Feuille de personnage Niveau: (16/75) Expériences: (6/60) Berrys: 19.800.000 B
Lun 25 Jan - 0:01
Conquête
This world is so blind, cold as ice.
LIVE AS A KING
Cela faisait maintenant plusieurs jours que le petit groupe s’en était allé du Royaume de Drum. Une petite semaine même. Pendant ce laps de temps, Ferghus avait pu récupérer ses forces correctement grâce à divers soins qu’il s’était lui-même procurés. C’était une bonne chose car pour le coup, il n’avait pas été épargné du tout. Survivre à une attaque d’un Ex-Amiral de plein fouet, ce n’était pas donné à tout le monde, mais cet homme-là était un battant. Voilà pourquoi Ja’far croyait en lui, depuis le tout début. D’ailleurs, en parlant de Ja’far.. Il était comme neuf à présent. Son bras ainsi que son œil avaient été remplacés par des prothèses créées exclusivement pour lui par l’inventeur de l’équipage. Une vraie tête concernant tout ce qui concerne la robotique. Autant dire qu’entre le médecin et lui, l’Al-Ta’ir était plutôt bien entouré et surtout épaulé pour ses batailles.
Ce jour-là, il était prévu de mettre le pied sur le Royaume de Luvneel et ce notamment parce que le groupe avait entendu quelques rumeurs à son sujet. Apparemment, la Capitale aurait été prise par la Révolution depuis un certain temps, l’opposant de ce fait au reste de l’île appartenant au Gouvernement Mondial. Du coup, pourquoi ne pas essayer de faire quelque chose pour palier à ce problème ? Nos quatre hommes en étaient capables, c’était certain. Alors que Randall faisait le nécessaire pour amarrer le navire, Ja’far lança un regard rapide en direction de Sana, d’un air complice.
Alors, prêt à taper sur du Révolutionnaire, l’ami ?
Il glissa un clin d’œil avant de sauter par-dessus la rambarde du pont pour atterrir tranquillement sur a terre ferme. Ferghus le suivit sans tarder, laissant l’inventeur quelques mètres derrière, le temps qu’il puisse récupérer son matériel. Celui-ci savait comment procéder dans ce genre de situation, et même de façon générale. Sa spécialité ? Rester à longue distance et faire parler la gâchette au moment opportun. Mais ça, ce n’était pas pour tout de suite. Il fallait avant tout que nos Chasseurs puissent obtenir des informations concernant cette Révolution. Bien heureusement, il y avait une place où passaient de nombreuses personnes pour acheter certaines choses. Habituellement, l’Al-Ta’ir préférait se la jouer discret, mais cette fois-ci il avait une idée derrière la tête. Prenant légèrement appui sur ses pieds pour bondir sur une petite plateforme se trouvant au-dessus d’une porte de boutique, le Dragon Rouge fixa le monde voguant à ses occupations, juste en-dessous. Pendant ce temps, les autres devaient se tenir prêt à une quelconque réaction étrange de la part d’une ou plusieurs cibles. Toutefois, l'esprit de notre Chasseur se vit quelque peu perturber par l'apparition inopinée de ces douleurs mentales liées à l'éveil de son Haki de l'Observation. Avec l'entraînement et surtout son habitude à être frappé par tout et n'importe quoi sans en avoir gros chose à faire grâce à son retour à la vie, il arrivait presque à passer outre, restant naturel la plupart du temps.
Bien le bonjour, peuple de Luvneel ! N’ayez crainte, je ne souhaite pas vous importuner. J’aimerais seulement savoir où il m’est possible de trouver cet enfoiré qui dirige la Capitale dans l’ombre.
Prenant un air confiant et relativement calme, il attendit que quelque chose se produise. Et pour un peu plus attiser l’intérêt de ses auditeurs, il glissa quelques mots pleins de bon sens.
Je suis prêt à payer le plus offrant en pièces d’or…
Un léger silence se mit alors en place avant qu’un petit groupe d’hommes ne commencent à poser la main sur leurs armes. En voyant ça, Ja’far esquissa un sourire, sachant pertinemment que ce genre de bougres n’avaient rien de « normal ». Et pourtant, il ne bougea pas, se contentant de regarder ses compagnons.
code (c) crackle bones
Lactoria D. Keith
Sana Asante
Messages : 226
Race : Humain
Feuille de personnage Niveau: (29/75) Expériences: (44/200) Berrys: 1.173.000 B
Lun 25 Jan - 14:55
Les gars vont sortir leurs armes, et Ja'far a pas l'air de s'inquiéter. Pas très étonnant remarques, mais si il s'en occupe, il risque de les tuer. C'est pour ma pomme j'imagine.
«Ja'far, je me charge d'eux»
Sa réponse? Un sourcil interrogateur et un hochement de tête. Ça correspond à peu près à ce que je sais de lui, autant dire pas grand chose..... Mais bon, il reste mon capitaine, et ce serait embêtant qu'il soit soudainement recherché parce qu'il a frappé des gars un peu trop fort. Et puis, sans particulièrement aimer le combat, ça fait du bien de bouger, et c'est compliqué sur un bateau, même si le Royal Fortune est plutôt de bonne taille. Je tends tout de même Kissifrotsipik à Ferghus en lui indiquant de bien le tenir pendant que je règle le problème. J'entends par contre un couinement d'indignation de la part de ce squatteur miniature quand je l'attrape. J'imagine qu'il dormait, tant pis pour lui, de toute façon, il se sera rendormi d'ici à ce que j'ai fini de m'occuper d'eux.
«Bon écoutez..... Vous avez l'air assez pressé d'en finir, vous avez déjà la main sur vos armes et tout et tout, mais vous avez pensé que vous n'attaquez peut être pas la bonne personne? Je veux dire, vous avez l'air costaud hein, mais bon...... Je doute même que vous puissiez me battre, alors battre notre capitaine, c'est dans vos rêves.»
Ils n'ont pas l'air d'avoir apprécié cette remarque, et ils ont même fini de sortir leurs armes. Quatre armés et deux non-armés, et leurs armes ressemblent à peine a des sabres tellement elles ont pris de coup. Pas de bol pour eux. Autant les provoquer encore un peu histoire de les forcer à venir, et ensuite une minute ou deux suffiront.
«Vous pouvez toujours être mignons, rengainer vos armes et repartir dans votre coin sans faire d'esclandre, c'est une bonne solution pour nous tous. Nous, on peut continuer à chercher ce qu'on veut, et vous, vous pourrez rentrer chez vous en bonne santé. Ou mieux, vous pourriez nous donner ce qu'on veut, et vous repartiriez même avec de l'argent en plus. Et puis, vous pourriez vous blesser avec ces bouts de métal....»
Apparemment, ça à fait mouche, puisque j'entends un juron à propos de ma mère (un classique après tout!) et que deux d'entre eux se jettent sur moi. Malheureusement pour eux, ils sont balourds, et c'est à se demander si ils ont jamais appris à manier une arme. J'esquive sans problème et leur décoche un bon coup au menton qui les laissent à terre. Les quatre derniers se jettent ensemble sur moi, et je peine à esquiver tout les coups. Autant tricher un peu dans ce cas. Alors que je m'occupe d'un des non-armés avec un Break au genou, j'entends un des gars crier dans mon dos en abaissant son sabre. Concentrant mon pouvoir dans mon dos, je sens a peine plus qu'un coup de bâton, et je le vois regarder son sabre en miettes d'un air stupide quand je me retourne. Un coup de genou dans le visage, et il est a terre.
Je regarde les deux derniers d'un air que j'espère sévère, et ils décampent sans demander leurs restes, comme une bonne partie des civils présents d'ailleurs. Alors que je me tourne vers Ja'far pour lui annoncer qu'on est bons pour aller chercher ailleurs, je constate qu'une personne a observé tout le combat d'un air intéressé. Une jeune femme aux yeux vairons, avec un sac à dos et une espèce de bestiole sur l'épaule.
«Et toi, tu veux également te battre ou je peux aller récupérer Kissifrotsipik?»
Un sourire étire ses lèvres alors que je l'entends demander à son tour:
«Ça dépends, vous payez combien?»
N.B.: Kari m'a donné son accord de PNJsationnage (parce que zut au français des fois) par Skype.
Sana Asante
Kari Crown
Messages : 905
Race : Humaine
Équipage : Tengoku no Seigi
Feuille de personnage Niveau: (32/75) Expériences: (150/220) Berrys: 37.964.000 B
Mar 26 Jan - 16:18
D'une Pierre deux Coups
Feat.Ja'far Al-Ta'ir & Asante Sana Les Loups Entrent dans la BergerieD'une Pierre deux Coups - Acte I
Up Is Down – Hans Zimmer
Se mêler à la foule, sur une place grouillant de monde, était une chose on ne peut plus facile. - Et maintenant ? Qu’est-ce qu’on fait ? l’interrogea Hinami, la tontatta juchée sur son épaule.
Hinami
C’était une bonne question. Très bonne même. Sa récente mésaventure l’avait poussée à fuir le plus loin possible du Fight Club, ce lieu de combat encastré dans un quartier pour le moins obscur et méconnu du peuple lambda. Ses quelques blessures et ecchymoses encore fraîches ne l’aidaient certainement pas à se mouvoir sans ressentir une petite douleur, mais elle s’en sortait quand même plutôt bien. - Maintenant ? On attend. On fait comme tout le monde et on se cache au milieu du peuple. Avoir quelques mafieux aux trousses, ce n’était pas ce qui l’enchantait le plus, surtout que pour l’instant, elle n’avait absolument aucun moyen de quitter l’île. Malgré son air calme, son cerveau fonctionnait à toute allure. Ils allaient finir par les retrouver, c’était certain, ce n’était juste qu’une question de temps. Il fallait dire que, une brune aux yeux vairons avec une tontatta sur l’épaule, c’était facilement remarquable, même mêlée à la foule. Et cette fois, pas sûr qu’elle réussisse à leur jouer un mauvais tour comme elle avait pu le faire à l’autre. - Oh… Le léger cri d’Hinami, qui sonnait presque comme un souffle, lui fit relever la tête pour observer cet homme légèrement en hauteur, sur les des abords de la place. Aussitôt, une lueur méfiante traversa les yeux de la chasseuse de primes. Faisait-il lui aussi partie des gens qui la recherchaient ou bien était-ce tout autre chose ? Le léger discours qu’il fit lui ôta tout de suite ce doute. A moins d’avoir l’esprit sacrément tordu, il n’en avait rien à faire d’elle, visiblement. Néanmoins, ses paroles éveillèrent la curiosité de la jeune femme. Alors comme ça, il en avait après cet « enfoiré qui dirigeait la capitale dans l’ombre ». Soit. De ce que Kari en savait, le Royaume de Luvneel était aux mains du Gouvernement, exceptée la capitale, qui elle appartenait aux Révolutionnaires. Ce type-là en avait donc après la Révolution.
