Contre-amirale Focker Lim.

Elle s'était donc fermement élancée en direction de ce malfrat qui semblait en vouloir à l'un des subordonnés de Belton : elle ne pouvait pas décemment tolérer qu'un marine sous ses ordres direct soit victime d'un enlèvement de la sorte alors qu'elle se trouvait dans les parages, et comptait bien le faire regretter à ce pirate du dimanche. Cela étant, Lim n'oubliait pas que sa priorité absolue résidait dans la soumission de Logue Town : c'était pour cela qu'elle avait décidé d'ordonner à Belton et au Cy-Wolf de s'occuper de cette tâche, qu'ils pourraient indéniablement mener à bien. A vrai dire, les criminels présents ici semblaient n'être plus que des faiblards sans grande importance : le tri serait rapidement fait. Les véritables auteurs de la perte gouvernementale de ce Quartier Général s'étaient sans aucun doute fait la mal depuis belle lurette... Ne restaient que les opportunistes et les charognards, trop bêtes et trop faibles pour pouvoir causer du tort à une telle expédition de la marine. A vrai dire, si les Dokugans n'avaient pas été là pour faire du zèle au même moment, la mission aurait déjà été un brillant succès... Malheureusement, tout ne se passait pas toujours comme prévu, la preuve la plus flagrante étant encore la course-poursuite à laquelle la haute-gradée risquait de se livrer durant les minutes à venir. Si elle avait rapidement perdu de vue ses opposants du moment, elle ne tarda guère à les localiser à nouveau : son haki de l'observation lui facilitait la tâche en pleine ville, puisqu'elle pouvait parfaitement entendre ce qui se trouvait de l'autre côté d'un immeuble grâce à cette aptitude hors du commun. Toutefois, il ne fallait pas être un génie pour comprendre qu'à ce rythme, la militaire n'allait pas tarder à leur mettre la main dessus : eux avaient un otage à transporter, pas elle. Sauf qu'ils semblaient également l'avoir compris : du coup, ils privilégiaient les petites ruelles aux grands axes, et ne se gênaient guère pour faire tomber caisses et étals afin de freiner l'avancée de la Focker... Précautions louables, certes, mais pas des plus utiles.

Car de son côté, la haute-gradée ne se gênait guère pour sauter par-dessus les différents obstacles qui se trouvaient sur sa route, allant même parfois jusqu'à les percuter via ses gants en granit marin, les réduisant ainsi en charpie. Ce n'était pas un petit peu plus de dégâts matériels qui allaient l'empêcher de rendre justice : Logue Town était de toute façon déjà dans un état pitoyable, et les réparations allaient probablement prendre plusieurs mois, d'autant plus que le clocher semblait également avoir subi quelques menues déconvenues... Du coup, la séduisante marine continuait son chemin précipité en direction de ces malfrats, qu'elle entendait bien punir fermement tôt ou tard : restait à voir s'ils allaient se laisser attraper docilement, ou s'ils possédaient encore quelques tours de passe-passe à lui montrer.

La chasse à

L'HOMME !

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Nous savons tous plus ou moins lorsqu’on fait une connerie. On le sait au moins intérieurement, sans qu’on ne veuille réellement l’accepter. Alors pourquoi nous le faisons ? Pour le plaisir du risque ? Pour l’envie d’apprendre de nos erreurs ou bien tout simplement par bêtise. Je ne sais pas, j’en ai fichtrement rien à faire en fait. Je sais que je fais conneries sur conneries, c’est ce qui caractérise le plus ma vie actuelle. Faire des conneries, détruire tout ce que j’entreprends. J’ai l’impression d’avoir été maudit le jour où je me suis séparé de Lahire et du vieux. A croire que j’aurais du les suivre jusqu’au bout du monde, ces ceux-là. Mais bon, ils ont compris pourquoi je ne les ai pas suivis et ils ne m’ont pas fait leur adieu, mais juste dit au revoir. Il me tarde donc de les revoir.

