Les deux amazones traversaient le ciel de Calm Belt, se dirigeant vers la contrée marine se trouvant directement au nord d’Amazon Lily. L’incarnation du Serpent à Plumes se dirigeait donc vers l’endroit où s’achèverait son entrainement sur le haki et l’enseignement de la Boa qui lui avait permis de s’approcher de la maîtrise standard. Leur destination n’était autre que Rusukaina qui commença à apparaître entre les flots calmes et paisibles de Calm Belt, là où la mer n’offre jamais aucun courant et où aucun vent ne porte. Rusukaina était traversé par quarante-huit saisons qui changeaient toutes les semaines. Dire que la vie y est très rude serait un euphémisme. Des humains avaient voulu s'y implanter mais le changement de saisons trop fréquent et la férocité des bêtes vivants sur l'île ont fait disparaître les habitants, ne laissant que des ruines que personnes n’avaient explorées depuis des décennies voir des siècles. En effet, le second facteur de danger de l’île sont les créatures animales monstrueuses qui y vivent et qui sont certainement digne de ce que l’on peut trouver sur certaines îles du Nouveau Monde.

Tout n’y était qu’hostilité et danger de mort à l’instar d’autres lieux extrêmes comme le Mont Olympus d’High West avec ses vers géants eux aussi semblant sortir tout droits des contrées du Nouveau Monde. Au sein de ces terres sauvages où la Nature avait triomphé de l’humain, il existait un arbre dont les animaux ne s'approchaient jamais. On pouvait le considérer comme la seule zone sûre de Ruskaina, mais ceux qui avaient tenté de coloniser l’île ne parvinrent jamais à s’y établir à cause la difficulté de transporter tous les matériaux jusque-là. Néanmoins, aucune information ne circulait réellement sur la civilisation qui essaya de s’implanter en ces terres à une époque qui remontait en réalité plus loin que la Siècle Oublié, au point même que le fait que Rusukaina fut habité par des humains n’est pas connu. Aucune archive gouvernementale ne fait mention de cela et les ruines sont à peine apercevable au milieu des arbres, de la terre et des monstres sauvages qui rodent dans cette jungle entre les cheminées volcaniques élancés et les plateaux terrestres s’élevant au sommet de colonnes de pierre.

-La voilà ! déclara Abutilon. Rusukaina Island, la terre où certaines de nos impératrices se sont entraînés afin d’être suffisamment forte pour protéger notre peuple contre le Gouvernement Mondial et toutes les personnes qui voudraient s’approprier Amazon Lily et soumettre les nôtres.

-Je vois. Elle a en effet un air particulièrement sauvage et peu accueillante, mais cela ne me surprend pas beaucoup étant donné la difficulté de traverser les Calm Belt.

-Je ne saurai dire depuis combien de temps nous utilisons ponctuellement l’île… Enfin si on peut appeler ça utiliser. Ils arrivent que l’ensemble de l’équipage des amazones soient envoyé pour faire un entrainement sur place et les meilleures guerrières doivent alors chacun s’occuper d’une créature et lorsque c’est le cas l’impératrice s’occupent des bêtes les plus imposantes avec l’aide des plus faibles pour que ces dernières gagnent en expérience face à ces créatures tout droit sorti d’un cauchemar. Mais vu la dangerosité de l’opération, on fait cela très rarement. Je crois même que depuis que Tenshi a récupérée la position de Nausicaa nous n’en avons fait aucune.

-Je vois. Et c’est donc là que je suis sensé apprendre à contrôler mon haki une bonne fois pour toute.

-Oui. Tu vas devoir me défendre face à ces monstres. Je suis capable de me débrouiller contre les plus faibles des animaux, car je l’ai déjà fait autrefois durant l’un de ces fameux entraînements, mais je ne pourrais jamais faire plus. Si jamais tu te retrouves surcharger, je t’ordonnerai de battre en retraite et on quittera Rusukaina sans délai pour passer à une méthode plus classique mais moins palpitante.


