a fait d’énorme progrès et j’ai pu transformer mon corps ! »
Et finalement, pourquoi pas ? J’ai déjà entendu parler du fameux fruits des hormones qui pouvait sculpter le corps d’une personne selon la volonté du maudit. Bon d’accord en fait non y’a juste pas moyen, mais Nils semble marcher a fond dans la supercherie donc je n’ai aucune raison de m’arrêter en si bon chemin.
« Comment as tu pu pépé ? Me confondre avec cette autre cruche qui est pourchassée par le gouvernement ! »
En prenant un air offusqué, comme si des larmes coulaient depuis mes yeux. J’ai tendu la main dans sa direction comme un barrage avant de me retourner pour lui faire dos en le gardant tout de même à l’oeil. Avec une voix tremblante, presque enfantine, j’ai de nouveaux ouvert la bouche.
« Et dire que j’ai rejoins la marine uniquement pour que tu sois fier de moi ! »
Je lève presque les yeux au ciel tant le tout sonne d’un ridicule dans ma bouche. Le pire dans cette histoire c’est que si il marche dans la combine… je serai probablement amené a travailler sur plusieurs missions avec lui a l’avenir… que du bonheur ! Je me reprends finalement pour me redresser et utilise une voix plus froide, qui laisse transmettre une certaine vexation.
« Maintenant excuse moi, mais j’ai un rapport a rendre, quand tu seras pret a m’accepter comme, je suis, recontacte moi. »
Et sans plus de bêtises de me part, je me suis donc dirigé en direction du quartier général… tant est que le vieux me laisse m’en aller aussi facilement ce dont je doute…
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Mer 2 Mar - 10:00
Dans sa filature, Kibachiyo suivait toujours le couple de rouquins en partie blessé qui se dirigeait tant bien que mal vers les quais afin d'embarquer. Quelque chose lui disait qu'ils n'avaient aucun navire bien à eux, sans doute parce qu'ils parcouraient le premier venu d'un air complètement perdu. Pourtant cette misérable coque de noix n'était clairement pas digne d'être un bateau de marin, juste de pêcheur qui ne dépasse pas les cinq kilomètres en mer pour éviter de trop s'éloigner. Il y avait bien mieux, et si Kibachiyo avait su plus tôt il aurait saboté cette embarcation pour les inciter à prendre le plus grand. Ce n'était pas seulement une question de qualité et de grandeur, le révolutionnaire devait surtout se cacher efficacement. En effet, il devait quand même trouver des pièces assez grandes pour pouvoir s'y planquer en attendant que le navire s'éloigne assez et que les deux frère et soeur s'endorment.
Bien sûr parfois il regardait derrière lui pour qu'on ne le suive pas, des fois que le borgne décide de voir où en était son couple de protégés faussement décédés. Si il n'avait pas le sens de la justice d'un marine, il savait mentir comme un marine et surtout monter des plans en douce pour monter en grade comme un marine. C'était vraiment répugnant de constater que seuls les plus vieux avaient encore des bonnes valeurs, même si l'homme poison était tellement sénile qu'une huitre pourrait être sa Ginny, si elle n'était pas déjà morte depuis des années. Kibachiyo et la révolution étaient un exemple d'organisation qui fonctionnait et qui savait se montrer honnête envers elle-même. Le jeune protecteur n'avait jamais joué de lâcheté pour servir ses intérêts, il venait d'une contrée où l'honneur des combattants était plus fort que nulle part ailleurs. Il avait beau être de ceux qui voulaient renverser le gouvernement par un mouvement de révolution, il n'en demeurait pas moins un combattant réglementaire qui ne cachait rien à ses patrons.
