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Dim 18 Oct - 10:25
Agent de sécurité n’était pas vraiment ce dont Lazare avait rêvé durant son enfance. Son dada à lui c’était les maquettes de navire. A choisir, il aurait préféré manipuler des outils et concevoir des plans sur un chantier naval plutôt que d’assurer la protection de riches commerçants, réunis dans ce prestigieux établissement le temps d’une soirée. Sans l’habituel son des machines à sous éternellement relancée par les habitués en quête de leur dose quotidienne, sans les roulettes autour desquelles s’agglutinaient chaque fin de semaine les petits commerçants venus miser le maigre profit de leur boutique sur une couleur – rouge ou noire – ou un numéro – de 1 à 99 – le lieu était méconnaissable.
Ce soir le Cristal n’était pas ouvert à tous. Ce soir, il fallait être sur une liste, la Liste, pour espérer passer les portes. Lazare et ses collègues étaient briefés : ceux qui ne figuraient pas sur la Liste n’entraient pas. Le Cristal accueillait la soirée la plus importante de l’année et pourtant, de l’extérieur rien ne pouvait le laisser présager. Pas de longue file, pas de musique bruyante, pas de lumières flashy ; en apparence le casino semblait se préparer à une nuit comme les autres. Quoique, difficile de mettre cette nuit au même niveau que les autres, rien qu’à cause des derniers évènements.
— Parait que les mercenaires ont attrapé le pyromane ? demanda Lazare à son collègue tout en continuant à regarder droit devant lui.
Aucune réponse
— J’espère que c’est le bon, ça fait quand même quatre fois qu’ils l’annoncent puis qu’au final ils se trompent.
Aucune réponse. Le collègue de Lazare, plus âgé et plus expérimenté, n’était pas un bavard. Il n’aimait pas travailler en équipe, précisément parce qu’il n’aimait pas ce genre de discussion inutile. Puis il aurait préféré surveiller à l’intérieur plutôt que de jouer les chiens de garde à l’extérieur. L’aile de la salle principale dédiée aux spectacles en tout genre constituait le lieu central des festivités. Des tables soigneusement décorées, un buffet froid préparé par un illustre chef de Pucci, de passage pour l’occasion, des stewards et hôtesses aux petits soins pour les invités, leur proposant sans cesse à boire ou à manger à intervalle régulier. Le tout baignait dans une ambiance sonore jazzy offerte par Coltrane, célèbre groupe originaire de West Blue.
Marchand de la Guilde : Octave
Mercenaire de la Guilde : June
— Regarde-les, June. « Hey, comment ça va ? » Tous persuadés d’être les futurs grands commerçants de ce monde. « Comment vont les affaires ? », « Plutôt bien, nous continuons de croître chaque année et prévoyons d’ouvrir notre première boutique sur South Blue, incessamment sous peu ».
Octave termina son verre et en commanda un autre d’un rapide signe de main. Sa charmante interlocutrice ne semblait pas particulièrement intéressée par ce qu’il lui racontait, mais elle le connaissait et savait que dans ces moments, il valait mieux le laisser dans ses imitations ridicules, en attendant que ça lui passe.
— Ils n’ont aucune originalité et manquent cruellement d’ambition. Au mieux ils parviendront à se faire quelques centaines de millions. « J’ai hâte de faire affaire avec vous ». Toujours à brosser autrui dans le sens du poil, à gratter les fausses amitiés. Ce genre de soirée respire l’hypocrisie.
— Alors que faisons-nous ici, patron ?
— Je ne compte pas rester un vulgaire membre de la Guilde toute ma vie. Ce genre d’évènement est une étape indispensable pour quiconque cherchant à gravir les échelons.
Octave voyait plus loin que sa boutique d’alarmes. Il ne devait rien à personne et avait fourni beaucoup d’efforts pour en arriver là. Si rejoindre la Guilde Marchande semblait relativement simple, s’y faire un nom par contre devenait beaucoup plus difficile. Il n’avait toutefois pas à se plaindre car depuis l’exécution de Roger, son commerce fleurissait. La nouvelle vague de piraterie lancée après la mort du personnage, la succession de batailles, de guerres et de pillage ou plus récemment l’avènement de l’Ordre Decima et toute l’insécurité que cela dégageait lui avait permis d’écouler plus de systèmes de sécurité qu’il n’en avait vendu durant toute sa vie. Bon, mais pas suffisant pour se hisser au sommet.
— Mais la Guilde Marchande n’a pas de hiérarchie, lui rétorqua-t-elle en soupirant.
— Chaque mois, lors du Conseil de Trader, les représentants de chaque boutique de l’île se réunissent pour discuter et faire valoir leur avis, le tout encadré par les Administrateurs. Si officiellement il n’y a pas de hiérarchie, dans les faits une poignée de marchands sur l’île pèsent financièrement bien plus lourd que nous autres…
— Le Big Five ? La Main invisible ? Tu crois à ces théories du complot ?
— Ce ne sont pas des théories du complot pauvre sotte ! Non seulement ils existent, mais en plus ils dirigent la Guilde. Réfléchis, leurs décisions peuvent avoir un impact énorme sur l’économie de l’île. Du coup tout le monde les écoute, tout le monde courbe l’échine. La Guilde n’est qu’une vaste mascarade !
A ces mots, Octave lança son verre sur le sol, respira un grand coup puis afficha son habituel sourire de commercial avant d’aller serrer quelques mains. Tout le monde savait que le Conseil n’était qu’une vaste blague. D’après les rumeurs, les membres du Big Five profiteraient de ce genre de soirées pour se rencontrer et discuter en petit comité du futur de la Guilde. C’était la seule raison de sa présence aujourd’hui. Certes, Octave serrait des mains et parlait affaire, comme tout le monde, mais en vérité Octave avait un atout ; de quoi – du moins il l’espérait – l’amener au sommet.
Supposé Big Five : Draco Rosso
Soudain, tous les regards se tournèrent vers le dernier arrivé. Du haut de ses trois mètres, l’individu ne semblait pas accorder la moindre importance au code vestimentaire de rigueur pour ce genre de soirée. Très simplement vêtu d’un débardeur blanc tacheté de poudre et de graisse, par-dessus lequel il avait à la hâte enfilé son habituel trench-coat ocre. C’est que, contrairement à la majorité ici, avant d’être un commerçant, Rosso était avant tout un artisan. Il était même l’un des meilleurs dans son domaine et même si aujourd’hui de nombreux apprentis l’aidaient dans sa tâche quotidienne, une arme à feu estampillée « Agni Kai » était un gage absolu de qualité et de performance.
— Où tu es Miko ? T’avais dit qu’il n’y aurait personne ! Il y a beaucoup trop de monde-là ! Miko ! Ramène toi Miko je commence à flipper ! Ils sont tous en train de me regarder en plus !
Pour les partisans de cette théorie, le Big Five était le club très fermé des cinq plus grosses boutiques de l’île. Ils se réunissaient dans l’ombre et prenaient des décisions qui affectaient l’ensemble de la Guilde, ce que les complotistes nommaient la Main invisible. Rosso, de par son rayonnement mondial et son retentissant succès était supposé en faire partie, bien qu’il était difficile de l’imaginer impliqué dans un tel secret. Légèrement agoraphobe, il ne se montrait que très rarement de plus, il n’était pas vraiment marchand à la base, mais plutôt artisan.
Ordre de passage : Erwin - Mike - Holly - Zeke Vous avez 72h chacun. Peuvent s'y ajouter de manière exceptionnelle 24 autres heures à condition de poster dans le topic des groupes de l'event au préalable.
Je précise donc que c'est le soir, mais qu'il fait déjà bien sombre. Erwin et Zeke sont tous les deux sur la Liste des gens autorisés à participer à cette soirée. Ce premier tour est purement introductif.
Maître-Jeu
Erwin
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Dim 18 Oct - 22:12
L'heure est aux changements [1]
La soirée commençait bien. Alors que la nuit s'était installée sur le Royaume de Trader, les marchands les plus réputés de l'île s'étaient réunis pour une petite soirée à laquelle Erwin avait été invité. Quelques heures plus tôt, la Révolution, et maintenant la Guilde Marchande... Avec l'état inquiétant de Sayouri, le rouquin n'avait pas le cœur à faire des mondanités, mais c'était important qu'il se montre. Il était sur la Liste à présent, après tout. Ce concept restait abstrait : les personnes autour de lui ne lui ressemblaient pas, et elles semblaient pourtant y être. Il avait appris qu'il servirait de transit pour les marchandises de la Guilde, et c'était une tâche qui lui convenait parfaitement.
La première étape de son plan avait été en partie ruinée par Mozero et Yoko. Il avait réussi à retourner la situation comme il l'entendait, mais la scission de la Révolution n'était pas aussi importante qu'il l'espérait. Deux têtes avaient émergé, ou plutôt une. Avec sa force de caractère, il ne faisait aucun doute que Jonas arriverait à manipuler les forces révolutionnaires dans son propre intérêt. Il allait falloir l'avoir à l’œil.
Assis sur une chaise dans un coin de la salle, sous le regard intrigué de certains marchands, le nouveau couteau-suisse de la Révolution entamait une soirée bien silencieuse où il n'aurait qu'à assister en partie passivement aux différentes activités, aux différents discours et aux différents complots qui se jouaient là. Arriver au sommet de la Guilde Marchande, c'était le rêve de plus d'un homme. D'ailleurs, un d'entre eux monologuait sur le sujet et attira l'attention du rouquin.
Le commerce de cet homme... Erwin soupira, il n'avait aucune idée de ce que cela pouvait être. Il n'était pas aussi doué pour commercer que pour créer quelques plans qui tenaient à peu près la route. Mais s'il voulait étendre son influence, il ferait mieux de parler à quelques personnes ce soir. Il se dirigea vers les premiers venus, mit une main sur l'épaule d'un homme qui faisait à peu près sa taille et attira ainsi l'attention de ce dernier sur lui.
- Oh.
Une réaction bien sobre. Apparemment, l'apparition d'Erwin à cette soirée n'était pas une surprise. Il sentait d'ailleurs que si n'importe qui d'autre s'était montré ici, cela aurait provoqué la même expression chez cet homme. Il n'était pour lui qu'un pion sur l'échiquier.
- En quel honneur a été faite cette soirée, dîtes-moi ? - La Liste... En l'honneur de la liste, ducon.
« Ne pas frapper. ». Le poing d'Erwin s'était contracté à la seconde où l'insulte était sortie de la bouche de cet homme, et il avait hésité un instant à le faire valser à travers la salle. Un vol plané, ça faisait du bien aux oubliés de la politesse. Il se contenta de sourire et de passer à quelqu'un d'autre. La fameuse June et son patron avaient fini de parler quand toute l'attention de la salle fut attirée par un homme d'environ trois mètres, la peau d'un rouge écarlate et pourtant l'attitude d'un... agoraphobe. « Intéressant ». Le Haki d'Erwin sonda la salle et s'arrêta sur chaque personne une à une avant d'aller se rasseoir dans un coin.
Un serveur vint donner une coupe de champagne au rouquin qui ne fit que la siroter, concentrant son attention plus sur l'assistance que sur le centre d'attention de celle-ci. Il ne voulait pas louper une miette de ce spectacle.
- Que la fête commence.
Cid était en planque près du casino. Il s'était réveillé trois-quatre d'heure plus tôt, sur l'Île des Snipers, où Viviane avait finalisé quelques soins basiques. Il n'était pas réellement blessé, son Armement l'avait protégé des principaux dégâts, mais il fallait surveiller son état. Pourtant, il avait pris position seul dans un bâtiment relativement éloigné du casino, où il avait pourtant une excellente ligne de vue. Son regard inquiet trahissait les mauvais souvenirs des semaines qu'il avait passé ici. Les mercenaires étaient des chiens entre eux, et avec les autres, il fallait s'attendre à tout venant d'eux.
- Tu crois vraiment que ça va marcher ?
La voix de Hope dans l'escargophone non protégé résonnait dans la planque. Il parlait avec inquiétude. Le vent en arrière-plan semblait le situer à l'extérieur. Courait-il ? Marchait-il ? Cid n'aurait su le dire. Il répondit par un grommellement, continuant à observer les alentours.
Du coup, Holly ou Mike peuvent rencontrer Hope dehors (Ou quelqu'un d'autre mais bon, ce serait moins pertinent du coup).
Erwin
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Mer 21 Oct - 22:26
L'heure est aux changements
With
Plein de gens
BREF ... • HRP | Mike se balade juste, poursuivant Hope comme il peut après être sorti de ses pensées quand il tombe finalement sur Holly !
" Retrouvailles ; Holly ! "
Le Royaume de Trader, c'est une île qui a été plusieurs étapes importantes de ta vie. C'est d'ailleurs pour cela que tu t'es dirigé directement ici en apprenant qu'elle pourrait être liée aux légendes. Tout d'abord, c'est ici que tu as eu l'une des plus importante discution avec Erwin. De plus, c'est aussi ici où tu as, récemment, sauver Yugo des griffes d'un tuteur. Ainsi, depuis quelques jours, le jeune garçon vit sur Micquéôt, accompagné par Blanche dont il est amoureux en secret comme il dit. Ceci a d'ailleurs le don de te faire rire mais aujourd'hui, rien n'est à la plaisanterie, tu es ici pour une cause on ne peut plus sérieuse. Bien sûr, il fait nuit à l'heure actuelle et tu n'as qu'une idée en tête, te reposer. Moralement, tu es épuisé, te pousser partout, enregistrer autant d'informations et poursuivre ton idéal est trop pour toi seul. Tu aimerais que Blanche puisse te soutenir mais tu es un brin trop fier pour lui demander de l'aide maintenant puisque tu lui as dit vouloir te charger de toute cette histoire il y a quelques temps. Aussi, Hope a refusé de te communiquer la dernière position de Erwin et ça, ça t'est resté en travers de la gorge, tu es un peu passé au dessus de ça. Après tout, avec tous les évènements récents et vos divers objectifs, Erwin et toi ne pouvez pas prendre de risques inutiles.
Ensemble, vous devez encore résoudre cette ignoble équation que sont Pharma'Coop et Génèse puis de ton côté, tu imagines que le CP9 est toujours actif sur ton île. Aussi, tu te lance à présent dans une mission qui risque de te changer. A vouloir retrouver tes, tu risques de te perdre toi-même mais ceci ne t'importe peu. De plus, Erwin aussi a ses soucis, ils te sont inconnus mais tu t'en moque un peu, au final, s'il a besoin d'aide, il sait qu'il peut compter sur toi. Plongé dans tes pensées, tu avances dans l'espoir de trouver une auberge avec encore quelques places mais toutes sont complètes. Dans un élan de justification, les propriétaires t'expliquent que le casino a refusé beaucoup plus de monde qu'à la normal et qu'ainsi, les personnes venant habituellement réserver des chambres vers trois ou quatre heures du matin, ont déjà tout pris. Tu pourrais voyager, te pousser sur une île à quelques heures d'ici et revenir ensuite afin de dormir dans durant le temps de voyage mais l'idée s'évapore dans tes pensées comme un nuage de fumée poussé par le vent quand tu penses reconnaître un visage masculin au loin.
« Qu'est-ce qu'il fait là ? » Tu te diriges vers lui, le grand brun nommé Hope qui t'a brièvement aidé il y a quelques jours lors de tes recherches sur les légendes en compagnie de la mère de ton ami. Un sourire se dessine sur ton visage de rouquin, naïf, tu accélères le pas vers lui, évitant au maximum de bousculer les citoyens et touristes du Royaume. Malheureusement, au détour d'une rue, tu le perds de vue quand enfin tu finis par bousculer une jeune fille aux airs frêles. « Pardon. » Ne le pensant pas vraiment, tu tournes la tête pour voir le visage de ta victime rapidement avant d'y revenir à deux, choqué mais heureux. « Holly ? Qu'est-ce que tu fais là toi aussi ? » Cette fois, un énorme sourire se dessine sur ton visage, contraignant la rose à une étreinte brève avant de lui expliquer que Hope est ici aussi mais que tu as malheureusement perdu sa trace ...
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Jeu 22 Oct - 14:32
❝ L'heure est aux changements
• feat. Erwin Dog ; Mike Tay ; Zeke Lundren •
Tu t'ennuies. Assise sur le toit de l'auberge qui t'accueille depuis le début de la semaine, tes jambes se balançant négligemment dans le vide, tu observes. Il y a foule ce soir encore. Le peuple va et vient, s'arrête, observe quelques vitrines, discute. Ils traînent, s'alcoolisent pour certains, dérobent de manière plus ou moins flagrantes pour d'autres. En une seule petite heure d'observation, tu as pu remarquer deux de ces voleurs. Ils agissent comme des ombres, s'attaquent à ceux tenant à peine sur leurs jambes. Un maigre sourire étire tes lèvres, alors que l'homme de ce duo bouscule sa prochaine victime. L'action est rapide, presque imperceptible. L'autre ne voit rien, râle sans doute pour la forme, encourage l'autre à déguerpir. Que s'est-il fait prendre, celui-là ? Un portefeuilles bien rempli, des bijoux, un truc sans réelle importance que le voleur ira jeter à la fin de la soirée ? Qu'importe, il ne se rend compte de rien sur l'instant et continue son chemin. Un de plus à ajouter au palmarès de ce couple bien entraîné, qui disparaît bien vite de ton champ de vision. Ils doivent changer de zone, ou bien la chasse a été suffisamment intéressante pour la soirée. Dans tous les cas, la seule distraction s'offrant à tes yeux n'est plus. Il ne reste là qu'une foule bruyante, inintéressante. Des marchands, des joueurs déjà fauchés, des jeunes hurlant pouvoir décrocher le pactole avant l'aube. Tu en as assez. Il y a trop de monde, trop de bruit, trop de lumières. Tes yeux se plissent légèrement, alors que tu te détournes du vide. Les voix s'entremêlent encore, la douleur se veut croissante. Ce fichu haki de l'observation, bien capricieux depuis son apparition, ne cesse de te tourmenter depuis ton arrivée sur cette île. En une semaine, tu as eu le temps d'expérimenter tout un tas de dosage pour calmer la douleur, pour te faire dormir, pour oublier. Au point de finir par aimer la sensation de ces prescriptions à haute dose sur ton corps. Tu prends le risque de devenir accro, de finir comme une simple junkie incapable de se contrôler. Dans le fond, tu assumes. Il s'agit de ton corps, de tes problèmes. A dix-huit ans maintenant, presque dix-neuf, tu te juges assez grande pour prendre tes décisions seule.
Un passage rapide dans ta chambre et te voilà dans la rue, prête à t'éloigner de toute cette agitation. Ce soir, tu as besoin de calme. Ce soir, tu comptes bien camper un peu plus à l'intérieur des terres, histoire de peut-être passer une bonne nuit de sommeil. Ce soir, tu veux être seule pour pouvoir planifier tes prochaines destinations. L'Archipel Paradise te semblait être un bon choix. Après tout, c'est sur cet archipel île que tu as rencontré Nakata pour la première fois, que tu as mangé ton fruit du démon, que tu es devenue pirate. Ce lieu est symbolique pour toi, il représente tes premiers pas en tant que pirate. Tes premiers pas en tant que Tengoku. Ce ne sera jamais plus la même chose avec eux. Plus de fête en petit comité, plus de petit équipage incroyablement soudé. Les deux qui se sont greffés sont de trop à tes yeux, des parasites à éloigner ou à éliminer. Cependant, Nakata ne te laissera jamais faire. Pour lui, ce semblant d'équipage est le sien, cette alliance est une bonne chose. Tu ne comprends pas et tu ne veux pas comprendre.