Un mouvement de foule attira le regard de la brune et de sa nouvelle coéquipière. Aussi étonnant que cela puisse paraître, un petit groupe d’hommes n’avait vraisemblablement pas apprécié le discours de cet inconnu qui était, à n’en pas douter, un étranger. Un second personnage fit son entrée en scène en s’adressant au premier. Ils avaient l’air de se connaître. Ce fut ce deuxième homme qui s’occupa de mettre hors d’état de nuire les types agités qui s’étaient fait un plaisir de sortir leurs sabres de leurs fourreaux. Bien sûr, la foule eut tôt fait de s’écarter d’eux, et tous ces gens eurent bien raison, la fille aux yeux vairons y compris, même si elle, elle prêtait un œil intéressé au combat. En effet, elle ne savait pas d’où sortaient ces nouveaux venus, mais il y avait ce quelque chose dans leur attitude qui lui soufflait qu’ils étaient habitués à se battre. Ignorant le miaulement qui sortit de son sac à dos, la jeune femme s’adressa à sa compagne : - Je pense avoir trouvé comment se sortir de là. Le combat prit fin brutalement, les deux derniers adversaires décampant précipitamment, comme la grande majorité des spectateurs. La demoiselle ne bougea pas d’un pouce, laissant son regard bicolore aller du combattant victorieux à son camarade ayant prononcé le discours. D’ailleurs, le premier l’apostropha : - Et toi, tu veux également te battre ou je peux aller récupérer Kissifrotsipik ? Se battre contre lui ? Certainement pas. Et elle ignorait qui était ce Kissifrotsipik. Néanmoins, elle profita de cette perche tendue pour répondre, avec un sourire : - Ça dépend, vous payez combien ? Le plan était simple. Ces gens se trouvaient être son ticket de sortie de Luvneel. En plus, ils avaient l’air de savoir se battre. Enfin au moins un, mais si l’autre était du même niveau, voire supérieur, c’était très bien. De quoi dissuader un groupe de mafieux de l’attaquer.
HRP : Fin du premier tour donc. Si quelqu'un s'oppose à cette conquête de la capitale et souhaite endosser le rôle du défenseur, qu'il se manifeste !
_________________
We are the warriors, who learned to love the pain We come from different places but have the same name 'Cause we were born for this
We are the broken ones, who chose to spark a flame Watch as our fire rages, our hearts are never tame
Il est temps d'accorder sa confiance aux autres.
Kari Crown
Lactoria D. Keith
Le Briseur de Chaînes
Messages : 674
Race : Homme-Poisson Lactoria Cornuta
Équipage : Les Ondes Libératrices
Feuille de personnage Niveau: (16/75) Expériences: (6/60) Berrys: 19.800.000 B
Mar 2 Fév - 15:17
Conquête
This world is so blind, cold as ice.
LIVE AS A KING
Alors que le Dragon Rouge venait tout juste de faire une proposition plutôt difficile à refuser devant toute une foule de prétendus civils, un groupe fit irruption avec la volonté de réduire les Chasseurs en miettes. Pour le coup, l’Al-Ta’ir se trouvait en hauteur, lui offrant une certaine sécurité en quelque sorte. Mais de toute façon, rien qu’à voir ces quelques hommes, il était persuadé et même certain qu’ils ne représentaient pas un grand danger. Par conséquent, notre héros décida de ne pas bouger d’un poil, préférant regarder la scène avec amusement. Sana s’était occupé des opposants tout seul et sans grande difficulté, montrant bel et bien que ces hommes n’étaient que de la chair à canon. Mais bien évidemment, l’intérêt n'était absolument pas de les tuer, bien au contraire. Il fallait les laisser vivre, pour qu’ils puissent rapporter la présence des Chasseurs à leur boss qui s’avérait être le leader Révolutionnaire de cette capitale.
Seulement, une jeune femme aux yeux étranges fit son apparition comme un cheveu sur la soupe, montrant un intérêt particulier pour l’argent à première vue. Son seul intérêt ici était de savoir jusqu’à combien les Jaeger pouvaient monter en terme de paiement. Au moins, comparée aux autres, elle avait l’air plus intéressante étant donné qu’elle usait de sa ruse plutôt que de ses poings. Fixant par conséquent cette demoiselle d’un air surpris mais aussi taquin, Ja’far décida de lui répondre très sereinement.
Nous disposons d’assez d’argent pour satisfaire toute votre existence dans d’excellentes conditions, ma chère.
Sur ces douces paroles, l’Al-Ta’ir descendit de son perchoir pour s’avancer vers elle d’un pas léger Au passage, il chercha quelque chose du regard au niveau du sol alors que la populace s’en était allée pour la grande majorité. Étrangement, les sons qui s’immisçaient dans sa tête par l’éveil de son Observation n’avaient pas disparus suite à ces départs, contrairement à ce qu’il aurait pu imaginer. Du coup, il devait les supporter, encore et toujours, jusqu’à ce qu’il puisse contrôler ce pouvoir intérieur.
Sana, tu veux bien regarder si ces types n’ont pas laissé un quelconque indice concernant leur boss, s’il te plait ?
A tous les coups, celui-ci devait résider dans un bâtiment particulier, comme une mairie, ou quelque chose dans le genre. A moins qu’il n’ait décidé de crécher dans un endroit tout autre lui correspondant davantage. Quoi qu’il en soit, il fallait maintenant savoir ce que la jeune femme pouvait apporter au groupe. Disposait-elle d’informations utiles ? Ou voulait-elle simplement se battre en échange d’un peu de cash ? De toutes les façons, elle pourrait probablement aider dans l’accomplissement de la quête.
Qu'as-tu à nous offrir en échange ?
code (c) crackle bones
Lactoria D. Keith
Sana Asante
Messages : 226
Race : Humain
Feuille de personnage Niveau: (29/75) Expériences: (44/200) Berrys: 1.173.000 B
Mar 2 Fév - 18:03
Bon apparemment, notre invitée ne compte pas se battre. Tant mieux, on a mieux à faire qu'affronter tout le monde, par exemple trouver le révolutionnaire qui dirige la ville. Et justement, Ja'far me demande de fouiller les deux pauvres gars qui sont encore par terre, même si ça m’étonnerait qu'ils aient un quelconque indice. Avec des compétences comme ça, ce serait un miracle si ils n'avaient ne serait-ce que déjà vu le chef du coin. Récupérant Kissifrotsipik des mains de Ferhus au passage et le réinstallant à sa position favorite, je commence donc à les tâter malgré leurs protestations je finis étonnamment par trouver ce que je cherche sur un des deux lascars, celui au genou retourné. Une espèce de plan de la taille d'un post-it qui désigne vaguement un croisement de trois rues, et une flèche sur l'un des côtés, sans doute pour désigner la planque. Ou alors il s'agit d'un bar ou d'un club de strip-tease, mais ceux-ci laissent généralement leur nom sur la carte.
« Ja'far, je crois que j'ai déniché ce qu'on voulait. Un pseudo-plan, malheureusement, je n'ai aucun nom de rues ou quoi que ce soit, je le menace? Ce serait sans doute le moyen de régler la question au plus vite, à moins que Miss Vaironne ne puisse nous renseigner plus efficacement que ce gars?»
Devant l'absence de réaction de leur collaboratrice potentielle, Ja'far finit par me donner son accord mais « pas trop fort ». Pas besoin d'y aller fort, je pense que lui retourner le genou a suffi à lui faire comprendre que je ne rigolais pas. Me tournant donc de nouveau vers ma victime, je lui annonce très clairement qu'à moins qu'il ne soit coopératif, il va subir une harmonisation des membre, et que par là, il faut comprendre que les trois autres seront bientôt dans le même état que son genou. Celui-ci se met alors à tout dire, très vite, tellement vite qu'il m'est littéralement impossible de tout suivre et que je retiens au final qu'un nom de rue, qui fait partie de l'intersection: la rue Magenta.
Pas moyen de dire où elle est, et j'ignore si Ja'far est déjà venu ici ou non, et donc si il saurait s'y retrouver ou pas. D'après son comportement, je dirais non, on va donc avoir besoin d'un guide si on veut éviter de tourner en rond comme des manches pendant trois jours. Et justement, il se trouve qu'on a une intéressée pour le poste juste sous nos yeux, comme quoi, le hasard fait bien les choses parfois. Rejoignant Ja'far, je m'adresse à la demoiselle:
« Dis donc miss, tu sais où est la rue Magenta? Si oui, je pense que tu es engagée, même si c'est au capitaine ici présent que reviendra le dernier mot. Mais j'imagine qu'il sera de mon avis, surtout si tu as comme il l'a dit «autre chose à offrir».»
Laissant ces mots planer, je ne peux qu'attendre sa réponse, qui nous dira si elle veut se rendre utile, si elle cherche seulement à se faire de l'argent, ou encore si elle fuit quelque chose, quelqu'un ou juste la ville elle-même.
Sana Asante
Kari Crown
Messages : 905
Race : Humaine
Équipage : Tengoku no Seigi
Feuille de personnage Niveau: (32/75) Expériences: (150/220) Berrys: 37.964.000 B
Mer 3 Fév - 12:17
D'une Pierre deux Coups
Une Alliance ?D'une Pierre deux Coups - Acte II
My Heart Wants Blood - The Spiritual Machines
A peut-être son plus grand étonnement, ce ne fut pas le type qui lui avait adressé la parole qui lui répondit, mais son acolyte depuis son perchoir. - Nous disposons d’assez d’argent pour satisfaire toute votre existence dans d’excellentes conditions, ma chère. La chasseuse haussa discrètement un sourcil. Les paroles que cet inconnu venait de prononcer… Sa tournure de phrase le distinguait de la majorité des gens. Peu de personnes parlaient comme ça et surtout aussi bien. Il devait être un personnage cultivé, ou alors assez riche pour recevoir une bonne éducation, comme le montraient ses vêtements. C’était aussi ça, chasser des proies. Observer et en apprendre le plus possible sur elles, même si pour ce cas précis ce petit groupe n’avait rien du gibier et constituait, au contraire, sa porte de secours. Son dernier interlocuteur descendit de son estrade improvisée pour avancer vers elle avant de s’adresser au premier homme qui avait adressé la parole à la jeune femme. Sa façon de parler, cette brève utilisation de la politesse, sa demande formulée, son attitude, tout indiquait qu’il semblait avoir la position du leader. Un groupe se devait d’avoir un chef et de toute évidence, pour celui-ci c’était lui. - Qu’as-tu à nous offrir en échange ? Le regard de la brune, qui avait dérivé sur les divers membres de la petite équipe, se concentra de nouveau sur celui qui venait de l’interpeller. Tout d’abord impassible, son visage se fendit d’un fin sourire pendant que dans ses yeux une lueur amusée brillait. Elle ne répondit pas tout de suite. Rien ne pressait et si elle le faisait maintenant, ça montrerait une certaine précipitation chez elle, ce qu’elle ne voulait absolument pas.