Pour le moment il valait mieux attendre que le couple se décide, après quoi Kibachiyo embarquerait certainement à la dernière seconde. Il souhaitait grandement que les deux décimas s'éloignent vite du plancher des vaches pour échapper au borgne et à la marine. Si en plus ils pouvaient prendre un bateau avec des canons, ça pourrait servir en cas d'attaque de la marine. Le tout était de redoubler de discrétion en montant à bord, le navire devait s'éloigner un maximum si Kibachiyo voulait éviter qu'ils ne s'enfuient en sautant sur le quai ou à la nage si ils n'étaient pas des utilisateurs. Chaque plan avait besoin d'organisation après tout, il ne fallait pas sous-estimer les détails, absolument aucun.
Résumé:
Kibachiyo observe le couple explorer la coque de noix Kibachiyo reste caché proche du port en restant attentif à ce qui l'entoure au cas où on le suivrait Kibachiyo prévoit d'attendre que le couple largue les amarres afin de s'incruster au dernier moment dans leur bateau
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Jeu 3 Mar - 19:13
Loreai Shella et Loreai Cello.
Les deux Loreai avaient donc su découvrir un léger navire de pêche, où ils avaient profité d'une poignée de secondes pour se concerter visuellement, sans avoir vraiment besoin de discuter de se comprendre. Leur complicité n'était plus vraiment à prouver, tant ils avaient vécu ensemble et ce depuis leur naissance, ne laissant ni les montées en grade ni les quelques expériences sur le terrain les séparer, et en était à un tel stade qu'ils étaient capables de se comprendre l'un l'autre d'un bref regard. Ainsi donc, les anciens commandants comprirent l'un comme l'autre que l'idée de s'infiltrer dans un autre navire était nettement plus angoissante que celle de réaliser le chemin par leur propre moyen : en effet, s'ils venaient à être découverts en haute mer, ils n'auraient strictement aucun moyen de s'en sortir seuls. Tous les deux maudits, ils ne pourraient pas prendre le risque de quitter le navire et si par malheur les marchands appelaient la marine, les deux jeunes n'auraient strictement aucune chance de s'en sortir libres et vivants... En effet, il était impensable de manœuvre un tel bâtiment naval en simple duo, d'autant plus qu'ils risquaient fatalement d'attirer les regards curieux avec un tel mode de transport ! De facto, les quelques risques que Cello et sa sœur prenaient en s'éloignant des rives avec un petit bateau de pêche n'étaient pas aussi angoissants qu'ils n'auraient pu l'imaginer de prime abord. Sans compter d'ailleurs le fait qu'ils se trouvaient sur South Blue : atteindre une autre île ne serait probablement qu'une formalité, puisqu'ils n'avaient ni à craindre le climat, ni les bêtes que l'on était capable de croiser sur Grand Line ou, pire encore, le Nouveau Monde. En bref ? Le duo avait pris sa décision : celle de quitter l'île à bord du navire de pêcheurs, et ce aussi promptement que possible, tant que personne ne semblait être alerté par leur présence à bord. Ainsi donc ils se mirent au travail, tenant toutefois à l’œil les quais et les hypothétiques spectateurs de ce départ en mer, essayant de restreindre leurs déplacements sur le pont du bateau à leurs stricts minimum pour éviter de demeurer à découvert trop longtemps.
Tandis que Shella, moins en forme, se dirigeait vers le gouvernail pour les guider doucement, son frère s'occupa tout simplement de décrocher les cordages et de mettre en branle les voiles grandes de deux bons mètres seulement, ayant réalisé cet exercice à de nombreuses reprises. Comme tous les mousses, ils avaient, à leur entrée dans la marine, eut à réaliser diverses tâches ingrates... Et si la demoiselle était alors plutôt désignée dans les cuisines, lui s'était toujours occupé de faire voguer les immenses navires de guerre que possédait le Gouvernement Mondial : à côté, s'occuper de cette chaloupe n'était guère plus qu'un jeu d'enfant ! D'ici une poignée de secondes seulement, le duo aurait quitté le port et, d'ici quelques minutes, ils ne seraient déjà plus qu'un petit point à l'horizon, s'éloignant vers d'autres horizons plus propices à une vie de quiétude et de calme...
Asilov est lvl 20. Shella est lvl 18. Cello est lvl 17.