Tu avances rapidement, fait peu de cas des choses qui t'entourent. Jusqu'à cette collision, si prévisible qu'elle te fait à peine sourciller. Une tête rousse se trouve devant toi, s'excuse, trace sa route, revient en arrière et t'interpelle. Tu fronces les sourcils, réfléchis, puis te met à sourire. Le voir ici t'étonnes, mais soit. « Je pourrais te retourner la question. » Tu évites la question, observe un peu les personnes autour de toi. La douleur reprend, un peu plus forte que précédemment. Il faut que tu quittes les lieux rapidement. Silencieuse, tu l'attrapes par l'une de ses manches et le tires à ta suite. C'est seulement arrivée dans une rue un peu moins encombrée que tu consens à le relâcher, un petit sourire éclairant ton visage. « Désolée, il y avait trop de monde là-bas. Erwin est là aussi ? Et Katia et Hope ? » Ici, tu te sens un peu moins oppressée, plus sereine. Discuter te paraît bien moins insurmontable.
•••
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Holly Wate
Zeke Lundren
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Sam 24 Oct - 23:34
Gambling !
Lumières clignotantes, palmier et autres artifices pour attirer l'attention ! Beau bâtiment il n'y avait pas à dire, le genre de truc qu'un casino de luxe avait tout intérêt à travailler avec la plus grande attention. Et pourtant, malgré le fait que la façade affichait un bâtiment plein d'activité, l'ingénieur voyait bel et bien la moitié des individus se présentant à l'établissement se faire renvoyer chez eux. Non ce soir, les seuls à être acceptés semblaient appartenir à la haute société, les personnes avec une certaine ''classe'' et une ''finesse'' dépassant celle de la majorité. Malheureusement d'ici à peine quelques secondes ce magnifique cocktail de fins gentleman serait pollué par la présence de l'ingénieur, quel dommage.
-Vous êtes sur la liste ?
-Je suis peut-être sous la liste !
-... Laisse c'est ce mec sur les avis de recherche qui vient d'arriver... J'ai franchement aucune idée pourquoi on l'a invité... Enfin peu importe, on va devoir vous chercher pour des armes comme vous pouvez vous en douter.
-Hésitez pas à fouiller bieeeen en profondeur, j'ai des canons, des pistolets, des explosifs à foison et du papier dont les coins peuvent salement couper les doigts.
Ouvrant son manteau rapiécé, le hors-la-loi laissa clairement paraître qu'il était torse nu sous celui-ci, aucune arme à déclarer sur le haut de son corps en somme. Enfin le verdict aurait pu être différent si ses poches avaient étés visibles à ce moment là, mais pour le coup les gardes surveillant l'entrée s'étaient contenté de simplement tripoter celles de son pantalon. Vide, évidemment il ne portait rien d'autre que son denden mushi à sa ceinture, quel imbécile aurait gardé un flingue sur lui avant de passer un contrôle de sécurité ?
-Mouais c'est bon il est clean.
-Et moi j'hésiterais pas à montrer au juge à quel endroit vous m'avez touché sur la poupée qu'il me montrera. Bonne soirée !
Pénétrant l'entrée principal du bâtiment bien luxueux, l'ingénieur eu la bonne surprise de découvrir qu'il n'était pas trop en avance, c'était bien une première. Enfin en même temps il avait passé plusieurs heures à glander devant le casino à ne rien faire alors peut-être que ça ne comptait pas vraiment. Sinon une belle petite foule était rassemblée là, de quoi... Remplir un casino ! Bon pour le coup il ne trouvait pas vraiment de comparaison, mais ça viendrait. Le fait est que les membres de la Guilde réunis ici étaient... Chiaaaaants. Enfin il y avait bien quelques visages intéressants, quelques types à l'accoutrement plutôt fantaisiste, mais pour le moment le hors-la-loi avait plutôt l'impression qu'il allait finir par simplement se poser dans un coin et attendre qu'on l'appel. Et ce fut à peu de chose prêt ce qu'il fit, se posant sur un tabouret du bar il commença à feuilleter une pile d'affiche sortie de sa poche, comparant les visages présents un à un à ceux posés sur les bouts de papier. Pas grand primés ce soir, quoique ce mec ressemblait un peu cette représentation... Sans moustache et s'il avait un afro... Oh, mais il semblait bien qu'il y ai un invité de marque dans le lot, gamin avec bonnet valant 250 foutus millions à 10 heure ! Il n'était pas le seul criminel de la soirée, sympa il se sentait moins seul, mais pour le coup il se demandait bien quels crimes avait pu commettre monsieur... Dog ? Ouah le nom peu flatteur. Enfin il lui avait donné une idée, s'il cherchait des criminels il faisait mieux de commencer par les types aux allures louches et ne portant pas de costards. Là ! Ce type avec une sale gueule et une vis dans le crâne valant – Ah non c'était le reflet d'un miroir ça... Bon peu importe, pour le moment certains invités sortaient du lot, cela comprenait d'ailleurs le nouvel invité rouge de honte... Ou rouge tout court, qui venait de pénétrer les lieux dans une tenue que l'ingénieur aurait lui-même pu lui taxer s'il partageait un appart' avec l'inconnu. Sympa l'imper' y avait pas à dire. Se retournant vers le barman semblant être le seul n'étant pas intéressé par le nouvel arrivant, l'ingénieur en profita pour recueillir un minimum d'infos sur monsieur populaire.
-Du coup c'est qui le géant avec deux énormes bouchons de liège dans le front là-bas ?
-Lui ? À je crois que c'est le marchand d'arme de la Guilde ou un truc du genre. Pas que ce genre de truc m'intéresse, mais je crois qu'il a pas mal de pouvoir dans le groupe. Remarque on le vois pas trop souvent, mais il a certainement une bonne réputation si même moi j'en ai entendu parler...
Pas mal, le type à se mettre dans la poche en somme... Sans mauvais jeu de mots. Fixant un instant la peau à côté d'une de ses cicatrices sur le torse, l'ingénieur s'interrogea un bref instant sur la situation des autres. Si ça se trouve Graham avait lancé une partie de poker pour passer le temps, ça aurait été plutôt ironique vu sa présence dans un casino...
Zeke Lundren
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Ven 30 Oct - 20:59
Cirque du dragon : Franco
Cirque du dragon : Jürgen
Cirque du dragon : Trix
— Approchez, approchez ! Venez assister au spectacle époustouflant du cirque du Dragon !
Comme à son habitude, Deal était bondée de monde. La ville portuaire grouillait toujours d’activité : en journée, les commerces tournaient à plein régime et des gens venus de tout South Blue circulaient dans les rues ; une fois le soleil couché, les boutiques de nuits, les bars et autres activités nocturnes prenaient le relai jusqu’à la matinée, seul moment réellement silencieux de la journée. Franco et sa troupe faisaient partie de ces gens qui, de jours comme de nuit, travaillaient d’arrache-pied dans le but de totaliser le plus grand nombre de clients possibles. Leur boulot était d’autant plus difficile qu’ils étaient payés à la performance, selon le bon-vouloir des spectateurs.
— Voici Jürgen, l’homme le plus fort du monde ! Regardez-le soulever nos quatre chevaux sans le moindre effort !
Sous le regard bienveillant de Franco, les quatre chevaux avaient été détachés du chariot de matériel qu’ils tiraient, avant d’être soulevés par un Jürgen paniqué à l’idée de blesser l’un d’entre eux. Muscles saillant, cri de guerre viril pour épater les foules avant de reposer les bestiaux. Les gens semblaient contents.
— Oh mais que vois-je ? Trix, notre magicienne de talent a trouvé un volontaire pour son numéro !
Sous le regard foudroyant de sa compagne, le volontaire en question s’était précipitamment extrait de la foule pour rejoindre l’illusionniste qui, après quelques essais laborieux, avait réussi à enformer lui et son ventre bedonnant dans une sorte de cercueil en bois. Elle y planta alors à tour de rôle une série de lames plus impressionnantes les unes que les autres, avant de finalement ouvrir le cercueil, laissant le public constater avec étonnement que ce dernier était vide. Le volontaire réapparu alors de l’autre côté de la rue, sous les applaudissements de la foule.
Cirque du dragon : Ai Ai
Cirque du dragon : Joka
— Pour votre sécurité, je vous recommanderai, cher public, de reculer d’un bon pas. Saluez bien comme il se doit nos deux filles du feu : Joka et Ai Ai !
Dans une tornade de flammes apparurent alors les deux acrobates pyrotechniciennes. Tandis que l’une jonglait avec des torches, l’autre enchainait salto, rondade, flic arrière, triple accel’ et autres figures impressionnantes, profitant de sa petite taille pour sauter à travers des cercles de feu au diamètre de plus en plus étroit. Joka et Ai Ai terminèrent en attrapant deux torches chacune, qu’elles croisèrent devant elle avant de cracher dessus un étrange breuvage ; ce qui eut pour effet de générer deux impressionnantes flammes qui illuminèrent le ciel sombre. En extase, la foule les couvrit d’applaudissements. Les raviers destinés à récolter les dons des spectateurs généreux étaient déjà tous remplis.
Marchand de la Guilde : Octave
Mercenaire de la Guilde : June
— Oubliez ce que vous avez pu lire dans l’un ou l’autre roman M. Lundren, les barmans ne sont pas des sources fiables d’informations. En tout cas, pas ceux de cette ville, si vous voyez ce que je veux dire. Octave, enchanté, lança-t-il en présentant sa main droite. !
Il était resté concentré sur cet homme depuis son arrivée ici. Contrairement à la majorité des personnes présentes ce soir, Octave suivait l’évolution de la piraterie et des milieux criminels, non pas par plaisir mais par pur intérêt financier. Connaître les nouvelles « figures du mal », leur localisation ainsi que les zones à risques s’avérait plutôt utile pour décider de l’implémentation d’une nouvelle boutique d’alarmes. Il commanda rapidement deux verres au barman qu’il venait ouvertement de rabaisser, avant de se tourner vers le primé.
—Rosso est probablement le meilleur artisan au monde dans sa catégorie. Les as de la gâchette vous le diront tous : « rien ne vaut une arme à feu estampillée Agni Kai ». Mais vous savez, d’autres personnes dans cette pièce n’ont pas à rougir de leur réussite non plus. Par exemple vous voyez l’homme esseulé à cette table là-bas, observant sa montre toutes les cinq minutes ?
Supposé Big Five : Carrol W. R.
Il s’agissait de W. R. Carrol, le patron de Clockwork Orange. Cette grande firme détenait à son actif de nombreuses inventions, dont leur plus célèbre : la montre miniature, qui avait révolutionné le monde quelques décennies auparavant avec son mécanisme si petit qu’il pouvait tenir derrière un petit cadran qu’il suffisait alors d’attacher. La marque s’était grandement diversifiée depuis, mais restait un incontournable dans le domaine de la technologie. Soudain, alors qu’Octave était sur le point de boire la première gorgée de son breuvage, une ombre se faufila à toute vitesse parmi les invités et lui arracha le verre de la main, avant d’y tremper ses lèvres.
— June, ne t’avais-je pas demandé de nous laisser un peu d’espace ?
— Je ne fais pas confiance au barman, ton verre aurait très bien pu être empoisonné, auquel cas, sans mon intervention, tu serais mort. Mais là, tu peux y aller.
Carrol, June ou Octave représentaient parfaitement la mentalité des habitants de Trader. Le temps, le décès d’un client, les interactions sociales,… tout n’était que berry. L’homme reprit son verre, exaspéré par l’attitude surprotectrice de son garde du corps et repris la conversation.
— Des personnages d’une telle renommée, comme Rosso ou Carrol, ne se déplacent pas pour rien. J’ai d’ailleurs une théorie à ce sujet, vous voulez l’entendre ?
— Encore cette histoire de Big Five ? Tu es parano, patron.
— Ce ne sont pas des histoires June ! Deux des plus gros commerçants de l’île sont présents ici, ce soir. Penses-tu vraiment qu’il ne s’agisse que d’une simple coïncidence ? Si j’ai raison, on devrait s’attendre à ce que d’autres invités prestigieux arr… Eh bien voilà, quand on parle du loup...
Supposé Big Five : Rengu Ellie
Administration de la Guilde : Bahamat
— Wesh, bien ou bien les gens ? C’est ici la petite beuverie ?
Ellie Rengu était du genre à attirer expressément l’attention. Elle s’était assuré qu’après son entrée fracassante, le Cristal tout entier sache qu’elle était là. Très vite elle fut entourée d’une nuée de personnes venues la saluer et lui poser toute sorte de questions. C’est que tout le monde la connaissait sur l’île, elle ou sa famille. Les Rengu étaient là depuis des décennies et se disputaient avec Galley-La le titre de meilleur chantier naval au monde. Le patriarche se faisait vieux et bientôt son fils prendrait le relais à la tête du chantier ; étant la fille de ce dernier, Ellie avait été élevée depuis sa plus tendre enfance à construire des bateaux, mais également à diriger une équipe.
— Faites ce que vous avez à faire ici et ne trainez pas trop, je vous attends là-où-vous-savez, lui lâcha alors le petit bouc parlant qui l’accompagnait.
Ce dernier s’extirpa de la foule et traversa la pièce, passant entre les tables disposées en face de la scène, pour finalement atteindre trois portes au-dessus desquels des logos imprimés laissaient penser qu’il s’agissait des toilettes. Le logo de gauche présentait le dessin d’un homme, celui du milieu avait les traits d’une femme enfin celui de droite était une croix en-dessous de laquelle on pouvait lire « réservé au personnel ». Le bouc se dirigea vers cette dernière d’un pas pressé, sans prêter la moindre attention aux personnes dans la pièce. Même si ses traits n’étaient pas vraiment humains, on pouvait facilement deviner une certaine panique sur son visage.
— Dites à Ju et Miko que Bahamat veut les voir.
Lorsqu’elle eut enfin terminé de saluer tout le monde, Ellie attrapa une coupe de champagne proposée par un serveur, avant de fondre sans aucun détour sur un jeune dont l’accoutrement tranchait radicalement avec le code vestimentaire en rigueur dans ce genre de lieu. Elle-même n’avait pas sortie la robe ou les talons, mais c’était surtout par manque de temps. Elle venait du chantier naval à Deal, en tenue de travail – son habituelle veste fluo de toutes les couleurs – et y retournerait juste après. Rosso, terré dans son coin, attendant patiemment que le temps passe, jouissait du même genre d’excuse. Mais ce n’était pas le cas de ce jeune homme-là.
— Yo Dog ! Lui lança-t-elle en soulevant sa main devant elle. Contente que tu sois venu, je m’appelle Ellie. Elle s’attendait à ce qu’il la double high-five, comme elle faisait d’habitude pour saluer ses amis. Baham’ ou Az’ t’ont déjà briefé ? De toute façon avant ça faut que t’aides Miko et Ju à se tirer d’ici. J’ai croisé Mozzie dans la rue en venant, il est grave véner pour Kaiten-chai-pas-quoi, il veut se marave avec eux vu qu’ils représentent un peu les révos dans le coin. ‘Fin bref, fais ça, on se capte après.
Cirque du dragon : Dan
En journée, les membres de la troupe étaient dispersés un peu partout sur l’île. Chacun performait de son côté dans l’optique de se faire quelques sous. Le soir, tous se regroupaient à Deal, la ville portuaire, pour faire plusieurs grands show de rue, dans plusieurs rues différentes. Ils dormaient tard et se réveillaient tôt, mais restaient motivés par leur seul et unique but : les berrys. Franco fit claquer son fouet et sous l’impulsion de ce dernier Dan, son imposant pachyderme, se tint en équilibre sur une sphère bien plus petite. Le public, conquit par l’enchainement de bonnes performances, acclama la troupe et demanda pour un autre numéro.
— Malheureusement mesdames et messieurs, nous arrivons au terme de notre représentation…
Il n’eut pas le temps de finir sa phrase. A l’autre bout de la rue, un brouhaha de panique perturba le calme relatif de la nuit. Un feu important semblait être en train de consumer une auberge bon marché, habituellement fréquentée par les voyageurs de passage sur l’île. Quelques mercenaires en patrouille se chargèrent de boucler la zone, en attendant que les spécialistes en incendie arrivent depuis la capitale. Les clients de l’auberge ainsi que leur gérant, regroupés autour de leur établissement, regardaient le feu consumer ce dernier, impuissant. Ils furent rapidement rejoints par une série de passants qui ne pouvaient s’empêcher de regarder ces flammes danser sur le futur bâtiment en cendres.
— Regarde maman, il y a quelque chose qui bouge ! S’écria une enfant en pointant du doigt le toit de l’auberge en flamme.
Grillé, l’individu bondit sur un autre toit et s’éloigna le plus vite possible de la « scène de crime ».
C’est toujours la nuit (je le rappelle, on ne sait jamais). N’oubliez pas de lire la fiche descriptive de l’île, j’ai pris la liberté d’établir deux trois trucs niveau géographique pour respecter un minimum le contexte. Il y a deux grosses villes, Deal (port) où se trouvent Holly et Mike, et Trade (capital) pour Erwin et Zeke. Deal et Trade sont reliées par des routes et un canal.
Holly / Mike : il y a un spectacle dans la rue où vous vous trouvez, puis un peu plus tard, un incendie se déclare. Une ombre s’enfuit sur les toits. Zeke / Erwin : Octave approche Zeke, Ellie approche Erwin en mentionnant un truc louche par rapport à Mozero.
Qu’est-ce qu’il se passe ? Qui sont les gentils ? Qui sont les méchants ? Zeke finira-t-il maitre du monde ? Holly sera-t-elle finalement enlevée ? Mike vaincra-t-il enfin Erwin après un duel épique ? J’ai hâte de lire la suite.
Maître-Jeu
Erwin
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Ven 30 Oct - 23:14
L'heure est aux changements [2]
La fête allait bon train. Erwin ne se sentait pas réellement bien dans cette marée de gros poissons, non pas parce qu'il se sentait moins important qu'eux – au final, il n'était même pas certain de sa position au sein de certaines factions – mais bien à cause de l’accoutrement qu'ils portaient. De ridicules costards qui mettaient en valeur leurs gros portefeuilles. Lui n'avait à se mettre que des haillons en comparaison, bien qu'il n'ait pas à se plaindre au niveau de son compte en banque, surtout grâce à la Bijouterie de Mike qui rapporterait tous les mois quelques dizaines de millions de Berrys, sûrement grâce à l'intervention du Saint Esprit. Laissant traîner son oreille, il put alors observer, en plus du premier artisan, un spécialiste en horlogerie qui avait attiré l’œil de certaines personnes.