La créature mythologique amorça ainsi sa descente vers cette région livrée aux grés de la nature depuis des siècles et qui de par ses quelques habitants bestiaux étaient une terre de choix pour entraîner certains des guerriers les plus aguerris du monde. Ils arrivaient sur l’île durant une semaine où la saison n’était pas des plus handicapantes. Ils étaient en plein dans une sorte de printemps et avaient donc échappés à quelques jours prêts à un hivers particulièrement douloureux, conditions dans lesquels il aurait été assurément complexe de se battre surtout avec la malédiction de la bilcane. En effet, la De Lérhane, en tant que zoan reptilienne, pouvaient se métamorphoser en une créature à sang froid, c’est-à-dire que sa température interne était régulée et gérer via la température environnante. Dans un endroit glacial, son métabolisme tournait au ralentit et la rapprochait inexorablement de l’hypothermie, un sort peu enviable et qui donnait à ce pouvoir légendaire une faiblesse très clair contre les logia de la neige et de la glace et l’empêchait de trop utiliser sa malédiction dans les régions les plus froides du monde.

Arrivée au niveau du rebord des prairies entourant la jungle centrale, l’ancienne révolutionnaire déposa sur le sol sa professeure avant de reprendre forme humaine. Se redressant, ayant en premier lieu eut le ventre tourné vers la terre de part sa position reptilienne, la Kuja laissa son regard observer les environs à la recherche de l’une des fameuses créatures de l’îles, ces béhémots semblant tout droit sortie du Nouveau Monde de ce qu’on venait de lui raconter. Cependant, aucun d’entre eux n’était présent. En dépit de sa grande taille, Rusukaina abritait environ cinq cents animaux. Ainsi, il était normal que les bêtes sauvages ne hantent pas en permanence chaque recoin de cette contrée mystérieuse et exotique à l’origine de nombreuses histoires pour enfant des mères d’Amazon Lily. En effet, la nation des amazones était certainement la contrée la plus proche de Rusukaina Island et ses habitantes devaient être les seules à s’y être rendu à quelques reprises au court des siècles derniers. En tout cas, pour l’instant c’était le calme avant la tempête qui accueillait les deux femmes venues se confronter aux fléaux bestiaux. Elles s’échangèrent un regard et hochèrent ensemble la tête avant de se mettre en route pour rejoindre l’orée de cette forêt dense qui recouvrait le cœur ce territoire volcanique aux cheminées fumantes. Leurs pas assurés les mener avec conviction vers cette myriade d’arbres dressés hors de la terre et qui constituait le royaume d’une civilisation depuis longtemps oublié de tout humain sur cette planète gouvernée par les instances de Marijoa, ville où les prétendus dieux de ce monde profitaient de leur confort d’olympien loin des tracas du reste du monde sur lequel ils vivaient persuadés de tous mériter. Enfin, là n’était pas la question des événements ayant lieu en ce jour et c’est avec curiosité que le binôme pénétra au sein des bois luxuriants du pays des monstres.

-En dépit de ce soleil magnifique, je trouve que l’ambiance est lourd, murmura Ishtar qui sentait une pression s’abattre sur ses épaules, le poids de la responsabilité importante qu’elle avait de défendre sa sœur amazone Boa Abutilon des dangers que leurs réservait le coin.

-« La brise porte le message de notre venu et Rusukaina se réveille afin de préparer un accueil digne de ce nom aux valeureuses guerrières qui ont décider de fouler son sol fait de gloire et de sang. » C’est le chant rituel que disait dans les anciens temps des prêtresses du peuple Kuja lorsqu’ils débarquaient ici, une manière de souhaité bonne chance tout en prévenant des dangers qui rodent dans cette terre de la même manière que les spectres hantent les nuits des enfants.

-Je veux bien croire que cette région ait inspiré de pareilles histoires horrifiques vu l’ambiance, néanmoins pour en être certaine il faudra que je croise l’un de ces gargantuesques êtres de poils, d’écailles ou que sais je encore. Leurs griffes ou crocs ne t’atteindrons pas. Si jamais je te ramené blesser à Amazon Lily, ta famille m’en voudrait et je ne pourrais demeurer l’une des vôtres pour t’avoir ainsi exposé au danger sans être en mesure de te protéger de lui.