Mais pour l’instant je me suis arrêté sur cette ile. J’ai eu la chance de m’incruster dans l’un des vaisseaux de la marine qui menait à Logue Town. J’ai toujours voulu revenir ici, et cela me semblait bien plus difficile que dans mes souvenirs. Avec Morihei, nous n’avions qu’à rejoindre un quelconque capitaine et mon maitre s’arranger toujours pour qu’il nous laisse naviguer avec eux. Maintenant que je voyage seul, j’ai l’impression d’être qu’une pièce de rechange. Je fais ce que je peux pour être accepté et je suis jeté à l’arrivé. Je suis sûr qu’un jour on me jettera par-dessus bord. Pourtant je ne suis pas si insupportable que ça, je ne sais pas ce que j’ai en ce moment, je dois avoir mes règles car je n’arrive à rien. Et ce n’est pas ce vacarme que j’entends depuis des heures qui va me calmer. Depuis que je suis arrivé ici, ce n’est que ça. Des combats chaque semaines, des heurts tous les jours, à tous les coins de rues. Je plains les habitants de cette pauvre ile. Je plains leurs maisons. Je ne comprendrais jamais pourquoi ils restent ici, dans cette ville qui pourrait s’effondrer du jour au lendemain juste parce qu’une mauvaise personne apparaitrait. Je les plains, c’est foutu villageois. Je les plains, mais pourtant mon dieu que j’aime cette ile. A chaque fois, tout est différent. Les gens vous accueillent différemment. Ils voient tant de gens que vous revenez deux à trois fois par an et ils viennent vers vous comme si vous ne les aviez jamais vu. Vous les reconnaissez, vous, car l’image de l’ile s’ancre grâce à eux, mais vous n’êtes qu’un parmi d’autre pour eux. Ce que j’aime cette sensation, durant laquelle vous leur parlez comme si vous les connaissiez et qu’ils vous regardent d’abord incrédule et comprenne qu’ils sont censé vous avoir déjà vu. Certains font semblant de se souvenir de vous, d’autres restent honnêtes et vous expliquent pourquoi votre tête ne leur revient pas.

En ce qui concerne les derniers évènements, à vrai dire, je n’étais pas vraiment au courant. Je ne savais pas que la marine tentait à nouveau de reprendre le contrôle total de l’ile, ni même qu’une grande partie de la ville avait été rasé lors d’une attaque terroriste. Enfin, je ne savais même pas qu’en ce moment même deux types qui deviendront mes futurs potes fuyaient en étant poursuivit par une contre-amiral. En même temps, comment j’aurais pu savoir ce qu’il se passait ? Comment j’aurais pu savoir que les deux types qui avaient failli me bousculer à la sortie de mon bar deviendraient mes camarades d’ici quelques heures ? Jamais je ne l’aurais su et c’est pourquoi je leur tournais d’abord le dos…

Contre-amirale Focker Lim.

Plus la course-poursuite se prolongeait et plus la haute-gradée prenait l'avantage, aux dépens de ses deux ennemis et de tous les efforts qu'ils pouvaient entreprendre. Pourquoi ? La première raison était simplissime : l'écart de puissance. Entre eux trois, ça n'était plus seulement qu'un détail, que l'on pouvait aisément bouleverser rien que par la volonté ou la persévérance... C'était un cap infranchissable pour l'heure, une montagne aux falaises tellement abruptes et aux sentiers tellement escarpées que le duo ne pouvait pas espérer d'en venir à bout. La deuxième raison était encore plus vicieuse : plus le temps passait, et plus la contre-amirale risquait de recevoir des renforts. En effet, tant que les deux pirates restaient sur l'île, elle n'avait guère le besoin de précipiter leur capture : de l'autre côté de l'île, au niveau du port, les troupes de Belton et le Cy-Wolf progressaient promptement et finiraient tôt ou tard par reprendre possession du Quartier Général local. Dès lors que cela serait fait, les marines se déverseraient probablement dans toutes les rues afin d'arrêter les derniers suspects : ces deux mecs en faisait assurément partie. Ainsi, Lim avait tout intérêt à faire continuer cette course-poursuite dans la mesure du possible. Bien évidemment, les arrêter soudainement aurait pu être une issue, mais il y avait plusieurs problèmes à cela : la réalisation de cette tâche, d'abord, que les attaques de masse de la contre-amirale ne permettaient pas forcément, et le danger de toucher des civils, de détruire l'environnement déjà bien amoché ou tout simplement d'intenter directement à la vie de l'otage. Autrement dit : pour l'heure, la demoiselle préférait amplement les observer de loin. C'était avec cette motivation que la Focker continuait sans cesse à resserrer l'écart, tout en mesure précisément l'avance qu'elle devait leur laisser pour qu'ils continuent à se sentir en sécurité : la traque, même active, était tout un art ! Pourtant, lorsque les deux types décidèrent d'abandonner leurs actions originelles qui visaient à ralentir la progression de la gouvernementale, celle-ci comprit vivement qu'ils allaient passer à la vitesse supérieure : elle n'eut pas besoin d'entendre les intentions de l'un des deux fugitifs qu'elle comprenait déjà ce qui allait avoir lieu.