- C'est qui ? Demanda alors le rouquin à une femme à ses côtés dont le premier geste fut de déployer son éventail devant ses lèvres pulpeuses, comme si elle ne voulait pas qu'on la voit parler. - Le célèbre W. R. Caroll, le patron de... - Clockwork Orange, je ne connaissais pas son visage mais son nom ne m'est pas inconnu. Un de mes amis voulait une de ses montres, mais elles sont hors de prix...
La remarque sembla souiller la femme qui s'écarta d'Erwin. Apparemment, ils n'avaient pas la même définition de « hors de prix » mais il était vrai qu'une création d'un des plus grands horlogers du monde n'était pas donné. Un signe de richesse extérieur qui valait certainement le détour, et il s'en serait bien approché pour essayer de s'attirer ses faveurs si une jeune femme n'était pas venue à sa rencontre après avoir salué par mal de monde et s'être écarté de Bahamat, l'homme-chèvre qu'il avait rencontré plus tôt dans la journée.
Son attitude fut des plus surprenantes. Elle arriva avec ses habits de chantier et utilisa un salut que le rouquin n'avait pas utilisé depuis... La dernière fois, ça devait être avec Léon. Le souvenir de son ami d'enfance le rendit un instant nostalgique mais il relança rapidement ses pensées, entraînées par les paroles de la fameuse Ellie.
- Miko ? Ju ? Ah... Oui, eux. Briefé sur ?... Mozero est toujours froissé alors... Au fait, Miko et Ju sont où aux dernières nouvelles ?
Il avait vu leurs visages, et il ne lui restait plus qu'à les localiser à présent. Leur chambre... Bien sûr, ils devaient préparer leurs affaires. Il fallait leur dire d'emmener le stricte minimum. Ah, il n'aimait pas ça. Il avait l'impression que supporter les révolutionnaires était plus difficile qu'au premier abord. C'était simple pourtant : il aidait ceux qu'il pensait capable de changer le monde en mieux et le monde devait changer... En mieux de préférence. S'ils ne rendaient pas le monde meilleur, il se servait d'eux. Ou alors... Il soupira et sans crier gare, disparut de l'assistance. Sa disparition, si elle avait un caractère inhabituel, n'était plus qu'une banalité pour lui.
Lorsqu'il parut dans la chambre des deux personnages, il ne prit pas la peine de leur laisser le temps de réfléchir.
- Le strict minimum. Si je sens Mozzie, on part. Je ne vous donnerai pas la destination... Je l'ai appelé Mozzie ? Oh, saleté.
Il attendit brièvement que les personnes qu'il devait évacuer soient prêtes et les fit disparaître sur le Royaume d'Illusia. Si elles voulaient aller à Kaiten-Su, il les y mènerait, ou n'importe où ailleurs. En revenant dans le casino, il se contenta de prendre la direction de la porte réservée au personnel et de s'y engouffrer, suivant la voix de Bahamat pour voir où il se trouvait à présent. Lui saurait à qui il allait devoir avoir affaire.
Les flammes. Le regard intrigué, la vision en partie masquée. Une ombre qui passe au-dessus du toit, mais il ne la voit pas. Dans sa lunette, deux silhouettes familières. Il a mal, si mal.
Voilà, pour les deux PNJs (Ju et Miko), c'était plus court de faire comme ça du coup j'ai demandé les dérogations à Zora. Pour Hope, j'ai pas grand chose à dire si ce n'est qu'il ne vole pas la vedette à Holly et Mike au risque de laisser cramer l'auberge.
Erwin
Sabor
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Sam 31 Oct - 16:40
L'heure est aux changements
With
Plein de gens
BREF ... • HRP | Mike cause quelques instants avec Holly puis part en direction du feu, poursuivant ensuite l'ombre sur les toits
" Déjà la fin du repos "
La petite femme a plus de force qu'il n'y paraît. Simplement et efficacement, la voici qui te traîne dans une ruelle calme par la seule force de sa main sur ta manche, te forçant le sourire et avançant sans trop poser de questions. Pour certain, ton jugement hâtif sur le fait que Holly soit une personne de confiance et que tu te laisses faire peut être une faiblesse, et si elle t'embarquait dans un piège après tout ? Mais non, pour toi c'est une force de pouvoir faire aveuglément confiance en des gens qui t'entourent. Et puis, c'est toujours rassurant de voir que tu peux compter sur eux. « Il n'y a pas de doutes, Hope est bel et bien ici. Par contre, je ne sais pas si c'est le cas de Erwin et sa sœur … J'aimerais bien les revoir eux deux d'ailleurs, ça commence à faire un bout de temps. » Tu hausses ensuite les épaules en souriant, apaisé mais curieux malgré tout, tu insistes. « Je ne sais pas si je peux te dire ce que je fais ici, tu sais, depuis quelques temps je ne suis devenu plus prudent, peut-être même trop et de ce fait, je pense juste pouvoir te dire que je recherche des gens en danger. » C'est déjà peut-être trop de dit à ton goût. Et si on t'observait à l'instant même ? Tu n'es plus si serein que ça soudainement, tentant de te justifier malgré tout. « Mais ce n'est pas contre toi, je ne me méfie pas de toi hein ! Tu es mon amie après tout. » Une fois encore, tu hausses les épaules en souriant. D'un point de vu extérieur, cette scène pourrait être des plus banales, deux amis qui discutent en se promenant, c'est quelque chose que certaines personnes vivent au quotidien mais pour toi, ton quotidien c'est plus recherche d'information et vie solitaire, les instants comme ça t'avaient manqué.
Rapidement, tu commences à oublier tous tes soucis, toutes tes préoccupations. Comme si la jeune femme qui t'accompagne t'offrait la possibilité d'être juste toi, Mike Tay, et non l'ami sur lequel on ne compte pas forcément pour se sortir d'un mauvais pas. Il est vrai, tu n'as jamais vraiment fait tes preuves par toi-même. Chaque fois, Erwin ou Blanche étaient à tes côtés, du moins, tu étais à leurs côtés car c'est toujours eux qui t'ont sauvé. Peut-être que tu as trop pris confiance en toi le jour où tu as libérer Micqueot de bandits minables et que de ce fait, tu penses pouvoir tout faire par toi-même mais ces derniers temps t'ont bien remis dans le droit chemin : Seul, tu es perdu. Tu avances toujours en compagnie de la rose quand tu réalises enfin les cris de joie et les applaudissements des rues voisines. A ce que tu comprends, il y a un cirque mais tu ne lui propose même pas de s'y rendre. Tu y serais bien allé mais si elle t'a conduit hors de la foule, ce n'est sans doute pas pour rien.
Inconsciemment, tu écoute la voix de Holly, cette dernière est moins négative que tout à l'heure, tu ignores totalement si c'est par ta présence ou par le manque de foule ou par ces deux faits mais ça te rend un peu heureux mais ceci ne dure pas longtemps quand le ciel s'embrase de flammes géantes. Ce fait illumine ton regard et fait progresser l'avancée de ton sourire sur ton visage. A cet instant, tu redeviens un gamin et lâche même un petit rire, tournant la tête vers la jeune fille. « C'était vraiment génial ! Non ? » Tu accélères le pas sans vraiment t'en rendre compte, l'excitation et les applaudissements te donnent de plus en plus envie de te rendre sur place afin de voir l'origine de ce superbe jeu mais, trop rapidement, tu entends la fin du cirque pour la soirée être coupé par des cris de peur et d'appel au secours. Tu fronces les sourcils et te tourne encore une fois vers la jeune fille à tes côtés. « Vite, viens ! »
Tu cours, tu ne fais même plus attention au fait de savoir si Holly arrive à te suivre, après tout, tu la sais capable de survivre au milieu d'une foule et tu souhaites être rapidement sur place pour sauver les citoyens et les touristes potentiellement en danger. Une fumée noire s'élève peu à peu dans le ciel, prouvant ainsi qu'un incendie a lieu quelque part devant vous. Plus de temps à perdre ! « Je prends de l'avance Holly ! On se retrouve plus tard, prends soin de toi ! » Et tu disparais, te poussant dans les airs puis sur un toit non loin où tu constates les dégâts. Une auberge, qui t'a d'ailleurs refusé une chambre puisqu'elle était complète, est en train de se faire consumer par les flammes. Une vision horrible de la réalité de laquelle une petite fille te fait détourner les yeux en criant à un de ses parents, sûrement, que quelqu'un est sur le toit. En premier lieu, tu penses qu'il s'agit de toi quand tu remarques qu'elle montre du doigt quelqu'un d'autre qui est en train de prendre la fuite. « Holly s'en chargera. » Parlant bien sûr du feu, tu te hoches ensuite la tête à toi-même, acquiesçant à tes propres dires avant de te pousser vers ce qui fuit.
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Sam 31 Oct - 22:26
❝ L'heure est aux changements
• feat. Erwin Dog ; Mike Tay ; Zeke Lundren •
Hope se trouve donc ici. Ce simple fait laisse apparaître sur ton visage un semblant de sourire, te rendant même quelque peu nostalgique. Tu l'aimes bien, ce Hope. Toujours gentil, bon combattant, mignon. Inaccessible, aussi. A peine te voilà avec Nakata que tu penses déjà aux autres garçons. Ce n'est pas une mentalité que l'on pourrait qualifier de saine, Holly. Enfin, tant que tu ne touches pas et que tu ne dis rien, qui pourrait deviner et t'en vouloir ? Personne. Alors autant ne pas t'embêter avec des remords et faire comme il te plaît. Dans la limite du raisonnable, évidemment. La suite te fait arquer un sourcil, te ramenant doucement, mais sûrement, à la réalité de l'instant. Mike sans Erwin ? Étrange, mais intéressant. Eux qui paraissaient bien s'entendre ont finalement décidé de se séparer. Dispute ? Disparition soudaine de ce cher maître de la téléportation ? Les possibilités sont nombreuses, mais rien ne t'intéresse vraiment. Ils font ce qu'ils veulent, après tout. De plus, la situation ne semble pas vraiment embêter le rouquin en face de toi. L'entendre annoncer être à la recherche de personnes en danger t'arrache un rictus moqueur. Mike, toujours là pour les autres. Mike, chevalier blanc en armure pas vraiment doué sur le champ de bataille. Ridicule. Tout comme toi, lors de ta tentative de sauvetage ratée. Tu sais ce que ça fait de mettre toute ton énergie dans une telle entreprise, d'espérer réussir à t'en sortir. Puis, finalement, vient la désillusion et l'anéantissement total. Tu l'as expérimenté, compris, gravé dans ta mémoire. Vouloir sauver les autres n'apporte rien de bon, au final. Juste des pleurs, des cauchemars, le doute et le sentiment d'impuissance. Il s'engage là-dedans sans avoir la certitude d'en ressortir entier, sans même avoir la certitude de pouvoir vivre ensuite. Qu'il s'engage, après tout. Voir les choses en face ne peut pas lui faire de mal, s'il arrive à surmonter les choses évidemment. « Nous sommes amis, oui. » Ce dernier mot te semble obscur, mais également rassurant. Tu ne sais pas vraiment si une amitié peut naître de votre aventure précédente, mais cette possibilité réchauffe un peu ton cœur. Tomber sur lui n'est pas une mauvaise chose au final car, malgré son côté naïf, il te permet de voir les choses selon un meilleur angle. Il te permet de prendre conscience d'un soutien que tu n'osais pas imaginer réel. Il te donne aussi envie de revoir les autres, de parler un peu, de te moquer de ses espérances. Cette rencontre imprévue est sans nul doute la meilleure depuis ton départ de Graou.
Peut-être que tu as placé la barre un peu haut, finalement. L'entendre rire et s'extasier devant un numéro de cirque te fait lever les yeux au ciel, avant que tu ne croises les bras sous ta poitrine. Ce spectacle ne te paraît pas génial, non. Il ne s'agit ni plus ni moins que d'une représentation standard, ennuyeuse, usante. Une grimace ne tarde pas à tordre tes lèvres, tandis que tu décroises les bras pour pouvoir te masser lentement les tempes. Le suivre, l'écouter, s'approcher de la foule, toutes ces actions ne font qu'accentuer ton mal de crâne déjà présent auparavant. Il faut que tu abrèges ces retrouvailles, que tu quittes cette ville, que tu trouves un endroit au calme. Là, à cet instant, tu n'as pas besoin d'un numéro stupide ou d'une conversation avec un type quelque peu lourd : tu as seulement besoin de dormir. Et de cachets supplémentaires, aussi.
Il te fatigue. Tu te fatigues également toute seule, à le suivre comme un petit chien alors que ton seul désir est de déguerpir d'ici en vitesse. Pourtant, tu n'as pas pu t'en empêcher. Le voir courir en direction des cris a seulement réussi à t'arracher un soupir excédé, alors que tes jambes le suivaient instinctivement. Mike, justicier amateur, volant au secours de la veuve et de l'orphelin. Justicier solitaire, vue sa manière de te lâcher en pleine foule, sans le moindre égard pour ta petite personne. Idiot. Les noms d'oiseaux volent, le brasier en face de toi prend de l'ampleur. Il y a des cris, des pleurs, des personnes quémandant de l'aide pour sauver tel ou tel individu, d'autres hurlant à tout va qu'il faut aller chercher de l'eau. Ils te fatiguent tous, tout comme ce rouquin de malheur. Lâchant un nouveau soupir tu te détournes des flammes, complètement désintéressée par cette scène. Jusqu'à ce que la tête d'un certain te revienne en mémoire, te faisant lâcher un juron. Tu n'es pas Nakata Fenice, tu ne cherches pas à sauver les gens ou à faire régner une quelconque justice. Le monde tourne, change, des incidents se produisent, et tu observes. Voilà ton rôle. Pourtant, tu ne parviens pas à avancer, à t'éloigner de ces flammes et de cette foule désespérée. Tes poings se serrent, la colère monte. Lui aussi, il te fatigue. Terriblement. « Merde. » Vaincue, tu laisses à tes muscles la possibilité de se décontracter. Il y a des choses contre lesquelles tu ne peux pas te battre, contre lesquelles tu es encore trop faible pour gagner. Ce type te servant de capitaine fait partie de ces choses-là, à ton plus grand désarroi. Une cloche de neige. Puis deux, puis trois. Toutes tombant successivement sur cette incendie, clouant le bec aux personnes aux alentours. Peut-être que ce geste ne sera pas suffisant, peut-être que toute cette neige ne sera pas en mesure d'étouffer totalement les flammes, mais c'est un début. Un petit cadeau de ta part, afin de permettre de gagner contre cet incendie. Un cadeau que tu n'es pas prête de refaire.
Tu t'éloignes en vitesse, fendant la foule pour trouver un coin désert. Coin que tu trouves facilement, la foule se concentrant en grande majorité au niveau du lieu que tu viens de quitter. Te voilà seule, maintenant. Seule, soulagée, en paix. Mike a disparu pour aller tu ne sais pas où, te grillant la politesse pour expédier vos retrouvailles. Au moins, ce détail se retrouve réglé plus rapidement que ce que tu imaginais au départ. Fatiguée, tu passes une main sur ton visage, ramenant dans un même temps quelques mèches de cheveux en arrière. Le bruit de la foule attire ton attention, te laissant à loisir la possibilité de froncer les sourcils. Jusqu'à ce que tu vois une tête te semblant connue, installant ainsi le doute dans ton esprit. Possible, impossible ? Il est ici, Mike te l'a affirmé quelques minutes auparavant. Et s'il se trouve là, peut-être que les deux autres aussi. Katia est petite, Erwin aussi, cela te paraît donc logique de ne pas les voir. Tu hésites, tu pèses le pour et le contre et te décides enfin. Te voilà à nouveau dans la foule, à jouer des coudes, tes pas te menant à deux ou trois personnes de celui que tu penses avoir aperçu. Pas de rouquin avec un bonnet, ni même de petite fille à ses côtés. Finalement, tu t'es sans doute trompé. Mais qui ne tente rien n'a rien, après tout. « Hope ? »
•••
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Holly Wate
Zeke Lundren
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Dim 1 Nov - 2:19
Gambling !
Le sortant de sa torpeur, son voisin de tabouret semblait s'être intéressé un peu trop à sa conversation avec le barman pour son propre bien. Enfin mine de rien c'était finalement bien un membre de la guilde qui était venu vers le hors-la-loi et pas l'inverse, décidément tout se passait comme sur des roulette depuis qu'il avait décidé de lancer ce plan. Peut-être un coup de chance lié à son retour sur les blues après un si long moment d'absence ? Dans tout les cas il avait bien l'intention de profiter de son statut nouvellement acquis, même si pour le coup il n'avait strictement aucune idée de qui était ce type lui ayant adressé la parole. Il avait eu la courtoisie de se présenter dès le début et semblait déjà connaître l'identité de l'ingénieur au moins, niveau accélération de la conversation on faisait difficilement mieux. Faisant l'effort de serrer la main tendu vers lui sans succomber à l'envie de faire un truc complètement débile, l'ingénieur écouta patiemment ce qu'avait à lui dire ce certain Octave tout en se contorsionnant pour attraper une bouteille d'eau derrière le comptoir. Visiblement ce type savait des trucs, ça tombait bien c'était justement le genre de d'individu qu'il recherchait au sein du groupe, un guide pour la Guilde, un monsieur je-sais-tout en moins chiant quoi. Il ne pourrait pas prendre le contrôle de l'organisation sans en comprendre les rouages après tout.
-Hum... Par chez moi on fabriquait nos propres armes alors niveau fusil de luxe je ne m'y connais pas spécialement... Pour le coup j'aurais bien envie de défier ce type...
Buvant une rasade de sa bouteille, l'ingénieur patienta le temps que l'étrange garde du corps termine son petit numéro. Après avoir assimilé les quelques informations sortant de ce petit échange sympathique, le hors-la-loi commença à analyser une nouvelle fois le contenu de la salle. Si ce que le jeunot venait de déblatérer était bien vrai, c'est que quelque chose de gros se préparait. D'ailleurs comme pour confirmer ses dires une nouvelle tête apparemment importante venait de sortir de nul part pour venir à la rencontre de nul autre que ce cher monsieur Dog. Au vu des regards de la salle de plus en plus étonnés, il semblait bel bien que ce genre d'événement ne soit guère fréquent au sein du groupe, ce qui en soit, compliquait un peu les choses... Certes l'ingénieur espérait rencontrer les têtes dirigeantes de la Guilde lors de cette soirée, toutefois si l'événement s'avérait plus important que prévu il était fort probable qu'un type de son niveau soit rapidement emporté dans une marée de riche commerçants et de criminels encore plus connus. Pas trop le choix d'être proactif en somme, il allait devoir se trouver une cible et s'y attaquer rapidement... Observant encore un peu la scène se déroulant sous ses yeux, l'ingénieur eu le surprise de constater l'un des invités... Disparaître sous ses yeux.
