Mission Mori Ranmaru !

La Marine a pour mission de faire que les bons citoyens soient tranquilles, que les mauvais ne le soient pas.

Mission Mori Ranmaru :

Il y a quelques jours, des informateurs de la Marine ont révélé la position d’un dangereux criminel, un certains Mori Ranmaru, recherché pour 30 000 000 de berrys pour avoir attaqué la base de la Marine d’East Blue.

J’ai été envoyé avec mon unité sur place, soit une vingtaine de soldat, un lot de dix hommes a été rajouté par le Commandant. Il disait que j’allais en avoir besoin, peut-être. Les informateurs sont venus avec moi en plus.

Après avoir navigué une demi-journée, j’étais rendu à Logue Town, j’étais le premier à poser pied à terre. Les autres me suivirent. Vêtu toujours de mon long manteau en cuir noir, me couvrant du nez jusqu’au pied, je parlais dans mon col.

- Laissez cinq hommes pour garder le navire.

A la fin je m’avançais dans la ville avec la quinzaine d’hommes qui restait. La ville n’était plus ce qu’elle était autrefois, j’avais entendu parler de l’attentat dont elle avait été victime mais là c’en était trop, je voyais des amas et des amas de cendres ainsi que quelques bâtiments en ruine ou encore des habitants très mal habillés, mendiants, nous suppliants pendant notre passage.

A l’époque c’était un grand carnage parmi les rangs de la Marine. Beaucoup de nos camarades ont trouvé la mort lors de cet événement.

Depuis, la ville est tombée dans les mains des révolutionnaires, ça avait le don de m’agacer d’ailleurs, cette merveilleuse et immense ville réduite à la pauvreté. Pfff où était la justice ? C’est ce que voulais les révolutionnaire, régner par la Tyrannie comme les décimas sur monde ?!

Un vieillard accompagné de son petit-fils agrippa ma jambe et m’implorait.

- S’il vous plaît prenez mon petit-fils avec vous ! Prenez-le !

Dès ce moments je me retrouvais partager. Je souhaitais de tout mon cœur prendre l’enfant mais hélas le prendre avec moi serait dangereux pour lui par la suite. Je lui jurais alors de revenir. Je m’agenouillais et je posais mon front sur le sien en parlant toujours dans mon col.

- Je vous promets monsieur de revenir et de reprendre cette île aux mains de ses révolutionnaires mais aujourd’hui je n’ai pas été envoyé pour ça.

Je me relevais et l’homme continuait de me supplier. Putain… il me brisait le corps, bien sûr que j’avais envie de tous les secourir mais mon devoir n’était pas de faire ça aujourd’hui.

Je continuais mon avancé parmi les débris, le peu de bâtiment resté debout avec mes hommes. Ceux-ci semblaient plus ou moins tendus. Nijinshi et l’intello depuis notre arrivée ne m’ont pas trop adressé la parole alors que ces deux-là sont des vraies pipelettes !

Je lançais un bref regard envers mes subordonnés, effectivement, quelque chose les tracassaient. Les fusils dégainés, observant les moindres recoins au cas où un révolutionnaire nous attaquait.

Bon faut dire que moi aussi j’étais un poil tendu, je me baladais avec ma main gauche sur le pommeau de mon katana prêt à dégainer à tout moment.

Je fis un signe de tête à un des informateurs pour qu’il vienne. Une fois rapproché je lui demandais.

- Où était-il la dernière fois que vous l’aviez vu ?

D’une voix tremblante il me répondit.

- Il se baladait près des Noman’s land !

Direction alors les Noman’s land !

Fuyez pauvres fous !

La Marine a pour mission de faire que les bons citoyens soient tranquilles, que les mauvais ne le soient pas.

Nous avancions dans cette zone où peu de cachette s’y présentait. C’était une zone où l’on ne trouvait que des débris ou encore des vestiges d’anciennes maisons tenant encore debout.
Les gars et moi-même courions, histoire de gagner le maximum de temps.

Sans qu’on ne se doute de quelque-chose un gars sorti de nulle part fit son apparition, juste sous mes yeux ! Je ne savais pas si mon esprit me jouait des tours mais j’étais sûr qu’il y a deux secondes ce gusse n’était pas là !

Le voyant je stoppais net ma course et je fis signe à la troupe de s’arrêter avec un simple geste de la main droite. Un silence pesant régnait dans cette zone post-apocalyptique. Je gardais ma main gauche crisper sur le pommeau de mon épée, l’homme devant nous dégageait une aura comme les civils, elle était plus menaçante.

Je m’approchais de lui doucement, lui gueulant.

- Que veux-tu étranger ?! Cherches-tu à nous barrer la route ?

Un léger sourire fendit son visage.

- Je suis là pour voir qui est le chef ! Comme ça Mori sera content !

Je sus dès cet instant qu’il était vraiment dangereux. Je fus réactif et les gars aussi.

- Visez et tirez !

Des balles partirent mais notre cible avait déjà disparu, j’entendis des cris et des chocs derrières moi. Je me retournais, grâce à mon réflexe je pus voir un spectacle qui avait le don de m’énerver. Ce type était en train de décimer nos rangs. Je chopais mes deux comparses et je leur criais.

- Prenez dix hommes chacun et allez tous au navire ! Cet homme est trop dangereux !

Oui je décidais de garder seulement dix hommes mais je préférais agir avec des petits groupes ainsi je me faisais moins de mouron. En revanche lorsqu’il m’entendit donner des nouveaux ordres je vis dans son regard ce petit air sadique ! Je savais qu’il allait partir après ceux qui fuyaient !
Comme ça je me lançais à sa poursuite, dégainant mon katana de ma main droite. Il était trop loin pour que je l’attaque au corps à corps, je me devais d’utiliser une technique à distance.

- Ryu no Ikari !!!!

D’un geste simple et rapide je pourfendis l’air, lui balançant une lame d’air qui fonce à toute vitesse sur son dos. Pour continuer ma course, afin d’aller plus vite je m’aidais de plusieurs petits bonds, en faisant de cette façon j’arrivais même à croire que moi-même je volais. Je le rattrapais petit à petit, mais ce n’était sans compter ma lame d’air qui… qu’il esquiva en disparaissant de nouveau !
Tout à coup je l’entendis dans mon oreille droite.

- Je suis là !

Sans que je ne puisse réagir, il me colla un pin dans ma trogne. Je finis par vraiment voler sur plusieurs mètres, lâchant ma lame et effectuant des roulés boulés sur le sol. Ceci s’arrêta seulement lorsque je finis par reprendre appui sur mes pieds et mes mains pour freiner. Lorsque j’étais à l’arrêt je touchais ma joue droite qui me brûlait affreusement.

Je l’observais au loin, il semblait m’attendre. Je recommençais à courir dans sa direction, au passage j’attrapais mon épée plantée dans le sol.

Ce qui était sûr c’était que ce gars-là c’était une bête !