Nils / Logan > J'vous laisse gérer ! Kibachiyo > Du coup, je le sous-entends promptement mais ça va être dur pour toi de t'infiltrer sur leur petit navire. Il aurait fallu agir plus tôt, et les orienter vers le navire de marchand (voire les pousser à reporter leur départ !). Enfin, si t'as une bonne idée, ça peut toujours se tenter, mais ça va être complexe ^^
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Nils Gratz
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Dim 6 Mar - 10:32
On en a gros !
Le grand-père pouvait être long à la détente mais n’était pas bête comme ses pieds. Enfin c’est ce que lui-même pensait en tous les cas et lorsque le jeunot lui fit part des progrès de la médecine qu’il avait subi, il ne put que prendre un air faussement rassuré. En réalité, il était plus que dubitatif comme avait pu le laisser penser sa dernière réplique. Être passé du tutoiement au vouvoiement avait été involontaire de la part de l’ancêtre mais trahissait parfaitement le fait que, pour une fois, il ne s’était pas laissé berné. C’est pas au vieux caribou qu’on va apprendre à faire la compote hein !
Laissant le jeune rouquin déblatérer le monceau d’ineptie, le vieillard se voyait déjà lui tordre le cou pour lui tirer les vers du nez… finalement, ce n’est que lorsque ce dernier lui annonça qu’il avait un rapport à faire qu’une illumination lui vint. Après tout, l’autre marin ou marine, à vrai dire il ne savait plus trop au final, pouvait très bien avoir subi les affres de la section scientifique… Nils se promit de faire son rapport lui aussi. Mais avant, il devait également faire deux ou trois trucs…
Il n’était pourtant qu’à quelques centimètres de son collègue et aurait aisément pu l’atomiser, mais bien que son instinct lui dise qu’il s’agissait de mensonges, il ne pouvait être sûr : il restait une infime possibilité que ce qu’il disait soit véritable. Abasourdi par les dernières paroles, le vieillard ne sut quoi répondre et resta simplement planté devant en écarquillant les yeux comme un gamin pris en faute. Le poison s’était dissipé au même instant laissant penser que le plan avait fonctionné.
Plusieurs minutes s’écoulèrent ainsi alors qu’il se retrouvait seul sur la place. Décidant qu’il était finalement temps de faire son rapport, le pépé national se dirigea à l’aide de sa faux en guise de cane vers le quartier général. Malheureusement, avec les blessures subies et tout le toutim qui s’était déroulé dans la journée, le vieillard avait d’abord envie d’un bon rafraîchissement… puis le rafraîchissement agissant de façon quelque peu nocive sur la vessie du pauvre malheureux, il dut s’arrêter pour visiter de nouvelles toilettes… se sentant quelque peu affamé après les péripéties, il dut également aller se restaurer… ayant bien mangé, il en profita pour faire sa petite sieste réparatrice… avant de finalement retourner aux toilettes évacuer le surplus du repas réparateur… Bref ! Ce n’est qu’une fois la nuit bien avancée qu’il se retrouva dans le quartier général, bien décidé à faire son rapport.
L’ancêtre tambourina à la porte du bureau où il était encore le matin. Vexé de ne pas avoir été écouté lors du den den plus tôt dans la journée, il se mit à beugler dans le couloir !
Chef ! Ouvrez ! On en a gros ! En réalité, il ne savait pas vraiment s’il s’agissait du bon bureau. Du coup il recommença à tambouriner.
Chef ! Ouvrez ! C’est pas le moment de faire la fine bouche ! Je pense que vous m’utilisez bon gré mal gré pour arriver sur la fin ! Persuadé d’être dans le vrai, que quelqu’un ouvre ou non, voilà que Nils se mit à déballer toutes les péripéties de nouveau avec chaque fois plus d’anecdotes. Le grand-père avait passé en revue tous les détails : le grand-père avec le chapeau cornu, sa petite-fille ou son petit-fils – comment savoir maintenant ? – , la petite balade digestive sans compter la puissance du dernier marin qui avait finalement éradiqué les deux autres même s’il n’avait rien retrouvé lors de ses recherches en se baladant. C’est qu’il était efficace le petit dernier. Au bout d’un long moment, il finit par se stopper pour demander presque angoissé de la réponse :
Dites ? On a un Gratz de plus dans la marine ? Et j’veux dire… on sait changer de sexe maintenant ?! Il avait besoin d'une réponse. Il devait savoir. Pour sa famille.