Ce type allait la prendre pour cible, sans doute soit pour permettre à son acolyte de continuer, soit tout simplement pour la mettre hors d'état de nuire, en fonction de son arrogance. Lorsqu'un projectile fut envoyé dans sa direction, la jeune femme comprit momentanément qu'il s'agissait plutôt de continuer à la ralentir... Sans compter le fait que ces gars souhaitaient apparemment se diriger vers une place où plus de gens se trouvaient. La décision de Lim, à ce stade, fut hors du commun : plutôt que de braver les dangers comme elle aurait pu le faire d'habitude, elle se contenta de se jeter dans une ruelle sur la droite et de reprendre son chemin droit vers la place à la première intersection. Ainsi, elle avait su se mettre hors de danger vis-à-vis de la bombe... Mais elle avait aussi et surtout su décaler le problème de la foule opaque. Car effectivement, les bruits d'affrontement au port et la destruction du clocher avaient inquiété bien des citoyens, et ceux qui se trouvaient encore dans les rues tentaient probablement de rejoindre leur domicile : en s'écartant légèrement de la place principale, la contre-amirale allait donc pouvoir rattraper le court retard dont elle avait à souffrir vis-à-vis du duo de hors-la-loi. Car contrairement à eux, qui allaient se retrouver au beau milieu d'une foule en furie et angoissée par le bruit des combats s'approchant de plus en plus, elle allait pouvoir jouir de toute sa liberté d'action... De surcroît, les deux pirates et l'otage ne risquaient pas de sortir de son champ d'activité du haki de l'observation aussi facilement : sans être une experte dans le domaine, elle avait été entraînée par les plus grands et pouvait user de ce sens extraordinaire sur plusieurs centaines de mètres.

Contre-amirale Focker Lim.

Alors comme ça, ces lavettes se séparaient ? Légèrement désarçonnée, la jeune femme prit le temps de bien suivre leurs intentions grâce à son haki de l'observation. Celui qui partait seul, elle décida de le laisser vaquer à ses occupations : sa priorité n'était pas posée sur ces deux fugitifs, mais sur le marine qu'ils retenaient prisonniers. Autrement dit, elle se mit à suivre le premier des deux compères en persistant dans sa stratégie : contourner la foule afin de réduire l'écart autant que possible. Cette idée sembla payer puisque grâce à cela, Lim parvint à réduire l'écart promptement... Chose d'ailleurs facilitée par la séparation des deux pirates. En effet, le type qui portait Nelace n'était pas en mesure de joncher le sol d'obstacles imprévus et de courir comme un dératé tout en retenant le gouvernemental ! De facto, il ne fallut guère plus d'une poignée de secondes pour que la contre-amirale ne parvienne à retrouver sa cible en visuel... Et encore quelques secondes plus tard, le type en question s'arrêtait pour déposer son otage, semblait décidé à cesser cette mascarade. Malheureusement, la marine n'eut guère l'occasion de se saisir de lui qu'il se mit à prendre à nouveau la poudre d'escampette, déterminé à l'idée de la semer une bonne fois pour toutes, avec ou sans une victime potentielle... Et contre toute attente, le roc demeura auprès du prénommé Nelace : elle possédait tout ce dont elle avait besoin pour mettre la tête de ce criminel à prix, et les chasseurs de primes se chargeraient bien des basses besognes eux-mêmes. En fait, si le duo de fugitifs ne se dépêchait pas de quitter Logue Town, il y avait fort à parier qu'ils n'auraient jamais l'occasion de le faire : dès lors qu'elle retrouverait ses troupes, la Focker pourrait transmettre le portrait de ces deux types afin de le répandre sur l'île largement. Le reste se ferait tout naturellement, et ils seraient très vite encerclés, appréhendés, enfermés et jugés en guise d'exemples... La purge criminelle sur ce quartier général ne devait épargner personne, surtout pas les pourritures de leur genre qui n'hésitaient pas à s'en prendre à des hommes inconscients et incapables de se défendre.