En effet, le gamin conversant quelques secondes plus tôt avec l'une des V.I.P de la soirée, s'était bel et bien volatilisé. Tournant un coup l'énorme vis planté dans son crâne, le hors-la-loi profita du temps semblant lourdement ralentir autour de lui afin de confirmer son impression. Pas d'erreur possible, il ne sentait plus la voix du rouquin et celui-ci n'était plus là. Qu'est-ce que ça voulait dire ? Difficile à déterminer. Si ça se trouvait il était juste extrêmement rapide et le Lundren ne l'avait simplement pas vu bouger ? Restant planté là un long moment à la recherche d'une explication, l'ingénieur le vit finalement refaire une apparition comme si de rien n'était, sorti de nul part, comme une mauvaise addition au montage d'un film. Cette fois pas de doute possible, ce type pouvait soit disparaître de la surface de la planète un court instant ou bien il pouvait se balader d'un endroit à l'autre sans avoir à effectuer de déplacement. Comme d'habitude il était fort probable que ce genre de petit tour de magie puisse être attribué à un fruit du démon, du moins c'était l'explication habituelle devant un phénomène inusité. Fascinant pas de doute là-dessus, mais le hors-la-loi ne désactiva son clockwork system que lorsqu'il compris enfin ce que cela signifiait. Tournant l'énorme vis dans le sens opposé, son regard se porta sur la porte de service par laquelle était sorti un minuscule bouc un peu plus tôt.
-Oh... Ohhhh. Mon projet aurait déjà de la compétition ?
Tentant d'éviter de tirer des conclusions hâtives, l'inventeur ne pouvait s'empêcher de considérer l'idée que peut-être la Guilde avait-elle trouvé un individu leur proposant un voie de commerce plus rapide et efficace que la sienne. Difficile à croire étant donné la prime relativement colossale de l'individu, mais il fallait bien admettre que le timing était pour le moins étrange. Enfin, pour l'heure il était impossible de savoir si cette théorie avait le moindre fondement, le vrai problème c'était de déterminer ce qu'il devait faire pour le moment.
*blblbl*
-Hm ? Ouep ?
-C'est Butcher. Le... «Mode sans échec» est posé. Ça vous va ?
-Ah, ouais c'est parfait, tiens toi prêt pour quand je t’appellerai et... Bonne soirée !
-Dis le mec posé dans un casino de luxe, tsss...
Raccrochant le combiné du den den mushi posé à sa ceinture, l'ingénieur tourna finalement la tête vers ce pauvre Octave qui n'avait toujours pas reçu l'attention qu'il méritait. Si discuter avec lui aurait été pertinent dans un autre contexte, il ne pouvait pas se permettre de le faire ici à un moment où le temps était si précieux. Il devait isoler l'un des chef de file afin d'éviter de devoir faire une impression devant le groupe en entier une fois le moment venu. Quatre options s'offraient donc à lui, suivre le gamin et le bouc, aller discuter flingue avec le tas de muscles terrorisé, aller voir ce type aux allures chiantes avec sa montre ou...
-Bon aller ! En tant que super-guide-intersidéral-de-la-Guilde-Marchande je compte sur toi pour m'aider à faire connaissance avec les membres ici présents ! C'est la moindre des choses lorsqu'on souhaite faire affaire avec quelqu'un n'est-ce pas ? Enfin à moins que je me sois trompé sur vos intentions ?
Jetant un regard amusé sur son interlocuteur du bar, l'ingénieur poursuivit son petit speech en pointant l'inconnue arrivée seulement quelques minutes auparavant.
-Ce soir on va chasser la miss sociable juste là et je compte sur vous pour disons... Supporter mon entreprise !
Sans même attendre la réponse de son interlocuteur, l'inventeur s'était contenté de se lever pour aller aborder la seule de ses quatre cibles potentielles sur laquelle il n'avait pour le moment pas la moindre information.
-Bonsoir ! Pardonnez moi de venir vous déranger, à vrai dire je suis relativement nouveau au sein de la Guilde et pour tout vous dire je suis totalement perdu. Mon invitation ne mentionnait pas vraiment la raison d'un tel rassemblement, du coup j'espérais en apprendre un peu plus de la part de l'organisatrice ! Ferais-je erreur sur la personne ?
Bref, Zeke comprend plus ou moins le pouvoir d'Erwin, considère un bref instant qu'il que son plan pourrait être mis à mal, et propose à Octave d'aller discuter avec Ellie avant de se lancer à l'eau sans l'attendre.
Zeke Lundren
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Lun 16 Nov - 1:19
Sur les toits de Deal évoluait une silhouette pressée de s’éloigner de l’incendie qu’elle avait visiblement provoquée. On était cependant loin de la vérité. Pour Michelle, trente-trois ans, célibataire endurcie et employée de la Banque de Poplar de passage à Trader pour affaire, marcher sur un toit était une première. Elle s’était subitement retrouvée en hauteur, à contempler un bâtiment en flammes après avoir émergé de ce qui s’apparentait à un long rêve, incapable d’expliquer comment elle avait pu se retrouver là. Prise de panique à l’idée qu’on puisse la reconnaître, elle s’était naturellement mise à courir avant de s’arrêter brusquement en agitant les bras pour garder l’équilibre. Bien que de ce côté-ci, il n’y avait pas de passants plus bas dans la rue pour la pointer du doigt, elle avait subitement réalisé qu’il lui était impossible de bondir sur le toit suivant, alors que l’idée lui paraissait tout à fait plausible à peine une poignée de secondes plus tôt.
— Mais qu’est-ce que ... ?
Et puis, pourquoi était-elle dehors avec son peignoir bleu ? Où était son tailleur ? Le meeting avait-il déjà eu lieu ? Quelle heure était-il ? Son plus récent souvenir était… le restaurant. Ses collègues l’y avaient invitée pour fêter son anniversaire. Oui, ils lui avaient même offert un gâteau, avec une bougie comme pour les enfants… Le reste était confus. Soudain elle sentit une présence derrière elle et sursauta, ce qui la fit perdre l’équilibre. Elle chancela avant de chuter sans avoir pu attraper le rebord. Une mort sûre et certaine l’attendait quatre étages plus bas.
L’ambiance n’était pas plus joyeuse du côté de l’incendie. Si la majorité des passants se tenaient bien à l’écart du feu, une partie non négligeable d’entre eux resta à proximité de ces dernières, fascinées par la danse irrégulières des flammes dans la nuit. Ils allèrent même jusqu’à s’approcher du feu pour y plonger une main ou une branche arrachée à un arbre. Ainsi, lorsqu’un épais manteau de neige s’abattit sur l’auberge pour étouffer l’incendie, une dizaine d’entre eux se retrouvèrent coincés entre feu et flocon. La majorité, cependant, avait eu le temps de s’éloigner et encerclait à présent la jeune fille à l’origine de l’extinction, armés de torches improvisées, dont le regard semblait « éteint ». Le contact de la neige avec le puissant feu dégagea une importante quantité de fumée qui fit tousser les témoins, les forçant à quitter les lieux, mais qui en revanche ne semblait pas perturber d’avantage ceux qui s’étaient munis d’une torche.
— Le feu, grommela alors l’un d’entre eux avant d’être rejoint par les autres. Le feu ! hurlèrent-ils alors à l’unisson. Le feu ! Le feu ! Le feu !
Ils étaient une vingtaine et même si les rues étaient éclairées, avec l’obscurité de la nuit combinée à l’importante fumée qui se dégageait du tas de neige, la visibilité s’en retrouvait considérablement réduite. Cela n’empêcha toutefois pas la moitié d’entre eux de poursuivre la rose pour tenter de la brûler tandis que le reste se dispersa un peu partout avec une seule et même idée en tête : mettre le feu.
Cirque du dragon : Franco
Le canal qui reliait la capitale à la ville portuaire permettait de voyager rapidement entre les deux cités. De jour comme de nuit, il était utilisé pour acheminer des marchandises mais également comme voie de circulation ; en effet à des heures régulières des navires transportaient les passagers d’un point à l’autre en une poignée de minutes. C’était dans ce canal que créchait habituellement la troupe du Cirque du Dragon, dans l’étrange tente flottante qui leur servait d’embarcation.
— Bonne récolte ce soir, commenta Trix en terminant de compter les billets amassés. Si j’ajoute cette somme au pactole récolté sur toute la journée ça nous fait… trois-cents mille berrys !
L’ensemble de la troupe poussa un cri de joie. Il faut dire que c’était près de cinq fois ce qu’il faisait habituellement ailleurs. Et même depuis leur arrivée à Trader, ça restait l’un de leur meilleur score. Trix et Ai Ai dansèrent autour du mat principal qui supportait la structure de la tente. Contaminé par l’humeur ambiante, l’imposant pachyderme se remua également dans tous les sens, au grand dam d’une Joka qui peinait à le brosser correctement. Jürgen célébra également à sa manière, en se contentant d’un sourire discret adressé à ses camarades entre deux paragraphes de son roman à l’eau de rose. Soudain, des applaudissements retentirent depuis le haut du mat.
— Il n’y a pas de quoi se réjouir, s’exclama Franco avec gravité.
A ces mots, il s’élança dans le vide, attrapant dans sa chute un trapèze, auquel il se balança avant d’effectuer un salto dans les airs pour retomber dans le filet de sécurité.
— Depuis notre arrivée on doit être à quoi, deux millions ? Ce n’est pas avec cette somme que l’on pourra aider les nôtres.
— Relax, interrompit Ai Ai, c’est juste une petite célébration de rien du tout…
— Gardez votre énergie pour plus tard, vous aurez tout le temps de faire la fête après notre ultime représentation ce soir.
Marchand de la Guilde : Octave
Supposé Big Five : Rengu Ellie
— Ouais, désolé mec tu te trompes. Je suis juste venu me poser pour profiter de la ré-soi, voir les gens, tout ça tout ça, lui répondit-elle en lui tapant amicalement l’épaule. Ce sont Ju et Miko les patrons ce soir, ajouta-t-elle en acquiesçant de la tête comme pour affirmer la véracité de sa propre phrase.
Ellie s’arrêta un instant, dévisageant son interlocuteur de haut en bas, bloqua un moment sur la vis plantée dans son crâne, l’inspecta à nouveau de bas en haut cette fois-ci, avant de finalement éclater de rire.
— Lourd ton déguisement, j’avais pas remarqué ! Je pensais que t’étais du genre relou coincé mais t’as de l’humour en fait ! Je m’appelle…
— Ellie, de l’illustre famille Rengu oui, enchanté. Je m’appelle Octave et je vois que vous avez sympathisé avec mon partenaire Zeke, interrompit-il en s’incrustant brusquement dans la conversation.
Lui par contre avait une dégaine des plus classiques, très propre sur lui, les cheveux coiffés, le costume luisant avec les chaussures assorties, etc… Aucune fantaisie, un commerçant lambda comme il y en avait des centaines sur l’île. Octave savait qu’il n’était pas le genre de personne qu’elle appréciait, mais il s’en fichait. Si sa théorie était exacte, Ellie était bien plus importante et intelligente qu’elle pouvait le laisser paraître. Pendant que Lundren était à l’escargophone, June l’avait alerté de la subite disparition du jeune primé, lui faisant prendre conscience qu’un troisième adversaire était peut-être présent. Il fallait agir, prendre l’ascendant sur les deux autres en frappant le premier. L’héritière Rengu ne l’appréciait pas ? Pas grave, ce n’était pas différents des gens avec lesquels il avait l’habitude de traiter ; puis au final tout membre de la Guilde avait au moins une valeur en commun : le profit.
— Vous n’êtes peut-être pas l’organisatrice mais je ne pense pas me tromper en affirmant que vous jouez un rôle important au sein de la Guilde. Comment faire pour rejoindre ce groupe ?
— Yo mec, faut que tu sortes de ton délire de…
— Parce que je pourrais réellement apporter un plus à la Guilde. A la lumière des derniers évènements, il est fort probable que Trader perde son droit de passage à Mariejoa, auquel cas il serait nécessaire d’avoir d’un autre moyen d’accéder aux quatre mers. Or il s’avère que je dispose justement d’un moyen de traverser Red Line…
Mercenaire de la Guilde : Mozero
Mercenaire de la Guilde : June
Tout à coup, les portes du casino volèrent en éclat et deux gardes massives volèrent à travers la pièce avant de s’écraser de la scène, désertée en vitesse par les artistes. Mozero apparut alors dans l’embrasure de ce qu’il restait de l’entrée, dominant la majorité des invités de par sa taille. Furieux, il balaya littéralement d’un revers de la main la série de garde de sécurité qui tenta de le maitriser, utilisant son haki pour s’assurer de la présence des propriétaires.
— Miko ! Ju ! Va bien falloir que quelqu’un paie pour Kaiten-Su !
Sans détourner son regard de l’accès vers la partie réservée au personnel, l’ex-corsaire inclina subitement son buste pour esquiver le coup de pied latéral qu’il avait anticipé puis attrapa la jambe de son opposante, qu’il tira vers lui avant de la plaquer au sol. Cependant, lorsqu’il reconnut le visage de celle qu’il venait de regarder dans les yeux, Mozero grimaça. June avait en effet enlevé ses lunettes, dévoilant ainsi d’étranges pupilles, caractéristique de son espèce. Très docilement, le mercenaire d’élite relâcha sa collègue et l’aida à se relever. Il n’avait toutefois pas croisé son regard suffisamment longtemps pour être sous son emprise.
— Oh j’oubliais, voici June, mon garde du corps… et accessoirement ma sœur, commenta Octave.
Administration de la Guilde : Bahamat
Supposé Big Five : Carrol W. R.
Au même moment, Bahamat quitta la petite cage d’ascenseur qui donnait sur un couloir aux murs entièrement blancs au bout duquel se tenait une impressionnante porte métallique bardée d’une série de verrous, cadenas et autres serrures plus impressionnantes les unes que les autres. En tant qu’Administrateur, il possédait le droit d’accéder à cette pièce sur demande, mais seuls Miko et Ju étaient capables de l’ouvrir. Contraint d’attendre que son message leur parvienne, il s’adossa contre le mur, lorsque soudain, le mécanisme de l’ascenseur s’activa. Carrol apparut alors à son tour dans le couloir blanc.
— Ne devrais-tu pas être en train de préparer la rencontre, Bahamat ?
— Ne t’en fais pas, on se verra dans la succursale treize du casino à l’heure prévue. Je devais juste passer ici pour vérifier que tout soit en ordre. Personne ne t’a suivi ?
— Je suis passé par les toilettes pour homme, mais ne changeons pas de sujet. Il y a déjà eu un contrôle cette semaine, pourquoi venir à nouveau vérifier le coffre du casino ce soir ? C’est à cause des incendies, de nos relations avec les révolutionnaires ? Ou peut-être…
— Il y a des irrégularités dans les comptes, quelqu’un est en train de voler la Guilde, lâcha-t-il sèchement.
Résumé : Mike se retrouve sur le toit nez-à-nez avec une trentenaire qui a l’air perdue et qui tombe. Tandis que Holly est poursuivie par des passants qui veulent la brûler. D’autres errent simplement dans la rue, mettant le feu à tout ce qu’ils peuvent. Le cirque du Dragon remonte vers Trade, la capitale. A Trade, dans le casino, Octave profite de l’ouverture créée par Zeke pour introduire sa « candidature » et évoque son projet de fournir à la Guilde un accès à travers Red Line. Il possèderait un moyen de le faire et sait que Zeke aussi (mais ne connait pas les détails). Mozero arrive mais se fait très brièvement hypnotiser par June, qui est une vampire (et la sœur d’Octave btw). Enfin, Bahamat s’est faufilé dans un sous-sol secret et y est rejoint par Carrol. Ce dernier a utilisé un ascenseur secret auquel on peut accéder via les toilettes des hommes. (Erwin, tu as logiquement tout à fait le droit de l’avoir suivi, tu pourrais faire irruption dans leur conversation). Mozero lvl 46 June lvl 30 (mais…), Octave lvl 15 ( ? ) Les “incendiaires” lvl 10 chacun
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Erwin
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Mar 17 Nov - 20:02
L'heure est aux changements [3]
Des applaudissements. Erwin était resté caché quelques instants en sentant une présence descendre près de Bahamat. Il n'avait réellement pas envie d'en découdre avec qui que ce soit ce soir, et il était près à faire un maximum de concessions, mais la mise en scène était simplement sublime. Un sourire s'était étiré sur ses lèvres lorsqu'il avait remarqué qu'il se trouvait dans une situation plutôt agréable... contrairement à ceux qu'il applaudissait. Bien sûr, il avait évacué les deux propriétaires du casinos, c'était un premier pas. A présent, il devait parler à un de leurs deux poursuivants.
- Alors, quelqu'un veut-il m'expliquer ce qu'il se passe ici ?
Il eut un petit sourire amusé en s'approchant de la porte du coffre. Elle était relativement compliquée, mais il n'était pas du genre à emprunter les chemins habituels. Il voulut, un instant, savoir ce qui se trouvait derrière ce mastodonte de fer. Cette journée avait été éprouvante et il en avait marre d'attendre. Touchant la porte, il ferma les yeux un instant. Lourde. Il ne devait pas la faire disparaître, pas maintenant, il préférait...
- J'ai plusieurs questions pour vous deux. Qui allez-vous rencontrer ? Et qu'y-a-t-il derrière cette porte ?
Il concentra son Haki sur Bahamat. La mémoire de ce bouc allait lui être utile. Il laissa le temps à son interlocuteur de penser, peut-être même de formuler une réponse, avant de regarder le maître des horloges. Un sourire se forma sur son visage, tandis qu'il dit d'une voix amusée :
- Est-ce que c'est vous qui avez volé la Guilde ?
Bien sûr, il doutait de pouvoir déjà trouver un coupable, mais en changeant de cible avec son Haki il s'attendait au moins à avoir un croustillant détail sur l'homme en face de lui. Au pire des cas, il tomberait sur un souvenir qui lui passerait l'envie de regarder impunément dans la mémoire des gens.
- Oh, vous voulez peut-être que j'ouvre cette porte par hasard ? Fit le rouquin dans un élan de courtoisie en posant sa main sur la porte.
A l'étage, le son avait cessé de frapper les parois épaisses qui les séparaient de la salle principale. Ainsi, même s'il sentait la présence de Mozero par instants, Erwin ne s'affolait pas réellement. Il savait que le Corsaire le trouverait s'il le désirait vraiment, mais il n'était peut-être pas sa priorité ce soir-là.
La foule, l'immense foule. Le regard d'un ancien marine qui glissait sur les silhouettes, la neige qui s'entassait autour d'eux. Une rose familière venait d'éclore au crépuscule d'une journée éteinte. Le sourire du grand homme s'élargissait à mesure qu'elle s'avançait vers lui. C'était une bonne surprise. Pourtant, la suite ne sembla pas aller dans ce sens-là.
- Holly... On dirait qu'il y a un soucis. Parlons plus loin, fit l'homme en assommant machinalement deux hommes qui s'étaient approchés un peu trop près.
Il fit signe à la jeune fille de le suivre, sautant sur le toit à proximité. Il s'était suffisamment éloigné des émanations de fumée pour que le sniper puisse l'avoir à nouveau en ligne de vue. Un canal à proximité, bientôt. Les habitants en colère seraient-ils stoppés par la rose ? Une rencontre fatidique avec le Cirque ? Le son d'une créature pachydermique.
- Je te suis, fit l'homme sur un ton décidé, si la rose l'avait suivi.