Le dénommé Sana suivit les directives données, s’en allant près de ses deux « victimes ». Kari profita de ce laps de temps pour jeter un coup d’œil à la tontatta qui avait vraisemblablement élu domicile sur son épaule. La petite semblait calme, peut-être trop concentrée, ce qui rendait son visage presque mignon. La chasseuse fut bien vite ramenée à la réalité puisque Sana l’apostropha. Si elle pouvait les renseigner, elle ? Elle était arrivée il y a quelques heures à peine, elle ne connaissait rien à cette ville, encore moins le nom des rues. Quelle personne de passage allait s’amuser à mémoriser cela ? « Miss Vaironne ». Ce surnom faillit presque lui arracher un rire. Presque. Encore une fois, voilà qu’on l’identifiait seulement par la coloration si particulière de ses yeux. Son petit temps de réflexion déplut quelque peu à son interlocuteur puisque ce dernier reporta plutôt son attention sur les deux hommes gisant à terre, menaçant l’un d’eux. La chasseuse fronça les sourcils tandis que sa minuscule camarade faisait une remarque pertinente à son oreille : - Il n’a pas l’air très patient ce monsieur. La fille aux yeux vairons hocha la tête. Tout le contraire d’elle et de son goût pour les ruses et la subtilité. La menace sembla faire effet puisque l’homme au sol se mit à débiter un grand nombre de mots, auxquels la demoiselle ne prêta guère attention. Non, celui qui l’intriguait le plus était l’homme aux cheveux rouges, qu’apparemment le dénommé Sana avait appelé Ja’far. Malheureusement, elle dut détourner le regard vers l’autre type qui lui avait adressé la parole puisque celui-ci engagea une nouvelle fois la conversation.
Kari Crown retint difficilement un soupir. Elle n’était pas d’ici, comment pouvait-elle savoir où se trouvait cette rue ? Avait-il, seulement un instant, réfléchi à l’hypothèse qu’elle aussi était de passage et que, par conséquent, en savait tout autant qu’eux ? Plongeant un court instant son regard bicolore dans celui de son interlocuteur, la chasseuse de primes pensait à ce qu’elle allait bien pouvoir dire. De toute évidence, il voulait s’assurer de ses bonnes intentions et connaître son but, ce qui en un sens, était tout à fait normal. Chose sur laquelle elle allait devoir omettre des éléments, comme le petit groupe de mafieux qui la pourchassait, par exemple. - Pour répondre à votre question, non je ne connais pas cette rue, ou du moins le nom ne me dit rien car je ne suis pas d’ici. Prenant une courte pause, le temps de remettre un coup d’ordre dans les mots qu’elle allait employer, elle glissa lentement la main sous son manteau. Un geste qu’elle avait voulu doux, pour montrer qu’elle ne comptait pas les prendre par surprise ou les menacer. On n’était jamais trop prudent. Ses yeux dérivèrent pour se planter dans ceux du chef présumé. - Ensuite, je vous offre mes services de combattante et de chasseuse de primes. Et pour appuyer ses dires, elle écarta doucement un pan du vêtement qui la protégeait du froid et sortit l’un de ses couteaux, le tenant par la lame avant de jouer tranquillement avec, essayant de cacher une grimace de douleur lorsqu’elle dut bouger l’épaule. Décidément, le coup qu’elle avait reçu l’entravait plus que prévu. - Alors, cela vous suffit-il ? Si c’est le cas, je pense que des présentations seraient tout à fait les bienvenues.
_________________
We are the warriors, who learned to love the pain We come from different places but have the same name 'Cause we were born for this
We are the broken ones, who chose to spark a flame Watch as our fire rages, our hearts are never tame
Il est temps d'accorder sa confiance aux autres.
Kari Crown
Lactoria D. Keith
Le Briseur de Chaînes
Messages : 674
Race : Homme-Poisson Lactoria Cornuta
Équipage : Les Ondes Libératrices
Feuille de personnage Niveau: (16/75) Expériences: (6/60) Berrys: 19.800.000 B
Mer 3 Fév - 14:13
Conquête
This world is so blind, cold as ice.
LIVE AS A KING
Ja’far sentait bien que cette jeune femme qui lui faisait face n’était pas une simple civile. Elle dégageait une espèce d’aura différente de tous ces gens « normaux ».Il en était persuadé, elle ne pouvait qu’être spéciale, d’une certaine façon. Ça s’était rapidement vu à sa toute première intervention d’ailleurs. Bon nombre de gens auraient pris la fuite à sa place, mais elle avait décidé de rester, prête à travailler contre une compensation financière. Cette façon de penser rappelait fortement celle des Chasseurs qui généralement étaient prêts à tuer pour augmenter leur capital. Mais tuer n’était pas le mot d’ordre de la Jaeger Squad. Ja’far était globalement contre, même s’il avait bien failli se débarrasser de Jilia de cette manière, sur Drum. Après avoir touché le sol, elle devait sans doute se trouver entre la vie et la mort, mais le Dragon Rouge n’était pas le fautif quant à sa situation finale. C’était bien l’attaque de l’ex-Amiral qui l’avait achevée. Malgré tout, il n’en vivait pas plus mal pour autant.
Lorsque notre héros avait commencé à s’approcher de la jeune femme, Sana s’était empressé de regarder ce qu’il pouvait trouver sur les corps de ses victimes. En cherchant bien, il parvint à obtenir un bout de papier où était dessiné un petit plan désignant la position de leur planque. Ce serait probablement suffisant, à priori. Toutefois, Il ne lui fallut pas énormément de temps pour trouver une information complémentaire, vu sa manière de procéder. Jouant de diverses menaces, il récupéra par ailleurs le nom d'une rue. Sana décida donc de demander à leur interlocutrice si elle connaissait les lieux et pouvait les renseigner sur la fameuse « Rue Magenta ».Cependant, celle-ci ne semblait absolument rien connaître à ce sujet. Nouvelle sur les lieux, elle se trouvait en quelque sorte dans la même situation que notre groupe de Chasseurs. Il allait donc falloir réfléchir à un plan d’action qui nous permettrait de trouver cette rue sans avoir à la chercher toute la journée. C’est à ce moment-là que Randall sortit de son silence pour prendre la parole.
Mmh.. Magenta.. Ouais, je suis déjà passé par là. Il se peut que j’aie rencontré une ou deux personnes dans une rue juste à côté de celle-ci, il y a quelque temps. Je vais vous guider !
Bien ! Tu nous fais gagner du temps, Randall. Merci.
Mais juste avant de se mettre en route, la jeune femme annonça une nouvelle des plus intéressantes. Apparemment, elle était prête à offrir ses services de Chasseuse, et donc à rejoindre la Jaeger Squad. Ça pour être un bonne nouvelle, c’en était une ! Lui adressant donc un large sourire de satisfaction en levant son bras mécanique devant lui tout en dressant son pouce vers le haut, il répondit.
Alors bienvenue à bord ! Je suis Ja’far, et voici Ferghus et Randall. Ah, et le violent, c'est Sana !
Il lui fit ensuite signe pour qu’elle avance avec eux, pendant que l’Inventeur se positionnait devant tout le groupe pour leur indiquer la route à suivre. Bientôt, tous allaient se battre pour récupérer la capitale de cette île.
code (c) crackle bones
Lactoria D. Keith
Sana Asante
Messages : 226
Race : Humain
Feuille de personnage Niveau: (29/75) Expériences: (44/200) Berrys: 1.173.000 B
Jeu 4 Fév - 14:14
Bon, et bien Randall a une fois de plus prouvé qu'on pouvait compter sur lui, même si cette fois il s'agissait d'une coïncidence. Et apparemment, la demoiselle nous «offre ses services», ce qui est plutôt amusant si l'on considère le fait que nous sommes déjà quatre, et que personne n'ignore comment se battre. Et puis, une chasseuse de primes, engagée sans le savoir par d'autres chasseurs de primes, c'est plutôt comique je trouve. Par contre que Ja'far me présente comme violent, je ne suis pas d'accord.
« Dis donc Ja'far, comment ça, «le violent». C'était de la légitime défense, tu l'as très bien vu. Et je ne les ai pas torturés non plus. Alors j’apprécierais que tu corriges ça, compris? Bon, pour la demoiselle, enchanté de faire ta connaissance, ce genre de trucs. Bienvenue dans le groupe, et bienvenue à bord si tu comptes rester. Même si je doutes vu la tête du groupe. Enfin bref, voilà. Randall, tu nous guides?»
Celui-ci hoche la tête, se place à l'avant du groupe et commence donc à nous mener à travers les rues afin de trouver celle qui nous intéresse. Au bout de quinze bonnes minutes de marche, Randall s'arrête et nous indique qu'ayant perdu de vue son point de repère, on va passer par la place du Menteur, ce qui prendra un peu plus de temps mais d'où il nous assure pouvoir aller n'importe où en ville. Haussant les épaules, nous reprenons notre marche, jusqu'à atteindre ladite place, un endroit imposant, entouré de commerces en tout genre et dont je ne peux qu'admirer la diversité.
Randall tourne un peu la tête, finit par trouver ce qu'il cherche, et nous emmène donc dans une nouvelle direction. Cinq minutes de marche de plus, et nous parvenons à la rue Magenta, malheureusement une très grande rue, s'étendant assez loin, ce qui nous force à la parcourir en entier pour trouver le bon croisement. Ce qui s'avère plus long que prévu car la rue s'étend dans une partie obscure de la ville, et finit même dans les bas quartiers. C'est d'ailleurs là-bas que le croisement se présente, au détour de la «ruelle du distillateur» et de «l'impasse du proxénétisme», ce qui donne bien le ton de la zone. Tournant le plan jusqu'à avoir une concordance avec notre position, je finis par désigner un bâtiment ressemblant étonnamment à un bar, nommé sobrement «Le minou rose».
J'ai vraiment peur de rentrer là dedans avec trois hommes et une femme, dont un majordome, mais je doute que Ja'far renonce maintenant, surtout pour une raison comme ça. Nous entrons donc, et en voyant l'intérieur, je lâche un soupir de soulagement intérieur. Pas de strip-teaseuse sur les tables, pas de prostituées au comptoir, l'établissement à l'air clean. Enfin aussi clean que possible dans un quartier comme celui la. J'indique donc au groupe de prendre une table, je vais passer commande, le temps de discuter du reste du plan.
