La vie de Pirate était dure parfois surtout quand on voyageait seul. Il arrivait que des marines vous pourchassent sans relâche ou encore que les habitants d’une île refusent de vous fréquenter ou discuter et ça malgré tous mes efforts. Cela faisait quand même longtemps que je voguais sur les Mers. 6 ans de flibuste, et pourtant je n’étais toujours pas connu. Cela commençait à me refroidir mais je savais que le succès se méritait dans ses eaux. J’avais simplement l’espoir qu’un jour je sois célèbre, c’était ma raison de vivre. Pour le peu que je sois ici il fallait que je réalise mon rêve.


Je marchais encore dans cette ville, sans réel but. En vérité je ne savais même pas ce que je faisais ici. Ce que je recherchais, c’était peut-être un endroit où me reposer ou plutôt passer du bon temps. Je n’avais pas réellement le temps de faire la fête, ma quête n’attendait pas. Je me devais d’aller à Shimotsuki Town même si cela devait prendre du temps. Apprendre les secrets des 4 quatre dojos qui ont formé les plus grands de ce monde était mon devoir pour réaliser mon rêve.


Malgré que le marché de la ville était aussi animé que sa réputation lui avait donné à travers East Blue, je ne trouvais pourtant pas de quoi me ravitailler en nourriture ni en eau. Pourtant ce n’est pas ce qui manquait aux alentours… Faut dire aussi que je n’étais pas spécialement bon en affaire et il commençait à me manquer de l’argent. Il faut que je trouve un pigeon pour lui soutirer de la nourriture, mon ventre criait famine. Je continuais à marcher dans cette ville si agité, à ce qu’il paraît elle était dirigée par des criminels et des mafieux. J’ai enfin un avantage à ne pas être connu, personne ne sait que je suis un pirate.


Je rentrais alors dans un petit restaurant attiré par la pancarte qui disait, concours du meilleur cuisinier. J’ai tout de suite pensé que ce concours est l’aubaine parfaite pour un homme affamé comme moi ! Je demandai alors si je pouvais faire partie du jury. Pour ceci je devais passer un entretien. Encore et toujours des entretiens, c’est inlassable comment j’allais encore devoir passer un entretien. On me présenta alors au patron du restaurant avec qui je me devais de discuter de mes motivations et mon parcours dans la gastronomie.


« - Alors comme ça, Mr Sakuga c’est bien ça ?, dit-il.
- Oui c’est exactement ça Mr le directeur.
- Vous êtes donc chroniqueur gastronomique pour le journal d’une petite île nommé Angels Island ?
- Exactement, j’ai passé des années à parcourir le monde pour remplir ma chronique et ce concours ici dans cette cité chargé d’histoire est une occasion parfaite de faire connaître de jeunes talents et surtout de faire de la pub pour votre restaurant.
- Mais quels sont vos connaissances plus particulières en gastronomie ? »


Cette question était une véritable colle en vérité, tout ce que je savais c’était que j’adorais la viande de monstre célestes. Je ne pouvais pas dire ça sinon on allait encore me prendre pour un fou cependant je pouvais toujours m’aider des plats qu’ils avaient à la carte qui était posté derrière le directeur dans le mur.


« - J’ai dégusté de nombreux mets dans ce monde, comme la spécialité de Little Garden, la viande de dinosaure ou encore les spécialités d’Alabasta le royaume des sables, la soupe à la salamandre des sables !
- Ce sont de fins mets dont vous me parlez là, cela a dû être une expérience culinaire exceptionnelle n’est-ce pas ?
- Mais vous avez totalement raison, c’est certainement les meilleurs plats que je placerais dans ma future chronique culinaire !
- Vous m’avez l’air d’être quelqu’un de qualifié pour le poste de juge, je vous remercie de votre présence pour juger ce concours !
- C’est moi qui vous remercie Mr Le Directeur, j’espère que je placerais votre établissement à la 1ère place des restaurants d’East Blue ! »


C’est alors ainsi que je fus choisi pour juger ce fameux concours de cuisine. Je pourrais m’en mettre plein la panse et ça c’est cool. J’espère que ceux qui concurrent pour cette compétition font des repas en quantité car je risque de tout dévorer....