Du côté d'Erwin, celui-ci arrive devant Bahamat et Carrol, il leur sort un petit speech et fouille successivement dans leurs souvenirs. Ensuite, trois scénarios potentiels : - Bahamat ne veut pas ouvrir la salle, Erwin lui propose de l'emmener à l'intérieur s'il a eu les souvenirs suffisants. - Bahamat ne veut pas ouvrir la salle, Erwin n'insiste pas s'il n'a pas eu les souvenirs suffisants. - Bahamat veut bien ouvrir la salle, Erwin déplace la porte et la ramène une fois que Bahamat a fini sa petite affaire. Voilà, donc Zora, n'hésite pas à Pnjiser Erwin si besoin est.
Du côte de Hope, il tente de fuir avec Holly et assomme deux hommes très simplement. Il fuit vers le canal pour échapper à la foule.
Erwin
Sabor
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Ven 20 Nov - 15:21
L'heure est aux changements
With
Plein de gens
BREF ... • HRP | Un petit post mais je ne savais pas quoi raconter de plus :/ En bref, Mike se pousse vers la femme qu'il tente de pousser au sol avant de la surveiller, il se tient prêt à combattre et à réagir au moindre mouvement de la femme. Le boulet.
" La boulette ! "
Un instant te suffit pour te rendre sur le toit, battement légèrement des bras pour trouver ton équilibre afin de ne pas tomber et avoir l'air d'un abruti. De toute manière, il ne te faut que peu de temps avant de le trouver et de te concentrer à nouveau sur la cible qui fuit les lieux du crime, ta cible. Tes sourcils se froncent, elle ne doit pas fuir. Après tout, si tu es monté ici ce n'est pas pour te tourner les pouces. Ton regard parcourt un instant les environs, retrouvant facilement la silhouette que tu poursuis avant d'évaluer la distance que tu vas devoir parcourir sachant que sur un toit, ta vitesse de course est totalement plus lente qu'à la normale et que te pousser pourrait, pour une fois, te faire perdre du temps sachant que tu devras retrouver ton équilibre avant d'agir une fois à destination. Tu commences d'abord par marcher, courant après quelques pas pour vérifier la stabilité des tuiles.A un moment, tandis que tu te diriges vers la femme que tu peux maintenant identifier comme telle, tes yeux s'écarquilles, elle tombe. Maladroite, tuile mal placée ? Tu t'en moques et tu saisis ta chance, souriant en coin. Trouver le coupable de cet incendie et l'arrêter te semble, à présent, bien plus facile à réaliser qu'au moment où tu t'es poussé pour arriver ici.
Profitant donc de la chute de ta suspecte, tu n'y vas pas avec le dos de la cuillère, sautant, quant à toi, vers elle te poussant, main la première pour pouvoir ensuite pousser la jeune femme vers le sol. Arrivant donc par derrière, elle n'a pas le moyen de te voir sauf si elle est, comme toi, en possession du Haki de l'Observation. Chose que tu ignores et qui ne te viens malheureusement pas à l'esprit. Certes, ces derniers temps ont été dur pour toi et tu as enfin appris à utiliser ton haki presque inconsciemment, mais le fait de penser que les autres peuvent en être capable ne te viens toujours pas en tête. Main en avant donc, c'est à présent une scène aérienne qui se joue pour toi. Tandis qu'elle tombe, tu apparais dans son dos, voulant la pousser vers le sol afin de réduire ses chances de fuite. Tu arrives quelques millisecondes après, tombant sur tes deux pieds au sol, fier, avant de t'approcher d'elle. Doucement mais surement, tu restes sur tes gardes, haki et paumes parés, elle ne pourra pas te toucher, tu verras le coup venir si elle désire t'attaquer et tu pourras d'ailleurs le pousser. Son peignoir te force à t'interroger, pourquoi est-ce qu'elle allumerait un feu habillé ainsi ? Ce n'est pas une tenue des plus discrète ou pratique pour commettre des crimes et s'enfuir juste après ...
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Sam 21 Nov - 21:28
Gambling !
Planté. Apparemment son interlocutrice n'avait rien à voir avec l'organisation de la réunion, un truc seulement à moitié surprenant vu sa tenue. Enfin qu'importe, sa question toute bête n'était là que pour servir d'amorce, peu importe qui étaient les fameux deux organisateurs au fond. Voyant que son interlocutrice semblait prendre un intérêt certain à le dévisager, l'ingénieur n'hésita pas une seconde à en faire de même pour elle. Sa remarque laissait clairement sous-entendre qu'elle ne prenait pas son accoutrement au sérieux, non mais franchement, ils étaient bien ses vêtements ! Enfin, peut-être faisait-elle référence à la vis et aux cicatrices ?
-Honnêtement à votre place je ne commenterais peut-être pas trop la tenue des invités, je veux dire... La tenue de course dans un bal ce n'est pas non-plus ce que j’appellerais traditionnel, mais content de voir que je ne suis pas le seul original présent ici !
Ayant patiemment écouté les dires d'Octave, s'étant immiscé dans la conversation à peine quelques secondes auparavant, l'ingénieur avait eu la chance de sauter l'étape présentation, le genre de truc qu'il avait horreur de faire. Car oui, apparemment les présentations étaient nécessaires ici, il semblait bien que les hautes instances de la Guilde n'ai toujours pas entendu parler de sa personne, résultat il risquait bien d'avoir un peu plus de boulot que prévu en terme de gain de réputation. Enfin qu'importe, qu'il commence du statut de semi-célébrité ou d'illustre inconnu, l'important était qu'il arrive éventuellement au sommet, pas la peine de faire tout un fromage de sa position de départ. Non le seul vrai problème auquel il devait faire face présentement c'était l'affirmation relativement... Chiante, d'Ovctave.
-Mais ça commence à bien faire, combien de personnes se son pointé avec un projet pour passer Red Line à la fin ?... On va avoir un problème je crois...
Une affirmation qui n'aurait pas pu mieux tomber, puisque à peine eut-il terminé sa phrase que le hors-la-loi eu le... ''Plaisir'' de voir les portes du casino voler en éclat, révélant par le fait même un pauvre type énervé gueulant à propos de truc qu'il ne comprenait pas trop. À dire vrai l'inventeur ne l'avais pas exactement vu venir, n'étant pas sur ses gardes il n'avait pas fait attention à la voix colérique qu'il ne pouvait maintenant plus ignorer. Ce type... Lui rappelait quelqu'un. Sortant de nul part son tas d'affiches l'ingénieur n'eut aucun problème à l'identifier, Mozero, pirate corsaire du gouvernement. Une autre grosse frappe, des occasions, ô joie. Observant calmement l'altercation de l'homme avec la petite buveuse de poison rose princesse, l'inventeur ne pu s'empêcher de commenter à mi-voix l'affirmation d'Octave planté à ses côtés.
-Ouais mon cul elle a plus un air de famille avec une barbe à papa qu'avec toi...
Hésitant un bref instant à intervenir, surtout devant l'évidente puissance physique du nouvel arrivant, l'inventeur se décida finalement à l'ouvrir, après tout tant qu'à être con, autant en faire quelque chose.
-Donc... T'as pensé à aller voir un psy ? J'ai l'impression que t'as un problème de comportement qui pourrait nuire à ta relation avec tes proches... Ah et y avait une poignée sur cette porte au fait...
Zeke Lundren
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Lun 23 Nov - 19:16
❝ L'heure est aux changements
• feat. Erwin Dog ; Mike Tay ; Zeke Lundren •
C’est lui. Le sourire qui se forme sur ton visage répond à celui de ton interlocuteur, alors que tu franchis sans mal la distance vous séparant. Malgré le monde, malgré la fumée, tu as réussis à lui mettre la main dessus. Quelle était la probabilité pour que tu le trouves ici, parmi toutes ces personnes, à contempler l’embrasement de cette auberge ? Faible, assurément. Et pourtant, la chance semble être de ton côté. Tu as de quoi être contente, tu as de quoi avoir envie de profiter et de parler un peu. Malgré ce monde, malgré ce mal de crâne incessant, Hope te donne envie de t’attarder et de jouer à la fille sociable. Lui, pas les autres idiots derrière. Ton sourire perd de sa splendeur tandis que les paroles de ces illuminés parviennent à tes oreilles, t’arrachant au final une grimace. Tout le monde n’a pas la lumière à tous les étages, l’expression se confirme. Tu arques un sourcil devant les torches qu’ils lèvent sous ton nez, ton regard ne quittant pas un seul instant ces idiots. Une secte ? Des fanatiques du feu rêvant de se faire consumer dans les flammes de l’enfer ? Qu’ils gardent ce délire pour eux, alors. Ce n’est pas de cette manière que tu comptes mourir, comme un bon nombre de personnes dans les parages. Des personnes s’étant quelque peu dispersées depuis ton avalanche au-dessus de l’auberge. Qu’ils partent, cela te fait de l’air. « Allons-y. » D’un simple geste de la main tu envoies une onde de neige en direction des hommes se dirigeant vers vous, cherchant à les frapper à l’estomac. Tu ne fais pas spécialement à la force du coup ni même à l’état de ces types, tournant les talons sans demander ton reste. Tant qu’ils ne te poursuivent pas, tout ceci t’importe peu. Qu’ils vivent, qu’ils meurent, qu’ils mettent le feu à la ville entière ou qu’ils se ressaisissent, tu t’en fiches. Un peu. Une part de ton esprit ne peut s’empêcher de penser à Nakata, à ce qu’il serait capable de sortir comme inepties dans ce type de situation. ‘Il faut aider les autres’, ‘on doit les empêcher de tout brûler’, ‘on fait en sorte de ne pas les tuer’. Tu es restée trop longtemps près de lui pour ignorer tout ça, pour agir sans y penser une seule seconde. T’éloigner n’est pas une mauvaise chose, bien au contraire.
Silencieuse, tu suis le brun sur le toit tout en te traitant mentalement d’idiote. Pourquoi est-ce que ça ne t’avait pas traversé l’esprit ? Marcher sur un toit est bien plus simple que de fendre la foule pour aller d’un point x à un point y. Tu soupires, légèrement énervée contre ta propre stupidité, avant de jeter un regard en bas. La neige, les cinglés, tout ceci a permis de désencombrer la rue. Evoluer en bas ne doit plus être difficile, mais marcher sur les toits possède son charme aussi. La voix d’Hope te fait redresser la tête, avant que tu ne hausses les épaules. Il dit vouloir te suivre, mais tu ne sais pas où aller. Sortir de cette ville et retrouver Volpha et les autres ? Ou bien retrouver Mike ? La première option t’attire bien plus que la seconde, mais tu n’es pas la seule à avoir ton mot à dire. Une moue se dessine sur tes lèvres, tandis que tu te rapproches de ton interlocuteur. « Comment ça se fait que tu te retrouves sur cette île ? Erwin et Katia sont là, eux aussi ? » L’information t’intéresses. Tu aimes bien ce rouquin au bonnet et sa jeune sœur, prendre de leurs nouvelles te semble alors logique. Surtout le fait de prendre des nouvelles de la plus jeune. La mort de Len l’a affecté, elle aussi. Pas autant que toi, certes, mais au moins un petit peu.
La lumière du canal attire ton regard, tes pas se dirigeant vers celui-ci de manière instinctive. De ce que tu as compris de cette île, ce canal permet de rejoindre la capitale. Peut-être que ce serait une bonne idée de quitter ce coin et les pyromanes traînant à tous les coins de rue pour aller dans un endroit un peu plus tranquille. Tranquille pour une ville. Finalement, tu es sceptique tout de même. « Je ne sais pas si t’as une destination précise en tête, mais j’ai rien à faire ce soir. Mis à part m’éloigner des tarés du coin. » Sincère. Un poil trop, sans doute. L’envie de sauter dans le vide et d’atterrir sur l’une des embarcations te tente, mais tu évites. Jusqu’à ce que cette dernière ne soit trop forte. « On monte ? » La question est rhétorique. Tu n’as pas attendu sa réponse pour te lancer, pour viser cette embarcation qui te tend les bras depuis tout à l’heure.
En-dessous se trouve une toile de tente étrange. Une toile qui plie sous ton poids et qui cède. Tu n’as pas spécialement imaginée les dégâts que ta chute pourrait causer. Dans tous les cas, tu espères juste que Hope a accepté de te suivre dans ton idée folle.
•••
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Holly Wate
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Lun 21 Déc - 1:08
Mercenaire de la Guilde : Elmich
Ils étaient en retard, mais avaient tout de même suivi cette ombre qui se déplaçait sur les toits ; il s’agissait du responsable de l’incendie de l’auberge. Ils l’avaient poursuivis au sol, s’assurant de ne pas le perdre des yeux pour pouvoir lui tomber dessus dès qu’il commettrait une erreur. Ainsi, lorsque l’incendiaire tomba subitement du toit – ayant visiblement raté son saut – ils l’encerclèrent très rapidement, constant du coup qu’un autre individu était déjà sur les lieux. Le trio de mercenaires sur place s’échangea des regards interrogateurs, chacun cherchant chez un de ses collègues une indication de la marche à suivre. Ce fut finalement Elmich qui s’avança, décidé à tirer cette affaire au clair.
— Elle est… morte ?
Les escagorphones sonnaient en boucle. Elmich ne prit la peine de décrocher le sien, mais pu entendre à travers les conversations des collègues que la situation empirait. D’autres feux avaient éclaté à plusieurs endroits dans la ville portuaire, accompagnés à chaque fois d’une vague d’hystérie. Il avait lui-même passé de longues soirées à interroger un homme responsable d’un incendie qui avait eu lieu en début de semaine. Quelqu’un était assurément derrière tout ça, cette vague d’incendies criminels n’était pas naturelle. Le jeune homme devant lui était peut-être l’un d’entre eux…
— Neutralisons-le, pas besoin de laisser un autre de ces demeurés en liberté.
A ces mots, les deux mercenaires chargèrent l’inconnu. Ils n’avaient officiellement pas d’ordre à recevoir d’Elmich mais il était plus ancien qu’eux et plus expérimenté. Un premier mercenaire tenta ainsi d’immobiliser la cible en projetant ses chaines au niveau de ses jambes, tandis qu’un second essaya de fracasser sa masse en fer sur le crâne du jeune homme. Non loin de là, une importante explosion raya de la carte un dock portuaire entier. L’un des nombreux incendiaires qui erraient dans la ville avait mis le feu au stock important de poudre qui y était entreposé. Au large de l’île, la ville de Deal toute entière apparaissait comme un phare illuminant la nuit, bercée par le tintement incessant des alarmes de sécurité.
Cirque du dragon : Franco
C’était tout aussi vrai si on observait la ville depuis le canal, sur lequel l’embarcation-chapiteau progressait à allure soutenue vers la capitale. A son bord, le Cirque du Dragon répétait pour sa prochaine représentation. Jürgen soulevait des baignoires, cages au lion et autre objets lourds à sa disposition alors que Trix répétait inlassablement ses numéros de cartes. De son côté Joka méditait sur un tapis de braises, tandis qu’Ai Ai virevoltait dans les airs, enchainant les figures acrobatique tout en manipulant des torches allumées. Enfin, Franco coordonnait les mouvements de son éléphant, Dan, afin que ce dernier se maintienne en équilibre sur un câble suspendu à cinquante centimètres du sol. Tout allait bien dans le meilleur monde, jusqu’à ce que la toile du chapiteau se déchire et que des invités apparaissent au milieu du plateau.
— Vous étiez là-haut depuis combien de temps ? demanda le « Monsieur Loyal » de la troupe en faisant claquer son fouet pour que le pachyderme quitte sa corde.
— Ils nous ont peut-être entendus, on ne peut pas prendre le risque de les laisser partir, suggéra Trix en toisant les intrus du regard.
Très vite, l’ensemble de la troupe encercla l’arrivante, prêts à en découdre. Bien que n’appréciant pas beaucoup l’idée, Franco fit de même que ses camarades et adopta une posture hostile avant de subitement faire claquer son fouet dans les airs, ordre auquel l’éléphant réagit d’instinct en chargeant vers la jeune femme.
Administration de la Guilde : Bahamat
Supposé Big Five : Carrol W. R.
Imperturbable, Carrol fixa l’aiguille des secondes défiler sur son cadran au rythme dicté par les rouages très précis de la montre. Ils étaient en retard. Ils auraient dû être ici en ce moment avec lui, mais semblaient visiblement trop occupés à faire la fête. Tant pis, il se chargerait du boulot, seul. Tandis que Bahamat s’approcha de la massive porte en acier qu’Erwin s’était proposé de déplacer, Carrol sortit sa main droite jusque-là enfoncée dans la poche de son manteau. Ce bras mécanique, bardé de rouages, d’engrenages, de pistons, de cadrans et de tuyaux était étonnement fin, silencieux et élégant, à l’image de tous les produits de son créateur.
— Pour répondre à ta question jeune homme, se servir dans ses propres poches n’est pas du vol, lâcha-t-il en détournant brièvement le regard de sa montre vers l’homme-bouc, de dos. Il n’y a plus rien derrière cette porte Bahamat, pas besoin de l’ouvrir.
L’administrateur ne se retourna pas. Les mots du commerçant résonnèrent dans son esprit ; il commençait à comprendre ce qu’il se passait sur l’île depuis plusieurs jours, devinant par la même occasion qu’il ne lui restait plus beaucoup de temps à vivre. Carrol retira ses lunettes tout en s’avançant vers le bouc à qu’il devait tout de même des explications. C’était également l’occasion de faire comprendre à Erwin Dog la situation dans laquelle il se trouvait.
— « Il n’y a pas de hiérarchie, nous sommes tous collègues ». Ces mots ont façonné notre structure organisationnelle jusqu’à présent, mais c’est une façon archaïque de voir les choses, un modèle dépassé. En ces périodes de trouble, un groupe tel que le nôtre a besoin d’une vision, d’une destination claire vers laquelle concentrer ses efforts. C’est ce que nous comptons apporter à la Guilde.
— Nous ? Parce que vous êtes plusieurs ? demanda Bahamat, incrédule. Qui d’autre est impliqué ? Je vais en référer aux Tours triplés, tout le monde sera au courant, vous ne vous en sortirez pas comme…
— Je ne peux malheureusement pas te laisser quitter cette pièce. Ce n’est d’ailleurs pas monsieur Dog ici présent qui va m’en empêcher. Ce serait mauvais pour le business.
Ju et Miko ne descendraient probablement jamais ouvrir ce coffre comme Bahamat l’avait demandé puisqu’ils étaient probablement déjà morts. Voler le casino, écarter les patrons et accepter d’envoyer des mercenaires attaquer Kaiten-Su… cette manœuvre avait pour but de se désolidariser de la Révolution. Le bouc était en sueur. Carrol et sa bande – certainement composée des commerçants les plus influents – avaient visiblement la main mise sur la Guilde Marchande.
Mercenaire de la Guilde : Mozero
Mercenaire de la Guilde : June
Encore perturbé par l’hypnose vampirique dont il avait été victime, Mozero plissait des yeux en essayant de dévisager le type venu lui parler de son comportement. « Entrer par les portes c’est has been », lui aurait-il répondu s’il avait voulu entamer la discussion. On lui faisait souvent la remarque d’ailleurs, comme si les gens s’attendaient à ce qu’il change de comportement du jour au lendemain.