Je m'approche donc du barman, qui me regarde d'ailleurs d'un sale œil, sans doute pour juger de si j'ai les moyens de payer ou non, et m'accoude au comptoir, faisant mine de regarder les bouteilles derrière celui ci. Je finis par commander une cervelle de singe, en annonçant que le reste des commandes arrive quand le groupe aura décidé. Je retourne ensuite à la table, regarde Ja'far, et lui demande donc à vois basse:
«On y est. Je suis sûr que c'est le bon endroit, j'ai entraperçu une trappe en m'accoudant au comptoir, donc une cave, et si notre homme est là, alors il est sûrement en dessous. Ou au premier, aucun moyen de savoir pour le moment. Tu as un plan?»
Je reprends ensuite à voix haute, balançant une vanne à propos de l'idiot qui avait voulu nous attaquer dans la rue, et finit par lui demander s'il s'est enfin décidé pour la commande.
Sana Asante
Kari Crown
Messages : 905
Race : Humaine
Équipage : Tengoku no Seigi
Feuille de personnage Niveau: (32/75) Expériences: (150/220) Berrys: 37.964.000 B
Jeu 4 Fév - 20:18
D'une Pierre deux Coups
EnchantéeD'une Pierre deux Coups - Acte III
Fog Bound - Klaus Badelt
- Alors, bienvenue à bord ! Je suis Ja’far, et voici Ferghus et Randall. Ah, et le violent, c’est Sana ! La chasseuse de primes les dévisagea tour à tour. Sana. Randall. Ferghus. Et Ja’far, le chef de la troupe, elle en était sûre à présent. Son regard vairon marqua un instant de pause sur le bras mécanique qu’il avait levé dans sa direction, et plus précisément sur cette main qui n’avait plus ni os ni chair. Etait-ce le résultat des séquelles d’un combat qui avait mal tourné ? Le fil de ses pensées fut brusquement interrompu. - Dis donc Ja’far, comment ça, « le violent » ? C’était de la légitime défense. Tu l’as très bien vu. Et je ne les ai pas torturés non plus. Alors j’apprécierai que tu corriges ça, compris ? bon, pour la demoiselle, enchanté de faire ta connaissance, ce genre de trucs. Bienvenue dans le groupe, et bienvenue à bord si tu comptes rester. Même si je doute vu la tête du groupe. Enfin bref, voilà. Randall, tu nous guides ? Le visage de la jeune femme se para d’un fin sourire. Décidément, ce Sana ne semblait pas fait pour s’embarrasser de grandes tournures et allait droit à l’essentiel. Tout le contraire de l’homme aux cheveux rouges. D’ailleurs, Kari avait la bonne impression qu’elle allait pouvoir aisément converser de choses intéressantes avec ce dernier. - C’est un plaisir de vous connaître, dit-elle avec un bref hochement de tête. Kari Crown, chasseuse de primes. Et la petite sur mon épaule se nomme Hinami. Ravie de pouvoir collaborer avec vous tous. Le leader de tout ce petit monde lui adressa un signe silencieux alors qu’ils se mettaient en route, lui indiquant de les accompagner. Ce que la brune s’empressa de faire, accompagnée de sa camarade tontatta qui n’avait pas vraiment le choix.
La demoiselle profita du trajet pour les observer minutieusement. Traînant des pieds pour se retrouver la dernière du groupe, elle eut tout le loisir de poser les yeux sur les quatre dos masculins qu’elle suivait sans un mot. Lorsqu’ils commencèrent à s’engager dans des rues plus que douteuses, elle ne put s’empêcher de froncer les sourcils. Et si ses poursuivants se trouvaient dans les parages ? Ils la verraient à coup sûr, c’était certain. Et c’était très mauvais pour elle, ça. Non seulement elle allait devoir s’expliquer avec ces quatre types, mais en plus elle allait devoir se battre avec son épaule légèrement endommagée. Il ne fallait pas que ça arrive. Ni maintenant, ni plus tard. S’arrêtant enfin, elle regarda un moment la devanture du bâtiment que leur désignait « le violent ». La chasseuse ne put que hausser un sourcil en lisant le nom de l’établissement.
La porte s’ouvrit et tous s’engouffrèrent à l’intérieur sans une once d’hésitation, avant de se diriger pour prendre place à une table. Sana s’éclipsa pour s’approcher du comptoir du bar, laissant les deux jeunes femmes en compagnie des trois autres hommes. Assise pile en face de Ja’far, la chasseuse ne put s’empêcher de débuter la conversation. Enfin, conversation était un bien grand mot puisqu’elle se contenta de ne poser qu’une question. Après tout, elle en avait quelques-unes, même si les circonstances l’avait obligée à suivre ces gens sur lesquels elles ne savaient rien hormis leurs noms. - Alors, en quel honneur en avons-nous après la Révolution siégeant sur la capitale de Luvneel ? Attendant une réponse, la brune croisa les bras tout en voyant revenir Sana qui expliqua qu’ils se trouvaient sûrement au bon endroit. Maintenant, comme il le formula si bien, le tout était de connaître le plan.
_________________
We are the warriors, who learned to love the pain We come from different places but have the same name 'Cause we were born for this
We are the broken ones, who chose to spark a flame Watch as our fire rages, our hearts are never tame
Il est temps d'accorder sa confiance aux autres.
Kari Crown
Lactoria D. Keith
Le Briseur de Chaînes
Messages : 674
Race : Homme-Poisson Lactoria Cornuta
Équipage : Les Ondes Libératrices
Feuille de personnage Niveau: (16/75) Expériences: (6/60) Berrys: 19.800.000 B
Ven 5 Fév - 18:25
Conquête
This world is so blind, cold as ice.
LIVE AS A KING
Dès que Randall apprit le nom de la rue dans laquelle le petit groupe devait se rendre, il s’était immédiatement mis en avant pour conduire tout le monde au bon endroit. Par conséquent, les prochaines minutes allaient être plutôt ennuyeuses en soi, se résumant simplement à de la marche. En même temps, il n’y avait pas non plus lieu de se plaindre pour cette activité puisqu’elle permettait à Ja’far de visiter un peu le coin. Il trouvait toujours intéressant de contempler l’architecture de chaque île sur laquelle il débarquait, ça lui permettait d’en apprendre un peu plus sur leur histoire. Et puis, cette ville n’était pas si hideuse que ça. Certes, certaines rues étaient loin d’inspirer confiance et paraissait quelque peu délabrées, mais ce n’était pas non plus une horreur. Du coup, les Jaeger parcoururent une bonne partie de la ville en marchant plus ou moins lentement pour profiter du « paysage », laissant passer quinze-vingt bonnes minutes depuis leur départ. Ce temps-là était de toute façon avantageux comparé à celui qu’ils auraient pu mettre si Randall ne connaissait pas les lieux.
Arrivant à terme devant un bar très joliment nommé, l’Al-Ta’ir et ses compagnons entrèrent, prenant rapidement place autour d’une table en bois clair. Quand ils purent s’asseoir, Ja’far remarqua l’ambiance changeante. En effet, entre le moment où ils étaient entrés et le moment où ils s’étaient décidés à commander quelque chose, les quelques hommes présents dans le bâtiment avaient commencé à les dévisager. Mais bon, ce n’était pas plus grave que ça, alors il n’y prêta pas spécialement attention. Toutefois, lorsque Kari prit la parole pour poser une question à notre héros, celui-ci put apercevoir l’expression de chaque personne dans son champ de vision. Tous semblaient en colère, prêts à sauter sur le groupe de Chasseurs comme si quelque chose n’allait pas. Bien évidemment, Ja’far comprit que la phrase de la jeune femme était la cause de cette attitude. De ce fait, lançant simplement un regard à Sana, puis à Kari, il répondit très calmement.
Je ne pense pas que l’on ait besoin d’un plan.
Il leur fit ensuite un signe rapide de la tête pour leur dire de se retourner afin qu’ils puissent comprendre la raison de cette réponse.
Qu’est-ce qu’on fait, Maître ?
Le Dragon Rouge ne répondit pas, pensant que ce n’était pas nécessaire vu la situation. Tout à coup, chaque homme du bar se leva et s’approcha sans réfléchir de la table prise par les Chasseurs, décidés à les exterminer. Ja’far, quant à lui, ne bougea pas de sa chaise. Il leva simplement son bras droit et tira cinq balles du bout de ses doigts droit devant, touchant ceux qui se trouvaient derrière Kari. Bien évidemment, il avait fait en sorte de ne toucher aucun organe vital, préférant atteindre les membres ou encore les côtes.
Joli coup, Boss !
Il allait donc falloir se débarrasser de tous ces pions Révolutionnaires pour passer à l’étape supérieure, à savoir la destitution du Leader de cette même faction. Ici, il y avait juste de quoi échauffer les deux combattants invétérés : Sana et Kari.
code (c) crackle bones
Lactoria D. Keith
Sana Asante
Messages : 226
Race : Humain
Feuille de personnage Niveau: (29/75) Expériences: (44/200) Berrys: 1.173.000 B
Sam 6 Fév - 15:25
Alors que Ja'far nous annonçait ne pas avoir besoin de plan, je constatais que ses paroles avaient l'air de déplaire aux autres clients, qui se levèrent arme au poing en se dirigeant vers nous. Impassible, notre capitaine lève juste le bras et en abat trois, même si je doute qu'il soit mort de si peu. Le combat ne m'intéresse pas particulièrement, j'ai déjà donné tout à l'heure, et j'ai bien envie de voir les compétences de notre nouvelle recrue. Autant laisser faire donc, d'autant que je reprendrais bien un verre.
M'approchant donc du comptoir tranquillement, je constate que deux hommes ne sont pas vraiment d'accord avec ma façon de voir les choses et me barre la route. Un au sabre, et un avec.... Une espèce de bâton avec une lame au bout, mais différent d'une lance. On dirait un naginata, mais légèrement plus court. Et encore heureux, parce que je me passe bien d'un combat contre une arme comme ça dans un bar. Les deux hommes se ressemblent pas mal, sans doute des frangins, mais je doute que ça change grand chose au résultat. Alors que le premier lance un coup de taille avec son sabre, le second envoie un coup d'estoc. Une technique primitive, mais qui peut donner des résultats. Passant sous le naginata en me penchant au maximum, j'esquive les deux coups, attrape le manche du pseudo-naginata des deux mains, et donne un grand coup de genou dedans. L'homme se bat donc désormais avec un bâton pointu, ce qui à l'air de moins lui convenir.
Les deux lançant désormais des coups d'estoc, je me contente de les esquiver, jusqu'au moment où ils finissent par laisser un espace suffisant pour que je puisse passer, ce que je m'empresse de faire, en y laissant un bout de chemise, avant de coller un bon coup de poing dans la mâchoire de l'homme au bâton, qui trébuche sous l'impact avant de se vautrer lamentablement en arrière. Je profite de la distraction de l'autre pour lui coller un coup de genou dans les parties. Pas très propre, mais toujours efficace, et j'ai pas vraiment envie de trop l’abîmer. J’assomme donc l'autre déjà à terre en cognant sa tête contre le sol, et reprends mon trajet vers le comptoir.