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Nils Gratz
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Lun 7 Mar - 1:39
Rapport de fin.
Contre toute attente, le vieux me laisse partir sans que je n’aie a l’abattre, ou tout du moins sans que je n’aie à essayer. La ou certains pourraient voir de la cruauté dans mes agissements avec lui ; il n’en est rien. Certes il doit se sentir mal, certes il veux avoir la réponses à ses questions. Cependant, l’espoir que lui procure mon mensonge lui semble bénéfique. Il n’a pas besoins de penser que sa petite fille est morte et si je peux lui éviter, je le fais. Et même si il me prend pour un abrutit, tant que cela peut l’aider à tenir le coup, je n’ai rien à y perdre. Qui plus est, cela semblait fonctionner pour l’heure tant je me dirige en direction du quartier général sans qu’il n’en vienne a me suivre pour m’éliminer d’une façon ou d’une autre… toute cette agitation semblait toucher à sa fin. Il semblerait que je m’adoucisse avec le temps.
Contrairement à mon plus ou moins acolyte, je suis directement aller voir après le colonel Stanken ou même le commandant Kernido, cela importe peu, pour faire mon rapport. Après seulement quelques minutes de marche, j’arrive à ma destination. Je m’avance vers la réception pour passer derrière le bureau et ainsi arriver dans l’entrée du personnel. J’attrape rapidement un des formulaires qui sont empilés la pour m’assoir à la table et commencer à rédiger le rapport… bon dieu ce que je déteste la paperasse. Cependant, je me dois de ne laisser aucun détail au hasard. Mes agissement sont en effet plus que discutable, mais je pense avoir fait ce qui est pour le mieux. C’est ainsi que je raconte donc comment Nils est venu à bout de l’homme cornu et que j’ai moi même éliminé les deux fugitifs. Je culpabilise un peu de me donner tous les honneurs, mais après tout, si je veux pouvoir soigner le gouvernement, il me faut un grade en conséquence.
Une fois le papier entièrement rédigé, je sors de la petite pièce cloisonnée pour me diriger en direction de la porte du bureau ou on nous avait reçu en début de mission. Le sergent-chef Stecknek est la et je le salue d’un rapide signe de tête armé d’un rapide sourire d’encouragement pour le féliciter de son travail qui n’avait en réalité pas été très bonne. Une fois arrivé, je toque doucement à la porte sans toujours avoir prit le temps de changer de vêtements. Ceux-ci sont toujours en lambeaux et plein de sang. Sans réellement attendre l’accord des personnes à l’intérieur, j’ouvre la porte et pénètre dans la pièce. Je dépose l’enveloppe avec mon rapport sur le bureau et discute quelques secondes avec les deux personnes qui avaient été supposées nous superviser.
« La mission est un succès. Tout est expliqué dans mon rapport. »
Heureusement qu’aucun des deux haut gradés n’a les capacités d’Erwin… sinon j’aurais été dans un sacré pétrin. Cependant, il reste un point sur le quel je me dois de les prévenir, et ce point n’est autre que le commandant Gratz lui même. Après tout, lui aussi devra probablement présenter un rapport et il ne manquera sans aucun doute de parler de mon mensonge sur le fait que je suis en réalité sa petite fille qui a changé de sexe… même en y repensant c’est d’un ridicule sans nom. J’enchaine donc sans attendre leur réponse.