Car en effet, si la haute-gradée décidait également de reporter cette querelle personnelle, c'était parce qu'elle avait totalement perçu les intentions hostiles que le forban avait porté à Nelace l'espace d'un instant. Il s'en était pris à lui, et comme le haki de l'observation avait permis à Lim de détailler et de décortiquer le moindre des mouvements de son opposant, elle savait exactement comment. Ainsi, la demoiselle comprenait parfaitement qu'il risquait fort d'avoir besoin de soins d'un instant à l'autre : c'était précisément pour cette raison qu'elle le prit promptement sur ses épaules, tournant les talons en serrant les mâchoires. Elle aurait sa revanche un jour ou l'autre, c'était une certitude...

La chasse à

L'HOMME !

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Je me suis toujours dit qu’il fallait que j’arrête les conneries, mais souvent, c’était plus fort que moi. Dans l’ensemble ce n’était que de petites absurdités, comme me promener à poil la nuit ou me bourrer la gueule jusqu’à ne plus savoir pourquoi je buvais, ni où, ni quand, ni combien, ni rien. Ce n’était que des crétineries qu’il fallait que j’arrête pour sans doute remédier à mon problème actuel : il ne m’arrive que des merdes.

Alors même si je savais que dans la direction où j’allais, je me dirigeai vers une possible altercation avec la marine, je me laisser aller. Simplement car j’avais remarqué que les deux acolytes qui m’avaient bousculés s’était mis à dos une personne bien plus rapide qu’eux – et que moi, de surcroit. Sans doute une officier de la marine, bien plus compliqué à semer que les mousses que j’avais l’habitude de rencontrer. Alors que les échauffourées s’entendaient au loin, je pris tout de même conscience de ma connerie. Je n’allais pas aller me frotter à des gens que je ne connaissais pas aussi facilement. Il me restait deux solutions : la première, la plus simple était de partir d’ici, le plus rapidement possible, avant que le règne de la marine ne revienne. Je venais d’entendre quelqu’un dire qu’il fallait fuir l’ile avant que les soldats ne la reprennent d’une main de fer. Je soupirais, cela restait la méthode d’un fuyard face à une petite difficulté, je n’étais pas ainsi. Je choisissais donc la seconde méthode. Je grimpai sur un toit pour voir ce qu’il se passait et à ma grande surprise, les choses semblaient se calmer et prendre l’avantage pour les marines, enfin, c’est ce que je pensais.

Je redescendais alors de mon piédestal, et me dirigeai vers le lieu du combat. Je n’attendais rien arriver, ni ses pas de courses, ni sa respiration saccadée, jusqu’au moment où il me rentra dedans.