Me retournant, je constate que le combat bat son plein et me tournant vers le barman, lui annonce qu'en tant que confrère, je lui conseille de ranger les bouteilles, juste au cas où, et que s'il peut me mettre un daïquiri en prime, ce serait parfait. En attendant donc ma commande, je regarde ce qui se passe, et constate que la dénommée Kari se bat plutôt pas mal, même si elle à l'air d'avoir un problème au niveau de son épaule droite. Peut-être un mauvais coup récent, mais cela ne l'empêche pas de bien s'en sortir. Impossible d'apercevoir l'espèce de micro-humaine qui était sur son épaule jusque là, Hinami je crois. Aucune idée d'où elle est passée, elle pourrait aussi bien être en train de tenter de se battre que s'être réfugiée dans un sac, impossible de juger de son utilité pour le moment donc.
Retournant ma tête vers le comptoir, je me rends compte que le barman a...... eh bien, disparu. Il a tout de même pris le temps de ranger ses bouteilles et de me servir ce que j'avais demandé, et je ne peux que l'admirer pour ça. Sirotant mon verre, je regarde la fin du combat, assis sur ma chaise et les jambes croisés. Ja'far risque de me passer un savon, mais bon, j'aurais bien une justification, comme d'habitude. Il va finir blasé le pauvre. Mais se battre dans un bar, ça ne me paraît plus vraiment juste maintenant que j'ai le mien. Ce serait comme détruire la concurrence parce que je n'arrive pas à l'attirer, ce serait la honte. Constatant que le combat est officiellement fini, j'interpelle Ja'far.
« Ma main au feu qu'il est là-dessous. On y va?»
Sana Asante
Kari Crown
Messages : 905
Race : Humaine
Équipage : Tengoku no Seigi
Feuille de personnage Niveau: (32/75) Expériences: (150/220) Berrys: 37.964.000 B
Dim 7 Fév - 16:44
D'une Pierre deux Coups
First FightD'une Pierre deux Coups - Acte IV
The Very Very Very Strongest – One Piece OST
- Je ne pense pas que l’on ait besoin d’un plan. Kari haussa un sourcil. On ne se lançait pas dans une telle aventure sans aucune stratégie. Tournant rapidement la tête suite à un signe de Ja’far, la chasseuse de primes ne put qu’apercevoir les lueurs d’animosité chez la plupart de ceux qui les entouraient. Les hommes se tenant au bar s’approchèrent de la table du petit groupe. Se retournant vers l’homme aux cheveux rouges, elle n’eut que le temps d’apercevoir son bras mécanique levé et le bout de ses doigts creux. Des balles passèrent près d’elle pour aller s’encastrer dans des corps. La jeune femme vit Sana s’éloigner pour gagner le comptoir, comme s’il cherchait à s’éloigner de ce qui se profilait à l’horizon. D’un rapide coup d’œil, la brune évalua la situation. Ils étaient numériquement inférieurs contre des hommes armés et hostiles. - On va devoir se battre ? C’était la petite tontatta qui venait de poser cette question. - J’en ai bien peur, lui répondit sa compagne en se levant. Reste ici Hinami. Serrant les dents tout en sortant deux de ses poignards, elle repéra sans tarder son adversaire, un grand homme qui brandissait uniquement ses poings. Prenant un couteau dans chaque main, la fille aux yeux vairons s’approcha de lui. Elle allait devoir se battre, encore une fois, alors qu’elle n’était pas parfaitement rétablie du dernier combat. Il valait mieux finir ceci au plus vite, surtout si d’autres hommes les attendaient plus loin. Prenant l’initiative d’attaquer en premier, la demoiselle effectua un geste en diagonale avec l’une de ses armes blanches, non sans laisser un cri étouffé sortir de sa bouche. Ah oui, son épaule. Son coup n’atteint pas son objectif, mais fort heureusement pour elle, la contre-attaque non plus. Esquivant un second coup, elle en profita pour avancer d’un pas et se retrouver derrière son adversaire. Ce dernier, moins agile et rapide qu’elle, n’eut que le temps de se tourner à moitié avant qu’elle ne frappe fort sa nuque avec le manche de son couteau.
L’homme s’affaissa avec un bruit sourd, accompagné d’un faible cri de surprise. Et pourtant, cela restait un coup classique. Sans avoir le temps de faire une pause, elle vit un second combattant s’approcher, ou du moins longer le mur en venant vers elle. Avec un sourire, elle se positionna comme pour un lancer, insultant mentalement la douleur provoquée par l’utilisation des muscles de son bras et par extension, son épaule douloureuse. Un simple mouvement du poignet et le projectile fut lancé. La lame intercepta une manche de chemise et finit par se ficher dans le panneau de bois qui faisait office de décoration. Ne lui laissant pas le temps de se débloquer, la brune laissa un deuxième poignard qui emprisonna le morceau de tissu de la seconde manche. Cet homme était maintenant incapable de tenter quoi que ce soit, accroché comme il l’était. Ça lui apprendra à longer le mur, tiens.
Inspectant la pièce, remarquant que le nombre d’opposants en état avait fortement diminué, la jeune femme tourna de nouveau le regard vers Ja’far, les yeux interrogateurs. Son message était clair : et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?
_________________
We are the warriors, who learned to love the pain We come from different places but have the same name 'Cause we were born for this
We are the broken ones, who chose to spark a flame Watch as our fire rages, our hearts are never tame
Il est temps d'accorder sa confiance aux autres.
Kari Crown
Lactoria D. Keith
Le Briseur de Chaînes
Messages : 674
Race : Homme-Poisson Lactoria Cornuta
Équipage : Les Ondes Libératrices
Feuille de personnage Niveau: (16/75) Expériences: (6/60) Berrys: 19.800.000 B
Lun 8 Fév - 16:08
Conquête
This world is so blind, cold as ice.
LIVE AS A KING
Alors que le Chasseur de Primes se trouvait à sa table, assis et complètement détendu, un groupe de pro-révolutionnaires se mit à prendre les Jaeger pour cible. Ja’far s’était donc empressé de tirer quelques balles du bout de ses doigts pour en faire tomber deux ou trois histoire de réduire un peu leur nombre d’entrée de jeu. Mais suite à cela, il avait décidé de ne rien faire de plus, préférant regarder comment se débrouillait sa nouvelle recrue. Et apparemment, Sana souhaitait faire de même puisque de son côté, il était resté au bar pour commander une boisson. Autant dire que la puissance de ces hommes n’inquiétait personne dans cette pièce. Ils ressemblaient plus à de la chair à canon qu’à autre chose. Du coup, la jeune femme aux yeux vairons ne mit pas longtemps avant de se lever pour faire face à ses adversaires. Son style de combat était plutôt intéressant, du corps-à-corps centré sur des armes blanches. Le groupe de Chasseurs comportait donc trois combattants au corps-à-corps et deux à distance, une chose plutôt positive en fait. De cette façon, Ja’far et ses confrères n’avaient qu’à servir de bouclier aux deux autres, réalisant par ailleurs une excellente stratégie.
Ainsi, après quelques rapides minutes de combat intense, le bar fut nettoyé de toute menace, ou tout du moins la partie émergée de l’iceberg. Toutefois, l’Al-Ta’ir avait pu remarquer quelque chose d’alarmant concernant la jeune femme. A ses mouvements ainsi que ses grimaces, il avait compris que celle-ci souffrait lorsqu’elle exécutait certains coups. Un problème qu’il ne fallait pas prendre à la légère si elle voulait être en mesure de se battre normalement par la suite. Avant de rejoindre Sana près de la trappe découverte un peu plus tôt, le Dragon Rouge s’approcha de Kari et lui murmura quelques mots au passage.
Ferghus va s’occuper de toi, vous nous rejoindrez en bas quand ce sera terminé. Il est médecin.
Celui-ci exécuta un signe de la tête avec respect en s’avançant également tout en sortant le matériel nécessaire. Pendant ce temps, l’Al-Ta’ir passa près de la trappe et l’ouvra d’un coup grâce à sa force herculéenne sans même chercher à la déverrouiller. Et à ce moment-là, une odeur forte vint se faufiler à l’intérieur de ses narines, le faisant grimacer. Ça puait la mort à l’intérieur. Pourtant, la première vision de ce sous-sol fut consternante : plusieurs femmes dévêtues se trouvaient là, dansant pour un homme à l’allure répugnante. Immédiatement, plusieurs de ses gardes du corps sautèrent sur les trois membres de la Jaeger Squad pour protéger leur Boss. Un sourire confiant se dessina sur le visage du Révolutionnaire tandis qu’il laissait ses larbins passer à l’action.
Ahaha, vous ne passerez pas si facilement cette fois ! Ceux d’en haut n’étaient que des.. insectes, de répugnantes petites fourmis sans intérêt.
Sana, occupe-toi d’eux, Kari te rejoindra dans quelques minutes ! Nous, on se charge du dégueulasse.
Sur ces mots, Ja’far enfonçant violemment son poing de métal dans la mâchoire d’un des hommes qui se dressait sur sa route, courant rapidement en direction de l’ennemi principal. Bien évidemment, ce n’était pas si simple que ça pour passer car les gardes tentaient de boucher littéralement le passage, mais cela ne posait pas spécialement de problème pour autant. Tout en courant, Randall attrapa quelques bouteilles et les tira en mimant un arc, dégommant littéralement ceux en face de lui. Son Haki de l’Observation faisait des merveilles à ce niveau-là, on ne pouvait guère le nier !
Raaaaaaah, je vais vous noyer dans la puanteur, pauvres idiots !
Le Révolutionnaire s’apprêtait à dégainer plusieurs bombes artisanales qu’il garda quelques secondes dans ses mains avant de les tirer droit devant lui pour intercepter les deux Chasseurs dans leur lancée. Qu’est-ce que c’était ? Une horreur. Ça sentait la sueur concentrée. Par réflexe, alors que Randall cherchait à se pincer le nez d’une main tout en grommelant, Ja’far frappa le sol avec la paume de sa main métallique, gelant instantanément le liquide odorant. De cette façon, les senteurs se dégageraient peut-être moins et cela empêcherait de tomber dans les pommes face à un être si nauséabond.
code (c) crackle bones
Lactoria D. Keith
Sana Asante
Messages : 226
Race : Humain
Feuille de personnage Niveau: (29/75) Expériences: (44/200) Berrys: 1.173.000 B
Mer 10 Fév - 17:21
L'odeur est immonde, à tel point que je regrette presque d'avoir un sens de l'odorat en état de marche. On pourrait presque croire qu'il y à un charnier là dessous, sauf qu'il y a juste un espèce de gros dégueulasse qui reluque quatre nanas en train de danser à poil. J'hésite entre vomir à cause de l'odeur et me réjouir parce que c'est bientôt la fin de cette histoire. En plus, je ne pense pas que reprendre la ville nous rapporte quoi que ce soit, à part bien se faire voir par la Marine. D'un autre côté, si j'arrive à remettre la main sur ce barman, je pourrais peut-être convaincre Ja'far de l'engager pour m'aider au bar, ce serait un gros coup de pouce. Bon, c'était peut-être pas si mal de venir du coup, mais en attendant, je viens de me faire refiler les gardes du corps de l'autre gros moche par notre capitaine adoré. Je me plaindrais bien, mais vu que j'ai rien fichu là haut et que je doute pouvoir me friter avec le gros tas, je vais sans doute fermer mon clapet et me les faire.