« Cependant, je dois vous mettre en garde sur le commandant Gratz. Suite a la mort de Shella Loreia qu’il confondait avec sa petite fille, j’ai été contraint de le calmer comme je le pouvais. Je lui ai raconté que c’était moi sa petite fille et que j’étais bien vivante. »
Le plus impressionnant reste ma façon de dire ça sans exploser de rire ou même de lever les yeux au ciel… non je reste droit et sérieux.
« Il n’y croit probablement pas, mais ça a permit d’assurer la sécurité des soldats et civils aux alentours. Libre à vous de continuer mon mensonge ou pas mais gardez en tête qu’il pourrait devenir un problème. »
Voila, j’ai fait mon maximum. La suite de mes agissement ne dépend plus de moi.
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Logan Seyfried
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Mer 9 Mar - 7:58
Le moment de l'embarquement approchait à grands pas, Kibachiyo surveillait le couple en train de choisir son moyen de transport. C'est finalement la petite embarcation de pêcheur qui fut finalement choisie par Shella et Cello, ça ne l'arrangeait pas beaucoup. Heureusement c'était quand même le plus discret et ce serait le mieux pour tout le monde. Après tout, si il y avait un combat sur un si petit navire, il y aurait forcément des dégâts et le bateau risquait de ne pas arriver à destination. Quelque part ce n'était pas plus mal qu'ils aient choisir la coque de noix, au moins il était certain de ne pas reprendre le combat de tout à l'heure.
Mais pour pénétrer à bord c'était une toute autre affaire car le couple surveillait étroitement le quai pour les éventuels curieux. Par chance Kibachiyo savait se faire discret et observait l'activité du navire pour trouver le bon moment. Evidemment ce n'était pas facile, mais il allait quand même s'infiltrer à bord, qu'ils le veuillent ou non. Après tout il avait une mission à terminer, et deux décimas à éliminer pour le bien du monde. Si la révolution ne pouvait pas les recruter, personne ne pourrait les avoir, c'était le but de la manoeuvre.
Au bout de quelques minutes, le couple finit par lever l'ancre et commencer à partir. C'est à ce moment que Kibachiyo vit la bonne occasion de monter à bord, alors que Cello était occupé avec les voiles. Il marcha rapidement vers le quai et d'un bon prodigieux il atterrit sur la rambarde du pont. Une fois à bord, il se glissa dans la trappe qui menait à la cale avant que Cello revienne, prenant bien sûr soin de refermer doucement la porte. Il était important d'être rapide, car relâcher les voiles ne prendrait pas plus d'une minute ou deux, c'était un laps de temps vraiment court. Heureusement le jeune homme avait réussi, ou en tout cas comme il n'entendait aucune alerte donnée il pensait avoir réussi. Si le couple ne s'était douté de rien, le jeune homme pouvait désormais passer à l'étape suivante de son plan pour éliminer le couple sous forme humaine.
La marine n'avait pas réussi à leur mettre le grappin dessus grâce aux nombreux efforts du borgne ripoux qui allait bien vite regretter son écart de conduite. Après tout, ce fier marine avait quand même tué Cello et Shella, sa carrière ne pourrait pas être ombragée si par un pur hasard on retrouvait les corps plus loin. Peut-être qu'on l'accuserait d'avoir menti sur la façon dont ils étaient morts, vu qu'on les avaient retrouvés sur un navire sur une île voisine, mais en tout cas il aurait éliminé les décimas comme le voulait son rôle de justicier.
Résumé:
Kibachiyo s'infiltre sur le navire pendant les quelques secondes où Cello détend les voiles Kibachiyo se glisse dans la cale afin de ne pas se faire remarquer, privé cependant du moindre visuel pour confirmer la réussite de son infiltration
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Ven 11 Mar - 22:33
Colonel Stanken et commandant Kernido.
-On ne vous a jamais appris à attendre une réponse de la part de votre supérieur lorsque vous rentrez dans son bureau, lieutenant ?