« Merde ! Euh vous allez bien ? Je ne vous ai pas fais mal ?
- Plus de peur que de mal. Mais…
- Ha mais t’es le garçon qu’on a bousculé tout à l’heure ! Encore désolé hein… On était quelque peu pressé.
- Ouais… Je vois que c’est toujours le cas. Que se passe-t-il avec les marines en ce moment ? C’était bien une marine, qui vous suivait, et je vois que tu es seul ? Où se trouvent les deux autres ? Enfin, ça ne me regarde pas, à vrai dire. Je quittai le port pour aller vers le centre-ville. Tout le monde veut s’enfuir, j’ai l’impression... Mais pour l’instant, je n’ai aucun moyen de m’en aller. »
Je ne sais absolument pourquoi je lui ai balancé les quatre vérités. Peut être était-ce parce que je voulais expédier ce RP ou parce que je savais qu’il deviendrait mon précieux nakama dans les prochains mois. Non ! C’est juste que ça me posais réellement problème de n’avoir aucun moyen de naviguer et que je m’étais forcé, par le coup, à retourner au centre-ville voir ce qu’il se passe. Pourquoi lui ? Car c’était celui qui m’était rentré dedans.
J’allais le laisser sur place et me diriger vers les combats, mais quelque chose me revint à l’esprit. Si l’on vous cogne une fois, c’est rien, mais deux, vous avez une dette !

« Et, gars. T’aurais pas un bateau ou un truc du genre ? J’ai vraiment besoin de partir d’ici. »

La chasse à

L'HOMME !

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Je ne savais toujours pas que le gars avec qui je parlais allait devenir un nakama ni même s’il allait devenir un pote. Je lui avais demandé cela juste parce que j’avais vraiment besoin d’aide et que je voulais quitter l’ile au plus vite. Les choses avanceront comme elles doivent !
Je souriais un peu en lui posant cette question, car j’évoquais un droit que je m’étais donné moi-même. En même temps, ils ne s’étaient pas posé la question de savoir si j’étais un pirate, un révolutionnaire ou même un marine. Il me parlait comme à un inconnu et c’était ce que l’on était.
« Les marines n’ont pas trop aimé le bordel foutu par certains pirates, il y a de cela quelques jours. Du coup, c’est encore un peu la panique et il vaudrait mieux partir de Logue Town assez rapidement, cela va de soi… Commença-t-il avant que je demande s’il avait un bateau. Hum tu as besoin d’un bateau, on en a un justement. Hum, attends. »
Il prit un escargophone et appela sans doute le deuxième, celui aux cheveux blancs. Un jour peut être je comprendrais leurs conversations. J’attendis la fin de la discussion et mon interlocuteur m’invita à le suivre jusqu’au bateau. On y alla donc et c’est là que le second arriva. Je n’écoutais qu’à moitié leur retrouvaille et observais les courbes du bateau. Je n’en connaissais pas énormément sur les bateaux, mais je trouvais celui-ci plutôt pas mal.
Le blond vint vers moi et m’inspecta. Avait-il une capacité pour lire dans les pensés ? Car il verrait clair dans mon jeu et saurait que je me servais d’eux pour m’en aller. Après, je les laisse tomber, hein !

« Je te veux dans mon équipage ! Costaud, belle arme, tout ce qu’il nous faut HUHUHU. T’es d’accord hein ? Sinon tu peux dire adieu pour fuir d’ici. D’ailleurs, faut qu’on se bouge avant que la marine ne nous tombe dessus et nous lance des boules de canon à la figure.
- Heeeeeeeeeein ! Mais que…
- Allez on a plus le temps là, faut se casser ! Rajouta-t-il en me tirant par les deux mains. »
Mais dans quoi j’m’embarque moi ! L’on montait dans le bateau avec « envie », laissant la ville de Logue Town derrière. Je n’avais rien fait d’intéressant depuis des semaines. A vrai dire, depuis que j’avais quitté Lahire, je ne sentais pas très bien et je ne faisais que glandouiller, profitant des situations les plus alambiquées. Je me serais bien trouvé une aventure à vivre à fond. Je soupirais, mais au fond j’étais content de voyager avec des gens que je ne connaissais pas. Non pas parce que je pensais les trahir plus tard, mais surtout parce que je me disais que c’était ce qui ressemblait le plus à une vie de liberté. Je m’égarai sur le pont, ne sachant trop quoi faire pour aider, alors je regardais la ville s’étendre devant moi et dis à haute voix :

« Je reviendrais, et cette fois là, je serais reconnu ! BON ! On commence par quoi, les gens ?! »