— Tu as un truc dans la tête… de ce côté-là, lui répondit-il avant de courir après le plateau d’un serveur rempli de coupes de champagne.
Marchand de la Guilde : Octave
Supposé Big Five : Rengu Ellie
Octave ne perdit pas un instant de plus pour revenir à la charge, décidé à faire affaire avec son nouveau partenaire de la soirée. Il avait investi beaucoup de temps, d’argents et d’efforts dans ce plan qui devait, si bien exécuté, le mener au pouvoir et à la richesse. Cependant, Dog était un imprévu, une variable inconnue dans l’équation, un potentiel gêneur qu’il faudrait peut-être éliminer. Soudain, une sonnerie d’escargophone retentit dans la pièce, très vite accompagnée de nombreuses autres sonneries. Les invités décrochaient et leur visage se décomposait à l’écoute de la nouvelle. Beaucoup moins coincée dans son attitude que la plupart des gens, Ellie parla si fort avec son interlocuteur que tout le monde put suivre la discussion.
— Un incendie dans la réserve de bois ? Bordel ! Réveille les gens et allez éteindre le feu ! On va prendre cher si on perd le matos pour les navires des clients ! J’arrive !
Furieuse, Ellie quitta le casino, suivie de plusieurs autres détenteurs de commerces situés à Deal. Rosso de son côté fut tellement choqué par la nouvelle qu’il demeura immobile pendant plusieurs secondes, la mâchoire grande ouverte, pendant que son apprenti lui décrivait l’explosion du stock de poudre censé être acheminé le lendemain aux ateliers Agni Kai de la capitale. Les mercenaires locaux en charge de la sécurité parlaient d’une vague d’hystérie, d’un groupe de pyromanes particulièrement prolifique. Il quitta également le casino, accompagné d’une deuxième vague d’individus.
— On dirait que ça se vide ici. Ce n’est pas plus mal, nous serons plus à l’aise pour discuter, déclara alors Octave d’une voix théâtrale tonitruante qui tranchait radicalement avec la gravité de la situation. Tous les individus présents lors de cette fête veulent la même chose : proposer une solution d’export du commerce de la Guilde Marchande sur les autres mers. Mais vous et moi sommes dans une toute autre catégorie. Nous ne proposons pas d’idées utopiques mais avons plutôt des plans concrets et réalisables. Il nous suffirait d’unir nos forces pour évincer le candidat au bonnet noir et la Guilde n’aurait d’autre choix que de se tourner vers nous.
Le regard d’Octave oscilla entre Zeke et Mozero, occupé à dévorer toutes les huitres qu’il pouvait trouver. Pour un duo tel que June et l’ex-Shichibukai, Erwin Dog était un challenge surmontable.
Le post fait un peu "expédié" c'est normal, j'ai décidé d'accélérer la cadence (il aurait du encore y avoir un ou deux tours avant d'arriver à cette situation). N'oubliez pas que c'est la nuit !
Mike se fait attaquer par des mercenaires chargés de faire respecter l’ordre. Ils sont niveau 20, mais Elmich, qui n’attaque pas encore est lvl 30. Holly (et Hope ?) se retrouve nez-à-nez avec l’ensemble de la troupe, qui décide qu’il vaut peut-être mieux l’assommer le temps de faire ce qu’ils ont à faire. Trix, Joka et Ai Ai sont lvl 25, Dan et Jurgen sont lvl 30, Franco est lvl 35. Erwin : Carrol révèle son bras de cyborg et s’apprête à tuer Bahamat qui en sait trop. Il officialise l’existence du Big Five. Carrol lvl 30 Zeke : Octave propose de s’allier pour éliminer Erwin et faire partie du haut de la Guilde marchande en joignant leur proposition pour traverser Red Line. (voir post précédent pour les niveaux).
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Erwin
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Mer 23 Déc - 19:41
L'heure est aux changements [4]
« Finalement, c'était plus simple que je ne l'avais pensé » se dit le rouquin en regardant le maître horloger dont les lèvres dansaient en envoyant une série de mots plus intenses les uns que les autres. Il souriait à moitié, sentant que l'atmosphère se dégradait et que la fin d'un des deux protagonistes était proche. Alors qu'il dévoila son bras robotique, Carrol devint tout de suite une menace dans l'esprit du jeune homme. La situation avait changé. Le bouc devait se sentir trahi, mais c'était surtout la menace qui planait au-dessus de sa tête qui devait lui peser. Pourtant, il n'implorait pas la pitié d'un seul des deux hommes, sûrement encore sous le choc de cette découverte terrifiante.
Erwin soupira alors, en plein milieu des menaces de l'horloger. « Monsieur Dog » sonnait vraiment étrangement dans l'esprit de l'adolescent. Il secoua la tête un instant et regarda à nouveau le bouc. A présent que son Haki était à nouveau déployé, il aurait tout le loisir du monde de sentir les intentions hostiles sur plusieurs centaines de mètres à la ronde.
- Ce qui est mauvais pour le business, c'est de jacasser, Monsieur Carrol. Je comprends un peu mieux la situation à présent. Je vais maintenant vous dire ce que je viens faire ici.
Il s'avança d'un pas et se mit entre le bouc et l'horloger, dévoilant les dagues qui pendaient à sa ceinture. C'était un avertissement, plutôt bref mais qui avait le mérite de permettre à cet homme de reculer et d'affronter la mort avec la conscience que celle-ci était proche. Bien sûr, s'en faire un partenaire d'affaire aurait été idéal : il avait les poches bien remplies, et la tête aussi. Son petit manège semblait avoir leurrer l'administrateur de la Guilde et les deux révolutionnaires qui s'occupaient du casino. Il avait des alliés, de puissants marchands, et menait à présent un coup d'état. C'était amusant en soit.
- Les événements ont pris une tournure gênante, mais je préférerais qu'il n'y ait pas de malentendu entre nous. Mon but était d'obtenir des accords avec cette Guilde Marchande dont le système me semblait plus ou moins bien huilé. Cependant, je crains que la situation dans laquelle vous êtes maintenant ne m'intéresse plus. Vous risquez même de devenir des gêneurs, votre groupe de dissident et vous.
Cette fois-ci, forçant le trait, les épaules hautes et le regard sombre, le rouquin plongea ses yeux dans ceux de Carrol. Il n'y cherchait rien. Ni la peur de la mort, ni l'ombre de ses remords ou de ses doutes. Il ne les aurait ni écouter, ni pris en compte.
- J'imagine que sans ses plus puissants marchands, la Guilde n'est rien. Soit, ce n'est pas grave. Tout comme je rebâtirai une Révolution forte et juste, je refonderai une Guilde influente et égalitaire.
A peine eut-il terminé sa phrase que le jeune homme dégaina vivement ses armes. Les deux dagues portaient déjà la trace de la mort dans leur sillage, et cela n'allait pas s'arrêter aujourd'hui. Faisant un demi-tour sur lui même, le rouquin se téléporta derrière l'horloger et profita de sa vivacité exacerbée pour lui trancher les deux bras, le premier mécanique et le second sûrement fait de chair. La puissance mise dans son coup pouvait entraîner des gerbes de sang à tout va, des cris de douleur ou des larmes de souffrance... Mais il n'avait pas l'intention de s'en arrêter là. Saisissant la chevelure de l'homme, il obligea celui-ci à se baisser et colla sa tête contre le mur.
- Tu vas te vider de ton sang très vite, mais je peux encore te sauver alors maintenant dis-moi, qui sont les autres têtes de ton mouvement ? Leurs noms, leurs visages, tout de suite !
Avant de concentrer son Haki pour lire dans la mémoire de l'homme, Erwin prit soin de localiser toute présence qui pourrait s'opposer à lui, ou qui en avait immédiatement l'intention. Il ne souriait pas, et forcerait même le trait si l'horloger décida de ne pas suivre les rouages de sa machination.
Hope Stanley
Hope n'avait pas l'habitude de voir tant d'hostilité. Certes, c'était moins vrai depuis quelques semaines, maintenant qu'Erwin était un des hommes les plus recherchés par le Gouvernement Mondial, mais il n'était malgré tout pas soumis à autant de pression d'habitude. La rose avait même décider de rendre visite à une bande d'inconnus. Et ceux-ci s'étaient montrés hostiles dès les premiers instants. Ainsi, lorsqu'il avait compris qu'ils allaient devoir se battre si les choses dégénéraient, il réagit au quart de tour et saisit le bras de la jeune fille en le tirant vers lui pour esquiver l'éléphant et non pas encaisser le coup. Il valait mieux que la camarade d'un des plus importants Capitaines Corsaires de cette époque ne passe pas en mode berserker ici.
- Je ne sais pas ce que vous voulez dire par là, lança le blond en fronçant les sourcils. Mais nous ne vous voulons aucun mal et n'avons aucune intention hostile à votre égard. Nous avons juste fuis les civils qui voulaient nous foutre le feu.
Faisant un pas devant la rose, comme soulevé par un instinct protecteur, il inclina son torse droit à presque quatre-vingt-dix degrés et lança sur un ton des plus sérieux :
- Je m'excuse de notre irruption dans votre espace privé, je paierai pour les réparations...
Puis il reprit sa contenance et regarda la rose. Allait-elle réussir à se contrôler ? Allait-elle les menacer ou jouerait-elle à un jeu dont elle seule connaissait les règles ? Plus encore, et si Erwin décidait de l'appeler maintenant... Ce serait terrible. Il fallait juste que tout se passe calmement. L'homme dont le fouet avait claqué semblait porté sur lui un semblant de raison : s'il acceptait de négocier, il se pourrait que quelque chose de positif ressorte de tout ça.
Cid Connor
- Mike ? C'est Mike là-bas ?
Cid n'en croyait pas ses yeux. Il n'avait pas vu le rouquin depuis belle lurette... Depuis Micqueot à vrai dire. Erwin avait refusé de le ramener sur cette île après l'incident avec le CP9, et c'était avec regret qu'il avait depuis traîné sur le Nouveau Monde sans savoir s'il aurait un jour l'occasion de réparer son erreur. Là où il avait vécu, ôter la vie d'un gamin déjà condamné n'aurait pas été vu comme un crime, mais ici... Il ferma les yeux et prit son sniper en commençant à bouger de toits en toits. L'action du jeune homme, expulser la fuyarde par terre, n'était pas passée inaperçue. Et à présent il était entouré de mercenaires... Ces hommes, il avait peut-être travaillé avec quand il était venu sur Trader en quête d'un emploi pour poursuivre son voyage. Mais à présent, il n'en avait que faire. S'il laissait le garçon se faire attaquer, il allait entendre ses oreilles siffler.
Pointant son arme successivement sur les deux hommes qui allaient vers Mike, il leur tira une balle à chacun dans le genou. Ils n'allaient plus pouvoir marcher pendant un moment s'ils étaient touchés, et pendant ce temps le rouquin pourrait affronter son principal opposant. Lorgnant sur le reste de la ville, à l'affût, le sniper fit un signe au jeune homme, si celui-ci se retournait, et pointa du doigt son opposant.
Erwin est niveau 48, Hope est niveau 29 et Cid est niveau 40. En somme, Erwin menace Carrol, Hope tente de faire son chevalier en armure et Cid tente d'aider Mike.
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Sam 26 Déc - 12:22
L'heure est aux changements
With
Plein de gens
BREF ... • HRP | Après que Cid ait arrêté tes attaques des deux mercenaires, Mike propose à Elmich de les envoyer en sécurité et de s'occuper de trouver les pyromanes ensemble, il espère que l'explosion au port et l'"incapacité" de ses alliés à se déplacer va le pousser à accepter sa proposition.
" Potentielle alliance ? "
Sa voix ne se fait pas entendre dans ta tête mais celles de trois hommes oui. Est-ce le Gouvernement Mondial ? Tu l'ignores et te ne préfères pas le découvrir en étant surpris à côté d'un cadavre, c'est la raison pour laquelle tu te pousse vers le toit, t'accrochant à la gouttière tandis qu'ils arrivent au pas de course. L'un d'eux confirme rapidement tes pensées ; elle est morte. Ton souffle se coupe, tu viens de tuer quelqu'un. On ne peut pas dire que la mort soit un terrain inconnu pour toi. Tu avais déjà tué pour Aria mais ces bandits menaçaient la personne que tu aimes et l'île où tu habites et depuis ces deux morts il y a quelques années, tu avais été victime de tout ça. Rolanda, Len, tu les connaissais de façon opposée. Rolanda a été ta meilleure et seule amie, une jument, durant presque deux ans avant de se faire assassiner devant toi, impuissant. Len était un total inconnu mais c'était l'ami de Holly et un prisonnier, compagnon de souffrance de Katia, ce dernier ayant reçu une balle dans le crâne juste en face de vous, impuissants.
Mais là, c'est toi le meurtrier, une fois de trop. Ton esprit divague sur les diverses morts que tu as connues mais tu dois revenir à la raison, tu as tué et tu dois en assumer les conséquences. Du haut du toit, tu te laisse tomber entre les mercenaires et le cadavre de la jeune femme, te retenant de te faire mal en tombant en te poussant sur quelques centimètres en l'air avant de tomber, faisant ainsi face aux hommes qui ne semblent pas comprendre la situation. D'ailleurs, ils t'insultent gratuitement lorsque tu réalises enfin qu'ils ne sont pas de la marine. Tu fronces les sourcils mais cela ne dure qu'un instant, peut-être que recevoir les coups qu'ils veulent te donner est une manière d'expier la mort que tu viens de causer ? Tu soupires et fermes les yeux, laissant la chaîne de l'homme attraper tes jambes et t'immobiliser tandis que la masse va pour t'assommer. Coup que tu ne reçois pas. Un peu surpris, tu ouvres les yeux et vois les deux hommes à terre, le genou en sang.
"Je ne suis pas un incendiaire ! Je … C'est moi qui … Enfin, c'était elle qui a mis le feu à l'auberge tout à l'heure, j'ai même quitté mon amie pour l'arrêter mais je ne pensais pas que ..." Ton regard fixe la femme au sol tandis que tu te libères des chaînes en t'approchant du troisième homme. Curieux, tu cherches un peu partout d'où les balles ont pu arriver. Tu n'as certes pas entendu les coups de feu mais tu as reconnu les blessures. Ne trouvant pas qui a tiré, en même temps, en regardant que pendant quelques secondes … Tu tournes à nouveau le regard vers l'homme, allant pour lui demander de t'accompagner puisque vos buts semblent actuellement les mêmes quand une explosion te fait sursauter, illuminant à nouveau le ciel mais ceci n'étant pas de la même beauté que le spectacle plus beau dans la soirée. "Je dois arrêter ces conneries, je refuses de laisser des innocents mourir. Toi, tu fais ce que tu veux mais à ce que j'ai compris tu veux arrêter aussi ces incendies criminels." Tout en parlant, tu t'approches des deux hommes à terre, approchant d'eux tes deux coussinets afin de les envoyer à Micqueôt. "Tes amis seront plus en sécurité si tu veux. On peut s'occuper de ça ensemble toi et moi. Un coup de patte ne sera pas de refus."
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Lun 28 Déc - 14:57
❝ L'heure est aux changements
• feat. Erwin Dog ; Mike Tay ; Zeke Lundren •
Sans ton fruit, peut-être que tu n'aurais pas pris le risque de sauter comme ça, sans être certaine d'avoir quelque chose pour amortir ta chute. Après tout, avec un tel saut c'était ni plus ni moins qu'une occasion de se rompre le cou. Occasion que tu manquas, à ton plus grand soulagement. Soulagement ne semblant pas le moins du monde partagé par les propriétaires du navire. Lentement, tu passes une main dans tes cheveux pour les remettre en place. Tu n'aimes pas l'attitude qu'ils ont adoptés mais, dans un sens, tu ne peux pas vraiment leur en vouloir. Cela aurait été étonnant qu'ils viennent vous accueillir à bras ouverts après votre entrée fracassante. Tu aurais même jugé ça plus qu'étrange. Levant les yeux au ciel, ton regard s'attarda quelques instants sur le trou visible dans la toile de tente. Ou toile de chapiteau, vu l'endroit où vous veniez d'atterrir. En y regardant de plus près, tu reconnaissais vaguement les artistes que Mike t'avait forcé à aller voir quelques instants plus tôt. Des artistes ayant des petits secrets à cacher. C'est d'un air blasé que tu observes le pachyderme te foncer dessus, te posant simplement une seule et unique question : comment pouvait-il se permettre de charger sans avoir peur de faire tanguer dangereusement l'embarcation ? Peut-être que ce cirque avait tout prévu et mis en place un système pour stabiliser le tout. Sans doute, oui. A dire vrai, tu t'en fiches pas mal de tout ça. Tes yeux s'écarquillent légèrement quand une main attrapa ton poignet, te tirant en arrière sans crier gare. Légèrement énervée, tu dardes sur Hope un regard noir remplit de reproches. « Hope ! C'est pas cette stupide charge qui va me tuer, bordel. » Tu te retiens de lâcher une ou deux injures de plus, tes dents mordant l'intérieur de ta joue avec force. Plus le temps passait et plus tu en venais à adopter un langage bien trop familier. Fronçant les sourcils, serrant les poings, tu détournes le regard de l'ami d'Erwin pour te focaliser sur les personnes vous entourant. Un type costaud, une nana avec un costume de sorcière, une autre avec des torches et une enfant. Sans oublier ce qui semblait être le directeur et son éléphant. Ils ne sont pas nombreux, tu te sens nettement capable de les vaincre. Peut-être en récoltant quelques frayeurs, mais ce serait une manière comme une autre de se défouler. A moins qu'Hope ne décide de désamorcer le conflit, s'excusant platement et proposant de payer les réparations. Et puis quoi encore ? Certes, vous veniez de déchirer la tente. Certes, votre présence ici n'est pas acceptable. Ce n'est pourtant pas une raison pour vous attaquer sous le prétexte d'avoir entendu une conversation ne vous regardant en rien. Les yeux de Hope accrochèrent les tiens, son questionnement parvenant facilement à se faire comprendre. Il doute sur la réaction que tu vas avoir, sur ta manière de gérer les choses. Lui, il ne veut pas se battre. Dommage.
Tu lâches un soupir, avant de te laisser tomber au sol. Là, assisse en tailleur, tu farfouilles dans ton sac pour en sortir un petit sachet contenant ton salut. C'est avec une lenteur volontaire que tu l'ouvres et déverses la poudre dans ta bouche, t'aidant ensuite d'une bouteille d'eau, elle-aussi dans ton sac, pour faire passer le tout. Le goût amer t'arrache un frisson. Cette poudre fabriquée de manière totalement artisanale est absolument immonde, pourtant tu ne peux t'empêcher d'en avaler toujours plus. Après quelques petites secondes tu sens ton mal de crâne diminuer légèrement, un sourire s'installant ensuite sur ton faciès. Bien, maintenant que tu n'as plus l'impression d'avoir un marteau frapper ton crâne de manière intermittente, tu te sens capable de discuter calmement avec ces personnes. Si tant est qu'elles acceptent. « Comme il l'a dit, on fuyait des cinglés avec des torches. D'ailleurs ... » Tu te tournes vers celle portant les torches, lui adressant un sourire faussement gêné. « Si tu pouvais éviter de trop agiter ça sous mon nez, ce serait parfait. » Tu n'aimes pas le feu, ni même la chaleur. Quoi de plus normal, après tout, pour la détentrice du fruit de la neige ?