-Je n’ai aucun doute sur la réussite de cette entreprise Ishtar. Laisse le pouvoir qui dort réveiller tes sens. Laisse courir dans ton sens la sombre puissance. « Aiguise ton âme. Renforce ton corps. Tiens-toi telle une muraille pour qu’à jamais se lève l’aurore. Car amazone tu es, guerrière tu deviens, maître du fluide tu resteras. »

-Attention. Je crois que j’entends quelque chose.

Les deux femmes cessèrent leur échange, laissant le silence s’élancer entre les troncs pour emplir l’espace de la même manière que le vent. Un craquement de branche survint et des bruits organiques ressemblants à des grognements de fauve commencèrent à s’élever, fendant le calme pour s’imposer aux oreilles des deux combattants qui virent bientôt l’ennemi s’approcher. Néanmoins, les deux femmes n’eurent en aucun cas besoin de faire appel à leur ouïe pour repérer la créature puisque leur fluide perceptif s’était déployé, sondant les environs pour notifier la présence du premier prédateur qui attendaient de se jeter sur elles. Plutôt qu’aller à la charge, la De Lérhane préféra attendre que l’adversaire ne vienne à elle afin de profiter de ses faiblesses d’animal pour s’occuper de lui avec plus d’aisance. C’est ainsi que la chimère se mit à courir afin de sauter et régler leurs comptes aux éléments de son prochain repas.




La patte de l’animal aux griffes acérés s’abattit sur la bilcane qui interposa son bras et envoya son poing dans le menton du béhémot qui recula de quelques pas tout en lançant un regard sombre aux humaines, ou plutôt à l’humaine et à la céleste. La De Lérhane ferma alors ses paupières, scellant ainsi son contact principal avec l’extérieur en tant que personne voyante pour se concentrer pleinement vers l’intérieur. Le flux surgit d’elle, l’inondant d’information tel un raz de marée, un véritable tsunami qu’elle trancha avec une épée imaginaire, une transposition d’Ashunera. Elle avait désormais plus de pratique dans le fluide perceptif et était donc désormais capable de contrer le submergement qui causait les maux de crâne avant que ceux-ci ne naissent. Son haki de l’observation se déploya donc sur l’environnement proche et la guerrière put synchroniser son âme sur les intentions de l’animal afin de comprendre ses prochaines actions et réagir en conséquence. Elle n’était pas encore totalement à l’aise dans l’analyse de la voix, alors elle manqua de peu le premier coup de griffes qui lui lacéra l’avant-bras. La demoiselle ailée ne broncha pas et continua de se mouvoir tout en captant l’attention de la créature. Petit à petit, elle parvint de mieux en mieux à anticiper puisqu’elle s’habituait à l’usage du fluide perceptif. L’Archange du Typhon rouvrit lors les yeux et travailla à maintenir sa fluidité et sa rapidité d’analyse via ce pouvoir qui sommeille au fond de chaque être. Cela faisait déjà plusieurs semaines qu’elle s’entraînait à contrôler l’observation et cela semblait porter ses fruits. Néanmoins ce qui était étonnant c’est qu’elle avait rattraper son avancement en la matière du côté du haki de l’armement où elle semblait assez à l’aise et où ses progrès étaient conséquents, lui permettant justement d’arriver à un stade de maîtrise à peu prêt semblable dans les deux voies de contrôle de ces aptitudes qu’elle était enfin parvenue à éveiller après tant d’années.