Le temps passait de plus en plus, et mon estomac gargouillait aussi fort qu’une explosion de boulet de canon. Plusieurs participants étaient déjà présents… Ces chefs avaient l’air de venir de tout East Blue. J’avais entendu dire que même un cuisinier du Baratie, ce célèbre restaurant des mers, s’était inscrit pour l’occasion. Le public lui aussi était visiblement au rendez-vous, la salle était rempli. Lorsque la cloche de 11h résonnait alors le directeur du restaurant pris alors un micro :

« Bienvenue Mesdames et Messieurs dans notre concours annuel du meilleur cuisinier ! Aujourd’hui nous avons plein de nouveaux candidats de renom et de classe mondiale sur East Blue ! Et pour juger les plats avec moi, nous avons avec nous, un grand chroniqueur ! Venant tout droit de Grand Line, Oui j’ai bel et bien dit Grand Line, il parcourt le monde pour écrire sa chronique culinaire, j’ai nommé Mr Sakuga ! »

Les spectateurs m’applaudissaient et je me sentais important ! Si seulement ma tendre aimé me voyait, j’aurais été aux anges ! Le directeur me tend alors le micro pour que je puisse sûrement dire quelques mots aux participants. Le trac me prit pendant un cours instant mais je pris quand même ce micro :

« Je souhaite à tous les participants de me surprendre et de fournir à ces personnes un spectacle digne de ce nom. Que vous ayez l’honneur d’être les cuisiniers d’East Blue ! »

Ma petite déclaration avait l’air d’avoir fait de l’effet à certains concurrents, ils avaient l’air déterminés et prêt à tout pour gagner. L’un d’eux était spécial, son look m’intriguait un peu. Qui était ce jeune homme qui avait l’air si fringuant ? Et surtout quels merveilleux plats, les participants allaient me préparer ? J’allais bientôt le savoir dans quelques instants….

Que c’était ennuyeux de rester avec ces experts en cuisine, ils n’arrêtaient de discuter sur le goût des amandes salées dans du sirop de miel et d’autres mets que je ne connaissais point. Je ne faisais qu’acquiescer d’un hochement de tête dès qu’ils me demandaient mon avis. Je n’avais pas l’esprit de discuter avec ses idiots qui étaient quand bien même très naïfs pour m’avoir pris comme juge de leur concours. Enfin bref, j’attendais encore que les participants nous proposent un véritable festin, mon ventre n’en pouvait plus d’attendre. Une heure paraissait une éternité quand on avait faim et qu’on était épuisé.

Après avoir attendu des heures, je ne trouvais pas les mots pour décrire le bonheur qu’était de voir que les participants avaient fini de préparer leurs plats enfin leurs portions. Le premier plat nous était proposé par un cuisinier nous venant d’un royaume éloigné d’East Blue :

« - Je vous présente ma spécialité ! Le pâté de morue accompagné de son fin fromage de chèvre !, nous dit-il.

A vrai dire ce plat ne m’enchantait pas vraiment car il ne suffira sûrement pas pour me rassasier. Je laissai donc aux autres membres du jury de le goûter avant moi.

- Un plat rempli de saveurs et de talents, vous êtes un merveilleux cuisinier décidemment ! , dit le directeur du restaurant
- Ouais moi c’te plat me plaît bien, félicitations le jeunot !, dit-alors celui qui était responsable des inscriptions au concours.
- Ce plat rempli de raffinement d’excellence mais surtout de peps me donne la nausée, qu’on vire ça devant moi, cria le chef cuisinier du restaurant, dites-moi Mr Sakuga goûtez-moi ce plat dites-moi !

Je ne savais pas quoi répondre à cela en vérité, je prie donc le dernier morceau du plat et le mangea. Je ne pouvais décrire exactement les goûts de ce plat, ce que je savais c’était que mon corps n’étant pas habitué à ce genre de repas, donnait l’alerte que cela n’était pas si excellent que ça. Prenant le temps de me remémorer les réactions de mes confrères du jury, je me devais de bien réagir et surtout que mon avis soit en accord avec ceux des autres.

- Excellent tout simplement excellent ! Je n’ai pas d’autres mots à dire que Bravo ! »


Finalement je continuais à déguster chaque plat que l’on me proposait et faisait attention de répéter tel un béni oui-oui l’avis des autres membres du jury. Plus les candidats passaient devant moi, plus j’arrivais à engloutir plus de bouffe. C’était un paradis ce petit boulot, on arrivait bientôt au candidat n°102. Je m’étais bien rempli la panse et je voulais absolument en finir avec ce concours. Ce candidat qui m’avait l’air si spécial au début du concours, arrivait enfin face à moi, il était tant pour lui de me présenter son plat. J’espère que ce sera au rendez-vous parce que le gaspillage c’est mal !