Ton sourire s'aggrandit légèrement, tandis que tu te relèves pour pouvoir être à leur hauteur. « Mais, votre histoire m'intéresse. Alors, qu'est-ce que vous comptez faire ? Pour s'en prendre comme ça à deux personnes innocentes comme nous, faut avoir un truc à cacher. » Tu te serais bien étouffée sur le terme "innocent" si une autre personne avait utilisé celui-ci pour te désigner. « Ou bien vous avez peut-être peur qu'on soit là pour piquer vos tours ... C'est pas vraiment notre truc, surtout qu'on a les nôtres. » Tu lèves ta main à la hauteur de ton visage, un tourbillon de neige ne tardant pas à l'entourer. Maintenant, s'ils désirent t'attaquer, ils savent qu'ils n'ont pas affaire à une fille sans défense. Ou, en tout cas, tu espères qu'ils sont assez futés pour le comprendre. « Du coup, c'est quoi cette chose que vous souhaitez garder secret ? » Tu as envie d'entendre une histoire sordide, un projet délirant ou n'importe quelle chose pouvant se révéler un minimum excitante.
Car, quitte à discuter avec eux, autant que cela se révèle intéressant.
•••
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Holly Wate
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Lun 28 Déc - 15:02
Gambling !
Suite à sa réflexion sur les manières quelque peu déplacés du corsaire, l'ingénieur eu le plaisir de se faire plus ou moins ignoré par son interlocuteur, celui-ci préférant aller s'empiffrer d'amuse-gueule que de vraiment engager la conversation avec lui... Il aimait bien ce type, il avait l'air moins chiant que la moyenne. Enfin l'arrivé du type était relativement secondaire par rapport à la suite des événements, en effet il semblait bien qu'une grande partie des commerces de l'île étaient présentement en train d'être attaqués, une annonce qui eu pour effet de faire partir en courant plus de 80% des occupants de la pièce, sous le regard un peu désabusé du hors-la-loi.
-Sérieux vous... Foncez direct dans la grosse diversion évidente comme tout ? Non mais je devrais savoir hein j'ai déjà fait exactement la même chose par le passé !... Bon bah personne m'écoute en fait.
Comique comme réponse n'empêche, qu'est-ce qu'ils allaient foutre contre une série d'incendie ? Ces marchands s'étaient soudain reconvertis en pompiers ou quoi ? Ou ils espéraient négocier avec le feu si ça se trouve. Enfin qu'importe, au moins le casino était dégagé maintenant, même si pour le coup il était un peu déçu de l'inutilité de sa petite préparation maintenant... Enfin passons, il semblait qu'Octave se soit lancé sur le pied de guerre, prêt à exploser tout obstacle sur son chemin simplement pour améliorer un peu sa situation au sein de la guilde. C'était mignon quand même, surtout vu la proposition faite par le commerçant. Faire une alliance pour abattre Erwin Dog. Pourquoi ? Le... Projet pour traverser Red Line... Levant la main comme un étudiant débile voulant poser une question à son prof, l'ingénieur n'attendit pas l'autorisation de son interlocuteur pour apporter une précision.
-Heu... Ouais mais si j'en ai royalement rien à foutre que quelle option est retenue pourquoi est-ce que j'embarquerais ? Ah non en fait correction, c'est pas une supposition j'en ai vraiment rien a foutre pour être honnête...
Réajustant un peu son manteau, l'ingénieur s'avança lentement vers le bar afin de poser ses fesses sur l'un des bancs rembourrés. La situation dégénérait et il y avait une magnifique vague de chaos frappant la structure de la Guilde, si le doc' Sullivan avait été là il aurait sûrement été aux anges. Accessoirement ça voulait aussi dire que c'était le moment idéal pour prendre de l'avancement à vitesse grand V, à condition évidemment de ne pas agir comme un vrai attardé se fixant un seul et unique objectif et refusant d'en dévier... Bref, un peu ce qu'était en train de faire son partenaire d'un soir.
-Vous voyez, c'est que personnellement avant de tuer quelqu'un j'aime bien... Avoir une raison de le faire ? J'ai même jamais adressé la parole à ce mec alors à quoi bon lui coller une balle dans la tête ? J'attendais quand même une approche un peu plus pacifique de la part d'une île pleine de négociateurs...
Fixant la porte qu'avait traversé ce soi-disant monsieur Dog, ainsi qu'un Mozero continuant de s'empiffrer, l'inventeur posa à nouveau son attention sur Octave. Visiblement sa vision des choses était complètement différente de la sienne, car si l'inventeur voyait une conquête de la guilde comme n'étant qu'une étape dans l'agrandissement de son groupe, il semblait bien que le petit commerçant voit celle-ci comme son seul objectif du moment. Très franchement le hors-la-loi n'en avait rien à faire si l'île était réduite en cendre, après tout il pourrait très certainement tirer quelque chose des ruines de celle-ci...
-Bon aller, avant de me lancer dans une guerre totale j'aimerais tout de même savoir quelques trucs ne serait-ce que par curiosité. Déjà c'est quoi ton fameux plan pour passer Red Line ? Ensuite pourquoi monsieur le broyeur ici présent est légèrement... énervé. Et pour finir, j'aurais rien contre une petite discussion avec notre porteur de bonnet en série. Vous savez, juste histoire de savoir au moins pourquoi il est ici ?
Se versant un nouveau verre d'eau derrière le bar sans prendre la peine de demander la permission au barman, l'ingénieur pris le temps de jeter un nouveau coup d’œil à la situation. Il pouvait encore sentir le téléporteur quelques étages plus bas, signe qu'il ne s'était pas éclipsé du bâtiment pour le moment. Peut-être qu'avec un peu de chance il aurait l'occasion de lui adresser la parole avant que l'autre groupe d'enragés ne lui saute à la gorge, dans le cas contraire il se contenterait peut-être de regarder le spectacle à la recherche d'une bonne raison d'agir...
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Zeke Lundren
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Lun 4 Jan - 3:59
Marchand de la Guilde : Octave
Mercenaire de la Guilde : Mozero
Mercenaire de la Guilde : June
— Votre naïveté me surprend. Le business n’a rien de pacifique. Il s’agit d’une guerre sans merci ; chaque négociation est un bras de fer armée. De plus, Erwin Dog n’est pas un commerçant avec lequel on pourrait débattre… Ce n’est certainement pas en débattant qu’il a obtenu cette prime à trois chiffres. Non, nous parlons là d’un individu dangereux, d’un hors-la-loi qui comme son l’indique, refusera de considérer les lois du marché.
Octave était déçu. Il s’était attendu à trouver en Zeke un partenaire aux ambitions au moins aussi grandes que les siennes. A la place, il était tombé sur un clown, riche certes, mais lunatique et pas très intéressant. Par contre, il était hors de question que le plan de ce soir pour lequel il avait investi tant d’argent et d’énergie, soit un fiasco. Il l’écouta déblatérer ses âneries, de plus en plus convaincu après chaque mot qu’il entendait que ce type n’en valait pas la peine. Enfin, avant que Lundren ne le lui pose la question fatidique, il claqua des doigts à l’attention de June, qui pressa sur un discret détonateur en sa possession puis s’avança en direction du criminel.
— Mon plan pour Redline ? Pourquoi devrais-je le partager avec l’instigateur de la vague d’incendie qui frappe l’île ? Vous cachiez bien votre jeu, mais je vous ai percé à jour. Occupe-toi de lui June, j’appelle l’Administration aux Tours Triplées pour prévenir qu’on a trouvé le coupable.
La mercenaire retira délicatement ses lunettes flashy, signe qu’elle prenait son adversaire au sérieux. Soudain, elle accéléra le pas, se déplaçant à une allure telle que son corps sembla momentanément avoir disparu, avant que sa jambe que sa jambe n’aille violemment percuter le visage de sa cible. L’action se déroula en une fraction de seconde, ce qui ne laissa pas le temps à Octave, toujours à l’escarhophone, de rejoindre la table vers laquelle il se dirigeait. Affalé sur cette dernière, un Mozero indifférent aux évènements qui l’entouraient s’appliquait à vider un plat de tomates farcies aux crevettes – il gobait les crevettes et délaissait systématiquement les tomates vides.
Un membre de la Guilde Marchande n’avait pas le droit de s’en prendre à un autre, à moins d’avoir une raison qui le justifiait ; ce qu’Octave n’aurait aucun mal à fournir. Quoi de mieux qu’un noble désir de protéger la Guilde de la fourberie de l’un de ses jeunes membres, prêts à faire exploser la moitié de l’île pour atteindre ses objectifs ? Quelque part, au large de l’île sur une petite embarcation, le signal émis par l’appareil de June avait été capté par une étrange alarme. L’imposant individu à bord s’approcha de cette dernière, sans savoir comment l’éteindre. Énervé, il finit par la pulvériser d’un puissant coup de trompe, sous le regard consterné de son amie. Le moment était venu de passer à l’action. Aussi, ils se mirent en route vers l’imposante Red Line.
Cirque du dragon : Franco
Cirque du dragon : Joka
Cirque du dragon : Trix
Franco contempla la mini-tornade de neige formée dans la main de l’intruse, amusé. D’un coup de fouet ferme et autoritaire, il interrompit l’action offensive de l’éléphant, sans pour autant baisser sa garde. Elle était dotée d’un pouvoir lié au froid, visiblement accompagné d’une aversion pour le feu, ce qui expliquait pourquoi l’effet n’avait pas pris. Incapable de savoir si ces invités étaient dignes de confiance, Franco baissa les yeux pour trouver le regard de Joka, seule membre de la troupe capable de « scanner » le cœur des gens. Cette dernière, ayant anticipé ce que son ami lui demanderait, confirma par un subtil hochement de tête qu’aucun des deux intrus ne semblait belliqueux.
— Désolé pour l’accueil quelque peu brutal. On pensait que vous étiez des mercenaires, lâcha-t-il soudain sur un ton plus convivial. Jûrgen, table et chaises pour nos invités, Trix, regarde ce qu’il nous reste comme boisson, Ai Ai, range les torches tu effraies la demoiselle. Apporte-nous des bougies à la place !
Chacun membre de la troupe s’exécuta sans discuter et très vite, ce qui avait commencé comme un combat se transforma en discussion autour d’une caisse en bois – la troupe n’avait jamais eu de table – autour de verres d’eau – normalement destinée à Dan, l’éléphant, mais il ne restait plus que ça – ou chacun se tortillait en espérant trouver la position la plus confortable possible sur les tabourets qui leur servaient de chaise, le tout éclairé par une torche qu’Ai Ai portait près de son visage – il n’y avait pas de bougies. Franco fit alors un rapide tour de table, ne tarissant pas d’éloges sur le talent de sa troupe, avant de reprendre un air bien plus sérieux.
— Pour en revenir à ta question, on a déclenché quelque chose, de pas très cool certes, mais le job était bien payé. Et maintenant on essaie de faire profil bas parce que la Guilde Marchande doit probablement être à notre recherche.
— Et du coup on devrait déjà être loin d’ici à l’heure qu’il est ! Mais non, monsieur veut prendre des risques et jouer les héros, l’interrompit Trix, furieuse.
— Tu as vu l’état de ce village comme moi, ils ont besoin de cet argent. Les marchands milliardaires de cette île ? Peut-être pas autant. Alors pourquoi ne pas profiter du chaos qu’on a semé pour aller se servir dans les poches de la Guilde Marchande ?
Le regard du chef de troupe s’illumina soudain tandis qu’il argumentait avec la magicienne et il s’empressa d’ajouter :
— Vous pourriez peut-être nous aider ? On se rend aux Tours Triplées, le centre des affaires de la capitale, pour essayer d’y « emprunter » quelques centaines de millions avant de quitter l’île. Avec deux personnes en plus, on augmenterait nos chances de réussites, non ?
Ils allaient devoir décider rapidement s’ils voulaient être de la partie ou non car au même moment, le chapiteau flottant passa sous une séries d’arches en pierre indiquant qu’ils étaient arrivés à Trade, capitale économique du royaume.
Administration de la Guilde : Bahamat
Big Five : Carrol W. R.
Si le second coup de lame découpa le bras de Carrol comme un couteau dans du beurre, le premier eut par contre bien plus de mal à pénétrer efficacement dans la structure métallique du bras artificiel. Carrol ne s’était bien évidemment pas contenté de le faire construire en simple alliage résistant bon marché comme le titane. Son bras était composé d’un métal de sa propre composition, issu du saphir qu’il utilisait en général dans ses usines pour renforcer les cadrans en verre de ses montres. Il avait ainsi obtenu une sorte d’hybride encore inférieur au diamant mais largement supérieur à tout le reste. L’idée lui était venue après avoir rencontré cette mercenaire à l’armure en diamants.
— Les autres têtes de mon mouvement ? Plus je t’entends parler et plus j’ai l’impression que tu n’as pas la moindre idée de ce qu’il se passe ici, commença Carrol en tentant de contenir le sang qui s’échappait de son bras coupé à l’aide de son bras mécanique.
Conscient d’avoir échappé à la mort de peu, Bahamat, tétanisé, se contentait d’observait la scène avec attention. Adossé contre un mur, le directeur d’entreprise grimaça de douleur. Son costume était taché de sang et ses lunettes s’étaient brisées au sol sous l’impact violent de l’attaque. Mais pourtant il n’était pas effrayé. Au contraire, il débordait de détermination. Pour une raison qu’il ne comprenait pas, Ellie et Rosso n’étaient pas encore descendus et c’était peut-être une bonne chose. La Guilde n’avait pas à perdre trois de ses piliers le même soir.
— Nous ne sommes pas « un mouvement » qui essayerait de prendre le pouvoir ou quelque chose du genre. Non, nous sommes une nécessité. La Guilde Marchande n’est pas une organisation mais un regroupement de marchands. Sans entité capable de représenter les intérêts du groupe, nous serions incapables d’interagir avec le reste du monde.
— Et l’Administration alors ? S’offusqua Bahamat, c’est à ça que nous servons !
— Vous êtes ce qui lie chaque membre de la Guilde. Nous sommes l’interface entre Trader et le monde extérieur. Argh… je n’ai pas le temps pour ça.
Bahamat n’était pas convaincu, mais Carrol ne tenait pas à poursuivre d’avantage le débat. Il n’avait pas beaucoup de temps. Il se tourna alors vers son bourreau.
— Ce n’est pas en nous tuant que tu détruiras l’organisation. D’autres sortiront de la masse et prendront notre place. Une Guilde influente et égalitaire ? La Guilde Marchande n’a jamais été égalitaire ; tout n’a toujours été que chiffre et loi du plus fort. Quant à notre influence, elle s’arrête là où commence celle des autres… Konan est puissant, la Triade prépare quelque chose et pour rester compétitif, il était nécessaire de couper temporairement les ponts avec le poids mort que représentait une Armée Révolutionnaire instable sans un Knightwalker D. Arias à leur tête, le temps qu’elle remette de l’ordre.
« Elle ». Il se souvenait très bien du passage de Yoko Ceresa sur l’île, de la réunion express du Big Five dans cette sombre cave, de son rapide résumé de la situation à la Baltigo, puis du plaidoyer de la semi-géante pour tenter de maintenir l’alliance entre les deux groupes, des âpres négociations qui suivirent et enfin de la promesse de Yoko de trouver un remplaçant, de rendre la Révolution stable à nouveau… Carrol dériva ainsi jusqu’à perdre progressivement conscience.
Mercenaire de la Guilde : Elmich
Elmich n’était pas sûr de comprendre ce qu’il venait de se passer. Les deux autres avaient réussis à immobiliser le présumé-incendiaire, lorsque soudain ils tombèrent au sol, atteints par les tirs d’un sniper embusqué, à en juger par le sifflement qui avait précédé l’exécution des mercenaires. Par réflexe, le mercenaire expérimenté s’était mis à couvert dans une rue qui faisait le coin, tout en gardant un œil sur le champ de bataille. A sa grande surprise, le tireur n’exécuta pas le jeune homme, qui en profita pour se libérer de ses chaines.
— Ici Elmich, je suis à l’angle de la vingtième. Il y a un tireur embusqué dans la zone, fit-il dans son escargophone en mode détresse. Il a un allié au sol qui vient de faire disparaitre Wrex et Garrus… J’ai besoin de renforts..
— J’ai le tireur en visuel, ne t’en fais pas. Je te couvre depuis les airs, lui répondit alors une voix familière, avant de bander son arc.
Parcourant les airs à dos sur le dos d’un imposant hibou, le mercenaire n’eut qu’à relâcher sa corde pour faire pleuvoir ses flèches paralysante sur sa cible.
De son côté, Elmich quitta sa cachette, prêt à en découdre. Cependant, la réaction du roux semblait indiquer qu’il était aussi perdu que le mercenaire dans cette histoire, mais avait également envie de trouver le responsable des incendies et s’il ne mentait pas, Garrus et Wrex n’étaient pas morts mais avaient simplement été « téléportés » à North Blue grâce à son pouvoir… Pensif, Elmich se mit en route au plus vite pour s’éloigner du champ du tireur. Il se dirigeait vers la zone portuaire de Deal, où une puissante explosion s’était produite, quelques secondes plus tôt.
— Tu disais que c’est cette femme qui a mis le feu à l’auberge ? Je n’y comprends rien… Depuis le début de la semaine, on a arrêté plusieurs dizaines de personnes ayant tenté de commettre des incendies, mais elles n’ont aucun lien entre elles. Quelqu’un doit pousser les gens à mettre le feu autour d’eux… .
Elmich fut brusquement interrompu par la sonnerie de son escargophone et décrocha sans s’arrêter de courir. « Message à tous les mercenaires en service. Nous avons identifié le responsable de la vague d’incendies qui frappé l’île ces derniers temps. Il s’agit du criminel Zeke Lundren, membre de la Guilde depuis peu, situé au Cristal, dans la capitale. L’individu est très dangereux et a visiblement des sbires dispersés sur l’ensemble de l’île… » Elmich arrêta sa course, se tournant alors vers son nouveau partenaire.
— T’entends ça ? Les autres peuvent se charger des sbires. Tu crois que tu pourrais nous téléporter vers la capitale ? .
Résumé : Zeke > Octave est déçu, il t'accuse d'être à l'origine des incendies (et balance à la Guilde) pendant que June attaque. Mozero mange. Enfin, il se passe quelque chose du côté de Red Line. (voir post précédent pour les niveaux)
Holly > La troupe est apparement une bande de Robin des bois et s'apprètent à essayer de voler beaucoup de berrys à la guilde. Ils veulent qu'Hope et toi soyez dans le coup.
Erwin > blablabla Carrol (je vois pas comment mieux le résumer, faut juste lire).
Mike > Elmich apprend que c'est Zeke le méchant, il veut que tu le tp à la capitale du coup. Accessoirement un mercenaire qui vole tire des flèches sur Cid, mais on s'en fout.
Maître-Jeu
Zeke Lundren
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Lun 4 Jan - 5:51
Gambling !