Enfin, ça c'était le plan, mais ils sont cinq, et ils ont l'air d'être un peu moins des tanches que les gars qu'on vient de laminer, donc ça risque d'être beaucoup plus tendu. Et cinq mecs quoi, qui savent sûrement se battre, impossible de m'en sortir facile si Kari ne vient pas me filer un coup de main. Je peux toujours tenter de les défier un par un, mais je doute qu'ils acceptent ma proposition. Leur lançant justement une provocation, je les mets au défi de venir me prendre en un contre un, tous à la suite, mais leur absence de réponse me laisse présager qu'ils ont bien compris qu'en un contre un ils ne feront pas le poids. Donc, ça va pas être drôle, surtout qu'aucun n'est armé, donc pas de possibilité d'effet de surprise avec mon pouvoir.
Ils m'encerclent rapidement, et commencent à lancer des coups de toute part, et sont plutôt bien coordonnés, ils ne se gênent pas, les coups sont tous précis, et la moindre esquive foireuse me fera prendre un coup, suivi de beaucoup d'autre, qui finiront sans doute avec moi au sol et mort. On dirait presque un jeu de corde à sauter mortel, mais avec des coups au lieu d'une corde. Je parvient tant bien que mal à tout esquiver pour le moment, mais l'avantage de l'endurance n'est pas de mon côté, et ils le savent, puisqu'ils lancent leurs coups sans se presser. Donc, autant aller au corps-à-corps extrême, et voir ce qui se passe. Esquivant un dernier coup de poing, je glisse le long du bras, arrive au contact d'un des gars, passe dans son dos en retournant l'autre bras, et m'en sers comme bouclier en avançant. Ça marche plutôt pas mal, pendant la demie-seconde de surprise. Après ça, ses potes décident apparemment de l'ignorer, et lancent des feintes pour que je tourne leur pote vers eux pendant qu'un autre tente un coup dans le dos, ce qui devient assez agaçant.
N'ayant pas vraiment d'autre choix, je tire sur l'épaule de mon bouclier de chair jusqu'à ce que j'entende le bruit caractéristique du déboîtement, puis lui envoie un grand coup de pied dans le dos pour l'éloigner au maximum de moi avant de reprendre le combat. Il en reste quatre, et ils n'ont pas changés d'expression. Donc en plus de savoir se battre, ils sont habitués à la guerre psychologique? Pas terrible, moi qui essaie de ne plus faire de victime..... J'aurais préféré qu'ils se rendent, ça m'aurait simplifié la vie et j'aurais pu essayer de régler le problème avec Ja'far après. Mais si ils veulent se battre, je peux toujours continuer, même si j'aimerais beaucoup que Kari arrive maintenant.
Et quand on parle du loup, on en voit la queue, je la vois descendre avec Ferghus. Les hâlant aussitôt, je leur signale que Kari doit venir m'aider, et que Ferghus doit aller filer un coup de main à Ja'far même si celui ci n'en a sans doute pas besoin. Je me tourne vers Kari qui regarde nos adversaires, et lui annonce d'un ton calme:
« Bon, j'espère que ton épaule va mieux, parce qu'on a quatre gros tas à déglinguer. Cinq si l'autre idiot là-bas se relève, mais il sera pas violent, j'ai pu lui déboîter l'épaule. Deux chacun? »
Sana Asante
Kari Crown
Messages : 905
Race : Humaine
Équipage : Tengoku no Seigi
Feuille de personnage Niveau: (32/75) Expériences: (150/220) Berrys: 37.964.000 B
Mer 10 Fév - 22:01
D'une Pierre deux Coups
SilenceD'une Pierre deux Coups - Acte V
Assassin's Tango - John Powell
Elle le vit s’avancer vers elle, sa chevelure flamboyante attirant désespérément le regard, lui soufflant quelques mots à son passage. - Ferghus va s’occuper de toi, vous nous rejoindrez en bas quand ce sera terminé. Il est médecin. La jeune femme coula immédiatement un regard vers le susnommé qui fit un bref hochement de tête, comme pour confirmer les dires de son chef. Elle le regarda s’approcher pour sortir du matériel de premiers soins. Ce n’était pas grand-chose, quelques bandages, de l’alcool qui servait sûrement de désinfectant, du fil utile pour poser quelques points de suture... A peu près tout ce que la demoiselle avait déjà dans son sac à dos. Quand on s’aventurait seule comme ça, à voyager sur les mers avec des inconnus, mieux valait avoir son petit nécessaire sur soi. Et si elle n’avait aucune formation en médecine, recoudre une plaie, même si le travail était mal fait, pouvait tout de même sauver une vie. - Puis-je vous examiner rapidement ? Le regard bicolore se posa une nouvelle fois sur le dénommé Ferghus. Les trois autres étaient vraisemblablement descendus par une trappe que Ja’far avait ouvert comme si de rien n’était.
A vrai dire, la chasseuse de primes s’interrogeait sur les mots qu’avait prononcé le rouquin un peu plus tôt. Elle n’était pas dans le meilleur de sa forme c’était sûr, pourtant elle avait bien tenté de dissimuler au mieux les traces de son dernier combat qui pour le coup était encore tout frais. Cependant, l’attitude de celui qui semblait être le chef l’avait surprise. Il avait remarqué que quelque chose clochait et s’était abstenu de tout commentaire. Hochant distraitement la tête, elle ne pouvait qu’accepter la demande. Refuser alors qu’on lui avait demandé gentiment, non, cela avait été plus un ordre à l’attention de Ferghus qu’autre chose. Aucune contestation possible de la part de la brune, donc. Rangeant ses couteaux, elle se délesta de son manteau. Dans la salle principale du bar il ne restait qu’eux deux et peut-être Hinami encore en état de pouvoir observer et entendre. Le vêtement s’installa sur le dos d’une chaise pendant que les premiers boutons de la chemise sautaient. Fort heureusement pour elle, le bandage compressant sa poitrine était toujours là, protégeant une petite partie de l’intimité de Kari et sauvant sa pudeur. La brune se déshabillait rarement devant un inconnu, même si celui-ci était médecin.
Elle vit l’homme s’approcher prudemment d’elle avec des gestes respectueux. Pendant qu’il passait de la pommade froide sur ses hématomes, elle en profita pour le détailler un peu. Brun à lunettes, plus grand qu’elle, il était resté discret depuis le moment où elle avait rencontré toute cette petite équipe. Ses mouvements étaient à la fois précis et doux, preuve qu’il maîtrisait parfaitement le moindre de ses gestes. - J’ai terminé, dit-il. Entre la pommade et les quelques pansements qu’il lui avait apposé sur le haut du corps, elle n’allait pas guérir immédiatement mais c’était toujours mieux que rien. Remettant ses vêtements rapidement pendant que lui rangeait ses affaires, elle en profita pour jeter un coup d’œil à la table à laquelle ils étaient précédemment installés pour ensuite reprendre son sac. Un cri fortement humain lui répondit et Hinami sortit de l’une des poches. - Ah, tu étais donc là-dedans pendant tout ce temps ? La tontatta se contenta de lui offrir un grand sourire. - Bien. Tu veux m’aider à battre le grand méchant loup ? - Quoi, il y a un loup ici ? Pourquoi personne ne m’a prévenue ? interrogea la plus petite des deux. La fille aux yeux vairons soupira. Crédulité : vingt sur vingt. Se tournant vers le médecin, elle lui indiqua qu’elle était prête à descendre aider les autres. Kari Crown avait besoin d’eux pour sortir de cette île. Passant par la trappe, elle tenta d’ignorer l’odeur âcre qui lui chatouillait le nez. Ce n’était pas là-dessus qu’elle devait focaliser son attention, mais bien sur tout le petit monde qui se trouvait en bas. Outre, ses nouveaux camarades et quelques jeunes femmes fort dévêtues, des hommes ayant une attitude pour le moins menaçante étaient présents. L’un d’eux était à terre mais la chasseuse ne se posa pas de question. Quand un combat se profilait à l’horizon, ce genre d’interrogations restait optionnel. Leurs adversaires étaient moins d’une dizaine, certes, mais avec son épaule qui ne fonctionnait qu’à moitié, la brune n’allait pas aller loin. A peine arrivée, elle fut aussitôt interpellée par Sana : - Bon, j’espère que ton épaule va mieux, parce qu’on a quatre gros tas à déglinguer. Cinq si l’autre idiot là-bas se relève, mais il sera pas violent, j’ai pu lui déboîter l’épaule. Deux chacun ? Deux… ça pourrait le faire, surtout si Hinami pouvait l’aider. Elle ignorait les aptitudes au combat de sa compagne mais étant donné qu’elle était officiellement sa disciple, il était temps pour elle d’apprendre. D’ailleurs, celle-ci se trouvait debout sur son épaule, tenant fermement dans ses mains son aiguille en fer. S’emparant de ses chers couteaux, l’humaine se tourna vers celui qui lui avait adressé la parole. - Ça marche. Prête, Hinami ? - Oui !
HRP:
On s'est arrangé avec Ja'far pour me laisser contrôler Ferghus, c'était plus simple.
_________________
We are the warriors, who learned to love the pain We come from different places but have the same name 'Cause we were born for this
We are the broken ones, who chose to spark a flame Watch as our fire rages, our hearts are never tame
Il est temps d'accorder sa confiance aux autres.
Kari Crown
Lactoria D. Keith
Le Briseur de Chaînes
Messages : 674
Race : Homme-Poisson Lactoria Cornuta
Équipage : Les Ondes Libératrices
Feuille de personnage Niveau: (16/75) Expériences: (6/60) Berrys: 19.800.000 B
Lun 15 Fév - 19:01
Conquête
This world is so blind, cold as ice.