Les secondes, peut-être même les minutes, défilés tandis que l’originaire de la mer blanche esquivait coup après coup au pris de quelques lacérations et chocs qui lui ferait apparaître certainement des bleus. Néanmoins, la monstruosité n’était pas suffisamment forte pour la mettre vraiment en danger mais assez malgré tout pour la contraindre à être attentive. L’écart parfait justement pour tester ses capacités dans les hakis et les pousser jusqu’à une maîtrise totalement standard. Voyant la créature se déplacer de quelques mètres sur le côté, l’ancienne décima chercha au fond elle la puissance qui sommeillait, celle qui gonflait ses veines d’adrénaline, celle qui tentait de s’emparer de son esprit en l’envahissant d’une vague orgueilleuse, d’un sentiment de surpuissance face auquel personne ne pourrait résister. La force s’étendit, convergeant vers l’endroit désiré pour jaillir sur la chair, la couvrant d’une plaque noir luisante qui blinder la peau en la rendant aussi dur, voir plus, que du fer ou de l’acier. Le poing fila sur la route du béhémot qui se prit l’attaque en pleine mâchoire. Certaines de ses crocs volèrent tandis que son corps se déplaça à travers trois ou quatre troncs d’arbres dont les cimes s’effondrèrent. Le fléau se releva après quelques secondes perdus dans les vapes et lâcha un hurlement tandis que la Boa quelques mètres plus loin sentit un frisson lui parcourir l’échine. Ishtar recula au moment où l’adversaire se jeta sur elle. Malheureusement, elle fut déstabilisée par les bourrasques que généra l’anima avec ses ailes et tomba à la renverse. C’est alors que les trois pattes d’un des côtés du monstre vinrent rencontrer sa chair, laissant ainsi des marques de griffures sur la joue, l’avant-bras et la jambe de l’Archange du Typhon qui plaça ses mains sur le sol pour lancer ses jambes en arrière et atterrir sur ses deux pieds pour poursuivre le combat.

La zoan mythique se métamorphosa, adoptant sa forme hybride pour essayer d’esquiver avec plus de précision via la souplesse reptilienne dont elle disposait sous cette apparence. Ainsi, les deux êtres bestiaux dansaient au milieu des arbres dans une valse brute et violente. Les troncs se retrouvaient marqué par les lames corporelles et les déchirures du bois. La demoiselle ailée dressa finalement l’un de ses bras sur la trajectoire d’une attaque de la chimère. Cherchant à le recouvrir de son fluide offensif, elle alla puiser au fond d’elle le flux nécessaire tout en domptant le courant, ce qui eut pour conséquence de faire apparaître la plaque sombre durant les quelques instants où l’attaque entra en contact avec le membre. Un petit souci du timing qui prouvait qu’elle avait encore quelques efforts à faire avant d’avoir totalement une maîtrise standard. Cependant, le choc entre les deux corps n’eut pas seulement cette conséquence : l’onde de choc issue de l’impact s’étendit dans l’environnement, soulevant la terre par endroit et fissurant roches et écorces à d’autres. Les regards des deux êtres se rencontrèrent dans ce choc qu’Abutilon observait. Les pupilles allongés verticalement entouré d’iris dorés face aux prunelles écarlate aux pupilles rondes.

Reculant de plusieurs mètres, les deux bêtes vinrent à se percuter à nouveau et le haki de l’armement de l’Archange du Typhon apparut bien plus rapidement que précédemment. La chair endurci tel un minéral était imperméables aux assauts de l’animal qui sous la colère fit lui-même appel involontairement à ce pouvoir dormant même chez les animaux. L’ancienne révolutionnaire vit ainsi les griffes pourpres virer à la couleur des ténèbres avant de lacérer la peau durcie sous les yeux d’Ishtar qui s’écarquillaient face à cette révélation que son ennemi pouvait également user de fluide même si grâce à son haki de l’observation elle savait que cela s’était fait de manière involontaire. Cela changeait la donne et la bilcane était contrainte de renforcer en urgence son contrôle de son propre fluide offensif si elle ne souhaitait finir cette journée en loques, une multitude de plaie laissant s’échapper le liquide rouge qui traversait le corps de chaque être vivant. Une tâche plus ardue et à la hauteur du défi proposer originellement. Mais ce n’était pas tout, des silhouettes s’approchaient de toutes parts. Les bruits de l’affrontement avaient attiré à eux d’autres créatures de l’île, ce qui allait d’un gorille colossal à un léopard aux pattes de chat, à la tête de taureau et à la queue de singe. En quelques coups d’ailes, la De Lérhane se replia jusqu’à la Boa.

-C’est donc le moment où je suis sensé de protéger d’eux c’est ça ? déclara-t-elle légèrement stressée.

-Je le crains, répondit la professeure en se mettant en garde étant donné qu’elle allait certainement devoir malgré tout se défendre étant donné la dizaine d’adversaires qui les entouraient.