Pas si sympathique que ça finalement le marchand en herbe, c'est vrai quoi il essayait d'être raisonnable, s'abstenant même de refuser immédiatement l'offre qu'il lui avait fait, et qu'est-ce qu'il avait en retour ? Des insultes. Enfin non peut-être pas des insultes, mais ce type le prenait clairement de haut, un truc dont il avait plutôt horreur, pas tant parce qu'il était plein de fierté, mais plutôt parce que ce type ne semblait même pas avoir fait l'effort d'en apprendre sur lui avant de le critiquer. Il n'avait pas l'air de trop comprendre que le plan Red Line ne l'intéressait pas plus que ça parce qu'il ne s'agissait qu'un d'un détail dans son plan. Il n'avait pas l'air de comprendre non-plus qu'il lui aurait bien laissé appliquer son propre plan si ça l'intéressait, c'est vrai quoi peu importe qui le faisait ce trou dans Red Line au fond, l'important c'était la Guilde non ? Mais bon qu'importe, apparemment l'autre débile préférait prendre une décision hâtive sans même s'interroger sur les motifs de la passivité du hors-la-loi, tant pis. L'écoutant déblatérer ses âneries, comme quoi il avait l'intention de lui coller les incendies ravageant l'île au moment même où les hommes se parlaient, l'ingénieur compris immédiatement que la conversation raisonnable était terminée. Même pas la peine d'écouter le reste se dit-il à lui-même alors qu'il tourna une nouvelle fois la vis enfoncé dans son crâne.
Voyant le monde autour de lui ralentir, le discours d'Oscar devenir une série de son grave et incompréhensibles, mais surtout son cerveau entrer en mode overdrive, l'ingénieur enfonça ses deux mains sous son manteau comme s'il croisait les bras. Dans cette position tout était si calme... Il avait le temps de réfléchir, d’interpréter ce qui l'entourait, il aurait limite pu composer un petit jingle dans sa tête durant la fraction de seconde s'écoulant dans le monde réel. Tout d'abord, la première chose lui étant venu en tête à partir de ce point était que son soi-disant partenaire du soir était sûrement l'un des auteurs des attentats de cette nuit, après tout s'il pouvait se permettre de les lui mettre avec autant d'assurance sur le dos, ça devait bien dire qu'il était confiant que le véritable auteur ne se manifesterait jamais non ? Ou peut-être qu'il était particulièrement con tout simplement... Enfin qu'importe ses raisons, l'ingénieur avait plus important à gérer pour le moment, notamment le fait que sa sœurette s'élançait maintenant vers lui avec la ferme intention de lui coller un bon kick dans la tronche. Ça c'était d'ailleurs l'autre avantage d'avoir un moment à lui dans sa petite tête, il avait tout son temps pour feuilleter les intentions de son entourage avec son haki, même pas besoin de les avoir dans son champ de vision. Décroisant alors les bras, l'inventeur révéla tout bonnement les deux items qu'il était allé chercher dans ses poches étant donné la situation pourrie dans laquelle il se trouvait. Résultat des courses ? Un fusil à peinture dans sa main droite et un cylindre avec un bête bouton sur lequel son pouce appuyait déjà dans sa main gauche. Il en avait d'ailleurs aussi profité pour se pencher en avant, esquivant par le fait même l'attaque de son assaillante sans même daigner poser le regard sur elle. Si son choix d'arme pour ce combat était pour le moins... Particulier, c'était bien parce qu'il avait enfin trouvé l'occasion de tester quelques uns de ses gadgets.
Glissant son bras le long de la jambe levé de son opposante rose bonbon, l'ingénieur calcula le moindre déplacement de celle-ci, avançant son bête fusil à peinture vers le visage de la femme avant d'appuyer sur la gâchette. Son contenu ? Du jus de piment tatabasco. Le genre de merde capable de vous trouer l’œsophage, l'estomac et les tripes au passage, et malheureusement pour elle la garde du corps zélé se faisait viser en plein dans les yeux par une arme à quelques centimètres de son visage maintenant. Parer à corriger l'angle de son tir à la moindre tentative d'esquive de sa part, l'ingénieur était relativement confiant qu'il venait avec succès de brûler de manière permanente les yeux de la pauvre femme... Il se payerais peut-être un trophée avec ça d'écrit sur la plaque tiens. Se levant de son siège le hors-la-loi désactiva finalement son clockwork system de façon à pouvoir recommencer à parler convenablement sans sonner comme un hamster sur le crack. Dévisageant son ex-partenaire, un large sourire sur son visage, l'inventeur ne pu s’empêcher de rire un peu dans la barbe qu'il... Ne possédait pas. Désignant le détonateur qu'il tenait dans son autre main, celui-ci pris finalement la parole pour la première fois dans cette séquence d'événement lui ayant sembler durer une éternité.
-Tu vois, je comprend parfaitement qu'un marchandage comporte sa phase de négociation, mais voilà un bon échange ne se fait généralement que lorsque les deux partis on un truc à gagner au final. C'est généralement nécessaire non ? Sinon quelqu'un va automatiquement chercher à baiser l'autre à un moment ou à un autre et ça je trouve ça juste... Triste. Enfin dans tout les cas je vais t'avouer un truc. J'ai bel et bien posé une bombe sur l'île ce soir, sauf que pour être exact c'était dans un autre commerce, de quoi ça avait l'air déjà... À ouais un superbe casino !
Saluant du revers de la main son partenaire qui entra au même moment par la porte principale, l'inventeur invita son ami chirurgien couvert de poussière à se rapprocher un peu afin de poursuivre cette conversation.
-Donc! Je fais le tour vite fait. Dans ma main j'ai ce qu'on appel une police d'assurance, le genre qui fait tout péter si mon pouce relâche la pression. Et avec mon autre main j'ai ce qu'on appel du renfort...
Ouvrant sa poche l'inventeur laissa sortir plusieurs de ses hommes, notamment son navigateur, son hypnotiseur ainsi que son nouveau partenaire, Solomon, ayant l'air d'être particulièrement incommodé par toute cette situation.
-Du coup, ça serait sympa si tu pouvais... Éviter de trop me faire chier avec tes caprices ? Je vais donc refaire ma proposition une dernière fois : Est-ce qu'on pourrais discuter comme des gentlemans civilisés ? Je suis certain qu'on peut trouver une entente gamin.
Enfonçant sa main droite à nouveau dans sa poche, l'inventeur pris le temps d'attendre une réponse de la part de son partenaire, parfaitement conscient qu'il avait encore son den den mushi en main. S'il voulait faire d'autres petits appels libre à lui, en attendant l'inventeur ne se gênerais pas pour l'abattre et se débrouiller seul.
Zeke Lundren
Sabor
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Lun 4 Jan - 18:02
L'heure est aux changements
With
Plein de gens
BREF ... • HRP | Mike explique son pouvoir à Elmich et le préviens un peu pour les capacités de Zeke. Suiteà ça, il tend sa paume vers l'homme afin de le conduire à la capitale s'il accepte.
" En route ! "
L'homme en face de toi à une logique plus évidente que la tienne à première vue. Un sniper semble tirer de loin, te défendant certes, mais inconnu pour toi et tu restes planté ainsi tandis que le mercenaire se planque, une réaction vive et efficace de sa part. Tu soupires, après tout, depuis le temps que tu es planté ainsi, si le sniper aurait voulu te tirer dessus il l'aurait fait depuis longtemps. Tandis que tu l'entends parler mais que tu ne comprends pas ce qu'il dit, tu lui tourne le dos, te dirigeant vivement vers l'endroit où l'explosion a eu lieu. Tu ne cours pas cependant, tu ne sais pas tellement où tu dois aller et tu préfères éviter de te perdre dans cette ville que tu n'as visité qu'une fois par le passé. D'ailleurs, tu ne t'étais jamais rendu jusque dans ces rues calmes et isolées. Après quelques secondes, une minute peut-être, le chef des trois gars te rejoint, en courant lui, te forçant à courir pour écouter ce qu'il te dit. Lorsqu'il termine, tu acquiesces d'un simple mouvement de tête avant de lui répondre ton impression. "En parlant de forcer les gens à faire des choses, une connaissance a une fois été comment dire, contrôlé par un vamp..." Coupé dans ta phrase par la sonnerie de l'escargophone, le garçon te laisse bien entendre ce qui est dit et ton cerveau ne fait qu'un tour lorsque tu entends parler du fameux Zeke Lundren.
Tu ne sais pas réellement quoi penser de tout ça et tu ne sembles pas avoir le temps, l'homme que tu suis s'arrêtant net et se retournant vers toi pour te demander un service. Tu fronces doucement des sourcils en t'arrêtant à ton tour et en lui montrant la paume de tes mains. "Si l'on a à faire équipe, autant que tu comprennes mon pouvoir. Ça va être rapide, tout d'abord, je ne téléporte rien, je pousse." Tu déglutis, cela n'a surement aucun sens pour le garçon mais tu continues de lui expliquer. "Tes deux amis sont en train de voler, quelque part au-dessus des Blues. Ils sont en sécurité et ils arriveront dans une semaine environ sur l'île de Micqueôt. Aussi, je connais Zeke, enfin, rapidement, je savais qu'il était lâche et peut-être même un assassin mais de là à devenir un incendiaire et à forcer des gens à faire ce genre de boulot pour lui, il doit s'être entouré d'un vampire ou d'un hypnotiseur, tu sais, quelqu'un qui force les gens à agir sans qu'ils ne s'en rendent compte. Ou alors c'est un pouvoir de maudit …" Tes explications et impressions commencent à être longues, tu le sens et ne veux pas perdre ce qui semble être ton nouvel allié dans un charabia qu'il ne comprend peut-être pas.
"Bref, je peux nous pousser vers la capitale, je m'y suis déjà rendu. Mais je ne peux pas prédire où nous allons arriver !" Tu soupires une fois encore et tend ta main vers l'homme lui montrant clairement tes coussinets. "Une dernière chose, je me souviens que Zeke peut avaler les gens, il l'avait fait quand on s'était rencontré. Pauvre vieille femme je ne sais pas ce qu'elle est devenue mais … Il faudra être prévenant d'accord ? Et au fait, moi, c'est Mike." Attendant une quelconque réponse, ou non, tu tends ta main vers lui encore plus, s'il veut se rendre à la capitale, il n'a qu'à taper.
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Mer 6 Jan - 18:52
❝ L'heure est aux changements
• feat. Erwin Dog ; Mike Tay ; Zeke Lundren •
Finalement, ces personnes possèdent encore un minimum de raison. Un rictus satisfait prend place sur tes lèvres quand celui qui semble être le chef fait claquer son fouet dans les airs. Une action banale, mais suffisante pour arrêter le pachyderme. Un semblant de menace en moins, bien. Lentement, tu baisses ton bras, faisant dans un même temps cesser l’action de ton fruit du démon. Il y eu un temps de flottement, avant que le même type au fouet ne se décide à reprendre la parole sur un ton ne laissant pas supposer une quelconque menace. L’atmosphère se détend, pour autant tu restes sur tes gardes. Tu n’es plus du genre à faire confiance aveuglément aux paroles des autres, surtout après que ceux-ci aient agis de manière hostile. Un sourire ne tarde pourtant pas à étirer tes lèvres, afin de coller un peu plus à l’ambiance se voulant plus décontractée. Il y a du faux dans ce sourire, mais il a au moins le mérite d’exister. Tu remercies d’un signe de tête le type au haut-de-forme quand celui-ci s’adresse à la fille aux torches pour lui demander de les éloigner. Une bonne chose. La table et les chaises ne tardèrent pas à arriver ou, en tout cas, ce qui allait servir à remplir ce rôle. C’est avec un air légèrement sceptique que tu poses tes fesses sur l’un des tabourets, prenant garde à ne pas te retrouver près de la fille portant encore une torche. Le tour de table se fit rapide et tu fais un effort pour retenir les quelques informations intéressantes qui passent à travers les bavardages du dénommé Franco. Ces personnes ne sont pas nombreuses et une part de toi jalouse un peu ce lien invisible qui semble les unir. Ce lien existait aussi entre les Tengokus, avant. C’était la belle époque.
« Et c’est tout ? » Tu croises tes bras sous ta poitrine, regardant à tour de rôle chaque personne autour de la caisse en bois. Tu avais parfaitement écouté les réponses apportées par Franco, notant au passage que ce choix ne semblait pas parfaitement partagé avec les autres. Il courrait droit dans le mur en agissant de la sorte. « Qu’est-ce qui se passera lorsque ce village sera sauvé grâce aux millions que vous comptez dérober ? Il y en a d’autres, partout dans le monde, qui souffrent et qui ont besoin d’argent. Vous comptez les sauver aussi ? Ne soyez pas ridicules. » Tu t’attends déjà à voir des têtes dépités, à lire la colère dans le regard de ces personnes. Ils tenaient à ce projet, au fait de sauver ce village. Dans un sens, tes paroles foulaient du pied leur bonne volonté. « Quelqu’un risque de vous voir, de cracher le morceau. Et là, vous pouvez dire adieu à votre petite vie dans le cirque. Votre tête peut être mise à prix pour un braquage et, même si la somme promise pour votre capture n’est pas importante, il y a toujours le risque qu’elle intéresse. » Ils vont se rétracter, tu en es certaine. Ces types ne sont que des idéalistes, des personnes assez crédules pour imaginer que le monde serait plus beau avec quelques millions de plus dans les poches des uns et moins dans les poches des autres. Des idiots. Ton regard se porte un court instant sur Hope près de toi, cherchant auprès de lui un quelconque soutien. « Vous n’avez qu’à demander de l’aide auprès de certains groupes si vous voulez vous la jouer Robin des Bois. » Tu tournes à nouveau ton regard vers Franco, cherchant à anticiper une quelconque réaction venant de sa part. « Tiens, la Révolution se ferait un plaisir de vous compter dans ses rangs. Et si vous voulez agir, attendez d’avoir le soutien de ces personnes-là. Inutile de prendre le risque de vous faire tuer alors que vous pourriez avoir un soutien bien plus important. » Tu lâches un soupir, faisant craquer tes doigts ensuite de manière inconsciente. « Si vous êtes toujours décidés à agir ce soir, je veux bien être de la partie. Mais vous allez avoir des ennuis par la suite. » Après un instant de silence, tu te tournes à nouveau vers Hope. « Et toi Hope, tu en penses quoi ? » Tu espères un peu qu’il va se joindre à la partie, histoire d’avoir quelqu’un de confiance près de toi.
Serait-ce trop demander ?
•••
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Holly Wate
Erwin
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Mer 6 Jan - 19:59
L'heure est aux changements [5]
Erwin avait vu tout ce dont il avait besoin. Écouter l'horloger avait remis quelques rouages en place dans sa tête. Il se fourvoyait depuis un moment déjà sur la puissance qu'il possédait à lui seul. Ces personnes qu'il avait vu avaient un don particulier pour le commerce que lui n'avait pas. Recréer une Guilde Marchande aurait été un travail de toute une vie dans cet état, et s'il voulait aider le peuple, il n'avait pas toute une vie à consacrer à ces « détails ». Il lui fallait agir en prenant en compte ses faiblesses. Que venait-il faire ici ? Obtenir des accords, des contrats que Yoko avait marchandé sur le long terme. Et à vrai dire, il voyait les choses sur le long terme. Malgré tout, il n'appréciait pas les événements, l'attaque sur Kaiten-Su était une erreur et il allait falloir faire en sorte que ce genre d'erreur ne produise plus jamais.
Il sourit en regardant Caroll s'effondrer, alors qu'il le rattrapait pour le maintenir dans ses bras un instant. Le métal qu'il avait sur son bras était d'une résistance incroyable... Il n'avait pas réussi à le découper. C'était étrange. Il aurait aimé en savoir plus mais il n'allait pas pouvoir continuer à le maintenir éveillé. Se saisissant du bras coupé net de l'horloger, il apparut sur Graou Island, donnant quelques instructions aux infirmières : lui recoudre le bras du mieux possible et le garder endormi le temps qu'il revienne. Il expliquerait à Nakata de quoi il en retournait plus tard, s'il venait à être au courant de cette situation.
- Pas un mot à quiconque de ce qui vient de se passer ici. Carrol vivra. Maintenant, il va falloir agir. Bahamat, j'ai une vision un peu plus globale de la situation. Cette Guilde Marchande pourrait m'être utile. Je te garde en vie mais tu changeras sûrement de job. Un rôle de gestionnaire dans un nouveau groupe, ça te tente ?
Il lui sourit en rigolant avant de le prendre sous son bras pour retourner au dernier endroit où il avait vu Ellie, qui l'avait aidé à sauver les deux révolutionnaires du casino, et Rosso, l'homme à la peau rouge... Mais il n'était déjà plus là. A la place se tenaient d'autres personnes. Erwin avait assez de portée sur son Haki pour savoir que la salle s'était vidée, certes, mais il l'avait éteint un instant. Parfois venir de soi-même avait du bon... Et d'autres fois, ça revenait à prendre le risque de tomber sur un os.
- Mozzie, fit alors le rouquin en blêmissant. Et une bombe, il ne manquait plus que ça.
L'homme qui tenait le détonateur dans sa main ne semblait pas seul. C'était une tête d'affiche lui aussi. Zeke Lundren. Erwin aurait pu arriver sur le détonateur avant qu'il ne l'appuie, mais il avait un mauvais pressentiment. Avec la femme à la chevelure rose et l'homme en costard, ils étaient maintenant dans une situation bien délicate. Un sourire aux lèvres, le jeune homme reprit sa contenance :
- On dirait que la situation est... tendue. Où est la fille aux cheveux verts, Ellie ? Lança alors Erwin en posant la question le plus simplement du monde. J'ai à lui parler.
Son haki était à nouveau actif. De même, comme si la hargne du combat s'était activée en présence de Mozero, le fluide de l'armement qui résidait en lui commençait à le titiller doucement. Si quelqu'un tentait de l'attaquer, il partirait. Comme d'habitude.
Hope Stanley
Hope avait suivi avec attention tout ce qu'avait dit Holly. Elle n'était pas dans le tort, lorsqu'elle parlait des mises à prix qui auraient pu être faites sur leurs têtes.
- La Guilde Marchande n'hésitera pas à vous pourrir la vie, si vous les volez.
Il regarda la caisse en bois. Ils n'avaient pas de matériel, par choix ou par manque de moyen. C'était dommage. Leur condition aurait pu être vraiment meilleure.
- J'ai un ami qui pourrait aider ce village, il peut se charger de mettre en place de quoi engranger des bénéfices et remonter très rapidement le niveau de vie. Si vous voulez, je peux le contacter.
Ce n'était pas des paroles en l'air. Il savait qu'Erwin le ferait, peut-être même que s'ils contactaient Mike ils auraient son aide et celle de Micqueot. Il fallait au moins tenter ça.
Cid Connor
Cid, de son côté, avait détruit les flèches qui étaient lancées sur lui grâce à son poing recouvert de Haki, avant d'en saisir une et de la renvoyer sur l'homme dans les airs. Il s'était alors engouffré dans les ruelles de la ville portuaire, perdant Mike de vue.
Plus loin, aux abords de l'île, Miu chevauchait un oiseau en direction de la mer où une drôle de lumière.