LIVE AS A KING
Ce leader Révolutionnaire n’allait pas être un adversaire coriace face à trois hommes de très bon niveau. Bien évidemment, l’Al-Ta’ir était largement capable de le défaire à lui tout seul, mais cela prendrait un peu plus de temps. Du coup, il pensait mieux de s’en occuper de cette façon, afin d’être le plus efficace possible. Jusque-là Randall et Ja’far avaient dû initier le combat tous les deux, laissant Ferghus et la jeune Kari à l’arrière le temps qu’elle puisse être soignée. Ce n’était toutefois pas un problème, loin de là. Ça permettait surtout d’affaiblir l’adversaire avant de pouvoir lui montrer toute la force des Chasseurs de primes. Ainsi, et ce pendant que l’homme qui rouille se chargeait des quelques hommes de la garde rapprochée, le Dragon Rouge se précipita du mieux qu’il le pouvait afin de porter un violent coup de poing en dans l’abdomen du Révolutionnaire. Randall, quant à lui, restait à quelques mètres de la scène pour user de ses capacités de tireur dans de meilleures conditions.
De cette façon, Jean Mouloud ne pourrait pas tenter quoi que ce soit à distance. Une bonne combinaison dans une parfaite harmonie rendant le duo redoutable. Cependant, leur adversaire parvint à éviter le coup de son opposant principal et tenta une nouvelle fois de s’écarter de quelques pas en arrière pour sortir de nouvelles bombes. Plutôt faible au corps-à-corps apparemment.. Fixant sérieusement les Chasseurs dans les yeux, le Révolutionnaire prit alors la parole en sortant une multitude de projectiles nauséabonds.
Il va falloir me tuer si vous voulez prendre le pouvoir, Chasseurs ! C’est l’unique solution !
Sans plus attendre, il s’écarta de plus en plus tout en continuant de tirer ses bombes telle une pluie métallique. Cet homme semblait sûr de lui, et pourtant, Ja’far était persuadé qu’il s’agissait de la peur. Après tout, il ne pouvait absolument pas espérer remporter la victoire face à ses adversaires, ça devait le rendre fou et surtout inconscient.
Nous n’avons pas besoin de te tuer, l’hideux. Détrompe-toi. On va juste te laisser croupir dans une prison de la Marine, c’est encore pire.
En entendant ces mots, le blond serra les dents, ne supportant pas qu’on le prenne de haut de cette façon. Malheureusement, à part essayer d’augmenter la cadence de ses lancers, il ne pouvait rien faire de plus. Mais c’est ce qu’il décida de faire, cherchant à se persuader que cela pourrait changer la donne au bout d’un moment. Seulement, le duo de Chasseurs connaissait la parfaite parade à son atout. Le gel, utilisé précédemment sur le sol, était le point faible de ses bombes. De ce fait, Ja’far se propulsa en avant dans l’unique but de s’approcher à nouveau de son opposant, tout en se débarrassant des projectiles lui faisant face grâce au gel de son poing mécanique. Au même moment, Randall faisait de même en utilisant des balles givrantes depuis sa position, visant les bombes que l’Al-Tai’r ne pouvait atteindre.
En parallèle, Ferghus passa la trappe, accompagné de Kari. Ils avaient apparemment terminés et allaient par conséquent aider à continuer et surtout terminer ces combats. Celui-ci, jetant un rapide coup d’œil à son maître, comprit immédiatement la situation. Se mettant à courir d’un seul coup en direction du Révolutionnaire, il sortit quatre pièces qu’il tira avec force. En l’espace de quelques secondes seulement, celles-ci vinrent se planter au niveau des bras de l’adversaire en l’expulsant violemment en arrière jusqu’à ce qu’il ne s’arrête contre un mur. Criant presque en ne sachant pas ce qui venait de se passer, Jean Mouloud tenta le tout pour le tout en se débattant.
Lâchez-moi ! Laissez-moi partir bon sang ! Je ne vous ai strictement rien fait !
S’avançant d’un pas lent pour rejoindre ses deux camarades, Ferghus prit la parole pour lui répondre.
Ça n’a rien de personnel, l’affreux.
Ah ? L’affreux ? Pas mal. J’étais parti sur l’hideux moi, mais bonne idée, je valide !
Le Majordome fit un sourire gêné alors que l’Al-Ta’ir s’empressa d’enfoncer son poing métallique profondément dans l’abdomen du Révolutionnaire avant de l’assommer d’un coup dans la tête.
code (c) crackle bones
Lactoria D. Keith
Sana Asante
Messages : 226
Race : Humain
Feuille de personnage Niveau: (29/75) Expériences: (44/200) Berrys: 1.173.000 B
Mar 16 Fév - 19:20
Quand je vois Kari accepter ma proposition, je suis relativement soulagé. Pas que ces mecs soient des génies du combat à mains nues, mais plutôt qu'ils sont quatre, et qu'un combat à un contre quatre est très sensible. La moindre erreur est immédiatement sanctionnée, et durement, suffisamment pour risquer d'être tabassé à mort. Du deux contre un par contre, ça demande simplement de l'attention, et j'ai tellement vécu cette situation que j'en suis presque devenu un expert. Bon peut-être pas quand même, mais je connais pas mal de trucs pour m'en sortir facilement.
Il va d'ailleurs être temps de les mettre en application, puisque mes deux adversaires décident de passer à l'assaut. Malheureusement, ils ont l'air habitués également vu qu'ils ne se gênent absolument pas l'un l'autre et que leurs coups sont à la fois plus précis et plus rapides. Tant pis pour mon idée de les finir rapidement, je vais devoir oublier la subtilité. Passant sous les bras du premier, j'attrape le deuxième, le jette vers son allié, et le suit afin de le faire percuter son pote. Ça marche plutôt bien, même si on perds tout les trois l'équilibre, ce qui n'était pas prévu au programme. S'ensuit une scène au sol assez gênante, chacun d'entre nous essayant de se relever tout en tentant d'empêcher les autres d'y parvenir. Cette scène s'achève d'ailleurs quand un des deux m'attrape la jambe et tire un grand coup, me faisant ainsi tomber tête la première sur..... la jambe de son collègue. Qui doit d'ailleurs sentir sa jambe le chatouiller puisqu'en chutant, mes dents se sont plantées dedans. Cela les distrait assez pour me laisser le temps de me relever, et ils font de même avant que j'ai pu les en empêcher.
Ils ont tout de même l'air de s’essouffler un peu après ce passage à terre, mais moi de même,et je commence à être las des combats pour aujourd'hui. Décidant de faire ce que je peux pour finir rapidement quitte à trop les abîmer, je change de pied directeur et commence à avancer tout faisant quelques commentaires désobligeants, que ce soit sur leur boss apparemment inutile, leurs collègues pas violents non plus, et le fait que j'en avais marre d'attendre et que j'allais les finir vite fait. L'un des deux mords à l'hameçon et se retrouve coupé dans son élan par une série de coups de pieds que j'ai mis au point récemment, le premier au genou, pour briser tout élan et mobilité, le second à l'estomac pour couper le souffle, le troisième à la mâchoire pour finir de mettre mon adversaire à terre. L'homme se retrouve comme prévu à terre, avec un genou retourné, mais il n'a pas le souffle coupé vu comment il gueule. Ou alors il a une capacité pulmonaire complètement absurde. Dans tout les cas, je ne pense pas qu'il se relèvera, et l'autre a l'air d'avoir compris également car il recule pour sortir...... Un cimeterre.
Là, je rigole. Je sais qu'il fait ça pour essayer de me tuer, surtout vu la taille du cimeterre, mais pour le coup, il va avoir une très mauvaise surprise. Le premier coup de cimeterre me déstabilise tout de même, l'homme ayant décidé d'arrêter les coups précis pour bourriner comme un idiot et il a de la force à revendre. Attendant le second, je me concentre sur la trajectoire à venir, et quand celui-ci arrive, je bloque le coup des deux mains avant de briser son arme, enchaînant avec un coup de poing au foie. L'homme se plie sous la douleur et est reçu par un coup de genou au visage pour compléter le tableau. A peine touche t-il terre que je me rue sur lui et applique une pression suffisante pour déboîter l'épaule droite, puis la gauche, le laissant incapable de se battre.
Me relevant tranquillement, je reprends mon souffle, constate que Kari a déjà finie et en profite pour regarder du côté de Ja'far, apparemment en train de menacer l'espèce de gros dégueulasse de je ne sais quoi. Ou alors il lui explique la vie qui l'attends.
« Bon, si on a fini je remonte, j'aimerais bien reprendre un verre avant qu'on s'en aille.»
Bon, ce que j'ai évité de dire, c'est que si je recroise le barman, je compte l'engager, et ça va sans doute aller dans les frais du bar. Donc, encore à déduire des poches de Ja'far, mais il est tellement friqué que ça ne devrait pas le déranger. Mon futur associé n'est cependant pas là, mais entendant du bruir dehors, je jette un œil et aperçoit que mon homme était parti chercher du renfort, en la présence de Marines.
« Hey, calmez vous les gars. On a déjà réglé le problème ici, et le chef euh.... Jean-Mouloud je crois, il est à terre, on vous l'amène. Du coup j'imagine que la présence révolutionnaire va en prendre un coup dans la ville. Rajoutez ça aux exploits de la Jaeger Squad, nous on va y aller je pense. Encore que j'ai un dernier point à régler.»
Me tournant vers mon super barman, je lui annonce que je veux l'engager, directement, sans préambule. Sa première réaction est évidemment la suspicion, mais une fois que je lui ai expliqué ma situation, il m'annonce qu'ayant rameuté des marines, il risque d'être mal vu pendant un moment, et qu'ayant en plus contracté des dettes ennuyeuses auprès de la mafia locale, un changement d'air lui fera le plus grand bien. Ses seules conditions étant d'emporter l'intégralité de ses bouteilles et de pouvoir acheter régulièrement des bouteilles rares, je suis tout simplement ravi.
« Eh bien, bienvenue à bord euh.... Ton nom?»
« Oh euh, appelez moi Ryu. Ryu Sasakura.»
« Bon, eh bien, d'une appelle moi Sana, et de deux, amène toi, on va commencer à charger tes bouteilles. Je vais te présenter les autres, et on partira sans doute dès qu'on aura fini. »
Retournant à l'intérieur du bar, je constate que la trappe est toujours ouverte, donc le reste de la bande doit toujours être en bas. Je les préviens donc que j'ai un truc à faire, et qu'il ne m'attende donc pas avant deux ou trois bonnes heures. Regardant à nouveau Ryu, je lui annonce que... eh bien, c'est parti.
P.S: Oui, j'ai complètement plagié le nom du héros de Bartender, mais j'estime que celui ci mérite un peu de popularité, alors aucune honte!