Stanken semblait fatigué, et c'était bel et bien le cas : il n'avait pas eu à prendre part directement à cette petite traque et à l'exécution manifeste qui avait suivi la chasse en question, mais il avait eu à en éponger toutes les conséquences. Les rapports, les renseignements, les nettoyages, tout cela, c'était à lui de tout trier et de tout organiser afin de transférer à Marineford la version la plus complète possible... Et ça n'était pas un travail de tout repos, oh que non ! Kernido, de son côté, avait l'air légèrement plus enjoué que son supérieur... Mais pas foncièrement non plus. D'ailleurs, le sourire qu'il arborait jusque-là se fit soudainement plus discret lorsqu'il vit Logan s'avancer dans la salle : le rouquin et le vieux faisait assurément un duo du tonnerre, et il espérait qu'ils s'en iraient dès lors qu'ils auraient profité d'un peu de repos. Pas la peine de se les coltiner plus longtemps... Ils avaient beau être efficaces, ils n'étaient clairement pas aussi discrets et serviables que les marines ne devraient techniquement l'être ! Enfin, pour le reste, tout eut lieu relativement calmement : une fois le rapport entre de bonnes mains, les deux hauts-gradés invitèrent leur subalterne à prendre congé en réfléchissant brièvement quant à la situation. Deux lieutenants qui arrêtaient deux ex commandants et les tuaient durant le combat... Cela allait probablement valoir une montée en grade, d'autant plus que Chairoka n'était pas avare en promotions, ces derniers temps. Logique, quelque part : il fallait renflouer les rangs des gradés aussi vite que possible pour réorganiser la totalité de cette armée branlante. Enfin, en tout cas, les derniers dires du borgne furent clairement inattendus : alors comme ça, le vieillard avait pété un câble, hein ? Non, vraiment, ce qui était hors du commun, c'était la suite : il s'était fait passer pour sa fille ? Si le colonel semblait être plus exaspéré que jamais, le commandant quant à lui eut un mal fou à réprimer son fou rire : il congédia son homologue avec un sourire terriblement déformé.
-Ok, ok, on en prendra bonne note, ouais...
Techniquement, tant que Nils ne faisait de mal à personne, il n'y avait pas lieu de s'inquiéter : il avait réalisé du bon travail, même s'il n'était clairement pas un exemple en terme de lucidité, de clairvoyance et de subordination. Chaque homme possédait ses tares... Dommage qu'il les collectionne !
Loreai Shella et Loreai Cello.
Si elle avait dû décrire ce qui venait tout juste de se passer sous ses yeux ébahis, Shella aurait bien eu du mal à le faire : tandis que son frère s'était affairé à déplier les voiles en se tournant vers l'arrière du navire pour observer les quais qui se trouvaient derrière eux, et alors qu'elle faisait tournoyer le gouvernail pour s'en écarter, un type avait surgi de nulle part pour tenter de sauter sur le petit bateau de pêche... Ce qu'il avait bien entendu fait avant de se planquer dans la cale, habituellement réservée aux poissons sur ce type de bâtiments. Pour le coup, les deux Loreai quittaient tout juste le port qu'ils se heurtaient de nouveau à un imprévu... Fort heureusement, la jeune femme n'était pas assez sotte pour perdre de vue la progression de leur seule carte de sortie véritablement tangible : elle ne fixait évidemment pas les cieux ! S'infiltrer sur un tel bateau de pêche relevait soit du courage, soit de l'inconscience... Mais dans un cas comme dans l'autre, la jeune maudite s'en fichait : cela ne lui disait rien de bon. D'un claquement de doigt, elle interpella son frère, qui s'approcha d'elle à pas de loup tout en fixant les alentours, sans vraiment comprendre. En demeurant concentré sur lui plutôt que sur elle, l'inconnu s'était exposé bêtement, et il était trop tard pour rattraper cette étourderie. Elle susurra quelques paroles lorsque son jumeau fut à portée et il hocha la tête d'un air calme.
Bientôt, Kibachiyo entendrait une caisse être déplacée au-dessus de la trappe, puis sentirait le navire progresser au large, inexorablement, tentant de quitter l'enfer qui se trouvait derrière lui...