Le soleil déclinait dans le firmament, l’horizon se retrouvant bercé d’éclats orange annonciateurs du crépuscule prochain. Autour de la scène de combat se trouvaient les corps des animaux assommés et vaincus au cours des dernières heures. Encore debout se dressait la première d’entre elle, celle qui avait surgit pour attaquer en première les intruses venues en ces terres en quête de combat et d’entrainement. Face à elle se trouvait Ishtar, plusieurs plaies ornant son corps mais pas son âme. Quelques mètres plus loin, Abutilon s’était écroulé de fatigue, reprenant sa respiration après les intenses minutes de confrontation dans lesquels elle s’était impliquée. Mais maintenant c’était sûr, la recrue de l’impératrice Tenshi Taya c’était élevé et maîtrisait désormais le haki comme tant d’autres combattants. C’était une véritable amazone désormais, une amazone d’un tout autre niveau que la plupart d’entre elles. L’ancienne révolutionnaire recouvrit son poing de fluide offensif tandis qu’une autre couche apparaissait sur ses côtes, à l’endroit que l’animal visait pour la blesser encore. Le béhémot ouvrit la bouche et accueillit ainsi le poing de son adversaire pour tenter de l’arracher et pouvoir le dévorer. Renforçant la zone qui serait en contact avec les crocs de la créature, l’Archange du Typhon profita de l’étau qui s’était renforcé sur son membre pour soulever directement tout le corps de la bête à l’aide de sa force absolue. Faisant ainsi décrire un arc de cercle à sa main avec l’attention de frapper le sol, la De Lérhane souleva l’intégralité du corps de son ennemi qui s’écrasa violemment sur le dos et ouvrit alors sa gueule, libérant ainsi la guerrière de l’entrave. La chimère haleta, peinant à se retourner et se relever. Cela devait faire une bonne trentaine de minutes qu’il essayait en vain d’achever sa proie, mais par les quelques coups ou prises qu’elle lui avait opposé, à peine trois ou quatre, la blonde aux quatre ailes l’avait amené aux portes de la défaite. L’animal sentait ses pattes trembler, mais il tenta malgré tout un dernier assaut.

Se propulsant à l’aide de ses ailes, la créature s’élança vers la zoan mythique qui utilisa à nouveau le fluide perceptif pour esquiver chaque attaque que lui lancer la bête. Le grand gorille se releva alors soudainement pour attaquer la demoiselle ailée dans le dos, mais cette dernière s’empara du bras du singe et l’abattit telle une massue sur le sol. La roche se souleva et le macaque devint le centre d’un genre de fleur dont les pétales étaient des pans de terre et de pierre. Tentant de profiter de ce moment, le béhémot voulut refermer sa mâchoire sur la tête de la guerrière céleste, néanmoins cette dernière propulsa son front droit dans les dents de la chimère, brisant certaines de ces dernières grâce au haki de l’armement et poussant l’animal à rugir de douleur face à ce contre surprenant. Et finalement, avant qu’il n’ait le temps de chercher à se venger, la bilcane assena un uppercut monumental dans le crâne du premier de ses ennemis du jour. Ses yeux se révulsèrent tandis que de la bave fut projeter hors de sa gueule juste avant que son corps ne vole quelques mètres plus loin. Un soupir de soulagement quitta la demoiselle ailée qui s’étira.

-C’était assez intense. Alors ? Ton avis sur l’entraînement ?

-Tu maîtrise désormais le haki, sourit la professeure.

-Après dix ans sur ces mers, voilà que j’y suis enfin arriver, se relâcha la grande blonde. Bon… On devrait rentrer avant que d’autres n’arrivent. J’ai bien besoin de quelques bandages avec toutes ces griffures.

-Désolé pour ça, mais c’était malgré tout le meilleur moyen pour te faire progresser rapidement.

-Je comprends et je ne t’en veux pas, répondit la De Lérhane qui se métamorphoser déjà et invitait la Boa à monter sur son dos.

Prenant une impulsion, la zoan mythologique s’éleva dans les airs, reprenant de l’altitude avant de s’éloigner de Rusukaina. Il était temps de rentrer à Amazon Lily et d’annoncer aux autres qu’elle était désormais une utilisatrice du fluide.