_________________ [18:47:44 25/02/2016] @ Fenice Nakata : /ikick Asante Sana [18:52:55] Ja'far Al-Ta'ir : Sana, j'ai envie de le prendre [22:39:12] @ Zeke Lundren : yop SANAAAAAAAAWAPITIMAMAOU [15/05/2016 17:26:50] Kanaë Toupex: Sana? [15/05/2016 17:26:55] Kanaë Toupex: Je suis à toi
Sana Asante
Kari Crown
Messages : 905
Race : Humaine
Équipage : Tengoku no Seigi
Feuille de personnage Niveau: (32/75) Expériences: (150/220) Berrys: 37.964.000 B
Dim 21 Fév - 19:36
D'une Pierre deux Coups
Everybody Need SomebodyD'une Pierre deux Coups - Acte VI
If I Had A Heart - Fever Ray
Un sourire s’afficha sur les lèvres de la brune. Elle voulait montrer un air assuré même si intérieurement, ce n’était pas tout à fait le cas. Elle ne doutait certainement pas de la force de ses compagnons du moment, de ce qu’elle avait pu en juger un peu plus tôt, mais c’était surtout son propre état qui portait à une remise en question. Ferghus avait beau eu la soigner, il n’avait fait qu’une prévention de potentielles infections et limiter les possibles dégâts futurs. Tentant une nouvelle fois de faire bouger les muscles de son épaule endommagée, la chasseuse de primes se résigna assez vite. Elle allait devoir se débrouiller avec un bras en moins, ce qui restait un élément embêtant pour quelqu’un qui avait l’habitude de manier des couteaux.
L’avantage de ce type d’armes était qu’on pouvait s’en servir aussi bien en combat à distance que rapproché si l’on maîtrisait les bases du lancer de couteaux. Mais comme tout, cela avait des inconvénients. Le premier qui vint en tête de la fille aux yeux vairons fut la longueur des lames. Ces dernières, bien entendu plus courtes que celles d’un sabre avaient donc moins de portée et nécessitait de se rapprocher davantage de sa cible, sauf si l’on utilisait le lancer qui se pratiquait à une assez bonne distance. Il était clair que dans son cas, coincée dans une salle close et étroite en compagnie des deux camps, utiliser ses armes comme projectiles allait être compliqué. Restait donc le corps-à-corps, en utilisant un seul bras sur les deux. La jeune femme ne pouvait se risquer à utiliser son membre blessé. Même si la blessure n’était que superficielle, celle-ci restait douloureuse et entravait ses mouvements. Mais se battre avec un seul couteau n’était pas aussi simple, et c’était là que venait le deuxième inconvénient : ce type d’arme blanche, à cause de sa courte longueur n’était d’aucun moyen défensif. Parer un sabre avec un couteau paraissait presque… risible. C’était majoritairement à cela que servait la deuxième arme de la jeune femme : si la première lame parvenait tout juste à arrêter une attaque à son encontre, la seconde assurait un second point d’impact sur la lame du sabre, assez loin du premier, laissant simplement le fer du katana glisser. Elle forçait sa trajectoire en quelque sorte, voire l’arrêtait en pleine course, tout dépendait de l’angle d’attaque. Avec un seul couteau, c’était impossible. Deux couteaux, cela permettait aussi d’attaquer de deux angles différents et possiblement deux ennemis en même temps, ce dont elle avait grandement besoin sur le moment.
Deux hommes se détachèrent du lot pour s’approcher de Sana, laissant les deux autres devenir les cibles de la chasseuse et de sa petite compagne. La demoiselle soupira. Décidément, c’était bien l’une des rares fois où elle doutait de la portée de la maîtrise de son art. Empoignant quand même l’une de ses lames, elle jeta un coup d’œil à la tontatta restée sur son épaule. - Il est temps que j’évalue ta force, Hinami. Deux ennemis donc. Analysant rapidement la situation, la plus grande des deux femmes réfléchissait déjà à leur attaque. Sur les deux combattants, l’un avait dégainé un sabre, qu’il ne pourrait pas pleinement utiliser comme s’ils se battaient en plein air, mais c’était toutefois suffisant pour ce qu’il avait à faire avec. Son acolyte allait quant à lui, au vu de la position de combat qu’il prenait, utiliser ses poings. Kari fronça les sourcils. Le sabre était ce qu’elle redoutait le plus. A voix basse, elle indiqua de nouvelles directives à sa toute nouvelle camarade : un coup d’œil à la tontatta restée sur son épaule. - Je veux que tu t’occupes de l’homme au sabre. Ennuie-le assez pour qu’il ne se préoccupe pas de moi. Pendant ce temps-là, je vais me faire un plaisir de mettre son camarade au tapis et je reviendrais t’aider après. Fais attention à toi. Rapidement, la petite femme aux cheveux violets hocha la tête avant de s’élancer d’un bond en direction du sol, son aiguille en fer levée haut au-dessus d’elle. La brune n’attendit pas de voir la suite pour se précipiter sur le deuxième homme et lui asséner un premier coup de couteau au visage qu’il évita sans problème tout en allongeant le bras pour frapper dans les côtes de la jeune femme. Celle-ci n’évita pas le coup, se forçant à encaisser en grimaçant et en reculant légèrement d’un pas. Son bras valide était encore dans la position de la première attaque, à quelques centimètres de la tête que le couteau avait visée. Faisant rapidement pivoter la lame entre ses doigts, Kari n’eut qu’à donner un coup horizontal et légèrement en arc ce cercle avec le manche pour que le couteau heurte la nuque et laisse l’homme s’écrouler sur le sol. KO.
Pivotant sur ses talons, la chasseuse remarqua avec quel acharnement sa deuxième cible tentait de se débarrasser de la tontatta qui lui lacérait le visage avec son aiguille, sans le blesser profondément. Un bref sourire satisfait fleurit sur le visage de la plus grande lorsque son regard bicolore se posa sur le sabre presque immobile et qui ne servait à rien dans le cas présent. Hinami allait finalement être d’une aide précieuse lors des prochains combats de la brune. L’homme tentait à présent de chasser la petite furie avec de larges gestes des mains, comme l’on chassait un vulgaire moustique qui nous tournait autour. L’un de ses nombreux mouvements toucha Hinami qui vola jusqu’au sol en décrivant un large arc de cercle. Kari n’attendit pas. Elle devait profiter des attaques lancées par la tontatta et du léger flottement de sa cible pour le mettre KO lui aussi. Arrivant sur le côté, elle se demanda un instant s’il la vit arriver avant de lui réserver le même sort que celui octroyé à son collègue. Encore un coup de manche sur la nuque. C’était bête et brutal mais efficace.
Fouillant rapidement la pièce du regard tout en rangeant son arme dans son fourreau et apercevant brièvement les deux autres combats engagés, la jeune femme fit quelques pas pour récupérer sa petite disciple. La prenant précautionneusement ainsi que son aiguille, elle l’observa. De toute évidence, elle était sonnée. Espérant qu’elle n’ait rien de grave, elle se dit qu’une fois cette affaire terminée elle la confierait aux soins du médecin. Tenant Hinami au creux de ses mains, le regard bicolore de Kari s’attarda un instant sur le combat engagé par Sana avant de se poser sur celui de Ja’far et du reste de ses hommes. Si elle devait encore faire un peu de route avec eux, elle devait se renseigner un peu plus sur ses nouveaux compagnons. Et en l’observant se battre, il était indéniable que cet homme aux cheveux rouges avait un charisme tout aussi flamboyant que sa chevelure.
_________________
We are the warriors, who learned to love the pain We come from different places but have the same name 'Cause we were born for this
We are the broken ones, who chose to spark a flame Watch as our fire rages, our hearts are never tame
Il est temps d'accorder sa confiance aux autres.
Kari Crown
Lactoria D. Keith
Le Briseur de Chaînes
Messages : 674
Race : Homme-Poisson Lactoria Cornuta
Équipage : Les Ondes Libératrices
Feuille de personnage Niveau: (16/75) Expériences: (6/60) Berrys: 19.800.000 B
Dim 21 Fév - 22:31
Conquête
This world is so blind, cold as ice.
LIVE AS A KING
Le Leader Révolutionnaire assommé, il ne restait maintenant plus grand-chose à faire pour prendre le contrôle de cette partie de l’île. Très rapidement, tous ses hommes finiraient par s’enfuir ou par se faire arrêter d’une quelconque façon, laissant une vie prospère pour tous les habitants de la capitale. De leur côté, Sana et Kari semblaient bien faire leur travail en s’occupant des quelques hommes de la garde rapprochée. Une bonne chose donc. Une fois qu’ils en auraient fini avec leurs opposants, il ne resterait donc plus qu’à ramener Jean-Mouloud à la Marine pour qu’il puisse finir ses jours en prison. Ainsi, regardant ses deux camarades, Ja’far leva la main de façon à claquer la leur en guise de félicitations. Pour le coup, ce geste pouvait sembler enfantin, réduisant quelque peu le côté sérieux et ténébreux de notre cher Dragon Rouge, mais c’était son caractère après tout. Disons qu’il lui arrivait parfois de laisser s’échapper un brin de folie.
Par conséquent, après quelques dernières minutes de combat, les deux nouveaux membres de la Jaeger purent se détendre à nouveau. Les hommes de main à terre, Sana décida de remonter au niveau du bar, seul, pendant que tous les autres étaient restés dans le sous-sol. Mais.. L’Al-Ta’ir commença rapidement à entendre du bruit juste au-dessus du plafond. Qu’était-ce ? Peut-être les ivrognes que le petit groupe avait pu vaincre auparavant ? Ça ne pouvait être que ça d’après lui. Finalement, il comprit très vite la situation lorsqu’il s’infiltra dans la trappe à son tour, suivi par ses camarades. Un groupe de Marines était intervenu suite à un signalement, apparemment. Le Barman avait vraiment paniqué ? Ça semblait bizarre. Mais bon, en soi, ce n’était pas plus mal. S’avançant alors lentement de celui ayant l’air d’être le plus gradé, Ja’far s’exprima.
Nous vous remettons ce Révolutionnaire, messieurs : le dirigeant de la Capitale, avec les compliments de la Jaeger Squad. Par conséquent, nous prenons le contrôle de ces lieux. Je suppose que ça ne vous posera pas de problème.
En disant cela, il balança le corps de Jean-Mouloud à terre juste devant lui avec un sourire aux lèvres. C’était désormais terminé. A priori, en dehors de ça, Sana s’était cantonné à recruter le Barman pour s’en servir dans son bar personnel. Pourquoi pas, après tout. Je n’avais rien à redire à ce propos de toute façon. Pendant ce temps, Ferghus lança un regard à son maître, l’air interrogateur.
Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait, maître ?
L’Al-Ta’ir le regarda à son tour, complice. Il savait déjà ce qui allait arriver par la suite, et il avait hâte, vraiment. Tout le monde allait entendre ce qu’il avait à dire à présent. Pour cela, il prit un ton sûr et décida de parler plus ou moins fort.
Maintenant ? Nous allons nous occuper d’une cible de choix. Barber Janz, le célèbre Supernova. Et son acolyte, Hassan.