Arth Urre.
Le jeune mousse Arth n'était pas du genre à faire du zèle : c'est pour cela que, généralement, lors de ses tours de garde nocturne, ils passaient plus de temps à se balader avec un bon livre en main plutôt qu'avec un fusil. C'était dans ces conditions particulières que sa route croisa celle d'un lieutenant, un vieillard qu'il n'avait jamais vu dans cette base... Et quelle rencontre ! Se demandant tout simplement si son aîné n'avait pas tout bêtement vendu son intellect en échange de quelques années supplémentaires, le matelot se permit de faire quelques pas timidement avant de prendre la voix, hésitant :
-Hm, monsieur... Le colonel n'est plus ici, il est rentré chez lui, il a un appartement en ville... Je pourrais lui rapporter vos dires, mais... La vache, je comprends un mot de ce que vous racontez. Excusez-moi, reprenez depuis le début, je vous écoute.
Ah ça oui, la nuit allait être longue...
Asilov est lvl 20. Shella est lvl 18. Cello est lvl 17.
Logan > Ils notent ta mise en garde, mais n'en prennent pas franchement compte. Ils sont plus dépités qu'effrayés, à vrai dire !
Kibachiyo > J'avais prévenu au tour dernier, à moins d'un truc mastoc c'était pas jouable, et là... C'était clairement pas assez élaboré ^^' En considérant que Shella et Cello ne regardent pas au même endroit, que tu fais une fixette sur Cello, que le bateau est tout petit, c'est déjà un miracle qu'il en t'ait pas entendu en fait. Je précise pas des masses parce que ça, ton perso ne le voit pas, mais tu peux entendre une caisse être déplacée au-dessus de la trappe qui mène à la cale. Sinon, rien à voir, je viens de remarquer, mais faire tout un event sans fiche technique, c'est un peu moyen..... Ça peut être motif d'annulation de la nota, hein ^^'
Nils > Bon, le colonel dort pas dans son bureau évidemment, mais tu peux te défouler sur un pauv' mousse. RIP.
C'est techniquement votre dernier tour, je ferai un poste de conclusion au tour prochain !
Ordre de passage : Nils - Logan - Seiryuu Vous avez 72h chacun. Peuvent s'y ajouter de manière exceptionnelle 24 autres heures à condition de poster dans le topic des groupes de l'event au préalable.
Maître-Jeu
Nils Gratz
Pépé Péteux
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Dim 13 Mar - 7:19
Pôv goss'!
« Depuis le début… le début… but… »
Nils avait bien dû avoir un bug système pendant bien dix secondes si ce n’est plus à l’entente de ces doux mots. Un sourire béat sur le visage, les yeux pétillants, devant un jeunot pareil ça en serait presque devenu inquiétant mais il ne se fit pas prier. Loin de là ! Prenant un air plus que sérieux, presque amoureux de sa propre personne, il commença son récit en s’installant confortablement dans le couloir juste devant la porte du haut-gradé.
Tout commence en 1440 ! Ah c’était une autre époque, j’me souviens qu’il devait bien faire seize degrés ce jour-là… à moins que c’était quinze ? Le pauvre mousse. A dire vrai, remonter si loin dans le temps lui permettait de pouvoir faire un bref bilan de sa propre vie… non, en fait ça lui permettrait de faire chier un petit jeunot qui s’était cru bon que faire le lèche botte lui rapporterait des points ! Naméoh ! Vous pensez réellement que le vieillard n’avait pas vu clair dans le jeu du gamin ?! Le pauvre allait en baver.
Mais c’est pas tout ! A mon âge : on n’avait pas tous les gadgets que vous avez maintenant ! Avec mon père en 1448, tout n’était pas tout rose… en même temps ce qui est bien avec le rose c’est que ça fait de super fleurs mais ça peut prêter à confusion. J’me souviens en 1445 le jour où… Il valait mieux pour le gosse qu’il ait beaucoup de temps devant lui mais surtout qu’il ait de quoi noter ! Les allers-retours dans le temps de l’ancêtre se faisaient de plus en plus sinueux. Alternant entre des dates plus ou moins vraies et d’autres plus ou moins espacées dans le temps, Nils était devenu maître dans le conte et capable de tenir la jambe à quelqu’un plusieurs heures sans même avoir besoin de soigner sa vessie.
Et puis là : y a une différence aussi entre ma mégère et l’autre greluche de premier amour…Ah l’amour ! A notre époque on savait y faire ! Vous maintenant ? Comment vous faites ? Hein ?! Ce n’était pas une question. A peine le marmot avait-il ouvert la bouche pour répondre que l’ancêtre s’empressa de reprendre le temps de parole avec un « oh mais je sais très bien ce que tu vas me dire ! » ainsi qu’un doigt accusateur. On aurait presque pu croire à une véritable leçon de vie. Le lieutenant rappelait de temps en temps le jeune matelot à l’ordre lorsque si celui-ci voulait partir ou s’endormait. C’est qu’il fallait tenir sa parole :
Nan mais parce que la parole, c’est plus ce que c’était non plus : de mon temps, quand on disait… Mon dieu ce que ça pouvait être long ! Le soleil était déjà levé et le vieillard ne faisait que d’entamer le récit de la mission. Quelqu’un allait-il finir par venir sauver le pauvre marin ?
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Signature réalisée par Komatsu
Nils Gratz
Logan Seyfried
Colonel
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Lun 14 Mar - 6:12
Rapport de fin.
Je ne répond pas à la remarque qui met en avant le fait que je n’attends pas l’autorisation de rentrer. Si je ne repars pas avec un bic que j’ai piqué ou une autre breloque attrapé par-ci ou par-là c’est déjà pas mal en soit alors bon… Stanken semblait au bout du rouleau. Je peux le comprendre, la paperasse c’est incroyablement chiant et il se doit d’envoyer le tout à Marineford le plus rapidement possible. Par chance mon stratagème semble avoir fonctionné. Mon rapport est remplit de détails suffisamment clair que pour donner toute la crédibilité requise mais sans pour autant me mettre en danger sur la véracité des faits. La mission s’est passée de manière étrange. Le gouvernement a de bonnes intentions certes, mais il tombe en ruine depuis l’intérieur. Je ne suis pas le bon petit soldat qui exécute les ordres sans réfléchir, mon but est de guérir la marine de l’intérieur pour ne garder que le bon et effacer le mauvais. Les Loreia ne sont pas mauvais et ne méritent pas la mort, ils pourraient même m’aider dans ma quête un jour.
En effet, moi et Nils somme probablement une des pires équipes que la marine peut faire… entre lui qui transpire du poison dans tout les sens et qui confond toutes les filles rousses avec sa petite fille et moi qui… ben qui… enfin bref. D’ailleurs, apparemment, la petite anecdote de fin de mission semble beaucoup amuser mon supérieur. C’est vrai qu’en expliquant mon stratagème, j’ai moi aussi du mal à réprimer un sourire et voir que le comandant est sur le point de craquer ne m’aide pas. Il ne prennent pas réellement à l’information cela dit, mais ce n’est plus mon problème. Je finis par les saluer pour quitter le bureau et le quartier général en lui même.
Voila qui est fait, il ne me reste plus qu’a contacter le numéro de Den Den que m’ont passé les deux fugitifs en espérant qu’il ne soit pas faut. Si ce n’est leur honneur et leur sens de la justice, je n’ai pas de garantie. Je vais a un den den publique pour éviter de pouvoir me faire tracer. Je prends bien entendu le plus isolé de tous et vérifie un bon nombre de fois que je suis seul et que personne ne m’épie. Je compose le numéro en attendant une possible réponse. Tout est prévu, jusqu’aux noms de codes pour éviter quelques retombée que se soit et ce que je vais leur dire. La suite dépend d'eux !